Le travail sur soi en question
+16
Sol œil
Fabiano
cesarine
itiz
petitefadette
Mag
♡Maïa
Harpo
sylveno
Carbone
UK09
-Wa-
lapin
the buru
dessein
fleurblanche
20 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Le travail sur soi en question
Dans beaucoup de rubriques où les gens décrivent les problèmes et situations qu'ils vivent, parmi les conseils et suggestions apportés il y a parfois l'idée de travailler sur soi.
Travailler sur soi pour dépasser certains traits de caractères, attitudes ou comportement.
Personnellement, personne ne m'a appris à travailler sur moi. Je l'ai fait toute seule, de manière "sauvage", en m'auto-motivant avec des buts assez forts ou des arguments convaincants (pour moi). Je n'ai jamais été accompagnée ni par des psys, ni par qui que ce soit.
J'ai appris à travailler sur moi étant enfant simplement parce que je me suis convertie à certaine religion. Et la conversion allait de pair avec un changement de comportement. Donc, pour les adeptes de certaines religions, le travail sur soi va de soi. En-dehors de suivre les préceptes de la religion, mon second combat a été contre la timidité maladive. Toujours avec ma méthode "à la sauvage". Je l'ai gagné.
Mais depuis un certain temps, je me demande comment font les autres pour travailler sur eux-mêmes ? Peut-être que certaines personnes n'ont aucune idée de comment on fait, et doutent même de la possibilité de réussir à faire un travail sur soi. Est-ce si évident que cela de travailler sur soi ?
Alors, comment faites-vous pour "travailler sur soi" ? Y a-t-il des méthodes éprouvées ? Que disent les psys et les spécialistes du développement personnel ? Avez-vous fabriqué votre propre méthode que vous pouvez partager ?
Travailler sur soi pour dépasser certains traits de caractères, attitudes ou comportement.
Personnellement, personne ne m'a appris à travailler sur moi. Je l'ai fait toute seule, de manière "sauvage", en m'auto-motivant avec des buts assez forts ou des arguments convaincants (pour moi). Je n'ai jamais été accompagnée ni par des psys, ni par qui que ce soit.
J'ai appris à travailler sur moi étant enfant simplement parce que je me suis convertie à certaine religion. Et la conversion allait de pair avec un changement de comportement. Donc, pour les adeptes de certaines religions, le travail sur soi va de soi. En-dehors de suivre les préceptes de la religion, mon second combat a été contre la timidité maladive. Toujours avec ma méthode "à la sauvage". Je l'ai gagné.
Mais depuis un certain temps, je me demande comment font les autres pour travailler sur eux-mêmes ? Peut-être que certaines personnes n'ont aucune idée de comment on fait, et doutent même de la possibilité de réussir à faire un travail sur soi. Est-ce si évident que cela de travailler sur soi ?
Alors, comment faites-vous pour "travailler sur soi" ? Y a-t-il des méthodes éprouvées ? Que disent les psys et les spécialistes du développement personnel ? Avez-vous fabriqué votre propre méthode que vous pouvez partager ?
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le travail sur soi en question
suer rubrique pour ceux qui cherchent une aide et qui pourront avoir un apercu de ce qui existe
j'exposerai ma boite a outils et ce que j'en ai tiré plus tard car
peut etre essayons d'etre un peu documentés et de se concentrer sur ce qu'on a experimenté soi meme?
les outils theoriques* (*developpés individuellement inclus)
les bienfaits ressentis,
les avantages/inconvenients,
"en pratique"
ressources ?
n'hesite pas a me dire d'aller voir ailleurs si j'y suis, je dis ca parce que c'est ce que j'aurais aime trouver quand je cherchais comment aller mieux. (n'hesite pas)
j'exposerai ma boite a outils et ce que j'en ai tiré plus tard car
peut etre essayons d'etre un peu documentés et de se concentrer sur ce qu'on a experimenté soi meme?
les outils theoriques* (*developpés individuellement inclus)
les bienfaits ressentis,
les avantages/inconvenients,
"en pratique"
ressources ?
n'hesite pas a me dire d'aller voir ailleurs si j'y suis, je dis ca parce que c'est ce que j'aurais aime trouver quand je cherchais comment aller mieux. (n'hesite pas)
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Le travail sur soi en question
Ben non : tu es bien où tu es !
Expose, propose, nous allons apprendre plus et ça pourra peut-être aider quelqu'un.
Expose, propose, nous allons apprendre plus et ça pourra peut-être aider quelqu'un.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le travail sur soi en question
Vu les résultats et le manque de méthode je me demande souvent aussi.
Mais depuis un certain temps, je me demande comment font les autres pour travailler sur eux-mêmes ?
Oui en effet.Peut-être que certaines personnes n'ont aucune idée de comment on fait, et doutent même de la possibilité de réussir à faire un travail sur soi.
Ca fait 15 ans que je suis dans le milieu et ma foi je me sent bien embêté pour répondre à ta question...Ne serait ce que parce qu'il existe différents paradigmes de ce que cette expression signifie, tous soumis aux biais d'auto référencement des qu'on gratte un peu...Alors, comment faites-vous pour "travailler sur soi" ?
Alors j'étudie tout ce que je peut...Je ne trouve rien d'autres que des illusions...Mais c'est ptet tout ce qu'il y a à trouver je ne sait pas.
Oui...Mais par d'autres que toi dans d'autres lieux et d'autres cadres:)
Y a-t-il des méthodes éprouvées ?
Que c'est bien complexe tout ca parce que ca renvoie à une cosmogonie, un systeme de valeur, des filtres etc...
Que disent les psys et les spécialistes du développement personnel ?
Et que tu as, je crois, une autre question derriere celle ci que tu ne poses pas
Oui, ma méthode est aujourd'hui unique mais quand je forme des gens à cette dernière il me faut au bas mot 3 ans...Donc la sur un forum ca va etre tres tres dur.(je pourrait faire un super teasing marketing mais la j'ai pas envie )Avez-vous fabriqué votre propre méthode que vous pouvez partager ?
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Le travail sur soi en question
Non the Buru, il n'y a pas derrière une autre question que je ne pose pas.
Je me suis réellement dit récemment que ça ne devait pas être évident pour tout le monde de travailler sur soi.
Et je me suis réellement demandé comment procède-t-on, s'il existe des techniques qui ont fait leurs preuves, hormis ma manière personnelle de faire.
Ou tout simplement si des membres de ZC ont développé des techniques qui marchent, et dont ils pourraient faire bénéficier les autres. D'ailleurs, j'ai lu sur ZC des récits de personnes qui ont réussi à faire face à des situations, ou à changer des choses en eux en travaillant sur eux-mêmes. Alors j'aurais aimé savoir comment ils ont fait pour que ça fonctionne ?
Donc, de ton côté, tu n'as rien à nous proposer pour le moment...
Je me suis réellement dit récemment que ça ne devait pas être évident pour tout le monde de travailler sur soi.
Et je me suis réellement demandé comment procède-t-on, s'il existe des techniques qui ont fait leurs preuves, hormis ma manière personnelle de faire.
Ou tout simplement si des membres de ZC ont développé des techniques qui marchent, et dont ils pourraient faire bénéficier les autres. D'ailleurs, j'ai lu sur ZC des récits de personnes qui ont réussi à faire face à des situations, ou à changer des choses en eux en travaillant sur eux-mêmes. Alors j'aurais aimé savoir comment ils ont fait pour que ça fonctionne ?
Donc, de ton côté, tu n'as rien à nous proposer pour le moment...
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le travail sur soi en question
IUVF
Dernière édition par lapin23 le Lun 5 Aoû 2013 - 17:56, édité 1 fois
lapin- Messages : 1150
Date d'inscription : 21/08/2012
Age : 56
Re: Le travail sur soi en question
J'analyse la situation : qu'est-ce qui ne va pas ? *Situation* Et pourquoi ça m'embête/me rend malheureuse ? Que devrais-je faire pour régler cela ? En suis-je capable, et comment l'appliquer... etc. Ca ne marche pas toujours, mais quand ça fonctionne en général c'est durable !
-Wa-- Messages : 255
Date d'inscription : 26/06/2013
Localisation : Sur Wakah Chan.
Re: Le travail sur soi en question
ha si si, je la voit d'iciNon the Buru, il n'y a pas derrière une autre question que je ne pose pas.
ouaipJe me suis réellement dit récemment que ça ne devait pas être évident pour tout le monde de travailler sur soi.
Reste à ce que tu définisses "travailler sur soi" avec la posture idéologique que ceci implique.Et je me suis réellement demandé comment procède-t-on, s'il existe des techniques qui ont fait leurs preuves, hormis ma manière personnelle de faire.
Bhé non, que de la PNL, de l'analyse transactionnelle, de la dynamique émotionnelle, de l'hypnose, de la psychologique quantique, de la spirale dynamique, de l'enneagramme, de la psychologie clinique, de l’ostéopathie, du shiatsu, de la fascia thérapie, du théatre d'improvisation, de la méditation et une quinzaine d'autres trucs...
Donc, de ton côté, tu n'as rien à nous proposer pour le moment...
Tu veut une méthode clé en main en une page internet avec le cul de la crémière?
Cette génération youtube me tueras...
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Le travail sur soi en question
the buru a écrit:
Tu veut une méthode clé en main en une page internet avec le cul de la crémière?
Cette génération youtube me tueras...
Aller, en douze heures tu peux pondre un merveilleux pavé. Courage !
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
@lapin 23 : le yoga, ce n'est pas la première fois que j'entends des gens dire que ça leur fait du bien. Mais par quel mécanisme ? Si par-exemple tu as une situation difficile ou stressante à gérer, comment le yoga peut-il aider ?
Et les trucs que tu captes sur ZC pour gérer les relations, tu arrives à les appliquer tel quel ou tu as besoin de te faire violence ou de lutter pour les mettre en pratique (=est-ce facile de reproduire ) ?
@ - Wa - : auto-analyse, ça me parle, c'est plus ou moins ce que je fais aussi . Et effectivement, c'est durable quand ça fonctionne Mais je suppose que ça marche avec un profil de personne précis et moins avec d'autres profils.
Et les trucs que tu captes sur ZC pour gérer les relations, tu arrives à les appliquer tel quel ou tu as besoin de te faire violence ou de lutter pour les mettre en pratique (=est-ce facile de reproduire ) ?
