Problème insoluble, que faire ?
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Problème insoluble, que faire ?
Bonjour, je m'interroge sur l'attitude possible en cas de problème insoluble. Je n'ai pas d'exemple spécifique aujourd'hui, car en général, je ne garde pas mes problème longtemps. En cas de problème insoluble, cependant, je gagne du temps jusqu'à ce que le temps change le cadre du problème insoluble, ce qui ouvre assez souvent des solutions inattendues. Pour donner un exemple passé : j'avais un problème avec ma belle-famille, comme beaucoup de gens sur le Terre, et j'ai gagné du temps et finalement, ma progéniture a choisi d'elle-même de faire sa vie plus loin et j'ai suivi. Simple à dire, mais très compliqué à vivre : je n'avais pas l'intention de partir seule. C'était pour moi un problème insoluble. Le temps a donné une solution : l'enfance laissant la place à l'âge-de-jeune-adulte. Finalement, tout s'est passé sans heurt. Il suffisait d'attendre dans les meilleures conditions possibles, en y mettant du sien pour arrondir les angles et cela fatigue beaucoup le narcissisme, mais en construisant un projet à long terme, c'est supportable. Ce que j'ai fait. Bien sûr, cela ne marche pas tout le temps, par exemple en cas de maladie : parfois attendre règle le problème, parfois attendre fait empirer le problème. Bon, voilà donc ma question posée : que faites-vous, vous, en cas de problème insoluble ?
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Hum... N'est-ce pas le sens de la phrase d'Henri Queuille, que je cite souvent :
« Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »
Sérieusement, il m'est arrivé de valider ce principe plutôt que de me confronter à certains problèmes ennuyeux. Ce n'est pas forcément renoncer ou compter sur d'autres personnes. Parfois il vaut mieux voir venir et saisir le moment où le problème, en constante évolution – et peut-être en constant épuisement – nous présentera une face favorable, celle qui demandera moins d'effort.
« Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »
Sérieusement, il m'est arrivé de valider ce principe plutôt que de me confronter à certains problèmes ennuyeux. Ce n'est pas forcément renoncer ou compter sur d'autres personnes. Parfois il vaut mieux voir venir et saisir le moment où le problème, en constante évolution – et peut-être en constant épuisement – nous présentera une face favorable, celle qui demandera moins d'effort.
Pieyre- Messages : 20908
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Re: Problème insoluble, que faire ?
" S"il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème " devise Shadok
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
Merci pour ces avis j'en attends d'autre aussi, enfin je l'espère, c'est la première fois que je poste un sujet... Je trouve la phrase d'Henri Queuille extraordinaire bien que pleine de facettes sur son application réelle... il me semble par exemple qu'elle implique forcément une divinité, sinon la mort serait bien un problème insoluble, mais je pinaille. En fait, je ne parlais pas de la mort dans ma question, parce que je n'y avais pas pensé, eh oui, c'est un sujet trop compliqué, je préfère parler de la vie. C'est bien assez compliqué sans qu'on pense à la mort... Je trouve donc cette phrase d'Henri Queuille extraordinaire. Je suis fan totale des Shadok, mais je n'en connais pas les textes ! J'admire beaucoup les gens qui sont capables de manier cet humour trop génial ! Quelqu'un sait-il s'il existe un recueil de textes et devises Shadok, à lire, car je ne regarde plus la télé( pas le temps) ?
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Pour les Shadok et l'inimitable Claude Pieplu, tous les épisodes se trouvent sur le net.
Concernant les problèmes, effectivement, d'abord faut-il qu'il y en ait réellement un et par après est-il bon de définir en quoi c'est un problème.
Prenons la mort que tu cites comme un problème. En quoi en est-ce un ? Pour moi, la mort en soi n'en est pas un. Si je réfléchis un peu, je peux me dire que la mort d'un enfant est un problème. J'enclenche mon deuxième neurone et pose que c'est un problème parce que ce n'est pas dans l'ordre des choses, un enfant doit survivre à ses parents et non l'inverse. Le problème (MON problème) n'est donc pas la mort mais la mort quand elle n'intervient pas dans l'ordre logique.
Il me semble donc important de chercher la vraie nature du problème pour éventuellement, soit abandonner l'idée que ça en soi un, soit lui trouver une solution adéquate.
Je pense aussi qu'il faut personnifier les problèmes. Ce qui en est un pour moi, je peux avoir tendance à trop facilement imaginer que c'en est un pour les autres. L'inverse étant valable également.
On ne sait pas pourquoi on pompe, mais comme on ne sait pas ce qui arriverait si on arrêtait de pomper, on continue. (Shadok toujours)
Concernant les problèmes, effectivement, d'abord faut-il qu'il y en ait réellement un et par après est-il bon de définir en quoi c'est un problème.
Prenons la mort que tu cites comme un problème. En quoi en est-ce un ? Pour moi, la mort en soi n'en est pas un. Si je réfléchis un peu, je peux me dire que la mort d'un enfant est un problème. J'enclenche mon deuxième neurone et pose que c'est un problème parce que ce n'est pas dans l'ordre des choses, un enfant doit survivre à ses parents et non l'inverse. Le problème (MON problème) n'est donc pas la mort mais la mort quand elle n'intervient pas dans l'ordre logique.
Il me semble donc important de chercher la vraie nature du problème pour éventuellement, soit abandonner l'idée que ça en soi un, soit lui trouver une solution adéquate.
Je pense aussi qu'il faut personnifier les problèmes. Ce qui en est un pour moi, je peux avoir tendance à trop facilement imaginer que c'en est un pour les autres. L'inverse étant valable également.
On ne sait pas pourquoi on pompe, mais comme on ne sait pas ce qui arriverait si on arrêtait de pomper, on continue. (Shadok toujours)
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
J'attends que ça passe.
soit une solution se présente toute seule,
soit un autre résoud le prob',
soit le problème disparait comme par enchantement.
Non ?
soit une solution se présente toute seule,
soit un autre résoud le prob',
soit le problème disparait comme par enchantement.
Non ?
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Problème insoluble, que faire ?
Marie, je crois que tu donnes toi-même la solution dans le premier post. Un problème ou une situation est insoluble par rapport à un cadre précis. Quand le cadre change, la solution se présente d'elle-même. La réponse à "Que faire ?" peut donc être d'essayer de changer le cadre. Que ce soit un cadre matériel (situation, conditions matérielles, personnes), ou intellectuel. Il m'arrive de me surprendre à faire les choses d'une certaine façon, ou de me créer des contraintes qui ne tiennent à rien d'autre qu'à l'habitude, ou à une certaine forme de rigidité obsessionnelle. Et puis, je réalise qu'il n'y a réellement aucune contrainte, que je peux faire autrement, ou faire autre chose, ou ne pas faire du tout.
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
J'essaie de rester en contact avec mon ressenti du "tout de la situation".
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
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Dernière édition par Puzzle le Dim 5 Jan 2014 - 19:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
Wow ! Je vois que le sujet vous intéresse et vos réponses m'intéressent beaucoup :)On y va pour une première synthèse ! Gimli, je comprends très bien le principe Shadok, sans avoir eu la chance de le puiser vers les Shadok, mais j'aime beaucoup les Fables de la Fontaine étudiées à l'école et j'y puise bien des solutions, même si elles n'y sont pas toutes et donc, je vais toujours voir au bout du pont ce qui peut s'y trouver. J'aime voyager à pieds et tous les marcheurs savent les surprises que cache un pont. Tant qu'on n'a pas traîné ses pieds de l'autre côté, on les voit rarement sur la première berge. En effet, un pont est en général neuf ou pas très vieux, et avant lui, l'eau séparait les deux rives suffisamment pour que se développe de chaque côté une vie différente. D'autre part, tout le monde est d'accord sur le fait que bien comprendre un problème peut le rendre soluble. Cependant par manque de temps et souci d'efficacité, j'ai un système personnel que je préfère au psy : j'écris mes pensées parasites et sauvages non structurées, dans un cahier et je finis par les structurer. Puis je résous le problème s'il est devenu soluble et j'écris une histoire quand j'ai retrouvé la force d'en rigoler. Mais s'il reste malgré tout insoluble, que faire ? La troisième solution que tu proposes et dont je te remercie chaleureusement, est de voir ce qu'en pensent les autres. C'est pourquoi je suis là : parce que les autres, soit ils ne causent pas, soit il faut les trouver et ce n'est pas simple du tout en cas de problème insoluble. Le meilleur reste les livres, évidemment ! Mais il y en a encore des choses à écrire ! Et on n'y trouve pas tout. Pour résumer je retiendrai donc tes trois solutions : aller voir au bout du pont, bien comprendre le problème et s'appuyer sur un groupe. Il s'agit donc de groupe et de logique. Si je ne me trompe pas, si je me trompe, n'hésite pas à me le dire, il me semble que tu en as des choses à dire ! super. Sylveno, ta solution se rapproche de la mienne sauf que tu es plus zen que moi. Dans la fable du lion et du rat, "patience et longueur de temps font plus que force ni que rage", si je me rappelle bien de ma leçon d'il y a plus de quarante ans, cependant, le rat, même en prenant beaucoup de temps, reste actif, ronge le problème insoluble petit morceau par petit morceau. Compter uniquement sur sa propre patience est quelque chose que j'admire beaucoup chez les sages, mais j'en suis totalement incapable, parce que ça me prend la tête. Un battement d'aile de papillon me reste nécessaire. Et puis, le temps est en lui même souvent un problème insoluble ! Par exemple en cas de séisme, où il faut trouver de l'eau potable, ou d'incendie ou d'accident, où il vaut mieux attendre les secours après les avoir appelés qu'avant. Tu vois aussi une solution dans le fait que quelqu'un peut trouver la solution à notre place. Je suis bien d'accord avec toi. Je garde donc tes deux solution : le temps et le groupe. Merci Gallinago Imperialis pour déceler une solution dans ma solution car ce sujet m'est assez obscur, voilà pourquoi j'en parle. Tu as mis l'accent sur le fait que l'important est de changer le cadre du problème. Quand on y regarde de près, c'est vraiment ça qui est important, mais comment faire ? "Think different", selon La Fontaine s'appellerai plutôt "changer de projet jusqu'à ce qu'on en trouve un qui fonctionne", même si je ne sais plus comment il a dit ça, lui. Je le fais tout le temps, instinctivement et c'est un conseil que je donne souvent aux jeunes, je suis donc totalement d'accord avec toi. Incroyable comme cette méthode fonctionne bien ! J'y ajoute en passant que ce qui nous empêche de passer sur le premier projet nous donne souvent la chance de nous trouver là où nous ne serions jamais allés, ce qui relativise l'énervement face aux fâcheux. Pour m'aider dans cette démarche, je lis le magazine Management qui propose au fil du temps pas mal de savoir-faire. JMD nous propose de suivre son ressenti, comme les sages anciens qui écoutaient leurs songes. Ayant eu une vie assez bien remplie, je connais aussi cette méthode. Elle est excellente, mais si on y apporte quelques aménagement, selon mon expérience personnelle, qui ne conviendra peut-être pas aux rêves d'autrui. Mon expérience est "d'en prendre et d'en laisser, mais de toujours s'y appuyer". C'est à dire que tout n'est pas prémonitoire ni psy, ni intello dans les rêves, on peut par exemple avoir une crise de foie : rêves garantis pour écrire des trucs inédits, mais pas longtemps. Cependant, tout est toujours parlant dans les rêves. Pour comprendre ce qu'ils disent, c'est plus dur, il faut de l'expérience et de la rigueur : il faut, au fil du temps, comparer ses rêves propres avec sa réalité propre de sa vie personnelle. J'insiste sur l'individualité du truc. Le bon système de base est de s'instruire sur la signification des symboles dans l'inconscient d'Homo Sapiens. C'est génial et ça sert dans plein plein plein de situations, mais ce n'est pas une science exacte car l'inconscient d'Homo Sapiens est vaste. En tout cas, on pense autrement.
Pour synthétiser le tout : - avoir du temps pour penser autrement ou changer le cadre du problème.
- s'appuyer sur le groupe pour avis et partage de la tâche et donc gain de temps et de savoir.
-suivre son ressenti dans une certaine mesure
-travailler sa logique, ses rêves, son instruction etc pour penser autrement
-essayer virtuellement plusieurs projet et trouver le bon par hasard
-être patient
Qui a d'autres idées ? Qui veut écrire un livre sur ce sujet ? Pas moi, je n'en ai pas le temps
Merci pour les conseils Shadok, on n'en a jamais trop !!! j'irai voir tout cela dès que possible, je garde ce genre d'occupation pour les jours où je suis malade et pour le moment, ça n'arrive pas souvent, pourvu que ça dure... il me faut donc penser autrement pour résoudre ce problème insoluble : comment trouver le temps de m'instruire sur les Shadok pour penser autrement... J'attends vos réponses
Pour synthétiser le tout : - avoir du temps pour penser autrement ou changer le cadre du problème.
- s'appuyer sur le groupe pour avis et partage de la tâche et donc gain de temps et de savoir.
-suivre son ressenti dans une certaine mesure
-travailler sa logique, ses rêves, son instruction etc pour penser autrement
-essayer virtuellement plusieurs projet et trouver le bon par hasard
-être patient
Qui a d'autres idées ? Qui veut écrire un livre sur ce sujet ? Pas moi, je n'en ai pas le temps
Merci pour les conseils Shadok, on n'en a jamais trop !!! j'irai voir tout cela dès que possible, je garde ce genre d'occupation pour les jours où je suis malade et pour le moment, ça n'arrive pas souvent, pourvu que ça dure... il me faut donc penser autrement pour résoudre ce problème insoluble : comment trouver le temps de m'instruire sur les Shadok pour penser autrement... J'attends vos réponses
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Le ressenti n'est pas une source de solutions infaillible mais il est source de créativité, de solutions inattendues, hors cadre préétabli car il prend en compte le "tout de la situation".
Le corps a à la fois un sens très précis de notre situation et un sens de notre croissance (comme une plante "sait" comment croitre).
Notre ressenti inclut donc notre cadre et a un "sens", une direction de la solution globale, le changement de cadre y inclus.
Merci pour ce sujet (auquel j'aimerais revenir plus en détails).
Le corps a à la fois un sens très précis de notre situation et un sens de notre croissance (comme une plante "sait" comment croitre).
Notre ressenti inclut donc notre cadre et a un "sens", une direction de la solution globale, le changement de cadre y inclus.
Merci pour ce sujet (auquel j'aimerais revenir plus en détails).
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
je suis entièrement d'accord avec toi jmd, sur les avantages du ressenti, mais il y a aussi les inconvénients, que l'on perçoit nettement en cas de problème insoluble : panique, épuisement nerveux, maux de ventre ou eczéma, sensation de vide ou de mur noir ou de falaise, manque de sommeil ou de rêves, ou excès de cauchemars, etc. Prenons le problème insoluble absolu du moment que tout le monde ou presque a connu au moins une fois, voire connaît tous les jours : le pognon ! Là, l'unanimité de l'assemblée devrait être acquise aussitôt sur le sujet, l'argent, c'est important. Sauf pour le sage. Bien que... Sauf pour l'Ancien qui n'en avait pas, d'argent, puisqu'il n'existait pas, l'argent. Eh bien, il faisait du troc ou payait en coquillage. Pour simplifier le sujet, nous allons donc dire "pognon". Cela, tout le monde sait ce que sait : c'est ce qui remplit la gamelle. Même pour le paysan : cultiver des pommes de terre nécessite du pognon. Bon. En cas de manque ou d'absence de pognon, il y aura vraisemblablement un problème de gamelle. Yes. Il ne sera pas forcément insoluble : famille, Etat, vol, miracle, idée géniale, leg, loto, etc pourront régler le problème par apport d'argent ou de nourriture, bref, de pognon. Le problème pognon, sera insoluble si tout cela ne fonctionnait pas, par exemple si on est en panne en Sibérie ou au milieu de l'Australie, mais on peut trouver aussi d'autres exemples. Il faudrait un très gros catalogue pour recenser tous les exemples pour lesquels le manque de pognon est insoluble. Dans mes deux exemples, la Sibérie et le centre de l'Australie, l'absence de pognon vient plus du manque de population locale. Un excès de population locale créerait peut-être aussi un manque de pognon, mais je ne veux pas écrire un livre sur ce forum Restons-en donc au manque commun de pognon, qui est assez souvent un problème insoluble, assez souvent réglé par une arrivée de pognon, et qui reste un problème insoluble si ce pognon n'arrive pas. Que faire pour régler ce problème insoluble ? Du côté du ressenti comme sous de nombreuses facettes, je trouve très intéressant de se pencher sur la question. Que ferais-tu, toi ? Que feraient les autres ? Quel ressenti avoir, il doit y en avoir plusieurs... lequel choisir, pour en faire quoi ? Quel résultat rechercher ? Bref : je cherche un théorème qui me permette de gagner à tous les coups en cas de problème insoluble. J'ai déjà cherché des théorèmes semblables pour d'autres situations et il est vraiment bon pour gagner du temps de les posséder. Je vous en donne un par exemple, il est de moi et j'en suis fière parce qu'il m'a fallu beaucoup chercher pour le trouver. Pour moi, personnellement, il marche à tous les coups : "la solution à un problème compliqué est en général peu onéreuse". Essayez, vous verrez. Si cela ne marchait pas pour vous, n'hésitez pas à me le dire, ce serait passionnant de voir pourquoi.
marie :)- Messages : 183
Date d'inscription : 21/08/2012
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Je vais essayer de te répondre tout en me rendant compte que ma réponse aura nécessairement un caractère insatisfaisant car elle nécessite certains prérequis. (Mais il faut bien commencer quelque part).
Premier point : Un ressenti n'est pas nécessairement agréable donc je peux avoir envie de le fuir. Je n'ai pas seulement à prendre en compte "mon ressenti par rapport à la question posée" mais "mon ressenti par rapport à la question posée" ET "mon ressenti par rapport à ce ressenti". C'est l'interaction entre ces deux éléments qui conduit à un blocage et qui est à "ouvrir".
Par exemple, je ressens quelque chose à l'intérieur de moi qui ressent la situation comme douloureuse ET je ressens aussi quelque chose en moi qui veut fuir ce ressenti douloureux. Quel est mon ressenti de cette interaction, mon ressenti de l'un ET l'autre ?
Deuxième point : le pognon. Tu poses la question ici sans en expliciter le contexte. Ce n'est pas une question à laquelle je peux répondre sans considérer toutes les spécificités de la situation : le type de travail que tu peux effectuer, les connaissances que tu peux acquérir, tes capacités à apprendre, ton expérience préalable, les compromis possibles entre "temps libre" et "argent" (l'argent est un moyen, combien t'en faut-il sachant que les solutions à un problème compliqué sont peu onéreuses ?). C'est ce que j'appelle le "tout de la situation".
Tu as l'air de mélanger un problème personnel et un problème de macro-économie (l'Australie, la Sibérie). Les deux problèmes sont intéressants mais je ne dirais pas a priori qu'ils sont identiques car tu peux résoudre l'un sans résoudre l'autre.
Ce que je ferais : choisir un problème et rester en contact avec mon ressnti de ce problème. Ensuite voir ce qui émerge en terme d'images, de mots et voir comment ce qui a émergé résonne en moi.
Premier point : Un ressenti n'est pas nécessairement agréable donc je peux avoir envie de le fuir. Je n'ai pas seulement à prendre en compte "mon ressenti par rapport à la question posée" mais "mon ressenti par rapport à la question posée" ET "mon ressenti par rapport à ce ressenti". C'est l'interaction entre ces deux éléments qui conduit à un blocage et qui est à "ouvrir".
Par exemple, je ressens quelque chose à l'intérieur de moi qui ressent la situation comme douloureuse ET je ressens aussi quelque chose en moi qui veut fuir ce ressenti douloureux. Quel est mon ressenti de cette interaction, mon ressenti de l'un ET l'autre ?
Deuxième point : le pognon. Tu poses la question ici sans en expliciter le contexte. Ce n'est pas une question à laquelle je peux répondre sans considérer toutes les spécificités de la situation : le type de travail que tu peux effectuer, les connaissances que tu peux acquérir, tes capacités à apprendre, ton expérience préalable, les compromis possibles entre "temps libre" et "argent" (l'argent est un moyen, combien t'en faut-il sachant que les solutions à un problème compliqué sont peu onéreuses ?). C'est ce que j'appelle le "tout de la situation".
Tu as l'air de mélanger un problème personnel et un problème de macro-économie (l'Australie, la Sibérie). Les deux problèmes sont intéressants mais je ne dirais pas a priori qu'ils sont identiques car tu peux résoudre l'un sans résoudre l'autre.
Ce que je ferais : choisir un problème et rester en contact avec mon ressnti de ce problème. Ensuite voir ce qui émerge en terme d'images, de mots et voir comment ce qui a émergé résonne en moi.
Dernière édition par jmd le Dim 28 Juil 2013 - 12:05, édité 2 fois (Raison : Ajout)
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
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Re: Problème insoluble, que faire ?
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Dernière édition par F le Jeu 10 Juil 2014 - 22:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
Dans une lettre à Jacques Hadamard, Einstein explique que l'interaction (ou du moins la cohabitation) entre ressenti (some of muscular type) et symboles (visual, signs and more or less clear images) est à la base de son processus de créativité.
(http://www.pitt.edu/~jdnorton/Goodies/Einstein_think/)
(http://www.pitt.edu/~jdnorton/Goodies/Einstein_think/)
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
marie a écrit:Finalement, tout s'est passé sans heurt. Il suffisait d'attendre dans les meilleures conditions possibles, en y mettant du sien pour arrondir les angles et cela fatigue beaucoup le narcissisme, mais en construisant un projet à long terme, c'est supportable. Ce que j'ai fait.
Il semblerait qu'il y ait ici la coexistence de deux choses : vouloir résoudre un problème et ne pas vouloir en rechercher une solution précise.
Vouloir résoudre un problème c'est simplement insuffler une direction (comme dire : "Que Dieu me vienne en aide" ou "Que ta volonté soit faite, j'ai confiance" ou "J'ai un projet à long terme même si je ne peux qu'être patiente car je ne sais pas comment le mettre en œuvre").
