Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
+2
Aethos
Leeloo_Dallas
6 participants
Page 1 sur 1
Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Après la énième grosse dispute que j'ai eu ce matin avec mon conjoint, je me suis posée cette question :"MAIS PUTAIN QUEST QUI VA PAS CHEZ MOI ??"
C'est vrai, il est génial, pas parfait évidemment, mais tellement patient et tolérant, je comprends même pas qu'il se soit
pas encore tiré, qu'il ne m'est pas encore largué...
Et le pire c'est que c'est toujours à cause de trucs à deux balles, même pas important, et qu'à cause de mon caractère de merde
et mes nombreuses névroses, ça prends une importance allucinante...
Par exemple, ce matin, je rechargeait ma cigarette electronique sur le trajet dans sa voiture. Gourde comme je suis,
j'en renverse un peu sur le siège (et beaucoup sur moi mais ça je m'en tape) et il me dit "tin mais fait attention à ce que tu fais"
(c'est pas au mot près et de plus c'est toujours un peu interprété bien sur) et moi, au lieu de dire le plus simplement du monde :
"ah merde, j'suis désolée je voulais pas salir le siège, je vais nettoyer" (ce qui est une réaction dite "normale" dans cette situation)
je trouve le moyen de lui répondre que j'ai que deux mains et que je fais ce que je peux sur un ton un peu sec et aggacé.
Bien sur il s'emporte puisqu'il s'attendais à des excuses et pas à être piqué au vif, à ce genre de réaction franchement conne.
Et là, il me crie dessus, je lui crie dessus (enfin je suis plutôt du genre passif-agressif, j'élève pas trop la voix mais je peut dire
des choses pas sympas sur un ton super calme et sarcastique) et bien sur ça finit en larmes pour moi, et en remise en question pour lui.
Après il est pas tout blanc non plus, il est souvent cruel quand il s'énerve et ne s'en rends pas compte tout de suite, il dit des choses qu'il
ne pense pas toujours (enfin j'espère) du style :"t'est pitoyable, tu réagit comme une gamine, même un chien aurait compris qu'il fallait juste
s'excuser" enfin bref vous voyez le genre. Mais si ça me blesse profondément sur le moment, après coup, après avoir ouvert le "barrage",
je me rends compte que c'était quand même bien mérité.
Je sais plus quoi faire, c'est comme si une part de moi avait les clefs pour réagir comme il faut de manière censée et logique,
et que l'autre moitié était complètement débile et fière, et malheureusement c'est cette part là qui prends très souvent le dessus
ces derniers temps, pour peu que je sois stressée ou angoissée par un truc... Sa m'énerve profondément d'autant plus que je peux
pas revenir sur ma réaction et que je me dit "putain mais qu'est-ce qui t'a pris ??" mais c'est trop tard...
C'est vrai, il est génial, pas parfait évidemment, mais tellement patient et tolérant, je comprends même pas qu'il se soit
pas encore tiré, qu'il ne m'est pas encore largué...
Et le pire c'est que c'est toujours à cause de trucs à deux balles, même pas important, et qu'à cause de mon caractère de merde
et mes nombreuses névroses, ça prends une importance allucinante...
Par exemple, ce matin, je rechargeait ma cigarette electronique sur le trajet dans sa voiture. Gourde comme je suis,
j'en renverse un peu sur le siège (et beaucoup sur moi mais ça je m'en tape) et il me dit "tin mais fait attention à ce que tu fais"
(c'est pas au mot près et de plus c'est toujours un peu interprété bien sur) et moi, au lieu de dire le plus simplement du monde :
"ah merde, j'suis désolée je voulais pas salir le siège, je vais nettoyer" (ce qui est une réaction dite "normale" dans cette situation)
je trouve le moyen de lui répondre que j'ai que deux mains et que je fais ce que je peux sur un ton un peu sec et aggacé.
Bien sur il s'emporte puisqu'il s'attendais à des excuses et pas à être piqué au vif, à ce genre de réaction franchement conne.
Et là, il me crie dessus, je lui crie dessus (enfin je suis plutôt du genre passif-agressif, j'élève pas trop la voix mais je peut dire
des choses pas sympas sur un ton super calme et sarcastique) et bien sur ça finit en larmes pour moi, et en remise en question pour lui.
Après il est pas tout blanc non plus, il est souvent cruel quand il s'énerve et ne s'en rends pas compte tout de suite, il dit des choses qu'il
ne pense pas toujours (enfin j'espère) du style :"t'est pitoyable, tu réagit comme une gamine, même un chien aurait compris qu'il fallait juste
s'excuser" enfin bref vous voyez le genre. Mais si ça me blesse profondément sur le moment, après coup, après avoir ouvert le "barrage",
je me rends compte que c'était quand même bien mérité.
Je sais plus quoi faire, c'est comme si une part de moi avait les clefs pour réagir comme il faut de manière censée et logique,
et que l'autre moitié était complètement débile et fière, et malheureusement c'est cette part là qui prends très souvent le dessus
ces derniers temps, pour peu que je sois stressée ou angoissée par un truc... Sa m'énerve profondément d'autant plus que je peux
pas revenir sur ma réaction et que je me dit "putain mais qu'est-ce qui t'a pris ??" mais c'est trop tard...
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
TU es dure avec toi je trouve. Il m'arrive de m’énerver, mais jamais sans raison valable et ce n'est en tous cas pas pour "une salissure" sur un siège de bagnole... Elle pourrait péter tous mes objets que je m'en foutrais royalement! Mes priorités sont ailleurs...mais je sais aussi qu'elle assimile souvent une maladresse à de la négligence. Or celui qui confond maladresse et négligence est un tout petit peu en retard d'une longueur hein. Or je m'excuse, mais la maladresse est un conformation humaine. Errare humanum est! Point Barre! Et l'humain ne sera jamais que dans l'erreur... à nous d'en rire et de la considérer comme légère!
Par contre, je me permets juste une remarque: si une personne énervée me compare à un chien en mettant ce premier sur un échelon supérieur au mien... moi je n'appelle pas cela de la patience ou de l'empathie, ni même de la compréhension... c'est juste un manque de respect. Alors oui le blabla habituel sur la colère je connais... quand je lâche les chiens justement c'est précisément pour réveiller l'autre et faire mal la ou je le veux...et c'est toujours, toujours pensé et réfléchi!
Tu as peut-être une chance, c'est que tu sais quand tu es: frustrée, fatiguée, énervée, angoissée...mets cela a profit et évite la communication dans ce cas là! Cela ne sert à rien! C'est multiplier les erreurs pour que dalle...
Et si on te traite de chien...je comprends que ta fierté en prenne un coup quand même et que surtout elle prenne le relais. Cela me parait sain et normal. Par contre faut peut-être expliquer au monsieur qu'il y a des choses qui se disent, d'autre pas! Moindre de politesses et des humilités...
Si il te trouve pitoyable... qui rappelons le est basé sur l’étymon de "pitié"... cela devient problématique... en effet la pitié relève de ce que l'autre pense que tu n'est pas capable de t'en sortir par toi -même... il s'agit d'une dépossession de son libre arbitre et son anima... ce qui meut les choses! Or celui qui fait cela se rend coupable d'un acte de barbarie notoire qui est l'infantilisation de l'autre. Or s’il te traite de gamine, c'est bien parce qu'il te traite comme telle et qu'il ne devrait donc pas s'étonner de te voir te conformer à ses "attentes"... Désolé c'est cash, mais ça me saute aux yeux là!
Les gens s'étonnent souvent que l'on soit cons quand ils nous traitent comme tels... marrant!
Moi là je suis désolé mais je gueule et je sors de la bagnole...un chien...nan mais allô?
"Ahhh et désolé je ne le pensais pas.".. ouais bah apprends à penser avant d'ouvrir ta gueule et tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de l'ouvrir...
Et en plus tu te remets en question parce que tu as renversé un truc parterre... mais on s'en fout de son siège de bagnole... Ca va ou quoi? Arrête de te taper dessus avec un marteau...tu me fais mal!
Je dis pas qu'il est con ou mauvais...mais que là y a un cruel manque de lucidité quand même... et vive le faux self et le manque de confiance en soi...
Tu n'as PAS à douter de TOI comme cela... Et le pétage de plomb pour un truc renversé est un bel alibi pour taper rapidos sur l'autre et se défouler! Tu n'as pas à accepter cela et ta fierté est bien placée crois-moi! Le fait que tu ne t'excuses pas simplement est tout bonnement lié au fait qu'il ne te viendrait surement pas à l'idée de traiter l'autre de chien parce qu'il ne s'excuse pas et que surtout tu ne péterait surement pas un câble pour si peu... d’Où le fait que cela te paraisse un peu "exagéré"...a juste titre!
Par contre, je me permets juste une remarque: si une personne énervée me compare à un chien en mettant ce premier sur un échelon supérieur au mien... moi je n'appelle pas cela de la patience ou de l'empathie, ni même de la compréhension... c'est juste un manque de respect. Alors oui le blabla habituel sur la colère je connais... quand je lâche les chiens justement c'est précisément pour réveiller l'autre et faire mal la ou je le veux...et c'est toujours, toujours pensé et réfléchi!
Tu as peut-être une chance, c'est que tu sais quand tu es: frustrée, fatiguée, énervée, angoissée...mets cela a profit et évite la communication dans ce cas là! Cela ne sert à rien! C'est multiplier les erreurs pour que dalle...
Et si on te traite de chien...je comprends que ta fierté en prenne un coup quand même et que surtout elle prenne le relais. Cela me parait sain et normal. Par contre faut peut-être expliquer au monsieur qu'il y a des choses qui se disent, d'autre pas! Moindre de politesses et des humilités...
Si il te trouve pitoyable... qui rappelons le est basé sur l’étymon de "pitié"... cela devient problématique... en effet la pitié relève de ce que l'autre pense que tu n'est pas capable de t'en sortir par toi -même... il s'agit d'une dépossession de son libre arbitre et son anima... ce qui meut les choses! Or celui qui fait cela se rend coupable d'un acte de barbarie notoire qui est l'infantilisation de l'autre. Or s’il te traite de gamine, c'est bien parce qu'il te traite comme telle et qu'il ne devrait donc pas s'étonner de te voir te conformer à ses "attentes"... Désolé c'est cash, mais ça me saute aux yeux là!
Les gens s'étonnent souvent que l'on soit cons quand ils nous traitent comme tels... marrant!
Moi là je suis désolé mais je gueule et je sors de la bagnole...un chien...nan mais allô?
"Ahhh et désolé je ne le pensais pas.".. ouais bah apprends à penser avant d'ouvrir ta gueule et tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de l'ouvrir...
Et en plus tu te remets en question parce que tu as renversé un truc parterre... mais on s'en fout de son siège de bagnole... Ca va ou quoi? Arrête de te taper dessus avec un marteau...tu me fais mal!
Je dis pas qu'il est con ou mauvais...mais que là y a un cruel manque de lucidité quand même... et vive le faux self et le manque de confiance en soi...
Tu n'as PAS à douter de TOI comme cela... Et le pétage de plomb pour un truc renversé est un bel alibi pour taper rapidos sur l'autre et se défouler! Tu n'as pas à accepter cela et ta fierté est bien placée crois-moi! Le fait que tu ne t'excuses pas simplement est tout bonnement lié au fait qu'il ne te viendrait surement pas à l'idée de traiter l'autre de chien parce qu'il ne s'excuse pas et que surtout tu ne péterait surement pas un câble pour si peu... d’Où le fait que cela te paraisse un peu "exagéré"...a juste titre!
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
.
Dernière édition par Seb le Mer 19 Fév 2014 - 2:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
@Seb...
Complétement d'accord avec toi... mais cela marche quand on a à faire à un individu qui communique... Or le JUGEMENT n'est pas une communication... c'est juste une émission... qui devient par ailleurs une immission...
Cet manière de communiquer est effectivement assez géniale quand tu ne fais qu'entendre l'autre... et entendre précisément ce qu'il a dit... il n'y a ni place à l'interprétation ni à la culpabilité... Par contre celui qui exige des excuse attend souvent une culpabilité relative... C'est tout le problème. Il n'y a pas de culpabilité à donner des excuses pas plus qu'à commettre des erreurs et toute chose entreprise à une chance relativement grande (relativement à autrui) de déboucher sur une erreur... donc...
Mais là je m'excuse... mais c'est précisément parce que l'origine de la dispute est FUTILE qu'il faut être ferme! L'autre ne cherche pas à savoir ni à comprendre... donc il ne communique pas... quand on juge on ne se soucie pas de comprendre ou d’accepter des excuses... on rend un verdict... Et cela n’appelle ni la compréhension ni la réconciliation...juste un constat alarmant de déficit... et cela doit être relevé! On ne traite pas quelqu'un de chien! C'est intolérable! Je n'ai jamais traité personne de chien! Sauf un chien! Et je ne tolérerais pas que l'on me traite de chien...
Et pour finir sur une note rigolote: le chien fait bien le zoophile
Complétement d'accord avec toi... mais cela marche quand on a à faire à un individu qui communique... Or le JUGEMENT n'est pas une communication... c'est juste une émission... qui devient par ailleurs une immission...
Cet manière de communiquer est effectivement assez géniale quand tu ne fais qu'entendre l'autre... et entendre précisément ce qu'il a dit... il n'y a ni place à l'interprétation ni à la culpabilité... Par contre celui qui exige des excuse attend souvent une culpabilité relative... C'est tout le problème. Il n'y a pas de culpabilité à donner des excuses pas plus qu'à commettre des erreurs et toute chose entreprise à une chance relativement grande (relativement à autrui) de déboucher sur une erreur... donc...
Mais là je m'excuse... mais c'est précisément parce que l'origine de la dispute est FUTILE qu'il faut être ferme! L'autre ne cherche pas à savoir ni à comprendre... donc il ne communique pas... quand on juge on ne se soucie pas de comprendre ou d’accepter des excuses... on rend un verdict... Et cela n’appelle ni la compréhension ni la réconciliation...juste un constat alarmant de déficit... et cela doit être relevé! On ne traite pas quelqu'un de chien! C'est intolérable! Je n'ai jamais traité personne de chien! Sauf un chien! Et je ne tolérerais pas que l'on me traite de chien...
Et pour finir sur une note rigolote: le chien fait bien le zoophile
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
.
Dernière édition par Seb le Mer 19 Fév 2014 - 2:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Merci pour vos réponses, je suis d'accord avec certaines choses et d'autres sont un peu plus... complexe qu'il n'y parait (et là je culpabilise parce que j'ai l'impression de le faire passer pour un enfoiré alors que je peux comprendre son aggacement et qu'il n'est pas de ce genre de personnes).
Le problème, c'est que à la fois je comprends = raison pourquoi il réagit de la sorte, mais je ne comprends pas = cause pourquoi également.
Comment dire. Et je reviens sur le point qu'à mis en évidence Aethos : "celui qui exige des excuse attend souvent une culpabilité relative". C'est exactement ça qu'il voulait. Voir que je m'en voulais d'avoir abimé quelque chose qui lui appartient et dans lequel il a investi (de manière à la fois matériel et affective puisqu'il a payée sa voiture avec son salaire accumulé depuis deux ans, à la sueur de son front donc). Et comme je n'ai pas montré de culpabilité "visible" (oui parce que chez moi c'est comme une seconde nature, elle m'accompagne casi tout les jours donc à force sans doute que je la laisse moins transparaître à certains moments pour eviter de me faire bouffer) il en a conclu tout naturellement selon son système de valeurs que je m'en tapais comme de l'an 40 (jamais compris cette expression mais elle fait bien ici) et donc que je ne le respectais pas.
C'est une logique que je peux tout à fait comprendre et qui se tiens (selon l'éducation qu'on a reçu, c'est pas le premier à l'avoir) même si sur le coup, j'ai effectivement trouvé sa réaction disproportionnée, et que selon ma logique à moi, si je prends aussi cher pour quelque chose de matériel, alors Voiture>Moi dans son estime.
Je sais que dans le fonds, il ne cherche pas à jouer les emmerdeurs, et je sais que c'est parce que ça le touche beaucoup personnellement (selon sa logique de déduction lié à l'affection). Et c'est tout à fait du genre à penser qu'une maladresse équivaut bien souvent à de la négligence (j'ai d'autres anecdotes de ce genre comme preuves à l'appuis).
Alors oui, j'aurais du m'excuser directement sans qu'il n'est à me le demander, et lui montrer que non, ça me faisait pas rien et que je lui crachait pas dessus, mais que ça m’embêtais, juste que parfois, j'ai aussi besoin de savoir que j'ai le droit à l'erreur quoi.
Le problème, c'est que à la fois je comprends = raison pourquoi il réagit de la sorte, mais je ne comprends pas = cause pourquoi également.
Comment dire. Et je reviens sur le point qu'à mis en évidence Aethos : "celui qui exige des excuse attend souvent une culpabilité relative". C'est exactement ça qu'il voulait. Voir que je m'en voulais d'avoir abimé quelque chose qui lui appartient et dans lequel il a investi (de manière à la fois matériel et affective puisqu'il a payée sa voiture avec son salaire accumulé depuis deux ans, à la sueur de son front donc). Et comme je n'ai pas montré de culpabilité "visible" (oui parce que chez moi c'est comme une seconde nature, elle m'accompagne casi tout les jours donc à force sans doute que je la laisse moins transparaître à certains moments pour eviter de me faire bouffer) il en a conclu tout naturellement selon son système de valeurs que je m'en tapais comme de l'an 40 (jamais compris cette expression mais elle fait bien ici) et donc que je ne le respectais pas.
C'est une logique que je peux tout à fait comprendre et qui se tiens (selon l'éducation qu'on a reçu, c'est pas le premier à l'avoir) même si sur le coup, j'ai effectivement trouvé sa réaction disproportionnée, et que selon ma logique à moi, si je prends aussi cher pour quelque chose de matériel, alors Voiture>Moi dans son estime.
Je sais que dans le fonds, il ne cherche pas à jouer les emmerdeurs, et je sais que c'est parce que ça le touche beaucoup personnellement (selon sa logique de déduction lié à l'affection). Et c'est tout à fait du genre à penser qu'une maladresse équivaut bien souvent à de la négligence (j'ai d'autres anecdotes de ce genre comme preuves à l'appuis).
Alors oui, j'aurais du m'excuser directement sans qu'il n'est à me le demander, et lui montrer que non, ça me faisait pas rien et que je lui crachait pas dessus, mais que ça m’embêtais, juste que parfois, j'ai aussi besoin de savoir que j'ai le droit à l'erreur quoi.
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Qu'on soit bien clair, je suis quelqu'un de quand même SUPER maladroit et étourdie, et c'est pas la première fois que j'abime un truc (la dernière bourde en date à quand même été de faire tomber son écran d'ordinateur par terre et de lui boussiller parce que j'ai pas fait attention que je tirais sur un cable et que je l'ai pas vu venir parce que j'étais comme à mon habitude dans la lune). Je comprends que ça aggace, que sa gonfle surtout quand c'est répétitif. Parfois j'ai l'impression de chercher les coups quand même. Que si j'avais réflechit ne serais-ce qu'une seconde et que j'avais arrêté de révasser 5min, j'aurais pu anticiper qu'il était possible qu'avec la combinaison de ma maladresse, et le système merdique de recharges de liquides de cigarettes + la voiture en marche (donc secousse possible) les chances que j'en renverse sur son siège étaient très probablement de l'ordre des 80%. Et j'aurais tout bêtement attendu d'être hors de la voiture pour le faire. Bref, faut aussi se mettre à sa place même si ça excuse pas ce qu'il m'a dit par la suite.
J'ai ce sentiment que desfois y'a en moi une volonté inconsciente d'auto-sabotage. Comme si quand les choses allaient "trop" bien, fallait absolument que je trouve un moyen de tout saboter (et pas à moitié s'il vous plait autant le faire à fond). Je pense que quelque part, j'ai l'impression de pas mériter tout ça, toutes les belles choses que j'ai, comme si je prenais la place d'une autre, que je volais ces choses.
Bon après ça faudrait que je vois quelqu'un. Mais bon, du coup ça m'énerve.
J'ai ce sentiment que desfois y'a en moi une volonté inconsciente d'auto-sabotage. Comme si quand les choses allaient "trop" bien, fallait absolument que je trouve un moyen de tout saboter (et pas à moitié s'il vous plait autant le faire à fond). Je pense que quelque part, j'ai l'impression de pas mériter tout ça, toutes les belles choses que j'ai, comme si je prenais la place d'une autre, que je volais ces choses.
Bon après ça faudrait que je vois quelqu'un. Mais bon, du coup ça m'énerve.
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
.
Dernière édition par Seb le Mer 19 Fév 2014 - 2:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Je lui en ai déjà fait part dès les premières grosses disputes (enfin après coup car au début je n'avais pas pu identifier la source de tout ces problèmes). Il c'est montré très compréhensif et m'a tout de suite consolé, m'a rassurée, m'a dit tout un tas de choses super gentilles pour me faire comprendre que je ne devais pas penser ça, mais y'a rien à faire je n'y arrive pas et ça reviens sans arrêt. Et au bout d'un moment ça finit par le gonfler, il pense que je suis "bien" dans mes pensées négatives, que je n'ai pas le courage de changer les choses et qu'à un moment si ça change pas il finira par en avoir marre, qu'il ne veux pas être bouffé par tout ça (ce que je peux tout à fait comprendre, je n'ai pas non plus envie qu'il finisse par être dépressif a force de m'entendre dire que j'ai l'impression de ne rien mériter de bien et je peux pas lui en vouloir, bien au contraire je m'en veux à moi de pas réussir à dépasser tout ça et aller de l'avant). C'est quelqu'un qui est passé par une phase similaire et qui a su en sortir plus fort, qui a horreur de s'apitoyer et ne supporte pas l'aspect parfois "fataliste" de mes propos.
Ce qui me fait chier le plus, c'est que je sais que ça dépends beaucoup de ce que vis. Là par exemple, ça fait plusieurs mois que je suis "inactive", que je subit des échecs quand à ma recherche d'un emploi, mon permis (que j'ai raté déjà deux fois et je compte même plus le nombre d'heures de leçons de conduites sans que ça n'aboutisse à quelque chose), j'ai beaucoup de difficultés au niveau de la propreté (pas sur moi même mais plutôt sur mon environnement et de très mauvaises habitudes de vies dont j'ai du mal à me défaire), la procrastination qui me suis comme mon ombre enfin bref. Par contre quand je faisait des études qui me passionnait ou j'apprenais beaucoup de choses intéressantes, que je me sentais "évoluer", ou encore "utile", j'arrivais beaucoup plus a avoir du recul sur ce genre de choses et je les prenais moins à coeur, j'était plus "supportable" à vivre (autant dire que certains jours je suis vraiment infernale, si j'avais été à sa place mais ça fait un bon moment que je me serais envoyé chier).
Ce qui me fait chier le plus, c'est que je sais que ça dépends beaucoup de ce que vis. Là par exemple, ça fait plusieurs mois que je suis "inactive", que je subit des échecs quand à ma recherche d'un emploi, mon permis (que j'ai raté déjà deux fois et je compte même plus le nombre d'heures de leçons de conduites sans que ça n'aboutisse à quelque chose), j'ai beaucoup de difficultés au niveau de la propreté (pas sur moi même mais plutôt sur mon environnement et de très mauvaises habitudes de vies dont j'ai du mal à me défaire), la procrastination qui me suis comme mon ombre enfin bref. Par contre quand je faisait des études qui me passionnait ou j'apprenais beaucoup de choses intéressantes, que je me sentais "évoluer", ou encore "utile", j'arrivais beaucoup plus a avoir du recul sur ce genre de choses et je les prenais moins à coeur, j'était plus "supportable" à vivre (autant dire que certains jours je suis vraiment infernale, si j'avais été à sa place mais ça fait un bon moment que je me serais envoyé chier).
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
.
Dernière édition par Seb le Mer 19 Fév 2014 - 2:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
hello j'ai lu vite fait et mon avis est que je trouve qu'il te parle bien mal... normal après que tu "réagisses mal" toi aussi, après...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Je sais qu'il a sa part de responsabilités, et je pense qu'il le sait aussi même s'il ne veux pas le reconnaître (je dit ça parce que souvent, quelques temps après, si je lui ai fait certains reproches justifiés il fait des efforts, comme pour me dire implicitement :"tu vois, j'ai entendu ce que tu m'a dit, et je suis d'accord").
Après qu'il me parle mal parfois, ça aussi j'en ai conscience et je lui dit, je lui dit "je sais bien que tu est énervé contre moi, mais là tu va trop loin dans ce que tu dit, ça me blesse" et généralement il s'en rends compte et s'excuse.
Après qu'il me parle mal parfois, ça aussi j'en ai conscience et je lui dit, je lui dit "je sais bien que tu est énervé contre moi, mais là tu va trop loin dans ce que tu dit, ça me blesse" et généralement il s'en rends compte et s'excuse.
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
il a quel âge ? et il est zèbre lui aussi ? d'ailleurs, c'est quoi un zèbre pour vous ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Alors, je ne veux pas donner trop d'informations personnelles, je dirais seulement qu'il se situe entre 25 et 30ans (comme moi) et je ne sais pas s'il en est, c'est bien possible, parfois je me dit que oui et d'autres fois non.
Etre zèbre est une choses assez complexe à décrire, parce que c'est avant tout une manière particulière de percevoir, de "ressentir" le monde, les choses, les personnes, et d'interpréter ce ressentit ensuite. C'est penser en "arborescence" et surtout fonctionner énormément au "émotions", à l'instinct (quand c'est possible, parce que bien souvent il est tellement enfoui sous trois tonnes de "carapaces", faux-self, que l'on a du mal à encore l'entendre). C'est une forme d'intelligence différente, pas nécessairement supérieure (mais c'est un point de vue personnel) mais qui permet de percevoir des perspectives différentes, que les autres ne voient pas toujours. C'est avoir eu ce sentiment, cette certitude d'être "a part", de ne pas "coller" au moule de la dite "normalité", c'est ne pouvoir s'arrêter de penser, c'est n'avoir que très peu de certitudes et se remettre sans cesse en question, et avoir un sens presque "idéaliste" de la justice. C'est avoir des sensations "fortes", savoir des choses, les comprendre instinctivement sans pouvoir toujours l'expliquer aussi. Comprendre comment fonctionnent les choses (selon les domaines) et se sentir "connectés" au monde, tout en ayant la conviction parfois aussi paradoxalement de ne pas "en faire partie". Bref, pour moi c'est difficile de le résumer car il y beaucoup de facteurs en jeux, autant de variables qui rendent impossibles une certaine forme de "généralisation" même s'il existe bien sur des "troncs" communs.
De plus, après avoir visualisé certaines vidéo de Raymonde Hazan, je me rends compte qu'il y a différents types de zèbres, et pour le moment je ne sais pas trop encore où je me situe exactement (d'ailleurs je soupçonne très fortemment d'en être, mais je n'ai jamais passé de test quels qu'ils soient pour en être sure à 100%, même si je me reconnaît dans beaucoup de choses employées pour les décrires suite à mes nombreuses recherche en quête de mon identité).
Etre zèbre est une choses assez complexe à décrire, parce que c'est avant tout une manière particulière de percevoir, de "ressentir" le monde, les choses, les personnes, et d'interpréter ce ressentit ensuite. C'est penser en "arborescence" et surtout fonctionner énormément au "émotions", à l'instinct (quand c'est possible, parce que bien souvent il est tellement enfoui sous trois tonnes de "carapaces", faux-self, que l'on a du mal à encore l'entendre). C'est une forme d'intelligence différente, pas nécessairement supérieure (mais c'est un point de vue personnel) mais qui permet de percevoir des perspectives différentes, que les autres ne voient pas toujours. C'est avoir eu ce sentiment, cette certitude d'être "a part", de ne pas "coller" au moule de la dite "normalité", c'est ne pouvoir s'arrêter de penser, c'est n'avoir que très peu de certitudes et se remettre sans cesse en question, et avoir un sens presque "idéaliste" de la justice. C'est avoir des sensations "fortes", savoir des choses, les comprendre instinctivement sans pouvoir toujours l'expliquer aussi. Comprendre comment fonctionnent les choses (selon les domaines) et se sentir "connectés" au monde, tout en ayant la conviction parfois aussi paradoxalement de ne pas "en faire partie". Bref, pour moi c'est difficile de le résumer car il y beaucoup de facteurs en jeux, autant de variables qui rendent impossibles une certaine forme de "généralisation" même s'il existe bien sur des "troncs" communs.
De plus, après avoir visualisé certaines vidéo de Raymonde Hazan, je me rends compte qu'il y a différents types de zèbres, et pour le moment je ne sais pas trop encore où je me situe exactement (d'ailleurs je soupçonne très fortemment d'en être, mais je n'ai jamais passé de test quels qu'ils soient pour en être sure à 100%, même si je me reconnaît dans beaucoup de choses employées pour les décrires suite à mes nombreuses recherche en quête de mon identité).
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Après avoir écrit cette réponse j'ai tenté de trouver des "preuves" pour me "confirmer" que je suis zèbre (il y en a beaucoup mais se sont des choses qui m'ont parues tellement "naturelles" que je ne les avaient jamais vraiment relevées jusqu'à récemment).
La semaine dernière j'ai passé une après midi avec une amie, très compréhensive et ouverte (c'est d'ailleurs en partie pour ça que je l'aime beaucoup, entre autres choses, je ressens moins le besoin de me "limiter" quand je suis en sa précense, je me sens moins "jugée" qu'avec la plupart des gens) et nous avons partagé un très bon repas (crèpes sucrées-sallées, j'adore) et nous avons ensuite beaucoup discuté, abordé en premier lieux des sujets que je trouve plutôt "banals" (comme souvent quand j'ai des discussions avec les "non-zèbres", pas que j'aime particulièrement ça mais je m'y suis faite d'une certaine manière, je tente de m'intéresser à des choses que je juge un peu "supercielles" car c'est comme ça que les autres perçoivent qu'on leur apportent une certaine forme d'affection et d'attention) et j'ai très naturellement dérivé peu à peu, de fils en aiguilles, d'associations d'idées en associations d'idées, sur un sujet beaucoup plus profonds (je croit que c'était "comment la société nous pousse à devenir de bêtes "consommateurs" sans ne plus prendre le temps de réflechir par nous-même, et le fait que le "manque" fait partie de l'être humain et est nécessaire à son évolution et sa quête d'accomplissement et de bonheur, théorie très intéressante que j'avais lu dans un livre mais je me souviens plus lequel). Et au bout d'un moment, après avoir débité un monologue à une vitesse folle là dessus, j'ai sentit que je l'avais un peu "perdue". Elle me l'a ensuite confirmé en me disant : "Euh mais pourquoi on en est arrivé à parler de ça enfait?". J'ai eu une sensation de malaise, comme si ce que je disait n'était pas intéressant ou quoi, et je me suis empressée de m'excuser :"ah oui désolé, je pense beaucoup par associations d'idées et je peux passer facilement du coq à l'âne en quelques minutes" (et j'ai bien tenté de m'expliquer et me justifier comme si c'était mal de faire ça). Et elle m'a tout simplement dit "non mais c'est pas grâve, je me suis juste posée la question. Sa change un peu, c'est pas plus mal". Ce qui m'a immédiatement rassurée même si ce sentiment de gène restait encore un peu dans un coin de ma tête. Je ne voulais pas qu'elle se dise "non mais elle me fait chier celle là à parler de ça alors que je m'enfou".
Et ça n'est qu'une anectode parmis d'autres, d'autres moment où, étant prise dans une conversation ou autre expérience intense pour moi, j'ai "accidentellement" levé certaines barrières que je m'impose quand je suis avec certaines personnes (enfait la plupart des gens pour être franche), et je me suis sentie ridicule, ou pas à ma place, avec la peur d'être "rejettée du troupeau". (parce que oui, parfois j'aime bien le "troupeau", c'est un qualificatif réducteur mais à mes yeux ça n'est pas nécessairement rabaissant).
La semaine dernière j'ai passé une après midi avec une amie, très compréhensive et ouverte (c'est d'ailleurs en partie pour ça que je l'aime beaucoup, entre autres choses, je ressens moins le besoin de me "limiter" quand je suis en sa précense, je me sens moins "jugée" qu'avec la plupart des gens) et nous avons partagé un très bon repas (crèpes sucrées-sallées, j'adore) et nous avons ensuite beaucoup discuté, abordé en premier lieux des sujets que je trouve plutôt "banals" (comme souvent quand j'ai des discussions avec les "non-zèbres", pas que j'aime particulièrement ça mais je m'y suis faite d'une certaine manière, je tente de m'intéresser à des choses que je juge un peu "supercielles" car c'est comme ça que les autres perçoivent qu'on leur apportent une certaine forme d'affection et d'attention) et j'ai très naturellement dérivé peu à peu, de fils en aiguilles, d'associations d'idées en associations d'idées, sur un sujet beaucoup plus profonds (je croit que c'était "comment la société nous pousse à devenir de bêtes "consommateurs" sans ne plus prendre le temps de réflechir par nous-même, et le fait que le "manque" fait partie de l'être humain et est nécessaire à son évolution et sa quête d'accomplissement et de bonheur, théorie très intéressante que j'avais lu dans un livre mais je me souviens plus lequel). Et au bout d'un moment, après avoir débité un monologue à une vitesse folle là dessus, j'ai sentit que je l'avais un peu "perdue". Elle me l'a ensuite confirmé en me disant : "Euh mais pourquoi on en est arrivé à parler de ça enfait?". J'ai eu une sensation de malaise, comme si ce que je disait n'était pas intéressant ou quoi, et je me suis empressée de m'excuser :"ah oui désolé, je pense beaucoup par associations d'idées et je peux passer facilement du coq à l'âne en quelques minutes" (et j'ai bien tenté de m'expliquer et me justifier comme si c'était mal de faire ça). Et elle m'a tout simplement dit "non mais c'est pas grâve, je me suis juste posée la question. Sa change un peu, c'est pas plus mal". Ce qui m'a immédiatement rassurée même si ce sentiment de gène restait encore un peu dans un coin de ma tête. Je ne voulais pas qu'elle se dise "non mais elle me fait chier celle là à parler de ça alors que je m'enfou".
Et ça n'est qu'une anectode parmis d'autres, d'autres moment où, étant prise dans une conversation ou autre expérience intense pour moi, j'ai "accidentellement" levé certaines barrières que je m'impose quand je suis avec certaines personnes (enfait la plupart des gens pour être franche), et je me suis sentie ridicule, ou pas à ma place, avec la peur d'être "rejettée du troupeau". (parce que oui, parfois j'aime bien le "troupeau", c'est un qualificatif réducteur mais à mes yeux ça n'est pas nécessairement rabaissant).
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Leeloo ma belle,
Ce que je ressens, spontanément, à la lecture de tes messages c'est une absence totale de communication entre vous.
Je parle par expérience.
Ce n'est pas ce qui vous vivez qui est important, c'est ce que vous en faites.
Un type parle très bien de cela (attention, il a aussi ses limites...), mais ses principes de base sont très faciles à appréhender.
C'est Jacques Salomé, avec sa méthode espère.
Je précise que je n'ai pas lu dans le détail les messages d'Atheos et de Seb mais je dirais que tu sembles aux prises avec les schémas classiques imposés aux filles : "je ne suis pas assez ceci ni assez cela pour lui plaire".
Ces injonctions nous viennent souvent d'autres femmes, généralement de nos mères (la mienne ne m'a jamais soutenue, pire, elle ne voulait pas que je soutienne ma propre fille sous peine de la rendre orgeuilleuse), voire de nos meilleures "amies" ("tu devrais faire ceci ou cela, je te dis ça pour ton bien). Tu n'imagines pas ce que j'ai pu entendre d'horreurs.
Il me semble que tu as un peu de boulot, là...
Non pas pour te remettre en cause, mais pour faire le point sur toi ET sur ta façon de l'exprimer.
L'autre... ne s'appartient qu'à lui-même.
La seule chose qui mérite une quelconque attention est sa manière d'interagir avec toi.
La suite en MP avec quelques références et une proposition concrète...
Ce que je ressens, spontanément, à la lecture de tes messages c'est une absence totale de communication entre vous.
Je parle par expérience.
Ce n'est pas ce qui vous vivez qui est important, c'est ce que vous en faites.
Un type parle très bien de cela (attention, il a aussi ses limites...), mais ses principes de base sont très faciles à appréhender.
C'est Jacques Salomé, avec sa méthode espère.
Je précise que je n'ai pas lu dans le détail les messages d'Atheos et de Seb mais je dirais que tu sembles aux prises avec les schémas classiques imposés aux filles : "je ne suis pas assez ceci ni assez cela pour lui plaire".
Ces injonctions nous viennent souvent d'autres femmes, généralement de nos mères (la mienne ne m'a jamais soutenue, pire, elle ne voulait pas que je soutienne ma propre fille sous peine de la rendre orgeuilleuse), voire de nos meilleures "amies" ("tu devrais faire ceci ou cela, je te dis ça pour ton bien). Tu n'imagines pas ce que j'ai pu entendre d'horreurs.
Il me semble que tu as un peu de boulot, là...
Non pas pour te remettre en cause, mais pour faire le point sur toi ET sur ta façon de l'exprimer.
L'autre... ne s'appartient qu'à lui-même.
La seule chose qui mérite une quelconque attention est sa manière d'interagir avec toi.
La suite en MP avec quelques références et une proposition concrète...
Invité- Invité
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Concernant la communication, oui c'est vrai, c'est le problème principal.
Il faut dire que je viens d'une famille "d'handicapés" à ce niveau, et que l'on ne m'a jamais
vraiment appris à exprimer les choses clairement, c'était très souvent implicite et il
m'a fallu apprendre le "code" pour comprendre que oui, mes parents m'aimaient.
Lui au contraire, c'est tout à l'opposé, il a toujours presque TOUT exprimé, et très
souvent de manière brusque (parfois je lui dit qu'il est un peu "bourrin", que c'est un "ours"
mais dans le bon sens du terme) ce qui pour moi ressemble souvent à une forme d'agression verbale
alors que ce n'est nullement son intention.
J'apprends peu à peu à mieux m'exprimer, et me sortir de la tête cette idée qu'il comprendra tout
forcémment puisqu'il me connaît sans que j'ai besoin de lui dire. Mais c'est pas quelque chose de
pas naturel chez moi et j'ai encore un peu de mal à le faire
Il faut dire que je viens d'une famille "d'handicapés" à ce niveau, et que l'on ne m'a jamais
vraiment appris à exprimer les choses clairement, c'était très souvent implicite et il
m'a fallu apprendre le "code" pour comprendre que oui, mes parents m'aimaient.
Lui au contraire, c'est tout à l'opposé, il a toujours presque TOUT exprimé, et très
souvent de manière brusque (parfois je lui dit qu'il est un peu "bourrin", que c'est un "ours"
mais dans le bon sens du terme) ce qui pour moi ressemble souvent à une forme d'agression verbale
alors que ce n'est nullement son intention.
J'apprends peu à peu à mieux m'exprimer, et me sortir de la tête cette idée qu'il comprendra tout
forcémment puisqu'il me connaît sans que j'ai besoin de lui dire. Mais c'est pas quelque chose de
pas naturel chez moi et j'ai encore un peu de mal à le faire
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Suite à une réflexion plus poussée sur ma relation de couple (merci fabuliotte au passage pour les liens) je me pose encore quelques questions.
Si je devais me situer (par rapport au diagramme de jacques Salomé) actuellement dans ma relation je dirais qu'elle tiens plus de l'infantilisante que de la créative, mais ce qui me dérange quand même par rapport à ça c'est que c'est assez variable, enfait je pense plus que j'oscille entre les deux.
Quand à se dire "parce qu'il te traite comme une enfant, tu te calque à sa façon de te percevoir et donc devient une enfant", sur le fond j'admet que cette logique se tiens mais n'est pas toujours applicable.
Je pense que quelque part oui, j'ai parfois des réactions dites "infantiles" (parfois du mal à assumer une faute commise, tendance à vouloir me justifier par n'importe quel moyen, et souvent difficile pour moi quand ça me touche profondément bien sur de rester calme et ne pas partir "en vrille" en crise de colère ou d'angoisse). Mais pour ma part c'était déjà le cas depuis toujours, et d'ailleurs avant qu'on ne commence à avoir une relation affective engagée (parce qu'on a commencé à se voir sans vouloir d'engagement) je peux maintenant reconnaître que je gérait assez mal ma vie, que mon image de moi était vraiment dans un état lamentable (même si je n'en avais pas forcément conscience à ce moment là) et que grâce à lui, j'ai pu beaucoup évoluer dans le bon sens. Il a su me dire les choses que je devait entendre (et non pas celles que je voulais entendre) et m'a aider à trouver comment me sortir de tout ça, à été très patient parce que ça m'a pris beaucoup de temps (et d'autant plus pour lui accorder ma confiance et réciproquement).
Donc dans mon cas, je dirais que ce n'est pas parce qu'il me "traite" en enfant que j'en devient une, mais plutôt l'inverse. Je dirais que la plupart du temps il me traite en adulte (parfois d'ailleurs je trouve ça assez dur mais bon, ça c'est la voix de l'eternel enfant en moi qui je pense ne me quittera jamais et à besoin de douceur) en s'attendant donc que par conséquent je réagisse en adulte. Mais j'en suis pas toujours capable (comme je l'ai dit dans les situations particulières même si je fais des efforts) et je pense que ça ne lui plait pas plus que ça de devoir jouer les "papa" (d'ailleurs il me l'a dit à plusieures reprises lors de disputes précédentes).
Et parfois c'est l'inverse, parfois je sens qu'il redevient ce petit garçon qui a besoin qu'on s'occupe de lui et qu'on le rassure, et même si je trouvais ça touchant au début, ça me peut très vite m'aggacer par moment, car je n'ai pas non plus envie de jouer le rôle de mère (et la sienne le joue très bien d'ailleurs, je n'ai aucune envie de prendre sa place). Sauf que si je ne joue pas le jeux, il pense tout de suite que je ne l'aime pas suffisamment et que je le néglige, et me fait culpabiliser. (sans doute que c'est réciproque là aussi, tout ça étant bien sur inconscient la plupart du temps).
Enfait la seule chose, la seule réelle exigence que j'ai dans le couple, par rapport à la personne que j'aime (et donc qui m'aime), et c'est sans doute là que le bas blesse (puisque trop grande exigence, par réalisable, idéaliste enfin bref vous voyez quoi), c'est que l'autre me connaisse par coeur, comprenne parfaitement mon fonctionnement, et ne doute pas de moi (me laisse le bénéfice du doute et ne m'accuse pas directement, me laissant une chance de m'expliquer ensuite) mais au contraire me fasse confiance. Il ne me viendrait pas à l'idée par exemple de croire une chose désagréable sur lui (par exemple qu'il me trompe) seulement en me basant sur des dires et des ressentit, ou des indices faibles, sans lui demander d'explications et tenter de comprendre tout ça. Mais j'ai parfois l'impression que c'est ce qu'il fait et je croit qu'en dehors de tout jugement et conneries faites, reproches et critiques, c'est ça qui me blesse le plus.
Qu'il ne me connaisse pas assez pour croire que je suis capable d'une telle attitude.
Si je devais me situer (par rapport au diagramme de jacques Salomé) actuellement dans ma relation je dirais qu'elle tiens plus de l'infantilisante que de la créative, mais ce qui me dérange quand même par rapport à ça c'est que c'est assez variable, enfait je pense plus que j'oscille entre les deux.
Quand à se dire "parce qu'il te traite comme une enfant, tu te calque à sa façon de te percevoir et donc devient une enfant", sur le fond j'admet que cette logique se tiens mais n'est pas toujours applicable.
Je pense que quelque part oui, j'ai parfois des réactions dites "infantiles" (parfois du mal à assumer une faute commise, tendance à vouloir me justifier par n'importe quel moyen, et souvent difficile pour moi quand ça me touche profondément bien sur de rester calme et ne pas partir "en vrille" en crise de colère ou d'angoisse). Mais pour ma part c'était déjà le cas depuis toujours, et d'ailleurs avant qu'on ne commence à avoir une relation affective engagée (parce qu'on a commencé à se voir sans vouloir d'engagement) je peux maintenant reconnaître que je gérait assez mal ma vie, que mon image de moi était vraiment dans un état lamentable (même si je n'en avais pas forcément conscience à ce moment là) et que grâce à lui, j'ai pu beaucoup évoluer dans le bon sens. Il a su me dire les choses que je devait entendre (et non pas celles que je voulais entendre) et m'a aider à trouver comment me sortir de tout ça, à été très patient parce que ça m'a pris beaucoup de temps (et d'autant plus pour lui accorder ma confiance et réciproquement).
Donc dans mon cas, je dirais que ce n'est pas parce qu'il me "traite" en enfant que j'en devient une, mais plutôt l'inverse. Je dirais que la plupart du temps il me traite en adulte (parfois d'ailleurs je trouve ça assez dur mais bon, ça c'est la voix de l'eternel enfant en moi qui je pense ne me quittera jamais et à besoin de douceur) en s'attendant donc que par conséquent je réagisse en adulte. Mais j'en suis pas toujours capable (comme je l'ai dit dans les situations particulières même si je fais des efforts) et je pense que ça ne lui plait pas plus que ça de devoir jouer les "papa" (d'ailleurs il me l'a dit à plusieures reprises lors de disputes précédentes).
Et parfois c'est l'inverse, parfois je sens qu'il redevient ce petit garçon qui a besoin qu'on s'occupe de lui et qu'on le rassure, et même si je trouvais ça touchant au début, ça me peut très vite m'aggacer par moment, car je n'ai pas non plus envie de jouer le rôle de mère (et la sienne le joue très bien d'ailleurs, je n'ai aucune envie de prendre sa place). Sauf que si je ne joue pas le jeux, il pense tout de suite que je ne l'aime pas suffisamment et que je le néglige, et me fait culpabiliser. (sans doute que c'est réciproque là aussi, tout ça étant bien sur inconscient la plupart du temps).
Enfait la seule chose, la seule réelle exigence que j'ai dans le couple, par rapport à la personne que j'aime (et donc qui m'aime), et c'est sans doute là que le bas blesse (puisque trop grande exigence, par réalisable, idéaliste enfin bref vous voyez quoi), c'est que l'autre me connaisse par coeur, comprenne parfaitement mon fonctionnement, et ne doute pas de moi (me laisse le bénéfice du doute et ne m'accuse pas directement, me laissant une chance de m'expliquer ensuite) mais au contraire me fasse confiance. Il ne me viendrait pas à l'idée par exemple de croire une chose désagréable sur lui (par exemple qu'il me trompe) seulement en me basant sur des dires et des ressentit, ou des indices faibles, sans lui demander d'explications et tenter de comprendre tout ça. Mais j'ai parfois l'impression que c'est ce qu'il fait et je croit qu'en dehors de tout jugement et conneries faites, reproches et critiques, c'est ça qui me blesse le plus.
Qu'il ne me connaisse pas assez pour croire que je suis capable d'une telle attitude.
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
J'avoue être totalement dépassée par ta réponse...
J'ai comme l'impression que
1. tu te juges toi et toi seule
2. tu confonds communiquer et "dire des trucs"...
Ma réponse (après quoi il te faudra parcourir seule ton chemin de même pas trentenaire)
1. l'autre a aussi une part de responsabilité dans votre relation
2. on peut noyer quelqu'un sous des flots de paroles sans réellement communiquer.
Par ailleurs : tu parle 1. de lui / 2. à nous.
Que ressens-tu en faisant cela ? Où en es-tu, toi ?
Et si tu essayais de parler 1. de toi / 2. à lui ???
Je veux dire lui parler de toi, sans être dans l'accusation mais en partant de toi par rapport à toi (et rien d'autre...) à lui comme "écoutant".
Est-ce que tu lis l'allemand ?
Si tu lis l'allemand, je te conseille un petit bouquin malheureusement non traduit en français :
Gute Mädchen kommen in den Himmel, böse überall hin.
Ce qui nous donne : Les petites filles sages vont au ciel, les autres vont là où elles veulent.
Je pourrais aussi conseiller Salomé toujours : A qui ferais-je de la peine si j'étais moi-même ?
Ou encore Thomas d'Ansembourg : Cessez d'être gentil, soyez vrai.
A qui obéis-tu consciemment ou... inconsciemment ???
Enfin, une dernière remarque, si tu le permets... : croire que l'autre peut te connaître par coeur, pour te deviner est une très très belle idée... mais c'est hélas une illusion toute romantique...
PARLE-LUI et parle-lui... de toi !
Et parles-toi.
Tu n'as aucune raison de t'imposer autant de violence (la tienne comme la sienne d'ailleurs, ou du moins ce que tu en dis).
BONNE CHANCE POUR TOUT.
Je me sens démunie, là, à ne pas pouvoir résoudre les choses à ta place.
Je crois que chacun de nous passe par des étapes.
Et avancer prend vraiment du temps.
Les messages de plus jeunes, ici, me fait prendre conscience du temps qui passe.
Je lutte de moins en moins... et profite de plus en plus.
Et au moment même où j'écris : le ciel ensoleillé annonce une pluie prochaine.
Résultat : des couleurs super saturées. Un gris intense très chaud d'un côté et un bleu azur strié de nuages blancs mis en valeur par le soleil de fin janvier.
J'ai comme l'impression que
1. tu te juges toi et toi seule
2. tu confonds communiquer et "dire des trucs"...
Ma réponse (après quoi il te faudra parcourir seule ton chemin de même pas trentenaire)
1. l'autre a aussi une part de responsabilité dans votre relation
2. on peut noyer quelqu'un sous des flots de paroles sans réellement communiquer.
Par ailleurs : tu parle 1. de lui / 2. à nous.
Que ressens-tu en faisant cela ? Où en es-tu, toi ?
Et si tu essayais de parler 1. de toi / 2. à lui ???
Je veux dire lui parler de toi, sans être dans l'accusation mais en partant de toi par rapport à toi (et rien d'autre...) à lui comme "écoutant".
Est-ce que tu lis l'allemand ?
Si tu lis l'allemand, je te conseille un petit bouquin malheureusement non traduit en français :
Gute Mädchen kommen in den Himmel, böse überall hin.
Ce qui nous donne : Les petites filles sages vont au ciel, les autres vont là où elles veulent.
Je pourrais aussi conseiller Salomé toujours : A qui ferais-je de la peine si j'étais moi-même ?
Ou encore Thomas d'Ansembourg : Cessez d'être gentil, soyez vrai.
A qui obéis-tu consciemment ou... inconsciemment ???
Enfin, une dernière remarque, si tu le permets... : croire que l'autre peut te connaître par coeur, pour te deviner est une très très belle idée... mais c'est hélas une illusion toute romantique...
PARLE-LUI et parle-lui... de toi !
Et parles-toi.
Tu n'as aucune raison de t'imposer autant de violence (la tienne comme la sienne d'ailleurs, ou du moins ce que tu en dis).
BONNE CHANCE POUR TOUT.
Je me sens démunie, là, à ne pas pouvoir résoudre les choses à ta place.
Je crois que chacun de nous passe par des étapes.
Et avancer prend vraiment du temps.
Les messages de plus jeunes, ici, me fait prendre conscience du temps qui passe.
Je lutte de moins en moins... et profite de plus en plus.
Et au moment même où j'écris : le ciel ensoleillé annonce une pluie prochaine.
Résultat : des couleurs super saturées. Un gris intense très chaud d'un côté et un bleu azur strié de nuages blancs mis en valeur par le soleil de fin janvier.
Invité- Invité
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Je partage l'avis d'Aethos, ton conjoint a émis un jugement qui s'avère inacceptable, à mon humble avis. Chacun a sa manière de réagir face à certaines situations ; les émotions génèrent des attitudes bien propres. Néanmoins, je n'aime pas sa comparaison avec le chien.
SANJUE- Messages : 48
Date d'inscription : 16/01/2014
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Pour répondre à Fabuliotte, j'ai conscience que c'est un fantasme et qu'il y a peu de chance que ça se concrétise un jour,
mais qui sais ? Il y a ce tout petit adage que j'apprécie fondamentalement : "Dans l'absolu, tout est possible".
Je sais au fond de moi que c'est comme ce conte de fée que l'on voudrais se voir réaliser, ce rêve de gamine mais qu'on finit
par remiser au fond de son placard. Il reste là, quelque part, mais on a finit par comprendre que si on s'y accroche trop, on sera
perpétuellement déçue. Mais toujours prêt néanmoins à l'ouvrir si un jour l'occasion se présente à nous.
Pour répondre à SANJU et aux autres, oui ça paraît rude, brutal, totalement inacceptable, mais ce ne sont que des mots.
Parfois ils blessent plus que des actes oui. Mais plus que les mots, je m'accroche surtout aux intentions qui se cachent derrière.
S'il m'avait dit ça uniquement dans le but de me blesser, oui, j'aurais considéré ça comme un motif de rupture. Entre autre.
Mais je le connais suffisamment pour savoir qu'il voulait surtout me bousculer. Parce dans son éducation, on lui a mis dans la tête que parfois c'est la seule chose à faire pour faire avancer les choses, quand rien d'autre ne marche (ce qui est plus ou moins le cas parfois).
Et sans doute aussi pour que je lui prette attention (pour de vrai, qu'il se sente réellement écouté, ce qui était déjà le cas mais il ne le ressentais pas de cette manière). Et sans doute aussi, un peu, pour me blesser, comme je l'ai blessé en lui donnant l'impression de lui manquer de respect. Je reconnais qu'il y a d'autres façon de faire plus "douces", mais il ne les connais pas. Parfois il essaye, je le sens, mais quand ça le prends trop à coeur, il est comme moi, il a du mal à faire un compromis avec ces émotions, et ne retient pas ce qui veux sortir. Mais je ne lui en veux pas. L'après midi même de cette dispute, je l'avais déjà oublié. Et lui aussi. Et nous avons partagé une soirée des plus agréables.
Je lui en ai reparlé plus posément deux jours plus tard, et nous avons conclu qu'il s'agissait d'une grosse incompréhension entre nous. Je lui ai dit que ça m'avait beaucoup embêté, et lui que non, rien ne comptais plus que moi à ses yeux. Il m'a dit ensuite parlé de son angoisse du temps qui passe. Par là je veux dire, que les choses s'abiment avec le temps, autant les choses que les personnes, que lui. Et qu'il avait du mal à se faire à cette idée. Que depuis un moment -notamment à cause de soucis de santé- ça le travaillait énormément chaques jours.
En tout cas je vous remercie pour vos avis et vos conseils. C'est toujours agréable d'être entendue.
mais qui sais ? Il y a ce tout petit adage que j'apprécie fondamentalement : "Dans l'absolu, tout est possible".
Je sais au fond de moi que c'est comme ce conte de fée que l'on voudrais se voir réaliser, ce rêve de gamine mais qu'on finit
par remiser au fond de son placard. Il reste là, quelque part, mais on a finit par comprendre que si on s'y accroche trop, on sera
perpétuellement déçue. Mais toujours prêt néanmoins à l'ouvrir si un jour l'occasion se présente à nous.
Pour répondre à SANJU et aux autres, oui ça paraît rude, brutal, totalement inacceptable, mais ce ne sont que des mots.
Parfois ils blessent plus que des actes oui. Mais plus que les mots, je m'accroche surtout aux intentions qui se cachent derrière.
S'il m'avait dit ça uniquement dans le but de me blesser, oui, j'aurais considéré ça comme un motif de rupture. Entre autre.
Mais je le connais suffisamment pour savoir qu'il voulait surtout me bousculer. Parce dans son éducation, on lui a mis dans la tête que parfois c'est la seule chose à faire pour faire avancer les choses, quand rien d'autre ne marche (ce qui est plus ou moins le cas parfois).
Et sans doute aussi pour que je lui prette attention (pour de vrai, qu'il se sente réellement écouté, ce qui était déjà le cas mais il ne le ressentais pas de cette manière). Et sans doute aussi, un peu, pour me blesser, comme je l'ai blessé en lui donnant l'impression de lui manquer de respect. Je reconnais qu'il y a d'autres façon de faire plus "douces", mais il ne les connais pas. Parfois il essaye, je le sens, mais quand ça le prends trop à coeur, il est comme moi, il a du mal à faire un compromis avec ces émotions, et ne retient pas ce qui veux sortir. Mais je ne lui en veux pas. L'après midi même de cette dispute, je l'avais déjà oublié. Et lui aussi. Et nous avons partagé une soirée des plus agréables.
Je lui en ai reparlé plus posément deux jours plus tard, et nous avons conclu qu'il s'agissait d'une grosse incompréhension entre nous. Je lui ai dit que ça m'avait beaucoup embêté, et lui que non, rien ne comptais plus que moi à ses yeux. Il m'a dit ensuite parlé de son angoisse du temps qui passe. Par là je veux dire, que les choses s'abiment avec le temps, autant les choses que les personnes, que lui. Et qu'il avait du mal à se faire à cette idée. Que depuis un moment -notamment à cause de soucis de santé- ça le travaillait énormément chaques jours.
En tout cas je vous remercie pour vos avis et vos conseils. C'est toujours agréable d'être entendue.
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Je suis ravie pour toi que tout se finisse au mieux! Il est vrai, je le constate avec mon papa, qu'il y a des êtres qui nous "bousculent" afin que nous prenions davantage conscience d'un état de fait. Nous le prenons mal parce que nous ne fonctionnons pas nécessairement de cette façon. Je suis la première à m'emporter lorsque justement mon papa me "bouscule" pour que je réagisse face à mes angoisses, par exemple.
SANJUE- Messages : 48
Date d'inscription : 16/01/2014
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Leeloo_Dallas a écrit:Après la énième grosse dispute que j'ai eu ce matin avec mon conjoint, je me suis posée cette question :"MAIS PUTAIN QUEST QUI VA PAS CHEZ MOI ??"
C'est vrai, il est génial, pas parfait évidemment, mais tellement patient et tolérant, je comprends même pas qu'il se soit
pas encore tiré, qu'il ne m'est pas encore largué...
Et le pire c'est que c'est toujours à cause de trucs à deux balles, même pas important, et qu'à cause de mon caractère de merde
et mes nombreuses névroses, ça prends une importance allucinante...
Par exemple, ce matin, je rechargeait ma cigarette electronique sur le trajet dans sa voiture. Gourde comme je suis,
j'en renverse un peu sur le siège (et beaucoup sur moi mais ça je m'en tape) et il me dit "tin mais fait attention à ce que tu fais"
(c'est pas au mot près et de plus c'est toujours un peu interprété bien sur) et moi, au lieu de dire le plus simplement du monde :
"ah merde, j'suis désolée je voulais pas salir le siège, je vais nettoyer" (ce qui est une réaction dite "normale" dans cette situation)
je trouve le moyen de lui répondre que j'ai que deux mains et que je fais ce que je peux sur un ton un peu sec et aggacé.
Bien sur il s'emporte puisqu'il s'attendais à des excuses et pas à être piqué au vif, à ce genre de réaction franchement conne.
Et là, il me crie dessus, je lui crie dessus (enfin je suis plutôt du genre passif-agressif, j'élève pas trop la voix mais je peut dire
des choses pas sympas sur un ton super calme et sarcastique) et bien sur ça finit en larmes pour moi, et en remise en question pour lui.
Après il est pas tout blanc non plus, il est souvent cruel quand il s'énerve et ne s'en rends pas compte tout de suite, il dit des choses qu'il
ne pense pas toujours (enfin j'espère) du style :"t'est pitoyable, tu réagit comme une gamine, même un chien aurait compris qu'il fallait juste
s'excuser" enfin bref vous voyez le genre. Mais si ça me blesse profondément sur le moment, après coup, après avoir ouvert le "barrage",
je me rends compte que c'était quand même bien mérité.
Je sais plus quoi faire, c'est comme si une part de moi avait les clefs pour réagir comme il faut de manière censée et logique,
et que l'autre moitié était complètement débile et fière, et malheureusement c'est cette part là qui prends très souvent le dessus
ces derniers temps, pour peu que je sois stressée ou angoissée par un truc... Sa m'énerve profondément d'autant plus que je peux
pas revenir sur ma réaction et que je me dit "putain mais qu'est-ce qui t'a pris ??" mais c'est trop tard...
Dans ta description j'ai presque l'impression de voir Raymond et Huguette de la série scène de ménage
Vous en avez déjà parlé entre vous ?
cassandrax- Messages : 32
Date d'inscription : 22/03/2014
Age : 34
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
/me a l'impression de lire la vie de ses parents.
succession de moments calmes et de disputes avec de graves injures et jugements portés n'importe comment sans fondement
succession de moments calmes et de disputes avec de graves injures et jugements portés n'importe comment sans fondement
Invité- Invité
Re: Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
Leeloo_Dallas a écrit:
j'ai que deux mains et que je fais ce que je peux sur un ton un peu sec et aggacé.
C'est assez ordinaire de réagir comme ça quand on se sent aggréssé. Rien d'extraordinaire. Ca fait partie de la vie. On s'habitue (a ce que les autres fasse ça). Et puis parfois quand on se sent bien, en confiance, quand les autres autour font pleins d'efforts aussi, on essaye d'y aller plus molo
Super !Leeloo_Dallas a écrit:
il est génial, patient et tolérant
Ah oui alors lui c'est ... le mec génial patient et tolérant. Non attend. Tu as deux chéris c'est ça ?Leeloo_Dallas a écrit:
T'es pitoyable, tu réagit comme une gamine, même un chien aurait compris qu'il fallait juste s'excuser
Là il est en train de te dire que t'es une chienne, et qu'il faut que tu rampes devant lui, que tu mendie, que tu te mette à genoux devant sa grandeur. Ou j'interprête mal ? Et toi, alors là carément tu t'emportes. T'aime pas qu'on te traite de salle petite chienne merdeuse ou quoi ?
Invité- Invité
Sujets similaires
» au Secours pourquoi quand je vois les sujets j'ai l'impression qu'on parle de moi je suis hypocondriaque ou il n'y a pas que moi
» Quand les sabots résonnent trop fort...
» Besoin d'aide, de savoir qui je suis... Afin de comprendre pourquoi je suis.
» Je ne suis pas surdouée, mais je suis folle quand même.
» Sur Rennes...?
» Quand les sabots résonnent trop fort...
» Besoin d'aide, de savoir qui je suis... Afin de comprendre pourquoi je suis.
» Je ne suis pas surdouée, mais je suis folle quand même.
» Sur Rennes...?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum