Profond désespoir
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Bill D.
Zwischending
L'ange
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
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Profond désespoir
Bonjour à tous,
Avant de commencer, je tiens à préciser que ce message n'a absolument pas pour but de me plaindre ou de raconter ma vie, j'espère qu'il ne donnera pas cette impression et n'aura pas cette connotation.
J'aimerais simplement avoir des conseils autres que mon colocataire qui me sort "Faut te motiver", "Ca va le faire", ou ma famille qui, juste avant de changer de sujet sur leurs propres problèmes me disent "Ouais je comprends, c'est comme moi [...]"
Donc voilà, pour faire un rapide topo, je n'ai pas eu une vie facile c'est cinq ou six dernières années, comme tout le monde je pense, mais là ça commence à durer.
Juste pour vous faire un rapide schéma, depuis 2008, au moment où j'ai quitté mon emploi sur un coup de tête, je suis passé par la case drogues et vente, puis retour chez ma mère, pour finalement rester plusieurs années bloquées sur internet sur des jeux ou des forums, perdant peu à peu toute motivation de vie, toute personnalité, travaillant ci et là quelques semaines tout au plus dans l'année, jusqu'à ce que je devienne SDF lorsque ma mère m'a foutu dehors. J'ai finalement pris une petite maison, j'ai repris ma vie en main en devenant barman sur un coup de tête, boulot qui demande beaucoup d'efforts de sociabilisation et qui m'a beaucoup ouvert au monde.
Cependant, (c'est là qu'on entre dans le vif du sujet) j'ai vécu une expérience inoubliable. J'ai découvert l'océan.
Le contexte était parfait pour créer des sentiments impossibles à déchiffrer mais magiques. Le soleil venait de se coucher depuis quelques minutes, la plage était vide, j'étais seul accompagné d'une amie et nous sommes allés dans l'eau. J'ai avancé encore et encore, m'enfonçant progressivement vers l'océan jusqu'à être perdu au beau milieu des vagues, avec pour seul son, celui des vagues, pour seule vue, les reflets de la lune sur les vagues, le brouillard qui m'entourait complètement et le ciel étoilé. Bref, un pur moment de bonheur.
Depuis ce moment, je me suis rendu compte de la misère de ma vie avec encore plus de clairvoyance qu'auparavant. J'ai vu, pour la première fois, mes rêves d'enfants se redessiner dans ma tête. Je n'ai plus qu'une idée en tête, voyager par delà le monde pour en découvrir tous les paysages et les nuances.
J'ai également, à la même période, retrouvé un camarade d'enfance qui partage les même rêves que moi. J'ai quitté mon emploi de barman pour diverses raisons et nous avons emménagés ensemble dans un seul et unique but, nous préparer pendant un an pour notre voyage. Il s'agissait notamment de prendre du poids (je suis très mince et lui maigre), faire de la musculation, avoir un rythme de nutrition normal, de sommeil également, de reprendre confiance en nous et de nous motivés mais également de travailler pour rembourser nos nombreuses dettes et mettre des sous de côté pour le départ.
Nous avons emménagés dans une petite maison en campagne, à l'écart de la ville qui m'a vu grandir et qui me dégoute au plus haut point. Au point même que j’appréhende d'y retourner à chaque fois pour faire les courses. Cependant, je n'avais pas de travail au moment de choisir l'emplacement de notre emménagement alors que lui en avait un, nous avons donc emménagé au plus près du sien.
Au début, tout était parfait. Nous avons fait quelques travaux dans le but de "nous mettre bien" au sein de cette maison, pour y être à l'aise pour notre épanouissement personnel durant cette année.
Ensuite fut le temps de travailler. J'ai facilement trouvé un travail pendant un mois. Mais depuis, plus rien.
De plus, depuis, nous sommes coupés du monde. Lui s'est trouvé une copine, a gardé ses amis, sa famille vient le voir, il voit également ses collègues de boulot, bref tout va bien.
De mon côté, chaque semaines est la même. Recherche d'emploi sans succès, internet.
Je n'ai ni ami, ni petite copine ni une famille aimante. La seule chose que m'apporte ma famille est d'autres problèmes.
Ma sœur s'est séparée très récemment du père de ses enfants et est donc dans une situation compliquée, tant au niveau financier que mental. Mon frère est dans une entreprise qui coule et doit donc prendre des décisions lourdes, comme racheter son entreprise et devenir patron, ce qui est également dur moralement. Ce sont tout deux mes ainés, pourtant ils ne m'apportent aucun soutien et c'est moi qui me charge de faire le conseiller, le grand frère qui écoute calmement et est là pour eux. De plus ma mère en rajoute une couche en leur empruntant de l'argent encore et encore, des voitures et en leur causant toujours plus de problèmes, ce qui fait que ça me retombe dessus au final.
Je suis déjà perdu personnellement et ma famille vient me perdre encore plus, me rajoutant leurs problèmes sur la conscience.
Mon gros problème actuel est que je n'ai quasiment plus aucune motivation. Je suis lessivé, perdu.
Je me réveil en déprimant, me sentant être le pire être de la planète, un homme sans âme, sans but, sans vie. Je ne cherche presque plus d'emploi, je ne me nourri plus, je ne fais pas de sport comme il était prévu, je n'ai pas réduit le tabac comme je le devais, je n'ai fait aucun papier comme je le devais, je ne me fais pas soigner, je n'apprends plus l'anglais pour partir en voyage, je n'ai remboursé qu'un dixième de ma dette... Et le départ est censé se faire en Aout...
Lors de ma prise de décision pour voyager, je voyais un avenir potentiel pour moi, je me voyais un futur. Là je ne vois plus rien.
J'en suis même venu à douter de mon envie de voyager, rien qu'à cause d'une fille un peu trop intéressante, qui pourtant ne veut pas de moi actuellement à cause de gros problèmes psychologiques dues à son passé.
Je me suis rendu compte que mon envie de voyager était peut-être aussi une manière de fuir ma vie si minable et laborieuse, une famille si problématique, même si le voyage m'intéresse vraiment. Et je me suis dit qu'avec une femme qui m'aime vraiment et me comprendrait, avec un travail intéressant, épanouissant et agréable, dans une autre région que la mienne, je n'aurais peut-être plus envie de fuir...
Ce qui baisse encore plus ma motivation à vivre, à me lever le matin, à bouger et vivre...
C'est bien simple, ma vie se résume actuellement à "Que vais-je faire sur internet aujourd'hui ?!".
Ma demande est simple, avez-vous des conseils à me donner ? Non pas pour tout faire, je ne vous demande pas de m'assister, seulement de me donner une piste pour rebondir, un petit truc, une astuce qui relancerait la motivation à son paroxysme, ou même seulement votre avis personnel sur la question ou votre propre expérience...
(Je me rend compte que mon message est assez long, mais je voulais que vous ayez assez d'éléments en main pour vous rendre compte de la situation et ne pas penser à une simple petite perte de motivation d'un jeune incapable. ^^)
Avant de commencer, je tiens à préciser que ce message n'a absolument pas pour but de me plaindre ou de raconter ma vie, j'espère qu'il ne donnera pas cette impression et n'aura pas cette connotation.
J'aimerais simplement avoir des conseils autres que mon colocataire qui me sort "Faut te motiver", "Ca va le faire", ou ma famille qui, juste avant de changer de sujet sur leurs propres problèmes me disent "Ouais je comprends, c'est comme moi [...]"
Donc voilà, pour faire un rapide topo, je n'ai pas eu une vie facile c'est cinq ou six dernières années, comme tout le monde je pense, mais là ça commence à durer.
Juste pour vous faire un rapide schéma, depuis 2008, au moment où j'ai quitté mon emploi sur un coup de tête, je suis passé par la case drogues et vente, puis retour chez ma mère, pour finalement rester plusieurs années bloquées sur internet sur des jeux ou des forums, perdant peu à peu toute motivation de vie, toute personnalité, travaillant ci et là quelques semaines tout au plus dans l'année, jusqu'à ce que je devienne SDF lorsque ma mère m'a foutu dehors. J'ai finalement pris une petite maison, j'ai repris ma vie en main en devenant barman sur un coup de tête, boulot qui demande beaucoup d'efforts de sociabilisation et qui m'a beaucoup ouvert au monde.
Cependant, (c'est là qu'on entre dans le vif du sujet) j'ai vécu une expérience inoubliable. J'ai découvert l'océan.
Le contexte était parfait pour créer des sentiments impossibles à déchiffrer mais magiques. Le soleil venait de se coucher depuis quelques minutes, la plage était vide, j'étais seul accompagné d'une amie et nous sommes allés dans l'eau. J'ai avancé encore et encore, m'enfonçant progressivement vers l'océan jusqu'à être perdu au beau milieu des vagues, avec pour seul son, celui des vagues, pour seule vue, les reflets de la lune sur les vagues, le brouillard qui m'entourait complètement et le ciel étoilé. Bref, un pur moment de bonheur.
Depuis ce moment, je me suis rendu compte de la misère de ma vie avec encore plus de clairvoyance qu'auparavant. J'ai vu, pour la première fois, mes rêves d'enfants se redessiner dans ma tête. Je n'ai plus qu'une idée en tête, voyager par delà le monde pour en découvrir tous les paysages et les nuances.
