* Magical Blissery Tour *

Nan c'est au royaume des !

Bonsoir et bienvenue, je suis heureuse de te revoir parmi nous.

Hey mais j'avais pas vu!!!!!!!!

ui ui Kramnik ^^
@mel : oui bah moi j aime pas dire comme les zot' !

Saa, Swan et Lynka, MERCI beaucoup pour ces messages chaleureux, vous êtes adorables !!

Energique et pétillante,
alliant écoute et analyse,
jolie et charmante,
voici notre Bliss...

Soeur de coeur,
Amie d'esprit,
pertinente consoeur
d'une douceur infinie...

Bonbon acidulé qui crépite en bouche,
tu laisses bouche bée les penseurs zébrés,
quand, authentique et entière, tu fais mouche
tu éveilles en nous des aspects à révéler.

Juvénile et spontanée,
connue pour ta sensibilité,
tu apprends à te modérer
pour apprendre à te lier.

Retrouve ta place parmi nous,
gagne les coeurs des plus doux,
les esprits les plus aiguisés
pour de nouveau gambader...

Woouuaahhh... Ma chérie, MERCI beaucoup pour ce merveilleux cadeau !! J'en ai les larmes aux yeux !!

Dans mes bras !!

pffff une vraie creme a la madeleine cte BLiss sous ses airs mussoliniesques ^^
(attention bouclier anti missile activé ! )

Supercalifragilisticexpialidocious !
je n'ai pas trouvé d'autre mot pour te dire tout le bien que je pense de ton retour parmi nous...

@Doom: "Mussoliniesque"? ça me fait penser à Grace Musso, l'horrible directrice de lycée, dans la série Parker Lewis



@Toomuch : Merciiiiiiiiiii !!
J'espère te revoir bientôt IRL !

hou pinaise Parker Lewis ^^ , ca nous rajeunit pas ca !
xcellent ^^

Looove Kubiak et ses sardines

Pour ceux que ça intéresse, aujourd’hui j’ai décidé de vous expliquer pourquoi j’ai choisi ce pseudo : Bliss.

Comme plusieurs d’entre vous le savent déjà, je suis fan du groupe Muse, et Bliss est une de leurs chansons.
De plus, Bliss signifie « félicité », « béatitude ».

Mais bon, évidemment, ça ne s’arrête pas là !!
Déjà, je n’écoute pas que Muse (je suis passionnée de musique depuis que j’ai 10 ans - bon, en fait, depuis bien avant mes 10 ans, mais je sais pas si on peut dire que Chantal Goya et Dorothée sont de la « musique », hihihi - et j’ai des goûts musicaux très éclectiques, donc j’écoute des taaas de groupes et de chanteurs/euses) et puis je vous rassure, je ne suis pas tout le temps dans un état de félicité et de béatitude (genre les yeux dans le vague et un sourire niais scotchée sur la figure 24h/24h… euh, non non, quand même).

Non, ça va bien plus loin que ça…

Alors… par où commencer… erf… bon bein commençons pas un bout et on verra bien comment la pelote de laine se déroule !
Je sens que je suis partie pour vous écrire un roman…
M’enfin bon, vaut mieux un roman que du flood (n’est-ce pas les modos ? Hahahaha !)

Commençons donc par le début…


Lorsque j’étais petite, j’étais une enfant très sensible et très angoissée (noooon, rassurez-vous, je vais pas vous raconter toute mon enfance, mais juste un de ses aspects !... C’est bon, vous pouvez revenir !... Youhou ?... Y’a quelqu’un ?...).

J’avais des parents dépressifs et porteurs de deuils non résolus (mon père était endeuillé de son père, qu’il avait perdu soudainement à l’âge de 16 ans, et ma mère était endeuillée de son frère aîné, qu’elle avait perdu brutalement à l’âge de 22 ans).
Et moi, le problème, c’est que j’étais comme une éponge, j’absorbais tout. Toutes leurs souffrances, leurs angoisses, leurs peurs, leurs tristesses.

De ce fait, dès toute petite, j’ai essayé de comprendre mes parents, de deviner ce qui se cachait derrière leurs non-dits, leurs silences, leur regard mélancolique (pas étonnant qu’une vingtaine d’années plus tard, j’ai choisi de faire un mémoire sur les transmissions psychiques inconscientes et transgénérationnelles !).

