Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
+18
Zarbitude
ZeBrebis
Fa
fleur_bleue
NewHope
Carla de Miltraize VI
LaGirafeVolante
Voodoo Soup
Bliss
ⵓⵛⵛⴻⵏ
Hashirama
Hortensia
Andromaque
Kass
Augustine
May Lee
EmiM
Numero6
22 participants
Page 5 sur 20
Page 5 sur 20 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 12 ... 20
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben alors Uccen, tu viens plus aux soirées ???
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Devoirs de vacances. Un peu de sexe ne vous fera pas de mal.
Il fait chaud, il fait beau, les corps s'exposent et se soumettent au Dieu Ra. Et moi ça m'emmerde, cette chair offerte, immédiate, simple et sans pudeur. Mais où sont les étoffes hivernales ?
Sa main droite plaquée sur sa fesse gauche, il prolongea le bonheur de sentir le tissu de la jupe glisser contre la doublure, solidaire de la chair rebondie, support d'un pas-de-deux millimétré. L'interface troublante formé par le vertueux lin gris et son complément intime exaltait la promesse de la chair.
Le mince filet du string avait la discrétion nécessaire, il avait la sagesse de s'effacer et de laisser s'engager le dialogue entre la main et la toile, entre la toile et sa doublure soyeuse, entre la soie et la courbe idéalisée de la fesse.
La manœuvre initiale ascendante du genou aux hanches avait permis à sa main de conclure au respect du rite, elle portait bien des bas. Le prêtre reptilien poursuivit son office, sa main s'enroula en direction de la fermeture éclair aussi fine qu'un défi, en repéra le mécanisme et abandonna sa proie pour se repaitre des rondeurs destinées depuis toujours à caresser le creux de sa main. En modulant la pression et l'ampleur du geste, il pouvait s'offrir le crissement du lin, le souffle de la soie ou la matité charnelle.
Annabelle avait la chance de valoriser n'importe quel parfum délicat. La moiteur de sa peau mettait un point d'orgue à l'élaboration complexe d'un "nez". Cet instant unique où se mêle le raffinement de l'élégance et la volupté exigeante, avide de soumission et de conquête.
De sa main gauche il effleura la fermeture du soutien-gorge, prétextant la revendication d'une nudité, et se contenta de prolonger son mouvement pour mieux s'imprégner des formes, pour jouir des reliefs, il voyageait sur les dunes d'Annabelle, il s'exaltait de la découverte de cette harmonie nouvelle. La transparence du chemisier blanc avait encore besoin de la pudeur des balconnets ivoires.
En effleurant la nuque du bout des doigts, il sema la poussière fine du frémissement, celle qui se prolonge par simple gravité jusqu'au bas des reins d'Anabelle, et plaqua fermement ses hanches contre lui, point d'appui d'un frisson interminable, le papillon venait de monter d'un étage. Ses bruissements multipliait les vagues qui s'entrechoquaient.
Ses deux mains étaient devenues des carcans, les ailes poudreuses se trouvaient maintenant sur sa langue, il les envoya batifoler sur l'oreille délaissée. Il laissait le soin à la chaleur de son souffle d'annoncer la rencontre. Alors qu'il décalait son bassin pour plaquer son sexe sur la cuisse opposée, toute la légèreté de son désir s'exerçait sur l'hélix en pâmoison.
La langue percuta l'esprit de la soumise comme le battant de cloche du bourdon de Notre-Dame.
La chérie amplifia la vibration, sa tête en fut parcouru, puis ses épaules, puis son dos, puis ses cuisses, ses jambes ne la portaient plus. Elle aurait voulu s'étendre pour laisser la vague l'envahir, s'abandonner pleinement.
Il reçut de la cuisse découverte la transmission du frisson qui transperçait maintenant le corps d'Annabelle. Il lui imposa la prolongation de ce préliminaire, le plaisir doit dépasser le besoin, son excès est la voie de l'abandon. La peau d'Annabelle commençait à dégager un impératif, une exigence de femelle, une odeur animale, encore nuancée par ses parures cosmétiques.
Dans cet instant fugace, il lui fallait guetter le signal, celui qui impose le renoncement au trouble, celui qui impose la conclusion. Il fallait le contenir le plus longtemps possible, jusqu'à ce que la pénétration deviennent une libération, la résolution d'une tension, un soulagement, l'air du noyé.
Lorsqu'il la pénétra, il ne s'agissait plus de plaisir mais d'apaisement. Le contentement se fit silence, l'armistice du vide, l'absolution du manque. Annabelle se sentit complète, pleine, repue, comblée, elle aurait voulu accentuer son vide pour mieux gouter au bonheur d'être pénétrée, remplie.
Elle aurait voulu se remplir de lui, de tout son être, l'absorber, se l'approprier pour toujours. Le papillon se mua en dragon et cracha ses flammes, l'onde de choc l'envahit, ses jambes se désarticulaient pour mieux s'ouvrir, le feu ne devait épargner aucun recoin.
Il fait chaud, il fait beau, les corps s'exposent et se soumettent au Dieu Ra. Et moi ça m'emmerde, cette chair offerte, immédiate, simple et sans pudeur. Mais où sont les étoffes hivernales ?
Sa main droite plaquée sur sa fesse gauche, il prolongea le bonheur de sentir le tissu de la jupe glisser contre la doublure, solidaire de la chair rebondie, support d'un pas-de-deux millimétré. L'interface troublante formé par le vertueux lin gris et son complément intime exaltait la promesse de la chair.
Le mince filet du string avait la discrétion nécessaire, il avait la sagesse de s'effacer et de laisser s'engager le dialogue entre la main et la toile, entre la toile et sa doublure soyeuse, entre la soie et la courbe idéalisée de la fesse.
La manœuvre initiale ascendante du genou aux hanches avait permis à sa main de conclure au respect du rite, elle portait bien des bas. Le prêtre reptilien poursuivit son office, sa main s'enroula en direction de la fermeture éclair aussi fine qu'un défi, en repéra le mécanisme et abandonna sa proie pour se repaitre des rondeurs destinées depuis toujours à caresser le creux de sa main. En modulant la pression et l'ampleur du geste, il pouvait s'offrir le crissement du lin, le souffle de la soie ou la matité charnelle.
Annabelle avait la chance de valoriser n'importe quel parfum délicat. La moiteur de sa peau mettait un point d'orgue à l'élaboration complexe d'un "nez". Cet instant unique où se mêle le raffinement de l'élégance et la volupté exigeante, avide de soumission et de conquête.
De sa main gauche il effleura la fermeture du soutien-gorge, prétextant la revendication d'une nudité, et se contenta de prolonger son mouvement pour mieux s'imprégner des formes, pour jouir des reliefs, il voyageait sur les dunes d'Annabelle, il s'exaltait de la découverte de cette harmonie nouvelle. La transparence du chemisier blanc avait encore besoin de la pudeur des balconnets ivoires.
En effleurant la nuque du bout des doigts, il sema la poussière fine du frémissement, celle qui se prolonge par simple gravité jusqu'au bas des reins d'Anabelle, et plaqua fermement ses hanches contre lui, point d'appui d'un frisson interminable, le papillon venait de monter d'un étage. Ses bruissements multipliait les vagues qui s'entrechoquaient.
Ses deux mains étaient devenues des carcans, les ailes poudreuses se trouvaient maintenant sur sa langue, il les envoya batifoler sur l'oreille délaissée. Il laissait le soin à la chaleur de son souffle d'annoncer la rencontre. Alors qu'il décalait son bassin pour plaquer son sexe sur la cuisse opposée, toute la légèreté de son désir s'exerçait sur l'hélix en pâmoison.
La langue percuta l'esprit de la soumise comme le battant de cloche du bourdon de Notre-Dame.
La chérie amplifia la vibration, sa tête en fut parcouru, puis ses épaules, puis son dos, puis ses cuisses, ses jambes ne la portaient plus. Elle aurait voulu s'étendre pour laisser la vague l'envahir, s'abandonner pleinement.
Il reçut de la cuisse découverte la transmission du frisson qui transperçait maintenant le corps d'Annabelle. Il lui imposa la prolongation de ce préliminaire, le plaisir doit dépasser le besoin, son excès est la voie de l'abandon. La peau d'Annabelle commençait à dégager un impératif, une exigence de femelle, une odeur animale, encore nuancée par ses parures cosmétiques.
Dans cet instant fugace, il lui fallait guetter le signal, celui qui impose le renoncement au trouble, celui qui impose la conclusion. Il fallait le contenir le plus longtemps possible, jusqu'à ce que la pénétration deviennent une libération, la résolution d'une tension, un soulagement, l'air du noyé.
Lorsqu'il la pénétra, il ne s'agissait plus de plaisir mais d'apaisement. Le contentement se fit silence, l'armistice du vide, l'absolution du manque. Annabelle se sentit complète, pleine, repue, comblée, elle aurait voulu accentuer son vide pour mieux gouter au bonheur d'être pénétrée, remplie.
Elle aurait voulu se remplir de lui, de tout son être, l'absorber, se l'approprier pour toujours. Le papillon se mua en dragon et cracha ses flammes, l'onde de choc l'envahit, ses jambes se désarticulaient pour mieux s'ouvrir, le feu ne devait épargner aucun recoin.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai mal aux reins.
N'importe quel toubib est conçu pour répondre à cette injonction. Avec plus ou moins d'efficacité, plus ou moins de finesse, plus ou moins de bienveillance. Mais tous les toubibs comprennent ce que l'on attend d'eux lorsque le message précise "la personne en face de moi a mal au dos". C'était le bon vieux temps.
Sur le plan sémantique, nous atteignons le zéro absolu. En dehors d'une bonne vieille colique néphrétique, personne ne sent ses reins, la plus grosse tumeur rénale est indolore.
Mais tout le monde comprend. Le plus abruti des polytechniciens, la plus Asperger des surdouées comprend. J'ai mal au dos.
Cette dérive langagière a pris force d'autorité, elle s'impose. Tout le monde se comprenait.
Puis vint l'ère de l'information, puis d'internet, puis des forums, et chacun est allé chercher sur la toile l'identification de SON mal de reins, forcément si unique puisqu'il réside en un lieu unique, mon dos à moi.
Je souffre d'une lombo-sciatique, et je pense être atteint de fibromyalgie.
Oh, putain, il y a de quoi décourager le plus volontariste des toubibs.
Avant, il n'avait qu'une information à gérer : j'ai mal aux reins. Il pouvait se mettre aux fourneaux et faire sa cuisine, avec plus ou moins de talent. Petite aparté, ce n'est pas sur votre douleur qu'il faut se renseigner, c'est sur le talent du toubib.
Maintenant, il doit gérer une multitudes d'informations, souvent fausses, mais revendiquées, exigées comme un minimum de respect, le médecin qui se risquerait à négliger l'interprétation foireuse serait l'objet d'une attaque en règle contre son autoritarisme, sa pédanterie, son diafoirus universitaire. Pour parler à l'ancienne, le patient prendrait la peine de lui expliquer à quel point il est un gros con. Il ne s'en prive pas d'ailleurs.
Nous nous heurtons à un phénomène nouveau. Le patient ne croit crédible que ce qu'il est capable d'élaborer lui-même. L'idée de faire appel à quelqu'un capable de formuler une conclusion qui lui échappe semble hors de propos. Le niveau zéro du plus élémentaire respect de l'expérience et de la compétence, pas par respect d'un statut social, mais par respect d'une évidence crasse : practice makes perfect.
Juste pour le fun, je vous traduis en docteur la formulation lombo-sciatique doublée de fibromylagie : un chieur.
Développons pour nos lectrices frivoles, qui n'ont pas oublié, en ces temps de nudité animale, de glisser dans leur valise quelques froufrous propices à signaler au goret qui les accompagne que le surf et les bitures avec les potes c'est bien, mais qu'un petit câlin de temps en temps serait le bienvenu.
- Quelqu'un qui a vraiment mal au dos, il a vraiment mal au dos, et il ne perd pas son temps à glander sur les forums pour analyser ses symptômes. Donc, premier message, il n'a pas si mal que ça, malgré la richesse de ses descriptions.
- Ensuite le terme de lombo-sciatique désigne une situation précise, médicalement définie, issue d'un diagnostic différentiel, éventuellement basé sur des examens radiologiques ou biologiques. Ce n'est pas un symptôme, c'est une conclusion, avec le traitement qui suit derrière.
- S'il s'agit d'une lombo-sciatique "médicale", cela signifie que d'autres toubibs sont passés par là et ne sont pas parvenus à offrir une réponse satisfaisante. Alors, on sait à l'avance qu'on va devoir bidouiller les traitements pour dire de faire quelque chose mais que, quoi qu'il arrive, la personne finira par vous inclure dans le troupeau des gros nuls.
- S'il s'agit d'une lombo-sciatique "Internet", il va falloir ramer dans le sable pour revenir à l'origine, le mal de dos, et dévaloriser les conclusions des forums. S'armer de patience pour obtenir les informations pertinentes. Je ne te demande pas de me dire ce que j'ai, connard, je viens te voir pour traiter une lombo-sciatique. Et si jamais ce n'était pas une lombo-sciatique mais une métastase osseuse ou un atlas qui danse la gigue... Ah ben, j'y avais pas pensé.
- Lorsque les pérégrinations sur la toile ont abouti à la conclusion de la fibromyalgie, la personne se classe d'elle-même dans la catégorie des problèmes de santé où les médecins se cassent les dents. Il s'agit de ces diagnostics d'exclusion, posé après avoir éliminé le connu.
- Donc le toubib est peu enclin à se remuer le popotin, il sait à l'avance que sa marge de manœuvre est des plus réduite. Sa principale préoccupation va être d'éviter le conflit et la sentence attendue "vous zetes ben comme les autres, à quoi ça vous sert de faire des études si vous êtes tous aussi cons."
Alors la prochaine fois que vous irez voir un toubib, dites-lui : j'ai mal aux reins, docteur, ça me fait un mal de chien.
Après, il se démerde.
N'importe quel toubib est conçu pour répondre à cette injonction. Avec plus ou moins d'efficacité, plus ou moins de finesse, plus ou moins de bienveillance. Mais tous les toubibs comprennent ce que l'on attend d'eux lorsque le message précise "la personne en face de moi a mal au dos". C'était le bon vieux temps.
Sur le plan sémantique, nous atteignons le zéro absolu. En dehors d'une bonne vieille colique néphrétique, personne ne sent ses reins, la plus grosse tumeur rénale est indolore.
Mais tout le monde comprend. Le plus abruti des polytechniciens, la plus Asperger des surdouées comprend. J'ai mal au dos.
Cette dérive langagière a pris force d'autorité, elle s'impose. Tout le monde se comprenait.
Puis vint l'ère de l'information, puis d'internet, puis des forums, et chacun est allé chercher sur la toile l'identification de SON mal de reins, forcément si unique puisqu'il réside en un lieu unique, mon dos à moi.
Je souffre d'une lombo-sciatique, et je pense être atteint de fibromyalgie.
Oh, putain, il y a de quoi décourager le plus volontariste des toubibs.
Avant, il n'avait qu'une information à gérer : j'ai mal aux reins. Il pouvait se mettre aux fourneaux et faire sa cuisine, avec plus ou moins de talent. Petite aparté, ce n'est pas sur votre douleur qu'il faut se renseigner, c'est sur le talent du toubib.
Maintenant, il doit gérer une multitudes d'informations, souvent fausses, mais revendiquées, exigées comme un minimum de respect, le médecin qui se risquerait à négliger l'interprétation foireuse serait l'objet d'une attaque en règle contre son autoritarisme, sa pédanterie, son diafoirus universitaire. Pour parler à l'ancienne, le patient prendrait la peine de lui expliquer à quel point il est un gros con. Il ne s'en prive pas d'ailleurs.
Nous nous heurtons à un phénomène nouveau. Le patient ne croit crédible que ce qu'il est capable d'élaborer lui-même. L'idée de faire appel à quelqu'un capable de formuler une conclusion qui lui échappe semble hors de propos. Le niveau zéro du plus élémentaire respect de l'expérience et de la compétence, pas par respect d'un statut social, mais par respect d'une évidence crasse : practice makes perfect.
Juste pour le fun, je vous traduis en docteur la formulation lombo-sciatique doublée de fibromylagie : un chieur.
Développons pour nos lectrices frivoles, qui n'ont pas oublié, en ces temps de nudité animale, de glisser dans leur valise quelques froufrous propices à signaler au goret qui les accompagne que le surf et les bitures avec les potes c'est bien, mais qu'un petit câlin de temps en temps serait le bienvenu.
