Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
+30
Elbck
Mireille
RonaldMcDonald
nikoku74
RLLTP
tenkaishi
Cueille la nuit
p't ben
Geralt
Calirama
BettyCooper2
kynskette
trankill
Spoutch
Csilla
Matilda
PJ
EmeraldEgg
EtoileduParadoxe
Pikapi
Zebrasca
Lucy
Flore14
Recess_
Bibo
un panda sinon rien
UK09
Floranna14
Yack
xouvi
34 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
tenkaishi a écrit:
Pour ma part j'ai dû faire un prêt et je suis passé par la FAC. Tu peux aller dans les grandes écoles en passant par une licence, on appelle ça une admission sur titre (AST).
Bon faut carburer à la Fac, mais ça reste possible !
D'ailleurs pour faire une update, je finis ma L1 Physique-Chimie dans 10 jours environ.
Je tourne à 18 de moyenne et je m'éclate à réviser H24, et je vise désormais SupAero en n°1 et d'autres grandes écoles comme centrale/supelec/mines/ponts ... J'aimerais travailler dans l'aéronautique dans tout ce qui est propulsion/combustion/fluide .
Alors franchement, n'hésite pas, faut pas croire le déclic il peut arriver par miracle !
Je songe justement à retenter cette licence qui m'attire tant, pour aller à ce métier qui me fait tellement rêver...
Mais à distance. Bonne idée ? Oui et non.
Merci pour ton retour en tout cas, et félicitations pour ce beau parcours!!
RLLTP- Messages : 40
Date d'inscription : 24/06/2017
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bonjour à tous,
A LIRE : "Les défis de l'adulte surdoué" de T. KIEBOOM et K.VENDERICKX. Ce livre m'a offert une nouvelle lecture et m'a donné des réponses.
Mon parcours scolaire était catastrophique du primaire au collège. Après au lycée, mes notes se sont un peu améliorées.
J'ai fait mon BTS compta, j'ai commencé le DECF que j'ai abandonné.
Après j'ai commencé à travailler et à plusieurs reprises, j'ai repris des études.
Je suis allée au bout d'une licence pro en cours du soir. J'ai galéré pour l'avoir parce que je n'y allais plus.
C'est grâce à un psy et mon entourage que je l'ai terminé.
Il y a 3 ans, j'ai repris des études à temps plein. J'ai décidé de ne pas faire le mémoire pour clôturer parce que mon estime de moi était au plus bas et que j'ai eu des soucis cardiaque.
J'ai adoré cette année. Elle restera la pire et la meilleure année de ma vie. J'ai beaucoup appris sur moi.
L'année dernière, j'ai décidé de passer les tests de QI. Les résultats sont trop hétérogènes pour un avoir un score final. Ce qui est bien, c'est que la neuropsy m'a orienté vers un bilan orthophonique parce qu'il y a une grosse différence entre ma compréhension verbale et ma mémoire de travail.
Bingo, à 37 ans, j'apprends que je suis dyslexique. J'ai encore des séquelles mais si je ne le dis pas cela ne se voit pas parce que mon langage écrit et oral sont bons. Selon les 2 spécialistes, c'est rare que quelqu'un compense seule.
Oui aussi, en demandant mon dossier au CMPP, celui d'y il a 30 ans, j'ai une dyspraxie.
Elle pense que se sont les 2 dys qui me fatigue.
Aujourd'hui, je compte reprendre mes études. J'aime plusieurs choses et j'ai décidé de les faire toutes. Je n'ai qu'une vie donc cela prendra le temps qu'il faudra. En plus, j'ai accepté que je m’ennuie vite donc il me faut des challenges.
Je reprends l'organisation pour les dys, les différentes méthodes de travail et de mémorisation. Je vise en 1er lieu un master. Pour cela, j'ai doit avoir 600pts au TOEIC alors que je ne parle pas anglais. Je parcours toutes les piste pour y arriver.
A LIRE : "Les défis de l'adulte surdoué" de T. KIEBOOM et K.VENDERICKX. Ce livre m'a offert une nouvelle lecture et m'a donné des réponses.
Mon parcours scolaire était catastrophique du primaire au collège. Après au lycée, mes notes se sont un peu améliorées.
J'ai fait mon BTS compta, j'ai commencé le DECF que j'ai abandonné.
Après j'ai commencé à travailler et à plusieurs reprises, j'ai repris des études.
Je suis allée au bout d'une licence pro en cours du soir. J'ai galéré pour l'avoir parce que je n'y allais plus.
C'est grâce à un psy et mon entourage que je l'ai terminé.
Il y a 3 ans, j'ai repris des études à temps plein. J'ai décidé de ne pas faire le mémoire pour clôturer parce que mon estime de moi était au plus bas et que j'ai eu des soucis cardiaque.
J'ai adoré cette année. Elle restera la pire et la meilleure année de ma vie. J'ai beaucoup appris sur moi.
L'année dernière, j'ai décidé de passer les tests de QI. Les résultats sont trop hétérogènes pour un avoir un score final. Ce qui est bien, c'est que la neuropsy m'a orienté vers un bilan orthophonique parce qu'il y a une grosse différence entre ma compréhension verbale et ma mémoire de travail.
Bingo, à 37 ans, j'apprends que je suis dyslexique. J'ai encore des séquelles mais si je ne le dis pas cela ne se voit pas parce que mon langage écrit et oral sont bons. Selon les 2 spécialistes, c'est rare que quelqu'un compense seule.
Oui aussi, en demandant mon dossier au CMPP, celui d'y il a 30 ans, j'ai une dyspraxie.
Elle pense que se sont les 2 dys qui me fatigue.
Aujourd'hui, je compte reprendre mes études. J'aime plusieurs choses et j'ai décidé de les faire toutes. Je n'ai qu'une vie donc cela prendra le temps qu'il faudra. En plus, j'ai accepté que je m’ennuie vite donc il me faut des challenges.
Je reprends l'organisation pour les dys, les différentes méthodes de travail et de mémorisation. Je vise en 1er lieu un master. Pour cela, j'ai doit avoir 600pts au TOEIC alors que je ne parle pas anglais. Je parcours toutes les piste pour y arriver.
Mireille- Messages : 1
Date d'inscription : 22/08/2019
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bon je vois que je ne suis pas la seule à avoir vraiment galéré... mais c'est très dur en ce moment, je ne sais pas quoi faire, et je regrette de ne pas avoir eu plus de guide plus jeune :/
J'ai fait bac S, option Abibac (bac franco allemand), option latin, bref la formidable petite élève modèle. J'avais de supers notes mais j'avais zéro temps libre et déjà je sentais que j'étais en train de tirer sur la corde psychologiquement. Mes parents voulaient me voir faire une prepa mais je rêvais d'art, je suis partie là dedans en première année post bac et... ça m'a pas plus. J'étais en arts appliqués, je sentais bien sue ce n'était pas mon monde, même si j'aimais ce que j'apprenais. Je suis partie au bout de 6 mois me poser en fac d'anglais, parce que je voulais apprendre l'anglais et faire un truc le temps de reprendes autre chose à ka rentrée- une prepa BL, pour faire plaisir auw parents et parce que je ne savais pas quoi faire d'autre.
Je suis arrivée en prepa avec zero estime de moi et ça a été l'enfer. Je retrouvais un univers plus académique, dans lequel je suis naturellement douée, mais l'élitisme et les attitudes des profs m'ont cassée en deux. J'ai passé ma première année à alterner café/somnifères... j'ai fini par avoir un concours mais j'étais vidée, triste, j'étais en burn out complet et je ne savais pas ce que je voulais. J'ai fait une ecole d'ingénieur centrée cognitique, et je suis partie au bout de 6 mois : ça ne me plaisait pas, je voyais bien que je ne voulais pas faire ingénieur, et j'avais la boule au ventre en y allant tous les matins. Le fait est que mon burniut s'était amplifié jusqu'à devenir une dépression très sévère, j'ai arrêté les cours simplement pour me soigner. Après ça je ne pouvais pas retourner en étude tour de suite, je suis partie un an à Londres comme jeune fille au pair,, c'était formidable, j'adorais vivre à Londres et passer mon temps dans les cafés... mais voilà il fallait reprendre les études après. Je dessinais beaucoup à Londres, et me reconnecter à mon côté artistique m'avait vraiment sauvé lors de ma dépression, je me suis dit qu'il fallait que je retente, ça me manquait trop... je suis rentrée dans une école de cinéma d'animation - j'applique mon dessin à une kndustrie pour avoir un job après, génial non?.... ça a été magnifique, jusqu'à cette année. Je suis en din de 3e année, à un an du diplôme, et je me rends compte que je ne veux pas en faire mon métier. J'ai voulu tout bien réussir et du coup je me suis enormement investie dans ces études (comme je le fais à xhaque fois - je suis naturellement une "bonne élève" qui se donne à fond, pour le pire et le meilleur), mais ça a éclipsé touttt le reste. Deee plus, je ne me vois exercer aucun métier de la chaîne de création... à part celui de chargée de prod, mais j'ai voulu envoyer des cvs pour des stages, ça m'a refoutu la boule au ventre.... on me dit d'essayer de finir mon diplôme, ce que je vais essayer de faire. Mais je sais déjà que ça va être très compliqué. Eg j'angoisse pour après: je n'ai de fait aucun diplôme employable, et mes parents en ont assez de payer (et honnêtement j'en ai aussi assez de vivre à leurs dépends), j'hésite à bosser et retourner à la fac pour au moins valider une l3 de socio mais je suis même pas sûre d'être prise vu mon dossier,, malgré mes excellentes notes de prepa... et surtout après toutes ces déconvenues j'ai peur de me lancer dans un nouveau truc, une nojvelle prise de risques qui se solderair par un echec.... je regrette de ne pas avoir juste fait la fac en sortant de prepa, ça aurair été plus simple emotionnellement surement et au moins j'aurais eu un truc aujourd'hui....
Je crois que j'ai clairement fui la difficulté (en même temps, j'étais en burn out, TCA, trouble anxieux à 22 ans... je cherchais des moyens d'aller mieux.) Je parlais de mes regrets par rapport à cette école et un ami m'a dit "tu as juste cherché à te rendre heureuse, il n'y a pas de mal à ça" et c'était très mignon de sa part, mais je crois que c'est un peu trop optimiste haha. Je ne voyais pas où la fac, la prepa allait me mener et j'étais terrifiée par l'idée de suivre un chemin tout tracé et me retrouver à 25 ans dans un joulot qui me plairait pas... (et au final c'est le point où j'en suis aujourd'hui ><). J'ai clairement manqué de réalité je pense.
Au moins maintenant je me connais mieux, pendant tout ce processus j'ai pu en apprendre plus sur moi moi-même. (J'ai passé les tests de QI pendant ces années là) Je sais que je suis surdouée, que je m'intéresse à plein de trucs, que j'ai tendance à être trop perfectionniste, à tout voir enntout blanc/tout noir.
L'art doit sûrement rester un hobby (un hobby important, certes - si je ne dessine pas régulièrement je déprime). Mais je ne suis pas sûre que mon métier doive en contenir.
J'aime bosser seule,, de manière indépendante mais d'un autre coté j'aime la relation à l'autre, j'aime aider les gens... j'adore les langues étrangères... j'aime bien la socio, la psycho....
Mais je ne sais pas ce qu'il y a de plus ni vers quoi tout ça peut me mener... je pensais aux rh, ce ne serait pas un job de rêve mais au moins un moyen de gagner ma vie qui ne serait pas le smic, mais beaucoup me disent que ça redte un environnement de requins et je veux bien le croire. Je n'ai juste pas d'autres idées et je suis honnêtement un peu déprimée de la tournure qu'a pris ma vie... je sais que j'ai réagi en enfant pourrie gâtée, et qu'il me fallait ce wake up call à un moment, je suis juste un peu perdue sur la marche à suivre maintenant....
Merci de m'avoir lu
J'ai fait bac S, option Abibac (bac franco allemand), option latin, bref la formidable petite élève modèle. J'avais de supers notes mais j'avais zéro temps libre et déjà je sentais que j'étais en train de tirer sur la corde psychologiquement. Mes parents voulaient me voir faire une prepa mais je rêvais d'art, je suis partie là dedans en première année post bac et... ça m'a pas plus. J'étais en arts appliqués, je sentais bien sue ce n'était pas mon monde, même si j'aimais ce que j'apprenais. Je suis partie au bout de 6 mois me poser en fac d'anglais, parce que je voulais apprendre l'anglais et faire un truc le temps de reprendes autre chose à ka rentrée- une prepa BL, pour faire plaisir auw parents et parce que je ne savais pas quoi faire d'autre.
Je suis arrivée en prepa avec zero estime de moi et ça a été l'enfer. Je retrouvais un univers plus académique, dans lequel je suis naturellement douée, mais l'élitisme et les attitudes des profs m'ont cassée en deux. J'ai passé ma première année à alterner café/somnifères... j'ai fini par avoir un concours mais j'étais vidée, triste, j'étais en burn out complet et je ne savais pas ce que je voulais. J'ai fait une ecole d'ingénieur centrée cognitique, et je suis partie au bout de 6 mois : ça ne me plaisait pas, je voyais bien que je ne voulais pas faire ingénieur, et j'avais la boule au ventre en y allant tous les matins. Le fait est que mon burniut s'était amplifié jusqu'à devenir une dépression très sévère, j'ai arrêté les cours simplement pour me soigner. Après ça je ne pouvais pas retourner en étude tour de suite, je suis partie un an à Londres comme jeune fille au pair,, c'était formidable, j'adorais vivre à Londres et passer mon temps dans les cafés... mais voilà il fallait reprendre les études après. Je dessinais beaucoup à Londres, et me reconnecter à mon côté artistique m'avait vraiment sauvé lors de ma dépression, je me suis dit qu'il fallait que je retente, ça me manquait trop... je suis rentrée dans une école de cinéma d'animation - j'applique mon dessin à une kndustrie pour avoir un job après, génial non?.... ça a été magnifique, jusqu'à cette année. Je suis en din de 3e année, à un an du diplôme, et je me rends compte que je ne veux pas en faire mon métier. J'ai voulu tout bien réussir et du coup je me suis enormement investie dans ces études (comme je le fais à xhaque fois - je suis naturellement une "bonne élève" qui se donne à fond, pour le pire et le meilleur), mais ça a éclipsé touttt le reste. Deee plus, je ne me vois exercer aucun métier de la chaîne de création... à part celui de chargée de prod, mais j'ai voulu envoyer des cvs pour des stages, ça m'a refoutu la boule au ventre.... on me dit d'essayer de finir mon diplôme, ce que je vais essayer de faire. Mais je sais déjà que ça va être très compliqué. Eg j'angoisse pour après: je n'ai de fait aucun diplôme employable, et mes parents en ont assez de payer (et honnêtement j'en ai aussi assez de vivre à leurs dépends), j'hésite à bosser et retourner à la fac pour au moins valider une l3 de socio mais je suis même pas sûre d'être prise vu mon dossier,, malgré mes excellentes notes de prepa... et surtout après toutes ces déconvenues j'ai peur de me lancer dans un nouveau truc, une nojvelle prise de risques qui se solderair par un echec.... je regrette de ne pas avoir juste fait la fac en sortant de prepa, ça aurair été plus simple emotionnellement surement et au moins j'aurais eu un truc aujourd'hui....
