Le rapport aux handicapés mentaux
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kty_kat
Samaelle
Didon
Cyril THQI
Kass
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Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
J'ai eu quelques élèves handicapés mentaux. Cela ne m'a pas beaucoup plus de problèmes que les autres, mis à part un temps d'évaluation pour déterminer ce que je peux attendre d'eux et connaître leurs réactions dans telle ou telle situation.
Cela dit, cela a toujours été des contacts ponctuels et je n'ai pas vocation à le vivre au quotidien.
Cela dit, cela a toujours été des contacts ponctuels et je n'ai pas vocation à le vivre au quotidien.
Il faut fuir ces endroits. Savoir s'entourer. Après, ça va mieux.Kass a écrit:Ce qui me semble plutôt "logique" si on se réfère à des expériences répétées au quotidien dans des salles de classes ou de réunion où on est enfermés avec des gens qui, statistiquement, sont plus "lents" à percuter, et que notre rythme est par conséquent bridé, frustration toussa.
Dernière édition par Cyril THQI le Ven 25 Juil 2014 - 20:35, édité 1 fois
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
Tout dépend évidemment de quel handicap on parle et du degré de celui-ci. Ce qui est intéressant à constater c'est que l'empathie des personnes mentalement handicapées est aussi forte si pas plus que l'empathie des HQI. Leur sensibilité est également exacerbée. Eduquer un enfant handicapé est extrêmement difficile, c'est la raison pour laquelle il y a des centres spécialisés pour les accueillir même quand la famille a les moyens de s'en occuper. Les personnes qui travaillent dans ces centres disent qu'il est très difficile dans certains cas de fournir tant d'efforts pour voir si peu d'évolution et pourtant, constatés sur plusieurs années, les progrès sont énormes. Mais tout dépend encore une fois du type et du degré du handicap.
Invité- Invité
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
Sujet intéressant. Quand j'étais petite j'étais dans un centre scolaire qui intégrait des handicapés mentaux et franchement c'est ce qui m'a sauvé, je passais toutes mes pauses en leur compagnie, à leur apprendre des jeux, à rigoler... Je me sentais beaucoup mieux entourée d'attardés mentaux que d'enfants au qi 'normal'. Il y a une fraîcheur, une honnêteté et une bienveillance qui m'apaise. C'est juste des décalés, comme moi.
Mes amies me disent souvent qu'elles espèrent ne pas avoir un enfant comme ça, mais moi ce serait vraiment pas un problème. Ça m'épuise 10x moins que les milieux de courbe de gauss. Je travaille toujours auprès d'un assoc. et c'est là que je me sens le mieux.
Mes amies me disent souvent qu'elles espèrent ne pas avoir un enfant comme ça, mais moi ce serait vraiment pas un problème. Ça m'épuise 10x moins que les milieux de courbe de gauss. Je travaille toujours auprès d'un assoc. et c'est là que je me sens le mieux.
Didon- Messages : 43
Date d'inscription : 07/01/2014
Age : 33
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
Je suis un peu comme Didon, j'ai toujours eu de bon rapports avec les handicapés mentaux que j'ai connus. Lorsque j'avais ma boulangerie (avant d'être déclarée inapte à tout travail debout à cause de mes problèmes de genoux), il y avait un CAT en face. Suite au départ inopiné de la vendeuse, étant la seule fille restante de l'équipe, il a bien fallu que je me coltine la boutique (pourtant j'étais très bien, en tant qu'ochlophobe, planquée dans mon fournil...) et sincèrement, les handicapés mentaux du CAT étaient de loin mes clients préférés ! "décalés, comme moi" pour reprendre les mots de Didon, c'est tout à fait ça ! Du coup, ils venaient parfois en petits groupes les lundis matins, apprendre à faire du pain ou des brioches, accompagnés par un responsable
Samaelle- Messages : 188
Date d'inscription : 26/06/2012
Age : 43
Localisation : Les Abrets, Isère
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
Petite je me rappelle avoir été super amie avec une petite fille trisomique. Je ne savais pas qu'elle l'était à l'époque. Et puis un jour, à Noël, à la messe (et oui, bien que pas vraiment pratiquants mes parents nous emmenaient à la messe de noël), je me suis aperçue que cette petite fille ne se tenait pas bien du tout. J'ai vu sa différence. Peut-être ai-je senti la gêne des adultes, peut-être ai-je été gênée pour elle... en tout cas comme on ne m'avait pas dit qu'elle n'était pas comme "moi" j'ai eu un choc et depuis je n'arrive plus à être en présence de personnes handicapées... j'ai eu un blocage que je déplore aujourd'hui mais contre lequel je n'ai pas de réponse aujourd'hui
kty_kat- Messages : 16
Date d'inscription : 31/07/2014
Age : 50
Localisation : Rennes
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
J'aime beaucoup ton témoignage Didon!
J'ai un grand frère handicapé, cad avec un énorme retard psycho-moteur, pour faire un tableau très rapide son âge mental doit fluctuer entre 6/8 mois... La passation d'un quelconque test de qi est donc juste hors sujet en ce qui le concerne!
Je me souviens qu'enfant j'étais toujours extrêmement gênée lorsque les autres enfants commençaient à questionner "est-ce que tu as des frères et soeurs?" Le dialogue qui s'engageait alors était toujours sensiblement le même - voici:
- oui, un grand frère
- il est en quelle classe?
- il ne va pas à l'école, il est handicapé
- handicapé comment? physique ou mental?
- les deux, il ne marche pas, il ne parle pas, il chie dans une couche, il faut lui donner à manger de la soupe comme aux bébés...
- ah, mais comment ça? est-ce qu'il te reconnaît?
- je ne sais pas...
A l'adolescence je me suis même mis à mentir en répondant "non" à la première question - ce qui me soulageait des suivantes, tout en ouvrant un abîme en moi alors que j'étais en train de nier l'existence même de mon frère.
Ce "je ne sais pas" reste aujourd'hui, il reste une énigme sur laquelle la bonne rationalité achoppe et achoppera toujours. Je n'ai pas de réponse quant à qui est mon frère, c'est lui un point c'est tout, et je suis faite aussi par lui. Parce que j'ai grandi avec la présence de cette personne, avec ses éclats de rire qui viennent de nulle part, avec ses hurlements de joie lorsqu'il entend des choeurs, ou lorsqu'on se préparait à sortir, mais aussi avec ces nuits interminables où on l'entendait pleurer ou geindre sans savoir quoi faire... J'ai vu la honte dans les yeux de mes parents, j'ai su mon père au bord de craquer avec la furieuse envie de passer son fils par la fenêtre, et puis son impuissance. J'ai vu la gêne des passants, les regards fascinés par "le monstre" ou bien fuyants... Parfois, j'aurais aimé pouvoir me cacher, ce que j'ai fait en partie en mentant. Mais aujourd'hui, je ne suis plus gênée lorsque je dois répondre "je ne sais pas" - bah oui, je ne sais pas, et alors?
Pour autant, il m'est impossible encore de travailler avec des personnes handicapées, même si j'en accueille dans ma classe. L'occasion s'est pourtant présentée plusieurs fois, un jour peut-être, un jour!
Kaas, il me semble que la personne handicapée ouvre, par sa présence même, ce "je ne sais pas" de tout à l'heure. En réalité toute personne ouvre sur un "je ne sais pas", la réalité ne tient pas dans des petites cases de scientifiques, qu'elle que soit la pertinence desdites cases. Seulement, le jeu social a tendance à le masquer. Chez les personnes handicapées, le "je ne sais pas" refait surface et, je suis d'accord avec Didon elles ont souvent "une fraîcheur, une honnêteté et un bienveillance qui [...] apaisent" et ça n'a pas d'explication (c'est peut-être même ce qui en fait la valeur...)!
J'ai l'impression que tu es en même temps très admirative de ta soeur qui se dévoue à ces personnes, alors que ses grandes capacités intellectuelles ne sont pas nécessaires pour ce travail et en même temps que tu te "dégoûtes" toi-même car tu t'imagines "pêter les plombs" à sa place. Je me trompe? J'ai envie de te dire qu'il y a des incompréhensions qu'il vaut peut-être mieux apprendre à vivre qu'à élucider rationnellement, car je ne pense pas que cela soit réellement ni possible, ni souhaitable!
J'ai un grand frère handicapé, cad avec un énorme retard psycho-moteur, pour faire un tableau très rapide son âge mental doit fluctuer entre 6/8 mois... La passation d'un quelconque test de qi est donc juste hors sujet en ce qui le concerne!
Je me souviens qu'enfant j'étais toujours extrêmement gênée lorsque les autres enfants commençaient à questionner "est-ce que tu as des frères et soeurs?" Le dialogue qui s'engageait alors était toujours sensiblement le même - voici:
- oui, un grand frère
- il est en quelle classe?
- il ne va pas à l'école, il est handicapé
- handicapé comment? physique ou mental?
- les deux, il ne marche pas, il ne parle pas, il chie dans une couche, il faut lui donner à manger de la soupe comme aux bébés...
- ah, mais comment ça? est-ce qu'il te reconnaît?
- je ne sais pas...
A l'adolescence je me suis même mis à mentir en répondant "non" à la première question - ce qui me soulageait des suivantes, tout en ouvrant un abîme en moi alors que j'étais en train de nier l'existence même de mon frère.
Ce "je ne sais pas" reste aujourd'hui, il reste une énigme sur laquelle la bonne rationalité achoppe et achoppera toujours. Je n'ai pas de réponse quant à qui est mon frère, c'est lui un point c'est tout, et je suis faite aussi par lui. Parce que j'ai grandi avec la présence de cette personne, avec ses éclats de rire qui viennent de nulle part, avec ses hurlements de joie lorsqu'il entend des choeurs, ou lorsqu'on se préparait à sortir, mais aussi avec ces nuits interminables où on l'entendait pleurer ou geindre sans savoir quoi faire... J'ai vu la honte dans les yeux de mes parents, j'ai su mon père au bord de craquer avec la furieuse envie de passer son fils par la fenêtre, et puis son impuissance. J'ai vu la gêne des passants, les regards fascinés par "le monstre" ou bien fuyants... Parfois, j'aurais aimé pouvoir me cacher, ce que j'ai fait en partie en mentant. Mais aujourd'hui, je ne suis plus gênée lorsque je dois répondre "je ne sais pas" - bah oui, je ne sais pas, et alors?
Pour autant, il m'est impossible encore de travailler avec des personnes handicapées, même si j'en accueille dans ma classe. L'occasion s'est pourtant présentée plusieurs fois, un jour peut-être, un jour!
Kaas, il me semble que la personne handicapée ouvre, par sa présence même, ce "je ne sais pas" de tout à l'heure. En réalité toute personne ouvre sur un "je ne sais pas", la réalité ne tient pas dans des petites cases de scientifiques, qu'elle que soit la pertinence desdites cases. Seulement, le jeu social a tendance à le masquer. Chez les personnes handicapées, le "je ne sais pas" refait surface et, je suis d'accord avec Didon elles ont souvent "une fraîcheur, une honnêteté et un bienveillance qui [...] apaisent" et ça n'a pas d'explication (c'est peut-être même ce qui en fait la valeur...)!
J'ai l'impression que tu es en même temps très admirative de ta soeur qui se dévoue à ces personnes, alors que ses grandes capacités intellectuelles ne sont pas nécessaires pour ce travail et en même temps que tu te "dégoûtes" toi-même car tu t'imagines "pêter les plombs" à sa place. Je me trompe? J'ai envie de te dire qu'il y a des incompréhensions qu'il vaut peut-être mieux apprendre à vivre qu'à élucider rationnellement, car je ne pense pas que cela soit réellement ni possible, ni souhaitable!
ΣΦ- Messages : 210
Date d'inscription : 13/03/2013
Localisation : ici même
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
J'aime bien le témoignagne de Didon, qui rappelle un peu ce que j'ai vécu, même si j'ai rarement eu l'occasion de cotoyer des handicapés mentaux. J'ai aimé la simplicité de ces gens. Avec eux il n'y a pas de calcul, pas d'esbrouffe, ils ne savent ni jouer la comédie, ni crâner, ni mentir, ils sont naturels et c'est tellement agréable ! Evidemment ils n'ont pas inventé le fil à couper le beurre mais je m'en fous. Pour moi qui pense sans arrêt et qui me complique l'existence avec tant de prises de tête, ils sont reposants, ils sont presque un exemple dans leur simplicité. Mais bien sûr comme je l'ai dit, je les ai très peu fréquentés et je pense que je finirais par m'en lasser si je devais le faire toute la journée.
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
.
Dernière édition par Kass le Sam 12 Nov 2016 - 9:33, édité 1 fois
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
Kass a écrit:
L'admiration que j'ai pour elles (entre autres) suscite en moi une incompréhension (assaisonnée de culpabilité vivi) du même niveau: je serais totalement incapable de gérer, sur une base quotidienne, sans péter un câble (que ce soit mon gosse ou pas). Et je ne manque pas d'empathie, au contraire, je me demande d'ailleurs si c'est le problème, et/ou si c'est parce que je suis trop dans le cérébral (adaptation et questionnements), bref, je suis confuse - et j'aime pas.
Ce qui est bien avec les Handicapés, c'est que parfois ils n'intellectualisent pas. Et ce faisant, tu te retrouves à ne pas devoir subir en permanence l'agression de la pensée de l'autre, que t'arrive pas comprendre. Sinon d'autre se sentent simplement différent. Et moi aussi je me sens différent. Alors du coup, j'ai de la sympathie.
Après au quotidien je sais pas. Mais voilà, on s'en fou. Elle a envie. Elle elle peut. C'est pas parce-que y a des gens qui ont besoin de monter sur l'Everest et d'y laisser leurs doigts, que nous on est obligé de faire pareil. A chacun son truc. Voilà.
Invité- Invité
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
J'étais dans un centre de réinsertion sociale pour... Bref, plutôt impossible à gérer.
Ils se sont mis dans la tête de nous faire école. Le prof a donc mis tout le monde en rang en nous demandant après les présentations d'usage, ce que nous voulions faire plus tard.
Il y avait un gars à coté de moi qui avait l'air désabusé. Arrivé son tour lui prof lui demande donc
- Et toi, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?
- Convoyeur à la Brinks.
Excellent souvenir...
Dans un autre centre, un schizophrène m'a refilé une revue "spiritualisante" "Cosmose".
C'est là la première fois que je me suis intéressé au spirituel.
J'avais un copain en clinique de deux/trois fois mon âge. Toujours calme, petite moustache bien taillée, propre. Il avait la dernière Jaguar à la mode. A cinq heures tous les matins, il avait une perfu d'insuline.
Il était atteint de mélancolie.
Mon fils autiste a vu un jour en passant le seigneur des anneaux. Distraitement. Quand il a entendu "l'homme qui a vu l'œil" il a fait comme d'habitude de l''écholalie inversée, ce qui a donné: " L'homme qui a entendu l'oreille".
Dans les cliniques, dés ton arrivée, on t'intimide: on te fait visiter une pièce au sous-sol, entièrement capitonnée.
Un soir il en ont remonté une femme qui n'arrêtait pas de hurler. Une grande schizophrène à qui on avait pris les enfants.
J'en ai mille comme ça. Mon avis c'est qu'ils méritent d'être respectés et aimés autant que n'importe qui d'autre
Ils se sont mis dans la tête de nous faire école. Le prof a donc mis tout le monde en rang en nous demandant après les présentations d'usage, ce que nous voulions faire plus tard.
Il y avait un gars à coté de moi qui avait l'air désabusé. Arrivé son tour lui prof lui demande donc
- Et toi, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?
- Convoyeur à la Brinks.
Excellent souvenir...
Dans un autre centre, un schizophrène m'a refilé une revue "spiritualisante" "Cosmose".
C'est là la première fois que je me suis intéressé au spirituel.
J'avais un copain en clinique de deux/trois fois mon âge. Toujours calme, petite moustache bien taillée, propre. Il avait la dernière Jaguar à la mode. A cinq heures tous les matins, il avait une perfu d'insuline.
Il était atteint de mélancolie.
Mon fils autiste a vu un jour en passant le seigneur des anneaux. Distraitement. Quand il a entendu "l'homme qui a vu l'œil" il a fait comme d'habitude de l''écholalie inversée, ce qui a donné: " L'homme qui a entendu l'oreille".
Dans les cliniques, dés ton arrivée, on t'intimide: on te fait visiter une pièce au sous-sol, entièrement capitonnée.
Un soir il en ont remonté une femme qui n'arrêtait pas de hurler. Une grande schizophrène à qui on avait pris les enfants.
J'en ai mille comme ça. Mon avis c'est qu'ils méritent d'être respectés et aimés autant que n'importe qui d'autre
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Le rapport aux handicapés mentaux
+1 Didon.
Sujet très intéressant. Permet de réaliser qu'une grosse partie de ce qui nous (me, en tous cas) gêne avec le "milieu de la courbe de gauss" comme le formule si bien Didon, c'est d'être soi-même jugé. Problème absent avec les handicapés mentaux.
Serions nous moins QI-centrés qu'on ne le croit?
(serais-je... je me met à parler comme Golum )
Sujet très intéressant. Permet de réaliser qu'une grosse partie de ce qui nous (me, en tous cas) gêne avec le "milieu de la courbe de gauss" comme le formule si bien Didon, c'est d'être soi-même jugé. Problème absent avec les handicapés mentaux.
Serions nous moins QI-centrés qu'on ne le croit?
(serais-je... je me met à parler comme Golum )
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
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