Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
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44 participants
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Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
bon bin je vais prendre un bain de joies et je te dirai si mon passé est bien proprekikadissa a écrit:je ne suis pas certaine que ce soit le temps qui soit en mesure de vraiment guerrir les maux, mais les joies futures qui lavent le passé
je plaisante :p
certaines histoires ne guérissent jamais elles restent comme des cicatrices béantes qu'on apprend a supporter avec le temps ;c'est ce que je ressens
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
bon bin je vais prendre un bain de joies et je te dirai si mon passé est bien propre
Invité- Invité
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Si jamais ça marche je veux bien l'adresse de la baignoire!
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
on risque d'être serrés dans cette baignoire
Invité- Invité
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Ok, je laisse la place alors, je me suis habituée il y a longtemps à mon passé de toute manière. Il est ce qu'il est.p2m a écrit:on risque d'être serrés dans cette baignoire
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
je mesure 1,55 et j'ai une grande baignoire d'angle
mais je suis pudique je garderai le maillot de bain :p
mais je suis pudique je garderai le maillot de bain :p
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Désolé, mais histoire de revenir sur le sujet qui était de FUIR le bonheur (un peu d'humour crade, merci aux personnes sensibles de ne pas ouvrir), voici une bonne raison de faire évacuer la baignoire.
- Spoiler:
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
ben pour le fait d'être serrés, ça dépend... en hauteur ou en largeur?psyché-line a écrit:je mesure 1,55
pas de problème. dans un premier temps, je préfère aussi.psyché-line a écrit:mais je suis pudique je garderai le maillot de bain :p
Invité- Invité
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
haha ça dépend de ma position :pp2m a écrit:ben pour le fait d'être serrés, ça dépend... en hauteur ou en largeur?
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Ne faites pas l'erreur de fuir l'amour parce que vous avez peur de souffrir. Sinon il vous arrivera un truc comme moi. Vous vous bâtirez une vie de calculs et de rationalité. Vous choisirez un conjoint qui vous sécurise en l'aimant, mais pas comme un amoureux. Puis, quand toute votre belle petite vie sera toute rangée et sans fioritures, là l'amour vous tombera dessus comme un terrible ouragan arrachant tout sur son passage. Et là, alors que vos blessures seront suffisamment guéries pour peut-être enfin accepter de courir les risques d'aimer et d'être ensuite rejetée, votre rationalité vous dira de rester dans vos pantoufles parce que vous avez des enfants et une vie que vous ne pouvez laisser derrière vous.
Exilium- Messages : 161
Date d'inscription : 13/10/2011
Age : 44
Localisation : Près de Montréal
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
;
Dernière édition par psyché-dream le Mer 4 Juin 2014 - 0:49, édité 2 fois
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
[...]
A trop fuir l'échec on se met à l'abri de la réussite... et d'une seule pièce les deux faces... la peur est toujours accompagnée de courage... quant à celui qui tente au désespoir...confine à la folie.
Car tout acte sans peur est un acte sans courage...juste téméraire au mieux...fou au pire... car toutes les conséquence ne sont jamais données, à celui qui tente de se protéger...
[...]
Je n'arrive pas... simplement pas à me mettre à l'abri... trop de puissance dans cette lame de fond qui mon coeur ravage et broie ma tête de sa houle sauvage... Un petit bonheur à grignoter dans un pré ou un brasier dans lequel âme se consume... peut m'importe... mais rien ne peu me protéger de moi-même...
A trop fuir l'échec on se met à l'abri de la réussite... et d'une seule pièce les deux faces... la peur est toujours accompagnée de courage... quant à celui qui tente au désespoir...confine à la folie.
Car tout acte sans peur est un acte sans courage...juste téméraire au mieux...fou au pire... car toutes les conséquence ne sont jamais données, à celui qui tente de se protéger...
[...]
Je n'arrive pas... simplement pas à me mettre à l'abri... trop de puissance dans cette lame de fond qui mon coeur ravage et broie ma tête de sa houle sauvage... Un petit bonheur à grignoter dans un pré ou un brasier dans lequel âme se consume... peut m'importe... mais rien ne peu me protéger de moi-même...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Atheos a écrit:A trop fuir l'échec on se met à l'abri de la réussite... et d'une seule pièce les deux faces... la peur est toujours accompagnée de courage... quant à celui qui tente au désespoir...confine à la folie.
Car tout acte sans peur est un acte sans courage...juste téméraire au mieux...fou au pire... car toutes les conséquence ne sont jamais données, à celui qui tente de se protéger...
[...]
Je n'arrive pas... simplement pas à me mettre à l'abri... trop de puissance dans cette lame de fond qui mon coeur ravage et broie ma tête de sa houle sauvage... Un petit bonheur à grignoter dans un pré ou un brasier dans lequel âme se consume... peut m'importe... mais rien ne peu me protéger de moi-même...
C'est agréable de lire ces quelques lignes
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Oui, cette chanson de Birkin m'a accompagnée "maladivement" à une époque. Je connais. Tomber dans l'abîme, oui, mais..."c'est moi qui décide" ! Maintenant, il ne suffit pas de savoir qu'il sagit de lâcheté plutôt que de courage pour arriver à changer une vision ou plutôt une façon de ressentir la vie. Ce n'est pas bon pour moi, mais est-ce que je retirerais un bien-être en changeant ? Car si j'ai tant de mal à changer, c'est qu'il y a sûrement un bénéfice à rester malheureux ???? Ou alors, suis-je folle ?!
Carine Ajar- Messages : 4
Date d'inscription : 08/12/2013
Localisation : Nice
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Je ne suis pas non plus étrangère à ça. Je soupçonne comme justification l'existence d'un léger masochisme...
Invité- Invité
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Il n'y a aucune lâcheté à ne pas faire preuve de courage... ;-) Cela va sembler paradoxal à beaucoup, pourtant la lâcheté est ce moment précis ou la personne pense manquer de courage... courage qu'elle n'a en fait jamais eu puisqu'elle n'a pas eu suffisamment peur pour être courageuse ;-)
EN revat à nos moutons, fuir un bonheur de peur de le perdre... Oui, c'est vrai, c'est dégueulasse...en la forme, les choses, les gens que l'on aime sont tous sujets à la génération... ils disparaitront...savoir être conscient qu'on les a déjà perdus dès le départ aide en ceci à vivre précisément ce courage d'aller et de donner...
Car rien de ce qui fut cédé en âme et conscience ne sera jamais repris... rien de ce qui fut donné en âme et conscience ne sera jamais perdu... Ce troisième espace qui se crée entre les gens dans toutes les relations humaines est constitué non seulement de la somme de deux individualités qui se rencontre, mais surtout de ce que ces deux individualités vont mettre dans ce pot commun qu'est la relation... Or, celui qui rien ne cède de peur de perdre ce troisième espace le mène en fait tout droit et quasiment immédiatement à la disparition... Trop de gens pense que ce qu'ils ont à donné peut être perdu... Parce que trop souvent ils pensent qu'en donnant ils le perdent... Or ce troisième espace, insécable par définition, est le produit des dons légitimes et voulus, désirés et souhaités pour l’autre, pour soi...pour nous... Rine de ce qui fut donné ne pourra être repris...
Ce qui frappe avant tout, ce n'est pas tant l'objet, le service ou le sentiment donné qui est important pour l'individu, mais bien le rapport qu'il entretien à ce qu'il donne... L'importance relative à son identité qu'il cède dans ce magnifique échange de vie, qui peut mener bien plus loin que la peur... et même alors, quand la peur sera passée...il ne restera que vous... toujours debout et souriant devant tant de beauté et de douceur...
J'ai réalisé après tant d’année que j'avais beaucoup de tristesse dedans... mais que cette tristesse n'étais pas directement de mon fait... je m'imbibe de la tristesse du monde... sous ses airs joyeux de gaudrioles et de flonflons, de grosses bagnoles et de canons qui pètent fort... le monde se croit heureux et se ment...le gens mentent et se mentent à eux-même... DU coup, moi leur faille je les vois, béantes et irradiant une lumière que souvent ils ignorent.