J'ai également, à la même période, retrouvé un camarade d'enfance qui partage les même rêves que moi. J'ai quitté mon emploi de barman pour diverses raisons et nous avons emménagés ensemble dans un seul et unique but, nous préparer pendant un an pour notre voyage. Il s'agissait notamment de prendre du poids (je suis très mince et lui maigre), faire de la musculation, avoir un rythme de nutrition normal, de sommeil également, de reprendre confiance en nous et de nous motivés mais également de travailler pour rembourser nos nombreuses dettes et mettre des sous de côté pour le départ.
Nous avons emménagés dans une petite maison en campagne, à l'écart de la ville qui m'a vu grandir et qui me dégoute au plus haut point. Au point même que j’appréhende d'y retourner à chaque fois pour faire les courses. Cependant, je n'avais pas de travail au moment de choisir l'emplacement de notre emménagement alors que lui en avait un, nous avons donc emménagé au plus près du sien.
Au début, tout était parfait. Nous avons fait quelques travaux dans le but de "nous mettre bien" au sein de cette maison, pour y être à l'aise pour notre épanouissement personnel durant cette année.
Ensuite fut le temps de travailler. J'ai facilement trouvé un travail pendant un mois. Mais depuis, plus rien.
De plus, depuis, nous sommes coupés du monde. Lui s'est trouvé une copine, a gardé ses amis, sa famille vient le voir, il voit également ses collègues de boulot, bref tout va bien.
De mon côté, chaque semaines est la même. Recherche d'emploi sans succès, internet.
Je n'ai ni ami, ni petite copine ni une famille aimante. La seule chose que m'apporte ma famille est d'autres problèmes.
Ma sœur s'est séparée très récemment du père de ses enfants et est donc dans une situation compliquée, tant au niveau financier que mental. Mon frère est dans une entreprise qui coule et doit donc prendre des décisions lourdes, comme racheter son entreprise et devenir patron, ce qui est également dur moralement. Ce sont tout deux mes ainés, pourtant ils ne m'apportent aucun soutien et c'est moi qui me charge de faire le conseiller, le grand frère qui écoute calmement et est là pour eux. De plus ma mère en rajoute une couche en leur empruntant de l'argent encore et encore, des voitures et en leur causant toujours plus de problèmes, ce qui fait que ça me retombe dessus au final.
Je suis déjà perdu personnellement et ma famille vient me perdre encore plus, me rajoutant leurs problèmes sur la conscience.
Mon gros problème actuel est que je n'ai quasiment plus aucune motivation. Je suis lessivé, perdu.
Je me réveil en déprimant, me sentant être le pire être de la planète, un homme sans âme, sans but, sans vie. Je ne cherche presque plus d'emploi, je ne me nourri plus, je ne fais pas de sport comme il était prévu, je n'ai pas réduit le tabac comme je le devais, je n'ai fait aucun papier comme je le devais, je ne me fais pas soigner, je n'apprends plus l'anglais pour partir en voyage, je n'ai remboursé qu'un dixième de ma dette... Et le départ est censé se faire en Aout...
Lors de ma prise de décision pour voyager, je voyais un avenir potentiel pour moi, je me voyais un futur. Là je ne vois plus rien.
J'en suis même venu à douter de mon envie de voyager, rien qu'à cause d'une fille un peu trop intéressante, qui pourtant ne veut pas de moi actuellement à cause de gros problèmes psychologiques dues à son passé.
Je me suis rendu compte que mon envie de voyager était peut-être aussi une manière de fuir ma vie si minable et laborieuse, une famille si problématique, même si le voyage m'intéresse vraiment. Et je me suis dit qu'avec une femme qui m'aime vraiment et me comprendrait, avec un travail intéressant, épanouissant et agréable, dans une autre région que la mienne, je n'aurais peut-être plus envie de fuir...
Ce qui baisse encore plus ma motivation à vivre, à me lever le matin, à bouger et vivre...
C'est bien simple, ma vie se résume actuellement à "Que vais-je faire sur internet aujourd'hui ?!".
Ma demande est simple, avez-vous des conseils à me donner ? Non pas pour tout faire, je ne vous demande pas de m'assister, seulement de me donner une piste pour rebondir, un petit truc, une astuce qui relancerait la motivation à son paroxysme, ou même seulement votre avis personnel sur la question ou votre propre expérience...
(Je me rend compte que mon message est assez long, mais je voulais que vous ayez assez d'éléments en main pour vous rendre compte de la situation et ne pas penser à une simple petite perte de motivation d'un jeune incapable. ^^)
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
Bonsoir,
Mon avis personnel : tu n'es pas un incapable, ni ne manque de volonté, tu es dans ce que peut appeler un cycle dépressif, qui a en ce moment la pointe vers le bas.
Mon expérience : bien que chaque parcours soit différent, que toute personne est unique... l'on peut s'en sortir. Rien n'est jamais acquis définitivement, les difficultés seront toujours là - quoique elles tendent à se diluer par l'avancée dans le chemin -, mais, oui, l'on peut, tu peux t'en sortir.
Un petit truc, une astuce : (qui m'a aidée pour ma part, d'autres personnes pourront avoir d'autres trucs et astuces, bien entendu ) la méditation de pleine conscience. - je copie colle l'adresse d'un postfait par une membre du forum qui en parle très bien au niveau de la première approche.
Mon avis personnel : tu n'es pas un incapable, ni ne manque de volonté, tu es dans ce que peut appeler un cycle dépressif, qui a en ce moment la pointe vers le bas.
Mon expérience : bien que chaque parcours soit différent, que toute personne est unique... l'on peut s'en sortir. Rien n'est jamais acquis définitivement, les difficultés seront toujours là - quoique elles tendent à se diluer par l'avancée dans le chemin -, mais, oui, l'on peut, tu peux t'en sortir.
Un petit truc, une astuce : (qui m'a aidée pour ma part, d'autres personnes pourront avoir d'autres trucs et astuces, bien entendu ) la méditation de pleine conscience. - je copie colle l'adresse d'un postfait par une membre du forum qui en parle très bien au niveau de la première approche.
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Profond désespoir
Bonsoir,
Je n'ai bien entendu pas la recette miracle, sinon je me l'appliquerai...
Aussi je tenterais de prendre une feuille de papier vierge, puis un stylographe ou un crayon. Le graphite et l'encre de Chine durent le plus longtemps.
j'inscrirais dans l'ordre - OBJECTIVEMENT - ce que je veux faire, ce que je dois faire pour y arriver et par où je dois commencer (en général ce sont des tâches administratives).
En principe, surtout que tu es le principal concerné et que tu y a déjà réfléchi, cela devrait se faire assez rapidement.
Je ferais cela plutôt un soir ("la nuit porte conseil"), mais chacun son rythme. Sans toutefois tomber dans la masturbation intellectuelle.
Le lendemain je me serais ménagé une journée "quiète", je décrocherais mon combiné de téléphone, je sortirais ma plume, mon bloc de correspondance et mes enveloppes afin d'amorcer tout cela.
Je me retrouverais surpris en fin de compte d'avoir pu agir tant en si peu de temps. Je finirais ma soirée dans le sommeil du juste.
...
Ceci m'aura offert une journée active, complète et avec le sentiment d'avoir fait ce que j'avais à faire, et parfois depuis longtemps. "Charité bien ordonnée commence par soi même."
Je n'aurais dérangé personne. J'aurais été responsable et sage face à l'adversité.
Ceci aura été aisé, j'aurais un début de sentiment de liberté..
Demain je continue.
Bientôt l'Océan.
Je n'ai bien entendu pas la recette miracle, sinon je me l'appliquerai...
Aussi je tenterais de prendre une feuille de papier vierge, puis un stylographe ou un crayon. Le graphite et l'encre de Chine durent le plus longtemps.
j'inscrirais dans l'ordre - OBJECTIVEMENT - ce que je veux faire, ce que je dois faire pour y arriver et par où je dois commencer (en général ce sont des tâches administratives).
En principe, surtout que tu es le principal concerné et que tu y a déjà réfléchi, cela devrait se faire assez rapidement.
Je ferais cela plutôt un soir ("la nuit porte conseil"), mais chacun son rythme. Sans toutefois tomber dans la masturbation intellectuelle.
Le lendemain je me serais ménagé une journée "quiète", je décrocherais mon combiné de téléphone, je sortirais ma plume, mon bloc de correspondance et mes enveloppes afin d'amorcer tout cela.
Je me retrouverais surpris en fin de compte d'avoir pu agir tant en si peu de temps. Je finirais ma soirée dans le sommeil du juste.
...
Ceci m'aura offert une journée active, complète et avec le sentiment d'avoir fait ce que j'avais à faire, et parfois depuis longtemps. "Charité bien ordonnée commence par soi même."
Je n'aurais dérangé personne. J'aurais été responsable et sage face à l'adversité.
Ceci aura été aisé, j'aurais un début de sentiment de liberté..
Demain je continue.
Bientôt l'Océan.