Je crois que j'ai clairement fui la difficulté (en même temps, j'étais en burn out, TCA, trouble anxieux à 22 ans... je cherchais des moyens d'aller mieux.) Je parlais de mes regrets par rapport à cette école et un ami m'a dit "tu as juste cherché à te rendre heureuse, il n'y a pas de mal à ça" et c'était très mignon de sa part, mais je crois que c'est un peu trop optimiste haha. Je ne voyais pas où la fac, la prepa allait me mener et j'étais terrifiée par l'idée de suivre un chemin tout tracé et me retrouver à 25 ans dans un joulot qui me plairait pas... (et au final c'est le point où j'en suis aujourd'hui ><). J'ai clairement manqué de réalité je pense.
Au moins maintenant je me connais mieux, pendant tout ce processus j'ai pu en apprendre plus sur moi moi-même. (J'ai passé les tests de QI pendant ces années là) Je sais que je suis surdouée, que je m'intéresse à plein de trucs, que j'ai tendance à être trop perfectionniste, à tout voir enntout blanc/tout noir.
L'art doit sûrement rester un hobby (un hobby important, certes - si je ne dessine pas régulièrement je déprime). Mais je ne suis pas sûre que mon métier doive en contenir.
J'aime bosser seule,, de manière indépendante mais d'un autre coté j'aime la relation à l'autre, j'aime aider les gens... j'adore les langues étrangères... j'aime bien la socio, la psycho....
Mais je ne sais pas ce qu'il y a de plus ni vers quoi tout ça peut me mener... je pensais aux rh, ce ne serait pas un job de rêve mais au moins un moyen de gagner ma vie qui ne serait pas le smic, mais beaucoup me disent que ça redte un environnement de requins et je veux bien le croire. Je n'ai juste pas d'autres idées et je suis honnêtement un peu déprimée de la tournure qu'a pris ma vie... je sais que j'ai réagi en enfant pourrie gâtée, et qu'il me fallait ce wake up call à un moment, je suis juste un peu perdue sur la marche à suivre maintenant....
Merci de m'avoir lu
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Pas vraiment de conseil à donner, Elbck. Moi, la prépa m'a donné un coup de pied au derrière, et m'a forcer à bosser, mais j'ai bien vu que ça ne convenait pas à tout le monde. On est tous différents. Ce qui fonctionne pour les uns ne fonctionne pas pour les autres. D'ailleurs, je dis "fonctionne", je suis très heureux qu'à l'époque, certaines mines prenaient en Sup, ce qui m'a permis de ne faire qu'un an. A la fin de l'année, c'étais dans un état complètement à l'Ouest. Je ne crois pas que j'aurais tenu en spé.
Sinon, Le boulot, ce n'est pas toujours Rigolo. Même quand on fait ce qu'on aime. Julius Erving :
Sinon, Le boulot, ce n'est pas toujours Rigolo. Même quand on fait ce qu'on aime. Julius Erving :
Julius Erving, professionel de basket a écrit:Etre professionnel, c'est faire les chose qu'on aime faire. Y compris les jours ou on a pas envie.
RonaldMcDonald- Messages : 11678
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Oui oui, j'ai eu du mal à me rendre compte de ça.... j'ai voulu être très idéaliste ^^' Là maintenant je pense qu'il va juste falloir me trouver un truc qui paye un peu... histoire de rembourser ma dette envers mes parents, mettre des sous de côté et envisager une reprise d'études plus tard... il est temps de réfléchir de manière un peu plus rationelle v_v'
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Ton diplôme aura finalement assez peu de relation avec ton métier. Il ne faut pas trop se prendre la tête en pensant que si les études ne te plaisent pas, alors le boulot qui correspond à ces études ne te plaira pas non plus. Il ne faut pas trop prendre tout ce système au sérieux. Le diplôme te donne une clé d'entrée c'est tout.
D'autre part, si tu as les capacités tu peux gérer les études cool. Ne cherche pas la perfection, apprends à te faire confiance, tu verras que les résultats seront encore meilleurs. Mais je reconnais que ce n'est pas facile si tu es rentré dans un certain fonctionnement. Habitue toi dans un cours où tu te sens à l'aise : travaille moins, sèche quelques cours etc. Et tu verras que tes résultats seront tout aussi bons, voire meilleurs. Ça te servira d'ailleurs aussi pour le travail. C'est une autre manière d'aborder les choses, qui t'oblige à réfléchir différemment. Il faut réussir à se faire confiance...
D'autre part, si tu as les capacités tu peux gérer les études cool. Ne cherche pas la perfection, apprends à te faire confiance, tu verras que les résultats seront encore meilleurs. Mais je reconnais que ce n'est pas facile si tu es rentré dans un certain fonctionnement. Habitue toi dans un cours où tu te sens à l'aise : travaille moins, sèche quelques cours etc. Et tu verras que tes résultats seront tout aussi bons, voire meilleurs. Ça te servira d'ailleurs aussi pour le travail. C'est une autre manière d'aborder les choses, qui t'oblige à réfléchir différemment. Il faut réussir à se faire confiance...
REGBEL- Messages : 341
Date d'inscription : 07/03/2017
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Je vois très bien ce que tu veux dire, sauf que ça marche très bien pour un fonctionnement de type diplôme de fac. Là il s'agit d'un diplôme très spécialisé, ce qu'on fait en cours c'est vraiment ce qu'on fera plus tard, mais en entreprise. Je ne perds pas l'idée de quand même bosser comme chargée de prod dans ce milieu, mais ça ne m'enchante pas et j'ai même la boule au ventre d'y penser - ça ne pourra pas durer longtemps... Je sais que j'ai quand même des bonnes compétences rédactionnelles, relationelles, mais même pour des jobs dans l'administratif ils demandent des diplômes... je sais vraiment plus quoi faire ^^'
Et pour ce qui est de gérer des études cool en reprise d'études, la question ça va être juste de rentrer dedans après toutes ces méandres... je suis prête à essayer de me débrouiller et bosser à côté pour essayer de récup un poste un peu moins pourri que barista à Starbucks... mais est-ce que je vais y arriver... je suis perdue
Et pour ce qui est de gérer des études cool en reprise d'études, la question ça va être juste de rentrer dedans après toutes ces méandres... je suis prête à essayer de me débrouiller et bosser à côté pour essayer de récup un poste un peu moins pourri que barista à Starbucks... mais est-ce que je vais y arriver... je suis perdue
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Je pense que je comprends aussi ce que tu veux dire. Tu es dans une phase difficile et il faut faire un choix. Un évitement ou une fuite permet de réduire la pression sur le moment mais a aussi des coûts en termes d'image de soi. Quelques pistes de réflexion :
- Je ne connais pas du tout le domaine de ta formation, mais je pense que quelle qu'elle soit, une formation est toujours plus ou moins éloignée de la réalité du métier (qui est lui même très différent selon l'endroit où on l'exerce). Même les stages ne donnent pas forcément une bonne idée, pour la bonne et simple raison que tu n'es pas payée, donc les attentes et moyens mis à disposition ne correspondent pas à la réalité.
- Tu es face à un problème, et la manière dont tu vas y répondre est plus importante que la résolution du problème lui-même. Tu vas mettre en place des stratégies auxquelles tu pourras faire appel dans d'autres circonstances. Donc sers toi de ton intelligence pour te sortir de là. Ne mets pas ton intelligence et ton énergie dans la fin de tes études. Mets les dans la création d'une manière d'être qui te permet de surmonter ce moment. Une fois que le choix est fait, tu fonces sans hésiter ni regarder les feux rouges. C'est TON choix.
- Même si tu obtiens un diplôme qui te semble inutile, ce que tu auras mis en place pour l'obtenir te sera utile. Ce sera valorisable auprès d'un employeur, même si le poste est éloigné de ton diplôme.
Beaucoup de courage à toi ! Des situations comme ça on en vit tous..
- Je ne connais pas du tout le domaine de ta formation, mais je pense que quelle qu'elle soit, une formation est toujours plus ou moins éloignée de la réalité du métier (qui est lui même très différent selon l'endroit où on l'exerce). Même les stages ne donnent pas forcément une bonne idée, pour la bonne et simple raison que tu n'es pas payée, donc les attentes et moyens mis à disposition ne correspondent pas à la réalité.
- Tu es face à un problème, et la manière dont tu vas y répondre est plus importante que la résolution du problème lui-même. Tu vas mettre en place des stratégies auxquelles tu pourras faire appel dans d'autres circonstances. Donc sers toi de ton intelligence pour te sortir de là. Ne mets pas ton intelligence et ton énergie dans la fin de tes études. Mets les dans la création d'une manière d'être qui te permet de surmonter ce moment. Une fois que le choix est fait, tu fonces sans hésiter ni regarder les feux rouges. C'est TON choix.
- Même si tu obtiens un diplôme qui te semble inutile, ce que tu auras mis en place pour l'obtenir te sera utile. Ce sera valorisable auprès d'un employeur, même si le poste est éloigné de ton diplôme.
Beaucoup de courage à toi ! Des situations comme ça on en vit tous..
REGBEL- Messages : 341
Date d'inscription : 07/03/2017
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Oui c'est vrai qu'il y a une grosse forme d'évitement, et je me rends compte que c'est ce qui m'a défini tout au long de mes études. Je compte bosser dessus avec mon psy... parce qu'il y a une forme aussi de me "forcer" à être quelqu'un que je suis pas, à vouloir éviter mon fonctionnement de surdouée et ça me guide vers des choix que je ne reconnais pas par la suite... Je pense qu'il y a un gros noeud à dénouer ici, et tant que je ne l'aurais pas fait je ne saurais pas aller de l'avant et éviter de reproduire ce genre de situation.
"Tu es face à un problème, et la manière dont tu vas y répondre est plus importante que la résolution du problème lui-même. Tu vas mettre en place des stratégies auxquelles tu pourras faire appel dans d'autres circonstances. Donc sers toi de ton intelligence pour te sortir de là. Ne mets pas ton intelligence et ton énergie dans la fin de tes études. Mets les dans la création d'une manière d'être qui te permet de surmonter ce moment. Une fois que le choix est fait, tu fonces sans hésiter ni regarder les feux rouges. C'est TON choix."
C'est justement ce avec quoi j'ai toujours eu du mal, les doutes, d'où ces stratégies d'évitement... je sais que ce n'est pas bien mais j'ai beaucoup de mal à aller de l'avant. C'est peut-être ce que tu entends par "manière d'être pour surmonter la situation" = comprendre comment la gérer de moi-même ? C'est vrai que pour l'instant, j'étais souvent dans l'évitement de ces sentiments négatifs, dans la fuite, ce qui entraînait les réactions que j'évoquais au-dessus : je cherches à me défaire à tout prix de ces doutes, du coup je finis par choisir quelque chose de très éloigné pour "m'empêcher de douter parce que de toute façon ce n'était pas le choix de départ"... et ensuite je le regrette ^^" c'est un fonctionnement complètement débile et ce n'est que maintenant, à 26 ans, que j'arrive à l'expliciter et à m'en rendre compte... bon mieux vaut tard que jamais mais là c'est vraiment tard et il faut que je rectifie le tir. Le but c'est maintenant d'aller de l'avant et de faire ce que je peux avec la situation que j'ai.
"Tu es face à un problème, et la manière dont tu vas y répondre est plus importante que la résolution du problème lui-même. Tu vas mettre en place des stratégies auxquelles tu pourras faire appel dans d'autres circonstances. Donc sers toi de ton intelligence pour te sortir de là. Ne mets pas ton intelligence et ton énergie dans la fin de tes études. Mets les dans la création d'une manière d'être qui te permet de surmonter ce moment. Une fois que le choix est fait, tu fonces sans hésiter ni regarder les feux rouges. C'est TON choix."
C'est justement ce avec quoi j'ai toujours eu du mal, les doutes, d'où ces stratégies d'évitement... je sais que ce n'est pas bien mais j'ai beaucoup de mal à aller de l'avant. C'est peut-être ce que tu entends par "manière d'être pour surmonter la situation" = comprendre comment la gérer de moi-même ? C'est vrai que pour l'instant, j'étais souvent dans l'évitement de ces sentiments négatifs, dans la fuite, ce qui entraînait les réactions que j'évoquais au-dessus : je cherches à me défaire à tout prix de ces doutes, du coup je finis par choisir quelque chose de très éloigné pour "m'empêcher de douter parce que de toute façon ce n'était pas le choix de départ"... et ensuite je le regrette ^^" c'est un fonctionnement complètement débile et ce n'est que maintenant, à 26 ans, que j'arrive à l'expliciter et à m'en rendre compte... bon mieux vaut tard que jamais mais là c'est vraiment tard et il faut que je rectifie le tir. Le but c'est maintenant d'aller de l'avant et de faire ce que je peux avec la situation que j'ai.
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas que des zèbres qui ne savent pas quoi faire une fois le bac en poche, ou même après.
Du coup, t'es loin d'être la seule dans ce cas, que ce soit pour en discuter avec d'autres ou pour avoir moins de difficultés à trouver un boulot qu'avant. Je ne dis pas que c'est simple maintenant, surtout vu la conjoncture économique, mais c'est bien plus ouvert à des profils "atypiques" (qui le sont bien moins maintenant vu que les personnes avec un parcours linéaire sur 20-40 ans, ça existe de moins en moins). En particulier sur des secteurs plus ouverts/en tension (notamment l'informatique).
L'autre bonne nouvelle, c'est qu'un niveau de diplôme, comme dit précédemment, ça peut se valoriser (pas partout, mais ça peut -encore l'informatique-).
Si ça recrute et que t'as un Bac +3 dans un métier non lié, tu pourras partir sur cette grille, ce qui s'apprécie déjà.
Par contre, ça suppose d'aller jusqu'au bout d'un cursus.
Perso, j'ai sauté une classe, puis redoublé, eu 2 fois le bac, parti en info, puis allé en compta, puis "chômage" faute de pouvoir entrer en master. Impossible d'entrer sur le marché du travail pour le boulot visé pendant quasi 2 ans avant de retourner dans l'info grâce à un concours de circonstances.
Si je n'avais pas sauté de classe, j'aurais sûrement eu une scolarité moins compliquée et aurais pu viser une école d'ingénieur standard et peut-être eu un Bac +5 qui m'appelle toujours.
Si je n'avais pas redoublé, je me serais retrouvé en urgence dans une fac pour un truc qui ne m'aurait pas convenu (et quelle suite avec un dossier de lycée limite ?).
Si j'étais parti sur un cursus info moins gourmand après le bac (type BTS/DUT), j'aurais eu un BAC +2 à coup sûr (est-ce que le +5 serait passé pour autant ?).
Si j'avais eu un test d'orientation plus tôt, je serais peut-être parti plus tôt dans la compta (pour au final avoir un bac +5, 5 ans après le bac au lieu des 8 si j'avais pu dégoter mon master ?)
Si j'avais eu les bonnes infos sur le marché du travail, j'aurais pu y entrer pendant mon cursus informatique, soit 3 ans après le bac pour faire mon job actuel (avec un niv bac+2, au lieu du +3 actuel en compta, mais rien n'empêche la reprise d'études/la VAE).
Moralité, toujours facile de dire "Si" quand c'est passé, que l'on a le recul et les informations.
Peut-être que j'ai raté des choses dans tes messages, mais l'impression que j'ai, c'est que tu ne te connais pas encore assez.
Sans parler de trouver une inspiration miracle qui te fera trouver le cursus de rêve avec le job parfait, quand tu trouves une solution qui te motive déjà pour aller au bout d'un cursus et avoir un 1er boulot (idéalement qui paie un minimum, histoire de ne pas trop galérer -je ne parle pas non plus de salaires à 2 SMIC ou plus, en disant cela -). Même si ça te plaira pas totalement ou peu (j'espère pas), au moins ça te donne un horizon à court/moyen terme qui te permet de travailler pour ce que tu veux à moyen/long terme, ce qui est quand même bien plus rassurant et permet d'avancer un peu plus sereinement.
-> Tests d'orientation (ce qui ressortait d'un d'Onisep, c'était "J'aime jongler avec les chiffres", c'est comme ça que je suis tombé sur la compta et la gestion alors que je n'y connaissais rien avant);
-> Tests de personnalité (pas essayé à l'époque, mais pour être en train d'en faire maintenant, ça m'aurait rajouté de l'info utile, je pense)
-> Assos qui aident pour trouver un boulot, une orientation, faire des simulations d'entretiens, avoir un réseau, etc
-> Tenter les rencontres pros (événements en tout genre, meetups -jamais essayé ceux plus orientés professionnel-, etc) ?
Le psy, c'est en cours, donc c'est bien (moi je m'y attaque que maintenant, plus tôt, ça aurait été bien aussi).
Et pour la rh, je ne sais pas si c'est un bon plan. Surtout si tu n'aimes pas les entretiens: c'est un job où on t'en fait passer plus pour être prise, et ensuite ça consiste à en faire passer aux gens (mini 2 par candidat qui veut aller au bout du process) !
La boule au ventre, c'est un stress lié au manque d'expérience sur le marché du travail, un manque de confiance en toi, une difficulté à présenter ton parcours, l'exercice en lui-même ou autre chose (ou plusieurs raisons) ?
En tout cas ça peut se travailler et tu peux assez facilement trouver de l'aide, je pense, pour ça (je suis pas RH mais j'ai déjà fait passer des simus/aidé à se vendre, si besoin).
Enfin, si t'as besoin d'une carotte et/ou d'un repoussoir:
- un job où ça recrute difficilement, c'est la garantie d'envoyer de très nombreuses candidatures (nombreuses dizaines/centaines), pour te prendre beaucoup de vents (absences de réponses) ou refus, et quelques entretiens compliqués (ou ça découvre même qu'ils ont mal lu ton CV, la bonne affaire);
- un job où ça trouve difficilement, t'es contactée sur la plupart des candidatures que tu fais, et ça passe souvent en entretiens, quand on ne vient pas te chercher avant que tu postules.
Pour avoir testé les 2, la 2e solution (qui est ma situation actuelle) est quand même laaargement préférable et plus agréable.
Bonne chance et bon courage, en tout cas. Pas une période agréable à passer.
Du coup, t'es loin d'être la seule dans ce cas, que ce soit pour en discuter avec d'autres ou pour avoir moins de difficultés à trouver un boulot qu'avant. Je ne dis pas que c'est simple maintenant, surtout vu la conjoncture économique, mais c'est bien plus ouvert à des profils "atypiques" (qui le sont bien moins maintenant vu que les personnes avec un parcours linéaire sur 20-40 ans, ça existe de moins en moins). En particulier sur des secteurs plus ouverts/en tension (notamment l'informatique).
L'autre bonne nouvelle, c'est qu'un niveau de diplôme, comme dit précédemment, ça peut se valoriser (pas partout, mais ça peut -encore l'informatique-).
Si ça recrute et que t'as un Bac +3 dans un métier non lié, tu pourras partir sur cette grille, ce qui s'apprécie déjà.
Par contre, ça suppose d'aller jusqu'au bout d'un cursus.
Perso, j'ai sauté une classe, puis redoublé, eu 2 fois le bac, parti en info, puis allé en compta, puis "chômage" faute de pouvoir entrer en master. Impossible d'entrer sur le marché du travail pour le boulot visé pendant quasi 2 ans avant de retourner dans l'info grâce à un concours de circonstances.
Si je n'avais pas sauté de classe, j'aurais sûrement eu une scolarité moins compliquée et aurais pu viser une école d'ingénieur standard et peut-être eu un Bac +5 qui m'appelle toujours.
Si je n'avais pas redoublé, je me serais retrouvé en urgence dans une fac pour un truc qui ne m'aurait pas convenu (et quelle suite avec un dossier de lycée limite ?).
Si j'étais parti sur un cursus info moins gourmand après le bac (type BTS/DUT), j'aurais eu un BAC +2 à coup sûr (est-ce que le +5 serait passé pour autant ?).
Si j'avais eu un test d'orientation plus tôt, je serais peut-être parti plus tôt dans la compta (pour au final avoir un bac +5, 5 ans après le bac au lieu des 8 si j'avais pu dégoter mon master ?)
Si j'avais eu les bonnes infos sur le marché du travail, j'aurais pu y entrer pendant mon cursus informatique, soit 3 ans après le bac pour faire mon job actuel (avec un niv bac+2, au lieu du +3 actuel en compta, mais rien n'empêche la reprise d'études/la VAE).
Moralité, toujours facile de dire "Si" quand c'est passé, que l'on a le recul et les informations.
Peut-être que j'ai raté des choses dans tes messages, mais l'impression que j'ai, c'est que tu ne te connais pas encore assez.
Sans parler de trouver une inspiration miracle qui te fera trouver le cursus de rêve avec le job parfait, quand tu trouves une solution qui te motive déjà pour aller au bout d'un cursus et avoir un 1er boulot (idéalement qui paie un minimum, histoire de ne pas trop galérer -je ne parle pas non plus de salaires à 2 SMIC ou plus, en disant cela -). Même si ça te plaira pas totalement ou peu (j'espère pas), au moins ça te donne un horizon à court/moyen terme qui te permet de travailler pour ce que tu veux à moyen/long terme, ce qui est quand même bien plus rassurant et permet d'avancer un peu plus sereinement.
-> Tests d'orientation (ce qui ressortait d'un d'Onisep, c'était "J'aime jongler avec les chiffres", c'est comme ça que je suis tombé sur la compta et la gestion alors que je n'y connaissais rien avant);
-> Tests de personnalité (pas essayé à l'époque, mais pour être en train d'en faire maintenant, ça m'aurait rajouté de l'info utile, je pense)
-> Assos qui aident pour trouver un boulot, une orientation, faire des simulations d'entretiens, avoir un réseau, etc
-> Tenter les rencontres pros (événements en tout genre, meetups -jamais essayé ceux plus orientés professionnel-, etc) ?
Le psy, c'est en cours, donc c'est bien (moi je m'y attaque que maintenant, plus tôt, ça aurait été bien aussi).
Et pour la rh, je ne sais pas si c'est un bon plan. Surtout si tu n'aimes pas les entretiens: c'est un job où on t'en fait passer plus pour être prise, et ensuite ça consiste à en faire passer aux gens (mini 2 par candidat qui veut aller au bout du process) !
La boule au ventre, c'est un stress lié au manque d'expérience sur le marché du travail, un manque de confiance en toi, une difficulté à présenter ton parcours, l'exercice en lui-même ou autre chose (ou plusieurs raisons) ?
En tout cas ça peut se travailler et tu peux assez facilement trouver de l'aide, je pense, pour ça (je suis pas RH mais j'ai déjà fait passer des simus/aidé à se vendre, si besoin).
Enfin, si t'as besoin d'une carotte et/ou d'un repoussoir:
- un job où ça recrute difficilement, c'est la garantie d'envoyer de très nombreuses candidatures (nombreuses dizaines/centaines), pour te prendre beaucoup de vents (absences de réponses) ou refus, et quelques entretiens compliqués (ou ça découvre même qu'ils ont mal lu ton CV, la bonne affaire);
- un job où ça trouve difficilement, t'es contactée sur la plupart des candidatures que tu fais, et ça passe souvent en entretiens, quand on ne vient pas te chercher avant que tu postules.
Pour avoir testé les 2, la 2e solution (qui est ma situation actuelle) est quand même laaargement préférable et plus agréable.
Bonne chance et bon courage, en tout cas. Pas une période agréable à passer.
Invité- Invité
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Coucou DarkChocolate ! Merci pour ton message, je ne sais pas si c'est parce que j'ai l'impression d'avoir un début de solution qu'il m'a apaisé... mais effectivement c'était un message très complet, et je crois que tu as assez bien cerné ma situation ^^
Ce qui est embêtant dans mon cas c'est que je n'ai pas un set de skills qui se vend très bien... je parle deux langues étrangères de manière totalement bilingue (anglais et allemand) et je sais faire de la traduction, j'ai de l'expérience en vente (jobs d'été - mais je déteste ça), je sais utiliser la suite Adobe (comme n'importe quel graphiste du Dimanche...)... bref, pas la folie surtout que j'ai plutôt un profil littéraire. Je sais bien que l'informatique recrute beaucoup plus, mais ce n'est juste pas mon truc (en mode je fais des crises d'angoisse si je dois coder) (voilà on en est là v_v'). En prépa j'avais beaucoup aimé la socio et l'éco, et en école de cognitique toute la partie psycho était super, mais voilà, j'ai dû quitter cette école pour un gros burnout/l'informatique me filait des boutons, donc rien de validé :B
Quand je parlais de boule au ventre plus haut par rapport au boulot de chargé de prod c'est bien par rapport à la tâche que je dois effectuer je pense... je dirai même que ça va plus loin qu'une crise d'angoisse, c'est vraiment une espèce de "blocage" que je ressens. J'ai dû m'y prendre à 2 fois pour envoyer des CVs pour des stages et ça a fini en crise d'angoisse sur mon lit.
Tu parles justement de trouver une solution à court terme pour partir de là, je suis tombée dans une discussion l'autre jour où quelqu'un parlait du concours d'inspecteur du travail et bizarrement je commence à l'envisager comme possibilité ? Il faut justifier d'un bac +2 pour passer le concours de contrôleur et bac+3 pour celui d'inspecteur (je croise les doigts pour être prise dans une licence de socio ou d'anglais à distance pour finir une L3 après tout ça). Et les matières du concours me paraissent dans mes cordes (langues, socio/éco, droit du travail auquel je n'ai pas touché mais le fait de mettre le nez dedans me donnera une idée du travail aussi). Et une fois le concours passé, tu es élève stagiaire donc payé pendant ta formation de 18 mois. Ensuite la paye est à peine un peu mieux que le SMIC au début mais ça augmente doucement. Je sais pas, j'y vais un peu à tâtons parce que voilà, encore peur de faire une erreur mais ça me semble jouable dans ma situation et ça me donnerait clairement un job certes pas forcément de rêve mais qui colle avec ce que je sais faire en partie. (et puis fonctionnaire, sécurité, toussa...)
Pour les tests d'orientation, je suis en contact avec mon ancienne conseillère d'orientation (à l'époque on avait dégagé quelques trucs notamment le fait que j'étais surdouée, mais j'étais tellement au fond du burnout que pas grand chose en était sorti). Je dois l'appeler la semaine prochaine.
Pour les tests de personnalité, je ne sais pas si tu connais le MBTI, mais je suis une INFP. Les métiers conseillés ? Prof, psychologue et artiste... (j'ai un bout de chacun de ces profils j'ai l'impression, mais aucune envie de faire prof, le métier est trop dévalorisé pour les efforts que c'est, et j'aime pas les enfants, psy c'est trop dur de devoir supporter tous les problèmes des autres quand je sais déjà pas gérer les miens, et artiste je le suis déjà un peu, de mon côté). Ressources humaines y figure aussi, c'est pour ça que j'avais regardé mais comme tu dis, la concurrence m'a l'air quand même assez rude et je ne sais pas me vendre ><""
Les tests onisep font ressortir "j'ai un bon coup de crayon" et "je veux aider les autres"...
Ce qui est embêtant dans mon cas c'est que je n'ai pas un set de skills qui se vend très bien... je parle deux langues étrangères de manière totalement bilingue (anglais et allemand) et je sais faire de la traduction, j'ai de l'expérience en vente (jobs d'été - mais je déteste ça), je sais utiliser la suite Adobe (comme n'importe quel graphiste du Dimanche...)... bref, pas la folie surtout que j'ai plutôt un profil littéraire. Je sais bien que l'informatique recrute beaucoup plus, mais ce n'est juste pas mon truc (en mode je fais des crises d'angoisse si je dois coder) (voilà on en est là v_v'). En prépa j'avais beaucoup aimé la socio et l'éco, et en école de cognitique toute la partie psycho était super, mais voilà, j'ai dû quitter cette école pour un gros burnout/l'informatique me filait des boutons, donc rien de validé :B
Quand je parlais de boule au ventre plus haut par rapport au boulot de chargé de prod c'est bien par rapport à la tâche que je dois effectuer je pense... je dirai même que ça va plus loin qu'une crise d'angoisse, c'est vraiment une espèce de "blocage" que je ressens. J'ai dû m'y prendre à 2 fois pour envoyer des CVs pour des stages et ça a fini en crise d'angoisse sur mon lit.
Tu parles justement de trouver une solution à court terme pour partir de là, je suis tombée dans une discussion l'autre jour où quelqu'un parlait du concours d'inspecteur du travail et bizarrement je commence à l'envisager comme possibilité ? Il faut justifier d'un bac +2 pour passer le concours de contrôleur et bac+3 pour celui d'inspecteur (je croise les doigts pour être prise dans une licence de socio ou d'anglais à distance pour finir une L3 après tout ça). Et les matières du concours me paraissent dans mes cordes (langues, socio/éco, droit du travail auquel je n'ai pas touché mais le fait de mettre le nez dedans me donnera une idée du travail aussi). Et une fois le concours passé, tu es élève stagiaire donc payé pendant ta formation de 18 mois. Ensuite la paye est à peine un peu mieux que le SMIC au début mais ça augmente doucement. Je sais pas, j'y vais un peu à tâtons parce que voilà, encore peur de faire une erreur mais ça me semble jouable dans ma situation et ça me donnerait clairement un job certes pas forcément de rêve mais qui colle avec ce que je sais faire en partie. (et puis fonctionnaire, sécurité, toussa...)
Pour les tests d'orientation, je suis en contact avec mon ancienne conseillère d'orientation (à l'époque on avait dégagé quelques trucs notamment le fait que j'étais surdouée, mais j'étais tellement au fond du burnout que pas grand chose en était sorti). Je dois l'appeler la semaine prochaine.
Pour les tests de personnalité, je ne sais pas si tu connais le MBTI, mais je suis une INFP. Les métiers conseillés ? Prof, psychologue et artiste... (j'ai un bout de chacun de ces profils j'ai l'impression, mais aucune envie de faire prof, le métier est trop dévalorisé pour les efforts que c'est, et j'aime pas les enfants, psy c'est trop dur de devoir supporter tous les problèmes des autres quand je sais déjà pas gérer les miens, et artiste je le suis déjà un peu, de mon côté). Ressources humaines y figure aussi, c'est pour ça que j'avais regardé mais comme tu dis, la concurrence m'a l'air quand même assez rude et je ne sais pas me vendre ><""
Les tests onisep font ressortir "j'ai un bon coup de crayon" et "je veux aider les autres"...
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Un conseil serait de visionner le documentaire "Volem rien foutre al pais" de Pierre Carles.
De plus, ça t'aidera je pense à faire baisser la pression que tu te mets à toi même, concernant ton avenir et l'urgence de trouver un projet.
De plus, ça t'aidera je pense à faire baisser la pression que tu te mets à toi même, concernant ton avenir et l'urgence de trouver un projet.
Dernière édition par zebrisse le Mer 6 Jan 2021 - 14:28, édité 1 fois
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Hey fellow INFP! Je connais bien ces pages du site MBTI, je les ai pas mal écumée ces derniers jours ^^'
Je comprends ce que tu essaies de me dire sur le monde du travail actuel. Et je suis assez d'accord, cependant j'ai un problème pragmatique qui est que je ne sais pas si je vais trouver du boulot/arriver à travailler dans le domaine dans lequel j'étudie maintenant et je fais ma dernière année. Et je me rends compte que la stabilité financière est quand même bien agréable héhé même si je pense que je vais galérer les premières années, surtout si je cherche une réorientation. Et comme j'ai fait un parcours hors système LMD, ça sera potentiellement long de récupérer les branches que je veux. (depuis cette nuit, je pense à prof de SES finalement... une vraie girouette et mais apparemment prof et INFP ça fonctionnerait assez bien, et j'aime beaucoup les sciences sociales donc ça serait une notion à explorer)
Je crois que oui, j'ai eu peur du monde du travail dans lequel je ne me retrouvais pas du tout... et du coup j'avais du mal à me projeter dans n'importe quel métier possible, j'ai donc vraiment dérivé et chercher autre chose où je pourrai me sentir bien.
Mais étant quelqu'un d'anxieux, again, j'aimerais bien cette stabilité financière. Pas des tonnes d'argent, juste assez pour pouvoir me payer des loisirs, avoir de quoi économiser un petit peu....tout ça. Le domaine du cinéma d'animation, où j'étudie pour l'instant, déjà je me rends compte que j'ai pas la trempe pour ça, et que c'est vraiment très instable et ça m'angoisse énormément.... pour l'instant le plan c'est en sortant du diplôme ce sera de trouver les boulots que je peux de toute façon ^^'
Je comprends ce que tu essaies de me dire sur le monde du travail actuel. Et je suis assez d'accord, cependant j'ai un problème pragmatique qui est que je ne sais pas si je vais trouver du boulot/arriver à travailler dans le domaine dans lequel j'étudie maintenant et je fais ma dernière année. Et je me rends compte que la stabilité financière est quand même bien agréable héhé même si je pense que je vais galérer les premières années, surtout si je cherche une réorientation. Et comme j'ai fait un parcours hors système LMD, ça sera potentiellement long de récupérer les branches que je veux. (depuis cette nuit, je pense à prof de SES finalement... une vraie girouette et mais apparemment prof et INFP ça fonctionnerait assez bien, et j'aime beaucoup les sciences sociales donc ça serait une notion à explorer)
Je crois que oui, j'ai eu peur du monde du travail dans lequel je ne me retrouvais pas du tout... et du coup j'avais du mal à me projeter dans n'importe quel métier possible, j'ai donc vraiment dérivé et chercher autre chose où je pourrai me sentir bien.
Mais étant quelqu'un d'anxieux, again, j'aimerais bien cette stabilité financière. Pas des tonnes d'argent, juste assez pour pouvoir me payer des loisirs, avoir de quoi économiser un petit peu....tout ça. Le domaine du cinéma d'animation, où j'étudie pour l'instant, déjà je me rends compte que j'ai pas la trempe pour ça, et que c'est vraiment très instable et ça m'angoisse énormément.... pour l'instant le plan c'est en sortant du diplôme ce sera de trouver les boulots que je peux de toute façon ^^'
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Bac ES mention bien obtenu sans trop me fouler. J'ai aussi tenté Science-Po au talent mais c'est pas passé et je me suis fait rétamer. Un an dans une bonne prépa littéraire, je suis passé en khâgne mais je suis vite parti en Septembre. Jusque là ça allait, derrière je passe en L2 Lettres Modernes, je branle plus grand chose mais je passe quand même en L3 avec environ 14 de moyenne, malgré le fait d'avoir séché plusieurs partiels par flemme ce qui me vaudra les rattrapages. Et cette année bah chute libre, je retape en ayant séché tout mon cursus. C'est même pas que la moyenne est insuffisante, c'est que j'ai arrêté de venir dès Novembre, et que par conséquent je n'ai pas de notes.
Raisons principales :
- Jamais appris à bosser même dans les petites classes
- Mental globalement chaotique
- J'allais plus à la fac pour les soirées qu'autre chose
- J'ai arrêté de noter la grande majorité de mes cours en Première / Terminale
J'ai un rapport très paradoxal à la note aussi. Avoir des notes atroces ne me dérange pas trop, par contre si je bosse vraiment pour un examen, je ne supporte pas d'avoir autre chose que la meilleure note. Résultat, ça m'est arrivé plusieurs fois de bosser, d'avoir une excellente note et pourtant de me dire à la fin "c'est la dernière fois que je bosse si c'est pour pondre un truc comme ça".
Bref, quand je bosse de toutes façons je sais que ça sera jamais assez bien à mon goût.
En plus j'ai besoin de stimulations pour rester concentré. J'ai besoin de participer en permanence en classe, de déconner avec les autres gens de la classe, de jouer avec mon stylo, de bien m'entendre avec les gens etc. J'ai énormément de mal à me concentrer pour écrire un cours magistral, genre vraiment ça me donne envie de crever mdr. Donc je me retrouve à faire mon propre cours sur Internet pour compenser mon absence totale de prise de note et mes absences régulières. Et à ça on rajoute le fait que si je m'entends pas avec les gens de ma classe, bah je peux perdre complètement ma motivation à aller en cours.
Plus je regarde mon parcours, et plus je me dis que c'est miraculeux que ça n'ait craqué que depuis cette année.
C'est dommage parce que j'adore la littérature, que je suis plutôt actif en classe et d'un naturel sociable. Mais malgré ça, il y a juste trop de défauts qui font qu'actuellement, ça ne fonctionne plus. Et ça n'est pas la dévaluation des diplômes littéraires qui s'annonce qui va vraiment me réjouir. Mais bon actuellement ça va mieux au niveau personnel, donc j'espère que l'an prochain sera meilleur. Niveau projet pro je n'ai pas vraiment d'idées, peut-être quelque chose dans le journalisme ou l'édition. Bref des secteurs d'avenir ! (non)
(Sinon vu que ça parle MBTI, je suis ENTP-T, pire combinaison)
Raisons principales :
- Jamais appris à bosser même dans les petites classes
- Mental globalement chaotique
- J'allais plus à la fac pour les soirées qu'autre chose
- J'ai arrêté de noter la grande majorité de mes cours en Première / Terminale
J'ai un rapport très paradoxal à la note aussi. Avoir des notes atroces ne me dérange pas trop, par contre si je bosse vraiment pour un examen, je ne supporte pas d'avoir autre chose que la meilleure note. Résultat, ça m'est arrivé plusieurs fois de bosser, d'avoir une excellente note et pourtant de me dire à la fin "c'est la dernière fois que je bosse si c'est pour pondre un truc comme ça".
Bref, quand je bosse de toutes façons je sais que ça sera jamais assez bien à mon goût.
En plus j'ai besoin de stimulations pour rester concentré. J'ai besoin de participer en permanence en classe, de déconner avec les autres gens de la classe, de jouer avec mon stylo, de bien m'entendre avec les gens etc. J'ai énormément de mal à me concentrer pour écrire un cours magistral, genre vraiment ça me donne envie de crever mdr. Donc je me retrouve à faire mon propre cours sur Internet pour compenser mon absence totale de prise de note et mes absences régulières. Et à ça on rajoute le fait que si je m'entends pas avec les gens de ma classe, bah je peux perdre complètement ma motivation à aller en cours.
Plus je regarde mon parcours, et plus je me dis que c'est miraculeux que ça n'ait craqué que depuis cette année.
C'est dommage parce que j'adore la littérature, que je suis plutôt actif en classe et d'un naturel sociable. Mais malgré ça, il y a juste trop de défauts qui font qu'actuellement, ça ne fonctionne plus. Et ça n'est pas la dévaluation des diplômes littéraires qui s'annonce qui va vraiment me réjouir. Mais bon actuellement ça va mieux au niveau personnel, donc j'espère que l'an prochain sera meilleur. Niveau projet pro je n'ai pas vraiment d'idées, peut-être quelque chose dans le journalisme ou l'édition. Bref des secteurs d'avenir ! (non)
(Sinon vu que ça parle MBTI, je suis ENTP-T, pire combinaison)
Kafka- Messages : 97
Date d'inscription : 27/08/2019
Age : 25
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
@Kafka honnêtement, ne fais pas comme moi, accroche toi à ce que tu fais et essaye le plus tôt possible de definir un petit peu où tu veux aller, avec ta personnalité etc... te perds pas comme moi ^^' je m'en mords lesndoigts et j'ai très très peur de l'avenir présentement
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Elbck a écrit:@Kafka honnêtement, ne fais pas comme moi, accroche toi à ce que tu fais et essaye le plus tôt possible de definir un petit peu où tu veux aller, avec ta personnalité etc... te perds pas comme moi ^^' je m'en mords lesndoigts et j'ai très très peur de l'avenir présentement
En vrai ça va j'ai pas trop peur bizarrement. J'ai des vagues idées où je pourrais aller mais pas de plan précis, je suis plutôt polyvalent en général donc je pense que je pourrais tenter de me réorienter facilement si nécessaire. Donc ça devrait aller je pense. Mais bon par rapport à ce que je visais au début, mes perspectives d'avenir sont un peu décevantes.
Kafka- Messages : 97
Date d'inscription : 27/08/2019
Age : 25
Re: Echec Scolaire Post Bac, suivi de Reprise d'Etudes, vos parcours?
Kafka a écrit:
J'ai un rapport très paradoxal à la note aussi. Avoir des notes atroces ne me dérange pas trop, par contre si je bosse vraiment pour un examen, je ne supporte pas d'avoir autre chose que la meilleure note. Résultat, ça m'est arrivé plusieurs fois de bosser, d'avoir une excellente note et pourtant de me dire à la fin "c'est la dernière fois que je bosse si c'est pour pondre un truc comme ça".
Bref, quand je bosse de toutes façons je sais que ça sera jamais assez bien à mon goût.
En plus j'ai besoin de stimulations pour rester concentré. J'ai besoin de participer en permanence en classe, de déconner avec les autres gens de la classe, de jouer avec mon stylo, de bien m'entendre avec les gens etc. J'ai énormément de mal à me concentrer pour écrire un cours magistral, genre vraiment ça me donne envie de crever mdr. Donc je me retrouve à faire mon propre cours sur Internet pour compenser mon absence totale de prise de note et mes absences régulières. Et à ça on rajoute le fait que si je m'entends pas avec les gens de ma classe, bah je peux perdre complètement ma motivation à aller en cours.
Wahouw, j'aurai pu écrire ça, mot pour mot.En B.T.S viticulture oenologie, après une école de ciné et des concours d'infirmières ratées ( à l'oral, ma grande faiblesse, j'ai eu d'excellentes notes aux écrits... ), c'est le point principal de ma démotivation actuelle, malgré que j'adore ce que je fait.
Pratiquement 10 ans de décalage avec mes collègues, et sans leur en vouloir, et même en parlant à certains, le fait de ne pas être comprise ( l'humour est compliqué, il faut croire que l'auto-dérision et le second degré se dévellope avec l'âge ), les comportements scolaires immatures ( compétition/jalousie - érection d'un bouc-émissaire ) et le système scolaire tout court me décourage d'aller en cours parfois.
J'ai besoin d'être dans une atmosphère relativement sécurisante à mes yeux et les bons rapports avec les gens en font partie. Sortant d'une formation pro pour adulte, c'est d'autant plus marquant.
Mais bon je vieillis J'arrive de plus en plus à faire abstraction et à ne penser " qu'à moi ". Poser milles questions même si ça fait chier tout le monde, m'acheter des stylos un peu chers mais dont j'adore l'utilisation pour apprécier d'autant plus mes prises de notes ( j'adore écrire ! )...
Mais dés que toute les conditions ne sont pas réunies, j'ai du mal à me motiver, et c'est encore pire si je traverse une période douloureuse, comme maintenant. Du mal à mettre une barrière entre mes émotions et le travail/étude.
J'avoue que sur ce point, les études, j'ai le parfait côté atypique du zèbre : études littéraires, en audiovisuel, tentative en para-médical, viticulture-oenologie aujourd'hui... Sans oublier la musique. Et je n'exclu pas d'autres potentielles études, notamment en agronomie, matière que j'ai découverte en B.T.S et qui me passionne.
Jamais trop eu de difficulté, ce qui sabote encore aujourd'hui mon rapport aux études : jamais appris à travailler " normalement ", les fiches de révisions, cela n'a jamais marché pour moi, j'ai eu mon bac L avec mention en séchant les 3/4 de mes cours. D'où l'importance de la prise de note pour moi : je me suis rendue compte que c'était ça qui faisait que je retenais autant, écrire tout ce que j'entends ou presque ! Et mes notes sont à l'image de mon cerveau : parfois totalement anarchiques, désordonnées, avec des flèches et des aller-retours partout, des schémas... aaaah cette rigueur qui me manque. J'en rigole souvent, mais j'aimerais parfois être cette personne méthodique, disciplinée, qui écrit droit, sans ratures, et qui sait structurer ses idées
Mon entourage aussi parfois
toutestpossible- Messages : 174
Date d'inscription : 23/06/2020
Age : 31
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Mon parcours scolaire
» Votre parcours scolaire... et....
» parcours scolaire médiocre
» Zèbre = extrêmes difficultés dans certains domaines également ?
» Mieux comprendre l'échec scolaire des enfants à haut potentiel
» Votre parcours scolaire... et....
» parcours scolaire médiocre
» Zèbre = extrêmes difficultés dans certains domaines également ?
» Mieux comprendre l'échec scolaire des enfants à haut potentiel
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum