Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
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Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Le soir, j'ai pris l'habitude d'aller me coucher tard.
J'ai peur, j'angoisse d'aller dormir.
Parceque quand je me mets dans le noir, je peux pas m'empecher de commencer à réfléchir comme une dingue; à passer en revue tout ce qui me fait stresser, et à essayer de trouver des solutions, à tout anticiper sur des semaines à venir. En même temps je passe en revue tout ce que je'ai fait dans la journée, par images, comme si je revoyais tout en film accéléré par imges et sensations. C'est comme une mémoir automatique, tout ce qui a été des "pics émotionnels" dans m journées, m'apparait quand je ne remplis plis ma tete avec autre chose. J'arrive pas à me laisser aller, à justa attendre que le sommeil en me laissant aller en resntant à vide.
C'eest comme si ma tete me disait, non, j'ai pas eu ma dose, je dosi encore réflechir, comme si un probleme restait irrésolu et que c'était pas possible de m'éteindre.
Resultat, je me reveille, je lis, je me somnole 30 minutes, je prends un autre bouquin. Je fais des plannings des listes. Je reste minutes a reflechir à ma journée à ce que je vais faire le lendemain.
Je pense à l'avenir, au passé, a moi, aux autres. Bref bonjour la spontanéité.... Je divague, et je vais de pensées en pensées, sans buts ni directions, et j'en arive à pnser à des trucs flippants. La mort de mes parents, la peur d'etre seule et isolée, de finir cinglée, de faire des rechutes de depression, de tomber malade, de me dire que le monde dans lequel je vis n'a aucun sens véritablement, que je n'ai pas fini de découvrir des Aberrations. Vais je avoir le mental pour supporter ça. Est ce que des gens vont me supporter moi, avec ce caractère aussi "tourmenté" et complexe.
Que faire c'est un vrai stress, j'ai envie parfois de sauter dans l'eau froide, de me taper la tete, de crier, de pleurer d'épuisement, de dire à uelqun d'autre que j'en peux plus.
Ducou, sport intensif, en journée, il n'ets plus une journée sans que je fasse du sport. J'enchaine entre cardio, et musculation, les trucs qui mettent le plus HS physiquement.
Mais bon, le coucher reste toujours un moment d'angoisse, ou je suis seule face à moi meme, comme si je devais faire face à mes pensées, et ç me stresse .
Et en general quand je me couche vers 22 heures; la je me reveile à genre 5h30 6 h00 du mat'. Parfois c'est pas bien, mais quand je suis en pic de stress ,je fais des nuits blanches; ou je refuse completement deteindre ma tete. Mais cest comme de la destruction, parceque le lendemain, je suis super mal, .
J'ai peur, j'angoisse d'aller dormir.
Parceque quand je me mets dans le noir, je peux pas m'empecher de commencer à réfléchir comme une dingue; à passer en revue tout ce qui me fait stresser, et à essayer de trouver des solutions, à tout anticiper sur des semaines à venir. En même temps je passe en revue tout ce que je'ai fait dans la journée, par images, comme si je revoyais tout en film accéléré par imges et sensations. C'est comme une mémoir automatique, tout ce qui a été des "pics émotionnels" dans m journées, m'apparait quand je ne remplis plis ma tete avec autre chose. J'arrive pas à me laisser aller, à justa attendre que le sommeil en me laissant aller en resntant à vide.
C'eest comme si ma tete me disait, non, j'ai pas eu ma dose, je dosi encore réflechir, comme si un probleme restait irrésolu et que c'était pas possible de m'éteindre.
Resultat, je me reveille, je lis, je me somnole 30 minutes, je prends un autre bouquin. Je fais des plannings des listes. Je reste minutes a reflechir à ma journée à ce que je vais faire le lendemain.
Je pense à l'avenir, au passé, a moi, aux autres. Bref bonjour la spontanéité.... Je divague, et je vais de pensées en pensées, sans buts ni directions, et j'en arive à pnser à des trucs flippants. La mort de mes parents, la peur d'etre seule et isolée, de finir cinglée, de faire des rechutes de depression, de tomber malade, de me dire que le monde dans lequel je vis n'a aucun sens véritablement, que je n'ai pas fini de découvrir des Aberrations. Vais je avoir le mental pour supporter ça. Est ce que des gens vont me supporter moi, avec ce caractère aussi "tourmenté" et complexe.