Enfant, déjà, j’essayais d’être le thérapeute de mes parents.
C’était pas une mince affaire ! Et puis évidemment, ce n’était pas du tout mon rôle…

Tout cela, je l’ai compris bien plus tard, quand j’ai entrepris une psychanalyse à l’âge de 18 ans (travail qui a duré environ 5 ans et qui m’a littéralement sauvée, en plus d’ouvrir tout plein de portes - que dis-je ! des baies vitrées ! - dans mon esprit), parce que j’avais déjà accumulé tant de souffrances en moi, que je commençais à craquer et à déprimer sévère…

Bref.

Comme beaucoup d’entre vous le savent sans doute déjà, un bébé a besoin d’un environnement sécurisant pour pouvoir se développer harmonieusement, aussi bien physiquement que psychiquement.

Alors moi, sur le plan physique, tout allait bien. J’étais choyée, bien nourrie, bien entourée…
Mais sur le plan psychique, étant hypersensible et hyper observatrice, je percevais toutes les souffrances que mes parents portaient au fond d’eux (quand je regarde des photos de moi bébé, je remarque que j’avais parfois ce regard sérieux et scrutateur, dont parle d’ailleurs JSF dans TIPEH lorsqu’elle dit que les mères d’enfants surdoués se souviennent que ceux-ci, étant bébé, les regardaient parfois avec un regard scrutateur quelque peu déstabilisant, comme s’ils demandaient à leur mère: « Est-ce que tu vas savoir bien t’occuper de moi ?? »).

Quand ma mère s’occupait de moi, elle était là sans être là. Une part d’elle-même était absente, ailleurs… Une part d’elle était comme morte*.

Du coup, dépendant complètement de ma mère, et physiquement, et psychiquement, je ne me sentais absolument pas sécurisée.

Comme l’aurait dit Winnicott, qui a créé la notion de holding**, je n’étais pas suffisamment entourée, soutenue, « portée » psychiquement par mes parents.

J’étais donc constamment sur le qui-vive et très angoissée.

Car on sait qu’un bébé, du fait que son psychisme n'est pas suffisamment développé, ressent tout très fortement (les émotions positives comme les négatives), voire même violemment. Comme s'il lui manquait la partie qui fait le tri et qui filtre.
En gros, il se prend tout directement en pleine poire, aussi bien les éléments extérieurs, que ses propre ressentis (physiques et émotionnels).

En effet, le bébé n’ayant pas encore les moyens psychiques de gérer ses émotions, d’élaborer ses ressentis, de canaliser ses angoisses, etc., c’est à ses parents (et surtout à sa mère) que revient le rôle de canaliser et d’élaborer ces émotions à sa place. Et ce, principalement en l’entourant d’amour, de tendresse, de paroles apaisantes, de sourires… Autrement dit, en lui apportant le holding dont il a besoin pour être rassuré et se sentir en sécurité.

Or, si les parents ne sont pas psychiquement disponibles pour leur bébé, ils ne pourront pas apporter ce holding à leur bébé et ce dernier risque alors de se sentir abandonné, seul, livré à lui-même et en proie à des ressentis qui l’envahissent de façon brutale et parfois terrifiante.

Il peut alors ressentir des angoisses si fortes et si brutales, qu’on les appelle des « terreurs sans nom ».
« Sans nom » parce que le bébé ne peut évidemment pas nommer ces terreurs, son psychisme étant encore à un stade pré-verbal, pré-imaginaire et pré-conceptuel.
Il s’agit donc d’angoisses archaïques, primales et innommables.
D’où leur aspect terrifiant.

Or, le fait d’être régulièrement soumis à ce type de terreurs sans nom, est déjà en soi un traumatisme.

Les personnes autistes sont victimes de terreurs sans nom. Mais pour eux, c’est bien pire que pour les personnes « seulement » névrosées.
Car si une personne « normale » est ensuite capable, en grandissant, de mettre en place des mécanismes de défense (comme le refoulement) pour se protéger de ces terreurs et continuer à vivre « normalement » (même si parfois, ces terreurs reviennent l’envahir la nuit, quand la barrière du refoulement est levée, sous forme de cauchemars), la personne autiste, elle, semble condamnée à subir ces terreurs sans nom, presque 24h/24h et durant toute sa vie !
(Un peu comme si on vous enfermait à vie dans un cachot rempli de monstres… La seule façon de vous protéger de ces monstres serait donc de vous replier dans un coin et de vous couper d’une part du réel... Je vous laisse imaginer).

Mais revenons-en aux angoisses archaïques. Ces fameuses terreurs sans nom qui m’envahissaient quand j’étais bébé (et dont j’ai retrouvé la trace grâce à ma psychanalyse).

La plus forte était la peur de tomber dans une chute sans fin.
C’est une angoisse terrible.
Terrifiante.

Pour ceux qui ont déjà pris l’avion, vous vous souvenez de la sensation que l’on éprouve dans le ventre lorsque l’avion traverse un trou d’air ? Ce creux insupportable, ce vide qui envahit nos tripes comme si nous étions en train de chuter (d’ailleurs, tout le monde dans l’avion pousse un cri dans ces moments-là)…

Et bien imaginez que vous êtes bébé et que soudain vous éprouvez cette sensation de creux qui dure, qui dure, qui dure… comme si ça n’allait jamais s’arrêter… Et que vous êtes SEUL, en proie à cette sensation terrifiante qui semble ne jamais prendre fin.

Comme si on vous avait balancé dans ce trou d’air et que vous étiez condamné à en rester prisonnier pendant un temps qui vous paraît infini.

C’est ce que j’ai éprouvé maintes et maintes fois lorsque, étant bébé, je ne me sentais pas « portée » psychiquement par mes parents.

Selon Winnicott, quand la mère est défaillante, l’enfant se rend compte, non pas de la carence, mais des conséquences de cette carence, c’est-à-dire qu’il réagit à ce qu’il perçoit comme un empiétement sur sa propre ligne de développement et une menace de son continuum. Les soins maternels ont donc pour fonction essentielle d’éviter à l’enfant la nécessité de réagir et d’interrompre ce sentiment de continuité d’être. Mais face à des ruptures trop importantes, le risque pour le nourrisson est l’angoisse d’annihilation.

« Voici comment on peut décrire ce qu’il vit alors:
s’en aller en morceaux,
faire une chute sans fin,
mourir, mourir, mourir,
perdre tout espoir de voir le contact se rétablir »**

Lorsque j’ai lu ce passage de Winnicott pour la 1ère fois, j’en ai pleuré. Ça faisait tellement écho en moi. Ça résonnait tellement fort.


Ce qui m’a sauvée et m’a permis de ne pas sombrer dans l’autisme, c’est ma force de vie.
J’ai en moi depuis toujours un amour de la vie très puissant, une force qui m’a toujours permis de contrebalancer mes pulsions de mort et mes tendances autistiques…

Mais ça n’a pas été d’la tarte !
J’ai dû me battre. Surtout contre moi-même, contre mes propres démons.
Aujourd’hui j’ai l’impression d’être une survivante. D’être revenue de l’enfer. De mon propre enfer.

Un exemple qui témoigne de cette force de vie :
Jusqu’à l’âge de 6-7 ans, tous les soirs, au moment de m’endormir, je faisais ce rêve terrifiant où je voyais (de haut) mon lit (vide) tomber au fond d’un ravin sombre, dans une chute sans fin. Et en même temps, j’avais ce putain de creux dans mon ventre qui durait, durait, durait… et ne prenait fin que lorsque je me réveillais en sursaut, le cœur à 100 à l’heure.

Il n’y a pas très longtemps, j’ai compris que c’était cette saleté d’angoisse de chute sans fin qui, à défaut d’avoir pu être élaborée et évacuée par mon psychisme lorsque j’étais bébé, revenait sans cesse me hanter dès que mes défenses cédaient (au moment de l’endormissement)…

Inutile de vous dire que j’avais beaucoup de problèmes pour m’endormir quand j’étais petite et que j’avais souvent l’air fatigué, les traits tirés…

Et puis quand c’était pas ce rêve-là, c’était un flash terrifiant qui me réveillait aussi en sursaut: un immeuble en train de s’effondrer.

Plus tard, quand j’ai fait ma psychanalyse, j’ai compris que cet immeuble qui s’écroule cristallisait le deuil non fait de ma mère, puisque son frère (et les enfants de ce dernier), qu’elle avait perdu à l’âge de 22 ans, étaient morts en pleine nuit dans l’effondrement de leur immeuble à cause d’une fuite de gaz qui avait provoqué une explosion…

Et puis encore plus tard, en faisant mon mémoire de fin d’études sur les angoisses archaïques dans l’autisme infantile, j’ai découvert que cette image-flash d’un immeuble s’effondrant sur lui-même venait aussi témoigner d’une autre terreur sans nom que j’avais éprouvée étant bébé et que l’on appelle « la crainte de l’effondrement » (et qui va de pair avec l’angoisse de chute sans fin, ces deux angoisses étant des angoisses d’annihilation).

Bref. Je m’égare, excusez-moi !

Vers l’âge de 6-7 ans donc, je n’en pouvais plus de ce cauchemar récurrent (mon lit qui chute dans un abîme sans fond) et de ce creux au ventre insupportable, qui me réveillaient en sursaut à peine je m’étais endormie.
Un jour, j’ai donc décidé prendre les choses en main et de contrôler mon rêve pour le faire cesser.
Ce soir-là, je me suis endormie, j’ai vu mon lit qui commençait à chuter dans le ravin (mais cette fois-ci, je me voyais dedans) et là, j’ai aperçu une branche qui dépassait de la falaise et, comme dans les dessins animés, j’ai attrapé cette branche au passage: ma chute a cessé d’un seul coup (et la sensation de creux dans le ventre aussi) et je n’ai plus jamais refait ce rêve !!

Tout ça pour vous dire que, déjà petite fille, j’avais cette force en moi qui me permettait de palier mon hypersensibilité et de combattre mes terreurs.


Et puis chez moi cette angoisse de chute s’exprime aussi dans la peur physique de tomber. Comme vous pouvez l’imaginer, je suis donc loooiinnnn d’être une casse-cou !! (mais une casse-couilles, ça oui, hihihi…)
Autant je ne souffre pas de vertige, autant je peux être terrorisée sur des patins, des skis, à cheval, etc. (autrement dit, toutes les activités où on risque physiquement de tomber).

Et pourtant, je me suis forcée à pratiquer toutes ces activités.
Quand j’étais petite, je me souviens m’être forcée à apprendre à faire du vélo sans les p’tites roues (et quelle fierté le jour où j’y suis arrivée !!) alors que cette absence de soutien me rendait morte de trouille.
Je me suis forcée plusieurs fois à monter sur des patins à glace (bon ok, j’avoue que je ne quittais pas tellement le bord de la piste !)
J’ai fait de l’équitation pendant 4 ans (mon amour des chevaux supplantait mon angoisse).
J’ai fait du ski pendant 15 ans (et pendant toutes ces années j’ai skié la trouille au ventre).
Etc.

Et ces derniers temps, je pense parfois à faire de la chute libre.
Alors là, vraiment, ce serait l’apothéose dans la lutte contre mon angoisse !!
Contrer mon angoisse de chute sans fin en faisant une chute (qui paraît) sans fin.
Putain…
Ché pas si j’y arriverai…
Mais bon, ça me trotte dans la tête…


Et donc (oui je sais, c’est un roman-fleuve que je suis en train de vous écrire, mais bon, si vous vous êtes accrochés et que vous vous m’avez lue jusque-là, c’est que vous trouvez ça intéressant, non ? Allez, encore un p’tit effort, héhé…), il y a quelques années, j’ai découvert le groupe de musique MUSE.

Grosse claque dans la tête.
Mon âme entre direct en résonance avec leur musique.
Comme si toutes les cellules de mon corps vibraient à l’unisson avec leurs sons.
Je vous avoue même que j’ai frôlé plusieurs fois l’expérience mystique en les écoutant (et ce, en laissant ma moquette intacte et n’ayant bu que d’la tisane).

Et puis un jour, je découvre cette chanson, « Bliss », et ce vidéo-clip où on voit le chanteur faire une chute sans fin dans une sorte de tunnel galactique, en s’adressant à celle qu’il aime…

WOW !! O_o


Encore maintenant, quand je regarde ce clip, j’en suis toute retournée…

J’y vois plusieurs choses…

Quelqu’un qui accepte de se jeter dans le vide, de tomber… comme lorsque l’on tombe amoureux…
Car tomber amoureux demande du lâcher-prise, de se laisser aller, d’accepter de prendre des risques…

J’y vois aussi quelqu’un qui accepte de plonger dans la vie, de se jeter dans l’inconnu…

Quelqu’un qui sait laisser tomber ce qui n’a pas d'importance dans la vie…

Et puis sa chute n’est pas angoissante…
Sa chute c’est du lâcher-prise…

Et moi justement, quand j’étais bébé, j’ai mis du temps à marcher en lâchant prise, c’est-à-dire sans me cramponner à tous les meubles qui étaient à ma portée… Puis plus tard, apprendre à lâcher prise mentalement a été l’un de mes principaux challenges (et ça l’est encore actuellement).