@ - Wa - : auto-analyse, ça me parle, c'est plus ou moins ce que je fais aussi . Et effectivement, c'est durable quand ça fonctionne Mais je suppose que ça marche avec un profil de personne précis et moins avec d'autres profils.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le travail sur soi en question
J'ai 3 comportements récurrents:
1: je procrastine énormément, pour deux raisons: par colère ou par peur
2: j'ai été élevé à l'anglaise et j'ai grandi dans le sud de la France, alors que j'habite l'Ouest de la France
3: j'ai une tolérance à la crétinerie et à l'injustice très faible.
Pour régler le premier problème:
-je me fais un plan hebdomadaire: 1 chose jour par jour à faire, 10 choses à faire par semaine
-j'utilise des rituels et des routines simples: courses à pied, musculation, lecture etc
-je tiens un journal
Pour répondre à la colère:
-je canalise dans la création ou le travail intellectuel
-j’exige moins de moi-même (sur le papier surtout)
-je médite
Pour régler la peur:
-je me regarde mon fils
-je rentre dans mon masque de guerrier
-je mange de la glace
-je fais des kata ou du "shadow"
Pour éclairer le second problème, je citerai Tocqueville:
Ajoutons qu'il y a beaucoup de points communs entre les britanniques et les gens du sud de la France: on aime manger et boire, on parle à voix haute, on aime les jolies femmes et la grandiloquence, on est excentrique.
Pour répondre à ces problèmes (relatifs au fait que j'habite le Nord de la France):
-je me contente de ne faire les yeux doux aux femmes que 2 fois par jour
-je garde souvent le silence 2-3 secondes avant de répondre à une question
-je porte des vêtements qui me cadre: couleur sombre, chemise boutonnée haut, rasage net, port des lunettes etc
-je fais les phrases les plus courtes possibles (20 mots maximum), et j'évite les phrases complexes.
Pour le troisième problème, je reste perplexe... Et très anglais: je me dis que je suis extraordinaire et que je n'y peux malheureusement rien. Je suis les préceptes de Mathew Arnold, auteur de Culture and Anarchy:
1: je procrastine énormément, pour deux raisons: par colère ou par peur
2: j'ai été élevé à l'anglaise et j'ai grandi dans le sud de la France, alors que j'habite l'Ouest de la France
3: j'ai une tolérance à la crétinerie et à l'injustice très faible.
Pour régler le premier problème:
-je me fais un plan hebdomadaire: 1 chose jour par jour à faire, 10 choses à faire par semaine
-j'utilise des rituels et des routines simples: courses à pied, musculation, lecture etc
-je tiens un journal
Pour répondre à la colère:
-je canalise dans la création ou le travail intellectuel
-j’exige moins de moi-même (sur le papier surtout)
-je médite
Pour régler la peur:
-je me regarde mon fils
-je rentre dans mon masque de guerrier
-je mange de la glace
-je fais des kata ou du "shadow"
Pour éclairer le second problème, je citerai Tocqueville:
Je cumule les deux... Un écossais en quelque sorte!L'esprit français est de ne pas vouloir de supérieur. L'esprit anglais est de vouloir des inférieurs. Le Français lève les yeux autour de lui avec inquiétude. L’Anglais les baisse autour de lui avec complaisance.
Ajoutons qu'il y a beaucoup de points communs entre les britanniques et les gens du sud de la France: on aime manger et boire, on parle à voix haute, on aime les jolies femmes et la grandiloquence, on est excentrique.
Pour répondre à ces problèmes (relatifs au fait que j'habite le Nord de la France):
-je me contente de ne faire les yeux doux aux femmes que 2 fois par jour
-je garde souvent le silence 2-3 secondes avant de répondre à une question
-je porte des vêtements qui me cadre: couleur sombre, chemise boutonnée haut, rasage net, port des lunettes etc
-je fais les phrases les plus courtes possibles (20 mots maximum), et j'évite les phrases complexes.
Pour le troisième problème, je reste perplexe... Et très anglais: je me dis que je suis extraordinaire et que je n'y peux malheureusement rien. Je suis les préceptes de Mathew Arnold, auteur de Culture and Anarchy:
Mal barré, je sais.The whole scope of the essay is to recommend culture as the great help out of our present difficulties; culture being a pursuit of our total perfection by means of getting to know, on all the matters which most concern us, the best which has been thought and said in the world, and, through this knowledge, turning a stream of fresh and free thought upon our stock notions and habits, which we now follow staunchly but mechanically, vainly imagining that there is a virtue in following them staunchly which makes up for the mischief of following them mechanically.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Le travail sur soi en question
UK09 a écrit:
- j'ai une tolérance à la crétinerie et à l'injustice très faible.
-j'utilise des rituels et des routines simples: courses à pied, musculation, lecture etc
-je canalise dans la création ou le travail intellectuel
-j’exige moins de moi-même (sur le papier surtout)
-je rentre dans mon masque de guerrier
-je mange de la glace
-je garde souvent le silence 2-3 secondes avant de répondre à une question
-je fais les phrases les plus courtes possibles (20 mots maximum), et j'évite les phrases complexes.
Pareil
Et pour la dernière phrase : et je répète jusqu'à 3 fois ce que je demande/dis (parce qu'il faut jusqu'à trois fois pour qu'ils entendent tout).
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
J'aimerai bien en savoir plus également sur ta "méthode sauvage" fleurblanche. Et en quoi la religion y est liée si tu dis que tu a continué avec ton ancienne méthode? Comme toi je suis curieuse de savoir. )
Naïvement sans doute je pensais jusqu'ici que si qu'on a chacun ses propres trucs en ce qui concerne la forme mais qu'on suivait à peu près tous les même s grandes étapes de "travail sur soi" de dévellopement de soi, dans le fond. Est-ce que ce n'est pas le programme de toute une vie?
Pratiquement la façon dont je travaille sur moi-même est adaptée au cas par cas. Je n'agis plus toujours de la même façon pour gérer mes émotions maintenant que lorsque j'étais petite et d'une personne à l'autre mes réactions changent et donc mes "trucs" aussi.
Et sur le fond un truc du genre:
- prise de conscience
- agitation émotionnelle et questionnement
- se calmer
- trier les infos et mettre des priorités
- faire des recherches (lectures, discussions, témoignages,etc) et vérifier la fiabilité
- formuler des hypothèses
- en parler avec des personnes de références a priori et tant que possible
- établir une conclusion
- chercher et mettre en place des moyens d'actions
- agir
- réévaluer régulièrement
Et le tout avec une introspection quasi permanente.
Je peux me tromper mais je pense que je cherche des points communs ça doit grosso-modo donner quelque chose ainsi et de façon parfaitement automatique.
Naïvement sans doute je pensais jusqu'ici que si qu'on a chacun ses propres trucs en ce qui concerne la forme mais qu'on suivait à peu près tous les même s grandes étapes de "travail sur soi" de dévellopement de soi, dans le fond. Est-ce que ce n'est pas le programme de toute une vie?
Pratiquement la façon dont je travaille sur moi-même est adaptée au cas par cas. Je n'agis plus toujours de la même façon pour gérer mes émotions maintenant que lorsque j'étais petite et d'une personne à l'autre mes réactions changent et donc mes "trucs" aussi.
Et sur le fond un truc du genre:
- prise de conscience
- agitation émotionnelle et questionnement
- se calmer
- trier les infos et mettre des priorités
- faire des recherches (lectures, discussions, témoignages,etc) et vérifier la fiabilité
- formuler des hypothèses
- en parler avec des personnes de références a priori et tant que possible
- établir une conclusion
- chercher et mettre en place des moyens d'actions
- agir
- réévaluer régulièrement
Et le tout avec une introspection quasi permanente.
Je peux me tromper mais je pense que je cherche des points communs ça doit grosso-modo donner quelque chose ainsi et de façon parfaitement automatique.
Carbone- Messages : 154
Date d'inscription : 16/04/2013
Localisation : Belgique
Re: Le travail sur soi en question
Et pour la dernière phrase : et je répète jusqu'à 3 fois ce que je demande/dis (parce qu'il faut jusqu'à trois fois pour qu'ils entendent tout).
Comme pour les enfants?
Bien entendu. Nous ne serons jamais parfais, et l'une des essences propres à l'humanité est d'être perfectible.Est-ce que ce n'est pas le programme de toute une vie?
Pour la religion, je pense qu'elle offre une perspective plus large du monde. J'en parle assez souvent, en suivant la voie du shinto-bouddhisme, je découvre l'union entre soi et l'Univers. Un palpable pourtant intangible, une permanence pourtant éphémère.
Et sur le fond un truc du genre:
- prise de conscience
- agitation émotionnelle et questionnement
- se calmer
- trier les infos et mettre des priorités
- faire des recherches (lectures, discussions, témoignages,etc) et vérifier la fiabilité
- formuler des hypothèses
- en parler avec des personnes de références a priori et tant que possible
- établir une conclusion
- chercher et mettre en place des moyens d'actions
- agir
- réévaluer régulièrement
Je dirais que tu t'appuies sur la volonté de faire. Quid de la volition, du passage à l'acte? c'est peut être mon côté performatif qui s'exprime là, tu me diras.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Le travail sur soi en question
C'est exaltant n'est-ce pas?UK09 a écrit:
..., je découvre l'union entre soi et l'Univers. Un palpable pourtant intangible, une permanence pourtant éphémère.
Excuses-moi par contre car je ne comprend pas où tu veux en venir avec ton dernier paragraphe. Peux-tu expliciter ta pensée s'il te plait?
Carbone- Messages : 154
Date d'inscription : 16/04/2013
Localisation : Belgique
Re: Le travail sur soi en question
Transcendant plutôt. Reposant aussi. J'exalte rarement, tu me diras.C'est exaltant n'est-ce pas? Very Happy
Dans la liste que tu donnes, on a l'impression que tu prépares, tu prépares, tu prépares, tu tergiverses; mais que jamais tu n'agis.
Cela dit, c'est peut-être dû à la forme "liste postée sur un forum" plus qu'une réalité.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Le travail sur soi en question
Pour moi, 20 ans de métier 30 ans de pratiques variées, le travail demandé par une pratique religieuse n'a rien à voir avec celui proposé par un psychothérapie accompagnée même si parfois il peut y avoir des connexions.
D'après moi le yoga, que j'ai pratiqué plusieurs années, n'a également rien à voir non plus bien qu'il puisse y avoir aussi certains ponts entre psychothérapie et yoga.
La religion et le yoga sont effectivement un "travail sur soi" mais de la même façon qu'ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre, la psychothérapie n'a rien à voir non plus avec eux.
