Votre parcours scolaire... et....

Comment s'est passé votre parcours scolaire? Je vous expliquerai plus tard le mien, j'aimerais confronter un peu les expériences de chacun histoire de voir...

A+

hum, je dirais bon (j'avais de bons amis et des bonnes notes) jusqu'au CM2 puis descente aux enfers à partir du collège jusqu'en début 4ème où j'ai était déscolariser pendant 2ans avant de revenir dans une 3ème d'insertion pro et je suis actuellement en première BAC pro et tout se passe bien (15 de moyenne sans forcer )

Tout s'est très bien passé jusqu'au M2. Tranquillement. En bossant sérieusement mais en ne faisant pas que ça.

Et la thèse ... on verra bien.

Pas de souvenir de la maternelle si ce n'est l'ennui la dernière année.
Puis super jusqu'en CM2. Tout est un jeu.
A partir de la 6ème j'ai découvert de nouvelles disciplines sans comprendre à quoi elles me servaient, ni ce qu'on attendait de moi quant à leur compréhension. Je me souviens de schéma à restituer bien au propre en sciences. Même les maths me sont devenues abstraites. Pour l'histoire et la géo, je retenais l'essentiel en cours et je m'en sortais toujours très honorablement mais sans beaucoup d'intérêt. Les profs s'obstinaient à dire à mes parents que malgré mes bons résultats, c'était très insuffisant. Moi, je ne comprenais pas. J'ai même été menacée de redoublement en 3ème. En 2nde, en pleine anorexie mentale, je semble dominer la situation brillamment:) . Puis en 1ère, je m'en vais. Je plaque famille et lycée. Je reviens l'année suivante en dilettante. Je passerai en terminale, irai parfois en cours et décrocherai mon bac avec mention sans trop d'efforts et surtout sans aucune idée de la suite à donner à mes études. Bref passage en fac, en IUT, puis re-fac... Au final, je décroche toujours avant le diplôme. Et puis je décroche tout simplement.
Je ne sais pas comment mais j'occupe aujourd'hui un poste de cadre très convoité dans un domaine où je ne connaissais pas grand'chose au départ. C'est passionnant mais.... si vous saviez comme j'en ai marre !
C'est quoi la suite ?

Mon parcours scolaire ?

Juste trop bien. Le parcours. Pas les gens à l'école, ceux là, c'étaient tous des abrutis. Sauf: une meilleure amie en maternelle. Un meilleur ami en primaire. Une meilleure amie collège, et une meilleure amie lycée.
Mes amis ? Les profs. Les plus chouettes souvenirs, ce sont mes discussions (soit en classe, soit hors classe) avec les profs.

Les résultats, pas brillants, mais suffisants pour avoir les félicitations tout le lycée. (espagnol :17/20, vous ratez beaucoup trop de cours, vous pourriez avoir de meilleurs résultats ! - Moi ? et vous croyez que ça m'intéresse d'avoir 19 ? - à dégager la prof d'espagnol).

A noter un largage complet en maths en 2nde, et orientation littéraire tellement souhaitée. Comprends toujours rien d'ailleurs. Le seul truc que j'aimais c'était le calcul, je me plantais par étourderie, mais je pouvais en faire des heures d'exercice de factorisation/Développement.

Bac L mention bien - prépa littéraire - 1re année de sc po avec une 2e année de DEUG d'histoire, j'ai abandonné ça à la fin de l'année. diplome en 2009, reprise d'un M1 LEA en 2010, puis un master MEF en espagnol, et cet année, CAPES obtenu.

Donc toujours tout bien passé, mais jamais un seul truc à la fois, beaucoup d'hésitations (du coup j'ai un M1 et deux M2 dans 3 filières différentes), et là je bosse depuis septembre, et ça me biiiiiiiiiiiiiiiiiiip grave.

@Soudain: comme tu dis, c'est quoi la suite ? - agreg, thèse, retourner vers l'anglais, j'ai commencé à gribouiller des notes sur le système éducatif, tellement je trouve que c'est la foire à tous les niveaux et c'est pas étonnant que ça se casse la figure !!! pas forcément la faute des gens en plus ...

Je me lance :
Arrivé en CP à 5 ans, en primaire je ne comprenais rien à ce qui se passait autour de moi...
6e, 5e, pareil je ne comprenais rien à ce qui se passait autour de moi.
En 4e les hormones s'affolent, je comprend que pour être invité dans les "booms", il fallait faire le con en cours.
J'arrive au lycée, En terminal j'arrête les cours en Avril, je loupe le Bac de peu, mais je me dit que de toute façon j'étais trop jeune.
L'année d'après je passe le bac, j'arrive en fac (DEUG sciences et technologies pour l'ingénieur) et là je me dis "cette fois ci tu écoutes en cours", je fini major de promo et là je me dit que j'ai trop bossé, alors j'arrête et je vais travailler 2 ans. JE reviens passe mon DEUG, part en Licence de chimie, j'arrête et je bosse, je crée une entreprise, et je retourne à la fac en 3e année de licence de management et je retourne bosser...
On propose un poste cadre, puis un autre, je grimpe, je gagne plein d'argent, super !!! ben non je m'emmerde, alors à 32 ans j'arrête de bosser et je retourne à la Fac en prépa kiné, je passe le concours et aujourd'hui je suis à l'école de Kiné...
voila je ne regrette rien, quand j'en ai marre je change, mais là je me sens bien (bon ok ce matin on a eu 3h de cours de massage  )

Alors franchement, j'adore !
Parcours sans faute

De mon côté tout a été parfait, première de ma classe, petite fille parfaite faisant la joie et la fierté de ses parents. j'ai même sauté une classe jusqu'au bac I (dans le système éducatif haitien, il y en a deux), la j'ai commencé à régresser, à n'y rien comprendre (j'avais 16 ans). Il n'y a que cette année que j'ai pu l'avoir.
Entre temps j'ai suivi des cours professionnels et aujourd'hui je viens de m'inscrire pour la classe terminale (bac II).

saltymbanque a écrit:Alors franchement, j'adore !
Parcours sans faute

viré 2 fois du même lycée, 2 conseils de discipline à la fac (dont un en étant major !!) c'est vrai que je me suis un peu amusé  
Mais globalement ça montre surtout que ce parcours est une énorme faute.
J'ai seulement compris à 32 ans ce que j'avais envie de faire.

En écrivant je me dis que c'était peut être pas une faute mais que j'avais peut être besoin de passer par là...
Ce que j'en ai retenu : faut faire ce qu'on a envie, et surtout essayer de penser à l'endroit où a envie d'être demain (non pas une plage dans les caraïbes  ), le rôle qu'on a envie de tenir au sein de la société, se tracer une route et y aller, parfois en faisant le dos rond.

