A l'Esperluette.
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Re: A l'Esperluette.
Tu sais neuro, le balai dans le cul donne une certaine stabilité dans l'assise !
le p'tit frisson ...
le p'tit frisson ...
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
C'est vrai, et si dans un second temps on le fait aller et venir, il peut décoincer aussi
(enfin, je vais juste m'acheter des clopes, et je reviens.)
(enfin, je vais juste m'acheter des clopes, et je reviens.)
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
joli le bil boquet vernis!
ça me rappelle une histoire de bill
ça me rappelle une histoire de bill
- Bill:
- Buffalo Bill entre dans un bar à Moscou et commande 5 bières.
Il les aligne sur le comptoir, sort son revolver, et démolit les 5 verres d'une seule balle.
Les Russes, étonnés, lui demandent son nom.
- Je m'appelle Bill, BUFFALO Bill !
Arrive un Russe, qui baisse son pantalon, et là, surprise : il dévoile 5 pénis.
Étonnement général. C'est quoi ton nom?
- Je m'appelle Bill, TCHERNO Bill !
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Bon, j'deboule, t'es juste pas habile.
Question : existe t-il des balais vaudous ?
Maintenant qu'il est propre, on va y ranger
Des choses bien et belles
Des belles et bonnes choses
Qu'on va se faire, qu'on va s'y plaire, récréation
Et le faubert fauche la poussière
Et le balai entasse les crasses
Rejoignez vos places, enlevez vos grimaces
Embrassez l'espace
Il est propre, il est propre,
Il est propre l'espace.
Question : existe t-il des balais vaudous ?
Maintenant qu'il est propre, on va y ranger
Des choses bien et belles
Des belles et bonnes choses
Qu'on va se faire, qu'on va s'y plaire, récréation
Et le faubert fauche la poussière
Et le balai entasse les crasses
Rejoignez vos places, enlevez vos grimaces
Embrassez l'espace
Il est propre, il est propre,
Il est propre l'espace.
Re: A l'Esperluette.
Bonjour Odime et à tous
Odime
Solasido tu es le bienvenu à l'Esperluette;
Nous espérons,
Esperluette étant,que tu nous feras profiter de ta longue expérience appliquée en divers domaines,
tels qu'entr'autres, l' ennéagramme vu d'ailleurs que d'habitude;
Le Yi-king, qui est devenu dans tes mains intelligentes, comme un feeling dépassant l'intuitif et le raisonné,
la poësie, la musique, les mathématiques anciennes, j'abrège; tout ce travail que tu as fait tout seul ou presque.
Mais tu es un poëte, esclave volontaire de l'inspiration, laquelle induit nos futurs.
Ceci dit, notre Sol, bien que se faisant virer de partout, se pense toujours normal,
et il souffre, et j'en ai marre. Marre.
Que tu sois d'accord ou non, Sol, j'informe la population du troquet que nous avons l'honneur
de recevoir un hôte HQI vérifié depuis longtemps, qui ne se rend même pas compte qu'il l'est,
comme beaucoup d'entre nous.Hey, la population du bistrot,
figurez vous que Mister Sol croit être normal, ordinaire.
C'est bien, parce qu'il est humble; c'est mal, parce qu'il s'en prend plein la tronche
- veuillez excuser cette inhabituelle inconvenance- comme beaucoup d'entre nous en ont fait l'expérience.
Il pêche par excès de culture, de raffinement, il va nous saoûler( tant mieux) de poëmes, de créations personnelles
dont une partie est plus ou moins digérable selon les uns les autres; mais je vous assure, et je dis la vérité comme d'habitude,
depuis que j'ai commencé à le lire, je suis passée de l'enfer au paradis, et lorsque je croyais être au paradis, il me renvoyait en enfer!
Me faisant prendre conscience!
Bref, vous l'avez compris , j'aime Solasido, c'est clair et net, avec ses lumières et ses ombres.
Dont est fait notre monde merveilleux, ah, j'hésite, oui, j'affirme.
Tout le plaisir de nos échanges est pour moi redoublé car indéfectiblement partagé
et ce depuis qu'à force de bonne volonté changée en patience réciproque le temps cesse d’exister.
J'ai tenté déjà trois réponses dans ce fil l'esperluette, qui ont tous été refusés
car elles contenaient des images ou des vidéos que je ne pourrais poster que dans une semaine.
Pour la question de HQI, mon point de vue reste assez simple, et j'espère aussi pas trop simpliste.
J'étudie et applique la loi d'octave à mes applications, à mes exercices, à mes perceptions
si bien que je parle de ce que j'expérimente et non pas de ce que je crois.
Justifier ses comportement en ajustant ses convictions, cela peut créer une illusion de Haut Quotien Intellectuel,
cependant il n'en est rien. Il ne s'agit pas de cela , de mon point de vue, si ce n'est de secouer la paresse mentale,
de cesser toute pollution émotionnelle, toute projection , toute mentalisation , toute agressivité, toute raillerie,
toute moquerie, toute calomnie , secouer l'inconscience de mes actions non triangulées.
C'est un dessein d'unité de conscience qui peut faire illusion, car je n'ai nulle intention d’idolâtrer,
une faculté parmi d'autres toutes aussi nécessaires, souhaitables, salutaires et salvatrices,
dès qu'il ne s'agit plus de manger, de boire, de respirer ou d'observer par coeur,
là où des abandonnés qui grelotent font encore rire l'hiver en général....
Le tao le yin et le yang représente une triangularisation fondamentale,
que j'appelais vers les années 70/80 les métamorphoses triangulaires.
A cette époque seul l'aspect musical des transfomations et des hexagrammes du yi king
attirait mon attention, car avec un groupe ou plusieurs d'amis musiciens nous testions
ces données à entendre lors de nos rencontres.
Comme des amis, nous estimions que la musique, et sa pratique n'étaient pas notre seul point commun,
aussi nous ne boudions pas les joies de l'échange illustrant le fait que nous vivons l'univers comme une musique
dont la substance est silence, son, écho, après avoir découvert que l'on rit, pleure, chante sur des voyelles et que l'on sourit sur des consonnes...
Tout cela ne résulte que d'un changement de regard :
Par exemple un cylindre peut apparaitre de face comme un cercle et de profil comme un carré.
De là à conclure que nous ne voyons que la surface des choses, il n'y a pas loin,
car pour percevoir le volume l'être humain doit trianguler intentionnellement,
ou automatiquement et mécaniquement.
Lorsque trianguler n'est pas intentionnel, l'énergie contenue entre les deux yeux s'enfuit par les yeux,
sinon elle poursuit ce qui est appelé une révolution de la lumière intérieure.
Ceci reste intellectuellement facile à comprendre, mais pour la pratique,
il s'agit d'une autre paire de manches.
Le secret du tao réside dans la pratique et non pas dans la théorie.
Certaines dissonances cognitives expérimentées avec certains modérateurs de forums (fora)
ne concernent le fait que la plus brillante culture ne remplace pas la moindre expérience,
mais au contraire, elle a le pouvoir de l’empêcher et c'est un comble, un paradoxe parmi d'autres,
que celui d'abandonner sa maitrise pour maitriser son abandon et inversement .
Dans un forum, on rencontre généralement quatre types d'intervenants : l'invité, le membre, le modérateur, l'administrateur
ce qui définit selon le vocabulaire du yi king, les quatre images ou les quatre valeurs possibles pour chaque trait d'un hexagramme ou d'un trigramme.
Le yi king n'est pas seulement un livre de divination, mais aussi de mathématiques, de médecine, de musique, de chime, et d'alchimie, d'art respiratoire, de sagesse, de poésie, où même la voie du conte sert à la connaissance de soi etc...
Pour le pratiquant, il est clair que ce qui n'entre pas dans le yi king n'existe pas
et c'est probablement de ce constat qu'est née la classe des Devins
pour qui la divination consiste avant à exercer sa divinité,
c'est à dire deviner, envider, devenir juste et/ou imaginer juste.
Envider signifie ici dans ce contexte dérouler le fil, comme dérouler le film...
La pratique du yi king montre que ce qui nous fait le plus défaut reste le manque de termes exprimant la relativité.
Par exemple si le verbe est le soleil de la phrase alors les pronoms personnels en sont les couleurs de l'arc en ciel,
tandis que sujet et objet ouvrent sur les notions de subjectif et d'objectif dès qu'il s'agit de récapituler sans capituler.
Les matériaux du yi king permettent de traduire tout cela qui arrive tant que intérieurement le silence y pousse.
L'analogie entre le temps d'un repas et le temps d'un message me semble juste,
même si, intentionnellement, la mise en pratique ne semble pas évident, question d'habitude.
La difficulté de changer d'habitude vient du fait que nous n'y sommes pas habitués,
cependant trianguler mène à se simplifier jusqu'à progresser vers un état d'absence totale de susceptibilité,
où tout devient infiniment plus simple, aussi simple que respirer...
Voila, pêle-mêle et sans arrière pensée trouble, quelques accords à rompre ou à conclure ensemble
via les idées que nous souhaitons échanger avec le même détachement qu'un lac rêve sans nuage...
Amicalement
Créons-nous un excellent aujourd'hui
Dernière édition par Solasido le Ven 10 Jan 2014 - 20:39, édité 1 fois
Re: A l'Esperluette.
Je n'ai rien compris mais j'ai trouvé ça beau à lire, ce qui me suffit.
Le nain est rustre, il a divisé le monde en deux sortes d'humains : ceux qui prennent et ceux qui essaient de rendre autant qu'ils prennent.
C'est déjà un progrès. Fût une époque où il se contentait de diviser les humains en deux catégories : ceux qui tirent la chasse avant d'avoir fini de pisser et les autres. C'était assez réducteur.
Le nain est rustre, il a divisé le monde en deux sortes d'humains : ceux qui prennent et ceux qui essaient de rendre autant qu'ils prennent.
C'est déjà un progrès. Fût une époque où il se contentait de diviser les humains en deux catégories : ceux qui tirent la chasse avant d'avoir fini de pisser et les autres. C'était assez réducteur.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
à l'ancienne :
j'me prendrai bien un p'tit express0 ce soir, pour la route
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/continental-condamne-pour-avoir-discrimine-le-syndicaliste-xavier-mathieu_423333.html#SbwkzbIlmpoCD4oe.99
j'me prendrai bien un p'tit express0 ce soir, pour la route
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/continental-condamne-pour-avoir-discrimine-le-syndicaliste-xavier-mathieu_423333.html#SbwkzbIlmpoCD4oe.99
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: A l'Esperluette.
Quand un pentagone régulier est inscrit dans un cercle, le rapport entre la longueur des côtés du pentagone et le rayon du cercle, ça doit être une constante, non ?
Ben je voudrai bien connaitre sa valeur. J'ai cherché parce que j'en ai besoin, mais ça me les brise menu, je n'arrive pas à m'intéresser.
Si quelqu'un peut me dire, ça m'arrangerait.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
La distance entre le centre du polygone et chacun des côtés est l'apothème.
sur le site de gérard willemin il est possible d'examiner un PENTAGONE sous toutes les coutures
voir aussi avec wikipédia
Bonne suite et souriante soirée
Toutes les mesures du pentagone de côté unité
sur le site de gérard willemin il est possible d'examiner un PENTAGONE sous toutes les coutures
voir aussi avec wikipédia
Bonne suite et souriante soirée
Toutes les mesures du pentagone de côté unité
Re: A l'Esperluette.
Merci, M'sieur.
Tiens, l'Esperluette ouvre un nouveau livre. Ce doit être le 5ème. L'Esperluette, Tome V.
Tiens, l'Esperluette ouvre un nouveau livre. Ce doit être le 5ème. L'Esperluette, Tome V.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
- Spoiler:
Zenji- Messages : 393
Date d'inscription : 07/11/2013
Age : 59
Localisation : Orange 84
Re: A l'Esperluette.
Quoique l'indice cible
L'erreur cherche et trouve l'erreur.
Juste, Juste, Juste
123456789
123456789
Un dit cible
Où se ressemble qui s'assemble
C.Q.F.D donne Combien Qui Finalement Dorment
Re: A l'Esperluette.
Fait pas chaud, aujourd'hui.
Amourette
Or que l’hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous . point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j’allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
Du jeu d’aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d’une douce main-forte.
Hà ! vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! c’est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.
PIERRE DE RONSARD (1565)
Amourette
Or que l’hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous . point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j’allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
Du jeu d’aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d’une douce main-forte.
Hà ! vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! c’est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.
PIERRE DE RONSARD (1565)
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Je vous donne des oeufs. L'oeuf en sa forme ronde
Semble au Ciel, qui peut tout en ses bras enfermer,
Le feu, l'air et la terre, et l'humeur de la mer,
Et sans estre comprins comprend tout en ce monde.
La taye semble à l'air, et la glère féconde
Semble à la mer qui fait toutes choses germer :
L'aubin ressemble au feu qui peut tout animer,
La coque en pesanteur comme la terre abonde,
Et le ciel et les oeufs de blancheur sont couvers.
Je vous donne (en donnant un oeuf) tout l'Univers :
Divin est le présent, s'il vous est agréable.
Mais bien qu'il soit parfait, il ne peut égaler
Vostre perfection qui n'a point de semblable,
Dont les Dieux seulement sont dignes de parler.
Ronsard
Semble au Ciel, qui peut tout en ses bras enfermer,
Le feu, l'air et la terre, et l'humeur de la mer,
Et sans estre comprins comprend tout en ce monde.
La taye semble à l'air, et la glère féconde
Semble à la mer qui fait toutes choses germer :
L'aubin ressemble au feu qui peut tout animer,
La coque en pesanteur comme la terre abonde,
Et le ciel et les oeufs de blancheur sont couvers.
Je vous donne (en donnant un oeuf) tout l'Univers :
Divin est le présent, s'il vous est agréable.
Mais bien qu'il soit parfait, il ne peut égaler
Vostre perfection qui n'a point de semblable,
Dont les Dieux seulement sont dignes de parler.
Ronsard
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
[img][/img]
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Bonjour ma belle. Ce matin, je vous aime encore. Le phénomène semble donc reproductible. Il nous reste à le rendre expérimentable, isoler les variables et le quantifier.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
J'ai demandé comment, à partir du moment où on pose pour règle qu'un salon doit avoir une femme pour portier, on s'assure que la personne derrière le pseudo est réellement une femme.
Il semble que je n'aurais pas dû.
Ca me parait pourtant extrêmement logique sur un forum où chacun est caché derrière un pseudo, non ?
Il semble que je n'aurais pas dû.
Ca me parait pourtant extrêmement logique sur un forum où chacun est caché derrière un pseudo, non ?
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
http://www.deezer.com/artist/58962
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
- Prendras-tu un apéritif ? demanda Colin. Mon pianococktail est achevé, tu pourrais l’essayer.
- Il marche ? demanda Chick.
- Parfaitement. J’ai eu du mal à le mettre au point, mais le résultat dépasse mes espérances. J’ai obtenu, à partir, de la Black and Tan Fantasy, un mélange vraiment ahurissant.
- Quel est ton principe ? demanda Chick.
- A chaque note, dit Colin, je fais correspondre un alcool, une liqueur ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale faible à la glace. Pour l’eau de Selbtz, il faut un trille dans le registre aigu. Les quantités sont en raison directe de la durée : à la quadruple croche équivaut le seizième d’unité, à la noire l’unité, à la ronde le quadruple unité. Lorsque l’on joue un air lent, un système de registre est mis en action, de façon que la dose ne soit pas augmentée – ce qui donnerait un cocktail trop abondant – mais la teneur en alcool. Et, suivant la durée de l’air, on peut, si l’on veut, faire varier la valeur de l’unité, la réduisant, par exemple au centième, pour pouvoir obtenir une boisson tenant compte de toutes les harmonies au moyen d’un réglage latéral.
- C’est compliqué, dit Chick.
- Le tout est commandé par des contacts électriques et des relais. Je ne te donne pas de détails, tu connais ça. Et d’ailleurs, en plus, le piano fonctionne réellement.
- C’est merveilleux ! dit Chick.
- Il n’y a qu’une chose gênante, dit Colin, c’est la pédale forte pour l’œuf battu. J’ai dû mettre un système d’enclenchement spécial, parce que lorsqu’on joue un morceau trop « hot », il tombe des morceaux d’omelettes dans le cocktail, et c’est dur à avaler. Je modifierai ça. Actuellement, il suffit de faire attention. Pour la crème fraîche, c’est le sol grave.
- Je vais m’en faire un sur Loveless Love, dit Chick. Ça va être terrible.
-Il est encore dans le débarras dont je me suis fait un atelier, dit Colin, parce que les plaques de protection ne sont pas vissées. Viens, on va y aller. Je le règlerai pour deux cocktails de vingt centilitres environ, pour commencer.
Chick se mit au piano. A la fin de l’air, une partie du panneau de devant se rabattit d’un coup sec et une rangée de verres apparut. Deux d’entre eux étaient pleins à ras bord d’une mixture appétissante.
- J’ai eu peur, dit Colin. Un moment, tu as fait une fausse note. Heureusement, c’était dans l’harmonie.
- Ça tient compte de l’harmonie ? dit Chick.
- Pas pour tout, dit Colin. Ce serait trop compliqué. Il y a quelques servitudes seulement. Bois et viens à table. »
Boris Vian, l'Ecume des jours
- Il marche ? demanda Chick.
- Parfaitement. J’ai eu du mal à le mettre au point, mais le résultat dépasse mes espérances. J’ai obtenu, à partir, de la Black and Tan Fantasy, un mélange vraiment ahurissant.
- Quel est ton principe ? demanda Chick.
- A chaque note, dit Colin, je fais correspondre un alcool, une liqueur ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale faible à la glace. Pour l’eau de Selbtz, il faut un trille dans le registre aigu. Les quantités sont en raison directe de la durée : à la quadruple croche équivaut le seizième d’unité, à la noire l’unité, à la ronde le quadruple unité. Lorsque l’on joue un air lent, un système de registre est mis en action, de façon que la dose ne soit pas augmentée – ce qui donnerait un cocktail trop abondant – mais la teneur en alcool. Et, suivant la durée de l’air, on peut, si l’on veut, faire varier la valeur de l’unité, la réduisant, par exemple au centième, pour pouvoir obtenir une boisson tenant compte de toutes les harmonies au moyen d’un réglage latéral.
- C’est compliqué, dit Chick.
- Le tout est commandé par des contacts électriques et des relais. Je ne te donne pas de détails, tu connais ça. Et d’ailleurs, en plus, le piano fonctionne réellement.
- C’est merveilleux ! dit Chick.
- Il n’y a qu’une chose gênante, dit Colin, c’est la pédale forte pour l’œuf battu. J’ai dû mettre un système d’enclenchement spécial, parce que lorsqu’on joue un morceau trop « hot », il tombe des morceaux d’omelettes dans le cocktail, et c’est dur à avaler. Je modifierai ça. Actuellement, il suffit de faire attention. Pour la crème fraîche, c’est le sol grave.
- Je vais m’en faire un sur Loveless Love, dit Chick. Ça va être terrible.
-Il est encore dans le débarras dont je me suis fait un atelier, dit Colin, parce que les plaques de protection ne sont pas vissées. Viens, on va y aller. Je le règlerai pour deux cocktails de vingt centilitres environ, pour commencer.
Chick se mit au piano. A la fin de l’air, une partie du panneau de devant se rabattit d’un coup sec et une rangée de verres apparut. Deux d’entre eux étaient pleins à ras bord d’une mixture appétissante.
- J’ai eu peur, dit Colin. Un moment, tu as fait une fausse note. Heureusement, c’était dans l’harmonie.
- Ça tient compte de l’harmonie ? dit Chick.
- Pas pour tout, dit Colin. Ce serait trop compliqué. Il y a quelques servitudes seulement. Bois et viens à table. »
Boris Vian, l'Ecume des jours
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Je plains les nains car ce sont les derniers à savoir qu'il pleut.
Sacha Guitry
Sacha Guitry
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Salut Gimli, tu vas bien ? Ah j'ai adoré tes poèmes et l'exigence éthique de tes chroniques m'a laissé admiratif et j'ai aussi lu avec passion tes analyses narratologiques.
Alors, c'est bon, on peut être amis? Ou faut que je te fasse une gâterie pour que ce soit assez?
Alors, c'est bon, on peut être amis? Ou faut que je te fasse une gâterie pour que ce soit assez?
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: A l'Esperluette.
On est ami de toutes façons mais je veux bien la gâterie, si elle n'est pas interprétée comme une volonté déplorable de soumettre un pauvre femme sans défense par un horrible misogyne obsédé de pouvoir, de stupre et de fornication.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Fort niquable, tu étais fort niquable ...
J'aime bien cette chanson de Stromae.
J'aime bien cette chanson de Stromae.
Invité- Invité
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: A l'Esperluette.
Faut que tu ailles rappeler à Mumu qu'elle n'est pas seule, me semble qu'elle en a besoin.
Moi, je ne peux pas, j'suis timide.
Moi, je ne peux pas, j'suis timide.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Je pense bien que je n’aie plus rien à dire
Je suppose que c’est le meilleur moment pour se décider à écrire
Je n’ai plus aucune obligation et toute mon inspiration est disparue
Le talent, le succès, la réussite, tout cela est devenu un vague concept
Le goût de l’aventure s’est lui aussi évanoui,
avec l’idée de reconstruire un nouveau monde, un nouvel univers
Je ne connais plus personne sauf une seule
Et cette personne me semble morte
Je vis donc seul dans ma bulle
Je laisse le temps me traverser le corps
Et mon esprit voguer dans l’espace infini, à travers les astres
J’ai aussi perdu ce goût de découvrir l’infinie capacité de chaque phénomène
Le désir de définir l’univers et les mécanismes de l’existence
Une vision qui remettait en question la physique, mais qui manquera la détermination et la connaissance requises pour naître.
Pourtant cette année j’ai visité Prague, Paris, Barcelone, Cannes, Rome, Amsterdam, New York, Los Angeles, San Francisco, Las Végas, le désert californien, les Îles Canaries, tout le sud de la France, une partie du Canada, et puis quoi encore…
Et quand je reviens à Londres, je m’ennuie, j’attends quelque chose, j’ignore quoi
Je me demande si je puis faire une différence
Je me demande si je puis changer quoi que ce soit à ce monde, et si oui, comment
Écrire vaut-il la peine, peut-on prendre cela au sérieux ?
Le temps me manque pour accomplir tout ce que je veux accomplir,
et lorsque enfin j’ai le temps, je ne veux plus rien accomplir
J’ai tout pour être heureux, et je ne le suis pas
Je ne suis pas malheureux non plus
Est-ce que la vie me traverse sans que je ne m’en rende compte ?
Est-ce que je traverse la vie sans m’en rendre compte ?
Roland Michel Tremblay
Je suppose que c’est le meilleur moment pour se décider à écrire
Je n’ai plus aucune obligation et toute mon inspiration est disparue
Le talent, le succès, la réussite, tout cela est devenu un vague concept
Le goût de l’aventure s’est lui aussi évanoui,
avec l’idée de reconstruire un nouveau monde, un nouvel univers
Je ne connais plus personne sauf une seule
Et cette personne me semble morte
Je vis donc seul dans ma bulle
Je laisse le temps me traverser le corps
Et mon esprit voguer dans l’espace infini, à travers les astres
J’ai aussi perdu ce goût de découvrir l’infinie capacité de chaque phénomène
Le désir de définir l’univers et les mécanismes de l’existence
Une vision qui remettait en question la physique, mais qui manquera la détermination et la connaissance requises pour naître.
Pourtant cette année j’ai visité Prague, Paris, Barcelone, Cannes, Rome, Amsterdam, New York, Los Angeles, San Francisco, Las Végas, le désert californien, les Îles Canaries, tout le sud de la France, une partie du Canada, et puis quoi encore…
Et quand je reviens à Londres, je m’ennuie, j’attends quelque chose, j’ignore quoi
Je me demande si je puis faire une différence
Je me demande si je puis changer quoi que ce soit à ce monde, et si oui, comment
Écrire vaut-il la peine, peut-on prendre cela au sérieux ?
Le temps me manque pour accomplir tout ce que je veux accomplir,
et lorsque enfin j’ai le temps, je ne veux plus rien accomplir
J’ai tout pour être heureux, et je ne le suis pas
Je ne suis pas malheureux non plus
Est-ce que la vie me traverse sans que je ne m’en rende compte ?
Est-ce que je traverse la vie sans m’en rendre compte ?
Roland Michel Tremblay
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Gimli, je t'aime, comme d'habitude.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
une note de vis à vis, pour ne pas oublier de rire au moins une fois par demie journée ! je poste à midi comme ça y'en aura pour tout le monde...
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Source: http://yap-yap-yap-yap.blogspot.dk/2009/10/real-tv.html
Et les originaux du dessin (eh oui, apparemment, ça existe): Clic
Re: A l'Esperluette.
La voisine essaie simplement d'appliquer une technique de jardinage bien connue
- Blague Carambar inside:
- Pourquoi le jardinier arrose-t-il son jardin tout nu ?
C'est pour faire rougir ses tomates.
Re: A l'Esperluette.
Sneglia : bien placée la blague carambar peut faire mal !! Wouaf wouaf wouaf ...
Invité- Invité
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