A l'Esperluette.

Sneglia : bien placée la blague carambar peut faire mal !! Wouaf wouaf wouaf ...

Bonjour toutes et tous.

Mon vieux bouc de Gimli me parle régulièrement de vous, nous souhaitions partager cela.

Nous ne saurons hélas pas être présents simultanément dans ce café, partageant un même ordinateur.

Si le bougre a relativement bon goût pour certaines choses, je ne partage pas tout ce qui concerne ses choix musicaux de vieux juke-box poussiéreux, ni certaines poésies noires.

Coucou à vous!

Les yeux baissés, rougissante et candide,
Vers leur banquet quand Hébé s’avançait,
Les Dieux charmés tendaient leur coupe vide,
Et de nectar l’enfant la remplissait.
Nous tous aussi, quand passe la Jeunesse,
Nous lui tendons notre coupe à l’envi.

Quel est le vin qu’y verse la déesse ?
Nous l’ignorons; il enivre et ravit.
Ayant souri dans sa grâce immortelle,
Hébé s’éloigne ; on la rappelle en vain.
Longtemps encor sur la route éternelle,
Notre œil en pleurs suit l’échanson divin

Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)

Théophile GAUTIER (1811-1872)


Caerulei oculi

Une femme mystérieuse,
Dont la beauté trouble mes sens,
Se tient debout, silencieuse,
Au bord des flots retentissants.

Ses yeux, où le ciel se reflète,
Mêlent à leur azur amer,
Qu'étoile une humide paillette,
Les teintes glauques de la mer.

Dans les langueurs de leurs prunelles,
Une grâce triste sourit ;
Les pleurs mouillent les étincelles
Et la lumière s'attendrit ;

Et leurs cils comme des mouettes
Qui rasent le flot aplani,
Palpitent, ailes inquiètes,
Sur leur azur indéfini.

Comme dans l'eau bleue et profonde,
Où dort plus d'un trésor coulé,
On y découvre à travers l'onde
La coupe du roi de Thulé.

Sous leur transparence verdâtre,
Brille parmi le goémon,
L'autre perle de Cléopâtre
Prés de l'anneau de Salomon.

La couronne au gouffre lancée
Dans la ballade de Schiller,
Sans qu'un plongeur l'ait ramassée,
Y jette encor son reflet clair.

Un pouvoir magique m'entraîne
Vers l'abîme de ce regard,
Comme au sein des eaux la sirène
Attirait Harald Harfagar.

Mon âme, avec la violence
D'un irrésistible désir,
Au milieu du gouffre s'élance
Vers l'ombre impossible à saisir.

Montrant son sein, cachant sa queue,
La sirène amoureusement
Fait ondoyer sa blancheur bleue
Sous l'émail vert du flot dormant.

L'eau s'enfle comme une poitrine
Aux soupirs de la passion ;
Le vent, dans sa conque marine,
Murmure une incantation.

" Oh ! viens dans ma couche de nacre,
Mes bras d'onde t'enlaceront ;
Les flots, perdant leur saveur âcre,
Sur ta bouche, en miel couleront.

" Laissant bruire sur nos têtes,
La mer qui ne peut s'apaiser,
Nous boirons l'oubli des tempêtes
Dans la coupe de mon baiser. "

Ainsi parle la voix humide
De ce regard céruléen,
Et mon coeur, sous l'onde perfide,
Se noie et consomme l'hymen.

"

Odime : la mignonne tourne la tête pour ne pas être décoiffée, comme c'est charmant ! Sinon j'ai trouvé cela pour toi, amoureuse de la nature mais peut-être pas encore prête pour les visites souterraines...



et puis aussi un autre "dessein" car je crois avoir compris qu'elle manque au mineur

"

"

La blague paranoïaque:

                                                                              "

(Et si nous pouvions respirer dans l'espace, mais que le gouvernement nous dise que nous ne le pouvons pas, pour que nous ne puissions pas nous échapper?)

Ce n'est pas parce qu'on est parano qu'on n'a pas d'ennemis.

Des chercheurs finlandais ont dressé la "carte corporelle de nos émotions". Concrètement, cette carte recense les zones de notre corps qui connaissent une augmentation ou une diminution de l'activité sensorielle lorsque nous éprouvons telle ou telle émotion. Résultat ? Force est de constater que le bonheur, la fierté, la tristesse ou la peur n'activent pas du tout les mêmes zones de notre corps... --> http://www.journaldelascience.fr/sante/articles/carte-corporelle-nos-emotions-revelee-etude-3400




"

Ooh ! Je suis un Schtroumpf !

Gimli a écrit:Ce n'est pas parce qu'on est parano qu'on n'a pas d'ennemis.

Desproges.

"Je suis paranoïaque, mais le suis je assez?"

Je ne sais plus où et qui.

Je n'aurais pas mis la zone d'envie à cet endroit-là.

Envy, c'est quand on est envieux des autres, c'est mental.

ENVIE
Monsieur    Madame


 

envie ^^

d'une madame P:

Ainaelin a écrit:Envy, c'est quand on est envieux des autres, c'est mental.

J'ai séché ce cours là aussi.

c'est vrai que la première fois que j'avais vu ce dessein sur les émotions, je me suis demandé où était le désir ?

en tout cas je désire placer en camp de rééducation ce vil père castrateur:

(humour inside...)

"

"


  Xul Solar, Argentine, XXème siècle.

Le jardin d'amour:

"

Et belle journée tout le monde

L.O.V.E

@ neuro : sympa ce détail ^^

Gimli  

Spoiler:

... ça doit faire un peu mal quand même^^

Tiens, Bliss, tu passes au bistrot. Peut-être toujours en recherche du thé russe ?

Ah, l'âme slave...

Gimli : Oui, j'adore le thé russe !   
Ainsi que le thé méraire (cultivé en Mérairie, région du Nord du Gonguikisthan... Toujours prendre un truc qui termine en "isthan" quand on veut faire croire qu'on est culturé au point de connaître des pays que personne connaît)

  Bonsoir, Bliss
Bien sûr il y a du thé russe, ici!

Bonsoir Odime !  
 
Chouette alors ! J'espère qu'il a un bon goût de bergamote et que je trouverai du sucre roux... oui, là je fais ma princesse mais bientôt je repasserai pour boire un verre (voire une bouteille) de vin rouge... en fait, ma dernière gueule de bois est trop récente pour me polchtronner à nouveau ce soir... tiens d'ailleurs, passe donc un peu de ton citron sur mon foie s'il te plaît !

Vous qui passez samovar.

https://www.youtube.com/watch?v=e37gDUi4a7A

... authepsa transparent du tout cher Gimli !

Bliss, t'as le chic pour te faire désirer!
Moi, au Gimli, je lui mets carrément des phallus ailés joliment enrubannés, je compose une magnifique poésie pour sa dame, et je n'ai que dédain. 
Un peu de vodka dans mon thé russe siouplait.

*verse de la vodka dans le thé de neurone-indolent et lui fais un bisous*


Attention, l'abus de thé est dangereux pour la sans thé !

Merc'hips, babouchka!

Gros поцелуев

hors (sans) calembour, euh - hein !

поздравления, товарищи

  Salut tout le monde

"   "

                                                                                                                                                                          L'oiseau de feu. Mythologie russe.

Vous prendrez bien quelques cerneaux, avec le thé vodka?

                                                                             "

Bonjour chère. Petit bisou.

neurone-indolent a écrit:Bliss, t'as le chic pour te faire désirer!
Moi, au Gimli, je lui mets carrément des phallus ailés joliment enrubannés cueillies par de douces mains féminines, je compose une magnifique poésie pour sa dame, et je n'ai que dédain. 
Un peu de vodka dans mon thé russe siouplait.

Probablement as-tu raté l'accord d'un participe passé.

Délicieux, ces cerneaux!
Gimli, étant un ectoplasme, j'ignore ma gauche, ma droite, et mes participes passés, malgré de douloureux efforts d'adaptation.
A tous : Je dois vous dire que depuis que je vous regarde, même du plafond du rade, je vais un peu mieux...
Multiflorales pensées pour vous.

Superbe chanson de Jean Sablon (une découverte : merci !)

Quand les carottes s'enlacent, le jardin respire...