Au passage, je suis en cours avec le seul ami que j'ai jamais eu à l'école, rencontré en 6e et 23 ans plus tard on est retourné à l'école ensemble ! 

[quote="chti-kawa"]

saltymbanque a écrit:
J'ai seulement compris à 32 ans ce que j'avais envie de faire.

En écrivant je me dis que c'était peut être pas une faute mais que j'avais peut être besoin de passer par là...
Ce que j'en ai retenu : faut faire ce qu'on a envie, et surtout essayer de penser à l'endroit où a envie d'être demain (non pas une plage dans les caraïbes  ), le rôle qu'on a envie de tenir au sein de la société, se tracer une route et y aller, parfois en faisant le dos rond.

ça me laisse 5 ans d'incertitude encore alors ? Super. Je me sens vachement moins angoissée d'un coup !!

besoin de passer par là ? C'est tout à fait probable. On passe par là où on doit passer non ? Ou plutôt: à quoi sert de se dire qu'on n'aurait pas dû faire ceci, mais plutôt cela ? à pas grand chose...qu'est ce que j'ai appris de là où je suis passé(e) ?: ça oui, ça me semble plus productif ^^ - en tout cas, j'ai pas envie d'enseigner plus longtemps !!

saltymbanque a écrit:

chti-kawa a écrit:

saltymbanque a écrit:
J'ai seulement compris à 32 ans ce que j'avais envie de faire.

En écrivant je me dis que c'était peut être pas une faute mais que j'avais peut être besoin de passer par là...
Ce que j'en ai retenu : faut faire ce qu'on a envie, et surtout essayer de penser à l'endroit où a envie d'être demain (non pas une plage dans les caraïbes  ), le rôle qu'on a envie de tenir au sein de la société, se tracer une route et y aller, parfois en faisant le dos rond.

ça me laisse 5 ans d'incertitude encore alors ? Super. Je me sens vachement moins angoissée d'un coup !!

besoin de passer par là ? C'est tout à fait probable. On passe par là où on doit passer non ? Ou plutôt: à quoi sert de se dire qu'on n'aurait pas dû faire ceci, mais plutôt cela ? à pas grand chose...qu'est ce que j'ai appris de là où je suis passé(e) ?: ça oui, ça me semble plus productif ^^ - en tout cas, j'ai pas envie d'enseigner plus longtemps !!

Waouh...ton message me fait vraiment plaisir, je suis heureux que tu te sentes moins angoissé !
J'ai un seul regret dans mon parcours, je me dis qu'avec mon cerveau, j'aurai dû le rentabiliser un peu plus, et peut être faire de la recherche...mais je ne devais pas être capable de faire abstraction de l'environnement pour le faire...je ne sais pas.
Aujourd'hui je sais que je vais devenir kinésithérapeute, je vais soigner des gens, apaiser leurs douleurs physiques ou même psychologique, ça me motive, et qui sais je ferai peut être de la recherche après...

Je vais quelque chose que je n'ai pas l'habitude de faire et je vais faire un "petit" jugement ... Si tu es enseignant et que te ne te sens pas à ta place, il me paraît difficile d'être un bon enseignant, c'est un métier de passion pour moi. Tu vas de bouffer la santé (le stress à déclenché une tumeur chez moi, c'est la raison de mon dernier changement de cap...) et tu ne seras pas efficace à 100%, je pense que tu feras certainement mieux ailleurs, mais où ???
Je fais jamais ce genre de commentaire d'habitude, les conséquences d'un changement de vie sont énormes, il faut une motivation intrinsèque, il est mieux d'être accompagné, d'avoir du soutien et bien sur les moyens matérielles. Ce n'est pas une décision qu'on prend à la légère, j'ai eu la chance de bien gagner ma vie et de vivre encore correctement malgré le manque de revenu.
Si je te dit ça ce n'est pas pour te faire peur, il y a des risques et tu les connais, mais ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas le faire.
Quels sont les risques ? comment je peux les couvrir ? quelles sont mes portes de secours ?

Tout n'est pas déplaisant dans le métier d'enseignantE (tu m'as transformée en homme...). Pas que je ne me sente pas à ma place, mais j'adore tout ce qui touche à la préparation des cours, à essayer de créer une logique d'apprentissage pour un élève. Mais je suis étonnée de ne pas m'attacher plus aux gamins (alors que ça avait été le cas en stage). Mon travail doit être un environnement affectif agréable.

Oh tiens donc, mon père et ma mère travaille ensemble. Mes grands parents travaillaient ensemble aussi. Ma mère a dirigé mon père en association, l'asso a grandi et est devenue intercommunale et hop mon père dirige ma mère maintenant...

J'espère que je trouverai ça ! En attendant, j'adore ma tutrice, j'ai des collègues chouettes, en anglais et en philo notamment, on va se voir dans nos classes à partir de la rentrée, et puis les 4 collègues d'espagnol sont d'enfer.

CQFD, environnement sympa, même si le boulot n'est pas passion, je ne le fais pas mal non plus je crois.

Quant à pouvoir m'appuyer et compter sur du soutien matériel, ça c'est bon. Je le fais déjà quand je perds 3 fois mes moyens de paiement dans la même semaine :s

Merci pour ton message !!! super plaisir aussi

ok je retire ce que je viens de dire, la passion tu l'as !
J'ai eu prof vachement bien l'année, en sciences de l'éducation, père d'un THQI.
Il était passionnant sur les différentes méthodes éducatives, certainement un passionné aussi !

tu vois ma passion ?

cool

mes deux parents sont enseignants aussi :p

les sciences de l'éducation ça a l'air chouette aussi. Je me tâte à faire ça ...
j'ai envie d'écrire un bouquin sur l'éducation, sur l'éducation nationale, sur les apprentissages, et sur ce qu'on est entrain de faire de nos gosses.
pour l'instant j'ai appelé ça: de la mauvaise éducation (petit clin d'oeil perso à almodovar)

super projet le bouquin...et en général ça se vend bien les bouquins sur l'éducation nationale !
Si tu passes au grand journal ou chez Ruquier préviens nous (et surtout défonce carron et polony !  )

chez Ruquier ? Tu veux ma mort hein ! avoue !!!

beurk, jamais.
Je reconnais que j'ai pensé que le sujet était vendeur...mais faut que j'arrive à réellement écrire quelquechose. Mais vu ce que j'ai fait, lu, appris en matière d'éducation ces 10 dernières années, je me dis que tout n'est pas perdu. Sauf que j'ai une fâcheuse tendance à ne pas terminer ce que j'entreprends. à part sciences po et le capes. le reste, aux oubliettes

oops
oh ça fait pédant comme ça
c'est pas si mal, mais ça me semble si nul :s

Fata Morgana a écrit:

la programmation (programmes scolaires) utilitariste qui caractérise l'école en pays gouvernés par les banques.

