Célibat ...
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Célibat ...
C'est un peu paradoxal de poster ceci dans le forum 'couple' mais bon ...
Je me présente, Loïc (bonjour Loïc !!), ingénieur, 28 ans, pas mal de passions (photo, nature, apnée), un job intéressant, pas mal d'amis etc, le monde il est tout beau SAUF un gros point noir, que je ne peux pas occulter tant il me pèse : je n'arrive pas à avoir de vraie relation amoureuse !
Jusqu'à présent, j'ai eu des relations qui n'étaient qu'à sens unique : soit j'étais amoureux à m'en faire craquer le coeur, mais sans retour, et tout brisé après le retour de flamme, soit bêtement indifférent à des filles adorables qui se pamaient ... et tout culpabilisé de ne pouvoir les rendre heureuses (j'aurais tellement voulu ...)
Même si à côté les choses se passent globalement bien (sauf des problèmes sérieux avec ma famille, mais c'est un autre sujet), je n'arrive pas à faire 'comme si' tant le manque d'amour est fort ... objectivement, plus ça va et plus je me rends compte que c'est un de mes piliers fondamentaux, une des choses dont j'ai viscéralement besoin pour être heureux. Y'en a qui courent après le pouvoir, l'argent, une collection de timbres ou de conquêtes, et moi tout ça m'importe peu à côté du bonheur d'être avec l'être aimé ...
C'est là que les choses se gâtent : à en lire les différents (et déprimants) forums de zebracrossing, c'est à croire que les zèbres sont tous célibataires ou presque ! alors que c'est bien loin d'être le cas pour le reste de la population. Pour moi c'est un affreux cauchemar que de me dire que je risque de passer ma vie à courir après l'amour et à être déçu en permanence ... je n'ai pas du tout envie de me mettre avec quelqu'un 'pour faire comme les autres', je veux trop ressentir les papillons dans le ventre et d'avoir la tête dans les nuages rien qu'à sentir l'autre !
Qu'en pensez-vous ? Y a t-il un espoir d'amour pour nous autres zêbres? Ou sommes-nous vraiment trop excentriques, trop singuliers pour trouver l'âme soeur ?
Aidez moi à y croire c'est dommage d'être obsédé par ça au point de ne pas pouvoir profiter sereinement du reste!
Bises à tous & toutes, super année 2014 !!
Loïc
Je me présente, Loïc (bonjour Loïc !!), ingénieur, 28 ans, pas mal de passions (photo, nature, apnée), un job intéressant, pas mal d'amis etc, le monde il est tout beau SAUF un gros point noir, que je ne peux pas occulter tant il me pèse : je n'arrive pas à avoir de vraie relation amoureuse !
Jusqu'à présent, j'ai eu des relations qui n'étaient qu'à sens unique : soit j'étais amoureux à m'en faire craquer le coeur, mais sans retour, et tout brisé après le retour de flamme, soit bêtement indifférent à des filles adorables qui se pamaient ... et tout culpabilisé de ne pouvoir les rendre heureuses (j'aurais tellement voulu ...)
Même si à côté les choses se passent globalement bien (sauf des problèmes sérieux avec ma famille, mais c'est un autre sujet), je n'arrive pas à faire 'comme si' tant le manque d'amour est fort ... objectivement, plus ça va et plus je me rends compte que c'est un de mes piliers fondamentaux, une des choses dont j'ai viscéralement besoin pour être heureux. Y'en a qui courent après le pouvoir, l'argent, une collection de timbres ou de conquêtes, et moi tout ça m'importe peu à côté du bonheur d'être avec l'être aimé ...
C'est là que les choses se gâtent : à en lire les différents (et déprimants) forums de zebracrossing, c'est à croire que les zèbres sont tous célibataires ou presque ! alors que c'est bien loin d'être le cas pour le reste de la population. Pour moi c'est un affreux cauchemar que de me dire que je risque de passer ma vie à courir après l'amour et à être déçu en permanence ... je n'ai pas du tout envie de me mettre avec quelqu'un 'pour faire comme les autres', je veux trop ressentir les papillons dans le ventre et d'avoir la tête dans les nuages rien qu'à sentir l'autre !
Qu'en pensez-vous ? Y a t-il un espoir d'amour pour nous autres zêbres? Ou sommes-nous vraiment trop excentriques, trop singuliers pour trouver l'âme soeur ?
Aidez moi à y croire c'est dommage d'être obsédé par ça au point de ne pas pouvoir profiter sereinement du reste!
Bises à tous & toutes, super année 2014 !!
Loïc
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
à part le prénom et l'âge, c'est tout pareil !
Notamment ce gros manque :
(bon ok, dire "moi aussi" ne fait pas avancer le schmilblick... mais voilà, comme tu t'en doutes, t'es loin d'être seul !)
Notamment ce gros manque :
Shijuro a écrit: je veux trop ressentir les papillons dans le ventre et d'avoir la tête dans les nuages rien qu'à sentir l'autre !
(bon ok, dire "moi aussi" ne fait pas avancer le schmilblick... mais voilà, comme tu t'en doutes, t'es loin d'être seul !)
Re: Célibat ...
oui, ça peut !
20 ans d'amour intense puis une rupture pour une connerie et une reprise à l'essai juste là à noël là.
C'est la seule qui me fait battre le cœur !
Mais ça a été galère à trouver oui c'est vrai et difficile à accepter. Beaucoup d'obstacle à surmonter, l'envie de liberté à mettre dans la poche. Enfin, plutôt à enlever de la braguette.
Voilà, tu peux y croire !
20 ans d'amour intense puis une rupture pour une connerie et une reprise à l'essai juste là à noël là.
C'est la seule qui me fait battre le cœur !
Mais ça a été galère à trouver oui c'est vrai et difficile à accepter. Beaucoup d'obstacle à surmonter, l'envie de liberté à mettre dans la poche. Enfin, plutôt à enlever de la braguette.
Voilà, tu peux y croire !
Dernière édition par sylveno le Sam 4 Jan 2014 - 9:35, édité 1 fois
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Célibat ...
Je crois aussi que c'est possible, mais alors bien difficilement. Même si à mon âge le témoignage aura bien évidemment moins de poids il peut cependant t'éclaircir un peu. J'ai tendance à totaliser dans une relation, à tout donner, peut être plus que ce qu'il ne faut parfois; le problème c'est que si en face se n'est pas la même chose je me décompose. Ce qui est ressenti et après un moment très court de pitié l'abandon survient, et je me retrouve seul avec ma tristesse. De plus, je suis peut être trop exigent : la moindre petite contradiction, le moindre petit défaut, parfois même un petit mot qui peut passer pour anodin me fait considérablement souffrir, ce qui engendre chez moi une mauvaise humeur sans nom. Notre gros problème, tu seras certainement d accord avec moi, c'est l'hyper-sensibilité. Mais malgré tout ça j'ai pu trouver une compagne qui me comble de joie depuis 3 ans. C'est difficile, mais un jour, qui sait ?, peut-être trouveras-tu.
Aristippe- Messages : 105
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Célibat ...
Bonjour, Shijuro.
Je me reconnais pas mal dans ton histoire amoureuse, surtout dans la partie amoureux à sens unique (moins dans la partie sur les filles qui se pâment, j'avoue). Mais je veux rebondir sur l'importance que cela a pour toi (tout comme l'importance du pouvoir, de l'argent, de la réussie sociale etc. pour d'autres, d'ailleurs). C'est peut-être de ce côté qu'il faut creuser. Pourquoi cela a-t-il une telle importance ?
Après, ce n'est qu'une suggestion, et si tu décides de la suivre, je te conseille de lire le drame de l'enfant doué, d'Alice Miller, qui peut te donner des indications. En revanche, c'est une piste lourde qui risque (ça dépend des gens, après) de remettre en question bien des choses dans ta vie. Si tu te sens bien à part pour ce souci amoureux, c'est peut-être un gros chamboulement. A toi de voir.
Je me reconnais pas mal dans ton histoire amoureuse, surtout dans la partie amoureux à sens unique (moins dans la partie sur les filles qui se pâment, j'avoue). Mais je veux rebondir sur l'importance que cela a pour toi (tout comme l'importance du pouvoir, de l'argent, de la réussie sociale etc. pour d'autres, d'ailleurs). C'est peut-être de ce côté qu'il faut creuser. Pourquoi cela a-t-il une telle importance ?
Après, ce n'est qu'une suggestion, et si tu décides de la suivre, je te conseille de lire le drame de l'enfant doué, d'Alice Miller, qui peut te donner des indications. En revanche, c'est une piste lourde qui risque (ça dépend des gens, après) de remettre en question bien des choses dans ta vie. Si tu te sens bien à part pour ce souci amoureux, c'est peut-être un gros chamboulement. A toi de voir.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Célibat ...
J'avais posté sur un autre fil un blog qui émettait une idée intéressante.
Je ne dis pas que cette idée est applicable à ton cas, et à tous les autres cas de ZC, mais elle est intéressante car elle peut apporter une base à la réflexion.
En substance, c'est que la vie amoureuse et relationnelle s'apprend dès l'adolescence. Les zèbres (et je prends le mot au sens large, c'est à dire toute personne se sentant hors normes c a d ne se sentant pas au sein de la norme, que ce soit confirmé ou non par un diagnostique psycho) qui la plupart du temps l'était aussi dans l'adolescence, n'ont peut être pas appris ce qu'on pourrait appeler le flirt, l'échange émotionnelle etc.
Ce qui pourrait être la source d'un blocage tout au long de la vie d'adulte, et la difficulté à avoir un partenaire. Ce qui peut donner une certaine forme de dépendance affective (vouloir être coûte que coûte aimé) ou d'un rejet de l'autre pour des broutilles par scheme de défense (ne pas vouloir être rejeté, alors on rejette en premier et où confondre l'absence de ressentie amoureux, et le sentiment amoureux. C'est je crois le plus marrant — intellectuellement parlant — dans ces histoires qui se répètent, c'est à dire qu'on a une personne qui ne sait pas ce que c'est avoir des papillons dans le ventre comme on dit, mais par exemple peut rejeter une relation car il ne ressent pas exactement des papillons dans le ventre ).
A partir d'ici... il n'y a pas 36 solutions. Où alors faire un long et fastidieux travail sur soi, pour apprendre ce qui normalement devait être appris, or après 20 ans nous sommes adultes accomplis, et il est bien difficile de changer. Mais malgré ces difficultés, cela reste l'option la plus gratifiante sur le (très ?) long termes.
Ou alors concéder son bonheur à la chance et au destin, et tomber sur un partenaire qui aura assez de patience et de compétence pour enseigner (non pas sur le ton professoral j'entends) ces bases de la vie humaine.
Je dis bases de la vie humaine, car je crois qu'il ne faut pas culpabiliser d'avoir besoin de ça. "Ca" renvoyant bien entendu à la vie amoureuse, et tout ce que cela comporte (sexualité, complicité, tendresse, partenaire à écouter et à qui parler d'intime) car en effet, il semblerait que cela soit un besoin de base pour tout être humain afin de trouver un équilibre.
Je ne dis pas que cette idée est applicable à ton cas, et à tous les autres cas de ZC, mais elle est intéressante car elle peut apporter une base à la réflexion.
En substance, c'est que la vie amoureuse et relationnelle s'apprend dès l'adolescence. Les zèbres (et je prends le mot au sens large, c'est à dire toute personne se sentant hors normes c a d ne se sentant pas au sein de la norme, que ce soit confirmé ou non par un diagnostique psycho) qui la plupart du temps l'était aussi dans l'adolescence, n'ont peut être pas appris ce qu'on pourrait appeler le flirt, l'échange émotionnelle etc.
Ce qui pourrait être la source d'un blocage tout au long de la vie d'adulte, et la difficulté à avoir un partenaire. Ce qui peut donner une certaine forme de dépendance affective (vouloir être coûte que coûte aimé) ou d'un rejet de l'autre pour des broutilles par scheme de défense (ne pas vouloir être rejeté, alors on rejette en premier et où confondre l'absence de ressentie amoureux, et le sentiment amoureux. C'est je crois le plus marrant — intellectuellement parlant — dans ces histoires qui se répètent, c'est à dire qu'on a une personne qui ne sait pas ce que c'est avoir des papillons dans le ventre comme on dit, mais par exemple peut rejeter une relation car il ne ressent pas exactement des papillons dans le ventre ).
A partir d'ici... il n'y a pas 36 solutions. Où alors faire un long et fastidieux travail sur soi, pour apprendre ce qui normalement devait être appris, or après 20 ans nous sommes adultes accomplis, et il est bien difficile de changer. Mais malgré ces difficultés, cela reste l'option la plus gratifiante sur le (très ?) long termes.
Ou alors concéder son bonheur à la chance et au destin, et tomber sur un partenaire qui aura assez de patience et de compétence pour enseigner (non pas sur le ton professoral j'entends) ces bases de la vie humaine.
Je dis bases de la vie humaine, car je crois qu'il ne faut pas culpabiliser d'avoir besoin de ça. "Ca" renvoyant bien entendu à la vie amoureuse, et tout ce que cela comporte (sexualité, complicité, tendresse, partenaire à écouter et à qui parler d'intime) car en effet, il semblerait que cela soit un besoin de base pour tout être humain afin de trouver un équilibre.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Ainaelin a écrit:Bonjour, Shijuro.
Je me reconnais pas mal dans ton histoire amoureuse, surtout dans la partie amoureux à sens unique (moins dans la partie sur les filles qui se pâment, j'avoue). Mais je veux rebondir sur l'importance que cela a pour toi (tout comme l'importance du pouvoir, de l'argent, de la réussie sociale etc. pour d'autres, d'ailleurs). C'est peut-être de ce côté qu'il faut creuser. Pourquoi cela a-t-il une telle importance ?
Après, ce n'est qu'une suggestion, et si tu décides de la suivre, je te conseille de lire le drame de l'enfant doué, d'Alice Miller, qui peut te donner des indications. En revanche, c'est une piste lourde qui risque (ça dépend des gens, après) de remettre en question bien des choses dans ta vie. Si tu te sens bien à part pour ce souci amoureux, c'est peut-être un gros chamboulement. A toi de voir.
C'est biaisé comme question. Dit on à celui qui a faim, pourquoi la nourriture est si importante pour lui ?
Invité- Invité
Re: Célibat ...