Comme le dit the buru, il n'est pas possible de décrire une méthode et de penser pouvoir l'appliquer. Il m'est déjà arrivé de consulter des ouvrages sur une méthode particulière puis de me pointer à un stage de formation et là de me rendre compte que j'avais loupé le principal.
Tout seul, surtout pour des gens intelligents comme on est sensé l'être ici , on peut faire une partie du chemin mais l'accompagnement est indispensable.
D'après moi le yoga, que j'ai pratiqué plusieurs années, n'a également rien à voir non plus bien qu'il puisse y avoir aussi certains ponts entre psychothérapie et yoga.
La religion et le yoga sont effectivement un "travail sur soi" mais de la même façon qu'ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre, la psychothérapie n'a rien à voir non plus avec eux.
Comme le dit the buru, il n'est pas possible de décrire une méthode et de penser pouvoir l'appliquer. Il m'est déjà arrivé de consulter des ouvrages sur une méthode particulière puis de me pointer à un stage de formation et là de me rendre compte que j'avais loupé le principal.
Tout seul, surtout pour des gens intelligents comme on est sensé l'être ici , on peut faire une partie du chemin mais l'accompagnement est indispensable.
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Le travail sur soi en question
UK09: Han ouais mais c'est parce que pour dire concrètement ce que je fais, il me faudrait prendre un exemple très concret. C'est pour ca que je distingue deux niveaux au moins de facon de procéder.Et puis ces étapes peuvent avoir des durées très relatives, dans un cas, telles et telles vont plus vite dans d'autres non et dans encore d'autres ce n'est pas les mêmes qui ont les mêmes durées. Après c'est vrai que j'ai un fonctionnement très analytique dans un premier temps, ça je le concède. Mais je ne tergiverse pas des heures lorsque je veux prendre un métro rapidement ou lorsque je veux me remettre d'une rupture ou encore si je veux vaincre la timidité durant un entretiens la de suite ou d'une façon plus globale dans ma vie. Tu vois ce que je veux dire?
Carbone- Messages : 154
Date d'inscription : 16/04/2013
Localisation : Belgique
Re: Le travail sur soi en question
Aye, I see what you mean.
Penses-tu que nos réponses soient si impossible à décrire ou applicable?
Comme le dit the buru, il n'est pas possible de décrire une méthode et de penser pouvoir l'appliquer.
Penses-tu que nos réponses soient si impossible à décrire ou applicable?
Sans aucun doute. Doit-on d'abord faire le travail soi-même ou consulter en premier?Tout seul, surtout pour des gens intelligents comme on est sensé l'être ici Laughing , on peut faire une partie du chemin mais l'accompagnement est indispensable.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Le travail sur soi en question
Il me semble surtout question de les mettres en perspective...Sinon on tombe vite dans les "recettes de cuisine".Penses-tu que nos réponses soient si impossible à décrire ou applicable?
Autant se soigner sur doctissimo...Personnellement pour ce qui s'agit de ma personne j'aspire à mieux que deux trois "recettes" mal dégrossies.
Les deux, le travail personnel sans un œil extérieur n'est que vanité, un œil extérieur sans travail personnel feignantise....Enfin bien souvent me semble t'il.Sans aucun doute. Doit-on d'abord faire le travail soi-même ou consulter en premier?
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Le travail sur soi en question
C'est pour cela qu'il serait peut etre bon de définir "travail sur soi" avant d'aller plus loin
Comme je l'ai lu plus haut dans ce topic, un accompagnement en coaching, une pratique du zen ou une thérapie de pleine conscience n’amènent pas au meme état, ne sous entendent pas la meme vision du monde, les memes moyens et, dans les cas ou la notion a un sens, les memes buts.
Comme je l'ai lu plus haut dans ce topic, un accompagnement en coaching, une pratique du zen ou une thérapie de pleine conscience n’amènent pas au meme état, ne sous entendent pas la meme vision du monde, les memes moyens et, dans les cas ou la notion a un sens, les memes buts.
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Le travail sur soi en question
Salut et merci à tous pour les réponses !
@Herbe Rouge : ma méthode « sauvage », que j’ai commencé à appliquer étant enfant, est la suivante : « L’un des commandements dit de respecter les parents, si je ne le fais pas alors je suis contre Dieu, donc je m’oblige a réfréner mes instincts et respecter mes parents. L’un des commandements dit de ne pas mentir, alors je ne dis plus de mensonges ». Quand j’ai commencé à appliquer cela étant enfant, ça marchait avec des hauts et des bas , mais j’ai eu quelque succès.
Plus tard cette méthode s’est affinée, aux prescriptions religieuses, j’ai associé le pourquoi de ces prescriptions. Comprendre et intégrer pourquoi il faut arrêter de faire ceci et plutôt faire cela facilite la transformation de son propre caractère parce que ça devient basé sur des convictions. Donc, ma méthode sauvage est un peu comme pour les militaires : on obéît, et on sait pourquoi on obéît, quel est l’intérêt final, le but ultime. Ça c’est pour la pratique religieuse.
Concernant la transformation de traits de caractères tels que la timidité ou les complexes, j’ai décortiqué le pourquoi je suis timide ou pourquoi j’ai des complexes. Exemple : je suis timide parce que je crois que si je me manifeste, tout le monde va m’observer et me juger. Dans la réalité : les gens n’ont- ils que ça à faire de faire attention à ce que je fais et à m’observer ? Réponse : non. Alors je ne dois pas craindre d’attirer l’attention sur moi.
Quelque soit ma méthode, les convictions acquises ont créé des habitudes de modes de réactions, et ces habitudes de modes de réactions sont devenus des réflexes, c'est-à-dire une seconde nature, une "nouvelle" nature.
Je le pensais aussi, mais en lisant ça et là, je me suis rendue compte que ce n’était pas le cas, et que même, peut-être bien que le « travail sur soi » pouvait sembler une utopie. Alors j’ai commencé à m’interroger sur comment font les autres.
Tu as bien résumé, je fais plus ou moins la même chose. Sauf l’avant-dernier point : ré-évaluer régulièrement. C’est quelque chose qui manque dans mon travail sur soi, et il me semble même dans ma vie professionnelle. Je suis quelqu’un qui, après avoir agi va de l’avant, sans refaire le point, comme si tout était réglé une fois pour toutes. C’est peut-être une faiblesse… sur laquelle je vais devoir travailler
Pour la définition du travail sur soi, considérer la définition la plus simple possible, celle qui est d'ordinaire dans l'entendement des gens et qui est la même que "le travail sur soi" listé dans le titre de la rubrique où nous sommes. Ne faisons pas dans le trop compliqué, faisons simple.
@Herbe Rouge : ma méthode « sauvage », que j’ai commencé à appliquer étant enfant, est la suivante : « L’un des commandements dit de respecter les parents, si je ne le fais pas alors je suis contre Dieu, donc je m’oblige a réfréner mes instincts et respecter mes parents. L’un des commandements dit de ne pas mentir, alors je ne dis plus de mensonges ». Quand j’ai commencé à appliquer cela étant enfant, ça marchait avec des hauts et des bas , mais j’ai eu quelque succès.
Plus tard cette méthode s’est affinée, aux prescriptions religieuses, j’ai associé le pourquoi de ces prescriptions. Comprendre et intégrer pourquoi il faut arrêter de faire ceci et plutôt faire cela facilite la transformation de son propre caractère parce que ça devient basé sur des convictions. Donc, ma méthode sauvage est un peu comme pour les militaires : on obéît, et on sait pourquoi on obéît, quel est l’intérêt final, le but ultime. Ça c’est pour la pratique religieuse.
Concernant la transformation de traits de caractères tels que la timidité ou les complexes, j’ai décortiqué le pourquoi je suis timide ou pourquoi j’ai des complexes. Exemple : je suis timide parce que je crois que si je me manifeste, tout le monde va m’observer et me juger. Dans la réalité : les gens n’ont- ils que ça à faire de faire attention à ce que je fais et à m’observer ? Réponse : non. Alors je ne dois pas craindre d’attirer l’attention sur moi.
Quelque soit ma méthode, les convictions acquises ont créé des habitudes de modes de réactions, et ces habitudes de modes de réactions sont devenus des réflexes, c'est-à-dire une seconde nature, une "nouvelle" nature.
Naïvement sans doute je pensais jusqu'ici que si qu'on a chacun ses propres trucs en ce qui concerne la forme mais qu'on suivait à peu près tous les mêmes grandes étapes de "travail sur soi" de développement de soi, dans le fond.
Je le pensais aussi, mais en lisant ça et là, je me suis rendue compte que ce n’était pas le cas, et que même, peut-être bien que le « travail sur soi » pouvait sembler une utopie. Alors j’ai commencé à m’interroger sur comment font les autres.
Et sur le fond un truc du genre:
- prise de conscience
- agitation émotionnelle et questionnement
- se calmer
- trier les infos et mettre des priorités
- faire des recherches (lectures, discussions, témoignages, etc) et vérifier la fiabilité
- formuler des hypothèses
- en parler avec des personnes de références a priori et tant que possible
- établir une conclusion
- chercher et mettre en place des moyens d'actions
- agir
- réévaluer régulièrement
Et le tout avec une introspection quasi permanente.
Tu as bien résumé, je fais plus ou moins la même chose. Sauf l’avant-dernier point : ré-évaluer régulièrement. C’est quelque chose qui manque dans mon travail sur soi, et il me semble même dans ma vie professionnelle. Je suis quelqu’un qui, après avoir agi va de l’avant, sans refaire le point, comme si tout était réglé une fois pour toutes. C’est peut-être une faiblesse… sur laquelle je vais devoir travailler
Pour la définition du travail sur soi, considérer la définition la plus simple possible, celle qui est d'ordinaire dans l'entendement des gens et qui est la même que "le travail sur soi" listé dans le titre de la rubrique où nous sommes. Ne faisons pas dans le trop compliqué, faisons simple.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le travail sur soi en question
Je comprends pas réellement le principe de l'accompagnement. Réellement. Et sans vanité. J'arrive pas à voir ce que ça apporte.
J'ai discuté ce soir justement à propos des "psy/coach" tout ça quoi. On me répond que justement un véritable thérapeute nous accompagne dans un travail, mais un travail à DEUX pour permettre l'émergence de solution.
Alors je suis peut être un jeune con, mais vu l'introspection que je me farcis quasi chaque soir depuis 10 ans, les solutions je les ai toutes survolées. J'arrive même pas à m'intérresser à la psycho... parce que généralement je lis un truc et je me dis "non mais c'est bon... je le sais... ". Si je les applique pas, c'est justement parce que je suis en incapacité des les appliquer, et que généralement, ça marche pas super non plus. Je suis ancré dans une personnalité, et de ce que j'ai pu observé sur des centaines (millier ?) de personne, on ne change pas à part événement extérieur boulversifiant. Ou alors comme on dit, il faut de la volonté... J'aime bien ce truc "aie de la volonté ! Regarde Robert, il a eu la volonté de changer, et il l'a fait §§§". Sauf que Robert, ce qui lui manquait c'était soit l’élément déclencheur..(il vient de tomber dans le chômage ou de perdre une jambe lors d'une séance d'épilation qui a mal tourné) soit il a toujours eu de la volonté mais il manquait la feuille de route, qu'il n'a jamais eu parce qu'il ne s'est jamais intéressé à la chose.
La volonté, la motivation, ça ne se décrète pas. D'ailleurs même pour le régime, on dit de moins en moins qu'il faut de la volonté... Genre Cowboy contre l'hostile ouest. Mais changer son environnement, changer des habitudes un par un... Et souvent au final, c'est quasi impossible. Changer de boulot, moi je veux bien, mais si après il y a du chômage... Divorcer de sa femme, je veux bien, mais si je dois perdre plus pas mal d'argent et en plus réduire mon pouvoir d'achat par 3... Quitter mes parents, je veux bien, mais je suis étudiant sans un sous en poche et sans diplôme réellement sexy pour avoir un boulot digne de ce nom qui me payera un loyer de 800 euros pour un 7m².
Et puis de manière idéologique, je trouve ça un peu malsain de travailler sur soi pour se plier à un système qui pourtant m'a construit tel que je suis, et afin d'être plus productif (car être plus heureux c'est être plus productif). On me demande d'être soi, mais bon, si être soi c'est être un gros con arrogant faut arrêter de suite et devenir autre chose pour le bien de la société. Ce sont mes névroses qui me permettent d'être un minimum créatif, d'être un peu ambitieux ect.
Je dis peut être nawak, mais c'est la vision que j'ai de la chose (tout en voulant y croire, parce que je me traine un chapelet de frustration tout de même).
J'ai discuté ce soir justement à propos des "psy/coach" tout ça quoi. On me répond que justement un véritable thérapeute nous accompagne dans un travail, mais un travail à DEUX pour permettre l'émergence de solution.
Alors je suis peut être un jeune con, mais vu l'introspection que je me farcis quasi chaque soir depuis 10 ans, les solutions je les ai toutes survolées. J'arrive même pas à m'intérresser à la psycho... parce que généralement je lis un truc et je me dis "non mais c'est bon... je le sais... ". Si je les applique pas, c'est justement parce que je suis en incapacité des les appliquer, et que généralement, ça marche pas super non plus. Je suis ancré dans une personnalité, et de ce que j'ai pu observé sur des centaines (millier ?) de personne, on ne change pas à part événement extérieur boulversifiant. Ou alors comme on dit, il faut de la volonté... J'aime bien ce truc "aie de la volonté ! Regarde Robert, il a eu la volonté de changer, et il l'a fait §§§". Sauf que Robert, ce qui lui manquait c'était soit l’élément déclencheur..(il vient de tomber dans le chômage ou de perdre une jambe lors d'une séance d'épilation qui a mal tourné) soit il a toujours eu de la volonté mais il manquait la feuille de route, qu'il n'a jamais eu parce qu'il ne s'est jamais intéressé à la chose.
La volonté, la motivation, ça ne se décrète pas. D'ailleurs même pour le régime, on dit de moins en moins qu'il faut de la volonté... Genre Cowboy contre l'hostile ouest. Mais changer son environnement, changer des habitudes un par un... Et souvent au final, c'est quasi impossible. Changer de boulot, moi je veux bien, mais si après il y a du chômage... Divorcer de sa femme, je veux bien, mais si je dois perdre plus pas mal d'argent et en plus réduire mon pouvoir d'achat par 3... Quitter mes parents, je veux bien, mais je suis étudiant sans un sous en poche et sans diplôme réellement sexy pour avoir un boulot digne de ce nom qui me payera un loyer de 800 euros pour un 7m².
Et puis de manière idéologique, je trouve ça un peu malsain de travailler sur soi pour se plier à un système qui pourtant m'a construit tel que je suis, et afin d'être plus productif (car être plus heureux c'est être plus productif). On me demande d'être soi, mais bon, si être soi c'est être un gros con arrogant faut arrêter de suite et devenir autre chose pour le bien de la société. Ce sont mes névroses qui me permettent d'être un minimum créatif, d'être un peu ambitieux ect.
Je dis peut être nawak, mais c'est la vision que j'ai de la chose (tout en voulant y croire, parce que je me traine un chapelet de frustration tout de même).
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
Kharmit a écrit:Je comprends pas réellement le principe de l'accompagnement.
Tu ne dis pas nawak, loin de là.
Mais tu es, vu de ma petite fenêtre, dans le cas typique de la personne qui n'a pas poussé une thérapie assez loin pour laisser émerger ce qui doit émerger.
Si tu trouve un bon psy (de préférence psychiatre qui conduira une thérapie cognitive, sans médicaments), à force de faire ton instrospection non pas tout seul, mais face à lui ou elle, il va émerger, entre vous, un truc qui te dépassera toi et qui le dépassera lui ou elle et qui sera précisément le truc que tu as besoin de régler.
Pour régler quelque chose, il ne suffit pas de le rationnaliser voire de l'expliquer avec des procédés intellectuels, il faut en quelque sorte en "revivre les émotions" dans une interaction avec un "accompagnant".
Tu me suis ?
Je ne sais pas si c'est ce que l'on appelle le transfert...
Alice Miller décrit cela très bien dans son livre Le futur du drame de l'enfant doué.
Je t'en dis plus en MP si tu veux.
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
Fabuliotte a écrit:Kharmit a écrit:Je comprends pas réellement le principe de l'accompagnement.
Tu ne dis pas nawak, loin de là.
Mais tu es, vu de ma petite fenêtre, dans le cas typique de la personne qui n'a pas poussé une thérapie assez loin pour laisser émerger ce qui doit émerger.
Si tu trouve un bon psy (de préférence psychiatre qui conduira une thérapie cognitive, sans médicaments), à force de faire ton instrospection non pas tout seul, mais face à lui ou elle, il va émerger, entre vous, un truc qui te dépassera toi et qui le dépassera lui ou elle et qui sera précisément le truc que tu as besoin de régler.
Pour régler quelque chose, il ne suffit pas de le rationnaliser voire de l'expliquer avec des procédés intellectuels, il faut en quelque sorte en "revivre les émotions" dans une interaction avec un "accompagnant".
Tu me suis ?
Je ne sais pas si c'est ce que l'on appelle le transfert...
Alice Miller décrit cela très bien dans son livre Le futur du drame de l'enfant doué.
Je t'en dis plus en MP si tu veux.
Je comprends. Sans comprendre. Dimanche, j'ai regardé une vidéo d'Arielle Adda. Elle disait rien d'exceptionnelle dans cette vidéo. Mais vous voyez la meuf, elle sait trouver ses mots pour se faire comprendre et elle suinte l’altruisme et le compassionnelle à chacun de ses pores (ce qui lui évite d'avoir des points noirs). Bref. Ca m'avait touché ce qu'elle disait, et j'ai chialé. Mais réellement chialer, avec les snif, les snaf et la morve. Et ça m'est pas arrivé depuis...pfou. Depuis longtemps. Pas que je chiale jamais, mais généralement seule la musique classique arrive à me mettre dans cet état sans raison apparente.
Bref. J'ai chialé, sur le coup ça m'a fait du bien. Mais au final... Je suis resté la même personne, avec les mêmes blocages. Je me suis libéré sur le coup, pour me renfermer de suite après. Alors c'était une vidéo bien entendu, donc peut être que je n'ai pas encore vécu exactement ce que tu disais. Mais j'ai tout de même revécu une émotion (et c'est important, parce que moi et mes sentiments extraverties, ça fait 10).
(Alors ton livre, faut que je l'achète promis. Juste que là, j'ai un traité d'éco en anglais à comprendre... un Hemingway sur le feu et un Marc Aurèle à m’imprégner Et 3 bouquins c'est ma limite acceptable pour pas me perdre. Mais il est sur ma liste.).
Mais je suis pas contre un topo en MP.
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
En vous lisant, je me dit qu'encore faut-il définir "aveuglément" comme intervenait the buru sur le "travail sur soi". Quiconque ne convient pas à tout le monde et trouver la bonne personne pour aller dans une direction épanouissante ce n'est pas qu'une question de curriculum vitae et d'émotion je pense.
Merci pour cette réponse fleurblanche! Et tant que j'y suis, ça ne te fait pas peur de suivre d'une certaine manière "aveuglément" (peut-être interprété-je mal?) cette religion pour te forger ? Que trouves-tu dans la religion qui t'inspire au point de suivre ces codes de façons relativement rigoureusement (comme les militaires as-tu dit donc)
Merci pour cette réponse fleurblanche! Et tant que j'y suis, ça ne te fait pas peur de suivre d'une certaine manière "aveuglément" (peut-être interprété-je mal?) cette religion pour te forger ? Que trouves-tu dans la religion qui t'inspire au point de suivre ces codes de façons relativement rigoureusement (comme les militaires as-tu dit donc)
Carbone- Messages : 154
Date d'inscription : 16/04/2013
Localisation : Belgique
Re: Le travail sur soi en question
Dans le travail sur soi "accompagné", le fait d'accepter cet accompagnement, mieux même comprendre dans sa chair qu'il est capital, ou au minimum le désirer ; n'est-ce pas déjà du travail sur soi ?
N'est-ce pas de la toute puissance de penser être auto-suffisant dans ce travail-là ?
C'est en tout cas l'analyse que je fais aujourd'hui des raisons qui font que je n'ai jamais vu de psy.
Je pose notamment cette question aux nombreux adeptes de Dabrowski qui se trouvent sur ce forum.
N'est-ce pas de la toute puissance de penser être auto-suffisant dans ce travail-là ?
C'est en tout cas l'analyse que je fais aujourd'hui des raisons qui font que je n'ai jamais vu de psy.
Je pose notamment cette question aux nombreux adeptes de Dabrowski qui se trouvent sur ce forum.
Re: Le travail sur soi en question
Fabuliotte a écrit:
Pour régler quelque chose, il ne suffit pas de le rationnaliser voire de l'expliquer avec des procédés intellectuels, il faut en quelque sorte en "revivre les émotions" dans une interaction avec un "accompagnant".
Tout à fait d'accord , je crois qu'une thérapie est surtout basée sur une interaction, ou une relation. Une relation sans jugement créée par le thérapeuthe "éponge", une relation quasi idéale, factice donc . Le thérapeuthe est une sorte de matrice, et le cabinet devient une sorte de théâtre de l'histoire du patient. Et c'est la qualité de cette relation, son intensité, qui peut permettre au patient d'entrevoir ses possibles, et peut-être aussi de débloquer son psychisme sur certains trucs, grâce à la forme même de la relation (catharsis ?). Sans forcément qu'il comprenne ce qui se passe vraiment. Mais est-ce nécessaire de tout comprendre ?
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
C'est marrant, le titre de ton fil m'a donné envie de participer, mais j'ai beau lire et relire, j'ai bien du mal à comprendre le fond de ta question... Je vais faire une tentative de participation en répondant aux questions que tu poses...
"Comment faites-vous pour "travailler sur soi" ? "
- Au début, je n'ai rien fait du tout, je ne ressentais pas le besoin de "dépasser certains traits de caractères, attitudes ou comportement" comme tu l'écris
- Puis j'ai commencé à écrire dans un journal, sans but précis, juste pour "évacuer", parce qu'un mal-être diffus commençait à prendre beaucoup de place (crises d'angoisses). Dans cette écriture, j'ai beaucoup tenté d'analyser ce qui se passait pour moi.
- Puis la psychothérapie m'a choisie (je le dis comme ça car j'ai eu le sentiment de ne pas avoir d'autres choix, c'était ça ou me jeter dans la Seine...)
- J'ai choisi le psy dans l'annuaire, proche de mon domicile (en dépit de tous les conseils qu'on peut donner là-dessus, je ne les connaissais pas à l'époque) et aussi parce que le nom de la méthode qu'il déclarait utiliser m'a inspirée. C'est une méthode psycho-corporelle, et vu que l'analyse ne semblait pas me mener bien loin (ou plutôt dans des affres insondables), j'ai eu l'intuition qu'il fallait tenter de passer par un autre chemin.
"Y a-t-il des méthodes éprouvées ?"
Certains diront que oui, moi je pense que non. Je (re-re-re)partage un lien qui résume bien la façon dont je conçois les choses :
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=psychotherapies-th-pourquoi-ca-marche
En résumé, ce n'est pas la méthode qui importe, c'est l'investissement et l'alliance avec le thérapeute.
A chacun de construire sa méthode, faite de bric et de broc, de rencontres...
Conseiller UNE méthode, c'est un peu comme affirmer qu'il n'existe qu'UNE seule recette pour faire un couscous...
"Que disent les psys et les spécialistes du développement personnel ?"
Tellement de choses... C'est juste impossible à résumer !
Rien que pour un sujet donné très précis qui m'intéresse en ce moment, j'ai relevé hier (en 1/2 heure de lecture) 14 auteurs qui sont susceptibles d'avoir un avis sur la question...
"Avez-vous fabriqué votre propre méthode que vous pouvez partager ?"
J'utilise au quotidien ce que j'ai appris dans le lien thérapeutique, pour l'essentiel : laisser vivre mes émotions, les accueillir et les écouter avant de tenter de les relier à quelque chose de plus cérébral/analytique (il me faut encore parfois 24h à 48h avant de pouvoir mettre des mots clairs sur un ressenti qui m'a traversée).
Mais franchement, le mot "méthode" ne me parle pas du tout... Je rejoins the buru... Non seulement il n'est pas question de trouver des "recettes de cuisine", mais quand bien même ce serait le cas, il y a un monde entre Hervé This et Maïté...
"Comment faites-vous pour "travailler sur soi" ? "
- Au début, je n'ai rien fait du tout, je ne ressentais pas le besoin de "dépasser certains traits de caractères, attitudes ou comportement" comme tu l'écris
- Puis j'ai commencé à écrire dans un journal, sans but précis, juste pour "évacuer", parce qu'un mal-être diffus commençait à prendre beaucoup de place (crises d'angoisses). Dans cette écriture, j'ai beaucoup tenté d'analyser ce qui se passait pour moi.
- Puis la psychothérapie m'a choisie (je le dis comme ça car j'ai eu le sentiment de ne pas avoir d'autres choix, c'était ça ou me jeter dans la Seine...)
- J'ai choisi le psy dans l'annuaire, proche de mon domicile (en dépit de tous les conseils qu'on peut donner là-dessus, je ne les connaissais pas à l'époque) et aussi parce que le nom de la méthode qu'il déclarait utiliser m'a inspirée. C'est une méthode psycho-corporelle, et vu que l'analyse ne semblait pas me mener bien loin (ou plutôt dans des affres insondables), j'ai eu l'intuition qu'il fallait tenter de passer par un autre chemin.
"Y a-t-il des méthodes éprouvées ?"
Certains diront que oui, moi je pense que non. Je (re-re-re)partage un lien qui résume bien la façon dont je conçois les choses :
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=psychotherapies-th-pourquoi-ca-marche
En résumé, ce n'est pas la méthode qui importe, c'est l'investissement et l'alliance avec le thérapeute.
A chacun de construire sa méthode, faite de bric et de broc, de rencontres...
Conseiller UNE méthode, c'est un peu comme affirmer qu'il n'existe qu'UNE seule recette pour faire un couscous...
"Que disent les psys et les spécialistes du développement personnel ?"
Tellement de choses... C'est juste impossible à résumer !
Rien que pour un sujet donné très précis qui m'intéresse en ce moment, j'ai relevé hier (en 1/2 heure de lecture) 14 auteurs qui sont susceptibles d'avoir un avis sur la question...
"Avez-vous fabriqué votre propre méthode que vous pouvez partager ?"
J'utilise au quotidien ce que j'ai appris dans le lien thérapeutique, pour l'essentiel : laisser vivre mes émotions, les accueillir et les écouter avant de tenter de les relier à quelque chose de plus cérébral/analytique (il me faut encore parfois 24h à 48h avant de pouvoir mettre des mots clairs sur un ressenti qui m'a traversée).
Mais franchement, le mot "méthode" ne me parle pas du tout... Je rejoins the buru... Non seulement il n'est pas question de trouver des "recettes de cuisine", mais quand bien même ce serait le cas, il y a un monde entre Hervé This et Maïté...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Le travail sur soi en question
@ Herbe Rouge : ce n’est pas aussi aveugle qu’il y parait. C’est basé sur des convictions. Et ces convictions sont elles-mêmes nées de la compréhension du pourquoi, et du comment ça fonctionne. Même enfant (précoce selon mes parents), j'avais une certaine compréhension des choses...
Je suppose que si les militaires obéïssent, c’est parce qu’ils sont convaincus du bien-fondé de cette obéissance, de ses effets sur le « système » militaire…
@Mog*why : ta tentative de participation s’est transformée en participation tout court
Concernant la question de l’accompagnement : ne peut-on changer que si l’on est accompagné ? Ne peut-on arriver à une meilleure compréhension de soi-même que si l’on est accompagné ? Qu’en est-il de l’intelligence intra-personnelle ?
Je suppose que si les militaires obéïssent, c’est parce qu’ils sont convaincus du bien-fondé de cette obéissance, de ses effets sur le « système » militaire…
@Mog*why : ta tentative de participation s’est transformée en participation tout court
Concernant la question de l’accompagnement : ne peut-on changer que si l’on est accompagné ? Ne peut-on arriver à une meilleure compréhension de soi-même que si l’on est accompagné ? Qu’en est-il de l’intelligence intra-personnelle ?
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le travail sur soi en question
Harpo, je n'ai pas compris ce que tu as dit juste ci-dessus. Je n'ai de dabrowski qu'un vague survol mais peut tu me dire :
Tu adhère aux théorie de dabrowski mais bien qu'il parle d'autoanalyse, il dit aussi qu'il faut un accompagnant pour réaliser cette autoanalyse.
Je ne saisi pas bien ce que tu as voulu dire. Si tu est convaincu de cela, quelle sont les raisons qui font que tu n'a jamais vu de psy, peux tu développer ?
Tu adhère aux théorie de dabrowski mais bien qu'il parle d'autoanalyse, il dit aussi qu'il faut un accompagnant pour réaliser cette autoanalyse.
Je ne saisi pas bien ce que tu as voulu dire. Si tu est convaincu de cela, quelle sont les raisons qui font que tu n'a jamais vu de psy, peux tu développer ?
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Le travail sur soi en question
Sylveno, je n'ai pas été assez clair apparemment
Je n'ai pas dit que j'adhérais complètement aux théories de Dabrowski. Je suis par contre très intéressé par la théorie de la désintégration positive. Il me semblait que l'auto-analyse faisait partie intégrante du système, et je n'ai pas lu la partie traitant de l'accompagnement. J'ai du le survoler
Pour en revenir à mon cas, je n'ai jamais vraiment effectué de travail sur moi, hélas. J'ai toujours fait confiance à mon intelligence intra-personnelle et à mes capacités d'auto-analyse, tout en ne les utilisant pas vraiment toujours à bon escient (c'est le moins que l'on puisse dire vu l'état dans lequel j'étais quand je suis arrivé ici). C'est seulement depuis quelques années que je m'y intéresse. Je dirais que je suis passé par une étape de désintégration, puis j'ai découvert ce forum et me suis reconnecté à ce truc de sur-douance.
Les raisons qui font que je n'ai jamais vu un psy ? Je pourrais en citer quelques unes : je n'en ai jamais éprouvé le besoin jusqu'ici, je doute fortement de mes capacités à échanger réellement avec un tiers non intime, la notion de transfert est un mystère pour moi, j'ai toujours préféré payer pour des plaisirs plus futiles, j'ai toujours trouvé les quelques psys que j'ai croisé durant ma vie plutôt médiocres (stages de formation, boulot, ...), je me trouvais suffisamment intelligent pour avancer seul... Bon, je pourrais continuer encore cette liste de fausses raisons...
C'est les mêmes questions que les miennes, mais à l'envers . Et disons que les miennes sont plus orientées dans l'autre sens. Ce qui n'empêche que ce sont ces questions-là que je me pose aussi. Avec l'impression que cela ne suffit pas, seul, sans un tiers qui aide, recadre, donne des pistes, signale quelques petits mensonges à soi même.
Aujourd'hui je crois vraiment que cette intelligence intra-personnelle (et c'est apparemment celle qui me distingue le mieux d'après tous les tests que j'ai passé) nous permet effectivement d'aller plus loin que beaucoup d'autres, mais n'est pas suffisante pour passer un palier supplémentaire dans l'échelon de la connaissance de soi. Après, je parle là surtout de moi, de mon expérience.