Bill D.- Messages : 82
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 49
Re: Profond désespoir
Je t'ai lu. Je ne pense pas avoir de conseils, mais je me reconnais dans une partie de ton parcours: démission sur un coup de tête, décrocher des anxio (par chance, la seule drogue que je connaisse) et des comportements auto-destructeurs, dégout de soi, dépression, loose dans la recherche de boulot, démotivation, marre de n'exister pour personne...
Personnellement, j'essaie de rebâtir. J'ai réussi à retrouver confiance en moi comme quand j'étais môme. À l'adolescence, tout mon environnement s'attendait à ce que je rentre dans le moule, car je n'avais aucun souci, j'étais plutôt heureux malgré les personnes qui ne m'acceptaient pas vu que j'étais un peu dans un autre monde, un peu zarb'. Ils ont voulu que je fonctionne comme eux, niant comment je savais fonctionner et ce que cela valait. J'étais naturel et curieux alors qu'ils voulaient que je sois un pantin. Dans un sens, ils ont réussi, mais je suis devenu vide à l'intérieur pour me préserver, j'ai toujours gardé en tête la facilité de mon enfance, je n'ai jamais souhaité fonctionner comme eux. Je m'égare un peu pour en venir à aujourd'hui. Je ne sais pas précisément où je veux en venir d'ailleurs... Je tente un conseil: si tu as connu dans le passé un fonctionnement heureux, sans trop d'entraves et donc avec une dose plaisante de confiance en toi... eh bien, il faut y retourner (bonjour le conseil tout pourri... ). Tu as déjà entrepris d'aller mieux dans l'optique de ton voyage, tu as revu ton régime, ce genre de truc... À un moment, tu t'es remis au sport (maintenant c'est plutôt le retour de l'inertie si j'ai bien suivi). Je vais reprendre mon exemple, bien que ce n'est toujours pas gagné pour moi non plus: il y a eu des dizaines de fois où je me suis dit: "J'en ai marre de foirer ma vie, je voudrais avoir le courage de me bouger pour enfin me sentir vivant à nouveau.", j'arrivais à me motiver quelques jours puis je reprenais les comportements qui ne mènent nulle part (un peu comme ce que je raconte ici )... Je crois qu'en réalité ma démotivation et mon désespoir n'ont pas été vains, que cela a été pour moi des occasions de me poser des questions sur ce qui fait que quelque chose fait de moi un inadapté (provisoire, espérons ). J'ai repensé mon rapport aux autres, à mes problèmes de communications, à ces moments où je restais observateur de ma vie, ces moments où j'aurais pu choisir d'être heureux mais que j'ai laissé filer (des filles chouettes, mais j'aurais été obligé de tomber le masque et à l'époque il n'y avait que des ruines derrière), ces moments où j'étais carrément dans le feu de l'action comme étant gamin, pourquoi est-ce que j'étais la cible des moqueries, pourquoi j'étais dans la lune, pourquoi je ne me suis pas soumis au système (scolaire), pourquoi je n'ai pas accepté les idées sans les vérifier, pourquoi je n'ai pas abandonné l'idée (même enfouie) que je pourrais un jour être moi en entier...
Je me rends compte que je suis peut-être bien hors-sujet. Je finis quand-même. Je crois que quand on est désespéré, on réfléchit au ralenti. On a l'occasion de rejouer mentalement des scènes, de revoir sa copie sur tout un tas de sujets. Au départ, on peut se dire encore et encore qu'on a été mauvais dans telle situation, puis comme on se sent minable, on s'oublie, on pense les yeux dans le vague, on se rejoue une énième fois une scène pénible et au lieu de juger l'apprenti looser, on le comprend et on met ses mésaventures en perspective avec toutes les autres scènes. On pardonne certaines personnes, on se pardonne d'avoir été faillible...
Autre chose: après beaucoup de tentatives ratées de me bouger, de reprendre confiance, j'ai finalement réussi à me convaincre (en passant par la case méthode Coué (alors que je trouve qu'il n'existe rien de plus con que de se répéter que l'on va bien, quand justement on le fait car on est convaincu du contraire)). La confiance pas tout à fait franche a permis à une confiance plus profonde de revenir. La dynamique était enclenchée et je redevenais valable dans des activités, je retrouvais une certaine régularité et surtout, en cas de baisse de régime ou de ratage, j'avais assez d'aplomb pour regarder en face les raisons de cette situation, toujours dans cette idée de mise en perspective (mieux vaut relativiser lorsque l'on est pas infaillible...), la dynamique est en place. Si on se retrouve dans une situation de frustration, quand avant on aurait été tenté de faire un constat pessimiste, désormais on sait que l'on remonte la pente (que le fait de le croire aide aussi à se mobiliser), que l'ascension n'est pas facile, qu'il y a des ratées.
Le fait que des membres de ta famille aient des difficultés ne va pas s'arranger comme par magie si tu vas mieux, mais te donner toutes les chances de redevenir aussi fort que tu as pu l'être est la meilleure solution pour pouvoir espérer que tu puisses les soutenir en cas de besoin. Pardon de dire des évidences, mais cette idée me semble importante.
Une autre idée qui me semble importante et qui est potentiellement hors-sujet comme tout le reste: il est possible que tu progresses dans ta faculté à communiquer avec les autres (c'est un exemple) car cela te posait problème, il est également possible que, toi allant mieux et étant plus apte, les situations où tu communiques avec certaines personnes ne s'arrangent pas. Je veux dire qu'il est possible que tu augmentes une compétence qui te faisait plutôt défaut, mais que tu peux rester inadapté à certaines personnes: avant cette progression, la personne était peut-être plus capable que toi, mais après tes efforts, réflexions, remises en question etc. il est possible que cela soit désormais la personne qui soit moins capable que toi et qu'elle soit incapable de s'adapter à ton nouveau niveau d'écoute, d'attention à l'autre. (je parle encore de moi...: à une période, je pensais être schizoïde tellement mes proches me laissaient indifférent et que je n'éprouvais plus rien pour personne tellement j'étais perdu dans une forme d'inhibition. À une autre, je me croyais autiste, constatant que je ne communiquais pas comme la plupart des gens et que je ne partageais pas leurs implicites. Et désormais, retour des émotions, de la sensibilité qui confine à la sensiblerie, les capacités revenues (avec la confiance), l'attention aussi, l'attention à l'autre également, et la frustration que personne ne puisse être aussi attentif ou au moins un peu attentif à mon contact.
Courage en tout cas !
Personnellement, j'essaie de rebâtir. J'ai réussi à retrouver confiance en moi comme quand j'étais môme. À l'adolescence, tout mon environnement s'attendait à ce que je rentre dans le moule, car je n'avais aucun souci, j'étais plutôt heureux malgré les personnes qui ne m'acceptaient pas vu que j'étais un peu dans un autre monde, un peu zarb'. Ils ont voulu que je fonctionne comme eux, niant comment je savais fonctionner et ce que cela valait. J'étais naturel et curieux alors qu'ils voulaient que je sois un pantin. Dans un sens, ils ont réussi, mais je suis devenu vide à l'intérieur pour me préserver, j'ai toujours gardé en tête la facilité de mon enfance, je n'ai jamais souhaité fonctionner comme eux. Je m'égare un peu pour en venir à aujourd'hui. Je ne sais pas précisément où je veux en venir d'ailleurs... Je tente un conseil: si tu as connu dans le passé un fonctionnement heureux, sans trop d'entraves et donc avec une dose plaisante de confiance en toi... eh bien, il faut y retourner (bonjour le conseil tout pourri... ). Tu as déjà entrepris d'aller mieux dans l'optique de ton voyage, tu as revu ton régime, ce genre de truc... À un moment, tu t'es remis au sport (maintenant c'est plutôt le retour de l'inertie si j'ai bien suivi). Je vais reprendre mon exemple, bien que ce n'est toujours pas gagné pour moi non plus: il y a eu des dizaines de fois où je me suis dit: "J'en ai marre de foirer ma vie, je voudrais avoir le courage de me bouger pour enfin me sentir vivant à nouveau.", j'arrivais à me motiver quelques jours puis je reprenais les comportements qui ne mènent nulle part (un peu comme ce que je raconte ici )... Je crois qu'en réalité ma démotivation et mon désespoir n'ont pas été vains, que cela a été pour moi des occasions de me poser des questions sur ce qui fait que quelque chose fait de moi un inadapté (provisoire, espérons ). J'ai repensé mon rapport aux autres, à mes problèmes de communications, à ces moments où je restais observateur de ma vie, ces moments où j'aurais pu choisir d'être heureux mais que j'ai laissé filer (des filles chouettes, mais j'aurais été obligé de tomber le masque et à l'époque il n'y avait que des ruines derrière), ces moments où j'étais carrément dans le feu de l'action comme étant gamin, pourquoi est-ce que j'étais la cible des moqueries, pourquoi j'étais dans la lune, pourquoi je ne me suis pas soumis au système (scolaire), pourquoi je n'ai pas accepté les idées sans les vérifier, pourquoi je n'ai pas abandonné l'idée (même enfouie) que je pourrais un jour être moi en entier...
Je me rends compte que je suis peut-être bien hors-sujet. Je finis quand-même. Je crois que quand on est désespéré, on réfléchit au ralenti. On a l'occasion de rejouer mentalement des scènes, de revoir sa copie sur tout un tas de sujets. Au départ, on peut se dire encore et encore qu'on a été mauvais dans telle situation, puis comme on se sent minable, on s'oublie, on pense les yeux dans le vague, on se rejoue une énième fois une scène pénible et au lieu de juger l'apprenti looser, on le comprend et on met ses mésaventures en perspective avec toutes les autres scènes. On pardonne certaines personnes, on se pardonne d'avoir été faillible...
Autre chose: après beaucoup de tentatives ratées de me bouger, de reprendre confiance, j'ai finalement réussi à me convaincre (en passant par la case méthode Coué (alors que je trouve qu'il n'existe rien de plus con que de se répéter que l'on va bien, quand justement on le fait car on est convaincu du contraire)). La confiance pas tout à fait franche a permis à une confiance plus profonde de revenir. La dynamique était enclenchée et je redevenais valable dans des activités, je retrouvais une certaine régularité et surtout, en cas de baisse de régime ou de ratage, j'avais assez d'aplomb pour regarder en face les raisons de cette situation, toujours dans cette idée de mise en perspective (mieux vaut relativiser lorsque l'on est pas infaillible...), la dynamique est en place. Si on se retrouve dans une situation de frustration, quand avant on aurait été tenté de faire un constat pessimiste, désormais on sait que l'on remonte la pente (que le fait de le croire aide aussi à se mobiliser), que l'ascension n'est pas facile, qu'il y a des ratées.
Le fait que des membres de ta famille aient des difficultés ne va pas s'arranger comme par magie si tu vas mieux, mais te donner toutes les chances de redevenir aussi fort que tu as pu l'être est la meilleure solution pour pouvoir espérer que tu puisses les soutenir en cas de besoin. Pardon de dire des évidences, mais cette idée me semble importante.
Une autre idée qui me semble importante et qui est potentiellement hors-sujet comme tout le reste: il est possible que tu progresses dans ta faculté à communiquer avec les autres (c'est un exemple) car cela te posait problème, il est également possible que, toi allant mieux et étant plus apte, les situations où tu communiques avec certaines personnes ne s'arrangent pas. Je veux dire qu'il est possible que tu augmentes une compétence qui te faisait plutôt défaut, mais que tu peux rester inadapté à certaines personnes: avant cette progression, la personne était peut-être plus capable que toi, mais après tes efforts, réflexions, remises en question etc. il est possible que cela soit désormais la personne qui soit moins capable que toi et qu'elle soit incapable de s'adapter à ton nouveau niveau d'écoute, d'attention à l'autre. (je parle encore de moi...: à une période, je pensais être schizoïde tellement mes proches me laissaient indifférent et que je n'éprouvais plus rien pour personne tellement j'étais perdu dans une forme d'inhibition. À une autre, je me croyais autiste, constatant que je ne communiquais pas comme la plupart des gens et que je ne partageais pas leurs implicites. Et désormais, retour des émotions, de la sensibilité qui confine à la sensiblerie, les capacités revenues (avec la confiance), l'attention aussi, l'attention à l'autre également, et la frustration que personne ne puisse être aussi attentif ou au moins un peu attentif à mon contact.
Courage en tout cas !
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
@Zwischending : Je te remercie pour ton idée, je pense que je vais t'écouter, je vais faire quelques recherches sur la méditation de pleine conscience et peut-être me lancer.
@Bill D. : Je te remercie également Bill pour ton conseil. Mais c'est exactement ce que j'ai fait plusieurs fois, mais petit à petit la motivation redescend, et cette technique ne fonctionne plus pour moi... Pas pour le moment du moins. J'ai dû descendre trop bas...
Je suis conscient que c'est de ma faute, je ne rejette pas ma responsabilité à être devenu un incapable, à ne plus réussir à vivre. J'essaie de me corriger, de m'arranger, mais je n'y arrive plus.
Et chaque fois que je sors la tête de l'eau, on m'y replonge...
@Paumé dans les pommes : J'adore ton message !
Je me retrouve dans certaines choses et j'aime bien la lecture aussi, donc ton long poste m'a paru très plaisant. ^^
Je ne veux pas faire celui qui a eu une vie troooooop difficile et tout. ^^
Mais je n'ai pas vécu de moment réellement plus calme, plus heureux. Il y a bien eu un moment légèrement moins compliqué dans la vie de ma famille et la mienne, quand j'étais enfant et que je montais à cheval. Là-bas, personne ne jugeait de ma valeur à être accepter, à me mettre dans le moule, à être normal, à savoir vivre, etc... On ne me jugeait que sur ma capacité à évoluer, à savoir monter à cheval, et j'étais presque devenu la vedette, le garçon qui avait rattrapé tout le monde et qui faisait des concours aux côtés des meilleurs cavaliers du centre équestre.
Mais c'est aussi à cette période que mes rapports avec mes camarades se sont le plus détériorés, au collège, ou même dans la famille. L'époque de la puberté, celle que j'ai surement le plus mal vécue. Ce qui fait que je n'associe pas cette période à du bonheur, loin de là.
Je peux la réutiliser ?! Ou t'as mis un copyright ?! xD
Sinon, je pense que je vais me mettre à la méthode Coué. Je l'avais vu sur le rayon mais ne m'y étais pas attardé, je pensais ça un peu couillon, encore un livre pour gagner du pognon sur une méthode soit disant magique.
Mais sur tes conseils, je vais tester ça.
Je t'enverrais la facture si ça marche pas !
Je n'ai pas forcément super envie que ma relations aux autres s'arrange. En fait j'aimerais être plus apte à mettre mes émotions de côté pour réussir à tenir les gens à distance, à m'isoler de mes émotions par rapport aux filles, à l'amour, à l'amitié...
J'aimerais être plus ouvert aux autres, mais seulement en apparence. J'en ai marre de m'attacher à la première personne venue dans ma vie, comme si j'avais enfin trouvé quelqu'un qui m'acceptera, pour finalement encore me rendre compte que je rêve et que je ferais mieux de rester seul le reste de ma vie.
Je ne veux plus de ça, plus de vrai rapport affectif. Je ne veux plus tomber amoureux, je ne veux plus voir les gens partirent...
Bref, on s'en fou !
Merci à tous pour vos conseils, que j'y arrive où non, (j'espère bien y arriver tôt ou tard) me sentir compris m'aide beaucoup.
@Bill D. : Je te remercie également Bill pour ton conseil. Mais c'est exactement ce que j'ai fait plusieurs fois, mais petit à petit la motivation redescend, et cette technique ne fonctionne plus pour moi... Pas pour le moment du moins. J'ai dû descendre trop bas...
Je suis conscient que c'est de ma faute, je ne rejette pas ma responsabilité à être devenu un incapable, à ne plus réussir à vivre. J'essaie de me corriger, de m'arranger, mais je n'y arrive plus.
Et chaque fois que je sors la tête de l'eau, on m'y replonge...
@Paumé dans les pommes : J'adore ton message !
Je me retrouve dans certaines choses et j'aime bien la lecture aussi, donc ton long poste m'a paru très plaisant. ^^
Paumé dans les pommes a écrit:Je tente un conseil: si tu as connu dans le passé un fonctionnement heureux, sans trop d'entraves et donc avec une dose plaisante de confiance en toi... eh bien, il faut y retourner (bonjour le conseil tout pourri... Suspect ).
Je ne veux pas faire celui qui a eu une vie troooooop difficile et tout. ^^
Mais je n'ai pas vécu de moment réellement plus calme, plus heureux. Il y a bien eu un moment légèrement moins compliqué dans la vie de ma famille et la mienne, quand j'étais enfant et que je montais à cheval. Là-bas, personne ne jugeait de ma valeur à être accepter, à me mettre dans le moule, à être normal, à savoir vivre, etc... On ne me jugeait que sur ma capacité à évoluer, à savoir monter à cheval, et j'étais presque devenu la vedette, le garçon qui avait rattrapé tout le monde et qui faisait des concours aux côtés des meilleurs cavaliers du centre équestre.
Mais c'est aussi à cette période que mes rapports avec mes camarades se sont le plus détériorés, au collège, ou même dans la famille. L'époque de la puberté, celle que j'ai surement le plus mal vécue. Ce qui fait que je n'associe pas cette période à du bonheur, loin de là.
J'adoooore cette image !Paumé dans les pommes a écrit:J'aurais été obligé de tomber le masque et à l'époque il n'y avait que des ruines derrière
Je peux la réutiliser ?! Ou t'as mis un copyright ?! xD
Sinon, je pense que je vais me mettre à la méthode Coué. Je l'avais vu sur le rayon mais ne m'y étais pas attardé, je pensais ça un peu couillon, encore un livre pour gagner du pognon sur une méthode soit disant magique.
Mais sur tes conseils, je vais tester ça.
Je t'enverrais la facture si ça marche pas !
