Re: Ours par Ours : Ours carré ? Noooon, Ours tout rond !

par Woban Lun 14 Oct 2013, 01:18

Ours, concernant Van Vogt, les non-A (Ā geek

) et toute cette histoire que j'avais lue à mon adolescence (une fois une seule, comme tous les romans de "SF" et d'Heroic Fantasy que je pouvais dévorer en ce temps là) je suis totalement d'accord: j'avais lors de ma démarche Z trouvé une ressemblance forte avec ces Ā et une société Z idéalisée.

Au jour d'aujourd'hui, faisant mon petit bout de chemin de petite théorie en petite connexion en petite remise en question et ainsi de suite je suis à peu près certain que les Z sont non seulement des être à part ... depuis des millénaires, mais plutôt des dizaines voir centaines de millénaires.
En d'autres temps (mais encore aujourd'hui en d'autres lieux) on les appelait sages, sorciers, chamans, guérisseurs ou sûrement encore avec des mots qui signifiaient: détenteurs de la connaissance, du pouvoir des mots, du parler animal, des messages des cieux, du secret des pierres et des armes, de la maîtrise du feu ... des bienfaits des plantes.

Tout comme les druides encore qui se rassemblaient autrefois par ici, pas si loin de nos terres d'aujourd'hui, pour échanger sur leurs connaissances spécifiques, je pense que nos caractéristiques (nos gènes) nous poussent à reprendre nos fonctions qui nous échoient dans la société des hommes depuis toujours, et cette idée me calme et m'épanoui, je suis plutôt content que ce soit sur ton fil que j'en fait part pour la première fois sur ZC Smile

par siamois93 Lun 14 Oct 2013, 01:27

alone ou all one, ours ?

Belle idée Woban !!

par Invité Lun 14 Oct 2013, 01:30

Une musique pour accompagner ton idée Wotban.

par Invité Lun 14 Oct 2013, 07:17

Druides, Kabbalistes et Poètes, cela me fait bien plaisir de vous savoir ici, tanière d'un Roi des forêts et des clairières, déchu et pourchassé pour mieux asseoir, une théocratie sourcilleuse de ses symboles.

Bonne semaine à tous.

(J'ai dû avoir un week-end revendicatif... pourtant objectivement non... Peut-être un neurone qui s'est mal réveillé)

par Lemniscate le papillon Lun 14 Oct 2013, 17:49

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Celles là... je suis sûre qu'elles vont te plaire Wink

par Invité Mar 15 Oct 2013, 07:56

par Invité Mar 15 Oct 2013, 08:22

Bonjour, ça se mange lol!

c'est pas de la choucroute ?

par Invité Mar 15 Oct 2013, 08:55

Les mots ne sont pas sûrs,
miroirs parmi les miroirs,
plus fragiles, plus incertains, mais

Tu vis de leur stupeur, leur frénésie,
leur chimère. En eux, dans la cage des sons,

Tu t'inscris, et tu prends quelquefois
le chemin qui les traverse
et qui n'en finit pas d'arriver.

Lionel RAY - Comme un château défait

par Invité Mar 15 Oct 2013, 15:24

Difficulty with asking for help is often listed as an autistic trait, though I’m not exactly sure what about being autistic makes it so. As an adult, I can identify a few themes that have run through my life when it comes to asking for help:

1. Recognizing that I need help is tricky. As a kid, it didn’t occur to me that I could ask for help. As an adult, I often get so absorbed in trying to do something that I forget that asking for help is a potential solution.

2. Asking requires speaking. Which requires engaging with people. Which may require preparing a script or being ready to answer questions or provide clarification. Thinking about this can be intimidating, which often makes asking for help seem like more trouble than its worth.

3. What if this makes me look stupid? As an adult, I’m conscious of the fact that some of the things I need help with are atypical. I often ask questions people consider odd. I sometimes fail to see the obvious solution to a problem. I get stuck in one particular way of thinking and can’t see any other way ’round. So I worry that instead of a helpful answer I’ll get teased or be met with a puzzled look.

4. I’m stubborn. And I have a lot to prove. I’m very much of the “I can do this” mindset, even when it’s clear that I can’t. I’ll struggle with something past the point of realistic hope of succeeding, often leading to some sort of minor mishap or disaster.

5. Executive function comes into play. Asking for help requires troubleshooting, planning, and initiation, all of which fall under the EF umbrella.

Blog : Musings of an aspie - post du 15/10/2013

Comme souvent, étonné par les évidences qui sont décrites par cette femme.

par Invité Mer 16 Oct 2013, 08:33

Superbe démonstration de manipulation d'image :

http://scalesofperception.tumblr.com/post/64180889412/elgin-park-michael-paul-smith-via-my

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par Invité Mer 16 Oct 2013, 08:41

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Sensations, paroles, écrits, théories et déclarations... que reste-t-il au final ?
Autant de choses que la persistance visuel de cet abécédaire hypnotique qui tournera tant qu'il y aura du réseau.

Au final, tout se passe comme si la mise en relation est ce qui importe le plus, quelque soit ce qu'elle véhicule, qu'importe le message, du moment qu'il séduit.

C'est peut-être là, le signe de l'aboutissement de notre société, paradoxe où le contenant s'impose au contenu.

Indirecte leçon d'humilité à destination de nos gros égos.

(d'ailleurs égos ou égui ?) ( Wink

)

par Saphodane Mer 16 Oct 2013, 22:23

EF ?... Quel est donc cet acronyme barbare ?... En tout cas, son truc de demander de l'aide, ça me parle aussi, à la réflexion. Et c'est étrange de me dire que décidément, j'dois avoir le cul entre deux chaises. Aucun problème avec les métaphores (bien au contraire), aucun problème avec les non-dits, le non-verbal (quand je connais la personne ou que le contexte culturel est le même), aucun problème avec le second degré (quand je connais la personne, sinon je pars du principe (mais c'est un "choix") de prendre toujours tout au premier degré, par peur de faire mal/choquer en prenant ça pour du second degré alors que ça n'en est pas, et quitte à passer pour une quiche si c'en est).

Et en même temps, je me reconnais tellement dans certains traits. Et certains comportements. Bref... Pardon de venir polluer ton fil avec ça. Bisous.

par Invité Mer 16 Oct 2013, 23:09

Mais pourquoi donc penses-tu polluer mon fil.... ?
Bises à vous 2+

par Invité Jeu 17 Oct 2013, 09:21

Die zwei parallelen - Christian Morgenstern (+)
(translation)

once went two parallels
out in the infinite,
two straight souls
and from a solid home.

they did not want to intersect
until their peaceful grave
this was, what to say,
both’s secret pride and way.

but after ten lightyears
of such common traveling,
the lonesome couple felt
not really earthly anymore.

were they still parallels?
they couldn’t say, -
they were only like two souls flowing
together through eternal light.

the eternal light permeated them,
thus they became one in him;
eternity swallowed them,
just like two seraphim.

Extrait de http://visual-poetry.tumblr.com/

par Invité Jeu 17 Oct 2013, 12:42

Reprise du post publié initialement sur le fil de la zèbrautomnale 2013, à propos de photos choquantes, dans un souci d'apaisement, tant il est vrai que ce n'était pas le lieu d'expression adapté.

Je ne suis pas un hypersensible visuel, j'ai d'autres sensibilités. J'ai été et continuerai à être à l'origine des signalements de ce type d'images parce que :

1/il y a une différence entre l'image ou le film et la réalité. J'ai vécu en Afrique et à moins de 13 ans, marcher dans le sang humain au milieu de cadavres abattus à la mitrailleuse ou à la Kalachnikov, cela laisse certains souvenirs (Congo Brazzaville). Croiser dans le caniveau en partant à l'école des corps torturés, aussi (Zaïre). Cela m'a grillé les yeux, tant mieux.

2/J'ai trois filles et ne suis pas le seul à avoir des enfants. Il n'est pas question que je laisse passer des choses que mes filles ou d'autres enfants pourraient voir.

3/j'aurais aussi pu parler d'un point zéro, mais cela c'est mon intime horreur.

S'il s'agit d'éprouver le frisson de la virilité, du danger, de la peur, de l'extrême, ou de mesurer son degré de bestialité et de monstruosité, alors, il y a d'autres engagements, militaires, humanitaires ou autres qui permettent d'accéder pour une vraie cause honorable à des situations extrêmes. Mais pour cela, il faudra sortir de son canapé, poser sa pancarte, abandonner ses prestations sociales : on ne peut pas jouer à un jeu sans en accepter l'intégralité des règles.

Quelque soit la décision individuelle que chacun prend, la vie nous présentera tôt ou tard ses situations, ses moments, ses sensations, ses visions abjectes et il faudra bien les affronter. Pour moi, c'est cela être un être humain, rechercher la beauté en toute chose sans pour autant nier l'inadmissible.

Salutations.

PS : à ceux qui voudraient tenter un débat, je ne débats pas. Ce post est ma position face à ce sujet.

Et pour tenter d'être moins pontifiant : "Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux...coucou" - Très regretté Pierre Desproges - Tribunal des flagrants délires / France Inter.

Et puis il y a cela, aussi, de ce poète des absurdités humaines mais pas que... :
-Vivons heureux en attendant la mort. Basketball

-L'âge mûr, par définition, c'est la période de la vie qui précède l'âge pourri. Rolling Eyes

-Plus cancéreux que moi, tumeur (se sachant condamné, bien sur, ce qui en fait toute la saveur). Shocked

-On s'ennuie vite à jouer au tennis, à cause, bien sûr de l'inertie de la balle, alors que si vous remplacez la balle par un poussin, c'est le fou rire assuré. bounce

Une dernière, rien que pour énerver mes copines :
-Comme le rire, l'intelligence est le propre de l'homme, et beaucoup plus rarement de la femme, mais c'est de moindre importance car la femme, pour peu qu'elle soit belle, n'a guère besoin d'être intelligente. Pour peu qu'elle soit moche, elle a encore moins besoin d'être intelligente.

par Lemniscate le papillon Ven 18 Oct 2013, 01:50

Puisque tu aimes ces jolies petites feuilles.... en voici une autre... Razz

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par Invité Ven 18 Oct 2013, 07:15

Ours a écrit: il part à la recherche de son identité réelle. Dans cette quête il rencontre des membres de l'élite active, dont certains lui apportent une aide capitale tandis que d'autres tentent de l'éliminer. Tour à tour recherché et sauvé, liquidé et rematérialisé sur Vénus qui est la planète exemplaire du monde non-aristotélicien, Gosseyn comprend progressivement qu'il est un instrument d'une révolution dans le monde du non-A, tandis que dans le même temps la Terre est sous la menace d'une invasion par un empire galactique. Au fur et à mesure de son enquête il apprend à utiliser les capacités exceptionnelles que lui confère son cerveau hors-norme. Il lui faudra alors pénétrer dans la "Machine", à la fois sanctuaire technique et ordinateur géant mis au point par le fondateur du système non-A, pour comprendre à la fois les raisons et les enjeux de son aventure

Mais on parle de mon livre fétiche, celui qui m'avait tellement plu ado que j'ai dû le lire 20 fois tellement il me touchait sans savoir pourquoi... Very Happy

En lisant ça, je me retrouve tellement dans ma quête de moi-même et du sens de ma vie Embarassed

Et la femme, pour peu qu'elle soit belle, ne doit pas être intelligente.. c'est tellement "trop" qu'on la jalousera toujours. Mon faux-self d'idiote m'a beaucoup servi pour survivre en monde hostile lol!

par Invité Ven 18 Oct 2013, 08:18

un coucou de

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par Invité Ven 18 Oct 2013, 08:28

Mary Poppins a écrit:
Mais on parle de mon livre fétiche, celui qui m'avait tellement plu ado que j'ai dû le lire 20 fois tellement il me touchait sans savoir pourquoi...

En lisant ça, je me retrouve tellement dans ma quête de moi-même et du sens de ma vie

Je me souviens de l'enthousiasme, j'ai du le lire en une nuit ou un WE, en internat. Je revis encore maintenant la sensation du "c'est chez moi", du "ce sont les miens", du "c'est mon peuple" (pour paraphraser quelqu'un d'ici) ; mais aussi une sorte de trahison, sur le thème "tu m'as fait croire à la vie et maintenant, aux dernières pages, tu m'abandonnes". J'avais 40 ans de moins, je ne pouvais pas être sur doué, j'étais donc sous homme.

Mary Poppins a écrit:Et la femme, pour peu qu'elle soit belle, ne doit pas être intelligente.. c'est tellement "trop" qu'on la jalousera toujours. Mon faux-self d'idiote m'a beaucoup servi pour survivre en monde hostile

C'est "tartine" mais pour moi, et cela a toujours été le cas : "On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux." La mode Bimbo m'a toujours exaspéré.

par Invité Ven 18 Oct 2013, 08:38

majorette a écrit:un coucou de

Et salutations d'un éternel amoureux des Véroniques :

Vidéo vintage, mais après tout, c'est notre époque et quelle époque épique !

par Invité Ven 18 Oct 2013, 09:10

par Invité Ven 18 Oct 2013, 09:56

Et oui, de celles-là aussi, un maniaque, je te dis, un maniaque.

par Lemniscate le papillon Ven 18 Oct 2013, 10:23

Bonjour..... Tchao

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par Invité Ven 18 Oct 2013, 10:32

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Bonne journée.

par Invité Ven 18 Oct 2013, 11:08

"
"Alone ?", non ou plutôt oui, mais pas dans l'abandon comme j'ai cru que cela allait m'arriver. Je n'ai plus cet intense besoin de partager l'intégralité de ce qui bouillonne en moi. La solitude me sied, m'irrite un peu, me peine souvent. Pourtant, elle est ma vie. Curieusement, j'imagine mal comment je pourrai bien accueillir une compagne et qu'est-ce qu'elle pourrait bien trouver dans ma vie pour être heureuse. Il y a quelque temps, cela me paraissait insoluble. Maintenant, l'envie de partage et de coopération n'est pas éteinte, mais je suis très dubitatif. De temps à autres, j'observe des visages détendus, calmes, sereins, ouverts.
Finalement, c'est peut-être cela l'amour. Pas une angoisse passionnée née de l'inaccessibilité, mais cette calme et intense confiance en une capacité de cheminer loin et de se compléter fort.
Pour moi, c'est nouveau.

"Alone ?", oui ou plutôt non, à vrai dire, non : seul mais pas isolé."

Bonjour Ours,

Aîe, je ne sais pas comment mettre en page tout ce que ces mots là réveillent en moi... Que d'échos... Pardonne moi à l'avance de défaire un peu tes mots pour en extraire les mailles qui font écho:

A "Pas une angoisse passionnée née de l'inaccessibilité, mais cette calme et intense confiance en une capacité de cheminer loin et de se compléter fort"
OUIIIIIIII !!!!!!! C'est ça!!!!!!!!!!!!! Calme et intense confiance... C'est ce que j'ai ressenti dès les premières minutes où je l'ai rencontré. Un jour, sans savoir comment ni pourquoi, tu croises quelqu'un et tu es submergé(e) par une calme et intense confiance. Ça te tombe dessus comme un grand voile de douceur. Rien à voir avec "le coup de foudre".
Crois-y, ça existe, je l'ai rencontré.

"Alone ?", non ou plutôt oui, mais pas dans l'abandon comme j'ai cru que cela allait m'arriver. "
J'ai mis tant de temps à quitter la peur de l'abandon.
Je me suis mise à l'épreuve du "seul mais pas isolé", il y a peu, ici même sur ZC, sur mon fil. Parfois, des résurgences de panique me parlent encore mais il me semble que peu à peu elles perdent de leur force... grâce à vous...

Merci !

par Invité Ven 18 Oct 2013, 11:25

Intéressant que tu réagisse à cela.
Intéressant parce que ce qui n'était que des mots sur des prémices de sensations semblent prendre une épaisseur concrète dans mon actualité toute récente...

Synchronicités chères à Renarde20, "écriture - réaction,témoignage - réalité" : moins d'une semaine.

Paroles:

par Invité Ven 18 Oct 2013, 11:26

Oh, et puis j'allais oublier... merci de ton passage par ici ! je t'y souhaite le "welcome"

par Invité Ven 18 Oct 2013, 11:39

Fabuliotte a écrit:Vendredi, 18 octobre 2013

C'est décidé... dès que je peux, je dis et je fais.

Judicieuse publication.

par Invité Ven 18 Oct 2013, 11:43

par Renarde20 Ven 18 Oct 2013, 17:11

Saint Kro nie, si thé Razz

par Invité Ven 18 Oct 2013, 19:28

Né avant 1640, dans une famille pauvre de ce que nous appellerions maintenant un centre ville. Connaissant avant l'heure la misère urbaine, toujours affamée, rodant en permanence à la recherche d'un relief de repas, n'hésitant pas à être agressifs, sa famille fut surnommé la famille Kro.
Hasard des orthographes vernaculaires, le bourg étant proche de la Germanie, cela s'écrivit : Kro et non Croc (qu'elle avait d'ailleurs). Cette famille fut si redoutée localement, qu'alors qu'au royaume de France on gardait les enfants pour que le grand Krick ne les croque, là-bas, ils étaient menacés d'être mis dehors à l'heure où les Kro rodaient : "Gar'à touais, les Kro n'en bourg".

Malgré l'absence d'éducation, l'un des fils montrait des dispositions particulières et spécialement, une intelligence pétillante. Doté d'une constitution sans grâce, d'un cou quasi absent et d'épaules peu développées, curieusement sa stature élancée, ses yeux vert sombre, ses cheveux blonds enivraient aisément les jeunes femmes. Un soir d'ivresse, cambriolant un apothicaire en passant par la chambre de la jouvencelle, il pénétra le laboratoire qu'il prit au début pour la cuisine. Déçu, il n'en déroba pas moins moult cachets, fioles et capsules.

L'histoire a jeté un voile pudique sur l'effervescence, décuplée par les larcins grignotés, entre les draps et dentelles métallisées de la demoiselle (il faut dire qu'elle était goth, c’était le hic). On retrouve la trace de ce jeune malfrat à Paris, où il était fort connu pour ses talismans et ses déplacements en charrette, dans un fourbis de capsules, dentelles métalliques et verroteries tintinnabulant autour d'un cou toujours aussi peu marqué.

Vers 24 ans, il décida de se ranger. Le hasard le fit travailler dans une brasserie à l'emblème d'une couronne. Il conçut une recette de bière. Élevée dans un brassin de cuivre étamé aux proportions harmonieuses, il désirait en faire une boisson prestigieuse. Il dessina lui-même une fiole, un bouchon métallique et un muselet en feuille d'étain crêpé, peut-être en souvenir des dentelles sus-citées mais ceci n'est pas attesté, gardons nous des débordements incontrôlés. Nous étions alors en l'an de grâce 1664. Ce fut un succès qui perdure de nos jours.

Son passé le rattrapa. La justice lui demanda des comptes. Il niait. Mais la justice est mise en œuvre par des hommes. Ils raffolaient de la production de cette brasserie et finirent par accepter les dénégations du jeune brasseur (qui s'appelait Claude, mais qui ne fumait pas la pipe. Il jura ! ... Embarassed

là je m'égare ! C'est une autre histoire.) à la condition expresse que celui-ci dépose sa recette aux archives de ce qui allait devenir l'académie des sciences. Les juges se firent mousser, ils sauvaient ainsi un patrimoine. On apprit plus tard que le brasseur avait coutume de jeter dans le brassin une poignée de feuilles séchées exotiques, identifiées plus tard par le grand Carl von Linné, vers 1740 comme du Camelia sinensis, vulgairement appelées thé.

Peu de temps avant la révolution, les moines brassaient à qui mieux mieux. Quand la recette fut comprise et colportée dans toute l'Europe, dans une intuition marketing indéniable, avant que le grand Karl ne sévisse, ils proposèrent à la canonisation ce brasseur génial, le sieur Kro qui devient Saint Kro, (curieusement invoqué lors de flatulences et proéminences abdominales).

Et c'est ainsi, que le proverbe bien connu, cité ci-dessus par ma consœur qui j'en suis certain confirmera mes écrits, se transmit jusqu'à nos jours. Par ailleurs, et en guise d'anecdote, je me permets de vous signaler que cette première négociation judiciaire attestée, inspira fortement le droit des États Unis d'Amérique. Nous en vîmes récemment les effets, une histoire d’hôtel et de dentelles en chambre, de déesse ambrée et d'un certain Kahn. (Tous des cas et des histoires de cul dans cette histoire, quel métier qu'historien, je vous jure, quelle abnégation )!. De même, un écrivaillon, dont on parle encore de temps à autre, un fabuliste qui conclut un de ses textes par "Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.", un certain de la Fontaine, encore un histoire de liquide, il n'y avait pas de carte bancaire à l'époque. Se serait-il appelé Kontaine qu'il aurait pu passer à la postérité lui aussi.

Vous voila donc instruits de la véritable et documentée histoire de ce proverbe : " Saint Kro nie, si thé ". Je vous incite à surveiller ce fil. J'ai l'intention de vous raconter l'histoire récente des premiers réfrigérateurs arrivant au Biafra vers les années 1970, qui complètera avantageusement cet enseignement par la notion incontournable du "demi bien frais".

Bonne soirée
(hommage très modeste à Pierre Desproges)

par Renarde20 Ven 18 Oct 2013, 19:40

par Invité Ven 18 Oct 2013, 21:15

Dédicace tout à fait spéciale pour quelqu'un et partage pour tous.

Eugénio de Andrade – Poème (1982)

N'écoute pas ces voix qui ne cessent
de croître au chemin de l'hiver,
les lieux où le corps d'errance
en errance renonce à être corps,
sont mortels, n'écoute pas ces voix
où le soleil pourrit, plus jamais.

De nombreux poèmes, parmi ceux que j'ai republiés viennent de BEAUTY WILL SAVE THE WORLD J'ai l'impression de ne pas avoir cité suffisamment mes sources.

par Invité Sam 19 Oct 2013, 18:38

par Invité Dim 20 Oct 2013, 16:49

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Demi sœurs réunies

par Invité Dim 20 Oct 2013, 17:23

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Céder à l'aquabonisme du "tout est relatif" ou croire à l'unicité de la vérité.
Se penser artichaut au cœur assemblage de bases d'une future fleur composée ou se croire géographique, avec un centre et un périphérie.
Raisonner en rhyzome, de proche en proche, au gré des évènements et des rencontres ou exhauster le point central, le cristal et lui donner toute l'expression qu'il doit avoir.
Centripète, la périphérie nourrissant un centre virtuel ou centrifuge, un centre lumineux irradiant.
Tendance Aspie ou tendance Neurotypique ?

Et moi, et toi, et lui, et eux,
Qui sommes-nous !

par Invité Dim 20 Oct 2013, 17:36

Belle dans la poussière des rails
Laisse tomber l'éventail
Va où le vent te mène
Va où le vent te mène,
Va où le vent te mène, va

x2
Danse la, la vie qui t'aime
au rythme du monde qui va
Oublie les mots qui t'enchaînent
Va où le vent te mène, va

x2
Belle dans la nuit claire des voiles
oublie le gouvernail,
Va où le vent te mène,
va où le vent te mène,
Va où le vent te mène, va

x2
Serre le bien fort dans tes bras
le premier qui te sourira
et bon vent si tu t'en vas
Va où le vent te mène,va

[Répétition]

Danse la, la vie qui t'aime
au rythme du monde qui va
Oublie les mots qui t'enchaînent
Va où le vent te mène, va.

Au plaisir

par Invité Dim 20 Oct 2013, 17:41

A quoi tu sers:

par Invité Dim 20 Oct 2013, 17:41

@Majorette : toi t'es la plus forte !

par Invité Dim 20 Oct 2013, 17:42

par Invité Dim 20 Oct 2013, 17:46

par Invité Dim 20 Oct 2013, 18:13

Paroles:

par Invité Dim 20 Oct 2013, 18:19

Paroles:

par Invité Dim 20 Oct 2013, 18:22

Paroles:

par Invité Dim 20 Oct 2013, 18:26

Et une dernière, à la voix proche de Noir Désir.

par Invité Dim 20 Oct 2013, 18:26

@Majorette : désolé, pas trop synchro, ce soir.

par Renarde20 Dim 20 Oct 2013, 19:38

par Fata Morgana Dim 20 Oct 2013, 19:48

Pourquoi les blondes vont toujours se coucher avec les cheveux mouillés ?

Parce qu'elles font la bise à leur poission rouge avant d'aller au lit. Embarassed

par Invité Dim 20 Oct 2013, 22:17

Excellent !
(Fata, méfie toi, tu vas fâcher la Renarde (elle est blonde, enfin je crois...) Laughing

)

par Renarde20 Dim 20 Oct 2013, 22:25