Que faire c'est un vrai stress, j'ai envie parfois de sauter dans l'eau froide, de me taper la tete, de crier, de pleurer d'épuisement, de dire à uelqun d'autre que j'en peux plus.
Ducou, sport intensif, en journée, il n'ets plus une journée sans que je fasse du sport. J'enchaine entre cardio, et musculation, les trucs qui mettent le plus HS physiquement.
Mais bon, le coucher reste toujours un moment d'angoisse, ou je suis seule face à moi meme, comme si je devais faire face à mes pensées, et ç me stresse .
Et en general quand je me couche vers 22 heures; la je me reveile à genre 5h30 6 h00 du mat'. Parfois c'est pas bien, mais quand je suis en pic de stress ,je fais des nuits blanches; ou je refuse completement deteindre ma tete. Mais cest comme de la destruction, parceque le lendemain, je suis super mal, .
newt- Messages : 11
Date d'inscription : 15/08/2013
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Bonsoir ou Bonjour "newt" ;-) :-)
J'ai eu envie et besoin de lire tes participations et d'être dans la découverte de ta personne.
Peut-être est-ce les autres, tous ces autres qui demeurent hors d'un monde qui n'a pas de sens et que ta perception trouve sa source dans la raison et dans l'art que tu affectionnes particulièrement...
Quoi de plus beau que de pouvoir s'exprimer au travers de l'art et ne permet-il pas de changer le monde, de montrer aux autres dans le principe de plaisir et le principe de réalité ce qui est et que les autres ne voient pas, à force d'être aveuglés par tout ce qui a pu leur paraître logique et qu'il valait mieux ne pas trop se poser de questions...
Peut-être toutes ces questions ne sont pas vaines et l'art te permettrait d'exprimer ce que tu ressens et ce que tu comprends et que tu aimerais montrer aux autres...
Je me demande si tu as lu le livre de Christel Petitcolin "Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant", j'imagine que oui mais au cas où, beaucoup de personnes sont heureuses de l'avoir lu et de s'y être tant retrouvées.
J'imagine que tu voudrais parler avec d'autres personnes comme toi et si tu avais facilement l'opportunité tu aurais envie de partager des conversations tout en te sentant rassurées... A ce sujet je peux t'en faire part par message personnel...
Il y a d'autres personnes comme toi en surefficience mentale, neuro-droitiers et qui pensent trop...
Côtoyer des personnes semblables et partager avec, parler de ce vivant envahissant peut-être d'une grande aide et toi aussi tu pourrais parler du sport et des trucs qui te font avancer ou de ce que tu as envie, et cela anonymement ;-) :-)
La vie t'appartient, ton combat t'appartient, tu ES nouvelle, tes yeux ouverts, sans concession, tu marches et ton courage source de tes futures victoire
Tu n'es pas seule, tu ES venue exposer avec force et beauté tout ce qui t'animes et ce vivant tellement déroutant, tu as eu une bonne idée
Alors sur ce chemin qui est le tien, trouves tes réponses, seule ou accompagnée afin de poser un pas après l'autre
Histoire de partager, de confondre et de vivre avec d'autres dans l'enrichissement des échanges vertueux
J'espère que ce message aura été un rayon de "t nouvelle" et tu es une belle personne... tes mots l'exprimait tant, tellement touchant...
Est-ce ce monde qui ne te comprends pas ou le monde qui n'a pas de sens, je crois que tu as déjà un bon bout de la réponse...
Ce que les autres pensent de toi n'est qu'au regard de ce qui leur échappe et que tu vois dans une transparence alors que tant de personnes sont aveugles, les yeux baissés...
Je suis optimiste parce que de jour en jour le monde change, nous sommes bien obligés d'aller vers un nouvel équilibre alors de plus en plus de personnes changent et vont vers la nécessaire histoire de s'éloigner de leurs peurs de lendemains, et là je ne parle que de bon sens, de personnes faisant de nouveaux choix de vie, de mode de vie... C'est heureux :-)
Merlin
J'ai eu envie et besoin de lire tes participations et d'être dans la découverte de ta personne.
Peut-être est-ce les autres, tous ces autres qui demeurent hors d'un monde qui n'a pas de sens et que ta perception trouve sa source dans la raison et dans l'art que tu affectionnes particulièrement...
Quoi de plus beau que de pouvoir s'exprimer au travers de l'art et ne permet-il pas de changer le monde, de montrer aux autres dans le principe de plaisir et le principe de réalité ce qui est et que les autres ne voient pas, à force d'être aveuglés par tout ce qui a pu leur paraître logique et qu'il valait mieux ne pas trop se poser de questions...
Peut-être toutes ces questions ne sont pas vaines et l'art te permettrait d'exprimer ce que tu ressens et ce que tu comprends et que tu aimerais montrer aux autres...
Je me demande si tu as lu le livre de Christel Petitcolin "Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant", j'imagine que oui mais au cas où, beaucoup de personnes sont heureuses de l'avoir lu et de s'y être tant retrouvées.
J'imagine que tu voudrais parler avec d'autres personnes comme toi et si tu avais facilement l'opportunité tu aurais envie de partager des conversations tout en te sentant rassurées... A ce sujet je peux t'en faire part par message personnel...
Il y a d'autres personnes comme toi en surefficience mentale, neuro-droitiers et qui pensent trop...
Côtoyer des personnes semblables et partager avec, parler de ce vivant envahissant peut-être d'une grande aide et toi aussi tu pourrais parler du sport et des trucs qui te font avancer ou de ce que tu as envie, et cela anonymement ;-) :-)
"L'art sauvera le monde" Fiodor Dostoïevski
La vie t'appartient, ton combat t'appartient, tu ES nouvelle, tes yeux ouverts, sans concession, tu marches et ton courage source de tes futures victoire
Tu n'es pas seule, tu ES venue exposer avec force et beauté tout ce qui t'animes et ce vivant tellement déroutant, tu as eu une bonne idée
Alors sur ce chemin qui est le tien, trouves tes réponses, seule ou accompagnée afin de poser un pas après l'autre
Histoire de partager, de confondre et de vivre avec d'autres dans l'enrichissement des échanges vertueux
J'espère que ce message aura été un rayon de "t nouvelle" et tu es une belle personne... tes mots l'exprimait tant, tellement touchant...
Est-ce ce monde qui ne te comprends pas ou le monde qui n'a pas de sens, je crois que tu as déjà un bon bout de la réponse...
Ce que les autres pensent de toi n'est qu'au regard de ce qui leur échappe et que tu vois dans une transparence alors que tant de personnes sont aveugles, les yeux baissés...
Je suis optimiste parce que de jour en jour le monde change, nous sommes bien obligés d'aller vers un nouvel équilibre alors de plus en plus de personnes changent et vont vers la nécessaire histoire de s'éloigner de leurs peurs de lendemains, et là je ne parle que de bon sens, de personnes faisant de nouveaux choix de vie, de mode de vie... C'est heureux :-)
Merlin
Merlin- Messages : 1114
Date d'inscription : 08/02/2012
Age : 53
Localisation : Présent à Tours ou Là et Maintenant
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Je suis comme toi, le coucher est une étape assez dure...
Pourquoi on ne pense pas à tout ça avant? Parce qu'on fait le point, c'est le moment où on est censé se "poser", mais comment ce poser quand on ne se sent pas bien là où on est?
J'ai pas spécialement de réponse à ta question, mais tu n'es pas seul(e). Je trouve que la nuit me fait mieux réfléchir, même si c'est pas forcément le bon moment.
Je suis comme toi une petite dormeuse, parfois épuisée, je me couche à 20H et à 00H je suis debout, et je trouve tellement de chose à faire, mis à part prendre mon courage et me "poser".
Je te souhaite de dormir, beaucoup (mais pas trop )
Pourquoi on ne pense pas à tout ça avant? Parce qu'on fait le point, c'est le moment où on est censé se "poser", mais comment ce poser quand on ne se sent pas bien là où on est?
J'ai pas spécialement de réponse à ta question, mais tu n'es pas seul(e). Je trouve que la nuit me fait mieux réfléchir, même si c'est pas forcément le bon moment.
Je suis comme toi une petite dormeuse, parfois épuisée, je me couche à 20H et à 00H je suis debout, et je trouve tellement de chose à faire, mis à part prendre mon courage et me "poser".
Je te souhaite de dormir, beaucoup (mais pas trop )
Invité- Invité
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Ton topic m'a interpellé car j'ai le même problème. Me retrouver seule me pousse à réfléchir sur tout, sur la vie et sa futilité. Ca m'angoisse. Je pleure. Je stresse, je veux dormir. Mais je ny arrive pas et je n'ai qu'une hâte ...me reveiller et recommencer une journée où ses questions ne me hantent pas.
La solution, j'en ai pas vraiment. Je regarde des series, ca me detend, ou bouquine, ou fait des maths (c'est le genre de truc qui fait reflechir, mais sur autre chose)
La solution, j'en ai pas vraiment. Je regarde des series, ca me detend, ou bouquine, ou fait des maths (c'est le genre de truc qui fait reflechir, mais sur autre chose)
pommebleu- Messages : 108
Date d'inscription : 19/05/2013
Age : 30
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
pommebleu, simple curiosité, ne serai-tu pas inscrite également sur le forum d'ados.fr ?
Mimozzz- Messages : 132
Date d'inscription : 17/06/2013
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
J'ai toujours aimé dormir. En même temps, je crois que tous les insomniaques aiment dormir.
Puis est venue le temps où le monde social redouté ma pensée et me le faisait bien comprendre: penser signifie défier, et défier l'autorité est un mal absolu à l'école. Et quand tu as 10ans, pas d'ami sinon tes livres, et surtout une flopée de merdeux dont la capacité intellectuelle combinée de tous ses membres n'excède pas celle d'un paysan du Limousin du X siècle, l'assaut nocturne de ton intelligence sur ta conscience devient une torture. La nuit, tu aimerais dormir pour avoir la paix.
Puis tu grandis et tu joues au justicier de cours d'école/collège/lycée, humilies les mécréants, et remets à leurs places les indigents qui te servent d'instituteurs/professeurs quand ceux-ci décident de se coaliser avec le reste des monstres de foire qui te sert de classe. Et là, dormir n'est plus une priorité: non, tu élabores patiemment tes stratégies, bouges tes pions et gagnes.
Enfin, tu devient un truc qui se rapproche de l'adulte. Tu as toujours ta maturité intellectuelle et démoniaque, mais tu contrôles mieux tes sentiments. Tu penses toujours la nuit, planqué dans tes draps, à tourner en rond. Mais tu as appris à faire avec. Des fois, tu gobes un hypnotique histoire de. Tu apprécies d'avantage de penser malgré la fatigue: tu n'élabores plus des plans ou des stratégies: tu contemples à travers ton esprit l'infinité du monde. Certes, c'est un monde de montages, de fleuves, de pluies fraîches et d'orages - le "ciel est noir et la terre est jaune" pour citer un vieux livre chinois - . Parfois, il neige, le monde est au ralenti. Mais c'est chez toi quelque soit le temps.
Pourtant, tu sais que tu dois dormir. Un bébé a besoin d'un parent en forme. Un client a besoin d'un prestataire de service alerte. Les papiers ont besoin d'être remplis.
C'est alors que penser de nuit ne devient plus ni bon ni mauvais. La seule chose qui compte, c'est dormir. Grappiller quelques minutes de sommeil, reprendre des forces. Mais la somnolence veille et tue l'énergie en toi.
Ce que tu redoutes, ce dont tu as peur, c'est de ne pas pouvoir dormir. Tu crains de ne plus jamais pouvoir attraper ce sommeil qui te nargue chaque soir, ou presque. Et il t'obsède ce sommeil. Il est une femme mariée que tu convoites et chérie en secret. Parfaite et inaccessible; ta seule porte de sortie, une porte de sortie comme une forteresse imprenable.
Puis est venue le temps où le monde social redouté ma pensée et me le faisait bien comprendre: penser signifie défier, et défier l'autorité est un mal absolu à l'école. Et quand tu as 10ans, pas d'ami sinon tes livres, et surtout une flopée de merdeux dont la capacité intellectuelle combinée de tous ses membres n'excède pas celle d'un paysan du Limousin du X siècle, l'assaut nocturne de ton intelligence sur ta conscience devient une torture. La nuit, tu aimerais dormir pour avoir la paix.
Puis tu grandis et tu joues au justicier de cours d'école/collège/lycée, humilies les mécréants, et remets à leurs places les indigents qui te servent d'instituteurs/professeurs quand ceux-ci décident de se coaliser avec le reste des monstres de foire qui te sert de classe. Et là, dormir n'est plus une priorité: non, tu élabores patiemment tes stratégies, bouges tes pions et gagnes.
Enfin, tu devient un truc qui se rapproche de l'adulte. Tu as toujours ta maturité intellectuelle et démoniaque, mais tu contrôles mieux tes sentiments. Tu penses toujours la nuit, planqué dans tes draps, à tourner en rond. Mais tu as appris à faire avec. Des fois, tu gobes un hypnotique histoire de. Tu apprécies d'avantage de penser malgré la fatigue: tu n'élabores plus des plans ou des stratégies: tu contemples à travers ton esprit l'infinité du monde. Certes, c'est un monde de montages, de fleuves, de pluies fraîches et d'orages - le "ciel est noir et la terre est jaune" pour citer un vieux livre chinois - . Parfois, il neige, le monde est au ralenti. Mais c'est chez toi quelque soit le temps.
Pourtant, tu sais que tu dois dormir. Un bébé a besoin d'un parent en forme. Un client a besoin d'un prestataire de service alerte. Les papiers ont besoin d'être remplis.
C'est alors que penser de nuit ne devient plus ni bon ni mauvais. La seule chose qui compte, c'est dormir. Grappiller quelques minutes de sommeil, reprendre des forces. Mais la somnolence veille et tue l'énergie en toi.
Ce que tu redoutes, ce dont tu as peur, c'est de ne pas pouvoir dormir. Tu crains de ne plus jamais pouvoir attraper ce sommeil qui te nargue chaque soir, ou presque. Et il t'obsède ce sommeil. Il est une femme mariée que tu convoites et chérie en secret. Parfaite et inaccessible; ta seule porte de sortie, une porte de sortie comme une forteresse imprenable.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Je veille toutes les nuits, jusqu'à ce que le soleil ce lève, me coucher tot, impossible, et me coucher après tout le monde, ça m'angoisse. Ou plutôt j'en ai pas envie. Je devrais me forcer une fois voir ce que ça donne
Zeppo- Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2013
Age : 29
Localisation : Montcuq
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Je me demande quand même si ce n'est pas un fond dépressif et une tendance marquée à l'anxiété qui te fait vivre ça newt. On peut être zèbre ET dépressif comme on peut être zèbre et heureux de l'être. Le surdon n'est pas une maladie, même si cette manière d'être au monde a des conséquence psychologiques...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
"Dormir, c'est mourir un peu"
Médor Dostoievski
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Exacte. D'ailleurs, je fais souvent ce lapsus : en voulant dire "j'étais réveillée", je dis "j'étais vivante"
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Ah, tiens, c'est de Dostoievski, ça ?
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Une idée en lisant ce passage : que penserais-tu de laisser la lumière allumée ?newt a écrit:Parce que quand je me mets dans le noir, je peux pas m'empêcher de commencer à réfléchir comme une dingue
Sinon il y a les simulateurs d'aube :
- la lumière baisse progressivement au coucher,
- pour le réveil, la lumière simule le lever de soleil avec une luminosité qui augmente progressivement jusqu'à l'heure du réveil (ce qui permet de finir un cycle de sommeil sans l'agression d'un bip bip ou d'une musique, aussi douce soit elle )
Tiers-i-grec- Messages : 230
Date d'inscription : 06/05/2013
Age : 51
Localisation : Ile de France
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Newt, as-tu essayé de t'endormir en écoutant par exemple un dialogue à la radio (quitte à l'enregistrer au préalable) ? Concentrée que tu serais alors sur ce qui se dit (et pour peu que ça t'intéresse), tu t'échapperais ainsi à toi-même avec profit, je crois.
Philin (varna)- Messages : 783
Date d'inscription : 09/01/2012
Age : 66
Localisation : Toulouse
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Moi, je laisse la lumière allumée (petite lumière d'ambiance dans la pièce d'à côté pour pas me gêner non plus) ça me rassure (on dirait une gamine mais bon.. tant pis, je suis seule) et.. je laisse la radio allumée tout doucement pour m'endormir (comme ça, j'écoute et ça me berce plutôt que de subir mon dialogue intérieur).
Invité- Invité
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
J'ai été choqué en voyant ce message d'a quel point j'arrivais à m'y retrouver, encore aujourd'hui... Pendant longtemps j'ai eu peur d'aller dormir parce que l'idée même de ne plus avoir "conscience" jusqu’à me réveiller me terrifiait; Maintenant c'est un autre problème, c'est que dès que je me retrouve seul, dans un lit sans rien faire et que je ne suis pas fatigué au point de m’effondrer par terre si je ne vais pas m'allonger je n'arrive pas à dormir. C'est exactement ça, les pensées qui se bousculent, tu as l'impression que tu ne peux plus fuir, remettre à plus tard tes inquiétudes et tes interrogations, l'envie de te relever et de faire quelque chose tout en sachant que tu es trop fatigué pour te concentrer sur un travail mais pas suffisamment pour dormir, et dormir bien...
La seule solution que j'ai trouvé pendant un temps c'était de m'épuiser, sport, activité cérébrale, me retenir de dormir jusqu’à une certaine heure (l'aube en générale) et finir par m'endormir jusqu’à ce que je trouve un truc simple qui je ne sait pas si il va marcher pour toi : Quand tu vas dormir, met ton casque sur les oreilles, une musique douce sur ton ordinateur portable/ton téléphone (voir une playlist de musiques calmes) et une discussion avec quelqu’un, longue et intense via messages jusqu’à t'endormir. Parfois j'imagine aussi des histoires que j'ai envie d'écrire, des scénarios... En clair je m'occupe l'esprit avec autre chose que des pensées tournées sur moi et mon entourage. Ça m'a aidé et j'espère que ça t'aidera.
La seule solution que j'ai trouvé pendant un temps c'était de m'épuiser, sport, activité cérébrale, me retenir de dormir jusqu’à une certaine heure (l'aube en générale) et finir par m'endormir jusqu’à ce que je trouve un truc simple qui je ne sait pas si il va marcher pour toi : Quand tu vas dormir, met ton casque sur les oreilles, une musique douce sur ton ordinateur portable/ton téléphone (voir une playlist de musiques calmes) et une discussion avec quelqu’un, longue et intense via messages jusqu’à t'endormir. Parfois j'imagine aussi des histoires que j'ai envie d'écrire, des scénarios... En clair je m'occupe l'esprit avec autre chose que des pensées tournées sur moi et mon entourage. Ça m'a aidé et j'espère que ça t'aidera.
Kibou- Messages : 87
Date d'inscription : 06/09/2013
Age : 30
Localisation : Paris
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Pareil... j'ai longtemps fait ça et ça marche super bien, je trouve (maintenant, je mets la radio tout doucement pour éviter de m'étrangler au milieu de la nuit avec le cordon des écouteurs, ou de me réveiller avec la trace d'un écouteur sur le front ).Kibou a écrit: Quand tu vas dormir, met ton casque sur les oreilles, une musique douce sur ton ordinateur portable/ton téléphone (voir une playlist de musiques calmes) et une discussion avec quelqu’un, longue et intense via messages jusqu’à t'endormir. Ça m'a aidé et j'espère que ça t'aidera.
Invité- Invité
Re: Angoisses à l'idée d'aller dormir. Couchers tardifs, nuits blanches et reveils à l'aube.
Ou mettre la télé (avec un minuteur qui l'éteindra automatiquement) : ça fait une lumière tamisée, des sons pour occuper les pensées, et en passant une série qu'on aime bien ça permet aussi de rigoler intérieurement et de s'endormir sereinement.
L'ASMR (autonomous sensory meridian response) est aussi intéressante, par exemple en écoutant un conte chuchoté pour s'endormir, voici un exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=fv2ilzTqU0k
L'ASMR (autonomous sensory meridian response) est aussi intéressante, par exemple en écoutant un conte chuchoté pour s'endormir, voici un exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=fv2ilzTqU0k
Tiers-i-grec- Messages : 230
Date d'inscription : 06/05/2013
Age : 51
Localisation : Ile de France
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