- Quelqu'un qui a vraiment mal au dos, il a vraiment mal au dos, et il ne perd pas son temps à glander sur les forums pour analyser ses symptômes. Donc, premier message, il n'a pas si mal que ça, malgré la richesse de ses descriptions.
- Ensuite le terme de lombo-sciatique désigne une situation précise, médicalement définie, issue d'un diagnostic différentiel, éventuellement basé sur des examens radiologiques ou biologiques. Ce n'est pas un symptôme, c'est une conclusion, avec le traitement qui suit derrière.
- S'il s'agit d'une lombo-sciatique "médicale", cela signifie que d'autres toubibs sont passés par là et ne sont pas parvenus à offrir une réponse satisfaisante. Alors, on sait à l'avance qu'on va devoir bidouiller les traitements pour dire de faire quelque chose mais que, quoi qu'il arrive, la personne finira par vous inclure dans le troupeau des gros nuls.
- S'il s'agit d'une lombo-sciatique "Internet", il va falloir ramer dans le sable pour revenir à l'origine, le mal de dos, et dévaloriser les conclusions des forums. S'armer de patience pour obtenir les informations pertinentes. Je ne te demande pas de me dire ce que j'ai, connard, je viens te voir pour traiter une lombo-sciatique. Et si jamais ce n'était pas une lombo-sciatique mais une métastase osseuse ou un atlas qui danse la gigue... Ah ben, j'y avais pas pensé.
- Lorsque les pérégrinations sur la toile ont abouti à la conclusion de la fibromyalgie, la personne se classe d'elle-même dans la catégorie des problèmes de santé où les médecins se cassent les dents. Il s'agit de ces diagnostics d'exclusion, posé après avoir éliminé le connu.
- Donc le toubib est peu enclin à se remuer le popotin, il sait à l'avance que sa marge de manœuvre est des plus réduite. Sa principale préoccupation va être d'éviter le conflit et la sentence attendue "vous zetes ben comme les autres, à quoi ça vous sert de faire des études si vous êtes tous aussi cons."
Alors la prochaine fois que vous irez voir un toubib, dites-lui : j'ai mal aux reins, docteur, ça me fait un mal de chien.
Après, il se démerde.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais pourquoi diantre Numero6 nous pourrit-il la vie avec ses conneries, c'est un forum de surdoués ici pas la rubrique rhumatologie de Doctissimo.
J'y arrive, j'y arrive, toi la petite blonde incomprise, à l'animus si puissant que tu te désespères de rencontrer un homme, un vrai, qui saurait endiguer ton énergie foisonnante. Tu devrais essayer de laisser repousser ta toison intime, méthode gratuite et indolore pour te montrer totalement originale. M'enfin, tu fais ce que tu veux, je n'ai rien contre les rasoirs ou les cires épilatoires, il manque juste un truc pour faire des tortillons comme l'amant de Lady Chatterley. On s'ennuie parfois en vacances.
Le pervers narcissique ou devrais-je écrire Le Pervers Narcissique, symbolique de l'ange déchu, le génie devenu malin.
Le pervers narcissique est devenu le deuxième motif de plainte dans les commissariats. On ne se plaint plus que Roger, ime fout des baffes, non, on se plaint que Roger, eben c'est rien qu'un pervers narcissique.
Et je voudrais vous mettre en relief l'appauvrissement du concept.
Le concept de base est simplissime : "Robert, c'est rien qu'un salaud, il pense qu'à sa gueule."
Quand une épouse délaissée ou délaissante vous balance ça, il ne vient à l'idée de personne de douter de l'assertion. D'abord parce qu'on s'en fout complètement, et puis ça a l'air tellement vrai pour l'éplorée que ça doit forcément être vrai quelque part. Bon, Robert est salaud. Mais sinon, tu as vu ? Ils font -30% chez Etam. Ça va te remonter le moral.
Le "Robert est un salaud" était un socle stable, une page qui se tourne, un travail de deuil en action. Enculé.
Alors que "je m'interroge pour déterminer si Robert est un pervers narcissique", c'est de la merde, tu ne construis pas l'avenir sur un terrain aussi meuble. Cette formulation implique un doute sur le diagnostic, le besoin de validation, une incertitude nauséeuse.
Par respect pour la démarche, et pour simuler une réflexion pertinente, le doute est amplifié par mise en abime. Alors que toutes les femmes le savent : "les hommes sont tous des salauds". Mais ça fait concierge de dire ça, ça fait pas vraiment surdoué, alors on accumule les pertinences, les références sur le net, vidéo, texte, texte en anglais que personne ne se fait suer à lire.
Et, curieusement (?), on aboutit toujours à la même conclusion : c'était bien un pervers narcissique.
Avez-vous souvenir du fil d'une malheureuse détaillant les affres subies année après année, les tortures silencieuses infligées par son PN, où de courageux zèbres auraient exprimé une version divergente. Tu vois ma chérie, je ne suis pas certaine qu'il soit un pervers narcissique, par contre, ce qui est certain, c'est que tu es une putain de chieuse. Et je vous garantis que si ce n'est pas écrit, c'est pensé. Par beaucoup.
Comme on est super empathique, on ne l'écrit pas. Pas question de voir débarquer les brigades de la compassion, l'escadron de la bien-pensance, les hyènes de la sensibilité à fleur-de-peau. Sinon, pas moyen de couper à la revendication compassionnelle, à ses victimes meurtries, aux poitrines exposées à la souffrance ultime, et à bout d'argument, quelque chose qui ressemble à "comment arrives-tu à vivre en niant ma souffrance ?".
Oh, pardon, toutes mes excuses, je n'avais pas compris, c'est un PN, incontestablement, ta douleur dépasse les limites de mon imagination.
Alors, perfidie des perfidies, parce qu'il y en a un peu marre des connasses quand même, il suffit de supposer que le PN était surdoué. Rejet, identification, projection, transfert, contre-transfert, vas-y, ça va t'occuper la soirée, ça t'apprendra à me traiter de monstre, moi qui ne suis que sensibilité évanescente et compassionnelle.
Parce que dans un couple, vous l'aurez remarqué, oui, même toi la grande brune aux yeux clairs, je sais, tu es tellement canon que tu peux te dispenser de débattre, personne ne t'en fera le reproche, mais tu l'auras noté ma jolie brunette, dans un couple, il y a deux personnes. Et dans les merdouilles de couple, c'est du 50-50.
Alors revenons aux fondamentaux du travail de deuil d'un couple : "Robert est un salaud".
Numero6, tu es bien mignon avec ton avatar mensonger, mais pourquoi nous gonfles-tu les roubignoles avec un concept si banalisé qu'un OPJ sait l'écrire sans défaillir ?
J'y viens, j'y viens.
NDLR : La rédaction tient à exprimer tout son soutien et sa solidarité aux Roger et Robert de la liste. Numero6 est un barbare, mais on n'a rien de mieux en stock.
J'y arrive, j'y arrive, toi la petite blonde incomprise, à l'animus si puissant que tu te désespères de rencontrer un homme, un vrai, qui saurait endiguer ton énergie foisonnante. Tu devrais essayer de laisser repousser ta toison intime, méthode gratuite et indolore pour te montrer totalement originale. M'enfin, tu fais ce que tu veux, je n'ai rien contre les rasoirs ou les cires épilatoires, il manque juste un truc pour faire des tortillons comme l'amant de Lady Chatterley. On s'ennuie parfois en vacances.
Le pervers narcissique ou devrais-je écrire Le Pervers Narcissique, symbolique de l'ange déchu, le génie devenu malin.
Le pervers narcissique est devenu le deuxième motif de plainte dans les commissariats. On ne se plaint plus que Roger, ime fout des baffes, non, on se plaint que Roger, eben c'est rien qu'un pervers narcissique.
Et je voudrais vous mettre en relief l'appauvrissement du concept.
Le concept de base est simplissime : "Robert, c'est rien qu'un salaud, il pense qu'à sa gueule."
Quand une épouse délaissée ou délaissante vous balance ça, il ne vient à l'idée de personne de douter de l'assertion. D'abord parce qu'on s'en fout complètement, et puis ça a l'air tellement vrai pour l'éplorée que ça doit forcément être vrai quelque part. Bon, Robert est salaud. Mais sinon, tu as vu ? Ils font -30% chez Etam. Ça va te remonter le moral.
Le "Robert est un salaud" était un socle stable, une page qui se tourne, un travail de deuil en action. Enculé.
Alors que "je m'interroge pour déterminer si Robert est un pervers narcissique", c'est de la merde, tu ne construis pas l'avenir sur un terrain aussi meuble. Cette formulation implique un doute sur le diagnostic, le besoin de validation, une incertitude nauséeuse.
Par respect pour la démarche, et pour simuler une réflexion pertinente, le doute est amplifié par mise en abime. Alors que toutes les femmes le savent : "les hommes sont tous des salauds". Mais ça fait concierge de dire ça, ça fait pas vraiment surdoué, alors on accumule les pertinences, les références sur le net, vidéo, texte, texte en anglais que personne ne se fait suer à lire.
Et, curieusement (?), on aboutit toujours à la même conclusion : c'était bien un pervers narcissique.
Avez-vous souvenir du fil d'une malheureuse détaillant les affres subies année après année, les tortures silencieuses infligées par son PN, où de courageux zèbres auraient exprimé une version divergente. Tu vois ma chérie, je ne suis pas certaine qu'il soit un pervers narcissique, par contre, ce qui est certain, c'est que tu es une putain de chieuse. Et je vous garantis que si ce n'est pas écrit, c'est pensé. Par beaucoup.
Comme on est super empathique, on ne l'écrit pas. Pas question de voir débarquer les brigades de la compassion, l'escadron de la bien-pensance, les hyènes de la sensibilité à fleur-de-peau. Sinon, pas moyen de couper à la revendication compassionnelle, à ses victimes meurtries, aux poitrines exposées à la souffrance ultime, et à bout d'argument, quelque chose qui ressemble à "comment arrives-tu à vivre en niant ma souffrance ?".
Oh, pardon, toutes mes excuses, je n'avais pas compris, c'est un PN, incontestablement, ta douleur dépasse les limites de mon imagination.
Alors, perfidie des perfidies, parce qu'il y en a un peu marre des connasses quand même, il suffit de supposer que le PN était surdoué. Rejet, identification, projection, transfert, contre-transfert, vas-y, ça va t'occuper la soirée, ça t'apprendra à me traiter de monstre, moi qui ne suis que sensibilité évanescente et compassionnelle.
Parce que dans un couple, vous l'aurez remarqué, oui, même toi la grande brune aux yeux clairs, je sais, tu es tellement canon que tu peux te dispenser de débattre, personne ne t'en fera le reproche, mais tu l'auras noté ma jolie brunette, dans un couple, il y a deux personnes. Et dans les merdouilles de couple, c'est du 50-50.
Alors revenons aux fondamentaux du travail de deuil d'un couple : "Robert est un salaud".
Numero6, tu es bien mignon avec ton avatar mensonger, mais pourquoi nous gonfles-tu les roubignoles avec un concept si banalisé qu'un OPJ sait l'écrire sans défaillir ?
J'y viens, j'y viens.
NDLR : La rédaction tient à exprimer tout son soutien et sa solidarité aux Roger et Robert de la liste. Numero6 est un barbare, mais on n'a rien de mieux en stock.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La voix d'un autre.
Enfin non, ta voix, mais pas ta voix. Vous souvenez-vous de la première fois où un appareil enregistreur vous a retranscrit votre voix ? C'était la voix d'un autre, pas celle que vous entendez en parlant.
Et pourtant la voix des autres étaient conforme à l'originale, seule la votre était déformée.
Ce qui veut dire que, soumis à la diffusion de votre voix digitalisée, il y a une seule personne qui ne la reconnait pas : vous.
Maintenant imaginons que vous soyez un anxieux maladif. Vous n'aurez pas le sentiment d'être un anxieux, vous aurez l'impression que les autres sont des inconscients.
Très intelligent, vous aurez à lutter contre l'incompréhension provoquée par le comportement des autres.
Très con, vous aurez cette fois-ci le bon diagnostic : ils sont tous cons, mais vous ne l'appliquerez pas à la bonne personne.
Le plus remarquable reste que tout le monde vous sait. Sauf vous. L'anxieux est vite identifié, l'intelligence rapidement reconnue (si, si, faut vraiment être surdoué pour ne pas savoir que tout le monde le sait), le con ne nécessite aucun diagnostic différentiel.
Je ne vais pas me lancer dans la description des ombres de la caverne ou la citation du fronton de Delphes, mais revenir sur un point particulier propre à ZC, en tout cas accentué sur ZC.
En moins de deux pages de présentation sincère (j'exclue les fakes, les trolls et autres fantaisies), beaucoup de zèbres captent très vite la personnalité de celui qui se révèle derrière le pseudo. Et lui renvoient une image qu'il ne connait pas.
Sur ZC se produit un phénomène d'identification à la meute qui masque ce phénomène.
Et la grande tentation est de penser que cette voix que je ne reconnaissais pas, c'est parce que je ne savais pas que j'avais une voix spéciale, une voix de zèbre. Je fais partie des vôtres. Je suis enfin chez moi.
Et boum, la machine à étiqueter est en marche, tous les traits de caractère vont être soumis à la grille de lecture zèbre. Comme cette interprétation est limitée dans ses développements, on affine le processus avec le MTBI, l'astrologie, les runes, mais surtout avec une approche intellectualisée de la psychologie.
Ceux qui sont capables d'établir en moins de cinq pages les origines sociologiques du besoin de la zèbritude sont priés de me le faire parvenir de toute urgence. Pourquoi une possibilité, en l’occurrence l'intelligence, se transforme-t-elle en problème dans notre société ? Mais ouichtre, ce n'est pas le problème, c'est le mécanisme d'identification qui m'intrigue.
La question standard reste "Je suis seul devant mon ordi, ma vie professionnelle est nulle, mes copines ne me comprennent pas, je bouffe de la merde, dites-moi, zèbres, zèbres, pourquoi est-ce que je me sens déprimé ?"
Mah non, ça serait trop simple, je vais plutôt demander la signification d'un QI à 129 (enculé de psy), chier sur les THQI (mais pour qui ils se prennent, ces cons, manquerait plus qu'ils me rejettent dans les limbes de l'anonymat cérébral), et s'enquérir de l'adresse d'un vrai bon psy, qui saura gérer ma différence.
Beaucoup plus chicos que de demander comment se sortir les doigts du cul, descendre de son petit nuage adolescent, oser s'affirmer comme mec et se montrer plus aimable, au sens premier du terme, par la gent féminine, ce qui reste en bout de course le but de toute manœuvre.
La grande farandole s'élance, un peu plus laminaire, un peu moins arborescent, un zeste d'Asperger, une bonne ration d'hypersensibilité, et roulez jeunesse, tu veux du zèbre en v'la.
Mais putain, pourquoi je parle de ça moi ? Ce n'était pas du tout le propos initial. La voix, sa voix, celle qu'on n'entend pas. Ça y est, ça me revient. A part le fatras zèbresque, en quelques post, plusieurs miroirs te renvoient une image que tu ne connais pas, celle que tout le monde voit, sauf toi. Et là, tout se joue sur la motivation initiale, geindre ou avancer.
Quel suspense !
Pour la peine je change de post. Je changerais mes couches dans l'intimité.
Enfin non, ta voix, mais pas ta voix. Vous souvenez-vous de la première fois où un appareil enregistreur vous a retranscrit votre voix ? C'était la voix d'un autre, pas celle que vous entendez en parlant.
Et pourtant la voix des autres étaient conforme à l'originale, seule la votre était déformée.
Ce qui veut dire que, soumis à la diffusion de votre voix digitalisée, il y a une seule personne qui ne la reconnait pas : vous.
Maintenant imaginons que vous soyez un anxieux maladif. Vous n'aurez pas le sentiment d'être un anxieux, vous aurez l'impression que les autres sont des inconscients.
Très intelligent, vous aurez à lutter contre l'incompréhension provoquée par le comportement des autres.
Très con, vous aurez cette fois-ci le bon diagnostic : ils sont tous cons, mais vous ne l'appliquerez pas à la bonne personne.
Le plus remarquable reste que tout le monde vous sait. Sauf vous. L'anxieux est vite identifié, l'intelligence rapidement reconnue (si, si, faut vraiment être surdoué pour ne pas savoir que tout le monde le sait), le con ne nécessite aucun diagnostic différentiel.
Je ne vais pas me lancer dans la description des ombres de la caverne ou la citation du fronton de Delphes, mais revenir sur un point particulier propre à ZC, en tout cas accentué sur ZC.
En moins de deux pages de présentation sincère (j'exclue les fakes, les trolls et autres fantaisies), beaucoup de zèbres captent très vite la personnalité de celui qui se révèle derrière le pseudo. Et lui renvoient une image qu'il ne connait pas.
Sur ZC se produit un phénomène d'identification à la meute qui masque ce phénomène.
Et la grande tentation est de penser que cette voix que je ne reconnaissais pas, c'est parce que je ne savais pas que j'avais une voix spéciale, une voix de zèbre. Je fais partie des vôtres. Je suis enfin chez moi.
Et boum, la machine à étiqueter est en marche, tous les traits de caractère vont être soumis à la grille de lecture zèbre. Comme cette interprétation est limitée dans ses développements, on affine le processus avec le MTBI, l'astrologie, les runes, mais surtout avec une approche intellectualisée de la psychologie.
Ceux qui sont capables d'établir en moins de cinq pages les origines sociologiques du besoin de la zèbritude sont priés de me le faire parvenir de toute urgence. Pourquoi une possibilité, en l’occurrence l'intelligence, se transforme-t-elle en problème dans notre société ? Mais ouichtre, ce n'est pas le problème, c'est le mécanisme d'identification qui m'intrigue.
La question standard reste "Je suis seul devant mon ordi, ma vie professionnelle est nulle, mes copines ne me comprennent pas, je bouffe de la merde, dites-moi, zèbres, zèbres, pourquoi est-ce que je me sens déprimé ?"
Mah non, ça serait trop simple, je vais plutôt demander la signification d'un QI à 129 (enculé de psy), chier sur les THQI (mais pour qui ils se prennent, ces cons, manquerait plus qu'ils me rejettent dans les limbes de l'anonymat cérébral), et s'enquérir de l'adresse d'un vrai bon psy, qui saura gérer ma différence.
Beaucoup plus chicos que de demander comment se sortir les doigts du cul, descendre de son petit nuage adolescent, oser s'affirmer comme mec et se montrer plus aimable, au sens premier du terme, par la gent féminine, ce qui reste en bout de course le but de toute manœuvre.
La grande farandole s'élance, un peu plus laminaire, un peu moins arborescent, un zeste d'Asperger, une bonne ration d'hypersensibilité, et roulez jeunesse, tu veux du zèbre en v'la.
Mais putain, pourquoi je parle de ça moi ? Ce n'était pas du tout le propos initial. La voix, sa voix, celle qu'on n'entend pas. Ça y est, ça me revient. A part le fatras zèbresque, en quelques post, plusieurs miroirs te renvoient une image que tu ne connais pas, celle que tout le monde voit, sauf toi. Et là, tout se joue sur la motivation initiale, geindre ou avancer.
Quel suspense !
Pour la peine je change de post. Je changerais mes couches dans l'intimité.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Alors, perfidie des perfidies, parce qu'il y en a un peu marre des connasses quand même...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu t'es pas fatiguée, je l'ai déjà vu quelque part ce logo.
Tu vas bien ?
J'envoie mon dernier post et je vais m'acheter des clopes.
Tu vas bien ?
J'envoie mon dernier post et je vais m'acheter des clopes.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je me suis un peu fatigué.
Je vais bien.
Je postule ce postillon et je va zau travail glandouiller.
Je vais bien.
Je postule ce postillon et je va zau travail glandouiller.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oui je suis fatiguée donc je me fatigue pas pour "dire" des trucs de connasses (toutes des connasses moi je dis !)
Oui je vais bien !!
Oui je vais bien !!
- bonuxxx super bagel :
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Piloter un Airbus 380 et foutre sa merde.
Z'êtes surdoués, sinon vous ne perdriez votre temps à me lire. Vous êtes capable de tout appréhender, votre curiosité et vos capacités n'ont pas de limite. Il vous faut juste vous imposer le sacrifice du choix, mais sinon votre intelligence peut s'exercer dans tous les domaines, vos conclusions sont fulgurantes, prémonitoires.
Malgré cette omnipotence, je vais me montrer vexant : je ne monterais jamais dans un Airbus dont vous seriez le pilote. Même si vous êtes capables d'ingurgiter le manuel de vol en moins d'une semaine, de saisir les mystères de l'avionique en dormant, vous pouvez toujours vous brosser pour que je vous accorde la moindre crédibilité. Ma peau passe avant votre susceptibilité.
Je ferais une exception pour ceux issus de l'ENAC ou n'importe quel autre FTO de qualité.
J'adore déblatérer sur les sujets que je connais pas, je m'y autorise une large part d'expression de ma connerie, je m'y sens comme dans mes charentaises. Et voilà comment faire fuir nos plus jeunes lectrices : Numero6, ce remarquable représentant de la virilité à la française, vautré dans son canapé, en charentaises, à se gratter l'intime pour mettre de l'ordre dans ses légions de morpions. Gros dégueulasse. Mais là, au moins, je sais que je raconte n'importe nawak.
Et bien mes choupinettes chéries, je ne vous fais pas plus confiance en matière de psychologie qu'en pilotage de long courrier. Contrairement à certains allumés de ZC qui se pensent psychologues de profession, et qui vont jusqu'à pousser la tartufferie de vouloir en convaincre leurs patients très patients, la psychologie c'est peut-être un don, mais être psychologue est un métier. Que les bons psychologues ici présent restent stoïques, ils ne sont pas concernés par mes propos.
Et la première chose que l'on constate lorsqu'on apprend un métier, c'est l'étendue de son ignorance. La deuxième chose que l'on apprend, c'est qu'on peut rapidement faire des conneries. Et la troisième chose, c'est que derrière l'apparente facilité acquise par l'expérience, il n'y a que l'immense fossé entre un newbie et une pointure.
Alors je vais vous donner deux exemples d'accueil de présentation, la mienne d'abord, parce que merde, et celle d'Augustine qui a fait le buzz sur ZC il y a quelques mois.
Lors de ma présentation, je n'avais qu'une envie, m'élancer dans la grande savane de ceux qui prennent la peine de faire fonctionner leur boite à neurones. Je n'ai pas été déçu. J'ai même été surpris. Plus que surpris, interrogé. Perplexe à la suite d'une réflexion d'Alwaysontherun sur l'altérité. Je sentais bien qu'il y avait un truc qui clochait chez moi de ce côté-là, mais je ne savais même ce qu'il fallait chercher. Always l'a senti tout de suite, ce truc. Putain, je ne venais pas pour rien.
Oui, mais voilà, j'avais beau jongler avec cette notion, je ne faisais que la triturer avec mes outils habituels, ce qui ne donnait aucun résultat. Il a fallu quatre mois au Meilleur Psychothérapeute du Monde pour je commence seulement à deviner ce que cela signifie. J'y suis encore, et il reste du boulot.
Merci Always, tu as appuyé sur le bon bouton. Le problème, c'est qu'il ne s'est rien produit, les connexions étaient mortes.
Passons à l'Augustine, la très célèbre Augustine.
A la deuxième page de son fil de présentation, le diagnostic est tombé : Asperger. Poum, circulez, y a rien à voir.
Il est vrai que, murée dans ses certitudes, ses réponses toujours agressives faisant tellement fi de ses interlocuteurs que l'on pouvait se poser la question.
Mon analyse, portée par un INFP indéniable, fut plus nuancée : "tu nous emmmeeerrddddesss, cccooonnnnaaassseeee." Et je vous jure que cette assertion n'était que pure vérité sincère. Je n'ai toujours pas compris l'intervention des modos, mais je me fie à leur sagesse éternelle.
Laquelle des deux assertions s'est avéré la plus réaliste ? La mienne, forcément, sinon, je ne vous en parlerais pas. Il était indéniable qu'elle me faisait chier. C'était du solide, de l'éprouvé, du consistant qui tient au corps.
L'Augustine IRL est aux antipodes de l'autisme, ses rebuffades exprimaient des éléments bien différents des conclusions primaires sur ZC. On ne s'improvise pas pilote de ligne, la douance ne donne aucune compétence en terme de psychothérapie, tout au plus en terme de sensibilité.
Encore une fois Numero6 avait raison. Tu m'emmerdes ma chérie n'est pas une sentence contestable. Sa formulation soulage son auteur, et si elle ne fait pas avancer le schmilblick, elle s'avère plus réelle que les interprétations péteuses. Se faire enlever l'appendicite ne donne aucune compétence chirurgicale, se faire suivre par un psy ne vous transforme pas en psychothérapeute.
Ah oui, parce qu'au départ, ma petite prose érotique était destiné à Augustine et à son nouveau blog torride. Je trouvais qu'il y manquait la sensualité, les odeurs, le plaisir gouteux de la chair. Et puis je me suis dis qu'Augustine traçait sa route, qu'il était stupide de lui montrer ce qui manquait à sa prose. C'est là que je me suis dis que je ne payais pas pour rien Le Meilleur Psychothérapeute du Monde (coordonnées disponibles sur simple demande après réception d'une gâterie en bonne et due forme). Augustine traçait sa route, c'était la sienne, pas la mienne.
L'altérité.
Alors la prochaine fois que vous sautera aux yeux le profil psychologique d'un nouvel arrivant sur ZC, rappelez-vous, psychologue, c'est un métier.
Quand je pense qu'au départ je voulais juste éviter de mettre ma prose érotique à la corbeille, quelle mentalité de crève-la-faim, ne jamais rien jeter, ça peut toujours servir. On ne m'y reprendra plus.
Pour les rares curieux qui ont cliqué sur le lien hypertexte du Meilleur Psychothérapeute du Monde, s'ils tombent sur un marcassin sur fond de Marcel blanc, c'est bien là. Pour l'adresse, vous vous démerdez, c'est sa manière à lui pour trier sa clientèle. Vous cherchez un psy surdoué ? Lui, il cherche des patients surdoués. En grattant bien vous tomberez sur une adresse mail, mais alors faut bien chercher. Sinon, vous connaissez le tarif.
Edit de dernière minute, c'est la photo du SRPJ de Versailles de Jacques Mesrine que vous verrez en premier lieu.
Et merde, il a encore rajouté un article. C'est Chuck Norris ce coup-ci.
Z'êtes surdoués, sinon vous ne perdriez votre temps à me lire. Vous êtes capable de tout appréhender, votre curiosité et vos capacités n'ont pas de limite. Il vous faut juste vous imposer le sacrifice du choix, mais sinon votre intelligence peut s'exercer dans tous les domaines, vos conclusions sont fulgurantes, prémonitoires.
Malgré cette omnipotence, je vais me montrer vexant : je ne monterais jamais dans un Airbus dont vous seriez le pilote. Même si vous êtes capables d'ingurgiter le manuel de vol en moins d'une semaine, de saisir les mystères de l'avionique en dormant, vous pouvez toujours vous brosser pour que je vous accorde la moindre crédibilité. Ma peau passe avant votre susceptibilité.
Je ferais une exception pour ceux issus de l'ENAC ou n'importe quel autre FTO de qualité.
J'adore déblatérer sur les sujets que je connais pas, je m'y autorise une large part d'expression de ma connerie, je m'y sens comme dans mes charentaises. Et voilà comment faire fuir nos plus jeunes lectrices : Numero6, ce remarquable représentant de la virilité à la française, vautré dans son canapé, en charentaises, à se gratter l'intime pour mettre de l'ordre dans ses légions de morpions. Gros dégueulasse. Mais là, au moins, je sais que je raconte n'importe nawak.
Et bien mes choupinettes chéries, je ne vous fais pas plus confiance en matière de psychologie qu'en pilotage de long courrier. Contrairement à certains allumés de ZC qui se pensent psychologues de profession, et qui vont jusqu'à pousser la tartufferie de vouloir en convaincre leurs patients très patients, la psychologie c'est peut-être un don, mais être psychologue est un métier. Que les bons psychologues ici présent restent stoïques, ils ne sont pas concernés par mes propos.
Et la première chose que l'on constate lorsqu'on apprend un métier, c'est l'étendue de son ignorance. La deuxième chose que l'on apprend, c'est qu'on peut rapidement faire des conneries. Et la troisième chose, c'est que derrière l'apparente facilité acquise par l'expérience, il n'y a que l'immense fossé entre un newbie et une pointure.
Alors je vais vous donner deux exemples d'accueil de présentation, la mienne d'abord, parce que merde, et celle d'Augustine qui a fait le buzz sur ZC il y a quelques mois.
Lors de ma présentation, je n'avais qu'une envie, m'élancer dans la grande savane de ceux qui prennent la peine de faire fonctionner leur boite à neurones. Je n'ai pas été déçu. J'ai même été surpris. Plus que surpris, interrogé. Perplexe à la suite d'une réflexion d'Alwaysontherun sur l'altérité. Je sentais bien qu'il y avait un truc qui clochait chez moi de ce côté-là, mais je ne savais même ce qu'il fallait chercher. Always l'a senti tout de suite, ce truc. Putain, je ne venais pas pour rien.
Oui, mais voilà, j'avais beau jongler avec cette notion, je ne faisais que la triturer avec mes outils habituels, ce qui ne donnait aucun résultat. Il a fallu quatre mois au Meilleur Psychothérapeute du Monde pour je commence seulement à deviner ce que cela signifie. J'y suis encore, et il reste du boulot.
Merci Always, tu as appuyé sur le bon bouton. Le problème, c'est qu'il ne s'est rien produit, les connexions étaient mortes.
Passons à l'Augustine, la très célèbre Augustine.
A la deuxième page de son fil de présentation, le diagnostic est tombé : Asperger. Poum, circulez, y a rien à voir.
Il est vrai que, murée dans ses certitudes, ses réponses toujours agressives faisant tellement fi de ses interlocuteurs que l'on pouvait se poser la question.
Mon analyse, portée par un INFP indéniable, fut plus nuancée : "tu nous emmmeeerrddddesss, cccooonnnnaaassseeee." Et je vous jure que cette assertion n'était que pure vérité sincère. Je n'ai toujours pas compris l'intervention des modos, mais je me fie à leur sagesse éternelle.
Laquelle des deux assertions s'est avéré la plus réaliste ? La mienne, forcément, sinon, je ne vous en parlerais pas. Il était indéniable qu'elle me faisait chier. C'était du solide, de l'éprouvé, du consistant qui tient au corps.
L'Augustine IRL est aux antipodes de l'autisme, ses rebuffades exprimaient des éléments bien différents des conclusions primaires sur ZC. On ne s'improvise pas pilote de ligne, la douance ne donne aucune compétence en terme de psychothérapie, tout au plus en terme de sensibilité.
Encore une fois Numero6 avait raison. Tu m'emmerdes ma chérie n'est pas une sentence contestable. Sa formulation soulage son auteur, et si elle ne fait pas avancer le schmilblick, elle s'avère plus réelle que les interprétations péteuses. Se faire enlever l'appendicite ne donne aucune compétence chirurgicale, se faire suivre par un psy ne vous transforme pas en psychothérapeute.
Ah oui, parce qu'au départ, ma petite prose érotique était destiné à Augustine et à son nouveau blog torride. Je trouvais qu'il y manquait la sensualité, les odeurs, le plaisir gouteux de la chair. Et puis je me suis dis qu'Augustine traçait sa route, qu'il était stupide de lui montrer ce qui manquait à sa prose. C'est là que je me suis dis que je ne payais pas pour rien Le Meilleur Psychothérapeute du Monde (coordonnées disponibles sur simple demande après réception d'une gâterie en bonne et due forme). Augustine traçait sa route, c'était la sienne, pas la mienne.
L'altérité.
Alors la prochaine fois que vous sautera aux yeux le profil psychologique d'un nouvel arrivant sur ZC, rappelez-vous, psychologue, c'est un métier.
Quand je pense qu'au départ je voulais juste éviter de mettre ma prose érotique à la corbeille, quelle mentalité de crève-la-faim, ne jamais rien jeter, ça peut toujours servir. On ne m'y reprendra plus.
Pour les rares curieux qui ont cliqué sur le lien hypertexte du Meilleur Psychothérapeute du Monde, s'ils tombent sur un marcassin sur fond de Marcel blanc, c'est bien là. Pour l'adresse, vous vous démerdez, c'est sa manière à lui pour trier sa clientèle. Vous cherchez un psy surdoué ? Lui, il cherche des patients surdoués. En grattant bien vous tomberez sur une adresse mail, mais alors faut bien chercher. Sinon, vous connaissez le tarif.