Ne pas rechercher une solution précise permet de laisser émerger une solution "hors du cadre défini au départ". Il m'est déjà arrivé qu'une solution surgisse parce que je disais tout simplement : "Je laisse tomber, je ne trouverai tout simplement pas".
Cela rejoint un peu la citation sus-mentionnée : « Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. » (même si ce que signifie "absence de solution" n'y est pas explicité).
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
Oui, ce que vous dites est en accord avec ma pensée qui surgit au cours de cette discussion. J'en était moi-même à appliquer l'esquisse de solution que nous avons déjà trouvée, pour résoudre le problème insoluble de trouver une solution à un problème insoluble, L'squisse déjà dégagée, je la rappelle : 1) avoir du temps ou en trouver, par exemple en établissant des théorèmes qui font gagner du temps ou en incluant les problèmes les uns dans les autres, notamment en lisant les Shadoks pour trouver un théorème sur les problèmes insolubles Ce que j'ai fait, j'en parlerai après. 2) penser autrement, par exemple en lisant les Shadoks. 3) changer le cadre du problème, par exemple en le transformant en petit dessin comme sur les devises Shadok 4)suivre son ressenti, par exemple en choisissant une devise Shadok et en se demandant pourquoi je choisis celle-là et pas les autres 5) travailler sa logique pour penser autrement, ce que nous allons faire 6) trouver le bon projet par hasard, j'attends vos nouvelles idées et j'attends les miennes 7) être patient, oui, mais ça implique d'avoir du temps et on se retrouve ici dans un cercle car le temps est en 1) et nous sommes en 7) s'appuyer sur le groupe règle ce problème insoluble de la patience et voilà !
bon, maintenant, il faudrait trouver un théorème plus simple parce que là, nous risquons d'oublier une pièce de l'horloge si nous sommes stressés en cas de problème insoluble...
Ton idée de problèmes intrecroisés est très intéressante, JMD, il faut ronger, comme le rat, un lien après l'autre pour faire un trou dans le filet qui emprisonne le lion, qui lui, ne peut pas s'extraire du filet parce qu'il veut le manger d'un seul coup de dent. Comme je n'en ai pas le temps, je me suis appuyée sur le groupe pour penser autrement et aboutir à ce résultat quand même : je suis allée voir les devises Shadok et j'aurais espèrer en trouver plus, mais je suppose que ce nombre convient puisqu'il est encore là. Pour séparer les problèmes imbriqués qui peuvent rendre un problème insoluble, j'ai sélectionné, selon mon ressenti, la devise Shadok : la notion de passoire est indépendante de la notion de trou. Reste à savoir en quoi cette devise résonne avec le théorème de résolution d'un problème insoluble... Elle résonne, c'est tout ce que je sais. Il s'agit en effet d'un problème géo-politique et non psy : je veux déménager. Contre mon gré, et je ne sais pas où aller. Cependant, d'autres problèmes sont insolubles et je préfère ne pas ramener ce théorème à mon déménagement programmé pour dans six ans, nous avons le temps d'y penser. Notons ici que la notion de temps est vraiment très fortement liée au fait que le problème soit vraiment insoluble ou pas trop. Tu ajoute la notion de divinité "que Dieu me vienne en aide", je sais qu'elle marche particulièrement bien pour certains problèmes insolubles, mais pas pour tous... selon tous les témoignages qu'on peut obtenir à ce sujet, sujet trop vaste pour être traité ici. Si ça marchait à tous les coups, on le saurait. Coordonner le ressenti et les symboles, sans savoir ce que Einstein avait écrit, c'est là que j'en suis... Pourquoi la notion de passoire est-elle indépendante de la notion de trou ? Puisque le sujet risque de déraper peut-être, demandons à tout le monde de ne pas le faire déraper. Voilà. Maintenant, continuons. Faustermax dit à juste titre qu'il faut s'extirper du problème pour le résoudre s'il est insoluble. Je propose la solution Shadok : réfléchissons en quoi la notion de passoire est indépendante de la notion de trou, ou si on veut réfléchir avec moins de risques, réfléchissons pourquoi l'absence de solution peut régler un problème insoluble. Il est vrai que j'ai eu un enfant alors que j'avais renoncé à pouvoir en avoir un. C'est bien souvent que cela arrive, mais pas toujours... L'absence de solution existe-t-elle ? Trouvons un exemple d'absence de solution...
bon, maintenant, il faudrait trouver un théorème plus simple parce que là, nous risquons d'oublier une pièce de l'horloge si nous sommes stressés en cas de problème insoluble...
Ton idée de problèmes intrecroisés est très intéressante, JMD, il faut ronger, comme le rat, un lien après l'autre pour faire un trou dans le filet qui emprisonne le lion, qui lui, ne peut pas s'extraire du filet parce qu'il veut le manger d'un seul coup de dent. Comme je n'en ai pas le temps, je me suis appuyée sur le groupe pour penser autrement et aboutir à ce résultat quand même : je suis allée voir les devises Shadok et j'aurais espèrer en trouver plus, mais je suppose que ce nombre convient puisqu'il est encore là. Pour séparer les problèmes imbriqués qui peuvent rendre un problème insoluble, j'ai sélectionné, selon mon ressenti, la devise Shadok : la notion de passoire est indépendante de la notion de trou. Reste à savoir en quoi cette devise résonne avec le théorème de résolution d'un problème insoluble... Elle résonne, c'est tout ce que je sais. Il s'agit en effet d'un problème géo-politique et non psy : je veux déménager. Contre mon gré, et je ne sais pas où aller. Cependant, d'autres problèmes sont insolubles et je préfère ne pas ramener ce théorème à mon déménagement programmé pour dans six ans, nous avons le temps d'y penser. Notons ici que la notion de temps est vraiment très fortement liée au fait que le problème soit vraiment insoluble ou pas trop. Tu ajoute la notion de divinité "que Dieu me vienne en aide", je sais qu'elle marche particulièrement bien pour certains problèmes insolubles, mais pas pour tous... selon tous les témoignages qu'on peut obtenir à ce sujet, sujet trop vaste pour être traité ici. Si ça marchait à tous les coups, on le saurait. Coordonner le ressenti et les symboles, sans savoir ce que Einstein avait écrit, c'est là que j'en suis... Pourquoi la notion de passoire est-elle indépendante de la notion de trou ? Puisque le sujet risque de déraper peut-être, demandons à tout le monde de ne pas le faire déraper. Voilà. Maintenant, continuons. Faustermax dit à juste titre qu'il faut s'extirper du problème pour le résoudre s'il est insoluble. Je propose la solution Shadok : réfléchissons en quoi la notion de passoire est indépendante de la notion de trou, ou si on veut réfléchir avec moins de risques, réfléchissons pourquoi l'absence de solution peut régler un problème insoluble. Il est vrai que j'ai eu un enfant alors que j'avais renoncé à pouvoir en avoir un. C'est bien souvent que cela arrive, mais pas toujours... L'absence de solution existe-t-elle ? Trouvons un exemple d'absence de solution...
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
La devise Shadok : "s'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème" serait-elle parfaitement vraie ? Un problème ne serait-il jamais insoluble ? Voyons... si je suis en panne en Sibérie (l'hiver arrive vite) ou au centre de l'Australie (fait sec !) que faire ? L'interaction de problèmes, c'est la passoire, pleine de trous : le lieu, le manque d'habitude, le temps, la panne, la solitude. Il est bien évident qu'il vaut mieux ne pas aller là seul, mais dans la vie, on est parfois souvent très souvent seul. Disons... mon hélicoptère s'est posé malencontreusement là, voilà. Que faire ? Eloignons-nous de la notion de trou : prenons un exemple très terre à terre et voyons comment agir, seul au centre de l'Australie... Bon, y'a Dieu, heureusement. Mais pour un théorème, cela ne suffit pas. Moi des Australie j'en ai connu plein et je m'en suis toujours sortie, bien que je sois très croyante en certaines choses et pas en d'autres. Il y a donc quelque chose qui provoque la chance et quelque chose qui attire la déveine. Ca ne veut pas dire que c'est stable, mais cela reste à étudier. Le travail est pour Voltaire comme pour moi la pièce maîtresse de la chance. L'honnêteté aussi. La foi enfin. Mais au centre d'un désert... certains s'en sortent et d'autres non. Pourquoi.
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Ce n'est pas parce qu'il y a au moins une solution à tout problème qu'elle est accessible à tout le monde tout le temps.
Si je suis perdu dans le désert, je suis mal parce que je ne connais pas le désert, je ne saurais ni comment m'orienter ni comment trouver de l'eau. Pourtant, il est possible de s'orienter dans le désert et d'y trouver de l'eau.
Ca me fait penser à l'optimiste et le pessimiste perdus dans le désert :
- on pourra toujours boire notre urine.
- tu crois qu'il y en aura assez pour deux ?
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
La solution a un problème insoluble passe donc par le temps et par la chance (si on met la foi dans la chance, pour un accès plus vaste et plus "théorème"). Je suis posée seule dans le désert, quelles sont mes chances de m'en sortir si j'ai le temps... mince ! c'est là que je me rends compte que je n'y connais strictement rien en désert mdr ! Je ne peux pas poursuivre la discussion sur le désert si on s'en tient strictement au désert. Voilà bien à quoi ressemble un problème insoluble : on ne le connaît pas avant d'y être en plein dedans. Je dois parler du désert en y ayant jamais mis les pieds ! Je vous laisse donc parler... vous faites quoi, vous quand vous êtes en panne, tout seul, dans le désert ?
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Je voudrais éviter ici tout malentendu : je n'introduis aucune notion de divinité. Je voulais seulement me référer à une façon d'instancier la solution d'un problème en des termes très généraux.
Je pourrais me demander : Comment est-ce que je me ressentirais si mon problème était complètement résolu (sans préciser ce que cela veut dire ni comment y parvenir). Il s'agit d'une direction qui est donnée, sans rechercher des éléments plus spécifiques.
Pour le reste : Il existe des problèmes sans solution (comment être immortel, comment créer un perpetuum mobile) mais je ne pense pas que ce soit à ces questions que tu t'intéresses mais plutôt à des questions qui peuvent être résolues par la créativité, en sortant du cadre de départ.
"Cela ne marche pas à tous les coups". J'aurais plutôt tendance à dire : les éléments présentés ici sont nécessaires mais pas suffisants.Il faut A, B et C pour que le phénomène se produise mais je ne contrôle que les variables A et B. C est laissé à la chance. Donc parfois le phénomène se produira parfois pas. Cela ne signifie pas pour autant que A et B n'ont aucun intérêt.
As-tu pour le moment une question qui te préoccupe et dont tu as une certaine connaissance (je ne parle pas de la question du désert) ?
Je pourrais me demander : Comment est-ce que je me ressentirais si mon problème était complètement résolu (sans préciser ce que cela veut dire ni comment y parvenir). Il s'agit d'une direction qui est donnée, sans rechercher des éléments plus spécifiques.
Pour le reste : Il existe des problèmes sans solution (comment être immortel, comment créer un perpetuum mobile) mais je ne pense pas que ce soit à ces questions que tu t'intéresses mais plutôt à des questions qui peuvent être résolues par la créativité, en sortant du cadre de départ.
"Cela ne marche pas à tous les coups". J'aurais plutôt tendance à dire : les éléments présentés ici sont nécessaires mais pas suffisants.Il faut A, B et C pour que le phénomène se produise mais je ne contrôle que les variables A et B. C est laissé à la chance. Donc parfois le phénomène se produira parfois pas. Cela ne signifie pas pour autant que A et B n'ont aucun intérêt.
As-tu pour le moment une question qui te préoccupe et dont tu as une certaine connaissance (je ne parle pas de la question du désert) ?
jmd- Messages : 830
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Re: Problème insoluble, que faire ?
oui, oui, bien d'accord sur le fait que nous parlons en terme généraux, on va dire "la chance" ça élimine la notion de destin qui est trop vaste pour ce forum ou la notion de providence que chacun ressent différemment. Comment je me ressentirais si mon problème était complètement résolu, alors que je suis dans le désert sans n'y avoir jamais posé un pied auparavant puisque mon hélicoptère est en panne aujourd'hui et maintenant... heu... je pense que je me ressentirais comme je me suis ressentie auparavant dans des cas un peu semblables, on va dire, quand, gamine et seule dans les champs, j'ai posé un pied sur de la glace pour voir si elle était assez solide pour que j'aille plus loin et que sans m'en être rendu compte, tant la chose s'est produite à toute allure, je me suis retrouvée assise au milieu de la patinoire. Chance ! elle était solide et j'ai patiné tout le matin tant et si bien que j'ai oublié l'heure du repas et qu'on a fini par me trouvé sur la glace heureuse comme un ange et que je me suis fait tirer les bretelles parce que j'étais en retard. Voilà. Je pense que je me sentirais comme ça. Forcément quelqu'un ne sera pas content que je sois en retard en sortant du désert.
Notons ici, que la notion de chance et intrinsèquement liée à la notion de malchance. Si je n'avais pas eu la malchance de me trouver dans un problème insoluble, je n'aurais pas eu la chance de m'en sortir. Ce qui relativise la chance insensée de certains aux yeux de ceux qui ne l'ont pas forcément. Ils oublient peut-être aussi de voir la malchance qui peut y être liée, même si ce n'est pas une obligation d'avoir du malheur pour avoir du bonheur. Les gens très actifs sont plus enclins à se trouver dans un hélicoptère en panne, parce que les autres, (comme moi lol !) ne sont jamais montés dans un hélicoptère. Je me demande donc, s'il n'y aurait pas un certain aguerrissement contre l'infortune, pour peu qu'on enregistre un minimum de chance à chaque fois. Le reste proviendrait plutôt de l'habitude de gérer l'ingérable. Que dire d'autre sur la notion de chance ? Je sèche un peu en fait. Qu'en pensez-vous ? Quelle chance y a-t-il à se sortir d'un désert ? Pour la notion de temps, je sèche encore plus. Quel temps faut-il pour se sortir d'un désert... surtout qu'il n'est pas rare qu'on soit dans plusieurs déserts à la foi, dans la vie... non ? Dans le désert, il est vrai que la foi est précieuse. On n'y est plus seul. Mais disons, le vrai désert. Par exemple si quelqu'un est dépressif, il est dans un vrai désert. Pourtant certains s'en sortent et même très bien et d'autres en meurent. Pourquoi ? Comment font ceux qui s'en sortent ? Notion de chance, notion de temps, qui a des idées ? Je vais essayer de lire des livres sur les gens qui ont survécu... mais je n'en ai pas le temps. J'en ai lu un sur un naufragé. Mais je ne pense pas qu'il soit véridique. Je suis bien sûre que nombreux sont les gens sur ce forum qui savent comment ont sort d'un vrai désert, par quels stratagèmes et pendant combien de temps. Une fois, mon train était en panne dans une grande ville mal fréquentée. Pour m'en sortir, je ne suis pas restée à la gare, trop dangereuse. J'ai marché droit devant dans la nuit. Au petit matin, j'étais le long d'une route d'accès à la ville, toute embouteillée. Quel bonheur ce matin là, de marcher à contre-sens des voitures qui puaient en me regardant de tous leurs phares ronds en se demandant quel extra-terrestre j'étais !
Notons ici, que la notion de chance et intrinsèquement liée à la notion de malchance. Si je n'avais pas eu la malchance de me trouver dans un problème insoluble, je n'aurais pas eu la chance de m'en sortir. Ce qui relativise la chance insensée de certains aux yeux de ceux qui ne l'ont pas forcément. Ils oublient peut-être aussi de voir la malchance qui peut y être liée, même si ce n'est pas une obligation d'avoir du malheur pour avoir du bonheur. Les gens très actifs sont plus enclins à se trouver dans un hélicoptère en panne, parce que les autres, (comme moi lol !) ne sont jamais montés dans un hélicoptère. Je me demande donc, s'il n'y aurait pas un certain aguerrissement contre l'infortune, pour peu qu'on enregistre un minimum de chance à chaque fois. Le reste proviendrait plutôt de l'habitude de gérer l'ingérable. Que dire d'autre sur la notion de chance ? Je sèche un peu en fait. Qu'en pensez-vous ? Quelle chance y a-t-il à se sortir d'un désert ? Pour la notion de temps, je sèche encore plus. Quel temps faut-il pour se sortir d'un désert... surtout qu'il n'est pas rare qu'on soit dans plusieurs déserts à la foi, dans la vie... non ? Dans le désert, il est vrai que la foi est précieuse. On n'y est plus seul. Mais disons, le vrai désert. Par exemple si quelqu'un est dépressif, il est dans un vrai désert. Pourtant certains s'en sortent et même très bien et d'autres en meurent. Pourquoi ? Comment font ceux qui s'en sortent ? Notion de chance, notion de temps, qui a des idées ? Je vais essayer de lire des livres sur les gens qui ont survécu... mais je n'en ai pas le temps. J'en ai lu un sur un naufragé. Mais je ne pense pas qu'il soit véridique. Je suis bien sûre que nombreux sont les gens sur ce forum qui savent comment ont sort d'un vrai désert, par quels stratagèmes et pendant combien de temps. Une fois, mon train était en panne dans une grande ville mal fréquentée. Pour m'en sortir, je ne suis pas restée à la gare, trop dangereuse. J'ai marché droit devant dans la nuit. Au petit matin, j'étais le long d'une route d'accès à la ville, toute embouteillée. Quel bonheur ce matin là, de marcher à contre-sens des voitures qui puaient en me regardant de tous leurs phares ronds en se demandant quel extra-terrestre j'étais !
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Excuse, le reste de ta réponse n'apparaissait pas ! j'y réponds : pour l'immortalité, je pense que ce n'est qu'une question de temps. Il nous faudra du temps pour trouver les secrets de l'immortalité. Pour l'instant, il y a quelque chose qui risque fort de nous rendre moins immortels, c'est la pollution, et là, nous n'avons pas de temps. Le problème est donc plus insoluble en théorie. Quand nous serons immortels, nous nous ficherons de la pollution, mais à cause d'elle, nous risquons fort de ne pas avoir le temps de devenir immortels. Eh oui. sur notre vie à chacun, cela a peu d'impact pour l'instant, mais sur celle de nos enfants ou petits-enfants ou... bon, voilà bien un problème insoluble car on manque de temps par rapport à la vitesse à laquelle on pollue. Pour ABC, je suis d'accord avec ce que tu dis, mais moi, je cherche le théorème temps/chance qui permet de se sortir d'un problème insoluble. Le simple paramètre chance ne me suffit donc pas. Cependant, oui, certains ont plus de chance que d'autres. Sur le terrain.
Par exemple les soldats gazés de 1914 qui deviennent très vieux, ils n'ont pas eu que ça dans leur vie ! Il y a eu la guerre suivante, même s'ils n'étaient pas dans les tranchées ou si les tranchées n'étaient pas en 1914 (je n'y connais rien en tranchées). J'ai travaillé avec un type gazé. Il n'avait pas eu que ça dans sa vie. J'en ai connu d'autres, je ne vais pas faire un catalogue. Eh bien, pourquoi, eux, ils s'en sortaient tout le temps, et pas les autres. On peut dire "c'est la chance" eh bien non. Par exemple, pour gérer l'agressivité, il n'y a pas que la chance, il y a surtout des techniques solidement éprouvées par les gens de métier. Mais pour gérer la panne d'hélicoptère, comment faire ?
Non, je n'ai pas de problème actuellement, je te remercie chaleureusement de te faire du souci pour moi mais il m'arrive d'écrire un peu, je ne t'étonnerai pas, et je bute sur un petit scénario un peu tordu que je voudrais un peu plus correct que ce qu'il est. Quoi de mieux pour s'entrainer à avoir de la chance que d'écrire des histoires loufoques ?
Par exemple les soldats gazés de 1914 qui deviennent très vieux, ils n'ont pas eu que ça dans leur vie ! Il y a eu la guerre suivante, même s'ils n'étaient pas dans les tranchées ou si les tranchées n'étaient pas en 1914 (je n'y connais rien en tranchées). J'ai travaillé avec un type gazé. Il n'avait pas eu que ça dans sa vie. J'en ai connu d'autres, je ne vais pas faire un catalogue. Eh bien, pourquoi, eux, ils s'en sortaient tout le temps, et pas les autres. On peut dire "c'est la chance" eh bien non. Par exemple, pour gérer l'agressivité, il n'y a pas que la chance, il y a surtout des techniques solidement éprouvées par les gens de métier. Mais pour gérer la panne d'hélicoptère, comment faire ?
Non, je n'ai pas de problème actuellement, je te remercie chaleureusement de te faire du souci pour moi mais il m'arrive d'écrire un peu, je ne t'étonnerai pas, et je bute sur un petit scénario un peu tordu que je voudrais un peu plus correct que ce qu'il est. Quoi de mieux pour s'entrainer à avoir de la chance que d'écrire des histoires loufoques ?
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Si j'étais dans le désert avec un hélico en panne :
- je lancerais un appel à l'aide avec la radio de l'hélicoptère
- je m'abriterais à l'ombre de l'appareil
- si je dispose d'une feuille en plastique, je l'étendrais de façon à pouvoir récolter la condensation de la nuit. (On peut vivre sans manger mais pas sans boire).
- j'allumerais un feu la nuit pour que les secours puissent me repérer quand il fait sombre
- je garderais un miroir à la main de façon à pouvoir refléter le soleil si les secours passent pendant la journée
- j'effectuerais un petit test pour voir si l'eau du radiateur de l'hélico est buvable ou pas
- je dessinerais un mouton dans sa caisse (une façon d'instancier la direction de la solution sans en déterminer les modalités)
Voilà ce que me dit mon ressenti de cette question.
Mais comme, ni toi ni moi, nous ne connaissons ni le désert ni les hélicos, ce n'est pas le meilleur exemple d'explicitation de connaissance implicite (car je ne peux utiliser que la connaissance que j'ai en moi d'une façon ou d'une autre).
Je préfère ton autre exemple : "je bute sur un petit scénario un peu tordu que je voudrais un peu plus correct que ce qu'il est".
Comment ressens-tu ce "pas correct" ? Peux-tu décrire ce ressenti ?