JE suis devenu un "Ouvreur"... je suis celui qui tente d'ouvrir la faille pour faire passer plus de lumière ;-) Pourtant le monde n'est pas triste...ce sont justement ces failles de lumières, puits de lumières que j'ai vu en tout être vivants, bien au centre de leur zone d'ombre si puissante... un peu comme une veine d'or au milieu d'un plaque d’ardoise noire et sombre qui la zébrerait de haut en bas... Et je sais que cette faille peut être élargie à loisir.... ;-) Et croyez-moi, le bonheur ne se fuit pas... on ne peut pas ne pas le voir ;-) D'ou notre tristesse c'est éminemment paradoxal... Et pourtant, c'est la toute la limite de notre constitution... un observateur quantique et entropique qui ne voit jamais l'objet ou le sujet que sous un angle... Or le gens oublie souvent le relief, le volume t la texture des objets ;-) Pas besoin d'en faire le tour pour savoir que je ne connais pas tout.... si j'ai le temps je ferai le tour... mais dans l'attente, je me contente d'0ouvrir les bras à toutes celles et ceux qui souhaitent regarder vraiment en eux... au lieu de me faire croire qu'ils s'aiment sous prétexte de faire des choses pour eux... crème de jour, crème pour les mains, sport, hobbys... souvent mu par un puissant sentiment de solitude, un besoin de solitude... qui vient justement de la peur du bonheur...
J'ai mal constamment, pourtant je n'aime pas la douleur... mais la douleur participe de ma constitution et j'ai appris, non à l'aimer, mais à bien la regarder en face, pour savoir ce qu'elle était et ce qu'elle voulait me dire... J'y ai souvent vu l'inconscience, l'ignorance, le doute, la peur... Pourtant à chaque fois une énergie vitale monstrueuse qui me poussait à aller chercher les réponses... Et c'est précisément cette douleur qui a mu mes actes les plus réussis... Car elle m'a dit alors que je pouvais changer les choses...
La douleur n'est pas le mal...le mal réside dans le déni de la douleur et dans sa non considération sous prétexte de ne pas se plaindre et de ne pas déranger... J'apprends aujourd'hui à dire simplement quand et ou ça fait mal...la y a du progrès ;-) Mais je ne la lance jamais à la tête des autres en disant qu'ils en sont les seuls responsables...jamais... je sais que JE ressens cette douleur... j'essaie juste de comprendre pourquoi... Je ne dis pas que c'est la faute des autres... je dis, excuses-moi, je vais m'abriter de la pluie qui me tombe dessus ;-) Et je rentre juste à l'orée de la grotte, pas au fond et je continue à observer et à tenter de comprendre...
EN revat à nos moutons, fuir un bonheur de peur de le perdre... Oui, c'est vrai, c'est dégueulasse...en la forme, les choses, les gens que l'on aime sont tous sujets à la génération... ils disparaitront...savoir être conscient qu'on les a déjà perdus dès le départ aide en ceci à vivre précisément ce courage d'aller et de donner...
Car rien de ce qui fut cédé en âme et conscience ne sera jamais repris... rien de ce qui fut donné en âme et conscience ne sera jamais perdu... Ce troisième espace qui se crée entre les gens dans toutes les relations humaines est constitué non seulement de la somme de deux individualités qui se rencontre, mais surtout de ce que ces deux individualités vont mettre dans ce pot commun qu'est la relation... Or, celui qui rien ne cède de peur de perdre ce troisième espace le mène en fait tout droit et quasiment immédiatement à la disparition... Trop de gens pense que ce qu'ils ont à donné peut être perdu... Parce que trop souvent ils pensent qu'en donnant ils le perdent... Or ce troisième espace, insécable par définition, est le produit des dons légitimes et voulus, désirés et souhaités pour l’autre, pour soi...pour nous... Rine de ce qui fut donné ne pourra être repris...
Ce qui frappe avant tout, ce n'est pas tant l'objet, le service ou le sentiment donné qui est important pour l'individu, mais bien le rapport qu'il entretien à ce qu'il donne... L'importance relative à son identité qu'il cède dans ce magnifique échange de vie, qui peut mener bien plus loin que la peur... et même alors, quand la peur sera passée...il ne restera que vous... toujours debout et souriant devant tant de beauté et de douceur...
J'ai réalisé après tant d’année que j'avais beaucoup de tristesse dedans... mais que cette tristesse n'étais pas directement de mon fait... je m'imbibe de la tristesse du monde... sous ses airs joyeux de gaudrioles et de flonflons, de grosses bagnoles et de canons qui pètent fort... le monde se croit heureux et se ment...le gens mentent et se mentent à eux-même... DU coup, moi leur faille je les vois, béantes et irradiant une lumière que souvent ils ignorent.
JE suis devenu un "Ouvreur"... je suis celui qui tente d'ouvrir la faille pour faire passer plus de lumière ;-) Pourtant le monde n'est pas triste...ce sont justement ces failles de lumières, puits de lumières que j'ai vu en tout être vivants, bien au centre de leur zone d'ombre si puissante... un peu comme une veine d'or au milieu d'un plaque d’ardoise noire et sombre qui la zébrerait de haut en bas... Et je sais que cette faille peut être élargie à loisir.... ;-) Et croyez-moi, le bonheur ne se fuit pas... on ne peut pas ne pas le voir ;-) D'ou notre tristesse c'est éminemment paradoxal... Et pourtant, c'est la toute la limite de notre constitution... un observateur quantique et entropique qui ne voit jamais l'objet ou le sujet que sous un angle... Or le gens oublie souvent le relief, le volume t la texture des objets ;-) Pas besoin d'en faire le tour pour savoir que je ne connais pas tout.... si j'ai le temps je ferai le tour... mais dans l'attente, je me contente d'0ouvrir les bras à toutes celles et ceux qui souhaitent regarder vraiment en eux... au lieu de me faire croire qu'ils s'aiment sous prétexte de faire des choses pour eux... crème de jour, crème pour les mains, sport, hobbys... souvent mu par un puissant sentiment de solitude, un besoin de solitude... qui vient justement de la peur du bonheur...
J'ai mal constamment, pourtant je n'aime pas la douleur... mais la douleur participe de ma constitution et j'ai appris, non à l'aimer, mais à bien la regarder en face, pour savoir ce qu'elle était et ce qu'elle voulait me dire... J'y ai souvent vu l'inconscience, l'ignorance, le doute, la peur... Pourtant à chaque fois une énergie vitale monstrueuse qui me poussait à aller chercher les réponses... Et c'est précisément cette douleur qui a mu mes actes les plus réussis... Car elle m'a dit alors que je pouvais changer les choses...
La douleur n'est pas le mal...le mal réside dans le déni de la douleur et dans sa non considération sous prétexte de ne pas se plaindre et de ne pas déranger... J'apprends aujourd'hui à dire simplement quand et ou ça fait mal...la y a du progrès ;-) Mais je ne la lance jamais à la tête des autres en disant qu'ils en sont les seuls responsables...jamais... je sais que JE ressens cette douleur... j'essaie juste de comprendre pourquoi... Je ne dis pas que c'est la faute des autres... je dis, excuses-moi, je vais m'abriter de la pluie qui me tombe dessus ;-) Et je rentre juste à l'orée de la grotte, pas au fond et je continue à observer et à tenter de comprendre...
Aethos- Messages : 724
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Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
https://youtu.be/A7JE2ctghVA
psyché-dream- Messages : 519
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Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Je ne fuis pas le bonheur, parce que je suis le bonheur (du verbe suivre). Cependant, tout en sachant que j'ai raison, et que je suis (du verbe être) bien sur la bonne route.. Il s'avère que peu de personne l'empreinte.
C'est je crois le grand paradoxe de ma vie. Poursuivre le bonheur c'est être seul, toujours tout le temps, quitter les villes, les femmes, les hommes... et être dans ce champs désolé qui entoure cette montagne. Et on gravit cette dernière, pas à pas. Et avant d'être au sommet, on pleure chaque nuit de ce manque du contact humain.
Sans métaphore ça donne ceci : Je poursuis ma route. Les gens parfois m'accompagne pendant quelques kilomètres, on partage le pain et l'eau, et généralement prennent un autre embranchement. Je n'ai pas de regret... Ils n'ont pas le même que moi d'absolue. C'est moins les personnes qui me manquent que l'idée de personne. Mais... qu'est ce que vous voulez que j'y fasse... J'ai pas de pouvoir de les convaincre, ni de les attacher. Me reste plus qu'à trouver des élus qui ont eu la même illumination que moi.
C'est je crois le grand paradoxe de ma vie. Poursuivre le bonheur c'est être seul, toujours tout le temps, quitter les villes, les femmes, les hommes... et être dans ce champs désolé qui entoure cette montagne. Et on gravit cette dernière, pas à pas. Et avant d'être au sommet, on pleure chaque nuit de ce manque du contact humain.
Sans métaphore ça donne ceci : Je poursuis ma route. Les gens parfois m'accompagne pendant quelques kilomètres, on partage le pain et l'eau, et généralement prennent un autre embranchement. Je n'ai pas de regret... Ils n'ont pas le même que moi d'absolue. C'est moins les personnes qui me manquent que l'idée de personne. Mais... qu'est ce que vous voulez que j'y fasse... J'ai pas de pouvoir de les convaincre, ni de les attacher. Me reste plus qu'à trouver des élus qui ont eu la même illumination que moi.
