Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
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Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Salut à tous,
Je voulais savoir vos expériences, quant à d'éventuels échecs scolaires en faculté.
Et leurs causes:
Envie de tout faire. Orientations multiples. Ennui... etc
Et les reprises (réussies ou non?) qui ont suivi.
Combien de temps après? (mois/années), changement de cap (Nouvelle branche, ...), une réussite ou non?
Ainsi que la manière dont vous avez financé le retour sur les bancs d'école?
Voilà, pour ma part après un bac S j'ai présenté 2 années le concours de médecine que j'ai raté, j'ai demandé à tripler (pépins familiaux et santé), demande refusée car le doyen ne m'avait pas à la bonne (comportement...), suivi d'une année en Biologie catastrophique. Suivi de 2 ans en économie. Me manquait 2 modules en L1, que je n'ai pas validé en L2, résultat, 2 autres années par terre.
Je suis plus motivé que jamais à reprendre les études.
Mais la question est toujours la même...
En quoi?
Voilà en espérant lire vos expériences!
Je voulais savoir vos expériences, quant à d'éventuels échecs scolaires en faculté.
Et leurs causes:
Envie de tout faire. Orientations multiples. Ennui... etc
Et les reprises (réussies ou non?) qui ont suivi.
Combien de temps après? (mois/années), changement de cap (Nouvelle branche, ...), une réussite ou non?
Ainsi que la manière dont vous avez financé le retour sur les bancs d'école?
Voilà, pour ma part après un bac S j'ai présenté 2 années le concours de médecine que j'ai raté, j'ai demandé à tripler (pépins familiaux et santé), demande refusée car le doyen ne m'avait pas à la bonne (comportement...), suivi d'une année en Biologie catastrophique. Suivi de 2 ans en économie. Me manquait 2 modules en L1, que je n'ai pas validé en L2, résultat, 2 autres années par terre.
Je suis plus motivé que jamais à reprendre les études.
Mais la question est toujours la même...
En quoi?
Voilà en espérant lire vos expériences!
xouvi- Messages : 13
Date d'inscription : 28/06/2015
Age : 36
Localisation : Nantes
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Salut xouvi,
Parcours assez chaotique après mon bac S également :
1 an de Maths Sup pour rien, le système des classes prépa m'a cassé moralement et ce fut la pire année scolaire de ma vie, je ne valide pas mon année.
Retour à la fac en maths - 2 ans où j'ai la moyenne, j'obtiens mon DEUG sans trop forcer, avec une première année obtenu à la session de rattrapage, et une motivation plus soutenue.
S'en suivirent 2 ans d'école d'informatique, je bosse sans trop forcer, manque de motivation et j'ai la moyenne, puis séjour en Erasmus où je pars en live et ne bosse presque plus ... . Je poursuis en master dans le pays d'accueil pendant 3 ans où j'avance à une vitesse d'escargot pour finalement échouer car il me manquait un module et le mémoire. J'étais alors à la ramasse mentalement et à la limite de la dépression.
Retour en France, et la suite un peu plus bas ...
Je me suis posé la question pendant des années y compris pendant mes études. Malheureusement - car j'ai connu l'angoisse et les journées à déprimer en me persuadant que je ne ferai rien du tout - seul toi-même peut y répondre. J'ai failli me réorienter après mon diplôme dans un domaine qui n'avait rien à voir avec mes études d'origine qui étaient l'informatique et le gestion, pour finalement poursuivre en informatique en travaillant.
J'ai galéré, mais j'y ai trouvé une sorte de stimulation intellectuelle, et avec le recul je me suis dit que je n'ai pas fait ces études en vain, malgré le temps perdu.
Depuis 1 an j'ai repris un master en alternance, l'ambiance est bonne, j'ai repris goût aux études. Ayant bossé 2 ans avant, j'ai économisé assez pour vivre correctement et auto-financer cette année, car je suis payé au SMIC et je dois payer mon loyer, mes impôts et mes factures seul.
Voilà ma modeste contribution, si ça peut t'aider
Parcours assez chaotique après mon bac S également :
1 an de Maths Sup pour rien, le système des classes prépa m'a cassé moralement et ce fut la pire année scolaire de ma vie, je ne valide pas mon année.
Retour à la fac en maths - 2 ans où j'ai la moyenne, j'obtiens mon DEUG sans trop forcer, avec une première année obtenu à la session de rattrapage, et une motivation plus soutenue.
S'en suivirent 2 ans d'école d'informatique, je bosse sans trop forcer, manque de motivation et j'ai la moyenne, puis séjour en Erasmus où je pars en live et ne bosse presque plus ... . Je poursuis en master dans le pays d'accueil pendant 3 ans où j'avance à une vitesse d'escargot pour finalement échouer car il me manquait un module et le mémoire. J'étais alors à la ramasse mentalement et à la limite de la dépression.
Retour en France, et la suite un peu plus bas ...
xouvi a écrit:Mais la question est toujours la même...
En quoi?
Je me suis posé la question pendant des années y compris pendant mes études. Malheureusement - car j'ai connu l'angoisse et les journées à déprimer en me persuadant que je ne ferai rien du tout - seul toi-même peut y répondre. J'ai failli me réorienter après mon diplôme dans un domaine qui n'avait rien à voir avec mes études d'origine qui étaient l'informatique et le gestion, pour finalement poursuivre en informatique en travaillant.
J'ai galéré, mais j'y ai trouvé une sorte de stimulation intellectuelle, et avec le recul je me suis dit que je n'ai pas fait ces études en vain, malgré le temps perdu.
Depuis 1 an j'ai repris un master en alternance, l'ambiance est bonne, j'ai repris goût aux études. Ayant bossé 2 ans avant, j'ai économisé assez pour vivre correctement et auto-financer cette année, car je suis payé au SMIC et je dois payer mon loyer, mes impôts et mes factures seul.
Voilà ma modeste contribution, si ça peut t'aider
Yack- Messages : 720
Date d'inscription : 14/04/2011
Age : 40
Localisation : Paris
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour
J'ai fait tant bien que mal mon parcours scolaire jusqu'en BTS.
Ensuite, j'ai tenté la faculté. 2 ans en droit, deux ans en anglais, 2 ans en lettres modernes sans jamais parvenir à un épanouissement personnel.
Je n'allais pas au bout parce que je m'ennuyais.
J'ai connu une grande instabilité dans mes choix d'études.
J'avais très envie d'étudier mais je voulais avoir déjà terminé.
Aujourd'hui, j'ai choisi de faire une pause au niveau du choix des études et de vraiment réfléchir à mon projet professionnel
J'ai fait tant bien que mal mon parcours scolaire jusqu'en BTS.
Ensuite, j'ai tenté la faculté. 2 ans en droit, deux ans en anglais, 2 ans en lettres modernes sans jamais parvenir à un épanouissement personnel.
Je n'allais pas au bout parce que je m'ennuyais.
J'ai connu une grande instabilité dans mes choix d'études.
J'avais très envie d'étudier mais je voulais avoir déjà terminé.
Aujourd'hui, j'ai choisi de faire une pause au niveau du choix des études et de vraiment réfléchir à mon projet professionnel
Floranna14- Messages : 46
Date d'inscription : 13/06/2015
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Salut Evil Yack merci pour ta réponse!
L'informatique ça te plaisait à la base? Est ce que tu crois que ton premier échec était lié à ton âge? La maturité, ton rapport au travail ou à l'investissement? Ou c'était juste que t'étais "paumé", incertain de ta voie?
Est ce que t'as senti un déclic, le moment où tu étais prêt pour reprendre?
Est ce que tu t'es forcé? Tu as repris à quel âge cette année?
(Ca en fait des questions!)
Des fois je me demande si on doit forcément choisir un domaine qui nous plaît? Ou si la "simple" maîtrise apporte avec le temps et la régularité, un plaisir. Un savoir, qu'on alimente, un accomplissement qui passe par un désir de perfection et de connaissance constant. Bref...
Salut Floranna, merci pour ta réponse!
Qu'est ce qui t'ennuyait en cours? Le rythme?
T'as validé quelquechose dans ton parcours?
Jamais tu t'es trouvée face à un sujet qui te plaisait? Qui te donnait envie d'aller plus loin?
T'as des pistes aujourd'hui?
Tu bosses en attendant?
Qu'est ce qui t'a fait passer de fac de droit à fac d'anglais? Est ce que tu choisis une fac avec une assise, un projet à long terme? Ou tu vas vers quelque chose par affinité?
(Ca en fait des questions (bis) )
Est ce que vous pensez qu'on peut étudier sans y trouver de finalité? Sans savoir où l'on va?
J'aime savoir pourquoi je fais quelque chose. Mon problème est que je n'arrive pas à me discipliner, m'astreindre à apprendre, si je ne vois pas ce pourquoi derrière.
Beaucoup me répondent "il faut". Peut être est ce si bête que ça? Une injonction. Une obligation semi divine. "Etudie sinon ton cerveau en ébullition prendra le dessus".
Autre question, est ce que vous arrivez à vous canaliser?
Est ce que vous pouvez être absorbés par un livre, un cours d'amphi?
Est ce que vous avez une constance dans l'attention?
Merci pour vos contributions
L'informatique ça te plaisait à la base? Est ce que tu crois que ton premier échec était lié à ton âge? La maturité, ton rapport au travail ou à l'investissement? Ou c'était juste que t'étais "paumé", incertain de ta voie?
Est ce que t'as senti un déclic, le moment où tu étais prêt pour reprendre?
Est ce que tu t'es forcé? Tu as repris à quel âge cette année?
(Ca en fait des questions!)
Des fois je me demande si on doit forcément choisir un domaine qui nous plaît? Ou si la "simple" maîtrise apporte avec le temps et la régularité, un plaisir. Un savoir, qu'on alimente, un accomplissement qui passe par un désir de perfection et de connaissance constant. Bref...
Salut Floranna, merci pour ta réponse!
Qu'est ce qui t'ennuyait en cours? Le rythme?
T'as validé quelquechose dans ton parcours?
Jamais tu t'es trouvée face à un sujet qui te plaisait? Qui te donnait envie d'aller plus loin?
T'as des pistes aujourd'hui?
Tu bosses en attendant?
Qu'est ce qui t'a fait passer de fac de droit à fac d'anglais? Est ce que tu choisis une fac avec une assise, un projet à long terme? Ou tu vas vers quelque chose par affinité?
(Ca en fait des questions (bis) )
Est ce que vous pensez qu'on peut étudier sans y trouver de finalité? Sans savoir où l'on va?
J'aime savoir pourquoi je fais quelque chose. Mon problème est que je n'arrive pas à me discipliner, m'astreindre à apprendre, si je ne vois pas ce pourquoi derrière.
Beaucoup me répondent "il faut". Peut être est ce si bête que ça? Une injonction. Une obligation semi divine. "Etudie sinon ton cerveau en ébullition prendra le dessus".
Autre question, est ce que vous arrivez à vous canaliser?
Est ce que vous pouvez être absorbés par un livre, un cours d'amphi?
Est ce que vous avez une constance dans l'attention?
Merci pour vos contributions
xouvi- Messages : 13
Date d'inscription : 28/06/2015
Age : 36
Localisation : Nantes
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Salutsalut.
Bac ES
Fac d'histoire option info-doc: parce que journaliste et/ou prof d'histoire des relations entre l'Asie et l'Europe (ouais, j'aime les titres pompeux).
Cause de "l'échec": pas mon truc; j'aime l'histoire mais il me manquait qch pour être motivé: l'anglais et l'adéquation avec mes camarades; et quelques soucis familiaux m'ont fait loupé (au sens d'absence) mes partiels de janviers.
Fac d'anglais L1 à UCO Angers: parce que prof d'anglais/traducteur/écrivain/entrepreneur.
Causes de la réussite: impeccable, petite promo (150 étudiants), disponibilité des profs, cours vraiment intéressant, niveau de départ des élèves en anglais "acceptable", environnement de travail adéquate (participations des élèves obligatoires, bonne BU, locaux en rénovation mais agréables, espaces verts, Angers quoi)
Fac d'anglais L2 à Nantes: l'enfer... ce n'est pas une faculté d'anglais, mais un abattoir à cerveau; 300-400 élèves en L2 (ou 60-80 élèves par TD), 80% n'ayant pas le niveau de mes camarades de L1 de la Catho; partiels: répéter les cours sans réfléchir rapporte 20/20...; la moitié des profs te disent ouvertement qu'ils s'en foutent de vous parce que s'ils font prof à la fac, c'est pour faire de la recherche, donc nous les étudiants de licence, on peut aller se pendre.
Cause de l'échec: aucune envie de m'investir dans cet environnement
L2 anglais Angers (publique): 200 étudiants en L2, des options intéressantes et captivantes, des profs sympa et des thèmes d'études sympa
Causes de l'échec: je suis devenu papa donc j'ai arrêté mes études
Causes de la réussite potentielle : environnement de travail adéquat, envie de travailler, étudiants capables, prof dispo etc.
Après ça, le calvaire pour trouver un emploi parce que la France - j'ai même été recalé pour technicien de surface parce que je suis trop grand... - ; donc j'ai monté ma petite boite de soutien scolaire. Je mange du MOOC sur l'enseignement et le management pour compléter CV et surtout rester à la page niveau compétence.
Cause de la réussite: au pied du mur; l'ennui c'est chiant; compétences en langues et compétences pour devenir meilleur
Cause de l'échec/ralentissement: trop long à agir; pas assez proactif en marketing et self-marketing; quelques erreurs avec quelques élèves qui m'ont coûtées des contrats; manque de "diplômes obligatoires" malgré les compétences
De tout ça, je tire qu'il faut:
- un bilan de compétence: que sais-je faire? que veuille-je faire? (passe par ton PE/Mission Locale au besoin)
- un plan de route: c'est-à-dire répondre à quatre questions:
---qu'est-ce que je fais demain? (et on le note sur son agenda et on le fait)
---qu'est-ce que je fais dans 3 mois? (on écrit son projet à 3 mois et on le révise chaque semaine)
---qu'est-ce que je fais dans un an? (on écrit son projet et on révise tous les mois l'avancement)
---qu'est-ce que je fais dans 5/10 ans?
Je conseille l'utilisation de Gantt (logiciel libre) pour gérer son projet; sinon, un bon vieux classeur avec des feuilles simples grand carreau. Il y a de bons bouquins sur la gestion de projet.
On peut aussi se poser la question sous forme de "valeur": qui suis-je aujourd'hui? Qui suis-je dans 3 mois? etc et superposer ces questions avec celles d'au dessus.
Pense en action et surtout, agis. Réfléchir c'est bien, mais il faut te lancer une fois que tu as brouillonné ton projet. (Pour les gens qui supporte l'anglais, je conseille de suivre la chaine https://www.youtube.com/user/PhilosophersNotes)
Je te dirais bien de faire ce que tu aimes parce que blabla de la gen XYZ mais en fait non. Fais ce que tu sais faire ou est capable de faire et sur lequel tu as la meilleure marge de progression possible (si tu es ici, c'est que ta marge de progression est infini ). Tu aimera ça et ta passion, ça restera toujours ta passion.
Bac ES
Fac d'histoire option info-doc: parce que journaliste et/ou prof d'histoire des relations entre l'Asie et l'Europe (ouais, j'aime les titres pompeux).
Cause de "l'échec": pas mon truc; j'aime l'histoire mais il me manquait qch pour être motivé: l'anglais et l'adéquation avec mes camarades; et quelques soucis familiaux m'ont fait loupé (au sens d'absence) mes partiels de janviers.
Fac d'anglais L1 à UCO Angers: parce que prof d'anglais/traducteur/écrivain/entrepreneur.