- je lancerais un appel à l'aide avec la radio de l'hélicoptère
- je m'abriterais à l'ombre de l'appareil
- si je dispose d'une feuille en plastique, je l'étendrais de façon à pouvoir récolter la condensation de la nuit. (On peut vivre sans manger mais pas sans boire).
- j'allumerais un feu la nuit pour que les secours puissent me repérer quand il fait sombre
- je garderais un miroir à la main de façon à pouvoir refléter le soleil si les secours passent pendant la journée
- j'effectuerais un petit test pour voir si l'eau du radiateur de l'hélico est buvable ou pas
- je dessinerais un mouton dans sa caisse (une façon d'instancier la direction de la solution sans en déterminer les modalités)
Voilà ce que me dit mon ressenti de cette question.
Mais comme, ni toi ni moi, nous ne connaissons ni le désert ni les hélicos, ce n'est pas le meilleur exemple d'explicitation de connaissance implicite (car je ne peux utiliser que la connaissance que j'ai en moi d'une façon ou d'une autre).
Je préfère ton autre exemple : "je bute sur un petit scénario un peu tordu que je voudrais un peu plus correct que ce qu'il est".
Comment ressens-tu ce "pas correct" ? Peux-tu décrire ce ressenti ?
jmd- Messages : 830
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Oui je suis trop contente de parler de sortie du désert sans avoir à compliquer la chose de pensées mondiales en fait, comme on le fait souvent et naturellement dans ce cas, par tradition peut-être, à moins que ce sujet n'inspire Homo Sapiens depuis la nuit des temps. Ton ressenti et le mien ne sont pas semblables, et cela rend la conversation particulièrement intéressante. Ton scénario en cas de problème insoluble, c'est la technique de survie, on ne saurait te donner tort ! On te donne donc raison. La solution à un problème insoluble est donc une combinaison technique/temps/chance. Cela paraît évident quand on le dit, mais il me semble que personne ne l'avait dit avant. Mon ressenti est un tout petit peu différent, car je pars du principe qu'il vaut mieux que je me débrouille seule autant que faire se peut, mais faire ne se peut pas toujours. Je trouve que l'exemple de la gare est pour moi un bon exemple de problème insoluble. Même s'il est particulièrement dramatique d'en parler aujourd'hui, après tous les accidents de trains qu'il y a eu ces temps-ci. Il s'agit là de pas de chance, or le sujet de cette conversation est le contraire : la chance. Le pas de chance, je ne l'étudie pas, parce que je n'en ai pas le temps, mais tout le monde peut bosser là dessus pour réduire les risques. Ce n'est pas mon métier. Moi, je réduis les invraisemblances. Mon ressenti à moi, me pousse donc à partir dans la bonne direction et, si je n'ai pas de direction, à partir tout droit. Cela implique de ne pas attendre pour faire un projet car l'inaction me minerait suffisamment pour m'enlever toute chance, c'est ma personnalité qui veut cela, je suis une femme, et donc quelqu'un de vulnérable. Si j'attends qu'on m'aide, il y a assez peu de chances pour que cela se produise convenablement... vaste sujet que nous ne traiterons pas ici. Partir dans la bonne direction implique de faire le bon projet et de ne pas tourner en rond. D'où la nécessité de bien réfléchir avant, à ses théorèmes. Par exemple, connaître les étoiles pour se repérer ou savoir que les aborigènes cachent des calebasses d'eau en certains endroits reconnaissables, ou demander son chemin à une dame aborigène parce que j'en connaîtrai la langue, parce que mon hélicoptère, s'il se pose dans le désert, il risque fort de s'y poser en miettes. Sauf chance. Ce qui ferait deux chances, si on considère que moi, je ne serai pas en miettes, par chance. Evidemment que si je suis blessée et ne peut plus bouger, mes chances de m'en sortir dans le désert, se réduisent. Nous parlons ici de technique et non de spiritualité. Nous cherchons un théorème, je le rappelle aux lecteurs. C'est un théorème technique/temps/chance, pour l'instant, c'est tout ce que nous savons de lui. Il m'est arrivé de passer trente ans à chercher certains théorèmes, j'ai donc du temps, ouf ! Pour aller dans la bonne direction et ne pas tourner en rond, alors que je suis une femme valide et que mon hélicoptère est en miettes dans le désert, quel théorème pourrait au mieux me conduire à bon port ? Par exemple, j'en ai un pour gérer l'agressivité débridée, il est de moi et j'en suis fière : quand on rencontre un anaconda, il faut appeler un autre anaconda, pendant qu'il se battent pour savoir qui va me gober, je passe. Ca marche à tous les coups dans ma vie. Le stratagème du miroir me parle beaucoup. Je trouve qu'il entre en résonnance avec la solution du problème insoluble. Ton ressenti te voit assis dans le désert, mais cool, alors que le mien me voit marchant dans le désert en sachant qu'à la sortie on me dira que je suis en retard. Je te promet que je suis en retard pour écrire, mais je t'assure que je sortirai un bon jus. L'important, c'est la durée du résultat, pas sa précipitation. Pour qu'un résultat dure, il faut qu'il apporte une solution inconnue. Lol : je n'ai pas écrit "pas correct", mais "un peu plus correct" y'a pas drame. La solution à un problème insoluble est donc une combinaison des paramètres technique/temps/chance/sens. Reste à trouver comment cela s'articule.
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Mon désert n'est pas le tien . (Il n'y a pas d'aborigène dans le mien mais des gens à qui j'ai loué un hélico etc.).
C'est pourquoi tu es la seule à pouvoir être créative dans le désert qui est le tien.
Quel est ton ressenti de "un peu plus correct" ? Qu'est-ce que "un peu plus correct" fait dans le corps ?
C'est pourquoi tu es la seule à pouvoir être créative dans le désert qui est le tien.
Quel est ton ressenti de "un peu plus correct" ? Qu'est-ce que "un peu plus correct" fait dans le corps ?
jmd- Messages : 830
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Je pense que tes paroles sont bien en miroir des miennes et que mon problème est le nôtre à tout les deux différemment et que c'est celui d'Homo Sapiens depuis la nuit des temps : améliorer sa gestion des aléas pour gagner du temps et de l'énergie pour gagner finalement son combat pour la vie. L'immortalité, quoi. Sauf que moi, je ne vise pas la notoriété des Grands, mais la bonne éducation des petits nenfants. Une autre immortalité. La mienne passe par la vie des générations successives. L'immortalité des Grands passe par l'Histoire et ses morts. Il est vrai que dans mon désert il y a des aborigènes : c'est le désert des mamans. Beau désert, bien fleuri, mais assez difficile à cultiver si on veut des pommes de terres pour la gamelle. Ton désert semble plutôt être celui des hommes : t'as payé ton truc et il n'a marché qu'à moitié, était en location, ce machin, la prochaine fois, j'achèterai du neuf avec une garantie de cinq ans au moins. Nous avons raison tous les deux. Même si je ne suis pas allée regarder si tu es un homme ou une femme, je n'en ai pas eu le temps, parce que je n'ai pas l'habitude que quelqu'un me parle. Un désert dont je dois apprendre la langue, mais qui ne parle pas la mienne. Un extra-terrestre, quoi. Alors que toi, on voit plutôt le soldat bien entraîné, qui n'a pas peur de grand-chose, tu vois. Un peu plus correct, pour mon ressenti dans mon corps, serait dans ce cadre précis, n'extrapolons pas sur mes paroles, le public ! Dans ce cadre précis, serait d'avoir plus d'enfants dans mon scénario. Eh bien, vois-tu, je ne l'avais pas vu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je bosse sur une histoire qui est celle d'une jeune qui n'a pas mis d'enfants. Il n'y a que des adultes. Voilà ce qui cloche. Dans ce cas très précis. Mais pour le théorème, l'enfant n'est pas la solution. Parce que tu le dis à juste titre, dans un vrai désert, il n'y a pas d'aborigènes. On va dire le Pôle Sud. Eh bien, si on pose son hélico en miette au pôle sud, on a peu de chances de s'en sortir, il faut bien le reconnaître ! La solution à un problème insoluble est donc la mort. Mais ça c'est le cas le pire. Dans la vie, souvent, il y a des techniques de soldat ou des techniques de maman. Bon. Ma question était donc mal posée. La nouvelle question est "problème quasi-insoluble, que faire". Nous avons à disposition des techniques, du temps, de la chance et du sens, mais de façon diverses, disparates, chaotiques, instables. La difficulté du problème est d'en faire un théorème, ce nouveau problème n'est pas insoluble, mais quasi-insoluble, jusqu'à ce qu'on en trouve la solution, et là, on vous dit "et ben, tu en as mis du temps à trouver un truc aussi simple !" L'Histoire en est pleine. Par exemple la découverte de la solution au problème insoluble "allumer du feu".
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
je partage cette facon d'apprehender les problemes, changer de cadre etc.
mais la vie est parfois plus dure que ca (pas souvent heureusement)
et penser qu'il y ait une solution pour chaque probleme appartient pour moi au domaine de la pensée magique, a une volonté bien legitime mais dangereuse de toute puissance.
c'est pas tres grave mais ca peut le devenir
(exemple pas tres finaud
dans le nucleaire on a cru que les solutions arriveraient en temps et en heure a grand renfort d'intelligences et de recherches croisées.
prospective foireuse et pensée magique ont finalement conduit a une incompétence actuelle en matiere de stockage de déchets et... de maitrise des corium...)
mais la vie est parfois plus dure que ca (pas souvent heureusement)
et penser qu'il y ait une solution pour chaque probleme appartient pour moi au domaine de la pensée magique, a une volonté bien legitime mais dangereuse de toute puissance.
c'est pas tres grave mais ca peut le devenir
(exemple pas tres finaud
dans le nucleaire on a cru que les solutions arriveraient en temps et en heure a grand renfort d'intelligences et de recherches croisées.
prospective foireuse et pensée magique ont finalement conduit a une incompétence actuelle en matiere de stockage de déchets et... de maitrise des corium...)
dessein- Messages : 3074
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Re: Problème insoluble, que faire ?
marie a écrit:Nous avons à disposition des techniques, du temps, de la chance et du sens, mais de façon diverses, disparates, chaotiques, instables
Notre ressenti est un, c'est lui qui peut fédérer ces éléments disparates.
marie a écrit:La difficulté du problème est d'en faire un théorème.
Comment est-ce que tu ressens cette difficulté d'en faire un théorème ? Est-ce que tu pourrais décrire ton ressenti ?
jmd- Messages : 830
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Re: Problème insoluble, que faire ?
En effet, la pollution est un réel problème quasi-insoluble actuellement. Si elle devient un problème insoluble, la solution sera la mort. Mais auparavant, il y a d'autres solutions. Pour le nucléaire, je n'y connais rien, et j'espère que les gens chargés de travailler sur les risques nous éviterons les malchances qui nous guettent. Pour un peu plus de chance potentielle, je reste semi-mobile et je vais migrer en terrain moins nucléaire, parce que j'ai vraiment le problème. Il y aura d'autres problèmes ailleurs, plus solubles pour la population et peut-être moins insolubles individuellement, etc. La pensée magique, c'est un peu le contraire du théorème. Je ne pourrai pas bien en parler, parce que je suis plutôt de type obsessionnel que magique. Je peux comprendre que 1+1 fasse 2 ou 3 ou 4 etc si on se réfère aux parents qui font des enfants, je peux aussi comprendre que 1 + 1 ne fassent que 2 et rien d'autre, si on s'en réfère à l'arithmétique, mais je ne peux pas comprendre qu'il soit inutile de compter. Je préfère le travail de la fourmi à celui du dragon. La toute puissance, c'est plutôt une histoire qui dépasse Homo Sapiens au moins si on regarde le phénomène sur une longue durée. Le nucléaire ressemble plutôt à tourner en rond dans le désert, mais dans une désert un peu plus peuplé que l'énergie disponible le permettrait sans le nucléaire. Retournerons-nous au désert vide ou irons-nous vers un beau jardin plein de population, je ne le sais pas. Qui le sait ? En tout cas, il faut que je déménage. Trop de nucléaire pourrait finir par nuire là où je suis. Mais j'ai encore quelques années pour me préparer. Sauf accident nucléaire un peu plus loin, ou météorite, ou épidémie. Il est vrai que plus on voit le problème en grand et plus il paraît insoluble. Mais la petite fourmi, avec son petit cerveau, elle y arrive à faire son nid partout ou presque tout autour de la terre et depuis bien plus longtemps que nous. Comment fait-elle ?
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
la difficulté de faire un théorème, je la ressens comme une solution facile pour plus tard. C'est ça qui me booste. Toujours plus de simplicité. J'aime la vie et pour en profiter pleinement, il vaut mieux faire le plus simple possible, c'est toujours assez compliqué.
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
dessein a écrit:
et penser qu'il y ait une solution pour chaque probleme appartient pour moi au domaine de la pensée magique, a une volonté bien legitime mais dangereuse de toute puissance.
Il n'est pas dangereux de penser qu'à chaque problème existe une solution. Le problème est d'oublier qu'on n'est pas certain de la trouver et encore moins dans le temps nécessaire.
C'est bien le drame de ton exemple sur le nucléaire. Un peu d'humilité et un minimum de respect du principe de précaution n'auraient pas fait de tort.
Il ne faut pas confondre efficience et efficacité.
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
Conversation passionnante que je vous laisse finir, j'y reviendrai dès que possible, mais ma petite famille arrive et je dois m'en occuper. Et puis mon travail, la semaine. Merci pour tout ce travail de pensée déjà accompli aujourd'hui, nous avons bien avancé ! @ + je vous lirai avec attention, mais je n'aurai pas le temps d'écrire, je pense. Bye !
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Gimli a écrit:
Il n'est pas dangereux de penser qu'à chaque problème existe une solution.
c'est pas dangereux et meme productif (hors instant T de poser un acte)
dessein- Messages : 3074
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Re: Problème insoluble, que faire ?
À strictement parler, on ne peut définir un problème ou une solution que dans un cadre formel, c'est-à-dire mathématique. Là il y des problèmes qui ont une ou des solutions et d'autres qui n'en ont pas.
Mais, en pratique, on n'a qu'un halo d'impressions conçues comme problème et un halo d'impressions conçues comme conséquences de décisions que l'on prendra. Parmi ce dernier halo, on ne peut caractériser qu'un nombre fini de conséquences. Il y en a donc une qu'on va évaluer comme celle qui nous convient le mieux en fonction de notre conception de la solution. On peut dire que c'est la meilleure solution. Encore faut-il prendre en compte de façon rationnelle et la situation et les moyens dont on dispose.
Mais, en pratique, on n'a qu'un halo d'impressions conçues comme problème et un halo d'impressions conçues comme conséquences de décisions que l'on prendra. Parmi ce dernier halo, on ne peut caractériser qu'un nombre fini de conséquences. Il y en a donc une qu'on va évaluer comme celle qui nous convient le mieux en fonction de notre conception de la solution. On peut dire que c'est la meilleure solution. Encore faut-il prendre en compte de façon rationnelle et la situation et les moyens dont on dispose.
Pieyre- Messages : 20908
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Re: Problème insoluble, que faire ?
marie a écrit: Quoi de mieux pour s'entrainer à avoir de la chance que d'écrire des histoires loufoques ?
J'aime beaucoup L'écriture, passage entre l'imaginaire et le réel par le véhicule de la chance. Mais s'entraîner à avoir de la chance ? Le coup de chance ne se reconnaît qu'après coup. Le truc dont la probabilité était si infime, et qui pourtant sauve de la cata. S'entraîner à la reconnaître, alors ?
Invité- Invité
Re: Problème insoluble, que faire ?
En fait, ce que je cherche, c'est comment utiliser le savoir et la boussole pour se sortir d'un désert avec un peu de chance et suffisamment de temps (mais pas trop quand même). La fonction temps est très importante, mais il arrive que certains y restent très longtemps dans le désert, selon bien des textes anciens. Or, dans nos déserts modernes, on y meurt plus rapidement et il faut donc y rester moins longtemps. Le sujet n'est pas de savoir pourquoi on meurt plus vite dans nos déserts actuels. On le sait : parce qu'il y a plus de concurrence qu'au temps des épidémies. La trouvaille d'hier et que chacun possède son désert personnel. Jusqu'à présent, on savait que chacun avait un jardin secret, mais je n'ai jamais lu nulle part que chacun avait son désert personnel. Voilà. Cette lecture peut à présent se faire sur ce forum Aujourd'hui, (mais j'ai moins de temps qu'hier), la question est de trouver ce que tu ferais avec ton savoir personnel et une boussole pour te sortir, toi, de ton désert personnel. Deux réponses ont déjà été apportées : attendre les secours APRES les avoir appelés ; s'appuyer sur la population indigène dont on connaît la langue. Et toi ? comment sortirais-tu de ton désert personnel. Si la conversation intéresse suffisamment de gens pour faire une synthèse ou une statistique, nous la ferons plus tard.
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Voici ce qu'il faut faire selon Le Figaro (je résume l'article) pour éviter la malchance d'une noyade :
-respecter les zones autorisées
-ne pas se surrestimer
-ne pas quitter les enfants des yeux même une minute
-prévoir des dispositifs de sécurité matériels
-prévoir des dispositifs de sécurité humains.
voilà un théorème qui marche à tous les coups contre la noyade, sauf raz-de-marée. Pour la malchance, le théorème existe, mais pour la chance, il n'existe pas. Je cherche ce théorème.
En effet, il arrive souvent dans la vie qu'on se retrouve par malchance dans un désert, réel ou psychologique ou autre (peu importe), ce qui met notre vie en danger, ou notre projet ou nos finances (peu importe). Nous avons à notre disposition, par chance, un savoir, une boussole et un certain temps (voir en amont dans cette discussion ce qui se passerait si nous étions au Pôle Sud, ce n'est donc plus le sujet, nous savons que nous avons au départ un minimum de chance. Nous voulons avoir encore plus de chance. Nous allons donc d'une part éviter la malchance, mais ça on sait comment faire, et d'autre part agir d'une certaine façon pour réussir à sortir du désert. Comment agir ? Il s'agit de choses très concrètes, non de théorie. "Je jette des caillous aux chiens errants pour qu'ils ne me dévore pas a peu de chance de réussir", je cherche de vraies solutions personnelles à chacun de vous. Par exemple, je rencontre un drone qui ne me prends pas par chance pour un clandestin, mais qui comprend par savoir, qu'une personne comme moi est en errance scientifique. Ce drone ne va donc pas me pirater, ni me secourir, il va me laisser faire mon chemin car je n'ai pas besoin de lui pour m'en sortir, je connais parfaitement ma porte personnelle qui est ouverte, comme toutes les portes intelligentes, cela évite d'abîmer la porte en cas de cambriolage ou de sinistre. Et en plus, ce drone, il me portera mon courrier, pour rassurer tout le monde et en plus, il sortira les autres drones qui pourraient me prendre la tête. Bon. Et vous ? comment vous faites dans un désert ?
-respecter les zones autorisées
-ne pas se surrestimer
-ne pas quitter les enfants des yeux même une minute
-prévoir des dispositifs de sécurité matériels
-prévoir des dispositifs de sécurité humains.
voilà un théorème qui marche à tous les coups contre la noyade, sauf raz-de-marée. Pour la malchance, le théorème existe, mais pour la chance, il n'existe pas. Je cherche ce théorème.
En effet, il arrive souvent dans la vie qu'on se retrouve par malchance dans un désert, réel ou psychologique ou autre (peu importe), ce qui met notre vie en danger, ou notre projet ou nos finances (peu importe). Nous avons à notre disposition, par chance, un savoir, une boussole et un certain temps (voir en amont dans cette discussion ce qui se passerait si nous étions au Pôle Sud, ce n'est donc plus le sujet, nous savons que nous avons au départ un minimum de chance. Nous voulons avoir encore plus de chance. Nous allons donc d'une part éviter la malchance, mais ça on sait comment faire, et d'autre part agir d'une certaine façon pour réussir à sortir du désert. Comment agir ? Il s'agit de choses très concrètes, non de théorie. "Je jette des caillous aux chiens errants pour qu'ils ne me dévore pas a peu de chance de réussir", je cherche de vraies solutions personnelles à chacun de vous. Par exemple, je rencontre un drone qui ne me prends pas par chance pour un clandestin, mais qui comprend par savoir, qu'une personne comme moi est en errance scientifique. Ce drone ne va donc pas me pirater, ni me secourir, il va me laisser faire mon chemin car je n'ai pas besoin de lui pour m'en sortir, je connais parfaitement ma porte personnelle qui est ouverte, comme toutes les portes intelligentes, cela évite d'abîmer la porte en cas de cambriolage ou de sinistre. Et en plus, ce drone, il me portera mon courrier, pour rassurer tout le monde et en plus, il sortira les autres drones qui pourraient me prendre la tête. Bon. Et vous ? comment vous faites dans un désert ?
marie :)- Messages : 183
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Personnellement je porterais mon attention sur mon ressenti pendant quelques minutes. C'est ce que j'ai fait avant de te répondre. Et je t'ai répondu en te fournissant les éléments qui ont émergés de cette attention portée au ressenti.
Je t'ai demandé :
"Comment est-ce que tu ressens cette difficulté d'en faire un théorème ? Est-ce que tu pourrais décrire ton ressenti ?"
Tu as répondu :
"La difficulté de faire un théorème, je la ressens comme une solution facile pour plus tard."
J'ai l'impression que tu as répondu à la question "comment ressens-tu le fait d'avoir un théorème" plutôt qu'à la question "comment est-ce que tu ressens cette difficulté d'en faire un théorème ?".
Un jour, je demandais à ma fille : qu'est-ce que cela fait de marcher quand on est un géant ? Elle a commencé à répondre : bien, je pense que … Et je lui ai dit : Imagine que tu es un géant, marche et ensuite tu pourras répondre à ma question.
C'est ce que j'attends de toi (si tu veux bien) c'est que tu répètes quelques fois "la difficulté d'en faire un théorème", que tu laisses un ressenti de cette difficulté se former en toi en portant ton attention pendant quelques minutes sur la zone comprise entre la gorge et le bassin puis que tu décrives ce ressenti physiquement (ça presse, ça pulse, ça tourne etc.).
Je t'ai demandé :
"Comment est-ce que tu ressens cette difficulté d'en faire un théorème ? Est-ce que tu pourrais décrire ton ressenti ?"
Tu as répondu :
"La difficulté de faire un théorème, je la ressens comme une solution facile pour plus tard."
J'ai l'impression que tu as répondu à la question "comment ressens-tu le fait d'avoir un théorème" plutôt qu'à la question "comment est-ce que tu ressens cette difficulté d'en faire un théorème ?".
Un jour, je demandais à ma fille : qu'est-ce que cela fait de marcher quand on est un géant ? Elle a commencé à répondre : bien, je pense que … Et je lui ai dit : Imagine que tu es un géant, marche et ensuite tu pourras répondre à ma question.
C'est ce que j'attends de toi (si tu veux bien) c'est que tu répètes quelques fois "la difficulté d'en faire un théorème", que tu laisses un ressenti de cette difficulté se former en toi en portant ton attention pendant quelques minutes sur la zone comprise entre la gorge et le bassin puis que tu décrives ce ressenti physiquement (ça presse, ça pulse, ça tourne etc.).
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
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Re: Problème insoluble, que faire ?
J'ai peu de temps, mais je réponds avec entrain, et puis demain ou peut-être ce soir, je repasserai sur le forum pour voir. J'ai bien suivi tes conseils et ceux des autres. Pour répondre à ta question me concernant, je ressens une émulation très vive qui m'empêche de dormir et de travailler correctement, comme si j'avais trouvé un filon d'or à extraire, alors qu'on me demande d'aller pêcher du poisson en mer pour faire des boîtes de conserve. Alors, j'ai pris mes petits granules d'homéopathie : ignatia amara et gelsinium, et j'ai quand même bien dormi et quand même bien travaillé et je n'ai pas fini, mais je n'ai plus besoin de granules parce que j'avance dans mon désert. J'ai déjà deux réponses. Notons quand même ici, que c'est toujours les mêmes qui bossent ! Les deux réponses sont - un drone pour éloigner les autres drones - un géant qui marche. Qui s'intéresse à son désert ? Répondez, les absents... mais je vais vite quand je marche et j'ai l'habitude que tout le monde ne puisse pas suivre. Je suis donc allée jeter un coup d'œil aux proverbes chinois pour penser différemment, et j'ai trouvé : "on va à la gloire par le palais, à la fortune par le marché et à la vertu par le désert."
Par ailleurs, j'ai trouvé une réponse technique : les vêtements sont très importants quoi qu'il arrive (chute de moto, chute de bateau, vêtements de pompiers, vêtements de travail, et vêtements de désert, chaque désert décide des vêtements les meilleurs pour lui, par exemple la montagne).
Je récapitule ici les réponses trouvées : le drone - le géant - la vertu - le vêtement.
Chers auditeurs, à vous
Par ailleurs, j'ai trouvé une réponse technique : les vêtements sont très importants quoi qu'il arrive (chute de moto, chute de bateau, vêtements de pompiers, vêtements de travail, et vêtements de désert, chaque désert décide des vêtements les meilleurs pour lui, par exemple la montagne).
Je récapitule ici les réponses trouvées : le drone - le géant - la vertu - le vêtement.
Chers auditeurs, à vous
marie :)- Messages : 183
Date d'inscription : 21/08/2012
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Je crois avoir compris que tu n'as pas beaucoup de temps. Néanmoins : décrire physiquement un ressenti c'est répondre à des questions telles que :
Est-ce dans la poitrine ?
Dans le ventre ?
Dans la gorge ?
Est-ce que ça serre ?
ça fait un poids ?
ça ouvre ?
ça monte ?
ça oppresse ?
ça fait des bulles ?
ça tourne ?
ça donne l'impression d'un obstacle devant moi ?
ça pousse en avant ?
Est-ce dans la poitrine ?
Dans le ventre ?
Dans la gorge ?
Est-ce que ça serre ?
ça fait un poids ?
ça ouvre ?
ça monte ?
ça oppresse ?
ça fait des bulles ?
ça tourne ?
ça donne l'impression d'un obstacle devant moi ?
ça pousse en avant ?
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
Je ne dirais pas que je suis une grande pro de la gestion des problèmes . Je n’ai pas trouvé grand-chose sur internet sinon que 58% des américains qui cherchent une solution à leurs problèmes consultent internet.
Mais j’ai trouvé la liste des principales causes d’échec, qu’on peut prendre à l’envers pour trouver une éventuelle solution. C’est super intéressant, je recommande l’article à tous d’ailleurs: http://serge-touka.com/principes-de-succes/les-30-principales-causes-dechec/
Je pense que ces paramètres n’entrent pas tous en compte pour l’échec ou la réussite sur le cas « hélicoptère dans le désert ».Je pense que ceux-ci sont importants dans ce cas précis :
-Mauvaise santé
-Hésitation Indécision
-Découragement / manque de persévérance /personnalité négative
-Superstitions
-Mal choisir ses associés/incapacité de coopérer
-Estimation trop approximative (manque d’info)
-Manque de capital : si on pense aux innombrables histoires littéraires de naufragés sur une ile déserte, de radeaux en mer , d’avions tombés dans la jungle, ils s’en sont toujours sorti parce qu’ils avaient eu la chance, à la base, d’avoir les objets suffisants bien pour arriver à tenir en attendant les secours.
Ce problème de panne d’hélico me fait penser à deux histoires :
-Celle de l’anxieux que des amis invitent pour une petite sortie en mer. Le mec a tellement peur que ça tourne mal qu’il prend des cours de pilotage et de réparation de moteur de bateau avant ladite sortie. Et là, ils essuient par malchance une tempête et le bateau tombe en panne et c’est l’anxieux qui le répare, looool. Je ne me rappelle plus des termes exacts de l’histoire, mais le sens était celui-ci.
-Celle d’une dame d’un cours d’anglais où je vais : un ami de son mari, retraité, voulait faire le tour du monde tout seul sur son bateau. Et le truc c’est que lorsqu’il a déclenché sa balise quelque part vers les iles, tout ce que la balise a fait, c’est d’envoyer un mail sur la boite mail de ses amis, en France (je ne savais pas qu'une balise aussi stupide pouvait exister, il n'avait pas dû payer cher !). Ils se sont donc occupés pendant tout un dimanche de contacter des gens dans les îles à leur frais, afin de pouvoir lui envoyer les secours et ils y sont finalement parvenus malgré de nombreuses difficultés. Sans eux, il était mort.
Pour l’image de l’hélicoptère dans le désert :
01/ j’éviterais donc de monter dans un hélicoptère devant survoler un désert (on le sait bien, que ces trucs, c’est toujours par terre !). Au pire, je prendrai un avion.
02/Si je ne peux pas faire autrement pour X raison, je veille à avoir quelques spécialistes à bord. De toute façon, sinon, je m’écraserais direct à l’aéroport, j’aurais même pas le temps de me trouver au milieu du désert.
03/je dis avant de partir à tout le monde par où nous passons (afin qu’ils s’inquiètent s’ils ne nous voient pas arriver le soir et qu’on nous retrouve plus facilement le cas échéant)
04/j’emmène 3 balises de 3 marques différentes, et à coup sûr ma mère m’auras mis dans mon sac trois lots de piles de rechanges pour balise au cas où.
05/j’emmène les vivres qu’il faut pour attendre (voir ce qu’il faut à matériel pour circumnavigateur) en pensant aussi aux spécialistes que j’aurais emmenés dans l’hélico parce que des mecs, ça mange.
06/J’espère que tout cela pourra rentrer dans un hélico.
Je dirais donc que 1-se préparer en amont peut réduire une bonne quantité de problèmes insolubles, qui sont insolubles parce qu’on doit réagir vite et sans préparation. 2-Une autre bonne quantité de problèmes insolubles devrait être réglée par la chance de trouver le spécialiste efficace du sujet que nous trouvons insoluble. 3-Reste le problème insoluble qui n’arrive à personne d’autre qu’à nous et pour lequel aucun spécialiste n’est sous la main, mais je n’ai pas d’exemple.
Mais j’ai trouvé la liste des principales causes d’échec, qu’on peut prendre à l’envers pour trouver une éventuelle solution. C’est super intéressant, je recommande l’article à tous d’ailleurs: http://serge-touka.com/principes-de-succes/les-30-principales-causes-dechec/
Je pense que ces paramètres n’entrent pas tous en compte pour l’échec ou la réussite sur le cas « hélicoptère dans le désert ».Je pense que ceux-ci sont importants dans ce cas précis :
-Mauvaise santé
-Hésitation Indécision
-Découragement / manque de persévérance /personnalité négative
-Superstitions
-Mal choisir ses associés/incapacité de coopérer
-Estimation trop approximative (manque d’info)
-Manque de capital : si on pense aux innombrables histoires littéraires de naufragés sur une ile déserte, de radeaux en mer , d’avions tombés dans la jungle, ils s’en sont toujours sorti parce qu’ils avaient eu la chance, à la base, d’avoir les objets suffisants bien pour arriver à tenir en attendant les secours.
Ce problème de panne d’hélico me fait penser à deux histoires :
-Celle de l’anxieux que des amis invitent pour une petite sortie en mer. Le mec a tellement peur que ça tourne mal qu’il prend des cours de pilotage et de réparation de moteur de bateau avant ladite sortie. Et là, ils essuient par malchance une tempête et le bateau tombe en panne et c’est l’anxieux qui le répare, looool. Je ne me rappelle plus des termes exacts de l’histoire, mais le sens était celui-ci.
-Celle d’une dame d’un cours d’anglais où je vais : un ami de son mari, retraité, voulait faire le tour du monde tout seul sur son bateau. Et le truc c’est que lorsqu’il a déclenché sa balise quelque part vers les iles, tout ce que la balise a fait, c’est d’envoyer un mail sur la boite mail de ses amis, en France (je ne savais pas qu'une balise aussi stupide pouvait exister, il n'avait pas dû payer cher !). Ils se sont donc occupés pendant tout un dimanche de contacter des gens dans les îles à leur frais, afin de pouvoir lui envoyer les secours et ils y sont finalement parvenus malgré de nombreuses difficultés. Sans eux, il était mort.
Pour l’image de l’hélicoptère dans le désert :
01/ j’éviterais donc de monter dans un hélicoptère devant survoler un désert (on le sait bien, que ces trucs, c’est toujours par terre !). Au pire, je prendrai un avion.
02/Si je ne peux pas faire autrement pour X raison, je veille à avoir quelques spécialistes à bord. De toute façon, sinon, je m’écraserais direct à l’aéroport, j’aurais même pas le temps de me trouver au milieu du désert.
03/je dis avant de partir à tout le monde par où nous passons (afin qu’ils s’inquiètent s’ils ne nous voient pas arriver le soir et qu’on nous retrouve plus facilement le cas échéant)
04/j’emmène 3 balises de 3 marques différentes, et à coup sûr ma mère m’auras mis dans mon sac trois lots de piles de rechanges pour balise au cas où.
05/j’emmène les vivres qu’il faut pour attendre (voir ce qu’il faut à matériel pour circumnavigateur) en pensant aussi aux spécialistes que j’aurais emmenés dans l’hélico parce que des mecs, ça mange.
06/J’espère que tout cela pourra rentrer dans un hélico.
Je dirais donc que 1-se préparer en amont peut réduire une bonne quantité de problèmes insolubles, qui sont insolubles parce qu’on doit réagir vite et sans préparation. 2-Une autre bonne quantité de problèmes insolubles devrait être réglée par la chance de trouver le spécialiste efficace du sujet que nous trouvons insoluble. 3-Reste le problème insoluble qui n’arrive à personne d’autre qu’à nous et pour lequel aucun spécialiste n’est sous la main, mais je n’ai pas d’exemple.
lilou1984- Messages : 55
Date d'inscription : 16/07/2012
Age : 40
Re: Problème insoluble, que faire ?
Merci pour ta réponse très bien documentée mais en fait ici il s'agit d'un désert intérieur. Donc un hélico fait l'affaire.
La question est de savoir comment un hélico intérieur peut se crasher. Probablement par manque de hauteur.
La question est de savoir comment un hélico intérieur peut se crasher. Probablement par manque de hauteur.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
Il me semble que le sujet concerne tous types de problèmes quasi-insolubles, "problèmes quasi-insolubles " étant pris comme un ensemble E. Un désert intérieur en est un parmi tant d'autres.
lilou1984- Messages : 55
Date d'inscription : 16/07/2012
Age : 40
Re: Problème insoluble, que faire ?
Je te remercie jmd de porter ton attention sur ce sujet de désert et de tenter d'y répondre activement. Je dois reconnaitre, que je n'ai aucun symptôme dont tu parles, mon corps parlant rarement à ma place. Cependant, je comprends que pour bien des gens la méthode soit efficace, surtout pour les hommes. Je suis une femme, et moi, c'est les fables qui me parlent. Elles parlent d'ailleurs à bien des gens, c'est bien connu. Tout le monde a son jardin secret, son désert et sa porte ouverte, même s'il la croit fermée. Son vécu personnel diffère d'une personne à l'autre. On ne peut pas faire de généralité sur les perceptions, c'est pourquoi je demande à tout les gens intéressés par le désert de s'exprimer sur le désert. Diront ce qu'ils ou elles veulent l'important c'est de dire. Merci lilou 1984 pour ce long avis avisé, c'est du miel à lire trop super j'adore. Si je retiens les deux solutions que tu as données, je dirais pour simplifier : devenir spécialiste du dépannage et avoir au moins un ami motivé. La liste des solutions est donc à présent : drone, géant, vertu, vêtement, spécialisation, ami. Pour en revenir au ressenti, j'ai eu le feeling pour un proverbe chinois en en cherchant un sur le désert, voilà ce proverbe : Il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer son caractère. Je vais donc ajouter à la liste des solutions potentielles aux problèmes quasi-insoluble, la solution chinoise du déplacement. Le psy occidental veut changer le caractère du fleuve alors que le sage chinois préfère déplacer le fleuve. Cependant, dans un désert, il est rare qu'on ait un psy, mais il vaut mieux savoir déplacer un fleuve au cas où il s'en formerait subitement un : d'autres avant nous se sont noyés dans le désert, et des meilleurs. Un explorateur très connu est mort ainsi, mais je ne me rappelle plus qui.
Liste des solutions potentielles : drone - géant - vertu - vêtement - spécialisation - ami - déplacement.
On en revient un peu à l'horloge que nous avions montée au départ avec les devises Shadok, mais en un peu plus simple, vous verrez qu'au fil de la discussion qui pourra prendre des mois, tout deviendra de plus en plus limpide. Je suis habituée du fait.
Qui s'intéresse à sortir d'un désert ? Qui a une idée à proposer pour sortir d'un désert ?
Liste des solutions potentielles : drone - géant - vertu - vêtement - spécialisation - ami - déplacement.
On en revient un peu à l'horloge que nous avions montée au départ avec les devises Shadok, mais en un peu plus simple, vous verrez qu'au fil de la discussion qui pourra prendre des mois, tout deviendra de plus en plus limpide. Je suis habituée du fait.
Qui s'intéresse à sortir d'un désert ? Qui a une idée à proposer pour sortir d'un désert ?
marie :)- Messages : 183
Date d'inscription : 21/08/2012
Age : 64
Localisation : Semi-nomade
Re: Problème insoluble, que faire ?
Sortir de son désert intérieur en participant à un sujet sur ZC consacré à la façon de sortir de son désert intérieur.
Illustration : Münchhausen se sortant de l'eau en se tirant par les cheveux :
Illustration : Münchhausen se sortant de l'eau en se tirant par les cheveux :
Dernière édition par jmd le Lun 29 Juil 2013 - 21:33, édité 1 fois
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
j
Moi j'appelle celà un ressenti, je ne savais pas qu'il s'gissait d'un phénomène exclusivement masculin.
marie a écrit: mon corps parlant rarement à ma place ,je suis une femme,
Moi j'appelle celà un ressenti, je ne savais pas qu'il s'gissait d'un phénomène exclusivement masculin.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Problème insoluble, que faire ?
Intéressant sujet que voilà ! Ca fera un bon début (suis touuut jeuuune ici ) pour raconter les idées que la lecture de vos interventions (et des synthèses de Marie... fort pratiques) m'a évoquée.
Je vais commencer par la fin en imaginant que le problème n'a réellement pas de solutions (en supposant donc que tous les éléments nécessaires à son hypothétique résolution ne me sont pas accessibles : l'argent , le temps, les compétences, la prise de distance, la vision globale et détaillée... )
Dans ce cas, la solution au problème est de supprimer le problème. Si le problème est vécu en tant que tel , c'est qu'il crée un blocage. Il faut donc passer outre ce blocage ou s'en contenter. le blocage est toujours présent (puisque n'ayant pas de solution) mais ce n'est plus un problème.
S'il n'y a pas de pont entre les deux iles mais que les moutons pour fabriquer mes vetements sont de l'autre côté, je peux me fabriquer mes vêtements avec du lin. Le problème n'en est plus un (et éventuellement, si toutefois on a froid avec du lin, on gagne du temps pour changer le cadre comme dit plus haut). Si je ne supporte plus une personne dont je ne peut me détacher, je peux travailler sur mon ressenti pour supprimer (ou limiter) le problème...
Pour ce que tu disais Marie "la solution à un problème compliqué est en général peu onéreuse", j'aime beaucoup ! J'ai l'impression que c'est un moyen de sortir du cadre, et d'éviter la logique mathématique construite qui mène à la stratification des raisonnements ! Mon hypothèse est que onéreux <=> compliqué (et c'est souvent le cas)
Imagine qu'on trouve une solution qui corrige 10% du problème, le fonctionnement normal voudrait qu'on se croie dans la bonne direction. donc ces 10% deviennent notre postulat de départ, car c'est mieux que rien.
De là, on continue à avancer, de 10% en 5%, jusqu'à stratifier, ramifier et complexifier le problème, ce qui, à terme, rend les choses inextricables.
En se limitant au peu onéreux, on revient au niveau du ressenti. Si la solution est construite de manière stratifiée, elle est uniquement raisonnée, par étapes logiques, et pas "vue, ressentie" dès le début. Une dimension manque, la direction est mauvaise.
La solution ressentie au début (non complexifiée) sera forcément meilleure, et moins onéreuse !
Ce n'est peut être pas du tout ce que tu voyais dans cette phrase, mais ca en prouve la richesse, on peut l'interpréter à sa sauce !
Et enfin, pour répondre à la question de base, moi quand j'ai des problèmes insolubles, je les laisse, sans regrets, dans un coin. Et je ne décide pas de quand j'y reviens...;j'y reviendrai naturellement quand une solution se sera imposée d'elle même... Ca ne marche pas pour tout, c'est évident, et je pense que finalement ça revient à sortir du cadre, à le changer ou à prendre du recul.
En tout cas, je ne supporte pas ces problèmes au départ, mais je les aime beaucoup beaucoup une fois qu'ils sont résolus :!!! Inteeeeense satisfaction !!
PS : dans ma précipitation j'avais raté la page 2 et toute l'histoire du désert j'y retourne
Je vais commencer par la fin en imaginant que le problème n'a réellement pas de solutions (en supposant donc que tous les éléments nécessaires à son hypothétique résolution ne me sont pas accessibles : l'argent , le temps, les compétences, la prise de distance, la vision globale et détaillée... )
Dans ce cas, la solution au problème est de supprimer le problème. Si le problème est vécu en tant que tel , c'est qu'il crée un blocage. Il faut donc passer outre ce blocage ou s'en contenter. le blocage est toujours présent (puisque n'ayant pas de solution) mais ce n'est plus un problème.
S'il n'y a pas de pont entre les deux iles mais que les moutons pour fabriquer mes vetements sont de l'autre côté, je peux me fabriquer mes vêtements avec du lin. Le problème n'en est plus un (et éventuellement, si toutefois on a froid avec du lin, on gagne du temps pour changer le cadre comme dit plus haut). Si je ne supporte plus une personne dont je ne peut me détacher, je peux travailler sur mon ressenti pour supprimer (ou limiter) le problème...
Pour ce que tu disais Marie "la solution à un problème compliqué est en général peu onéreuse", j'aime beaucoup ! J'ai l'impression que c'est un moyen de sortir du cadre, et d'éviter la logique mathématique construite qui mène à la stratification des raisonnements ! Mon hypothèse est que onéreux <=> compliqué (et c'est souvent le cas)
Imagine qu'on trouve une solution qui corrige 10% du problème, le fonctionnement normal voudrait qu'on se croie dans la bonne direction. donc ces 10% deviennent notre postulat de départ, car c'est mieux que rien.
De là, on continue à avancer, de 10% en 5%, jusqu'à stratifier, ramifier et complexifier le problème, ce qui, à terme, rend les choses inextricables.
En se limitant au peu onéreux, on revient au niveau du ressenti. Si la solution est construite de manière stratifiée, elle est uniquement raisonnée, par étapes logiques, et pas "vue, ressentie" dès le début. Une dimension manque, la direction est mauvaise.
La solution ressentie au début (non complexifiée) sera forcément meilleure, et moins onéreuse !
Ce n'est peut être pas du tout ce que tu voyais dans cette phrase, mais ca en prouve la richesse, on peut l'interpréter à sa sauce !
Et enfin, pour répondre à la question de base, moi quand j'ai des problèmes insolubles, je les laisse, sans regrets, dans un coin. Et je ne décide pas de quand j'y reviens...;j'y reviendrai naturellement quand une solution se sera imposée d'elle même... Ca ne marche pas pour tout, c'est évident, et je pense que finalement ça revient à sortir du cadre, à le changer ou à prendre du recul.
En tout cas, je ne supporte pas ces problèmes au départ, mais je les aime beaucoup beaucoup une fois qu'ils sont résolus :!!! Inteeeeense satisfaction !!
PS : dans ma précipitation j'avais raté la page 2 et toute l'histoire du désert j'y retourne
Dernière édition par Albat86 le Lun 29 Juil 2013 - 21:28, édité 1 fois (Raison : oups, j'ai déserté la page 2)
Albat86- Messages : 195
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Re: Problème insoluble, que faire ?
ou l'on parle de probleme et de solution
dessein- Messages : 3074
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Re: Problème insoluble, que faire ?
Quand t'es dans le désert :
jmd- Messages : 830
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