On va pas pourrir le fil de discussion mais là...je sais même pas quoi te dire !
"La France un pays gouverné par les banques" je trouve ça presque drôle ! on est dans un pays à philosophie quasi communiste, dirigé par des carriéristes démagogue.
Les banques font ce qu'elles peuvent mais ont très peu d'influence en France, et les patrons encore moins...C'est malheureusement le peuple qui gère les affaires.

On est dans une économie de marché. Laquelle a comme moteur premier la rentabilité. Qu'elle râle quand ça fait pas comme elle veut, elle est dans son rôle. Mais tu lui donne ça, elle veut ça. C'est sa nature.

PArcours scolaire: en dent de scie... caractéristique de cyclothymie intellectuelle comme émotionnelle??? lol...

Presque parfait entre 0 et 10-11 ans (en suisse cela correspondait à la 5-6 ème année dite primaire). Mes moyennes avaient jusque là oscillé entre 9.3 et 9.8 / 10.... avec une mère jamais satisfaite de mes imperfections et de mes "presque parfait"...

Arrivé à dix ans, plus ou moins consciemment...pieds ua murs et freinage des 4 fers à coin!!!! Chute vertigineuse des moyennes... Echec annoncé de la 8ème année (13-14 ans)...j'aurais pu négocier pour passer quand même...mais cette année là, premier gros clash social dans ma vie ou je me suis retrouver le mouton noir de ma classe... Les crises normales identitaires liées à l'adolescence ne m'ont pas laissée indemne... sexualité ambivalente, découverte, transidentarité... punk, junkie, rastas, joueurs de violons, matheux... J'ao préféré redoubler...

Fin des étuzdes obligatoires sans torp de souci, mais avec un nouvel éléments...je calcule systématiquement mes moyenne et "joue" avec elle... puique de toute façon, quel que soient mes résultats, ce n'est d'abord jamais assez, et non je ne passerai pas une vie non demandée à la justifier et à la mérité a posteriori! Je désobéi... souvent, et ne me noie pourtant pas...

Première année de bac littéraire...échec... La rupture familiale importante, on me laisse un choix cornélien...soit un CAP, soit un BAC mais chez les tenants de l'Ordre de Saint Augustin, dans l'un des plus vieux lieux de prière d'Europe, à St-Maurice.
Je décide après de nombreuses entrevues avec des amis de mes parents, "d'activer" mes capacités, celles que ceux-ci me rapportent, en me rappelant lourdement que leurs propres élèves tueraient pour avoir le tiers de celles-ci... tout ignorant que je suis de les avoir... même si je passe mes années bonant malant...

Je pars chez les chanoines... en internant... pour 4 ans... avec à la clef un bac socio-économique...
Arrive la fac, en sociologie, sous système pré-Bologne de licence... je rate ma première année à cause d'un seul examen de stats... mon démon mathématique revient me chercher. JE passe donc la deuxième année de fac à jouer aux cartes, à lire, à refaire le monde, à travailler tous les week-end pour me faire des thunes... J'arrive, bon gré mal gré jusqu'en 3ème ou là, rupture privée énorme avec la première femme de ma vie avec qui je venais de passer presque 7 ans... plus de perspectives, pas de boulot au sortir de l'uni, je ne me destine ni à la recherche ni à l'enseignement... je quitte. Bosse 1 ans à 100% dans la sécurité... et me relance à 27 ans dans une formation supérieur d'ingénieur en gestion de l'environnement Bachelor... fini en 2010... y a pas si longtemps. Je trouve du boulot et me voilà aujourd'hui... à 33 ans...

Symptomatique? Constitutif? Lésionnel? ce parcours m'a appris en tout cas une chose... que j'ai souvent cru avoir de la chance... puisque sans mettre en oeuvre de stratégie d'apprentissage après mes dix ans j'ai malgré tout réussi... pour la plus grande incompréhension de mes enseignants, à faire passer mes résultats de 1 à 6 sans arrêt pour avoir mes moyennes à 4... peur de la réussite, peur de l'échec, indifférencié...et toujours en filigrane...ais-je le droit de vouloir quelque chose à moi...

Bref, un peu merdique... mais un chouette boulot, incroyable...mais dans lequel je finirai clairement, à moins d'y remédier, par me faire rattraper par mon manque de méthode et de stratégie... éponge qu eje suis à l'information et touche à$ tout sans jamais maitriser mes sujets ;-) Donc je cogite et me dis que je pourrais parallèlement entreprendre des formations universitaire accélérées et remettre un bachelor à l'ordre du jour en science humaine/sociologie, passé des exas accélérés dans plein de branche juste pour le fun d'apprendre... je verrai... tout est possible, mais à l'impossible nul n'est tenu!

St Maurice, en effet ça n'a pas du être facile, ils sont très... "conservateur" la bas.
ça n'a pas été trop dur ?
Le chanoine Rey était encore le père abbé de la communauté ?

Mon parcours scolaire... Beaucoup d'errances, de déceptions et très peu de satisfactions.

Dès la maternelle j'ai été très mal à l'aise, ne comprenant pas ce que je faisais là, ni ce que l'on attendait de moi.
L'ordre et la discipline aveugle qui régnaient dans les classes me faisaient horreur. J'écoutais vaguement le contenu des cours, tout en me demandant bien "comment" ces personnes (instits ou profs) pouvaient prendre toutes ces informations comme des vérités absolues, à savoir et à faire savoir par coeur, et ce, sans tolérer la moindre remise en question, ni le moindre doute. Je ne retenais rien, pour moi, il y avait trop de failles, trop d'incohérences dans les programmes, surtout en Histoire.
J'étais en décalage et ce décalage s'est accentué au fil des années, jusqu'à ce que je quitte en fac ce système complètement sclérosé.
Avec le recul, je ne regrette absolument pas mon départ, j'avais besoin d'air et surtout d'être libre de pouvoir apprendre et penser par moi-même.

On parle de propagande un peu plus haut dans le sujet, je l'ai vécu exactement de la même manière.

Mon parcours scolaire ... Ca commence par des hurlements en maternelle " ne m'abandonnez pas !!" mais personne n'écoute, je comprends que je dois m'adapter ... ce que je fais en faisant du dessin sur mes cahiers pendant tout le primaire, ça donne l'impression que j'écris, sauf quand l'instit vérifie  
 Je suis, ceci dit, généralement en tête de classe, avec l’appréciation " peut mieux faire, manque d'attention "
Mon souvenir est celui d'un ennui mortel jusqu'en seconde.
En 5ème je veux devenir caissière pour arrêter l'école, je suis testée et déclarée zèbre " avec son QI elle peut faire ce qu'elle veut " visiblement non, l'enfer commence ... Et l'école continue ...

