Célibat ...
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Re: Célibat ...
the kick inside a écrit:Non mais faut croire que dans le pire (comme dans le meilleur), le potentiel de performance est plus élevé aussi... BLAGUE (au cas où certains individus voudraient nous en faire une énième démonstration pour coller au stéréotype).
ISIS: euh hypersensibilité avec un tel niveau olympique d'égocentrisme, de mesquinerie, et de manque d'empathie, j'ai un doute tout de même, surtout que d'après ce que raconte kodiak, la dame n'aurait même pas l'excuse de l'immaturité.
Après comme j'avais confié à kodiak sur un autre fil, surintellectuels signifie parfois surnévrosés, ceci dit il y a peut être un paquet de personnes qui atterrissent ici en attribuant à tort leurs surnévroses à un surdon.
Je sais pas moi quand je vois ce type:
http://www.lexpress.fr/culture/musique/le-pianiste-kit-armstrong-transforme-une-eglise-en-salle-de-concert_1545949.html
J'ai du mal à l'imaginer dans un tel mépris de son prochain, ça force le respect.
Merci pour le partage de l'article concernant cet artiste : de tels exemples réconcilient avec le genre humain
Oui, je partage ton avis selon lequel la douance peut agir comme un amplificateur des névroses, par le prisme d'une hyperémotivité abîmée par des tranches de vécu traumatisantes. J'espère que le même coefficient multiplicateur n'opère pas dans le cas des psychopathes, car des êtres surdoués nantis d'une telle structure psychique seraient des prédateurs cauchemardesques.
Effectivement, pour recentrer sur cette personne, il me revient en mémoire des faits relatifs à un contexte familial très dysfonctionnel qu'elle m'avait confié, et dont elle était ressortie avec une estime de soi vacillante et une vision du couple dégradée.
Je pense avoir largement évité de tels écueils vers lesquels l'exigence maniaque, la froideur affective et la projection fantasmatique que ma mère avaient mis sur mon dos auraient pu me pousser grâce à l'amour inconditionnel que me portait mon père et à l'exemple qu'il a constitué pour moi. Grâce à cela, je ne me suis pas remis en cause de manière dévalorisante au fil de tous les décalages et de tous les rejets que j'ai connus dans ma vie, les attribuant systématiquement aux "bandes de cons" qui en étaient les auteurs.
Kodiak- Messages : 1904
Date d'inscription : 05/11/2013
Re: Célibat ...
ISIS75 a écrit:y'a des choses qui pourraient s'expliquer par le problème de l'hypersensibilité, le fait de ne pas ou mal s'aimer aussi...
Ce sont des handicaps.
Oh oui, le mélange d'une estime de soi insuffisante avec une émotivité à fleur de peau mal canalisée constitue quelque chose de tout à fait délétère (pour la personne souffrant d'une telle conjonction mais également pour son entourage).
La vulnérabilité au jugement d'autrui, le besoin d'amour mal géré, et la peur de décevoir qui résulte de la mauvaise perception de soi peuvent conduire à une "fuite en avant" affective constituée de relations successives éphémères et sans but, et à un zapping des personnes croisées consécutif à un manque d'intérêt réel pour celles ci et leur nature profonde.
Kodiak- Messages : 1904
Date d'inscription : 05/11/2013
Age : 61
Localisation : Nice
Re: Célibat ...
Considérer l'amour autrement que celui des normo pensants serait une solution, au lieu d'essayer de se conformer à une impossibilité de l'amour-toujours.
N'oublions pas qu'autant les personnes normales, ayant terminé leurs études, évoluent peu le long de leur existence, les zôtres que nous sommes -hélas, mille fois hélas - continuons à évoluer.
La différence entre les éléphants et les mammouths.
Nous grandissons dans notre tête, nous nous cultivons, nous poursuivons des projets, des idéaux, des buts et des folies. Nous ne cessons jamais.
Et si nous trouvons quelqu'un qui semble nous correspondre, c'est comme deux trains de nuit qui se croisent par hasard dans une gare. Chacun repartira dans sa direction à l'aube.
Pour des raisons certes d'hypo confiance en soi, de cicatrices purulentes -nous sommes pires que des hémophiles en ce domaine-! pour des motifs de pessimisme invétéré, de névroses d'échec, d'un masochisme certain, d'une paranoïa rampante, d'incrédulité chronique envers le bonheur...
L'éternité des sentiments ne nous concerne pas. Sauf en théorie. Nous aimerions tant nous laisser aller à une confiance extrême, éternelle et sécurisante!
Mais nous sommes affectivement trop atteints, surtout quand l'intellect prend le pas sur le reste par dépit, trop prompts à ces mille culpabilités qui nous bousillent au bazooka permanent. Nous ne voulons être réalistes. Le moindre accroc, le plus petit désaccord, et nous croyons que nous avons fait le mauvais choix.
Ou au contraire! On s'accrochera à une personne qui ne nous aime sans doute pas. On pensera que tout est de notre faute. On fera tout pour réussir. On finira par comprendre des années après que ce fut peine perdue. Et l'on aura été dévasté.
L'hypersensibilité nous conduit enfin à des conduites d'une moralité si irréprochable que l'on ne s'imposera jamais face à une personne en couple, qu'il soit légal ou juste passager.
