En mode hardcore

Punaise je suis à un tel point "d'agissement par instinct" que je fonctionne que comme ça mais avec tout le monde et c'est épuisant !!!!!!! J'ai démarré mon CAP aujourd'hui et c'était un putain de calvaire. Je suis sous tension pour tout. Ma relation au peut être extrême si je me controle pas. Le seul moment ou j'étais détendu c'était en discutant avec une fille de mon âge, chose que je n'a pas faite depuis des lustres. Je vois tous ces gens et je peux pas leur parler. Je ne support pas mes parents qui essaient de m'aider en me donnant des pistons pour trouver un stage mais je dis non à tout. Je fais confiance à mon instinct et c'est dnoc sur des coups de têtes. Moins qu'avant vu que les coups de têtes de l'époque c'était de changer de voie professionnelle carrément. Mais là c'est épuisant. Si je m'écoutais je resterais seul chez moi (chez moi que je n'ai pas) et je prendrais les stages que l'école me donne. Mais là le fait que mes parents me donnent des "bons" tuyaux car tout est relatif hein...je dis pas que c'est mauvais mais étant donné que je m'écoute et suis très à fleur de peau/bouillonnant/sur le bord d'exploser dès que ma mère me parle.... Putain je sais pas quoi faire pour me détendre. La méditation je suis trop énervé pour me concentrer et je réfléchis trop en même temps ça me fait douter et j'en ai marre de douter. Le sport j'en ai fait pendant l'été là j'ai pas envi. Le sexe ca fait des années que j'ai pas touché une fille à cause d'une période de dépression et de remise en question et de faux-self dégueulasse. Y'a des moments ou j'en ai ras le cul et des moments ou j'ai l'impression que je peux tout faire. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sérieux je pète les plombs je vois pas le bout du tunnel...

si tu tentais d'absorber la culture ayant trait a ta profession ?

Pas cool dessein

Je sais pas quoi te dire Light, la seule solution que j'ai trouvé dans ces moments là c'est d'éviter à tout prix de faire une connerie. Je suis même allé jusqu'à me pointer au poste pour qu'ils m'embastille pour la nuit  Comme ils refusaient je leur aient demander et mon poing sur leur gueule les feraient changer d'avis  et ils m'ont conduit à l'hôpital ce qui était à postériori la meilleure option. Je ne te souhaite pas d'en arriver là mais en dernier recours il faut se mettre (soi et les autres) à l'abri.

aqua a écrit:Pas cool dessein.

je vois pas ce qu'y a pas de cool a suggerer a quelq'un qui cherche un moyen de se detendre de lire ou de chercher des trucs culturels ayant trait a ce qu'il apprend par ailleurs.
ca occupe ouvre des horizons et peut etre meme que ca motive quand on pense avoir mal choisi.

?

@dessein Exprimé de cette manière ce n'est n'est hautain et ça change tout

je te conseillerais de prendre un papier et un crayon et d'y éclater ta haine, tes angoisses, tout ce que tu ne peux pas exprimer par ailleurs.
c'est pénible comme travail, surtout si on aime pas écrire, mais ça soulage, ça oblige a mettre des mots sur ses maux et de mieux les identifier, de se poser les bonnes questions, d'aller + loin...
Ensuite tout ce qui a été écrit doit être détruit de manière définitive (que personne ne puisse tomber dessus, ni mm pour toi pas besoin de le relire, faut que ça soit comme une conversation avec toi même, donc pas de traces)

ENsuite pratique le hurlement primaire, faut arriver à s'isoler suffisamment pour ça mais pareil ça défoule. on peut le faire comme on le sent hurler jusqu'à épuisement, un long cri à se faire péter les cordes vocales ou des cris + maitrisés ce sera à toi de faire ce qui te fera le + de bien. Attention extinction de voix possible suite à la séance

bon courage. Tu n'es pas seul...

aqua a écrit:@dessein Exprimé de cette manière ce n'est n'est hautain et ça change tout

t'as un souci de lunette

C'est en tous cas bon signe que tu sois bouillonnant.
T'es manifestement en désaccord avec ce à quoi tu as droit en ce moment.
Le problème est que comme soit tu ne sais pas ce qui ne va pas, soit tu n'as pas complètement les moyens de modifier ce qui n'irait pas, cela se manifeste par un sentiment diffus de nervosité. C'est l'angoisse. Le danger te semble provenir de toute part.
Là ou il me semble que c'est bon signe, c'est que tu n'es plus dans la prostration et l'évitement. Dans l'évitement, ton cerveau s'auto-confirme que le danger insurmontable l'était bien puisque tout semble aller mieux en son absence (c'est illogique mais j'ai bien peur que ca marche comme cela). Quand je dis ton cerveau je pense à des mécanismes auxquels la conscience est soumise, sans savoir vraiment de quoi je parle, je ne fais pas partie du personnel "autorisé" ;-). Là petit à petit, confronté à la réalité, tu va petit a petit ajuster tes ressentis, mettre en place des réponses proportionnées.
Au fur et a mesure que tu reprendras confiance, les autres ne seront plus perçus comme une ingérence préjudiciable.
Tu les laissera semer leur zizanie sans toi.
Laisse faire le temps.
Si tu n'es plus dans la prostration c'est que tu es à nouveau bel et bien présent à la vie. Tu vas sûrement regretter quelques débordements, quelques conneries que les autres tenterons de te reprocher. Il se sont juste ajustés sur l'apparence que tu étais prêt à ne pas exister. Et quand les autres se tiennent quelque chose pour dit, faut parfois crier un peu plus fort pour qu'il daignent prêter l'oreille a ce qui ne leur semblait qu'un bruissement négligeable, et reconsidérer la chose.
Ensuite avec le temps, eux et toi n'auront que rarement besoin d'avoir recours à des points sur les i pour clarifier les choses.
Observe les aniamux, je suis persuadés qu'ils peuvent nous permettre de comprendre les relations humaines avec plus d'humilité, moins de far, moins d'artifices. Notre cerveau est asservi aux hormones, au corps, aux structures plus primitives. Il ne fait que recouvrir de dentelle un vêtement de grosse toile. Y'a sûrement un peu de retro-action du cerveau sur le corps, mais souvent on magnifie artificiellement cette toute puissance de l'esprit parce que cela nous convient mieux.
Bref courage tu me semble sur la bonne voie. Reste persuadé que ce que tu vis en ce moment est un mécanisme parfaitement légitime et normal au regard de ce que tu as vécu par le passé et de ce que tu es.
Interprète tout ce que te dirons les autres à travers un filtre. Tu es légitime dans ton besoin de vivre et d'exister.

Dans le monde des molécules, moins elles remuent, plus les autres se collent à elle en ne lui laissant qu'un espace vital très réduit.
Plus une molécule est confinée plus elle devra se remuer pour se ménager un espace vital. Elle devra aussi fournir de l’énergie aux voisines qui se figent. Ces dernirèes donnent ainsi l'impression de sans arrêt absorber le travail fourni par la molécule qui est notre héroïne.
Plus une molécule est isolée et moins elle peut capter l’énergie vitale dont les autres sont porteuses. C'est le principe de l'isolation thermique. (l’énergie des autres est seulement un prêt, elle ne leur appartient pas en réalité, de même que la tienne)
Et quand on considère que l'agitation des molécules, c'est la température, on observe bien que plus il fait froid moins il y a de vie.

J'ai le sentiment de me planter. Je suis inscrit à mon CAP mais j'ai l'impression de me planter. Ca me bloque j'arrive pas à appeler des employeurs. Je me dit que je suis bon qu'à aider les autres donc je me tourne vers une école d'infirmier. Le truc c'est que j'ai surtout pas envi de me tromper. Ca me fait péter un câble. Comment être vraiment sûr. La je suis seul chez moi car mes parents sont en vacances et je peux en parler à personne. J'ai un sentiment d'impuissance c'est horrible. Je veux juste être avec des gens et être bien épanoui, c'est pas cher demandé comme rêve... Y'en a qui rêvent d'avoir une immense barraque sur la côte, d'être le meilleur à telle ou telle chose... Ca doit pas être plus facile finalement une vie simple...

Je pensais être fort mais si ça continue je vais être assez fort pour faire une connerie...

"Le truc c'est que j'ai surtout pas envi de me tromper. Comment être vraiment sûr"
Protip : tu ne le seras jamais
Il n'y a aucun moyen de ne pas se planter. Il faut se planter pour remonter la pente ensuite, c'est la seule manière d'apprendre de tout ce qui peut nous arriver dans la vie.

Tav a écrit:"Le truc c'est que j'ai surtout pas envi de me tromper. Comment être vraiment sûr"
Protip : tu ne le seras jamais
Il n'y a aucun moyen de ne pas se planter. Il faut se planter pour remonter la pente ensuite, c'est la seule manière d'apprendre de tout ce qui peut nous arriver dans la vie.

ouais en meme temps ca a ses limites...
je maitrise trois vrais métiers (non reglementés) sans les diplomes mais avec les titres ronflants qui vont avec de "quand on a compris comment ca marche et qu'on l'a montré" mais a chaque fois que je rechange, je recommence en bas, mal payée a devoir faire mes preuves. c'est extremement reloud.

donc a la rigueur en periode de plein emploi et encore au niveau salaire...

Dommage que le sport ne te tente pas sur le moment car bien se défouler c'est pas mal ! SInon la solution de Dessein me semble adéquate : approfondir le sujet , encore faut-il avoir l'attention pour lire. Là je ne le sens pas !
Chanter ?? C'est une façon ludique d'ouvrir ton diaphragme et donc de respirer en profondeur. Les nerfs manquent de respiration. On va te donner tous les conseils de la Terre bien que tu dois avoir en toi la solution. Qui te connais mieux que toi ?? Evite la fracture du con, ça serait bien ! Biz !

Merci de votre soutien. J'ai franchement mal passe l'adolescence et maintenant que je suis motivé c'est la que je ressens le plus la douleur. Avant j'étais un légume aujourd'hui je suis une cocotte minute à feu variable.

Je suis d'accord que se planter fait apprendre je confirme. Mais "tant qu'à faire" (il paraît que ca se dit pas) vaut mieux pas se tromper. Y'a bien des zèbres qui avance comme l'eau non ? et des non zèbres qui se plantent...

Je suis pas du style à me faire mal bien que je ressens la douleur à vif mais pas envi de m'abîmer.

Je crois que le plus difficile c'est d'être seul. Enfin...

En attente du prochain jour de boulot.