En seconde ce sont les grèves et mouvements contre la loi Debré, on s'amuse enfin au lycée  , on s'amuse tellement que je redouble ma seconde.
Et re-ennui, en terminale je veux m'orienter vers l'école de Rambouillet, mais " avec tes capacités tu ne vas pas faire de l'agriculture " ( nous sommes en 1975 ) Je passe le concours de l'école de Kiné ( pour faire plaisir ) avant mon Bac, et je le réussi  "tu vois, on te l'avait dit !!"
Dans la foulée je réussis mon Bac .
Je rentre à l'école de kiné, les cours m'intéressent, le problème c'est que je n'ai jamais eu vraiment à travailler, et l'anatomie ça ne s'invente pas ... Je redouble ma 1ère année faute de travail.
J'obtiens mon diplôme en 1980 et je recommence à m'ennuyer, je change de services, je m'installe en libéral, je travaille en IME, je fais de l'intérim, et je m'ennuie toujours au bout de quelques semaines ou quelques mois.
En 1987 je largue tout et je pars vivre en communauté agricole jusqu'en 1994. Ouf, 7 ans sans m'ennuyer !!
En 1990 je reprends des études de conseillère de santé holistique, et là je découvre comment j'apprends (il était temps   ) En fait c'est en rencontrant des gens sans préjugés que je ne me sens pas obligée d'écrire, et je réalise que soit j'intègre ce qui est enseigné, directement, soit je n'intègre pas, mais que le fait d'écrire n'y change rien.
C'est une révélation et une libération.
J’entame une thérapie qui durera des années ...
Pour finir par entrer à l'école d'Analyse transactionelle et devenir moi même thérapeute.
Je suis installée depuis 12 ans.
J'ai enfin trouvé ce qui me passionne, et qui va continuer à me passionner pendant longtemps.

Ah un sujet sympa.

Pour ma part un début tout ce qu'il y a de plus normal. J'ai toujours écrit comme un cochon et je ne tenais pas mon stylo correctement (pince pouce/majeur et non pouce/index). Sinon je me suis pris de passion pour les mouches qui volaient, les nuages dans le ciel et tant d'autres choses passionnantes.
Mes notes jouaient aux montagnes russes entre le 5 et le 18 jusqu au brevet reflettant à la perfection mon état de motivation et mon intérêt pour le sujet. Cependant aucune difficultée majeur je suis juste passé pour le fumiste aux grandes capacités inexploitées.

Arrivé au lycée, 2nd SES avec 12,5 de moyenne, les math sont passé des chiffres aux lettres et la c'est devenu complétement WTF??? Le pire je crois c'est le jour ou on m'a dit que i² = -1... La les math sont passé de logique a merdique.

Ensuite ca a été la dégringolade. L'histoire: j'ai toujours eu un problème avec les dates. Je retiens les éléments mais leur suite chronologique je n'y vois aucun interet donc next. La géographie : Aucun intérêt donc next. Et ca a été comme ca pour pas mal d'autres matières. Résultat des courses un désintéressement et une moyenne en 1ere S à 9.9.

Puis est venu al terminale. La c'était la cerise sur le gateau. De gros problèmes de santé une longue absence et un manque d'intéret total plongeant ma moyenne a 6.5. Je voulais redoubler pour avoir un bon dossier pour la suite mais finalement j'ai révisé 2 jours pour faire plaisir aux parents et qu'on arrète de me gonfler et.... bah j'ai eu le bac sans faire expré.

Arrivé a la fac : Hummm des cours passionnant, un domaine génial mais des prof relou bon sur le papier mais sans valeur ajoutée en cours. Donc j'ai commencer a faire le fantome au point de compter les cours séchés non pas en heures mais en semaines. J'ai retapé ma première année parce que prendre une année sabbatique c'est plutot sympathique (bon ok je sors).

Suite a quoi je n'allais plus en cours je récupérais juste les cours, je potassais 1 semaine avant es exams et j finissais pas mal du tout donc j'en ai écoeuré plus d'un.

Résultat des courses j'ai l'impression d'avoir volé mes diplomes de ne pas en mériter un seul et selon ma soeur j'aurais eu mon bac spé Lourdes

Fata Morgana a écrit:On m'a décrit il y a peu comme paumé. j'y ai bien réfléchi, et le terme n'est pas le bon, je suis clairement inadapté, et à y bien regarder, ça peut être un beau compliment. Dans toutes les structures dans lesquelles on a essayé de me mettre, toujours cette inadaptation a repris le pas.

"It is no measure of health to be well adjusted to a profoundly sick society." - Jiddu Krishnamurti ;-)

Caméléonite aiguë petit car je comprenais pas pourquoi tout le monde gobaient tout tout le temps et puis l'autorité franchement...
En 4 ème premier redoublement suivi du premier lycée qui me vire.
Rebelote en 1 ère S second lycée qui me vire. Il n'était pas certain que j'ai mon bac S à 100% faut pas déconner dans un lycée "d'élite" ça fait tache de pas être certains.
Énormément d'heure de colle et quelques semaines de travaux d’intérêt généraux entre temps.
Réorientation major de promo je rentre dans une prestigieuse prépa ou je me foire car la prépa franchement si tu aimes sacrifier ta jeunesse pour des math c'est bien autrement c'est nul.
Re-réorientation. Licence pro en poche je "performe" en entreprise pour finalement me faire un dossier scolaire accès sur le monde du travail. Et la je viens de rentrer à polytechnique ...

Alors tu sais l'école...

Niarka je plussoie !!!
ce me semble un excellent parcours !!!!
... c'est quoi mériter un diplôme ? faut pas travailler pour ça ?

Bah justement je glande rien je lis juste mais comme ca me plait je m'en absorbe et je réussi mes exams en lisant un cours la veille pour le lendemain alors que d autres en chient grave.

1er de la classe sans faire grand chose jusqu'en 4ème, puis beaucoup moins bon en 3ème, puis échec scolaire en 2nde, viré de mon lycée. Passage dans le privé où j'ai terminé convenablement en obtenant un Bac S bilingue, section américaine. Deux ans de prépa où j'étais dans les derniers de la classe mais, à la surprise générale, dans les meilleurs quant à l'école intégrée. Ensuite trois ans de ladite école dont une année de césure, en parallèle de quoi j'ai fait trois ans de droit (L2, L3, M1), puis barreau de Paris, sorti major, puis M2 en droit international privé, puis école du barreau, et enfin M1 de Lettres modernes avorté pour cause d'allergie à toute sorte d'examen qui soit. Un parcours en dents de scie selon moi, qui évoque bien les difficultés des surdoués dans le système scolaire français...

Parcours scolaire:
Du début jusqu'à la fin: Moyen !

L'éducation national à déclencher ma dysorthographie à cause de l'apprentissage par la phonétique.
Heureusement, un lycée privé hors contrat avec l'état, à eu confiance en mon potentiel.
Le système Français prédestiné le surdoué que je suis à un niveau "4ième".
Aujourd'hui, je remercier les rares humains qui m'ont permis d'aller jusqu'au niveau "licence" (suffisant, pour ce que je fais).

Primaire : excellente élève, toujours en avance sur les autres, j'apprenais très facilement contrairement aux autres
Collège : de nouvelles méthodes à apprendre, dans la moyenne, bien que je commençais à me noyer dans les matières scientifiques
Lycée : j'ai buché comme une folle pendant trois ans : j'aimais ce que j'apprenais, passez des heures à apprendre ne me gênais pas. Je faisais beaucoup de recherches supplémentaires. Trop, mais c'était limite "ma raison de vivre". Maintenant qu'j'suis là, je me demande si c'était juste pas la meilleure façon d'occuper de temps inquiétant qui fuit.
Bref bac ES mention bien et excellent dossier scolaire (1ere de la classe   ).

Bac +0 : En parallèle du bac, concours école de commerce post-bac. Réussite 4 écoles sur 4. L’embarras du choix, je choisis celle qui est à 800KM de chez moi   .

BAC + 1 : 1ere année potable. Mais de grandes difficultés à apprendre. Résultats moyens

Bac + 2 : De plus en plus de mal à assimiler, même les matières qui sont intéressantes. Je n'arrive plus à m'exprimer en public sans faire des crises d'angoisses. Des résultats toujours moyens mais ça passe

Bac +3 : j'abandonne l'école pour la fac. Biggest mistake ever. Ennui MORTEL. Le miracle est que je n'ai pas abandonné ... MAIS étant absente à trop de TD je n'ai pas mon année .. malgré que j'ai mes deux semestres avec moyenne ! Je découvre la connerie de l'université, son administration totalement frustrante. Dégoutée.
Ah, et je n'arrive plus à suivre les cours, mes pensées sont ailleurs en permanence. D’immenses difficultés à me concentrer pour réviser ..

Bac +4 : Septembre 2014 ... Qui est en grand suspens .. Je pense retourner à "ladite" école, serrer les dents et les fesses et prier pour que cela se passe bien.

Première de ma classe (on peut dire ça comme ça) durant toute ma scolarité, j'aurais du plusieurs fois sauté des classes choses qui ne c'est pas produite à cause de mon comportement, et cette année je l'ai complètement plantée parce que le peu d'équilibre que j'essayais de garder dans ma vie privée c'est effondré avec la mort de certaines personnes, l'abandon d'autres personnes, j'en ai eut marre de travailler et j'ai décidé que ne rien foutre et rendre copies blanches serait tout aussi bien, je me suis plantée royalement, je redouble donc ma seconde.

Maternelle : J'ai encore souvenir d'avoir vomi plusieurs fois pour m'empêcher d'y aller. Je trouvais tout ça sans intérêt, totalement con... Mes profs étaient des vraies barjots en plus (la directrice a depuis été internée en hôpital psychiatrique o_o) et comme y avait le fils de la dîtes directrice parmi les élèves, le chouchoutage devait totalement délirant. Donc bon, j'ai eu le droit aux classiques "Non tu n'apprends pas à écrire ! Tu fais du coloriage !" ou encore "Tu veux lire ? Vas plutôt jouer avec tes camarades". Mais d'autres trucs moins classiques comme par exemple m'être fait séquestré un après-midi dans une cabane abandonnée (sisi, je m'en souviens très bien en plus... je sais pas comment je suis pas devenu claustrophobe encore) ou encore des poubelles sur la tête (à n'y rien comprendre...).

Là mes parents me sortent avant d'entrer en Grande Section pour m'envoyer dans une école privée pour poursuivre ma fin de maternelle et ma primaire.
Mais le "mal" était fait on va dire car depuis cet âge là ma vision du monde a totalement changé, je suis devenu pratiquement insensible et me suis enfermé dans une bulle de rêves que j'ai toujours autour de moi. En plus, c'est à partir de ce moment là que j'ai décidé de jouer avec ma vie même dans mes études °_°

Primaire : Je m'épanouis pas mal avec des profs globalement sympas. Je saute la classe de CP, sachant déjà lire. C'est une école privée catholique (déjà à l'époque la religion me paraissait être une vaste blague, mais je faisais avec) et ils délivrent un enseignement de qualité avec beaucoup d'à côté comme des classes de sciences où ont faits des expériences etc... On arrive même à apprendre les fractions etc... Bref, j'étais vraiment heureux là-bas, même si je m'ennuyais un peu, on me permettait d'utiliser ma créativité et de toujours m'occuper.

Collège : Je décide d'adopter une personnalité plutôt asociale pour ces quatre années. Rien de bien fou m'arrive. Je procrastine toujours autant et dessine toujours en cours, mais je me fais suffisamment discret pour pas qu'on me remarque trop donc ça va... Sur un coup de tête je décide de faire du latin et du grec pour le fun. Toujours premier sans rien foutre, je me complais dans mon rôle de mec silencieux qui passe pour l'intello du tas alors qu'au final je passe mon temps à dessiner et à m'inventer des histoires, bien à l'abri dans ma petite bulle. J'ai mon brevet mention très bien en ayant rien fait. Ca fait plaisir à mes parents, c'est déjà ça °_°

Lycée : Je décide de rester toujours renfermé, toujours pas décidé à laisser entrer une personne dans ma bulle. En seconde j'hésite encore entre L, S et ES... Mes résultats me permettent de faire ce que je veulent facilement et j'ai envie de faire des métiers totalement différents les uns des autres. Au final, je pars en 1°S en ayant tiré ça à Plouf plouf... Je regrette pas, j'attrape le virus des maths et décide de survivre aux autres matières qui ne me sont maintenant plus d'aucune utilité et qui commence à m'exaspérer. Je suis encore et toujours premier de ma classe, mais des gêneurs commencent à pénétrer de force dans ma bulle, dont un qui aperçoit mes dessins en cours d'Allemand. Pour les profs je suis encore et toujours l'élève sérieux, alors que je commence vraiment à me demander ce qu'on attend de moi... Parce que si ils sont satisfaits de moi faisant rien, je ne comprend plus rien à ce monde... C'est à ce moment là que j'ai mon bac S mention très bien.
Tout le monde autour de moi me félicite... Mais de quoi ? Pour ceux autour de moi, la douche est froide, ne comprenant pas mon attitude face à cette "réussite"...

Je décide de m'adonner à un test. Je tire alors à pile ou face ma prochaine destination, ce sera une prépa maths et pas la fac...
Mon but : Faire deux ans de prépa et partir en L3 à la fac tranquillou.
Je calcule alors ce que j'ai besoin de fournir comme effort, décide de modifier ma personnalité pour devenir extravagant et loufoque et rentre en prépa en ayant décidé de tester les limites du système.

Prépa : Je ne me cache même plus de mes travaux. Origamis, dessins, films, jeux-vidéos etc... Tout y passe. Les profs voient clairement que je ne suis pas autant qu'ils le voudraient en cours. Je décide de viser le 10/11 afin de pouvoir être laissé tranquille par les profs pour mes hobbys délirants tout en n'étant pas trop forts pour ne pas que mes parents me reprochent de partir en fac ensuite. Je rencontre des gens formidables, décide de lâcher la physique qui m'emmerde profondément depuis des années, me focalise sur les maths... Résultats je tourne à 11 de moyenne générale, réussit à avoir 8-9 en physique (sans suivre le cours... o_o). On m'apprend alors que je dois être admissible à un concours pour pouvoir intégrer la fac que je veux en L3. Je décide alors de choisir des concours au hasard, je passe la barre à CCP et E3a, deux concours dont je ne connais même pas les débouchés, et je regarde derrière moi mes potes qui ont échoués à ces concours sans comprendre...

Je me retrouve en fac l'année prochaine, en L3...
Et je n'ai toujours pas pigé le but du jeu.

Qu'est-ce que je fais mal exactement ? Pourquoi y a des gens qui échouent alors qu'il est si facile d'avoir la moyenne ?
Cette vie n'a aucun sens °_°

J'ai lu quelques uns de vos témoignages, et ce qui est frappant finalement c'est qu'ils sont tous très différents : j'étais bon, j'étais pas bon, j'avais des amis, j'en avais pas, j'ai galéré, c'était facile...

Deux caractéristiques qui reviennent beaucoup, cependant :
- L'ennui
- Le côté manichéen des résultats (j'étais motivé = j'était très bon, j'aimais pas = j'étais nul)

J'ai envie de dire que ce sont exactement les 2 concepts qui ont accompagné toute ma scolarité. En résumé, moi à l'école, c'était :
- 4 classes sautées entre la primaire et le collège, et une redoublée en 1ère pour cause de "j'avais pas appris à travailler" (souci que j'ai également vu dans certains de vos témoignages)
- pas d'amis (et des surnoms sympas du type "l'intello" "la lèche culs" etc.)
- la dépression jusqu'en terminale
- D'excellents résultats jusqu'en 3ème, puis chute libre jusqu'à une stabilisation après on redoublement, et de la terminale jusqu'à la fin de mon Master 2 de biologie, je suis restée entre 12 et 14 de moyenne.

On apprend vite à doser ses efforts pour correspondre à ce qu'on attend de nous ^^

Je m'ennuyais perpétuellement à l'école jusqu'à la fin de l'université. Je me sentais différente des autres élèves car je n'avais pas du tout les mêmes centres d'intérêt et les mêmes attentes existentielles. Par conséquent, j'ai payé le prix fort de ce décalage et de cette indépendance : j'ai été victime d'harcèlement scolaire pendant plus de dix années avec des humiliations physiques et psychologiques. J'ai toujours obtenu des mauvaises notes nonobstant certaines matières dans lesquelles j'excellais : Anglais, Histoire ou Dessin. Néanmoins, je subissais un mal-être ravageur ; je ne comprenais pas pour quelles raisons j'étais présente parmi ces congénères si superficiels et pourquoi j'vais l'obligation d'écouter des professeurs qui propageaient de manière générale leurs idées politiques à travers leurs leçons. Je ne me suis jamais sentie à ma place. Par voie de conséquence, j'ai erré dans le système scolaire tel un ectoplasme. La plupart des enseignants pensaient que j'étais une véritable demeurée en raison de mes différences. Depuis la fin des mes années d'étude, j'accumule des années de chômage parce que j'ai peur de travailler et j'ai peur de l'échec. Le fait est que je souffre d'un manque abyssal de confiance en es capacités ! J'ai à présent 31 ans et je m'apprivoise enfin davantage.

Salut,

Plusieurs choses, pour faire vite :
- Je me suis ennuyé pendant toute ma scolarité, et ça ne m'a jamais motivé.
- J'avais très peu d'amis et j'ai pris très cher dans ma figure (pour rester poli) jusqu'à ce que j'arrive à la fac : à la campagne, il y a des choses qui vous suivent *longtemps*. A une année d'exception près (ma 3e, où j'ai déménagé et où je me suis fait pas mal de copaings).
- Je n'ai jamais étudié sérieusement, toujours eu mes diplômes et jamais redoublé.

J'ai commencé à rédiger mon mémoire de M2 quelques 2-3 semaines avant de le rendre.

Bref, je n'en garde pas un souvenir impérissable (ou alors si, mais dans le mauvais sens), sauf éventuellement de mes années fac.
Par ailleurs, mon parcours est assez plat, j'ai été passif dans mon orientation et je me cherche toujours un peu, je me rends compte que je ne referais plus les mêmes choix et je pense à me réorienter.

Bises ici

Je déteste le système scolaire, je le trouve inadapté à mon type d'apprentissage et inadapté tout cours! Je suis comme la plupart d'entre vous, j'aime = je suis bon, j'aime pas = je suis nul, et j'ai jamais compris le sens profond du mot travail ( doux euphémisme pour dire que j'en fou pas une )...

Moi j'apprends en lisant des livres, en m'ouvrant au monde, en m'intéressant a tout et en parlant avec des adultes, en regardant des émissions scientifiques et culturelles, en faisant des recherches, j'ai foncièrement pas l'impression d'avoir appris grand chose a l'école et je m'ennuie vite, même quand je découvre un truc nouveau ( pour moi la notion est comprise mais il faut attendre les autres et ça prend des plombes, impression que le cours n'avance pas...ect ), la seule matière que j'aime à l'école c'est les mathématiques, j'adore ça mais je galère a la travailler seule chez moi, trop abstrait, donc je me contente d'apprendre en cours et de voir certaines notions chez moi pour avancer dans mon travail sur la physique ( c'est ma passion donc j'ai une avance de 1 ou 2 ans  par rapport a mon cours de lycée ). En langues par contre je suis une sombre bouse....

Du primaire à la  5eme j'excellait à peu près partout sans efforts, je me sentais un peu trop fort, l'orgueil qu'on a à cet âge la! Socialement par contre c'était une autre affaire, peu d'amis des des difficultés à rentrer dans le moule imposé ( surtout au collège )...

Puis a la 4eme dégringolade, mes profs me dégoûtent de matière que j'adorais avant ( histoire, maths, physique ) et je chute, en langue j'ai jamais cartonné mais la aussi c'est la chute, socialement c'est la merde aussi, j'étais pas seul grâce à mes potes de jeux vidéos ( des adultes majoritairement, ma guilde sur wow m'a sauvé de la solitude, et je pensais qu'a une chose le soir, rentrer chez moi retrouver mes potes et me taper des délires pas forcément de mon âge), le problèmes c'est que j'ai fait que ça par la suite, jeux vidéos jeux vidéos, au point que ça a encore plus chuté mes résultats ( 19 -> 7 de moyenne en maths, 15 ->10 anglais )...

La troisième c'est pire, les maths je tombe sur un prof qui me dégoûte encore plus de la matière, je suis nul toute l'année, et j'ai 20/40 au brevet qui était pourtant très facile....Je joue encore plus aux J-V pour oublier cette merde de collège ou j'ai pas d'amis (pas mal de mes potes m'ont lâché cette année là pour traîner avec les gens " cool " et parce que je traînais avec les " loosers " des geeks comme moi quoi, et moi je suivait et je me décidais pas entre assumer mes amis ou devenir une abruti pseudo cool ), heureusement pour moi je pense, j'ai rencontré un prof incroyable, qui m'a donné la passion pour la physique, ce genre de prof qu'on ne voit qu'une fois dans sa vie, un prof qui aime son boulot, qui aime partager sa passion, je l'ai adoré, je crois que jamais je l'oublierais, moi qui avant savait pas trop quoi faire de ma vie future, il m'a ouvert la voie!

Passage en seconde, la renaissance!! J'en garde un super souvenir! J'ai enfin des potes, au début ça a été difficile mais j'ai réussi a m'intégrer a tout le monde et j'adore, les gens sont plus matures qu'au collège et ont perdus leur préjugés ( ça empêche pas quand même de retrouver certains type d'abrutis finis mais bon... ), je remonte la pente en maths, doucement mais surement ( 11 au premier trimestre pour finir à 18,5 au dernier, la aussi sans forcer ), en physique je tombe sur le prof le plus affreux du lycée, pas de problème! Je cartonne avec constamment 19-20 de moyenne, la aussi sans bosser ! Les langues c'est toujours la merde et je déteste la manière dont on nous les apprends mais je fait avec, mes profs sont sympas, le français j'aime pas ça, mais j'ai une super prof ! Je me sens quand même en décalage par rapport a mes potes, et je me sens différent d'eux, eux ils sont dans le délire alcools filles soirées, moi pas, même si comme eux je dirais pas non a une copine, j'ai pas encore rencontré de fille qui m'a fait vibrer.

1ere S ( cette année en gros ), c'est surement l'année la plus heureuse et la plus chamboulante de ma vie ( j'ai eu une petite enfance pas très heureuse, voir pas heureuse du tout, mais je préfère pas y penser), surement pour ça que je suis la à parler aujourd'hui !
Tout d'abord la socialement c'est mieux qu'en seconde, ça démarre mal, je suis solo dans une classe sans aucun de mes potes, mais au fil des semaines je tisse des liens et je rencontre des gens géniaux, on a une classe très soudée et on se tape des délires tous ensembles, une super ambiance ( pauvres profs    ), je rencontre ma meilleure amie actuelle, elle est pas HQI mais elle est super gentille avec moi et elle tient un peu le rôle de ma maman ( j'ai perdu ma mère et j'en suis venu a l'identifier de la sorte ), parcours scolaire comme en seconde, je démarre doucement en maths pour cartonner a la fin, physique je gère, langues je digère et les profs aident pas, la prof d'anglais comprends que je suis surdoué et elle cherche a m'aider mais abandonne vite l'idée quand elle vois que j'y arrive vraiment pas, que je fais 0 efforts et que moi même j'en ai pas la motivation...
Côté coeur je tombe amoureux mais rien ne se passe comme prévu....Toujours pas de copine a l'heure actuelle.

Bonjour,

J’ai toujours eu des soucis avec l’école depuis au moins l’école primaire.

J’ai eu une AVS au CM1 je crois. Je ne m’en souviens plus bien.

Je ne suis pas allé au CP, ce serait un médecin qui m’aurais appris à lire et à écrire. Je ne m’en souviens plus du tout, c’est ce qu’on m’as raconté.

J’ai retapé la sixième parce que je n’écrivais pas ou peu. J’écris mal, je souffre au bout d’une heure de recopiage de cours, ma main est toute crispée... Du coup, on m’a emmené voir une graphothérapeute pendant 1 ou 2 ans, ça m’a fait du bien.

Au niveau des copains, j’ai toujours eu au moins deux ou trois bons potes dans les moments où ça n’allait pas, quand j’étais au collège. Au lycée ça aillait. Par contre, quand je me suis mis à ne plus aller en cours, là je ne voyais plus personne. Au niveau filles, je suis resté deux mois avec une ce printemps. Mais bon, on ne pouvais pas se voir souvent, on était dans un internat un peu spécial... Avant ça, il ne s’est rien passé du tout. Mais je suis un ancien timide. J’espère des bonnes choses pour la rentrée :-)

Je ne suis pas allé en cours pendant un mois à la fin de ma première, et je n’ai fait que deux semaines de cours dans mon lycée d’origine en terminale. Je ne m’entendais plus du tout avec mes parents. Puis j’ai été pris dans l’internat dont je viens de parler, j’y suis resté 5 mois.

Je n’ai quasiment jamais travaillé chez moi pour l’école, sauf pour apprendre les tables de multiplication, les verbes irréguliers en Anglais, peut être un peu en Français (mais c’étais il y a très longtemps). J’ai aussi subi des trucs à peu près inutiles chez moi, des cours particuliers par des profs de français pour préparer le bac.

Je suis complètement nul dans les matières littéraires, et fort dans les matières scientifique, surtout là où ça m’intéresse vraiment. En orthographe, ça va, mais j’ai déjà rendu des feuilles blanches comme rédactions ou commentaires de texte aux profs de français tellement je ne savais pas quoi écrire.

J’ai un peu joué à des jeux vidéos aux collège pendant 2 ou 3 ans, puis j’ai complètement arrêté. C’est pas mon truc. C’est plus rigolo d’en écrire, et d’y jouer pour les tester :-) Bon, après, c’est pas le kiff à tout le monde de programmer.

Je viens d’avoir mon bac S, je vais faire ce qui me plait cette année :-)

Je ramène ma fraise ici aussi.
Pour résumé; en maternel, je me suis souvent demandé ce que je foutais là, j'avais pas trop d'amis, pour ne pas dire pas du tout, j'avais un gros sentiment de décalage, et les maîtresses avaient beaucoup de mal avec moi, j'étais très réservé, je jouais tout le temps tout seul, et à ce qu'il paraît je faisais tous de travers. (Par exemple, je laissais libre court à mon imagination en travaux manuels, et je me faisais souvent fâcher parce que je ne respectais pas les consignes.)
Cours préparatoire; j'ai appris à lire plus vite que tout le monde, j'ai appris à compter plus vite que tout le monde, d'ailleurs je savais déjà compter, et idem pour l'écriture. Année d'ennuie total. J'ai pas du tout d'amis, je suis un peu le "vilain petit canard".
Cours élémentaires, j'ai 9,95 sur 10 de moyenne en première année. Je m'ennuie moins qu'en cp, et ma maîtresse à voulu me faire sauté la deuxième année de cours élémentaires mais ma mère n'a pas voulu. En CE1, je me suis fait une amie, une petite fille qui avait des problèmes mentaux, je ne sais pas trop ce que c'était mais ce que je sais c'est que tout le monde se moquait d'elle. Elle me faisait de la peine, elle était triste alors on est devenu ami, malheureusement elle est resté qu'un an dans mon école.
J'ai passé une deuxième année de CE à me faire ch... j'écoutais les cours des "grands" (classe qui regroupait CE2, CM1, CM2), la maîtresse m'incluait souvent dans leurs cours, pour éviter que je fasse le pitre quand j'avais rien à faire. On a commencé l'anglais cette année là et la prof au bout du premier trimestre m'a fait passer avec le groupe des "grands", car je m'ennuyais trop. Je me suis fait une amie cette année là, une grande de CM2.
J'ai encore une fois faillit sauter une classe, le CM1, mais ma mère n'a pas voulu, encore une fois. J'ai pas d'amis à cette époque.
CM1 et CM2, j'ai une moyenne qui ne descend pas en dessous de 18, ça roule, mais je m'ennuie, j'arrive à me faire des potes en CM2, je joue aux foot avec les autres garçons, je suis même devenu le "populaire".
Le collège c'est "au secours catastrophe, c'est quoi ce bordel?", mes moyennes varient en fonctions des profs que j'aime bien, je me fais des amis, enfin, pas beaucoup, deux filles sympas, mais je passe une bonne année avec elles. J'arrive à m'en sortir plutôt pas mal avec une bonne moyenne quand même.
En cinquième, chute progressive, hormis en Français, j'ai un prof excellent et je l'adore, j'ai 20 de moyenne toute l'année, ça sauvait le reste, en anglais je fais plus rien, je m'ennuie et c'est valable pour pas mal d'autres manières.
En quatrième, c'est le début de la fin, j'ai une prof que je peux pas me voir en français, j'ai 6 de moyenne avec elle, elle nous apprend à conjuguer le passé simple, wtf? Je faisais ça depuis le CE2, c'était horrible. Elle m'avait dit à la réunion parents/profs; "Tu veux que je fasse quoi pour pas que tu t'ennuies, que je t'apprennes à disserter?" , c'était très ironique bien sûre, ma mère l'avait incendié d'ailleurs! Bref, la quatrième ça a était comme ça dans toute les matières.
Je me fais viré de mon collège en cours d'années, éléments perturbateurs, je sèche les cours et quand j'y vais c'est pour dormir sur ma table ou mettre le bordel, et puis j'en avais marre qu'on me traite d'intello, alors j'ai arrêté d'en être un en glandant plus une.
Je passe de collège privé à public, au début, je remonte mes moyennes en Espagnol et en Physique, j'adore ces deux profs pour le reste le navire continue de sombrer. J'ai changé de collège après les vacances de Noël, et fin Avril j'ai fait une dépression sévère, j'ai été victime d'harcèlement, mes relations avec les autres étaient toujours aussi médiocres, malgré qu'en privé ça allait, j'avais toujours au moins un pote, là en public pas du tout, ça a été l'horreur.
Pour le reste de mes études, 3ieme, seconde, je redouble ma seconde, et première j'ai été au cned.. Je me suis reconstruit psychologiquement, mais niveau scolaire c'est une cata, je me donne à fond dans ma passion; l'équitation, et j'en délaisse l'école, c'est extrême de dire ça mais mes chevaux à l'époque, m'ont certainement sauvé la vie, j'étais tellement mal avec ces histoires du collèges, et puis avec un père pn, ça n'arrangeait rien non plus.. (J'ai été obligé d'arrêter l'équitation à la rentrée 2012/2013 l'année ou je redoublais ma seconde, quand mes parent ont divorcé et ils ont revendu mes chevaux.)
Au jour d'aujourd'hui j'ai fait une année de première correct, j'ai 13 de moyenne, sans m'être tué au travail et j'ai eu une bonne note à mes écrits de Français aux épreuves anticipées (l'écriture d'invention, mon sujet de prédilection), par contre aux oraux, c'était mes premiers depuis la quatrième donc grosse cata puis j'ai jamais été très brillant en oral.. De toute façon.
J'ai décidé de retourner en établissement scolaire l'année prochaine, là, à la rentrée de septembre, ma demande à été accepté à condition que je redouble ma première (Oui, vous comprenez les élèves du cned c'est des cas, alors on prendra pas le risque de faire baisser le taux de réussite au bac en vous faisant passer en terminal.. Ça m'a été dit diplomatiquement mais ça voulait dire ça.)
Je crains le pire en me retrouvant avec des plus jeunes et en plus en étant dans une classe ou j'aurai déjà étudié le programme, mais bon, faudra faire avec. Je préfère reprendre un système normal car je ne pense pas réussir à avoir mon bac avec le Cned et j'aurai été obligé de me payer mes cours en travaillant, car ma mère ne veut plus me les payer, donc, de mon point de vu, c'était perdu d'avance. Je ne me sentais pas capable.
Je me suis trouvé une passion pour les sciences, et ça me motive pour avoir mon bac et ensuite faire des études qui me plaisent. (ENFIN!!)
Je n'ai pas repris le système normal avant car je ne me sentais pas prêt, maintenant, après avoir compris certaines choses sur moi même (entre autre mon câblage différent, ) , je me sent capable, du moins pour l'instant, à assumer deux ans au lycée. On verra ce que ça donnera en septembre. Je vais essayer de me faire des potes, j'ai fait un gros travail personnel en essayant de m'ouvrir aux autres, je verrai si mon travail portera ses fruits.

Désolé du pavé.

@Malo
Merci pour ton témoignage. Je me reconnais bien dans ton parcours (élément perturbateur, ennui total, résultats en fonction des profs, viré, dépression, etc.). Je te souhaite tout le meilleur pour ta rentrée prochaine. Je suis sûr que tes efforts vont payer ;-) Bon courage. A+

Merci princeton1, et de rien, pour mon témoignage!
Bon courage à toi aussi. A+

Ton parcours est beaucoup plus chaotique que le tien, mais je me reconnais aussi dans ce que tu dis! J'espère que tout se passera bien pour ton retour au lycée l'année prochaine et que tu t'intégrera bien !   

J'ai lu ton parcours, il n'est pas spécialement simple non plus!
On verra ça en septembre, merci!