Paumé dans les pommes a écrit:Une autre idée qui me semble importante et qui est potentiellement hors-sujet comme tout le reste: il est possible que tu progresses dans ta faculté à communiquer avec les autres (c'est un exemple) car cela te posait problème, il est également possible que, toi allant mieux et étant plus apte, les situations où tu communiques avec certaines personnes ne s'arrangent pas. Je veux dire qu'il est possible que tu augmentes une compétence qui te faisait plutôt défaut, mais que tu peux rester inadapté à certaines personnes: avant cette progression, la personne était peut-être plus capable que toi, mais après tes efforts, réflexions, remises en question etc. il est possible que cela soit désormais la personne qui soit moins capable que toi et qu'elle soit incapable de s'adapter à ton nouveau niveau d'écoute, d'attention à l'autre.
Je n'ai pas forcément super envie que ma relations aux autres s'arrange. En fait j'aimerais être plus apte à mettre mes émotions de côté pour réussir à tenir les gens à distance, à m'isoler de mes émotions par rapport aux filles, à l'amour, à l'amitié...
J'aimerais être plus ouvert aux autres, mais seulement en apparence. J'en ai marre de m'attacher à la première personne venue dans ma vie, comme si j'avais enfin trouvé quelqu'un qui m'acceptera, pour finalement encore me rendre compte que je rêve et que je ferais mieux de rester seul le reste de ma vie.
Je ne veux plus de ça, plus de vrai rapport affectif. Je ne veux plus tomber amoureux, je ne veux plus voir les gens partirent...
Bref, on s'en fou !
Merci à tous pour vos conseils, que j'y arrive où non, (j'espère bien y arriver tôt ou tard) me sentir compris m'aide beaucoup.
L'ange- Messages : 2710
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Re: Profond désespoir
L4nge a écrit:Je ne veux plus de ça, plus de vrai rapport affectif. Je ne veux plus tomber amoureux, je ne veux plus voir les gens partirent...
L'on pourrait le dire autrement : tu cherches à ne plus être prisonnier de l'attachement, et cela, c'est plutôt très positif
- quoique pas facile -
Zwischending- Messages : 889
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Re: Profond désespoir
Zwischending a écrit:
L'on pourrait le dire autrement : tu cherches à ne plus être prisonnier de l'attachement, et cela, c'est plutôt très positif
- quoique pas facile -
Ha bon c'est positif ?! Alors je vais bien docteur ?!
Oui, ça ne me semble pas facile du tout même. Je doute carrément d'en être capable. x)
L'ange- Messages : 2710
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Re: Profond désespoir
Oh, à mon sens, on n'y arrive jamais totalement, à notre niveau. Mais y tendre, et faire des progrès sur cela, oui, l'on peut, sans nul doute
Zwischending- Messages : 889
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Re: Profond désespoir
C'est un travail de longue haleine dans tous les cas, je pense. Je vais m'y atteler, essayer, je verrais bien le résultat. ^^
L'ange- Messages : 2710
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Re: Profond désespoir
N'achète pas le livre, malheureux !
Le principe c'est de se répéter (mentalement c'est plus commode) quelque chose pour s'en convaincre. C'est aussi bête que ça. Facile à expérimenter en plus. À vrai dire, j'y connais rien et je ne sais pas si la méthode Coué se limite à ça.
Sans doute, oui
(Je ne doute pas que toi tu auras compris mais je préfère préciser pour d'autres qui passeraient que c'est une comparaison humoristique, que je ne crois pas que les gens puissent voler ou encore que le monde imaginaire existe. Il se trouve que j'ai ouvert un sujet sur le paranormal et que ça m'a fait prendre conscience de toutes les personnes avec des croyances chelous qui rodent. )
Le principe c'est de se répéter (mentalement c'est plus commode) quelque chose pour s'en convaincre. C'est aussi bête que ça. Facile à expérimenter en plus. À vrai dire, j'y connais rien et je ne sais pas si la méthode Coué se limite à ça.
encore un livre pour gagner du pognon sur une méthode soit disant magique.
Sans doute, oui
Maintenant que j'y pense, cette histoire de trouver un moment heureux, c'est la méthode qu'utilisent les enfants perdus pour voler dans Peter Pan (Hook: chouette film). Si il n'y avait personne pour te miner le moral sur ton cheval et que tu t'y sentais libre, c'est peut-être ça ton moment heureux.L4nge a écrit:Je ne veux pas faire celui qui a eu une vie troooooop difficile et tout. ^^
Mais je n'ai pas vécu de moment réellement plus calme, plus heureux. Il y a bien eu un moment légèrement moins compliqué dans la vie de ma famille et la mienne, quand j'étais enfant et que je montais à cheval. Là-bas, personne ne jugeait de ma valeur à être accepter, à me mettre dans le moule, à être normal, à savoir vivre, etc... On ne me jugeait que sur ma capacité à évoluer, à savoir monter à cheval, et j'étais presque devenu la vedette, le garçon qui avait rattrapé tout le monde et qui faisait des concours aux côtés des meilleurs cavaliers du centre équestre.
Mais c'est aussi à cette période que mes rapports avec mes camarades se sont le plus détériorés, au collège, ou même dans la famille. L'époque de la puberté, celle que j'ai surement le plus mal vécue. Ce qui fait que je n'associe pas cette période à du bonheur, loin de là.
(Je ne doute pas que toi tu auras compris mais je préfère préciser pour d'autres qui passeraient que c'est une comparaison humoristique, que je ne crois pas que les gens puissent voler ou encore que le monde imaginaire existe. Il se trouve que j'ai ouvert un sujet sur le paranormal et que ça m'a fait prendre conscience de toutes les personnes avec des croyances chelous qui rodent. )
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
Paumé dans les pommes a écrit:N'achète pas le livre, malheureux !
Le principe c'est de se répéter (mentalement c'est plus commode) quelque chose pour s'en convaincre. C'est aussi bête que ça. Facile à expérimenter en plus. À vrai dire, j'y connais rien et je ne sais pas si la méthode Coué se limite à ça.
encore un livre pour gagner du pognon sur une méthode soit disant magique.
Sans doute, oui
Maintenant que j'y pense, cette histoire de trouver un moment heureux, c'est la méthode qu'utilisent les enfants perdus pour voler dans Peter Pan (Hook: chouette film). Si il n'y avait personne pour te miner le moral sur ton cheval et que tu t'y sentais libre, c'est peut-être ça ton moment heureux.
(Je ne doute pas que toi tu auras compris mais je préfère préciser pour d'autres qui passeraient que c'est une comparaison humoristique, que je ne crois pas que les gens puissent voler ou encore que le monde imaginaire existe. Il se trouve que j'ai ouvert un sujet sur le paranormal et que ça m'a fait prendre conscience de toutes les personnes avec des croyances chelous qui rodent. )
Ha bon ?! Même si j'y pense très très fort, je pourrais pas m'envoler ?! Encore un rêve qui s'écroule...
En effet, sur mon cheval... Il n'y avait rien d'autre que lui et moi, mes pensées... C'était bien, agréable, vide...
Mais je ne suis pas sûr qu'y penser me ferait du bien. Disons que rien que là, d'y penser, c'est pas la joie. ^^
Mais tu as raison, je vais essayer de trouver un souvenir heureux qui ne soit pas associé à quelque chose de moins heureux. Faut dire que c'est très difficile pour moi de replonger dans mes souvenirs sans souffrir. C'est peut-être la raison de mon blocage dans le présent...
Pour le livre, je suis sûr que monsieur Coué est quelqu'un de très professionnel et très engagé et qu'il ne fait absolument pas ça dans le but de gagner plein de fric sur une méthode bidon !
L'ange- Messages : 2710
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Re: Profond désespoir
Bonjour L4nge et merci pour la bienvenue
Tu explique qu' à un moment avec ton coloc, vous vouliez vous remettre en condition physique ?
Qu'en est -il de se projet ?
Une idée qui me vient est la pratique des 5 tibétains (ce qui rejoint un peu la piste de la méditation )
: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinq_tib%C3%A9tains
Il s'agit d'une série de 5 exercices à faire le matin et/ou le soir, je trouve que ça donne un rythme à la journée et que les bienfaits (physiques et psychiques ) sont réel, ça peut être une tentative de point de départ que de les pratiquer une semaine pour tester.
Tu explique qu' à un moment avec ton coloc, vous vouliez vous remettre en condition physique ?
Qu'en est -il de se projet ?
Une idée qui me vient est la pratique des 5 tibétains (ce qui rejoint un peu la piste de la méditation )
: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinq_tib%C3%A9tains
Il s'agit d'une série de 5 exercices à faire le matin et/ou le soir, je trouve que ça donne un rythme à la journée et que les bienfaits (physiques et psychiques ) sont réel, ça peut être une tentative de point de départ que de les pratiquer une semaine pour tester.
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
Houlà, tu sors un dossier des archives ! ^^
D'abord bonjour Syhpïes.
Merci pour ce lien, je vais essayer pour voir ce que ça donne. ^^
Pour le fait de se remettre en condition physique, on n'a rien fait. Ca n'a pas bougé. J'ai peut-être réduis un peu le tabac, je n'en suis même pas certain.
Mais de toutes façons le projet est avorté, je suis encore plus perdu que je ne l'étais il y a un mois, lorsque j'ai écrit ce poste. ^^
D'abord bonjour Syhpïes.
Merci pour ce lien, je vais essayer pour voir ce que ça donne. ^^
Pour le fait de se remettre en condition physique, on n'a rien fait. Ca n'a pas bougé. J'ai peut-être réduis un peu le tabac, je n'en suis même pas certain.
Mais de toutes façons le projet est avorté, je suis encore plus perdu que je ne l'étais il y a un mois, lorsque j'ai écrit ce poste. ^^
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
C'est vrai que tu me rejoins souvent sur les postes. ^^
C'est à peu près pareil que tes montagnes russes pour moi, sauf que c'est vraiment très souvent en bas. Je suis à plus de 90% du temps en phase down.
Et comme tu le dis... On grandit, on vieilli, le regard devient de plus en plus dur... C'est un cercle vicieux...
Des objets, comme des "talismans", j'en ai plein... Mais je ne suis vraiment pas fétichiste. Un objet reste un objet pour moi. J'ai bien jeté une médaille d'une guerre qu'avait fait mon grand oncle pendant un déménagement. (enfin je crois, je la retrouverais peut-être par là et je la filerais à mon frère.)
J'ai pris l'habitude de ne pas m'attacher à quoi que ce soit de matériel. Ça ne dur jamais vraiment longtemps.
Quant à cuisiner, se raser, se laver, etc... Oui, j'essaie de me motiver de temps en temps un minimum. Sinon je ne mangerais que des gâteaux, des morceaux de pain et des tablettes de chocolat. Enfin, surtout du café. Beaucoup de café et beaucoup de clopes, c'est ce qui me maintien en vie je crois. ^^
Par contre... Si... Je pensais pas qu'on me sortirait un truc là-dessus. Mais si, je ne me sens pas dans mon corps. Je me sens pas en dehors, mais j'ai l'impression que c'est un corps emprunté, que je ne maitriserais donc pas, qui me serait extérieur.
Sortir, voir du monde, etc... Le gros problème c'est que la région dans laquelle j'habite me dégoute au plus haut point. Rien qu'aller faire mes courses, c'est une horreur. Pour peu que je vois quelqu'un que je connais, ça gâche ma journée...
Je pense que le gros problème de ma vie vient de là aussi. Dès que je mets le pied dans une grande ville, je m'y sens bien, heureux, épanouie, même cinq minutes...
Et dès que je retourne dans ce ptain de département, je déprime totalement...
C'est à peu près pareil que tes montagnes russes pour moi, sauf que c'est vraiment très souvent en bas. Je suis à plus de 90% du temps en phase down.
Et comme tu le dis... On grandit, on vieilli, le regard devient de plus en plus dur... C'est un cercle vicieux...
Des objets, comme des "talismans", j'en ai plein... Mais je ne suis vraiment pas fétichiste. Un objet reste un objet pour moi. J'ai bien jeté une médaille d'une guerre qu'avait fait mon grand oncle pendant un déménagement. (enfin je crois, je la retrouverais peut-être par là et je la filerais à mon frère.)
J'ai pris l'habitude de ne pas m'attacher à quoi que ce soit de matériel. Ça ne dur jamais vraiment longtemps.
Quant à cuisiner, se raser, se laver, etc... Oui, j'essaie de me motiver de temps en temps un minimum. Sinon je ne mangerais que des gâteaux, des morceaux de pain et des tablettes de chocolat. Enfin, surtout du café. Beaucoup de café et beaucoup de clopes, c'est ce qui me maintien en vie je crois. ^^
Par contre... Si... Je pensais pas qu'on me sortirait un truc là-dessus. Mais si, je ne me sens pas dans mon corps. Je me sens pas en dehors, mais j'ai l'impression que c'est un corps emprunté, que je ne maitriserais donc pas, qui me serait extérieur.
Sortir, voir du monde, etc... Le gros problème c'est que la région dans laquelle j'habite me dégoute au plus haut point. Rien qu'aller faire mes courses, c'est une horreur. Pour peu que je vois quelqu'un que je connais, ça gâche ma journée...
Je pense que le gros problème de ma vie vient de là aussi. Dès que je mets le pied dans une grande ville, je m'y sens bien, heureux, épanouie, même cinq minutes...
Et dès que je retourne dans ce ptain de département, je déprime totalement...
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Profond désespoir
L4nge : fais-toi aider par un professionnel. Je pense que quand on a pas la force tout seul, c'est le mieux. En plus tu es motivé, tu veux t'en sortir, c'est déjà le début d'une guérison.
Et puis, si tu dois voyager, fais-le. Mais refais-toi une santé avant.
Garde tes rêves en tête, prends soin de toi.
Et puis, si tu dois voyager, fais-le. Mais refais-toi une santé avant.
Garde tes rêves en tête, prends soin de toi.
Re: Profond désespoir
J'y ai pensé Plume, mais j'ai peur... J'ai eu une enfance compliquée, sans rentrer dans les détails. Je suis aller plusieurs fois en foyer pendant des mois et ma mère et mon père on bien fait ce qu'il fallait pour que leurs gosses soient obligés de voir bon nombre de psy pour le tribunal. Du coup, ce mot me fait peur... Vraiment peur. Comme les assistantes sociales.
J'y pense sans arrêt, je sais que j'en ai besoin... Mais rien qu'aller voir un médecin généraliste me dérange. Avant Décembre 2012, je n'étais pas aller chez un seul médecin pendant huit ans. Là il parait que j'ai un ulcère, enfin, c'est ce qu'on m'a dit l'été dernier, mais j'ai perdu mon portable quand j'attendais le résultat des prises de sang, et depuis j'ai pas pris la peine de retourné voir mes docteurs pour voir ce qu'il en était.
Foster, la vidéo bug chez moi, j'ai vu que le début. Mais ça m'a déjà fait peur. ^^'
Et non, les jeux vidéos j'ai arrêté depuis quelques temps déjà. Je jouais beaucoup sur des jeux sur console, puis je suis passé sur les MMORPG. J'avais mis plus de 1200 euros rien que dans un seul personnage, sans compter les autres personnages que j'avais, donc là je me suis dit qu'il fallait vraiment arrêter.
Dernièrement je me suis mis sur un jeu par navigateur, un jeu de guerre de villages, de conquêtes et tout. C'était vraiment intéressant sur le plan stratégique, donc je m'y suis mit à fond. Résultat, plus de seize heures par jour sur le jeu et plus de trois cent euros dedans... Donc faut vraiment que j'évite les jeux vidéos.
J'y pense sans arrêt, je sais que j'en ai besoin... Mais rien qu'aller voir un médecin généraliste me dérange. Avant Décembre 2012, je n'étais pas aller chez un seul médecin pendant huit ans. Là il parait que j'ai un ulcère, enfin, c'est ce qu'on m'a dit l'été dernier, mais j'ai perdu mon portable quand j'attendais le résultat des prises de sang, et depuis j'ai pas pris la peine de retourné voir mes docteurs pour voir ce qu'il en était.
Foster, la vidéo bug chez moi, j'ai vu que le début. Mais ça m'a déjà fait peur. ^^'
Et non, les jeux vidéos j'ai arrêté depuis quelques temps déjà. Je jouais beaucoup sur des jeux sur console, puis je suis passé sur les MMORPG. J'avais mis plus de 1200 euros rien que dans un seul personnage, sans compter les autres personnages que j'avais, donc là je me suis dit qu'il fallait vraiment arrêter.
Dernièrement je me suis mis sur un jeu par navigateur, un jeu de guerre de villages, de conquêtes et tout. C'était vraiment intéressant sur le plan stratégique, donc je m'y suis mit à fond. Résultat, plus de seize heures par jour sur le jeu et plus de trois cent euros dedans... Donc faut vraiment que j'évite les jeux vidéos.
L'ange- Messages : 2710
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Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
Tu sais de quoi tu as besoin L4ange, reste à l'accepter et c'est pas une couleuvre qu'il te faut avaler mais un python. J'en ai avalé quelques uns des pythons de ce genre et j'ai pas fini mon repas, on peut en parler par MP si tu le désire.
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
Aqua, ça doit faire trois ou quatre fois maintenant que tu me proposes de me MP, j'suis sûr que tu me dragues en fait !
Oui, en effet, je sais ce qu'il me reste à faire, faut juste que je trouve le courage de le faire...
Pour le MP, à toi l'honneur, moi je suis pas gay, je suis juste bi curieux.
(Ceci était une blague. xD)
Oui, en effet, je sais ce qu'il me reste à faire, faut juste que je trouve le courage de le faire...
Pour le MP, à toi l'honneur, moi je suis pas gay, je suis juste bi curieux.
(Ceci était une blague. xD)
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Profond désespoir
Ah les Voyageurs ... Tu auras beau aller à l'autre bout de la planète, si ce que tu veux fuir et en toi, il t'accompagnera toujours.L4nge a écrit:Je me suis rendu compte que mon envie de voyager était peut-être aussi une manière de fuir ma vie si minable et laborieuse, une famille si problématique, même si le voyage m'intéresse vraiment.
Okocim- Messages : 105
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Re: Profond désespoir
Ouais, disons que c'est quand même mieux de régler ses problèmes lorsque le contexte est agréable hein ?!
Je préfère gérer ma vie sous les tropics que dans ma campagne ! x)
Non plus sérieusement, le problème vient de mon rapprochement avec la famille, ça déjà, ça dégage avec le voyage. Ensuite le problème vient également de cette région, que je déteste au plus profond de moi-même. (Oui, oui, là... Je sais c'est gore, mais je le déteste jusque là... Attention aux odeurs...) Donc ça aussi, ça dégage. ^^
Mais je suis conscient que la fuite n'est pas la meilleure chose à faire, c'est pourquoi il ne faut pas renier ses problèmes pour autant.
Mais j'ai une tendance à occulter mon passé, mes souvenirs, pour ne pas souffrir. Donc je pense que si j'arrive à partir, je laisserais tout ici...
Je préfère gérer ma vie sous les tropics que dans ma campagne ! x)
Non plus sérieusement, le problème vient de mon rapprochement avec la famille, ça déjà, ça dégage avec le voyage. Ensuite le problème vient également de cette région, que je déteste au plus profond de moi-même. (Oui, oui, là... Je sais c'est gore, mais je le déteste jusque là... Attention aux odeurs...) Donc ça aussi, ça dégage. ^^
Mais je suis conscient que la fuite n'est pas la meilleure chose à faire, c'est pourquoi il ne faut pas renier ses problèmes pour autant.
Mais j'ai une tendance à occulter mon passé, mes souvenirs, pour ne pas souffrir. Donc je pense que si j'arrive à partir, je laisserais tout ici...
L'ange- Messages : 2710
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Re: Profond désespoir
Franchement faudrait ouvrir une "maison des zèbres" quelque part ou un truc dans le genre, c'est pas possible.
Où on pourrait faire un séjour moyennant un loyer modéré, et pour une durée limitée histoire de repartir de plus belle ensuite.
Avec des règles assez strictes tout de même, enfin le bon dosage pour qu'on se sente à la fois libre mais engagé dans un processus.
Parce qu'il faudrait qu'il y ait évidemment un but et une "remise sur pieds" par certains moyens qui resteraient à définir.
Une sorte de mélange habile et bienveillant entre un foyer, une retraite spirituelle, et une collocation entre potes.
Ok c'est pas cette réflexion qui va faire avancer quoi que ce soit mais bon...
À chaque fois que je lis certains topics cette idée me revient et m'obsède (y compris pour moi-même bien sûr).
Ce serait tellement merveilleux et tellement adapté, parce que ça combinerait justement ce besoin d'ailleurs et de coupure momentanée, mais sans la dimension de fuite.
Et surtout pour aller vers les autres, pour se sortir d'une spirale, trouver des personnalités compatibles, se nourrir de rencontres en tous genre et méditer positivement sur le futur.
Où on pourrait faire un séjour moyennant un loyer modéré, et pour une durée limitée histoire de repartir de plus belle ensuite.
Avec des règles assez strictes tout de même, enfin le bon dosage pour qu'on se sente à la fois libre mais engagé dans un processus.
Parce qu'il faudrait qu'il y ait évidemment un but et une "remise sur pieds" par certains moyens qui resteraient à définir.
Une sorte de mélange habile et bienveillant entre un foyer, une retraite spirituelle, et une collocation entre potes.
Ok c'est pas cette réflexion qui va faire avancer quoi que ce soit mais bon...
À chaque fois que je lis certains topics cette idée me revient et m'obsède (y compris pour moi-même bien sûr).
Ce serait tellement merveilleux et tellement adapté, parce que ça combinerait justement ce besoin d'ailleurs et de coupure momentanée, mais sans la dimension de fuite.
Et surtout pour aller vers les autres, pour se sortir d'une spirale, trouver des personnalités compatibles, se nourrir de rencontres en tous genre et méditer positivement sur le futur.
- Ok bon... :
Ce serait surtout un repère ingérable de psychopathes, d'hystériques, de pervers narcissiques, et autres tarés irrécupérables.
Ça s'insulterait, se mépriserait, se battrait et se baiserait dans tous les coins, et tout le monde finirait probablement par s'entretuer !
Mais au moins y aurait de la vie quoi, du mouvement et de l'air frais !
...non, même avec cette description ça me fait encore envie p'tain
U.T.- Messages : 1160
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Localisation : Drôme.
Re: Profond désespoir
Non pas toujours, heureusement ! x)
J'y suis arrivé à l'âge de neuf ans, sinon avant, j'ai habité un peu partout. Ma mère fuyait mon père donc on restait rarement plus d'un an quelque part. J'ai vécu dans les déménagements et les grandes villes, c'est pour ça que j'adore la route et l'agitation des villes.
Et oui, j'ai tendance à faire pareil que toi. Par exemple, quand je suis parti bosser dans la ville d'à côté, j'ai tout rayé de ma vie dans la première. Puis je suis revenu dans la première, j'ai tout rayé de la seconde. Finalement j'avais plus rien nulle part ! x)
Puis je suis devenu barman, finalement quand j'ai arrêté, je me suis terré en campagne et j'ai tout rayé de la ville où j'étais barman.
En fait, mon passé, je fais une croix dessus très facilement, je passe à autre chose et voilà. C'est surement l'un des problèmes de ma solitude aussi je pense. Faut dire que je rayerais rien si ça se passait bien...
Instable dans quel sens toi ?
J'y suis arrivé à l'âge de neuf ans, sinon avant, j'ai habité un peu partout. Ma mère fuyait mon père donc on restait rarement plus d'un an quelque part. J'ai vécu dans les déménagements et les grandes villes, c'est pour ça que j'adore la route et l'agitation des villes.
Et oui, j'ai tendance à faire pareil que toi. Par exemple, quand je suis parti bosser dans la ville d'à côté, j'ai tout rayé de ma vie dans la première. Puis je suis revenu dans la première, j'ai tout rayé de la seconde. Finalement j'avais plus rien nulle part ! x)
Puis je suis devenu barman, finalement quand j'ai arrêté, je me suis terré en campagne et j'ai tout rayé de la ville où j'étais barman.
En fait, mon passé, je fais une croix dessus très facilement, je passe à autre chose et voilà. C'est surement l'un des problèmes de ma solitude aussi je pense. Faut dire que je rayerais rien si ça se passait bien...
Instable dans quel sens toi ?
L'ange- Messages : 2710
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Age : 35
Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
se baiserait dans tous les coins
Ca perso, ça me va...
Plus sérieusement, je contacte ma banque et je vois si elle accepte de me faire un crédit de quelques centaines de milliers d'euros, on créés ça ensemble les gars, le concept qui tue !
"Bonjour, moi c'est Foster."
"Tous en cœur, dites bonjours à Foster." - "Bonjour Foster !!!!" "Bonjour Foster !!!!" "Bonjour Foster !!!!" "Bonjour Foster !!!!" "Bonjour Foster !!!!" "Bonjour Foster !!!!" "Bonjour Foster !!!!"
"Donc voilà, ça fait maintenant vingt huit ans que je suis zèbre."
"Vingt huit ans ? Et tu es sobre ?"
L'ange- Messages : 2710
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Age : 35
Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
Hahaha !
Végan c'est quoi exactement ?!
Moi le whisky, je m'en passerais jamais.
Végan c'est quoi exactement ?!
Moi le whisky, je m'en passerais jamais.
L'ange- Messages : 2710
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Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
Alors, désolée pour votre super projet mais ... Ca existe déjà un tel endroit
Cherchez le fil de la Maz. C'est Ours qu'il l'a mis sur pied
Non non ne me remerciez pas ^^
Oh et puis si. Hiiiiiiiiiiii
Cherchez le fil de la Maz. C'est Ours qu'il l'a mis sur pied
Non non ne me remerciez pas ^^
Oh et puis si. Hiiiiiiiiiiii
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
Tu n'as visiblement pas encore appris assez de la nature humaine pour penser que c'est une bonne idée dans un groupe au-delà d'une semaineL4nge a écrit:se baiserait dans tous les coins
Ca perso, ça me va...
Ouais c'est un peu l'idée en effet.Fostermax a écrit:J'y ai pensais souvent.
Créer un sanctuaire pour remettre les personnes sur pied.
Dans une grande ferme, avec un contact direct avec la nature loin de nos vies de fous.
Surtout pour éviter à des personnes de dériver à ce point-là alors que les solutions de court terme sont extrêmement simples dans l'absolu.
Ça permet pas de régler les choses en profondeur (encore que) mais ce serait pour stopper l'hémorragie et redonner du souffle, de l'espoir.
La moitié des personnes déprimées ici le sont avant tout parce qu'elles se sentent délaissées et n'arrivent plus à trouver le marche-pied nécessaire au premier pas.
Mais ce ne sont en général pas des cas désespérés, enfin il y a presque toujours de l'intelligence, du talent et du sens à la base.
Ce sont juste des graines qui ont mal germées, des esprits un peu trop déconnectés. Le potentiel est là.
De toute façon si un certain caractère zébré, peu importe la définition exacte qu'on veuille lui donner, existe bel et bien (et ce forum tend à le prouver en partie) alors ça n'a rien d'une idée folle.
