Voilà comment je pense, c'est ça l'arborescence ?

Imaginez un espace infini, en 3D.

Chaque idée, concept, information, connaissance, théorie, a sa place réservée.

Tant que l'information n'est pas connue cette place est vide, invisible, comme voilée.

Cette place se situe exactement là où il faut pour que chaque information puisse se connecter à toutes les autres informations auxquelles elle est liée, de près ou de loin, en passant par des idées intermédiaires ou par un lien direct.

Une idée qui n'est connectée à aucune autre n'est pas entièrement comprise car sa compréhension implique de la lier aux autres, afin qu'elle soit utilisée dans de futurs raisonnements.

A chaque fois qu'une nouvelle information est entendue elle intègre cet espace et remplit donc la place vide qui lui était destinée.

Parfois elle se connecte aussitôt aux autres car le lien me parait évident.

Parfois il me faut creuser la question et acquérir d'autres connaissances intermédiaires qui lieront l'ensemble.

Au fur et à mesure que j'avance dans la vie, cet espace se remplit et me rend la vie plus intéressante car je n'existe QUE pour remplir cet espace et lier les idées entre elles.

A chaque fois que je réfléchis, ma pensée suit un chemin au sein de cet espace en 3D.

Parfois elle suit les liens déjà existants, parfois elle crée subitement un nouveau lien.

Son trajet n'est pas linéaire, elle passe de l'un à l'autre puis revient sur le premier et part sur un 3e, etc...

Parfois ce trajet est tellement rapide que je pourrais presque croire qu'il se divise en 2.

Lorsque je fais un nouveau lien, j'éprouve un vrai sentiment de bonheur et d'accomplissement de moi, je sais que je ne suis en vie QUE pour faire ça.

J'ai souvent l'impression de faire des liens que d'autres ne comprennent pas, et j'ai horreur de ne pas comprendre les liens que d'autres font.

Cet espace, je le vois comme universel.

Il ne m'appartient pas, il n'est pas dans ma tête.

Il est accessible à tous, il suffit juste de s'y connecter.

Les liens existent déjà dans cet espace, on ne les crée pas, ils nous deviennent seulement accessibles lorsqu'on est prêt.

J'imagine que lorsque tous les liens deviennent visibles, cela doit nous permettre de voir une image complète, un peu comme dans ces jeux pour enfants où il faut relier les points dans l'ordre pour découvrir le dessin, sauf que là il n'y a pas d'ordre prédéfini puisque tout est lié à tout.

Cette image complète je l'imagine comme la porte d'entrée pour un autre niveau de conscience.

Une fois qu'on la découvre, on ne doit plus pouvoir revenir en arrière car ce qui est compris ne peut plus être oublié.

Je ne sais pas si ça a un quelconque rapport avec la pensée arborescente ou la pensée linéaire, mais moi je pense comme ça.

Wow. Tu viens de mettre exactement en mots l'image que je me faisait de la pensée... Avant, je la visualisait un peu comme un puzzle (3D, à préciser), mais avec des pièces qui pourraient quasiment s’emboîter chacune avec toutes les autres.

Ton idée de porte vers un autre niveau de conscience est réelle dans mon esprit aussi. Mais ce puzzle géant est super long à finir... Donc bon courage ^^

Par contre aucune idée de s'il s'agit d'une pensée arborescente ou linéaire, va falloir attendre les experts.

Merci pour cette superbe description !
Je me retrouve vraiment dans ce que tu décris !

Kaimetsu a écrit:Lorsque je fais un nouveau lien, j'éprouve un vrai sentiment de bonheur et d'accomplissement de moi, je sais que je ne suis en vie QUE pour faire ça.

J'ai souvent l'impression de faire des liens que d'autres ne comprennent pas, et j'ai horreur de ne pas comprendre les liens que d'autres font.

Pour moi aussi c'est un plaisir incroyable de découvrir quelque chose de nouveau mais surtout d'arriver à faire les connexions, à en faire de plus en plus en fait.
De même, découvrir qqc pour la première fois et pourtant y trouver un coté familier en faisant instantanément le lien avec d'autres choses. Retrouver des modèles ou des schémas dans des choses différentes !
Le plaisir de la recherche, pour mieux comprendre, faire plus de connexions et bâtir un raisonnement plus puissant, plus rapide est un moteur pour moi.
D'où une certaine frustration à ne pas faire certains liens, ne pas comprendre certaines choses car il manque des connexions.

Pour ce qui concerne l'aspect de faire des liens que les autres ne voient pas, je pense que dans mon cas c'est surement lié à mon hypermnésie et peut être à un certain déficit de l'inhibition latente. J'avais imagé ça sous forme d'une balle qui rebondi sur les idées et dont l'énergie et la vitesse dépend des sujets sur lesquelles elle rebondit. Un peu comme dans un flipper quand ça tape frénétiquement sur les champignons ^^

Kaimetsu as tu déjà rencontré quelqu'un qui pense comme ca ? as tu déjà travaillé avec qqn comme ca ? échangé ?
Ca m'est plus ou moins arrivé quelques fois et j'ai trouvé ça d'un rare délice, être stimulé par la vitesse des connexions de l'autre pour en faire soit même plus. Ca donne une forme de fulgurance à la pensé ! Que je pense non linéaire (je suis pas un expert) et qui peut nous emmener à miles lieues du sujet de départ en passant par une multitude de choses souvent sans lien direct ou explicite.

Il m'est déjà arrivé lors d'une discussion avec une personne qui est sur la même longueur d'ondes que moi, que l'on se donne mutuellement des liens nouveaux.
Mais c'est hélas trop rare.
Mais c'est plus souvent le fait d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui va me permettre de faire des liens seule, car passer par l'oral m'aide à faire les liens entre les idées.
J'ai moi aussi parfois l'image d'un puzzle qui se constitue, mais le plus souvent je visualise un lien lumineux qui se crée entre 2 points.
J'aime l'image du flipper, elle illustre bien l'aller et retour que fait parfois la pensée avant de partir vers un nouvelle idée à relier...

askonmadi a écrit:

Kaimetsu a écrit:Lorsque je fais un nouveau lien, j'éprouve un vrai sentiment de bonheur et d'accomplissement de moi, je sais que je ne suis en vie QUE pour faire ça.

J'ai souvent l'impression de faire des liens que d'autres ne comprennent pas, et j'ai horreur de ne pas comprendre les liens que d'autres font.

Pour moi aussi c'est un plaisir incroyable de découvrir quelque chose de nouveau mais surtout d'arriver à faire les connexions, à en faire de plus en plus en fait.
De même, découvrir qqc pour la première fois et pourtant y trouver un coté familier en faisant instantanément le lien avec d'autres choses. Retrouver des modèles ou des schémas dans des choses différentes !

Oui ! Oui ! Oui!

J'aime bien aussi l'image du puzzle, voire du kaléidoscope avec plein de couleurs, et des spots lumineux qui éclairent certaines parties et en laissent d'autres dans l'ombre, successivement. Comme dans une discothèque, car il y a aussi de la musique et du rythme, c'est comme un cœur qui bat, une batterie qui pulse. Parfois c'est épuisant, il faut suivre le mouvement, ça ne s'arrête jamais. A peine le temps de souffler quand enfin on s'accorde une pause et hop, ça repart ! En même temps dans les rares périodes de creux (vraiment rares), c'est l'ennui, tout paraît plus morne. Là je me dis que ça doit être comme ça que vivent les "autres", les gens normaux quoi et je les plains.

Ce mot "arborescence" est très beau, je vois bien l'arbre avec ses nombreuses ramifications qui s'épanouissent, il y a aussi pour moi une notion de labyrinthe car parfois on s'y perd un peu, il faut semer des petits cailloux comme le petit poucet pour retrouver son chemin quand on s'est un peu trop éloigné.

Kaimetsu a écrit:
Mais c'est plus souvent le fait d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui va me permettre de faire des liens seule, car passer par l'oral m'aide à faire les liens entre les idées.

C'est souvent irrépressible, ce besoin d'expliquer, entre l'envie d'aider même lorsqu'on ne me le demande pas et l'occasion de faire avancer ma pensée.

Kaimetsu a écrit: J'ai moi aussi parfois l'image d'un puzzle qui se constitue, mais le plus souvent je visualise un lien lumineux qui se crée entre 2 points.
J'aime l'image du flipper, elle illustre bien l'aller et retour que fait parfois la pensée avant de partir vers un nouvelle idée à relier...

J'utilise l'image de tirer des fils d'une pelote d'idées et de les attacher pour créer de nouveaux nœuds, de nouvelles pelotes.

Cleore a écrit:J'aime bien aussi l'image du puzzle, voire du kaléidoscope avec plein de couleurs, et des spots lumineux qui éclairent certaines parties et en laissent d'autres dans l'ombre, successivement. Comme dans une discothèque, car il y a aussi de la musique et du rythme, c'est comme un cœur qui bat, une batterie qui pulse. Parfois c'est épuisant, il faut suivre le mouvement, ça ne s'arrête jamais. A peine le temps de souffler quand enfin on s'accorde une pause et hop, ça repart ! En même temps dans les rares périodes de creux (vraiment rares), c'est l'ennui, tout paraît plus morne.

J'aime bien ton introduction d'un rythme, d'un mouvement.

Cleore a écrit: Là je me dis que ça doit être comme ça que vivent les "autres", les gens normaux quoi et je les plains.

Mais est-ce que c'est vraiment le cas ? N'est-ce pas la même organisation mais en plus lente, moins complexe, ce qui fait qu'elle semble linéaire au moment de l'exprimer ? Est-ce que la différence ne serait pas plutôt un décalage temporel, comme dans un film au ralenti, jusqu'à faire paraitre immobiles et d'une seule ligne pour le zèbre ce qui est en réalité un mouvement pour les non zèbres ?

Cleore a écrit:Ce mot "arborescence" est très beau, je vois bien l'arbre avec ses nombreuses ramifications qui s'épanouissent, il y a aussi pour moi une notion de labyrinthe car parfois on s'y perd un peu, il faut semer des petits cailloux comme le petit poucet pour retrouver son chemin quand on s'est un peu trop éloigné.

Cette comparaison avec un arbre ne me semble pas équivalente avec l'idée de la discothèque : un arbre c'est très linéaire, on part d'un point à partir duquel on fait des bifurcations mais qui ne se rejoignent pas, sans autre lien entre les branches que leur point de départ. Je verrais plutôt un arbre comme représentation de la dispersion de la pensée, mais qui serait en liens avec d'autres organismes, dans un milieu écologique qui ramènerait aussi cette pensée jusqu'aux racines et au bout des branches de cet arbre.

Oui je suis d'accord, l'arbre et la discothèque ça n'a rien à voir. Cela dit pour moi l'arbre n'est pas si linéaire que ça. Je me mets dans la peau du singe qui saute d'une branche à l'autre et passe par-dessus le vide car le lien entre elles n'est pas forcément évident à première vue. Le singe ne va pas revenir sur ses pas vers le tronc pour marcher d'une branche à l'autre. Il va plutôt bondir vers elle, il la voit comme une entité indépendante et plus ou moins éloignée de la branche dont il vient (du moins si j'étais un singe, je la verrais comme ça, c'est une supposition).

Une dispersion de la pensée ? C'est possible à première vue, cependant il y a toujours ce tronc qui est à la base de tout et ces racines qui dirigent tout en sourdine. Sachant que la nature est intelligente et que tout y a sa raison d'être, pour moi l'arbre est un être vivant d'une extraordinaire intelligence et qui agit à la perfection. Ce que nous prenons pour de la dispersion a en vérité un sens. Encore faut-il le chercher. Il a été démontré que dans la nature les éléments les plus forts protègent les plus petits, par exemple. L'arbre a toujours une raison de se développer comme il le fait.

Pour ce qui est de la pensée des non-zèbres, je me base sur ce que j'ai constaté mais ça n'est que mon avis et je ne suis pas une spécialiste du sujet. Dire qu'ils sont plus lents n'est pas forcément vrai, je pense. Leur pensée est différente mais on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac. Certains sont trop cartésiens pour moi, d'autres manquent de précision ou sont incapables d'extrapoler. Souvent on me dit que j'ai beaucoup d'imagination mais je trouve ça parfaitement normal et j'ai du mal à me mettre dans la peau de ceux qui n'en ont pas : comment est-il possible de vivre sans imaginer ? C'est comme s'ils vivaient dans un monde en noir et blanc alors que je mets des couleurs partout. Je reconnais que mon monde à moi est très coloré, je mets de la sensibilité et des émotions dans tous les coins, j'enjolive, je brode, je me laisse envoûter par le beau coucher de soleil etc... c'est dans ma nature. Mais je remarque que pour la plupart des gens ce n'est pas comme ça. Beaucoup de gens ne prendront même pas le temps de garder la tête en l'air pour admirer le coucher du soleil. Malheureusement. Ou juste 5 secondes, au feu rouge, puis ils l'oublient.

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Peut-être a-t-il tout autant capté sa beauté, mais il n'a pas su la savourer aussi bien. Savourer, les gens ne savent plus ce que ça veut dire ! Tout va trop vite, c'est trop superficiel. Et moi je me laisse envahir jusqu'à la moëlle par cette beauté, cette harmonie, ce charme, ces couleurs. ça me fait frissonner de partout, j'ai du mal à en détacher mon regard. J'imagine des glaces fraises-vanille, j'en ressens le goût dans ma bouche, ou bien c'est de la chantilly que je déguste à la petite cuillère en la poussant entre les nuages... ce genre de choses quoi. C'est toute la différence entre dire "c'est beau !", notion purement intello, et se laisser vraiment séduire.

[quote="Kaimetsu"]

Tu as simplement écrit mon Manifeste.

Le fait que vous soyiez plusieurs à vous être reconnus dans cette description me conforte dans l'idée que c'est effectivement un espace universel auquel on se connecte mais qui ne nous appartient pas.

J'aime cet endroit et j'aime m'y réfugier, regarder les liens se créer. Tout est là-bas il n'y a qu'à se servir...

Les solutions à nos problèmes se trouvent là-bas, encore voilées, à nous d'impulser le lien qui dévoilera l'idée...

Merci à vous

Hello Kaimetu,

oui même visualisation   
à la différence de ceux qui ne peuvent que penser de façon linéaire :une chose rattachée à une cause unique et /ou un effet unique.

Tu disais, "je suis le lien", je pense que ce lien va t'intéresser
http://vivre-ensemble2010.espacedoc.net/jacquard-je-suis-les-liens-que-je-tisse.pdf

  

Je suis tellement le lien que même mon prénom pourrait être traduit par "je suis le lien entre les générations" (langage des oiseaux)      

Je vois ma pensée comme une succession de couches. Je ne peux donner de points de départ ni d'arrivée. L'idée n'a pas vraiment commencée, elle est là depuis le début, elle n'est juste que la transformation d'une idée antérieur. Comment en suis-je arrivé là ?! Impossible à dire. Où va aller cette idée ? Elle n'a pas de fin, elle donnera lieu à d'autres couches, encore et encore.

J'imagine ces couches comme les flaques horizontales, (un truc du genre. J'arrive pas à l'expliquer.) représentant une idée de base. Un détail vient et crée une nouvelle couche, une vers le bas, puis une vers le haut, encore une, puis une autre. Tandis que les couches qui viennent de se créer commencent déjà à créer leurs propres couches.

Quand l'idée vient à s'essouffler, qu'elle donne lieu à une autre idée trop différente, ou qu'une couche (ré)apparait simplement, l'arborescence de couche stagne et s'arrête là où elle est. Elle reste à ma disposition, si je veux relancer les couches pour faire évoluer l'idée. Mais pour le moment, c'est une autre successions de couches qui démarre. Où a-t-elle commencée déjà ? Impossible à dire.

Je vois ça comme de nombreuses couches lumineuses dans le noir, horizontales, qui fileraient à la vitesse de la lumière, cherchant la fin, cette fin d'idée, impossible à trouver, puisque chaque idée peut évoluée.

(Je sais pas trop si c'est clair. Dans ma tête ça l'est hein ?! xD Je ne trouve pas les mots pour décrire ceci. Pas les mots les plus justes.)

Moi ce que j'aime pas dans "pensée arborescente" c'est cette image d'arbre ramifié, et les branches ne se rejoignent pas.
Mais visuellement c'est parlant.
La description est bien sentie sur le fonctionnement aussi =) !
J'aime bien l'agate mousse :

Bill D. a écrit:Moi ce que j'aime pas dans "pensée arborescente" c'est cette image d'arbre ramifié, et les branches ne se rejoignent pas.
Mais visuellement c'est parlant.
La description est bien sentie sur le fonctionnement  aussi =) !
J'aime bien l'agate mousse :

Ouaip ! La photo est un peu dégelasse mais l'image est plus proche de la vérité que l'image de l'arborescence de l'arbre.
Et tout simplement cette mousse me fait penser... Aux neurones ! ^^

c'est en faisant des map minds que je vois comment je pense et l'arborescence

ça m'a beaucoup aidée et aussi du coup à savoir m'expliquer ou surtout pas lol

en fait j'ai fait l'inverse à ne pas réussir à expliquer, je finissais par prendre une feuille et faire un schéma, maintenant parfois je fais des schémas avant de m'expliquer si je dois. assez marrant de voir l'arbre qu'on peut faire et de constater après l'avoir écrit qu'effectivement ça prenait de la place. du coup si tu cherches d'où une idée est partie, où elle va et si tu es dans le sens, tu peux le voir (parce que penser à comment tu penses ça doit te faire penser encore plus non ?

Cleore a écrit:
Ce mot "arborescence" est très beau, je vois bien l'arbre avec ses nombreuses ramifications qui s'épanouissent, il y a aussi pour moi une notion de labyrinthe car parfois on s'y perd un peu, il faut semer des petits cailloux comme le petit poucet pour retrouver son chemin quand on s'est un peu trop éloigné.

L'image de l'arbre me parle aussi, ce serait un arbre généalogique, avec des inconnu(e)s, des détails que l'on ajoute, des développements, des cases qu'on ne remplit pas et sur lesquelles on revient après être passé par d'autres, et tous ces enfants qui ne cessent de naître et d'enfanter à leur tour... !!!
Je sens aussi le côté universel.
(Au fait, très bel article de Jacquard, merci !)
En fait, j'ai l'impression d'avoir deux focales : un zoom à 50 %, et un autre à 500.
(La plupart du temps je suis sur 50, quand je reste trop longtemps sur 500, je me noie dans un verre de blues et à la fois, je ne peux résoudre certaines problématiques perso - du quotidien - sans y revenir... Et quand j'y reviens, ça me fait l'impression de m'écraser le nez contre la vitre de mon problème, là, un vent de panique se lève, et je repasse à 50 pour souffler mais j'ai toujours pas fait mijoter la soupe... Bref.)
Le truc pénible, c'est qu'il n'y a pas de curseur qui permet d'aller de l'un à l'autre (c'est peut-être pour ça que j'aime tant jouer avec mon zoom ordi ? )
En tout cas je n'ai pas trouvé.
C'est comme cela que je conçois l'absence de connexions. J'ai souvent dit "y'a des connexions qui se font pas, je suis vraiment bête, je crois" jusqu'à ce que je décide de ne plus me dénigrer.
L'écriture m'a sauvé de la vie de ma tête, même s'il reste frustrant, encore aujourd'hui, de ne pas pouvoir écrire plus vite que mon ombre.

gahan girl a écrit:penser à comment tu penses ça doit te faire penser encore plus non ? Wink

Ouais.