On peut, oui, si la nourriture est plus importante que le reste pour lui. Je propose une piste, à lui de la suivre ou non, selon son ressenti. Moi, je ne me la suis pas posé ou n'ai pas trouvé de réponse en 40 ans. Je n'ai commencé à explorer cette piste que depuis cet été. Et je n'ai pas fini. Mais j'explore d'autres pistes en même temps, qui n'ont rien à voir avec ce problème. Ou plutôt l'exploration de cette piste a ouvert la boîte de Pandorre et la recherche d'amour a pris une place secondaire dans ma recherche et mon analyse. Même si le mal est toujours là. Les maux. Et qu'en ce moment, je me bloque car je n'ai pas le courage d'aller plus loin. Mais bon, je dérive, là.
Oui, poser des questions peut amener des réponses. Je ne vois pas le biais.
Oui, poser des questions peut amener des réponses. Je ne vois pas le biais.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Célibat ...
Shijuro a écrit:Qu'en pensez-vous ? Y a t-il un espoir d'amour pour nous autres zêbres? Ou sommes-nous vraiment trop excentriques, trop singuliers pour trouver l'âme soeur ?
Aidez moi à y croire Crying or Very sad Crying or Very sad c'est dommage d'être obsédé par ça au point de ne pas pouvoir profiter sereinement du reste!
Je n'ai pas de recettes mais je suis passée par là, alors ce que tu écris me touche.
Y'a-t-il un espoir?
Ben, oui!!!!!!!! Voilà, ce que je peux te dire.
Un jour tout parait tout simple. La personne est là en face de toi et tu sais... tu sais pas pourquoi, tu sais pas comment mais tu sais et tu es bien.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Le biais étant : Ce n'est pas ce besoin contre les autres besoins.
C'est ce besoin avec les autres, sauf qu'il n'est pas assouvis.
On pourrait me rétorquer, que ce n'est pas une composante vitale sur le plan médical d'avoir un partenaire. C'est très vrai. Mais c'est oublié qu'on est pas que corps physique.
Je ne pense pas que le défaut de raisonnement, ou l'anormalité vienne d'une personne qui maintenant qu'il a assouvi tous ses besoins essaye de combler celui là.
C'est la société qui devient anormale en laissant sur le carreau de plus en plus de personne sur ce plan là. Pas l'individu qui subit cet état de fait, et pourtant à qui on dit "c'est de ta faute".
Maintenant, sur la conclusion je reste d'accord : Vue qu'il ne pourra pas changer la société avec ses petits bras, il est obligé de faire un travail sur soi, de se poser des questions et d'arriver à élaborer des stratégies d'évitement de la souffrance.
C'est ce besoin avec les autres, sauf qu'il n'est pas assouvis.
On pourrait me rétorquer, que ce n'est pas une composante vitale sur le plan médical d'avoir un partenaire. C'est très vrai. Mais c'est oublié qu'on est pas que corps physique.
Je ne pense pas que le défaut de raisonnement, ou l'anormalité vienne d'une personne qui maintenant qu'il a assouvi tous ses besoins essaye de combler celui là.
C'est la société qui devient anormale en laissant sur le carreau de plus en plus de personne sur ce plan là. Pas l'individu qui subit cet état de fait, et pourtant à qui on dit "c'est de ta faute".
Maintenant, sur la conclusion je reste d'accord : Vue qu'il ne pourra pas changer la société avec ses petits bras, il est obligé de faire un travail sur soi, de se poser des questions et d'arriver à élaborer des stratégies d'évitement de la souffrance.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Ben non, il le dit lui-même, c'est un de ses piliers fondamentaux. Comme pour moi d'ailleurs. Pour moi, c'est même LE pilier fondamental. LE truc auquel j'ai accordé tellement d'importance que je me mettais une pression pas possible, avec des exigences incroyables. LE truc qui ne pouvait donc pas fonctionner. Chaque conseil donné parle de soi. J'ai dit ce que j'avais à dire, je lui ai donné une piste, à lui de l'explorer s'il le désire, j'avoue que je ne comprends même pas ton intervention. M'enfin, c'est pas grave. Je dois partir. Bye.Kharmit a écrit:Le biais étant : Ce n'est pas ce besoin contre les autres besoins.
C'est ce besoin avec les autres, sauf qu'il n'est pas assouvis.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Célibat ...
Mais parce que c'est un pilier fondamental des besoins humains.Ainaelin a écrit:Ben non, il le dit lui-même, c'est un de ses piliers fondamentaux. Comme pour moi d'ailleurs. Pour moi, c'est même LE pilier fondamental. LE truc auquel j'ai accordé tellement d'importance que je me mettais une pression pas possible, avec des exigences incroyables. LE truc qui ne pouvait donc pas fonctionner. Chaque conseil donné parle de soi. J'ai dit ce que j'avais à dire, je lui ai donné une piste, à lui de l'explorer s'il le désire, j'avoue que je ne comprends même pas ton intervention. M'enfin, c'est pas grave. Je dois partir. Bye.Kharmit a écrit:Le biais étant : Ce n'est pas ce besoin contre les autres besoins.
C'est ce besoin avec les autres, sauf qu'il n'est pas assouvis.
Il aurait dit "faut absolument que je parte sur Mars, c'est un pilier de ma vie" là j'aurais dit qu'il déconne. Mais là... c'est un besoin fondamental de l'humain, que ce soit pour ses plaisirs physique et psychique mais aussi pour la construction de son identité et ce qu'on pourrait appeler l'estime de soi.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ...
J'ai fait un travail important sur moi durant ces dernirèes années, intéressant s'il en est, qui m'a fait découvrir ma douance, et m'a en fait surtout permis d'être d'avantage en harmonie avec moi-même sur tous les autres aspects de ma vie, par exemple prendre de la distance avec une famille dysfonctionnelle, de m'impliquer d'avantage dans mes passions, de m'entourer de personnes qui tiennent vraiment à moi, de comprendre que je préférais vouer ma vie à la création artistique et au bonheur des autres, qu'à la recherche du pouvoir et de la richesse ... en fait, je crois que je suis très content d'être doué, sauf pour les relations amoureuses.
Il n'en reste pas moins qu'il y a ce trou béant au milieu, qui me rend parfois triste à en pleurer. Oui, j'ai faim d'amour, de complicité, et je ne peux pas rejetter ce besoin, car je crois qu'il fait profondément partie de moi. Je sais que les déceptions sentimentales résonnent très fort en moi, je pense que c'est lié à mon passé, mais ça ne me fait pas reculer pour autant, je suis toujours allé me confronter à la réalité lorsque j'étais épris, quitte à dérouiller salement ensuite.
J'ai du courage, je crois, mais l'éventualité d'être 'par construction' inapte à trouver l'âme soeur me liquéfie.
J'ai fait un travail important sur moi durant ces dernirèes années, intéressant s'il en est, qui m'a fait découvrir ma douance, et m'a en fait surtout permis d'être d'avantage en harmonie avec moi-même sur tous les autres aspects de ma vie, par exemple prendre de la distance avec une famille dysfonctionnelle, de m'impliquer d'avantage dans mes passions, de m'entourer de personnes qui tiennent vraiment à moi, de comprendre que je préférais vouer ma vie à la création artistique et au bonheur des autres, qu'à la recherche du pouvoir et de la richesse ... en fait, je crois que je suis très content d'être doué, sauf pour les relations amoureuses.
Il n'en reste pas moins qu'il y a ce trou béant au milieu, qui me rend parfois triste à en pleurer. Oui, j'ai faim d'amour, de complicité, et je ne peux pas rejetter ce besoin, car je crois qu'il fait profondément partie de moi. Je sais que les déceptions sentimentales résonnent très fort en moi, je pense que c'est lié à mon passé, mais ça ne me fait pas reculer pour autant, je suis toujours allé me confronter à la réalité lorsque j'étais épris, quitte à dérouiller salement ensuite.
J'ai du courage, je crois, mais l'éventualité d'être 'par construction' inapte à trouver l'âme soeur me liquéfie.
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
"mais l'éventualité d'être 'par construction' inapte à trouver l'âme soeur me liquéfie."
Ce n'est pas ce que je dis. Heureusement, déjà parce que je ne te connais pas, et même si tu étais un tueur en série, je ne le dirais toujours pas.
Maintenant, je ne te connais pas effectivement, mais j'imagine très bien la frustration du "Ben tu fais rien, ça va te tomber tout cuit au moment où tu y attendras le moins" c'est un peu cul cul la praline.
Résoudre "ce blocage" (si blocage il y a) est à mon sens, une solution (parmi d'autres).
Ce n'est pas ce que je dis. Heureusement, déjà parce que je ne te connais pas, et même si tu étais un tueur en série, je ne le dirais toujours pas.
Maintenant, je ne te connais pas effectivement, mais j'imagine très bien la frustration du "Ben tu fais rien, ça va te tomber tout cuit au moment où tu y attendras le moins" c'est un peu cul cul la praline.
Résoudre "ce blocage" (si blocage il y a) est à mon sens, une solution (parmi d'autres).
Invité- Invité
Re: Célibat ...
[quote="Kharmit"]"mais l'éventualité d'être 'par construction' inapte à trouver l'âme soeur me liquéfie."
Quel réalisme !!
Tu es effectivement pas comme les autres
Quel réalisme !!
Tu es effectivement pas comme les autres
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Célibat ...
Présentement, je me sens visée par le cul cul la praline de Kharmit.
Si j'ai témoigné ici, c'est juste pour dire que les relations amoureuses épanouies chez les zèbres peuvent exister puisque je peux en témoigner et je ne suis pas la seule. Maintenant je ne vais pas détailler 50 ans de vie amoureuse sur un forum! Cuicui, un peu concon mais pas trop! Ma vie amoureuse est la partie la plus chouette de ma vie, pas nécessairement la plus facile mais la plus chouette!!
Maintenant c'est vrai que ce n'est pas parce que j'ai pu avoir une vie amoureuse épanouie que c'est possible pour tous! Mais je n'ai pas de recettes! Mémé cuicui a pourtant confiance dans le fort qi partout ici présent pour que ceux qui aspirent à quelque chose y arrivent.
Si j'ai témoigné ici, c'est juste pour dire que les relations amoureuses épanouies chez les zèbres peuvent exister puisque je peux en témoigner et je ne suis pas la seule. Maintenant je ne vais pas détailler 50 ans de vie amoureuse sur un forum! Cuicui, un peu concon mais pas trop! Ma vie amoureuse est la partie la plus chouette de ma vie, pas nécessairement la plus facile mais la plus chouette!!
Maintenant c'est vrai que ce n'est pas parce que j'ai pu avoir une vie amoureuse épanouie que c'est possible pour tous! Mais je n'ai pas de recettes! Mémé cuicui a pourtant confiance dans le fort qi partout ici présent pour que ceux qui aspirent à quelque chose y arrivent.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Cuicui a écrit:Présentement, je me sens visée par le cul cul la praline de Kharmit.
Si j'ai témoigné ici, c'est juste pour dire que les relations amoureuses épanouies chez les zèbres peuvent exister puisque je peux en témoigner et je ne suis pas la seule. Maintenant je ne vais pas détailler 50 ans de vie amoureuse sur un forum! Cuicui, un peu concon mais pas trop! Ma vie amoureuse est la partie la plus chouette de ma vie, pas nécessairement la plus facile mais la plus chouette!!
Maintenant c'est vrai que ce n'est pas parce que j'ai pu avoir une vie amoureuse épanouie que c'est possible pour tous! Mais je n'ai pas de recettes! Mémé cuicui a pourtant confiance dans le fort qi partout ici présent pour que ceux qui aspirent à quelque chose y arrivent.
Ca n'était pas spécialement destiné. Mais c'est un discours récurrent quand une personne se plaint de son célibat chronique. Et ... Shijuro ne lit pas la suite, c'est tout personnel
Et au final, quand on est dans cette situation, il n'y a aucune raison que cela change si rien ne change. Par exemple, si je me prends comme cobaye. J'ai bientôt 24 ans, et je n'ai rien vécu, ou alors vécu des histoires aussi fugaces qu'une pinte de bière dans une beuverie allemande. Il s'avère donc que je suis encore complètement immature sur quasiment tous les plans. Plus j'avance dans l'âge, et plus cette immaturité est une différence bien trop grande avec la norme de la société ou les autres. La maturité, ça ne s'invente pas.
Il s'avère donc que n'ayant rien vécu depuis... aller 8 ans, cela voudrait dire que pour les 8 prochaines années, j'ai de moins en moins en moins de chance de rencontrer quelqu'un qui puisse accepter cette immaturité. Car plus j'avance dans l'âge et plus il y a du monde pour considérer que c'est un acquis. D'autant plus pour un homme où le nombre de conquête est corrélé à sa valeur.
De plus dire que cela arrivera comme par magie, c'est un peu dire que pour le reste de la société, je sais pas ils doivent avoir un ange protecteur qui les fait rentrer périodiquement dans une relation, et que le mien doit être parti en vacance (un fonctionnaire sûrement...). Et la seule chose qui me reste à faire c'est...d'attendre qu'il daigne se bouger son gros cul de serviteur ailé (vous allez me dire, faudra peut être que je le paie avec des prières...).
Entre ne rien faire et attendre... alors que le temps commence déjà à se faire long, et trouver une solution n'importe laquelle au moins déjà pour occuper son esprit à autre chose... Il y a une différence énorme.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Je ne pense pas que le fait d'avoir des relations éphémères dénote une immaturité réelle.
Trouver une personne avec laquelle on a envie de partager une longue période de vie est beaucoup moins courant que trouver une personne avec du charme.
Je trouverais triste de rester en couple avec une personne qui ne trouve pas d'écho en nous, même si je crois que vouloir "des papillons dans le ventre" est un biais également (les fois où je me suis retrouvée avec des papillons c'était dans le cadre de fantasmes montés en épingle bien plus que d'amour réel).
J'ai actuellement un compagnon, depuis plusieurs années, après avoir enchaîné les 'relations' n'excédant pas 3 mois. Parce que je l'ai "reconnu", je me suis trouvé une véritable familiarité avec lui, une tournure d'esprit qui me parlait. Mais je n'avais pas croisé cela de toute ma vie, avant mes 25 ans...Je sais donc la rareté que cela représente, et je sais aussi que mes relations qui n'en étaient pas ne tenaient pas de mon immaturité, d'une incapacité personnelle.
C'est le message que j'aimerais faire passer, car à ne pas avoir de relation stable on en vient à se demander si ça ne serait pas une instabilité de facture...enfin plutôt à s'en persuader.
Je suis très heureuse de ne pas être restée auprès des hommes qui ne me parlaient pas, d'avoir suivi mon ressenti, même si de toute manière je ne me serais jamais vue faire autrement et que ça n'était pas un choix au sens strict.
Je comprends néanmoins que c'est plus facile de dire cela quand on est sur la terre ferme plutôt qu'en pleine mer.
Je vous souhaite de tenir bon la barre (l'image n'est pas volontairement grivoise, je voulais filer la métaphore...) et de ne pas penser que la situation actuelle est une fatalité.
Trouver une personne avec laquelle on a envie de partager une longue période de vie est beaucoup moins courant que trouver une personne avec du charme.
Je trouverais triste de rester en couple avec une personne qui ne trouve pas d'écho en nous, même si je crois que vouloir "des papillons dans le ventre" est un biais également (les fois où je me suis retrouvée avec des papillons c'était dans le cadre de fantasmes montés en épingle bien plus que d'amour réel).
J'ai actuellement un compagnon, depuis plusieurs années, après avoir enchaîné les 'relations' n'excédant pas 3 mois. Parce que je l'ai "reconnu", je me suis trouvé une véritable familiarité avec lui, une tournure d'esprit qui me parlait. Mais je n'avais pas croisé cela de toute ma vie, avant mes 25 ans...Je sais donc la rareté que cela représente, et je sais aussi que mes relations qui n'en étaient pas ne tenaient pas de mon immaturité, d'une incapacité personnelle.
C'est le message que j'aimerais faire passer, car à ne pas avoir de relation stable on en vient à se demander si ça ne serait pas une instabilité de facture...enfin plutôt à s'en persuader.
Je suis très heureuse de ne pas être restée auprès des hommes qui ne me parlaient pas, d'avoir suivi mon ressenti, même si de toute manière je ne me serais jamais vue faire autrement et que ça n'était pas un choix au sens strict.
Je comprends néanmoins que c'est plus facile de dire cela quand on est sur la terre ferme plutôt qu'en pleine mer.
Je vous souhaite de tenir bon la barre (l'image n'est pas volontairement grivoise, je voulais filer la métaphore...) et de ne pas penser que la situation actuelle est une fatalité.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Célibat ...
Très beau témoignage.
Merci.
Loïc
PS - perdu en pleine mer, au milieu des orages, je tiens ferme la barre tous les soirs, pointée vers l'étoile du Berger. J'avoue que je confierais volontiers cette massive responsabilité à un(e) nouveau capitaine.
Merci.
Loïc
PS - perdu en pleine mer, au milieu des orages, je tiens ferme la barre tous les soirs, pointée vers l'étoile du Berger. J'avoue que je confierais volontiers cette massive responsabilité à un(e) nouveau capitaine.
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
Zebrebis, je peux comprendre tes écris.
Mais après...et c'est le drame, je ne suis pas d'accord. Alors je suis pas d'accord sûrement à cause de mon point de vue spécifique (et ça m'emmerderait de phagocyter le topic de Shijuro).
C'est à dire que si je ne suis pas d'accord, c'est parce que je remarque bien que c'est plus facile pour les uns que pour les autres. Et cette différence ne peut s'expliquer que par quelque chose, et non pas uniquement par un coup de chance.
D'autant plus que tout unique que nous sommes, on rencontre bien après plusieurs années forcément quelqu'un de l'autre sexe (si on est hétéro) qui nous ressemble aussi. Et pourtant malgré tout, ça peut ne pas coller quand même.
Mais après...et c'est le drame, je ne suis pas d'accord. Alors je suis pas d'accord sûrement à cause de mon point de vue spécifique (et ça m'emmerderait de phagocyter le topic de Shijuro).
C'est à dire que si je ne suis pas d'accord, c'est parce que je remarque bien que c'est plus facile pour les uns que pour les autres. Et cette différence ne peut s'expliquer que par quelque chose, et non pas uniquement par un coup de chance.
D'autant plus que tout unique que nous sommes, on rencontre bien après plusieurs années forcément quelqu'un de l'autre sexe (si on est hétéro) qui nous ressemble aussi. Et pourtant malgré tout, ça peut ne pas coller quand même.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Shijuro a écrit:
Qu'en pensez-vous ? Y a t-il un espoir d'amour pour nous autres zêbres? Ou sommes-nous vraiment trop excentriques, trop singuliers pour trouver l'âme soeur ?
Quelle idée ? un déterminisme du zèbre à ne pas être heureux en amour !
Je crois bien que cela tient autant a ton environnement familial, à ta propre histoire. Es-tu fils unique ? As-tu des sœurs ? Et si oui proche en âge avec elles ?
Je trouve le lien de Kharmit particulièrement intéressant, je l'ai lu hier et m'y suis retrouvé sur beaucoup de points. Je passe sur les liens possibles avec la "zebritude" : décalage avec les autres, difficulté de vivre l'intimité, les rituels de passage - en gros une difficulté à concilier individuation et vie avec les autres, l'autre - j'ai l'impression qu'il y a beaucoup à chercher sur cette piste. En le lisant, je me disais que j'avais eu beaucoup de chance de sortir de ces schémas-là - mais est-ce de la chance ?
Pour la petite histoire - la mienne - je n'ai pas eu de relation amoureuse dans mon adolescence, puis j'ai enchaîné des histoires sans intérêt, plus des relations de sexe qu'autre chose, toujours de courte durée (record de 6 semaines), avant de commencer ma première vraie relation à la trentaine, qui a durée une quinzaine d'années. Relation insatisfaisante en soi, puisque je n'ai jamais vraiment réussi pendant ces longues années à vraiment accéder à l'autre, à son intimité. Ruptures, nouvelle aventure sérieuse, puis ré-rupture, avec toujours le même constat d'échec : cette incapacité a être vraiment moi-même, à partager vraiment. Je commence à peine à vivre une relation "amoureuse" (je mets le mot entre guillemets, ce mot est tellement complexe et pluriel) depuis un peu plus de deux ans, c'est à dire apaisante, douce, enrichissante et me permettant enfin d'aller réellement a à la rencontre de l'autre, de découvrir ce qu'est réellement l'intimité, la confrontation, la communication.
Je ne dis pas par là : patience, tout arrive . Personne n'est obligé d'être aussi lent que moi - et je ne le souhaite à personne... Mais je reprendrais volontiers l'image de Kharmit : vouloir avoir des papillons dans le ventre, sans savoir ce qu'est avoir des papillons dans le ventre. Quand on ne sait pas trop ce que veut dire ce mot "amour" et ce qu'est la relation amoureuse, il est tentant de s'en inventer une image et de se retrouver enfermée dedans (où à la porte). Alors il fait aller l'apprendre, le vivre, s'y confronter, prendre des coups, parfois en donner (hélas) - et je ne parle pas là de violence hein.
Re: Célibat ...
Vos témoignages me touchent car pas mal d'entre eux font écho à des choses que je connais bien:
@Kharmit, tu imagines pas comme je te comprends et comme à cet instant j'ai l'impression que tu as su retranscrire ma pensée mieux que je n'aurai su le faire.
Voila pour les principales choses qui résonnent très fort en moi.
Voici mes 2 cents sur le sujet.
Quand j'étais plus jeune, j'ai vécu une saloperie, et comme le dit si bien Shijuro, j'ai dérouillé... cet évènement à changé bcp de choses et j'ai réagit en bon zèbre que je suis, j'ai tout analysé, des milliards de fois, refait le scénario encore et toujours, et rêvé que ça n'était pas arrivé. Tout ça m'a occupé pendant des mois.
Pour me protéger de vivre à nouveau ça, de me faire détruire encore une fois, j'ai trouvé des passions et des choses à faire pour m'occuper. Je crois n'avoir jamais autant fait de trucs pour m'occuper l'esprit qu'à l'époque et ma douance m'a aidé à créer un monde qui avançait à pleine vitesse.
Une grosse partie de ces choses se sont faite grâce à l'ordinateur, aux jeux vidéo et à internet. J'ai pu me créer une identité ou j'étais qui je voulais, ou j'étais fort et courageux, et ou je n'étais plus celui dont le cœur avait été fracassé et dont l'ego gisait plus bas que terre. Ça a duré un moment, quand j'ai commencé mes études supérieures, j'ai eu l'opportunité de recommencer à zéro, mais bon on oublie jamais rien, et le naturel revient toujours au galop. Donc à chaque fois que je faisais une rencontre je suranalysais tout avec comme point de référence la saloperie que j'avais vécu. Donc ouai difficile de faire confiance et de ne pas avoir peur...
A l'époque j'ignorais tout de ma zébritude. Depuis quelques mois que je l'ai découverte et que je me documente sur le sujet, je suis arrivé à avancer sur ce point, à refaire confiance, à dompter cette peur. Mais c'est la ou Kharmit à raison, il me manque de la maturité !
Récemment j'ai rencontré qqn de géniale avec qui je m'entends bien et avec qui je me sentais bien et en confiance.
Mais ce manque de maturité m'a surement fait tout merder. Je sais pas quoi dire et quoi taire, je sais pas mentir je suis honnête et quand j'aime qqn c'est à fond, quand je donne ma confiance c'est totalement.
Et j'ai découvert qu'il existait bien pire que le rejet, ou la non réciprocité des sentiments, il y a l'indifférence et l'ignorance.
Du coup, comment savoir ce que j'ai fait de mal, ou que n'ai je pas fait ? que n'ai je pas dit ?
Il est évident que notre expérience ou notre non expérience joue beaucoup, la société et ses dictats aussi. Le témoignage de Zebrebis est une source d'espoir, mais je suis encore une fois d'accord avec Kharmit, tout ceci est compliqué, on peut rencontrer ce qu'on croit être la bonne personne et ne pas arriver à saisir l'occasion, ou ne pas arriver à dompter une peur. La peur foutre en l'air ce que tu ressens est terrible.
Vaut il mieux se satisfaire du peu qu'on a et qu'on est sur de garder, ou tenter d'avoir plus en prenant le risque de tout perdre ?
Bien évidement qu'il faut prendre des risques, mais parfois le moment n'est pas le bon, le contexte est pas le bon, votre cerveau analyse encore des millions de détails, vous ne parvenez plus à prendre de décision claire sur ce que vous voulez vraiment et vous avez peur...
Alors gardons l'espoir, et oui Shijuro ne perds pas espoir, oui on est bizarres mais qui ne l'est pas ? on est différent ! mais qui ne l'est pas ?
Shijuro a écrit:Jusqu'à présent, j'ai eu des relations qui n'étaient qu'à sens unique : soit j'étais amoureux à m'en faire craquer le coeur, mais sans retour, et tout brisé après le retour de flamme,
Shijuro a écrit:Il n'en reste pas moins qu'il y a ce trou béant au milieu, qui me rend parfois triste à en pleurer. Oui, j'ai faim d'amour, de complicité, et je ne peux pas rejetter ce besoin, car je crois qu'il fait profondément partie de moi. Je sais que les déceptions sentimentales résonnent très fort en moi, je pense que c'est lié à mon passé, mais ça ne me fait pas reculer pour autant, je suis toujours allé me confronter à la réalité lorsque j'étais épris, quitte à dérouiller salement ensuite.
Kharmit a écrit:J'ai bientôt 24 ans, et je n'ai rien vécu, ou alors vécu des histoires aussi fugaces qu'une pinte de bière dans une beuverie allemande. Il s'avère donc que je suis encore complètement immature sur quasiment tous les plans. Plus j'avance dans l'âge, et plus cette immaturité est une différence bien trop grande avec la norme de la société ou les autres. La maturité, ça ne s'invente pas.
@Kharmit, tu imagines pas comme je te comprends et comme à cet instant j'ai l'impression que tu as su retranscrire ma pensée mieux que je n'aurai su le faire.
Voila pour les principales choses qui résonnent très fort en moi.
Voici mes 2 cents sur le sujet.
Quand j'étais plus jeune, j'ai vécu une saloperie, et comme le dit si bien Shijuro, j'ai dérouillé... cet évènement à changé bcp de choses et j'ai réagit en bon zèbre que je suis, j'ai tout analysé, des milliards de fois, refait le scénario encore et toujours, et rêvé que ça n'était pas arrivé. Tout ça m'a occupé pendant des mois.
Pour me protéger de vivre à nouveau ça, de me faire détruire encore une fois, j'ai trouvé des passions et des choses à faire pour m'occuper. Je crois n'avoir jamais autant fait de trucs pour m'occuper l'esprit qu'à l'époque et ma douance m'a aidé à créer un monde qui avançait à pleine vitesse.
Une grosse partie de ces choses se sont faite grâce à l'ordinateur, aux jeux vidéo et à internet. J'ai pu me créer une identité ou j'étais qui je voulais, ou j'étais fort et courageux, et ou je n'étais plus celui dont le cœur avait été fracassé et dont l'ego gisait plus bas que terre. Ça a duré un moment, quand j'ai commencé mes études supérieures, j'ai eu l'opportunité de recommencer à zéro, mais bon on oublie jamais rien, et le naturel revient toujours au galop. Donc à chaque fois que je faisais une rencontre je suranalysais tout avec comme point de référence la saloperie que j'avais vécu. Donc ouai difficile de faire confiance et de ne pas avoir peur...
A l'époque j'ignorais tout de ma zébritude. Depuis quelques mois que je l'ai découverte et que je me documente sur le sujet, je suis arrivé à avancer sur ce point, à refaire confiance, à dompter cette peur. Mais c'est la ou Kharmit à raison, il me manque de la maturité !
Récemment j'ai rencontré qqn de géniale avec qui je m'entends bien et avec qui je me sentais bien et en confiance.
Mais ce manque de maturité m'a surement fait tout merder. Je sais pas quoi dire et quoi taire, je sais pas mentir je suis honnête et quand j'aime qqn c'est à fond, quand je donne ma confiance c'est totalement.
Et j'ai découvert qu'il existait bien pire que le rejet, ou la non réciprocité des sentiments, il y a l'indifférence et l'ignorance.
Du coup, comment savoir ce que j'ai fait de mal, ou que n'ai je pas fait ? que n'ai je pas dit ?
Il est évident que notre expérience ou notre non expérience joue beaucoup, la société et ses dictats aussi. Le témoignage de Zebrebis est une source d'espoir, mais je suis encore une fois d'accord avec Kharmit, tout ceci est compliqué, on peut rencontrer ce qu'on croit être la bonne personne et ne pas arriver à saisir l'occasion, ou ne pas arriver à dompter une peur. La peur foutre en l'air ce que tu ressens est terrible.
Vaut il mieux se satisfaire du peu qu'on a et qu'on est sur de garder, ou tenter d'avoir plus en prenant le risque de tout perdre ?
Bien évidement qu'il faut prendre des risques, mais parfois le moment n'est pas le bon, le contexte est pas le bon, votre cerveau analyse encore des millions de détails, vous ne parvenez plus à prendre de décision claire sur ce que vous voulez vraiment et vous avez peur...
Alors gardons l'espoir, et oui Shijuro ne perds pas espoir, oui on est bizarres mais qui ne l'est pas ? on est différent ! mais qui ne l'est pas ?
askonmadi- Messages : 136
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Célibat ...
@askonmadi... intéressant ton passage sur la non réciprocité et l'indifférence...
Peut importe que tu aies fait juste ou mal... dans un cas comme dans l'autre s'il y a indifférence cela ne changera rien à ce que tu as fait. La seule chose qui compte est ce pour quoi tu as fait les choses. Elles sont reconnues, identifiées et le sens clair...ou pas. Dans ce cas, parle plutôt de son indifférence à l'autre, regarde l'effet, et avise. Tu corrigeras ensuite. Rien de plus rien de moins... et ton honnêteté ne te perdra jamais... elle non elle ne paie pas qu'à la fin... ;-)
Cela n'a rien à voir avec un manque de maturité de ta part... En définitive, c'est toi qui fera de l'autre la bonne ou la mauvaise personne... simplement par ton choix assumé... et dans le cas irréductible d'une "incompatibilité" (indifférence, alexithymie, absence psychique, fuite intérieure, recul, départ) il te restera toujours ceci d'avoir fait précisément ce que TU avais choisi avec qui tu avais choisi. Ce n'est que le premier instant (que je ne quantifierai pas ici) que l'on ne choisi pas... par contre cet instant se reproduit sans cesse et c'est à toi d'en faire quelque chose ou pas.
Si l'on ne peut attendre des autres, alors exigeons d’eux précisément ce qu'ils exigent de nous, rien de pus rien de moins: le respect, le respect et le respect. Je ne vois aucun respect dans l'indifférence!
Exemple: l'autre jour, en faisant du premier degré au second je riais de tout ce que m'avais balancé ma chère et tendre en un an, en lui rappelant dans le texte et texto les choses et en rigolant... elle s'offusque et me dit que je suis "dur"... Je rigole je lui dit simplement que c’est la vérité... Elle me dit oui mais c'est dur...je lui réponds, non c'est vrai ;-) Et la vérité n'est pas douce ou dure elle est! Or d’où vient-il qu'elle considère cela dure, alors que sur le coup précisément elle s'arroge le droit de sortir des trucs pareils (je n’entre pas dans le détail)...
En substance donc qu'exige-je d'elle? Qu'elle entende précisément ce qu'elle a dit et la portée de ses mots, sans interprétation ni rien... juste le sens objectif de ses paroles...voilà qu'elle les trouve dures... alors qu'elle les a défendues becs et ongles sur le coup... marrant. En plus je ne faisait que la citer pour la motiver dans ses projets qui n'ont rien, mais rien $ voir avec nous (genre tu ne remplaceras jamais mon travail, tu ne seras jamais aussi important que lui car mon travail est la seule chose qu'on ne puisse me prendre). Moi je lui disait juste que ses projets pro étaient plein de sens, mais que pour avoir du travail aujourd'hui fallait un peu arrêter de compter ses heures hein ;-) Donc j'ai accepté le fait que jamais , JAMAIS je n'aurais la même place que sont travail... en lui rappelant , je cite, que de toute façon elle ne me faisait pas confiance, mais que je restais disponible pour lui filer un coup de main le cas échéant.
Est-ce à dire que je vais rester avec quoi qu'il arrive? Absolument pas, en l’état actuel des choses, de toute façon elle ne me comprends pas, et je ne la comprends pas... Donc rideaux, je fais appelle à une tierce personne pour voir si je mésinterprète systématiquement ce qu'elle dit. Je serai vite fixé....
Est-ce un manque de maturité de ma part ou de la sienne?`Aucune idée, je m'en fous... les expériences n’apportent jamais que les leçons qu'on en tire... et ils seraient plus judicieux de faire moins d'expérience pour tirer plus de leçons... Et c'est en ceci que je me passe de bien des expériences ;-)
Peut importe que tu aies fait juste ou mal... dans un cas comme dans l'autre s'il y a indifférence cela ne changera rien à ce que tu as fait. La seule chose qui compte est ce pour quoi tu as fait les choses. Elles sont reconnues, identifiées et le sens clair...ou pas. Dans ce cas, parle plutôt de son indifférence à l'autre, regarde l'effet, et avise. Tu corrigeras ensuite. Rien de plus rien de moins... et ton honnêteté ne te perdra jamais... elle non elle ne paie pas qu'à la fin... ;-)
Cela n'a rien à voir avec un manque de maturité de ta part... En définitive, c'est toi qui fera de l'autre la bonne ou la mauvaise personne... simplement par ton choix assumé... et dans le cas irréductible d'une "incompatibilité" (indifférence, alexithymie, absence psychique, fuite intérieure, recul, départ) il te restera toujours ceci d'avoir fait précisément ce que TU avais choisi avec qui tu avais choisi. Ce n'est que le premier instant (que je ne quantifierai pas ici) que l'on ne choisi pas... par contre cet instant se reproduit sans cesse et c'est à toi d'en faire quelque chose ou pas.
Si l'on ne peut attendre des autres, alors exigeons d’eux précisément ce qu'ils exigent de nous, rien de pus rien de moins: le respect, le respect et le respect. Je ne vois aucun respect dans l'indifférence!
Exemple: l'autre jour, en faisant du premier degré au second je riais de tout ce que m'avais balancé ma chère et tendre en un an, en lui rappelant dans le texte et texto les choses et en rigolant... elle s'offusque et me dit que je suis "dur"... Je rigole je lui dit simplement que c’est la vérité... Elle me dit oui mais c'est dur...je lui réponds, non c'est vrai ;-) Et la vérité n'est pas douce ou dure elle est! Or d’où vient-il qu'elle considère cela dure, alors que sur le coup précisément elle s'arroge le droit de sortir des trucs pareils (je n’entre pas dans le détail)...
En substance donc qu'exige-je d'elle? Qu'elle entende précisément ce qu'elle a dit et la portée de ses mots, sans interprétation ni rien... juste le sens objectif de ses paroles...voilà qu'elle les trouve dures... alors qu'elle les a défendues becs et ongles sur le coup... marrant. En plus je ne faisait que la citer pour la motiver dans ses projets qui n'ont rien, mais rien $ voir avec nous (genre tu ne remplaceras jamais mon travail, tu ne seras jamais aussi important que lui car mon travail est la seule chose qu'on ne puisse me prendre). Moi je lui disait juste que ses projets pro étaient plein de sens, mais que pour avoir du travail aujourd'hui fallait un peu arrêter de compter ses heures hein ;-) Donc j'ai accepté le fait que jamais , JAMAIS je n'aurais la même place que sont travail... en lui rappelant , je cite, que de toute façon elle ne me faisait pas confiance, mais que je restais disponible pour lui filer un coup de main le cas échéant.
Est-ce à dire que je vais rester avec quoi qu'il arrive? Absolument pas, en l’état actuel des choses, de toute façon elle ne me comprends pas, et je ne la comprends pas... Donc rideaux, je fais appelle à une tierce personne pour voir si je mésinterprète systématiquement ce qu'elle dit. Je serai vite fixé....
Est-ce un manque de maturité de ma part ou de la sienne?`Aucune idée, je m'en fous... les expériences n’apportent jamais que les leçons qu'on en tire... et ils seraient plus judicieux de faire moins d'expérience pour tirer plus de leçons... Et c'est en ceci que je me passe de bien des expériences ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Célibat ...
" Je sais pas quoi dire et quoi taire,"
C'est exactement ça. Il y a quelques mois, j'avais abordé une nana formidable dans un bar. On est sorti ensemble, et j'avais décidé d'analyser mes faits et gestes pour savoir ce qui merdait à chaque fois, et qui faisait que ça ne dépassait jamais le mois.
Et je me suis rendu compte que je ne sais pas quoi faire. Ou plutôt si j'étais légitime pour faire telle ou telle chose.
Par exemple au départ : Est ce qu'elle ne va pas prendre ça comme une agression si je l'embrasse ? Puis après bon ok, je l'ai embrassé, mais est ce que j'ai le droit de lui caresser la nuque ? Ca fait deux jours que j'ai pas de nouvelle, j'ai envie de l'appeler. N'est ce pas du harcèlement ?
Et au final, je me suis rendu compte que je ne savais pas "flirter" dans un cas particulier, mais je ne savais pas être tendre dans le cas général. Une sorte d'angoisse diffuse d'avoir fait une agression sexuelle ou une agression intime sur une nana. Et ce, même quand l'étape "sexe" est passée, j'ai même cette impression de repartir de 0 du style "Bon maintenant qu'on a baisé, est ce que c'était pas tellement nul qu'elle voudrait que ça s'arrête là..." (et si j'vais plus loin même pendant l'acte il y a cette angoisse.. Alors même que c'est absurde. Mais ça vient quand même. Un peu comme une mer qui charrie sur le rivage les cadavres d'une bataille navale, c'est inévitable).
Tout comme la tendresse dans les mots. Ai je le droit de compatir ? La plupart du temps, je me cantonne à analyser la solution du problème qu'on me pose..; et essayer trouver une solution. Une sorte de réflexe pavlovien de quand j'étais petit où "Il n'y a plus de fromage" voulait en vérité dire "Vas acheter du fromage".
Personnellement, c'est ça que j'appelle immaturité. Du coup il est vrai que le discours "quand tu la verras ça coulera de source" j'y crois moyen. Parce que ça ne pourra couler de source, uniquement si la fille a cette patience de m'apprendre sur de long mois à avoir cette base... des relations humaines. Mais elle pourra et voudra le faire uniquement si elle trouve un lien émotionnel, intime... Sinon elle dira "j'ai l'impression qu'on est juste ami malgré que..." ou le fameux "j'ai pas les papillons dans le ventre". On tourne en rond, parce qu'au final, dans une relation je raisonne comme une nana. Je m'autorise à faire un truc, uniquement si l'autre commence en premier à s'autoriser à faire tel truc. Et encore faut encore que je prenne l'habitude. Sauf que je suis l'homme...
C'est exactement ça. Il y a quelques mois, j'avais abordé une nana formidable dans un bar. On est sorti ensemble, et j'avais décidé d'analyser mes faits et gestes pour savoir ce qui merdait à chaque fois, et qui faisait que ça ne dépassait jamais le mois.
Et je me suis rendu compte que je ne sais pas quoi faire. Ou plutôt si j'étais légitime pour faire telle ou telle chose.
Par exemple au départ : Est ce qu'elle ne va pas prendre ça comme une agression si je l'embrasse ? Puis après bon ok, je l'ai embrassé, mais est ce que j'ai le droit de lui caresser la nuque ? Ca fait deux jours que j'ai pas de nouvelle, j'ai envie de l'appeler. N'est ce pas du harcèlement ?
Et au final, je me suis rendu compte que je ne savais pas "flirter" dans un cas particulier, mais je ne savais pas être tendre dans le cas général. Une sorte d'angoisse diffuse d'avoir fait une agression sexuelle ou une agression intime sur une nana. Et ce, même quand l'étape "sexe" est passée, j'ai même cette impression de repartir de 0 du style "Bon maintenant qu'on a baisé, est ce que c'était pas tellement nul qu'elle voudrait que ça s'arrête là..." (et si j'vais plus loin même pendant l'acte il y a cette angoisse.. Alors même que c'est absurde. Mais ça vient quand même. Un peu comme une mer qui charrie sur le rivage les cadavres d'une bataille navale, c'est inévitable).
Tout comme la tendresse dans les mots. Ai je le droit de compatir ? La plupart du temps, je me cantonne à analyser la solution du problème qu'on me pose..; et essayer trouver une solution. Une sorte de réflexe pavlovien de quand j'étais petit où "Il n'y a plus de fromage" voulait en vérité dire "Vas acheter du fromage".
Personnellement, c'est ça que j'appelle immaturité. Du coup il est vrai que le discours "quand tu la verras ça coulera de source" j'y crois moyen. Parce que ça ne pourra couler de source, uniquement si la fille a cette patience de m'apprendre sur de long mois à avoir cette base... des relations humaines. Mais elle pourra et voudra le faire uniquement si elle trouve un lien émotionnel, intime... Sinon elle dira "j'ai l'impression qu'on est juste ami malgré que..." ou le fameux "j'ai pas les papillons dans le ventre". On tourne en rond, parce qu'au final, dans une relation je raisonne comme une nana. Je m'autorise à faire un truc, uniquement si l'autre commence en premier à s'autoriser à faire tel truc. Et encore faut encore que je prenne l'habitude. Sauf que je suis l'homme...
Invité- Invité
Re: Célibat ...
@harpo... je te laisse seul juge ;-) cependant mon ptit doigt me dit que tes expériences pourraient bien m'apporter quelques leçons ;-)
Aethos- Messages : 724
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Localisation : Suisse - Nyon
Re: Célibat ...
askonmadi a écrit:Vos témoignages me touchent car pas mal d'entre eux font écho à des choses que je connais bien:
@Kharmit, tu imagines pas comme je te comprends et comme à cet instant j'ai l'impression que tu as su retranscrire ma pensée mieux que je n'aurai su le faire.
Voila pour les principales choses qui résonnent très fort en moi.
Voici mes 2 cents sur le sujet.
Quand j'étais plus jeune, j'ai vécu une saloperie, et comme le dit si bien Shijuro, j'ai dérouillé... cet évènement à changé bcp de choses et j'ai réagit en bon zèbre que je suis, j'ai tout analysé, des milliards de fois, refait le scénario encore et toujours, et rêvé que ça n'était pas arrivé. Tout ça m'a occupé pendant des mois.
Pour me protéger de vivre à nouveau ça, de me faire détruire encore une fois, j'ai trouvé des passions et des choses à faire pour m'occuper. Je crois n'avoir jamais autant fait de trucs pour m'occuper l'esprit qu'à l'époque et ma douance m'a aidé à créer un monde qui avançait à pleine vitesse.
Une grosse partie de ces choses se sont faite grâce à l'ordinateur, aux jeux vidéo et à internet. J'ai pu me créer une identité ou j'étais qui je voulais, ou j'étais fort et courageux, et ou je n'étais plus celui dont le cœur avait été fracassé et dont l'ego gisait plus bas que terre. Ça a duré un moment, quand j'ai commencé mes études supérieures, j'ai eu l'opportunité de recommencer à zéro, mais bon on oublie jamais rien, et le naturel revient toujours au galop. Donc à chaque fois que je faisais une rencontre je suranalysais tout avec comme point de référence la saloperie que j'avais vécu. Donc ouai difficile de faire confiance et de ne pas avoir peur...
A l'époque j'ignorais tout de ma zébritude. Depuis quelques mois que je l'ai découverte et que je me documente sur le sujet, je suis arrivé à avancer sur ce point, à refaire confiance, à dompter cette peur. Mais c'est la ou Kharmit à raison, il me manque de la maturité !
Récemment j'ai rencontré qqn de géniale avec qui je m'entends bien et avec qui je me sentais bien et en confiance.
Mais ce manque de maturité m'a surement fait tout merder. Je sais pas quoi dire et quoi taire, je sais pas mentir je suis honnête et quand j'aime qqn c'est à fond, quand je donne ma confiance c'est totalement.
Et j'ai découvert qu'il existait bien pire que le rejet, ou la non réciprocité des sentiments, il y a l'indifférence et l'ignorance.
Du coup, comment savoir ce que j'ai fait de mal, ou que n'ai je pas fait ? que n'ai je pas dit ?
Il est évident que notre expérience ou notre non expérience joue beaucoup, la société et ses dictats aussi. Le témoignage de Zebrebis est une source d'espoir, mais je suis encore une fois d'accord avec Kharmit, tout ceci est compliqué, on peut rencontrer ce qu'on croit être la bonne personne et ne pas arriver à saisir l'occasion, ou ne pas arriver à dompter une peur. La peur foutre en l'air ce que tu ressens est terrible.
Vaut il mieux se satisfaire du peu qu'on a et qu'on est sur de garder, ou tenter d'avoir plus en prenant le risque de tout perdre ?
Bien évidement qu'il faut prendre des risques, mais parfois le moment n'est pas le bon, le contexte est pas le bon, votre cerveau analyse encore des millions de détails, vous ne parvenez plus à prendre de décision claire sur ce que vous voulez vraiment et vous avez peur...
Alors gardons l'espoir, et oui Shijuro ne perds pas espoir, oui on est bizarres mais qui ne l'est pas ? on est différent ! mais qui ne l'est pas ?
Bon, sur ce point là on est (malheureusement) concordants, bien qu'homme j'ai moi aussi subi une saloperie étant petit et par quelqu'un de ma famille en plus.
Je crois que ça joue beaucoup sur ma capacité à faire confiance aux autres (et même, je suis confus sur mon orientation sexuelle, des fois je pense être homo ...). Peut-être que mon désir forcené d'être aimé vient aussi de là. Seul l'avenir me le dira ?!
Enfin au final, je pense qu'il faut oser, toujours oser. De mon expérience pro, en osant on dérouille souvant pas mal, mais on vit vraiment et on s'ouvre un chemin vers le bonheur.
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
N'oublions pas qu'il s'agit d'humain. Pour savoir si ça passe ou ça casse, on peut déjà tenter de se mettre à la place de l'autre. Si ça ne nous choque pas, on tente, et si ça choque l'autre alors on explique notre vision des choses, et qu'on voulait maladroitement témoigner de quelque chose.Shijuro a écrit:[...]
Vaut il mieux se satisfaire du peu qu'on a et qu'on est sur de garder, ou tenter d'avoir plus en prenant le risque de tout perdre ?
Bien évidement qu'il faut prendre des risques, mais parfois le moment n'est pas le bon, le contexte est pas le bon, votre cerveau analyse encore des millions de détails, vous ne parvenez plus à prendre de décision claire sur ce que vous voulez vraiment et vous avez peur...
Enfin au final, je pense qu'il faut oser, toujours oser. De mon expérience pro, en osant on dérouille souvent pas mal, mais on vit vraiment et on s'ouvre un chemin vers le bonheur.
Si on explique et qu'on observe l'autre, il n'y a pas de raison d'avoir une fin de non recevoir
Et oui, il faut oser, pour la bonne et simple raison que si on n'ose pas on ne se comporte pas de manière sincère et qu'on salope donc la relation.
Le tout est de savoir mettre le doigt sur ses véritables désirs et aspirations, et pas sur ce qu'on imagine être attendu aussi.
C'est vite fait de coucher avec quelqu'un parce qu'on se dit que le chemin passera par là, de manière précipitée, sans prendre le temps de l'envie.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Célibat ...
@Aethos, merci pour ta réponse, ton recul et ton analyse sont fort intéressants. Oui c'est vrai que c'était mon choix, que je ne le regrette pas et ne le regretterai jamais et c'est ce qui compte. Je ne peux qu'adhérer à ta conclusion sur les expériences, certaines sont bonnes d'autres mauvaise, ce qui compte c'est bien ce qu'on en fait :-)
@Kharmit, ca fait froid dans le dos ce que tu dit, dans le sens ou j'ai l'impression qu'on est pareil. Même questionnement permanent, sur la légitimité de ce qu'on fait et l'angoisse diffuse.
Mais au fond tout ca n'est il pas lié à la peur de perdre ce qu'on est en train de construire ??? de se tirer soit même une balle dans le pied ?
Dans le fond n'est ce pas ca le fond du problème zébrique ? Cette lucidité fulgurante qui nous caractérise et nous fait avoir peur ou du moins douter en permanence de la validité de ce qu'on construit ? Car oui dès qu'on commence à s'engager on se met en danger et je pense que ce malaise est surement une manifestation de la peur de perdre ce que l'on est en train de construire.
Pour ma part, on m'a toujours reproché d'être entier et de tout faire à fond ou alors au contraire de ne rien faire du tout. Donc oui, quand je m'engage c'est pour aller "vers l'infini et au dela". (Alors je mélange pas la relation dont on sait dès le début qu'elle est pas faite pour durer, car ca simplifie les choses et les questions.)
Pensez vous que cela pourrai être à cause de notre capacité de sur analyse et de ressenti plus intense des choses que l'on ressent aussi plus cette peur. Peur de perdre ce qu'on construit ? Peur de mal faire ? ou pas comme l'autre attend ? surtout au début ce genre de discussions sont pas évidentes, il faut être performant, il faut être "l'alpha" quelque soit le prix. Et donc par voie de fait, cela nous ferrai-t'il aussi arrêter la construction si on se rend compte qu'on part dans le mur ?
@Kharmit, ca fait froid dans le dos ce que tu dit, dans le sens ou j'ai l'impression qu'on est pareil. Même questionnement permanent, sur la légitimité de ce qu'on fait et l'angoisse diffuse.
Mais au fond tout ca n'est il pas lié à la peur de perdre ce qu'on est en train de construire ??? de se tirer soit même une balle dans le pied ?
Dans le fond n'est ce pas ca le fond du problème zébrique ? Cette lucidité fulgurante qui nous caractérise et nous fait avoir peur ou du moins douter en permanence de la validité de ce qu'on construit ? Car oui dès qu'on commence à s'engager on se met en danger et je pense que ce malaise est surement une manifestation de la peur de perdre ce que l'on est en train de construire.
Pour ma part, on m'a toujours reproché d'être entier et de tout faire à fond ou alors au contraire de ne rien faire du tout. Donc oui, quand je m'engage c'est pour aller "vers l'infini et au dela". (Alors je mélange pas la relation dont on sait dès le début qu'elle est pas faite pour durer, car ca simplifie les choses et les questions.)
Pensez vous que cela pourrai être à cause de notre capacité de sur analyse et de ressenti plus intense des choses que l'on ressent aussi plus cette peur. Peur de perdre ce qu'on construit ? Peur de mal faire ? ou pas comme l'autre attend ? surtout au début ce genre de discussions sont pas évidentes, il faut être performant, il faut être "l'alpha" quelque soit le prix. Et donc par voie de fait, cela nous ferrai-t'il aussi arrêter la construction si on se rend compte qu'on part dans le mur ?
askonmadi- Messages : 136
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Célibat ...
askonmadi a écrit:Vos témoignages me touchent car pas mal d'entre eux font écho à des choses que je connais bien:Shijuro a écrit:Jusqu'à présent, j'ai eu des relations qui n'étaient qu'à sens unique : soit j'étais amoureux à m'en faire craquer le coeur, mais sans retour, et tout brisé après le retour de flamme,Shijuro a écrit:Il n'en reste pas moins qu'il y a ce trou béant au milieu, qui me rend parfois triste à en pleurer. Oui, j'ai faim d'amour, de complicité, et je ne peux pas rejetter ce besoin, car je crois qu'il fait profondément partie de moi. Je sais que les déceptions sentimentales résonnent très fort en moi, je pense que c'est lié à mon passé, mais ça ne me fait pas reculer pour autant, je suis toujours allé me confronter à la réalité lorsque j'étais épris, quitte à dérouiller salement ensuite.Kharmit a écrit:J'ai bientôt 24 ans, et je n'ai rien vécu, ou alors vécu des histoires aussi fugaces qu'une pinte de bière dans une beuverie allemande. Il s'avère donc que je suis encore complètement immature sur quasiment tous les plans. Plus j'avance dans l'âge, et plus cette immaturité est une différence bien trop grande avec la norme de la société ou les autres. La maturité, ça ne s'invente pas.
@Kharmit, tu imagines pas comme je te comprends et comme à cet instant j'ai l'impression que tu as su retranscrire ma pensée mieux que je n'aurai su le faire.
Voila pour les principales choses qui résonnent très fort en moi.
Voici mes 2 cents sur le sujet.
Quand j'étais plus jeune, j'ai vécu une saloperie, et comme le dit si bien Shijuro, j'ai dérouillé... cet évènement à changé bcp de choses et j'ai réagit en bon zèbre que je suis, j'ai tout analysé, des milliards de fois, refait le scénario encore et toujours, et rêvé que ça n'était pas arrivé. Tout ça m'a occupé pendant des mois.
Pour me protéger de vivre à nouveau ça, de me faire détruire encore une fois, j'ai trouvé des passions et des choses à faire pour m'occuper. Je crois n'avoir jamais autant fait de trucs pour m'occuper l'esprit qu'à l'époque et ma douance m'a aidé à créer un monde qui avançait à pleine vitesse.
Une grosse partie de ces choses se sont faite grâce à l'ordinateur, aux jeux vidéo et à internet. J'ai pu me créer une identité ou j'étais qui je voulais, ou j'étais fort et courageux, et ou je n'étais plus celui dont le cœur avait été fracassé et dont l'ego gisait plus bas que terre. Ça a duré un moment, quand j'ai commencé mes études supérieures, j'ai eu l'opportunité de recommencer à zéro, mais bon on oublie jamais rien, et le naturel revient toujours au galop. Donc à chaque fois que je faisais une rencontre je suranalysais tout avec comme point de référence la saloperie que j'avais vécu. Donc ouai difficile de faire confiance et de ne pas avoir peur...
A l'époque j'ignorais tout de ma zébritude. Depuis quelques mois que je l'ai découverte et que je me documente sur le sujet, je suis arrivé à avancer sur ce point, à refaire confiance, à dompter cette peur. Mais c'est la ou Kharmit à raison, il me manque de la maturité !
Récemment j'ai rencontré qqn de géniale avec qui je m'entends bien et avec qui je me sentais bien et en confiance.
Mais ce manque de maturité m'a surement fait tout merder. Je sais pas quoi dire et quoi taire, je sais pas mentir je suis honnête et quand j'aime qqn c'est à fond, quand je donne ma confiance c'est totalement.
Et j'ai découvert qu'il existait bien pire que le rejet, ou la non réciprocité des sentiments, il y a l'indifférence et l'ignorance.
Du coup, comment savoir ce que j'ai fait de mal, ou que n'ai je pas fait ? que n'ai je pas dit ?
Il est évident que notre expérience ou notre non expérience joue beaucoup, la société et ses dictats aussi. Le témoignage de Zebrebis est une source d'espoir, mais je suis encore une fois d'accord avec Kharmit, tout ceci est compliqué, on peut rencontrer ce qu'on croit être la bonne personne et ne pas arriver à saisir l'occasion, ou ne pas arriver à dompter une peur. La peur foutre en l'air ce que tu ressens est terrible.
Vaut il mieux se satisfaire du peu qu'on a et qu'on est sur de garder, ou tenter d'avoir plus en prenant le risque de tout perdre ?
Bien évidement qu'il faut prendre des risques, mais parfois le moment n'est pas le bon, le contexte est pas le bon, votre cerveau analyse encore des millions de détails, vous ne parvenez plus à prendre de décision claire sur ce que vous voulez vraiment et vous avez peur...
Alors gardons l'espoir, et oui Shijuro ne perds pas espoir, oui on est bizarres mais qui ne l'est pas ? on est différent ! mais qui ne l'est pas ?
si je devais mettre en gras les passages où je me retrouve vous auriez le même texte, en gras. La seule différence étant la période de découverte de la zébritude, cependant je n'en prends pleinement conscience que depuis 2-3 ans.
Est-ce l'âge ? le sexe ? toujours est-il que comme toi tout allait bien, et tout a merdé, probablement de mon fait. Que dire, que taire. On en dit trop, on s'en rend compte alors on ne dit plus rien, l'autre le sait, nous demande de parler (sincérité/tout dire etc...).
Evidemment, comme Shijuro et comme les autres, je serais partisan du "tenter" (qui ne tente rien n'a rien) : on dérouille, on tombe, on se prend des murs mais un jour on trouvera bien la porte ouverte qui voudra nous accueillir.
Merci à Harpo et Zebrebis qui sont ici les jardiniers de l'optimisme et lui donnent de l'eau en abondance. Vos expériences ne donnent pas envie d'abandonner
Re: Célibat ...
martin'hic a écrit:
si je devais mettre en gras les passages où je me retrouve vous auriez le même texte, en gras. La seule différence étant la période de découverte de la zébritude, cependant je n'en prends pleinement conscience que depuis 2-3 ans.
Est-ce l'âge ? le sexe ? toujours est-il que comme toi tout allait bien, et tout a merdé, probablement de mon fait. Que dire, que taire. On en dit trop, on s'en rend compte alors on ne dit plus rien, l'autre le sait, nous demande de parler (sincérité/tout dire etc...).
Evidemment, comme Shijuro et comme les autres, je serais partisan du "tenter" (qui ne tente rien n'a rien) : on dérouille, on tombe, on se prend des murs mais un jour on trouvera bien la porte ouverte qui voudra nous accueillir.
Merci à Harpo et Zebrebis qui sont ici les jardiniers de l'optimisme et lui donnent de l'eau en abondance. Vos expériences ne donnent pas envie d'abandonner
Je plussoie ! Vos interventions sont pleines de fraîcheur, et c'est d'autant plus à votre honneur de venir nous rassurer, que vous n'avez rien à y gagner ! (juste à nous faire plaisir à nous autres, naufragés de l'amour ...)
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
Je pense que c'est le cas en effet.askonmadi a écrit:@Aethos, merci pour ta réponse, ton recul et ton analyse sont fort intéressants. Oui c'est vrai que c'était mon choix, que je ne le regrette pas et ne le regretterai jamais et c'est ce qui compte. Je ne peux qu'adhérer à ta conclusion sur les expériences, certaines sont bonnes d'autres mauvaise, ce qui compte c'est bien ce qu'on en fait :-)
@Kharmit, ca fait froid dans le dos ce que tu dit, dans le sens ou j'ai l'impression qu'on est pareil. Même questionnement permanent, sur la légitimité de ce qu'on fait et l'angoisse diffuse.
Mais au fond tout ca n'est il pas lié à la peur de perdre ce qu'on est en train de construire ??? de se tirer soit même une balle dans le pied ?
Dans le fond n'est ce pas ca le fond du problème zébrique ? Cette lucidité fulgurante qui nous caractérise et nous fait avoir peur ou du moins douter en permanence de la validité de ce qu'on construit ? Car oui dès qu'on commence à s'engager on se met en danger et je pense que ce malaise est surement une manifestation de la peur de perdre ce que l'on est en train de construire.
Pour ma part, on m'a toujours reproché d'être entier et de tout faire à fond ou alors au contraire de ne rien faire du tout. Donc oui, quand je m'engage c'est pour aller "vers l'infini et au dela". (Alors je mélange pas la relation dont on sait dès le début qu'elle est pas faite pour durer, car ca simplifie les choses et les questions.)
Pensez vous que cela pourrai être à cause de notre capacité de sur analyse et de ressenti plus intense des choses que l'on ressent aussi plus cette peur. Peur de perdre ce qu'on construit ? Peur de mal faire ? ou pas comme l'autre attend ? surtout au début ce genre de discussions sont pas évidentes, il faut être performant, il faut être "l'alpha" quelque soit le prix. Et donc par voie de fait, cela nous ferrai-t'il aussi arrêter la construction si on se rend compte qu'on part dans le mur ?
Après pour répondre à Zebrebis, le problème n'est pas tant d'oser. Askonmadi le dit très justement. En fait il manque un "d" : C'est le fait de doser.
Quand on ne sait sur quel pied danser, on peut trouver l’énergie et la force de tout de même oser. Mais le problème c'est que du point de vu de l'extérieur, on ressemble à un robot rouillé. Tout est erratique. Moment de doute. Bref moment où on se dit qu'on a rien à perdre et ça donne : Je donne tout d'un coup.
J'avais une ancienne pote qui me disait : Il faut être dangereux. Sous entendu, faire croire à la personne qu'on peut lui faire plaisir mais lui laisser le doute pour que le lien émotionnel et intime se forme. Mais hey.. Quand on fonctionne par à coup, cela ressemble plutôt à de la magie. Pour être dangereux comme elle le disait, il faut déjà être fluide.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Je reste persuadée qu'il est central de communiquer de soi, et que la toute première étape c'est donc d'arriver à s'écouter un peu pour mettre des mots sur ce qu'on ressent, ce qu'on veut, pour pouvoir ensuite communiquer cela à l'autre de manière sereine et dosée comme tu le dis.Kharmit a écrit:
Après pour répondre à Zebrebis, le problème n'est pas tant d'oser. Askonmadi le dit très justement. En fait il manque un "d" : C'est le fait de doser.
Quand on ne sait sur quel pied danser, on peut trouver l’énergie et la force de tout de même oser. Mais le problème c'est que du point de vu de l'extérieur, on ressemble à un robot rouillé. Tout est erratique. Moment de doute. Bref moment où on se dit qu'on a rien à perdre et ça donne : Je donne tout d'un coup.
Si tu es dans la restriction/compulsion, tu n'es jamais toi à la bonne échelle (comme si tu ne pipais mot puis te mettais à gueuler tout d'un coup, au lieu de parler à l'autre), mais la recette n'est certainement pas d'essayer de contrôler plus et de suivre des directives toutes faites. Ca ne serait qu'échanger un contrôle par un autre et nuire à l'authenticité de la relation.
La question serait de savoir pourquoi tu n'oses pas relâcher le contrôle, et au final faire comme ceux qui sont bien dans leurs baskets : ie, être toi-même (et qui ne plaisent pas à tout le monde, mais sont entourés des gens à qui ils plaisent et réciproquement).
Tu n'es pas moins valable qu'un autre...ou bien tu es persuadé du contraire peut-être ?
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Célibat ...
Je vais ajouter mon grain de sel, parce que moi aussi mon "gros nuage noir" c'est le célibat (qui s'accompagne, à maintenant presque 40 ans, de la perspective de ne probablement pas avoir d'enfants... pas facile).
J'ai aussi tendance à être attirée "à sens unique". J'ai en moi une soif d'amour absolu un peu irréaliste, qui a pour résultat que je me mets en quatre quand quelqu'un me plaît et que j'abdique mon autonomie => pas très attirant, quelqu'un qui essaie trop de plaire.
Les histoires court terme, très peu. Des histoires plus longues (une année, deux ans): quelques-unes. On dirait qu'une fois la machine lancée il y a du potentiel, mais mine de rien, c'est toujours "prise de tête".
J'ai réalisé il y a un an ou deux qu'à part ça, ma vie allait bien. Quand je n'ai personne "sur mon radar" et que je ne suis "avec personne", ça va bien. Quand il y a un homme quelque part, c'est toujours un peu dramatique, source de beaucoup d'angoisse, de tension, etc.
J'oscille entre baisser les bras (je "supporte" assez bien mon célibat) et "chercher quand même", ce qui vu mon âge et ma situation se résume à faire le sites de rencontre. Je pense avoir rencontré une dizaine de gars pour boire un verre ou faire une balade, mais "rien". Ça prend pas. Un peu normal, à quelque part, je pense qu'il faut rencontrer pas mal de monde pour croiser quelqu'un avec qui "ça prend".
Récemment, j'ai croisé (le temps d'un repas, ami commun) un gars avec qui il y avait "du feeling". Ah oui, c'est vrai, quand il y a du courant qui passe on le sait tout de suite! J'avais presque oublié. En fait, je me suis rendue compte que c'est très rare pour moi. Rare de croiser dans ma vie quelqu'un qui me plaît, bêtement.
Dans un autre fil ZC, quelqu'un mentionnait "On va sortir". Dans une période "marre des sites de rencontre", je me dis que c'est une bonne formule pour moi: simplement élargir mon cercle en faisant des choses avec des gens, histoire de me sortir de la rencontre "tête-à-tête" à deux dans un bar qui ressemble furieusement à un entretien d'embauche.
Je n'ai pas eu d'histoires amoureuses, adolescente. Je suis restée "amoureuse à sens unique" d'un garçon pendant au moins deux ans quand j'avais 14-15 ans. J'ai enchaîné avec d'autres, en restant toujours "crochée" longtemps. Premier copain à 19 ans, avec qui je suis restée plus de deux ans. J'ai suivi avec une histoire "secrète" avec un homme plus âgé, qui a duré un peu plus d'un an, peut-être deux. J'ai mis des années à m'en remettre. Rétrospectivement, ne pas m'en remettre a aussi servi à m'épargner de me confronter à mes difficultés dans le registre amoureux.
A 20-25 ans, je ne m'inquiétais pas trop. Mais les années passent. Et effectivement, plus elles passent, plus on commence à se rendre compte qu'il y a peu de raison que les choses changent radicalement dans les années à venir. 10 ans derrière, 10 ans devant.
J'essaie d'être en paix avec l'idée que je suis célibataire, et que je risque de le rester. Mais ça me rend triste, parce qu'il y a une partie de moi qui dort.
J'ai aussi tendance à être attirée "à sens unique". J'ai en moi une soif d'amour absolu un peu irréaliste, qui a pour résultat que je me mets en quatre quand quelqu'un me plaît et que j'abdique mon autonomie => pas très attirant, quelqu'un qui essaie trop de plaire.
Les histoires court terme, très peu. Des histoires plus longues (une année, deux ans): quelques-unes. On dirait qu'une fois la machine lancée il y a du potentiel, mais mine de rien, c'est toujours "prise de tête".
J'ai réalisé il y a un an ou deux qu'à part ça, ma vie allait bien. Quand je n'ai personne "sur mon radar" et que je ne suis "avec personne", ça va bien. Quand il y a un homme quelque part, c'est toujours un peu dramatique, source de beaucoup d'angoisse, de tension, etc.
J'oscille entre baisser les bras (je "supporte" assez bien mon célibat) et "chercher quand même", ce qui vu mon âge et ma situation se résume à faire le sites de rencontre. Je pense avoir rencontré une dizaine de gars pour boire un verre ou faire une balade, mais "rien". Ça prend pas. Un peu normal, à quelque part, je pense qu'il faut rencontrer pas mal de monde pour croiser quelqu'un avec qui "ça prend".
Récemment, j'ai croisé (le temps d'un repas, ami commun) un gars avec qui il y avait "du feeling". Ah oui, c'est vrai, quand il y a du courant qui passe on le sait tout de suite! J'avais presque oublié. En fait, je me suis rendue compte que c'est très rare pour moi. Rare de croiser dans ma vie quelqu'un qui me plaît, bêtement.
Dans un autre fil ZC, quelqu'un mentionnait "On va sortir". Dans une période "marre des sites de rencontre", je me dis que c'est une bonne formule pour moi: simplement élargir mon cercle en faisant des choses avec des gens, histoire de me sortir de la rencontre "tête-à-tête" à deux dans un bar qui ressemble furieusement à un entretien d'embauche.
Je n'ai pas eu d'histoires amoureuses, adolescente. Je suis restée "amoureuse à sens unique" d'un garçon pendant au moins deux ans quand j'avais 14-15 ans. J'ai enchaîné avec d'autres, en restant toujours "crochée" longtemps. Premier copain à 19 ans, avec qui je suis restée plus de deux ans. J'ai suivi avec une histoire "secrète" avec un homme plus âgé, qui a duré un peu plus d'un an, peut-être deux. J'ai mis des années à m'en remettre. Rétrospectivement, ne pas m'en remettre a aussi servi à m'épargner de me confronter à mes difficultés dans le registre amoureux.
A 20-25 ans, je ne m'inquiétais pas trop. Mais les années passent. Et effectivement, plus elles passent, plus on commence à se rendre compte qu'il y a peu de raison que les choses changent radicalement dans les années à venir. 10 ans derrière, 10 ans devant.
J'essaie d'être en paix avec l'idée que je suis célibataire, et que je risque de le rester. Mais ça me rend triste, parce qu'il y a une partie de moi qui dort.
Si un zèbre- Messages : 6
Date d'inscription : 01/01/2014
Localisation : Lausanne
Re: Célibat ...
Oser ou pas oser, pour tout... Je ne suis pas sûre que ça compte
On est attiré par quelqu'un, sait-on pourquoi ? Et l'autre est-il/elle attiré(e) par nous ? C'est l'autre qui le sait. Mais pourquoi ?
La question n'est pas là.
Je me rappellerai toujours ces paroles d'un ami parti en Afrique en coopération pour 2 ans. Lors d'un de ses retours : "là-bas ce que j'apprécie c'est la possibilité d'être soi sans jugement. Quand je reviens en France je sens le poids du devoir imposé par notre société. Là-bas tu peux être rasé ou rasta, noir ou blanc, célibataire ou non, on t'accueille pour l'être humain que tu es, pour te découvrir, pour t'offrir la possibilité de te présenter. Avec bienveillance." (L'essence de ses paroles !)
Il est revenu définitivement, débarrassé du sentiment d'être obligé d'avoir une copine, entre autres.
Sinon j'ai une copine, qui cherche, qui cherche. Elle est super (manque d'objectivité ?!!!).Mais dès qu'elle voit un homme qui lui plait aïe. C'est du n'importe quoi, elle n'est plus elle-même. J'en aurais presque honte pour elle ! Mais je me dis qu'il n'y a pas de quoi : un homme qui l'aimera verra bien que c'est une autre qui se cache derrière.
Une autre encore bon allez non c'est moi cette fois. Pas besoin de chercher. On s'est trouvés, on avait 18 ans. On était complètement sur la même longueur d'ondes et totalement différents, tout passait. Sais pas pour moi, mais lui il était super mignon, intelligent. Il me racontait ses délires, on jouait aux échecs, on partait n'importe où sans but n'importe quand. On était sur une autre planète. On ne voyait plus les autres qu'à travers un voile, notre nous nous occupait pleinement. J'ai coupé.
J'étais obligée de suivre ma famille qui déménageait et je ne voulais pas ne pas le voir. Surtout que ça allait durer longtemps puisque nous partions tous les deux pour de longues études a priori.
Je me demande ce qu'il est devenu.
J'ai rencontré un espagnol. Trop beau. Mais non décidément ses idées je ne les aurais jamais partagées, politiques en particulier.
J'ai rencontré mon mari. J'avais 20 ans et lui 26. Ca fait plus de 24 ans. Il est beau comme tout, il est doux, il est intelligent, il me protège, il est plein d'attentions, il est drôle, il est sérieux, j'arrête ? Bon. Sûr ? Bon.
Je crois que je n'ai jamais cherché en fait. Pourquoi ? Je n'en sais rien.
Ah oui aussi un jour une fille m'a embrassée, pour de vrai ! Là non plus je ne cherchais pas.
Bref c'est horrible peut-être mais j'ai envie de vous dire que peut-être que vous rencontrerez plus si vous ne cherchez pas. C'est à la fois trop simple, et hyper compliqué. Faire comme mon ami : se débarrasser du sentiment d'obligation. Pas facile dans notre société. Et être ouvert à l'autre. Comprendre que l'autre ne l'est pas, puisqu'il est embrigadé lui aussi...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Célibat ...
Dans mon cas très particulier, étant un intellectuel pur jus, j'ai mis une digue entre l'extérieur et mes passions.ZeBrebis a écrit:Je reste persuadée qu'il est central de communiquer de soi, et que la toute première étape c'est donc d'arriver à s'écouter un peu pour mettre des mots sur ce qu'on ressent, ce qu'on veut, pour pouvoir ensuite communiquer cela à l'autre de manière sereine et dosée comme tu le dis.Kharmit a écrit:
Après pour répondre à Zebrebis, le problème n'est pas tant d'oser. Askonmadi le dit très justement. En fait il manque un "d" : C'est le fait de doser.
Quand on ne sait sur quel pied danser, on peut trouver l’énergie et la force de tout de même oser. Mais le problème c'est que du point de vu de l'extérieur, on ressemble à un robot rouillé. Tout est erratique. Moment de doute. Bref moment où on se dit qu'on a rien à perdre et ça donne : Je donne tout d'un coup.
Si tu es dans la restriction/compulsion, tu n'es jamais toi à la bonne échelle (comme si tu ne pipais mot puis te mettais à gueuler tout d'un coup, au lieu de parler à l'autre), mais la recette n'est certainement pas d'essayer de contrôler plus et de suivre des directives toutes faites. Ca ne serait qu'échanger un contrôle par un autre et nuire à l'authenticité de la relation.
La question serait de savoir pourquoi tu n'oses pas relâcher le contrôle, et au final faire comme ceux qui sont bien dans leurs baskets : ie, être toi-même (et qui ne plaisent pas à tout le monde, mais sont entourés des gens à qui ils plaisent et réciproquement).
Tu n'es pas moins valable qu'un autre...ou bien tu es persuadé du contraire peut-être ?
Or, si je lâche cette digue, je ne sais pas ce qu'il va se passer (je ne sais même pas comment lâcher cette digue). Et surtout, il y a toujours cette envie de ne pas passer pour un monstre qui soumet à ses désirs. Comment embrasser une nana, si on ne sait pas s'il en a envie ? Et si elle en a pas envie, ça serait une agression sexuelle, et j'ai pas que ça à foutre de passer au commissariat et avoir un casier. C'est bête hein, parce que parfois on peut raisonner et se dire que non, il y a tout de même 90% de chance qu'elle en ait envie autant que moi. Mais il reste toujours 10% que ça ne soit pas le cas. Et c'est ces 10% qui entraîne rumination sur rumination jusqu'au moment où : Soit tu lui demandes texto. Soit tu te lances en priant très très très fort.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Comme toi Shijuro, je vis mal le célibat. Pas parce que je n'aime pas la solitude, en fait, je l'aime bien, et j'aime beaucoup l'indépendance qu'elle me donne.
Par contre, une relation amoureuse me manque beaucoup, comme à toi. Parce que je suis persuadée que le meilleur de l'existence réside dans le partage, partage sous toutes ses formes, vraiment toutes ...
Je ne pense pas qu'étant surdouée je ne puis trouver l'âme sœur, c'est pas vrai. Par contre, j'ai beaucoup réfléchi sur mes expériences amoureuses passées, et j'ai travaillé sur moi pour éviter de reproduire les échecs.
Aujourd'hui, j'ai mis en place tout ce qu'il faut pour faire une rencontre, ou bien LA rencontre. Je me suis préparée à être libre dans ma tête et j'ai mis en place le réseau social qui me permet de faire de voir de nouvelles têtes ...
En attendant, ma vie a d'autres sens, et je m'emploie à les développer.
Par contre, une relation amoureuse me manque beaucoup, comme à toi. Parce que je suis persuadée que le meilleur de l'existence réside dans le partage, partage sous toutes ses formes, vraiment toutes ...
Je ne pense pas qu'étant surdouée je ne puis trouver l'âme sœur, c'est pas vrai. Par contre, j'ai beaucoup réfléchi sur mes expériences amoureuses passées, et j'ai travaillé sur moi pour éviter de reproduire les échecs.
Aujourd'hui, j'ai mis en place tout ce qu'il faut pour faire une rencontre, ou bien LA rencontre. Je me suis préparée à être libre dans ma tête et j'ai mis en place le réseau social qui me permet de faire de voir de nouvelles têtes ...
En attendant, ma vie a d'autres sens, et je m'emploie à les développer.
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Célibat ...
Shijuro, merci, merci et merci!
Ton message tombe pile à un moment où je me sens assez désespérée de ce côté-là... D'un côté, je prends les choses comme elles viennent (faut bien...), d'un autre, ça me crève le coeur... Dans le même sens que toi, ton post, c'est aussi mon ressenti...
Bon courage à toi! Et aux autres!
Ton message tombe pile à un moment où je me sens assez désespérée de ce côté-là... D'un côté, je prends les choses comme elles viennent (faut bien...), d'un autre, ça me crève le coeur... Dans le même sens que toi, ton post, c'est aussi mon ressenti...
Bon courage à toi! Et aux autres!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Célibat ...
@Ise, ton histoire sur la société africaine est très vraie. Je pense que la société exerce sur nous une grande pression et que malheureusement cela biaise beaucoup les rapports humains. Il est très dur de s'affranchir du regard et du jugement des autres. Même si s'ouvrir est une source de joies et de bonheur, si il n'y a pas de réciproque c'est douloureux, donc pas pérenne.
Je pense qu'on a encore beaucoup à apprendre de ces cultures africaines ou l'Humain semble avoir une vraie place, alors que dans la notre c'est le fric (du moins pour ce que j'en pense).
@Kharmit, on se ressemble décidément vraiment beaucoup :-) Je plussoie !
Je citerai les paroles d'une chanson qui disent :
Je pense qu'on a encore beaucoup à apprendre de ces cultures africaines ou l'Humain semble avoir une vraie place, alors que dans la notre c'est le fric (du moins pour ce que j'en pense).
@Kharmit, on se ressemble décidément vraiment beaucoup :-) Je plussoie !
Oui sinon à quoi bonChristelle a écrit:Parce que je suis persuadée que le meilleur de l'existence réside dans le partage, partage sous toutes ses formes, vraiment toutes ...
Je citerai les paroles d'une chanson qui disent :
We are all under the sun
Under the same sky
So why do I feel all alone?
Under the sun
Under the same sky
We don't need to be on our own
On our own
askonmadi- Messages : 136
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Célibat ...
Moi ce que je retiens de tout ce que j'ai lu (je le pressentais, mais qu'il est difficile de dompter ses propres résistances internes !), c'est que l'amour nous tombe dessus plutôt que l'inverse, à condition d'être ouvert à l'autre, et de ne pas avoir trop peur de se montrer ce que nous avons dans le calecif de plus intime ...
Je crois que j'aurai beau lire 1000 livres sur la douance, l'amour ou que sais-je, ça ne m'avancera pas beaucoup :p j'ai plutôt intérêt à tenter de sortir de mon château fort !
Merci aussi pour la mention aux changements d'horizon, dans 6 mois je pars (probablement, croisons les doigts) bosser en expat' en Chine avec ma boïte, ça me changera les idées de ma petite vie de parisien :p
Je crois que j'aurai beau lire 1000 livres sur la douance, l'amour ou que sais-je, ça ne m'avancera pas beaucoup :p j'ai plutôt intérêt à tenter de sortir de mon château fort !
Merci aussi pour la mention aux changements d'horizon, dans 6 mois je pars (probablement, croisons les doigts) bosser en expat' en Chine avec ma boïte, ça me changera les idées de ma petite vie de parisien :p
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
Karmit a écrit:"Entre ne rien faire et attendre... alors que le temps commence déjà à se faire long, et trouver une solution n'importe laquelle au moins déjà pour occuper son esprit à autre chose... Il y a une différence énorme."
J'ai dit qu'un jour cela arrivait, je n'ai pas dit que je m'étais contentée d'attendre...
Dans ce post que tu as fait plus haut, j'ai eu l'impression que ta logique, tout à fait honorable et "entendable" par ailleurs, était dangereuse car elle peut avoir la force d'un autodéterminisme dans lequel ta pensée pourrait s'emprisonner.
La relation amoureuse est une aventure. Et comme toute aventure, on ne peut jamais savoir où elle nous conduit. D'ailleurs ne dit-on pas, j'ai eu une "aventure amoureuse". Il est vrai que cela signifie aussi que cela ne va pas bien loin. On ne construit pas sa vie qu'en la pensant, faut aussi se mettre en position de la risquer. Alors c'est vrai aussi, que après des échecs, des retournons-y parfois de plus en plus douloureux, la tendance à ne plus y croire est forte et le risque est au repli. Mais si on regarde les échecs comme des progressions non encore abouties, cela nous permet de considérer que nous sommes en chemin tout de même.
Sur le chemin qui a abouti à la rencontre de l'homme avec qui j'ai continué ma vie, les étapes, ont été nombreuses, parfois très douloureuses, toutes très vivantes, mais in fine, sans ça, je crois que je ne l'aurais jamais vu quand il s'est présenté à moi. Alors non, il ne m'est pas tombé du ciel conduit par un ange gardien.
Cupidon m'a fléchée plus d'une fois et quel con, l'est pas très doué l'ange à l'arc!
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Merci Cuicui, c'est ainsi que je vois mon cheminement. Rien de ce qui m'arrive n'est inutile pour ma vie future.Cuicui a écrit:
Mais si on regarde les échecs comme des progressions non encore abouties, cela nous permet de considérer que nous sommes en chemin tout de même.
Sur le chemin qui a abouti à la rencontre de l'homme avec qui j'ai continué ma vie, les étapes, ont été nombreuses, parfois très douloureuses, toutes très vivantes, mais in fine, sans ça, je crois que je ne l'aurais jamais vu quand il s'est présenté à moi. Alors non, il ne m'est pas tombé du ciel conduit par un ange gardien.
Cupidon m'a fléchée plus d'une fois et quel con, l'est pas très doué l'ange à l'arc!
Mais je suis bien d'accord avec toi, quel con ce Cupidon, ça fait plusieurs fois qu'il loupe ses tirs, je crois que je vais lui acheter une paire de lunettes ! ... je suis sure qu'il va finir par tirer droit (enfin, là où il faut, ça suffira !).
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Célibat ...
Well, je suis désolé pour l'initiateur du topic, mais bon peut être que cela peut (ou pas) t'aider :Cuicui a écrit:Karmit a écrit:"Entre ne rien faire et attendre... alors que le temps commence déjà à se faire long, et trouver une solution n'importe laquelle au moins déjà pour occuper son esprit à autre chose... Il y a une différence énorme."
J'ai dit qu'un jour cela arrivait, je n'ai pas dit que je m'étais contentée d'attendre...
Dans ce post que tu as fait plus haut, j'ai eu l'impression que ta logique, tout à fait honorable et "entendable" par ailleurs, était dangereuse car elle peut avoir la force d'un autodéterminisme dans lequel ta pensée pourrait s'emprisonner.
La relation amoureuse est une aventure. Et comme toute aventure, on ne peut jamais savoir où elle nous conduit. D'ailleurs ne dit-on pas, j'ai eu une "aventure amoureuse". Il est vrai que cela signifie aussi que cela ne va pas bien loin. On ne construit pas sa vie qu'en la pensant, faut aussi se mettre en position de la risquer. Alors c'est vrai aussi, que après des échecs, des retournons-y parfois de plus en plus douloureux, la tendance à ne plus y croire est forte et le risque est au repli. Mais si on regarde les échecs comme des progressions non encore abouties, cela nous permet de considérer que nous sommes en chemin tout de même.
Sur le chemin qui a abouti à la rencontre de l'homme avec qui j'ai continué ma vie, les étapes, ont été nombreuses, parfois très douloureuses, toutes très vivantes, mais in fine, sans ça, je crois que je ne l'aurais jamais vu quand il s'est présenté à moi. Alors non, il ne m'est pas tombé du ciel conduit par un ange gardien.
Cupidon m'a fléchée plus d'une fois et quel con, l'est pas très doué l'ange à l'arc!
Disons que ma stratégie est simple. Je suis parti du constat que la société était comme elle était et que j'étais comme je suis.
Mon premier mouvement d'humeur on va dire, a été de créer un parti prônant la sortie de l'euro mais pas raciste histoire de gagner les élections présidentielles, changer la société, et d'annexer la Belgique et la Suisse.
Puis je me suis rendu compte que c'était un peu con comme stratégie, et j'ai changé.
J'avais du mal avec cette conception que je devais changé. Sincèrement, de quel droit devrais-je changer alors qu'on était dans un pays libre pour uniquement choper de la donzelle ? Je me suis entêté là dedans. Une sorte d'égo mal placé si tu veux.
Et puis, un jour j'ai eu une illumination. Je suis pas obligé de changer mon fonctionnement, mais changer mes dysfonctionnements qui vont au delà de mes simples rapports hommes/femmes. C'est à dire que oui, je crois à l'auto déterminisme. Si avec moi ça marche pas, alors qu'avec Robert qui pourtant a tout à m'envier ça marche... C'est que le problème provient un peu de moi.
Alors je suis parti en quête de changer cet "auto" du auto déterministe. Et c'est de moins en moins pour choper de la donzelle que..de surpasser mes propres problèmes de fonctionnement. Mais dans un sens, je sais que quand je dépasserais mes problèmes ça ira mieux avec les donzelles.
C'est un travail long et fastidieux. A base d'avancement et de reculade. Ca me prendra peut être 5 ans.. 10 ans. Mais le jeu en vaut la chandelle.
A coté de ce travail de fond, je travaille aussi cette prise de risque. Il y a encore un an, me dire que je devais aborder une inconnue dans un bar, ça me paraissait impossible. Maintenant, je trouve ça limite drôle de voir leur tête. Peut être que dans le tas, une pourra m'accepter tel que je suis maintenant. Peut être pas, mais c'est pas grave, il y a toujours mon travail de fond. Si cela arrive, eh bien, je continuerais mon travail de fond et en plus je pourrais me dire chanceux.
Si tu veux, je préfère ma méthode à la tienne parce que je suis gagnant quoi qu'il arrive et surtout je fais quelques chose. J'ai cette impression d'avancer, et non plus tâtonner en attendant que Cupidon daigne sentir ma présence. Si tu veux, tu y vois une prison, et j'y vois ... une libération parce que je ne subis plus.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Kharmit a écrit:
Well, je suis désolé pour l'initiateur du topic, mais bon peut être que cela peut (ou pas) t'aider :
Disons que ma stratégie est simple. Je suis parti du constat que la société était comme elle était et que j'étais comme je suis.
Mon premier mouvement d'humeur on va dire, a été de créer un parti prônant la sortie de l'euro mais pas raciste histoire de gagner les élections présidentielles, changer la société, et d'annexer la Belgique et la Suisse.
Puis je me suis rendu compte que c'était un peu con comme stratégie, et j'ai changé.
J'avais du mal avec cette conception que je devais changé. Sincèrement, de quel droit devrais-je changer alors qu'on était dans un pays libre pour uniquement choper de la donzelle ? Je me suis entêté là dedans. Une sorte d'égo mal placé si tu veux.
Et puis, un jour j'ai eu une illumination. Je suis pas obligé de changer mon fonctionnement, mais changer mes dysfonctionnements qui vont au delà de mes simples rapports hommes/femmes. C'est à dire que oui, je crois à l'auto déterminisme. Si avec moi ça marche pas, alors qu'avec Robert qui pourtant a tout à m'envier ça marche... C'est que le problème provient un peu de moi.
Alors je suis parti en quête de changer cet "auto" du auto déterministe. Et c'est de moins en moins pour choper de la donzelle que..de surpasser mes propres problèmes de fonctionnement. Mais dans un sens, je sais que quand je dépasserais mes problèmes ça ira mieux avec les donzelles.
C'est un travail long et fastidieux. A base d'avancement et de reculade. Ca me prendra peut être 5 ans.. 10 ans. Mais le jeu en vaut la chandelle.
A coté de ce travail de fond, je travaille aussi cette prise de risque. Il y a encore un an, me dire que je devais aborder une inconnue dans un bar, ça me paraissait impossible. Maintenant, je trouve ça limite drôle de voir leur tête. Peut être que dans le tas, une pourra m'accepter tel que je suis maintenant. Peut être pas, mais c'est pas grave, il y a toujours mon travail de fond. Si cela arrive, eh bien, je continuerais mon travail de fond et en plus je pourrais me dire chanceux.
Si tu veux, je préfère ma méthode à la tienne parce que je suis gagnant quoi qu'il arrive et surtout je fais quelques chose. J'ai cette impression d'avancer, et non plus tâtonner en attendant que Cupidon daigne sentir ma présence. Si tu veux, tu y vois une prison, et j'y vois ... une libération parce que je ne subis plus.
Hey,
Aucun problème à ce que tu t'exprimes bien sûr, si je refusais la parole aux autres internautes sur mon forum je me sentirais bien seul
Kharmit, la vie n'est pas simple, c'est vrai, surtout quand on a peur d'être rejeté en se montrant tels que nous sommes, au fond de nous. J'ai vécu, et continue bien souvent de ressentir une détresse profonde lorsque je ne me sens pas compris.
Avec le temps, et quelques expériences, j'ai pourtant compris que nous nous forgeons bien souvent la prison dans laquelle nous sommes prisonniers, et que bien souvent plus notre censure intérieure que les comportements des autres qui nous nuisent. Moi, je crois que s'il y a un combat à mener, c'est celui de prendre conscience que nous avons le droit de montrer nos sentiments, nos doutes, nos fragilités et nos peurs d'abandon, et que le faire ne nous séparera pas des autres. Quel soulagement à chaque fois pour moi, quand je me rend compte qu'en ayant le courage d'être profondément moi, je suis bien sûr rejeté par certains, mais aussi accepté par d'autres.
Et sois certains que, s'ils ne sont pas majorité, ces 'autres', qui t'aiment pour ce que tu es profondément,existent.
Pour finir, je me permets juste une petite observation : j'ai mis en gras 2,3 phrases de ta précédente réponse qui m'ont interpellé, et je te fais quelques petites remarques
1. Espérer qu'au moins 'une fille voudra de toi' c'est de dénier toute ta propre valeur personnelle ... tu as le droit de choisir aussi !
2. Changer de fonctionnement : tu n'es pas un ordinateur, tu es fait d'émotions !
3. Gagnant à tous les coups - la vie est une prise de risque ... tu ne peux pas être certain du résultat. C'est un peu effrayant, mais c'est comme ça :')
(bon, tu peux me dire si je te gonfle avec mes commentaires)
Amitiés,
Shijuro
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
Je vais être bref et mes arguments sont un argument, je ne vais pas faire avancé le sujet mais tant pis :
Shijuro j'aime beaucoup ce que tu dis. J'aime beaucoup ce que disent les autres. Vous lire est une aide. Vos réponses sont une grande réponse. Merci d'avoir initié ce topic et merci à tous.
Shijuro j'aime beaucoup ce que tu dis. J'aime beaucoup ce que disent les autres. Vous lire est une aide. Vos réponses sont une grande réponse. Merci d'avoir initié ce topic et merci à tous.
Re: Célibat ...
Shijuro a écrit:Jusqu'à présent, j'ai eu des relations qui n'étaient qu'à sens unique : soit j'étais amoureux à m'en faire craquer le coeur, mais sans retour, et tout brisé après le retour de flamme, soit bêtement indifférent à des filles adorables qui se pamaient ... et tout culpabilisé de ne pouvoir les rendre heureuses (j'aurais tellement voulu ...)
Pareil de mon côté si ça peut te "rassurer". Je viens encore de me casser la gueule il y a peu ^^
Shijuro a écrit:Je crois que ça joue beaucoup sur ma capacité à faire confiance aux autres (et même, je suis confus sur mon orientation sexuelle, des fois je pense être homo ...). Peut-être que mon désir forcené d'être aimé vient aussi de là. Seul l'avenir me le dira ?!
Ta parenthèse m'a particulièrement surprise, car c'est qqch que j'ai déjà observé chez moi aussi. Je me suis posé plein de fois la question, puis je me disais "p-e que t'es en plein déni Gaga nanana... Et c'est normal vu ton éducation judéo-chrétienne...". Et finalement, je sais bien que je suis hétéro (bon après un plan à 3 avec une fille, je me dis que ça peut arriver, mais c'est hors sujet). Parfois je me pose tellement de questions que j'arrive à des trucs hyper tirés par les cheveux. Enfin je sais pas si c'est comme ça pour toi aussi ?
Gaga Marmotton- Messages : 270
Date d'inscription : 04/07/2012
Age : 36
Localisation : Tournai (Belgique)
Re: Célibat ...
Si, ça m'arrive souvent aussi, et je suis allé tellement loin que cela m'a fait du mal.
Réfléchir, creuser son passé, faire son introspection pour calmer ses angoisses, est un travail je pense très utile, mais jusqu'à un certain point. Lorsque ça devient envahissant, que l'angoisse alimente des interrogations, qui en engendrent de nouvelles, et qu'on essaie de 'trouver une solution' à toutes ces interrogations en réfléchissant, alors cela ne sert plus à rien ...
A ce moment là, il ne reste plus qu'à lâcher prise (rien de plus difficile), vivre et s'exposer à la réalité ...
Et à être réconforté par ses proches lorsque c'est trop dur
Bon allez j'arrête de faire le prof, c'est toujours plus facile de donner des conseils que de les suivre.
Amitiés,
Loïc
Réfléchir, creuser son passé, faire son introspection pour calmer ses angoisses, est un travail je pense très utile, mais jusqu'à un certain point. Lorsque ça devient envahissant, que l'angoisse alimente des interrogations, qui en engendrent de nouvelles, et qu'on essaie de 'trouver une solution' à toutes ces interrogations en réfléchissant, alors cela ne sert plus à rien ...
A ce moment là, il ne reste plus qu'à lâcher prise (rien de plus difficile), vivre et s'exposer à la réalité ...
Et à être réconforté par ses proches lorsque c'est trop dur
Bon allez j'arrête de faire le prof, c'est toujours plus facile de donner des conseils que de les suivre.
Amitiés,
Loïc
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
"A ce moment là, il ne reste plus qu'à lâcher prise (rien de plus difficile), vivre et s'exposer à la réalité ..."
C'est dans ce sens que va mon travail :p
Le reste disons que c'est un constat, c'est à dire que la culture est telle qu'elle est, et je suis comme je suis. J'vais pas faire rentrer dans ma vie n'importe qui, bien entendu. C'était plutôt dans le sens : Si une fille me plait et que je lui plais j'vais pas cracher dessus parce que je n'aurais pas fait tout mon travail.
Mais même quand je ferais tout mon travail, il n'est pas franchement certain que j'ai mille fois plus de succès. C'est à dire il restera toujours la culture.
Je ne sais pas si tu as déjà voyagé, notamment en Asie. Les rapports hommes femmes sont mille fois moins compliqué. Dans un bar à Saïgon, c'est à dire pas un bauge de la prostitution, un vrai bar à touriste, avec des serveuses étudiantes... Une de ses serveuses étudiante en fac de je ne sais plus quoi (market je crois) s'était assise à ma table pour me dire que je lui plaisais, que voilà son numéro et que le lendemain après elle était op' pour une petite ballade dans la ville et qu'elle connait plein d'endroit chouette.
Je me rappelle, c'était la première fois qu'on m'avait fait le coup, au Cambodge. J'étais dans une épicerie à la con, j'avais faim et il faisait chaud, alors je m'achète une canette de Soda. La vendeuse me sourit elle parle à ses copines et rit abondamment puis me fait un truc du style "You're so pretty, gimme your number". Tellement pas habitué à ce genre d'emphase, que je me suis dit qu'elle devait se moquer de moi avec ses copines. Et au final.. pas du tout, c'est limite habituel dans ces pays là.
Ou d'autres où c'était facile de voir qu'il y avait moyen de monnayer comme on dit : Un regard insistant et un grand sourire. C'est dans ce sens là que je me dis : Les relations hommes femmes, c'est quand même de la culture plus que du naturel. J'reviens à Paris, et même si tu plais à la nana, tu peux toujours courir pour que les signaux soient aussi voyant. C'est limite de la télépathie qu'il faudrait.
Bien entendu tu vas me dire: non mas tu étais un blanc riche, c'est pas la même chose. Non mais peut être, oui sûrement, mais à paris aussi, mieux vaut être un blanc riche qu'un noir pauvre. Je ne parle pas des critères en jeu, je parle de l'échange qui a lieu, qui m'a paru toujours plus facile dans ce genre de pays que dans les pays occidentaux (par exemple au Canada, avec leur zone d'intimité j'ai jamais su ce qu'il fallait faire...).
C'est à dire qu'il faut pas déconner à Paris aussi il y a moyen de savoir si tu plais ou pas avant même de te lancer. Par exemple mon ex, je l'ai su au regard. Je deviens de plus en plus bon à ce petit jeu d'ailleurs. Et ça, c'est uniquement pour l'étape 1 : venir lui parler. Mais cela demande un apprentissage, en plus d'être "aware" comme qui dirait Jean-Claude.
C'est dans ce sens que va mon travail :p
Le reste disons que c'est un constat, c'est à dire que la culture est telle qu'elle est, et je suis comme je suis. J'vais pas faire rentrer dans ma vie n'importe qui, bien entendu. C'était plutôt dans le sens : Si une fille me plait et que je lui plais j'vais pas cracher dessus parce que je n'aurais pas fait tout mon travail.
Mais même quand je ferais tout mon travail, il n'est pas franchement certain que j'ai mille fois plus de succès. C'est à dire il restera toujours la culture.
Je ne sais pas si tu as déjà voyagé, notamment en Asie. Les rapports hommes femmes sont mille fois moins compliqué. Dans un bar à Saïgon, c'est à dire pas un bauge de la prostitution, un vrai bar à touriste, avec des serveuses étudiantes... Une de ses serveuses étudiante en fac de je ne sais plus quoi (market je crois) s'était assise à ma table pour me dire que je lui plaisais, que voilà son numéro et que le lendemain après elle était op' pour une petite ballade dans la ville et qu'elle connait plein d'endroit chouette.
Je me rappelle, c'était la première fois qu'on m'avait fait le coup, au Cambodge. J'étais dans une épicerie à la con, j'avais faim et il faisait chaud, alors je m'achète une canette de Soda. La vendeuse me sourit elle parle à ses copines et rit abondamment puis me fait un truc du style "You're so pretty, gimme your number". Tellement pas habitué à ce genre d'emphase, que je me suis dit qu'elle devait se moquer de moi avec ses copines. Et au final.. pas du tout, c'est limite habituel dans ces pays là.
Ou d'autres où c'était facile de voir qu'il y avait moyen de monnayer comme on dit : Un regard insistant et un grand sourire. C'est dans ce sens là que je me dis : Les relations hommes femmes, c'est quand même de la culture plus que du naturel. J'reviens à Paris, et même si tu plais à la nana, tu peux toujours courir pour que les signaux soient aussi voyant. C'est limite de la télépathie qu'il faudrait.
Bien entendu tu vas me dire: non mas tu étais un blanc riche, c'est pas la même chose. Non mais peut être, oui sûrement, mais à paris aussi, mieux vaut être un blanc riche qu'un noir pauvre. Je ne parle pas des critères en jeu, je parle de l'échange qui a lieu, qui m'a paru toujours plus facile dans ce genre de pays que dans les pays occidentaux (par exemple au Canada, avec leur zone d'intimité j'ai jamais su ce qu'il fallait faire...).
C'est à dire qu'il faut pas déconner à Paris aussi il y a moyen de savoir si tu plais ou pas avant même de te lancer. Par exemple mon ex, je l'ai su au regard. Je deviens de plus en plus bon à ce petit jeu d'ailleurs. Et ça, c'est uniquement pour l'étape 1 : venir lui parler. Mais cela demande un apprentissage, en plus d'être "aware" comme qui dirait Jean-Claude.
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Oui lol, moi je galère grave à Paris ... après, Paris c'est quand même pas le bout du monde, il y a des filles célibataires qui cherchent l'âme soeur ici comme ailleurs, et la majorité de mes proches ont bien trouvé, eux ... même si c'est vrai que je trouve qu'elles sont en général moins faciles d'accès que dans d'autres pays que j'ai visités (surtout dans les bars, là c'est hyper tendu).
Enfin bon, il en suffit d'une qui sera la bonne ... gardons espoir !
Enfin bon, il en suffit d'une qui sera la bonne ... gardons espoir !
Shijuro- Messages : 50
Date d'inscription : 26/05/2012
Age : 39
Localisation : PARIS
Re: Célibat ...
Sachant que le contact est toujours plus facile quand on est touriste, on attire plus l'attention...Est-il certain que les hommes autochtones en Asie se font autant approcher que les touristes français en Asie ?
(Oups, j'avais sauté le dernier paragraphe de Kharmit moi...mes excuses...lever à 5h du mat pour ma défense)
En tout cas, c'est certain que créer le contact de manière artificielle (que ça soit provoqué) est une chose très ardue. Je ne m'y suis jamais lancée, j'ai toujours attendu une proximité produite par le hasard de la vie pour entrer en contact plus intimement.
(Oups, j'avais sauté le dernier paragraphe de Kharmit moi...mes excuses...lever à 5h du mat pour ma défense)
En tout cas, c'est certain que créer le contact de manière artificielle (que ça soit provoqué) est une chose très ardue. Je ne m'y suis jamais lancée, j'ai toujours attendu une proximité produite par le hasard de la vie pour entrer en contact plus intimement.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
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