Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
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Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
Bonjour à tous,
Je vous propose ici de partager des blagues de votre cru ou collectées par-ci par-là, qui ne requièrent pas forcément une intelligence supérieure. Autrement dit on peut se marrer simplement, que ce soit gras ou non, que ce soit sur les blondes, les roux, les poilus, le pipi-caca-prout (bon pas trop quand même) du moment que nous restons dans le respect bien évidemment.
Je commence par un plagiat d'une blague sur le topic "la plus grosse honte de votre vie" du hardware forum, topic que je lisais quotidiennement lors de mes années de prépa. Histoire de me détendre. Le topic dépasse les 3 000 pages s'il y a des courageux... Mais certaines hontes sont de véritables pépites.
Je n'ai pas réussi à retrouver celle qui avait alors ma préférence mais une autre que j'aimais bien aussi...
Vous la trouverez ici (remontez page 1 pour lire le topic...) mais pour les fainéant, voici sous spoiler une recopie du-dit post. L'originale comporte des images qui participent à sa compréhension.
Bon rire
Je vous propose ici de partager des blagues de votre cru ou collectées par-ci par-là, qui ne requièrent pas forcément une intelligence supérieure. Autrement dit on peut se marrer simplement, que ce soit gras ou non, que ce soit sur les blondes, les roux, les poilus, le pipi-caca-prout (bon pas trop quand même) du moment que nous restons dans le respect bien évidemment.
Je commence par un plagiat d'une blague sur le topic "la plus grosse honte de votre vie" du hardware forum, topic que je lisais quotidiennement lors de mes années de prépa. Histoire de me détendre. Le topic dépasse les 3 000 pages s'il y a des courageux... Mais certaines hontes sont de véritables pépites.
Je n'ai pas réussi à retrouver celle qui avait alors ma préférence mais une autre que j'aimais bien aussi...
Vous la trouverez ici (remontez page 1 pour lire le topic...) mais pour les fainéant, voici sous spoiler une recopie du-dit post. L'originale comporte des images qui participent à sa compréhension.
Bon rire
- Copie sans images:
- Voila une honte qui m'est arrivée il n'y a pas très longtemps.
Après une grosse période de célibat donc abstinence complète avec les avant-bras bien musclés , j'ai rencontré une fille. C'était ce genre de petit bout de femme assez classe, toute mignonne et surtout très très timide. Avec elle, qu'est ce que j'ai du tâter le terrain...
Bref un soir j'ai réussi à la faire venir chez moi (au bout de 2 mois, no comment c'est dire l'état psychologique de la pouliche) et arriva la fin de soirée. Fin de soirée où elle venait de s'apercevoir qu'elle avait oublié les clés de chez elle dans son appartement. Sa maman à un double mais impossible d'y aller, il est trop tard. Tel Don Juan sans arrière pensée, je lui propose de rester dormir chez moi, dans mon lit, ce qu'elle accepta avec une facilité qui m'a vraiment déconcerté. Je ne pensais pas qu'elle dirait oui. Nikel la fin de soirée va être mon soir !!!
Mais la arrive ce qui devait arriver, un putain de mulot gratte à la porte, il a envie de voir le jour et d'aller nager un peu. A y réfléchir ça fait au moins 3 jours que j'ai pas lâcher une belette, impossible de résister donc je fonce aux toilettes. J'essaye de camoufler la 10ème symphonie de Mozart que je suis en train de composer par divers stratagèmes que je vais garder secrets ! Arrive le moment de l'essuyage, j'ai perdu bien 1,5 kg je me sens léger mais OMAGAD ! Il reste une feuille de PQ, plus de reserve ! Mon dieu, faite que ce soit un parfait, comme ça même pas besoin de s'essuyer trop. Manque de bol la tentative d'essuyage vire au carnage, j'en ai plein les mains et j'ai plus de PQ.
Que faire ? Il fallait que j'aille dans la cuisine chopper du sopalin ou quelque chose, j'en ai plein le cul. Je peux pas tirer la chasse car sinon elle va m'entendre tirer la chasse plein de fois et va croire que je suis dégueulasse ou savoir que j'ai fait kaka et ça je veux pas ! La decision est prise, je sors en mode furtif Solid Snake direction la cuisine ! Mais la OMAGAD², ma douce m'attend dans la cuisine, nue, chose incroyable ! Elle aurait pu rester comme ça sauf qu'elle me saute litteralement dessus comme une tigresse folle de sexe, alors qu'avant que j'aille poser mon colombin c'était une sainte ni touche! Et la elle me murmure dans l'oreille "Allons voir a quel point ton lit et confortable".
Arriver dans ma piaule, le chemin était pas long vu la taille de l'appart, elle me dessape completement et commence à me faire des trucs que j'aurais jamais cru d'elle. Je commence à oublier la demi crotte qui me reste collée au cul et je m'emballe dans des émotions que j'avais du refouler pendant mon celibat ! Elle a pris vraiment cher mais moi aussi, on a tout fait, beaucoup de positions différentes et fatigantes etc, après un dernier calin on s'endort.
Le lendemain matin, le jour perçant à travers mes rideaux, j'ouvre un oeil, ma douce folle du sexe inopinée (mais bien pinée quand même) dort encore. C'est à ce moment que j'ai pu apercevoir les inombrables traces de merde que j'ai pu laisser sur mes draps, je me suis littéralement torché dessus pendant les galipettes et la nuit Ma chère et tendre me sent bouger, elle se reveille, c'est le drame. J'ai alors réflechis et je me suis dis qu'il fallait absolument qu'elle bouge de la chambre pour que je vire mes draps, comme ça hop ni vu ni connu. Je me suis alors rappelé d'un truc que je faisais à mon ex pour la faire chier le matin, appuyer sur sa vessie, comme ça elle ira direct aux toilettes, je ferais mission draps et emballé c'est pesé. La pauvre à peine reveillée j'etais en train de m'exciter sur ça vessie comme un malade mental qui sait pas ce qui fait. Elle essaye de se tourner mais le but est atteint, elle doit aller au pipiroom
Hop à peine sortie de la piole je me lève en quatrième vitesse, j'arrache le drap, le matelas par avec, je m'acharne. Et là j'entend un bruit de quelqu'un qui vomi ! OMAGAD²² j'avais pas tiré la chasse hier ! La pauvre elle est rentrée ça lui a piqué les yeux et en voyant le carnage + odeur elle à laché une grosse galette sur mes chiottes. Me vla avec des draps pleins de merdes, des chiottes pleines de merde et de vomi. J'arrive pour l'aider et la elle s'enferme dans les toilettes pour pas que je la vois pleine de vomi . Elle tire la chasse et ressort 30 secondes plus tard et avec du PQ à la main. Oui, il y avait du PQ dans le placard des toilettes et je m'en souvenais pas
La elle ne trouve rien de mieux à dire qu'elle ne se sent pas bien et qu'elle va retourner chez sa mère pour récuperer ses clés. Direction la chambre pour recuperer ses sappes et comme un gros trou de balle que je suis, en l'entendant vomir j'ai laissé le drap par terre pour accourir, trace de pneus en évidence. Je crois qu'au fond elle n'a pas trouvé le courage de dire quelque chose. Elle s'est rhabillée, à ouvert la porte et elle est partie.
Je ne l'ai plus jamais revue. 2 mois de travail au corps pour la ramener chez moi à cause de sa timidité (qui en fait n'était rien, la psychologie féminine j'ai parfois du mal), pour une nuit de plaisir. J'aurais pu finalement m'en tirer pas trop mal si c'était pas la meilleure amie de ma soeur. Je n'ai pas à me demander si elle lui a raconté ou pas, ma soeur m'appelle "le biker" mais c'est heureusement resté une private joke entre nous!
Dernière édition par MarTigre le Mer 22 Jan 2014 - 19:22, édité 1 fois
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
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Dernière édition par Seb le Mer 19 Fév 2014 - 5:17, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
Oh MarTigre ! j'ai du m'y reprendre plusieurs fois pour lire en entier tellement ...morte de rire !
( Hélas j'ai perdu l'usage de mes émoticons et ne pourrais transmettre l'intensité en mots du moment de rire que tu m'as offert ! Merci MEEERCI ! )
( Hélas j'ai perdu l'usage de mes émoticons et ne pourrais transmettre l'intensité en mots du moment de rire que tu m'as offert ! Merci MEEERCI ! )
Invité- Invité
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
Elle est à chier, cette histoire...
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
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Dernière édition par Seb le Mer 19 Fév 2014 - 2:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
Puisque vous avez aimé, en voici une autre dans la même veine, celle que je cherchais hier... à lire sur le HWforum ou en spoiler :
cette honte est assez longue. prévoyez des pauses.
accompagnée de son commentaire (qques pages plus loin) :
- Blague cimetière:
- Bon, ma plus grosse honte of my life
C'était il y a dix ans, en 2001, et je faisais des heures en extra dans une petite société de pompes funèbres, en tant que porteur.
Le porteur, c'est celui qui assiste à toutes les cérémonies funéraires, qui fait les mises en bières, porte les cercueils, fait du fossoyage, etc...
Bref, ce jour-la, grosse cérémonie, on démarre au domicile de la famille comme d'hab, tout le monde en noir, on fait la mise en bière, on sort le cercueil en silence au milieu des larmes et des nez qui se mouchent, on fait la cérémonie à l'église, on ressort le cercueil de l'église, on fait la petite marche jusqu'au cimetière, et la, à la fin de la cérémonie, on pose le cercueil sur des tréteaux devant le caveau ouvert, le curé comme d'habitude vient réciter ses dernières conneries, blabla vie éternelle, blabla le corps n'est plus, mais l'âme reste, toussa toussa, et puis quand c'est terminé, la famille défile un par un pour venir déposer une fleur, dire un dernier mot au dessus du cercueil, et ensuite les porteurs rentrent le cercueil dans le caveau, avec les cordes.
Et quand le cercueil est rentré, l'un des porteurs referme la dalle du caveau et rebouche les quatre coins avec du béton, et ce jour-la c'était moi.
Le problème, c'est que depuis la cérémonie à l'église, je ressentais quelques crampes assez virulentes du côté des intestins, avec quelques flatulences au fumet quelque peu douteux...Et la, je sentais que ça s'amplifiait bien comme il faut, que ça montait en puissance, à ma grande inquiétude. J'étais à genoux, avec le bac à mortier devant moi, en train de préparer le béton pour reboucher le caveau, et derrière moi, j'entendais de grands "sniiff", des sanglots et des chuchotements de réconfort...
Tout va aller, me disais-je alors.
Je dois préciser que déjà, je ne suis pas très bricoleur, donc pas très à l'aise avec la préparation du béton, que je faisais souvent soit trop liquide, soit trop épais, et que je passais assez de temps à chaque fois a essayer de rattraper la recette au vol, soit en rajoutant de l'eau pour liquéfier un peu, soit du mélange en poudre pour consolider, et qu'a force de rajouter des ingrédients pendant dix minutes, à l'arrivée, j'obtenais assez souvent de quoi fabriquer une seconde enceinte au réacteur de Tchernobyl.
Le souci, c'est que quand vous êtes dans un cimetière en train de reboucher un caveau, il faut vous imaginer que ce sont les derniers instants ou toute une famille se sépare définitivement de l'un des siens, et que c'est un moment très particulier. Vous êtes agenouillé devant le caveau, et vous pouvez sentir sur vos épaules le poids de ces deux cent paires d'yeux rivées sur vos mains qui referment une porte sans retour sur la vie d'une mère, d'un cousin, d'un meilleur ami, d'un copain du lycée. Quoi que vous fassiez, les gens sont en demi-cercle autour de vous, et ne perdent pas une miette de ce que vous faites.
C'est assez oppressant, dans le contexte.
Une fois le béton préparé tant bien que mal, je me relève triomphalement, content d'avoir vaincu cette difficulté avec brio, et je me dirige vers la lourde plaque qui scellera le caveau. Je m'abaisse, concentre mes forces, retiens ma respiration, et au moment ou je sens la plaque décoller du sol, je sens également, sous la pression de mes muscles, mon fondement relâcher un petit chapelet tiède de pois cassés dans mon slip, accompagné d'un petit pet à peine perceptible. Sentant poindre le drame, je serre immédiatement les miches, et tente de faire passer ce raidissement soudain pour de la difficulté a manœuvrer la plaque. Ouf! Ça aurait pu être pire! Dix ans après les faits, je m'autorise aujourd'hui a imaginer ce que ça aurait été, en pleine cérémonie, si un véritable geyser de merde liquide avait coulé jusque dans mes chaussettes suivi d'un grand pet à bulles, façon cet autre drame épique.
J'avance en crabe, serrant la plaque contre moi, en simulant une fausse grimace de mec-qui-force-comme-un-taré, et je pose enfin la plaque dans son encadrement. Je me crois tiré d'affaire, mais en fait c'est la que les difficultés commencent vraiment.
Parce que la pression se relâche, parce que je tourne le dos au public, parce que je me sens davantage en confiance, je commet l'erreur. Je me baisse pour commencer a bétonner l'encadrement de la porte du caveau, et ce faisant je sens l'odeur émanant de mon entrejambe, et là c'est le fou rire...irrépressible.
Voyez, les gens, les tristes, ceux qui ont perdu quelqu'un, ceux-la même sont disposés tout autour de moi, en arc de cercle. J'entends quasiment au-dessus de mon épaule des sanglots, des voix étranglées par les pleurs, des chuchotements précipités.
Je tourne le dos à l'immense majorité, mais certains sont suffisamment bien placés pour me voir entièrement de profil. Mes joues commencent a se dilater sous le rire qui cherche a passer en force, je deviens écarlate, et je toussote, me racle la gorge, renifle pour détourner comme je le peux les bruits caractéristiques de l'hilarité. Je suis secoué de spasme nerveux inhérents au rire, et je commence a faire tournoyer la truelle dans le bac, façon je travaille le mortier-pour-pas-qu'il-sèche, dans le but de confondre les spasmes incontrôlables dans des gestes qui ont l'air calculés.
Mon visage tente de se durcir au même rythme que l'hilarité m'envahit, je n'y arrive pas. J'essaie de penser à des moments pénibles de ma vie, puis à des scènes de guerre, j'essaie d'imaginer l'exode des civils fuyant le siège de Srebrenica, je pense à des enfants disparus, j'essaie même de m'imaginer que c'est mon fils que j'enterre, rien n'y fait. Cela amplifie le fou rire.
Et plus le rire s'installe en moi, plus j'essaie de rester un maximum le dos tourné à l’assistance, en faisant durer le rebouchage, jusqu'à l'absurde. Cinq petites minutes suffisent, d'ordinaire, pour reboucher un caveau, même pour un nul comme moi en bricolage.
Et me voila, pauvre diable, accroupi devant une foule en deuil, le slip trempé de merde liquide, en train de baratter mollement avec ma truelle une porte de caveau, faisant de grands gestes improbables pour cacher les manifestations de l'hilarité honteuse qui finit de me foudroyer les intestins. Car sous les assauts répétés du rire contenu, la purée coule d'abord au compte-goutte, puis en petites rafales, puis en franche chevrotine, les petits pets furtifs se multiplient, mon slip à de plus en plus de mal a faire face, ma raie toute entière est en éruption. C'est la montée des périls, il va falloir prévoir un plan de sauvetage de grande ampleur.
Imaginez simplement toute la tragédie de Fukushima concentrée à l’intérieur d'un pantalon de croque-mort.
C'est devenu intenable.
Il me semble que les gens ont même cessé de pleurer, de renifler, de se moucher derrière moi. [:max evans]
Peut-être même que la terre toute entière s'est arrêter de tourner sous mes groles. Le temps, en tout cas, s'est suspendu.
Je n'entends plus rien, je sens juste des millions de regards autour de moi, je suis tout nu avec des oreilles de lapin au milieu d'une arène. Je voudrais être dans le cercueil que je viens de rentrer la-dessous, à l'abri avec le mort. Je voudrais être à Fallujah, en patrouille dans un HMMVWEE avec les Marines. Je voudrais être un portrait d'Ariel Sharon dans la cellule de Youssouf Fofana.
Je voudrais être un danseur gay en tutu rose dans les rues de Sevran. Tout mais pas ça.
Bon, et puis surtout, il faut sortir de là. Une grosse quinte de toux sortie de nulle part, des faux râles d'étouffement, et me voici en train de courir au milieu d'une allée de cimetière, à la prétendue recherche d'un robinet. Ce qui s'est passé dans leur tête en me voyant m'enfuir avec mon pantalon mouillé à l'arrière, ça n'avait pas de prix. J'ai abandonné piteusement mon bac a mortier, ma truelle, mon caveau, ma famille éplorée, j'ai tout laissé derrière moi sans me retourner. Entre les pas de course, je sentais la merde sortir du slip et s'étaler sur le haut de la jambe.
Un collègue m'a relevé, a terminé le travail à ma place. Je me suis planqué dans l'abri du fossoyeur à l'entrée du cimetière, et j'ai attendu que les petits groupes de la famille convergent lentement vers la sortie, avant de quitter ma zone de repli.
Quand je suis revenu, mon patron me regardait fixement tout en discutant avec des gens de la famille, et dans ses yeux, je pouvais voir des dizaines de Gatling braquées sur mon front, au terme d'un procès à la chinoise. Certains membres de la famille m'ont clairement vu rire, et en étaient passablement déstabilisés.
On a copieusement ri de cet incident par la suite, mais auparavant, le boss m'a fait la gueule pendant plusieurs semaines...
cette honte est assez longue. prévoyez des pauses.
accompagnée de son commentaire (qques pages plus loin) :
- com:
- Bon, content que ma honte vous ait fait marrer, c'est au moins ça de pris.
Les pompes funèbres fournissent de grands moments de solitude, et je suis toujours sujet aux fous rires déplacés et intempestifs, même si j'ai quitté ce métier depuis quelques années.
Les moments solennels, graves ou dramatiques ont toujours eu pour moi une certaine note invisible de comique, je ne sais m'expliquer pourquoi. Le nombre de paires de baffes que j'ai pu prendre, gosse, quand j'éclatais de rire au nez de mes parents en train de m'engueuler pour un mauvais bulletin...Mais c'est plus fort que moi, à chaque instant qui requiert du sérieux, de la compassion attendrie, de la contrition de circonstance, systématiquement un mauvais diable surgit derrière moi pour me souffler dans le dos avec une haleine satanique de gaz hilarant. Et le jour ou une chiasse fatale se conjugue a ce dramatique postulat, qui plus est au beau milieu de la phase la plus sensible d'un enterrement, ça donne ce que je vous ai narré plus haut.
Des moments de solitude donc, des fous rires dans des moments ou-il-faut-pas, les pompes funèbres en sont un gisement prospère.
Vous savez, durant les cérémonies à l'église, la famille se place dans les rangs, et le cercueil rentre en dernier, porté à l'épaule par quatre porteurs, ou parfois, on le pousse à deux avec un chariot recouvert d'un drap blanc. Et pour accompagner l'entrée du défunt dans l'église, le curé met toujours une musique "d'ambiance". Par défaut, dans le village ou se déroulait la plupart des enterrements, c'était l'Adagio d'Albinoni qui s'y collait à chaque fois, mais sur demande de la famille, le curé mettait parfois autre chose.
Certaines familles adoptaient des choix originaux, comme cette fois ou le cercueil est ressorti de l'église avec la musique du film "Le château de ma mère", ce qui était plutôt beau et bien trouvé, dans notre beau pays de Provence...Certains anciens tiraient définitivement leur révérence avec la voix de Charles Trenet, de Jean Ferrat ou avec quelques accords de Brassens.
...mais pour d'autres, c'était la franche consternation, pour qui est doté d'un minimum de bon sens. Témoin, ce jeune fêtard fou d'OM au cercueil recouvert d'écharpes bariolées de bleu et de blanc, dont la voiture, au sortir bien arrosé d'une boite de nuit, avait connu un sévère contentieux avec l'un des platanes bordant la nationale 8.
Et bien croyez-moi ou non, mais son frérot avait formulé au curé une bien insolite requête, et c'est ainsi que nous sortîmes le cercueil sous le rock énergique de VanHalen qui fait d'ordinaire vibrer le Stade Vélodrome, "Jump".
Oui, "Jump" dans une église, "Jump" sous les voutes gothiques, "Jump" sous les hautes nefs, "Jump" faisant vibrer les vitraux, "Jump" pour faire trembler la petite flamme des cierges, "Jump" pour tousser bruyamment sur la poussière des missels, "Jump" pour froisser la chasuble de notre cureton de village pâle, maigre et binoclard.
Dans ces instants, j'imaginais soudain que toute la famille se levait dans une Ola improbable, et criait énergiquement:
"Curé, curé, on t'enc..."[:lesnake]
Bon, lol, mais ce n'est pas le pire.
Un jour, nous avons sorti un cercueil de l'église sous les accordéons de Bézu, "A-llez, viens boire un p'tit coup à la maison, hic burps...", [:kede]
...et la main toute crispée sur la poignée du meuble mortuaire, je me demandais avec une certaine curiosité combien de cubis de rouquin ce type avait du s'envoyer dans les boyaux tout au long de sa vie pour que sa famille lui choisisse un générique de fin de ce prestige...! [:delarue2]
Un autre fou rire, un mémorable, bien qu'il n'ait pas la même saveur que le premier cité hier, c'est lorsque nous entrâmes une n-ième fois dans cette foutue église, toujours cercueil à l'épaule, toujours sous l'inépuisable Adagio d'Albinoni, et que soudain le CD se mit à répéter le même passage en boucle, une bonne vingtaine de fois, avec un parfait bruit de scratch mixé digne des plus grands titres de rap à chaque début de répétition...Si Mc Solaar avait été derrière ses putains de platine, il n'aurait pas mieux fait que ce vieux CD rayé, garanti.
Et je ne crois pas beaucoup exagérer en disant que les auditeurs de Skyrock auraient payé cher pour avoir un enregistrement de cet Adagio version 9-3! [:master_jul]
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
Un zèbre dans la bouse ...
guillaume.theleme- Messages : 217
Date d'inscription : 21/11/2013
Age : 49
Localisation : Pertuis La Ciotat Marseille
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
Ben si, tu digères des informations, et tu les ...restitues ici
Dernière édition par guillaume.theleme le Mer 22 Jan 2014 - 18:53, édité 1 fois
guillaume.theleme- Messages : 217
Date d'inscription : 21/11/2013
Age : 49
Localisation : Pertuis La Ciotat Marseille
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=IQBFjT4azFU
Re: Blagues sans aucun trait HQi mais drôles quand même.
https://www.youtube.com/watch?v=-mEtCRW2rSE&feature=player_detailpage
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