J'ajouterai que j'aime bien la psy et ses concepts - contrairement à pas mal de Z.
Je n'ai pas dit que j'adhérais complètement aux théories de Dabrowski. Je suis par contre très intéressé par la théorie de la désintégration positive. Il me semblait que l'auto-analyse faisait partie intégrante du système, et je n'ai pas lu la partie traitant de l'accompagnement. J'ai du le survoler
Pour en revenir à mon cas, je n'ai jamais vraiment effectué de travail sur moi, hélas. J'ai toujours fait confiance à mon intelligence intra-personnelle et à mes capacités d'auto-analyse, tout en ne les utilisant pas vraiment toujours à bon escient (c'est le moins que l'on puisse dire vu l'état dans lequel j'étais quand je suis arrivé ici). C'est seulement depuis quelques années que je m'y intéresse. Je dirais que je suis passé par une étape de désintégration, puis j'ai découvert ce forum et me suis reconnecté à ce truc de sur-douance.
Les raisons qui font que je n'ai jamais vu un psy ? Je pourrais en citer quelques unes : je n'en ai jamais éprouvé le besoin jusqu'ici, je doute fortement de mes capacités à échanger réellement avec un tiers non intime, la notion de transfert est un mystère pour moi, j'ai toujours préféré payer pour des plaisirs plus futiles, j'ai toujours trouvé les quelques psys que j'ai croisé durant ma vie plutôt médiocres (stages de formation, boulot, ...), je me trouvais suffisamment intelligent pour avancer seul... Bon, je pourrais continuer encore cette liste de fausses raisons...
fleurblanche a écrit:
Concernant la question de l’accompagnement : ne peut-on changer que si l’on est accompagné ? Ne peut-on arriver à une meilleure compréhension de soi-même que si l’on est accompagné ? Qu’en est-il de l’intelligence intra-personnelle ?
C'est les mêmes questions que les miennes, mais à l'envers . Et disons que les miennes sont plus orientées dans l'autre sens. Ce qui n'empêche que ce sont ces questions-là que je me pose aussi. Avec l'impression que cela ne suffit pas, seul, sans un tiers qui aide, recadre, donne des pistes, signale quelques petits mensonges à soi même.
Aujourd'hui je crois vraiment que cette intelligence intra-personnelle (et c'est apparemment celle qui me distingue le mieux d'après tous les tests que j'ai passé) nous permet effectivement d'aller plus loin que beaucoup d'autres, mais n'est pas suffisante pour passer un palier supplémentaire dans l'échelon de la connaissance de soi. Après, je parle là surtout de moi, de mon expérience.
J'ajouterai que j'aime bien la psy et ses concepts - contrairement à pas mal de Z.
Re: Le travail sur soi en question
Vi on diraitfleurblanche a écrit:@Mog*why : ta tentative de participation s’est transformée en participation tout court
Ça dépend comment tu la définis ? Si j'en crois Wikipédia, l'intelligence intrapersonnelle est "la capacité à décrypter ses propres émotions, à rester ouvert à ses besoins et à ses désirs". Et sur ce site je lis, entres autres, "Cette intelligence est celle du moi. Elle implique, pour se développer, que la personne s'attarde à comprendre ses émotions, les décode, les amène au conscient, les exprime.".fleurblanche a écrit:Concernant la question de l’accompagnement : ne peut-on changer que si l’on est accompagné ? Ne peut-on arriver à une meilleure compréhension de soi-même que si l’on est accompagné ? Qu’en est-il de l’intelligence intra-personnelle ?
La question serait donc "l’intelligence intrapersonnelle peut-elle se développer sans accompagnement ?"...
Personnellement je ne le crois pas. C'est bien grâce à l'accompagnement que j'ai pu prendre conscience de l'anesthésie de mon "module du besoin". C'est parce qu'un "autre" m'a fait "miroir" que j'ai pu porter mon attention sur certains points. Les groupes de thérapie m'ont également beaucoup apporté, par l'exemple des autres (au début ça fait vraiment bizarre tous ces gens qui savent pleurer, crier, se mettre en colère,... !).
Mais bon, si des personnes peuvent témoigner qu'elles ont réussi à (re)trouver le contact avec leurs émotions vraies sans accompagnement, ça m'intéresse de les lire...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Le travail sur soi en question
Pourquoi "fausses"...?Harpo a écrit:Bon, je pourrais continuer encore cette liste de fausses raisons...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Le travail sur soi en question
@ harpo ah ok. J'adhère !
@ mog*why j'ai l'impression qu'un témoignage de quelqu'un qui dit avoir contacté son "vrai soi", ses "vrai émotions" ou quoi quel que soit le nom ne serait pas valable pour prouver que c'est possible. Il faudrait son avis avant de voir un psy puis que le cobaye se prète au jeu, rencontre un psy et en reparle dans quelques mois ou années.
@ mog*why j'ai l'impression qu'un témoignage de quelqu'un qui dit avoir contacté son "vrai soi", ses "vrai émotions" ou quoi quel que soit le nom ne serait pas valable pour prouver que c'est possible. Il faudrait son avis avant de voir un psy puis que le cobaye se prète au jeu, rencontre un psy et en reparle dans quelques mois ou années.
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Le travail sur soi en question
Mog*why a écrit:
Pourquoi "fausses"...?
Oui, tu as raison. Pourquoi ? Elles.etaient toutes bonnes sur le moment. J'aurai pu simplifier en une seule phrase : je n'en ai jamais éprouvé le besoin.
Re: Le travail sur soi en question
Kharmit a écrit:Je comprends. Sans comprendre. Dimanche, j'ai regardé une vidéo d'Arielle Adda. Elle disait rien d'exceptionnelle dans cette vidéo. Mais vous voyez la meuf, elle sait trouver ses mots pour se faire comprendre et elle suinte l’altruisme et le compassionnelle à chacun de ses pores (ce qui lui évite d'avoir des points noirs). Bref. Ca m'avait touché ce qu'elle disait, et j'ai chialé. Mais réellement chialer, avec les snif, les snaf et la morve. Et ça m'est pas arrivé depuis...pfou. Depuis longtemps. Pas que je chiale jamais, mais généralement seule la musique classique arrive à me mettre dans cet état sans raison apparente.
Bref. J'ai chialé, sur le coup ça m'a fait du bien. Mais au final... Je suis resté la même personne, avec les mêmes blocages.
Mais je suis pas contre un topo en MP.
Ben ouais... tu as été touché et basta...
Mais tu n'as pas fait le boulot.
Topo en MP dès que je peux...
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
ferdi a écrit:Fabuliotte a écrit:
Pour régler quelque chose, il ne suffit pas de le rationnaliser voire de l'expliquer avec des procédés intellectuels, il faut en quelque sorte en "revivre les émotions" dans une interaction avec un "accompagnant".
Tout à fait d'accord , je crois qu'une thérapie est surtout basée sur une interaction, ou une relation. Une relation sans jugement créée par le thérapeuthe "éponge", une relation quasi idéale, factice donc . Le thérapeuthe est une sorte de matrice, et le cabinet devient une sorte de théâtre de l'histoire du patient. Et c'est la qualité de cette relation, son intensité, qui peut permettre au patient d'entrevoir ses possibles, et peut-être aussi de débloquer son psychisme sur certains trucs, grâce à la forme même de la relation (catharsis ?). Sans forcément qu'il comprenne ce qui se passe vraiment. Mais est-ce nécessaire de tout comprendre ?
J'aime beaucoup cette idée de relation factice...
C'est exactement cela.
La qualité (pas au sens "gentil" mais au sens "intensité" nous sommes bien d'accord ?) de la relation est primordiale.
Et si le psy est très, très bon... il va même appuyer là où ça fait mal en laissant patauger le patient (je me souviens de la conclusion du mien, en fin de thérapie "et moi qui ne vous aidais pas" + coup d'oeil complice).
Cela dit, je pense qu'il faut comprendre, sinon... on n'avance pas.
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
- Spoiler:
- Non mais attend... Harpo, Ferdi... vous êtes tous à Toulouse, là... c'est pas juste ça
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
Mog*why a écrit:Mais bon, si des personnes peuvent témoigner qu'elles ont réussi à (re)trouver le contact avec leurs émotions vraies sans accompagnement, ça m'intéresse de les lire...
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
Elle nait sans accompagnement. Elle peut aussi se développer ainsi."l’intelligence intrapersonnelle peut-elle se développer sans accompagnement ?"
Là aussi mieux vaut être seul que mal accompagné.
Mais attention seul avec ce que je n'appelle pas d'emblée "intelligence" intrapersonnelle parceque pour moi ces termes ont une connotation trop dirigée vers le fonctionnement mental, mais avec ce que j'appelle "la petite voix de la conscience".
C'est ça pour moi le point de départ...
Et oui j'ai réussi à (re)trouver le contact avec les émotions vraies sans accompagnement, et je ne suis pas la seule.
Re: Le travail sur soi en question
Je suis d'accord avec toi, on a beau estimer "bien se connaître", tout ça est très relatif... C'est bien le défi de discuter "psycho" : vouloir des "preuves scientifiques" ou des certitudes, c'est souvent illusoire...sylveno a écrit:j'ai l'impression qu'un témoignage de quelqu'un qui dit avoir contacté son "vrai soi", ses "vrai émotions" ou quoi quel que soit le nom ne serait pas valable pour prouver que c'est possible. Il faudrait son avis avant de voir un psy puis que le cobaye se prète au jeu, rencontre un psy et en reparle dans quelques mois ou années.
Ceci-dit, il y a beaucoup de témoignages sur ZC de personnes qui disent s'en sortir très bien avec l'auto-analyse. Je ne vois pas au nom de quoi je ne les croirais pas. Après tout, du moment qu'ils se sentent bien dans leur vie, à chacun son chemin...
C'est d'ailleurs ce qui me gène dans la théorie de Dabrowski : la notion de "niveaux", et le fait de poser la désintégration comme seul moyen de "gravir les échelons". Ça voudrait dire qu'on ne peut pas se développer harmonieusement sans passer par des phases de destruction massive ?
Je crois que sa théorie est surtout basée sur une expérience personnelle projetée sur l'extérieur (mais n'est-ce pas le cas de toutes les théories en psycho ?). Et je suis presque sûre que si je l'avais lu avant la thérapie, j'aurais totalement adhéré parce que cela correspond tout à fait à mon parcours et aux valeurs que je croyais miennes à l'époque...
Le simple fait d'accepter d'être accompagnée a été en soi une véritable transformation psychologique en ce qui me concerne, un bouleversement de paradigme... Parce que c'était une expérience nouvelle (et ça ne s'est pas fait en un jour, il m'a fallu des mois avant de commencer à "faire confiance"). Mais ce n'est pas forcément applicable à tous, par exemple une personne qui a déjà connu le sentiment d'être véritablement accompagnée et qui cherche tout autre chose dans son "développement personnel"...
EDIT @mag, je découvre ton post. Tu peux nous dire comment tu t'y es prise pour "(re)trouver le contact avec les émotions vraies sans accompagnement" ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Le travail sur soi en question
mog*why a ecrit: a écrit:Mais bon, si des personnes peuvent témoigner qu'elles ont réussi à (re)trouver le contact avec leurs émotions vraies sans accompagnement, ça m'intéresse de les lire...
je crois avoir compris que par accompagnement tu parles d'accompagnement therapeutique ,c'est ça?
si j'ai mal compris,ma reponse va etre legerement inutile,désolée d'avance
je suis personnellement aussi passée par une therapie perso et un groupe de formation pour cela,mais j'imagine que si l'on a l'opportunité de cotoyer assidument des gens(amis,partenaires ou autre personnes proches..etc) sachant le faire et nous incitant à pratiquer ce contact à nous meme,et que nous sommes prets et motivés,desireux d'apprendre cela...ça doit bien le faire aussi
une zebre sur un autre forum temoignait qu'elle été passée uniquement par l'ecriture,tous les soirs durant des années,elle ecrivait ses ressentis de la journée,faisait le tri..etc et qu'elle avait clarifié et apppris ainsi enormement sur elle..sans accompagnement therapeutique specifique..d'apres les echanges que nous avions eu à l'epoque,j'atteste qu'elle avait compris bien des choses que j'ai intégré ensuite par le biais de la therapie..
j'estime pour ma part que bien utilisée,une therapie est un formidable booster ..et peut permettre aussi d'aller creuser nos zones "aveugles" plus facilement.. mais cette speleologie là ne concerne pas la majorité de la population,on peut rester à quelque chose de plus light,et tres bien vivre je pense
je trouve aussi que le terme "travail sur soi" est tres...flou.... perso je le trouve tres ambivalent par rapport au processus que j'ai vecu en therapie..où finalement j'ai appris à lacher prise plutot que de vouloir controler,à m'accepter plutot qu'à vouloir me changer,à etre douce avec moi plutot que de vouloir me contraindre,à Etre plutot qu'à Faire ou Avoir..
"evoluer" aussi...on evolue tous,tout le temps..
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
J'ai repris le terme employé par fleurblanche, et je ne pense pas que son post initial cantonne cette notion à la thérapie.ayaaaahh a écrit:je crois avoir compris que par accompagnement tu parles d'accompagnement therapeutique ,c'est ça?
Mais ça n'enlève rien à l'intérêt de ta réponse
C'est ce que je ressens aussi, mais le paradoxe c'est que c'est d'abord en voulant "contrôler" que j'ai fait une thérapie, et que j'ai finalement appris à ne plus vouloir contrôler...ayaaaahh a écrit:je trouve aussi que le terme "travail sur soi" est tres...flou.... perso je le trouve tres ambivalent par rapport au processus que j'ai vecu en therapie..où finalement j'ai appris à lacher prise plutot que de vouloir controler,à m'accepter plutot qu'à vouloir me changer,à etre douce avec moi plutot que de vouloir me contraindre,à Etre plutot qu'à Faire ou Avoir..
Est-ce que le secret c'est de s'affranchir immédiatement de cette volonté de contrôle ? Est-ce seulement possible de le "décider" ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Le travail sur soi en question
je ne detiens aucun secret
s'en affranchir immediatement me semble bien illusoire si on s'en sert depuis des decenniies de maniere inconsciente ..s'en affranchir tout court aussi d'ailleurs,ça me semble pour le coup un long chemin..selon d'où l'on part bien sur... meme les plus aguerris je pense qu'ils se laissent encore surprendre parfois et tant mieux non? c'est humain
personnellement:
je peux tendre vers le lacher prise,je l'ai experimenté et puis du coup, je vis de façon decontractée certaines situations qu'avant j'aurais vecues comme tres inconfortables voire dramatiques,en anticipant negativement,en ruminant,ou en intellectualisant ce qu'il est preferable de ressentir sans forcement y mettre des mots etc
ensuite dans la realité quotidienne,je crois que parfois oui,je peux decider de lacher le controle,c'est pas toujours facile,parfois je biaise avec moi meme,et en me faisant croire que je lache le controle,en fait je le reprends hahahah c'est rigolo,meme si ça m'enerve encore regulierement
par exemple lors de ruminations mentales,si j'ai conscience que je rumine,si je sais pourquoi je le fais(souvent pour ne pas etre en contact avec une peur,le doute etc..mais du coup,je peux aussi provoquer mon propre "malheur" par controle,plutot que mon "bonheur" en acceptant de flirter avec ma peur,le doute etc,c'est assez pernicieux le controle ),je peux rentrer dans un dialogue interieur et me dire "stop,lache prise",mais c'est un stop qu'il faut que je ressente vraiment pour qu'il fonctionne... que je ressente vraiment que la partie qui tente de garder le controle le fait par automatisme,par peur,mais qu'elle me fait du mal en faisant cela,sans le vouloir,et qu'elle peut provoquer l'inverse de ce que je souhiate profondement,qu'elle est "inadaptée" à la situation reelle... alors j'essaie de ne plus me faire de mal
et souvent encore c'est quand je me suis bien fatiguée moi meme que j'y arrive,donc c'est aussi quelque part quand j'ai epuisé un peu ma ration de controle... savant melange,comme souvent finalement
pareil pour l'auto jugement,au depart la premiere etape a été la mise en conscience de cette petite voix qui commentait avec dureté toutes mes actions,ou moi meme,puis de lui intimer une autre petite voix qui disait "oui tu es là,je t'entends,mais tu ne dis pas la verité,je ne t'ecoute pas"..et petit à petit,apres des mois de conscience mis là dessus,la premiere petite voix est devenue moins frequente,puis à disparu par moments etc etc alors qu'avant,en voulant controler sa non apparition,je ne faisais que la renforcer..donc j'ai accepté qu'elle soit là,de la prendre en compte dans le fait qu'elle existe,mais que ce qu'elle dit ne s'adresse pas à moi,est vide de sens,est faux
je ne peux pas controler qu'elle apparaisse,ni ce qu'elle me dit,mais je peux decider ce que je fais de ce qu'elle me dit..en gros
s'en affranchir immediatement me semble bien illusoire si on s'en sert depuis des decenniies de maniere inconsciente ..s'en affranchir tout court aussi d'ailleurs,ça me semble pour le coup un long chemin..selon d'où l'on part bien sur... meme les plus aguerris je pense qu'ils se laissent encore surprendre parfois et tant mieux non? c'est humain
personnellement:
je peux tendre vers le lacher prise,je l'ai experimenté et puis du coup, je vis de façon decontractée certaines situations qu'avant j'aurais vecues comme tres inconfortables voire dramatiques,en anticipant negativement,en ruminant,ou en intellectualisant ce qu'il est preferable de ressentir sans forcement y mettre des mots etc
ensuite dans la realité quotidienne,je crois que parfois oui,je peux decider de lacher le controle,c'est pas toujours facile,parfois je biaise avec moi meme,et en me faisant croire que je lache le controle,en fait je le reprends hahahah c'est rigolo,meme si ça m'enerve encore regulierement
par exemple lors de ruminations mentales,si j'ai conscience que je rumine,si je sais pourquoi je le fais(souvent pour ne pas etre en contact avec une peur,le doute etc..mais du coup,je peux aussi provoquer mon propre "malheur" par controle,plutot que mon "bonheur" en acceptant de flirter avec ma peur,le doute etc,c'est assez pernicieux le controle ),je peux rentrer dans un dialogue interieur et me dire "stop,lache prise",mais c'est un stop qu'il faut que je ressente vraiment pour qu'il fonctionne... que je ressente vraiment que la partie qui tente de garder le controle le fait par automatisme,par peur,mais qu'elle me fait du mal en faisant cela,sans le vouloir,et qu'elle peut provoquer l'inverse de ce que je souhiate profondement,qu'elle est "inadaptée" à la situation reelle... alors j'essaie de ne plus me faire de mal
et souvent encore c'est quand je me suis bien fatiguée moi meme que j'y arrive,donc c'est aussi quelque part quand j'ai epuisé un peu ma ration de controle... savant melange,comme souvent finalement
pareil pour l'auto jugement,au depart la premiere etape a été la mise en conscience de cette petite voix qui commentait avec dureté toutes mes actions,ou moi meme,puis de lui intimer une autre petite voix qui disait "oui tu es là,je t'entends,mais tu ne dis pas la verité,je ne t'ecoute pas"..et petit à petit,apres des mois de conscience mis là dessus,la premiere petite voix est devenue moins frequente,puis à disparu par moments etc etc alors qu'avant,en voulant controler sa non apparition,je ne faisais que la renforcer..donc j'ai accepté qu'elle soit là,de la prendre en compte dans le fait qu'elle existe,mais que ce qu'elle dit ne s'adresse pas à moi,est vide de sens,est faux
je ne peux pas controler qu'elle apparaisse,ni ce qu'elle me dit,mais je peux decider ce que je fais de ce qu'elle me dit..en gros
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
Nan j'm'e douteayaaaahh a écrit:je ne detiens aucun secret
Mais je trouve ça amusant : fleurblanche demande comment "Travailler sur soi pour dépasser certains traits de caractères, attitudes ou comportement" et on est en train de dire que pour travailler sur soi, il faut d'abord arrêter de vouloir travailler sur soi
Quant à tout ce que tu décris, je m'y retrouve tout à fait... Je me laisse aussi encore surprendre, et je l'accepte... J'ai même cessé de me dire que "je ferai mieux la prochaine fois", parce que si ça se trouve, c'est pas vrai
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Le travail sur soi en question
Juste vous faire remarquer que le "lâcher prise" ou "abandon du contrôle" est aussi du travail sur soi : on mène sur soi des actions, on fait des "exercices", pour aller d'un état A à un état B. C'est un travail sur soi puisque ce n'est pas un mode de fonctionnement "naturel" à la personne.
PS : vient de me rendre compte que la pratique religieuse associe un savant mélange de "travail actif" sur soi et d'abandon du contrôle à une puissance Supérieure ou d'autres puissances (en fonction des religions).
Les 2 aspects semblent nécessiter autant d'efforts ou de concentration l'un que l'autre : s'efforcer de supprimer une attitude ou un trait de caractère, et lâcher prise.
PS : vient de me rendre compte que la pratique religieuse associe un savant mélange de "travail actif" sur soi et d'abandon du contrôle à une puissance Supérieure ou d'autres puissances (en fonction des religions).
Les 2 aspects semblent nécessiter autant d'efforts ou de concentration l'un que l'autre : s'efforcer de supprimer une attitude ou un trait de caractère, et lâcher prise.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le travail sur soi en question
c'est une question?
ah non,pas du tout,juste une remarque affirmative incluant ma soit disant vision des choses
mais la personne à l'initiative du topic nous a priés de ne pas rentrer dans une discussion complexe sur les termes et definitions de "travail sur soi" ou autres,donc par respect pour sa demande,plutot que de t'expliquer en quoi ton dernier post n'est pas en adequation avec mon avis,je t'invite simplement à relire à nouveau nos interventions qui contiennent dejà toutes les nuances et infos à une differenciation non negligeable (voire stimulante) de nos points de vue et à te recentrer sur le fond de ce topic
ah non,pas du tout,juste une remarque affirmative incluant ma soit disant vision des choses
mais la personne à l'initiative du topic nous a priés de ne pas rentrer dans une discussion complexe sur les termes et definitions de "travail sur soi" ou autres,donc par respect pour sa demande,plutot que de t'expliquer en quoi ton dernier post n'est pas en adequation avec mon avis,je t'invite simplement à relire à nouveau nos interventions qui contiennent dejà toutes les nuances et infos à une differenciation non negligeable (voire stimulante) de nos points de vue et à te recentrer sur le fond de ce topic
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
fleurblanche a écrit:Travailler sur soi pour dépasser certains traits de caractères, attitudes ou comportement.
Personnellement, personne ne m'a appris à travailler sur moi. Je l'ai fait toute seule, de manière "sauvage"
Au fond, ça, c'est la situation de départ de tout un chacun.
En un sens, c'est toujours "à la sauvage" que ça se fait : à un moment donné vient une impulsion vers une évolution. A partir de là, quels vont être les moyens employés à cette fin, c'est propre aux caractéristiques personnelles de chacun.
La recherche vers une évolution bénéfique va se démener "à la sauvage" et prendre selon les cas des formes très différentes.
Pour cette raison, je ne crois pas qu'on puisse établir une réponse unique à la question de la nécessité d'un accompagnement ou non.
Il ne me semble pas que la théorie de Dabrowski pose la "désintégration" comme seul moyen. Elle décrit ce qui se passe dans un certain type de parcours personnel. C'est le souvenir que j'en ai gardé. (Mais mes lectures à ce sujet datent, peut-être suis-je imprécise sur ce point.)Mog'why a écrit:
C'est d'ailleurs ce qui me gène dans la théorie de Dabrowski : la notion de "niveaux", et le fait de poser la désintégration comme seul moyen de "gravir les échelons". Ça voudrait dire qu'on ne peut pas se développer harmonieusement sans passer par des phases de destruction massive ?
C'est en tout cas la manière dont je la comprends.
Mog'why a écrit:fleurblanche demande comment "Travailler sur soi pour dépasser certains traits de caractères, attitudes ou comportement" et on est en train de dire que pour travailler sur soi, il faut d'abord arrêter de vouloir travailler sur soi Very Happy
Quand il commence à y avoir beaucoup de paradoxe présent, c'est le signe de grosse évolution et maturation, je crois.fleurblanche a écrit:la pratique religieuse associe un savant mélange de "travail actif" sur soi et d'abandon du contrôle à une puissance Supérieure ou d'autres puissances (en fonction des religions).
Les 2 aspects semblent nécessiter autant d'efforts ou de concentration l'un que l'autre : s'efforcer de supprimer une attitude ou un trait de caractère, et lâcher prise.
En tout cas, chaque fois qu'un aspect de ma vie est le lieu de vivants paradoxes, (conscients, constatés et acceptés) je constate que ce sont des aspects où je suis de plus en plus libre et au clair.
Le "pour travailler sur soi, il faut d'abord arrêter de vouloir travailler sur soi ", ça ne peut intervenir qu'après un bon bout de chemin de travail sur soi, à un certain stade, mais à un moment donné, c'est là, c'est ça.
Dernière édition par Ann le Mer 7 Aoû 2013 - 10:33, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Le travail sur soi en question
EDIT @mag, je découvre ton post. Tu peux nous dire comment tu t'y es prise pour "(re)trouver le contact avec les émotions vraies sans accompagnement" ?
=
avec toutes "mes confuses" pour le brouillon que je vais écrire : je suis en pleine révolution-évolution intérieure… (oui encore ! et en plus y'a 66 bornes à reparcourir en long en large en travers vers le haut et vers le bas à toute allure…) et j'écris à ce sujet sur un autre topic qui parle du guérisseur intérieur.
Mog* je ne sais pas ce que tu entend par "vraies" accolé à émotions
je te répond donc à partir de mon vécu et uniquement là au sujet des émotions
Depuis mon enfance ailleurs qu'en france, je parle avec émotions (ou je dis mes émotions?) aux étoiles dans le ciel, au soleil, à la lune, je parle aux arbres, et aux animaux, puisque ce furent les seuls "accompagnants" (et là je préfère le terme "accueillants bienveillants") qui les accueillaient dans leurs expressions (pleur, rire, cris, chuchotement, soupirs, et autres expressions corporelles)
sans m'interrompre, sans me taper, me gronder
sans me raconter des choses fausses sur elles et injuste pour moi, comme quoi j'étais ci ou ça (méchante, vilaine, mauvaise, menteuse et autres choses oubliées),
sans devoir me troubler parceque j'entendais que ce que j'exprimais était ceci ou cela qui n'avait rien à voir avec ce que je ressentais en moi et avait besoin d'exprimer pour y voir clair
personne pour me dire que j'exagérais ou encore que "c'était rien",
personne pour me dire "mais tais toi donc" ou "va dans ta chambre"
cette période s'arrêtait lorsque je revenais en france ou plutôt mes "accueillants" devenaient comme moi emprisonnés à Paris, alors "on" à rusé…
A partir de l'âge de 23 ans et surtout autour de l'âge de 30 ans je me suis mise de nouveau à les exprimer complètement et avec force dans la grande nature, avec ma voix, et tout mon corps, cela m'a permis d'aller jusqu'au bout de ce qu'elles étaient et de ce qu'elle suscitaient en moi et d'expérimenter de nouvelles manières de vivre
j'ai ainsi progressivement affirmé en moi la prise de conscience que ces émotions disparaissaient une fois vécues totalement
j'ai appris aussi progressivement que traitées de cette manière elle laissaient derrière elle un "moi" qui apprenais et comprenais et j'ai ouvert la voie pour changer des choses
j'ai aussi appris qu'il ne fallait pas penser les émotions mais les traverser, (j'aime à dire que c'est comme la météo ça vient ça passe et ça change tout le temps, et que comme la météo je n'était pas obligée de la subir que je pouvais dire "non je ne sortirai pas dans cette tempête" ou "oui j'irai danser nue sous la pluie")
j'apprend toujours, et je sais que les émotions aussi se cultivent comme mon jardin
dès mes 12 ans j'ai commencé un journal intime que j'ai tenu quotidiennement (encore aujourd'hui) empilant les feuilles et les cahiers dans des boites, et ne les relisant que parfois des années après en rangeant des déménagements cela m'a sauvé je crois et j'ai appris surtout que je tournais en rond autour des mêmes choses, puis à poser les faits et décrire mes réactions à part, etc
une zebre sur un autre forum temoignait qu'elle été passée uniquement par l'ecriture,tous les soirs durant des années,elle ecrivait ses ressentis de la journée,faisait le tri..etc et qu'elle avait clarifié et apppris ainsi enormement sur elle..sans accompagnement therapeutique specifique..
ayaaaahh je me retrouve bien dans la description que tu fais là : à 0:21
fleurblanche j'ai trouvé ça aussi associer "un savant mélange de "travail actif" sur soi et d'abandon du contrôle à une puissance Supérieure"
Lorsque j'ai commencé à faire des apprentissages des lectures des stages et des formations tout ceci s'est transformé et c'est encore une autre histoire
Tout ce que j'ai écris qui précède concerne seulement moi et "mes" émotions il y a un autre volet de ce monde émotionnel qui est :
"moi et les émotions des autres" et c'est une autre histoire.
Je n'emploie pas le mot "soi" à la place du mot "moi" parceque j'utilise le concept "Soi" jungien, concepts qui me sont apparus (avec d'autres) lors de mes apprentissages qui sont venus et que j'ai adoptés des années après les expériences… je dirai "de terrain", le terrain étant mon corps physique dans la nature sauvage et toute la vie d'alors
je rejoint l'histoire du lâcher prise, je ne travaille pas sur soi je travaille avec moi sur des comportements qui ne me sont pas favorables, pour expérimenter apprendre et vivre sur les chemins du coeur avec plus d'aisance et de liberté, et Soi m'accompagne en s'écrivant souvent "soit" il ajoute (et on se dispute souvent dans ce dialogue intérieur ) "soit ce que tu est"
Valà, ceci est un premier jet, et je précise que c'est mon histoire, qu'elle n'est pas meilleure qu'une autre, que je ne la généralise pas, ni ne veux entrer en polémique avec ceux qui disent que c'est pas possible, qu'il faut un accompagnement extérieur "psychose",
pour moi chaque "être" est unique même si nous partageons la même appartenance humaine avec semble-t-il les mêmes caractéristiques
je me positionne comme une "chercheuse" et parfois une "trouveuse" et j'aime à jouer seule, à deux et en groupe petit et grand pour cela
je crois par expérience que tout travail de ce genre sert à tous même inconsciemment et c'est ce qui me motive quand je suis découragée
je fais actuellement un gros travail intérieur et un gros travail d'expression pardonnez en les maladresses et mon côté créatif brouillon
...
et son pavé !
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
» un travail sur soi
» Mal de dos et travail, que faire ?
» HP et épanouissement au travail : est-ce possible ?
» Asperger au travail
» un travail sur soi
» Mal de dos et travail, que faire ?
» HP et épanouissement au travail : est-ce possible ?
» Asperger au travail
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum