VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
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Et moi ?
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Je sais que je ne peux pas faire grand chose pour te soulager une petite voix m'a dit... mais je souhaite sincèrement que tu trouves un peu de réconfort et de protection auprès des personnes que tu aimes ou qui te sont chères. Et que si tu as besoin de te faire aider ou d'en parler à un professionnel de la santé que cela te soit possible. Je sais que ça ne représente pas grand chose mais je te fais tout de même un câlin virtuel :
Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
une petit voix m'a dit... a écrit:Maman,
J'ai hésité tant de fois à t'en parler, j'ai même essayé une fois de te le dire mais je crois que tu n'étais pas capable ce jour là de l'entendre, de le comprendre, de le gérer. Mais voilà, aujourd'hui j'ai besoin de toi. J'ai besoin que tu m'entendes, que tu me soutiennes, que tu me protèges et me prennent dans tes bras pour me dire que tout ira bien, que j'ai rien fait de mal, que ça ne recommencera pas...
On m'a volé mon corps en l'utilisant alors que je n'étais qu'une enfant. On a touché mon intimité, on a touché des endroits précieux sans me le demander, alors que vous étiez à côté, que ce n'était pas le bon moment, alors qu'ils n'avaient pas le droit. L'un m'a demandé de le toucher et m'a touché aussi, comme si c'était un jeu, un défi. Et à chaque fois j'ai dit oui de peur qu'il se moque de moi, parce que personne ne m'a appris à me protéger parce que c'est moi qui vous protégez tous... L'autre m'a coincée, a profité de ma naïveté d'enfant, c'est collé contre moi, a touché mon corps d'adolescente naissant... Des personnes en qui j'avais confiance ont profité de mes mains d'enfant, on touchait mon corps d'enfant. Et tout ça reste en moi, ça me ronge, ça me brûle de l'intérieur... J'ai l'impression d'être coupable, que je l'ai cherché et accepté pour l'un d'eux. J'ai le sentiment d'être sale, ça m'a donné jusqu'à maintenant le sentiment qu'il fallait que je fasse quelque chose pour que l'on m'aime... J'ai envie de vomir rien que de penser à tout ça. Comme si je voulais me purger de toute cette douleur...
Je veux pas le dire, je veux pas en parler parce que j'ai peur de l'impact que ça aurait... L'impact que ça aurait sur vous, que ça vous fasse mal,que ça vous détruise et vous fragilise encore plus que ce que vous l'êtes maintenant. J'ai peur l'impact que ça aurait dans la famille, sur vos seuls vrais amis. J'ai peur du regard qu'on portera sur moi qui ne sera pas toujours bienveillant. Car oui, dans ce genre de situation il y a toujours deux camps et je ne veux pas encore sentir de gens que j'aime que je suis la coupable... J'ai peur que tu ne m'entendes pas comme c'est déjà arrivé ou que tu me dises que je mens...
G., oui celui qui est si proche de tout le monde, qui semble si bienveillant... Il m'a touché. Il n'avait pas le droit. A chaque fois que j'approche de sa maison, je repense à cette cave où il a osé me toucher. Je me suis débattue, je n'ai rien dit. Je suis remontée, j'ai regardé un dessin animé en espérant que j'avais rêvé, que ce n'était pas arrivé... Et maintenant, j'ai peur quand je le vois, j'ai peur quand il approche des enfants... Parce que lui il sait qu'il a gagné, qu'il ne lui arrivera rien de mal... Mais moi, il m'a blessée il a participé à tuer cette enfant que je n'ai jamais vraiment été...
R. lui, est cet individu sans limite. Il m'a fait le toucher alors que j'étais encore une petite fille de 8 ans et il m'a touché aussi. Cela a été répété, ça c'est passé dans mes deux maisons d'enfance, endroit où j'aurais dû être protégée... Personne n'a rien vu, personne n'a rien entendu... Et il est toujours aussi dégueulasse, aussi malsain. Il traine autour de nous, s'incruste et fait comme si tout devait rester dans l'enfance...
Aujourd'hui j'ai mal parce que tout remonte.... Parce qu'il est temps que tout ça sorte de mon corps qui tremble de cette colère et de cette douleur que je ressens. Quand je ferme les yeux, je revois tout ce qui est arrivé et chaque fois que je ferme les yeux plus précisément, toujours plus de flashs et de moments différents....C'est insoutenable. Ils m'ont salis au point que parfois j'en oublie de me respecter, que je hais ce corps qui m'a trahie en attirant des hommes aussi pervers et dangereux... Et je ne peux pas les fuir.. Je suis condamnée à les voir roder autour de moi...
Maman, s'il te plait crois moi... Je ne veux faire souffrir personne... Je veux juste que pour une fois ce soit moi que l'on protège et pas moi qui vous protègent tous... Parce que je suis cette enfant effrayée qui se roule en boule pour oublier tout ça dans le noir... Mais maintenant j'ai envie d'avancer... J'ai envie de me redresser... Alors aide moi...
Je suis désolée et triste de lire ça.Ce genre de monstres ne devraient pas exister
Tu as tout mon soutien
Invité- Invité
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Merci beaucoup Néfer pour ce gentil message .
Je suis déjà suivie par un professionnel mais c'est surtout que je suis rentrée dans le vif du sujet depuis quelques jours et c'est vraiment douloureux... Je suis entourée par des gens merveilleux et ça m'aide beaucoup.
Et ton câlin virtuel représente beaucoup : une reconnaissance . Merci sincèrement !
Je suis déjà suivie par un professionnel mais c'est surtout que je suis rentrée dans le vif du sujet depuis quelques jours et c'est vraiment douloureux... Je suis entourée par des gens merveilleux et ça m'aide beaucoup.
Et ton câlin virtuel représente beaucoup : une reconnaissance . Merci sincèrement !
une petit voix m'a dit...- Messages : 3
Date d'inscription : 28/07/2015
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Merci beaucoup Dreamy pour ton soutien.
une petit voix m'a dit...- Messages : 3
Date d'inscription : 28/07/2015
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Pendant mes vacances j'ai lu un livre de virginie Despentes "king kong théorie".
Je le conseille si vous ne l'avez pas lu. C'est une auto-biographie. Elle a été violé à 17 ans et c'est prostituée quelques années.
Elle raconte qu'elle a été violée alors qu'elle faisait du stop avec une amie. Elle est fan de musique et sans argent elle allait d'un concert à un autre en stop. Et elle explique que, oui, elle a continué à faire du stop même après son viol car c'est le moyen le moins cher pour aller d'un point à un autre! et que non elle ne le cherchait pas, le problème ce sont les hommes qui croient être tout permis par les femmes qui font du stop.
j'ai une pensée pour toutes les femmes et hommes qui ont étés violés. courage.
Je le conseille si vous ne l'avez pas lu. C'est une auto-biographie. Elle a été violé à 17 ans et c'est prostituée quelques années.
Elle raconte qu'elle a été violée alors qu'elle faisait du stop avec une amie. Elle est fan de musique et sans argent elle allait d'un concert à un autre en stop. Et elle explique que, oui, elle a continué à faire du stop même après son viol car c'est le moyen le moins cher pour aller d'un point à un autre! et que non elle ne le cherchait pas, le problème ce sont les hommes qui croient être tout permis par les femmes qui font du stop.
j'ai une pensée pour toutes les femmes et hommes qui ont étés violés. courage.
Math- Messages : 575
Date d'inscription : 21/09/2014
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Une petite voix m'a dit... je suis ravie qu'il y ait des gens formidables à tes côtés Je te souhaite de digérer tout ce qui s'est passé et de ressortir plus forte et plus heureuse de cette épreuve.
Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Garçonnet puis adolescent, j'ai à plusieurs reprise vécu des situations embarrassantes avec des ecclésiatiques ^^
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Pardon, je n'ai pas eu le courage de lire tout le topic...
Je viens vers vous car je crois qu'ici il y a des personnes tres éclairées sur ce sujets.
Je me pose une question:
Lorsqu'on vit avec quelqu'un, en couple, que ça se passe mal au quotidien, que l'autre veut se "réconcilier sous la couette", qu'on dit qu'on a pas envie, que l'autre insiste, nous dit "allez, s'il te plait, ça nous fera du bien", ou ce genre de chose, nous touche, qu'on resiste physiquement, puis, qu'on se dit mentalement "boarf, apres je serait débarassé" ou bien " peut etre que si j'accepte ce sera moins tendu demain", puis qu'on cede physiquement à l'insistance.