Edit de dernière minute, c'est la photo du SRPJ de Versailles de Jacques Mesrine que vous verrez en premier lieu.
Et merde, il a encore rajouté un article. C'est Chuck Norris ce coup-ci.
Dernière édition par Numero6 le Lun 28 Juil 2014 - 19:48, édité 6 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ton bonuxx super bagel me fait penser aux burgers d'un resto célèbre du marais.
C'est immonde.
J'aime bien.
C'est immonde.
J'aime bien.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est ça, Hussein, va glandouiller.
Je te met une petite chorba-vermicelle de coté ?
Je te met une petite chorba-vermicelle de coté ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Ton bonuxx super bagel me fait penser aux burgers d'un resto célèbre du marais.
C'est immonde.
J'aime bien.
ouais c'est ça... envoie moi ton adresse que je te poste du gâteau au yaourt ^^
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Augustine a écrit:Bonsoir à tous, je m'appelle Augustine, j'ai 34 ans bientôt 35, et je viens sur ce forum car je suis atteinte de douance. Marrant, on dit ça comme on dit "atteinte d'un cancer"... comme si c'était une plaie. Et j'avoue qu'en vous lisant, c'est l'impression que j'ai : que vous vivez votre douance comme un fardeau et qu'elle serait la cause de tous vos maux. Ca me trouble une telle volonté affichée d'impuissance pour des gens à haut potentiel.
Bref. Je n'aime pas trop parler de moi et de toutes façons je ne saurais pas par où commencer ni sur quoi mettre l'accent. Je dirai juste que j'ai des difficultés à me sentir à l'aise avec les gens en général sans pour autant mettre ça sur le compte de mon HP. J'y ai beaucoup réfléchi et je me dis que ce sont les autres qui sont débiles que que je ne vais pas me mettre la rate au court-bouillon pour leur plaire. Je viens ici pour trouver des gens doués comme moi, mais j'avoue que je vous trouve un peu "nunuche", si vous me permettez le terme. J'espère que c'est parce que je n'ai pour l'instant parcouru que quelques sujets non représentatifs de l'ensemble...
Merci de m'accueillir parmi vous.
m'enfin...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Aaahh, toute une époque...
Nostalgie, nostalgie.
Nostalgie, nostalgie.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:ouais c'est ça... envoie moi ton adresse que je te poste du gâteau au yaourt ^^
J'ai dit une gâterie, pas un gâteau ! Pfff..
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
la gâterie est à l'intérieur !! gâteux toi même !!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Taħrirt issdssan wala ttrid issallan.
Nimrod Six as-tu un moustique dans le nez ?
Nimrod Six as-tu un moustique dans le nez ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
▉▉▉▉▉▉ a écrit:Taħrirt issdssan wala ttrid issallan.
ahahah ! mange ta soupe et tais-toi !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ahahah ! n'oublie pas la coriandre, femme sans cervelle !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
▉▉▉▉▉▉ a écrit:ahahah ! n'oublie pas la coriandre, femme sans cervelle !
va flooder ailleurs sale type !
(j'ai des nausées)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
▉▉▉▉▉▉ a écrit:femme sans cervelle !
Il était temps que le Ramdam se termine, tu nous ferais pas un petit pléonasme, là ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:▉▉▉▉▉▉ a écrit:femme sans cervelle !
Il était temps que le Ramdam se termine, tu nous ferais pas un petit pléonasme, là ?
c'est ça mettez vous y à deux... bande d'éclopés !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:(j'ai des nausées)
Tant mieux j'aurais la marmite pour moi tout seul.
Tout est gratuit, ce jardin, cette ville, et moi-même.
Quand il arrive qu'on s'en rende compte, ça vous tourne le coeur et tout se met à flotter, comme l'autre soir...Voilà la nausée.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ce type à moustaches possède d'immenses narines,
qui pourraient pomper de l'air pour toute une famille et qui lui mangent la moitié du visage,
mais, malgré cela, il respire par la bouche en haletant un peu.
qui pourraient pomper de l'air pour toute une famille et qui lui mangent la moitié du visage,
mais, malgré cela, il respire par la bouche en haletant un peu.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le retour du barbare Heureux de te lire ici.
Un petit cadeau :
Un petit cadeau :
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parlez des psys c'est bien, mais je ne voyais pas quoi ajouter à tous les commentaires. Alors je me suis mis à imaginer une parodie sur base mécanique, juste pour le plaisir de voir le résultat, et puis aussi pour envisager les psys comme des prestataires de service. Mon âme en perdition prendra l'apparence d'une vieille voiture au bout du rouleau.
Attachez vos ceintures, c'est parti.
Attachez vos ceintures, c'est parti.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le garagiste de la Grande Concession.
Quand Numero6 était allé prendre livraison de V6, il faisait très beau. L'odeur de skaï neuf était parfaite, le cendrier encore vierge. Il ne pouvait pas supposer que ce beau cendrier qui coulissait mal serait la seule pièce qui ne tomberait pas en panne un jour.
Le jour où V6 refusa définitivement de démarrer, Numero6 accepta pour la première fois de sa vie de la confier à un garagiste, tous des voleurs qui n'y connaissent rien. Il était bien placé pour le savoir, ses deux cousins étaient mécanos.
Il demanda à ses cousins à qui s'adresser, et pour éviter de dire qu'il ne voulait se faire arnaquer par les deux compères, prétexta des scrupules à leur confier un véhicule en aussi mauvais état. Il obtint deux adresses. Celle de la Grande Concession et celle de la franchise Lacanienne.
Comme à certains moments critiques de sa vie, c'est-à-dire tous ceux où il fut contraint de confier son destin à une puissance extérieure, il débrancha son cerveau et entra dans la rutilante concession. Le regard réservé du chef d'atelier confirma ses craintes. Le décideur de l'usine à pigeons lui demanda à plusieurs reprises si il avait envisagé de mettre V6 à la casse.
Il est mignon lui, V6 c'est une poubelle, mais je n'en ai pas d'autre.
A la fin d'un examen où il se contenta de cocher les cases d'un questionnaire, son diagnostic tomba : elle est au bout du rouleau, vous ne pouvez plus continuer à rouler comme ça. Ce type avait sûrement fait des études. Il se fit un devoir de rappeler l'entretien régulier d'un véhicule, qu'il invitait à entreprendre le plus tôt possible.
De quoi je me mêle, franchement, je la connais mieux que toi titine.
Décider à jouer le jeu jusqu'au bout, Numero6 demanda la cause de la panne. Très docte, le chef d'atelier expliqua qu'une voiture nécessite de l'essence, de l'huile et de l'eau, et prolongea son laïus en sermonnant que mettre plus d'essence ne compensait pas le manque d'huile et d'eau. Numero6 évita soigneusement de mentionner ses fournisseurs : l'huile de friture de chez Mac Donald et son joyeux pipi dans le circuit de refroidissement.
Comme il voulait obtenir un avis sur son huile recyclée, donc écologique, il tenta un début de question qui fut rabrouée par un poli mais ferme : "monsieur, tout en respectant l'inventivité déployée dans votre adolescence à faire repartir un vieux moteur de solex, je tiens à vous faire remarquer la complexité des moteurs actuels, dont le réglage nécessite le recours à une électronique sophistiquée."
Il aurait bien objecté que mon moteur contenait aussi peu d'électronique qu'un inspecteur des impôts de la compassion, mais sophistiquée ferma le ban. Il y a des mots comme ça qui sont dévoyés de leur sens initial. Sophistiqué n'est pas synonyme de compliqué. La dérive sémantique de sophistiqué signifie que c'est trop compliqué pour toi, c'est tout.
Parce que dans la tête de Numero6, deux questions s'affrontaient, sans doute trop sophistiquées pour être formulées. Il aurait bien aimé que le chef de la concession donne son avis sur la cause de la panne. Selon Madame6, l'entêtement de Numero6 avait privé le moteur de V6 d'eau déminéralisée et d'huile semi synthétique. Numero6 était convaincu que les kilos de Madame6 avaient fini par épuiser les culasses. La preuve : elle était à bord de V6 lorsque le moteur rendit l'âme.
Au bout du compte, il repartit avec un additif moteur qui devait limiter l'usure. Un truc qui pouvait finir les soupapes, mais il n'y avait pas le choix. Il poussa V6 jusqu'à son garage. Escroc. Pour seule consolation, il n'avait que le modeste remboursement de son assurance.
Toujours animé de la volonté de confier le destin de V6 à un étranger, il se rendit à la deuxième adresse, un dépositaire de la franchise Lacan.
Quand Numero6 était allé prendre livraison de V6, il faisait très beau. L'odeur de skaï neuf était parfaite, le cendrier encore vierge. Il ne pouvait pas supposer que ce beau cendrier qui coulissait mal serait la seule pièce qui ne tomberait pas en panne un jour.
Le jour où V6 refusa définitivement de démarrer, Numero6 accepta pour la première fois de sa vie de la confier à un garagiste, tous des voleurs qui n'y connaissent rien. Il était bien placé pour le savoir, ses deux cousins étaient mécanos.
Il demanda à ses cousins à qui s'adresser, et pour éviter de dire qu'il ne voulait se faire arnaquer par les deux compères, prétexta des scrupules à leur confier un véhicule en aussi mauvais état. Il obtint deux adresses. Celle de la Grande Concession et celle de la franchise Lacanienne.
Comme à certains moments critiques de sa vie, c'est-à-dire tous ceux où il fut contraint de confier son destin à une puissance extérieure, il débrancha son cerveau et entra dans la rutilante concession. Le regard réservé du chef d'atelier confirma ses craintes. Le décideur de l'usine à pigeons lui demanda à plusieurs reprises si il avait envisagé de mettre V6 à la casse.
Il est mignon lui, V6 c'est une poubelle, mais je n'en ai pas d'autre.
A la fin d'un examen où il se contenta de cocher les cases d'un questionnaire, son diagnostic tomba : elle est au bout du rouleau, vous ne pouvez plus continuer à rouler comme ça. Ce type avait sûrement fait des études. Il se fit un devoir de rappeler l'entretien régulier d'un véhicule, qu'il invitait à entreprendre le plus tôt possible.
De quoi je me mêle, franchement, je la connais mieux que toi titine.
Décider à jouer le jeu jusqu'au bout, Numero6 demanda la cause de la panne. Très docte, le chef d'atelier expliqua qu'une voiture nécessite de l'essence, de l'huile et de l'eau, et prolongea son laïus en sermonnant que mettre plus d'essence ne compensait pas le manque d'huile et d'eau. Numero6 évita soigneusement de mentionner ses fournisseurs : l'huile de friture de chez Mac Donald et son joyeux pipi dans le circuit de refroidissement.
Comme il voulait obtenir un avis sur son huile recyclée, donc écologique, il tenta un début de question qui fut rabrouée par un poli mais ferme : "monsieur, tout en respectant l'inventivité déployée dans votre adolescence à faire repartir un vieux moteur de solex, je tiens à vous faire remarquer la complexité des moteurs actuels, dont le réglage nécessite le recours à une électronique sophistiquée."
Il aurait bien objecté que mon moteur contenait aussi peu d'électronique qu'un inspecteur des impôts de la compassion, mais sophistiquée ferma le ban. Il y a des mots comme ça qui sont dévoyés de leur sens initial. Sophistiqué n'est pas synonyme de compliqué. La dérive sémantique de sophistiqué signifie que c'est trop compliqué pour toi, c'est tout.
Parce que dans la tête de Numero6, deux questions s'affrontaient, sans doute trop sophistiquées pour être formulées. Il aurait bien aimé que le chef de la concession donne son avis sur la cause de la panne. Selon Madame6, l'entêtement de Numero6 avait privé le moteur de V6 d'eau déminéralisée et d'huile semi synthétique. Numero6 était convaincu que les kilos de Madame6 avaient fini par épuiser les culasses. La preuve : elle était à bord de V6 lorsque le moteur rendit l'âme.
Au bout du compte, il repartit avec un additif moteur qui devait limiter l'usure. Un truc qui pouvait finir les soupapes, mais il n'y avait pas le choix. Il poussa V6 jusqu'à son garage. Escroc. Pour seule consolation, il n'avait que le modeste remboursement de son assurance.
Toujours animé de la volonté de confier le destin de V6 à un étranger, il se rendit à la deuxième adresse, un dépositaire de la franchise Lacan.
Dernière édition par Numero6 le Lun 28 Juil 2014 - 22:23, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'antre éblouissant du Lacanien.
Les show-rooms de la franchise Lacan délivrent un message : vous entrez dans l'antre de la connaissance automobile.
Les magazines consacrés aux bolides haut de gamme s'empilent sur la table basse siglée Starck ou sont soigneusement présentés au-dessus du coffrage de l'immense écran plat. Le but est atteint : non seulement votre bagnole n'est qu'un tas de boue, mais son propriétaire ne s'en distingue que par une seule caractéristique valorisante : sa carte bancaire.
Lorsque le chef d'atelier vous invite à pénétrer dans le temple qui lui sert de bureau, son regard se porte immanquablement sur vos chaussures, pour déterminer jusqu'à quelle limite il peut vous saigner à blanc, et aussi pour paramétrer la prise en charge ultérieure des salissures que vos godillots ne sauraient manquer d'éparpiller dans son enceinte aseptique.
Le magicien du double arme à came en tête vous propose à regret de vous asseoir dans un fauteuil élimé certes, mais design. La dissimulation modeste de son dégoût vous invite à ne déposer qu'un quart de fesse sur son auguste mobilier. Il faut préciser que la différence de niveau d'assise entre son fauteuil et le votre vous place d'emblée en situation d'infériorité, selon le principe de dominance requis pour tondre le futur pigeon. La tenue du maître des lieux reflète le soucis de s'abaisser au niveau de l'accoutrement grotesque de ses clients, une nonchalance coûteuse qui lui permet d'exprimer une tolérance compassionnelle, de celle que l'on affiche pour un marmot qui vient de vomir sur votre costume pied-de-poule.
Il faut bien avoir à l'esprit que les pauvres négligent leur argent. Les miséreux sous-estiment l'intérêt des riches pour leur modeste pécule, alors que les riches savent parader malgré les agios de leur découvert bancaire chronique, car ils prennent l'argent là où il se trouve : chez les pauvres. Il convient donc de convaincre les pauvres de renoncer à cette inutile charge morale, l'argent ne fait pas le bonheur, votre misérable accumulation bancaire ne mérite pas l'attention du riche, il la tolère comme un signe de renoncement, il vous soulage d'une partie de votre médiocrité.
Le chef d'atelier Lacanien a une particularité, ses ongles immaculés. Dans votre souci de masquer votre existence misérable, ses mains manucurées, ses manches impeccables où ne manquent que les boutons de manchettes, exercent une fascination hypnotique. Vous êtes face à une élite, il ne s'agit plus de mécanique mais de magie, Karl Lagerfeld en personne se propose de plonger ses mains d'artistes dans le ventre nauséeux de votre moteur. L'enjeu est de taille. Il convient de convaincre l'artiste que votre cas mérite son bon vouloir, de créateur vous le supplier de devenir artisan.
La chute irréversible vers la faillite personnelle est enclenchée. Dans une posture de génuflexion, vous tendez à bout de bras les billets froissés dont vous aviez comblés vos poches. En moins de temps qu'il n'en faut à la langue d'un caméléon pour capturer un papillon, l'oeil du maître a calculé à l'euro près le contenu de vos mains fébriles. Lorsque vous relevez la tête, une moue dédaigneuse vous affronte, le chef d'atelier regarde le lointain, perdu dans des pensées pondérant titane et alliage de magnésium, et il se tait. Vous êtes en train de demander à Carlos Gohn de régler votre carburateur, votre présence fait aussi peu de bruit qu'une zoé lancée sur le périphérique milanais aux heures de pointe.
D'une voie de pucelle apeurée par une meute de Hell angels, vous mentionnez l'additif moteur conseillé par le concessionnaire. "Voyez cela avec ce gueux, mon bon". La magnanimité de l'artiste mécanique vous frappe. Vous n'auriez jamais du poser cette question.
Lorsque son regard flottant quitte le temps d'un égarement le cadran de sa Rolex à double complications, ses lèvres laissent échapper un "qu'avez-vous à me dire", tel un lapsus involontaire. Là, vous regrettez votre opposition au dopage, il est évident que son attention ne durera pas le temps d'une révolution complète de l'aiguille des secondes sur sa Patek Philippe en titane. Vous balancez la liste complète des pannes des 50 années de V6. Le maître se racle la gorge. Misère, j'ai du en oublier, le tableau n'est pas complet. Et pourtant je suis remonté jusqu'aux chaînes de construction. Et boum, la course inexorable du chronomètre de son Omega One impose au maître de rompre cette prise de contact d'un "je crois qu'on va s'arrêter là pour aujourd'hui".
Ce n'est qu'après avoir réglé les minutes dont vous le distrayez de l'accomplissement de sa pensée (oui, en espèces, oui, 387 euros, c'est bien le contenu de vos poches, non ? non, pas de facture, pas de ça entre nous, nous parlons de confiance réciproque pas de comptabilité), que le maître offre le fruit de ses premières réflexions géniales. Il vous sert la main chaleureusement, et ne la lâche que lorsqu'il vous a conduit à la porte de sortie, et murmure dans un souffle "mais, pour vous, c'est quoi une voiture ?".
La vache, vous ne vous y attendiez pas à celle-là. Il a raison, c'est quoi une voiture, au fond. L'usage, vous devinez, la construction, vous avez une petite idée, mais l'essence d'une automobile, qu'est-ce ? Et pourquoi ne vous êtes-vous jamais posé cette question ? Et sans vous l'être posée, pourquoi n'avez-vous pas le plus petit début de réponse.
Vous roulez toute ma vie sans saisir l'essence du déplacement. Vous êtes une merde. V6 va pourrir au fond de son garage.
Pour ne pas faire perdre son temps au génie, vous compulsez tous les documents à votre disposition. Les lourdes Cadillac V6 produites à Detroit peinait à fournir plus de 40 chevaux malgré les gamelles d'un demi-litre, c'est ce qu'on appelle le génie américain. Dans le plus grand secret, les ricains firent appel à Fiat pour la fourniture de moteurs dignes de ce nom, le cahier des charges stipulant que le frétillant quatre-cylindres devait rester poussif et dégager le bruit de tractopelle propre à la production U.S.
Il faut bien reconnaître que Fiat n'aurait jamais du confier le contrôle qualité à Luigi, pour deux raisons. D'abord, parce que Luigi détestait les américains depuis qu'un G.I. victorieux avait engrossé sa salope de soeur, et ensuite, parce qu'il revendait le traitement de surface des cylindres à son cousin Mario, pizzaïolo de son état, et mécanicien à ses heures perdues.
Avec un tel pedigree, comment s'étonner des pannes de V6.
Au second rendez-vous, Numero6 étala sur le marbre translucide du bureau du Maître les résultats de ses recherches. Un nouveau raclement de gorge le fit frémir. Par concept marketing, la franchise Lacan ne recrutait que des élégants quinquagénaires atteints de trachéite chronique. Ces "hmm, hmm" répétés ne soulevaient pas d'interrogation, ils se contentaient de remonter des glaires rebelles.
Espèces, poignée de main, à la semaine prochaine.
La culpabilité intense de Numero6 le contraignit à poursuivre ses recherches. Pour contourner les frais de douane, les usines Cadillac se livraient à une fraude régulière, et introduisaient les moteurs Fiat rebadgés U.S., dans les châssis de leur propre marque, et ceci dans le plus grand secret, mais à grand renfort de sueurs, de ahanements et de maillets, car les cotes moteurs de Fiat rappelaient plus la commedia dell'arte qu'autre chose. Il fallait procéder dans le plus grand secret, souvent dans l'obscurité, et si quelques coups de marteau-pilon s'échappaient du local prévu à cet effet, aucune information ne devait filtrer.
Les ouvriers américains étaient dégoûtés et, par dérision, baptisèrent cette pratique "la scène initiale" en référence au célèbre tableau de Léonard de Vinci. On peut être ouvrier et américain, donc con, et disposer malgré tout d'un semblant de culture. Jésus et ses apôtres étaient en fait des travailleurs immigrés sans papier, originaires de Palestine, et dont le silence était garanti par la promesse d'une expulsion au Mexique à la moindre fuite dans les médias. Le contremaître lui aussi sémite, mais venant d'une autre partie de la Palestine, surveillait le tout.
C'est ainsi qu'à force de rentrer des moteurs Fiat dans des paquebots surdimensionnés, naquirent les fameuses Cadillac V6.
Au 87° rendez-vous, il n'était plus question de réparation. La recherche de la naissance de la panne devenait une quête mystique. Le maître attendait que Numero6 lui décrive exactement les tenants et les aboutissants, ponctuant du bout de son soulier de chez John Lobb les propos décousus du piéton involontaire. Pour stimuler la recherche intime de la panne, boostant les circonvolutions de Numero6, le Lacanien mirait le bracelet de sa Seiko dans le bout miroir de ses Edward Green. Une allusion sans doute à un reflet. Mais parlait-il de chrome, de rétroviseur ou de la grande galerie des glaces de Versailles ?
Et toujours l'aphorisme poignée de porte. Ce jour-là, le maître demanda à Numero6 ce qu'il pensait des soldes aux galeries Lafayette.
Soldes, étiquettes, nom de dieu, il avait totalement négligé de signaler le décollement du sigle Cadillac apposé au centre du volant, l'erreur fatale. Comment le maître pouvait-il développer son talent créateur sans cette information essentielle ?
Il se souvint avec attendrissement du chewing-gum utilisé pour repositionner le bout de plastique sur le volant. D'ailleurs le volant, il avait du le ressouder. En réglant l'embrayage sournois dissimulé derrière le renvoi de cames de la direction, son épaule avait fait exploser la fixation du dit volant. Des heures à ressouder cette saloperie introuvable dans les casses. Mais ça, ce n'était rien à coté du réservoir d'essence détaché au passage d'un dos d'âne. C'est avec nostalgie qu'il revit les bricolages nécessaires au capot, aux carburateurs qu'il fallait dégager à coup de burin sous la coque plastique qui imitait le volume d'un V6, aux sièges voltigeurs fixés avec des kilomètres de fil métallique, au tableau de bord maintenu par des chevilles en bois issues des pièces excédentaires de son étagère Ikea. C'est vrai qu'il en avait réparé des tas de trucs, et pas des plus faciles.
En parlant des réparations habiles que vous avez su mener de votre proche chef, vous provoquez chez le maître la même réaction que si vous racontiez l'histoire de la petite Huguette (celle qui vous tripotait la bite avec les doigts) à sa majesté Karl Lagerfeld Premier, dont la seule concession à l'hétérosexualité se réduit au port du pantalon. Ces interventions dignes d'un amateur balbutiant n'ont fait qu'aggraver les choses, la preuve, V6 ne roule plus.
C'est un Numero6 émasculé qui se traîna vers la sortie, pleurant humblement, et diluant par ses larmes l'affront fait à sa majesté. Toujours, sa misérable attitude grippait l'entrain créatif et salvateur du génie. Toute flatterie déployée pour atténuer l'irritation trachéale du Lacanien, sa langue échauffa le vernis des Crockett et Jones du maître pour obtenir le plus parfait glaçage, s'admonestant de souiller le plancher divin de ses genoux immondes. Ce fut le plus long entretien, l'aphorisme tueur ne fusa que lorsque la langue servile eut achevé son oeuvre.
Au 1207° rendez-vous Lacanien, son allure de bourgeois de Calais (je veux dire un vrai bourgeois de Calais, essoré par les impôts, flagellé par les taxes de la région de Martine Aubry, pas les fiers bourgeois aux assises solides sculptés par Auguste Rodin) aggrava son sentiment de culpabilité. N'ayant plus aucune panne à confesser, son regard vide se tourna vers l'atelier d'un blanc immaculé du sol au plafond, puis se posa sur les mains blanches du maître. Bêtement, son esprit ravagé formula un blasphème silencieux, le maître n'avait sûrement jamais soulevé un capot. Aucun client n'avait élaboré un historique suffisamment détaillé pour libérer la puissance créatrice du maître. Cela le consola un peu de sa médiocrité.
Ce n'est qu'au 2568° rendez-vous que le maître le délivra de son obligation morale des rendez-vous hebdomadaires et des aphorismes. Il avait épuisé le capital recueilli par l'hypothèque de son appartement, la vente des bijoux de famille, et le rendement financier des charmes de son épouse au bois de Boulogne ne se montrait pas à la hauteur. Des charmes. De son épouse. Enfin, c'est ce qu'elle disait. C'était la fin.
A bout d'espoir, Numero6 erra sur le Net, relu les pages mille fois examinées, rechercha les symboles cachés d'une astrologie mécanique qui refusait de lui tendre les bras. Et c'est par le plus grand des hasards qu'il laissa son désespoir folâtrer sur le blog d'un petit garagiste de banlieue. En toute vanité, l'auteur dont les mots sentaient le cambouis encastré et les ongles en deuil se définissait comme le meilleur garagiste du monde.
Décidément, il aurait du écouter ses cousins, les garagistes sont vraiment des escrocs.
Les show-rooms de la franchise Lacan délivrent un message : vous entrez dans l'antre de la connaissance automobile.
Les magazines consacrés aux bolides haut de gamme s'empilent sur la table basse siglée Starck ou sont soigneusement présentés au-dessus du coffrage de l'immense écran plat. Le but est atteint : non seulement votre bagnole n'est qu'un tas de boue, mais son propriétaire ne s'en distingue que par une seule caractéristique valorisante : sa carte bancaire.
Lorsque le chef d'atelier vous invite à pénétrer dans le temple qui lui sert de bureau, son regard se porte immanquablement sur vos chaussures, pour déterminer jusqu'à quelle limite il peut vous saigner à blanc, et aussi pour paramétrer la prise en charge ultérieure des salissures que vos godillots ne sauraient manquer d'éparpiller dans son enceinte aseptique.
Le magicien du double arme à came en tête vous propose à regret de vous asseoir dans un fauteuil élimé certes, mais design. La dissimulation modeste de son dégoût vous invite à ne déposer qu'un quart de fesse sur son auguste mobilier. Il faut préciser que la différence de niveau d'assise entre son fauteuil et le votre vous place d'emblée en situation d'infériorité, selon le principe de dominance requis pour tondre le futur pigeon. La tenue du maître des lieux reflète le soucis de s'abaisser au niveau de l'accoutrement grotesque de ses clients, une nonchalance coûteuse qui lui permet d'exprimer une tolérance compassionnelle, de celle que l'on affiche pour un marmot qui vient de vomir sur votre costume pied-de-poule.
Il faut bien avoir à l'esprit que les pauvres négligent leur argent. Les miséreux sous-estiment l'intérêt des riches pour leur modeste pécule, alors que les riches savent parader malgré les agios de leur découvert bancaire chronique, car ils prennent l'argent là où il se trouve : chez les pauvres. Il convient donc de convaincre les pauvres de renoncer à cette inutile charge morale, l'argent ne fait pas le bonheur, votre misérable accumulation bancaire ne mérite pas l'attention du riche, il la tolère comme un signe de renoncement, il vous soulage d'une partie de votre médiocrité.
Le chef d'atelier Lacanien a une particularité, ses ongles immaculés. Dans votre souci de masquer votre existence misérable, ses mains manucurées, ses manches impeccables où ne manquent que les boutons de manchettes, exercent une fascination hypnotique. Vous êtes face à une élite, il ne s'agit plus de mécanique mais de magie, Karl Lagerfeld en personne se propose de plonger ses mains d'artistes dans le ventre nauséeux de votre moteur. L'enjeu est de taille. Il convient de convaincre l'artiste que votre cas mérite son bon vouloir, de créateur vous le supplier de devenir artisan.
La chute irréversible vers la faillite personnelle est enclenchée. Dans une posture de génuflexion, vous tendez à bout de bras les billets froissés dont vous aviez comblés vos poches. En moins de temps qu'il n'en faut à la langue d'un caméléon pour capturer un papillon, l'oeil du maître a calculé à l'euro près le contenu de vos mains fébriles. Lorsque vous relevez la tête, une moue dédaigneuse vous affronte, le chef d'atelier regarde le lointain, perdu dans des pensées pondérant titane et alliage de magnésium, et il se tait. Vous êtes en train de demander à Carlos Gohn de régler votre carburateur, votre présence fait aussi peu de bruit qu'une zoé lancée sur le périphérique milanais aux heures de pointe.
D'une voie de pucelle apeurée par une meute de Hell angels, vous mentionnez l'additif moteur conseillé par le concessionnaire. "Voyez cela avec ce gueux, mon bon". La magnanimité de l'artiste mécanique vous frappe. Vous n'auriez jamais du poser cette question.
Lorsque son regard flottant quitte le temps d'un égarement le cadran de sa Rolex à double complications, ses lèvres laissent échapper un "qu'avez-vous à me dire", tel un lapsus involontaire. Là, vous regrettez votre opposition au dopage, il est évident que son attention ne durera pas le temps d'une révolution complète de l'aiguille des secondes sur sa Patek Philippe en titane. Vous balancez la liste complète des pannes des 50 années de V6. Le maître se racle la gorge. Misère, j'ai du en oublier, le tableau n'est pas complet. Et pourtant je suis remonté jusqu'aux chaînes de construction. Et boum, la course inexorable du chronomètre de son Omega One impose au maître de rompre cette prise de contact d'un "je crois qu'on va s'arrêter là pour aujourd'hui".
Ce n'est qu'après avoir réglé les minutes dont vous le distrayez de l'accomplissement de sa pensée (oui, en espèces, oui, 387 euros, c'est bien le contenu de vos poches, non ? non, pas de facture, pas de ça entre nous, nous parlons de confiance réciproque pas de comptabilité), que le maître offre le fruit de ses premières réflexions géniales. Il vous sert la main chaleureusement, et ne la lâche que lorsqu'il vous a conduit à la porte de sortie, et murmure dans un souffle "mais, pour vous, c'est quoi une voiture ?".
La vache, vous ne vous y attendiez pas à celle-là. Il a raison, c'est quoi une voiture, au fond. L'usage, vous devinez, la construction, vous avez une petite idée, mais l'essence d'une automobile, qu'est-ce ? Et pourquoi ne vous êtes-vous jamais posé cette question ? Et sans vous l'être posée, pourquoi n'avez-vous pas le plus petit début de réponse.
Vous roulez toute ma vie sans saisir l'essence du déplacement. Vous êtes une merde. V6 va pourrir au fond de son garage.
Pour ne pas faire perdre son temps au génie, vous compulsez tous les documents à votre disposition. Les lourdes Cadillac V6 produites à Detroit peinait à fournir plus de 40 chevaux malgré les gamelles d'un demi-litre, c'est ce qu'on appelle le génie américain. Dans le plus grand secret, les ricains firent appel à Fiat pour la fourniture de moteurs dignes de ce nom, le cahier des charges stipulant que le frétillant quatre-cylindres devait rester poussif et dégager le bruit de tractopelle propre à la production U.S.
Il faut bien reconnaître que Fiat n'aurait jamais du confier le contrôle qualité à Luigi, pour deux raisons. D'abord, parce que Luigi détestait les américains depuis qu'un G.I. victorieux avait engrossé sa salope de soeur, et ensuite, parce qu'il revendait le traitement de surface des cylindres à son cousin Mario, pizzaïolo de son état, et mécanicien à ses heures perdues.
Avec un tel pedigree, comment s'étonner des pannes de V6.
Au second rendez-vous, Numero6 étala sur le marbre translucide du bureau du Maître les résultats de ses recherches. Un nouveau raclement de gorge le fit frémir. Par concept marketing, la franchise Lacan ne recrutait que des élégants quinquagénaires atteints de trachéite chronique. Ces "hmm, hmm" répétés ne soulevaient pas d'interrogation, ils se contentaient de remonter des glaires rebelles.
Espèces, poignée de main, à la semaine prochaine.
La culpabilité intense de Numero6 le contraignit à poursuivre ses recherches. Pour contourner les frais de douane, les usines Cadillac se livraient à une fraude régulière, et introduisaient les moteurs Fiat rebadgés U.S., dans les châssis de leur propre marque, et ceci dans le plus grand secret, mais à grand renfort de sueurs, de ahanements et de maillets, car les cotes moteurs de Fiat rappelaient plus la commedia dell'arte qu'autre chose. Il fallait procéder dans le plus grand secret, souvent dans l'obscurité, et si quelques coups de marteau-pilon s'échappaient du local prévu à cet effet, aucune information ne devait filtrer.
Les ouvriers américains étaient dégoûtés et, par dérision, baptisèrent cette pratique "la scène initiale" en référence au célèbre tableau de Léonard de Vinci. On peut être ouvrier et américain, donc con, et disposer malgré tout d'un semblant de culture. Jésus et ses apôtres étaient en fait des travailleurs immigrés sans papier, originaires de Palestine, et dont le silence était garanti par la promesse d'une expulsion au Mexique à la moindre fuite dans les médias. Le contremaître lui aussi sémite, mais venant d'une autre partie de la Palestine, surveillait le tout.
C'est ainsi qu'à force de rentrer des moteurs Fiat dans des paquebots surdimensionnés, naquirent les fameuses Cadillac V6.
Au 87° rendez-vous, il n'était plus question de réparation. La recherche de la naissance de la panne devenait une quête mystique. Le maître attendait que Numero6 lui décrive exactement les tenants et les aboutissants, ponctuant du bout de son soulier de chez John Lobb les propos décousus du piéton involontaire. Pour stimuler la recherche intime de la panne, boostant les circonvolutions de Numero6, le Lacanien mirait le bracelet de sa Seiko dans le bout miroir de ses Edward Green. Une allusion sans doute à un reflet. Mais parlait-il de chrome, de rétroviseur ou de la grande galerie des glaces de Versailles ?
Et toujours l'aphorisme poignée de porte. Ce jour-là, le maître demanda à Numero6 ce qu'il pensait des soldes aux galeries Lafayette.
Soldes, étiquettes, nom de dieu, il avait totalement négligé de signaler le décollement du sigle Cadillac apposé au centre du volant, l'erreur fatale. Comment le maître pouvait-il développer son talent créateur sans cette information essentielle ?
Il se souvint avec attendrissement du chewing-gum utilisé pour repositionner le bout de plastique sur le volant. D'ailleurs le volant, il avait du le ressouder. En réglant l'embrayage sournois dissimulé derrière le renvoi de cames de la direction, son épaule avait fait exploser la fixation du dit volant. Des heures à ressouder cette saloperie introuvable dans les casses. Mais ça, ce n'était rien à coté du réservoir d'essence détaché au passage d'un dos d'âne. C'est avec nostalgie qu'il revit les bricolages nécessaires au capot, aux carburateurs qu'il fallait dégager à coup de burin sous la coque plastique qui imitait le volume d'un V6, aux sièges voltigeurs fixés avec des kilomètres de fil métallique, au tableau de bord maintenu par des chevilles en bois issues des pièces excédentaires de son étagère Ikea. C'est vrai qu'il en avait réparé des tas de trucs, et pas des plus faciles.
En parlant des réparations habiles que vous avez su mener de votre proche chef, vous provoquez chez le maître la même réaction que si vous racontiez l'histoire de la petite Huguette (celle qui vous tripotait la bite avec les doigts) à sa majesté Karl Lagerfeld Premier, dont la seule concession à l'hétérosexualité se réduit au port du pantalon. Ces interventions dignes d'un amateur balbutiant n'ont fait qu'aggraver les choses, la preuve, V6 ne roule plus.
C'est un Numero6 émasculé qui se traîna vers la sortie, pleurant humblement, et diluant par ses larmes l'affront fait à sa majesté. Toujours, sa misérable attitude grippait l'entrain créatif et salvateur du génie. Toute flatterie déployée pour atténuer l'irritation trachéale du Lacanien, sa langue échauffa le vernis des Crockett et Jones du maître pour obtenir le plus parfait glaçage, s'admonestant de souiller le plancher divin de ses genoux immondes. Ce fut le plus long entretien, l'aphorisme tueur ne fusa que lorsque la langue servile eut achevé son oeuvre.
Au 1207° rendez-vous Lacanien, son allure de bourgeois de Calais (je veux dire un vrai bourgeois de Calais, essoré par les impôts, flagellé par les taxes de la région de Martine Aubry, pas les fiers bourgeois aux assises solides sculptés par Auguste Rodin) aggrava son sentiment de culpabilité. N'ayant plus aucune panne à confesser, son regard vide se tourna vers l'atelier d'un blanc immaculé du sol au plafond, puis se posa sur les mains blanches du maître. Bêtement, son esprit ravagé formula un blasphème silencieux, le maître n'avait sûrement jamais soulevé un capot. Aucun client n'avait élaboré un historique suffisamment détaillé pour libérer la puissance créatrice du maître. Cela le consola un peu de sa médiocrité.
Ce n'est qu'au 2568° rendez-vous que le maître le délivra de son obligation morale des rendez-vous hebdomadaires et des aphorismes. Il avait épuisé le capital recueilli par l'hypothèque de son appartement, la vente des bijoux de famille, et le rendement financier des charmes de son épouse au bois de Boulogne ne se montrait pas à la hauteur. Des charmes. De son épouse. Enfin, c'est ce qu'elle disait. C'était la fin.
A bout d'espoir, Numero6 erra sur le Net, relu les pages mille fois examinées, rechercha les symboles cachés d'une astrologie mécanique qui refusait de lui tendre les bras. Et c'est par le plus grand des hasards qu'il laissa son désespoir folâtrer sur le blog d'un petit garagiste de banlieue. En toute vanité, l'auteur dont les mots sentaient le cambouis encastré et les ongles en deuil se définissait comme le meilleur garagiste du monde.
Décidément, il aurait du écouter ses cousins, les garagistes sont vraiment des escrocs.
Dernière édition par Numero6 le Lun 28 Juil 2014 - 22:23, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le Meilleur Garagiste du Monde.
Son enseigne frisait l'épure: Robert. Garagiste.
Son principal talent semblait surtout tenir dans sa capacité à se divertir de ses anciens clients et de leurs caisses toutes pourries. Cet olibrius se prétendait capable de réparer n'importe quel véhicule sans le manuel d'origine et sans l'historique détaillé. Un hérétique, un parpaillot, vous laissant le soin de finir le boulot selon ses propres dires, une fois le moteur relancé. Il prétendait que dans les franchises Lacaniennes aucun capot ne fut jamais soulevé, et aucun client ne repartit jamais avec son véhicule roulant. Un déviant. Voilà qui le rendait sympathique, presque crédible.
Son dernier article présomptueux était baptisé "succès facile". Il racontait comment un de ses derniers triomphes concernait la remise en route d'une Cadillac V6, d'abord envoyée chez le concessionnaire pour l'adjuvant moteur de la marque, indispensable, puis revigorée à grand coup de kling et de klong assénés à la manivelle et à la clef de douze. Comme Don Juan vitupérant devant la statue du commandeur, il prétendait qu'aucune machine ne pouvait lui résister bien longtemps.
Ce Prométhée de la mécanique refusait de s'abaisser à laisser l'adresse de son garage, sans doute ses ailes de géant craignaient-elles le feu des projecteurs. Ses clients devaient le mériter, s'ils étaient trop cons pour trouver son adresse, il ne s'abaisserait pas à buriner le moteur d'un propriétaire négligent.
Sous cet aspect rude et peu engageant pouvait se cacher un simple vantard ou un véritable génie de la mécanique, peut-être même un vrai bon mécano. En comparant les tarifs affichés avec ceux de la franchise Lacanienne il décida de tenter sa chance, de toute façon, il n'avait pas le choix, les activités buccales de son épouse au Bois ne dégageait qu'un trop faible bénéfice, les meilleurs emplacements étaient réservés au gang des brésiliennes. Et puis, vu les ongles en deuil du proprio, il y avait une toute petite chance que V6 se voit enfin chatouiller les culbuteurs.
Il décida de s'équiper, des sacs plastiques ficelés lui servirent de sur-chaussures, nettoyer ses souliers du cambouis omniprésent au sol lui paraissait fastidieux. Un rouleau de papier hygiénique dans la poche droite de sa veste, celle qui baille à force de porter son trousseau de clefs, lui permettait d'envisager un séjour aux toilettes.
Toilettes était un qualificatif qui s'accordait mal avec le placard à balai moisi qui autorisait l'assouvissement des émonctoires successifs. Il était regrettable que l'ampoule électrique fut réduite à sa partie cuivrée, un brin de lumière aurait permis de savoir que Dudule est un gros con, que 06 52 12 25 55 suce des bites en enfer et de profiter des innombrables virgules peintes sur les murs par des artistes scatologiques en manque de toile. D'où le rouleau dans la poche droite. On ne touche pas au plafond de la Chapelle Sixtine.
Tout n'était qu'harmonie, l'odeur toute en subtilité soulignait la poésie du lieu. L'information que ne fournissait pas la lumière, les relents d'égout saturé le confirmaient : il ne pouvait s'agir que des chiottes.
Curieusement, il se sentait chez lui dans ce dépotoir à ciel ouvert. La goutte d'urine qui avait échappé à sa vigilance en percutant le marbre des toilettes Lacaniennes l'avait plongé dans un tel état de culpabilité qu'il n'avait pu se résoudre à l'effacer avec du papier, il en avait léché la moindre trace en signe de repentance. Là, même s'il pissait contre le mur, personne n'y trouverait à redire, l'anonymat était garanti.
L'antre du meilleur garagiste du monde ressemblait plus à une décharge qu'à un bloc opératoire. Ici, pas de circuit imprimé, pas de valise électronique, pas de ventilation à flux positif, un moteur qui lui passe entre les mains doit avoir un minimum de dignité, être capable de résister à la poussière en est le premier commandement. Car comme le disait l'artiste du lieu "moi, j'aime pas les chochottes." Il tolérait l'injection, mais fallait pas qu'elle fasse chier. Pour lui, le sommet de l'esprit humain s'était manifesté à l'ère du carburateur atmosphérique. Depuis, il ne faisait que constater la lente dégradation, le long renoncement aux valeurs. La belle mécanique avait laissé son drapeau en berne depuis trop longtemps.
Les pièces de rechange étaient classées méthodiquement. Les vétustes carburateurs Mikuni se trouvaient à M, comme les carburateurs Keihin, dans l'étagère "Merdouilles qui peuvent toujours servir". Un rangement par fonction plutôt que par marque. Génial.
- Bon alors, quoi qu'elle a ta chérie ?
Numero6 avait retenu la leçon, il extirpa de ses braies l'historique, la traçabilité, Luigi, et surtout, surtout, le logo recollé au chewing-gum.
- M'emmerde pas connard, la vissix 63 avec poumon rital rebadgé U.S. c'est le revêtement des cylindres qui bouinent. Faut leur refaire une petite beauté, c'est tout. Je causais pour causer.
- Vous êtes sur ?
Tu as déjà essayé de marcher sur les Nike dernier cri de ton boss, en train de se pavaner devant son parterre de secrétaires en plein Brain Storming ? Tu as déjà pincé les fesses de Monique la déléguée CGT de ta boite, féministe et moche de surcroît ? Tu devrais, tu te ferais virer mais tu aurais une petite idée du regard du seigneur du bouclard dans ces moments-là.
Quand il est d'humeur chagrine, Robert réquisitionne sa surface bronchique pour élaborer un glaviot triple zéro, la belon des molards, fruit d'une discipline quotidienne à base de Gitanes papier maïs, en harmonie avec la couleur bitumeuse du sol. Direction tes pompes ou le bas de ton pantalon. Il devait avoir été payé par un récalcitrant dans la matinée et se contenta d'éructer "dis donc, connard, c'est qui le mécano ici, tu vas quand même m'apprendre à dompter une vissix 63 ? Si tu n'as rien de mieux à branler que ta bite, va donc nous faire un café, rends-toi utile, morveux."
Il aurait quand même bien aimé savoir pourquoi sa Cadillac V6 de 1960 se retrouvait baptisé vissix 63. Vissix, bon, ça faisait anglais. 63 prononcé à la française, bon, c'est normal, passé la dizaine on récupère sa langue natale (tu as déjà tenté de prononcer en saxon 20th Century Fox ? Non ? Bon), mais pourquoi 1963 ?
Café, clope, non merci j'ai les miennes, putain gamin me dis pas que tu fumes ces trucs de pédés, prends, la Gitane sans filtre c'est un truc d'homme, c'est français ça monsieur, c'est quand même autre chose, hein, la même différence qu'entre une plantureuse et un mannequin anorexique, tu me diras pas le contraire.
Le fauve amadoué, les poumons en feu, il se hasarda à esquisser une question sur la date de naissance de sa belle.
- Mais bordel de dieu de pute borgne, qui c'est le mécano, ici ? Si je te dis qu'elle est de 1963, viens pas tortiller du cul pour chier droit, c'est qu'elle est de 1963, merde, quoi, qui c'est le mécano, ici ? Continue comme ça et je vais m'énerver. Tu n'avais pas fait rentrer ton tas de boue dans mon garage que je savais déjà son pedigree, qu'est-ce que tu viens m'emmerder avec tes pérégrinations de jeune fille ? Tu m'emmerdes. Tiens, je vais aller chier un bon coup. Du stress comme remède à la constipation.
En attendant le retour du gueulard, il se mit à rêvasser, il se dit qu'il ne s'était pas senti aussi à l'aise depuis longtemps. C'était peut-être là, sa vraie place, entre deux pneus, une caisse de Lillet et une belle collection de métaux lourds bien cancérigènes.
La déflagration le fit sursauter et se retourner. La porte des toilettes laissée ouverte tremblait encore sur ses gonds, ce n'était pas une négligence, c'était une précaution, il s'agissait d'offrir à l'onde sonore un espace suffisant pour se disperser, c'était le seul moyen de protéger les tympans d'un impact irréversible. Contrepoint du pet foireux émis dans un ascenseur bondé. Le pet assassin, intransigeant, pas du pet de fiotte ramollie du sphincter, le pet de l'homme affirmatif, la Louise du seigneur féodal, pas celui qui hésite entre la guerre et le déshonneur, celui qui envoie la garde si tu t'appropries quoi que ce soit sur ses terres, garenne ou pomme de terre. Les bruits qui suivirent rassurèrent sur la persistance fonctionnelle de l'organe émetteur.
Il hésita à proposer son rouleau de papier, puis se ravisa, on n'interrompt pas le ravalement de la Chapelle Sixtine. Et puis chacun sa merde.
- Bon, c'n'est pas tout ça, mais faudrait peut-être ausculter ses poumons à ta chérie. Sacré modèle quand même, faut être esthète pour choisir une capricieuse pareille. Tu as mis de l'additif moteur ? Parce que sinon, je garantis rien moi, et je n'ai pas envie de me prendre un cylindre dans la gueule.
Pour ça, pas de problème, c'était la seule intervention régulière depuis la panne.
- Bon, on lui secouer les bielles, à ta gueuse.
Depuis le temps qu'il n'avait pas entendu le moteur ronronner, il ne parvenait plus à se souvenir de cette mélodie. Il devenait pressé de l'entendre, il aurait apprécié de l'écouter sur une autre Cadillac V6, juste pour le plaisir de l'oreille.
- Bon, gamin, on est pas là pour faire mumuse, on est là pour lâcher les chevaux, pas pour se la jouer Mozart Mécanique.
- Allez-y, allez-y, rentrez-lui dans la culasse, je suis pressé !
- Boudiou, tu ne me prendrais pas pour une brute sanguinaire par hasard ? Ici, c'est tout délicatesse et boudoir feutré, une vieille dame ça se respecte, c'est fragile de la rotule ces rombières, faut la prendre à la langoureuse, lui chantonner le Beau Danube Bleu, lui susurrer à l'oreille comme Jean Sablon sans micro, du velouté, lui faire faire oublier sa ménopause, lui redonner confiance, lui parler d'horizons lointains, de highways interminables, lui redonner envie quoi. Si elle n'a pas envie de démarrer, elle va nous faire la gueule, tu connais les gonzesses.
S'il parlait aux filles comme à un moteur, ce Don Juan de la clef de 12 devait les rendre folles.
- Alors, on y va l'arsouille, je n'ai pas que ça à faire moi. Le préfet doit venir chercher sa DS 21, le con, il était allé chez le concessionnaire Citroën, ah le con, mais qu'est-ce qu'ils sont cons ces cons. C'était encore une fuite du système hydropneumatique; cette panne-là, si tu ne la connais pas, accroche-toi pour la repérer. C'est un travail d'expert, ça, faut pas le confier à un branleur de Lacanien. Moi j'ai été arpète dans la grande concession Jung sur les Champs, on savait encore travailler à l'époque, le feignant ne finissait pas la journée. Tu mettais plus d'une heure à repérer la fuite, tu pouvais retourner pleurer chez ta mère.
Pas le choix, fallait écouter les anciens, il savait tous repérer la fuite du premier coup d'oeil. Je ne dis pas qu'ils n'avaient pas tendance à en profiter pour réclamer quelques avantages en nature, mais se faire enculer par un collègue dans les vestiaires c'est pas un truc de pédé, c'est de la solidarité confraternelle et ça forge le caractère.
- Oui, oui, on y va.
- Bon le minot, tu as connu les Facel-Vega, la HK500 au V8 de 5,9 litres de chez Chrysler ? La classe totale. Mais un moteur capricieux comme une pétasse qui vient de rater son selfie. Fallait pas être mécano, fallait être magicien. Et ben mon gars, j'étais le seul à avoir le droit de les approcher. Des doigts de fée qu'ils disaient les cols blancs dans les bureaux. Ne le dis jamais à un technocrate sous peine de commotion sévère, mais un manuel ça travaille surtout avec sa tête, ça économise ses gestes, ça ménage ses paluches.
Faudrait peut-être y aller parce que Mr Cochonou, le proprio de l'usine à saucissons, devrait pas tarder non plus, c'est qu'il l'aime son Aston Martin, il parait qu'elle a tourné dans un James Bond. Celle-là, j'ai juste besoin de lui palucher les vis platinées et elle repart comme une pouliche au printemps.
- Je suis d'accord, allons-y.
- Bon, parce que quand même, les ritals ils se faisaient pas chier, je me souviens d'une Giulietta première série qui faisait sa mesquine à la première averse. Tous les autres s'étaient cassés les dents sans trouver le court-circuit. La Giulietta, c'est une sacrée coquine, si tu ne sais pas que l'ouverture du cendrier comprime le câble de l'alternateur, accroche-toi pour repérer le problème. Vaut toujours mieux savoir les choses avant de commencer. Et à qui tu crois qu'Armando, le proprio de la concession Alpha, rue de grenelle, il confie son bijou de famille, à moi, dédé les doigts de fée. Tiens c'est vrai qu'il ne m'a toujours pas payé, l'enfoiré de rital, ça t'embête pas si je passe un coup de fil ?
- J'ai le choix ?
- Tu commences à comprendre qui c'est le mécano ici. Allo, Armando ? Ouais, salut, ouais, moi aussi ma couille, dis donc je voudrais pas jouer les importuns, mais t'attends quoi pour allonger la fraîche ? Tu t'en occupes dans les plus brefs délais ? Tu sais, il n'y a pas urgence, c'était juste pour dire. Embrasse Gisèle de ma part. Ciao gamin.
- Enculé de rital, va, toujours prêts à vous la glisser profond, y a rien qui m'énerve plus qu'un menteur de rital, si ce n'est un rital qui paye pas. Bon, on va peut-être s'y mettre, ta trapanelle elle va pas se réparer toute seule. Ça m'a donné soif tout ça, tu prendras bien un petit coup de Lillet, je crois qu'il me reste deux verres pas trop sales. Ça me rappelle la Cad' de Johnny, tu sais celui se tapait Sylvie en Harley-Davidson, si, si, j'ai très bien connu Johnny, il n'y avait que moi qui avait le droit de toucher à ses américaines. Tu es sur pour le Lillet, c'est bon le Lillet, c'est pas trop sucré. Je te trouve sympa, je vais boire ton verre à la santé de Johnny, il en a bien besoin.
- Mais... vous n'étiez pas pressé ?
- Si. Toujours, je n'ai pas une minute à moi. Tiens, faudra que je commande du Lillet, il ne me reste qu'une seule caisse. Ça ne te dérange pas si je passe un coup de fil.
Certes, le décor était folklorique, le tenancier haut en couleurs, mais Cadillac V6 présentait toujours un encéphalogramme plat.
- Ouais, je te disais, Johnny, sa Cad', c'était toujours le pointeau de carbu du troisième cylindre qui faisait son original. En général, un bon coup de manche de tournevis et ça calmait les ardeurs rebelles du petit malin. Tu vois, je te montre sur la tienne, un bon coup sec, sans tendresse, bang, bang, et ça démarrait du premier coup. Ah oui, parce que je ne me souviens pas si je te l'ai dit, mais Johnny, il raffolait des Cadillac V6 1963, ses vissix 63 comme il disait, ce con.
- Vas-y, démarre, je suis pressé, merde. Ouais, je sais, je suis un génie, je suis habitué. Et en plus tu payes ? T'es sur pour le Lillet, c'est de bon coeur. Bon ben, dégage, j'ai pas que ça à foutre, moi, tu finiras tout seul, j'attends Jacques C. qui doit venir chercher sa SM. C'est ça, tu m'enverras des clients, t'es mignon mais tu dégages maintenant. Qui c'est le mécano ici ?
Son enseigne frisait l'épure: Robert. Garagiste.
Son principal talent semblait surtout tenir dans sa capacité à se divertir de ses anciens clients et de leurs caisses toutes pourries. Cet olibrius se prétendait capable de réparer n'importe quel véhicule sans le manuel d'origine et sans l'historique détaillé. Un hérétique, un parpaillot, vous laissant le soin de finir le boulot selon ses propres dires, une fois le moteur relancé. Il prétendait que dans les franchises Lacaniennes aucun capot ne fut jamais soulevé, et aucun client ne repartit jamais avec son véhicule roulant. Un déviant. Voilà qui le rendait sympathique, presque crédible.
Son dernier article présomptueux était baptisé "succès facile". Il racontait comment un de ses derniers triomphes concernait la remise en route d'une Cadillac V6, d'abord envoyée chez le concessionnaire pour l'adjuvant moteur de la marque, indispensable, puis revigorée à grand coup de kling et de klong assénés à la manivelle et à la clef de douze. Comme Don Juan vitupérant devant la statue du commandeur, il prétendait qu'aucune machine ne pouvait lui résister bien longtemps.
Ce Prométhée de la mécanique refusait de s'abaisser à laisser l'adresse de son garage, sans doute ses ailes de géant craignaient-elles le feu des projecteurs. Ses clients devaient le mériter, s'ils étaient trop cons pour trouver son adresse, il ne s'abaisserait pas à buriner le moteur d'un propriétaire négligent.
Sous cet aspect rude et peu engageant pouvait se cacher un simple vantard ou un véritable génie de la mécanique, peut-être même un vrai bon mécano. En comparant les tarifs affichés avec ceux de la franchise Lacanienne il décida de tenter sa chance, de toute façon, il n'avait pas le choix, les activités buccales de son épouse au Bois ne dégageait qu'un trop faible bénéfice, les meilleurs emplacements étaient réservés au gang des brésiliennes. Et puis, vu les ongles en deuil du proprio, il y avait une toute petite chance que V6 se voit enfin chatouiller les culbuteurs.
Il décida de s'équiper, des sacs plastiques ficelés lui servirent de sur-chaussures, nettoyer ses souliers du cambouis omniprésent au sol lui paraissait fastidieux. Un rouleau de papier hygiénique dans la poche droite de sa veste, celle qui baille à force de porter son trousseau de clefs, lui permettait d'envisager un séjour aux toilettes.
Toilettes était un qualificatif qui s'accordait mal avec le placard à balai moisi qui autorisait l'assouvissement des émonctoires successifs. Il était regrettable que l'ampoule électrique fut réduite à sa partie cuivrée, un brin de lumière aurait permis de savoir que Dudule est un gros con, que 06 52 12 25 55 suce des bites en enfer et de profiter des innombrables virgules peintes sur les murs par des artistes scatologiques en manque de toile. D'où le rouleau dans la poche droite. On ne touche pas au plafond de la Chapelle Sixtine.
Tout n'était qu'harmonie, l'odeur toute en subtilité soulignait la poésie du lieu. L'information que ne fournissait pas la lumière, les relents d'égout saturé le confirmaient : il ne pouvait s'agir que des chiottes.
Curieusement, il se sentait chez lui dans ce dépotoir à ciel ouvert. La goutte d'urine qui avait échappé à sa vigilance en percutant le marbre des toilettes Lacaniennes l'avait plongé dans un tel état de culpabilité qu'il n'avait pu se résoudre à l'effacer avec du papier, il en avait léché la moindre trace en signe de repentance. Là, même s'il pissait contre le mur, personne n'y trouverait à redire, l'anonymat était garanti.
L'antre du meilleur garagiste du monde ressemblait plus à une décharge qu'à un bloc opératoire. Ici, pas de circuit imprimé, pas de valise électronique, pas de ventilation à flux positif, un moteur qui lui passe entre les mains doit avoir un minimum de dignité, être capable de résister à la poussière en est le premier commandement. Car comme le disait l'artiste du lieu "moi, j'aime pas les chochottes." Il tolérait l'injection, mais fallait pas qu'elle fasse chier. Pour lui, le sommet de l'esprit humain s'était manifesté à l'ère du carburateur atmosphérique. Depuis, il ne faisait que constater la lente dégradation, le long renoncement aux valeurs. La belle mécanique avait laissé son drapeau en berne depuis trop longtemps.
Les pièces de rechange étaient classées méthodiquement. Les vétustes carburateurs Mikuni se trouvaient à M, comme les carburateurs Keihin, dans l'étagère "Merdouilles qui peuvent toujours servir". Un rangement par fonction plutôt que par marque. Génial.
- Bon alors, quoi qu'elle a ta chérie ?
Numero6 avait retenu la leçon, il extirpa de ses braies l'historique, la traçabilité, Luigi, et surtout, surtout, le logo recollé au chewing-gum.
- M'emmerde pas connard, la vissix 63 avec poumon rital rebadgé U.S. c'est le revêtement des cylindres qui bouinent. Faut leur refaire une petite beauté, c'est tout. Je causais pour causer.
- Vous êtes sur ?
Tu as déjà essayé de marcher sur les Nike dernier cri de ton boss, en train de se pavaner devant son parterre de secrétaires en plein Brain Storming ? Tu as déjà pincé les fesses de Monique la déléguée CGT de ta boite, féministe et moche de surcroît ? Tu devrais, tu te ferais virer mais tu aurais une petite idée du regard du seigneur du bouclard dans ces moments-là.
Quand il est d'humeur chagrine, Robert réquisitionne sa surface bronchique pour élaborer un glaviot triple zéro, la belon des molards, fruit d'une discipline quotidienne à base de Gitanes papier maïs, en harmonie avec la couleur bitumeuse du sol. Direction tes pompes ou le bas de ton pantalon. Il devait avoir été payé par un récalcitrant dans la matinée et se contenta d'éructer "dis donc, connard, c'est qui le mécano ici, tu vas quand même m'apprendre à dompter une vissix 63 ? Si tu n'as rien de mieux à branler que ta bite, va donc nous faire un café, rends-toi utile, morveux."
Il aurait quand même bien aimé savoir pourquoi sa Cadillac V6 de 1960 se retrouvait baptisé vissix 63. Vissix, bon, ça faisait anglais. 63 prononcé à la française, bon, c'est normal, passé la dizaine on récupère sa langue natale (tu as déjà tenté de prononcer en saxon 20th Century Fox ? Non ? Bon), mais pourquoi 1963 ?
Café, clope, non merci j'ai les miennes, putain gamin me dis pas que tu fumes ces trucs de pédés, prends, la Gitane sans filtre c'est un truc d'homme, c'est français ça monsieur, c'est quand même autre chose, hein, la même différence qu'entre une plantureuse et un mannequin anorexique, tu me diras pas le contraire.
Le fauve amadoué, les poumons en feu, il se hasarda à esquisser une question sur la date de naissance de sa belle.
- Mais bordel de dieu de pute borgne, qui c'est le mécano, ici ? Si je te dis qu'elle est de 1963, viens pas tortiller du cul pour chier droit, c'est qu'elle est de 1963, merde, quoi, qui c'est le mécano, ici ? Continue comme ça et je vais m'énerver. Tu n'avais pas fait rentrer ton tas de boue dans mon garage que je savais déjà son pedigree, qu'est-ce que tu viens m'emmerder avec tes pérégrinations de jeune fille ? Tu m'emmerdes. Tiens, je vais aller chier un bon coup. Du stress comme remède à la constipation.
En attendant le retour du gueulard, il se mit à rêvasser, il se dit qu'il ne s'était pas senti aussi à l'aise depuis longtemps. C'était peut-être là, sa vraie place, entre deux pneus, une caisse de Lillet et une belle collection de métaux lourds bien cancérigènes.
La déflagration le fit sursauter et se retourner. La porte des toilettes laissée ouverte tremblait encore sur ses gonds, ce n'était pas une négligence, c'était une précaution, il s'agissait d'offrir à l'onde sonore un espace suffisant pour se disperser, c'était le seul moyen de protéger les tympans d'un impact irréversible. Contrepoint du pet foireux émis dans un ascenseur bondé. Le pet assassin, intransigeant, pas du pet de fiotte ramollie du sphincter, le pet de l'homme affirmatif, la Louise du seigneur féodal, pas celui qui hésite entre la guerre et le déshonneur, celui qui envoie la garde si tu t'appropries quoi que ce soit sur ses terres, garenne ou pomme de terre. Les bruits qui suivirent rassurèrent sur la persistance fonctionnelle de l'organe émetteur.
Il hésita à proposer son rouleau de papier, puis se ravisa, on n'interrompt pas le ravalement de la Chapelle Sixtine. Et puis chacun sa merde.
- Bon, c'n'est pas tout ça, mais faudrait peut-être ausculter ses poumons à ta chérie. Sacré modèle quand même, faut être esthète pour choisir une capricieuse pareille. Tu as mis de l'additif moteur ? Parce que sinon, je garantis rien moi, et je n'ai pas envie de me prendre un cylindre dans la gueule.
Pour ça, pas de problème, c'était la seule intervention régulière depuis la panne.
- Bon, on lui secouer les bielles, à ta gueuse.
Depuis le temps qu'il n'avait pas entendu le moteur ronronner, il ne parvenait plus à se souvenir de cette mélodie. Il devenait pressé de l'entendre, il aurait apprécié de l'écouter sur une autre Cadillac V6, juste pour le plaisir de l'oreille.
- Bon, gamin, on est pas là pour faire mumuse, on est là pour lâcher les chevaux, pas pour se la jouer Mozart Mécanique.
- Allez-y, allez-y, rentrez-lui dans la culasse, je suis pressé !
- Boudiou, tu ne me prendrais pas pour une brute sanguinaire par hasard ? Ici, c'est tout délicatesse et boudoir feutré, une vieille dame ça se respecte, c'est fragile de la rotule ces rombières, faut la prendre à la langoureuse, lui chantonner le Beau Danube Bleu, lui susurrer à l'oreille comme Jean Sablon sans micro, du velouté, lui faire faire oublier sa ménopause, lui redonner confiance, lui parler d'horizons lointains, de highways interminables, lui redonner envie quoi. Si elle n'a pas envie de démarrer, elle va nous faire la gueule, tu connais les gonzesses.
S'il parlait aux filles comme à un moteur, ce Don Juan de la clef de 12 devait les rendre folles.
- Alors, on y va l'arsouille, je n'ai pas que ça à faire moi. Le préfet doit venir chercher sa DS 21, le con, il était allé chez le concessionnaire Citroën, ah le con, mais qu'est-ce qu'ils sont cons ces cons. C'était encore une fuite du système hydropneumatique; cette panne-là, si tu ne la connais pas, accroche-toi pour la repérer. C'est un travail d'expert, ça, faut pas le confier à un branleur de Lacanien. Moi j'ai été arpète dans la grande concession Jung sur les Champs, on savait encore travailler à l'époque, le feignant ne finissait pas la journée. Tu mettais plus d'une heure à repérer la fuite, tu pouvais retourner pleurer chez ta mère.
Pas le choix, fallait écouter les anciens, il savait tous repérer la fuite du premier coup d'oeil. Je ne dis pas qu'ils n'avaient pas tendance à en profiter pour réclamer quelques avantages en nature, mais se faire enculer par un collègue dans les vestiaires c'est pas un truc de pédé, c'est de la solidarité confraternelle et ça forge le caractère.
- Oui, oui, on y va.
- Bon le minot, tu as connu les Facel-Vega, la HK500 au V8 de 5,9 litres de chez Chrysler ? La classe totale. Mais un moteur capricieux comme une pétasse qui vient de rater son selfie. Fallait pas être mécano, fallait être magicien. Et ben mon gars, j'étais le seul à avoir le droit de les approcher. Des doigts de fée qu'ils disaient les cols blancs dans les bureaux. Ne le dis jamais à un technocrate sous peine de commotion sévère, mais un manuel ça travaille surtout avec sa tête, ça économise ses gestes, ça ménage ses paluches.
Faudrait peut-être y aller parce que Mr Cochonou, le proprio de l'usine à saucissons, devrait pas tarder non plus, c'est qu'il l'aime son Aston Martin, il parait qu'elle a tourné dans un James Bond. Celle-là, j'ai juste besoin de lui palucher les vis platinées et elle repart comme une pouliche au printemps.
- Je suis d'accord, allons-y.
- Bon, parce que quand même, les ritals ils se faisaient pas chier, je me souviens d'une Giulietta première série qui faisait sa mesquine à la première averse. Tous les autres s'étaient cassés les dents sans trouver le court-circuit. La Giulietta, c'est une sacrée coquine, si tu ne sais pas que l'ouverture du cendrier comprime le câble de l'alternateur, accroche-toi pour repérer le problème. Vaut toujours mieux savoir les choses avant de commencer. Et à qui tu crois qu'Armando, le proprio de la concession Alpha, rue de grenelle, il confie son bijou de famille, à moi, dédé les doigts de fée. Tiens c'est vrai qu'il ne m'a toujours pas payé, l'enfoiré de rital, ça t'embête pas si je passe un coup de fil ?
- J'ai le choix ?
- Tu commences à comprendre qui c'est le mécano ici. Allo, Armando ? Ouais, salut, ouais, moi aussi ma couille, dis donc je voudrais pas jouer les importuns, mais t'attends quoi pour allonger la fraîche ? Tu t'en occupes dans les plus brefs délais ? Tu sais, il n'y a pas urgence, c'était juste pour dire. Embrasse Gisèle de ma part. Ciao gamin.
- Enculé de rital, va, toujours prêts à vous la glisser profond, y a rien qui m'énerve plus qu'un menteur de rital, si ce n'est un rital qui paye pas. Bon, on va peut-être s'y mettre, ta trapanelle elle va pas se réparer toute seule. Ça m'a donné soif tout ça, tu prendras bien un petit coup de Lillet, je crois qu'il me reste deux verres pas trop sales. Ça me rappelle la Cad' de Johnny, tu sais celui se tapait Sylvie en Harley-Davidson, si, si, j'ai très bien connu Johnny, il n'y avait que moi qui avait le droit de toucher à ses américaines. Tu es sur pour le Lillet, c'est bon le Lillet, c'est pas trop sucré. Je te trouve sympa, je vais boire ton verre à la santé de Johnny, il en a bien besoin.
- Mais... vous n'étiez pas pressé ?
- Si. Toujours, je n'ai pas une minute à moi. Tiens, faudra que je commande du Lillet, il ne me reste qu'une seule caisse. Ça ne te dérange pas si je passe un coup de fil.
Certes, le décor était folklorique, le tenancier haut en couleurs, mais Cadillac V6 présentait toujours un encéphalogramme plat.
- Ouais, je te disais, Johnny, sa Cad', c'était toujours le pointeau de carbu du troisième cylindre qui faisait son original. En général, un bon coup de manche de tournevis et ça calmait les ardeurs rebelles du petit malin. Tu vois, je te montre sur la tienne, un bon coup sec, sans tendresse, bang, bang, et ça démarrait du premier coup. Ah oui, parce que je ne me souviens pas si je te l'ai dit, mais Johnny, il raffolait des Cadillac V6 1963, ses vissix 63 comme il disait, ce con.
- Vas-y, démarre, je suis pressé, merde. Ouais, je sais, je suis un génie, je suis habitué. Et en plus tu payes ? T'es sur pour le Lillet, c'est de bon coeur. Bon ben, dégage, j'ai pas que ça à foutre, moi, tu finiras tout seul, j'attends Jacques C. qui doit venir chercher sa SM. C'est ça, tu m'enverras des clients, t'es mignon mais tu dégages maintenant. Qui c'est le mécano ici ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Robert ou Roger, c'est le nom de ton sexe ?
- Spoiler:
- J'adore !!! a écrit:Mais pourquoi diantre Numero6 nous pourrit-il la vie avec ses conneries, c'est un forum de surdoués ici pas la rubrique rhumatologie de Doctissimo.
J'y arrive, j'y arrive, toi la petite blonde incomprise, à l'animus si puissant que tu te désespères de rencontrer un homme, un vrai, qui saurait endiguer ton énergie foisonnante. Tu devrais essayer de laisser repousser ta toison intime, méthode gratuite et indolore pour te montrer totalement originale. M'enfin, tu fais ce que tu veux, je n'ai rien contre les rasoirs ou les cires épilatoires, il manque juste un truc pour faire des tortillons comme l'amant de Lady Chatterley. On s'ennuie parfois en vacances.
Le pervers narcissique ou devrais-je écrire Le Pervers Narcissique, symbolique de l'ange déchu, le génie devenu malin.
Le pervers narcissique est devenu le deuxième motif de plainte dans les commissariats. On ne se plaint plus que Roger, ime fout des baffes, non, on se plaint que Roger, eben c'est rien qu'un pervers narcissique.
Et je voudrais vous mettre en relief l'appauvrissement du concept.
Le concept de base est simplissime : "Robert, c'est rien qu'un salaud, il pense qu'à sa gueule."
Quand une épouse délaissée ou délaissante vous balance ça, il ne vient à l'idée de personne de douter de l'assertion. D'abord parce qu'on s'en fout complètement, et puis ça a l'air tellement vrai pour l'éplorée que ça doit forcément être vrai quelque part. Bon, Robert est salaud. Mais sinon, tu as vu ? Ils font -30% chez Etam. Ça va te remonter le moral.
Le "Robert est un salaud" était un socle stable, une page qui se tourne, un travail de deuil en action. Enculé.
Alors que "je m'interroge pour déterminer si Robert est un pervers narcissique", c'est de la merde, tu ne construis pas l'avenir sur un terrain aussi meuble. Cette formulation implique un doute sur le diagnostic, le besoin de validation, une incertitude nauséeuse.
Par respect pour la démarche, et pour simuler une réflexion pertinente, le doute est amplifié par mise en abime. Alors que toutes les femmes le savent : "les hommes sont tous des salauds". Mais ça fait concierge de dire ça, ça fait pas vraiment surdoué, alors on accumule les pertinences, les références sur le net, vidéo, texte, texte en anglais que personne ne se fait suer à lire.
Et, curieusement (?), on aboutit toujours à la même conclusion : c'était bien un pervers narcissique.
Avez-vous souvenir du fil d'une malheureuse détaillant les affres subies année après année, les tortures silencieuses infligées par son PN, où de courageux zèbres auraient exprimé une version divergente. Tu vois ma chérie, je ne suis pas certaine qu'il soit un pervers narcissique, par contre, ce qui est certain, c'est que tu es une putain de chieuse. Et je vous garantis que si ce n'est pas écrit, c'est pensé. Par beaucoup.
Comme on est super empathique, on ne l'écrit pas. Pas question de voir débarquer les brigades de la compassion, l'escadron de la bien-pensance, les hyènes de la sensibilité à fleur-de-peau. Sinon, pas moyen de couper à la revendication compassionnelle, à ses victimes meurtries, aux poitrines exposées à la souffrance ultime, et à bout d'argument, quelque chose qui ressemble à "comment arrives-tu à vivre en niant ma souffrance ?".
Oh, pardon, toutes mes excuses, je n'avais pas compris, c'est un PN, incontestablement, ta douleur dépasse les limites de mon imagination.
Alors, perfidie des perfidies, parce qu'il y en a un peu marre des connasses quand même, il suffit de supposer que le PN était surdoué. Rejet, identification, projection, transfert, contre-transfert, vas-y, ça va t'occuper la soirée, ça t'apprendra à me traiter de monstre, moi qui ne suis que sensibilité évanescente et compassionnelle.
Parce que dans un couple, vous l'aurez remarqué, oui, même toi la grande brune aux yeux clairs, je sais, tu es tellement canon que tu peux te dispenser de débattre, personne ne t'en fera le reproche, mais tu l'auras noté ma jolie brunette, dans un couple, il y a deux personnes. Et dans les merdouilles de couple, c'est du 50-50.
Alors revenons aux fondamentaux du travail de deuil d'un couple : "Robert est un salaud".
Numero6, tu es bien mignon avec ton avatar mensonger, mais pourquoi nous gonfles-tu les roubignoles avec un concept si banalisé qu'un OPJ sait l'écrire sans défaillir ?
J'y viens, j'y viens.
NDLR : La rédaction tient à exprimer tout son soutien et sa solidarité aux Roger et Robert de la liste. Numero6 est un barbare, mais on n'a rien de mieux en stock.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Patate
Ta super anti-héroine à l'air d'etre vraiment malade, non ?
Elle ne va pas bien ... lol. Par contre , je vois pas pourquoi le nom de Super Conasse lui va si bien. Il doit me manquer des éléments
Это было три дня, и есть хороший ответ.
Так что я не знаю, что делать с вами картофеля. Честно говоря!
Это не распространять слухи поддельные организацию!
Что вы себя?
Archi-cuite ?
Ta super anti-héroine à l'air d'etre vraiment malade, non ?
Elle ne va pas bien ... lol. Par contre , je vois pas pourquoi le nom de Super Conasse lui va si bien. Il doit me manquer des éléments
Это было три дня, и есть хороший ответ.
Так что я не знаю, что делать с вами картофеля. Честно говоря!
Это не распространять слухи поддельные организацию!
Что вы себя?
Archi-cuite ?
Dernière édition par Hashirama le Sam 2 Aoû 2014 - 23:58, édité 2 fois
Hashirama- Messages : 160
Date d'inscription : 21/05/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Hashirama a écrit:@Patate
Ta super anti-héroine à l'air d'etre vraiment malade, non ?
Elle ne va pas bien ... lol. Par contre , je vois pas pourquoi le nom de Super Conasse lui va si bien. Il doit me manquer des éléments
moi aussi je m'aime... et je te comprends !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le Meilleur Garagiste du Monde.
J'y confierai même pas mon mini vélo... enfin, il fait cake il veut !
non mais je comprends... le choc c'est dur à encaisser !
J'y confierai même pas mon mini vélo... enfin, il fait cake il veut !
non mais je comprends... le choc c'est dur à encaisser !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Lol, merci pour ta réponse.
J'aime beaucoup
Bises.
J'aime beaucoup
Bises.
Hashirama- Messages : 160
Date d'inscription : 21/05/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Hashirama a écrit:Lol, merci pour ta réponse.
J'aime beaucoup
Bises.
hey mais t'es dégueu toi... va lécher la pomme d'une autre !
je te connais pas, pooouuuuaaaaaaahhhhh ces gens qui vous embrasse, c'est fou !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:
je te connais pas, pooouuuuaaaaaaahhhhh ces gens qui vous embrasse, c'est fou !
Arrête, il va prendre ça pour une invitation !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
D'où vous pourrissez le fil du prolixe écrivailleur de ZC !
Bande de grosses larves ineptes et non métaphormosables.
Ceci dit j'ai rien lu de sa prose indigeste du jour d'hier soir (enfin m'est avis qu'il l'a composée y a belle lurette et qu'il en a rempli des cendars), j'aime pas les psys, j'aime pas les caisses, j'aime pas les garages, j'aime pas les métaphores...et pis j'aime pas laisser accroire que je suis un lecteur acide du ieuv lorgneur de résilles.
Je vous bise pas,
sauf toi Patate parce que t'aime pas ça c'est bien fait pour ta goule.
Bande de grosses larves ineptes et non métaphormosables.
Ceci dit j'ai rien lu de sa prose indigeste du jour d'hier soir (enfin m'est avis qu'il l'a composée y a belle lurette et qu'il en a rempli des cendars), j'aime pas les psys, j'aime pas les caisses, j'aime pas les garages, j'aime pas les métaphores...et pis j'aime pas laisser accroire que je suis un lecteur acide du ieuv lorgneur de résilles.
Je vous bise pas,
sauf toi Patate parce que t'aime pas ça c'est bien fait pour ta goule.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Robert ou Roger, c'est le nom de ton sexe ?
Nan, il se prénomme Monseigneur, les demoiselles s'agenouillent devant lui pour me baiser l'anneau.
Après seulement elles ont le droit de gouter.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et bien Patate, c'est quoi ton secret ?
Tous ses mâles qui tentent chacun à leur manière d'attirer ton attention...
P.S. : Méfie-toi pour Stauk, il a les cougourdes tellement chargées à bloc que c'est un parapluie dont il faudra t'équiper, pas d'une insuffisante capote.
Tous ses mâles qui tentent chacun à leur manière d'attirer ton attention...
P.S. : Méfie-toi pour Stauk, il a les cougourdes tellement chargées à bloc que c'est un parapluie dont il faudra t'équiper, pas d'une insuffisante capote.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Sinon Hussein, moi aussi j'apprécie tes écrits. Je n'entends que des éloges à ton égard.
Juste un peu monocorde sur le thème de l'incompris au grand cœur. Tu devrais te mettre à la cigarette, c'est tout plein de trucs négatifs dedans.
Juste un peu monocorde sur le thème de l'incompris au grand cœur. Tu devrais te mettre à la cigarette, c'est tout plein de trucs négatifs dedans.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Robert ou Roger, c'est le nom de ton sexe ?
Nan, il se prénomme Monseigneur, les demoiselles s'agenouillent devant lui pour me baiser l'anneau.
Après seulement elles ont le droit de gouter.
mais que tu es ... ?on !!
mon secret ?? chai pô, j'ai pas de secret et personne qui s'agenouille devant moi pour me baiser l'anneau, moi monsieur !!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Elles te baisent la rondelle,
ou elle baisent l'anneau qui maintient une flaccidité flapie ?
(Patate m'essplique que c'est un jeu dangereux, cela peut conduire à l'ablation du pénis, c'est ainsi qu'elle a perdu le sien)
ou elle baisent l'anneau qui maintient une flaccidité flapie ?
(Patate m'essplique que c'est un jeu dangereux, cela peut conduire à l'ablation du pénis, c'est ainsi qu'elle a perdu le sien)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Elles font ce qu'elles veulent du moment qu'elles fassent pas chier.
Je choisis les participantes, je leur file le protocole et après elles se démerdent, des gouts et des couleurs... Le tout c'est la soupe soit chaude et servie à l'heure.
Le sexe monopolise une faible partie d'une journée, mais la bouffe c'est sacré.
Je choisis les participantes, je leur file le protocole et après elles se démerdent, des gouts et des couleurs... Le tout c'est la soupe soit chaude et servie à l'heure.
Le sexe monopolise une faible partie d'une journée, mais la bouffe c'est sacré.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah oui, la coriandre c'est sacré. Bien plus que la feuille de rose.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
pétale de rose... soyons précis, bande de petits ignorants (sauf de l'odeur de mes pieds que vous léchez, comme de bien entendu)
Dernière édition par Patate le Mar 29 Juil 2014 - 16:31, édité 1 fois (Raison : zizi)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:pétale de rose... soyons précis, bande de petits ignorants (sauf de l'odeur de mes pieds que vous lécher, comme de bien entendu)
Beeuuuurrrrkkkkk
Vous léchez avec un r à la fin
Beeuuuurrrrkkkkk
Pas toi Patate, non pas toi, toutes mes illusions s'effondrent.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
feuille de rose féminin
Acte sexuel où quelqu’un lèche l’anus de son partenaire.
Ne faites pas feuille de rose à vos domestiques. C’est un service que vous pouvez leur demander mais qu’il est plus convenable de ne pas leur rendre. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926.)
Tu fais quoi exactement avec les pétales de roses ?
Acte sexuel où quelqu’un lèche l’anus de son partenaire.
Ne faites pas feuille de rose à vos domestiques. C’est un service que vous pouvez leur demander mais qu’il est plus convenable de ne pas leur rendre. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926.)
Tu fais quoi exactement avec les pétales de roses ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
les pétales de rose je les étale pis je pè....
oh mon Dieu mais qu'est-ce que je raconte encore !!
oui donc Cher Numéro 6 je trouve votre plume pleine d'entrain et d'une vigueur rafraichissante !!
n'en déplaise à certains
oh mon Dieu mais qu'est-ce que je raconte encore !!
oui donc Cher Numéro 6 je trouve votre plume pleine d'entrain et d'une vigueur rafraichissante !!
n'en déplaise à certains
Invité- Invité
Page 5 sur 20 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 12 ... 20
Sujets similaires
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Page 5 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum