Amitiés
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Amitiés
Re-bonsoir
J'espère poster dans la bonne rubrique... Le titre de la rubrique m'a adressé un clin d'oeil car je suis souvent intimidée par les grands groupes et ma question est sensible...
Comme beaucoup d'autres zèbres, le collège a été particulièrement difficile pour moi, notamment parce que je ne me suis pas sentie en adéquation avec les autres enfants... Mes sujets de conversation, d'intérêt étaient beaucoup trop différents... De fil en aiguille, après quelques années de souffrance, j'ai rencontré une amie. Evidemment, je n'ai pas su l'aimer à demi et la relation a fini par s'auto-détruire. Pas grave ... J'ai enchainé avec une autre amitié. Mais dès le début, j'ai compris que je donnais, mais qu'elle comptait ce qu'elle offrait... D'amitié en amitié, j'ai eu quelques camarades, rarement plus d'une ou deux amitiés très fortes ensemble, m'apercevant que j'avais besoin de m'investir vraiment, de donner mon coeur en entier... A chaque fois, après quelques années ou même moins, mes amitiés ont été sources de souffrances.
Je me suis remise en question, j'ai beaucoup réfléchi, opéré un travail sur moi-même, pensé tour à tour que je jouais de malchance ou bien que tout venait de moi... Et puis, un jour, j'ai su que j'étais simplement une zèbre...
J'étais déjà femme et mère. Bouleversement, remise en question de ma vie, de mes choix et de mes amitiés. Regard nouveau sur toute mon histoire. On m'a parfois reprochée de trop donner, parfois on a craint que j'attende autant... Ce n'était pas le cas, je ne sais simplement pas faire les choses à moitié. On m'a parfois reprochée de me poser trop de questions. Mais comment arrêter ce cerveau qui tourne sans arrêt ? Comment expliquer que je ne dis pas même le quart de ce qui me traverse l'esprit ? Quel soulagement de savoir que je n'étais pas "anormale", seulement différente.
J'ai donc essayé de donner moins, essayer d'arrêter le petit vélo qui pédalait sans cesse dans ma tête... J'ai cru devenir folle ! J'ai commencé à grignoter, à me ronger de l'intérieur...
Aujourd'hui, j'ai des copains que je vois de temps en temps, des camaraderies que je trouve frustrantes car impossible d'être totalement moi-même, impossible de refaire le monde, de me poser des questions "fondamentales", d'ouvrir mon coeur... Evidemment, j'ai encore perdu une amie cet hiver... Je me demande encore pourquoi je m'étais embarquée dans cette histoire puisque dès le début, j'ai compris qu'elle se servait de moi, mais pas grave, j'ai voulu tenter... Bon, une nouvelle désillusion à ajouter à ma collection... J'ai une autre amie, pour l'instant... Parce que je la teste et parce qu'une petite sonnette dans ma tête me dit que je ne peux pas être moi-même avec elle car j'ai l'intime conviction qu'elle veut changer une part importante de moi (elle insiste trop pour que je ne m'en inquiète pas). Or, je tiens à ce trait de caractère...
Bref, je m'interroge :
- peut-on vraiment avoir des amis en étant surdoué ?
- comment les rencontrer ?
- comment avez-vous fait pour ne plus avoir peur de souffrir encore ? (j'ai du mal à retrouver mon souffle, à force d'encaisser déception sur déception...)
- avez-vous renoncé à une part de vous-même pour y parvenir ?
- parvenez -vous à vivre sereinement si vous n'avez pas de vrai(s) ami(s) ?
Je ne cherche pas de réponse absolue, mais vos témoignages de vie et éventuellement conseils m'intéressent(autres que le psy car je ne crois pas au psy-réponse à tout. . )
J'espère poster dans la bonne rubrique... Le titre de la rubrique m'a adressé un clin d'oeil car je suis souvent intimidée par les grands groupes et ma question est sensible...
Comme beaucoup d'autres zèbres, le collège a été particulièrement difficile pour moi, notamment parce que je ne me suis pas sentie en adéquation avec les autres enfants... Mes sujets de conversation, d'intérêt étaient beaucoup trop différents... De fil en aiguille, après quelques années de souffrance, j'ai rencontré une amie. Evidemment, je n'ai pas su l'aimer à demi et la relation a fini par s'auto-détruire. Pas grave ... J'ai enchainé avec une autre amitié. Mais dès le début, j'ai compris que je donnais, mais qu'elle comptait ce qu'elle offrait... D'amitié en amitié, j'ai eu quelques camarades, rarement plus d'une ou deux amitiés très fortes ensemble, m'apercevant que j'avais besoin de m'investir vraiment, de donner mon coeur en entier... A chaque fois, après quelques années ou même moins, mes amitiés ont été sources de souffrances.
Je me suis remise en question, j'ai beaucoup réfléchi, opéré un travail sur moi-même, pensé tour à tour que je jouais de malchance ou bien que tout venait de moi... Et puis, un jour, j'ai su que j'étais simplement une zèbre...
J'étais déjà femme et mère. Bouleversement, remise en question de ma vie, de mes choix et de mes amitiés. Regard nouveau sur toute mon histoire. On m'a parfois reprochée de trop donner, parfois on a craint que j'attende autant... Ce n'était pas le cas, je ne sais simplement pas faire les choses à moitié. On m'a parfois reprochée de me poser trop de questions. Mais comment arrêter ce cerveau qui tourne sans arrêt ? Comment expliquer que je ne dis pas même le quart de ce qui me traverse l'esprit ? Quel soulagement de savoir que je n'étais pas "anormale", seulement différente.
J'ai donc essayé de donner moins, essayer d'arrêter le petit vélo qui pédalait sans cesse dans ma tête... J'ai cru devenir folle ! J'ai commencé à grignoter, à me ronger de l'intérieur...
Aujourd'hui, j'ai des copains que je vois de temps en temps, des camaraderies que je trouve frustrantes car impossible d'être totalement moi-même, impossible de refaire le monde, de me poser des questions "fondamentales", d'ouvrir mon coeur... Evidemment, j'ai encore perdu une amie cet hiver... Je me demande encore pourquoi je m'étais embarquée dans cette histoire puisque dès le début, j'ai compris qu'elle se servait de moi, mais pas grave, j'ai voulu tenter... Bon, une nouvelle désillusion à ajouter à ma collection... J'ai une autre amie, pour l'instant... Parce que je la teste et parce qu'une petite sonnette dans ma tête me dit que je ne peux pas être moi-même avec elle car j'ai l'intime conviction qu'elle veut changer une part importante de moi (elle insiste trop pour que je ne m'en inquiète pas). Or, je tiens à ce trait de caractère...
Bref, je m'interroge :
- peut-on vraiment avoir des amis en étant surdoué ?
- comment les rencontrer ?
- comment avez-vous fait pour ne plus avoir peur de souffrir encore ? (j'ai du mal à retrouver mon souffle, à force d'encaisser déception sur déception...)
- avez-vous renoncé à une part de vous-même pour y parvenir ?
- parvenez -vous à vivre sereinement si vous n'avez pas de vrai(s) ami(s) ?
Je ne cherche pas de réponse absolue, mais vos témoignages de vie et éventuellement conseils m'intéressent(autres que le psy car je ne crois pas au psy-réponse à tout. . )
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
il faut avoir plus de choix.
les personnes qui me correspondent sont tellement rares qu'il faut que j'en rencontre beaucoup.
si par défaut je m'attache à quelqu'un avec qui ya un truc qui ne va pas ça ne dure pas bien longtemps.
renoncer à une part de moi-même, jamais (plus jamais).
je n'envisage pas la vie sans amis... dans une solitude totale, impossible pour moi d'être vraiment heureux.
les personnes qui me correspondent sont tellement rares qu'il faut que j'en rencontre beaucoup.
si par défaut je m'attache à quelqu'un avec qui ya un truc qui ne va pas ça ne dure pas bien longtemps.
renoncer à une part de moi-même, jamais (plus jamais).
je n'envisage pas la vie sans amis... dans une solitude totale, impossible pour moi d'être vraiment heureux.
Re: Amitiés
Tu vois, je suis jeune, et ce qui t'es arrivé pour les amitiés, ca m'est arrivé (et ca continue) aussi, et c'est encore tout frais, et c'est vrai que c'est difficile à vivre... Je compatis...
Pour ce qui est de tes questions, moi j'ai deux amis qui ne sont pas zèbres, tout en étant quasiment moi-même, deux vraies amitiés que j'ai réussi à faire perdurer jusqu'à maintenant même s'il y a un des deux amis que je vois que deux fois par an, et l'autre qui part un peu à la dérive (échec dans l'enseignement général, commence à fumer)... Si ces amitiés sont possibles c'est surtout dû par rapport à tout ce que l'on a vécu, on ne peut plus se griller par une incompatibilité des personnalités...
Cependant, maintenant, j'en cherche d'autres et c'est vrai que je ne peux pas me faire de bons copains sans me poser un masque et changer ma personnalité pour rester avec eux... Et des amitiés traîtres m'ont plongées plusieurs fois presque à me noyer... Et ca c'est dû, justement à trop donner, lorsque l'autre n'est pas habitué à faire de même, on leur donne toute notre confiance et c'est cette confiance là qui fait que l'on ne peut pas esquiver les coups qu'ils donnent, et on souffre...
Donc pour ne plus souffrir (en toute et bonne logique qui ne me plais guère) est de donner moins, moins de confiance au début, malheureusement, doser et donner enfin plus au bon moment est assez compliqué, maintenant j'ai comme l'impression que les vrais amis ne s'acquièrent pas grâce à la volonté et l'effort, mais seulement par le hasard et la chance, comme pour rencontrer l'âme soeur... En effet j'ai eu beau faire tous les efforts pour avoir des amis, cela finissait par m'exploser en pleine face, et puis, on devient rapidement bouc-émissaire, c'est ce qu'il s'est passé durant ma primaire, et cela a failli recommencer en 5 eme, depuis j'ai appris à me battre dans cette société où je suis une proie si je reste comme je suis, maintenant, j'ai appris le code de la rue, je me suis entrainé au foot jusqu'à attirer les centres de formations, et maintenant, je suis respecté, je me fais des copains, mais des amis, c'est même plus la peine d'y compter :
puisqu'il faut qu'ils soient amis avec mon vrai moi...
Je ne sais pas si mon message a pu t'aider , mais moi je suis convaincu qu'une amitié, notamment avec un zèbre, est rarissime et inconstructible par ses propres pièces que l'on pose soi-même...
Pour ce qui est de tes questions, moi j'ai deux amis qui ne sont pas zèbres, tout en étant quasiment moi-même, deux vraies amitiés que j'ai réussi à faire perdurer jusqu'à maintenant même s'il y a un des deux amis que je vois que deux fois par an, et l'autre qui part un peu à la dérive (échec dans l'enseignement général, commence à fumer)... Si ces amitiés sont possibles c'est surtout dû par rapport à tout ce que l'on a vécu, on ne peut plus se griller par une incompatibilité des personnalités...
Cependant, maintenant, j'en cherche d'autres et c'est vrai que je ne peux pas me faire de bons copains sans me poser un masque et changer ma personnalité pour rester avec eux... Et des amitiés traîtres m'ont plongées plusieurs fois presque à me noyer... Et ca c'est dû, justement à trop donner, lorsque l'autre n'est pas habitué à faire de même, on leur donne toute notre confiance et c'est cette confiance là qui fait que l'on ne peut pas esquiver les coups qu'ils donnent, et on souffre...
Donc pour ne plus souffrir (en toute et bonne logique qui ne me plais guère) est de donner moins, moins de confiance au début, malheureusement, doser et donner enfin plus au bon moment est assez compliqué, maintenant j'ai comme l'impression que les vrais amis ne s'acquièrent pas grâce à la volonté et l'effort, mais seulement par le hasard et la chance, comme pour rencontrer l'âme soeur... En effet j'ai eu beau faire tous les efforts pour avoir des amis, cela finissait par m'exploser en pleine face, et puis, on devient rapidement bouc-émissaire, c'est ce qu'il s'est passé durant ma primaire, et cela a failli recommencer en 5 eme, depuis j'ai appris à me battre dans cette société où je suis une proie si je reste comme je suis, maintenant, j'ai appris le code de la rue, je me suis entrainé au foot jusqu'à attirer les centres de formations, et maintenant, je suis respecté, je me fais des copains, mais des amis, c'est même plus la peine d'y compter :
puisqu'il faut qu'ils soient amis avec mon vrai moi...
Je ne sais pas si mon message a pu t'aider , mais moi je suis convaincu qu'une amitié, notamment avec un zèbre, est rarissime et inconstructible par ses propres pièces que l'on pose soi-même...
Invité- Invité
Re: Amitiés
je vais te faire une réponse de normand : ça dépend...
personnellement, j'ai des amis zébrés ou très intelligents, les autres sont des connaissances ou des copains, mais je compose avec, ils me permettent parfois de rencontrer des zèbres...
pour rencontrer des Z, c'est pas forcément évident, mais plus tu montes ds les catégories socioculturelles élevées plus tu as de chances d'en croiser, dans les milieux de passionnés, de révoltés aussi...
pour la souffrance, on y est préparé, c'est un peu comme la mort, il faut savoir faire le deuil...mais ça fait mal, y-a pas le choix...donc faut pas y penser sinon t'avances pas...
quant à vivre sans amis, impossible ! je suis incompris ds ma famille, donc je ne les vois plus...c'est classique, on choisi ses amis, mais pas sa famille...
au plaisir de te lire
personnellement, j'ai des amis zébrés ou très intelligents, les autres sont des connaissances ou des copains, mais je compose avec, ils me permettent parfois de rencontrer des zèbres...
pour rencontrer des Z, c'est pas forcément évident, mais plus tu montes ds les catégories socioculturelles élevées plus tu as de chances d'en croiser, dans les milieux de passionnés, de révoltés aussi...
pour la souffrance, on y est préparé, c'est un peu comme la mort, il faut savoir faire le deuil...mais ça fait mal, y-a pas le choix...donc faut pas y penser sinon t'avances pas...
quant à vivre sans amis, impossible ! je suis incompris ds ma famille, donc je ne les vois plus...c'est classique, on choisi ses amis, mais pas sa famille...
au plaisir de te lire
tribal40- Messages : 1169
Date d'inscription : 11/03/2010
Age : 58
Localisation : près de mont de marsan
Re: Amitiés
WiseSpirit30 a écrit:il faut avoir plus de choix.
les personnes qui me correspondent sont tellement rares qu'il faut que j'en rencontre beaucoup.
renoncer à une part de moi-même, jamais (plus jamais).
je n'envisage pas la vie sans amis... dans une solitude totale, impossible pour moi d'être vraiment heureux.
Wise spirit,
Plus de choix... J'y ai pensé aussi et c'est pourquoi je me suis "forcée" à entrer dans différents groupes et même à y devenir active car je dois passer outre mes rougissements et timidités... Mais je sature... J'avance un pas vers l'autre, un sourire sur mon visage, affronter timidité et peurs de me tromper pour finalement être souvent celle qui propose... J'aimerais bien disposer davantage.
Ne plus renoncer à soi, tu as raison... J'y travaille...
J'ai également des difficultés à imaginer une vie seule... J'aime le contact avec autrui... Heureusement, je ne le suis pas et parfois je me dis que je suis bien compliquée car après tout, j'ai un mari avec qui je partage beaucoup... Oui, mais... Les fous rires avec une amie, les confidences voilées ou non, les discussions à n'en plus finir, tout cela m'est également nécessaire...
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
elnumaem a écrit: Tu vois, je suis jeune, et ce qui t'es arrivé pour les amitiés, ca m'est arrivé (et ca continue) aussi, et c'est encore tout frais, et c'est vrai que c'est difficile à vivre... Je compatis...
Et ca c'est dû, justement à trop donner, lorsque l'autre n'est pas habitué à faire de même, on leur donne toute notre confiance et c'est cette confiance là qui fait que l'on ne peut pas esquiver les coups qu'ils donnent, et on souffre...
Donc pour ne plus souffrir (en toute et bonne logique qui ne me plais guère) est de donner moins, moins de confiance au début, malheureusement, doser et donner enfin plus au bon moment est assez compliqué, maintenant j'ai comme l'impression que les vrais amis ne s'acquièrent pas grâce à la volonté et l'effort, mais seulement par le hasard et la chance, comme pour rencontrer l'âme soeur...
Elnumaem,
Merci de ta réponse...
J'ai cru pendant un temps que l'autre ne savait peut-être pas encore donner vraiment et puis, j'ai compris au fil des années que chacun de nous était bien différemment et que même avec la meilleure volonté du monde, une personne ne pouvait pas donner plus qu'elle n'avait appris à offrir ou tout simplement que son fonctionnement le lui permettait...