Et puis ce tunnel sombre qu’il traverse tout au long de sa chute est un peu à l’image du long tunnel que j’ai moi-même traversé pour m’en sortir…

Et au final, où sa chute dans le vide le mène-t-elle ?

Il sort du tunnel et il ne tombe pas dans le néant mais dans la galaxie… il est baigné de lumière, en apesanteur dans la galaxie…
Il ne se perd pas dans le néant, il n’est pas anéanti.

Au contraire, il est accueilli par l’infini de l'univers…
Et il éprouve alors de la félicité, de la béatitude…

C’est comme une naissance, ou plutôt la deuxième naissance qu’est notre mort…
On ne fait plus qu’un avec l’univers, on entre dans l’Amour absolu…

D’ailleurs, le stade ultime du lâcher-prise n’est-il pas de pouvoir accepter pleinement à la fois la finitude de l’Homme et l’infini de l’univers?


Voilà pourquoi j'ai choisi Bliss comme pseudo...



________________________________________________________________________________________
* Voir « Le Complexe de la Mère Morte » d’Alain GREEN, in Narcissisme de vie, Narcissisme de mort (1983, Paris, éd. de Minuit).
** WINNICOTT D. W. (1964), « Le nouveau-né et sa mère », in Le bébé et sa mère, Paris, Payot, 1992.

Très intéressant!
Questions:
peut on éviter de sombrer dans l'autisme?
peut on apprendre aux autistes à gérer les terreurs sans nom?

Moi aussi, j'ai essayé d'être la thérapeute de ma mère (assez récurrent chez les zèbres qui veulent être les parents de leurs parents). Il m'est encore très difficile de couper le cordon mais ce sera salutaire pour prendre possession de ma vie.

Je te souhaite la bienvenue Bliss

Je viens de finir de lire ton livre en entier, et étant passioné de psychologie je l'ai trouvé très interessant, agréable à lire et vivant.

J'ai egalement cette peur de la chute libre, je ne savais pas que c'était du à cette crainte de l'annihilation.
Il m'arrive regulièrement de rêver de tomber de très haut et de me reveiller en sursaut !
J'essaierai la prochaine fois d'attraper une branche que je m'efforcerai d'imaginer.
Tu dis que tu n'es pas une casse-cou, mais apparement si !
Tu dis que tu n'es pas une casse-couille, mais apparement si !
La peur se transforme en envie, dans mon cas c'est pareil.
Je pensais comme toi sauter en parachute, à l'elastique, ou faire du parapente.
Je crois que l'idéal pour nous, pour vaincre notre peur, serait de sauter directement dans un trou noir !
J'ai vraiment envie de savoir ce que ça fait, mais je suppose que j'aurais disparu bien avant d'atteindre le "fond", totalement désintégré.
Sinon, on verrait peut-etre une autre dimension cosmique :

"Et au final, où sa chute dans le vide le mène-t-elle ?

Il sort du tunnel et il ne tombe pas dans le néant mais dans la galaxie… il est baigné de lumière, en apesanteur dans la galaxie…
Il ne se perd pas dans le néant, il n’est pas anéanti.

Au contraire, il est accueilli par l’infini de l'univers…
Et il éprouve alors de la félicité, de la béatitude…

C’est comme une naissance, ou plutôt la deuxième naissance qu’est notre mort…
On ne fait plus qu’un avec l’univers, on entre dans l’Amour absolu…"


petit cadeau :



L'auteur de ce clip n'a plus de moquette.

Moi aussi, j'ai essayé d'être la thérapeute de ma mère (assez récurrent chez les zèbres qui veulent être les parents de leurs parents). Il m'est encore très difficile de couper le cordon mais ce sera salutaire pour prendre possession de ma vie.

Moi aussi (ma mère) : ça n'aide pas pour les relations amoureuses

@Mélanie: Si seulement tes questions avaient des réponses ! Mais malheureusement, dans l'état actuel des connaissances et des recherches sur l'autisme, non, on ne sait pas "comment éviter de sombrer dans l'autisme"... d'autant plus qu'il semblerait que cette pathologie s'installe dès les premiers mois de la vie (si ce n'est in utéro)...

Des personnes autistes ont réussi à sortir de leur autisme, ou tout du moins, de l'aspect le plus pathologique et handicapant de leur autisme. Certains ont même écrit des bouquins pour témoigner de leur parcours et de leur combat contre l'autisme (Temple Grandin, Donna Williams, Sean Barron, Birger Sellin, Daniel Tammet...) mais dans ces cas bien particuliers, il s'agit toujours de surdoués (autistes Asperger) et ils gardent quand même à vie un côté "spécial", atypique, décalé...

Quant au fait d'apprendre aux enfants autistes à gérer leurs terreurs et leurs angoisses, c'est justement ce que des équipes soignantes pluridisciplinaires tentent de faire au quotidien dans les hôpitaux de jour, CMPP (Centre Médico Psycho Pédagogique) et autres centres thérapeutiques, où ces enfants sont accueillis à temps partiel (à travers des ateliers thérapeutiques, des séances de psychomotricité, des séances de psychothérapie, de packing, de l'équithérapie, etc.).



@CastorTroll: Merci pour ton "Bienvenue"
Bon, en fait, ce serait plutôt une "re-bienvenue" qu'il faudrait me souhaiter, car je suis inscrite sur ZC depuis début novembre 2010 et là je reviens après 2 mois d'absence (qui m'ont paru une éternité !!).

Et Merci pour tes compliments par rapport à mon texte, ça me touche !

CastorTroll a écrit:Tu dis que tu n'es pas une casse-cou, mais apparement si !

Non non, je t'assure, je ne suis pas casse-cou pour un sou...
D'ailleurs, je parle de mon envie de faire un saut de chute libre, mais je serai par exemple INCAPABLE de faire un saut à l'élastique ! Bien trop flippant, mon Dieu !!
En fait, l'idée de faire une chute libre me "rassure" un peu plus du fait que, apparemment, on saute de tellement haut qu'on ne voit pas le paysage défiler donc on ne se sent pas physiquement tomber et on a presque l'impression de faire du surplace. De plus, en chute libre, on peut sauter en binôme et le fait que le gars soit avec toi, que ce soit lui qui contrôle tout et qui ouvre le parachute, c'est quand même super rassurant !

CastorTroll a écrit:Tu dis que tu n'es pas une casse-couille, mais apparement si !

Si si, au contraire, j'ai dit que j'étais une casse-couilles ! Regarde :

Bliss a écrit:je suis donc loooiinnnn d’être une casse-cou !! (mais une casse-couilles, ça oui, hihihi…)

CastorTroll a écrit:J'ai egalement cette peur de la chute libre, je ne savais pas que c'était du à cette crainte de l'annihilation.

Euh... j'ai peur que tu n'aies pas compris exactement ce que je voulais dire mon cher Castor...
En fait, la peur de faire une chute libre (ou un saut en parachute) est NORMALE. Il est normal d'avoir peur de se jeter dans le vide. Ça s'appelle l'instinct de survie (ou de conservation). Même le plus con des animaux ne voudrait pas faire une telle chose (y'a que ce con d'animal qu'est l'être humain pour avoir envie de se jeter dans le vide, hihihi ! ).

Donc attention, pas d'amalgame. J'ai pas dit que si on a peur de se jeter physiquement dans le vide c'est parce qu'on a souffert d'angoisses d'annihilation étant bébé !

J'ai juste dit que, du fait que lorsque j'étais bébé j'ai souffert d'angoisses primitives d'annihilation (dues à un défaut de holding de la part de mes parents), parmi lesquelles j'ai pu retrouver la trace d'angoisses d'effondrement et de chute sans fin (mais dans ces angoisses primitives on peut aussi trouver des angoisses de désintégration, de perte de la "collusion psychosomatique", de faillite de la "résidence dans le corps", de liquéfaction, d’écoulements, d’inondations, de chutes d’eau, de tourbillons, d’éruptions, d’explosions, la peur de tomber en morceaux et de se répandre dans l'espace, etc.), du coup ça s'est aussi exprimé en moi par la peur de tomber PHYSIQUEMENT, et donc, vu que je suis venue à bout de ces angoisses archaïques par le biais du mental et de l'émotionnel, je trouvais intéressant de boucler la boucle en "finissant de venir à bout" de cette angoisse par le biais de mon corps, c'est-à-dire en faisant une chute libre (ou un saut en parachute)...

See what I mean ?


Tu vois ? Toutes ces précisions, ces rectifications, ce souci du détail... ? Bein là, t'as une parfaite démonstration de mon côté casse-couilles !


Et merci pour ce clip déjanté, je crois en effet que son auteur a fumé toute la moquette de sa chambre et qu'il s'est même attaqué au lino de sa cuisine...

tain les oiseaux ils sont trop cons , ils se jettent dans le vide !

en tous cas texte tres interessant , je retiens quelques passage pour ma propre reflexion ^^

Oui bon, j'aurais dû préciser "à part les oiseaux" (t'es pas un peu casse-couilles toi aussi ? )


En tous cas, merci Doom d'avoir lu mon livre et merci pour ce gentil commentaire !

bah et les chauve souris , les insectes volants , les ecureuils volants , certains lezards etc ... l humain c est juste un copiteur inventif ^^ ( si si je suis casse couille ^^ mais a ton instar , on m apprecie aussi pour ca ^^ )

Ceci dit , on parle de ta casse couillitte , mais on parle pas de ta propension a etre aussi douce que de la creme nivea ^^

bref sinon ca va par ici ?

J'ai fait un saut à l'élastique du haut d'un pont au-dessus d'une rivière alors que j'ai le vertige et peur de l'eau.
Quand j'ai sauté, j'ai fermé les yeux inconsciemment donc le paysage je l'ai pas vu défiler! Ensuite, quand tu te balances, tu n'as pas le temps de comprendre à quel endroit tu te trouves exactement, tu n'as que les sensations. Je me suis ruinée quelques cordes vocales ce jour-là mais c'était 98% de plaisir et 2% de peur.
Je ne le referai pas parce que je me suis tordu les chevilles au moment du saut, je ne l'ai senti qu'une heure après grâce à l'adrénaline. Le moniteur a dit qu'en 30 ans de carrière, il n'avait jamais vu quelqu'un se tordre les chevilles en sautant à l'élastique. Bah oui, mais moi, j'aime bien faire mon intéressante.
Si je n'avais pas eu ce petit souci, je l'aurais refait déguisée en fée.

lol , effectivement original l entorse a l elastique ^^
c est marrant mais j ai la meme reticence du saut a l elastique , alors que je vais faire bientot un saut vol en parapente ( au dessus du Pyla , Bliss ^^ ) et ca ne m inquiete pas plus que ca ^^
j aime pas l idée d etre accroché trop pret d une structure , d etre si pret du sol et de n avoir aucune possibilité de reaction en cas de pb ^^

@Doom : Punaise, je t'avais vu venir mon salaud ! Je me suis reconnectée exprès pour éditer mon dernier post, afin de rajouter vite fait "les chauves-souris et les écureuils volants", mais j'ai été trop lente, tu m'as devancée, aarrgghh...

Sinon... mon côté "doux comme la crème Nivéa" ? Euh... non... j'vois pas...


@Mélanie : intéressante ton expérience, mais non, ça ne me donne toujours pas envie...

Le parapente c'est magique! Tu vas te sentir comme un petit oiseau. Par contre, couvre toi, il fait froid là-haut.
Et met tes chaussons.

@Bliss : Mouahahahaha ^^ je l avais preparé , c etait un mouvement en 2 coups ^^

Han la malhonnete ! je l ai vu , je sais tout , t es demasquée !


@mel ^^ je note ^^ , mais j ai deja un super pyjama en laine qui tient bien chaud ^^

@Doom: Non non, j'vois toujours pas de quoi tu parles... j'ai même pas de crème Nivéa dans ma salle de bain


A part ça les amis, j'espère que ma page va pas se transformer en Topic "Saut à l'élastique, chute libre et parapente", sponsorisé par Décathlon à fond la forme

C'est toi qu'as commencé d'abord!

Nan, moi je vous ai parlé de mes angoisses archaïques (la chute libre était un tout petit aparté dans mon loooonngg roman )

C'est pas faux!

Oui mais pourquoi ne pas nous parler de la part niveasque de ta personnalité ?

Parce que je n'utilise que des crèmes BG... car je suis une femme Barbara Gould



D'ailleurs, je suis pour le pet dans le monde...

et sinon quelle est ta contenance ?




MOuahahahahahaha

Ah oui, je l'adore aussi celui-là !!

Euh... j'ai peur que tu n'aies pas compris exactement ce que je voulais dire mon cher Castor...
En fait, la peur de faire une chute libre (ou un saut en parachute) est NORMALE. Il est normal d'avoir peur de se jeter dans le vide. Ça s'appelle l'instinct de survie (ou de conservation). Même le plus con des animaux ne voudrait pas faire une telle chose (y'a que ce con d'animal qu'est l'être humain pour avoir envie de se jeter dans le vide, hihihi ! ).

Donc attention, pas d'amalgame. J'ai pas dit que si on a peur de se jeter physiquement dans le vide c'est parce qu'on a souffert d'angoisses d'annihilation étant bébé !

J'ai juste dit que, du fait que lorsque j'étais bébé j'ai souffert d'angoisses primitives d'annihilation (dues à un défaut de holding de la part de mes parents), parmi lesquelles j'ai pu retrouver la trace d'angoisses d'effondrement et de chute sans fin (mais dans ces angoisses primitives on peut aussi trouver des angoisses de désintégration, de perte de la "collusion psychosomatique", de faillite de la "résidence dans le corps", de liquéfaction, d’écoulements, d’inondations, de chutes d’eau, de tourbillons, d’éruptions, d’explosions, la peur de tomber en morceaux et de se répandre dans l'espace, etc.), du coup ça s'est aussi exprimé en moi par la peur de tomber PHYSIQUEMENT, et donc, vu que je suis venue à bout de ces angoisses archaïques par le biais du mental et de l'émotionnel, je trouvais intéressant de boucler la boucle en "finissant de venir à bout" de cette angoisse par le biais de mon corps, c'est-à-dire en faisant une chute libre (ou un saut en parachute)...

See what I mean ?


Tu vois ? Toutes ces précisions, ces rectifications, ce souci du détail... ? Bein là, t'as une parfaite démonstration de mon côté casse-couilles !

Je vois cela, tu m'as bien...champouiné les cheveux !

J'avais bien compris la différence entre la crainte logique de tomber et s'ecraser par terre et cette notion d'angoisse archaique qui se matérialise notament dans les rêves.
C'est ce dernier aspect qui m'interesse car je n'en avais pas encore entendu parler, et que d'une manière générale la façon dont notre cerveau matérialise une peur issu de problèmes de l'enfance me fascine car c'est fait d'images "indirectes".

Voilà voilà...

Et sauter dans un trou noir en parachute sinon ??


PS : c'est sympa Muse, j'aimais beaucoup quand j'avais 15-16 ans...
(si si c'est un compliment )

de faillite de la "résidence dans le corps", de liquéfaction, d’écoulements, d’inondations, de chutes d’eau, de tourbillons, d’éruptions, d’explosions,

Ou alors un problème de digestion ?

Ok, faut que j'y aille là...

non Fata ne rajoute pas "menstruation" stp...

en meme temps Fata a un avatar qui ressemble a un vieux tampix recyclé , ca serait assez pertinent ^^

Aller je vous fais pleins de Rainbow Kisses !:

Blague carambar :

Deux éléphantes se promènent au bord d'un marigot.
- Viens, on va se baigner, dit la première !
- Ben, je peux pas...
- Pourquoi ça ?
- Je suis indisposée en ce moment, si tu vois ce que je veux dire...
- Ben, t'as qu'à prendre un mouton ! ...

Ah oui, cette blague me faisait rire quand j'avais 8 ans

Pauvre Fata, et dire qu'il va terminer dans la d'une , c'est moche quand même...


Bande de zèbres, z'avez d'la chance que j'ai la gueule de bois aujourd'hui (j'ai fêté mon annif en avance hier soir) et que j'ai pas la force d'aller flooder vos pages avec des blagues de Toto 0+0, mais vous ne perdez rien pour attendre, niark niark...

Bliss a écrit:Ah oui, cette blague me faisait rire quand j'avais 8 ans

Rancunière

Sinon c'est une belle image la
c'est mimi

Oui, y'a pas de smiley pour

Spoiler:

pour quoi ??


Si, il y a :

(avis à la modération : c'était seulement une invitation à venir sur le chat...
bien entendu)

PS : oui je m'ennuie là...

J'arrive !

han mais tu triches ! (ceci dit t es un peu drole quand tu bois ^^ )

PREUUUUUUUMMMSSS !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Joyeux anniversaiiiire Bliiiiss!!!!!!!!

moi aussi preums' en second ho !
Bisou Bliss et le meilleur pour cette nouvelle année de ta vie qui commence .
J'espere qu'elle sera comblée ( et que tu le seras aussi ^p^)

Noyeux Zanniversaire !

bon anniversaire jolie Bliss

Bon anniss

Bon anniversaire

Joyeux anniversaire aussi !