Si mal gres toute la bonne volonté qu'on veut y mettre pour ne pas "décevoir" l'autre alors qu’intérieurement "on se degoute soi meme" , qu'a chaque rapport, c'est de plus en plus compliqué car on se sent pitoyable, qu'on a envie de pleurer sans vraiment savoir pourquoi, qu'on se dégoute de plus en plus, que notre corps lui meme se contracte et nous fait mal, que si l'on explique à l'autre que ça ne va pas, il nous dit qu'on est "trop stressé", "qu'on le rejette" en pleurant. qu'on se sent encore plus coupable, alors on abdique, en essayant d'y trouver un interet , d'oublier la douleur du corps qui résiste, puis qu'une fois que le penetrant est "satisfait", il se retourne et s’endort sans un mot, et qu'on se sent coupable de vouloir un regard, un mot gentil, qu'on se sent abusé mais que pourtant on a "fait" "oui".
Est ce que celà est "se violer soit même"?
Je viens vers vous car je crois qu'ici il y a des personnes tres éclairées sur ce sujets.
Je me pose une question:
Lorsqu'on vit avec quelqu'un, en couple, que ça se passe mal au quotidien, que l'autre veut se "réconcilier sous la couette", qu'on dit qu'on a pas envie, que l'autre insiste, nous dit "allez, s'il te plait, ça nous fera du bien", ou ce genre de chose, nous touche, qu'on resiste physiquement, puis, qu'on se dit mentalement "boarf, apres je serait débarassé" ou bien " peut etre que si j'accepte ce sera moins tendu demain", puis qu'on cede physiquement à l'insistance.
Si mal gres toute la bonne volonté qu'on veut y mettre pour ne pas "décevoir" l'autre alors qu’intérieurement "on se degoute soi meme" , qu'a chaque rapport, c'est de plus en plus compliqué car on se sent pitoyable, qu'on a envie de pleurer sans vraiment savoir pourquoi, qu'on se dégoute de plus en plus, que notre corps lui meme se contracte et nous fait mal, que si l'on explique à l'autre que ça ne va pas, il nous dit qu'on est "trop stressé", "qu'on le rejette" en pleurant. qu'on se sent encore plus coupable, alors on abdique, en essayant d'y trouver un interet , d'oublier la douleur du corps qui résiste, puis qu'une fois que le penetrant est "satisfait", il se retourne et s’endort sans un mot, et qu'on se sent coupable de vouloir un regard, un mot gentil, qu'on se sent abusé mais que pourtant on a "fait" "oui".
Est ce que celà est "se violer soit même"?
Sonatare- Messages : 6
Date d'inscription : 12/07/2015
Age : 37
Localisation : Val de marnes
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Je ne pense pas qu'on puisse se "violer soi-même", ça occulte totalement le rôle de celui qui insiste, fait du chantage, manipule en provoquant de la culpabilité chez l'autre, et ne tient pas compte des "non", des explications, du malaise de son partenaire...
Ce que tu décris ressemble plutôt à des abus .
Mais même sans forcément utiliser les grands mots et pointer du doigt ton conjoint, rien que le fait de pleurer sans pouvoir t'en empêcher, d'avoir des dégâts sur ton estime de toi ("se sentir pitoyable"), de te dégoûter, d'avoir ton corps qui se met automatiquement à avoir une réaction de rejet du sexe... tout ça devrait t'alarmer. Ne fais pas l'erreur d'ignorer tes propres limites sous prétexte qu'on ne les respecte pas. Ça finit toujours par avoir de graves conséquences.
Ce que tu décris ressemble plutôt à des abus .
Mais même sans forcément utiliser les grands mots et pointer du doigt ton conjoint, rien que le fait de pleurer sans pouvoir t'en empêcher, d'avoir des dégâts sur ton estime de toi ("se sentir pitoyable"), de te dégoûter, d'avoir ton corps qui se met automatiquement à avoir une réaction de rejet du sexe... tout ça devrait t'alarmer. Ne fais pas l'erreur d'ignorer tes propres limites sous prétexte qu'on ne les respecte pas. Ça finit toujours par avoir de graves conséquences.
Orchidaceae- Messages : 457
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 38
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Je ne suis plus avec cette personne, depuis plus d'un an.
J'ai compris que cette relation etait basé sur la manipulation et la toxicité il y a 7 mois.
J'ai vécu 10 ans cette relation entre deux eaux, entre bon moments et souffrances.
J'ai toujours rejeté l'idée que ce genre d'insistance puisse etre aussi de la manipulation malsaine.
Mais le temps est passé, j’évolue, j'ai eu d'autres experiences depuis, tres surprenantes.
Je ne m'étais jamais sentie aussi respectée tant dans mon corps, ma pensée ou mes émotions.
Et je commence à me poser des questions aussi sur cette zone là de ma relation avec cette personne du passé.
La victime se sent toujours coupable dit on. Je me sens coupable ..
Lorsque j'observe mes sentiments et réactions de l'époque a travers mon regard d'aujourd'hui, j'ai l'impression que celà frisait le viol conjugal.
Mais c'est absolument impossible que j'ai pu vivre ce genre de chose si longtemps!
Je me sens perdue aujourd'hui, et ces questions m’obsèdent...
J'ai compris que cette relation etait basé sur la manipulation et la toxicité il y a 7 mois.
J'ai vécu 10 ans cette relation entre deux eaux, entre bon moments et souffrances.
J'ai toujours rejeté l'idée que ce genre d'insistance puisse etre aussi de la manipulation malsaine.
Mais le temps est passé, j’évolue, j'ai eu d'autres experiences depuis, tres surprenantes.
Je ne m'étais jamais sentie aussi respectée tant dans mon corps, ma pensée ou mes émotions.
Et je commence à me poser des questions aussi sur cette zone là de ma relation avec cette personne du passé.
La victime se sent toujours coupable dit on. Je me sens coupable ..
Lorsque j'observe mes sentiments et réactions de l'époque a travers mon regard d'aujourd'hui, j'ai l'impression que celà frisait le viol conjugal.
Mais c'est absolument impossible que j'ai pu vivre ce genre de chose si longtemps!
Je me sens perdue aujourd'hui, et ces questions m’obsèdent...
Sonatare- Messages : 6
Date d'inscription : 12/07/2015
Age : 37
Localisation : Val de marnes
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Tant mieux si tu as pu mettre fin à une relation qui t'enfonçait
Avoir encore ses repères chamboulés un long moment après la rupture est normal, surtout après plus de 10 ans de relation, le sentiment de culpabilité aussi, malheureusement, même si tu n'es pas réellement coupable d'avoir subi des abus. Le tout est de ne pas rester bloqué à cette étape. Le fait que tu te poses de plus en plus de questions est bon signe.
Pour ces dernières, tu peux peut-être te tourner vers des sites d'informations, des associations, etc, sur la violence conjugale/psychologique et les abus sexuels. Ça peut aider à mieux comprendre certains mécanismes et à moins se sentir seul avec son vécu et ses questions. Ça permet également de se rendre compte que ce que tu décris n'est pas un cas isolé et que tu n'es pas personnellement responsable de tout ce qui est arrivé.
Avoir encore ses repères chamboulés un long moment après la rupture est normal, surtout après plus de 10 ans de relation, le sentiment de culpabilité aussi, malheureusement, même si tu n'es pas réellement coupable d'avoir subi des abus. Le tout est de ne pas rester bloqué à cette étape. Le fait que tu te poses de plus en plus de questions est bon signe.
Pour ces dernières, tu peux peut-être te tourner vers des sites d'informations, des associations, etc, sur la violence conjugale/psychologique et les abus sexuels. Ça peut aider à mieux comprendre certains mécanismes et à moins se sentir seul avec son vécu et ses questions. Ça permet également de se rendre compte que ce que tu décris n'est pas un cas isolé et que tu n'es pas personnellement responsable de tout ce qui est arrivé.
Orchidaceae- Messages : 457
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 38
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Je crois qu'il faudrait un terme différent pour ce qu'on appelle culpabilité dans ce cas.
La culpabilité, ce n'est pas avant tout un sentiment mais un fait, celui d'avoir été reconnu responsable d'un dommage commis envers autrui, qui mérite condamnation. C'est cette condamnation, ou sa possibilité, qui donne lieu au sentiment de culpabilité qui, dans un sens positif, peut impliquer remords, réparation et détermination de ne pas commettre à nouveau une telle faute.
Lorsque un sentiment qui s'y apparente touche la victime d'un abus, ce n'est pas d'une culpabilité de ce type qu'il s'agit. Et pourtant, il me semble qu'il serait un peu trop facile de dire à la victime : vous n'êtes pas coupable; il n'y a donc aucune raison que vous éprouviez ce sentiment. Si un tel sentiment existe, c'est qu'il correspond à quelque chose.
On pourrait dire qu'il s'agit d'un regret plutôt que d'un remords, celui de ne pas avoir tout fait pour éviter l'abus. Déjà c'est contestable, dans la mesure où on ne saurait être responsable de tout, et quand bien même on se jugerait oublieux ou imprudent, l'abus n'est qu'indirectement relié à un dommage relatif à la société dans son ensemble. Oui, le fait de ne s'opposer comme on aurait pu le faire à un abus peut signifier aux yeux des autres qu'on l'a validé comme acceptable. Est-ce là le point qui fait qu'on ressente de la culpabilité ? Alors, qu'elle soit indirecte devrait nous permettre de nous en libérer plus facilement que d'une culpabilité directe. Et témoigner, dans la mesure où cela aura une influence, me semble le permettre suffisamment.
La culpabilité, ce n'est pas avant tout un sentiment mais un fait, celui d'avoir été reconnu responsable d'un dommage commis envers autrui, qui mérite condamnation. C'est cette condamnation, ou sa possibilité, qui donne lieu au sentiment de culpabilité qui, dans un sens positif, peut impliquer remords, réparation et détermination de ne pas commettre à nouveau une telle faute.
Lorsque un sentiment qui s'y apparente touche la victime d'un abus, ce n'est pas d'une culpabilité de ce type qu'il s'agit. Et pourtant, il me semble qu'il serait un peu trop facile de dire à la victime : vous n'êtes pas coupable; il n'y a donc aucune raison que vous éprouviez ce sentiment. Si un tel sentiment existe, c'est qu'il correspond à quelque chose.
On pourrait dire qu'il s'agit d'un regret plutôt que d'un remords, celui de ne pas avoir tout fait pour éviter l'abus. Déjà c'est contestable, dans la mesure où on ne saurait être responsable de tout, et quand bien même on se jugerait oublieux ou imprudent, l'abus n'est qu'indirectement relié à un dommage relatif à la société dans son ensemble. Oui, le fait de ne s'opposer comme on aurait pu le faire à un abus peut signifier aux yeux des autres qu'on l'a validé comme acceptable. Est-ce là le point qui fait qu'on ressente de la culpabilité ? Alors, qu'elle soit indirecte devrait nous permettre de nous en libérer plus facilement que d'une culpabilité directe. Et témoigner, dans la mesure où cela aura une influence, me semble le permettre suffisamment.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Oui, un sentiment de culpabilité se base souvent sur l'idée qu'on aurait pu éviter les abus et qu'on ne l'a pas fait. C'est généralement un moyen de garder une illusion de contrôle ("si j'avais fait ça, j'aurais pu éviter ça, etc"), voilà pourquoi je dis que c'est un sentiment normal. Ça ne correspond pas pour autant à une culpabilité réelle, car si on avait réellement eu les moyens de l'éviter, on l'aurait certainement fait, à moins d'avoir été dans une logique d'autodestruction. Si on regarde les événements le plus honnêtement possible, on se rend souvent compte qu'on a en réalité agi de la manière qui nous paraissait la plus adaptée sur le moment. C'est une fois qu'on en est sorti qu'on a tendance à réécrire l'histoire avec des "si", après avoir pris un peu de recul. L'étape suivante consiste à prendre suffisamment de recul pour accepter son passé tel qu'il est afin d'aller de l'avant, mais ce n'est pas quelque chose de facile.
Je n'avais pas précisé tout ça pour ne pas encombrer le topic avec de grandes généralités.
Je n'avais pas précisé tout ça pour ne pas encombrer le topic avec de grandes généralités.
Orchidaceae- Messages : 457
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 38
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
En fait je répondais à Sonatare; j'aurais dû l'indiquer.
Mais je ne crois pas qu'il s'agisse tellement de généralités. Rappeler ce qu'est la culpabilité, et qu'elle ne saurait exister que relativement à un dommage que l'on a occasionné à autrui, me semble important. Si cela a déjà été dit, ce n'est pas inutile si cela peut contribuer à faire prendre du recul.
Aussi, quand bien même on serait dans une logique d'autodestruction, je ne crois pas qu'on pourrait parler de culpabilité au sens propre.
Ce que je crois, c'est qu'est ancré en nous le fait que commettre une erreur, quand bien même on n'en serait pas responsable, c'est renvoyer une mauvaise image à la société. En l'occurrence, ce serait signifier : j'ai été victime d'un abus, que ce soit agression ou manipulation; c'est comme si, en ne l'évitant pas, j'avais admis que cela pouvait se produire, pour moi ou pour autrui. C'est pourquoi que je parle de culpabilité indirecte relativement à ce sentiment de culpabilité. C'est bien sûr une conjecture, dans la mesure où il s'agirait d'un mécanisme inconscient.
Mais je ne crois pas qu'il s'agisse tellement de généralités. Rappeler ce qu'est la culpabilité, et qu'elle ne saurait exister que relativement à un dommage que l'on a occasionné à autrui, me semble important. Si cela a déjà été dit, ce n'est pas inutile si cela peut contribuer à faire prendre du recul.
Aussi, quand bien même on serait dans une logique d'autodestruction, je ne crois pas qu'on pourrait parler de culpabilité au sens propre.
Ce que je crois, c'est qu'est ancré en nous le fait que commettre une erreur, quand bien même on n'en serait pas responsable, c'est renvoyer une mauvaise image à la société. En l'occurrence, ce serait signifier : j'ai été victime d'un abus, que ce soit agression ou manipulation; c'est comme si, en ne l'évitant pas, j'avais admis que cela pouvait se produire, pour moi ou pour autrui. C'est pourquoi que je parle de culpabilité indirecte relativement à ce sentiment de culpabilité. C'est bien sûr une conjecture, dans la mesure où il s'agirait d'un mécanisme inconscient.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Je parlais de mes propres généralités : ça me gêne toujours d'en faire sous des témoignages car on ne sait jamais si cela correspond réellement à la personne qui témoigne. Dans l'absolu, chaque cas est unique.
Le terme "culpabilité" pour une logique d'autodestruction est effectivement un peu fort. Responsabilité, plutôt ? En gardant à l'esprit que c'est une responsabilité très relative car on n'a pas ce genre de logique par hasard. J'ai oublié de préciser également que j'en parlais à titre d'exemple et ne visait personne en particulier. Je pense que c'est un cas vraiment minoritaire.
Je suis d'accord.
Ça n'est d'ailleurs pas tant une conjecture que ça, la psychologie sociale s'est déjà penchée sur le sujet : http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=41&Itemid=28
Ce genre de croyance répandue peut effectivement jouer, c'est une explication extérieure de la culpabilité, qui vient compléter l'explication intérieure sur le "besoin de garder un sentiment de contrôle".
Le terme "culpabilité" pour une logique d'autodestruction est effectivement un peu fort. Responsabilité, plutôt ? En gardant à l'esprit que c'est une responsabilité très relative car on n'a pas ce genre de logique par hasard. J'ai oublié de préciser également que j'en parlais à titre d'exemple et ne visait personne en particulier. Je pense que c'est un cas vraiment minoritaire.
Pieyre a écrit:Ce que je crois, c'est qu'est ancré en nous le fait que commettre une erreur, quand bien même on n'en serait pas responsable, c'est renvoyer une mauvaise image à la société. En l'occurrence, ce serait signifier : j'ai été victime d'un abus, que ce soit agression ou manipulation; c'est comme si, en ne l'évitant pas, j'avais admis que cela pouvait se produire, pour moi ou pour autrui. C'est pourquoi que je parle de culpabilité indirecte relativement à ce sentiment de culpabilité. C'est bien sûr une conjecture, dans la mesure où il s'agirait d'un mécanisme inconscient.
Je suis d'accord.
Ça n'est d'ailleurs pas tant une conjecture que ça, la psychologie sociale s'est déjà penchée sur le sujet : http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=41&Itemid=28
Ce genre de croyance répandue peut effectivement jouer, c'est une explication extérieure de la culpabilité, qui vient compléter l'explication intérieure sur le "besoin de garder un sentiment de contrôle".
Orchidaceae- Messages : 457
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 38
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Merci pour la référence. J'apprécie ce genre de fiches, où l'on va à l'essentiel. J'aurais un peu à redire, dans la mesure où, en-deçà de la croyance, il me semble qu'il y a une tendance.
Mais, tu as raison, il est difficile de développer sur un fil de témoignages. Cela a été souvent reproché puisque cela peut donner lieu à des polémiques. Aussi je fais attention.
Mais, tu as raison, il est difficile de développer sur un fil de témoignages. Cela a été souvent reproché puisque cela peut donner lieu à des polémiques. Aussi je fais attention.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
virginie39 a écrit:Ise, comment un vieux viol peut-il "remonter de sous les fagots"?
c'est un mécanisme complexe, entre autres neurologique⋅ on parle aujourd'hui ENFIN de mémoire traumatique.
voir : le site du Dr Muriel Salmona sur le sujet
le législateur français ignore TOUT de la réalité physiologique de la façon qu'a le cerveau de fonctionner.
une agression, un viol peut être si violent que le souvenir est occulté durant des années. et le souvenir resurgit, c'est un classique, à la quarantaine. ou à l'improviste, lorsque la victime est assez forte/reconstruite pour que son inconscient/cerveau lui lâche cette bombe sous forme de souvenirs/flash backs incontrôlables et autres cauchemars.
Bienvenue en enfer, avec l'hypocrisie de la société (en général, l'entourage sait et se tait et est souvent complice) et des questions aussi naives que cruelles du genre
"pourquoi n'avoir pas crié ? couru ? s'être débattu ?" sont suvent posées par les professionnels mal formés et en sous-effectif (gendarmes, juge d'instruction...). Ce qui redouble la douleur, la colère et la révolte.
poser ces questions, c'est ignorer les mécanismes de défense, dont l'état de sidération qui fait que la victime est paralysée, clouéee sur place. ne peut ni crier ni bouger. ce qui ne signifie en aucun cas un consentement....
Et pour finir : porter plainte ne garantit pas que la dméarche judiciaire (très longue) va aboutir. On n'a pas non plus le droit de se faire jsutice soi-même, sinon on est dans la case délinquance. Bref, un système judiciaire formidable. Les violences (conjugales, intrafamiliales) sont une épidémie en France, la situation est drmatique et trop souvent sous-estimée. Pire la détresse de la victime peut être surmédicalisée. Une personne victime de violences, si elle est sous une dose de calmants trop forte devient une proie vulnérable... La porte ouverte à de nouvelles agressions.
Qu'on ne s'étonne pas si les magistrats font grève dans certains TGI. Le système judiciaire déborde, et la situation économique actuelle (chômage massif...) va ne faire qu'amplifier un phénomène de société terrifiant. Ca se passe en bas de chez nous, en France, et dans d'autres pays occidentaux. Malaise dans la civilisation comme dirait Freud. Cette problématique est aussi féminisée à outrance - les hommes aussi se font agresser.
Invité- Invité
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
...bref :
STOP AU DENI ! et justice pour les victimes !!!
memoiretraumatique.org le site du Dr Muriel Salmona sur le sujet
Je suis très en colère de voir mes tortionnaires continuer à prospérer tant que je crève. Et d'être obligée de les côtoyer, de n'avoir nulle part où aller. GRRRR...
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Je suis très en colère de voir mes tortionnaires continuer à prospérer tant que je crève. Et d'être obligée de les côtoyer, de n'avoir nulle part où aller. GRRRR...
Invité- Invité
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Ise a écrit: Tu as porté plainte ?
une nouvelle psychiatre (une femme, jeune, en téléconsultation) qui me pose cette question directe, sans me dire "je vous crois" "je vous entends" ou encore "je suis navrée que ça vous soit arrivé" et vas-y que je te fais une ordo pour anto-dépresseurs...
a-t-elle seulement conscience de la VIOLENCE MORALE qu'elle vient de me faire subir ???!
cf le fil "trauma - ce qu'on aimerait entendre" et qu'on entend quasi jamais dans le cabinet des psys (fil que j'ai demané à verrouiler pour éviter tout sealioning...)
ce n'est pas du snobisme de ma part, le sealioning est une forme relativement nouvelle subtile et insidieuse de harcèlement moral en ligne
il y a sur ce forum des champions de ce sport malsain
c'est si récent qu'il n'y a pas encore d'équivalent en français
bcp de ce qui touche au trauma est peu ou mal traduit en français comme "trauma bonding" (uen forme de syndrome de Stockholm) ou vicitim-blaming ou love bombing (Stéphane Plaza, bonjour) ou bystander effect (perso je dis "dilution de la responsabilité).
je ne sais pas quelle est votre expérience mais bcp de psychologues/psychiatres me semblent PN sur les bords... c'est la double peine d'être victime d'un crime violent puis de doag psychiatriques erronés et de prises en charges inadaptées (quand c'est pas carrément de la violence médicale/institutionnelle) il me semble que tous ces abus sont fréquents - de la banalité du mal...
beaucoup de professionnels ce,nsés "aider" nous mettent en réalité... en danger. c'est de l'ordre du monstrueux.
mais si vous êtes concerné(e) je ne vous apprends rien, sans doute
"bon courage" comme ils disent
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Sonatare a écrit:Pardon, je n'ai pas eu le courage de lire tout le topic...
Je viens vers vous car je crois qu'ici il y a des personnes tres éclairées sur ce sujets.
Je me pose une question:
Lorsqu'on vit avec quelqu'un, en couple, que ça se passe mal au quotidien, que l'autre veut se "réconcilier sous la couette", qu'on dit qu'on a pas envie, que l'autre insiste, nous dit "allez, s'il te plait, ça nous fera du bien", ou ce genre de chose, nous touche, qu'on resiste physiquement, puis, qu'on se dit mentalement "boarf, apres je serait débarassé" ou bien " peut etre que si j'accepte ce sera moins tendu demain", puis qu'on cede physiquement à l'insistance.
Si mal gres toute la bonne volonté qu'on veut y mettre pour ne pas "décevoir" l'autre alors qu’intérieurement "on se degoute soi meme" , qu'a chaque rapport, c'est de plus en plus compliqué car on se sent pitoyable, qu'on a envie de pleurer sans vraiment savoir pourquoi, qu'on se dégoute de plus en plus, que notre corps lui meme se contracte et nous fait mal, que si l'on explique à l'autre que ça ne va pas, il nous dit qu'on est "trop stressé", "qu'on le rejette" en pleurant. qu'on se sent encore plus coupable, alors on abdique, en essayant d'y trouver un interet , d'oublier la douleur du corps qui résiste, puis qu'une fois que le penetrant est "satisfait", il se retourne et s’endort sans un mot, et qu'on se sent coupable de vouloir un regard, un mot gentil, qu'on se sent abusé mais que pourtant on a "fait" "oui".
Est ce que celà est "se violer soit même"?
c'est du viol conjugal, selon la définition légale (mais les lois ne protègent pas et ne sont pas appliquées)
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
AnaKoluth a écrit:Ise a écrit: Tu as porté plainte ?
une nouvelle psychiatre (une femme, jeune, en téléconsultation) qui me pose cette question directe, sans me dire "je vous crois" "je vous entends" ou encore "je suis navrée que ça vous soit arrivé" et vas-y que je te fais une ordo pour anto-dépresseurs...
a-t-elle seulement conscience de la VIOLENCE MORALE qu'elle vient de me faire subir ???!
Très curieuse interprétation.
Pour ma part, au contraire, les "je t'entends" m'insupportent, ils sonnent comme des "cause toujours, tu m'intéresses".
Les "je te crois", "je suis navré", c'est réconfortant 2 minutes, c'est plutôt sympa de la part d'un ami...mais pas d'un spécialiste qu'on va consulter, je ne paie pas pour entendre ça.
Le psy n'est pas là pour être un soutien émotionnel (les amis sont faits pour ça), le psy est là pour aider à analyser la situation et trouver des solutions pour y faire face.
"as tu porté plainte?" c'est la moindre des choses de poser cette question, un psy ne la posant pas ne fait pas son boulot puisqu'il ne s'informe pas de la situation qui lui est présentée.
De plus ça s'inscrit aussi dans la démarche de recherche de solution pour aller mieux (obtenir justice et envoyer le violeur en prison pouvant, dans certains cas, soulager la victime).
Bref, parler de violence morale pour ça, ça me dépasse.
Au contraire, la violence morale d'un psy envers un client victime de viol consiste à mes yeux à le laisser parler une demi-heure en affichant un soutien émotionnel ("je te crois", "je suis désolé"...) sans proposer quoi que ce soit de constructif , puis encaisser l'argent et lui donner rendez-vous pour la prochaine séance
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: VIOL (témoignages, échanges pacifiques...)
Le ou la psy doit apporter dés le début un soutien émotionnel pour établir une relation de confiance avec sa patiente/son patient, sinon je pense qu'il/elle aura des difficultés à se confier.
Ca n'empêche pas par la suite, au psy, de demander à la personne si elle a porté plainte, et de rechercher des solutions pour que la patiente/le patient aille mieux.Je pense que l'écoute empathique et le soutien émotionnel font d'ailleurs partie de ces solutions.
Ca n'empêche pas par la suite, au psy, de demander à la personne si elle a porté plainte, et de rechercher des solutions pour que la patiente/le patient aille mieux.Je pense que l'écoute empathique et le soutien émotionnel font d'ailleurs partie de ces solutions.
Nefelibata- Messages : 335
Date d'inscription : 14/06/2018
Age : 53
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