Par exemple, j'ai eu une amie pendant vingt ans... Il me semblait qu'elle m'acceptait comme j'étais. Je savais que mon côté rebelle, différente l'attirait, que j'avais parfois été son faire-valoir... L'amitié a été longtemps bancale... Mais après tout, l'amitié mérite bien quelques efforts, me répétais-je... Oui, mais... A chaque fois que j'allais mal, elle me disait qu'elle devait se protéger et s'éloignait !! . Le temps nous a éloigné, nos vies aussi... Nous nous voyons une fois par an... Et lors de notre dernière rencontre, je lui ai parlé d'un problème important que j'avais... Elle m'a demandée ce que j'attendais d'elle. "rien, un peu d'écoute et de compassion", lui ai-je répondu. "Ah bon, ouf ! Parce que je n'aurais pas voulu porter ton problème" et cela sur un ton totalement détaché... Bien sûr que je n'attendais pas qu'elle vive les choses à ma place, mais de là à ne ressentir aucune compassion. Pas parce qu'elle a un coeur de pierre, mais parce qu'elle n'est pas empathe... Tout simplement...
C'est pourquoi maintenant je me demande s'il ne serait pas plus facile d'avoir des amis zèbres...
Et pourtant, là encore, pas si évident car j'ai rencontré d'autres zèbres. Reconnaissance au premier regard ou presque , fulgurance, mots et émotions à n'en plus finir... Et déceptions... Je n'ai pas toujours compris pourquoi et ça, lorsqu'on aime chercher et comprendre, ce n'est pas évident... Remise en question, nécessairement...
Finalement, je me demande si tu n'as pas raison et si ce n'est pas avant tout une histoire de hasard, de destin peut-être : "parce que c'était lui/elle, parce que c'était moi"... Un peu comme en amour...
J'aimerais également te demander pourquoi tu as écrit cette conclusion :
"je suis convaincu qu'une amitié, notamment avec un zèbre, est rarissime et inconstructible par ses propres pièces que l'on pose soi-même..."
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
tribal40 a écrit:je vais te faire une réponse de normand : ça dépend ...
personnellement, j'ai des amis zébrés ou très intelligents
pour rencontrer des Z, c'est pas forcément évident, mais plus tu montes ds les catégories socioculturelles élevées plus tu as de chances d'en croiser, dans les milieux de passionnés, de révoltés aussi...
pour la souffrance, on y est préparé, c'est un peu comme la mort, il faut savoir faire le deuil...mais ça fait mal, y-a pas le choix...donc faut pas y penser sinon t'avances pas...
quant à vivre sans amis, impossible ! je suis incompris ds ma famille, donc je ne les vois plus...c'est classique, on choisi ses amis, mais pas sa famille...
au plaisir de te lire
Des amis ? Waouh ! Je suis admirative !
"Plus tu montes dans les catégories socioculturelles plus tu as de chances d'en croiser", bon je suis mal barrée. J'ai fait un choix atypique qui ne fait pas bouillir ma marmite. Par contre, effectivement, je fréquente un milieu de passionnés et c'est là que j'ai rencontrés plusieurs de mes amis zèbres...
Au plaisir de te lire également.
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Pour ma conclusion : déjà il est rare de rencontrer des zèbres,
ensuite, il faut qu'il te corresponde et qu'il reconnaisse en toi le même intérêt, puis que cela perdure. Pour perdurer, il faut vivre des choses communes qui ne sont pas des événements artificiels (que tu montes de tes pièces) mais des événements fortuits même s'ils sont prévisibles, même avec les zèbres ce n'est pas qu'une question de volonté, c'est toujours plus ou moins lié à un destin que tu ne peux maîtriser qu'a moitié...
ensuite, il faut qu'il te corresponde et qu'il reconnaisse en toi le même intérêt, puis que cela perdure. Pour perdurer, il faut vivre des choses communes qui ne sont pas des événements artificiels (que tu montes de tes pièces) mais des événements fortuits même s'ils sont prévisibles, même avec les zèbres ce n'est pas qu'une question de volonté, c'est toujours plus ou moins lié à un destin que tu ne peux maîtriser qu'a moitié...
Invité- Invité
Re: Amitiés
Ok, merci de tes précisions. J'adhère.
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Salut,
Je n'ai pas de réponses à ces questions essentielles mais elles me taraudent aussi et je compatis. La relation à l'autre, le don de soi et l'écoute mutuelle, le plaisir des discussions partagées me semblent de plus en plus rares et les relations superficielles trop stériles.
Mais je ne suis pas sûre que les relations entre zèbres soient tellement plus faciles : on porte de telles contradictions apparentes, des attentes si grandes et une sensiblité si exacerbée que forcément ça clash tjs à un moment ou un autre. Le bonheur c'est que ces amitiés sont indéfectibles et qu'on peut tjs y revenir et s'y lover... clash après clash
Pour les autres, celles dont on espère bcp mais qui déçoivent, il a fallut qu'elles soient douces par certains côtés pour qu'on s'y soit attardé... c'est ce que j'essaye d'en retenir, la déception ce n'est pas si grave si finalement un brin de magie a pu s'insinuer. La route est longue et réserve tellement de surprises!
Je n'ai pas de réponses à ces questions essentielles mais elles me taraudent aussi et je compatis. La relation à l'autre, le don de soi et l'écoute mutuelle, le plaisir des discussions partagées me semblent de plus en plus rares et les relations superficielles trop stériles.
Mais je ne suis pas sûre que les relations entre zèbres soient tellement plus faciles : on porte de telles contradictions apparentes, des attentes si grandes et une sensiblité si exacerbée que forcément ça clash tjs à un moment ou un autre. Le bonheur c'est que ces amitiés sont indéfectibles et qu'on peut tjs y revenir et s'y lover... clash après clash
Pour les autres, celles dont on espère bcp mais qui déçoivent, il a fallut qu'elles soient douces par certains côtés pour qu'on s'y soit attardé... c'est ce que j'essaye d'en retenir, la déception ce n'est pas si grave si finalement un brin de magie a pu s'insinuer. La route est longue et réserve tellement de surprises!
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 55
Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: Amitiés
Jusqu'ici, c'est aussi ce que j'ai fait, mais j'avoue que j'ai de plus en plus de mal... Une déception d'amitié, il faut la cacher dans notre monde, cela n'aide pas à la digérer, je trouve... Et lorsqu'elles se cumulent, il faut pouvoir les encaisser...
Quant aux clashs avec ceux qui nous ressemblent, je crois même qu'ils peuvent parfois rapprocher... Il reste les cas où l'autre attend quelque chose que nous ne pouvons pas lui donner...
Pourtant tous vos mots me réconfortent, m'aident à faire le point, à y croire encore... Je ne saurais pas l'expliquer (il faut dire que la musique oppressante de mes deux chipies continue à côté ). Je file cogiter et m'aérer la tête...
Quant aux clashs avec ceux qui nous ressemblent, je crois même qu'ils peuvent parfois rapprocher... Il reste les cas où l'autre attend quelque chose que nous ne pouvons pas lui donner...
Pourtant tous vos mots me réconfortent, m'aident à faire le point, à y croire encore... Je ne saurais pas l'expliquer (il faut dire que la musique oppressante de mes deux chipies continue à côté ). Je file cogiter et m'aérer la tête...
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Je pense qu'on attire des gens qui ne nous correspondent pas tant qu'on ne se connait pas vraiment. On a tous des failles en soit, et je crois que certains "amis" nous choisissent pour ces failles.
Dans mon cas, ma grande générosité m'a aussi joué des tours. J'ai beaucoup attiré des gens qui voulaient prendre, mais pas échanger.
Je pensais aussi que si une personne veut devenir amie avec toi, alors c'est forcément sincère. Étant donné que je fonctionne ainsi, je ne remettais absolument pas ce principe en cause. Et ça aussi ça m'a joué des tours.
Cependant, chacune de ces amitiés "gâchées" m'ont appris des choses sur moi.
C'est douloureux parce qu'on n'aime pas trop voir ses faiblesses, mais je trouve que c'est nécessaire.
Par exemple, je ne me rendais pas compte de mon côté "superwoman à la rescousse des opprimés", et j'ai beaucoup attiré des personnes fragiles qui se mettaient sous mon aile pour être protégée. Le jour où j'ai demandé de l'aide à la personne, l'amitié a volé en éclat.
Je ne me rendais pas compte de mon côté "j'aime pas faire du mal aux gens alors je ne dis pas trop de choses blessantes", donc j'ai beaucoup attiré des personnes statutaires qui ne se remettent pas en cause, mais le jour où j'ai du dire leurs 4 vérités à certaines amies, l'amitié a volé en éclat.
Je ne me rendais pas compte de mon côté "je suis super créative et j'ai une façon très sage de voir la vie" alors j'attirais des personnes qui profitaient de ma créativité et de ma sagesse et n'hésitaient pas à la faire leur devant les autres.
Sont ce des échecs? surement pas.
Ce sont de grandes réussites. D'une part je me suis débarrassée de boulets, d'autre part j'ai appris de grandes et belles choses sur moi.
La souffrance vient de l'ignorance disait je ne sais plus qui.
C'est vrai, ma souffrance venait de mon ignorance de moi-même.
Maintenant je sais et j'assume le fait d'être généreuse, créative, sage, sensible etc., je connais mes forces, mes faiblesses, et donc je sais encore mieux comment les protéger. Je sais avec qui je veux être amie et avec qui je ne veux surtout pas.
J'ai l'impression d'être sur la bonne voie, parce qu'à chaque fois que je prends conscience de mes faiblesses, j'attire des gens qui ne jouent pas sur ces faiblesses.
J'ai encore d'autres faiblesses à découvrir, sûrement, mais j'ai confiance.
Rien ne se passe pour rien.
Dans mon cas, ma grande générosité m'a aussi joué des tours. J'ai beaucoup attiré des gens qui voulaient prendre, mais pas échanger.
Je pensais aussi que si une personne veut devenir amie avec toi, alors c'est forcément sincère. Étant donné que je fonctionne ainsi, je ne remettais absolument pas ce principe en cause. Et ça aussi ça m'a joué des tours.
Cependant, chacune de ces amitiés "gâchées" m'ont appris des choses sur moi.
C'est douloureux parce qu'on n'aime pas trop voir ses faiblesses, mais je trouve que c'est nécessaire.
Par exemple, je ne me rendais pas compte de mon côté "superwoman à la rescousse des opprimés", et j'ai beaucoup attiré des personnes fragiles qui se mettaient sous mon aile pour être protégée. Le jour où j'ai demandé de l'aide à la personne, l'amitié a volé en éclat.
Je ne me rendais pas compte de mon côté "j'aime pas faire du mal aux gens alors je ne dis pas trop de choses blessantes", donc j'ai beaucoup attiré des personnes statutaires qui ne se remettent pas en cause, mais le jour où j'ai du dire leurs 4 vérités à certaines amies, l'amitié a volé en éclat.
Je ne me rendais pas compte de mon côté "je suis super créative et j'ai une façon très sage de voir la vie" alors j'attirais des personnes qui profitaient de ma créativité et de ma sagesse et n'hésitaient pas à la faire leur devant les autres.
Sont ce des échecs? surement pas.
Ce sont de grandes réussites. D'une part je me suis débarrassée de boulets, d'autre part j'ai appris de grandes et belles choses sur moi.
La souffrance vient de l'ignorance disait je ne sais plus qui.
C'est vrai, ma souffrance venait de mon ignorance de moi-même.
Maintenant je sais et j'assume le fait d'être généreuse, créative, sage, sensible etc., je connais mes forces, mes faiblesses, et donc je sais encore mieux comment les protéger. Je sais avec qui je veux être amie et avec qui je ne veux surtout pas.
J'ai l'impression d'être sur la bonne voie, parce qu'à chaque fois que je prends conscience de mes faiblesses, j'attire des gens qui ne jouent pas sur ces faiblesses.
J'ai encore d'autres faiblesses à découvrir, sûrement, mais j'ai confiance.
Rien ne se passe pour rien.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: Amitiés
Rien ne se passe pour rien...
Certainement...
Est-ce facile à vivre pour autant ? Pas si sûre...
Evidemment, j'ai décortiqué, analysé chaque amitié "râtée", cherchant la faille, tentant de comprendre... Je ne me suis pas présentée les choses comme toi, mais plutôt comme "que s'est-il passé ? Où était le déséquilibre pour que ça foire comme ça ?". J'ai tâché de le corriger, sans doute aurais-je dû voir les évènements comme toi : comme un pas pour me rapprocher de moi. :D
J'ai pris le temps de réfléchir à ce que tu avais écrit (merci de ton petit mot) , essayé de regarder mon histoire amicale à la lueur de tes lunettes spéciales. :D Je m'aperçois effectivement que mes amitiés sont moins problématiques, qu'elles me rapprochent de la liberté d'être moi-même. Et du coup, je me demande s'il est possible de rencontrer tout de suite "la"personne, celle avec qui on se disputera sûrement, mais avec qui nous nous aimerons absolument...
:D )
Certainement...
Est-ce facile à vivre pour autant ? Pas si sûre...
Evidemment, j'ai décortiqué, analysé chaque amitié "râtée", cherchant la faille, tentant de comprendre... Je ne me suis pas présentée les choses comme toi, mais plutôt comme "que s'est-il passé ? Où était le déséquilibre pour que ça foire comme ça ?". J'ai tâché de le corriger, sans doute aurais-je dû voir les évènements comme toi : comme un pas pour me rapprocher de moi. :D
J'ai pris le temps de réfléchir à ce que tu avais écrit (merci de ton petit mot) , essayé de regarder mon histoire amicale à la lueur de tes lunettes spéciales. :D Je m'aperçois effectivement que mes amitiés sont moins problématiques, qu'elles me rapprochent de la liberté d'être moi-même. Et du coup, je me demande s'il est possible de rencontrer tout de suite "la"personne, celle avec qui on se disputera sûrement, mais avec qui nous nous aimerons absolument...
:D )
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
c'est trèèèèès long...la plupart de mes amis pour ne pas dire tous, sont des gens que j'ai croisé puis recroisé, perdu de vu, puis revu, avec qui je ne me suis pas bien entendu de suite, et un jour le déclic sur une passion ou une vision commune des choses...
en revanche à chaque fois fois que j'ai essayé de sympathiser avec quelqu'un qui me plaisait beaucoup, ça l'a pas fait...pour les amitiés soudaines pareil, feu follet à chaque fois...
je laisse venir les choses maintenant, et je les vis à fond...
en revanche à chaque fois fois que j'ai essayé de sympathiser avec quelqu'un qui me plaisait beaucoup, ça l'a pas fait...pour les amitiés soudaines pareil, feu follet à chaque fois...
je laisse venir les choses maintenant, et je les vis à fond...
tribal40- Messages : 1169
Date d'inscription : 11/03/2010
Age : 58
Localisation : près de mont de marsan
Re: Amitiés
Des amis, je n'en ai pas non plus. Et j'adore me terrer dans mon antre. Une ou deux personnes avec qui je peux discuter, le reste ce sont des connaissances... De toute façon, même en jouant le rôle de la personne idéale que tout le monde apprécie, on tient pas la route longtemps et ce genre d'amitié sonne faux. On est seul , on restera seul.
Il faut apprécier les gens pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils peuvent t'apporter car tu es vite déçue. On me dit distante et hautaine, je ne suis qu'hypersensible murée derrière ma carapace. Je me force à sourire, à être affable et avoir de la conversation ( sans culture, dur ). Je n'attire ni les cons ni les zébrés .
L'empathie, voilà le secret. Ne pas juger, chercher à comprendre. ne pas se sur-investir dans les relations aux autres. Mon discours est totalement dépourvu de sens et décousu. Je sors.
Il faut apprécier les gens pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils peuvent t'apporter car tu es vite déçue. On me dit distante et hautaine, je ne suis qu'hypersensible murée derrière ma carapace. Je me force à sourire, à être affable et avoir de la conversation ( sans culture, dur ). Je n'attire ni les cons ni les zébrés .
L'empathie, voilà le secret. Ne pas juger, chercher à comprendre. ne pas se sur-investir dans les relations aux autres. Mon discours est totalement dépourvu de sens et décousu. Je sors.
tête en l'air- Messages : 18
Date d'inscription : 29/07/2010
Localisation : 79
Re: Amitiés
Tribal,
Il me semblait aussi avoir compris qu'il ne fallait plus chercher des amis, mais laisser la vie nous les offrir, que peut-être comme on me l'avait reproché, j'attendais trop en espérant aimer car pour moi, l'amitié est de l'amour, mais sans désir sexuel. Ceci dit, on m'a aussi reprochée d'être trop compliquée, me répondant que c'était pourtant facile d'être simple. Ah bon ? Ben moi, j'y arrive pas et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Goûter des plaisirs simples, ok. ça, je sais. J'aime la nature, les animaux, je suis un "aimant" à enfants, j'suis gourmande, mais je ne peux pas être simple !
Tête en l'air, je ne trouve pas ton discours décousu. J'en ai retenu certaines idées, en espérant ne pas m'être trompée. Je ne cherche pas en l'autre ce qu'il pourrait m'apporter, enfin nécessairement j'ai envie d'être comprise, respectée, aimée même. Mais je cherche ce qui fait qu'il va cesser de m'aimer... Je cherche ce que moi je vais faire de travers et alors, oui, il m'arrive de chercher ce qui cloche chez l'autre... Une façon de mettre un coussin entre moi et la souffrance si ça finit encore mal... Mais en discutant ici, je me suis aperçue que j'avais tendance à choisir les histoires vouées à la difficulté, voir même à la fin préméditée, les histoires où je sens l'autre pas totalement clair avec moi et à repousser ceux qui viennent spontanément ! Dans ces moments là, je me dis que je suis trop tordue et j'en ai assez ! Je ne peux pas m'empêcher de trop cogiter, que je ne peux pas me simplifier, mais je peux tout de même cesser de me saborder toute seule en faisant des choix pas toujours adaptés sous prétexte qu'au moins, si ça se finit mal, je saurais pourquoi et que ça serait moins douloureux !
Quant à l'image qu'on dit avoir de toi : hautaine, distante. J'ai appris que je l'avais aussi lorsque j'avais vingt ans... Besoin de me protéger, je fermais mon visage, souriant à peine. Maintenant, vous l'avez peut-être compris, j'agis autrement : je souris beaucoup. Je me fiche régulièrement des coups de pied aux fesses pour aller vers les autres et lutter contre ma timidité. Apparemment je passe pour quelqu'un de sympathique et je ne joue pas la comédie puisque je suis vraiment intéressée par autrui. Seulement, je n'aime pas être bousculée. Je n'aime pas les grands groupes alors je suis aussi vue comme étant parfois réservée et donc bizarre puisque tour à tour gaie luron ou discrète convive. N'empêche être souriante est un vrai plus : je me sens plus légère, les autres viennent plus facilement à moi (et ça, c'est chouette car c'est difficile d'aborder un(e) inconnu(e)).
Il me semblait aussi avoir compris qu'il ne fallait plus chercher des amis, mais laisser la vie nous les offrir, que peut-être comme on me l'avait reproché, j'attendais trop en espérant aimer car pour moi, l'amitié est de l'amour, mais sans désir sexuel. Ceci dit, on m'a aussi reprochée d'être trop compliquée, me répondant que c'était pourtant facile d'être simple. Ah bon ? Ben moi, j'y arrive pas et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Goûter des plaisirs simples, ok. ça, je sais. J'aime la nature, les animaux, je suis un "aimant" à enfants, j'suis gourmande, mais je ne peux pas être simple !
Tête en l'air, je ne trouve pas ton discours décousu. J'en ai retenu certaines idées, en espérant ne pas m'être trompée. Je ne cherche pas en l'autre ce qu'il pourrait m'apporter, enfin nécessairement j'ai envie d'être comprise, respectée, aimée même. Mais je cherche ce qui fait qu'il va cesser de m'aimer... Je cherche ce que moi je vais faire de travers et alors, oui, il m'arrive de chercher ce qui cloche chez l'autre... Une façon de mettre un coussin entre moi et la souffrance si ça finit encore mal... Mais en discutant ici, je me suis aperçue que j'avais tendance à choisir les histoires vouées à la difficulté, voir même à la fin préméditée, les histoires où je sens l'autre pas totalement clair avec moi et à repousser ceux qui viennent spontanément ! Dans ces moments là, je me dis que je suis trop tordue et j'en ai assez ! Je ne peux pas m'empêcher de trop cogiter, que je ne peux pas me simplifier, mais je peux tout de même cesser de me saborder toute seule en faisant des choix pas toujours adaptés sous prétexte qu'au moins, si ça se finit mal, je saurais pourquoi et que ça serait moins douloureux !
Quant à l'image qu'on dit avoir de toi : hautaine, distante. J'ai appris que je l'avais aussi lorsque j'avais vingt ans... Besoin de me protéger, je fermais mon visage, souriant à peine. Maintenant, vous l'avez peut-être compris, j'agis autrement : je souris beaucoup. Je me fiche régulièrement des coups de pied aux fesses pour aller vers les autres et lutter contre ma timidité. Apparemment je passe pour quelqu'un de sympathique et je ne joue pas la comédie puisque je suis vraiment intéressée par autrui. Seulement, je n'aime pas être bousculée. Je n'aime pas les grands groupes alors je suis aussi vue comme étant parfois réservée et donc bizarre puisque tour à tour gaie luron ou discrète convive. N'empêche être souriante est un vrai plus : je me sens plus légère, les autres viennent plus facilement à moi (et ça, c'est chouette car c'est difficile d'aborder un(e) inconnu(e)).
Dernière édition par eolia le Lun 27 Déc 2010 - 10:05, édité 1 fois
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Hello,
J'ai vécu la quasi-solitude amicale.
Je tends pas à pas vers un point d'équilibre en laissant les choses venir et en tentant de créer des opportunités (d'une part en essayant d'en être une moi-même et c'est pas gagné tous les jours...d'autre part, en osant la rencontre, avec réalisme, ouverture et patience -là, je me fais une douce violence, ayant historiquement tendance à foncer, ou à me replier -foutu mode on/off-).
Maintenant en quarantaine, je connais mieux mes forces & limites ; dans la connaissance de soi, la route est encore longue...
(d'ailleurs, Eolia, te sens-tu en "amitié" avec toi-même ?)
Je rêve d'une bande d'amis à retrouver chaque semaine pour une soirée, où échanger, projeter, cuisiner, manger, boire, rire...
Dans les limites de ce qu'il est possible de vivre le temps d'un week-end passé avec des zèbres inconnus au départ (sauf lecture de quelques posts), je m'en suis rapproché, la semaine dernière en participant à une rencontre landaise, à la ferme ; comme dans chaque rencontre, il y a eu plusieurs temps pour s'approcher, se découvrir, "faire ensemble" (en l'occurence, préparer les repas, débarrasser la table), puis créer des espaces d'échanges allant vers une certaine intimité, après avoir réussi à s'ajuster mutuellement (ce qui me parait possible en général avec 1 à 3 personnes -question de temps notamment-), puis des moments de complicité (merci les blagues pourries, les saillies verbales, le pique-nique à la plage et le farniente créatif (made in Tiramisu).
De ce point de vue, le forum est un potentiel & puissant outil, générateur d'espoir et de complicités numériques, ne demandant qu'à s'exprimer dans la vraie vie
Bon vent, Eolia, sur les chemins de l'amitié
J'ai vécu la quasi-solitude amicale.
Je tends pas à pas vers un point d'équilibre en laissant les choses venir et en tentant de créer des opportunités (d'une part en essayant d'en être une moi-même et c'est pas gagné tous les jours...d'autre part, en osant la rencontre, avec réalisme, ouverture et patience -là, je me fais une douce violence, ayant historiquement tendance à foncer, ou à me replier -foutu mode on/off-).
Maintenant en quarantaine, je connais mieux mes forces & limites ; dans la connaissance de soi, la route est encore longue...
(d'ailleurs, Eolia, te sens-tu en "amitié" avec toi-même ?)
Je rêve d'une bande d'amis à retrouver chaque semaine pour une soirée, où échanger, projeter, cuisiner, manger, boire, rire...
Dans les limites de ce qu'il est possible de vivre le temps d'un week-end passé avec des zèbres inconnus au départ (sauf lecture de quelques posts), je m'en suis rapproché, la semaine dernière en participant à une rencontre landaise, à la ferme ; comme dans chaque rencontre, il y a eu plusieurs temps pour s'approcher, se découvrir, "faire ensemble" (en l'occurence, préparer les repas, débarrasser la table), puis créer des espaces d'échanges allant vers une certaine intimité, après avoir réussi à s'ajuster mutuellement (ce qui me parait possible en général avec 1 à 3 personnes -question de temps notamment-), puis des moments de complicité (merci les blagues pourries, les saillies verbales, le pique-nique à la plage et le farniente créatif (made in Tiramisu).
De ce point de vue, le forum est un potentiel & puissant outil, générateur d'espoir et de complicités numériques, ne demandant qu'à s'exprimer dans la vraie vie
Bon vent, Eolia, sur les chemins de l'amitié
b&w- Messages : 446
Date d'inscription : 18/06/2010
Age : 57
Localisation : 37
Re: Amitiés
Je te rejoins Eolia sur pas mal de points ( sauf mon discours décousu, mais bon ). La quarantaine passée, je m'ouvre plus aux autres. Je souris plus facilement mais ne me livre aux autres qu'en présence de sécurité. Je suis capable de ressentir dans une pièce qui m'est hostile. Je cherche tellement a être appréciée et comprise que je vis très mal l'hostilité. Surtout quand elle est dépourvue de fondement ( suis sympa, c'est vrai). J'en fais des tonnes pour être appréciée et je joue un rôle en permanence : besoin d'amour et de reconnaissance tout le temps. Je vois vite les limites de quelqu'un et ce qu'il pense réellement ( je décortique trop ), je suis épuisée constamment par tout ça et des bleus aux fesses aussi à force de coups de pieds. Je juge trop facilement mais je comprend aussi, je pardonne .
Ce qui me fout en boule, c'est l'absence d'intérêt quand je parle de mes sujets du moment : la déco par exemple ( j'adore l'esthétique et l'harmonie, ma maison est feng shui uniquement par intuition et logique ) stark, le corbusier, LA lampe pipistrello...., la nourriture ( quinoa, galette de riz, boulgour, tofu, farine de millet : on se fout de ma gueule ou alors on goûte et on me dit mais c'est imoooonnddee !) le raku ( le quoi ? le rat quoi ??) toujours obligée d'expliquer le peu que je sais de ce qui m'interesse et donc pas de répartie dans la conversation.
C'est quand même pas un monde de s'intéresser à autre chose qu'au foot ( merci desproges , tu nous manque), qu'aux recettes de cuisine aussi simple qu'une tarte au thon ( tu fais comment toi ?? ben, je fais une tarte avec du thon dedans : à question con réponse c... ) aux enfants des autres ( mais je m'en contrefout du dernier bobo de vos gosses ou de leur dernière dent), aux plantes vertes ( ça me fait penser à la bourgeoise de " l'élégance du hérisson"), les miennes n'ont pas encore compris que je les arroserai uniquement quand je le voudrai et y penserai , au film qui est passé hier à la TV : non, c'est pas la tv qui va me dicter ce que je dois regarder ce soir ! d'ailleurs, je la regarde quasi plus sauf reportages.
Encore une fois, je discute seule et la colère monte. Y'a t-il quelqu'un qui se reconnait un peu dans mon discours ? vous interessez vous aussi à l'Art, aux couleurs, à la psycho, aux expériences de morts imminentes ? à la montée des cancers lié à l'environnement ( nos enfants nous accuserons), au fait que notre espérance de vie est, pour notre génération, ( enfin la mienne) que de 62 ans ??? enfin on a trouver un remède au paiement des retraites. Aux autistes ? ..........
Ce qui me fout en boule, c'est l'absence d'intérêt quand je parle de mes sujets du moment : la déco par exemple ( j'adore l'esthétique et l'harmonie, ma maison est feng shui uniquement par intuition et logique ) stark, le corbusier, LA lampe pipistrello...., la nourriture ( quinoa, galette de riz, boulgour, tofu, farine de millet : on se fout de ma gueule ou alors on goûte et on me dit mais c'est imoooonnddee !) le raku ( le quoi ? le rat quoi ??) toujours obligée d'expliquer le peu que je sais de ce qui m'interesse et donc pas de répartie dans la conversation.
C'est quand même pas un monde de s'intéresser à autre chose qu'au foot ( merci desproges , tu nous manque), qu'aux recettes de cuisine aussi simple qu'une tarte au thon ( tu fais comment toi ?? ben, je fais une tarte avec du thon dedans : à question con réponse c... ) aux enfants des autres ( mais je m'en contrefout du dernier bobo de vos gosses ou de leur dernière dent), aux plantes vertes ( ça me fait penser à la bourgeoise de " l'élégance du hérisson"), les miennes n'ont pas encore compris que je les arroserai uniquement quand je le voudrai et y penserai , au film qui est passé hier à la TV : non, c'est pas la tv qui va me dicter ce que je dois regarder ce soir ! d'ailleurs, je la regarde quasi plus sauf reportages.
Encore une fois, je discute seule et la colère monte. Y'a t-il quelqu'un qui se reconnait un peu dans mon discours ? vous interessez vous aussi à l'Art, aux couleurs, à la psycho, aux expériences de morts imminentes ? à la montée des cancers lié à l'environnement ( nos enfants nous accuserons), au fait que notre espérance de vie est, pour notre génération, ( enfin la mienne) que de 62 ans ??? enfin on a trouver un remède au paiement des retraites. Aux autistes ? ..........
tête en l'air- Messages : 18
Date d'inscription : 29/07/2010
Localisation : 79
Re: Amitiés
Je suis une flemmarde en puissance pour essayer de décortiquer avec vous tous ces points.
mais tous ce que vous avez écrit me parle et plus que ça.
face aux épreuves de la vie et de mes grandes déceptions amicales, je ne fais plus d'effort et même pire je ne parle pratiquement a personne si ce n'est mon mari et mes enfants. bon ! une amie d'enfance que je vois de temps en temps.
et quelques personnes virtuelles que je côtoies depuis des années.
je fais un blocage en amitié et en relation et ca s'approfondit de jour en jour.
j'ai eu une grande amitié profonde avec un Z, mais c'est très difficile finalement, trop prenant et trop destructeur.
Pour fuir la fusion qu'on avait on se rejetait mutuellement et ce rejet enclenchait un engrenage fait de disputes, rapprochements plus fort, possessivité a ne plus savoir ce qu'on était l'un pour l'autre.
mais tous ce que vous avez écrit me parle et plus que ça.
face aux épreuves de la vie et de mes grandes déceptions amicales, je ne fais plus d'effort et même pire je ne parle pratiquement a personne si ce n'est mon mari et mes enfants. bon ! une amie d'enfance que je vois de temps en temps.
et quelques personnes virtuelles que je côtoies depuis des années.
je fais un blocage en amitié et en relation et ca s'approfondit de jour en jour.
j'ai eu une grande amitié profonde avec un Z, mais c'est très difficile finalement, trop prenant et trop destructeur.
Pour fuir la fusion qu'on avait on se rejetait mutuellement et ce rejet enclenchait un engrenage fait de disputes, rapprochements plus fort, possessivité a ne plus savoir ce qu'on était l'un pour l'autre.
Dernière édition par Diana le Sam 31 Juil 2010 - 15:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Amitiés
Oui, Tête en l'air, je suis intéressé, notamment, par les mêmes choses que toi et bien d'autres encore. Et pense que nous ne sommes point seul sur le forum.
Le tofu bien préparé, c'est extra (comme Desproges d'ailleurs !).
Le tofu bien préparé, c'est extra (comme Desproges d'ailleurs !).
b&w- Messages : 446
Date d'inscription : 18/06/2010
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Localisation : 37
Re: Amitiés
Merci ! suis moins seule et ça fait chaud au coeur. (Tofu+ quinoa au curry+ lichette d'huile d'olive+ tomate fraiche+ olives noires. argh, j'ai faim )
tête en l'air- Messages : 18
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Localisation : 79
Re: Amitiés
.
Dernière édition par bluecat le Lun 14 Fév 2011 - 8:56, édité 3 fois (Raison : oubli+faute de frappe)
bluecat- Messages : 3953
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Re: Amitiés
B&W,
Pas trouvé le bouton "tout doux". J'ai pas dû être livrée avec.
Une bande d'amis toutes les semaines, ce serait un peu trop pour moi. Par contre, j'ai goûté aux invitations partagées avec des presque inconnus et y ai partagé souvent d'excellents moments ! Toujours intéressant de découvrir l'autre... Je trouve que c'est ensuite que ça se gâte quand la "lune de miel" se dissipe...
Pour l'instant, je suis en phase "lune de miel" avec le forum, mais en tout cas, je me dis que pouvoir discuter ainsi avec vous, c'est également sans doute un moyen d'être totalement moi-même et peut-être donc plus détendue avec d'autres amis potentiels... Et puis, qui sait ? Peut-être des liens se tisseront-ils. Pour l'instant, je n'attends rien. J'ai envie de me laisser surprendre pour une fois...
Merci pour tes voeux... Je te souhaite la joyeuse bande dont tu rêves.
Tête en l'air,
Idem pour moi... Un peu trop éponge... Me suis même aperçue que je ressentais un peu trop le stress de quelqu'un lorsqu'il ne me concernait pas ! Mais depuis quelques temps, je pratique certains exercices qui me permettent de mieux identifier tout ça et ouf, c'est un tout petit peu plus facile et ça m'évite de penser qu'il s'agit d'hostilité contre moi. Mais qu'il s'agit, par exemple, d'énervement pour cause d'arrêt de cigarettes ou problème au boulot, etc.
En ce qui concerne tes centres d'intérêt, certains me parlent, d'autres moins. Pour commencer, je suis végétarienne. J'supporte pas qu'un animal meurt pour me nourrir. Dans le meilleur des cas, ça amuse la galerie. Dans le pire, j'ai droit au sermon et à "mais tu peux bien faire une exception..." Pourquoi ? Il sera moins mort si je le mange qu'occasionnellement ? Alors j'explore d'autres aliments et m'intéressent aussi aux plantes sauvages comestibles... J'explore, mais ma petite famille est un peu réticente. Pas toujours évident d'avoir des centres d'intérêt partagés... Moi, les enfants, ça me passionne. Je n'aime pas qu'on rejette toutes les fautes sur eux (ben voui,y a des adultes qui font ça). Et puis, depuis quelques temps, je suis intéressée par les insectes... Et oui ! Là encore, on ne comprend pas que je ne veuille pas tuer l'araignée qui traverser mon salon (z'êtes prévenus si un jour vous venez chez moi : les araignées ont leur quartiers d'été )
Idem la mort imminente, ça m'intéresse beaucoup ! Je viens également d'explorer pas mal de bouquins pour me faire ma propre idée sur le caractère véridique de la Bible, sans a priori, juste pour savoir. Je ne vais pas entrer dans le débat ici, je me doute que ça prêterait matière à polémique. Peut-être un peu plus tard sur une autre partie du forum. En tout cas, pas possible d'en parler avec n'importe qui.
Diana,
Le caractère potentiellement fusionnel d'une amitié avec un zèbre m'effraie aussi. En même temps, je me dis que mon mari et moi sommes assez fusionnels, très passionnés donc parfois les portes claquent. On crie, on se dispute, mais on est sur la même longeur d'ondes et on s'adore après 15 ans de mariage ! Et puis, des amitiés "molles", j'en ai eu aussi et ça m'ennuie ! La "ternitude" des sentiments, très peu pour moi...
Le truc, c'est que par contre, ça fait rudement mal lorsque ça éclate...
B&w,
Ben moi, le tofu, j'aime pas trop!
La crème au soja, oui, mais le tofu, bof... Ou alors avec des champignons, échalotes,fines herbes et crème fraiche!
[size=7]Edit pour cause de points d'interrogation oubliés,indispensables pourtant![/size]
[size=9]Bon, il doit y avoir un schmilblicK... La taille ne s'affiche pas correctement, le code apparait et cela fait plusieurs fois que des émoticons choisies ne s'affichent pas convenablement... ça m'intrigue... Pourtant, il me semble respecter les écarts nécessaires et qu'aucune différence évidente ne justifie ceci...Je file regarder là où je sais avoir eu des problèmes[/size]
Pas trouvé le bouton "tout doux". J'ai pas dû être livrée avec.
Une bande d'amis toutes les semaines, ce serait un peu trop pour moi. Par contre, j'ai goûté aux invitations partagées avec des presque inconnus et y ai partagé souvent d'excellents moments ! Toujours intéressant de découvrir l'autre... Je trouve que c'est ensuite que ça se gâte quand la "lune de miel" se dissipe...
Pour l'instant, je suis en phase "lune de miel" avec le forum, mais en tout cas, je me dis que pouvoir discuter ainsi avec vous, c'est également sans doute un moyen d'être totalement moi-même et peut-être donc plus détendue avec d'autres amis potentiels... Et puis, qui sait ? Peut-être des liens se tisseront-ils. Pour l'instant, je n'attends rien. J'ai envie de me laisser surprendre pour une fois...
Merci pour tes voeux... Je te souhaite la joyeuse bande dont tu rêves.
Tête en l'air,
Idem pour moi... Un peu trop éponge... Me suis même aperçue que je ressentais un peu trop le stress de quelqu'un lorsqu'il ne me concernait pas ! Mais depuis quelques temps, je pratique certains exercices qui me permettent de mieux identifier tout ça et ouf, c'est un tout petit peu plus facile et ça m'évite de penser qu'il s'agit d'hostilité contre moi. Mais qu'il s'agit, par exemple, d'énervement pour cause d'arrêt de cigarettes ou problème au boulot, etc.
En ce qui concerne tes centres d'intérêt, certains me parlent, d'autres moins. Pour commencer, je suis végétarienne. J'supporte pas qu'un animal meurt pour me nourrir. Dans le meilleur des cas, ça amuse la galerie. Dans le pire, j'ai droit au sermon et à "mais tu peux bien faire une exception..." Pourquoi ? Il sera moins mort si je le mange qu'occasionnellement ? Alors j'explore d'autres aliments et m'intéressent aussi aux plantes sauvages comestibles... J'explore, mais ma petite famille est un peu réticente. Pas toujours évident d'avoir des centres d'intérêt partagés... Moi, les enfants, ça me passionne. Je n'aime pas qu'on rejette toutes les fautes sur eux (ben voui,y a des adultes qui font ça). Et puis, depuis quelques temps, je suis intéressée par les insectes... Et oui ! Là encore, on ne comprend pas que je ne veuille pas tuer l'araignée qui traverser mon salon (z'êtes prévenus si un jour vous venez chez moi : les araignées ont leur quartiers d'été )
Idem la mort imminente, ça m'intéresse beaucoup ! Je viens également d'explorer pas mal de bouquins pour me faire ma propre idée sur le caractère véridique de la Bible, sans a priori, juste pour savoir. Je ne vais pas entrer dans le débat ici, je me doute que ça prêterait matière à polémique. Peut-être un peu plus tard sur une autre partie du forum. En tout cas, pas possible d'en parler avec n'importe qui.
Diana,
Le caractère potentiellement fusionnel d'une amitié avec un zèbre m'effraie aussi. En même temps, je me dis que mon mari et moi sommes assez fusionnels, très passionnés donc parfois les portes claquent. On crie, on se dispute, mais on est sur la même longeur d'ondes et on s'adore après 15 ans de mariage ! Et puis, des amitiés "molles", j'en ai eu aussi et ça m'ennuie ! La "ternitude" des sentiments, très peu pour moi...
Le truc, c'est que par contre, ça fait rudement mal lorsque ça éclate...
B&w,
Ben moi, le tofu, j'aime pas trop!
La crème au soja, oui, mais le tofu, bof... Ou alors avec des champignons, échalotes,fines herbes et crème fraiche!
[size=7]Edit pour cause de points d'interrogation oubliés,indispensables pourtant![/size]
[size=9]Bon, il doit y avoir un schmilblicK... La taille ne s'affiche pas correctement, le code apparait et cela fait plusieurs fois que des émoticons choisies ne s'affichent pas convenablement... ça m'intrigue... Pourtant, il me semble respecter les écarts nécessaires et qu'aucune différence évidente ne justifie ceci...Je file regarder là où je sais avoir eu des problèmes[/size]
Dernière édition par eolia le Dim 1 Aoû 2010 - 9:58, édité 1 fois
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
va voir dans ton profil, dans la rubrique "préférences", vérifie que "oui" est bien coché à côté de "toujours activer les smileys"
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
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Localisation : Bruxelles
Re: Amitiés
Merci Bluecat ! Je file vérifier.
Cependant, lors de ma présentation par exemple, aucun smiley ne s'affichait, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui... Je suppose qu'il s'agit d'un des temps de réaction nécessaire au net.
[note de la modération : ou de la présence bienveillante d'un modérateur qui corrige les messages à chaque fois]
Cependant, lors de ma présentation par exemple, aucun smiley ne s'affichait, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui... Je suppose qu'il s'agit d'un des temps de réaction nécessaire au net.
[note de la modération : ou de la présence bienveillante d'un modérateur qui corrige les messages à chaque fois]
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
@ Eolia : pas grave s'il te manque la fonction "tout doux", tu vas bien la trouver, elle est en toi, peut-être : suffit de regarder ton avatar (couleurs chaleureuses, calme et tendresse des postures)
archi d'accord pour le tofu : le préparer avec des ingrédients goûtus, c'est extra.
@ blue cat : merci pour ton appréciation de ma sociabilité (l'ambiance de notre WE landais y était aussi pour beaucoup) et oui, j'ai connu des périodes sans véritables amis (des copains, toujours), ce dont j'étais d'ailleurs en partie responsable et inconscient (mes "stratégies" amicales n'étaient pas forcément adaptées...était très z'ignorant, arf, arf...). Salut ton croco pour moi.
@Diana : heureux de te lire ! ton intervention me fait penser à un post d'Athenais (dans les dernières pages de sa présentation, me semble) sur les affinités électives, qui pourrait te parler.
archi d'accord pour le tofu : le préparer avec des ingrédients goûtus, c'est extra.
@ blue cat : merci pour ton appréciation de ma sociabilité (l'ambiance de notre WE landais y était aussi pour beaucoup) et oui, j'ai connu des périodes sans véritables amis (des copains, toujours), ce dont j'étais d'ailleurs en partie responsable et inconscient (mes "stratégies" amicales n'étaient pas forcément adaptées...était très z'ignorant, arf, arf...). Salut ton croco pour moi.
@Diana : heureux de te lire ! ton intervention me fait penser à un post d'Athenais (dans les dernières pages de sa présentation, me semble) sur les affinités électives, qui pourrait te parler.
b&w- Messages : 446
Date d'inscription : 18/06/2010
Age : 57
Localisation : 37
Re: Amitiés
B&W = merci, je viens d'aller lire et de commenter le post d'Athenais qui m'a parlé, éclairé et meme ravivé en moi des choses que je croyais morte...
ps = tu as bien choisi ton avatar, il est très parlant
ps = tu as bien choisi ton avatar, il est très parlant
Invité- Invité
Re: Amitiés
Merci B&w
En fait, je suis quelqu'un de doux... Le seul problème, c'est mon mode de fonctionnement qui lui me fait tout ressentir un peu trop fort...
Toi, tu es parvenu à être "tempéré" ?
En fait, je suis quelqu'un de doux... Le seul problème, c'est mon mode de fonctionnement qui lui me fait tout ressentir un peu trop fort...
Toi, tu es parvenu à être "tempéré" ?
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Est-ce qu'il existe des Z tempérés? Le propre du zèbre n'est-il pas de ressentir tout tout le temps? Douceur et passion, force et fragilité, simplicité et sophistication...?
Je trouve extrêmement difficile d'entretenir des relations harmonieuses et équilibrées à long terme dans ces conditions (quand je dis à long terme, je veux dire qui soient durablement harmonieuses parce que mes sentiments amicaux ou amoureux et les relations qui en découlent sont tjs de longue durée). C'est que ces émotions et modes de fonctionnement paraissent tellement contradictoires et incompréhensibles pour ceux que j'aime : il ne savent pas sur quel pied danser avec moi et se demandent qui je suis vraiment, comme s'il était impossible que tout ce fatras tienne dans une seule personne. (C'est alors que je vois leur regard hagard et ébahi se poser sur moi et que je sais qu'il est temps de détaler )
Et je n'évoque même pas les remises en questions permanentes ("mais crois-moi puisque je te le dis! -je te crois, je t'assure... mais faut que je vérifie quand même... faut pas que tu le prennes mal hein!"), discussions de jésuite ("tu penses vraiment ce que tu dis? -bah non bien sûr, tu le sais bien quand même ce que je pense, c'était juste pour le plaisir de discuter... -p'tain ce que tu peux être chiante", etc., etc.)
Mais toujours on se revient et de nouveaux moments à partager se présentent... Jusqu'à la rupture suivante qui s'avère parfois la dernière, malheureusement, parce que vraiment trop chiante.
Pour moi l'amitié ou l'amour, c'est comme le bonheur : des moments merveilleux à capter mais impossibles à retenir, des va et vient permanents entre complicité et étrangeté, angoisse et bien-être. Je ne connais que les montagnes russes avec ceux que j'aime et je crains que ce ne soit notre lot de zèbre
Alors si l'un de vous connaît une autre façon d'entrer et rester en relation, je suis preneuse : je serais bien curieuse qu'il me l'explique!
Sur ce je vais lire ce fameux post sur les amitiés électives dont parlent B&w et Diana
Je trouve extrêmement difficile d'entretenir des relations harmonieuses et équilibrées à long terme dans ces conditions (quand je dis à long terme, je veux dire qui soient durablement harmonieuses parce que mes sentiments amicaux ou amoureux et les relations qui en découlent sont tjs de longue durée). C'est que ces émotions et modes de fonctionnement paraissent tellement contradictoires et incompréhensibles pour ceux que j'aime : il ne savent pas sur quel pied danser avec moi et se demandent qui je suis vraiment, comme s'il était impossible que tout ce fatras tienne dans une seule personne. (C'est alors que je vois leur regard hagard et ébahi se poser sur moi et que je sais qu'il est temps de détaler )
Et je n'évoque même pas les remises en questions permanentes ("mais crois-moi puisque je te le dis! -je te crois, je t'assure... mais faut que je vérifie quand même... faut pas que tu le prennes mal hein!"), discussions de jésuite ("tu penses vraiment ce que tu dis? -bah non bien sûr, tu le sais bien quand même ce que je pense, c'était juste pour le plaisir de discuter... -p'tain ce que tu peux être chiante", etc., etc.)
Mais toujours on se revient et de nouveaux moments à partager se présentent... Jusqu'à la rupture suivante qui s'avère parfois la dernière, malheureusement, parce que vraiment trop chiante.
Pour moi l'amitié ou l'amour, c'est comme le bonheur : des moments merveilleux à capter mais impossibles à retenir, des va et vient permanents entre complicité et étrangeté, angoisse et bien-être. Je ne connais que les montagnes russes avec ceux que j'aime et je crains que ce ne soit notre lot de zèbre
Alors si l'un de vous connaît une autre façon d'entrer et rester en relation, je suis preneuse : je serais bien curieuse qu'il me l'explique!
Sur ce je vais lire ce fameux post sur les amitiés électives dont parlent B&w et Diana
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
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Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: Amitiés
Idem pour moi...
Trop souvent on m'a dit ne pas savoir sur quel pied danser avec moi ou bien que j'étais "trop," jamais modérée...
Pour mon mari, c'est tout mon charme ! Il est zèbre aussi, ça aide un peu. - 17 ans d'amour partagé, ça rassure...
Ceci dit, certains amis s'en sont lassés et moi aussi, j'ai parfois été lassée, il faut l'avouer, d'un monde en gris... Le mien est tout en couleurs, mais pas en demi teintes...
Vérifiant tout ou presque... Ce n'est pas un manque de confiance, mais j'ai besoin de vérifier par moi-même... Maintenant je préviens et ça passe un peu mieux... Pas toujours, certains s'en vexent...
C'est pour cela que j'ai fini par penser que c'était sans doute plus facile avec d'autres zébrés... Parce qu'une femme qui est morose (en fait parce que je pense à tout ce qui ne va pas autour de moi ou même dans ma vie, ou bien parce que je réfléchis à un petit détail qui me turlupine, un truc qui ne devrait pas être là) et la seconde suivante sautille comme une gamine, ça amuse, ça divertit. Mais ça use aussi les non-zébrés qui ne parviennent pas à me suivre. Comment leur en vouloir ? Moi, j'ai bien du mal parfois à comprendre leur mode de fonctionnement..
Le problème avec les zébrés, c'est que plus je découvre d'autres zébrés, plus je m'aperçois que nous sommes parfois vraiment différents, même si j'aimerais bien connaître plusieurs d'entre vous et que je me dis que nous avons beaucoup en commun...
Il reste qu'un fonctionnement, une sensibilité identiques, c'est un vrai plus. Cependant ensuite, il y a nos vies, nos choix, nos convictions qui peuvent hélas nous éloigner...
En tout cas, je le redis encore une fois , cela fait du bien de se poser ici... parce qu'aujourd'hui je connais un certain nombre de personnes, je secoue des mains, échange des mots sans conséquence, mais je continue encore d'avancer pour reculer avec ceux dont je pourrais me sentir proche (ou même dont je me suis déjà sentie proche)... Je sais qu'il me faut un peu de temps pour digérer ma dernière amitié perdue, tout simplement...
Je me rassure à vous lire, à découvrir que non, ça ne vient pas de moi, mais que la zébritude complique sans doute les amitiés... J'ai l'impression de mieux comprendre et je ne vous apprendrais rien en vous disant que c'est important pour moi, que ne pas savoir m'empêche parfois d'avancer...
Trop souvent on m'a dit ne pas savoir sur quel pied danser avec moi ou bien que j'étais "trop," jamais modérée...
Pour mon mari, c'est tout mon charme ! Il est zèbre aussi, ça aide un peu. - 17 ans d'amour partagé, ça rassure...
Ceci dit, certains amis s'en sont lassés et moi aussi, j'ai parfois été lassée, il faut l'avouer, d'un monde en gris... Le mien est tout en couleurs, mais pas en demi teintes...
Vérifiant tout ou presque... Ce n'est pas un manque de confiance, mais j'ai besoin de vérifier par moi-même... Maintenant je préviens et ça passe un peu mieux... Pas toujours, certains s'en vexent...
C'est pour cela que j'ai fini par penser que c'était sans doute plus facile avec d'autres zébrés... Parce qu'une femme qui est morose (en fait parce que je pense à tout ce qui ne va pas autour de moi ou même dans ma vie, ou bien parce que je réfléchis à un petit détail qui me turlupine, un truc qui ne devrait pas être là) et la seconde suivante sautille comme une gamine, ça amuse, ça divertit. Mais ça use aussi les non-zébrés qui ne parviennent pas à me suivre. Comment leur en vouloir ? Moi, j'ai bien du mal parfois à comprendre leur mode de fonctionnement..
Le problème avec les zébrés, c'est que plus je découvre d'autres zébrés, plus je m'aperçois que nous sommes parfois vraiment différents, même si j'aimerais bien connaître plusieurs d'entre vous et que je me dis que nous avons beaucoup en commun...
Il reste qu'un fonctionnement, une sensibilité identiques, c'est un vrai plus. Cependant ensuite, il y a nos vies, nos choix, nos convictions qui peuvent hélas nous éloigner...
En tout cas, je le redis encore une fois , cela fait du bien de se poser ici... parce qu'aujourd'hui je connais un certain nombre de personnes, je secoue des mains, échange des mots sans conséquence, mais je continue encore d'avancer pour reculer avec ceux dont je pourrais me sentir proche (ou même dont je me suis déjà sentie proche)... Je sais qu'il me faut un peu de temps pour digérer ma dernière amitié perdue, tout simplement...
Je me rassure à vous lire, à découvrir que non, ça ne vient pas de moi, mais que la zébritude complique sans doute les amitiés... J'ai l'impression de mieux comprendre et je ne vous apprendrais rien en vous disant que c'est important pour moi, que ne pas savoir m'empêche parfois d'avancer...
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
@ Eolia : si je suis tempéré... hum, hum, extrêmement dirai-je...au moins...
b&w- Messages : 446
Date d'inscription : 18/06/2010
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Localisation : 37
Re: Amitiés
Bochra a écrit:Je pense qu'on attire des gens qui ne nous correspondent pas tant qu'on ne se connait pas vraiment. On a tous des failles en soit, et je crois que certains "amis" nous choisissent pour ces failles.
Dans mon cas, ma grande générosité m'a aussi joué des tours. J'ai beaucoup attiré des gens qui voulaient prendre, mais pas échanger.
Je pensais aussi que si une personne veut devenir amie avec toi, alors c'est forcément sincère. Étant donné que je fonctionne ainsi, je ne remettais absolument pas ce principe en cause. Et ça aussi ça m'a joué des tours.
Cependant, chacune de ces amitiés "gâchées" m'ont appris des choses sur moi.
C'est douloureux parce qu'on n'aime pas trop voir ses faiblesses, mais je trouve que c'est nécessaire.
Par exemple, je ne me rendais pas compte de mon côté "superwoman à la rescousse des opprimés", et j'ai beaucoup attiré des personnes fragiles qui se mettaient sous mon aile pour être protégée. Le jour où j'ai demandé de l'aide à la personne, l'amitié a volé en éclat.
Je ne me rendais pas compte de mon côté "j'aime pas faire du mal aux gens alors je ne dis pas trop de choses blessantes", donc j'ai beaucoup attiré des personnes statutaires qui ne se remettent pas en cause, mais le jour où j'ai du dire leurs 4 vérités à certaines amies, l'amitié a volé en éclat.
Je ne me rendais pas compte de mon côté "je suis super créative et j'ai une façon très sage de voir la vie" alors j'attirais des personnes qui profitaient de ma créativité et de ma sagesse et n'hésitaient pas à la faire leur devant les autres.
Sont ce des échecs? surement pas.
Ce sont de grandes réussites. D'une part je me suis débarrassée de boulets, d'autre part j'ai appris de grandes et belles choses sur moi.
La souffrance vient de l'ignorance disait je ne sais plus qui.
C'est vrai, ma souffrance venait de mon ignorance de moi-même.
Maintenant je sais et j'assume le fait d'être généreuse, créative, sage, sensible etc., je connais mes forces, mes faiblesses, et donc je sais encore mieux comment les protéger. Je sais avec qui je veux être amie et avec qui je ne veux surtout pas.
J'ai l'impression d'être sur la bonne voie, parce qu'à chaque fois que je prends conscience de mes faiblesses, j'attire des gens qui ne jouent pas sur ces faiblesses.
J'ai encore d'autres faiblesses à découvrir, sûrement, mais j'ai confiance.
Rien ne se passe pour rien.
Mais quelle sagesse !!
Me suis reconnue !
Me suis re-foutu une raclée et une rouspétée en passant
Me suis vérifié que chu guérie !! (Je fuis ceux "qui sont pas bons pour moi) ! Na ! (Juste parce que je peux pas les sauver malgré eux)
Je sais que je reconnais "les miens" et "les autres"...!
Je sais que je préfère être seule, vraiment seule (comme si souvent plus jeune) plutôt que d'avoir des tas de "faux amis" (et les activités artistiques n'ont pas aidé.....hum)
Du coup je me protège aussi en taisant certaines choses de moi que je disais avant. (les activités artistiques lol) et me montre "plus petite que je ne suis"
De deux choses l'une : soit tu es regardée comme insignifiante : les cons te méprisent mais ne t'attaquent pas..... et tu peux les fuir, et les repérer par ça donc c pratique !
Soit y'en a un qui creuse, gentiment, s'intéresse vraiment à ce que tu es...et là c'est cool ! Même...si c'est plus rare.
courage !!
PS : les rencontres entre Z (les vrais de vrais) c'est plutôt très cool pour se sentir compris et vu...et pouvoir faire de même avec les autres
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Amitiés
B & w,
Phèdre,
On peut aussi croire que tu es trop distante, dans ta bulle. C'est un reproche que l'on m'a beaucoup fait étant plus jeune, un peu moins maintenant. Seulement mon imaginaire a toujours été ma porte de sortie et il n'est pas question que j'y renonce, pour qui que ce soit.
Tout à fait d'accord avec ta conclusion... Mais avec pas trop de personnes en même temps. J'aime pas le bruit et trop de sentiments à gérer en même temps (au secours une éponge vit en moi )
Phèdre,
On peut aussi croire que tu es trop distante, dans ta bulle. C'est un reproche que l'on m'a beaucoup fait étant plus jeune, un peu moins maintenant. Seulement mon imaginaire a toujours été ma porte de sortie et il n'est pas question que j'y renonce, pour qui que ce soit.
Tout à fait d'accord avec ta conclusion... Mais avec pas trop de personnes en même temps. J'aime pas le bruit et trop de sentiments à gérer en même temps (au secours une éponge vit en moi )
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Oui, l'autre peut servir de très bon révélateur de soi-même et durant des années j'ai fonctionné de cette façon aussi en m'appuyant sur mes déceptions pour apprendre de moi et de mon rapport aux autres et transformer ces pseudo échecs en victoire, mais... Ce que j'ai appris sur les autres c'est surtout que le meilleur des amis peut faire défaut... ou te blesser... ou ne pas comprendre... sans que tout doive voler en éclat : chacun ne donne que ce qu'il peut donner au moment t et la relativité s'applique aussi aux relations humaines.
Quant aux faux-amis, si le problème vient de ne pas les reconnaître... et bien c'est qu'il reste en soi une dose de naîveté et de fraîcheur, de soif d'absolu et de confiance en l'autre, qu'il serait bien dommage de perdre ! Parfois je sais au fond de moi que celui ou celle qui ressemble à un ami "m'utilise", comme d'ailleurs ça peut arriver à tout le monde (même à moi, si, si, j'avoue. Est-ce qu'on ne s'"utilise" pas tous d'une façon ou d'une autre? Même en donnant tout ce qu'on a, c'est finalement parce que ça nous fait plaisir à nous, non ?) Et pourtant je décide de foncer! Parce que le bénéfice que cette amitié m'apporte et le plaisir que j'y trouve valent la peine que je m'y expose et que je prenne le risque d'en souffrir. (Ceci dit, j'ai rarement vraiment souffert de la perte de "faux-amis", il s'agit plutôt de compagnonnage éphémère dont j'attends finalement peu en-dehors de plaisirs dyonisiaques.)
Pour moi, le vrai ami, ce n'est pas forcément celui qui sera toujours là quand tu auras besoin de lui (parce que les circonstances, son état d'esprit, ses propres difficultés à vivre...) Le vrai ami c'est celui qui sera toujours là tout court. Même 2 ans après. Seulement ça, tu ne peux jamais le prévoir à l'avance : ce n'est que sur la durée que se révèlent les vrais amis.
En attendant, tout ce que tu donnes relève de ton propre choix. Et si tu ne reçois pas ce que tu attendais, c'est peut-être encore parce que l'autre t'a donné ce que tu n'as pas pu voir ? Quand on attend qq chose de précis de l'autre, comme on peut être aveugle à tout le reste ! De fait, mais sans attentes, où serait le plaisir? Ha haaaaa! Cruel dilemme ! Moi je dis vive la souffrance!
Quant aux faux-amis, si le problème vient de ne pas les reconnaître... et bien c'est qu'il reste en soi une dose de naîveté et de fraîcheur, de soif d'absolu et de confiance en l'autre, qu'il serait bien dommage de perdre ! Parfois je sais au fond de moi que celui ou celle qui ressemble à un ami "m'utilise", comme d'ailleurs ça peut arriver à tout le monde (même à moi, si, si, j'avoue. Est-ce qu'on ne s'"utilise" pas tous d'une façon ou d'une autre? Même en donnant tout ce qu'on a, c'est finalement parce que ça nous fait plaisir à nous, non ?) Et pourtant je décide de foncer! Parce que le bénéfice que cette amitié m'apporte et le plaisir que j'y trouve valent la peine que je m'y expose et que je prenne le risque d'en souffrir. (Ceci dit, j'ai rarement vraiment souffert de la perte de "faux-amis", il s'agit plutôt de compagnonnage éphémère dont j'attends finalement peu en-dehors de plaisirs dyonisiaques.)
Pour moi, le vrai ami, ce n'est pas forcément celui qui sera toujours là quand tu auras besoin de lui (parce que les circonstances, son état d'esprit, ses propres difficultés à vivre...) Le vrai ami c'est celui qui sera toujours là tout court. Même 2 ans après. Seulement ça, tu ne peux jamais le prévoir à l'avance : ce n'est que sur la durée que se révèlent les vrais amis.
En attendant, tout ce que tu donnes relève de ton propre choix. Et si tu ne reçois pas ce que tu attendais, c'est peut-être encore parce que l'autre t'a donné ce que tu n'as pas pu voir ? Quand on attend qq chose de précis de l'autre, comme on peut être aveugle à tout le reste ! De fait, mais sans attentes, où serait le plaisir? Ha haaaaa! Cruel dilemme ! Moi je dis vive la souffrance!
Nanana- Messages : 1979
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Re: Amitiés
Il n'y a pas d'amis, que des moments d'amitiés (jules renard)
BETTY BOOP- Messages : 269
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Re: Amitiés
Je plussoie! Merci Jules ;-)
Nanana- Messages : 1979
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Re: Amitiés
Pas d'amis que des moments d'amitiés...
Honnêtement, ça vous suffit ?
Tout à l'heure, mes filles sont revenues avec ma mère. Discussions : elle est très très bavarde ! Toujours est-il qu'elle m'explique que les filles la cherchaient parfois alors qu'elle était au fond du jardin,discutant avec sa voisine.
Moi : "ah bon, tu fais ça souvent ?
- Oh oui,pratiquement tous les jours. Je l'appelle lorsque sa porte est entrouverte ou bien c'est elle.
(stupeur de ma part ) - Mais vous discutez de quoi ?
- De tout et de rien."
L'une de mes filles intervient :"elle raconte sa vie !"
Je ne sais pas si je pourrais tout dire ainsi, parler de tout et de rien. Mais je dois bien l'avouer : je l'envie ! Quelle simplicité ! Sans être insensible,elle ne se demande pas,elle, si elle a blessé malgré elle ou bien si elle serait bien ou mal accueillie, elle ne se demande pas à quoi songe l'autre, s'il va bien ou mal et si elle ne s'en apercevra peut-être pas, si elle lui a déplu. Elle discute, c'est tout.
Honnêtement, ça vous suffit ?
Tout à l'heure, mes filles sont revenues avec ma mère. Discussions : elle est très très bavarde ! Toujours est-il qu'elle m'explique que les filles la cherchaient parfois alors qu'elle était au fond du jardin,discutant avec sa voisine.
Moi : "ah bon, tu fais ça souvent ?
- Oh oui,pratiquement tous les jours. Je l'appelle lorsque sa porte est entrouverte ou bien c'est elle.
(stupeur de ma part ) - Mais vous discutez de quoi ?
- De tout et de rien."
L'une de mes filles intervient :"elle raconte sa vie !"
Je ne sais pas si je pourrais tout dire ainsi, parler de tout et de rien. Mais je dois bien l'avouer : je l'envie ! Quelle simplicité ! Sans être insensible,elle ne se demande pas,elle, si elle a blessé malgré elle ou bien si elle serait bien ou mal accueillie, elle ne se demande pas à quoi songe l'autre, s'il va bien ou mal et si elle ne s'en apercevra peut-être pas, si elle lui a déplu. Elle discute, c'est tout.
Dernière édition par eolia le Lun 27 Déc 2010 - 9:55, édité 1 fois
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Etrangement, j'ai cessé de me poser toutes ces questions à la mort de ma mère : en faisant ce deuil, j'ai aussi arrêté de passer mon temps à me juger, à m'observer et à m'analyser. J'étais toujours dans le passé ou dans le futur mais jamais dans le présent. Je ne m'acceptais pas comme je suis et le moindre faux pas me semblait hypothétiquement catastrophique, donc j'étais tétanisée en permanence et je n'osais ni approcher quiconque, ni me laisser approcher...
En faisant le deuil de ma mère, j'ai appris à aimer la petite fille terrorisée qui se cachait en moi et à la prendre par la main, pour lui montrer que finalement, il n'y avait nul danger en ce monde à part la mort sur laquelle on n'a aucune prise (sauf si elle est recherchée bien sûr).
Mais oui, dès que l'on entre en communication avec l'autre, le risque existe de le blesser, d'être mal accueillie, de ne pas savoir à quoi il pense alors qu'il va peut-être mal sans qu'on s'en rende compte, de déplaîre... Et alors? Ce n'est pas grave! Rien de ce qui touche à la vie n'est irrémédiable. Si tu te trompes, tu corriges ton erreur et c'est tout! Si tu fais du mal sans le vouloir, tu répares et tu assumes!
Mais cherches-tu vraiment qq'un avec qui parler de tout et de rien genre trainspotting??? Permets-moi d'en douter
Quant à être simple : ce n'est pas inscrit à notre programme génétique, je le crains donc profite de ta complexité, elle a du bon elle aussi... ce qui n'empêche pas de prendre la vie avec simplicité, que du contraire puisque tout est relatif dans ce monde idéal!
En faisant le deuil de ma mère, j'ai appris à aimer la petite fille terrorisée qui se cachait en moi et à la prendre par la main, pour lui montrer que finalement, il n'y avait nul danger en ce monde à part la mort sur laquelle on n'a aucune prise (sauf si elle est recherchée bien sûr).
Mais oui, dès que l'on entre en communication avec l'autre, le risque existe de le blesser, d'être mal accueillie, de ne pas savoir à quoi il pense alors qu'il va peut-être mal sans qu'on s'en rende compte, de déplaîre... Et alors? Ce n'est pas grave! Rien de ce qui touche à la vie n'est irrémédiable. Si tu te trompes, tu corriges ton erreur et c'est tout! Si tu fais du mal sans le vouloir, tu répares et tu assumes!
Mais cherches-tu vraiment qq'un avec qui parler de tout et de rien genre trainspotting??? Permets-moi d'en douter
Quant à être simple : ce n'est pas inscrit à notre programme génétique, je le crains donc profite de ta complexité, elle a du bon elle aussi... ce qui n'empêche pas de prendre la vie avec simplicité, que du contraire puisque tout est relatif dans ce monde idéal!
Nanana- Messages : 1979
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eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Amitiés
Personnellement, j'ai un peu lâché l'affaire en ce qui concerne l'amitié.C'était beaucoup d'investissement pour bien des déboires et peu de bonheur.Et puis je pensais que quelque chose que je ne pouvais pas changer en moi faisait que je ne pouvais pas avoir de bonnes relations avec les gens.
J'ai eu mes périodes "seul malgré moi" "mal accompagné ou seul à plusieurs" et finalement "seul par choix".
Pour ironiser sur ce fait que beaucoup considèrent très triste, je dis souvent:
"Non mais j'ai eu la chance de connaître beaucoup de gens qui te font apprécier la solitude..."
Ceci dit je n'ai pas eu une vie sociale vide.
J'ai depuis longtemps des potes et des amitiés périssables.J'entretiens principalement des rapports intéressés avec les gens et j'ai appris à être un faux-cul (adaptation au milieu).Je suis dans une logique d'exploitation.Les gens peuvent apporter quelque chose de pas forcément profond mais qui me fait vivre un moment agréable et qui atténue les séquelles physiques et cérébrales dues à une vie en société principalement stressante et frustrante.
Je pourrais faire le dur et dire "bah, les amis, pas besoin".Dès fois je me dis que la vraie amitié c'est un rêve, un idéal,un truc de films.
Mais j'aimerais quand même bien le vivre si ça existe.
Peu de choses auraient été pareilles dans ma vie si j'avais eu plus d'amis ou simplement des amis.
J'ai eu mes périodes "seul malgré moi" "mal accompagné ou seul à plusieurs" et finalement "seul par choix".
Pour ironiser sur ce fait que beaucoup considèrent très triste, je dis souvent:
"Non mais j'ai eu la chance de connaître beaucoup de gens qui te font apprécier la solitude..."
Ceci dit je n'ai pas eu une vie sociale vide.
J'ai depuis longtemps des potes et des amitiés périssables.J'entretiens principalement des rapports intéressés avec les gens et j'ai appris à être un faux-cul (adaptation au milieu).Je suis dans une logique d'exploitation.Les gens peuvent apporter quelque chose de pas forcément profond mais qui me fait vivre un moment agréable et qui atténue les séquelles physiques et cérébrales dues à une vie en société principalement stressante et frustrante.
Je pourrais faire le dur et dire "bah, les amis, pas besoin".Dès fois je me dis que la vraie amitié c'est un rêve, un idéal,un truc de films.
Mais j'aimerais quand même bien le vivre si ça existe.
Peu de choses auraient été pareilles dans ma vie si j'avais eu plus d'amis ou simplement des amis.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: Amitiés
Étrangement, c'est un peu ce qui m'est arrivé avec mes amiEs proches.
Je suis conscient aujourd'hui que je pourrai à tout moment, et surtout maintenant, et ce depuis quelques jours, faire un câlin serré très forts à certaines personnes que je ne connais que depuis quelques mois, mais je suis persuadé d'avoir à me retenir, pourtant quel bien être ça ferait d'exprimer cette tendresse et cette affection que je leur porte, sans même qu'elle soit réciproque.
Ceci dit, j'ai aujourd'hui conscience d'avoir pas mal évolué dans mon appréhension des autres. Il y a encor quelques années, je me jetais au cou des personnes à qui, n'arrivant pas à l'expliquer, je donnais tout mon amour (ce qui avait pour habitude de les effrayer). Aujourd'hui, je sais prendre mes distances, j'ai contrôlé une partie de mon hyper émotivité. Mais il est vrai que j'aimerai pouvoir tout exprimer, je me sens si seul et si mal de ne pas m'exprimer. J'en pleure presque devant mon clavier. J4ai des mais, oui, et je peux dire que j'en ai plein. MA mère m'a tellement souvent répété que les amis, ça se compte sur les doigts d'une main, moi je les compte sur les doigts et les orteils. Je me suis vengé de la vie qui m'interdisait d'avoir des mais étant jeune, je me suis évertué à garder contact avec toutes les personnes pour qui j'aurai donné tout pour qu'elle soient heureuses, non pas des personnes dont je tombais amoureux, mais des personnes proches de ma sensibilité, et qui avaient besoin d'aide, un aide que je pouvais leur apporter - peut être. J'ai donc repris contact récemment ou juste gardé le contact, et ce sont devenu des amis. Je sai qu'on ne peux pas choisir ses amis, mais en quelque sorte, la pensée "j'aimerai bien que lui/elle et moi soyons amis" qui me traversait la tête au moment où je les rencontrais, s'est réalisée pour la plupart.
Après, je peux asserter que j'ai rompu contact avec certainEs, mais dan l'ensemble, avec ma connaissance de moi aujourd'hui, je peux dire que 14 d'entre eux sont zèbres, et ils l'on su seul, donc on s'est rendu compte que l'autre l'était au même moment presque.
Pour finir, parce que c'est ce que je voulais dire au début : j'ai deux raison qui me font hui avoir des liens avec des amiEs :
Et la deuxième raison n'est valable que pour une personne. Quelqu'un que je considère comme ma soeur, nés à 2 jours d'écart dans la même chambre d'hôpital, je ne peux pas la quitter, mais son comportement m'insupporte, c'est une zèbre mais qui a coulé si bas qu'elle est difficilement récupérable, et elle entraîne maintenant ses parents. Bref, cas exceptionnel, les autres dans son cas, je les ai lâchéEs.
Je suis conscient aujourd'hui que je pourrai à tout moment, et surtout maintenant, et ce depuis quelques jours, faire un câlin serré très forts à certaines personnes que je ne connais que depuis quelques mois, mais je suis persuadé d'avoir à me retenir, pourtant quel bien être ça ferait d'exprimer cette tendresse et cette affection que je leur porte, sans même qu'elle soit réciproque.
Ceci dit, j'ai aujourd'hui conscience d'avoir pas mal évolué dans mon appréhension des autres. Il y a encor quelques années, je me jetais au cou des personnes à qui, n'arrivant pas à l'expliquer, je donnais tout mon amour (ce qui avait pour habitude de les effrayer). Aujourd'hui, je sais prendre mes distances, j'ai contrôlé une partie de mon hyper émotivité. Mais il est vrai que j'aimerai pouvoir tout exprimer, je me sens si seul et si mal de ne pas m'exprimer. J'en pleure presque devant mon clavier. J4ai des mais, oui, et je peux dire que j'en ai plein. MA mère m'a tellement souvent répété que les amis, ça se compte sur les doigts d'une main, moi je les compte sur les doigts et les orteils. Je me suis vengé de la vie qui m'interdisait d'avoir des mais étant jeune, je me suis évertué à garder contact avec toutes les personnes pour qui j'aurai donné tout pour qu'elle soient heureuses, non pas des personnes dont je tombais amoureux, mais des personnes proches de ma sensibilité, et qui avaient besoin d'aide, un aide que je pouvais leur apporter - peut être. J'ai donc repris contact récemment ou juste gardé le contact, et ce sont devenu des amis. Je sai qu'on ne peux pas choisir ses amis, mais en quelque sorte, la pensée "j'aimerai bien que lui/elle et moi soyons amis" qui me traversait la tête au moment où je les rencontrais, s'est réalisée pour la plupart.
Après, je peux asserter que j'ai rompu contact avec certainEs, mais dan l'ensemble, avec ma connaissance de moi aujourd'hui, je peux dire que 14 d'entre eux sont zèbres, et ils l'on su seul, donc on s'est rendu compte que l'autre l'était au même moment presque.
Pour finir, parce que c'est ce que je voulais dire au début : j'ai deux raison qui me font hui avoir des liens avec des amiEs :
- Nous partageons les mêmes conceptions des choses, nous sommes proches par notre appréhension des autres, par notre fonctionnement cérébral, ou par nos passions.
- Nous nous connaissons depuis longtemps, trop longtemps pour que les liens puissent se briser.
Et la deuxième raison n'est valable que pour une personne. Quelqu'un que je considère comme ma soeur, nés à 2 jours d'écart dans la même chambre d'hôpital, je ne peux pas la quitter, mais son comportement m'insupporte, c'est une zèbre mais qui a coulé si bas qu'elle est difficilement récupérable, et elle entraîne maintenant ses parents. Bref, cas exceptionnel, les autres dans son cas, je les ai lâchéEs.
Invité- Invité
Re: Amitiés
Clem a écrit:
Étrangement, c'est un peu ce qui m'est arrivé avec mes amiEs proches.
Je suis conscient aujourd'hui que je pourrai à tout moment, et surtout maintenant, et ce depuis quelques jours, faire un câlin serré très forts à certaines personnes que je ne connais que depuis quelques mois, mais je suis persuadé d'avoir à me retenir, pourtant quel bien être ça ferait d'exprimer cette tendresse et cette affection que je leur porte, sans même qu'elle soit réciproque.
Je comprends pas ce message mais pour pas changer de sujet dans ce post je vais créer un post sur l'affectivité et ses difficultés, parce que cette contradiction m'interpelle.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: Amitiés
- peut-on vraiment avoir des amis en étant surdoué ?
- comment les rencontrer ?
- comment avez-vous fait pour ne plus avoir peur de souffrir encore ? (j'ai du mal à retrouver mon souffle, à force d'encaisser déception sur déception...)
- avez-vous renoncé à une part de vous-même pour y parvenir ?
- parvenez -vous à vivre sereinement si vous n'avez pas de vrai(s) ami(s) ?
Pour répondre, je dirai en premier que l'amitié a été pour moi fondamentale, comme une deuxième famille donc je ne serai pas bien si je ne savais pas que j'avais de vrais amis, de gens qui se soucient de mon bien etre et sur lesquels je peux compter.
Je ne dirai pas que j'ai renoncé à une part de moi même mais j'ai séparé des mondes quand j'étais plus jeune. J'ai rapidement pris conscience que certains de mes désirs étaient irréalistes et qu'il valait mieux y renoncer pour etre heureux. mais je ne me sentais pas moins moi meme, je n'avais pas le meme monde quand j'étais seul ni quand j'étais avec tel ami ou tel autre.
J'ai toujours eu des amis mais peu enfant ou ado et puis un jour j'ai décidé de croiser les mondes et ça s'est très bien passé, ma relation la plus jeune dure depuis au moins 4 ans, la plus vieille, 19 ou 20 ans (mais ça n'a pas toujours été continu). Je suis très sociable aujourd'hui, je m'adapte sans difficulté et les gens viennent vers moi très souvent.
Je pense que dans toute relation, il y a des inter et intra relation (la relation qu'on a à l'autre, celle qu'il a à nous, celle que l'on a avec soi meme et celle qu'il a avec lui même) et quand ce n'est pas équilibré, ça pose problème. Ma meilleure amie est zebre mais elle a une relation à elle meme très instable et ne s'investit pas du tout avec moi comme je m'investis avec elle. Je me sens souvent lésé car j'ai l'impression qu'elle ne fait pas beaucoup d'efforts ou qu'elle s'en fout. Je sais bien que ce n'est pas vrai, on a des personnalités et des caracteres tres différents ainsi que l'éducation, les modeles parentaux etc.
Il y en a d'autres avec qui j'ai laissé tombé car leurs névroses devenaient ingérables et qu'ils n'étaient pas prets à changer et quand on s'est donné pendant 15 ans, je pense qu'il faut savoir renoncer surtout quand on voit l'ingratitude dont ils témoignent. Je ne prends pas l'amitié pour un sentiment inconditionnel.
Je pense que toute relation d'amitié est très pénible quand l'un a confiance en lui mais que l'autre non, il se crée d'abord un effet pygmalion mais qui peut devenir de la dépendance, sans oublier que celui qui n'a pas confiance se sent facilement diminuer, jaloux ou envieux.
Quand je me suis pris une grosse baffe il y a quelques temps, je me suis dit qu'il était temps que je me désinvestisse un peu et que peut-etre je devais penser d'abord à moi car c'était probablement une fuite de faire passer les autres en premier. Mais en y reflechissant, ce n'est pas possible, alors j'ai trouvé un compromis en m'investissant comme j'en avais l'habitude parce que j'aime ça et j'en ai besoin mais en m'octroyant du temps et en m'autorisant à passer en premier. J'écoute beaucoup plus mes besoins et je me détache de l'absolu, du tout ou rien.
Donc oui il est possible d'avoir de vrais amis, surdoués ou non en faisant attention à ce que ces derniers soient équilibrés et à ne pas se laisser enfermer dans des relations qui peuvent tirer vers le bas.
Pour les trouver, faut leur parler, et les gens on en trouve partout, dans le train, le métro, au boulot, dans les activités, sur le net, au supermarché, dans des bars, dans les soirées entre amis etc.
Re: Amitiés
Bonjour,
C'est toujours émouvant pour moi de lire ces témoignages, ces questions diverses par rapport à la douance.
En ce qui me concerne, les années collèges c'était horrible, tout simplement horrible.
Je ne me sentais pas " comme les autres " trop " différente ", ni mieux, ni moins bien " différente " et perdue ...
Je vais faire court, il ne s'agit pas pour moi de raconter ma vie comme ça mais bon ...
Il y a eu des insultes, des humiliations, du rejet bon en même temps j'avais de gros problèmes de relations.
Et maintenant ce n'est pas parfait mais bon ça va déjà mieux ...
J'ai découvert que j'étais " précoce " à 13 ans je crois et là j 'ai compris ...
Souvent on me dit que je suis " mature " pour mon âge ... après peut être je ne sais pas ...
J' ai du mal à avoir des relations parfois, à cause de mon passé douloureux, mais je travaille sur moi depuis longtemps alors j'avance ...
Quand quelqu' un arrive près de moi, j'ai peur, je me dis " il fait ça pour se moquer de moi " je suis super triste de ne pas avoir une facilité dans les relations sociales.
J'ai bientôt 20 ans mais je n'oublie pas les années collèges et les brimades des autres. ça me blesse encore beaucoup.
Même dans une classe " spécialisée " ou il n' y avait que des " précoces j'ai eu du mal ...
Des amis j'en ai un peu 6 personnes vraiment je pense, je donne beaucoup aux gens et je suis déçue après parce que je m'attendais à autre chose.
Parfois je me dis que c'est de ma faute en plus le fait d' être bipolaire ça ne m'aide pas ...
Mais je m'accroche à mes progrès ... Les gens qui me complimentent souvent je ne crois pas à leur sincérité, sauf par rapport à ma scolarité à la limite...
Voilà, j'espère que je ne m'étale pas trop sur ma vie privée ...
Une réponse que je voulais courte mais qui ne l'ai pas visiblement ...
Bonne journée
C'est toujours émouvant pour moi de lire ces témoignages, ces questions diverses par rapport à la douance.
En ce qui me concerne, les années collèges c'était horrible, tout simplement horrible.
Je ne me sentais pas " comme les autres " trop " différente ", ni mieux, ni moins bien " différente " et perdue ...
Je vais faire court, il ne s'agit pas pour moi de raconter ma vie comme ça mais bon ...
Il y a eu des insultes, des humiliations, du rejet bon en même temps j'avais de gros problèmes de relations.
Et maintenant ce n'est pas parfait mais bon ça va déjà mieux ...
J'ai découvert que j'étais " précoce " à 13 ans je crois et là j 'ai compris ...
Souvent on me dit que je suis " mature " pour mon âge ... après peut être je ne sais pas ...
J' ai du mal à avoir des relations parfois, à cause de mon passé douloureux, mais je travaille sur moi depuis longtemps alors j'avance ...
Quand quelqu' un arrive près de moi, j'ai peur, je me dis " il fait ça pour se moquer de moi " je suis super triste de ne pas avoir une facilité dans les relations sociales.
J'ai bientôt 20 ans mais je n'oublie pas les années collèges et les brimades des autres. ça me blesse encore beaucoup.
Même dans une classe " spécialisée " ou il n' y avait que des " précoces j'ai eu du mal ...
Des amis j'en ai un peu 6 personnes vraiment je pense, je donne beaucoup aux gens et je suis déçue après parce que je m'attendais à autre chose.
Parfois je me dis que c'est de ma faute en plus le fait d' être bipolaire ça ne m'aide pas ...
Mais je m'accroche à mes progrès ... Les gens qui me complimentent souvent je ne crois pas à leur sincérité, sauf par rapport à ma scolarité à la limite...
Voilà, j'espère que je ne m'étale pas trop sur ma vie privée ...
Une réponse que je voulais courte mais qui ne l'ai pas visiblement ...
Bonne journée
laDivine- Messages : 141
Date d'inscription : 04/12/2010
Age : 33
Localisation : entre palluaud et ....
Re: Amitiés
Bonjour à tous
J'aurais beaucoup à commenter concernant vos messages précédents car je me retrouve dans vos expériences. Cependant j'ai accepté le risque de l'échec, tout en manifestant des réticences infinies à me lancer dans une amitié.
J'ai une immense chance d'avoir une amie zèbre depuis mes dix ans (enfant brutalisée par ses camarades et que j'ai défendue car j'étais passée par le même parcours de moqueries et de coups), devenue artiste et poète plus tard. Je me suis fait deux autres amies, en particulier dans un laboratoire très prestigieux. Le nombre de femmes dans ce genre de structure, au niveau de la recherche, est tellement limité. On ne peut alors manquer de se reconnaître. Par les hasards de la vie aussi, dans un tribunal professionnel où je défendais (avec mon côté voler au secours des autres) j'ai sympathisé avec une femme qui est une de mes plus proches affectivement.
Les grandes écoles recèlent pas mal de zèbres, mais souvent des monomaniaques (je caricature un peu!), des personnes qui ont une crainte des contacts humains, d'une poignée de main, d'un sourire. Il faut surveiller ses expressions et s'impliquer à fond dans une discussion technique, jamais personnelle. Le milieu des professeurs, en contact avec les étudiants, est souvent plus équilibré.
Dans le cadre d'associations, on rencontre dans les assemblées générales, très rarement, des zèbres d'une autre génération, personnes qui s'ignorent. J'ai dû discuter avec deux cas en six ans. En général des scientifiques, à la retraite, qui se lancent dans la littérature ou les arts ou une activité de recherche complètement différente de leur spécialité initiale, comme s'ils avaient étouffé toute leur vie leurs flux émotifs.
Je constate d'après vos témoignages qu'il y a des difficultés à s'entendre aussi en tant que zèbres. Parce que la sphère émotive est primordiale, le QI et l'intelligence rationnelle ne suffisent pas! Personnellement, pour me préserver, je fuis les provocateurs, narcissiques, manipulateurs, égocentriques, pervers, à personnalités multiples, psycho-rigides et autres sadiques. (J'effectue une analyse psychologique fine) Car c'est ce qui entraîne les déconvenues, les caractères généreux passent alors dans la presse à dix tonnes. Sauf pour des discussions pointues et lointaines en colloque.
Je recherche plutôt la conversation avec des zèbres empathiques et universels, comme furent les Tchekhov (écrivain et médecin), Borodine (compositeur et chimiste de haut niveau) ou Zamiatine (écrivain et ingénieur), Jean Rostand (biologiste et philosophe). Remarquez que ces derniers sont tous plutôt morts, le choix actuel est plus que restreint... Je ne désespère pas. Internet n'est pas encore connecté aux cimetières. Cela ne saurait tarder, car je pense souvent être plus proche de certains défunts que de bien des vivants.
Alors? Faut-il opérer sur ce site des classements amicaux façon Linné, pour que les zèbres, d'embranchement HP, HQI ou autres supra- doués, classe des hyper-émotifs, sous-classe des timides récalcitrants se retrouvent entre eux et cela, de façon récurrente, pour tous les embranchements, classes et sous-classes ?
La question est absurde bien entendu.
En venant sur ce forum, je me rends compte qu'inconsciemment, je recherchais des amitiés -vraies et pures- de zèbres rostando-tchekhovo-borodino-zamitinien, dans l'espoir de partager, pour une fois dans ma vie, une réelle complicité de pensées complexes avec un quidam.
La probabilité de trouver un haltère & go amical parfait, à savoir qui partage non pas une maisplusieurs passions où science et art se mélangent -pas un clone! entendons-nous bien! - est si faible, peut-être des spécimens rares... je me décris souvent comme individu en voie de disparition... Et en d'autres temps, j'aurais eu honte de cet appel du pied, signe de faillite intérieure. Mais nous sommes entre nous et vous pouvez supporter un tel aveu d'échec.
Voici un poème de Guy Cadou pour adoucir cette fin de message. Eva-porisée...
Amis pleins de rumeurs où êtes-vous ce soir
Dans quel coin de ma vie longtemps désaffecté ?
Oh ! Je voudrais pouvoir sans bruit vous faire entendre
Ce minutieux mouvement d'herbe de mes mains
Cherchant vos mains parmi l'opaque sous l'eau plate
D'une journée, le long des rives du destin !
Qu'ai-je fait pour vous retenir quand vous étiez
Dans les mornes eaux de ma tristesse, ensablés
Dans ce bief de douceur où rien ne compte plus
Que quelques gouttes d'une pluie très pure comme les larmes ?
Pardonnez-moi de vous aimer à travers moi
De vous perdre sans cesse dans la foule
O crieurs de journaux intimes seuls prophètes
Seuls amis en ce monde et ailleurs !
René Guy Cadou
J'aurais beaucoup à commenter concernant vos messages précédents car je me retrouve dans vos expériences. Cependant j'ai accepté le risque de l'échec, tout en manifestant des réticences infinies à me lancer dans une amitié.
J'ai une immense chance d'avoir une amie zèbre depuis mes dix ans (enfant brutalisée par ses camarades et que j'ai défendue car j'étais passée par le même parcours de moqueries et de coups), devenue artiste et poète plus tard. Je me suis fait deux autres amies, en particulier dans un laboratoire très prestigieux. Le nombre de femmes dans ce genre de structure, au niveau de la recherche, est tellement limité. On ne peut alors manquer de se reconnaître. Par les hasards de la vie aussi, dans un tribunal professionnel où je défendais (avec mon côté voler au secours des autres) j'ai sympathisé avec une femme qui est une de mes plus proches affectivement.
Les grandes écoles recèlent pas mal de zèbres, mais souvent des monomaniaques (je caricature un peu!), des personnes qui ont une crainte des contacts humains, d'une poignée de main, d'un sourire. Il faut surveiller ses expressions et s'impliquer à fond dans une discussion technique, jamais personnelle. Le milieu des professeurs, en contact avec les étudiants, est souvent plus équilibré.
Dans le cadre d'associations, on rencontre dans les assemblées générales, très rarement, des zèbres d'une autre génération, personnes qui s'ignorent. J'ai dû discuter avec deux cas en six ans. En général des scientifiques, à la retraite, qui se lancent dans la littérature ou les arts ou une activité de recherche complètement différente de leur spécialité initiale, comme s'ils avaient étouffé toute leur vie leurs flux émotifs.
Je constate d'après vos témoignages qu'il y a des difficultés à s'entendre aussi en tant que zèbres. Parce que la sphère émotive est primordiale, le QI et l'intelligence rationnelle ne suffisent pas! Personnellement, pour me préserver, je fuis les provocateurs, narcissiques, manipulateurs, égocentriques, pervers, à personnalités multiples, psycho-rigides et autres sadiques. (J'effectue une analyse psychologique fine) Car c'est ce qui entraîne les déconvenues, les caractères généreux passent alors dans la presse à dix tonnes. Sauf pour des discussions pointues et lointaines en colloque.
Je recherche plutôt la conversation avec des zèbres empathiques et universels, comme furent les Tchekhov (écrivain et médecin), Borodine (compositeur et chimiste de haut niveau) ou Zamiatine (écrivain et ingénieur), Jean Rostand (biologiste et philosophe). Remarquez que ces derniers sont tous plutôt morts, le choix actuel est plus que restreint... Je ne désespère pas. Internet n'est pas encore connecté aux cimetières. Cela ne saurait tarder, car je pense souvent être plus proche de certains défunts que de bien des vivants.
Alors? Faut-il opérer sur ce site des classements amicaux façon Linné, pour que les zèbres, d'embranchement HP, HQI ou autres supra- doués, classe des hyper-émotifs, sous-classe des timides récalcitrants se retrouvent entre eux et cela, de façon récurrente, pour tous les embranchements, classes et sous-classes ?
La question est absurde bien entendu.
En venant sur ce forum, je me rends compte qu'inconsciemment, je recherchais des amitiés -vraies et pures- de zèbres rostando-tchekhovo-borodino-zamitinien, dans l'espoir de partager, pour une fois dans ma vie, une réelle complicité de pensées complexes avec un quidam.
La probabilité de trouver un haltère & go amical parfait, à savoir qui partage non pas une mais
Voici un poème de Guy Cadou pour adoucir cette fin de message. Eva-porisée...
Amis pleins de rumeurs où êtes-vous ce soir
Dans quel coin de ma vie longtemps désaffecté ?
Oh ! Je voudrais pouvoir sans bruit vous faire entendre
Ce minutieux mouvement d'herbe de mes mains
Cherchant vos mains parmi l'opaque sous l'eau plate
D'une journée, le long des rives du destin !
Qu'ai-je fait pour vous retenir quand vous étiez
Dans les mornes eaux de ma tristesse, ensablés
Dans ce bief de douceur où rien ne compte plus
Que quelques gouttes d'une pluie très pure comme les larmes ?
Pardonnez-moi de vous aimer à travers moi
De vous perdre sans cesse dans la foule
O crieurs de journaux intimes seuls prophètes
Seuls amis en ce monde et ailleurs !
René Guy Cadou
Invitée- Messages : 76
Date d'inscription : 26/04/2011
Re: Amitiés
Hello,
Pour y avoir un peu réfléchi, je le suis rendu compte que tous mes meilleurs amis sont des gens intelligents, en tout cas d'une intelligence compatible avec la mienne. Par exemple dans une discussion, là où beaucoup chercheront à convaincre, ces amis-là cherchent à ouvrir. On se promène ensemble, on explore, bien au delà par exemple de ce qui aurait déjà pu choquer beaucoup. Ça ne veut d'ailleurs pas dire qu'on vit comme on pense dans ces moments-là ! Simplement, on peut lâcher la bride à la curiosité, et ça me nourrit.
Sont-ils zébrés ou non, ces amis-là, je ne sais pas, peu importe en fait.
Pour y avoir un peu réfléchi, je le suis rendu compte que tous mes meilleurs amis sont des gens intelligents, en tout cas d'une intelligence compatible avec la mienne. Par exemple dans une discussion, là où beaucoup chercheront à convaincre, ces amis-là cherchent à ouvrir. On se promène ensemble, on explore, bien au delà par exemple de ce qui aurait déjà pu choquer beaucoup. Ça ne veut d'ailleurs pas dire qu'on vit comme on pense dans ces moments-là ! Simplement, on peut lâcher la bride à la curiosité, et ça me nourrit.
Sont-ils zébrés ou non, ces amis-là, je ne sais pas, peu importe en fait.
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Amitiés
eolia a écrit:- peut-on vraiment avoir des amis en étant surdoué ?
- comment les rencontrer ?
- comment avez-vous fait pour ne plus avoir peur de souffrir encore ? (j'ai du mal à retrouver mon souffle, à force d'encaisser déception sur déception...)
- avez-vous renoncé à une part de vous-même pour y parvenir ?
- parvenez -vous à vivre sereinement si vous n'avez pas de vrai(s) ami(s) ?
On peut, oui...j'en ai au moins quatre, dont une "vraie grande amie". Le genre à qui on dit tout.
Comment les rencontrer...je ne sais pas. Franchement, je ne sais pas, j'ai rencontré ma meilleure amie par hasard, c'étaient des "rescapés" de l'Anpeip comme nous, car ses parents ont quitté l'association en même temps que les miens. Les autres, ce sont des amis de collège/ lycée, rencontrés comme ça. Je soupçonne au moins deux d'entre eux d'être zèbres, mais ce n'est pas ça qui compte entre nous.
Peur de souffrir...j'ai eu peur, et j'ai toujours peur de souffrir, c'est pourquoi j'hésite à ouvrir la "carapace", énormément. Ca me dessert parfois, mais certains ont attendu que je m'ouvre un peu. Avec certains, ça a été moins dur aussi, je me sentais comme des atomes crochus avec eux, mais comment l'expliquer? Avec mes bons amis du lycée, je parle peu de moi, plus de mes opinions. Mais j'ose lever la tête et affirmer ce que je pense...et avec ma meilleure amie, je parle de mes états d'âme, de tout. Tout, et elle de même, mais notre relation est ancienne déjà; nous nous connaissons depuis environ 5 ans. 5 ans, dans des vies d'ados, ça compte. J'ai perdu pas mal d'amis, mais elle, elle est restée, et moi aussi; et je réalise juste ma chance.
Et cela m'amène à ta question suivante...Justement, je n'ai pas eu à renoncer à être moi, pour être amie avec elle. Enfin, un peu au début, et puis...un beau jour je me suis aperçue, avec le recul, que je ne "masquais" aucune partie de moi face à elle. J'ai longtemps cru qu'en faisant le caméléon, en me bridant, j'aurai des amis. Erreur. Depuis, j'ai renoncé à renoncer à une part de moi même avec mes vrais amis...et pour l'instant, ça marche.
Re: Amitiés
Je reponds aussi aux questions d'eolia.
Ne sachant pas si je suis surdoué ou pas, je ne peux pas te dire si c'est possible d'en avoir en l'étant. Cependant, je peux te dire que c'est possible d'avoir des amis en étant surdoué.
Sinon, pour les rencontrer, je considère qu'il faut être soi. Durant toute ma scolarité,on s'est toujours foutu de moi. A l'école primaire, j'avais ma bande de copains qui me soutenait, et puis l'école était trop petite pour que ça ai de l'impact sur moi
Quand je suis arrivé au collège, ça a changé. 1000 gars qui se foutent de toi, ça fout les boules. Mais j'ai eu quelques amis, parfois même des amis qui avait des centres d’intérêts classiques, mais qui me défendaient quand on se moquait de moi. Et puis quand je suis arrivé au lycée ce fut la renaissance. Une classe d'inconnus, dans laquelle je me suis fait des potes géniaux, notamment 1 qui est encore dans ma classe cette année.
Pour ce qui est d'avoir peur de souffrir, quand t'as l'habitude de passer pour un naze, tu t'en fout. T'as rien à perdre et tout à gagner à essayer de te faire des potes.
Enfin, je vais répondre aux deux dernières questions en une fois. À un moment, j'ai essayé de cacher qui je suis pour me faire des potes. J'ai même pas tenu une journée. Je pense que je serais devenu fou si j'avais continué. Ce jour-là, j'ai décidé que je serais toujours moi. Je préfère crever tout seul en étant moi que d'avoir plein de pseudos-amis et de ne jamais être qui je suis vraiment.
Ne sachant pas si je suis surdoué ou pas, je ne peux pas te dire si c'est possible d'en avoir en l'étant. Cependant, je peux te dire que c'est possible d'avoir des amis en étant surdoué.
Sinon, pour les rencontrer, je considère qu'il faut être soi. Durant toute ma scolarité,on s'est toujours foutu de moi. A l'école primaire, j'avais ma bande de copains qui me soutenait, et puis l'école était trop petite pour que ça ai de l'impact sur moi
Quand je suis arrivé au collège, ça a changé. 1000 gars qui se foutent de toi, ça fout les boules. Mais j'ai eu quelques amis, parfois même des amis qui avait des centres d’intérêts classiques, mais qui me défendaient quand on se moquait de moi. Et puis quand je suis arrivé au lycée ce fut la renaissance. Une classe d'inconnus, dans laquelle je me suis fait des potes géniaux, notamment 1 qui est encore dans ma classe cette année.
Pour ce qui est d'avoir peur de souffrir, quand t'as l'habitude de passer pour un naze, tu t'en fout. T'as rien à perdre et tout à gagner à essayer de te faire des potes.
Enfin, je vais répondre aux deux dernières questions en une fois. À un moment, j'ai essayé de cacher qui je suis pour me faire des potes. J'ai même pas tenu une journée. Je pense que je serais devenu fou si j'avais continué. Ce jour-là, j'ai décidé que je serais toujours moi. Je préfère crever tout seul en étant moi que d'avoir plein de pseudos-amis et de ne jamais être qui je suis vraiment.
hardkey- Messages : 227
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Re: Amitiés
... Je n'arrive pas à mettre des mots sur mes pensées. Je viens de lire les trois pages. Je crois que je suis rassurée de voir que d'autres que moi se posent les questions que je m'appretais à poser ici sans forcément de grands espoirs de réponse.
Je n'ai jamais eu tant de problèmes que ça au niveau de l'intégration. j'allais commencé par dire que je n'ai commencé à ressentir un manque dans mes relations qu'en troisième mais il n'y a rien de plus faux.
Avant la troisième, mes relations au collège n’avaient aucune importance à mes yeux, aucune valeur. Mon âme était tout entière perdue à trouver une personne qui comblerait à la fois mon manque affectif dû aux problèmes avec mes parents. Je m'attachais aux adultes, à des femmes en général. Pourquoi? Outre le besoin affectif, je cherchais leur conversation, leur écoute. J'ai mis longtemps à remarquer que je passais tant d'heures à simplement imaginer ce que je pourrais leurs dire. C'est juste que j’aie besoin d'avoir quelqu'un pour "vérifier" mes pensées, qqn à qui faire part de ma vie, mes réflexions, mes opinions.
Ainsi avant la troisième les gens que je côtoyais au collège étaient sans intérêts à mes yeux, c'est pourquoi je ne leurs ais jamais confié quoi que ce soit. Ni parlé, simplement. Je n'en ressentais pas le besoin. Je n'en ressentais pas l'envie. Mais je n'ai pas eu de problèmes avec eux, certes je n'étais pas au sommet de la popularité, mais je me souviens qu'une fille avait dit "attentive aux autres" quand on lui avait demandé ce qu'elle pensait de moi. oui, les gens aimaient se confier à moi, parait que j'ai des réponses à leurs proposer. A l'époque c'était surtout une écoute et une compréhension que les autres n'avaient pas qui leurs plaisais chez moi. En même temps aujourd'hui est-ce si différent?
Puis ça a changé. Puis les adultes n’étaient au fond pas si satisfaisants. Certes ils savaient réfléchir en général, ils ne te ressortaient pas que des réponses toutes faites au son adapté à la situation. Quel soulagement d’entendre en troisième une de mes prof de gym me dire « non tu n’es pas obligée d’aimer ta mère » plutôt que « les parents aiment toujours leurs enfants et les enfants aiment toujours leurs parents ». (bien que j’ai évolué de ce côté là bien entendu, mais cette vision simpliste de la relation parents/enfants m’a toujours fait grincer des dents).
Je n’ai jamais compris comment on pouvait avoir une relation normale. J’ai mis du temps à comprendre qu’il existait des relations qui incluaient un partage, une réciprocité même… J’ai toujours connu le schéma où moi j’aimais, je donnais tout et où la personne en face faisait un joli sourire et me confiait ses problèmes. Pas étonnant qu’à 13 ans je me retrouve à soutenir une amie de 23 ans au téléphone aux alentours de minuit alors qu’elle ne savait pas grand-chose de moi. Ou alors ce qu’elle savait c’était ma récompense, l’aide que je lui apportais, mon écoute était le prix à payer pour qu’elle m’écoute analyser ma vie. Car c’est de ça que sont composées mes relations : ¾ du temps à écouter l’autre et à l’aider à comprendre ses sentiments. ¼ à parler de moi, à tenter de m’analyser moi-même et à faire hocher son interlocuteur dans le meilleur des cas ou à le perdre tout simplement dans le pire. Avoir le sentiment que la personne en face ne comprends pas le sens de tes paroles, ne comprends pas l’intérêt de ta réflexion… et les réponses faciles « ouais mais t’inquiètes pas ça ira » ou «c’est sur que c’est dur mais tu verras ça passera ».
J’avais trouvé un équilibre : une meilleure amie zèbre pour connaitre, comprendre et tout simplement écouter ma vie d’une oreille particulière et quelques autres pour prendre des verres de temps en temps et parler de l’absurdité du monde de temps à autres. Des relations de lycées ou d’occasions avec des gens gentils, plutôt réfléchis parfois (y a pire que le lycée d’élite pour les connaissances) à qui on peut un peu parler. Se faire psy, expliquer aux autres leurs sentiments pour leurs regards soulagés, le sourire qui dit « merci d’avoir si bien compris, merci d’avoir mis des mots sur ma pensée » et pourtant il a fallu que j’aime une non zèbre.
Oui je raconte ma vie. Je ne devrais probablement pas. Je devrais me mettre plus en arrière pour laisser mes idées générales au premier plan et ne me servir de mon exemple que comme appuis. Pourtant j’ai besoin de parler, d’exprimer ce que je ressens depuis plusieurs mois avec le minimum de détails dont j’ai besoin pour me comprendre. Depuis janvier j’aime une fille de 19 ans qui est tout sauf zèbre. Elle est adorable, rigolote, ouverte d’esprit, je ne la dirais pas bête mais…. Il lui manque juste ….une façon de penser ? … une volonté de compréhension ? … une capacité de compréhension…. Et malgré tout je l’aime tant, j’aime ses paroles simples, innocentes, si gentilles autant que je les déteste de manquer de la bonne réflexion. C’est tellement frustrant. Des heures à me détester de l’aimer, à avoir l’impression que ce n’est pas correct. Néanmoins je ne peux plus nier que j’ai des sentiments qui pourraient tout aussi bien n’être que d’amitié que ce serait le même problème : comment ne plus ressentir cette distance ? Non. Cette barrière entre nos réflexions (intelligences ? ) Puis je l’aimer ? Comment ne pas céder à la tentation de la manipulation ? Comment ne pas avoir l’impression de la manipuler à chaque conversation ? Elle est si facile à cerner, à comprendre. Il est si aisé de deviner ce qu’elle désire, comment elle va réagir, ce que je dois faire pour obtenir un sourire.
Et J’ai peur de lui faire du mal, j’ai peur de me réveiller un beau jour et me rendre compte qu’on n’a rien à faire ensemble. Je veux dire, je me doute bien qu’être en couple avec elle est qqc qui se réalisera probablement jamais, mais notre relation amicale existe et je me sens coupable à dépendre autant d’elle. Je dépends d’elle et je fais en sorte qu’elle dépende de moi, qu’elle m’aime. Pourtant je ne peux lui promettre d’avoir toujours envie de passer du temps avec elle puisque dans ma tête cela ne fait pas de sens d’apprécier à ce point passer du temps avec quelqu’un qui n’aime ni réfléchir, ni analyser, ni une quelconque prise de tête. Quelqu’un qui ne comprends presque jamais ce que je veux dire dans mes analyses sur moi, qui ne répond que des phrases adorablement simplistes. Tellement improbable. Je me dis parfois que je devrais savoir me détacher ou du moins la détacher de moi car ce n’est pas correct de ma part ?
Oui il faut être soi hardkeyn mais c’est si dur face à des gens qui n’ont pas les moyens de te comprendre. Avec beaucoup de connaissances/ camarades du lycée je triche, avec elle je ne pourrais pas. Je sais qu’elle a du mal avec mon caractère parfois, qu’elle a du mal à me comprendre mais elle a la patience de m’entendre déblatérer mes pensées pendant des heures. Elle fait des efforts, moi j’en fais aussi pour donner une part de moi-même sans l’effacer. Je pense qu’une relation est possible, ma question est est ce que j’en aurais toujours envie ou est-ce que je me lasserais ? seul le temps me le dira j’imagine.
Et voilà, je me suis laissée emportée. Je m’excuse de ce texte si peu utile à la construction bancale. Je me doutais bien qu’il ne serait d’aucune aide car je n’ai que peu de réponses à apporter pour beaucoup de questions, mais je ne comptais pas forcément m’étendre sur mon expérience personnelle. Embêtant ça.
Je n'ai jamais eu tant de problèmes que ça au niveau de l'intégration. j'allais commencé par dire que je n'ai commencé à ressentir un manque dans mes relations qu'en troisième mais il n'y a rien de plus faux.
Avant la troisième, mes relations au collège n’avaient aucune importance à mes yeux, aucune valeur. Mon âme était tout entière perdue à trouver une personne qui comblerait à la fois mon manque affectif dû aux problèmes avec mes parents. Je m'attachais aux adultes, à des femmes en général. Pourquoi? Outre le besoin affectif, je cherchais leur conversation, leur écoute. J'ai mis longtemps à remarquer que je passais tant d'heures à simplement imaginer ce que je pourrais leurs dire. C'est juste que j’aie besoin d'avoir quelqu'un pour "vérifier" mes pensées, qqn à qui faire part de ma vie, mes réflexions, mes opinions.
Ainsi avant la troisième les gens que je côtoyais au collège étaient sans intérêts à mes yeux, c'est pourquoi je ne leurs ais jamais confié quoi que ce soit. Ni parlé, simplement. Je n'en ressentais pas le besoin. Je n'en ressentais pas l'envie. Mais je n'ai pas eu de problèmes avec eux, certes je n'étais pas au sommet de la popularité, mais je me souviens qu'une fille avait dit "attentive aux autres" quand on lui avait demandé ce qu'elle pensait de moi. oui, les gens aimaient se confier à moi, parait que j'ai des réponses à leurs proposer. A l'époque c'était surtout une écoute et une compréhension que les autres n'avaient pas qui leurs plaisais chez moi. En même temps aujourd'hui est-ce si différent?
Puis ça a changé. Puis les adultes n’étaient au fond pas si satisfaisants. Certes ils savaient réfléchir en général, ils ne te ressortaient pas que des réponses toutes faites au son adapté à la situation. Quel soulagement d’entendre en troisième une de mes prof de gym me dire « non tu n’es pas obligée d’aimer ta mère » plutôt que « les parents aiment toujours leurs enfants et les enfants aiment toujours leurs parents ». (bien que j’ai évolué de ce côté là bien entendu, mais cette vision simpliste de la relation parents/enfants m’a toujours fait grincer des dents).
Je n’ai jamais compris comment on pouvait avoir une relation normale. J’ai mis du temps à comprendre qu’il existait des relations qui incluaient un partage, une réciprocité même… J’ai toujours connu le schéma où moi j’aimais, je donnais tout et où la personne en face faisait un joli sourire et me confiait ses problèmes. Pas étonnant qu’à 13 ans je me retrouve à soutenir une amie de 23 ans au téléphone aux alentours de minuit alors qu’elle ne savait pas grand-chose de moi. Ou alors ce qu’elle savait c’était ma récompense, l’aide que je lui apportais, mon écoute était le prix à payer pour qu’elle m’écoute analyser ma vie. Car c’est de ça que sont composées mes relations : ¾ du temps à écouter l’autre et à l’aider à comprendre ses sentiments. ¼ à parler de moi, à tenter de m’analyser moi-même et à faire hocher son interlocuteur dans le meilleur des cas ou à le perdre tout simplement dans le pire. Avoir le sentiment que la personne en face ne comprends pas le sens de tes paroles, ne comprends pas l’intérêt de ta réflexion… et les réponses faciles « ouais mais t’inquiètes pas ça ira » ou «c’est sur que c’est dur mais tu verras ça passera ».
J’avais trouvé un équilibre : une meilleure amie zèbre pour connaitre, comprendre et tout simplement écouter ma vie d’une oreille particulière et quelques autres pour prendre des verres de temps en temps et parler de l’absurdité du monde de temps à autres. Des relations de lycées ou d’occasions avec des gens gentils, plutôt réfléchis parfois (y a pire que le lycée d’élite pour les connaissances) à qui on peut un peu parler. Se faire psy, expliquer aux autres leurs sentiments pour leurs regards soulagés, le sourire qui dit « merci d’avoir si bien compris, merci d’avoir mis des mots sur ma pensée » et pourtant il a fallu que j’aime une non zèbre.
Oui je raconte ma vie. Je ne devrais probablement pas. Je devrais me mettre plus en arrière pour laisser mes idées générales au premier plan et ne me servir de mon exemple que comme appuis. Pourtant j’ai besoin de parler, d’exprimer ce que je ressens depuis plusieurs mois avec le minimum de détails dont j’ai besoin pour me comprendre. Depuis janvier j’aime une fille de 19 ans qui est tout sauf zèbre. Elle est adorable, rigolote, ouverte d’esprit, je ne la dirais pas bête mais…. Il lui manque juste ….une façon de penser ? … une volonté de compréhension ? … une capacité de compréhension…. Et malgré tout je l’aime tant, j’aime ses paroles simples, innocentes, si gentilles autant que je les déteste de manquer de la bonne réflexion. C’est tellement frustrant. Des heures à me détester de l’aimer, à avoir l’impression que ce n’est pas correct. Néanmoins je ne peux plus nier que j’ai des sentiments qui pourraient tout aussi bien n’être que d’amitié que ce serait le même problème : comment ne plus ressentir cette distance ? Non. Cette barrière entre nos réflexions (intelligences ? ) Puis je l’aimer ? Comment ne pas céder à la tentation de la manipulation ? Comment ne pas avoir l’impression de la manipuler à chaque conversation ? Elle est si facile à cerner, à comprendre. Il est si aisé de deviner ce qu’elle désire, comment elle va réagir, ce que je dois faire pour obtenir un sourire.
Et J’ai peur de lui faire du mal, j’ai peur de me réveiller un beau jour et me rendre compte qu’on n’a rien à faire ensemble. Je veux dire, je me doute bien qu’être en couple avec elle est qqc qui se réalisera probablement jamais, mais notre relation amicale existe et je me sens coupable à dépendre autant d’elle. Je dépends d’elle et je fais en sorte qu’elle dépende de moi, qu’elle m’aime. Pourtant je ne peux lui promettre d’avoir toujours envie de passer du temps avec elle puisque dans ma tête cela ne fait pas de sens d’apprécier à ce point passer du temps avec quelqu’un qui n’aime ni réfléchir, ni analyser, ni une quelconque prise de tête. Quelqu’un qui ne comprends presque jamais ce que je veux dire dans mes analyses sur moi, qui ne répond que des phrases adorablement simplistes. Tellement improbable. Je me dis parfois que je devrais savoir me détacher ou du moins la détacher de moi car ce n’est pas correct de ma part ?
Oui il faut être soi hardkeyn mais c’est si dur face à des gens qui n’ont pas les moyens de te comprendre. Avec beaucoup de connaissances/ camarades du lycée je triche, avec elle je ne pourrais pas. Je sais qu’elle a du mal avec mon caractère parfois, qu’elle a du mal à me comprendre mais elle a la patience de m’entendre déblatérer mes pensées pendant des heures. Elle fait des efforts, moi j’en fais aussi pour donner une part de moi-même sans l’effacer. Je pense qu’une relation est possible, ma question est est ce que j’en aurais toujours envie ou est-ce que je me lasserais ? seul le temps me le dira j’imagine.
Et voilà, je me suis laissée emportée. Je m’excuse de ce texte si peu utile à la construction bancale. Je me doutais bien qu’il ne serait d’aucune aide car je n’ai que peu de réponses à apporter pour beaucoup de questions, mais je ne comptais pas forcément m’étendre sur mon expérience personnelle. Embêtant ça.
Sehnsucht- Messages : 20
Date d'inscription : 07/05/2011
Re: Amitiés
Alors alors je vous ai lu tous, avec beaucoup de plaisir en particulier Nat , Bochra, b&w, et tête en l'air pour certain points sur les sujets de conversation entre autres.
Pour parler rapidement de moi, j'ai toujours eu un ami à la fois. Ce besoin de relation profonde et privilégiés qui n'arrive pas à être rassasié avec plusieurs relation superficielles.
Mais dans mon cas je pense que ceux qui ont beaucoup donné le là de ma conception d'une relation profonde et saine avec quelqu'un sont les membres de ma famille. J'ai deux frères ainés une petite soeur et un petit frère, et aussi mes parents : Tous zèbres (sauf ma mère elle est juste hyperempathe -__- ). Avoir grandis en autarcie zèbreuse m'as donné quelque façons d'êtres particulières.
Quand à savoir si les amitiés sont, ou pas "justifiés" ou "destructrices", c'est à mon sens un faux débat. Rien n'est destructeur par lui-même c'est ce que tu fais de cette expérience qui te dis ce qu'il en est. Les pires tragédies créent les pires personnalités comme les plus belles. Chaque expérience peut-être pris comme une leçon, il n'est nul besoin de se braquer ou d'en vouloir à soi aux autres ou à la vie. on apprends on change on s'adapte. Je sais pas si je suis clair là, mais même temps je crois que Nat et bochra l'ont si bien dit avant moi que je n'ai pas vraiment besoin d'insister.
Alors je vais développer un point qui me paraît essentiel ! : Sehnsucht : Profite !
Ce que je veux dire par là c'est que toutes tes émotions valent la peine d'être vécues. Il n'y as pas vraiment d'amour juste d'amour qui dure d'amour qui fait pas mal. Il y a des instant d'amour, des sentiments forts : abandonne toi à eux, et souffrir et l'une des choses qui donne aussi les plus belle compréhensions. un texte assez beau là dessus si tu as dans tes cordes un filtre à religion est : L'Amour de Khalil Gibran
A ce propos qu'elle ne te comprenne pas comme tu te comprend importe peu, j'ai appris des choses incroyablement complexes et subtiles en parlant avec des gens immensément stupide. (aucune critique ou jugement de ta douce d'aucune sorte hein ! )
De plus ce que tu ressent est plus important que ce pourquoi tu le ressent.
pff C'est dramatique je suis au travail et je me relis avec l'envie extrêmement forte de ne pas poster ce message, j'ai pas dis ce que je voulais je l'ai dit de manière brouillonne et trop succincte pour faire avancer quoi que ce soit. Mais qui suis-je pour juger ce qui vaut la peine d'être lu ?
Je suis très appréciateur de la teneur du débat en tout cas, merci à tous à travers vos texte je me comprend mieux.
Pour parler rapidement de moi, j'ai toujours eu un ami à la fois. Ce besoin de relation profonde et privilégiés qui n'arrive pas à être rassasié avec plusieurs relation superficielles.
Mais dans mon cas je pense que ceux qui ont beaucoup donné le là de ma conception d'une relation profonde et saine avec quelqu'un sont les membres de ma famille. J'ai deux frères ainés une petite soeur et un petit frère, et aussi mes parents : Tous zèbres (sauf ma mère elle est juste hyperempathe -__- ). Avoir grandis en autarcie zèbreuse m'as donné quelque façons d'êtres particulières.
Quand à savoir si les amitiés sont, ou pas "justifiés" ou "destructrices", c'est à mon sens un faux débat. Rien n'est destructeur par lui-même c'est ce que tu fais de cette expérience qui te dis ce qu'il en est. Les pires tragédies créent les pires personnalités comme les plus belles. Chaque expérience peut-être pris comme une leçon, il n'est nul besoin de se braquer ou d'en vouloir à soi aux autres ou à la vie. on apprends on change on s'adapte. Je sais pas si je suis clair là, mais même temps je crois que Nat et bochra l'ont si bien dit avant moi que je n'ai pas vraiment besoin d'insister.
Alors je vais développer un point qui me paraît essentiel ! : Sehnsucht : Profite !
Ce que je veux dire par là c'est que toutes tes émotions valent la peine d'être vécues. Il n'y as pas vraiment d'amour juste d'amour qui dure d'amour qui fait pas mal. Il y a des instant d'amour, des sentiments forts : abandonne toi à eux, et souffrir et l'une des choses qui donne aussi les plus belle compréhensions. un texte assez beau là dessus si tu as dans tes cordes un filtre à religion est : L'Amour de Khalil Gibran
A ce propos qu'elle ne te comprenne pas comme tu te comprend importe peu, j'ai appris des choses incroyablement complexes et subtiles en parlant avec des gens immensément stupide. (aucune critique ou jugement de ta douce d'aucune sorte hein ! )
De plus ce que tu ressent est plus important que ce pourquoi tu le ressent.
pff C'est dramatique je suis au travail et je me relis avec l'envie extrêmement forte de ne pas poster ce message, j'ai pas dis ce que je voulais je l'ai dit de manière brouillonne et trop succincte pour faire avancer quoi que ce soit. Mais qui suis-je pour juger ce qui vaut la peine d'être lu ?
Je suis très appréciateur de la teneur du débat en tout cas, merci à tous à travers vos texte je me comprend mieux.
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