J'ai eu ce soir une longue conversation avec une amie de zc qui m'expliquait que la plupart des gens ne se gênaient pas de s'imposer à une personne qui les attirait quelle que soit sa situation matrimoniale.
Je ne partageais pas son opinion.
Quels que soient mes sentiments, il m'apparaissait inenvisageable de dire ou faire comprendre à quelqu'un qui serait en couple, qu'il me plairait, quand bien même cette personne aurait déjà fait comprendre dès le début que je lui plaisais.
Cela m'est déjà arrivé. Je me suis toujours détournée. Parce qu'agir ainsi serait une trahison vis à vis de mes principes.
Il est essentiel de reculer de ce genre de relation avant que les sentiments ne se renforcent de part et d'autre.
Une telle attitude m'attire souvent des quolibets, ou des taquineries.
Peu importe!
On ne construit pas une relation amoureuse sur le champ de bataille d'une autre relation. Les dés en seraient pipés.
Je sais que mon attitude est totalement inefficace. Que reconstruire une vie de couple avec des idées aussi rigides, ou don quichottesques, ne conduit d'avance qu'à l'échec perpétuel. Quoiqu'on fasse, les pièces du jeu conduisent au mat.
Ne faudrait-il pas abandonner?
C'est possible.
Se raisonner et penser que le bonheur sentimental ne fait pas partie du cahier des charges des zèbres. Ainsi, plus de frustration.
Et penser que, doté d'un bon et redoutable cerveau, nous n'avons qu'à sacrifier notre vie personnelle sur l'autel de nos projets exceptionnels.
C'est actuellement ma position.
Nous ne vivons plus pour nous, mais pour un impératif d'une autre dimension.
Alors, l'amour, l'amour... une histoire à ranger dans des oubliettes....
N'oublions pas qu'autant les personnes normales, ayant terminé leurs études, évoluent peu le long de leur existence, les zôtres que nous sommes -hélas, mille fois hélas - continuons à évoluer.
La différence entre les éléphants et les mammouths.
Nous grandissons dans notre tête, nous nous cultivons, nous poursuivons des projets, des idéaux, des buts et des folies. Nous ne cessons jamais.
Et si nous trouvons quelqu'un qui semble nous correspondre, c'est comme deux trains de nuit qui se croisent par hasard dans une gare. Chacun repartira dans sa direction à l'aube.
Pour des raisons certes d'hypo confiance en soi, de cicatrices purulentes -nous sommes pires que des hémophiles en ce domaine-! pour des motifs de pessimisme invétéré, de névroses d'échec, d'un masochisme certain, d'une paranoïa rampante, d'incrédulité chronique envers le bonheur...
L'éternité des sentiments ne nous concerne pas. Sauf en théorie. Nous aimerions tant nous laisser aller à une confiance extrême, éternelle et sécurisante!
Mais nous sommes affectivement trop atteints, surtout quand l'intellect prend le pas sur le reste par dépit, trop prompts à ces mille culpabilités qui nous bousillent au bazooka permanent. Nous ne voulons être réalistes. Le moindre accroc, le plus petit désaccord, et nous croyons que nous avons fait le mauvais choix.
Ou au contraire! On s'accrochera à une personne qui ne nous aime sans doute pas. On pensera que tout est de notre faute. On fera tout pour réussir. On finira par comprendre des années après que ce fut peine perdue. Et l'on aura été dévasté.
L'hypersensibilité nous conduit enfin à des conduites d'une moralité si irréprochable que l'on ne s'imposera jamais face à une personne en couple, qu'il soit légal ou juste passager.
J'ai eu ce soir une longue conversation avec une amie de zc qui m'expliquait que la plupart des gens ne se gênaient pas de s'imposer à une personne qui les attirait quelle que soit sa situation matrimoniale.
Je ne partageais pas son opinion.
Quels que soient mes sentiments, il m'apparaissait inenvisageable de dire ou faire comprendre à quelqu'un qui serait en couple, qu'il me plairait, quand bien même cette personne aurait déjà fait comprendre dès le début que je lui plaisais.
Cela m'est déjà arrivé. Je me suis toujours détournée. Parce qu'agir ainsi serait une trahison vis à vis de mes principes.
Il est essentiel de reculer de ce genre de relation avant que les sentiments ne se renforcent de part et d'autre.
Une telle attitude m'attire souvent des quolibets, ou des taquineries.
Peu importe!
On ne construit pas une relation amoureuse sur le champ de bataille d'une autre relation. Les dés en seraient pipés.
Je sais que mon attitude est totalement inefficace. Que reconstruire une vie de couple avec des idées aussi rigides, ou don quichottesques, ne conduit d'avance qu'à l'échec perpétuel. Quoiqu'on fasse, les pièces du jeu conduisent au mat.
Ne faudrait-il pas abandonner?
C'est possible.
Se raisonner et penser que le bonheur sentimental ne fait pas partie du cahier des charges des zèbres. Ainsi, plus de frustration.
Et penser que, doté d'un bon et redoutable cerveau, nous n'avons qu'à sacrifier notre vie personnelle sur l'autel de nos projets exceptionnels.
C'est actuellement ma position.
Nous ne vivons plus pour nous, mais pour un impératif d'une autre dimension.