Causes de la réussite: impeccable, petite promo (150 étudiants), disponibilité des profs, cours vraiment intéressant, niveau de départ des élèves en anglais "acceptable", environnement de travail adéquate (participations des élèves obligatoires, bonne BU, locaux en rénovation mais agréables, espaces verts, Angers quoi)
Fac d'anglais L2 à Nantes: l'enfer... ce n'est pas une faculté d'anglais, mais un abattoir à cerveau; 300-400 élèves en L2 (ou 60-80 élèves par TD), 80% n'ayant pas le niveau de mes camarades de L1 de la Catho; partiels: répéter les cours sans réfléchir rapporte 20/20...; la moitié des profs te disent ouvertement qu'ils s'en foutent de vous parce que s'ils font prof à la fac, c'est pour faire de la recherche, donc nous les étudiants de licence, on peut aller se pendre.
Cause de l'échec: aucune envie de m'investir dans cet environnement
L2 anglais Angers (publique): 200 étudiants en L2, des options intéressantes et captivantes, des profs sympa et des thèmes d'études sympa
Causes de l'échec: je suis devenu papa donc j'ai arrêté mes études
Causes de la réussite potentielle : environnement de travail adéquat, envie de travailler, étudiants capables, prof dispo etc.
Après ça, le calvaire pour trouver un emploi parce que la France - j'ai même été recalé pour technicien de surface parce que je suis trop grand... - ; donc j'ai monté ma petite boite de soutien scolaire. Je mange du MOOC sur l'enseignement et le management pour compléter CV et surtout rester à la page niveau compétence.
Cause de la réussite: au pied du mur; l'ennui c'est chiant; compétences en langues et compétences pour devenir meilleur
Cause de l'échec/ralentissement: trop long à agir; pas assez proactif en marketing et self-marketing; quelques erreurs avec quelques élèves qui m'ont coûtées des contrats; manque de "diplômes obligatoires" malgré les compétences
De tout ça, je tire qu'il faut:
- un bilan de compétence: que sais-je faire? que veuille-je faire? (passe par ton PE/Mission Locale au besoin)
- un plan de route: c'est-à-dire répondre à quatre questions:
---qu'est-ce que je fais demain? (et on le note sur son agenda et on le fait)
---qu'est-ce que je fais dans 3 mois? (on écrit son projet à 3 mois et on le révise chaque semaine)
---qu'est-ce que je fais dans un an? (on écrit son projet et on révise tous les mois l'avancement)
---qu'est-ce que je fais dans 5/10 ans?
Je conseille l'utilisation de Gantt (logiciel libre) pour gérer son projet; sinon, un bon vieux classeur avec des feuilles simples grand carreau. Il y a de bons bouquins sur la gestion de projet.
On peut aussi se poser la question sous forme de "valeur": qui suis-je aujourd'hui? Qui suis-je dans 3 mois? etc et superposer ces questions avec celles d'au dessus.
Pense en action et surtout, agis. Réfléchir c'est bien, mais il faut te lancer une fois que tu as brouillonné ton projet. (Pour les gens qui supporte l'anglais, je conseille de suivre la chaine https://www.youtube.com/user/PhilosophersNotes)
Je te dirais bien de faire ce que tu aimes parce que blabla de la gen XYZ mais en fait non. Fais ce que tu sais faire ou est capable de faire et sur lequel tu as la meilleure marge de progression possible (si tu es ici, c'est que ta marge de progression est infini ). Tu aimera ça et ta passion, ça restera toujours ta passion.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour, je me sens moins seul merci
Bac S
L3 en Biologie Moléculaire & Biochimie, avortée suite à dépression
Retour en L2 dans un IUP SI, trop facile à mon goût
L3 IUP SI nul, les profs (chercheurs) à la ramasse sauf 1, cours trop éloignés de la réalité, un gros conflit avec un des profs trop en dilettante. En revanche, les stages géniaux !
J'ai trouvé un emploi juste à la sortie de la L3 puis reprise des cours au CNAM (Ecole ingé SI). Génial ! Des cours du soir en présentiel ou à distance (FOAD). Des gens aux parcours passionnants, qui en veulent, des profs plus ou moins bons mais pour la plupart volontaires pour faire passer la flamme. Je recommande !
Bac S
L3 en Biologie Moléculaire & Biochimie, avortée suite à dépression
Retour en L2 dans un IUP SI, trop facile à mon goût
L3 IUP SI nul, les profs (chercheurs) à la ramasse sauf 1, cours trop éloignés de la réalité, un gros conflit avec un des profs trop en dilettante. En revanche, les stages géniaux !
J'ai trouvé un emploi juste à la sortie de la L3 puis reprise des cours au CNAM (Ecole ingé SI). Génial ! Des cours du soir en présentiel ou à distance (FOAD). Des gens aux parcours passionnants, qui en veulent, des profs plus ou moins bons mais pour la plupart volontaires pour faire passer la flamme. Je recommande !
un panda sinon rien- Messages : 285
Date d'inscription : 20/04/2015
Age : 40
Localisation : Ô mon pais
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Ennui => Peu d'écoute => Difficultés => Notes faibles => Démotivation => Abandonxouvi a écrit:
Je voulais savoir vos expériences, quant à d'éventuels échecs scolaires en faculté.
Et leurs causes:
Envie de tout faire. Orientations multiples. Ennui... etc
Sinon, je te conseillerais de penser à un métier plutôt qu'à un domaine d'étude.
Avec un but type métier, une somme de contraintes concernant les études à faire arrive, le choix devient réduit, plus facile.
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonsoir à tous,
Xouvi, je suis contente que tu aies posté un tel sujet car c'est entre autres ce qui me travaille le plus en ce moment et ce qui a en grande partie incité mon arrivée sur le forum.
Pour ma part, l'école m'ennuyait déjà dès le primaire. J'aurais dû sauter le CP (je savais lire avant d'y arriver), mais ça ne s'est pas fait. Par la suite mon prof de CE1-CE2-CM1 a tout de suite décelé mon "problème" et me faisait suivre les cours des deux classes à la fois (étant dans une petite école les deux sections étaient dans la même salle).
Arrivée au collège, tout était très voire trop facile jusqu'en 4ème ou j'ai complètement arrêté de suivre. On m'a proposé le redoublement, j'ai forcé le passage et je suis parvenue sans encombres au lycée.
Ayant eu un prof de maths absolument horrible en 2nde (alors que j'avais un très bon niveau), j'ai été complètement dégoûtée par tout ce qui s'approchait de près ou de loin des matières scientifiques et puis j'avais quand même l'esprit plutôt tourné vers les lettres et surtout l'anglais. J'ai passé un bac L spé anglais que j'ai eu du premier coup sans trop bosser (voire pas du tout).
C'est plutôt naturellement que j'ai poursuivi en fac de langues L1 LLCE Anglais, avec pour objectif de passer un Master FLE pour faire prof de Français au Royaume-Uni ou Australie/Nouvelle-Zélande (ça fait longtemps que j'ai une envie irrépressible de partir mais pas assez de courage pour le faire !). Je me suis hyyyper vite lassée de cette année : j'étais dans une ville qui me plaisait pas, les gens m'ennuyaient, l'apprentissage de la langue était beaucoup trop scolaire à mon goût, j'ai tout lâché au bout de 4 mois.
Passé un an à vivoter de petits boulots plus ou moins chiants, j'ai tenté par la suite un DUT SRC que j'ai obtenu avec mention. Ça m'a plu mais soyons honnêtes j'ai plutôt survolé les deux ans n'ayant pas été passionnée par les matières, mais j'y ai fait de bonnes rencontres. Ça ne m'a pas du tout servi puisque par la suite j'ai tenté de faire une Licence Pro en communication, soit dans le privé (financée par l'alternance), ou dans le public mais aucune spécialisation ne m'a transcendée non plus.
Au final je n'ai rien trouvé, j'ai passé l'année entière à ne rien faire, ni trouver de boulot (pas assez qualifiée dans ce domaine, trop qualifiée pour les boulots qui ne requièrent pas spécialement de diplôme, saison d'hiver complètement morte), ni savoir dans quoi me projeter... Autant dire une année de déprime pure et dure de remise en question et tout ce qui s'en suit.
Alors j'ai tenté un RDV à la mission locale en expliquant ce qui n'allait pas : quand je commence un truc c'est plutôt parce que c'est une lubie de passage, quelque chose qui me plaît sur le moment dont je me lasse le mois qui suit et qu'au final je me verrais bien tout faire mais rien à la fois.. Ce à quoi on m'a répondu : "Vous êtes surdouée non ? Ça risque d'être compliqué pour vous". Parce qu'à mon âge, on ne peut pas repartir du début, que les études à la fac sont moyennement faites pour moi n'ayant jamais travaillé mes cours, qu'il est difficile de faire de sa passion son métier. Mais c'est exactement pareil, à partir du moment où ça m'intéresse un tant soit peu je peux me lancer dedans à corps perdu pour ne rien en fait.
Aujourd'hui je me retrouve au même stade : j'ai toujours mon BAC+2, j'avais abandonné l'idée de travailler dans ce domaine mais quand l'envie m'a repris il était trop tard pour s'inscrire, les écoles privées sont hors de prix, et je me verrais bien travailler dans tout et n'importe quoi. J'ai miraculeusement débuté une saison en hôtellerie, ça me plaît mais la boss ne pourra surement pas me garder alors ayant apprécié je me lance ou non ? Qu'est-ce qui est possible pour moi ? etc.
Pour résumer le tout, ce qui a caractérisé mes échecs jusqu'ici c'est l'ennui mortel que j'éprouve à être en cours (alors que j'adore apprendre, quel paradoxe) peut-être parce que ça n'est pas assez stimulant, une capacité de concentration nullissime (mon cerveau part dans tous les sens), le changement d'orientation soudain, tout le temps, et aussi le fait que j'ai énormément de mal à m'imaginer faire un seul et même boulot toute ma vie.
J'espère que ma réponse t'aidera un peu à t'aiguiller, même si j'en doute
Xouvi, je suis contente que tu aies posté un tel sujet car c'est entre autres ce qui me travaille le plus en ce moment et ce qui a en grande partie incité mon arrivée sur le forum.
Pour ma part, l'école m'ennuyait déjà dès le primaire. J'aurais dû sauter le CP (je savais lire avant d'y arriver), mais ça ne s'est pas fait. Par la suite mon prof de CE1-CE2-CM1 a tout de suite décelé mon "problème" et me faisait suivre les cours des deux classes à la fois (étant dans une petite école les deux sections étaient dans la même salle).
Arrivée au collège, tout était très voire trop facile jusqu'en 4ème ou j'ai complètement arrêté de suivre. On m'a proposé le redoublement, j'ai forcé le passage et je suis parvenue sans encombres au lycée.
Ayant eu un prof de maths absolument horrible en 2nde (alors que j'avais un très bon niveau), j'ai été complètement dégoûtée par tout ce qui s'approchait de près ou de loin des matières scientifiques et puis j'avais quand même l'esprit plutôt tourné vers les lettres et surtout l'anglais. J'ai passé un bac L spé anglais que j'ai eu du premier coup sans trop bosser (voire pas du tout).
C'est plutôt naturellement que j'ai poursuivi en fac de langues L1 LLCE Anglais, avec pour objectif de passer un Master FLE pour faire prof de Français au Royaume-Uni ou Australie/Nouvelle-Zélande (ça fait longtemps que j'ai une envie irrépressible de partir mais pas assez de courage pour le faire !). Je me suis hyyyper vite lassée de cette année : j'étais dans une ville qui me plaisait pas, les gens m'ennuyaient, l'apprentissage de la langue était beaucoup trop scolaire à mon goût, j'ai tout lâché au bout de 4 mois.
Passé un an à vivoter de petits boulots plus ou moins chiants, j'ai tenté par la suite un DUT SRC que j'ai obtenu avec mention. Ça m'a plu mais soyons honnêtes j'ai plutôt survolé les deux ans n'ayant pas été passionnée par les matières, mais j'y ai fait de bonnes rencontres. Ça ne m'a pas du tout servi puisque par la suite j'ai tenté de faire une Licence Pro en communication, soit dans le privé (financée par l'alternance), ou dans le public mais aucune spécialisation ne m'a transcendée non plus.
Au final je n'ai rien trouvé, j'ai passé l'année entière à ne rien faire, ni trouver de boulot (pas assez qualifiée dans ce domaine, trop qualifiée pour les boulots qui ne requièrent pas spécialement de diplôme, saison d'hiver complètement morte), ni savoir dans quoi me projeter... Autant dire une année de déprime pure et dure de remise en question et tout ce qui s'en suit.
Alors j'ai tenté un RDV à la mission locale en expliquant ce qui n'allait pas : quand je commence un truc c'est plutôt parce que c'est une lubie de passage, quelque chose qui me plaît sur le moment dont je me lasse le mois qui suit et qu'au final je me verrais bien tout faire mais rien à la fois.. Ce à quoi on m'a répondu : "Vous êtes surdouée non ? Ça risque d'être compliqué pour vous". Parce qu'à mon âge, on ne peut pas repartir du début, que les études à la fac sont moyennement faites pour moi n'ayant jamais travaillé mes cours, qu'il est difficile de faire de sa passion son métier. Mais c'est exactement pareil, à partir du moment où ça m'intéresse un tant soit peu je peux me lancer dedans à corps perdu pour ne rien en fait.
Aujourd'hui je me retrouve au même stade : j'ai toujours mon BAC+2, j'avais abandonné l'idée de travailler dans ce domaine mais quand l'envie m'a repris il était trop tard pour s'inscrire, les écoles privées sont hors de prix, et je me verrais bien travailler dans tout et n'importe quoi. J'ai miraculeusement débuté une saison en hôtellerie, ça me plaît mais la boss ne pourra surement pas me garder alors ayant apprécié je me lance ou non ? Qu'est-ce qui est possible pour moi ? etc.
Pour résumer le tout, ce qui a caractérisé mes échecs jusqu'ici c'est l'ennui mortel que j'éprouve à être en cours (alors que j'adore apprendre, quel paradoxe) peut-être parce que ça n'est pas assez stimulant, une capacité de concentration nullissime (mon cerveau part dans tous les sens), le changement d'orientation soudain, tout le temps, et aussi le fait que j'ai énormément de mal à m'imaginer faire un seul et même boulot toute ma vie.
J'espère que ma réponse t'aidera un peu à t'aiguiller, même si j'en doute
Recess_- Messages : 10
Date d'inscription : 23/07/2015
Age : 32
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Xouvi a écrit:Salut Evil Yack merci pour ta réponse!
L'informatique ça te plaisait à la base? Est ce que tu crois que ton premier échec était lié à ton âge? La maturité, ton rapport au travail ou à l'investissement? Ou c'était juste que t'étais "paumé", incertain de ta voie?
Est ce que t'as senti un déclic, le moment où tu étais prêt pour reprendre?
Est ce que tu t'es forcé? Tu as repris à quel âge cette année?
(Ca en fait des questions!)
Des fois je me demande si on doit forcément choisir un domaine qui nous plaît? Ou si la "simple" maîtrise apporte avec le temps et la régularité, un plaisir. Un savoir, qu'on alimente, un accomplissement qui passe par un désir de perfection et de connaissance constant. Bref...
Salut Xouvi,
Avant ce premier échec, j'ai ressenti une grande confusion intérieure, et une perte de sens de la voie que j'avais prise. Je crois qu'au début des études, je ne cherchais pas une satisfaction personnelle , j'étais seulement très incertain de mon orientation, ayant toujours aimé les langues mais m'intéressant à la physique et aux nouvelles technologies sans vraiment me cantonner à un domaine particulier ... l'histoire et la philo avaient un certain attrait pour moi. Ce n'était pas un problème tant que je surnageais, mais lorsque je suis parti en Erasmus, j'ai véritablement commencé une vie sociale, et la priorité furent les amis et les copines. J'avais rattrapé mon adolescence à l'âge adulte. Les études sont passées en second plan, et j'ai perdu pied à cet instant.
Ce qui m'a permis de remettre le pied à l'étrier, c'est à la suite de mon premier boulot, qui malgré m'a fait comprendre que les connaissances acquises n'étaient pas vaines et que je pouvais gagner ma vie ainsi. Du coup j'essaie aujourd'hui de rattraper les erreurs du passé, qui d'un côté m'ont été nécessaire pour progresser, bien que ce fut très désagréable d'être dans le brouillard.
Recess, ton post est intéressant ... j'ai failli partir en Nouvelle-Zélande, et étudier les langues .. ton parcours aurait pu être le mien.
Et j'ai eu - j'ai encore - des problèmes de concentration, mais je travaille dessus .
Yack- Messages : 720
Date d'inscription : 14/04/2011
Age : 40
Localisation : Paris
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour
Je pense que le problème qui se pose, c'est que, dans notre éducation, on a reçu un double message.
En gros, nous nous sommes faits régulièrement disputés quand nous ne réussissions pas. Et, en même temps, nos parents faisaient tout pour que nous ne réussissions pas.
Du coup, nous avons intégré que, quoique nous entreprenions, nous ne pourrions jamais réussir.
Nous avions une grande peur de réussir parce que nous craignions que nos parents nous le reprochent
Je pense que le problème qui se pose, c'est que, dans notre éducation, on a reçu un double message.
En gros, nous nous sommes faits régulièrement disputés quand nous ne réussissions pas. Et, en même temps, nos parents faisaient tout pour que nous ne réussissions pas.
Du coup, nous avons intégré que, quoique nous entreprenions, nous ne pourrions jamais réussir.
Nous avions une grande peur de réussir parce que nous craignions que nos parents nous le reprochent
Flore14- Messages : 27
Date d'inscription : 22/08/2015
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Flore14 a écrit:Du coup, nous avons intégré que, quoique nous entreprenions, nous ne pourrions jamais réussir.
Je pense que le problème de l'échec scolaire, c'est justement le côté binaire échec/réussite.
Echouer quoi ? Réussir quoi ? Au final on oublie nos objectifs initiaux, tout simplement parce qu'on pense à la Réussite, sans savoir ce qu'on met, personnellement, dedans.
J'ai réussi mon bac et malgré quelques incidents de parcours, réussi mes études supérieures.
Après, j'ai échoué à un concours d'entrée en école supérieure.
Et quelque part, je ne regrette pas cet échec, avec le recul je me rends compte que cette vie-là ne m'aurait pas du tout convenu.
Aujourd'hui, je prépare un concours administratif, et je ne suis pas inquiète de le réussir ou d'être recalée.
Si je le réussis, tant mieux mais je devrai sûrement déménager en fonction de mes affectations, ce qui me dérange.
Si je le rate, tant pis mais je pourrai le retenter au niveau au-dessus, et accepter en parallèle le CDI qu'on me proposera.
Tout dépend de la façon dont on perçoit les choses, et de ce qu'on entend par "réussite" ou "échec".
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
La difficulté reste pour ceux qui cumulent les échecs.
Certaines personnes peuvent cumuler des échecs durant longtemps.
Ils ont l'impression de se heurter à toutes les portes.
Ils ont l'impression que toutes les portes leur sont fermées et qu'aucune ne s'ouvrira un jour pour eux;
C'est quelque chose de très difficile à vire parce qu'ils ont l'impression d'être dans un carrefour avec uniquement des voies sans issue et de ne jamais parvenir à trouver un chemin qui permettra d'aboutir à quelque chose d'épanouissant, d'enrichissant, de constructif.
Ils finissent par se décourager et tout laisser tomber en pensant qu'ils ne sont bons à rien.
Ils ne se sentent bien nulle part.
Ils ne trouvent leur place nulle part.
Ils hésitent pour tout.
Ils commencent et ne terminent jamais ce qu'ils entreprennent.
Certaines personnes peuvent cumuler des échecs durant longtemps.
Ils ont l'impression de se heurter à toutes les portes.
Ils ont l'impression que toutes les portes leur sont fermées et qu'aucune ne s'ouvrira un jour pour eux;
C'est quelque chose de très difficile à vire parce qu'ils ont l'impression d'être dans un carrefour avec uniquement des voies sans issue et de ne jamais parvenir à trouver un chemin qui permettra d'aboutir à quelque chose d'épanouissant, d'enrichissant, de constructif.
Ils finissent par se décourager et tout laisser tomber en pensant qu'ils ne sont bons à rien.
Ils ne se sentent bien nulle part.
Ils ne trouvent leur place nulle part.
Ils hésitent pour tout.
Ils commencent et ne terminent jamais ce qu'ils entreprennent.
Flore14- Messages : 27
Date d'inscription : 22/08/2015
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonsoir,
On m'a toujours dit que j'avais des capacités mais bon, je n'y ai jamais cru.
Mes profs m'ont poussé a faire B (actuel ES) mais je n'ai pas voulu, étant très limite en math, je ne voulais pas faire d'effort, j'ai donc fait G3 (STMG option Marketing).
Bac obtenu avec 10.78 de moyenne, pas de quoi fanfaronner mais ma prof de commerce m'a dit de faire prepa HEC. Mort de rigole, j'ai passé le concours, j'ai réussi mais je n'aimais pas le lycee je n'ai pas intégré, j'ai fait un BTS MUC dans mon lycée et j'ai fini 1ere de l'académie.
Ensuite j'ai arrêté les études et j'ai travaillé.
A 35 ans, badaboum, je décidé de tout casser dans ma vie et de reprendre des études, et c'est la région qui a payé la formation (5000€).
J'ai passe le concours de l'IAE pour pouvoir intégrer soit le niveau Licence 3 soit Master 2, j'ai réussi les 2 donc j'ai été intégrée directement en M2, Droit, Eco, Gestion que j'ai eu avec mention B, puis j'ai fait un 2eme Master toujours dans le même domaine mais dans des options différentes et encore mention Bien.
J'ajoute que j'ai toujours travaillé à plein temps en parallèle et que j’élève seule mes ados (le papa vit a l’étranger).
J'ai ensuite passé le concours de l'EN et je suis une professeure heureuse. J'étudie encore à ce jour.
Ce qui m'a beaucoup aidé dans mon parcours de reprise d'études, c'est que je me suis efforcée et forcée à me mettre dans le moule de ce que l'on attendait de moi et non de faire comme je pensais, même si souvent je trouvais que les attendus étaient d un niveau assez faible et incohérents.
Avoir un diplôme nous permet d'attester auprès des tiers d'un niveau de formation et de compétences (déjà là il y a un gros souci en France mais là n'est pas le sujet).
Personnellement, j'ai l'impression d'avoir un des diplômes sous évalués, donnés, sans valeur. Mais ce n'est que mon avis.
On m'a toujours dit que j'avais des capacités mais bon, je n'y ai jamais cru.
Mes profs m'ont poussé a faire B (actuel ES) mais je n'ai pas voulu, étant très limite en math, je ne voulais pas faire d'effort, j'ai donc fait G3 (STMG option Marketing).
Bac obtenu avec 10.78 de moyenne, pas de quoi fanfaronner mais ma prof de commerce m'a dit de faire prepa HEC. Mort de rigole, j'ai passé le concours, j'ai réussi mais je n'aimais pas le lycee je n'ai pas intégré, j'ai fait un BTS MUC dans mon lycée et j'ai fini 1ere de l'académie.
Ensuite j'ai arrêté les études et j'ai travaillé.
A 35 ans, badaboum, je décidé de tout casser dans ma vie et de reprendre des études, et c'est la région qui a payé la formation (5000€).
J'ai passe le concours de l'IAE pour pouvoir intégrer soit le niveau Licence 3 soit Master 2, j'ai réussi les 2 donc j'ai été intégrée directement en M2, Droit, Eco, Gestion que j'ai eu avec mention B, puis j'ai fait un 2eme Master toujours dans le même domaine mais dans des options différentes et encore mention Bien.
J'ajoute que j'ai toujours travaillé à plein temps en parallèle et que j’élève seule mes ados (le papa vit a l’étranger).
J'ai ensuite passé le concours de l'EN et je suis une professeure heureuse. J'étudie encore à ce jour.
Ce qui m'a beaucoup aidé dans mon parcours de reprise d'études, c'est que je me suis efforcée et forcée à me mettre dans le moule de ce que l'on attendait de moi et non de faire comme je pensais, même si souvent je trouvais que les attendus étaient d un niveau assez faible et incohérents.
Avoir un diplôme nous permet d'attester auprès des tiers d'un niveau de formation et de compétences (déjà là il y a un gros souci en France mais là n'est pas le sujet).
Personnellement, j'ai l'impression d'avoir un des diplômes sous évalués, donnés, sans valeur. Mais ce n'est que mon avis.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Ce qui m'a beaucoup aidé dans mon parcours de reprise d'études, c'est que je me suis efforcée et forcée à me mettre dans le moule de ce que l'on attendait de moi et non de faire comme je pensais, même si souvent je trouvais que les attendus étaient d un niveau assez faible et incohérents.
IMO, dans ton témoignage, il y a peut-être d'autres données qui peuvent jouer un rôle significatif pour d'autres personnes - et qui ont peut-être jouées en ta faveur aussi - :
-1. tu as eu l'opportunité de zapper les 3 années de licence
-2. tu avais devant toi un large champs d'actions et de responsabilités diverses et variées qui t'empêchent de "t'endormir" et de t'ennuyer
1. La licence, c'est chiant, pas stimulant des masses etc etc. Il semble que tu as évité le pire de ce que fait l'université française.
2. Travail, famille et études et tout ce que va avec, c'est une somme de petites choses faciles et parfois de moment vraiment difficiles mais ça te laisse le cerveau et la motivation en alerte. Je connais ça aussi car c'est ce mélange qui me fait rouler. Juste faire attention de ne pas avoir la tête dans le guidon.
Malheureusement, tout le monde peut-il rentrer dans le moule ou accepter "que les attendus [du travail soient] d un niveau assez faible et incohérents"?
Et ça ne sert qu'à ça; encore faut il que le responsable de recrutement en face de soi connaisse le diplôme en question; c'est aussi une autre question. ^^Avoir un diplôme nous permet d'attester auprès des tiers d'un niveau de formation et de compétences (déjà là il y a un gros souci en France mais là n'est pas le sujet).
Personnellement, j'ai l'impression d'avoir un des diplômes sous évalués, donnés, sans valeur. Mais ce n'est que mon avis.
Tous les diplômés doivent avoir cette impression à un moment. C'est probablement qu'il y a une part de vérité.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Je suis d'accord avec toi, sur le fait que le recruteur doit connaitre le diplôme, il faut bien se renseigner avant, ce que j'avais fait, j'ai passe le Master le plus coté de mon secteur d'activité.
Ensuite, non, tous les étudiants n'ont pas le sentiment d'avoir réussi un diplôme sans valeur car beaucoup y arrivent au prix de beaucoup d'efforts.
Avant de decouvrir le HP, je pensais que si moi j'arrivais a obtenir un diplome c'est parce que c’était facile et donné a tout le monde. Depuis j'ai revisé mon jugement en observant les autres étudiants, beaucoup travaillent énormément. Quand j'entends que certains passent des nuits a bosser pour un partiel, je me dis qu'en effet nous sommes très différents, certain fournissent beaucoup de travail pour un résultat pas a la hauteur du travail engagé.
Ensuite, non, tous les étudiants n'ont pas le sentiment d'avoir réussi un diplôme sans valeur car beaucoup y arrivent au prix de beaucoup d'efforts.
Avant de decouvrir le HP, je pensais que si moi j'arrivais a obtenir un diplome c'est parce que c’était facile et donné a tout le monde. Depuis j'ai revisé mon jugement en observant les autres étudiants, beaucoup travaillent énormément. Quand j'entends que certains passent des nuits a bosser pour un partiel, je me dis qu'en effet nous sommes très différents, certain fournissent beaucoup de travail pour un résultat pas a la hauteur du travail engagé.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour
Je pense que la majorité des gens peuvent rentrer dans le moule.
Encore faut-il faire suffisamment preuve de maîtrise de soi pour se dire que ce n'est que juste le temps de passer le diplome. Après on fait à sa guise.
Pour moi, me plier aux attendus était un cauchemar. j'éprouvais un étouffement sans nom. Ca me gavait au plus haut point parce que je pensais que je ne pourrai jamais me sortir de ce truc complètement aberrant et incohérant.
Je pense que la majorité des gens peuvent rentrer dans le moule.
Encore faut-il faire suffisamment preuve de maîtrise de soi pour se dire que ce n'est que juste le temps de passer le diplome. Après on fait à sa guise.
Pour moi, me plier aux attendus était un cauchemar. j'éprouvais un étouffement sans nom. Ca me gavait au plus haut point parce que je pensais que je ne pourrai jamais me sortir de ce truc complètement aberrant et incohérant.
Flore14- Messages : 27
Date d'inscription : 22/08/2015
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Salut ^^
Il semble se répéter quelques motifs dans les messages précédents : une incapacité à se forcer à s'intégrer sur la durée (chose qui semble destructrice pour chacun d'entre nous), un ennui à l'école (renforcée en fac en raison du m'enfoutisme de certains profs), des échecs (à causes d'une dépression déjà installée notamment), une vie active peut-être insatisfaisante conduisant à une reprise d'étude (je pense à Zebrasca), etc.
Pour ma part, un parcours chaotique : j'ai sauté et redoublé plusieurs fois x).
Version pavé ci-dessous . Je préviens : c'est devenu un peu incisif malgré moi au fur et à mesure, mais je l'ai écris en "écriture automatique", j'ai juste essayé de retranscrire mon ressenti.
Il semble se répéter quelques motifs dans les messages précédents : une incapacité à se forcer à s'intégrer sur la durée (chose qui semble destructrice pour chacun d'entre nous), un ennui à l'école (renforcée en fac en raison du m'enfoutisme de certains profs), des échecs (à causes d'une dépression déjà installée notamment), une vie active peut-être insatisfaisante conduisant à une reprise d'étude (je pense à Zebrasca), etc.
Pour ma part, un parcours chaotique : j'ai sauté et redoublé plusieurs fois x).
Version pavé ci-dessous . Je préviens : c'est devenu un peu incisif malgré moi au fur et à mesure, mais je l'ai écris en "écriture automatique", j'ai juste essayé de retranscrire mon ressenti.
- Version pavé:
- Concernant les études.
J'aurai dû passer le Bac au rattrapage, mais grâce aux points du TPE (20/20) je l'obtiens sans mention. Puis je m'oriente dans une licence de mathématique-informatique. Je valide la première année (L1) à mon plus grand étonnement, n'ayant jamais réussi à me motiver assez pour me plonger dans les cours. Pour cause : j'ai déchanté dès le premier jour en constatant la faiblesse du niveau exigé et la répétitivité des exercices dans beaucoup des matières (sauf en math où j'étais à la ramasse : trop de lacunes du secondaire).
Souffrant depuis longtemps de solitude sans jamais arriver à me sentir à ma place, je me suis alors plongé dans des jeux en ligne par navigateur et j'y ai joué constamment pour éviter de penser, pour éviter de me retrouver face à moi, pour ne pas trop ressentir cette solitude et ne pas avoir à prendre à bras le corps mon problème de volonté : je n'arrive à rien. Je m'ennuie atrocement en cours, en soirée étudiante, en sortie avec des amis : bref, je continue les jeux en ligne.
Je ne travaille toujours pas et je redouble la L2. Je m'y inscris de nouveau, sans venir aux cours (ni même aux examens) : je triple donc la L2. Je me sens sans aucune force et la famille connaît en plus des difficultés économiques. J'expérimente ce qu'a traversé à une époque Einstein (le génie en moins ), qui à 19 ans écrivit dans une lettre à sa sœur qu'il aurait souhaité ne jamais exister, se sentant impuissant à aider financièrement ses parents dans une situation délicate.
Finalement, j'obtiens une licence avec mention AB. Deux années d'isolement passent, puis je pars pour la France pour faire un master. Je suis connu de la médecine universitaire et des hôpitaux, où l'on m'a diagnostiqué une "mélancolie" (+ une nouvelle hospitalisation).
Concernant le milieu étudiant.
Je découvre une culture étudiante plus développée que celle du pays d'où je viens : spectacles, syndicalisme étudiant, plus d'accès à la culture, etc. Tout cela a l'air bien, mais j'ai très vite l'impression que chacun respect un certain quota minimum de quanta de "culture" (genre une conférence par mois) pour ne pas culpabiliser de s'en fiche royalement et de n'être qu'une coquille vide.
Je découvre en France les "belles idées" dont parle Raymond Boudon dans son livre "Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme", tout le monde se réclame :- De l'égalité (alors que personne n'est égal : nous en sommes un exemple, sans compter ceux qui naissent avec une maladie incurable)
- De l'altruisme (je me suis frité avec plusieurs étudiants en leur explicitant l'origine égoïste de la satisfaction personnelle présidant à ce que l'on prend pour de l'altruisme).
- De l'amitié et et de l'amour (qui n'a rien d'éternel ou d'idéal, en me découvrant des affinités avec la métaphysique de l'amour sexuel de Schopenhauer)
- Du socialisme, à propos duquel Henri Roorda dans son dernier livre ("Mon suicide", avant de se suicider...) avoue avoir perdu ses illusions.
- Du partage (le truc le moins appliqué d'ailleurs : une société ne respecte pas souvent les valeurs dont elle se réclame comme le disait Lévi-Strauss dans ses "Tristes tropiques"...), un des objets du communisme... dont on a vu ce qu'il a donné (Voline disait d'ailleurs que le stalinisme fut une conséquence directe du léninisme et du strotskysme). A noter la pensée souvent marxiste des étudiants : aucune tolérance si tu n'es pas d'accord avec leurs idées...
Je découvre majoritairement des étudiants d'un manichéisme exaspérant : lors d'un ciné-débat, j'entends que si un lanceur d'alerte n'alerte pas lorsqu'il sait, c'est un connard (sans considérer qu'il peut avoir une famille à nourrir et être broyé par l'industrie qu'il pourrait dénoncer, ne pas retrouver d'emploi, ni même considérer le conflit moral intérieur dont il pourrait être victime). Je me sens plus que jamais décalé dans cet environnement de jugement rapide où l'effet Dunning-Kruger me semble être le roi : les étudiants se font facilement experts de tous les sujets avec une désinvolture choquante... Bien sûr, je ne parle que de la majorité de ceux que j'ai pu rencontrer (y compris à un ciné-philo mémorable où la masturbation intellectuelle s'est mêlée à un pinaillage que je ne pensais pas possible), j'espère que ce n'est pas une généralité.
Sans compter les drogues dans les fêtes étudiantes, tout le monde se came... Mais c'est dur de résister quand j'ai moi-même des soucis d'intégration (et des envies d'oublier des choses), alors quand je refuse je me fais encore plus exclure ou traiter de rabat-joie...
Je me plonge alors dans la philosophie, ce prétendu art de "bien penser" (qui voit au-delà de la "doxa", cet ennemi inventé pour l'occasion afin de justifier l'existence d'une discipline souvent moralisatrice et fermée sur elle-même), pour trouver un moyen de moins souffrir. Je déchante de nouveau (lire les positions sur l'esclavage et les noirs de Montesquieu dans "De l'esprit des lois", livre XV, chapitre V par exemple). Non seulement la philosophie n'apporte aucune réponse face à la dépression existentielle que j'ai rencontré dans mon adolescence, mais n'apporte qu'avec une extrême radinerie des éléments concrets (en dehors de Sénèque, Épicure ou Diogène de Sinope pour moi) pour le bonheur. Je me dis que c'est moi : qui suis-je pour juger, je n'ai pas d'agrégation en philosophie après tout. Puis je tombe sur :- Bertrand Russell dans "De la fumisterie intellectuelle" où l'on apprend les bêtises que pouvaient proférer Platon (et l'on sait jamais s'il est sérieux ou s'il raconte des histoire, un bon exemple : le Banquet) ou Aristote, ce "parangon de sagesse".
- Jean-François Revel avec "Pourquoi des philosophes" : je déculpabilise de trouver que beaucoup de philosophes me semble avoir une argumentation circulaire : A donc B et B donc A d'où A... C'est à peine une caricature, voir ce qu'il dit de Heidegger notamment. Ou d'autres qui présentent leurs idées comme révolutionnaires alors qu'elles sont implicitement connus de tous...
- Raymond Boudon
Bref, loin de moi l'idée d'être polémique, mais je délivre mes impressions sur ma rencontre avec le milieu étudiant, la philosophie et les "belles idées". Je comprends pourquoi Schopenhauer estimait plus son caniche que les hommes... Je n'ai fait que de trop rares rencontres qui valaient le coup. Beaucoup d'énergie pour peu de résultat.
Est-ce que vous avez ressenti des choses comme ça aussi ? - De l'égalité (alors que personne n'est égal : nous en sommes un exemple, sans compter ceux qui naissent avec une maladie incurable)
Dernière édition par Pikapi le Sam 29 Aoû 2015 - 22:41, édité 1 fois (Raison : Ajout du passage sur la drogue en milieu étudiant)
Pikapi- Messages : 58
Date d'inscription : 23/08/2015
Age : 33
Localisation : Parcours le monde avec Sacha
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Salut à tous,
Je vois que je ne suis pas seule à avoir galéré après le bac!
En gros:
J'ai redoublé deux classes au collège, j'ai eu un bac STT au rattrapage
La cause-> ennui permanent, aucune motivation, incompréhension totale de la part des profs etc etc etc
Après le bac:
-j'ai passé le concours école du Louvre que j'ai râté
La cause-> 4h de devoir pendant lequel je me suis ennuyée, démotivation devant des trucs que j'apprenais depuis toute petite, mauvaises réponses car j'ai trop réfléchi et me suis trop compliquée la vie, peur de l'échec donc pas le temps de finir
-Inscription en fac d'archéo: Déjà la fac a été bloquée plusieurs mois, véritable usine avec des profs qui s'en fichaient royalement
échec -> je passais des heures en bibliothèque à dévorer des livres sur les sujets que je ne connaissais pas mais pas sur les devoirs à faire, démotivation car j'ai dû "réapprendre" des choses apprises depuis enfant etc
-inscription en école privée pour me "cadrer" là je suis allée au bout des 3 ans (c'est tellement cher et je ne suis pas richissime donc...) mais parcours très chaotique, démotivation, ennui toujours le même topo je n'ai pas eu ma licence
-l'an dernier j'ai essayé de reprendre des études pour enseigner. J'ai tenu un mois... réapprendre l'analyse grammatical etc etc imaginez l'angoisse, vraiment ce n'est pas pour moi!
Le problème maintenant est de trouver un travail en ayant seulement qu'un bac STT obtenu à l'arraché... et je ne me sens pas capable de reprendre des études et si je devais choisir... (chose que je ne peux pas faire car trop intéressée par plein de domaines) ce serait plus "spéculatif" que vraiment diplomant et pratico-pratique
Je vois que je ne suis pas seule à avoir galéré après le bac!
En gros:
J'ai redoublé deux classes au collège, j'ai eu un bac STT au rattrapage
La cause-> ennui permanent, aucune motivation, incompréhension totale de la part des profs etc etc etc
Après le bac:
-j'ai passé le concours école du Louvre que j'ai râté
La cause-> 4h de devoir pendant lequel je me suis ennuyée, démotivation devant des trucs que j'apprenais depuis toute petite, mauvaises réponses car j'ai trop réfléchi et me suis trop compliquée la vie, peur de l'échec donc pas le temps de finir
-Inscription en fac d'archéo: Déjà la fac a été bloquée plusieurs mois, véritable usine avec des profs qui s'en fichaient royalement
échec -> je passais des heures en bibliothèque à dévorer des livres sur les sujets que je ne connaissais pas mais pas sur les devoirs à faire, démotivation car j'ai dû "réapprendre" des choses apprises depuis enfant etc
-inscription en école privée pour me "cadrer" là je suis allée au bout des 3 ans (c'est tellement cher et je ne suis pas richissime donc...) mais parcours très chaotique, démotivation, ennui toujours le même topo je n'ai pas eu ma licence
-l'an dernier j'ai essayé de reprendre des études pour enseigner. J'ai tenu un mois... réapprendre l'analyse grammatical etc etc imaginez l'angoisse, vraiment ce n'est pas pour moi!
Le problème maintenant est de trouver un travail en ayant seulement qu'un bac STT obtenu à l'arraché... et je ne me sens pas capable de reprendre des études et si je devais choisir... (chose que je ne peux pas faire car trop intéressée par plein de domaines) ce serait plus "spéculatif" que vraiment diplomant et pratico-pratique
Invité- Invité
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour
crosslove, tu dis "si je devais choisir ce serait plus spéculatif que praticopratique"
mais à l'heure actuelle, tu surviens à tes besoins? par un emploi?
as-tu envisagé également de pouvoir garder ce niveau de vie,avec éventuellement ce métier alimentaire (ou autre, je ne sais pas), tout en continuant en parallèle à te plonger dans tous les domaines que tu aimes, sans objectif de diplôme, de résultats ou autre? est-ce envisageable pour toi ou pas du tout?
crosslove, tu dis "si je devais choisir ce serait plus spéculatif que praticopratique"
mais à l'heure actuelle, tu surviens à tes besoins? par un emploi?
as-tu envisagé également de pouvoir garder ce niveau de vie,avec éventuellement ce métier alimentaire (ou autre, je ne sais pas), tout en continuant en parallèle à te plonger dans tous les domaines que tu aimes, sans objectif de diplôme, de résultats ou autre? est-ce envisageable pour toi ou pas du tout?
Invité- Invité
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
J'ai un petit boulot oui
Ca me parait difficile car j'avais repris des études par correspondance mais j'ai un caractère assez entier et si je ne peux pas étudier à cause du travail, je me sens carrément frustrée et je ne suis pas attentive dans mon travail, démotivée etc si je reprends des études, ce sera à distance, dans différents domaines mais je ne ferais que ça...
Mais voilà il faut avoir les pieds sur terre et il faut bien vivre au quotidien, donc je me concentre sur mon petit boulot et tant pis...
JE n'arrive pas à gérer en fait ma zébritude car déjà cela fait 16 ans que je le sais et je ne l'ai toujours pas accepté... mais ca c'est un autre problème. En parler déjà sur un forum est un pas énorme pour moi...
Ca me parait difficile car j'avais repris des études par correspondance mais j'ai un caractère assez entier et si je ne peux pas étudier à cause du travail, je me sens carrément frustrée et je ne suis pas attentive dans mon travail, démotivée etc si je reprends des études, ce sera à distance, dans différents domaines mais je ne ferais que ça...
Mais voilà il faut avoir les pieds sur terre et il faut bien vivre au quotidien, donc je me concentre sur mon petit boulot et tant pis...
JE n'arrive pas à gérer en fait ma zébritude car déjà cela fait 16 ans que je le sais et je ne l'ai toujours pas accepté... mais ca c'est un autre problème. En parler déjà sur un forum est un pas énorme pour moi...
Invité- Invité
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour, coucou à toi,
Oui j'ai connu ce problème de l'échec post-bac ,puis de reprise d'études, et je dois dire que ce sujet me tiens particulièrement à cœur. En effet, les études, c'était très important pour moi.
J'ai obtenu mon baccalauréat littéraire en 2009/2010.
J'ai toujours été extrêmement douée dans le domaine littéraire, c'est mon point fort.
Après mon bac, j'ai voulu faire une classe prépa littéraire, quelque chose de très difficile et exigeant.
Et c'est là que mes ennuis ont commencé.
Mes parents me considéraient trop fragile pour participer à ça , et ils m'ont dissuadée de faire cette prépa.
Je regrette aujourd'hui à mort de les avoir écouté,
j'aurai du sentir que j'allais vers l'échec Sans ça.
En effet, après je me suis inscrite en Droit ,au CAVEJ,
à distance, 3 Ans Perdus à Essayer de faire quelque chose , mais la magie n'y était plus.
Je n'étais plus dans l'Ambiance, la Stimulation Sociale, et j'ai Coulé.
Après ? Je me suis Ré-Inscrite en Histoire de l'Art,
j'ai eu ma première année, avec des notes paradoxales, très douée dans certaines matières, zéro dans d'autres. Un peu Brisée. Mais toujours là.
Là ,je redouble ma 2ème année.
L'année prochaine, je voudrais passer un Bachelor par équivalences , en Relations Internationales.
Cette année je pense à me reposer, un seul semestre à passer, je veux rencontrer du monde, faire du théâtre, de la méditation , bref essayer de revivre.
Je suis dans la Course, mais rien de comparable à mon Niveau Antérieur. J'ai le sentiment d'être passé à coté d'une partie de ma vie.
Mais je ne veux pas passer à coté de la suite de ma vie. Je suis nouvelle sur le forum. A bientôt.
EtoileduParadoxe- Messages : 336
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Localisation : dans l'univers, dans les étoiles, sous la lune
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Quelque chose qui pourrait t'inspirer EDP (pour rencontrer du monde) : http://pleindetrucs.fr/ (bon dans la pratique, c'est assez radical x)x) et je n'ai moi-même pas encore franchi le pas pour découvrir le monde de cette manière).
Pikapi- Messages : 58
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Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour,
Ma vie scolaire après-bac n'a ressemblé à rien... Je crois que je me suis cherchée des excuses longtemps pour m'expliquer pourquoi rien n'avait marché.
Après mon bac L, je ne savais pas du tout ce que j'allais faire de ma vie. Je voulais devenir journaliste mais avec le recul, je crois que je ne sais pas vraiment ce que je voulais. J'ai suivi une première année de lettres modernes interrompues par une opération sans gravité mais qui m'a donné l'excuse de ne pas continuer. J'ai changé pour histoire puis géographie où j'ai enfin obtenu ma licence. Lors de ma première année de master 1, des troubles dépressifs se sont déclenchés et j'ai tout laissé tomber à la fin du premier semestre.
J'ai travaillé, comme secrétaire, surveillante (mon rapport à l'autorité à été mis à mal durant cette période), vendeuse... Puis j'ai décidé de tenter des études de droit. Une seule année m'a convaincue que ce n'était pas fait pour moi. Puis après un bilan pôle emploi où l'on me déclare que webmaster me conviendrait mieux, je ne suis pas acceptée pour la session de formation. Après quelques CDD, je fais une courte formation en comptabilité.
Et aujourd'hui, j'ai décidé d'élever mon petit garçon. Mais quand il ira à l'école, la question se posera à nouveau: que vais-je faire de ma vie professionnelle?
Voilà
Ma vie scolaire après-bac n'a ressemblé à rien... Je crois que je me suis cherchée des excuses longtemps pour m'expliquer pourquoi rien n'avait marché.
Après mon bac L, je ne savais pas du tout ce que j'allais faire de ma vie. Je voulais devenir journaliste mais avec le recul, je crois que je ne sais pas vraiment ce que je voulais. J'ai suivi une première année de lettres modernes interrompues par une opération sans gravité mais qui m'a donné l'excuse de ne pas continuer. J'ai changé pour histoire puis géographie où j'ai enfin obtenu ma licence. Lors de ma première année de master 1, des troubles dépressifs se sont déclenchés et j'ai tout laissé tomber à la fin du premier semestre.
J'ai travaillé, comme secrétaire, surveillante (mon rapport à l'autorité à été mis à mal durant cette période), vendeuse... Puis j'ai décidé de tenter des études de droit. Une seule année m'a convaincue que ce n'était pas fait pour moi. Puis après un bilan pôle emploi où l'on me déclare que webmaster me conviendrait mieux, je ne suis pas acceptée pour la session de formation. Après quelques CDD, je fais une courte formation en comptabilité.
Et aujourd'hui, j'ai décidé d'élever mon petit garçon. Mais quand il ira à l'école, la question se posera à nouveau: que vais-je faire de ma vie professionnelle?
Voilà
EmeraldEgg- Messages : 6
Date d'inscription : 03/10/2015
Age : 41
Localisation : 31
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Hello pikapi j'ai regardé le blog! En effet c'est très intéressant. De ce que j'ai retenu l'essentiel pour que ce soit réalisable est d'avoir une compétence bien spécifique à exporter un peu partout. Mais quand on est une scanneuse (ou un scanneur pardon messieurs) c'est juste IMPOSSIBLE.
@EmmeraldEgg bienvenue! Je comprends bien ce que tu as du vivre mais élever un enfant, c'est un travail à temps plein tu sais! Après pour "meubler" les journées lorsque le petit sera à l'école etc tu auras tout le temps de te passionner pour plein de choses et les lui faire découvrir!
@EmmeraldEgg bienvenue! Je comprends bien ce que tu as du vivre mais élever un enfant, c'est un travail à temps plein tu sais! Après pour "meubler" les journées lorsque le petit sera à l'école etc tu auras tout le temps de te passionner pour plein de choses et les lui faire découvrir!
Invité- Invité
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Je sais bien que c'est du travail mais je ne le vois pas comme tel. Je le vois plutôt différemment, excepté sue je n'ai pas le bon mot à mettre dessus. Merci pour le mot de bienvenue
EmeraldEgg- Messages : 6
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Localisation : 31
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
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Dernière édition par PJ le Jeu 25 Mai 2017 - 13:41, édité 1 fois
PJ- Messages : 1151
Date d'inscription : 10/01/2017
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Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
https://www.zebrascrossing.net/t29520-des-sites-pour-faire-ses-etudes-chez-soi
amusez-vous bien sur la page.
amusez-vous bien sur la page.
Dernière édition par PJ le Jeu 25 Mai 2017 - 13:42, édité 1 fois
PJ- Messages : 1151
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Localisation : Europe
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Après mon bac, que je pensais rater et devoir redoubler (difficile d'avoir un bac S avec 1 en math, merci à la philo !), j'ai embrayé en licence LLCE anglais-espagnol. J'ai tenu deux mois. La pression des cours (l'anglais avait été ma LV1 avant, et l'espagnol ma LV3, je n'avais pas le niveau des classes) a fait que je n'ai rien fait cette année-là après avoir abandonné. L'année suivante rien non plus, à part deux mois de jeune fille au pair dans une famille instable que j'ai dû quitter avant la fin de mon contrat.
J'ai cherché quoi faire, histoire de ne pas plus décevoir mes parents, et j'ai choisi un BTS en alternance à Paris pour l'année suivante. Ne pas avoir cours toutes les semaines m'a aidé à me remettre en selle dans les études. Côté financement, j'avais un boulot à cause de l'alternance, donc voilà.
Je savais cependant que ce BTS n'était pas ma vocation ; c'était intéressant, mais ce n'était pas ce que je me voyais faire toute ma vie. J'ai tout de même voulu le terminer et reprendre... la fac pour une LLCE (langue, littérature, et civilisation étrangère) en anglais seulement cette fois. Et ça a marché. Avoir "perdu" deux ans, et fait deux autres années de quelque chose qui ne me passionnait pas m'a permis d'apprécier la valeur de ma licence et du plaisir que j'avais en cours.
J'ai eu la chance que mes parents veulent bien payer ces études là aussi, et le fait qu'ils continuent à me supporter comme ça m'a un peu obligé à bosser même quand j'étais désespérée par des cours qui parfois ne m'intéressaient pas.
Je ne sais pas si ça aide quiconque par contre
J'ai cherché quoi faire, histoire de ne pas plus décevoir mes parents, et j'ai choisi un BTS en alternance à Paris pour l'année suivante. Ne pas avoir cours toutes les semaines m'a aidé à me remettre en selle dans les études. Côté financement, j'avais un boulot à cause de l'alternance, donc voilà.
Je savais cependant que ce BTS n'était pas ma vocation ; c'était intéressant, mais ce n'était pas ce que je me voyais faire toute ma vie. J'ai tout de même voulu le terminer et reprendre... la fac pour une LLCE (langue, littérature, et civilisation étrangère) en anglais seulement cette fois. Et ça a marché. Avoir "perdu" deux ans, et fait deux autres années de quelque chose qui ne me passionnait pas m'a permis d'apprécier la valeur de ma licence et du plaisir que j'avais en cours.
J'ai eu la chance que mes parents veulent bien payer ces études là aussi, et le fait qu'ils continuent à me supporter comme ça m'a un peu obligé à bosser même quand j'étais désespérée par des cours qui parfois ne m'intéressaient pas.
Je ne sais pas si ça aide quiconque par contre
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
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Dernière édition par PJ le Jeu 25 Mai 2017 - 13:42, édité 1 fois
PJ- Messages : 1151
Date d'inscription : 10/01/2017
Age : 33
Localisation : Europe
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour à tous, je viens partager mon parcours assez catastrophique (à mon sens)...
J'ai toujours été très bonne élève, sans travailler beaucoup (dire que je ne travaillais pas du tout au lycée serait un mensonge quand même, mais j'en faisais moins que beaucoup d'autres). J'ai sauté le CP parce que je savais lire, écrire etc. en fin de maternelle, et j'ai eu un bac S avec mention TB.
C'est après que tout est parti en cacahuète. Je ne savais pas vraiment quoi faire après le bac. Je suis entrée dans une école d'ingénieur, où j'ai été admise parmi 23 autres personnes sur toute la France. Ça s'est mal passé, pas au niveau des résultats, mais au niveau personnel. Je ne m’épanouissais pas, je ne me projetais pas dans le métier d'ingénieur, rien ne m'intéressait plus. J'avais une relation très toxique pour moi. Ça a fini en dépression, idées suicidaires, tentative de suicide même, et tout ce qui s'ensuit. J'ai donc tout arrêté, une décision prise sur un coup de tête, mais à laquelle je pensais depuis que j'étais entrée dans cette école en fait. Donc au bout d'un an et demi, sans diplôme, retour à la case départ.
J'ai pris une "année sabbatique", pas pour visiter le monde ou travailler bénévolement, mais pour me reconstruire une santé (chose difficile...). Et réfléchir à ce que je voulais faire. Si au lycée il y avait trop de choses qui m'intéressaient, la dépression avait fait le ménage là-dedans, et je ne voulais alors plus rien faire du tout. Il m'a fallu du temps pour me reconstruire, pour me persuader qu'il pouvait y avoir une activité dans laquelle je pouvais m'épanouir, et où j'avais ma place. Encore aujourd'hui je n'ai pas réussi tout à fait.
J'ai donc beaucoup dormi, travaillé un peu quelque mois (difficile de trouver du travail dans mon coin...). J'ai passé beaucoup de temps avec ma mère puisque j'ai vécu seule avec elle toute la semaine pendant un an, et avec ma grand-mère aussi qui habite à deux pas de chez moi. J'ai renoué avec mon environnement, ma maison, mon village, mon jardin, mon chien, mes chats, mes poules... J'ai repris la danse, que je pratique depuis que je suis toute petite et que j'avais arrêté, et je me suis découvert quelques "passions" comme le tricot, les animaux, le jardinage...
J'ai cherché à faire un BTS en alternance, mais j'ai essuyé une bonne centaine de refus de la part des entreprises, ce qui m'a refait perdre toute confiance en moi et en la société.
En septembre je suis donc entrée à l'université en Belgique, et si je peux me permettre un conseil, ne faites jamais cela. J'y ai découvert une ambiance horrible, des étudiants qui ne pensent qu'à faire la fête et à se croire supérieurs à tout le monde, un personnel incompétent et pas du tout à l'écoute. J'étais un numéro et je devais faire ce qu'on me disait de faire sans poser de questions. De toute façon, si j'en posais une, personne n'était là pour me répondre.
Attention, je ne critique pas la Belgique, ni toutes les universités de ce pays, que par ailleurs j'ai beaucoup apprécié. Les belges sont super sympas, et plus compétents partout ailleurs, je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas fonctionné dans cette université. Je ne dirai pas de laquelle il s'agit pour ne pas leur porter préjudice, même si je leur ai déjà expliqué. Je ne suis pas sûre qu'ils en aient quoi que ce soit à faire d'ailleurs, enfin bon...
Toujours est-il qu'au bout de trois mois, je n'en pouvais plus. Je n'avais jamais éprouvé un tel décalage avec mon entourage, étudiants ou adultes, j'avais vraiment le sentiment qu'on me prenait pour une idiote, et je me sentais idiote. J'ai senti la dépression repointer le bout de son nez (elle n'était pas vraiment partie non plus), et j'ai préféré tout lâcher. Donc deuxième retour au point de départ.*
(c'est à cet instant que ma mère m'a évoqué ses doutes quant à ma douance et m'a incitée à me faire tester, ce que j'ai fait, en Belgique d'ailleurs)
J'ai fait deux stages de quelques jours en rapport avec les animaux depuis, mais qui n'ont débouché sur rien de concret. Et aujourd'hui, je suis de nouveau chez moi à essayer de me ressourcer, avec une immense envie de me bouger, mais je suis bloquée par la peur d'un troisième échec...
Voilà, c'était mon témoignage. Si je ne suis pas fière de mon parcours dans les études, j'ajouterais quand même que cela m'a permis de découvrir beaucoup de choses sur moi-même, par exemple, et pas des moindres, ma douance, ce qui explique pas mal ce parcours chaotique je pense. Et je me connais mieux, je suis plus moi-même, je comprends mieux les réactions liées à ma sensibilité, et je suis en train de les apprivoiser. Donc je suis une loque, mais au moins une loque qui se connaît mieux.
J'ai toujours été très bonne élève, sans travailler beaucoup (dire que je ne travaillais pas du tout au lycée serait un mensonge quand même, mais j'en faisais moins que beaucoup d'autres). J'ai sauté le CP parce que je savais lire, écrire etc. en fin de maternelle, et j'ai eu un bac S avec mention TB.
C'est après que tout est parti en cacahuète. Je ne savais pas vraiment quoi faire après le bac. Je suis entrée dans une école d'ingénieur, où j'ai été admise parmi 23 autres personnes sur toute la France. Ça s'est mal passé, pas au niveau des résultats, mais au niveau personnel. Je ne m’épanouissais pas, je ne me projetais pas dans le métier d'ingénieur, rien ne m'intéressait plus. J'avais une relation très toxique pour moi. Ça a fini en dépression, idées suicidaires, tentative de suicide même, et tout ce qui s'ensuit. J'ai donc tout arrêté, une décision prise sur un coup de tête, mais à laquelle je pensais depuis que j'étais entrée dans cette école en fait. Donc au bout d'un an et demi, sans diplôme, retour à la case départ.
J'ai pris une "année sabbatique", pas pour visiter le monde ou travailler bénévolement, mais pour me reconstruire une santé (chose difficile...). Et réfléchir à ce que je voulais faire. Si au lycée il y avait trop de choses qui m'intéressaient, la dépression avait fait le ménage là-dedans, et je ne voulais alors plus rien faire du tout. Il m'a fallu du temps pour me reconstruire, pour me persuader qu'il pouvait y avoir une activité dans laquelle je pouvais m'épanouir, et où j'avais ma place. Encore aujourd'hui je n'ai pas réussi tout à fait.
J'ai donc beaucoup dormi, travaillé un peu quelque mois (difficile de trouver du travail dans mon coin...). J'ai passé beaucoup de temps avec ma mère puisque j'ai vécu seule avec elle toute la semaine pendant un an, et avec ma grand-mère aussi qui habite à deux pas de chez moi. J'ai renoué avec mon environnement, ma maison, mon village, mon jardin, mon chien, mes chats, mes poules... J'ai repris la danse, que je pratique depuis que je suis toute petite et que j'avais arrêté, et je me suis découvert quelques "passions" comme le tricot, les animaux, le jardinage...
J'ai cherché à faire un BTS en alternance, mais j'ai essuyé une bonne centaine de refus de la part des entreprises, ce qui m'a refait perdre toute confiance en moi et en la société.
En septembre je suis donc entrée à l'université en Belgique, et si je peux me permettre un conseil, ne faites jamais cela. J'y ai découvert une ambiance horrible, des étudiants qui ne pensent qu'à faire la fête et à se croire supérieurs à tout le monde, un personnel incompétent et pas du tout à l'écoute. J'étais un numéro et je devais faire ce qu'on me disait de faire sans poser de questions. De toute façon, si j'en posais une, personne n'était là pour me répondre.
Attention, je ne critique pas la Belgique, ni toutes les universités de ce pays, que par ailleurs j'ai beaucoup apprécié. Les belges sont super sympas, et plus compétents partout ailleurs, je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas fonctionné dans cette université. Je ne dirai pas de laquelle il s'agit pour ne pas leur porter préjudice, même si je leur ai déjà expliqué. Je ne suis pas sûre qu'ils en aient quoi que ce soit à faire d'ailleurs, enfin bon...
Toujours est-il qu'au bout de trois mois, je n'en pouvais plus. Je n'avais jamais éprouvé un tel décalage avec mon entourage, étudiants ou adultes, j'avais vraiment le sentiment qu'on me prenait pour une idiote, et je me sentais idiote. J'ai senti la dépression repointer le bout de son nez (elle n'était pas vraiment partie non plus), et j'ai préféré tout lâcher. Donc deuxième retour au point de départ.*
(c'est à cet instant que ma mère m'a évoqué ses doutes quant à ma douance et m'a incitée à me faire tester, ce que j'ai fait, en Belgique d'ailleurs)
J'ai fait deux stages de quelques jours en rapport avec les animaux depuis, mais qui n'ont débouché sur rien de concret. Et aujourd'hui, je suis de nouveau chez moi à essayer de me ressourcer, avec une immense envie de me bouger, mais je suis bloquée par la peur d'un troisième échec...
Voilà, c'était mon témoignage. Si je ne suis pas fière de mon parcours dans les études, j'ajouterais quand même que cela m'a permis de découvrir beaucoup de choses sur moi-même, par exemple, et pas des moindres, ma douance, ce qui explique pas mal ce parcours chaotique je pense. Et je me connais mieux, je suis plus moi-même, je comprends mieux les réactions liées à ma sensibilité, et je suis en train de les apprivoiser. Donc je suis une loque, mais au moins une loque qui se connaît mieux.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Csilla, je ne conseillerais que trop peu "la vertu de l'échec" de Charles Pépin, je pense qu'il peut vraiment t'aider et être un grand bol d'air pour toi.
Sache que l'échec est très loin d'être une tare ! C'est propre à la France de vouloir eviter à tout prix l'échec alors que c'est grace à lui qu'on arrive à faire des choses ! En lisant le livre que je t'ai conseillé tu te rendras compte du nombre d'inventions, de succès, de découvertes qui n'auraient pas vue le jour si une personne n'avait pas persévèré.
N'abandonne jamais et n'ai jamais peur de tomber car c'est pas grave tu te relèveras et tu seras d'autant plus forte. Combat cette peur car elle ne vient pas de toi mais de la société dans laquelle tu as grandi.
RESPIRE
Sache que l'échec est très loin d'être une tare ! C'est propre à la France de vouloir eviter à tout prix l'échec alors que c'est grace à lui qu'on arrive à faire des choses ! En lisant le livre que je t'ai conseillé tu te rendras compte du nombre d'inventions, de succès, de découvertes qui n'auraient pas vue le jour si une personne n'avait pas persévèré.
N'abandonne jamais et n'ai jamais peur de tomber car c'est pas grave tu te relèveras et tu seras d'autant plus forte. Combat cette peur car elle ne vient pas de toi mais de la société dans laquelle tu as grandi.
RESPIRE
Spoutch- Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2017
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Merci d'avoir partagé Csilla Puisqu'on conseille des choses "Chagrins d'école" de Daniel Pennac m'avait pas mal aidé au lycée ; surtout du point de vue moral que du côté résultats d'ailleurs.
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Merci beaucoup pour vos recommandations (et pour vos messages gentils aussi), je prends note
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonsoir "Comme dirait Verlaine aux vents mauvais." Je me suis débattu. Je me suis laissé emporté et ça a donné ça:
2 quatrièmes
2 premières
1 bac D
3 premières années de fac
1 CAP raté
1 BTS major de promo
1 année d'ICSV au CNAM ratée
1 professorat des école
1 année de maîtrise de sciences de gestion ratée
1 DESS vidéo et informatique
1 autre professorat
1 DEA sciences de l'éducation
1 thèse avortée
1 cap installateur thermique
encore 1 professorat
bref un joyeux bazar
2 quatrièmes
2 premières
1 bac D
3 premières années de fac
1 CAP raté
1 BTS major de promo
1 année d'ICSV au CNAM ratée
1 professorat des école
1 année de maîtrise de sciences de gestion ratée
1 DESS vidéo et informatique
1 autre professorat
1 DEA sciences de l'éducation
1 thèse avortée
1 cap installateur thermique
encore 1 professorat
bref un joyeux bazar
trankill- Messages : 2
Date d'inscription : 21/03/2017
Age : 57
Localisation : Arès
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
hello xouvi,
au cas où je n'ai le temps que de lire que ton premier commentaires alors désolé pour les autres (je les lirai plus tard...) et je vais déjà expliquer mon parcours.
A 10 ans, je voulais être tatoueuse, cette lubie à perdurer jusqu'à l'année dernières mes 24ans soit.
J'étais en prégymnasiale (système suisse totalement inique où à 12 ou 13 ans on classe les enfants en trois niveau, pratique, général et prégymnasial, traduiser, 1: si t'as de la chance apprentissage, 2: tu feras un apprentissage ou si tu fais une 10ème année en prégymnasial tu aura le droit d'aller au collège/gymnase (ou on a le bac, oui on dit aussi bac à Fribourg ^^)
et 3: tu feras le gymnase, que tu le veuille ou non...
Justement, moi je voulais du concret faire un apprentissage, et après apprendre le tatouage sur le tas, travailler vite partir de la maison à 18 ans (à cause de raison bête du genre mon père n'arrête pas de m'insulter mais quand c'est tout le temps c'est vraiment pesant...)
Autre preuve de l'iniquité plus que absurde de ce système mon frère qui a un qi plus élévé que moi en théorie a été "classé" grrrr en général, il a fait la 10ème, le collège, redoubler 3 années, et est maintenant en echec scolaire, il pense faire un apprentissage mais quand même tester le bac en candidature libre, il a rater le collège 1 année seulement avant le bac, c'est tout ressent je m'inquiète pour lui, un peu, lui aussi hésite, il y a 1 année il voulait travailler dans la biotechnologie (comme je l'envirai!!!!!) il y a deux mois traducteurs, c'est vrai qu'il a un talent inouie pour les langues 6 de moyennes en anglais et en allemand... (20 en france, enfin note maximale quoi)... Le plus triste pour moi c'est qu'en prégymnasiale on a le latin et l'opportunité de faire du grec, que j'ai fait, mais mon frère m'a souvent dit qu'il aurait voulu faire du latin, que c'était son rêve... pfff voila quoi...
Mais donc, revenons à mon parcours, j'ai vu des orienteurs, le discours était vous avez des super note vous voulez pas faire des études. Moi non. J'ai passé des tests d'orientation mais le problème avec ce genre de test... c'est que vu que je veux aider un max de gens et que je supporte pas l'injustice et que j'adore les démonstration mathématique de truc impossible au truc du genre paradoxe de tarsk barski (je sais pas comment ça s'écris) ... Et que j'aime dessiner hehehe tattoo quoi ^^... Bah mes résultats c'était restauratrice d'art, avocate ou médecin... la psychiatrie m'aurait interesser, c'était mon doute a 10 ans pour aider vraiment les gens il faut soigner leur esprit, mais me pensant moi même folle de peur de devoir m'auto-interner, j'ai choisi de vivre dans le deni j'en était bien consciente à l'époque et faire un choix sécure, je dessine bien je vais faire tatoueuse... voila voila...
Et ne sachant pas quoi faire comme apprentissage et ne voulant pas faire un apprentissage au hasard et prendre la place de quelqu'un dont cet apprentissage aurait pu être "son job de rêve" j'ai décidé de faire le collège malgré tout...
2 mois avant le bac (4 ans de collège à Fribourg, mon coloc qui venait du Jura ne l'a fait qu'en 3, arnaque!!! la dernière année était interminable et je n'ai fini qu'avec 4,71 de moyenne...) une amie m'a parlé de l' ecal, une école d'art avec une relative bonne réputation, j'hésitait de faire l'école d'ingénieur (comme j'aurai du, mais je savais pas en quoi, à l'heure actuel avec le recul j'aurai pris informatique..) au début je pensais m'inscrire à l ecal dans la section art visuel, mais ma prof de collège d'art visuel, ma conseiller vivement design graphique, car dixit: tu as un esprit trop carthésien cela ne te conviendra pas... et au final elle avait raison...
donc ecal, après un test d'entrée ou j'ai fait un dossier tout sur le thème du tatouage et de l'illustration, en fait j'avais fait mes trois potes tatooeur en dessin et avec des calques transparents je faisant apparaitre leur tatouage comme on les tattoo, d'abords les lignes, puis remplisages et au final dégradés (car trois types de réglages différents...etc etc...)
donc suivi année propédeutique à l'écal ou j'ai rien apris ... suivi de 3 ans de bachelor ou j'ai rien appris... plus le temps avançait plus mes notes chutait de tête mes moyenne par année en contant l'année préparatoire étaient 5,25 / 5 / 4,5 / 4... Je suis passer à la raclette mon travail de diplôme fu mon pire projet, et d'habitude les pires projets à l'écal c'est 3, mais je crois que le portfolio avec le reste de mes projets m'a sauver et mon prof responsable de département à du bien plaider ma cause étrangement lors des résultats et plus tard lors de la remise des diplôme en tout il a du me feliciter 10 fois tout en me faisant la bise, cela a été tellement insistant que je me suis dit... tu as eu chaud ma grande, je n'aurai pas fait une année de plus, à ce moment là j'étais en depression admettons le voila voila...
Il y a bien un truc que j'ai appris avec l'écal, 2 semaines voires 3 avant le rendu du diplome, ou je ne sais plus avant qu'on commence le diplome, je sais juste que j ai du partir plus tot pour aller voir mon psychiatre à ce moment là... il y a trop de graphiste, en apprentissage (CFC), en école spécialisé (ES) et en Haute école (HS), et que il y a pas de place pour tout le monde et qu'on pourrait esperer le Bachelor en poche, commencer par 1 année de stage à 400 francs par mois et ensuite avoir un premier salaire à 4000 (pour rappel il me semble que le salaire median en suisse est de 5000...) et croyer moi avec 4000 on vi chichement, j'ai même le droits à des subsides pour mon assurance maladie... on pourrait résumé le sumum de mon agassement par le fait que des la 2 année je pensais abandonner l ecal, mais grâce au soutien de mes proches dont mon chéri, j'ai tenu bon et aussi je suis super têtu...
mais suite à cela j'ai decider que après mon stage d'une année, je ferais un bachelor en court d'emploi dans un truc réellement professionnalisant, donc coeur balançait entre informatique et economie, mais informatique nécessitait un master pour travailler après alors que économie non, mon choix c'est porté sur économie..
J'ai cherché durant 3 longs mois un stage... puis 6 mois de stage puis rallonge de stage de 3 mois toujours dans la même boîte super ambiance, super équipe, super jobs intéressant et tout et j'ai découvert l'UX design et J'ADOREEEE!!!!!!! c'est actuellemnt mon poste, mais je dois tout apprendre de cette discipline relativement jeune (environ 5 ans)... en autodidacte, cela fait maintenant 1 année et demi que je suis dans cette boìte et j'adore mon taf...
mais n'oublier pas économie, je me suis juré à moi même donc je suis à mon deuxième semestre d economie en cours d'emploi j'ai étonnamment réussi le premier avec un 5 et un 4,5... alors que comment dire j'ai reviser que deux semaines avant... oups oups oups j ai trop honte désolé... ce semestre je serai plus régulière (bon en fait je sais que je le ferais pas j ai ce défaut insupportable, je ne sais pas apprendre, il y a juste les étape je sais ou je sais pas... le processus qui devrait avoir entre, je sais pas comment ça ce passe dans ma tête... en general je lis deux ou trois fois et ça passe... mais je retiens pas à long long terme quoi, autre supper defaut... bon soit c'est pas le plus important...)
Je vais finir ce bachelor en cours d'emploi et après ou en même temps, je suis en train de me renseigner si il y a un master en cours d'emploi en UX design... et sinon après ... et après ces deux trucs si j'en ai encore l'envi je ferais en cours d'emploi Bachelor en informatique suivi de master et si je croche... qui sait doctorat, professorat... j'en sais rien à l'heure actuelle... et peut-être que je me rendrait compte que le cours d'emploi est impossible pour moi a gérer vu mon investissement à 200% dans mon travail...
Voilà.
J'ai été longue, et désolé d'être un exemple de réussite, j'ai tellement de personnes proches de moi HP et en echec, frère, amis, chéri... mais je me dois de parler de mon parcours ...
Mon problème je veux tout apprendre, tout faire etc etc... je ne suis toujours pas sûre d'avoir fait le bon choix j ai une machine a tatouer chez moi j ai appris je me suis auto-tatouer j ai tatouer des potes avec plus ou moins de rater...
Mais je vais finir par dire tatoeur était mon job de rêve, mais je ne sais pas toujours avec exactitude le job pour lequel je suis faites et lequel je serais la plus efficiente...
...
Je chercherai peut-être toute ma vie...
Donc si tu veux mon conseil, xouvi... il faut que tu définisse plusieurs chose : quel est ton job de rêve (le truc qui te passionne...) et quel est le job pour lequel tu es fait (en accords avec tes attentes, ta personnalités, les tâches et actions que tu aime faire et qui se retrouverait dans un type donner de job...)
Et après si tu arrive à rapprocher les deux, fusionner trouver un compromis... tu auras trouver "ta voix"... voila voila
bisous et merci a ceux qui ont pri la peine de me lire ^^
au cas où je n'ai le temps que de lire que ton premier commentaires alors désolé pour les autres (je les lirai plus tard...) et je vais déjà expliquer mon parcours.
A 10 ans, je voulais être tatoueuse, cette lubie à perdurer jusqu'à l'année dernières mes 24ans soit.
J'étais en prégymnasiale (système suisse totalement inique où à 12 ou 13 ans on classe les enfants en trois niveau, pratique, général et prégymnasial, traduiser, 1: si t'as de la chance apprentissage, 2: tu feras un apprentissage ou si tu fais une 10ème année en prégymnasial tu aura le droit d'aller au collège/gymnase (ou on a le bac, oui on dit aussi bac à Fribourg ^^)
et 3: tu feras le gymnase, que tu le veuille ou non...
Justement, moi je voulais du concret faire un apprentissage, et après apprendre le tatouage sur le tas, travailler vite partir de la maison à 18 ans (à cause de raison bête du genre mon père n'arrête pas de m'insulter mais quand c'est tout le temps c'est vraiment pesant...)
Autre preuve de l'iniquité plus que absurde de ce système mon frère qui a un qi plus élévé que moi en théorie a été "classé" grrrr en général, il a fait la 10ème, le collège, redoubler 3 années, et est maintenant en echec scolaire, il pense faire un apprentissage mais quand même tester le bac en candidature libre, il a rater le collège 1 année seulement avant le bac, c'est tout ressent je m'inquiète pour lui, un peu, lui aussi hésite, il y a 1 année il voulait travailler dans la biotechnologie (comme je l'envirai!!!!!) il y a deux mois traducteurs, c'est vrai qu'il a un talent inouie pour les langues 6 de moyennes en anglais et en allemand... (20 en france, enfin note maximale quoi)... Le plus triste pour moi c'est qu'en prégymnasiale on a le latin et l'opportunité de faire du grec, que j'ai fait, mais mon frère m'a souvent dit qu'il aurait voulu faire du latin, que c'était son rêve... pfff voila quoi...
Mais donc, revenons à mon parcours, j'ai vu des orienteurs, le discours était vous avez des super note vous voulez pas faire des études. Moi non. J'ai passé des tests d'orientation mais le problème avec ce genre de test... c'est que vu que je veux aider un max de gens et que je supporte pas l'injustice et que j'adore les démonstration mathématique de truc impossible au truc du genre paradoxe de tarsk barski (je sais pas comment ça s'écris) ... Et que j'aime dessiner hehehe tattoo quoi ^^... Bah mes résultats c'était restauratrice d'art, avocate ou médecin... la psychiatrie m'aurait interesser, c'était mon doute a 10 ans pour aider vraiment les gens il faut soigner leur esprit, mais me pensant moi même folle de peur de devoir m'auto-interner, j'ai choisi de vivre dans le deni j'en était bien consciente à l'époque et faire un choix sécure, je dessine bien je vais faire tatoueuse... voila voila...
Et ne sachant pas quoi faire comme apprentissage et ne voulant pas faire un apprentissage au hasard et prendre la place de quelqu'un dont cet apprentissage aurait pu être "son job de rêve" j'ai décidé de faire le collège malgré tout...
2 mois avant le bac (4 ans de collège à Fribourg, mon coloc qui venait du Jura ne l'a fait qu'en 3, arnaque!!! la dernière année était interminable et je n'ai fini qu'avec 4,71 de moyenne...) une amie m'a parlé de l' ecal, une école d'art avec une relative bonne réputation, j'hésitait de faire l'école d'ingénieur (comme j'aurai du, mais je savais pas en quoi, à l'heure actuel avec le recul j'aurai pris informatique..) au début je pensais m'inscrire à l ecal dans la section art visuel, mais ma prof de collège d'art visuel, ma conseiller vivement design graphique, car dixit: tu as un esprit trop carthésien cela ne te conviendra pas... et au final elle avait raison...
donc ecal, après un test d'entrée ou j'ai fait un dossier tout sur le thème du tatouage et de l'illustration, en fait j'avais fait mes trois potes tatooeur en dessin et avec des calques transparents je faisant apparaitre leur tatouage comme on les tattoo, d'abords les lignes, puis remplisages et au final dégradés (car trois types de réglages différents...etc etc...)
donc suivi année propédeutique à l'écal ou j'ai rien apris ... suivi de 3 ans de bachelor ou j'ai rien appris... plus le temps avançait plus mes notes chutait de tête mes moyenne par année en contant l'année préparatoire étaient 5,25 / 5 / 4,5 / 4... Je suis passer à la raclette mon travail de diplôme fu mon pire projet, et d'habitude les pires projets à l'écal c'est 3, mais je crois que le portfolio avec le reste de mes projets m'a sauver et mon prof responsable de département à du bien plaider ma cause étrangement lors des résultats et plus tard lors de la remise des diplôme en tout il a du me feliciter 10 fois tout en me faisant la bise, cela a été tellement insistant que je me suis dit... tu as eu chaud ma grande, je n'aurai pas fait une année de plus, à ce moment là j'étais en depression admettons le voila voila...
Il y a bien un truc que j'ai appris avec l'écal, 2 semaines voires 3 avant le rendu du diplome, ou je ne sais plus avant qu'on commence le diplome, je sais juste que j ai du partir plus tot pour aller voir mon psychiatre à ce moment là... il y a trop de graphiste, en apprentissage (CFC), en école spécialisé (ES) et en Haute école (HS), et que il y a pas de place pour tout le monde et qu'on pourrait esperer le Bachelor en poche, commencer par 1 année de stage à 400 francs par mois et ensuite avoir un premier salaire à 4000 (pour rappel il me semble que le salaire median en suisse est de 5000...) et croyer moi avec 4000 on vi chichement, j'ai même le droits à des subsides pour mon assurance maladie... on pourrait résumé le sumum de mon agassement par le fait que des la 2 année je pensais abandonner l ecal, mais grâce au soutien de mes proches dont mon chéri, j'ai tenu bon et aussi je suis super têtu...
mais suite à cela j'ai decider que après mon stage d'une année, je ferais un bachelor en court d'emploi dans un truc réellement professionnalisant, donc coeur balançait entre informatique et economie, mais informatique nécessitait un master pour travailler après alors que économie non, mon choix c'est porté sur économie..
J'ai cherché durant 3 longs mois un stage... puis 6 mois de stage puis rallonge de stage de 3 mois toujours dans la même boîte super ambiance, super équipe, super jobs intéressant et tout et j'ai découvert l'UX design et J'ADOREEEE!!!!!!! c'est actuellemnt mon poste, mais je dois tout apprendre de cette discipline relativement jeune (environ 5 ans)... en autodidacte, cela fait maintenant 1 année et demi que je suis dans cette boìte et j'adore mon taf...
mais n'oublier pas économie, je me suis juré à moi même donc je suis à mon deuxième semestre d economie en cours d'emploi j'ai étonnamment réussi le premier avec un 5 et un 4,5... alors que comment dire j'ai reviser que deux semaines avant... oups oups oups j ai trop honte désolé... ce semestre je serai plus régulière (bon en fait je sais que je le ferais pas j ai ce défaut insupportable, je ne sais pas apprendre, il y a juste les étape je sais ou je sais pas... le processus qui devrait avoir entre, je sais pas comment ça ce passe dans ma tête... en general je lis deux ou trois fois et ça passe... mais je retiens pas à long long terme quoi, autre supper defaut... bon soit c'est pas le plus important...)
Je vais finir ce bachelor en cours d'emploi et après ou en même temps, je suis en train de me renseigner si il y a un master en cours d'emploi en UX design... et sinon après ... et après ces deux trucs si j'en ai encore l'envi je ferais en cours d'emploi Bachelor en informatique suivi de master et si je croche... qui sait doctorat, professorat... j'en sais rien à l'heure actuelle... et peut-être que je me rendrait compte que le cours d'emploi est impossible pour moi a gérer vu mon investissement à 200% dans mon travail...
Voilà.
J'ai été longue, et désolé d'être un exemple de réussite, j'ai tellement de personnes proches de moi HP et en echec, frère, amis, chéri... mais je me dois de parler de mon parcours ...
Mon problème je veux tout apprendre, tout faire etc etc... je ne suis toujours pas sûre d'avoir fait le bon choix j ai une machine a tatouer chez moi j ai appris je me suis auto-tatouer j ai tatouer des potes avec plus ou moins de rater...
Mais je vais finir par dire tatoeur était mon job de rêve, mais je ne sais pas toujours avec exactitude le job pour lequel je suis faites et lequel je serais la plus efficiente...
...
Je chercherai peut-être toute ma vie...
Donc si tu veux mon conseil, xouvi... il faut que tu définisse plusieurs chose : quel est ton job de rêve (le truc qui te passionne...) et quel est le job pour lequel tu es fait (en accords avec tes attentes, ta personnalités, les tâches et actions que tu aime faire et qui se retrouverait dans un type donner de job...)
Et après si tu arrive à rapprocher les deux, fusionner trouver un compromis... tu auras trouver "ta voix"... voila voila
bisous et merci a ceux qui ont pri la peine de me lire ^^
kynskette- Messages : 65
Date d'inscription : 11/03/2015
Age : 33
Localisation : suisse
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
J'ai fait un bac L options arts mais je m'ennuyais en cours, j'aimais juste bien mon prof d'art qui s'y connaissait beaucoup en psychologie et n'était pas pour le système scolaire actuel.
Ensuite, la fac mais ça ne m'a pas plu, je me suis juste emmerder en cours et j'ai fait quasi que sécher.
Je me suis donc décidée a demander une école en animation 3D ayant un grand intérêt pour le dessin, le domaine artistique et j'ai été acceptée mais je ne vais pas la faire dans l'immédiat pour plusieurs raisons, alors là mes études sont entre parenthèses.J'avoue ne pas avoir spécialement envie de les reprendre (officiellement, mon année a la fac n'est pas fini mais vu que je n'y vais plus, on va dire que si) et étant dys, j'ai donc commencée a faire des vidéos Youtube pour donner des cours de dessins spécifiques aux dys.
Je ne sais pas trop ce que je vais faire en attendant de pouvoir intégrer l'école d'animation 3D, j'ai postulée partout où je pouvais dans le but d'avoir un job ayant besoin d'argent pour payer cette école mais je me rends compte que j'ai de + en + envie de transmettre, de me sentir utile.
Ensuite, la fac mais ça ne m'a pas plu, je me suis juste emmerder en cours et j'ai fait quasi que sécher.
Je me suis donc décidée a demander une école en animation 3D ayant un grand intérêt pour le dessin, le domaine artistique et j'ai été acceptée mais je ne vais pas la faire dans l'immédiat pour plusieurs raisons, alors là mes études sont entre parenthèses.J'avoue ne pas avoir spécialement envie de les reprendre (officiellement, mon année a la fac n'est pas fini mais vu que je n'y vais plus, on va dire que si) et étant dys, j'ai donc commencée a faire des vidéos Youtube pour donner des cours de dessins spécifiques aux dys.
Je ne sais pas trop ce que je vais faire en attendant de pouvoir intégrer l'école d'animation 3D, j'ai postulée partout où je pouvais dans le but d'avoir un job ayant besoin d'argent pour payer cette école mais je me rends compte que j'ai de + en + envie de transmettre, de me sentir utile.
BettyCooper2- Messages : 27
Date d'inscription : 22/03/2017
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
En voyant mon reflet dans une fenêtre de la salle de TP de Chimie, je réalisai que la blouse ne me seyait décidément pas. En cette journée d'automne semi-triste dont Paris a le secret, je mis fin sur un coup de tête à ma brève union avec Jussieu, et pris le temps de la réflexion.
Celle-ci fit son chemin de façon bien peu linéaire pendant de nombreux mois, jusqu'à ce que la possibilité me soit offerte de choisir d'étudier quelque chose qui m'intéressait et que j'étais susceptible d'aimer. Je n'envisageais à ce moment rien de concret, aucun objectif professionnel, salarial ou personnel à long terme, mais simplement l'envie plutôt que l'appréhension, le plaisir plutôt que la contrainte. Cette dynamique positive, renforcée par un environnement (autres étudiants, professeurs) propice à la découverte et l'ouverture d'esprit, fut essentielle pour mener à bien mes études.
*
Bien sûr, ce genre de propos va à l'encontre de tout ce qui est rabâché aux lycéens, à qui l'on demande habituellement de tracer leur avenir de façon claire et nette à 16 ou 17 ans, en leur vantant la qualité des prépas, la gloire des grandes écoles, la variété de l'université.
J'ai souvent l'impression que le hasard des rencontres et des événements, les aptitudes personnelles, l'enthousiasme et l'investissement qu'on est capable de mettre dans une activité professionnelle sont parfois de meilleurs indicateurs que les diplômes, et qu'on ne sait de toute façon généralement pas où l'on va. Et puisque l'on ignore où la route mène, autant choisir celle qu'on aime. C'est, je crois, la meilleure chance d'arriver au bout.
Celle-ci fit son chemin de façon bien peu linéaire pendant de nombreux mois, jusqu'à ce que la possibilité me soit offerte de choisir d'étudier quelque chose qui m'intéressait et que j'étais susceptible d'aimer. Je n'envisageais à ce moment rien de concret, aucun objectif professionnel, salarial ou personnel à long terme, mais simplement l'envie plutôt que l'appréhension, le plaisir plutôt que la contrainte. Cette dynamique positive, renforcée par un environnement (autres étudiants, professeurs) propice à la découverte et l'ouverture d'esprit, fut essentielle pour mener à bien mes études.
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Bien sûr, ce genre de propos va à l'encontre de tout ce qui est rabâché aux lycéens, à qui l'on demande habituellement de tracer leur avenir de façon claire et nette à 16 ou 17 ans, en leur vantant la qualité des prépas, la gloire des grandes écoles, la variété de l'université.
J'ai souvent l'impression que le hasard des rencontres et des événements, les aptitudes personnelles, l'enthousiasme et l'investissement qu'on est capable de mettre dans une activité professionnelle sont parfois de meilleurs indicateurs que les diplômes, et qu'on ne sait de toute façon généralement pas où l'on va. Et puisque l'on ignore où la route mène, autant choisir celle qu'on aime. C'est, je crois, la meilleure chance d'arriver au bout.
Invité- Invité
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Hello,
Alors je voulais repondre à la question de concentration. Étant TDAH le peu que J'ai été assise sur les bancs de l'uni (car me suis vite ennuyée à rester assise, me sentir inutile me pesait beaucoup également) il était dur pour moi de me concentrer car j'analysais chaque recoin de la salle en me posant 15 mille question qui me faisait perdre le fil du cours.
Ensuite pour avoir changé 3 fois de voie, BTS Tourisme puis fac d'anglais pour finalement me retrouver Éducatrice de l'enfance en Suisse, je peux attester que cela s'est joué à une rencontre fortuite avec une personne qui m'a parlé de son travail avec les enfants et au travers de son histoire je me suis reconnue (refoulée au fond de moi car pour ma mère je devais faire de grandes études, chance qu'elle n'avait pas eu). Me voilà avec cette idée en tête qui me corresond plus comparé avec ce que j'avais tenté avant car mon idée était d'étudier et de travailler à la fois (stage en alternance). En gros il ne me restait plus que ça vu la vitesse à laquelle je m'ennuyais sur les bancs d'école. Je me suis donc renseignée et me voilà partie à la recherche d'un stage ou d'une place dans la petite enfance à Geneve précisement où j'avais vécue une partie de mon enfance. J'ai travaillé comme assistante dans une école primaire bilingue puis ai trouvé une place d'aide, enfin une place d'auxiliaire qui me permettait par la suite de commencer l'école d'educ en alternance. Suis arrivée à Geneve en 2005 et j'ai commencé la formation en 2008, une **** a voulu me mettre des bâtons dans les roues suite à un exa pratique donc j'ai redoublé une année (dans mon cursus scolaire c'était le 3eme redoublement) donc pour la 2eme fois dans mon cursus le corps enseignant ne croyait plus en moi. J'ai à nouveau dû faire mes preuves.
Pour me donner toutes les chances, j'ai changé de lieu de stage mais pas sans embûches, il a fallut que je rembourse la somme des 2 années financés pour ma formation. J'ai donc travaillé les wkds en boîte de nuit, été à l'école 2 jours par semaine puis travaillé les 3 restants tout en faisant mes dossiers et finissant mon travail de diplôme. J'ai finalement réussi car je j'avais pas de place pour l'ennui et la procrastination.
Moral plis je suis occupé physiquement et cerebralement plus je carbure mais par contre la descente fut difficile ahahah limite une mini déprime m'a assaillit au début de ma première année comme diplômée.
Alors je voulais repondre à la question de concentration. Étant TDAH le peu que J'ai été assise sur les bancs de l'uni (car me suis vite ennuyée à rester assise, me sentir inutile me pesait beaucoup également) il était dur pour moi de me concentrer car j'analysais chaque recoin de la salle en me posant 15 mille question qui me faisait perdre le fil du cours.
Ensuite pour avoir changé 3 fois de voie, BTS Tourisme puis fac d'anglais pour finalement me retrouver Éducatrice de l'enfance en Suisse, je peux attester que cela s'est joué à une rencontre fortuite avec une personne qui m'a parlé de son travail avec les enfants et au travers de son histoire je me suis reconnue (refoulée au fond de moi car pour ma mère je devais faire de grandes études, chance qu'elle n'avait pas eu). Me voilà avec cette idée en tête qui me corresond plus comparé avec ce que j'avais tenté avant car mon idée était d'étudier et de travailler à la fois (stage en alternance). En gros il ne me restait plus que ça vu la vitesse à laquelle je m'ennuyais sur les bancs d'école. Je me suis donc renseignée et me voilà partie à la recherche d'un stage ou d'une place dans la petite enfance à Geneve précisement où j'avais vécue une partie de mon enfance. J'ai travaillé comme assistante dans une école primaire bilingue puis ai trouvé une place d'aide, enfin une place d'auxiliaire qui me permettait par la suite de commencer l'école d'educ en alternance. Suis arrivée à Geneve en 2005 et j'ai commencé la formation en 2008, une **** a voulu me mettre des bâtons dans les roues suite à un exa pratique donc j'ai redoublé une année (dans mon cursus scolaire c'était le 3eme redoublement) donc pour la 2eme fois dans mon cursus le corps enseignant ne croyait plus en moi. J'ai à nouveau dû faire mes preuves.
Pour me donner toutes les chances, j'ai changé de lieu de stage mais pas sans embûches, il a fallut que je rembourse la somme des 2 années financés pour ma formation. J'ai donc travaillé les wkds en boîte de nuit, été à l'école 2 jours par semaine puis travaillé les 3 restants tout en faisant mes dossiers et finissant mon travail de diplôme. J'ai finalement réussi car je j'avais pas de place pour l'ennui et la procrastination.
Moral plis je suis occupé physiquement et cerebralement plus je carbure mais par contre la descente fut difficile ahahah limite une mini déprime m'a assaillit au début de ma première année comme diplômée.
Calirama- Messages : 5
Date d'inscription : 31/07/2017
Localisation : Suisse
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
En ce qui me concerne, parcours finalement assez sobre comparé à certains :
- une année en infographie pour laquelle je n'ai même pas présenté les examens de fin d'année. Envie de changer. Puis les profs étaient vraiment nulles.
- deux années en bd-illustration. Première année réussie, deuxième année pour laquelle je n'ai même pas présenté les examens de fin d'année. Envie de changer. Et quand un prof nous dit "je suis pas là pour vous apprendre des choses, je suis là pour vous casser" ... Si c'est pour que j'apprenne tout seul, autant que je perde pas mon temps dans cette école.
- études en informatique réussies direct.
Finalement je bosse dans le webdesign, ce qui me permet d'utiliser ce que j'ai appris dans les différents domaines de mes études et plus encore. Je touche à tout, mon boulot comporte pas mal d'aspects différents, ca me permet d'éviter un peu la routine.
Mais malgé tout quelques années plus tard ... envie de changer, de faire (aussi) autre chose à coté de mon taff, je reprendrai bien des études en kinésithérapie mais c'est un peu de tard, je me contente donc d'une formation en massothérapie (avec pas mal d'anatomie quand même).
Maintenant (enfin ca fait quelques années), j'ai aussi envie d'apprendre la métallurgie, la coutellerie ...
J'ai envie d'apprendre plein de choses mais une fois que j'ai appris un truc j'ai tout de suite envie de passer au suivant . J'ai finalement envie d'accumuler les connaissances théoriques sur plein de sujets différents sans avoir forcement envie de les mettre en pratique ...
- une année en infographie pour laquelle je n'ai même pas présenté les examens de fin d'année. Envie de changer. Puis les profs étaient vraiment nulles.
- deux années en bd-illustration. Première année réussie, deuxième année pour laquelle je n'ai même pas présenté les examens de fin d'année. Envie de changer. Et quand un prof nous dit "je suis pas là pour vous apprendre des choses, je suis là pour vous casser" ... Si c'est pour que j'apprenne tout seul, autant que je perde pas mon temps dans cette école.
- études en informatique réussies direct.
Finalement je bosse dans le webdesign, ce qui me permet d'utiliser ce que j'ai appris dans les différents domaines de mes études et plus encore. Je touche à tout, mon boulot comporte pas mal d'aspects différents, ca me permet d'éviter un peu la routine.
Mais malgé tout quelques années plus tard ... envie de changer, de faire (aussi) autre chose à coté de mon taff, je reprendrai bien des études en kinésithérapie mais c'est un peu de tard, je me contente donc d'une formation en massothérapie (avec pas mal d'anatomie quand même).
Maintenant (enfin ca fait quelques années), j'ai aussi envie d'apprendre la métallurgie, la coutellerie ...
J'ai envie d'apprendre plein de choses mais une fois que j'ai appris un truc j'ai tout de suite envie de passer au suivant . J'ai finalement envie d'accumuler les connaissances théoriques sur plein de sujets différents sans avoir forcement envie de les mettre en pratique ...
Geralt- Messages : 30
Date d'inscription : 02/08/2017
Localisation : Du coté de Bruxelles
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Avant la terminale : tout moyen, tout juste passable (échec en première quand même), sans travailler
Terminale D : énormes résultats en biologie et bon en physique/maths/histoire, sans travailler (Merci le CLE, merci Micheline, merci Françoise, des profs que je n'oublierai pas - d'ailleurs ça fait 30 ans presque)
IUT Métiers du livre : condition très particulières (coma et décès de mon frère), pas eut le diplôme, en travaillant un peu
2004/2005 (34 ans) : VAE pour entrée directement en 3éme année de licence Métiers de la montagne (bah oui, je venais de m'installer en zone montagne et je me suis dit que je trouvais le coin sympa, alors...). Option Aménagement du territoire.
Mais là au début j'ai un peu flippé de me retrouver avec plein de petits jeunes, tous sortir d'IUT ou de BTS Environnement ou tourisme, que des matières dont j'ignorais tout, et en montagne, environnement et tourisme sont légèrement importants.
Donc pour le coup j'ai quand même travaillé, j'ai lâché du leste après les premiers partiels, parce que j'ai découvert quand travaillant j'avais des P* de résultats .
Bon j'ai raté la première place de la promo, mais a pas grand chose, j'aurais pas dû lâcher du leste.
Je me suis auto-spécialisé dans l'accessibilité aux personnes en situation de handicap en zone montagne, je travaille là dedans depuis.
VAE et reprise d'études demande de se fader quelques démarches administratives qui peuvent en dissuader beaucoup, c'est bien dommage ; on devrait instaurer deux cursus de formation initiale, l'une obligatoire, celle que l'on a, et une optionnelle, que tous nous pourrions choisir d'effectuer un jour ou l'autre si le besoin s'en fait sentir, moyennant quelques conditions de durer d'études peut-être, histoire d'épargner un peu les finances de l'éducation nationale.
Terminale D : énormes résultats en biologie et bon en physique/maths/histoire, sans travailler (Merci le CLE, merci Micheline, merci Françoise, des profs que je n'oublierai pas - d'ailleurs ça fait 30 ans presque)
IUT Métiers du livre : condition très particulières (coma et décès de mon frère), pas eut le diplôme, en travaillant un peu
2004/2005 (34 ans) : VAE pour entrée directement en 3éme année de licence Métiers de la montagne (bah oui, je venais de m'installer en zone montagne et je me suis dit que je trouvais le coin sympa, alors...). Option Aménagement du territoire.
Mais là au début j'ai un peu flippé de me retrouver avec plein de petits jeunes, tous sortir d'IUT ou de BTS Environnement ou tourisme, que des matières dont j'ignorais tout, et en montagne, environnement et tourisme sont légèrement importants.
Donc pour le coup j'ai quand même travaillé, j'ai lâché du leste après les premiers partiels, parce que j'ai découvert quand travaillant j'avais des P* de résultats .
Bon j'ai raté la première place de la promo, mais a pas grand chose, j'aurais pas dû lâcher du leste.
Je me suis auto-spécialisé dans l'accessibilité aux personnes en situation de handicap en zone montagne, je travaille là dedans depuis.
VAE et reprise d'études demande de se fader quelques démarches administratives qui peuvent en dissuader beaucoup, c'est bien dommage ; on devrait instaurer deux cursus de formation initiale, l'une obligatoire, celle que l'on a, et une optionnelle, que tous nous pourrions choisir d'effectuer un jour ou l'autre si le besoin s'en fait sentir, moyennant quelques conditions de durer d'études peut-être, histoire d'épargner un peu les finances de l'éducation nationale.
p't ben- Messages : 64
Date d'inscription : 26/12/2017
Age : 53
Localisation : Hautes-Alpes
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Est-ce que cela vous arrive aussi, de commencer quelque chose, d'être dedans un peu, puis de chercher à faire autre chose ? Des fois, des choses qui ont rien à voir ?
Bac L, puis trois mois de prépa droit/éco, et maintenant L2 de philo. Mais j'en ai marre, je veux autre chose, mais je me dis que ce sera encore le même problème... ^^
Bac L, puis trois mois de prépa droit/éco, et maintenant L2 de philo. Mais j'en ai marre, je veux autre chose, mais je me dis que ce sera encore le même problème... ^^
Cueille la nuit- Messages : 13
Date d'inscription : 23/10/2015
Age : 26
Localisation : Paris / Troyes
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bienvenue dans le monde des hauts potentiels ...
tenkaishi- Messages : 65
Date d'inscription : 02/06/2017
Cueille la nuit- Messages : 13
Date d'inscription : 23/10/2015
Age : 26
Localisation : Paris / Troyes
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Rien je viens justement de changer de voie, je pars en septembre en fac de physique ^^'
tenkaishi- Messages : 65
Date d'inscription : 02/06/2017
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Le sujet date un peu mais bon...
Après mon BAC L que j'ai obtenu ras les fougères, j'ai fait une année "blanche". Ma psychiatre préférait, vu mon état.
L'année d'ensuite (septembre 2018), j'ai été en FAC, en Lettres Classiques durant 6 semaines (octobre -> mi-novembre).
C'est simple, dès la 6ème, j'ai su que je voulais être prof de Lettres, et plus spécifiquement Lettres Classiques dès la 5ème.
Pourquoi ai-je arrêté ? Plusieurs raisons :
- mon petit animal me manquait
- la solitude était trop pesante
- je m'ennuyais à mourir, non pas par désintérêt mais parce que c'était trop lent
- je n'ai aucune estime de moi, n'ai jamais su travailler, ne voyais pas quoi apporter aux cours, et me sentais en dessous de tout le monde
- j'avais sûrement encore besoin d'une présence professorale, on ne va pas se mentir là-dessus
[- je nous ai fait, comme pendant que je passais le bac, une petite période suicidaire]
Une reprise ? Pas les moyens financiers, pas les moyens psychologiques, et je suis persuadée d'être limitée intellectuellement (ah oui oui).
De plus, je ne suis ni soutenue ni encouragé, et la licence en question est rare, dur à trouver, il faut partir loin, donc encore plus de frais.
Sans compter qu'il existe bien les CPGE B/L mais que je suis automatiquement refusée à cause de mes bulletins de première/terminale (dépression) et de mes notes de BAC.
Maintenant ? Bah je vais aller travailler parce qu'on a pas trop le choix quoi.
Je laisse à chacun la liberté d'imaginer avec quelle motivation j'irai là-bas.
Encore une fois, je n'ai absolument plus ni les moyens ni même le droit de reprendre des études.
J'espère que tu as trouvé quoi faire et que ça se passera bien !!
Après mon BAC L que j'ai obtenu ras les fougères, j'ai fait une année "blanche". Ma psychiatre préférait, vu mon état.
L'année d'ensuite (septembre 2018), j'ai été en FAC, en Lettres Classiques durant 6 semaines (octobre -> mi-novembre).
C'est simple, dès la 6ème, j'ai su que je voulais être prof de Lettres, et plus spécifiquement Lettres Classiques dès la 5ème.
Pourquoi ai-je arrêté ? Plusieurs raisons :
- mon petit animal me manquait
- la solitude était trop pesante
- je m'ennuyais à mourir, non pas par désintérêt mais parce que c'était trop lent
- je n'ai aucune estime de moi, n'ai jamais su travailler, ne voyais pas quoi apporter aux cours, et me sentais en dessous de tout le monde
- j'avais sûrement encore besoin d'une présence professorale, on ne va pas se mentir là-dessus
[- je nous ai fait, comme pendant que je passais le bac, une petite période suicidaire]
Une reprise ? Pas les moyens financiers, pas les moyens psychologiques, et je suis persuadée d'être limitée intellectuellement (ah oui oui).
De plus, je ne suis ni soutenue ni encouragé, et la licence en question est rare, dur à trouver, il faut partir loin, donc encore plus de frais.
Sans compter qu'il existe bien les CPGE B/L mais que je suis automatiquement refusée à cause de mes bulletins de première/terminale (dépression) et de mes notes de BAC.
Maintenant ? Bah je vais aller travailler parce qu'on a pas trop le choix quoi.
Je laisse à chacun la liberté d'imaginer avec quelle motivation j'irai là-bas.
Encore une fois, je n'ai absolument plus ni les moyens ni même le droit de reprendre des études.
J'espère que tu as trouvé quoi faire et que ça se passera bien !!
RLLTP- Messages : 40
Date d'inscription : 24/06/2017
Age : 25
Localisation : Bourgogne
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
RLLTP a écrit:Le sujet date un peu mais bon...
Après mon BAC L que j'ai obtenu ras les fougères, j'ai fait une année "blanche". Ma psychiatre préférait, vu mon état.
L'année d'ensuite (septembre 2018), j'ai été en FAC, en Lettres Classiques durant 6 semaines (octobre -> mi-novembre).
C'est simple, dès la 6ème, j'ai su que je voulais être prof de Lettres, et plus spécifiquement Lettres Classiques dès la 5ème.
Pourquoi ai-je arrêté ? Plusieurs raisons :
- mon petit animal me manquait
- la solitude était trop pesante
- je m'ennuyais à mourir, non pas par désintérêt mais parce que c'était trop lent
- je n'ai aucune estime de moi, n'ai jamais su travailler, ne voyais pas quoi apporter aux cours, et me sentais en dessous de tout le monde
- j'avais sûrement encore besoin d'une présence professorale, on ne va pas se mentir là-dessus
[- je nous ai fait, comme pendant que je passais le bac, une petite période suicidaire]
Une reprise ? Pas les moyens financiers, pas les moyens psychologiques, et je suis persuadée d'être limitée intellectuellement (ah oui oui).
De plus, je ne suis ni soutenue ni encouragé, et la licence en question est rare, dur à trouver, il faut partir loin, donc encore plus de frais.
Sans compter qu'il existe bien les CPGE B/L mais que je suis automatiquement refusée à cause de mes bulletins de première/terminale (dépression) et de mes notes de BAC.
Maintenant ? Bah je vais aller travailler parce qu'on a pas trop le choix quoi.
Je laisse à chacun la liberté d'imaginer avec quelle motivation j'irai là-bas.
Encore une fois, je n'ai absolument plus ni les moyens ni même le droit de reprendre des études.
J'espère que tu as trouvé quoi faire et que ça se passera bien !!
Pour ma part j'ai dû faire un prêt et je suis passé par la FAC. Tu peux aller dans les grandes écoles en passant par une licence, on appelle ça une admission sur titre (AST).
Bon faut carburer à la Fac, mais ça reste possible !
D'ailleurs pour faire une update, je finis ma L1 Physique-Chimie dans 10 jours environ.
Je tourne à 18 de moyenne et je m'éclate à réviser H24, et je vise désormais SupAero en n°1 et d'autres grandes écoles comme centrale/supelec/mines/ponts ... J'aimerais travailler dans l'aéronautique dans tout ce qui est propulsion/combustion/fluide .
Alors franchement, n'hésite pas, faut pas croire le déclic il peut arriver par miracle !
tenkaishi- Messages : 65
Date d'inscription : 02/06/2017
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
L'échec scolaire post bac, de façon générale, est la conséquence de la politique du 80% au bac du début des années 80 : comme on a proscrit le terme "sélection" jusqu'au lycée, elle arrive après et les jeunes se prennent un mur : il faut bosser et ils ne savent pas comment faire!
Pour les zèbres particulièrement, ils ne savent encore moins comment bosser puisqu'ils y arrivent très bien sans jusqu'au bac. Après même eux sont obligés de le faire à quelques rares extraterrestres près.
Pour les zèbres particulièrement, ils ne savent encore moins comment bosser puisqu'ils y arrivent très bien sans jusqu'au bac. Après même eux sont obligés de le faire à quelques rares extraterrestres près.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
nikoku74 a écrit:(.../...)
Pour les zèbres particulièrement, ils ne savent encore moins comment bosser puisqu'ils y arrivent très bien sans jusqu'au bac. Après même eux sont obligés de le faire à quelques rares extraterrestres près.
C'est pour ça que je pousse ma fille à bosser son instrument de musique. Ca lui apprend à cravacher un peu. Ce n'est pas le collège qui va lui apprendre le gout de l'effort, en effet, ou elle a 18-20 sans rien foutre(et un quart de la classe a toujours zéro, c'est effrayant). Les activités extra-scolaires sont le seul moyen que j'ai trouvé pour contourner ce problème énorme.
Après, c'est limité : ce n'est pas vraiment le même type d'effort. On verra plus tard si ça paye quand même.
RonaldMcDonald- Messages : 11678
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
tenkaishi a écrit:
Pour ma part j'ai dû faire un prêt et je suis passé par la FAC. Tu peux aller dans les grandes écoles en passant par une licence, on appelle ça une admission sur titre (AST).
Bon faut carburer à la Fac, mais ça reste possible !
D'ailleurs pour faire une update, je finis ma L1 Physique-Chimie dans 10 jours environ.
Je tourne à 18 de moyenne et je m'éclate à réviser H24, et je vise désormais SupAero en n°1 et d'autres grandes écoles comme centrale/supelec/mines/ponts ... J'aimerais travailler dans l'aéronautique dans tout ce qui est propulsion/combustion/fluide .
Alors franchement, n'hésite pas, faut pas croire le déclic il peut arriver par miracle !
Je songe justement à retenter cette licence qui m'attire tant, pour aller à ce métier qui me fait tellement rêver...
Mais à distance. Bonne idée ? Oui et non.
Merci pour ton retour en tout cas, et félicitations pour ce beau parcours!!
RLLTP- Messages : 40
Date d'inscription : 24/06/2017
Age : 25
Localisation : Bourgogne
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