La peur du jugement
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La peur du jugement
Salut à tous !
Ce sujet a bien du être évoqué dans le forum... Ce que j'aimerais, ce serait avoir votre expérience.
Je crois que mon principal soucis est aujourd'hui la peur d'être jugée.
Evidemment, comme la plupart d'entre vous, je suis TRES sensible... Et ça ne se voit pas beaucoup puisque tout est extrêmement intériorisé. Mais là, ça va bientôt déborder je crois.
Je suis bloquée par ma peur de la réaction des autres vis à vis de mes paroles, mes actions, mes activités, mes créations, ma manière d'être... Tout quoi !
Donc je suis constamment dans la retenue et j'ai beaucoup de mal à m'exprimer. Je voudrais toujours plaire, et je m'y prends super mal.
Bon, le point positif est que je me rends bien compte de l'aspect destructeur de cela, mais je n'ai pas les clefs pour essayer de changer. Comment faire pour se détendre un peu ? Pour ne pas craindre la critique ? Pour relativiser ?...
Avez-vous - pour ceux qui pourraient se reconnaitre - réussi à dépasser cette "peur", et comment ?
;-)
Ce sujet a bien du être évoqué dans le forum... Ce que j'aimerais, ce serait avoir votre expérience.
Je crois que mon principal soucis est aujourd'hui la peur d'être jugée.
Evidemment, comme la plupart d'entre vous, je suis TRES sensible... Et ça ne se voit pas beaucoup puisque tout est extrêmement intériorisé. Mais là, ça va bientôt déborder je crois.
Je suis bloquée par ma peur de la réaction des autres vis à vis de mes paroles, mes actions, mes activités, mes créations, ma manière d'être... Tout quoi !
Donc je suis constamment dans la retenue et j'ai beaucoup de mal à m'exprimer. Je voudrais toujours plaire, et je m'y prends super mal.
Bon, le point positif est que je me rends bien compte de l'aspect destructeur de cela, mais je n'ai pas les clefs pour essayer de changer. Comment faire pour se détendre un peu ? Pour ne pas craindre la critique ? Pour relativiser ?...
Avez-vous - pour ceux qui pourraient se reconnaitre - réussi à dépasser cette "peur", et comment ?
;-)
Deebra- Messages : 71
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 46
Re: La peur du jugement
Mais tu as raison d'avoir peur !!!Deebra a écrit:Avez-vous - pour ceux qui pourraient se reconnaitre - réussi à dépasser cette "peur", et comment ?
Le risque d'être jugé est immense.
S'affirmer est une sacrée aventure.
C'est justement de l'envie de plaire qu'il faut se débarrasser...
Ma manière d'aborder le problème est un peu différente... (J'ai peur de dévier... en espérant tout de même apporter quelque chose).
Il fut une époque où j'étais tellement naïve que je ne prenais même pas la peine de me protéger... (c'est d'ailleurs encore partiellement le cas).
Je n'imaginais tellement pas que l'on pourrait me juger, m'écraser, me blesser, piétiner mes plates-bandes, bref, entrer chez moi sans y avoir été invité... Je m'exposais à tout va ! Et j'en ai pris des claques...
Aujourd'hui : OK, il y a beaucoup plus solide que moi, question confiance, mais j'ai de moins en moins peur d'être jugée puisque je refuse tout net que l'on s'y risque. Je ne le tolère plus du tout.
Attention cependant : j'ai l'air sûre de moi, comme ça... mais ma réalité est moins rose.
Je fais généralement dans la riposte en 3 temps.
1. Il me faut toujours un déclic avant de prendre conscience de la "gravité" de ce qui vient de se passer ("ben zut alors, il/elle vient de me dire ça, en public...").
2. Toujours un deuxième déclic pour riposter assez gentiment ("oui, alors en fait...")
3. Et toujours un troisième déclic pour réagir "proprement" (c'est-à-dire généralement de manière à scotcher l'autre). Je reviens à la charge en m'excusant de ne pas être allez au bout de mon idée... ("tu sais, ce que je voulais dire vraiment c'est que...")
Je m'affirme mais... je déplais, parfois...
Mais je m'aperçois, au fil du temps, que j'attire à moi des personnes qui ne se permettent plus de me juger.
L'enjeu pour moi, maintenant, est de réduire le nombre des étapes en retrouvant la répartie cinglante de mon adolescence. Je me dis qu'avec l'expérience de mes 51 ans, cela devrait donner un cocktail assez puissant. Mais c'est loin d'être gagné.
Pour revenir à la peur d'être jugée : lorsque je sens que quelque chose ne passera pas, je renonce. Les autres ne changeront pas. C'est à moi de changer. Et lorsque quelque chose me tient vraiment à coeur, je m'efforce de changer de stratégie et d'obtenir ce que je veux autrement, ou plus tard.
Et pour être tout à fait sincère... il arrive que, le temps passant... l'affaire n'ait plus du tout le même caractère de priorité.
Dernière édition par Fabuliotte le Ven 4 Oct 2013 - 12:08, édité 3 fois (Raison : Complément d'infos + autres joyeusetés orthographiques)
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
Merci pour ce message ;-)
Ce qui est pénalisant je trouve, c'est cette extraordinaire faculté de rester toujours dans le contrôle ! Ça me saoule !
Il m'est pour le moment impossible de lacher quoi que ce soit, c'est un peu un cercle vicieux, puisque j'implose avec tout ce merdier qui reste en moi, et je me dis que ce sera terrible si tout sort d'un coup... Et là je pourrai me dire en effet "j'avais raison d'avoir peur".
Ce qui est pénalisant je trouve, c'est cette extraordinaire faculté de rester toujours dans le contrôle ! Ça me saoule !
Il m'est pour le moment impossible de lacher quoi que ce soit, c'est un peu un cercle vicieux, puisque j'implose avec tout ce merdier qui reste en moi, et je me dis que ce sera terrible si tout sort d'un coup... Et là je pourrai me dire en effet "j'avais raison d'avoir peur".
Deebra- Messages : 71
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 46
Re: La peur du jugement
Juge et affirme autant que l'on te juge et t'affirme,
ne soit pas plus heurtée que l'autre ne l'est.
La question n'est pas la peur de s'exprimer, mais de vouloir toujours plaire.
ne soit pas plus heurtée que l'autre ne l'est.
La question n'est pas la peur de s'exprimer, mais de vouloir toujours plaire.
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: La peur du jugement
N'est-ce pas ?!!!!Deebra a écrit:Ce qui est pénalisant je trouve, c'est cette extraordinaire faculté de rester toujours dans le contrôle ! Ça me saoule !
Je compatis...Deebra a écrit:Il m'est pour le moment impossible de lacher quoi que ce soit, c'est un peu un cercle vicieux, puisque j'implose avec tout ce merdier qui reste en moi, et je me dis que ce sera terrible si tout sort d'un coup... Et là je pourrai me dire en effet "j'avais raison d'avoir peur".
Essaie de te placer "au-delà" de tout... (pas simple à expliquer par écrit).
Et dis-toi que la surdouée c'est toi !!!
Donc : tu as une longueur d'avance...
Le simple fait de me dire ça, me permet de patienter et faire retomber la pression.
Lorsque vraiment il n'y a pas de répondant en face, c'est que probablement je ne suis pas à ma place...
Au quel cas, je m'en cherche une autre.
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
ça me paraît dangereux. Parce que ça signifie que si tu es face à un connard borné, tu risques de renoncer à un point de vue cohérent, le tien, qui est rejeté, pour ne pas déplaire à... un connard borné. Non, ce n'est pas systématiquement à nous de changer dès lors que les autres refusent. Sinon, on passe notre vie à faire les caméléons.Pour revenir à la peur d'être jugée : lorsque je sens que quelque chose ne passera pas, je renonce. Les autres ne changeront pas. C'est à moi de changer. Et lorsque quelque chose me tient vraiment à coeur, je m'efforce de changer de stratégie et d'obtenir ce que je veux autrement, ou plus tard.
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
Malheureusement, quoi que l'on fasse ou dise (ou pas) il y aura toujours quelqu'un pour jauger, pour juger, pour critiquer...
Alors, comme dit plus haut, si le but est de toujours plaire à tout le monde... te fatigue pas c'est impossible, tout ce que tu risques dans ce cas là c'est la construction d'un faux self qui serrait l'image de ce que les autres attendent de toi... mais qui ne serait pas toi avec comme conséquence de perdre ton identité, ton image propsre, ta connaissance de toi même, de perdre jusque à ta propre estime.
Ce faux self, qui peut même sembler si sociable, si amusant à fréquenter, bien plus que ton vrai toi... ce qui ne peut que t'enfoncer dans la dépression...
Excuse moi, je pense que je m'emballe voire que je parle de moi là...
Le secrêt je pense c'est soit d'être entouré que de gens tolérants..., soit avoir un faux self pas trop encombrant??? et surtout avoir un défouloir, un moyen de lâcher la pression et de t'affirmer...
Je suis conscient de ne pas être très clair et vous prie d'avance de m'en excuser
Alors, comme dit plus haut, si le but est de toujours plaire à tout le monde... te fatigue pas c'est impossible, tout ce que tu risques dans ce cas là c'est la construction d'un faux self qui serrait l'image de ce que les autres attendent de toi... mais qui ne serait pas toi avec comme conséquence de perdre ton identité, ton image propsre, ta connaissance de toi même, de perdre jusque à ta propre estime.
Ce faux self, qui peut même sembler si sociable, si amusant à fréquenter, bien plus que ton vrai toi... ce qui ne peut que t'enfoncer dans la dépression...
Excuse moi, je pense que je m'emballe voire que je parle de moi là...
Le secrêt je pense c'est soit d'être entouré que de gens tolérants..., soit avoir un faux self pas trop encombrant??? et surtout avoir un défouloir, un moyen de lâcher la pression et de t'affirmer...
Je suis conscient de ne pas être très clair et vous prie d'avance de m'en excuser
Gerominou- Messages : 63
Date d'inscription : 20/08/2013
Age : 45
Re: La peur du jugement
J'ajouterais que, paradoxalement, laisser tomber l'envie de plaire peut être précisément ce qui nous rend appréciables aux yeux de certains autres qui sont alors des personnes plus intéressantes pour nous.Uccen a écrit:La question n'est pas la peur de s'exprimer, mais de vouloir toujours plaire.
En tout cas je le constate pour moi.
Et du coup aussi, lorsque j'ai envie de plaire, c'est beaucoup plus sincère aussi...
Bref, nous avons tout à y gagner.
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
J'ai dû mal m'exprimer... Lorsque je dis c'est à moi de changer, je ne veux pas dire que j'accepte le point de vue de l'autre, je veux simplement dire que je "renonce à faire changer l'autre"... Mais je prends de la hauteur, du recul... et je fais valoir mon point de vue autrement, plus tard etc.Fus... a écrit:ça me paraît dangereux. Parce que ça signifie que si tu es face à un connard borné, tu risques de renoncer à un point de vue cohérent, le tien, qui est rejeté, pour ne pas déplaire à... un connard borné. Non, ce n'est pas systématiquement à nous de changer dès lors que les autres refusent. Sinon, on passe notre vie à faire les caméléons.Pour revenir à la peur d'être jugée : lorsque je sens que quelque chose ne passera pas, je renonce. Les autres ne changeront pas. C'est à moi de changer. Et lorsque quelque chose me tient vraiment à coeur, je m'efforce de changer de stratégie et d'obtenir ce que je veux autrement, ou plus tard.
Mais faire changer l'autre, franchement, pas la peine de s'épuiser...
Je ne fais pas du tout le caméléon... je change seulement de stratégie.
Dernière édition par Fabuliotte le Ven 4 Oct 2013 - 13:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
Le problème est qu'il n'y a pas vraiment de solution...
Quand j'étais plus jeune, je disais plutot facilement ce qui me déplaisait aux autres. Je me suis pris beaucoup de réflexions (je remercie ici ma chère maman...) du style tu es dure, tu as un sale caractère et ma préférée: tu n'es pas rigolote.
J'ai alors compris quelque chose: "il ne faut plus rien dire si tu veux avoir des amis..." J'étais d'ailleurs très fière d'avoir trouvé cette solution!
J'ai donc enfilé mon masque.
Je dis ce qu'il faut dire, ce que les gens veulent entendre, pour plaire au plus grand nombre.
La plupart des personnes me voient comme une fille gentille, ma famille et ma belle famille me voient comme une fille chiante (sauf mon papa mais il n'est plus là, trop zébré surement...)
Mais j'en ai marre de porter ce masque, j'en ai marre de toujours chercher à etre la fille parfaite, j'en ai marre de savoir ce que les autres veulent entendre. J'arrive meme à changer la tournure que prend ma phrase quand j'entraperçois dans le regard de mon interlocuteur que ce n'est pas ce qu'il attend.
Mon masque est tellement bien accroché que mon mari ne me croit pas lorsque je lui dit que j'aurais tendance à envoyer bouler tout le monde si je ne contenais pas.
C'est pénible d'etre comme ça.
La vérité est surement qu'il faut trouver un juste milieu mais ce n'est pas mon fort. Soit dans un excès, soit dans l'autre...
Et si j'avais à choisir, je crois que c'est malheureusement la deuxième solution qui me parait la plus supportable pour moi (du moins jusqu'à ce que la marmite explose...)
Quand j'étais plus jeune, je disais plutot facilement ce qui me déplaisait aux autres. Je me suis pris beaucoup de réflexions (je remercie ici ma chère maman...) du style tu es dure, tu as un sale caractère et ma préférée: tu n'es pas rigolote.
J'ai alors compris quelque chose: "il ne faut plus rien dire si tu veux avoir des amis..." J'étais d'ailleurs très fière d'avoir trouvé cette solution!
J'ai donc enfilé mon masque.
Je dis ce qu'il faut dire, ce que les gens veulent entendre, pour plaire au plus grand nombre.
La plupart des personnes me voient comme une fille gentille, ma famille et ma belle famille me voient comme une fille chiante (sauf mon papa mais il n'est plus là, trop zébré surement...)
Mais j'en ai marre de porter ce masque, j'en ai marre de toujours chercher à etre la fille parfaite, j'en ai marre de savoir ce que les autres veulent entendre. J'arrive meme à changer la tournure que prend ma phrase quand j'entraperçois dans le regard de mon interlocuteur que ce n'est pas ce qu'il attend.
Mon masque est tellement bien accroché que mon mari ne me croit pas lorsque je lui dit que j'aurais tendance à envoyer bouler tout le monde si je ne contenais pas.
C'est pénible d'etre comme ça.
La vérité est surement qu'il faut trouver un juste milieu mais ce n'est pas mon fort. Soit dans un excès, soit dans l'autre...
Et si j'avais à choisir, je crois que c'est malheureusement la deuxième solution qui me parait la plus supportable pour moi (du moins jusqu'à ce que la marmite explose...)
sencha- Messages : 93
Date d'inscription : 12/09/2013
Age : 45
Localisation : yvelines
Re: La peur du jugement
J'ai l'impression que vous opposez plaire et déplaire.
Ainsi la peur du jugement ne viendrait que de ce dualisme.
Mais le jugement est un processus. On peut craindre qu'il soit écourté. On peut redouter la faible capacité d'entendement de son interlocuteur. Parfois plaire est parfaitement insupportable, et s'accompagne d'une forme de chantage inconscient de la part de celui à qui l'on a plu.
Il est parfois très agréable de déplaire pour de bonnes raisons. Ca ne peut en devenir un mode de fonctionnement principal, les concessions devenant tôt ou tard nécessaires.
Il faudrait aussi s'affirmer. Mais affirmer quoi ???
La plupart du temps les idées ne sont qu'hypothèses.
Je crois qu'il faut aussi avoir à l'esprit que certains ont des facultés plus développées à jouer des coudes. Ils sont plus adroit pour exploiter toutes les failles de la communication principalement en groupe.
Cela me semble parfaitement indépendant de la volonté de plaire, ou de la peur de déplaire, bref indépendant d'un comportement particulièrement basé sur la séduction qui serait la cause de (ou associé à) la peur du jugement..
La crainte du quiproquos est à ne pas négliger. Pour ce qu'il est.
Ainsi ce n'est pas la crainte de plaire ou déplaire, mais la peur de ne pas maîtriser le phénomène qui est peut être la clef.
Le fait de ne pas saisir les critères en jeu ou ne pas y adhérer.
De toute façon la peur correspond à un état d'alerte générale pour le corps baigné d’adrénaline, sans qu'il y ait réelle focalisation. Dans ce dernier cas on se trouve dans un état de concentration. Parce qu'on a des outils à portée.
La peur du jugement, c'est surtout la sensation d'être sans outils, de baigner dans une vase insondable, sans réelle organisation, ou le piège a la même apparence que le point d'appui salvateur.
Sinon la peur n'est pas ressentie comme telle.
Bref c'est pas pour rien qu'une énorme proportion de la population cite l'injustice comme valeur la plus détestée.
L'affirmation de soi a naturellement lieu dans un univers perçu comme juste, ou tout du moins lorsque l'on maîtrise les critères.
Il me semble d'ailleurs que les phobie sont traitées par un exploration progressive de la zone phobique afin de se l'approprier.
Jamais il n'est décrété qu'il faut foncer et s'affirmer. La zone phobique est une zone noire pour le phobique. Foncer à tombeau ouvert dans le noir ne me semble pas être très porteur d'enseignements.
EDIT: sinon ne pas oublier non plus que lorsque l'on est perçu comme timoré, craintif, certains, par réflexe supposent une cause réelle à cette perception qu'ils ont eu, et lâchement se comportent alors comme si ils percevaient la cause. Je ne suis pas en train de faire l'apologie de ceux qui travaillent leur confiance en soi affichée, se rendant insensibles au jugement d'autrui. C'est parfaitement détestable. Du tyranisme relationnel. Mais il faut être conscient que parfois nos doutes transpirent par tous les pores de notre peau et que les autres nous renvoient par simple passivité ces doutes. En effet la plupart des gens évitent tout simplement les situations ou il faut soupeser, douter, évaluer. Ainsi il répondent par réflexes aux stimulus. C'est le mécanisme qui provoque l'acharnement des oiseaux sur leur congénère affaibli, selon ma perception. Il ne sont pas agressifs, mais poussés par une sorte d'entropie tendent à occuper le terrain qui ne résiste pas.
Pour résumer le PS, certains ne ressentent pas la peur du jugement car ils y sont tout simplement moins sensibles consciemment. Le problème ne leur est pas apparu clairement. Chat non échaudé ne craint pas l'eau froide.
Ainsi la peur du jugement ne viendrait que de ce dualisme.
Mais le jugement est un processus. On peut craindre qu'il soit écourté. On peut redouter la faible capacité d'entendement de son interlocuteur. Parfois plaire est parfaitement insupportable, et s'accompagne d'une forme de chantage inconscient de la part de celui à qui l'on a plu.
Il est parfois très agréable de déplaire pour de bonnes raisons. Ca ne peut en devenir un mode de fonctionnement principal, les concessions devenant tôt ou tard nécessaires.
Il faudrait aussi s'affirmer. Mais affirmer quoi ???
La plupart du temps les idées ne sont qu'hypothèses.
Je crois qu'il faut aussi avoir à l'esprit que certains ont des facultés plus développées à jouer des coudes. Ils sont plus adroit pour exploiter toutes les failles de la communication principalement en groupe.
Cela me semble parfaitement indépendant de la volonté de plaire, ou de la peur de déplaire, bref indépendant d'un comportement particulièrement basé sur la séduction qui serait la cause de (ou associé à) la peur du jugement..
La crainte du quiproquos est à ne pas négliger. Pour ce qu'il est.
Ainsi ce n'est pas la crainte de plaire ou déplaire, mais la peur de ne pas maîtriser le phénomène qui est peut être la clef.
Le fait de ne pas saisir les critères en jeu ou ne pas y adhérer.
De toute façon la peur correspond à un état d'alerte générale pour le corps baigné d’adrénaline, sans qu'il y ait réelle focalisation. Dans ce dernier cas on se trouve dans un état de concentration. Parce qu'on a des outils à portée.
La peur du jugement, c'est surtout la sensation d'être sans outils, de baigner dans une vase insondable, sans réelle organisation, ou le piège a la même apparence que le point d'appui salvateur.
Sinon la peur n'est pas ressentie comme telle.
Bref c'est pas pour rien qu'une énorme proportion de la population cite l'injustice comme valeur la plus détestée.
L'affirmation de soi a naturellement lieu dans un univers perçu comme juste, ou tout du moins lorsque l'on maîtrise les critères.
Il me semble d'ailleurs que les phobie sont traitées par un exploration progressive de la zone phobique afin de se l'approprier.
Jamais il n'est décrété qu'il faut foncer et s'affirmer. La zone phobique est une zone noire pour le phobique. Foncer à tombeau ouvert dans le noir ne me semble pas être très porteur d'enseignements.
EDIT: sinon ne pas oublier non plus que lorsque l'on est perçu comme timoré, craintif, certains, par réflexe supposent une cause réelle à cette perception qu'ils ont eu, et lâchement se comportent alors comme si ils percevaient la cause. Je ne suis pas en train de faire l'apologie de ceux qui travaillent leur confiance en soi affichée, se rendant insensibles au jugement d'autrui. C'est parfaitement détestable. Du tyranisme relationnel. Mais il faut être conscient que parfois nos doutes transpirent par tous les pores de notre peau et que les autres nous renvoient par simple passivité ces doutes. En effet la plupart des gens évitent tout simplement les situations ou il faut soupeser, douter, évaluer. Ainsi il répondent par réflexes aux stimulus. C'est le mécanisme qui provoque l'acharnement des oiseaux sur leur congénère affaibli, selon ma perception. Il ne sont pas agressifs, mais poussés par une sorte d'entropie tendent à occuper le terrain qui ne résiste pas.
Pour résumer le PS, certains ne ressentent pas la peur du jugement car ils y sont tout simplement moins sensibles consciemment. Le problème ne leur est pas apparu clairement. Chat non échaudé ne craint pas l'eau froide.
Dernière édition par qwerty le Ven 4 Oct 2013 - 13:45, édité 1 fois
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: La peur du jugement
Conseil du jour : Au cours de la conversation avec autrui, pense à ne plus l'écouter deux secondes et voir ce que tu ressens, ce que tu penses, ce dont tu veux réellement parler. Et dis le à voix haute.
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
La peur du jugement est un auto centrage. Le fait de l'extériorisé c'est déjà créer le lien entre toi et lui, ne plus penser qu'à soi, mais déjà penser à l'autre.
La peur du jugement c'est du narcissisme, il faut donc la combattre en pensant à l'autre et en lui donnant du respect. Et quel respect que d'être honnête avec lui !
La peur du jugement c'est du narcissisme, il faut donc la combattre en pensant à l'autre et en lui donnant du respect. Et quel respect que d'être honnête avec lui !
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
Je fais une très nette différence entre s'affirmer (pronominal) et affirmer (non pronomimal).qwerty a écrit:Il faudrait aussi s'affirmer. Mais affirmer quoi ???
Je peux ne rien avoir à affirmer du tout.
Mais cela ne m'empêche pas de m'affirmer...
Par exemple lorsque quelqu'un se comporte avec moi d'une manière qui ne me convient pas et que je lui demande de changer de comportement...
Je n'affirme rien "au monde", mais je m'affirme en tant que personne qui souhaite que sa demande soi respectée...
M'affirmer ne veut pas du tout dire que je fonce dans le noir...
Affirmer quoi que ce soit, en effet, pourrait s'apparenter à cela.
Oui !qwerty a écrit:Ainsi ce n'est pas la crainte de plaire ou déplaire, mais la peur de ne pas maîtriser le phénomène qui est peut être la clef.
Le fait de ne pas saisir les critères en jeu ou ne pas y adhérer.
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
Oui kharmit. Tu exprime avec une connotation morale ce que je pensais.
Reformulé, de façon équivalente selon mon point de vue, c'est l'exemple des oiseaux (que j'avais remis en edit d'ailleurs avant de te lire).
Chez une espèce grégaire, celui qui ne répond pas à la provocation est vécu comme narcissique. Se défendre est une forme de respect.
Il me semble qu'il n'est pas inintéressant de s'interroger en quoi le narcissisme ne serait pas superposable en grande partie à l'indépendance.
La connotation négative attribuée au narcissisme étant proportionnelle à l'importance du fonctionnement grégaire basé sur la dépendance et la hiérarchie. En extrapolant, basé sur l'inégalité en valeur des individus.
Reformulé, de façon équivalente selon mon point de vue, c'est l'exemple des oiseaux (que j'avais remis en edit d'ailleurs avant de te lire).
Chez une espèce grégaire, celui qui ne répond pas à la provocation est vécu comme narcissique. Se défendre est une forme de respect.
Il me semble qu'il n'est pas inintéressant de s'interroger en quoi le narcissisme ne serait pas superposable en grande partie à l'indépendance.
La connotation négative attribuée au narcissisme étant proportionnelle à l'importance du fonctionnement grégaire basé sur la dépendance et la hiérarchie. En extrapolant, basé sur l'inégalité en valeur des individus.
Dernière édition par qwerty le Ven 4 Oct 2013 - 13:53, édité 1 fois
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: La peur du jugement
Je ne pense pas que la peur du jugement ne soit que narcissisme...
Je dirais que la peur du jugement peut etre due:
-à un excès de jugements négatifs et donc à une mise en "protection"
-à une hypersensibilité (ça se rejoint un peu)
-à une volonté d'adaptation sociale (ça se rejoint encore )
Quand je réfléchi, ce n'est finalement pas forcement la peur du jugement qui me fait réagir ainsi mais plutot la peur de l'isolement social et affectif.
Enfin il est certain q'une part de narcissisme doit bien avoir sa place dans cette liste!!
Je dirais que la peur du jugement peut etre due:
-à un excès de jugements négatifs et donc à une mise en "protection"
-à une hypersensibilité (ça se rejoint un peu)
-à une volonté d'adaptation sociale (ça se rejoint encore )
Quand je réfléchi, ce n'est finalement pas forcement la peur du jugement qui me fait réagir ainsi mais plutot la peur de l'isolement social et affectif.
Enfin il est certain q'une part de narcissisme doit bien avoir sa place dans cette liste!!
sencha- Messages : 93
Date d'inscription : 12/09/2013
Age : 45
Localisation : yvelines
Re: La peur du jugement
Je m'autocite lol. Uqel narcisse que je fais là.Se défendre est une forme de respect.
Non je songe juste que c'est une clef pour interpréter l'agressivité apparente qui caractérise certains milieux sociaux, pourtant si prompts à invoquer le respect.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: La peur du jugement
Peux-etre faudrait-il faire un sondage auprès de l'espèce humaine car j'aurais plutot tendance à dire:qwerty a écrit:
Chez une espèce grégaire, celui qui ne répond pas à la provocation est vécu comme narcissique. Se défendre est une forme de respect.
"Celui qui ne répond pas à, la provocation est un sage"
sencha- Messages : 93
Date d'inscription : 12/09/2013
Age : 45
Localisation : yvelines
Re: La peur du jugement
qwerty a écrit:.
Chez une espèce grégaire, celui qui ne répond pas à la provocation est vécu comme narcissique. Se défendre est une forme de respect.
Il me semble qu'il n'est pas inintéressant de s'interroger en quoi le narcissisme ne serait pas superposable en grande partie à l'indépendance.
La connotation négative attribuée au narcissisme étant proportionnelle à l'importance du fonctionnement grégaire basé sur la dépendance et la hiérarchie. En extrapolant, basé sur l'inégalité en valeur des individus.
Donc le narcissisme, condamné, n'est que l'expression simple (solide) de l'individualité exprimée dans le grégarisme, celui-ci fonctionnant grâce à, ou par la force des choses, avec, ces inégalités individuelles imprimant les ressorts de dépendance, donc des narcissismes utiles à la société mais inférieurs en qualités au premier, véritable, condamné.
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: La peur du jugement
@Uccen
EDIT:
@sencha :
CF attitude hautaine et méprisante.
Dans certains contextes le sage est effectivement perçu comme irrespectueux. Et vice versa.
Mais effectivement si l'on considère que le sage est le Sage, alors le seul fait de le croiser ne peut qu'apporter la certitude, l'illumination.
En dehors de cette conception cela me semble plus compliqué (même si comme le fait remarquer Uccen la complication réside en partie dans ma formulation tarabiscotée et peu rigoureuse).
EDIT:
@sencha :
CF attitude hautaine et méprisante.
Dans certains contextes le sage est effectivement perçu comme irrespectueux. Et vice versa.
Mais effectivement si l'on considère que le sage est le Sage, alors le seul fait de le croiser ne peut qu'apporter la certitude, l'illumination.
En dehors de cette conception cela me semble plus compliqué (même si comme le fait remarquer Uccen la complication réside en partie dans ma formulation tarabiscotée et peu rigoureuse).
Dernière édition par qwerty le Ven 4 Oct 2013 - 16:55, édité 1 fois
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: La peur du jugement
ok, ok bon j'ai pas lu toutes les réponses... honte à moi je poste quand même.
j'ai paumé mon pavé, pas grave je vais recommencer + succintement c'est pas + mal.
Et si tu commençais par vouloir te plaire à TOI ? faire les choses que TU aimes, qui TE procurent du plaisir, juste pour le plaisir de les faire justement. Les vivre pour toi intensément.
Au départ pour survivre il faut satisfaire ses besoins primaire, pour vivre il faut aussi savoir s'autoriser à satisfaire ses autres besoins, sinon on reste au stade survie.
On se met tous des barrières, la différence entre nous tous c'est qu'on les mets +- proches, +- nombreuses...
Mais on les mets tous pour se protéger de soi même (ne pas penser...) et de l'autre (le garder à distance donne l'illusion qu'il ne pourra pas nous atteindre). le souci c'est qu'en faisant ça on s'enferme dans des zones "de confort" qui ne nous correspondent pas complètement, d'où un certain mal être, on fini par s'emprisonner, on s'étiole, on s'ennuie...
Tu parles de créer, mais justement c'est génial, parlons en : les "vrais artistes" génèrent une réaction parce qu'ils montrent les choses différemment, un autre angle, une perspective... ça dérange, ça bouscule, ça fait avancer. Oui ils prennent un risque, non ça ne peut pas plaire à tous, voire ça déplait tout court, mais parfois c'est ça qu'il fallait "trouver". "Le cri" personne n'a envie de le voir dans son salon, pourtant c'est un des tableaux les + connus au monde, il exprime quelque chose qui parle à tous ou presque...
Ce qu'il faut faire, libère toi simplement de la notion de l'autre, et vit pour toi.
Lorsque tu as envie de faire quelque chose, fais le. Ne le fait pas le pied sur le frein, livre toi, exprime toi, lâche toi, dans la création comme dans le reste.
Tu préfères vivre ta vie à te taper une petite ration (accompagnée d'un rat blanc qui ne te jugera pas) comme on en trouve dans les voyages habités de l'espace, ou un bon repas bien copieux et bien arrosé avec tes amis dans ton confortable salon ?
j'ai paumé mon pavé, pas grave je vais recommencer + succintement c'est pas + mal.
Et si tu commençais par vouloir te plaire à TOI ? faire les choses que TU aimes, qui TE procurent du plaisir, juste pour le plaisir de les faire justement. Les vivre pour toi intensément.
Au départ pour survivre il faut satisfaire ses besoins primaire, pour vivre il faut aussi savoir s'autoriser à satisfaire ses autres besoins, sinon on reste au stade survie.
On se met tous des barrières, la différence entre nous tous c'est qu'on les mets +- proches, +- nombreuses...
Mais on les mets tous pour se protéger de soi même (ne pas penser...) et de l'autre (le garder à distance donne l'illusion qu'il ne pourra pas nous atteindre). le souci c'est qu'en faisant ça on s'enferme dans des zones "de confort" qui ne nous correspondent pas complètement, d'où un certain mal être, on fini par s'emprisonner, on s'étiole, on s'ennuie...
Tu parles de créer, mais justement c'est génial, parlons en : les "vrais artistes" génèrent une réaction parce qu'ils montrent les choses différemment, un autre angle, une perspective... ça dérange, ça bouscule, ça fait avancer. Oui ils prennent un risque, non ça ne peut pas plaire à tous, voire ça déplait tout court, mais parfois c'est ça qu'il fallait "trouver". "Le cri" personne n'a envie de le voir dans son salon, pourtant c'est un des tableaux les + connus au monde, il exprime quelque chose qui parle à tous ou presque...
Ce qu'il faut faire, libère toi simplement de la notion de l'autre, et vit pour toi.
Lorsque tu as envie de faire quelque chose, fais le. Ne le fait pas le pied sur le frein, livre toi, exprime toi, lâche toi, dans la création comme dans le reste.
Tu préfères vivre ta vie à te taper une petite ration (accompagnée d'un rat blanc qui ne te jugera pas) comme on en trouve dans les voyages habités de l'espace, ou un bon repas bien copieux et bien arrosé avec tes amis dans ton confortable salon ?
petitefadette- Messages : 102
Date d'inscription : 27/09/2013
Age : 43
Localisation : Isère
Re: La peur du jugement
Si la peur du jugement et du regard des autres est trop forte (trop: dans le sens que que ça devient un handicap dans la vie), il peut s'agir de phobie sociale.
http://www.anxiete-depression.org/files/fiches-pratiques/phobsoc.pdf
http://www.anxiete-depression.org/files/fiches-pratiques/phobsoc.pdf
Invité- Invité
Re: La peur du jugement
Yes ! Plein de réactions !
Je prendrai le temps de répondre un peu plus tard ;-)
--> out !
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Deebra- Messages : 71
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 46
Re: La peur du jugement
J'ai surmonté la peur d'être jugée le jour où j'ai compris et accepté le fait que les "autres", les "gens", avaient mieux à faire que surveiller mes actes et mes paroles pour porter un jugement sur moi.Deebra a écrit:Avez-vous - pour ceux qui pourraient se reconnaitre - réussi à dépasser cette "peur", et comment ?
Les pensées de la plupart des gens qui nous entourent sont en fait loin de nous concerner. Ils ne passent pas leur temps à penser ou analyser ce que nous faisons ou disons.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: La peur du jugement
J'aime assez ton commentaire fleurblanche.
Bon, c'est l'apéro là... je relirai tout ça demain à têteembrumée reposée.
Bon, c'est l'apéro là... je relirai tout ça demain à tête
Deebra- Messages : 71
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 46
Re: La peur du jugement
Précision.
l'autre a du pouvoir sur toi si et seulement si tu lui en donnes, bon ce n'est pas aussi simple malheureusement je sais MAIS + tu lui donne de l'importance, + il est en capacité de te faire du mal.
Ce n'est pas en érigeant des barrières/carapaces ou en ne faisant rien qui puisse être critiqué/jugé (donc en ne faisant rien, oups mm comme ça on peut se faire juger/traiter de faignant...) qu'on se protège. C'est en acceptant que l'autre ait sa vison, toi la tienne et que quoiqu'il en soit le respect mutuel ne doit pas en être affecté.
Donc respecte l'autre ET fais toi respecter en commençant par te respecter toi et tes envies/opinions et en t'autorisant à ne pas être parfaite.
l'autre a du pouvoir sur toi si et seulement si tu lui en donnes, bon ce n'est pas aussi simple malheureusement je sais MAIS + tu lui donne de l'importance, + il est en capacité de te faire du mal.
Ce n'est pas en érigeant des barrières/carapaces ou en ne faisant rien qui puisse être critiqué/jugé (donc en ne faisant rien, oups mm comme ça on peut se faire juger/traiter de faignant...) qu'on se protège. C'est en acceptant que l'autre ait sa vison, toi la tienne et que quoiqu'il en soit le respect mutuel ne doit pas en être affecté.
Donc respecte l'autre ET fais toi respecter en commençant par te respecter toi et tes envies/opinions et en t'autorisant à ne pas être parfaite.
petitefadette- Messages : 102
Date d'inscription : 27/09/2013
Age : 43
Localisation : Isère
Re: La peur du jugement
Salut FleurBlanche.fleurblanche a écrit:J'ai surmonté la peur d'être jugée le jour où j'ai compris et accepté le fait que les "autres", les "gens", avaient mieux à faire que surveiller mes actes et mes paroles pour porter un jugement sur moi.Deebra a écrit:Avez-vous - pour ceux qui pourraient se reconnaitre - réussi à dépasser cette "peur", et comment ?
Les pensées de la plupart des gens qui nous entourent sont en fait loin de nous concerner. Ils ne passent pas leur temps à penser ou analyser ce que nous faisons ou disons.
Juste une petite question idiote: Quand tu parles de la plupart des gens, s'agit-il des personnes qui ne sont pas HP ou de tout le monde HP compris?
Parce que perso je passe mon temps à analyser tout ce que les autres font ou disent
sencha- Messages : 93
Date d'inscription : 12/09/2013
Age : 45
Localisation : yvelines
Re: La peur du jugement
La plupart des gens ne sont pas HP, si l'on en croit les statistiques ; donc la plupart des gens ne passent pas leur temps à analyser tout ce que font ou disent les autres.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: La peur du jugement
Je pense aussi.
Et puis même chez les HP ça m'étonnerait que ceux qui analysent beaucoup porte un jugement sans y avoir bien réfléchi avant. Je trouve que la technique du miroir fonctionne assez bien pour relativiser la peur du jugement : imaginer que la situation est renversée et voir comment on réagit soi-même face à une personne trop sensible pour s'exprimer facilement. C'est dans cette position là que se retrouve les gens à qui on s'adresse.
Et puis même chez les HP ça m'étonnerait que ceux qui analysent beaucoup porte un jugement sans y avoir bien réfléchi avant. Je trouve que la technique du miroir fonctionne assez bien pour relativiser la peur du jugement : imaginer que la situation est renversée et voir comment on réagit soi-même face à une personne trop sensible pour s'exprimer facilement. C'est dans cette position là que se retrouve les gens à qui on s'adresse.
Re: La peur du jugement
Salut,
Une fois de plus je ne lis pas les réponses d'avant pour ne pas influencer ma réponse...
Alors moi j'étais comme toi, je m'adaptais aux autres, et je voulais absolument leur plaire de peur d'être rejeté. Il y a quelques mois de cela, après la lecture de Je pense trop, j'ai totalement changé ma façon d'être. Certainement trop rapidement je pense, car les personnes à mes côtés m'ont un peu lâché, sauf les zèbres (bizarrement je devrais dire).
Je pense en fait qu'il faut s'assumer totalement tel que l'on est avec les "nouvelles personnes qui entrent dans notre vie" (et ça fait le tri) et y aller progressivement avec les personnes qui partagent d'ores et déjà la nôtre, car s'ils ne sont pas aptes à comprendre ce que tu es... ça part forcément au clash, car il ne te reconnaissent plus!
Ce n'est que mon avis, après chacun est différent, mais si ça peut t'aider, tant mieux
A+
Séb
Une fois de plus je ne lis pas les réponses d'avant pour ne pas influencer ma réponse...
Alors moi j'étais comme toi, je m'adaptais aux autres, et je voulais absolument leur plaire de peur d'être rejeté. Il y a quelques mois de cela, après la lecture de Je pense trop, j'ai totalement changé ma façon d'être. Certainement trop rapidement je pense, car les personnes à mes côtés m'ont un peu lâché, sauf les zèbres (bizarrement je devrais dire).
Je pense en fait qu'il faut s'assumer totalement tel que l'on est avec les "nouvelles personnes qui entrent dans notre vie" (et ça fait le tri) et y aller progressivement avec les personnes qui partagent d'ores et déjà la nôtre, car s'ils ne sont pas aptes à comprendre ce que tu es... ça part forcément au clash, car il ne te reconnaissent plus!
Ce n'est que mon avis, après chacun est différent, mais si ça peut t'aider, tant mieux
A+
Séb
Deebra a écrit:Salut à tous !
Ce sujet a bien du être évoqué dans le forum... Ce que j'aimerais, ce serait avoir votre expérience.
Je crois que mon principal soucis est aujourd'hui la peur d'être jugée.
Evidemment, comme la plupart d'entre vous, je suis TRES sensible... Et ça ne se voit pas beaucoup puisque tout est extrêmement intériorisé. Mais là, ça va bientôt déborder je crois.
Je suis bloquée par ma peur de la réaction des autres vis à vis de mes paroles, mes actions, mes activités, mes créations, ma manière d'être... Tout quoi !
Donc je suis constamment dans la retenue et j'ai beaucoup de mal à m'exprimer. Je voudrais toujours plaire, et je m'y prends super mal.
Bon, le point positif est que je me rends bien compte de l'aspect destructeur de cela, mais je n'ai pas les clefs pour essayer de changer. Comment faire pour se détendre un peu ? Pour ne pas craindre la critique ? Pour relativiser ?...
Avez-vous - pour ceux qui pourraient se reconnaitre - réussi à dépasser cette "peur", et comment ?
;-)
Wirha Kotcha (sebien)- Messages : 74
Date d'inscription : 07/10/2013
Age : 42
Localisation : Suisse
Re: La peur du jugement
Si tu as peur d'etre jugé par l'exterieur c'est que tu te juges à l'interieur...
Pas de point d'appui interieur, pas de soucis avec l'exterieur...
Pas de point d'appui interieur, pas de soucis avec l'exterieur...
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: La peur du jugement
Je n'ai pas lu toutes les réponses mais la peur du jugement me suis comme une ombre depuis toujours, ce qui fait que je commence à bien la connaître et elle commence à prendre forme petit à petit. Comme on dit, "connait toi toi-même, mais connais aussi bien ton ennemi", ben c'est ce que j'essaie de faire. Parce que mon vrai ennemi c'est ça dans la vie, c'est ce qui me bloque, m'a souvent empêché de dire ou faire des choses, de participer, et de vivre des expériences enrichissantes. Parce que oui, comme on a peur, on n'ose pas, et si on ose pas, on reste aussi dans sa peur. Parce que souvent ce qu'on imagine est pire que la réalité. Bref.
Après pour moi y'a plusieures formes de craintes du jugement. Sa ne me dérange pas plus que ça qu'on ne m'aime pas, de toute façon j'ai pris très vite l'habitude de pas plaire, ce qui m'a éviter de cotoyer un certain type de personnes et c'est pas plus mal. Au moins ceux qui m'aiment, le font vraiment, pas à moitié. Je me conforte avec cette idée.
Non ce dont j'ai le plus peur, c'est la honte, ou de passer pour une débile. Ou de faire du mal à quelqu'un sans le vouloir. C'est ma baleine blanche ça, ma hantise, mon Mobidick. Et si jamais j'ai l'audace de passer outre cette peur et me lancer dans une petite boutade ridicule, ou de participer à une conversation et être total à côté de la plaque, je dois lutter contre l'envie de me planquer dans un trou de souris ou m'évaporer pour ne pas assister à ce que j'ai nommé : "le regard de pitié". Une fois j'ai eu le malheur de vouloir réhausser un peu le dialogue à un niveau intellectuel supérieur avec une comparaison mythologique pertinente, on m'a regardé avec de gros yeux et on m'a dit "hein ?? Mais de quoi elle parle là ??" Je me suis tellement sentie ridicule et honteuse que j'ai couru me réfugier sous la couette et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Horrible !! Je suis encore en quête de solution pour réussir à assumer la honte ou le ridicule, car on dit qu'il ne tue pas mais presque parfois !
Après pour moi y'a plusieures formes de craintes du jugement. Sa ne me dérange pas plus que ça qu'on ne m'aime pas, de toute façon j'ai pris très vite l'habitude de pas plaire, ce qui m'a éviter de cotoyer un certain type de personnes et c'est pas plus mal. Au moins ceux qui m'aiment, le font vraiment, pas à moitié. Je me conforte avec cette idée.
Non ce dont j'ai le plus peur, c'est la honte, ou de passer pour une débile. Ou de faire du mal à quelqu'un sans le vouloir. C'est ma baleine blanche ça, ma hantise, mon Mobidick. Et si jamais j'ai l'audace de passer outre cette peur et me lancer dans une petite boutade ridicule, ou de participer à une conversation et être total à côté de la plaque, je dois lutter contre l'envie de me planquer dans un trou de souris ou m'évaporer pour ne pas assister à ce que j'ai nommé : "le regard de pitié". Une fois j'ai eu le malheur de vouloir réhausser un peu le dialogue à un niveau intellectuel supérieur avec une comparaison mythologique pertinente, on m'a regardé avec de gros yeux et on m'a dit "hein ?? Mais de quoi elle parle là ??" Je me suis tellement sentie ridicule et honteuse que j'ai couru me réfugier sous la couette et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Horrible !! Je suis encore en quête de solution pour réussir à assumer la honte ou le ridicule, car on dit qu'il ne tue pas mais presque parfois !
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: La peur du jugement
Bonjour à tous !
Tout d'abord, merci pour les différents messages que vous avez laissés ici.
Ensuite, je vous demande de m'excuser pour mes non-réponses.
Jj'ai eu besoin de prendre le large depuis que j'avais écrit ce message.
J'ai eu besoin de temps pour accepter ce que je suis, ce que j'ai toujours été, mais qui ne m'a été donné de voir que récemment.
Je crois qu'après 3 mois, ça commence à décanter un peu.
Ce temps, je devais le prendre pleinement, et je n'ai pas voulu rester ici, c'était trop fort pour ma gestion émotionnelle limitée.
Donc je reviens, tout doucement.
Ce sujet, relatif à la peur du jugement, est toujours d'actualité, mais j'espère bien atténuer la douleur que cela me procure encore, et surtout faire en sorte que ça ne soit plus un problème.
Ca commence à venir, et je crois que ça doit passer par l'acceptation de soi.
Je commence à me dire que, OK, je suis surdouée (putain, c'est dur d'écrire ça). Donc je vais vivre avec, et j'entends bien le faire avec moins de souffrance que ces derniers mois / dernières années.
A la lumière de cette "découverte", je comprends mieux aujourd'hui mes émotions, du moins je crois comprendre que c'est assez inhérent au fait d'être HPI. Donc c'est ainsi, et je vais essayer de les gérer au mieux.
Cette peur du jugement, pour moi, elle est liée au fait de vouloir plaire, de vouloir qu'on me remarque. J'ai très certainement toujours voulu qu'on voit ma différence, sans avoir pleinement conscience de ce que c'était. Je n'ai jamais réussi à "assouvir" ce besoin de reconnaissance, et cela car j'ai finalement toujours tout fait pour ressembler aux autres.
Certes, on m'a souvent dit que j'étais parfois bizarre, froide, mais drôle, et qu'une fois qu'on me connaissait, plutôt une personne touchante et d'originale...
Cette peur du jugement vient de là. Et si on me voyait comme celle que je ne suis pas ? Quelles en seraient les conséquences ? Que pense-t-on de moi ?
Au final, je considère que peu de personnes me connaissent, et ceux qui me connaissent mal ne savent assurément pas qui je suis. Ils ont donc un "jugement" qui ne convient pas, mais ça, j'apprends à l'accepter aujourd'hui, car je sais que c'est vain de se faire comprendre de tous.
Je ne sais pas si tout cela vous parle, ou si ça a du sens... Ca m'a l'air un peu confus...
En tout cas, merci encore pour vos réactions, et à bientôt !
Tout d'abord, merci pour les différents messages que vous avez laissés ici.
Ensuite, je vous demande de m'excuser pour mes non-réponses.
Jj'ai eu besoin de prendre le large depuis que j'avais écrit ce message.
J'ai eu besoin de temps pour accepter ce que je suis, ce que j'ai toujours été, mais qui ne m'a été donné de voir que récemment.
Je crois qu'après 3 mois, ça commence à décanter un peu.
Ce temps, je devais le prendre pleinement, et je n'ai pas voulu rester ici, c'était trop fort pour ma gestion émotionnelle limitée.
Donc je reviens, tout doucement.
Ce sujet, relatif à la peur du jugement, est toujours d'actualité, mais j'espère bien atténuer la douleur que cela me procure encore, et surtout faire en sorte que ça ne soit plus un problème.
Ca commence à venir, et je crois que ça doit passer par l'acceptation de soi.
Je commence à me dire que, OK, je suis surdouée (putain, c'est dur d'écrire ça). Donc je vais vivre avec, et j'entends bien le faire avec moins de souffrance que ces derniers mois / dernières années.
A la lumière de cette "découverte", je comprends mieux aujourd'hui mes émotions, du moins je crois comprendre que c'est assez inhérent au fait d'être HPI. Donc c'est ainsi, et je vais essayer de les gérer au mieux.
Cette peur du jugement, pour moi, elle est liée au fait de vouloir plaire, de vouloir qu'on me remarque. J'ai très certainement toujours voulu qu'on voit ma différence, sans avoir pleinement conscience de ce que c'était. Je n'ai jamais réussi à "assouvir" ce besoin de reconnaissance, et cela car j'ai finalement toujours tout fait pour ressembler aux autres.
Certes, on m'a souvent dit que j'étais parfois bizarre, froide, mais drôle, et qu'une fois qu'on me connaissait, plutôt une personne touchante et d'originale...
Cette peur du jugement vient de là. Et si on me voyait comme celle que je ne suis pas ? Quelles en seraient les conséquences ? Que pense-t-on de moi ?
Au final, je considère que peu de personnes me connaissent, et ceux qui me connaissent mal ne savent assurément pas qui je suis. Ils ont donc un "jugement" qui ne convient pas, mais ça, j'apprends à l'accepter aujourd'hui, car je sais que c'est vain de se faire comprendre de tous.
Je ne sais pas si tout cela vous parle, ou si ça a du sens... Ca m'a l'air un peu confus...
En tout cas, merci encore pour vos réactions, et à bientôt !
Deebra- Messages : 71
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 46
Re: La peur du jugement
J'ai souffert de la même chose étant plus jeune et ce faisant, j'en ai tiré 2 conclusions :
La première c'est que tout passe mieux quand c'est assumé. Ton entourage te trouve bizarre ? C'est pas grave assume ta bizarrerie, provoque les un peu s'il le faut. Mieux vaut qu'on se souvienne de toi parce que tu ne plais pas plutôt qu'on t'oublie (car t'oublier c'est comme te tuer). Tu constateras que ce qui crée souvent le jugement négatif c'est justement ce manque d'assurance qu'ils sentent en toi. Dans mon entourage beaucoup me considèrent comme une militante enragée, et même si je les saoule à force de leur expliquer pourquoi il faut boycotter Monsanto, cela n’engendre aucun manque de respect, et lorsqu'ils voient que je ris à leurs moqueries finalement ça nous rapproche, et ils m'en reparlent sérieusement plus tard en me demandant de leur expliquer plus en détail.
La deuxième c'est qu'il ne faut pas hésiter à faire le vide dans tes contacts aussi bien amicaux que familiaux que professionnels si ceux-ci te mettent mal à l'aise. Essaye de fréquenter des personnes qui s'intéressent aux mêmes choses que toi, ton décalage n'en sera que moindre, même s'ils ne sont pas HQI. Personnellement j'ai coupé les ponts avec mes parents pour cette raison, et j'ai changé d'orientation professionnelle (du commerce, milieu de requin s'il en est, je me suis tournée vers l'insertion professionnelle, secteur qui érige l'empathie en règle d'or). Du coup mes collègues sont majoritairement des personnes sensibles, ouvertes, tolérantes... Donc plus besoin de masque !
Je ne sais pas si ça t'aidera, mais j'espère...
La première c'est que tout passe mieux quand c'est assumé. Ton entourage te trouve bizarre ? C'est pas grave assume ta bizarrerie, provoque les un peu s'il le faut. Mieux vaut qu'on se souvienne de toi parce que tu ne plais pas plutôt qu'on t'oublie (car t'oublier c'est comme te tuer). Tu constateras que ce qui crée souvent le jugement négatif c'est justement ce manque d'assurance qu'ils sentent en toi. Dans mon entourage beaucoup me considèrent comme une militante enragée, et même si je les saoule à force de leur expliquer pourquoi il faut boycotter Monsanto, cela n’engendre aucun manque de respect, et lorsqu'ils voient que je ris à leurs moqueries finalement ça nous rapproche, et ils m'en reparlent sérieusement plus tard en me demandant de leur expliquer plus en détail.
La deuxième c'est qu'il ne faut pas hésiter à faire le vide dans tes contacts aussi bien amicaux que familiaux que professionnels si ceux-ci te mettent mal à l'aise. Essaye de fréquenter des personnes qui s'intéressent aux mêmes choses que toi, ton décalage n'en sera que moindre, même s'ils ne sont pas HQI. Personnellement j'ai coupé les ponts avec mes parents pour cette raison, et j'ai changé d'orientation professionnelle (du commerce, milieu de requin s'il en est, je me suis tournée vers l'insertion professionnelle, secteur qui érige l'empathie en règle d'or). Du coup mes collègues sont majoritairement des personnes sensibles, ouvertes, tolérantes... Donc plus besoin de masque !
Je ne sais pas si ça t'aidera, mais j'espère...
Re: La peur du jugement
Merci pour ce message, plein de bon sens ;-)
Deebra- Messages : 71
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 46
Re: La peur du jugement
Je commence aussi à réussir à relativiser car je crois comprendre que les "autres" ne se prennent pas autant le chou que nous... je veux dire par là, que moi, j'analyse toujours les faits et gestes des autres, et j'ai toujours cru que tout le monde faisait ça... mais en fait non.
Quelque part, ça me rassure !!
Quelque part, ça me rassure !!
Deebra- Messages : 71
Date d'inscription : 31/08/2013
Age : 46
Re: La peur du jugement
On est critiqués toute notre vie.
beaucoup de gens sont "pervers-narcissiques" c'est à dire qu'ils critiquent les autres,
dévalorisent nos idées, nous incitent à nous taire (souvent de façon véhémente)...
je pense que c'est une personne sur 2. autrement dit ils sont partout, inévitables.
ainsi, les zèbres qui sont tres sensibles aux critiques, et les prennent en compte, prenne en compte ce que dit l'autre serieusement, sont plus touchés... et en conséquence ont peur du regard des autres, du jugement des autres.
mais il ne faut pas.
ce n'est pas de nous que vient le problème, mais des PN dominateurs qui écrasent les autres.
il faut s'exprimer.
je vous encourage à vous exprimer en toutes occasions, sans avoir peur des critiques.
beaucoup de gens sont "pervers-narcissiques" c'est à dire qu'ils critiquent les autres,
dévalorisent nos idées, nous incitent à nous taire (souvent de façon véhémente)...
je pense que c'est une personne sur 2. autrement dit ils sont partout, inévitables.
ainsi, les zèbres qui sont tres sensibles aux critiques, et les prennent en compte, prenne en compte ce que dit l'autre serieusement, sont plus touchés... et en conséquence ont peur du regard des autres, du jugement des autres.
mais il ne faut pas.
ce n'est pas de nous que vient le problème, mais des PN dominateurs qui écrasent les autres.
il faut s'exprimer.
je vous encourage à vous exprimer en toutes occasions, sans avoir peur des critiques.
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