Alors, l'amour, l'amour... une histoire à ranger dans des oubliettes....
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Célibat ...
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FakePlasticTrees- Messages : 395
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Re: Célibat ...
NewHope a écrit:Considérer l'amour autrement que celui des normo pensants serait une solution, au lieu d'essayer de se conformer à une impossibilité de l'amour-toujours.
...
! Au début j'ai cru que tu étais sérieux dans ce message... Merci pour la rigolade, vive le !
NewHope a écrit:N'oublions pas qu'autant les personnes normales, ayant terminé leurs études, évoluent peu le long de leur existence, les zôtres que nous sommes -hélas, mille fois hélas - continuons à évoluer.
La différence entre les éléphants et les mammouths.
Nous grandissons dans notre tête, nous nous cultivons, nous poursuivons des projets, des idéaux, des buts et des folies. Nous ne cessons jamais.
Déjà là j'ai commencé à me mettre à pleurer jusqu'à ce que je comprenne qu'on était déjà en plein dans le 2nd degré !
NewHope a écrit:L'éternité des sentiments ne nous concerne pas. Sauf en théorie. Nous aimerions tant nous laisser aller à une confiance extrême, éternelle et sécurisante!
Ah bah non ! Interdit, ça ! Tsss tsss tsss... Faut laisser ça aux petites gens .
NewHope a écrit:L'hypersensibilité nous conduit enfin à des conduites d'une moralité si irréprochable que l'on ne s'imposera jamais face à une personne en couple, qu'il soit légal ou juste passager.
J'ai eu ce soir une longue conversation avec une amie de zc qui m'expliquait que la plupart des gens ne se gênaient pas de s'imposer à une personne qui les attirait quelle que soit sa situation matrimoniale.
Je ne partageais pas son opinion.
Eh ben tu devrais te promener un peu plus sur les différents sujets de ce forum, et tu verrais que les histoires d'amour, les histoires de cul, les histoires d'adultère, ça existe bien, même ici, même entre personnes surdouées !!!
NewHope a écrit:Quels que soient mes sentiments, il m'apparaissait inenvisageable de dire ou faire comprendre à quelqu'un qui serait en couple, qu'il me plairait, quand bien même cette personne aurait déjà fait comprendre dès le début que je lui plaisais.
Cela m'est déjà arrivé. Je me suis toujours détournée. Parce qu'agir ainsi serait une trahison vis à vis de mes principes.
C'est comme ça dans des familles cathos bien éduquées depuis déjà quelques siècles. C'est peut-être un début d'explication dans ton cas... (Eh ! moi aussi, hein, je sais faire du )
NewHope a écrit:Une telle attitude m'attire souvent des quolibets, ou des taquineries.
Non, d'après moi, ce n'est pas cette attitude, je crois même que je suis plutôt d'accord avec car elle me parle. C'est plutôt son élévation à un principe social universel qui me gratouille, ici ! En d'autres termes, c'est sa généralisation à l'ensemble de la population, du monde... que dis-je ? de la Création ! Ça te concerne, et ça concerne un certain nombre de personnes, qu'elles soient surdouées, douées, voire connes, et ça dépend de tout un tas de chose et pas seulement d'un résultat élevé au WAIS.
NewHope a écrit:Je sais que mon attitude est totalement inefficace. Que reconstruire une vie de couple avec des idées aussi rigides, ou don quichottesques, ne conduit d'avance qu'à l'échec perpétuel. Quoiqu'on fasse, les pièces du jeu conduisent au mat.
Super ! On dirait que tu as déjà identifié un de tes points de blocage . Pour moi, c'est une bonne nouvelle : travaille là-dessus, ne relâche pas, fais-toi aider si tu patines, et tu verras peut-être qu'un jour tu changeras d'avis. C'est une bonne nouvelle de savoir ce qui nous bloque ! Et ça n'est pas un "LOL" cette fois .
NewHope a écrit:Se raisonner et penser que le bonheur sentimental ne fait pas partie du cahier des charges des zèbres. Ainsi, plus de frustration.
Et penser que, doté d'un bon et redoutable cerveau, nous n'avons qu'à sacrifier notre vie personnelle sur l'autel de nos projets exceptionnels.
C'est actuellement ma position.
Nous ne vivons plus pour nous, mais pour un impératif d'une autre dimension.
Alors, l'amour, l'amour... une histoire à ranger dans des oubliettes....
Mais p... ! Ça n'existe pas un tel cahier des charges ! Nous sommes tous ici des êtres humains "normaux" avant d'être surdoué(e)s !!! Nier qu'il existe des particularités pour les gens "très hautement performants" du point de vue intellectuel a conduit à beaucoup de souffrances dans le passé, à des faux diagnostiques, à des errements. Certes ! Mais vouloir tout expliquer aujourd'hui par la surdouance, c'est commettre une erreur au moins aussi importante. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'appellation "zèbre" ne m'a jamais plu. Pourquoi nous exiler dans le groupe des équidés ? Je suis un être humain avant tout !
Être surdoué, à la rigueur, on pourrait dire que ça vient après. C'est une surcouche, quelque chose en plus, pas quelque chose "à la place de" ! En dessous, tu as tout ce qui fait que tu es "normal pensant", comme qui dirait... Dire cela, ce n'est pas nier la différence que cette surcouche impose (ben oui, on n'a pas le choix, faut faire avec !). Je le vis depuis belle lurette pour le savoir. Par contre, se placer délibérément en dehors de la norme de tout point de vue, et croire qu'on est tous ici destinés à des parcours exceptionnels parce qu'on sait faire mumuse avec des cubes un peu plus vite que la moyenne ou qu'on sait calculer des pourcentages sans trop faire d'erreurs (grâce à l'entraînement lors des soldes, peut-être ?), eh ben... faut avoir sacrément foi !
Même s'il existait un sérum comme dans X-Men, personne ici ne résoudrait ses gros problèmes en devenant "normal-pensant" ! Croire cela, c'est déjà ne pas regarder dans la bonne direction. Encore une fois, il ne s'agit pas de nier ce qu'on est et les effets que ça a. Des effets souvent "grossissants", comme une loupe ou un amplificateur. Mais croire que les "autres" n'ont aucun de ces problèmes, c'est faire fausse route...
Bon, je retourne à mes impératifs d'une autre dimension...
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Célibat ...
j'ai connu plusieurs couples de personnes intelligentes qui tiennent depuis des années et où les protagonistes ont l'air sincèrement heureux et aussi beaucoup de zèbres "malheureux en amour". Donc comme le dit Alexandre, tout est possible mais on se donne plus de chance de réussir en travaillant (sur nous-même dans le cas présent) .
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Invité- Invité
Re: Célibat ...
ISIS75 a écrit:... tout est possible mais on se donne plus de chance de réussir en travaillant (sur nous-même dans le cas présent) .
OUI ! Je dirais même plus qu'à part sur nous-même, on ne peut rien, et surtout pas changer les autres. Et heureusement, parce que pour la plupart, c'est déjà un boulot énorme que de cultiver sa petite parcelle...
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Célibat ...
Et heureusement, parce que pour la plupart, c'est déjà un boulot énorme que de cultiver sa petite parcelle...
ENORME
ENORME
colonel Sponz- Messages : 535
Date d'inscription : 22/05/2014
Re: Célibat ...
on ne peut pas changer les autres mais les inciter à consulter si vraiment ça ne va pas (dans le sens souffrance ressentie par la personne ou souffrance qu'elle inflige aux autres).
Mais ceci dit, j'ai déjà vu des gens amoureux manipulés dans le sens plutôt positif changer.
Mais ceci dit, j'ai déjà vu des gens amoureux manipulés dans le sens plutôt positif changer.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Célibat ...
ISIS75 a écrit:on ne peut pas changer les autres mais les inciter à consulter si vraiment ça ne va pas (dans le sens souffrance ressentie par la personne ou souffrance qu'elle inflige aux autres).
Mais ceci dit, j'ai déjà vu des gens amoureux manipulés dans le sens plutôt positif changer.
Exactement. Je termine alors ma pensée : on ne peut pas changer les autres, ce sont toujours les autres qui se changent eux-mêmes, au hasard (ou pas ) des rencontres. Et faire un bout de chemin de vie commune avec quelqu'un conduit souvent les gens à changer.
Ce que je peux faire, c'est dire à l'autre mon sentiment, lui donner mon regard sur sa personne. A lui de décider si ça lui parle, ou de mettre tout ça à la poubelle et de changer de crèmerie s'il pense que je suis un con ! Mais ça restera toujours ma vision et son opinion...
Bref.
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Célibat ...
enfin là, je suppose qu'on parle uniquement des personnes recherchant une relation sérieuse... me trompes-je ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Célibat ...
Je ranime ce fil après l'avoir parcouru ces derniers temps. C'est mon premier message sur ZC, après m'être inscrit et présenté il y a 3 ans...
Je pense que beaucoup ici, de par notre sensibilité et de par notre entièreté de caractère, ont tendance, ou ont eu tendance à vouloir se donner et se sacrifier, à vouloir Aimer dans un don de soi total, sans quoi une histoire d'amour ne me paraît pas avoir le moindre sens (et n'en est pas une en réalité). Cela a été mon cas. Mais c'est cette tendance à l'abandon de soi qui vire à l'oubli de soi, et qui peut parfois aussi révéler, avec du recul, un vrai vide dans sa vie. Alors que beaucoup trouvent une raison d'être dans leurs vie sentimentale, alors que la plupart se révèlent, dans mon cas, cela a révélé ô combien ma vie était vaine et dénuée d'intérêt. J'ai eu le sentiment qu'en me donnant totalement dans l'acte d'aimer, j'avais à la fois tout donné et si peu en même temps, un peu comme la pauvre veuve qui donne deux piécettes dans l'Evangile. Comme si j'avais besoin d'avoir l'illusion ET de donner l'illusion que le vide existentiel et que le peu d'intérêt objectif que je pouvais susciter pouvaient être comblés par un investissement sans mesure dans la relation. Un jeu de dupes en somme. Et puis avec le temps, l'illusion se fane. On s'est donné entièrement, et on s'aperçoit qu'on a en réalité bien peu à apporter à l'autre en dépit de tout ce que l'on s'est efforcé d'entreprendre et de ce que l'on serait prêt à faire.
Contrairement à ce que le paragraphe ci-dessus peut laisser entendre, je n'ai pas été quitté par cette jeune fille mais je l'ai quittée, parce que ce constat là me hantait et m'obsédait.
En d'autres termes, alors que la vie de couple révèle chez la plupart des gens leur richesse, j'ai eu l'impression que ma seule histoire d'amour a été le miroir de mon indigence. Et par conséquent, ce n'est pas que l'on n'a pas envie d'aimer, pas envie d'être aimé, mais qu'on ne se sent plus à la hauteur qui nous pousse à choisir le célibat, faute de pouvoir se montrer à la hauteur de ce que l'Amour implique et requiert.
J'espère avoir été clair et j'ose espérer ne pas passer pour un dingue...
Je pense que beaucoup ici, de par notre sensibilité et de par notre entièreté de caractère, ont tendance, ou ont eu tendance à vouloir se donner et se sacrifier, à vouloir Aimer dans un don de soi total, sans quoi une histoire d'amour ne me paraît pas avoir le moindre sens (et n'en est pas une en réalité). Cela a été mon cas. Mais c'est cette tendance à l'abandon de soi qui vire à l'oubli de soi, et qui peut parfois aussi révéler, avec du recul, un vrai vide dans sa vie. Alors que beaucoup trouvent une raison d'être dans leurs vie sentimentale, alors que la plupart se révèlent, dans mon cas, cela a révélé ô combien ma vie était vaine et dénuée d'intérêt. J'ai eu le sentiment qu'en me donnant totalement dans l'acte d'aimer, j'avais à la fois tout donné et si peu en même temps, un peu comme la pauvre veuve qui donne deux piécettes dans l'Evangile. Comme si j'avais besoin d'avoir l'illusion ET de donner l'illusion que le vide existentiel et que le peu d'intérêt objectif que je pouvais susciter pouvaient être comblés par un investissement sans mesure dans la relation. Un jeu de dupes en somme. Et puis avec le temps, l'illusion se fane. On s'est donné entièrement, et on s'aperçoit qu'on a en réalité bien peu à apporter à l'autre en dépit de tout ce que l'on s'est efforcé d'entreprendre et de ce que l'on serait prêt à faire.
Contrairement à ce que le paragraphe ci-dessus peut laisser entendre, je n'ai pas été quitté par cette jeune fille mais je l'ai quittée, parce que ce constat là me hantait et m'obsédait.
En d'autres termes, alors que la vie de couple révèle chez la plupart des gens leur richesse, j'ai eu l'impression que ma seule histoire d'amour a été le miroir de mon indigence. Et par conséquent, ce n'est pas que l'on n'a pas envie d'aimer, pas envie d'être aimé, mais qu'on ne se sent plus à la hauteur qui nous pousse à choisir le célibat, faute de pouvoir se montrer à la hauteur de ce que l'Amour implique et requiert.
J'espère avoir été clair et j'ose espérer ne pas passer pour un dingue...
OssoBuco- Messages : 2
Date d'inscription : 05/11/2012
Re: Célibat ...
quelqu'un a déjà essayé la thérapie de couple ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Célibat ...
Le seul but de ma vie n'a jamais été que l'amour et comme je pense comme toi... Je ne l'espère plus tant que ça...OssoBuco a écrit:Je ranime ce fil après l'avoir parcouru ces derniers temps. C'est mon premier message sur ZC, après m'être inscrit et présenté il y a 3 ans...
Je pense que beaucoup ici, de par notre sensibilité et de par notre entièreté de caractère, ont tendance, ou ont eu tendance à vouloir se donner et se sacrifier, à vouloir Aimer dans un don de soi total, sans quoi une histoire d'amour ne me paraît pas avoir le moindre sens (et n'en est pas une en réalité). Cela a été mon cas. Mais c'est cette tendance à l'abandon de soi qui vire à l'oubli de soi, et qui peut parfois aussi révéler, avec du recul, un vrai vide dans sa vie. Alors que beaucoup trouvent une raison d'être dans leurs vie sentimentale, alors que la plupart se révèlent, dans mon cas, cela a révélé ô combien ma vie était vaine et dénuée d'intérêt. J'ai eu le sentiment qu'en me donnant totalement dans l'acte d'aimer, j'avais à la fois tout donné et si peu en même temps, un peu comme la pauvre veuve qui donne deux piécettes dans l'Evangile. Comme si j'avais besoin d'avoir l'illusion ET de donner l'illusion que le vide existentiel et que le peu d'intérêt objectif que je pouvais susciter pouvaient être comblés par un investissement sans mesure dans la relation. Un jeu de dupes en somme. Et puis avec le temps, l'illusion se fane. On s'est donné entièrement, et on s'aperçoit qu'on a en réalité bien peu à apporter à l'autre en dépit de tout ce que l'on s'est efforcé d'entreprendre et de ce que l'on serait prêt à faire.
Contrairement à ce que le paragraphe ci-dessus peut laisser entendre, je n'ai pas été quitté par cette jeune fille mais je l'ai quittée, parce que ce constat là me hantait et m'obsédait.
En d'autres termes, alors que la vie de couple révèle chez la plupart des gens leur richesse, j'ai eu l'impression que ma seule histoire d'amour a été le miroir de mon indigence. Et par conséquent, ce n'est pas que l'on n'a pas envie d'aimer, pas envie d'être aimé, mais qu'on ne se sent plus à la hauteur qui nous pousse à choisir le célibat, faute de pouvoir se montrer à la hauteur de ce que l'Amour implique et requiert.
J'espère avoir été clair et j'ose espérer ne pas passer pour un dingue...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Bonjour tout le monde !
Ce sujet me touche particulièrement, car c'est une question qui hante mon esprit ces dernières semaines... (c'est pas la seule, OK, mais elle prend une place importante...).
Depuis ma séparation, je n'ai jamais réussi à recréer une complicité amoureuse avec quelqu'un. Dès qu'une relation commençait à devenir un peu "sérieuse", je prenais la fuite.
Il y a quelques mois, j'ai rencontré quelqu'un de différent (à priori), qui m'a redonné envie d'essayer.
Sauf que cette personne a beaucoup souffert en amour, et n'arrive plus à me donner autant que j'en "demande"... Comme beaucoup d'entre vous, je suis du genre à me donner à 10.000% pour celle que j'aime, et c'est très difficile pour moi de lui accorder ma confiance. J'ai senti que c'était possible, alors je me suis lâché. Sauf que de son côté, c'est bien plus difficile... Et ça me fait terriblement souffrir !
Je crois qu'on est pas compatibles avec une vie de couple normale... Ou alors avec quelqu'un "comme nous", mais personnellement quand je vois mon "incompatibilité" avec 99% de la population (dans le sens "ma différence"), ça me fait peur de me dire que je vais me mettre avec quelqu'un qui me ressemble... Quand on sait les millions de choses qui passent dans nos têtes, à quel point on en arrive à se bouffer la vie, on a pas forcément envie de se mettre avec quelqu'un comme nous...
Ce sujet me touche particulièrement, car c'est une question qui hante mon esprit ces dernières semaines... (c'est pas la seule, OK, mais elle prend une place importante...).
Depuis ma séparation, je n'ai jamais réussi à recréer une complicité amoureuse avec quelqu'un. Dès qu'une relation commençait à devenir un peu "sérieuse", je prenais la fuite.
Il y a quelques mois, j'ai rencontré quelqu'un de différent (à priori), qui m'a redonné envie d'essayer.
Sauf que cette personne a beaucoup souffert en amour, et n'arrive plus à me donner autant que j'en "demande"... Comme beaucoup d'entre vous, je suis du genre à me donner à 10.000% pour celle que j'aime, et c'est très difficile pour moi de lui accorder ma confiance. J'ai senti que c'était possible, alors je me suis lâché. Sauf que de son côté, c'est bien plus difficile... Et ça me fait terriblement souffrir !
Je crois qu'on est pas compatibles avec une vie de couple normale... Ou alors avec quelqu'un "comme nous", mais personnellement quand je vois mon "incompatibilité" avec 99% de la population (dans le sens "ma différence"), ça me fait peur de me dire que je vais me mettre avec quelqu'un qui me ressemble... Quand on sait les millions de choses qui passent dans nos têtes, à quel point on en arrive à se bouffer la vie, on a pas forcément envie de se mettre avec quelqu'un comme nous...
Ju_lien- Messages : 7
Date d'inscription : 27/06/2012
Re: Célibat ...
Jamais réussi à recréer ?
Permets-moi d'être fort jalouse, je n'ai jamais connu (je n'aurais pas la prétention d'être l'instigatrice unique d'une relation complice) de complicité amoureuse réelle.
Jamais
Permets-moi d'être fort jalouse, je n'ai jamais connu (je n'aurais pas la prétention d'être l'instigatrice unique d'une relation complice) de complicité amoureuse réelle.
Jamais
Invité- Invité
Re: Célibat ...
saltymbanque a écrit:Jamais réussi à recréer ?
Permets-moi d'être fort jalouse, je n'ai jamais connu (je n'aurais pas la prétention d'être l'instigatrice unique d'une relation complice) de complicité amoureuse réelle.
Jamais
Jalouse aussi...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Célibat ...
Jalouse de pouvoir avoir eu au moins une fois une vraie complicité amoureuse...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Célibat ...
Jalouse de toi même ?
j'ai dit que j'ai jamais eu ça, même pas une fois ... je vois pas bien ce que tu aurais à me jalouser ^^
j'ai dit que j'ai jamais eu ça, même pas une fois ... je vois pas bien ce que tu aurais à me jalouser ^^
Invité- Invité
Re: Célibat ...
Je suis jalouse de Ju_lien. Je voulais juste dire que j'étais du même avis que toi.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Célibat ...
Je tombe sur ce fil en circulant sur zebra3. J'arrive un peu tard mais je peux peut-être ajouter une pierre à ce bel édifice...
LoÏc, tu as déjà fait un pas qui te fera gagner du temps, identifier ce que tu es, avoir "bossé sur ton cas". Cela peut t'éviter de te chercher à travers des rencontres qui n'auront pas bcp de chances de te rendre heureux.
J'ai pour ma part traversé qq déserts et marécages avec des histoires courtes, pendant pas mal d'années. Et puis j'ai surtout appris ce que je voulais un peu plus, un peu moins, ce que j'attendais de la vie de couple, sans le relier à qq'1 en particulier. Juste, selon moi, vivre en couple ce serait avec quels ingrédients imparables ?
Je me dis que ces années, qui m'ont des fois désespérée, qui m'ont fait croire que j'étais condamnée à la solitude (etc...) ont à la fois permis de mieux me connecter à ce qui m'allait et à ce qui ne m'allait pas. bon je me le dis avec le recul hein ! Dedans j'aurais peut-être étripé "l'idiot" m'écrivant cela ! ...
Et puis en rencontrant qq'1, et je pense qu'on ne s'intéresse pas aux même pers. ou qu'on n'intéresse pas les mêmes pers. quand on est plus au clair, il s'agit d'avoir de la souplesse, de la créativité, bcp de communication sur ce qu'on attend, ce qui nous va dans ce qu'on partage, ce qui ne nous va pas afin de s'ajuster l'un à l'autre.
C'est une base essentielle la souplesse et la communication. Sans souplesse, pas d'ajustement possible ou alors l'un des deux se courbe jusqu'à rompre son équilibre intrinsèque. Sans communication, pas d'ajustement possible, bcp d'interprétations erronées, peu de créativité pour inventer son couple.
Il n'y a pas de vie de couple toute faite et l'un des problèmes est l'idée du modèle "normatif" auquel bcp de gens se conforment, auquel peut-être nos parents se sont conformés. Comment oser se proposer ce qui nous va et tisser dans le temps un modèle parce c'est moi et cet autre là ?
Faire couple c'est quoi finalement ? S'aimer, soit. Vivre ensemble ? pas forcément, coucher ensemble ? selon ce qui nous va. Dormir ensemble ? pas forcément. Faire des activités ensemble ? oui et non. Envisager l'avenir ensemble ? oui et non. Acheter sa maison ? pas forcément. Faire des gosses ? pas forcément....
Deux autres points :
Construire sa vie d'adulte à fortiori sa vie de couple nécessite de ne pas avoir un pied coincé dans sa famille d'origine. Certaines pers., zèbre ou pas, remplissent une sorte de "mission" comme s'occuper d'un parent, gérer le conflit conjugal des parents, être l'enfant qui ne part pas tout à fait de la maison... Ces missions ne sont pas tjs identifiées, elles peuvent être très très tacites. On nous les donne, on y répond mais nous n'avons pas forcément accès à cela. Ce qui donne la puce à l'oreille c'est le sentiment de devoir répondre à qq chose, de devoir y être au prix d'une grande culpabilité si on n'y répond pas. Alors il faut se faire aider pour trouver des compromis et "démissionner". (cf Catherine ducommun. ces loyauté qui nous libèrent)
Enfin, je salue le travail de JP Gaillard sur les "mutants" (cf internet et ouvrage). Il décrit un changement important dans notre société au niveau des relations, des individus qui ne sont pas construits sur les même bases que ceux du monde "finissant". Les mutants ont entre 0 et 25 ans (des semi mutants ont entre 20 et 35 ans). Les couples de ces nouveaux modèles d'Hommes sont plus éphémères dans la première tranche de vie car ils ont un rapport au monde, au temps tout à fait autre, forcément intéressant, forcément avec des grands avantages et d'autres inconvénients. Leur réflexe est plutôt exploratoire sûrement pas dans l'investissement. Ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas d'attachement possible mais il y a une curiosité réelle à vivre des expériences, à ne pas investir sur l'avenir, à profiter du présent, à jouir. Les mutants ont probablement plus d'audace, de curiosité, de créativité, de désir d'épanouissement, contrairement aux homologues qui subissaient, pétris de culpabilité, naviguaient entre nostalgie du passé et investissement sur le futur (pardon pour la caricature, c'est très grossier). Et les mutants sont aussi bcp plus dépendants de leur image, de leur popularité, de ce même désir de jouir de la vie en même temps qu'il y a tant de choses à vivre... difficile de s'arrêter pour prendre le temps de construire. Car un couple ne va pas de soi : il demande du temps pour s'inventer à 2. (une fois la "lune de miel" passée...).
En étant zèbre, c'est sûrement un peu plus le bordel car cela floute un peu ces codes. Faut-il trouver un autre anticonformiste, zèbre ou pas, qui a soif d'intensité, à la fois riche de sa personne et respectueux de l'autre. Là aussi, je dirais qu'on apprend à les flairer, rassure-toi ! Même si tes "échecs" blessent, ils sont d'abord des "essais". Ne crois jamais que tu es loser en amour : tu prends tes marques... nuance ! Après tout, tu es zèbre, mutant, jeune... C'est bcp pour un seul homme...
En résumé, la bonne philosophie, c'est d'assumer de mieux en mieux tes souhaits, de déterminer ce que tu veux trouver absolument chez l'autre, les ingrédient indispensables pour une vie de couple, et te laisser embarquer dans le monde de l'autre, ça dure ce que ça dure, tant que cela te va, qui peut t'inspirer ce que tu n'avais même pas imaginé comme modèle. D'une certaine façon, je crois que tu as commencé...
LoÏc, tu as déjà fait un pas qui te fera gagner du temps, identifier ce que tu es, avoir "bossé sur ton cas". Cela peut t'éviter de te chercher à travers des rencontres qui n'auront pas bcp de chances de te rendre heureux.
J'ai pour ma part traversé qq déserts et marécages avec des histoires courtes, pendant pas mal d'années. Et puis j'ai surtout appris ce que je voulais un peu plus, un peu moins, ce que j'attendais de la vie de couple, sans le relier à qq'1 en particulier. Juste, selon moi, vivre en couple ce serait avec quels ingrédients imparables ?
Je me dis que ces années, qui m'ont des fois désespérée, qui m'ont fait croire que j'étais condamnée à la solitude (etc...) ont à la fois permis de mieux me connecter à ce qui m'allait et à ce qui ne m'allait pas. bon je me le dis avec le recul hein ! Dedans j'aurais peut-être étripé "l'idiot" m'écrivant cela ! ...
Et puis en rencontrant qq'1, et je pense qu'on ne s'intéresse pas aux même pers. ou qu'on n'intéresse pas les mêmes pers. quand on est plus au clair, il s'agit d'avoir de la souplesse, de la créativité, bcp de communication sur ce qu'on attend, ce qui nous va dans ce qu'on partage, ce qui ne nous va pas afin de s'ajuster l'un à l'autre.
C'est une base essentielle la souplesse et la communication. Sans souplesse, pas d'ajustement possible ou alors l'un des deux se courbe jusqu'à rompre son équilibre intrinsèque. Sans communication, pas d'ajustement possible, bcp d'interprétations erronées, peu de créativité pour inventer son couple.
Il n'y a pas de vie de couple toute faite et l'un des problèmes est l'idée du modèle "normatif" auquel bcp de gens se conforment, auquel peut-être nos parents se sont conformés. Comment oser se proposer ce qui nous va et tisser dans le temps un modèle parce c'est moi et cet autre là ?
Faire couple c'est quoi finalement ? S'aimer, soit. Vivre ensemble ? pas forcément, coucher ensemble ? selon ce qui nous va. Dormir ensemble ? pas forcément. Faire des activités ensemble ? oui et non. Envisager l'avenir ensemble ? oui et non. Acheter sa maison ? pas forcément. Faire des gosses ? pas forcément....
Deux autres points :
Construire sa vie d'adulte à fortiori sa vie de couple nécessite de ne pas avoir un pied coincé dans sa famille d'origine. Certaines pers., zèbre ou pas, remplissent une sorte de "mission" comme s'occuper d'un parent, gérer le conflit conjugal des parents, être l'enfant qui ne part pas tout à fait de la maison... Ces missions ne sont pas tjs identifiées, elles peuvent être très très tacites. On nous les donne, on y répond mais nous n'avons pas forcément accès à cela. Ce qui donne la puce à l'oreille c'est le sentiment de devoir répondre à qq chose, de devoir y être au prix d'une grande culpabilité si on n'y répond pas. Alors il faut se faire aider pour trouver des compromis et "démissionner". (cf Catherine ducommun. ces loyauté qui nous libèrent)
Enfin, je salue le travail de JP Gaillard sur les "mutants" (cf internet et ouvrage). Il décrit un changement important dans notre société au niveau des relations, des individus qui ne sont pas construits sur les même bases que ceux du monde "finissant". Les mutants ont entre 0 et 25 ans (des semi mutants ont entre 20 et 35 ans). Les couples de ces nouveaux modèles d'Hommes sont plus éphémères dans la première tranche de vie car ils ont un rapport au monde, au temps tout à fait autre, forcément intéressant, forcément avec des grands avantages et d'autres inconvénients. Leur réflexe est plutôt exploratoire sûrement pas dans l'investissement. Ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas d'attachement possible mais il y a une curiosité réelle à vivre des expériences, à ne pas investir sur l'avenir, à profiter du présent, à jouir. Les mutants ont probablement plus d'audace, de curiosité, de créativité, de désir d'épanouissement, contrairement aux homologues qui subissaient, pétris de culpabilité, naviguaient entre nostalgie du passé et investissement sur le futur (pardon pour la caricature, c'est très grossier). Et les mutants sont aussi bcp plus dépendants de leur image, de leur popularité, de ce même désir de jouir de la vie en même temps qu'il y a tant de choses à vivre... difficile de s'arrêter pour prendre le temps de construire. Car un couple ne va pas de soi : il demande du temps pour s'inventer à 2. (une fois la "lune de miel" passée...).
En étant zèbre, c'est sûrement un peu plus le bordel car cela floute un peu ces codes. Faut-il trouver un autre anticonformiste, zèbre ou pas, qui a soif d'intensité, à la fois riche de sa personne et respectueux de l'autre. Là aussi, je dirais qu'on apprend à les flairer, rassure-toi ! Même si tes "échecs" blessent, ils sont d'abord des "essais". Ne crois jamais que tu es loser en amour : tu prends tes marques... nuance ! Après tout, tu es zèbre, mutant, jeune... C'est bcp pour un seul homme...
En résumé, la bonne philosophie, c'est d'assumer de mieux en mieux tes souhaits, de déterminer ce que tu veux trouver absolument chez l'autre, les ingrédient indispensables pour une vie de couple, et te laisser embarquer dans le monde de l'autre, ça dure ce que ça dure, tant que cela te va, qui peut t'inspirer ce que tu n'avais même pas imaginé comme modèle. D'une certaine façon, je crois que tu as commencé...
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