* Magical Blissery Tour *

Bliss a écrit:Oui, il me semble, car il y a pas mal de champs cultivés aux alentours du village... Mais après, je saurai pas te dire si elle est très fertile...

bazinga a écrit:Merci beaucoup pour les photos! Question indiscrète, est ce que ce moment de grace que tu as vécu perdure? Cette béatitude t'a t'elle transformée?

Bliss a écrit:D'ailleurs, même si ce n'est pas complètement comparable, depuis cette expérience, je me sens moi aussi différente, comme si j'avais gagné en sérénité et fait le plein de paix intérieure...

ours a écrit:@Bliss

J'avais juste envie de passer te faire la bise, mais les trajets d'avion sont si longs....
Les photos nous donnent plus de réalité à ta signature et à l'ampleur de ton rêve.

DoomGopher a écrit:Ah ah le moment de grace, c etait quand elle a rencontré Manuel , le palfrenier dans les bottes de paille derriere le presbytere ^^
malheureusement , ca n a perduré que 7 minutes ^^

Candy Raton a écrit:Et elle lui a dit "con tigo es 9 minutas y medio" ?

tatoon56 a écrit:Si ce n'est pas trop utopique, j'ai un projet de voyager à pied et en stop, le plus loin possiblen surement par étapes! Et, le plus grand des rêves, le tour du monde en ces termes...

tatoon56 a écrit:Au début, je voulais [...]

Bliss a écrit:Pourquoi ça prend de telles dimensions ??... mes petits doutes et craintes sur la vie, sur mon avenir... pourquoi tout de suite je vois l'univers, le cosmos, la galaxie et son immensité noire étoilée ? pourquoi je vois le passé, le futur... mais pas le mien, celui de l'humanité toute entière !... et le côté absurde, éphémère de la vie qui m'envahit, qui me blesse au plus profond de moi... alors qu'au début je pensais seulement à ma vie à moi, à mon avenir à moi, à mon p'tit univers à moi... alors pourquoi faut-il tout de suite que ça prenne de telles dimensions infinies ? pourquoi ça ne s'arrête pas au seul bout de mon nez ?... J'ai rien demandé moi ! Je ne veux pas que ça prenne ces dimensions-là ! Non !! STOP !! Par pitié !! Il y a encore une heure j'étais légère et heureuse, et là tout à coup, cette mélancolie infinie, sans fond, sans fin, qui m'envahit, me gobe, m'entraîne dans un tourbillon jusqu'aux confins de l'univers, et je me sens si petite, minuscule, ridicule, une goutte d'eau dans un océan d'infini... je vois la mort, la naissance, la vie, l'infini, la non-vie... et j'ai mal, j'ai si mal... je pleure... à quoi bon vivre, lorsque l'on a une conscience si aiguë de l'absurdité des choses, de la vie, du monde... mais bon dieu, pourquoi est-ce que je vois si loin ?? Pourquoi est-ce que je pars dans de telles dimensions multidimensionnées ?? ça fait tellement mal... Dans ces cas-là je voudrais être bête, limitée, avec des œillères... Ne pas penser... et en même temps, ne pas penser, ce serait mourir un peu... Mais là, tout me semble si absurde... un torrent de larmes... et toujours cette foutue vision du cosmos, de l'univers, infini, immense... Mais putain que c'est dur d'être un être humain ! Je ne veux plus penser, je ne veux plus tomber dans cet abysse absolu et absurde... pourquoi mon esprit galope aussi loin ? si loin que je me perds, comme si je flottais en perdition dans l'univers, noir, infini et dénué de sens... et je me sens si seule, terriblement seule... je réalise que je sais être seule depuis que je suis bébé... et après ? qu'est-ce que ça change de le savoir ?? RIEN ! Absolument rien ! ça ne fait qu'empirer la chute... j'ai mal dans mes tripes... et je pleure, je pleure, à torrents... Je suis un extra-terrestre, étranger à sa propre planète...

(tu vois ? là, par exemple, cette précision, c'est mon perfectionnisme qui m'a dit de la faire )

Orchidée a écrit:T'as dû ressortir de là avec un poulpe coincé dans l'gilet et une algue de travers dans l'masque mais ça valait la peine!

Orchidée a écrit: Ce perfectionnisme a probablement été pour moi un précieux mécanisme de défense pour un temps dans ma vie mais c'est comme un plâtre: si tu l'as encore 40 ans plus tard, ça risque de sentir le pourri là-dessous. J'me suis donc mis à faire des exercices pour me dégager de ce que ça donnait comme TOC [...] Et avec le temps, j'en ai vu les effets. Entre autre sur mes écrits et ma main d'écriture. C'est plus délié.

Orchidée a écrit:Mais il y a toujours l'autre côté et la redescente si on s'accroche à ces états et alors, bonjour le blues et la descente aux enfers.

et bien soit on pète un plomb, soit on choisit de devenir zen... et d'accepter le fait que rien ne sera parfait, ni moi, ni ma mission, ni ce que je vis tous les jours