Il existe des foyers en tous genre, des centres de redressement, des cliniques psychiatriques, des établissements pour certains handicaps, etc.
La société dans son ensemble a trouvé le moyen de palier à beaucoup de problématiques avec plus ou moins de brio... dans l'absolu ça n'en serait qu'une de plus, c'est tout.
Pas pour tous, pas pour ranger tout le monde dans la même case ou dans une dimension pathologique.
Non, juste pour ceux qui ont un coup dur ou un peu plus de mal que les autres.
Enfin bon peu importe, puisque tout ça n'est qu'un pauvre délire nocturne...
Effectivement le whisky ça au moins c'est une valeur sure et palpable !
@ No Body : je ne sais pas si c'est une blague ou non, mais dans tous les cas je ne trouve rien de tel sur le forum.
U.T.- Messages : 1160
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Re: Profond désespoir
Faudrait que je le goûte ton whisky tiens ! Et pour la viande... Tu me l'enlèveras jamais.
Ultra, je suis certain que ce serait une expérience intéressante, de la baise partout.
Nob', tu n'aurais pas le lien, ou une explication de ce que c'est ?! Je vais y aller et couler des jours heureux...
EDIT : Whisky sec, bien entendu.
Ultra, je suis certain que ce serait une expérience intéressante, de la baise partout.
Nob', tu n'aurais pas le lien, ou une explication de ce que c'est ?! Je vais y aller et couler des jours heureux...
EDIT : Whisky sec, bien entendu.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Profond désespoir
Oups, je ne retrouve pas le lien
C'était le fil de la Maz
Mais sérieux ca existe vraiment
Contactez directement Ours pour savoir où ca en est
https://www.zebrascrossing.net/u7447
Aux dernières nouvelles pour moi, mais remonte à un bail, ils fait les travaux d'aménagement
C'était le fil de la Maz
Mais sérieux ca existe vraiment
Contactez directement Ours pour savoir où ca en est
https://www.zebrascrossing.net/u7447
Aux dernières nouvelles pour moi, mais remonte à un bail, ils fait les travaux d'aménagement
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
C'est un sujet à creuser ça.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Profond désespoir
Ouais enfin, on va pas creuser très loin vu que le topic n'existe plus
Bon après pour du mauvais whisky en soirée c'est l'inverse, faut rajouter quelque chose pour pouvoir le boire !
Je ne suis pas particulièrement amateur à la base, mais je ne le bois que sec et à gorgées douces s'il est bon bien sûrFostermax a écrit:Dites moi que vous buvez vos whisky dans les règles de l'art au moins ???
Sans glaces, sans sodas ou autres breuvages de bas étage, et à température ambiante...
Bon après pour du mauvais whisky en soirée c'est l'inverse, faut rajouter quelque chose pour pouvoir le boire !
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
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Localisation : Drôme.
Re: Profond désespoir
Moi whisky coca je peux plus...
J'ai connu quelques soirées traumatisantes. xD
Et puis depuis que je le bois sec, je ne peux plus le boire autrement. ^^
Au pire je demande des glaçons quand on me dit "Whisky ?!" que je réponds "Oui !" et que je me rends compte que c'est un truc imbuvable.
J'ai connu quelques soirées traumatisantes. xD
Et puis depuis que je le bois sec, je ne peux plus le boire autrement. ^^
Au pire je demande des glaçons quand on me dit "Whisky ?!" que je réponds "Oui !" et que je me rends compte que c'est un truc imbuvable.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
Le moins que l'on puisse dire UT, c'est que côté motivation t'es vraiment à chier
Le topic n'existe peut être plus mais le projet et le gars qui l'on fait eux oui
Alors au lieu de ne t'intéresser qu'au sky, tu devrais peut être un peu te bouger le fion.
Ne cherchais tu pas des solutions toi aussi ?
Si tu crois que tout va t'être apporté sur un plateau ... nawak
Le topic n'existe peut être plus mais le projet et le gars qui l'on fait eux oui
Alors au lieu de ne t'intéresser qu'au sky, tu devrais peut être un peu te bouger le fion.
Ne cherchais tu pas des solutions toi aussi ?
Si tu crois que tout va t'être apporté sur un plateau ... nawak
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
Nob' en mode pas contente, cachez vous les gars, vous allez voir toute la puissance de la gente féminine...
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
Salut !
Tout ce que je peux dire, c'est que les sensations de vide, d'ennui, de mésestime personnelle ne vont pas en s'arrangeant avec l'âge ^^
Ceux qui m'apprécient voudraient que je me soigne ; en d'autres termes, ils voudraient que je change. Et moi, je ne suis pas certain d'avoir envie de changer. Je me suis quand même décidé à franchir la porte d'un psy (pour une TCC).
J'ai quand même attendu d'être au fond du trou pour me décider. Faut-il considérer cette réticence à se faire aider comme du temps perdu ? Je ne sais pas : les expériences pénibles (pauvreté, solitude...) aident aussi, de mon point de vue, à comprendre un peu mieux le monde qui nous entoure. Même si à tout prendre j'aurais préféré me passer de ces expériences.
Ce qui m'aide (c'est un peu ton cas aussi, si j'ai bien compris ?), c'est l'envie (sincère) de voyager. Tu connais ce texte de Boris Vian ?
Tout ce que je peux dire, c'est que les sensations de vide, d'ennui, de mésestime personnelle ne vont pas en s'arrangeant avec l'âge ^^
Ceux qui m'apprécient voudraient que je me soigne ; en d'autres termes, ils voudraient que je change. Et moi, je ne suis pas certain d'avoir envie de changer. Je me suis quand même décidé à franchir la porte d'un psy (pour une TCC).
J'ai quand même attendu d'être au fond du trou pour me décider. Faut-il considérer cette réticence à se faire aider comme du temps perdu ? Je ne sais pas : les expériences pénibles (pauvreté, solitude...) aident aussi, de mon point de vue, à comprendre un peu mieux le monde qui nous entoure. Même si à tout prendre j'aurais préféré me passer de ces expériences.
Ce qui m'aide (c'est un peu ton cas aussi, si j'ai bien compris ?), c'est l'envie (sincère) de voyager. Tu connais ce texte de Boris Vian ?
Dernière édition par ddistance le Ven 23 Mai 2014 - 2:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
Non Ange, je ne me "déchaine" que lorsque cela en vaut vraiment la peine à mes yeux
Invité- Invité
Re: Profond désespoir
Ha ! Ddistance ! Coucou ! Tu vas bien l'ami ?!
Non, je ne connaissais pas ce texte. Merci. Je suis en train de l'écouter. ^^
Merci pour ton témoignage. En effet, je pense comme toi que ça forme finalement, de vivre de mauvais moment. Je plains les gens qui n'ont rien connu de mauvais, ils ne connaitront jamais rien d'heureux.
Oui, moi c'est quelque chose qui m'aide, me dire que je vais voyager, partir, loin...
Une part de moi à ce rêve sincère et enfouie en elle depuis toujours.
EDIT : C'est pas faux Eve.
EDIT : Foster, tu peux pas remballer un verre !
Non, je ne connaissais pas ce texte. Merci. Je suis en train de l'écouter. ^^
Merci pour ton témoignage. En effet, je pense comme toi que ça forme finalement, de vivre de mauvais moment. Je plains les gens qui n'ont rien connu de mauvais, ils ne connaitront jamais rien d'heureux.
Oui, moi c'est quelque chose qui m'aide, me dire que je vais voyager, partir, loin...
Une part de moi à ce rêve sincère et enfouie en elle depuis toujours.
EDIT : C'est pas faux Eve.
EDIT : Foster, tu peux pas remballer un verre !
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Profond désespoir
Si t'es pas vraiment vénère tu fais plutôt bien semblant en tous cas !No Body n'est qu'un r'Eve a écrit:Le moins que l'on puisse dire UT, c'est que côté motivation t'es vraiment à chier
Le topic n'existe peut être plus mais le projet et le gars qui l'on fait eux oui
Alors au lieu de ne t'intéresser qu'au sky, tu devrais peut être un peu te bouger le fion.
Ne cherchais tu pas des solutions toi aussi ?
Si tu crois que tout va t'être apporté sur un plateau ... nawak
Si j'étais pas à chier niveau motivation tu crois que j'en serais là justement ?
C'était juste une réaction comme ça, j'ai vraiment aucune idée de près ou de loin de quoi tu parles, et il n'en existe apparemment plus aucune trace.
Tu avoueras que dans ces conditions, et à 2 heures du mat', c'est dur de dire autre chose !
- Spoiler:
- Après, s'il s'avérait qu'un projet approchant existe vraiment, là tu pourras me dire que j'ai pas de couilles, pas de souci
En attendant j'en profite
Edit : sinon niveau sky (oui bon...) j'en bois pas si c'est pas du bon en règle général, c'est pas plus bête que ça.
Quitte à boire du mauvais alcool en soirée, alors je préfère autant la bière, plus rafraichissante et moins dégueulasse (à mon goût).
U.T.- Messages : 1160
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Re: Profond désespoir
Héhé ! Je t'ai fait peur ? YESSSSSSSSSSSSSS
Je m'améliore de jour en jour
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Invité- Invité
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