Invité- Invité
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Tu te crois seul au milieu d'un champ Oo? il ne te faut pas grand chose pour oublier tout ce qui est ;-)
Il te reste donc à te trouver des élus pour te les attacher? Pas les attacher mais te les attacher, à l'image de idées?
Je taquine... ce que je veux dire par là, et tu as tout à fait raison selon ton propre vécu qui n'est pas le mien... regardes attentivement tu verras cepednant que nombreux sont ceux qui sont sur ta route ;-) et suive précisément le même chemin que toi .... IL j'y en a qu'un d'ailleurs... je sais, j'ai essayer d'en sortir ;-)
Quant au embranchements dont tu parles cela me fait vaguement penser à une peur panique de l'éloignement... Ils sont tous déjà partis mon ami... toutes et tous... n'aient donc plus peur de les perdre ;-) Je ne fais jamais les choses pour que les gens restent... d'ailleurs je fais de moins en moins... c'est ce qui est paradoxale, mais le contrôle de soi c'est précisément faire moins de choses... or la seule chose que je contrôle c'est moi.... et oui je me contrôle... quotidiennement, je fais de la relaxation, je me détends, je respire, je bouffe et je travaille.... bref je suis fonctionnel... cela me suffit largement. Mais sur ce chemin, bien des gens pensaient s'être tellement éloignés que je ne les voyais plus... quel surprise de les recroiser quelques mètres après ou avant .... toujours sur la meme route ;-)
Il ne s'agit ni de convaincre ni d'obtenir... il s'agit de recevoir, il s’agit de donner de ce que l'on ne peut pas perdre.... soi :-) Et je suis sans l'autre, je suis avec lui... je ne suis le chemin(du verbe être)et je suis celui des autres (du verbe suivre)...
Trop de gens renoncent au liens qui "attachent" parce que précisément ils ont peur qu'ils se rompent... un lien rompu n'est qu'à renouer...nos liens sont rompus...si on faisait une belle pelote avec tout ca? :-) mais merci de nous accueillir sur TA route... si tu veux bien ;-)
Savoir d'ou l'on vient c'est bien... savoir ou l'on va c'est mieux...savoir ou l'on est c'est parfait ;-)...et je n'ai ni besoin de savoir le premier ni le second pour connaitre le troisième ;-P
TU n'as, effectivement pas plus que nous tous de quelconque pouvoir.... aucun... sinon celui-ci précisément qui est le seul: le POURVOIRE! Clui de pourvoir à toi même et de n'utiliser ta colossale puissance en cas d'extreme nécessité ;-) De nécessité je n'en vois pas beaucoup...franchement... d'envies, alors là oui...
Comme toi je partage le pain, je pars et je reviens, toujours sur le même chemin, parfois plus vite, parfois moins vite...mais je sais que toujours je suis ce chemin le même, juste un peu différemment...à cloche pied, en trotinette, en courant, en rampant ;-) Et j'ai croisé bien des élus, que je n'avais d'ailleurs pas élis du tout... mais qu'ils étaient beau...
IL n'y aucun mal à vouloir faire durer les choses qui sont déjà finies... il faut juste faire attention de comment .... c'est la seule chose. Celui qui veut rester reste et les choses dures...celui qui veut partir part, le chemin continue en effet, mais pas vraiment sans lui.... il a ralenti ou accélérer... mis je le recroiserai toujours.... TOUJOURS.... volontairement ou non ;-)
Mais j'aime beaucoup tes métaphores et elles me parlent bien...
Pas de regret Kharmit, tu as bien raison, de toute facon tu n'as toujours fait précisément à notre image à toutes et tous que ce que tu pouvais faire au moment ou tu l'as fait et cela ne changera jamais
Tu pourrais faire quelque chose cependant... une petite faveur à ces élus si brillants qui voudraient bien de toi.. laisse leur au moins la piste cyclabe;-) tu n'auras pas moins de place sur ton vélib ;-)
Il te reste donc à te trouver des élus pour te les attacher? Pas les attacher mais te les attacher, à l'image de idées?
Je taquine... ce que je veux dire par là, et tu as tout à fait raison selon ton propre vécu qui n'est pas le mien... regardes attentivement tu verras cepednant que nombreux sont ceux qui sont sur ta route ;-) et suive précisément le même chemin que toi .... IL j'y en a qu'un d'ailleurs... je sais, j'ai essayer d'en sortir ;-)
Quant au embranchements dont tu parles cela me fait vaguement penser à une peur panique de l'éloignement... Ils sont tous déjà partis mon ami... toutes et tous... n'aient donc plus peur de les perdre ;-) Je ne fais jamais les choses pour que les gens restent... d'ailleurs je fais de moins en moins... c'est ce qui est paradoxale, mais le contrôle de soi c'est précisément faire moins de choses... or la seule chose que je contrôle c'est moi.... et oui je me contrôle... quotidiennement, je fais de la relaxation, je me détends, je respire, je bouffe et je travaille.... bref je suis fonctionnel... cela me suffit largement. Mais sur ce chemin, bien des gens pensaient s'être tellement éloignés que je ne les voyais plus... quel surprise de les recroiser quelques mètres après ou avant .... toujours sur la meme route ;-)
Il ne s'agit ni de convaincre ni d'obtenir... il s'agit de recevoir, il s’agit de donner de ce que l'on ne peut pas perdre.... soi :-) Et je suis sans l'autre, je suis avec lui... je ne suis le chemin(du verbe être)et je suis celui des autres (du verbe suivre)...
Trop de gens renoncent au liens qui "attachent" parce que précisément ils ont peur qu'ils se rompent... un lien rompu n'est qu'à renouer...nos liens sont rompus...si on faisait une belle pelote avec tout ca? :-) mais merci de nous accueillir sur TA route... si tu veux bien ;-)
Savoir d'ou l'on vient c'est bien... savoir ou l'on va c'est mieux...savoir ou l'on est c'est parfait ;-)...et je n'ai ni besoin de savoir le premier ni le second pour connaitre le troisième ;-P
TU n'as, effectivement pas plus que nous tous de quelconque pouvoir.... aucun... sinon celui-ci précisément qui est le seul: le POURVOIRE! Clui de pourvoir à toi même et de n'utiliser ta colossale puissance en cas d'extreme nécessité ;-) De nécessité je n'en vois pas beaucoup...franchement... d'envies, alors là oui...
Comme toi je partage le pain, je pars et je reviens, toujours sur le même chemin, parfois plus vite, parfois moins vite...mais je sais que toujours je suis ce chemin le même, juste un peu différemment...à cloche pied, en trotinette, en courant, en rampant ;-) Et j'ai croisé bien des élus, que je n'avais d'ailleurs pas élis du tout... mais qu'ils étaient beau...
IL n'y aucun mal à vouloir faire durer les choses qui sont déjà finies... il faut juste faire attention de comment .... c'est la seule chose. Celui qui veut rester reste et les choses dures...celui qui veut partir part, le chemin continue en effet, mais pas vraiment sans lui.... il a ralenti ou accélérer... mis je le recroiserai toujours.... TOUJOURS.... volontairement ou non ;-)
Mais j'aime beaucoup tes métaphores et elles me parlent bien...
Pas de regret Kharmit, tu as bien raison, de toute facon tu n'as toujours fait précisément à notre image à toutes et tous que ce que tu pouvais faire au moment ou tu l'as fait et cela ne changera jamais
Tu pourrais faire quelque chose cependant... une petite faveur à ces élus si brillants qui voudraient bien de toi.. laisse leur au moins la piste cyclabe;-) tu n'auras pas moins de place sur ton vélib ;-)
Aethos- Messages : 724
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Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Le bonheur est une chose éphémère. Parfois nous cherchons à nous en protéger de peur qui ne s'enfuit, nous fuyons.
Mais je pense comme le disait John B. Sheerin "le bonheur réside en nous" et le fuir c'est ne pas se respecter.
Nous nous protégeons surtout de la rupture sentimentale qui laisse un goût amer d'échec et une détresse profonde. Cependant la peur d'un éternel recommencement, nous empêche de découvrir l'autre de s'ouvrir à autrui, d'être aimé et d'aimer. Comme me disait feue ma grand-mère, la peur n'évite pas le danger bien au contraire, nos peurs attirent comme un aimant nos échecs et on a la sensation d'un cycle infernal.
Mais il est normal d’être effrayé lors d'une rencontre amoureuse. Parfois, le courage est la capacité de faire face à ses craintes et ne pas laisser son passé envahir son présent.
Il ne faut pas avoir peur d'aimer à nouveau car ce n'est pas parce que une relation précédente n’a pas fonctionné, que la suivante ne fonctionnera pas.
Oser dire je t'aime c'est réussir à vaincre sa peur. Taire son amour de peur qu'il ne fuit, c'est laisser le doute s'introduire dans la relation. Et quand le doute est là, il prend toute la place de l'amour....
En voulant vivre seul par peur d'aimer, ou en se rendant phobique de l'engagement par peur de perdre sa liberté, on se ferme la possibilité de vivre pleinement une relation en refusant de s'exposer, au risque d'être blessée, ou pire, on se ferme la possibilité de vivre une nouvelle relation, simplement à cause de la peur de vivre quelque chose qui pourrait être différent de ce que l'on a toujours vécu. Avant toute nouvelle expérience sentimentale et surtout après une rupture il est essentiel de retrouver la confiance en soi afin de pouvoir à nouveau dire "je t'aime".
Bien souvent, après une rupture douloureuse, un individu qui était près à tous les engagements peut être transformé et n'aura alors plus aucune conviction sinon celle de ne plus vouloir rien construire. Il faut du temps pour cicatriser les plaies et que les envies réapparaissent mais je suis certaine qu'un jour l'amour est plus fort.
Dans la vie, quand on perd un être cher arraché par la grande faucheuse, on se rend compte qu'on ne lui a pas assez dit "je t'aime" par peur ou pris dans le grand manège du quotidien et les regrets viennent envahir chaque seconde de notre existence. Et les regrets sont pire que nos peurs.Car nos peurs, on peut les dompter, nos regrets ils nous enterrent.
Mais je pense comme le disait John B. Sheerin "le bonheur réside en nous" et le fuir c'est ne pas se respecter.
Nous nous protégeons surtout de la rupture sentimentale qui laisse un goût amer d'échec et une détresse profonde. Cependant la peur d'un éternel recommencement, nous empêche de découvrir l'autre de s'ouvrir à autrui, d'être aimé et d'aimer. Comme me disait feue ma grand-mère, la peur n'évite pas le danger bien au contraire, nos peurs attirent comme un aimant nos échecs et on a la sensation d'un cycle infernal.
Mais il est normal d’être effrayé lors d'une rencontre amoureuse. Parfois, le courage est la capacité de faire face à ses craintes et ne pas laisser son passé envahir son présent.
Il ne faut pas avoir peur d'aimer à nouveau car ce n'est pas parce que une relation précédente n’a pas fonctionné, que la suivante ne fonctionnera pas.
Oser dire je t'aime c'est réussir à vaincre sa peur. Taire son amour de peur qu'il ne fuit, c'est laisser le doute s'introduire dans la relation. Et quand le doute est là, il prend toute la place de l'amour....
En voulant vivre seul par peur d'aimer, ou en se rendant phobique de l'engagement par peur de perdre sa liberté, on se ferme la possibilité de vivre pleinement une relation en refusant de s'exposer, au risque d'être blessée, ou pire, on se ferme la possibilité de vivre une nouvelle relation, simplement à cause de la peur de vivre quelque chose qui pourrait être différent de ce que l'on a toujours vécu. Avant toute nouvelle expérience sentimentale et surtout après une rupture il est essentiel de retrouver la confiance en soi afin de pouvoir à nouveau dire "je t'aime".
Bien souvent, après une rupture douloureuse, un individu qui était près à tous les engagements peut être transformé et n'aura alors plus aucune conviction sinon celle de ne plus vouloir rien construire. Il faut du temps pour cicatriser les plaies et que les envies réapparaissent mais je suis certaine qu'un jour l'amour est plus fort.
Dans la vie, quand on perd un être cher arraché par la grande faucheuse, on se rend compte qu'on ne lui a pas assez dit "je t'aime" par peur ou pris dans le grand manège du quotidien et les regrets viennent envahir chaque seconde de notre existence. Et les regrets sont pire que nos peurs.Car nos peurs, on peut les dompter, nos regrets ils nous enterrent.
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Savoir pourquoi on fait les choses, savoir ce qui nous meut (nous émeut).
Parfois cela nous échappe, nous n'en avons qu'une perception confuse ou diffuse.
Une part de nous nous échappe et nous en devenons en quelque sorte (pour une part) étranger à nous-même.
Je trouve que la difficulté est là, plus que dans le fait de faire ceci ou cela.
Parfois cela nous échappe, nous n'en avons qu'une perception confuse ou diffuse.
Une part de nous nous échappe et nous en devenons en quelque sorte (pour une part) étranger à nous-même.
Je trouve que la difficulté est là, plus que dans le fait de faire ceci ou cela.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Le regret est une peur qui a manqué de courage... ;-)
Il s'agit précisément de cela...ne plus attendre la fin des choses pour se réjouir et jouir de leur existence quand elle se produisent... Toujours toujours se souvenir que l'autre partira et que donc, dans le moment immédiat ne demeure qu'une seule chose: le bonheur de la présence... avant le malheur de l'absence... Combien sont ceux qui souffrent du manque de l'autre ou de l'aimé...car ce bonheur leur manque, quand bien même ils n'ont pas réussi à vivre ce bonheur quand il était là...
Le regret est cette peur qui n'existera jamais plus ;-)... Ce courage qui fera toujours défaut! Car pas de courage sans peur... et le courage est cette force vive qui se nourrit de toute chose qui nous entoure, ce courage est cette peur même...le côté pile de sa face ;-)
Rien ne nous échappe jamais de ce que nous sûmes... rien ne nous échappe jamais de ce que nous sommes ;-)...
Et quand l'absence, la fin, la grande faucheuse... qui n'est pas si grande d'ailleurs ;-)... arrive... alors on se sent être ce que nous avons toujours été avec l'autre, avec nous-même... Pas différent...mais peut-être différemment... ;-)
Plein d'amour pour vous toutes et tous... Tendresse
Il s'agit précisément de cela...ne plus attendre la fin des choses pour se réjouir et jouir de leur existence quand elle se produisent... Toujours toujours se souvenir que l'autre partira et que donc, dans le moment immédiat ne demeure qu'une seule chose: le bonheur de la présence... avant le malheur de l'absence... Combien sont ceux qui souffrent du manque de l'autre ou de l'aimé...car ce bonheur leur manque, quand bien même ils n'ont pas réussi à vivre ce bonheur quand il était là...
Le regret est cette peur qui n'existera jamais plus ;-)... Ce courage qui fera toujours défaut! Car pas de courage sans peur... et le courage est cette force vive qui se nourrit de toute chose qui nous entoure, ce courage est cette peur même...le côté pile de sa face ;-)
Rien ne nous échappe jamais de ce que nous sûmes... rien ne nous échappe jamais de ce que nous sommes ;-)...
Et quand l'absence, la fin, la grande faucheuse... qui n'est pas si grande d'ailleurs ;-)... arrive... alors on se sent être ce que nous avons toujours été avec l'autre, avec nous-même... Pas différent...mais peut-être différemment... ;-)
Plein d'amour pour vous toutes et tous... Tendresse
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Que de sagesse dans tes mots Aethos ...plein d'amour à toi
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Kharmit a écrit:Je ne fuis pas le bonheur, parce que je suis le bonheur (du verbe suivre).
Moi, je voudrais être le bonheur, ou plutôt être source de bonheur. Mais avant, il faut que je trouve ma propre source ou mes propres sources ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
@Christelle... Beauté dans tes paroles... Et que de justesse...
Ce matin en prenant la bagnole de mes parents pour monter au taff, un lever de soleil absolument ahurissant sur les Alpes et le Lac... un ciel de feu sur les sommets de glace dont les pieds baignent encore dans les eaux glaciales... bonheur? Je ne sais pas...ce que j'ai vu me rappelle tellement l'ami qui était encore chez moi hier soir... tellement brillant...si puissant dans sa beauté intrinsèque.. Une personne d'une rareté absolue...et pourtant, comme le soleil, il se lève tous les matins ;-)
J'ai perçu ce lever...et je me suis senti touché... j'ai ressenti je crois du bonheur... parce que je l'ai perçu ce lever...
Tu as raison Christelle...il faut trouver ta source... pour enfin pouvoir arroser alentours les aimés de ce bonheur... Si leur soif est inextinguible, rappelles-toi alors que la source est intarissable ;-)
Ce matin en prenant la bagnole de mes parents pour monter au taff, un lever de soleil absolument ahurissant sur les Alpes et le Lac... un ciel de feu sur les sommets de glace dont les pieds baignent encore dans les eaux glaciales... bonheur? Je ne sais pas...ce que j'ai vu me rappelle tellement l'ami qui était encore chez moi hier soir... tellement brillant...si puissant dans sa beauté intrinsèque.. Une personne d'une rareté absolue...et pourtant, comme le soleil, il se lève tous les matins ;-)
J'ai perçu ce lever...et je me suis senti touché... j'ai ressenti je crois du bonheur... parce que je l'ai perçu ce lever...
Tu as raison Christelle...il faut trouver ta source... pour enfin pouvoir arroser alentours les aimés de ce bonheur... Si leur soif est inextinguible, rappelles-toi alors que la source est intarissable ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Peut-être que la source c'est justement de savoir s'abreuver aux petits bonheurs comme tu les décris, Aethos. Tes paroles aussi ont été une source de bonheur pour moi, ce que tu disais ... mais aussi imaginer les paysages grandioses qui sont ton quotidien.
Merci
Merci
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
On peut éviter de se dévoiler par crainte d'être rejeté, d'essuier un refus et d'en ressentir la douleur ,je pense que c'est quelque chose d'assez courant.
On peut aussi éviter de se dévoiler parce que l'on se dit (plus ou moins inconsciemment) que, si notre requête est acceptée, notre manière d'être sur le qui-vive, de nous sentir évalués, de nous demander si nous faisons bien (le fait qu'une attitude soit accueillie avec bienveillance ne veut pas dire que la prochaine le sera), notre manque de spontanéïté aura nécessairement pour conséquence de faire capoter la relation à terme.
La seule façon de sortir de ce cercle vicieux est d'être face à quelqu'un qui comprend cela et qui est enthousiaste à notre égard (quelqu'un qui nous comprenne et nous accepte) mais la probabilité en assez faible vu notre propre crainte de ne pas être aimé.
On peut aussi éviter de se dévoiler parce que l'on se dit (plus ou moins inconsciemment) que, si notre requête est acceptée, notre manière d'être sur le qui-vive, de nous sentir évalués, de nous demander si nous faisons bien (le fait qu'une attitude soit accueillie avec bienveillance ne veut pas dire que la prochaine le sera), notre manque de spontanéïté aura nécessairement pour conséquence de faire capoter la relation à terme.
La seule façon de sortir de ce cercle vicieux est d'être face à quelqu'un qui comprend cela et qui est enthousiaste à notre égard (quelqu'un qui nous comprenne et nous accepte) mais la probabilité en assez faible vu notre propre crainte de ne pas être aimé.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
C'est comme un syndrome de l'imposteur mais au niveau affectif ... ça se guérit aussi (enfin j'espère !!!)
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Il y a bien sûr la crainte du grand rejet lié à la demande initiale mais il y a aussi la crainte anticipée de tous les mini-rejets si la relation s'engage, qui peuvent prendre différentes formes comme le désintéressement progressif ou le manque d'enthousiasme ou l'évaluation permanente ou l'absence d'écoute ou l'agacement ou la lassitude.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Il y a autre chose que le syndrôme de l'imposteur : c'est que notre propre crainte d'être rejeté passe pour un manque d'enthousiasme (alors que nous brûlons à l'intérieur) et que notre manque apparent d'enthousiasme ne suscite pas l'enthousiasme chez l'autre qui en restera au stade d'une évaluation assez distante de nos "prestations".
Au delà de la crainte du rejet initial, il y a la crainte d'être décevant et que la relation en devienne décevante alors que l'on investit soi-même énormément affectivement dans cette relation.
Le pire c'est que ce questionnement risque de passer pour une absence d'amour tout cela dans un contexte où l'être aimé est considéré comme absolument unique.
Le fait est qu'en mettant l'autre sur un piédestal, on peut rendre la relation impossible (car on ne sera jamais soi-même à la hauteur). On ne sera pas soi-même à la hauteur, non pas à cause de l'absence de qualités intrinsèques, mais à cause du manque de spontanéïté induit par le sentiment de la catastrophe que représenterait un rejet (rapide ou lent).
D'aucuns préfèrent alors s'engager avec quelqu'un qui compte moins et avec qui ce type de problématique ne se pose pas (avec le sentiment de regret qui va avec).
Cela peut paraitre terriblement alambiqué mais comment défaire un tel noeud gordien sans comprendre cela ?
Au delà de la crainte du rejet initial, il y a la crainte d'être décevant et que la relation en devienne décevante alors que l'on investit soi-même énormément affectivement dans cette relation.
Le pire c'est que ce questionnement risque de passer pour une absence d'amour tout cela dans un contexte où l'être aimé est considéré comme absolument unique.
Le fait est qu'en mettant l'autre sur un piédestal, on peut rendre la relation impossible (car on ne sera jamais soi-même à la hauteur). On ne sera pas soi-même à la hauteur, non pas à cause de l'absence de qualités intrinsèques, mais à cause du manque de spontanéïté induit par le sentiment de la catastrophe que représenterait un rejet (rapide ou lent).
D'aucuns préfèrent alors s'engager avec quelqu'un qui compte moins et avec qui ce type de problématique ne se pose pas (avec le sentiment de regret qui va avec).
Cela peut paraitre terriblement alambiqué mais comment défaire un tel noeud gordien sans comprendre cela ?
Dernière édition par jmd le Sam 28 Déc 2013 - 15:05, édité 4 fois (Raison : Ajout)
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Je ne veux plus avoir peur d'avoir peur de mes peurs .
La solution ne réside t-elle pas dans l'estime de sois , la confiance et la communication ?
J'ai envie de croire que l'on peut désamorcer les peurs avant qu'elles nous envahissent , mais je ne sais pas comment ;
Si je partages mes craintes, je peux être rassuré par mon partenaire , mais je risque aussi de lui communiquer mes peurs ... ou il pourrait tout simplement se lasser de me réconforter et me trouver insupportable .
Avoir confiance en la relation et l'avenir en occultant les possibilités négatives pour avancer sans imaginer le pires ne fonctionne que si l'on maitrises ses pensées .
Avoir confiance en sois c'est peut être là la solution .
Accepter que l'on puisse être aimé telle que nous sommes ,parce que l'on recherche tous à partager de beaux moments et qu'on a tous les même craintes , nos peurs n'évites pas les blessures , elles nous empêchent juste de profiter du moment présent .
J'ai envie d'aimer avec tout les risques que ça représente
car le plus beau de ma vie sont les moments que j'ai partagée avec mon coeur .
La solution ne réside t-elle pas dans l'estime de sois , la confiance et la communication ?
J'ai envie de croire que l'on peut désamorcer les peurs avant qu'elles nous envahissent , mais je ne sais pas comment ;
Si je partages mes craintes, je peux être rassuré par mon partenaire , mais je risque aussi de lui communiquer mes peurs ... ou il pourrait tout simplement se lasser de me réconforter et me trouver insupportable .
Avoir confiance en la relation et l'avenir en occultant les possibilités négatives pour avancer sans imaginer le pires ne fonctionne que si l'on maitrises ses pensées .
Avoir confiance en sois c'est peut être là la solution .
Accepter que l'on puisse être aimé telle que nous sommes ,parce que l'on recherche tous à partager de beaux moments et qu'on a tous les même craintes , nos peurs n'évites pas les blessures , elles nous empêchent juste de profiter du moment présent .
J'ai envie d'aimer avec tout les risques que ça représente
car le plus beau de ma vie sont les moments que j'ai partagée avec mon coeur .
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Je pense que nous pouvons vaincre nos peurs si la personne qui est en face de nous (partenaire potentiel ou avéré) est capable de les entendre, sans être sur la défensive, sans essayer de se justifier, sans essayer de te contredire, de t'assurer des reproches ou de te rassurer. (Comme tu dis, nous sommes alors aimés tels que nous sommes, avec nos peurs).
L'amour est une espèce de cocon (entre autres) où ce genre de choses doit pouvoir être dit.
Si tu dis "j'ai peur de ne pas être à la hauteur dans notre relation", cette peur ne se communiquera pas à ton partenaire. Le fait de le dire lui permettra de comprendre certains comportements, d'éviter des malentendus ou de garder des récriminations en soi.
L'amour, c'est (en autres choses) créer un endroit protégé où l'autre peut être vulnérable, sans défense.
J'ai l'air de donner des conseils, mais ce sont des découvertes très très récentes pour moi.
L'amour est une espèce de cocon (entre autres) où ce genre de choses doit pouvoir être dit.
Si tu dis "j'ai peur de ne pas être à la hauteur dans notre relation", cette peur ne se communiquera pas à ton partenaire. Le fait de le dire lui permettra de comprendre certains comportements, d'éviter des malentendus ou de garder des récriminations en soi.
L'amour, c'est (en autres choses) créer un endroit protégé où l'autre peut être vulnérable, sans défense.
J'ai l'air de donner des conseils, mais ce sont des découvertes très très récentes pour moi.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
J'ai choisi. Je préfère souffrir que fuir.
Je vis intensément chaque rare instant passé avec lui (âmes sensibles s'abstenir, nous sommes tous deux mariés depuis vingt ans).
T'ouvrir, t'abandonner aux autres, leur donner une chance de t'aimer.
Te laisser aller.
Si ta confiance est bafouée, et bien, tu pleureras encore et encore.
Puis, tu recommenceras jusqu'à trouver ton miroir, celui qui te rendra complète, aboutie, à ta place.
Et alors tu trembleras de peur rétrospective, d'avoir par ta crainte (et que pour moi, je nommais lâcheté) failli ne pas être où tu es enfin toi.
Incohérente ? Hors sujet ?
Je ne savais comment aborder le sujet avec Th, alors je lui ai envoyé un lien de France Inter. Émission qui pour une fois ne traite pas uniquement de la précocité des enfants.
Il a écouté, n'a certes pas tout compris et encore moins admis tout le concept. Mais il tente.
Je trébuche, je tombe mais toujours je me relève et titube, marche, trottine, cours et m'envole, vole.
Je vis intensément chaque rare instant passé avec lui (âmes sensibles s'abstenir, nous sommes tous deux mariés depuis vingt ans).
T'ouvrir, t'abandonner aux autres, leur donner une chance de t'aimer.
Te laisser aller.
Si ta confiance est bafouée, et bien, tu pleureras encore et encore.
Puis, tu recommenceras jusqu'à trouver ton miroir, celui qui te rendra complète, aboutie, à ta place.
Et alors tu trembleras de peur rétrospective, d'avoir par ta crainte (et que pour moi, je nommais lâcheté) failli ne pas être où tu es enfin toi.
Incohérente ? Hors sujet ?
Je ne savais comment aborder le sujet avec Th, alors je lui ai envoyé un lien de France Inter. Émission qui pour une fois ne traite pas uniquement de la précocité des enfants.
Il a écouté, n'a certes pas tout compris et encore moins admis tout le concept. Mais il tente.
Je trébuche, je tombe mais toujours je me relève et titube, marche, trottine, cours et m'envole, vole.
Sylvie- Messages : 308
Date d'inscription : 03/11/2011
Age : 51
Localisation : Cessieu, 38.
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
L'amour est bien ce cocon où l'on doit pouvoir être dit
L'amour est ce cocon où l'on doit pouvoir entendre et écouter
L'amour est ce cocon où l'on doit pouvoir se laisser aller à toute chose lorsqu'elle arrive
J'ai beau essayer je n'arrive pas à "partager" de moment autrement qu'avec mon coeur... Il est si fort, si lourd parfois... il enfonce toutes mes idées rationnelles, les fait voler en éclats, éradiquant mes dernières résistances... quotidiennement. Je n'arrive pas à "déconnecter" mon coeur, ce coeur qui nourrit mon cerveau de sa folie pleine et entière...si lumineuse et si puissante... Je ne sais pas faire autrement...
Toujours volant dans les limbes, toisant les abîmes de mes peurs, voiles battues par les vents forts de mes doutes, de mes espoirs,
La houle de mes angoisses venant doucement clapoter contre les coques de ce fragile esquif de ma vie,
Sur les eaux sombres et noires de mes certitudes toujours pourtant suivant la course de l'astre, clair et lumineux guidant mes routes,
Hésitantes trajectoires, sous la voûte infinie de mes rêves,
Et soudain la terre... le haut vent couchant doucement les vertes prairies de mes amours, nuages chassés, jouant d'ombres et de lumières, de blanc et de bleu, de verts et d’ocres... sur la lande infinie de mes songes...
Amour...
L'amour est ce cocon où l'on doit pouvoir entendre et écouter
L'amour est ce cocon où l'on doit pouvoir se laisser aller à toute chose lorsqu'elle arrive
J'ai beau essayer je n'arrive pas à "partager" de moment autrement qu'avec mon coeur... Il est si fort, si lourd parfois... il enfonce toutes mes idées rationnelles, les fait voler en éclats, éradiquant mes dernières résistances... quotidiennement. Je n'arrive pas à "déconnecter" mon coeur, ce coeur qui nourrit mon cerveau de sa folie pleine et entière...si lumineuse et si puissante... Je ne sais pas faire autrement...
Toujours volant dans les limbes, toisant les abîmes de mes peurs, voiles battues par les vents forts de mes doutes, de mes espoirs,
La houle de mes angoisses venant doucement clapoter contre les coques de ce fragile esquif de ma vie,
Sur les eaux sombres et noires de mes certitudes toujours pourtant suivant la course de l'astre, clair et lumineux guidant mes routes,
Hésitantes trajectoires, sous la voûte infinie de mes rêves,
Et soudain la terre... le haut vent couchant doucement les vertes prairies de mes amours, nuages chassés, jouant d'ombres et de lumières, de blanc et de bleu, de verts et d’ocres... sur la lande infinie de mes songes...
Amour...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
je fuis à chaque instant, je colle ma tête à la vitre pour le regarder passer, je sèche mes larmes
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Est-ce fuir que de regarder passer? Si oui, alors pourquoi ne pas péter la vitre, l'air séchera plus sûrement tes larmes que la clim du train... ou de la maison, ou de l'avion hein ;-)
Si chaque individu "fuit" son propre bonheur, alors il y a fort a prier que c'est bien a propos...et je ne vois rien de mal à se mettre à l'abri de la pluie à l'entrée de la caverne.
Mais le sens caché de ce topic serait-il plutôt " je regrette tous ces bonheurs perdus que je n'ai jamais possédés?" ... comment se sentir dépossédé de quelque chose que l'on ne possède pas?
Si chaque individu "fuit" son propre bonheur, alors il y a fort a prier que c'est bien a propos...et je ne vois rien de mal à se mettre à l'abri de la pluie à l'entrée de la caverne.
Mais le sens caché de ce topic serait-il plutôt " je regrette tous ces bonheurs perdus que je n'ai jamais possédés?" ... comment se sentir dépossédé de quelque chose que l'on ne possède pas?
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Je me demande si les peurs, voire les terreurs, qu'expriment certains peuvent être plus fortes que l'amour avec un grand A ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
@Christelle: Alors là je suis assez d'accord... Et je l'ai effectivement vérifié plusieurs fois... Les blocages, catatonie, atonie, immobilisation, mimétisme de mort, apathie et fuite sont monnaie courante quand il s'agit de "donner" de l'amour "ou d'en recevoir"...toujours par cette magique terreur absolue de la perte et de la finitude.
Or...pour recevoir de l'Amour... donnes-en, tu veux de la confiance? Donnes-en... tu veux de la tendresse? Donnes-en...
On me lancera au visage que rien de garanti le contre don et le retour "sur investissement"... et à juste titre... seulement , rien ne garanti non plus de tomber sur des gens capables de donner a priori...donc, comme de toute façon je suis capable de donner sans avoir reçu a priori, c'est bien que je ne peux absolument rien perdre de ce que je donne. Donc si je peux même donner de l'amour sans en avoir reçu avant d'en donner... c'est bien que je n'ai pas a attendre de l'autre qu'il le fasse à ma place...
La vraie terreur est celle de beaucoup et à juste titre encore une fois et parfaitement légitime, qui pensent ou croient qu'ils peuvent être dépossédés d'eux-mêmes... et donc de tout ce qu'ils pourraient investir de grandiose et de beau dans ce monde... Ces mêmes qui souvent, à les entendre, pleurent que ce monde est noir et gris, froid et dur... S'ils savaient ce qu'ils peuvent donner sans jamais le perdre...
TU veux de l'Amour? Donnes-en! TU veux de la tendresse? Donnes-en! Tu veux de la douceur et de la gaieté? Donnes-en! Tout ce que tu veux peut être donné, ici et maintenant...
Le rapport au temps, à la finitude de toute chose, induit le calcul rationnel et méticuleux du retour sur investissement, tout retour impliquant nécessairement une notion temporelle...
Le temps, de tant espérer, il faudrait, de temps en tant... pouvoir donner de ce présent qui nous vient du passé et qui fera notre futur, ce cadeau merveilleux, ce présent!
Or...pour recevoir de l'Amour... donnes-en, tu veux de la confiance? Donnes-en... tu veux de la tendresse? Donnes-en...
On me lancera au visage que rien de garanti le contre don et le retour "sur investissement"... et à juste titre... seulement , rien ne garanti non plus de tomber sur des gens capables de donner a priori...donc, comme de toute façon je suis capable de donner sans avoir reçu a priori, c'est bien que je ne peux absolument rien perdre de ce que je donne. Donc si je peux même donner de l'amour sans en avoir reçu avant d'en donner... c'est bien que je n'ai pas a attendre de l'autre qu'il le fasse à ma place...
La vraie terreur est celle de beaucoup et à juste titre encore une fois et parfaitement légitime, qui pensent ou croient qu'ils peuvent être dépossédés d'eux-mêmes... et donc de tout ce qu'ils pourraient investir de grandiose et de beau dans ce monde... Ces mêmes qui souvent, à les entendre, pleurent que ce monde est noir et gris, froid et dur... S'ils savaient ce qu'ils peuvent donner sans jamais le perdre...
TU veux de l'Amour? Donnes-en! TU veux de la tendresse? Donnes-en! Tu veux de la douceur et de la gaieté? Donnes-en! Tout ce que tu veux peut être donné, ici et maintenant...
Le rapport au temps, à la finitude de toute chose, induit le calcul rationnel et méticuleux du retour sur investissement, tout retour impliquant nécessairement une notion temporelle...
Le temps, de tant espérer, il faudrait, de temps en tant... pouvoir donner de ce présent qui nous vient du passé et qui fera notre futur, ce cadeau merveilleux, ce présent!
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Je fais ma grosse feignasse (après tout un tigre passe son temps à dormir) je copie colle ma réponse !!!
Le comble et de la mégalo et de la feignasserie !!!
- Un truc écrit il y a longtemps sur un autre fil:
- Kalthu a écrit:En fait, petite réflexion personnelle suite à plusieurs discussions IRL, avec des Z et non Z et sur le chat ici.
J'ai l'impression que certain vivent comme si on avait une sorte de dose de bonheur attribuée à la naissance. Que si on puise trop un jour y en aura moins le lendemain... Comme si en prendre trop aujourd'hui, ça multipliait les risque de souffrir demain si ça s'arrêtait.
Par contre ce qui est étrange c'est que dans l'autre sens, beaucoup voit la dose de malheur potentielle comme étant illimité elle...
Alors toutes choses étant égales tout ça, ben la dose de bonheur c'est pareil, on a un forfait illimité. Mais pas en permanence c'est sûr.
Mais en prendre beaucoup aujourd'hui, ne va pas dire ne plus en avoir demain. Quand le bonheur cesse momentanément ce n'est jamais définitif.
Ne plus être heureux ne veut pas dire souffrir ou être obligatoirement malheureux (rien que de penser aux bonheurs futurs et à la joie des bonheurs passé peut aider à attendre la phase suivante).
Bref, je ne sais pas pourquoi j'écris ça maintenant là... mais voilà arrêtez de voir le bonheur comme un truc limité, avec date de péremption et qui s'abîme. Le bonheur s'abîme quand on s'en sert pas !Toujours kalthu a écrit:Oh mais là vous êtes vache avec ce pauvre bonheur !!!
Il vient pour vous rendre heureux, c'est pas lui qui vous rend malheureux.
Des fois il passe furtivement, mais ça n'empêche pas qu'il faut le choper à chaque fois qu'on peut. Des fois même en y mettant du siens il ne reste pas longtemps. Mais lui il ne fait pas le malheur !
Ce pauvre bonheur il est là, il est ailleurs, il se balade, il nous nargue, il vient jouer avec nous, il repart, il revient. Des fois on le voit, des fois on n'arrive plus à le voir.
Mais il ne faut pas le confondre. Il y a malheur aussi qui traîne à l'occasion. Bonheur il nous aide à le combattre, il nous aide à le surmonter, il nous rend heureux.
Mais ce n'est pas de sa faute quand on est triste, malheureux, en déprime !
Sans lui la vie ne serait rien. Enfin rien qui justifie qu'on s'encombre de neurones pour penser la vie, rien qui justifie nos existence par autre chose que "produire" "consommer" "se reproduire". Or (et les Zèbres le savent bien ça) on est là pour penser, pour philosopher, pour se rendre heureux !
Donc ce brave monsieur bonheur, quand on le voit il ne demande que ça qu'on l'attrape par tous les moyens ! Car il passe, il repasse, on nous on doit le ramasser l'amasser !
Plus on le trouve, plus on arrive à en profiter et plus cet enfoiré de m'sieur malheur a du mal à nous emmerder !
Mais qu'on l'attrape ou qu'on ne l'attrape pas (m'sieur bonheur) ça ne changera pas les plans de m'sieur malheur !!! C'est pas parce qu'on se prive de pain blanc ou qu' on en mange une tonne qu'il y aura le climat qu'il faut pour avoir du blé l'an prochain pour re faire du pain !
Donc dès qu'il passe, on l'attrape. S'il se laisse pas attraper, on lui court après.
Si quand on le tient on a le malheur de le laisser partir et bien il ne reste plus qu'à le chercher à nouveau sans flipper de la venu de m'sieur malheur !
Et un truc sur la peurBen encore moi, je suis un peu mégalo quand même a écrit:[...] au final la peur c'est à la vie, ce que le piment est à la bouffe.
Si on n'en met pas, ça n'a pas de goût. Si on en met trop on ça étouffe tous les goûts et ça gâche tout. Si on n'a peur de rien, on n'a plus aucune plaisir finalement. Si on a peur de tout on ne peut plus aller en chercher. Ouais je sais je ne suis pas clair et j'entends déjà la remarque "de toutes façons la peur ne se contrôle pas". Alors à cette dernière remarque que j'entends déjà, je répondrais "on peut la fuir, l'affronter, l'éviter". La fuir ça revient à fuir le bonheur au prétexte qu'il peut être lié au malheur. L'affronter c'est dire "ma vielle tu es là, ok, mais moi je reste, je passerais de toutes façons" c'est donc mettre du piment. L'éviter, ça veut dire louvoyer en permanence en se disant "no passara, dès que tu te pointes je me casse". Alors dans l’extrême inverse on aurait des trucs genre, total inconscient, je n'ai des sensation qu'en me faisant peur... là on arrive dans le cas du trop de piment. Tu fais (ouais aujourd'hui je tutoie les lecteurs) ça pour te prouver je ne sais pas quoi et au final, tu ne profites de rien puisque la seule chose qui compte... c'est la peur. Donc aucune des choses pour laquelle tu es sensé l'affronter.
Alors quoi ? Ben il faut tacher de trouver un équilibre dans tout ça. Bon j'ai déjà testé un peu toutes les versions (on ne fait rien à moitié chez Kalthu !!!). Mais le bon intermédiaire, avoir des peurs, les affronter sans chercher à les éviter ni les provoquer, c'est peut être justement un des éléments clés du bonheur en fait !!
[...]
Le comble et de la mégalo et de la feignasserie !!!
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
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Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Cher Lord of Lords ;-)
Est-il réellement mégalo de ne parler "que de ce qui fut fait réellement par soi"? La mégalo, à mon sens, tout comme l'orgueil d'ailleurs, n'est que de ces gens qui prétendent avoir réalisé des choses $"plus importantes" ou "grandes" que ce qui est effectivement le cas!
Ta contribution, aussi feignasse soit-elle est salutaire! Et peut-être un peu personnelle...mais c'est bien ce qui est attendu ;-) Et personnelle n'a rien d'un synonyme avec individualisme ou égotisme... Et oui il est assez fréquent de "ramener" les choses à soi... en tant que nous sommes le support de notre propre expérience ;-)
Est-il réellement mégalo de ne parler "que de ce qui fut fait réellement par soi"? La mégalo, à mon sens, tout comme l'orgueil d'ailleurs, n'est que de ces gens qui prétendent avoir réalisé des choses $"plus importantes" ou "grandes" que ce qui est effectivement le cas!
Ta contribution, aussi feignasse soit-elle est salutaire! Et peut-être un peu personnelle...mais c'est bien ce qui est attendu ;-) Et personnelle n'a rien d'un synonyme avec individualisme ou égotisme... Et oui il est assez fréquent de "ramener" les choses à soi... en tant que nous sommes le support de notre propre expérience ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Je vous remercie pour vos réponses parce que cette question est vraiment importante pour moi. Je les potasse car il y a matière ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
@ Aethos
Je saisis parfaitement la notion de temps que tu inscris. Il est vrai qu'elle est primordiale : combien de temps vais-je pouvoir donner de l'amour, de la confiance, de l'écoute, sans retour et sans me dessécher.
Tant que je serai convaincue que l'amour est au bout ...
Merci Tiger aussi, tes paroles me parlent, surtout celles au sujet de la peur.
Mais reste ma question, que je vais essayer de reformuler
Si quelqu'un dit m'aimer, tout en étant incapable d'affronter ses peurs pour venir vers moi, puis-je penser qu'il aime vraiment ?
Le courage ne se traduit pas par l'absence de peur mais par la conviction qu'il existe quelque chose de plus important que cette peur
Cette phrase tendrait à faire penser que non, pas vraiment puisqu'il n'a pas encore trouvé quelque chose de plus important que la peur.
(Bon je sais, il n'y a pas de réponse empirique mais avoir vos réponses m'aiderait à défricher encore un peu)
Je saisis parfaitement la notion de temps que tu inscris. Il est vrai qu'elle est primordiale : combien de temps vais-je pouvoir donner de l'amour, de la confiance, de l'écoute, sans retour et sans me dessécher.
Tant que je serai convaincue que l'amour est au bout ...
Merci Tiger aussi, tes paroles me parlent, surtout celles au sujet de la peur.
Mais reste ma question, que je vais essayer de reformuler
Si quelqu'un dit m'aimer, tout en étant incapable d'affronter ses peurs pour venir vers moi, puis-je penser qu'il aime vraiment ?
Le courage ne se traduit pas par l'absence de peur mais par la conviction qu'il existe quelque chose de plus important que cette peur
Cette phrase tendrait à faire penser que non, pas vraiment puisqu'il n'a pas encore trouvé quelque chose de plus important que la peur.
(Bon je sais, il n'y a pas de réponse empirique mais avoir vos réponses m'aiderait à défricher encore un peu)
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
On ne peut se déssecher de donner ce qui est gratuit, infini, et qui ne peut nous etre pris puisqu'on peut le donner. En fait de ce que tu dis...il faut etre capable de choisir a qui donner et toute personne dominee par la peur ne peut faire de choix et te repondra toujours: je ne sais pas moi-même ce que je veux!
Le temps est ici important non pas parce qu'il impliquerait un quelconque retour, mais bien parce que celui qui veut quelque chose doit le donner precisement pour en avoir.... je connais peu de vivants qui auront recu ses presents magnifiques sans les donner eux-meme... une personne qui n'aime pas be sra jamais aimee ou ne pourra jamais l'etre vraiment :-) peut etre le croit elke mais elle se leurre.. une personbe qui n'aime pas ne recoit que l'espoir qu'elle aimera un jour de la personne qui "l'aime" .... rien de plus! Et lorsque la personbe qui aime realise qze l'autre ne recoit pas...elke finit tres legitimement par se retourner ! Il faut se retourner... aucune plante ne pousse si on elle n'est semee! Or pour semer il faut une terre... et l'amour commun et partager depend precisement aussi de la terre qu'est l'autre! Or la peur fait une terre seche et sterile surtout!
Ta terre a toi, remplie d'amour porte ses graines qu'il faudra semer dans la bonne terre... ne fuis jamais ta peur ma fis celle des autres! Ou combat la avec eux :-)
Le temps est ici important non pas parce qu'il impliquerait un quelconque retour, mais bien parce que celui qui veut quelque chose doit le donner precisement pour en avoir.... je connais peu de vivants qui auront recu ses presents magnifiques sans les donner eux-meme... une personne qui n'aime pas be sra jamais aimee ou ne pourra jamais l'etre vraiment :-) peut etre le croit elke mais elle se leurre.. une personbe qui n'aime pas ne recoit que l'espoir qu'elle aimera un jour de la personne qui "l'aime" .... rien de plus! Et lorsque la personbe qui aime realise qze l'autre ne recoit pas...elke finit tres legitimement par se retourner ! Il faut se retourner... aucune plante ne pousse si on elle n'est semee! Or pour semer il faut une terre... et l'amour commun et partager depend precisement aussi de la terre qu'est l'autre! Or la peur fait une terre seche et sterile surtout!
Ta terre a toi, remplie d'amour porte ses graines qu'il faudra semer dans la bonne terre... ne fuis jamais ta peur ma fis celle des autres! Ou combat la avec eux :-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Aethos a écrit:On ne peut se déssecher de donner ce qui est gratuit, infini, et qui ne peut nous etre pris puisqu'on peut le donner.
Ca peut arriver (ça m'est arrivé) quand on a soi-même des ressources limitées, qu'on est dans une période de déséquilibre. Sinon, c'est entièrement vrai, je suis complètement d'accord.
Aethos a écrit:En fait de ce que tu dis...il faut etre capable de choisir a qui donner et toute personne dominee par la peur ne peut faire de choix et te repondra toujours: je ne sais pas moi-même ce que je veux!
Je confirme ++
D'accord aussi avec toi sur la qualité des sentiments de la personne choisie.
Aethos a écrit:Ta terre à toi, remplie d'amour porte ses graines qu'il faudra semer dans la bonne terre... ne fuis jamais ta peur ma fis celle des autres! Ou combat la avec eux :-)
Je sais que la terre est bonne (donc là, je pense avoir répondu à ma question écrite en gras plus haut). J'ai affronté mes peurs, et maintenant je combats avec.
Reste le temps, qui j'espère me donnera raison, car le temps de maturation d'une personne est indispensable pour la qualité de l'amour qu'elle peut porter
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Christelle a écrit:
Si quelqu'un dit m'aimer, tout en étant incapable d'affronter ses peurs pour venir vers moi, puis-je penser qu'il aime vraiment ?
@Christelle, je viens de tomber sur cette phrase. Quelqu'un qui est incapable de venir vers toi ne signifie pas qu'il ne t'aime pas assez. Il a probablement pas du tout espoir que ses sentiments soient réciproques.
Invité- Invité
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
la peur n.empeche pas les sentiments...car si pas de sentiments....pas de peur......elle empeche de les devoiler et les vivre......on peut aimer a la folie sans oser ou pouvoir le dire......si la peur etait un manque de sentiments elle ne serait pas un obstacleau bonheur ou une intuition qui ronge....si pas de sentiments tout est simple car pas d.emotions liees....non la peur peut etre un exces d.emotions non controlees face a une personne qui destabilise ce qui peut etre deja fragile...la peur n.ai pas forcement celle d.aimer mais celle de ne plus l.etre si on s.abandonne......tellements se lassent des qu.ils soulevent le voile de l.inconnue...
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Mazarine a écrit:Christelle a écrit:
Si quelqu'un dit m'aimer, tout en étant incapable d'affronter ses peurs pour venir vers moi, puis-je penser qu'il aime vraiment ?
@Christelle, je viens de tomber sur cette phrase. Quelqu'un qui est incapable de venir vers toi ne signifie pas qu'il ne t'aime pas assez. Il a probablement pas du tout espoir que ses sentiments soient réciproques.
Totalement impossible, ça serait plutôt le contraire, il dit avoir peur de ne pas être à la hauteur de ce que je "mérite" ou que je "suis en droit d'espérer".
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Christelle a écrit:Mazarine a écrit:Christelle a écrit:
Si quelqu'un dit m'aimer, tout en étant incapable d'affronter ses peurs pour venir vers moi, puis-je penser qu'il aime vraiment ?
@Christelle, je viens de tomber sur cette phrase. Quelqu'un qui est incapable de venir vers toi ne signifie pas qu'il ne t'aime pas assez. Il a probablement pas du tout espoir que ses sentiments soient réciproques.
Totalement impossible, ça serait plutôt le contraire, il dit avoir peur de ne pas être à la hauteur de ce que je "mérite" ou que je "suis en droit d'espérer".
Arf, excuse-moi je ne savais pas qu'il s'agissait d'une personne spécifique (j'aurais du lire l'ensemble de la conversation). Dans ce cas, la personne en question, si je comprends bien, a peur de te blesser et cherche à t'éviter pour ton bien ?
Invité- Invité
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Oui mon questionnement part de faits réels
Oui il a de ça : entre autres choses compliquées, syndrome de l'imposteur ...
Mais je crois que j'ai compris : il devrait m'aimer un peu moins (moins me mettre sur un piédestal) et s'aimer un peu plus ...
Oui il a de ça : entre autres choses compliquées, syndrome de l'imposteur ...
Mais je crois que j'ai compris : il devrait m'aimer un peu moins (moins me mettre sur un piédestal) et s'aimer un peu plus ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve .....
Eh oui placer l.autre au dessus de soi des le depart.....ca freine bien des choses.....si cette personne a eu de nombreux deboires ...l.estime est proportionnelle aux echecs et croire que l.on va y arriver cette fois ci est in excice difficile....pas perdu pour autant.....tant que l.amour est la.....tout est possible......du temps ....de la patience....quelques coups de semonces aussi pour faire reagir....s.il y avait une recette inratable.....
Bon courage en tout cas.....l.amour se chargera du reste....c.est un moteur surpuissant qu.il faut apprendre a maitriser au mieux mais qui peut soulever des montagnes....y compris celles de la peur.....
Bon courage en tout cas.....l.amour se chargera du reste....c.est un moteur surpuissant qu.il faut apprendre a maitriser au mieux mais qui peut soulever des montagnes....y compris celles de la peur.....
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
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