Créons nos règles sociales
+21
-Benoit-
PJ
virgodamen
zelle
Jk7
Zambla
caprice
ShineFlower
Arthur1982
tree
oufy-dame
Pieyre
LiaZelle
Weigela
Wise
'C.Z.
david50
Bibo
Waka
Carla de Miltraize VI
Cyril THQI
25 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Créons nos règles sociales
Je ne comprends pas ces jugements à l'emporte-pièce. Cyril t'a donné une réponse raisonnable. Et, s'il a évoqué la question de la souffrance psychologique, c'était de façon discrète, comme il convient. Libre à toi de ne pas comprendre.
Participer à un forum, c'est sans doute l'indice d'un certain manque, mais il peut prendre des formes diverses. Pour l'avoir rencontré, je pense que Cyril est l'une des personnes les plus sereines et les plus équilibrées que je connaisse.
Participer à un forum, c'est sans doute l'indice d'un certain manque, mais il peut prendre des formes diverses. Pour l'avoir rencontré, je pense que Cyril est l'une des personnes les plus sereines et les plus équilibrées que je connaisse.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Créons nos règles sociales
Je vais peut être paraître ridicule, mais je m'en fous. Oufy-dame, je trouve ton commentaire méchant.
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Créons nos règles sociales
Pieyre, je te remercie pour ton commentaire sympathique.
Oufy-dame, je te présente mes excuses si je t'ai blessée, même si ce n'était pas mon intention. Pour la suite, si nous avons des différends, mieux vaut que nous les exprimions par MP, afin de ne pas perturber le forum par des digressions qui n'intéresseraient personne.oufy-dame a écrit:Cyril, je trouve ta réponse à côté de la plaque.
Propos modérés, attaque personelle, manque de respect
Re: Créons nos règles sociales
[quote="Pieyre"]Je ne comprends pas ces jugements à l'emporte-pièce. Cyril t'a donné une réponse raisonnable. Et, s'il a évoqué la question de la souffrance psychologique, c'était de façon discrète, comme il convient. Libre à toi de ne pas comprendre.
Participer à un forum, c'est sans doute l'indice d'un certain manque, mais il peut prendre des formes diverses. [b]Pour l'avoir rencontré, je pense que Cyril est l'une des personnes les plus sereines et les plus équilibrées que je connaisse.[/b][/quote]
Je n'ai pas eu comme toi la chance de le rencontrer mais on sent sa sérénité et son équilibre de suite. surtout moi :) et puis pour avoir l'idée d'ouvrir un fil "créons nos règles sociales", ça en dit de suite sur l'auteur du fil et sa sociabilité :)
Participer à un forum, c'est sans doute l'indice d'un certain manque, mais il peut prendre des formes diverses. [b]Pour l'avoir rencontré, je pense que Cyril est l'une des personnes les plus sereines et les plus équilibrées que je connaisse.[/b][/quote]
Je n'ai pas eu comme toi la chance de le rencontrer mais on sent sa sérénité et son équilibre de suite. surtout moi :) et puis pour avoir l'idée d'ouvrir un fil "créons nos règles sociales", ça en dit de suite sur l'auteur du fil et sa sociabilité :)
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
créer des règles sociales , cela implique donc que les règles actuelles ne sont pas utiles ou idéales ou acceptées acceptables ?
en ce qui me concerne la plupart des règles sociales sont juste des règles de savoir vivre en commun édictées par une société à un moment t
elles organisent un ordre social mais si cet ordre social ne correspond plus à la moyenne de ses membres, ces règles changent
ici c'est autre chose, il s'agit du fait qu'une minorité, plus ou moins pointue est trop en décalage avec les normes moyennes
ce ne sont donc pas de nouvelles règles sociales générales dont il est question ici mais d'établir des règles propres utiles, agréables correspondants au fonctionnement d'une minorité
donc la première chose à faire pour ce faire est de savoir comment nous fonctionnons et quel fonctionnement social nous anticipons
ou me trompais je ?
en ce qui me concerne la plupart des règles sociales sont juste des règles de savoir vivre en commun édictées par une société à un moment t
elles organisent un ordre social mais si cet ordre social ne correspond plus à la moyenne de ses membres, ces règles changent
ici c'est autre chose, il s'agit du fait qu'une minorité, plus ou moins pointue est trop en décalage avec les normes moyennes
ce ne sont donc pas de nouvelles règles sociales générales dont il est question ici mais d'établir des règles propres utiles, agréables correspondants au fonctionnement d'une minorité
donc la première chose à faire pour ce faire est de savoir comment nous fonctionnons et quel fonctionnement social nous anticipons
ou me trompais je ?
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
je remonte ce topic, il m'intéresse (enfin, ce que vous y dites, ne dites pas, et ce que l'intitulé m'inspire). merci Cyril.
premièrement, lire que d'autres ne voient pas l'intérêt de certains codes me rassure un peu.
un beau jour, j'ai décidé d'arrêter de faire la bise, sans aucune exception. seuls mon mari et mes enfants ont une légitimité à m'embrasser, crotte! je vous dis pas comment on m'a regardée je conçois que ç'ait été vécu comme un rejet par certains, mais tant pis, mon ressenti a été le plus important quand j'ai pris cette décision-là : c'était plusieurs fois par jour que je le ressentais comme violent et agressif, moi!
faire la liste des conventions qui me dérangent serait trop long, quoi que, à nous tous, on pourrait en établir une, non exhaustive, avec un classement : à classer "beurk", "inutile", "hypocrite", "sexiste" ... de 1 à 3 étoiles
zebulonzèbre, je suis assez d'accord avec toi, je le comprends comme ça aussi : un besoin d'établir "des règles propres utiles, agréables correspondant au fonctionnement d'une minorité". enfin, minorité, pas tant que ça, qui sait? un certain nombre de femmes dans mon entourage m'ont avoué qu'elles m'enviaient d'avoir réussi à imposer ma propre règle pour la bise, car elles souffrent aussi de cette habitude, pour diverses raisons.
je rêve d'un monde où on pourrait, déjà, ne pas se sentir con d'avoir pris une expression codifiée toute fait au premier degré, en en "sentant" chaque mot. et où on n'aurait perdu cette habitude de dire "ça va?-ça va. - ça va? ça va" sans réfléchir, sans écouter la réponse, en parlant en même temps... comme des... hum? débiles?
mmm, je sais plus ce que je voulais dire d'autre, faut que je relise le début du fil
(pardon pour l'esprit embrouillé, pardon pour l'absence de majuscules)
premièrement, lire que d'autres ne voient pas l'intérêt de certains codes me rassure un peu.
un beau jour, j'ai décidé d'arrêter de faire la bise, sans aucune exception. seuls mon mari et mes enfants ont une légitimité à m'embrasser, crotte! je vous dis pas comment on m'a regardée je conçois que ç'ait été vécu comme un rejet par certains, mais tant pis, mon ressenti a été le plus important quand j'ai pris cette décision-là : c'était plusieurs fois par jour que je le ressentais comme violent et agressif, moi!
faire la liste des conventions qui me dérangent serait trop long, quoi que, à nous tous, on pourrait en établir une, non exhaustive, avec un classement : à classer "beurk", "inutile", "hypocrite", "sexiste" ... de 1 à 3 étoiles
zebulonzèbre, je suis assez d'accord avec toi, je le comprends comme ça aussi : un besoin d'établir "des règles propres utiles, agréables correspondant au fonctionnement d'une minorité". enfin, minorité, pas tant que ça, qui sait? un certain nombre de femmes dans mon entourage m'ont avoué qu'elles m'enviaient d'avoir réussi à imposer ma propre règle pour la bise, car elles souffrent aussi de cette habitude, pour diverses raisons.
je rêve d'un monde où on pourrait, déjà, ne pas se sentir con d'avoir pris une expression codifiée toute fait au premier degré, en en "sentant" chaque mot. et où on n'aurait perdu cette habitude de dire "ça va?-ça va. - ça va? ça va" sans réfléchir, sans écouter la réponse, en parlant en même temps... comme des... hum? débiles?
mmm, je sais plus ce que je voulais dire d'autre, faut que je relise le début du fil
(pardon pour l'esprit embrouillé, pardon pour l'absence de majuscules)
caprice- Messages : 15
Date d'inscription : 10/11/2015
Re: Créons nos règles sociales
Merci caprice, de m'avoir fait découvrir ces échanges.
Mais l'idée reste : certains surdoués se sentent étrangers à la société dans laquelle ils vivent.
En faisant fi de la différence "surdouée".
En société, afin de favoriser la paix dans un environnement tolérant (car l'Histoire nous a montré les méfaits d'un esprit fermé):
_ Comment doivent réagir des étrangers ?
_ Comment doivent réagir ceux qui reçoivent ces étrangers ?
Nous connaissons déjà les réponses à ces questions.
Et les réponses, pour les surdoués, ne sont pas différentes.
Parlons-nous toujours des "surdoués" (intelligence) ? Ou parlons-nous du spectre autistique (la psychologie) ?
Certaines règles sociales ne sont pas intelligentes. Est-ce le débat ici ?
Certaines règles sociales ne sont pas assimilables par certain. Est-ce le débat ici ?
Je ne souhaite pas amalgamer ces deux sujets bien distincts.
Je ne souhaite pas donner raison à un comportement incorrecte ou mal adapté.
Je souhaiterais que les humains soient moins égoïstes, moins peureux et moins ignorants. Mais je n'ai rien à changer dans le déroulement des échanges.
L'humain existe depuis assez de temps, pour savoir que ces outils pour échanger sont corrects.
Je suis un dominant, mais je respecte (je réfléchis). Je ne domine pas, je communique.
Les gens qui essaient de me dominer on du mal à le comprendre. Je ne peux pas leur en vouloir...
Mais, j'ai répondu à la question.
Cette affirmation n'est pas vérifiable.Cyril THQI a écrit:Beaucoup de surdoués se sentent étrangers à la société dans laquelle ils vivent.
Mais l'idée reste : certains surdoués se sentent étrangers à la société dans laquelle ils vivent.
En faisant fi de la différence "surdouée".
En société, afin de favoriser la paix dans un environnement tolérant (car l'Histoire nous a montré les méfaits d'un esprit fermé):
_ Comment doivent réagir des étrangers ?
_ Comment doivent réagir ceux qui reçoivent ces étrangers ?
Nous connaissons déjà les réponses à ces questions.
Et les réponses, pour les surdoués, ne sont pas différentes.
Le principe d'un surdoué, n'est pas d'avoir un grand potentiel pour pouvoir saisir ?Cyril THQI a écrit:Ils leur arrivent de ne pas saisir certaines règles sociales,
Parlons-nous toujours des "surdoués" (intelligence) ? Ou parlons-nous du spectre autistique (la psychologie) ?
Certaines règles sociales ne sont pas intelligentes. Est-ce le débat ici ?
Certaines règles sociales ne sont pas assimilables par certain. Est-ce le débat ici ?
Je ne souhaite pas amalgamer ces deux sujets bien distincts.
Je ne souhaite pas donner raison à un comportement incorrecte ou mal adapté.
Je suis un surdoué, et mes semblables sont les humains.Cyril THQI a écrit:Comment souhaiteriez-vous que les rapports humains se déroulent lors des échanges avec vos semblables ?
Je souhaiterais que les humains soient moins égoïstes, moins peureux et moins ignorants. Mais je n'ai rien à changer dans le déroulement des échanges.
L'humain existe depuis assez de temps, pour savoir que ces outils pour échanger sont corrects.
Dominant/dominé.Cyril THQI a écrit:De quelles règles sociales souhaiteriez-vous vous affranchir ?
Je suis un dominant, mais je respecte (je réfléchis). Je ne domine pas, je communique.
Les gens qui essaient de me dominer on du mal à le comprendre. Je ne peux pas leur en vouloir...
Mais, j'ai répondu à la question.
La zone de confort (psychologie) d'autrui, en public, ne doit pas empiéter sur la liberté d'expression(légale), d'action (légale) et de réflexion (respectueuse) des gens.Cyril THQI a écrit:Et quelles règles ajouteriez-vous ?
Zambla- Messages : 26
Date d'inscription : 26/12/2015
Re: Créons nos règles sociales
houla... j'ai l'impression d'entendre un discours classique de prof du genre "si cet élève est surdoué, il peut tout comprendre, y a pas de raison qu'il soit en échec, pourquoi il ne pourrait pas réussir ça, etc".Zambla a écrit:Le principe d'un surdoué, n'est pas d'avoir un grand potentiel pour pouvoir saisir ?Cyril THQI a écrit:Ils leur arrivent de ne pas saisir certaines règles sociales,
Zambla a écrit:
Certaines règles sociales ne sont pas intelligentes. Est-ce le débat ici ?
Certaines règles sociales ne sont pas assimilables par certain. Est-ce le débat ici ?
Je ne souhaite pas amalgamer ces deux sujets bien distincts.
Je ne souhaite pas donner raison à un comportement incorrecte ou mal adapté.
ben oui, un peu, si on choisit d'en parler, on peut en débattre, n'est-ce pas le but? échanger sur le sujet, parler de nos ressentis, les expliquer ou justifier à l'autre, c'est un peu débattre, non?
d'ailleurs peut-être que les règles sociales qu'on a du mal à assimiler sont celles qu'on ne trouve pas intelligentes, justement?
je ne suis pas d'accord. si les outils d'échanges étaient une vérité universelle, on aurait les mêmes partout, les différences culturelles ne seraient pas aussi énormes ( excepté les différences dues aux adaptations aux milieux). encore une fois, je ressens un truc bizarre à la lecture de ton assertion; comme si nous ne devions jamais rien remettre en question? ça me choque carrément...Zambla a écrit:
L'humain existe depuis assez de temps, pour savoir que ces outils pour échanger sont corrects.
je ne vois pas ça comme une règle sociale...Zambla a écrit:
Dominant/dominé.
Je suis un dominant, mais je respecte (je réfléchis). Je ne domine pas, je communique.
Les gens qui essaient de me dominer on du mal à le comprendre. Je ne peux pas leur en vouloir...
Mais, j'ai répondu à la question.
pourquoi t'appuies-tu sur la loi? est-elle immuable, incontestable, toute-puissante? ce n'est qu'un code comme un autre, élaboré et choisi, y compris en fonction de règles sociales, à un moment où à un autre, et en fonction d'une certaine moralité. arbitraire, elle aussi.Zambla a écrit:
La zone de confort (psychologie) d'autrui, en public, ne doit pas empiéter sur la liberté d'expression(légale), d'action (légale) et de réflexion (respectueuse) des gens.
caprice- Messages : 15
Date d'inscription : 10/11/2015
Re: Créons nos règles sociales
La zone de confort de caprice empiète sur ma liberté d'expression et la réflexion qu'engendre ce sujet.
Face à autant d'intolérance, de manipulation et d'incompréhension de ça part, je ne désire plus participer à cet échange.
Je remercie Cyril THQI d'avoir créé ce fil de conversation.
Bonne continuation, je vous présente toutes mes excuses pour la gêne occasionnée.
Face à autant d'intolérance, de manipulation et d'incompréhension de ça part, je ne désire plus participer à cet échange.
Je remercie Cyril THQI d'avoir créé ce fil de conversation.
Bonne continuation, je vous présente toutes mes excuses pour la gêne occasionnée.
Zambla- Messages : 26
Date d'inscription : 26/12/2015
Re: Créons nos règles sociales
non non, reste! ma réaction à ton post n'est pas à lire sur un ton agressif, mais curieux.
ne veux-tu pas en discuter?
ce n'est pas ma "zone de confort" comme tu dis, qui doit fixer tes limites.
ne veux-tu pas en discuter?
ce n'est pas ma "zone de confort" comme tu dis, qui doit fixer tes limites.
caprice- Messages : 15
Date d'inscription : 10/11/2015
Re: Créons nos règles sociales
Zambla a écrit:La zone de confort de caprice empiète sur ma liberté d'expression et la réflexion qu'engendre ce sujet.
Face à autant d'intolérance, de manipulation et d'incompréhension de ça part, je ne désire plus participer à cet échange.
Je remercie Cyril THQI d'avoir créé ce fil de conversation.
Bonne continuation, je vous présente toutes mes excuses pour la gêne occasionnée.
D'ailleurs mes meilleurs voeux à Cyril THQI qui a ouvert ce fil de "création" .
Qui sait peut être nous fera t il un fil "créons nos règles non sociales de zone de confort ?" pour 2016 ? le suspense est intense.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
ho et puis crotte, j'vais pas mettre de gants. quand je relis "intolérance, manipulation", ça me hérisse, quand même. t'y vas plus fort que moi, coco!
puisque tu lis (certainement), je te conseille de prendre un miroir.
puisque tu lis (certainement), je te conseille de prendre un miroir.
caprice- Messages : 15
Date d'inscription : 10/11/2015
Re: Créons nos règles sociales
Je ne sais pas si le modèle que je souhaite a déjà été décrit par un quelconque participant ici (je n'ai pas lu tous les posts) mais je propose celui-ci qui me plairait bien plus que le "conventionnel", merci pour cette opportunité:
- "Abolition de la salutation individuelle de CHAQUE personne lorsqu'on vient d'arriver dans un lieu":
15 serrages de main et 26 bises plus tard, la journée/soirée peut enfin commencer... Mais pourquoi??! On a bien vu que OUI c'est moi qui viens d'arriver, pourquoi avoir encore besoin d'officialiser ma venue de manière in-di-vi-du-elle?? "t'as vu Paul, c'est moi qui viens d'arriver! bonjour Marta, t'as vu je viens d'arriver je te souhaite une bonne journée! Oh mais c'est philippe là-bas? Comment pourrais-je t'oublier, dans mes bras!!!" hmmm, nan...!
Un fantastique et grand coucou de la main devant tout le monde serait amplement suffisant, moins gênant, plus rapide, et qui sait, peut-être bien plus agréable pour tout le monde, j'en suis sûr...
"Abolition de l'utilisation des informations personnelles comme outil pour briser la glace pour une conversation"
On vient de se rencontrer? On a rien à se dire?... Ben tant pis. Peut-être qu'on n'est tout simplement pas fait pour se parler. Si on n'est pas capable de se parler sans avoir besoin de faire chacun son tour l'étalage de nos informations personnelles, c'est très probablement qu'on n'a rien à faire ensemble (amicalement comme sentimentalement). Je veux bien donner mon prénom et mon âge par exemple au début... Mais les rencontres qui commencent comme une déclaration d'impôts, non merci ça va aller.
""J'ai pas envie" devient une raison SUFFISANTE"
Suffisante = ne nécessitant pas d'explication supplémentaire.
Des fois on n'a pas envie de venir à l'anniversaire, on n'a pas envie de venir dîner, on n'a pas envie de sortir, etc on n'a pas envie c'est tout, ben on accepte! Y a-t-il mort d'homme? Mais bizarrement il faut toujours qu'on "invente des excuses" (comprendre "mentir). Non, je ne veux pas mentir, et je ne veux pas qu'on me mente pour si peu. Donc, tentons d'être "différents" en étant un peu plus ouvert en comprenant qu'une personne peut ne pas avoir envie de venir ou faire quelque chose juste parce qu'elle n'en a "pas envie". Peut-être qu'elle préfère flâner chez elle, rien faire, rester dans son lit à regarder des séries minables,... ou que sais-je encore, qu'à cela ne tienne! Elle a encore le droit, nan?
"Avoir le droit de ne pas être d'accord"
Le titre se suffit vraiment à lui-même: comment en sommes-nous arrivés à vivre dans une société où lorsque deux personnes pensent différemment sur un sujet, l'une des deux personnes finit toujours par mal le prendre si elles ne finissent pas par se dire "nan mais t'as raison hein!"? soyons meilleurs, soyons plus grands.
"Avoir le droit de s'éclipser/s'excuser librement"
Parfois (et ça n'a rie de personnel), on a juste besoin de s'absenter voir partir un peu prématurément. A l'instar de "je n'ai pas envie", je souhaite que le droit de quitte n'ait pas besoin d'explication supplémentaire si la personne n'a pas envie d'en dire plus. 9a arrive, c'est tout...
Pour l'instant, ça ira comme ça... Mais j'imagine ces petites choses toutes simples juste dans le but de vivre des relations humaines BEAUCOUP plus agréables car avec beaucoup moins de pression...
- "Abolition de la salutation individuelle de CHAQUE personne lorsqu'on vient d'arriver dans un lieu":
15 serrages de main et 26 bises plus tard, la journée/soirée peut enfin commencer... Mais pourquoi??! On a bien vu que OUI c'est moi qui viens d'arriver, pourquoi avoir encore besoin d'officialiser ma venue de manière in-di-vi-du-elle?? "t'as vu Paul, c'est moi qui viens d'arriver! bonjour Marta, t'as vu je viens d'arriver je te souhaite une bonne journée! Oh mais c'est philippe là-bas? Comment pourrais-je t'oublier, dans mes bras!!!" hmmm, nan...!
Un fantastique et grand coucou de la main devant tout le monde serait amplement suffisant, moins gênant, plus rapide, et qui sait, peut-être bien plus agréable pour tout le monde, j'en suis sûr...
"Abolition de l'utilisation des informations personnelles comme outil pour briser la glace pour une conversation"
On vient de se rencontrer? On a rien à se dire?... Ben tant pis. Peut-être qu'on n'est tout simplement pas fait pour se parler. Si on n'est pas capable de se parler sans avoir besoin de faire chacun son tour l'étalage de nos informations personnelles, c'est très probablement qu'on n'a rien à faire ensemble (amicalement comme sentimentalement). Je veux bien donner mon prénom et mon âge par exemple au début... Mais les rencontres qui commencent comme une déclaration d'impôts, non merci ça va aller.
""J'ai pas envie" devient une raison SUFFISANTE"
Suffisante = ne nécessitant pas d'explication supplémentaire.
Des fois on n'a pas envie de venir à l'anniversaire, on n'a pas envie de venir dîner, on n'a pas envie de sortir, etc on n'a pas envie c'est tout, ben on accepte! Y a-t-il mort d'homme? Mais bizarrement il faut toujours qu'on "invente des excuses" (comprendre "mentir). Non, je ne veux pas mentir, et je ne veux pas qu'on me mente pour si peu. Donc, tentons d'être "différents" en étant un peu plus ouvert en comprenant qu'une personne peut ne pas avoir envie de venir ou faire quelque chose juste parce qu'elle n'en a "pas envie". Peut-être qu'elle préfère flâner chez elle, rien faire, rester dans son lit à regarder des séries minables,... ou que sais-je encore, qu'à cela ne tienne! Elle a encore le droit, nan?
"Avoir le droit de ne pas être d'accord"
Le titre se suffit vraiment à lui-même: comment en sommes-nous arrivés à vivre dans une société où lorsque deux personnes pensent différemment sur un sujet, l'une des deux personnes finit toujours par mal le prendre si elles ne finissent pas par se dire "nan mais t'as raison hein!"? soyons meilleurs, soyons plus grands.
"Avoir le droit de s'éclipser/s'excuser librement"
Parfois (et ça n'a rie de personnel), on a juste besoin de s'absenter voir partir un peu prématurément. A l'instar de "je n'ai pas envie", je souhaite que le droit de quitte n'ait pas besoin d'explication supplémentaire si la personne n'a pas envie d'en dire plus. 9a arrive, c'est tout...
Pour l'instant, ça ira comme ça... Mais j'imagine ces petites choses toutes simples juste dans le but de vivre des relations humaines BEAUCOUP plus agréables car avec beaucoup moins de pression...
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 37
Localisation : France
Re: Créons nos règles sociales
Cyril THQI a écrit:Beaucoup de surdoués se sentent étrangers à la société dans laquelle ils vivent. Ils leur arrive de ne pas saisir certaines règles sociales, et lorsqu'ils les comprennent, ils sont facilement en désaccord avec elles. Et pourtant, bien souvent, ils s'y conforment et même incitent d'autres surdoués à faire de même.
J'ai participé à quelques « IRL ». J'ai été frappé par la ressemblance entre les relations qui s'instauraient ici et les relations qui se créent ailleurs, avec des personnes plus banales. Je n'ai pas vu de différence flagrante. Certes, je reconnais certaines spécificités, mais je les juge mineures. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. J'ai ma responsabilité. Je le reconnais. Je me suis appliqué à respecter les règles sociales que je connais, dans la crainte de gêner, de choquer, de déstabiliser si je les enfreignais. Je crains beaucoup la fragilité de l'autre.
J'ai l'impression que d'autres participants sont venus comme moi aux IRL avec des règles sociales, des coutumes, qui ne sont pas les leurs. Comme deux occidentaux qui auraient vécu très longtemps chez quelque tribu sauvage dont ils n'auraient jamais pu réellement épouser les valeurs, mais qui auraient appris à donner à peu près le change aux autochtones, et qui lorsqu'ils se retrouvent ensemble, au lieu de se comporter conformément à leurs origines continuent comme s'ils avaient en face d'eux un représentant typique de cette société étrangère. Comme deux personnes sans pudeur respectant les règles de la pudeur l'une avec l'autre, en l'absence d'information sur la nature de l'autre.
Sans doute le faisons-nous par habitude. Sans doute aussi par croyance que c'est là ce que les autres attendent de nous. Peut-être faisons-nous fausse route.
Pour parvenir à communiquer entre nous conformément à ce qu'il nous semble juste et non en copiant le modèle environnant, il est nécessaire de métacommuniquer. D'où le thème que je souhaite soulever dans ce fil :
Comment souhaiteriez-vous que les rapports humains se déroulent lors des échanges avec vos semblables ? De quelles règles sociales souhaiteriez-vous vous affranchir ? Et quelles règles ajouteriez-vous ?
- humainement quand c'est possible, de la nature humaine quand on peut pas faire autrement
- d'aucunes, les basiques elles sont simples et pratiques je trouve et elles facilitent la vie et elles protègent en plus,
- j'ajoute les miennes quand ça en vient dans un cercle plus privé et si on se permet d'entrer trop dans ma bulle et je les communique à l'autre.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
Cyril THQI a écrit:Comment souhaiteriez-vous que les rapports humains se déroulent lors des échanges avec vos semblables ? De quelles règles sociales souhaiteriez-vous vous affranchir ? Et quelles règles ajouteriez-vous ?
Ce que je souhaiterais dans les rencontres avec les autres humains :
A - pouvoir verbaliser, c'est-à-dire parler de ce que j'ai en tête. De pouvoir développer ma pensée. J'aimerais parler en fait.
D'une part parce que je ressent du bien être en parlant longuement à quelqu'un d'intéressé.
D'autre part parce que j'ai beaucoup d'idées dans le cadre de mon travail et aussi des avis sur les relations humaines. J'aimerais améliorer le quotidien, bien travailler.
B - J'aimerais que les autres parlent de façon plus transparente sur ce qu'ils pensent, qu'il enveloppent moins leur propos par aménagement et transformation (à mes yeux). En fait, ce que je souhaiterais c'est qu'ils soient d'accord avec moi. Qu'il y ait un accord de perception ou une intégration de mes propos. Mais je me rend compte qu'ils disent ce qu'ils pensent en fait, mais je ne suis pas d'accord. Et qu'ils suivent un objectif, qui peut être atteint parce que justement ils falsifient la réalité.
Les règles sociales dont j'aimerais m'affranchir :
- La soumission devant la hiérarchie. Ce que certains appelleraient le respect. Je suis gênée par le fait que le circuit de la décision passe par les chefs, et non pas la personne qui crée ou donne une idée constructive.
- La création de hiérarchies non officielles. Autrement dit le pouvoir pris de force ou par apparente séduction par certains. Cela double les difficultés pour se faire entendre.
Les règles que j'aimerais mettre en place :
Je n'ai pas de réponse à cette proposition, ce qu'il est intéressant d'interroger. Cela correspondrait peut-être à mes valeurs. J'ai donc à réfléchir à ce que j'aimerais voir évoluer et aux moyens de le mettre en place. Merci. De toute façon je suis en train de créer une nouvelle façon de communiquer depuis quelques mois. Je ne détache peut-être pas ce que je fais.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Créons nos règles sociales
Cyril THQI a écrit:Comment souhaiteriez-vous que les rapports humains se déroulent lors des échanges avec vos semblables ? De quelles règles sociales souhaiteriez-vous vous affranchir ? Et quelles règles ajouteriez-vous ?
Dire son dire sans que cela porte systématiquement à de fâcheuses conséquences : "parce que cela ne se fait pas", et donc ..
être...soi sans passer par le portail du jugement que ce soit dans la forme et le fond parce qu'en face on chercherait enfin à comprendre cessant ainsi de rechercher en toute personne son éventuel semblable. ce qui signifie de ne plus viser à avoir raison, car le consensus, le compromis ne poussent par à évoluer bien au contraire.
Ce qui signifie que l"on puisse donc accepter la contradiction sans se froisser, et éventuellement le conflit (quand cela se passe mal), ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Enfin j'aimerais que cesse ce comportement que j'appelle "faire pipi"" : qui survient quand une personne personnifie son territoire en le marquant de toute façon possible. Cet usage est fréquent en entreprise en raison des enjeux de pouvoirs qui font écho à tout un chacun dans ce monde là. Cette pratique est un frein à toute communication saine, et signifie une fin de non recevoir à la personne que nous tentons d'afficher. C'est un déni de soi parfois intenable parce sous tendu par des intérêts personnels vieux jeux et inféconds pour tout le monde.
Sinon voilà c'est tout, le reste est silence.
Dire son dire sans que cela porte systématiquement à de fâcheuses conséquences : "parce que cela ne se fait pas", et donc ..
être...soi sans passer par le portail du jugement que ce soit dans la forme et le fond parce qu'en face on chercherait enfin à comprendre cessant ainsi de rechercher en toute personne son éventuel semblable. ce qui signifie de ne plus viser à avoir raison, car le consensus, le compromis ne poussent par à évoluer bien au contraire.
Ce qui signifie que l"on puisse donc accepter la contradiction sans se froisser, et éventuellement le conflit (quand cela se passe mal), ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Enfin j'aimerais que cesse ce comportement que j'appelle "faire pipi"" : qui survient quand une personne personnifie son territoire en le marquant de toute façon possible. Cet usage est fréquent en entreprise en raison des enjeux de pouvoirs qui font écho à tout un chacun dans ce monde là. Cette pratique est un frein à toute communication saine, et signifie une fin de non recevoir à la personne que nous tentons d'afficher. C'est un déni de soi parfois intenable parce sous tendu par des intérêts personnels vieux jeux et inféconds pour tout le monde.
Sinon voilà c'est tout, le reste est silence.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
Rhaaaaa a écrit:J'aimerais remplacer le contact des mains ou des joues par un simple "bonjour", un mot ou un signe de la tête, au moins dans le milieu professionnel.
Que cette distance respecte celle des sentiments.
Autrement dit, pas d'intrusion dans ma sphère.
+1 ! d'ailleurs j'ai arrêté de le faire. je ne bise que mes proches.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
izo a écrit:
Ce qui signifie que l"on puisse donc accepter la contradiction sans se froisser, et éventuellement le conflit (quand cela se passe mal), ce qui n'est pas donné à tout le monde.
.
c'est pas donné à tout le monde car je pense que pour ça faut être à l'aise avec soi-même, s'apprécier, se connaitre, se reconnaitre faillible, être mature. savoir dire non et savoir en recevoir sans que cela empêche de pouvoir continuer à travailler bien ensemble. je ne parle pas du manipulateur ou du petit-chef-à-la-con-non-non...
Rencontrer quelqu'un pour moi c'est découvrir ce qui le fait vibrer, ce qui lui fait peur, ses bonnes et mauvaises habit-udes. si je sens qu'il n'y a pas ce tabou de renter dans le vif de ce qui nous fait sujets, je m'y engage très vite. encore que de savoir parler de la pluie et du temps peut aussi être utile dans certaines circonstance. ça fait pas longtemps que je l'ai appris.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
Si on pouvait juste se regarder, yeux dans les yeux, en silence, pendant 30 secondes. Juste se regarder et se taire. Cela me remplirait de joie. Et je saurai immédiatement qui j'ai en face de moi.
virgodamen- Messages : 175
Date d'inscription : 07/07/2014
Re: Créons nos règles sociales
virgodamen a écrit:Si on pouvait juste se regarder, yeux dans les yeux, en silence, pendant 30 secondes. Juste se regarder et se taire. Cela me remplirait de joie. Et je saurai immédiatement qui j'ai en face de moi.
ouai, c'est bien ça aussi... je prend. Même trois secondes je suis sûre que ça marche aussi.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Créons nos règles sociales
zelle a écrit:virgodamen a écrit:Si on pouvait juste se regarder, yeux dans les yeux, en silence, pendant 30 secondes. Juste se regarder et se taire. Cela me remplirait de joie. Et je saurai immédiatement qui j'ai en face de moi.
ouai, c'est bien ça aussi... je prend. Même trois secondes je suis sûre que ça marche aussi.
Un peu comme dans le film "Avatar" où les na'vis se saluent par un : "Je te vois"
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
Merci pour le lien ! La table est en trop, le public est en trop, la ligne de démarcation est en trop et le le MoMA est en trop mais c'est bien l'esprit, grosso modo. Un câlin à la Amma et ça m'ira !
virgodamen- Messages : 175
Date d'inscription : 07/07/2014
PJ- Messages : 1151
Date d'inscription : 10/01/2017
Age : 33
Localisation : Europe
Re: Créons nos règles sociales
Je résumerais mon opinion ainsi :
Affranchissons nous de nos peur, n'ayons pas peur d'être jugé, autorisons nous à être patient et bienveillant les uns envers les autres, et n'ayons pas peur d'aborder les sujets qui nous intéressent sans passer par le traditionnel "comment ça va" .
Vous voulez peut être approfondir ? Moi ça me suffit
Affranchissons nous de nos peur, n'ayons pas peur d'être jugé, autorisons nous à être patient et bienveillant les uns envers les autres, et n'ayons pas peur d'aborder les sujets qui nous intéressent sans passer par le traditionnel "comment ça va" .
Vous voulez peut être approfondir ? Moi ça me suffit
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Créons nos règles sociales
Cyril THQI a écrit:Je partage cela. Ce sont des rites. Dire "bonjour" aussi. Peut-être avons-nous moins ou pas du tout besoin de rites. Ils nous font perdre une part de libre arbitre et sont des façons frustes de s'exprimer.Rhaaaaa a écrit:J'aimerais remplacer le contact des mains ou des joues par un simple "bonjour", un mot ou un signe de la tête, au moins dans le milieu professionnel.
Que cette distance respecte celle des sentiments.
Autrement dit, pas d'intrusion dans ma sphère.
Citation d'un des premiers posts du sujet
Nuances préliminaires: je ne maîtrise pas le vocabulaire (psychologique, psychanalytique...) que j’emploie. Avec les conséquences qui en découlent...
Il me semble que il y a plusieurs niveaux de communication.
Le rituel a pour rôle de permettre aux parties de trouver leur références communes sur lesquelles elle peuvent s'entendre et débuter une relation/ négociation.
Anthropologiquement, le langage s'est formé alors que l'environnement avait un potentiel nocif, l'autre clan constituait une adversité. Le rituel avait un rôle de
reconnaissance par le groupe. C'était un critère d'intégration.
Le langage est ritualisé, les entrées en matière aussi (le foot, le temps...), le vocabulaire, la prosodie, le paraverbal, et la communication entre individu...Mais la communication va au delà puisqu'il y a aussi le langage chimique, (les phéromones), la beauté des interlocuteurs qui vont intervenir...Et il y a la grandes majorité des supports de communication qui va être traitée inconsciemment.
Il me semble qu'une des difficultés que j'ai rencontrée (adolescent et plus tard) provient d'un ennui profond, d'une redoutable recherche de communication authentique, comme si le jugement que je portais sur mon entourage provenait de leur duplicité, de leur fausseté. Je me souviens que je percevais les gens comme des menaces potentielles.
avec pour conséquences des stratégies sociales d'évitement, de discrétion, de faux selfs.
Le clivage que j'identifiais chez les autres provoquait le mien, le nourrissait. L'intégration sociale se faisait au dépend de l'intégration individuelle, je la payais par ma névrose, conscient des renoncements que je faisais pour me soumettre aux fonctionnements sociaux, incapable de trouver des solutions individuelles d'épanouissement et fondamentalement inapte à comprendre pourquoi la relation sociale me rendait malheureux.
Il me semble que la faculté intellectuelle n'est pas forcément corréler avec la maturité émotionnelle. (Philippe Gouillou, ou jean Claude Terrassier en ont parlé je crois)
Mais une personne mure émotionnellement mais intellectuellement normale va sans doute se faire chier avec la personne que je fus (=immaturité émotionnelle) et que je ne suis plus, je l'espère!
C'est une question de besoins non satisfaits, sans doute avons nous des profils de besoins différents( intellectuellement marqués? pas forcement...)
Je ne suis pas satisfait de décrire les choses ainsi, parce que j'ai l'impression de désigner les choses de manières duelles, alors que je pense de manière plus intuitive, j'ai
l'impression que la question de la maturité inconsciente(?), intuitive(+), la manière que nous avons de nous accrocher à notre candeur (pas tous), à notre innocence (pas tous) est fondamentale. Il y a quelque chose qui ne renonce pas, qui ne lâche pas, qui cherche comme un enfant dans le noir, comme un nageur cherche la surface.
Hrms- Messages : 73
Date d'inscription : 24/02/2015
Age : 48
Localisation : Aubignan Vaucluse
Re: Créons nos règles sociales
Les nuances seront les mêmes...
Le rituel est un passe droit, si on s'abstient de passer par là, on signifie à l'autre -qui fait cet effort, cet effort de soumission aux codes- qu'on lui marche plus ou moins sur la gueule. Symboliquement du moins, à une certaine époque l'étape suivante de cette entrée en matière se poursuivait par la guerre, le bannissement, la lapidation...
(René Girard a sa manière de décrire la constitution du groupe, avec son évolution par les crises mimétiques.)
Mais on peut se passer de la courtoisie, de la politesse dans une certaine mesure et ne passer que pour un rustre. Certains maestros du code social peuvent au choix être PN, chefaillons, politiciens ( et autres opportunistes) dans une société qui admet et encourage le leadership et le management "kleenex", mais ça ne sert à rien de caricaturer et je sors du propos.
Cette soumission aux codes, je l'ai comprise d'abord comme de l'hypocrisie, de la malhonnêteté, de la superficialité, avant d'apprendre (mais bien plus tard) que ce sont des préalables censés montrer l'intégration des individus et des vecteurs de communication facilement utilisables donc manipulables. Ce fut agréable de voir comment les gens réagissaient à la modification du champs lexical, de la synchronisation gestuelle ou de la prosodie. La confiance en soi pouvait renaître et le jeu commencer.
Le différentiel est une notion qui me parait importante ( puisque je le vis au quotidien). Plus le différentiel entre le niveau intellectuel ou/et émotionnel des parties est important, plus la relation est difficile, et demande un effort de tolérance, de patience. Le handicap mental est un exemple, la patience des parents auprès de leur enfant est géré chimiquement, le temps de l'émancipation de l'enfant. Cette tolérance et cette patience va dans les deux sens. Je sais que je pue dés que je parle normalement (normalement pour moi: vocabulaire, etc...je suis perçu comme hautain, pas que je pue de la gueule! ). La gestion de la démence demande un effort institutionnel: du personnel formé, des structures spécialisées.
La différence entre hqi et la moyenne intellectuelle est la même entre cette dernière et le handicap mental. Ce différentiel est plus grand (forcément)pour les Thqi.
Et je ne parle que de problématiques liées à l'aspect des moyens intellectuels. Le handicap mental et la démence ont un impact (ou plutôt sont corrélés) avec une immaturité émotionnelle (au sens large: troubles psychologiques/psychiatriques). Je n'ai pas abordé le différentiel culturel (linguistique, religieux, orientation sexuelle...).
Faut il nous enfermer ou former un ghetto?
Donc une personne saine, équilibrée dans un milieu de personnes lui ressemblant (: sans différentiel majeur donc la majorité)
sera épuisée dans les relations avec des gens qui ne lui ressemblent pas, puisqu'elle sera sans cesse à assimiler le rythme, la redondance des codes sociaux (pour peu qu'elle les respecte) qu'elle prend pour des faux selfs, de l'ennui, de l'adversité. L'impertinence de la sur interprétation finira par la décourager et l'isoler.
Le rituel est un passe droit, si on s'abstient de passer par là, on signifie à l'autre -qui fait cet effort, cet effort de soumission aux codes- qu'on lui marche plus ou moins sur la gueule. Symboliquement du moins, à une certaine époque l'étape suivante de cette entrée en matière se poursuivait par la guerre, le bannissement, la lapidation...
(René Girard a sa manière de décrire la constitution du groupe, avec son évolution par les crises mimétiques.)
Mais on peut se passer de la courtoisie, de la politesse dans une certaine mesure et ne passer que pour un rustre. Certains maestros du code social peuvent au choix être PN, chefaillons, politiciens ( et autres opportunistes) dans une société qui admet et encourage le leadership et le management "kleenex", mais ça ne sert à rien de caricaturer et je sors du propos.
Cette soumission aux codes, je l'ai comprise d'abord comme de l'hypocrisie, de la malhonnêteté, de la superficialité, avant d'apprendre (mais bien plus tard) que ce sont des préalables censés montrer l'intégration des individus et des vecteurs de communication facilement utilisables donc manipulables. Ce fut agréable de voir comment les gens réagissaient à la modification du champs lexical, de la synchronisation gestuelle ou de la prosodie. La confiance en soi pouvait renaître et le jeu commencer.
Le différentiel est une notion qui me parait importante ( puisque je le vis au quotidien). Plus le différentiel entre le niveau intellectuel ou/et émotionnel des parties est important, plus la relation est difficile, et demande un effort de tolérance, de patience. Le handicap mental est un exemple, la patience des parents auprès de leur enfant est géré chimiquement, le temps de l'émancipation de l'enfant. Cette tolérance et cette patience va dans les deux sens. Je sais que je pue dés que je parle normalement (normalement pour moi: vocabulaire, etc...je suis perçu comme hautain, pas que je pue de la gueule! ). La gestion de la démence demande un effort institutionnel: du personnel formé, des structures spécialisées.
La différence entre hqi et la moyenne intellectuelle est la même entre cette dernière et le handicap mental. Ce différentiel est plus grand (forcément)pour les Thqi.
Et je ne parle que de problématiques liées à l'aspect des moyens intellectuels. Le handicap mental et la démence ont un impact (ou plutôt sont corrélés) avec une immaturité émotionnelle (au sens large: troubles psychologiques/psychiatriques). Je n'ai pas abordé le différentiel culturel (linguistique, religieux, orientation sexuelle...).
Faut il nous enfermer ou former un ghetto?
Donc une personne saine, équilibrée dans un milieu de personnes lui ressemblant (: sans différentiel majeur donc la majorité)
sera épuisée dans les relations avec des gens qui ne lui ressemblent pas, puisqu'elle sera sans cesse à assimiler le rythme, la redondance des codes sociaux (pour peu qu'elle les respecte) qu'elle prend pour des faux selfs, de l'ennui, de l'adversité. L'impertinence de la sur interprétation finira par la décourager et l'isoler.
Dernière édition par Hrms le Mar 18 Juin 2019 - 15:44, édité 4 fois
Hrms- Messages : 73
Date d'inscription : 24/02/2015
Age : 48
Localisation : Aubignan Vaucluse
Re: Créons nos règles sociales
Je trouve très intéressant ce que tu écris.
Il y a beaucoup de choses sur lesquelles j'aimerais rebondir.
Tout d'abord, le terme d'immaturité émotionnelle utilisée fréquemment par les psychologues pour parler des "précoces". Ce terme a une connotation péjorative à mon sens et il m'a toujours mise en colère sans que je ne trouve comment expliciter ma colère ni ne puisse donner une autre appellation à cette difficulté qu'il y a à gérer les émotions. Ton post va peut-être m'aider à mieux formaliser.
Mon flot émotionnel, je l'ai bien géré pendant des années grâce à l'inhibition, puis grâce à la cigarette. Est-ce que c'était une preuve de maturité ?
Quand j'ai arrêté de fumer, je me suis rendu compte de ce flot qui m'envahissait et que j'avais du mal à gérer mais il rendait ma vie plus riche, beaucoup plus compliquée socialement, mais plus riche, plus ajustée à moi-même.
Il me parait injuste de qualifier d'immature le flot émotionnel du fait qu'un cerveau hqi capte plus d'informations que la moyenne. Voilà, c'est dit. Même les ordi saturent de trop de data.
La maturité émotionnelle ne viendra que si on apprend à se servir de cette ressource-là sans avoir à s'épuiser face à un monde qui ne les perçoit pas ou a minima.
Même en ayant pris conscience de ce que tu mets en avant sur les codes sociaux, je n'ai pas réussi à "jouer" et j'ai préféré m'isoler. Chaque fois que je sors de mon abri, je sens de plus en plus rapidement un épuisement me saisir à devoir jouer un jeu qui n'a aucun sens pour moi. Je comprends un peu la nécessité du jeu pour maintenir un semblant de cohérence ou de cohésion sociale mais si ce jeu était efficace dans ce sens, tout le monde devrait être épanoui, or je ne suis pas vraiment persuadée que la société s'en porte bien.
Il me parait évident qu'il nous faut changer les règles du "jeu" mais les habitudes ont la peau dure et "sont une seconde nature" comme disent les Africains.
Il y a beaucoup de choses sur lesquelles j'aimerais rebondir.
Tout d'abord, le terme d'immaturité émotionnelle utilisée fréquemment par les psychologues pour parler des "précoces". Ce terme a une connotation péjorative à mon sens et il m'a toujours mise en colère sans que je ne trouve comment expliciter ma colère ni ne puisse donner une autre appellation à cette difficulté qu'il y a à gérer les émotions. Ton post va peut-être m'aider à mieux formaliser.
Mon flot émotionnel, je l'ai bien géré pendant des années grâce à l'inhibition, puis grâce à la cigarette. Est-ce que c'était une preuve de maturité ?
Quand j'ai arrêté de fumer, je me suis rendu compte de ce flot qui m'envahissait et que j'avais du mal à gérer mais il rendait ma vie plus riche, beaucoup plus compliquée socialement, mais plus riche, plus ajustée à moi-même.
Il me parait injuste de qualifier d'immature le flot émotionnel du fait qu'un cerveau hqi capte plus d'informations que la moyenne. Voilà, c'est dit. Même les ordi saturent de trop de data.
La maturité émotionnelle ne viendra que si on apprend à se servir de cette ressource-là sans avoir à s'épuiser face à un monde qui ne les perçoit pas ou a minima.
La confiance en soi pouvait renaître et le jeu commencer.
Même en ayant pris conscience de ce que tu mets en avant sur les codes sociaux, je n'ai pas réussi à "jouer" et j'ai préféré m'isoler. Chaque fois que je sors de mon abri, je sens de plus en plus rapidement un épuisement me saisir à devoir jouer un jeu qui n'a aucun sens pour moi. Je comprends un peu la nécessité du jeu pour maintenir un semblant de cohérence ou de cohésion sociale mais si ce jeu était efficace dans ce sens, tout le monde devrait être épanoui, or je ne suis pas vraiment persuadée que la société s'en porte bien.
Il me parait évident qu'il nous faut changer les règles du "jeu" mais les habitudes ont la peau dure et "sont une seconde nature" comme disent les Africains.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
Hello Cuicui,
Oui, je parle d'immaturité émotionnelle, et je suis d'accord avec toi, le terme n'est pas approprié: il oppose maturité à immaturité de manière linéaire et sans nuances. "Inadéquation"? Il y a plusieurs aspects pour rebondir sur ton post: le différentiel peut également être évoqué au sein même de la personnalité de l'individu, pas seulement entre les individus. La coopération des instances peut être un marqueur de "maturité ou d'adéquation".
Accepter l'émotion, réagir en fonction de manière assertive, "légalement"... c'est une gageure! Le manuel n'était pas fourni...accepter le cadre légal, communément admis, les conventions, toutes ces choses qui hérissent le poil, qui puent le mensonge. Le compromis est devenu compromission puis corruption. Ou nous sommes nous perdus? De bonne fois, qui plus est! l'investissement est devenu tel que le renoncement social est devenu un acte de sauvegarde.
Passer du formatage de son individualité à l'épanouissement relatif (rien n'est gagné) s'est fait grâce à la perche que j'ai tendue à mon inconscient. Quand les instances individuelles coopèrent (celles dont on a conscience, et les autres dont on admet l'existence sans les comprendre) il y a un arc électrique qui se crée.
Le plus dur est de garder une cohérence, une consistance. Comme un phénomène de groupe. ou un fonctionnement politique. Une démocratie intérieure implique que tout le monde soit représenté mais les facteurs d'intégration doivent être préservés: ma psychopathie à gauche et ma sociopathie à droite ne siégeront jamais au gouvernement! Pour autant dois je me priver de ce qu'elles représentent? Si je veux me réformer, dois je nier les besoins qu'elles expriment? Le nationaliste/ égoïste doit il être privilégié par rapport à l'universaliste/empathique sur la scène internationale? Les traités internationaux sont rompus, c'est l'isolement, la guerre. J'ai besoin d'autrui et cela passe par une estimation juste de mes besoins, de ceux auxquels je peux subvenir, de ceux que les autres peuvent satisfaire. L'autarcie est un renoncement à l'autre, l'intégration au groupe un renoncement à soi. Il y a une fluidité à acquérir pour que sa transformation intérieure accompagne la vie sociale, pour ma part ça me demande une vigilance intérieure épuisante. Passer de la satisfaction des besoins vitaux à la satisfaction des besoins de confort (des envies?) est une étape que tout le monde se souhaite. J'espère pouvoir passer un jour du fonctionnel au ludique; c'est mon sacrifice, j'aimerais "réhabiliter" ce besoin que j'ai oublié...
Oui, je parle d'immaturité émotionnelle, et je suis d'accord avec toi, le terme n'est pas approprié: il oppose maturité à immaturité de manière linéaire et sans nuances. "Inadéquation"? Il y a plusieurs aspects pour rebondir sur ton post: le différentiel peut également être évoqué au sein même de la personnalité de l'individu, pas seulement entre les individus. La coopération des instances peut être un marqueur de "maturité ou d'adéquation".
Accepter l'émotion, réagir en fonction de manière assertive, "légalement"... c'est une gageure! Le manuel n'était pas fourni...accepter le cadre légal, communément admis, les conventions, toutes ces choses qui hérissent le poil, qui puent le mensonge. Le compromis est devenu compromission puis corruption. Ou nous sommes nous perdus? De bonne fois, qui plus est! l'investissement est devenu tel que le renoncement social est devenu un acte de sauvegarde.
Passer du formatage de son individualité à l'épanouissement relatif (rien n'est gagné) s'est fait grâce à la perche que j'ai tendue à mon inconscient. Quand les instances individuelles coopèrent (celles dont on a conscience, et les autres dont on admet l'existence sans les comprendre) il y a un arc électrique qui se crée.
Le plus dur est de garder une cohérence, une consistance. Comme un phénomène de groupe. ou un fonctionnement politique. Une démocratie intérieure implique que tout le monde soit représenté mais les facteurs d'intégration doivent être préservés: ma psychopathie à gauche et ma sociopathie à droite ne siégeront jamais au gouvernement! Pour autant dois je me priver de ce qu'elles représentent? Si je veux me réformer, dois je nier les besoins qu'elles expriment? Le nationaliste/ égoïste doit il être privilégié par rapport à l'universaliste/empathique sur la scène internationale? Les traités internationaux sont rompus, c'est l'isolement, la guerre. J'ai besoin d'autrui et cela passe par une estimation juste de mes besoins, de ceux auxquels je peux subvenir, de ceux que les autres peuvent satisfaire. L'autarcie est un renoncement à l'autre, l'intégration au groupe un renoncement à soi. Il y a une fluidité à acquérir pour que sa transformation intérieure accompagne la vie sociale, pour ma part ça me demande une vigilance intérieure épuisante. Passer de la satisfaction des besoins vitaux à la satisfaction des besoins de confort (des envies?) est une étape que tout le monde se souhaite. J'espère pouvoir passer un jour du fonctionnel au ludique; c'est mon sacrifice, j'aimerais "réhabiliter" ce besoin que j'ai oublié...
Hrms- Messages : 73
Date d'inscription : 24/02/2015
Age : 48
Localisation : Aubignan Vaucluse
Re: Créons nos règles sociales
Je ne peux pas mieux formuler que ce que tu viens de faire, ce que je ressens aussi.L'autarcie est un renoncement à l'autre, l'intégration au groupe un renoncement à soi. Il y a une fluidité à acquérir pour que sa transformation intérieure accompagne la vie sociale, pour ma part ça me demande une vigilance intérieure épuisante.
Puisqu'on parlait de l'émotion "à gérer", on peut peut-être en faire autre chose que s'épuiser à la contenir. Il y a quelque temps, j'ai fait le choix de m'en servir de guide rationnel.
Je me suis dit dans le fort de mon intérieur (tournure volontairement "fauteuse" car bien plus explicite que "en mon for intérieur.." ^^), que tout en nous avait une finalité utile et qu'ainsi, si nous étions bâti avec une forte réactivité émotionnelle, il nous fallait apprendre à quoi ça pouvait servir d'autre que de foutre le bordel dans des relations. J'ai même eu l'ambition très prétentieuse de faire de mes trois cerveaux les membres d'un orchestre philharmonique avec l'espoir qu'un jour cette harmonie se répercute dans mon entourage.
Ben, c'est pas gagné si j'en crois le we que je viens de passer...
Mais je ne désespère pas... pas trop... pas trop encore...
Donc, j'ai décidé non pas d'être à l'écoute de mes émotions juste pour les entendre chanter ou gueuler puis les maîtriser, mais de les considère comme de véritables indics pour ma route à suivre. En fait, je les trouve très très fiables comme radar. Elles sont les maitresses de mon "intuition", de mon "instinct" et quand je les laisse libre, que personne ne fait mumuse avec, ben, je me sens bien avec elles. Nos émotions disent quelque chose de nous, de nous avec l'autre, de nous avec le monde. Alors apprenons à les entendre à bon escient, sans les mépriser, sans les magnifier.
Pour l'instant, ça m'épuise encore. C'est comme un apprentissage long, douloureux aussi, je n'ai pas acquis la fluidité nécessaire pour transformer le pas laborieux du marcheur solitaire en haute montagne en pas élégant d'une danseuse étoile. Ceci dit, je ne cherche plus à m'intégrer dans un groupe. Je refuse d'apprendre à m'adapter à des modalités qui ne me conviendront pas. Alors de loin, j'interroge les groupes de mon entourage, mon ex-boulot, ma famille de sang, ma famille de coeur, le petit réseau d'amis éparpillés. J'ai aussi la chance d'être une femme "entretenue", une Bovary comme certains me voient par le bout de leur lorgnette, je n'ai pas la nécessité vitale d'aller dans le monde pour avoir pitance, j'ai donc le loisir de réfléchir à tout ça et de me mettre en situation d'expériences... ou pas.
Tu associes jeu et ludique. Oui, le jeu devrait pouvoir être ludique. Mais si ce jeu n'apporte rien de légèreté, alors il est une corvée. Et le jeu social ne m'a jamais apporté cette légèreté avec laquelle j'aimais me mouvoir.
Cette légèreté, je l'avais enfant, dans cette spontanéité qui est propre aux seuls enfants et dont il faut apprendre à se passer pour avoir l'air d'être "grand", d'être un adulte.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
Cuicui,
la synergie des instances de la personnalité est un projet ambitieux. Je traverse une période difficile émotionnellement parlant, parce que le reste va bien, mon attention se porte malheureusement trop sur ce qui
va mal. Si on fait le bilan horaire d'une journée, je n'ai que 25% de mon temps qui est parasité, ou je suis confronté à des émotions pénibles. Le boulot va "bien", mes nuits sont des moments apaisés (sauf à 3h du matin une nuit sur quatre), mes relations vont "bien", je n'ai "que " la sphère familiale qui me pose problème.
Fonctionnellement je passe en mode "duel", coupé de mes émotions. Confronté à des émotions mysanthropiques fortes, je me dois de couper temporairement leur expression pour assurer les contraintes matérielles et mes obligations. Je sais pertinemment qu'à ce propos, je ne suis pas en mesure d'anticiper certaines échéances, mon avenir à long terme est grévé. Je vis sur du moyen terme. Et j'essaie d'utiliser le délai que j'ai pour créer une situation viable sur une échéance plus longue affectivement parlant.
Quand ces émotions sont de l'ordre de la colère, de la jalousie, les exprimer coûte une énergie de dingue, les contrôler coûte une énergie de dingue, travailler sur elles coûte une énergie de dingue sans que tu aies l'impression que ça les modifies pour autant.
Si je les écoute, je ne vois plus personne -ou pire-. Je n'ai aucune réponse aux problèmes qu'elles me présentent, à ce qu'elles ont à me dire. Je fais ce que je peux avec les moyens que j'ai. Je peux plus sur les domaines pro, relationnel, sur ma santé, mon hygiène de vie. J'ai l'impression que certaines fatalités sur lesquelles je ne peux rien, sont immuables.
Si je fais (quand même) le lien avec le sujet, les règles sociales ont des fonctions. L'expression de ces émotions (verbale ou physique) est plus ou moins tolérée (socialement parlant), et la transgressions sanctionnée. Divers degrés sont appliqués: isolement, réprobation, atteintes à la mobilité, au pouvoir économique et à l'expression...
Donc la gestion de l'émotion se fait de manière interne, l'économie psychique se trouve parfois en défaut pour gérer ce type d'émotions et l'expression somatique prend le relais.
Il y a quelque chose d'insatisfaisant puisqu'il manque une créativité pour que l'expression puisse se faire, sans réprobations sociales, sans déséquilibre psychique ou physiologique.
la synergie des instances de la personnalité est un projet ambitieux. Je traverse une période difficile émotionnellement parlant, parce que le reste va bien, mon attention se porte malheureusement trop sur ce qui
va mal. Si on fait le bilan horaire d'une journée, je n'ai que 25% de mon temps qui est parasité, ou je suis confronté à des émotions pénibles. Le boulot va "bien", mes nuits sont des moments apaisés (sauf à 3h du matin une nuit sur quatre), mes relations vont "bien", je n'ai "que " la sphère familiale qui me pose problème.
Fonctionnellement je passe en mode "duel", coupé de mes émotions. Confronté à des émotions mysanthropiques fortes, je me dois de couper temporairement leur expression pour assurer les contraintes matérielles et mes obligations. Je sais pertinemment qu'à ce propos, je ne suis pas en mesure d'anticiper certaines échéances, mon avenir à long terme est grévé. Je vis sur du moyen terme. Et j'essaie d'utiliser le délai que j'ai pour créer une situation viable sur une échéance plus longue affectivement parlant.
Quand ces émotions sont de l'ordre de la colère, de la jalousie, les exprimer coûte une énergie de dingue, les contrôler coûte une énergie de dingue, travailler sur elles coûte une énergie de dingue sans que tu aies l'impression que ça les modifies pour autant.
Si je les écoute, je ne vois plus personne -ou pire-. Je n'ai aucune réponse aux problèmes qu'elles me présentent, à ce qu'elles ont à me dire. Je fais ce que je peux avec les moyens que j'ai. Je peux plus sur les domaines pro, relationnel, sur ma santé, mon hygiène de vie. J'ai l'impression que certaines fatalités sur lesquelles je ne peux rien, sont immuables.
Si je fais (quand même) le lien avec le sujet, les règles sociales ont des fonctions. L'expression de ces émotions (verbale ou physique) est plus ou moins tolérée (socialement parlant), et la transgressions sanctionnée. Divers degrés sont appliqués: isolement, réprobation, atteintes à la mobilité, au pouvoir économique et à l'expression...
Donc la gestion de l'émotion se fait de manière interne, l'économie psychique se trouve parfois en défaut pour gérer ce type d'émotions et l'expression somatique prend le relais.
Il y a quelque chose d'insatisfaisant puisqu'il manque une créativité pour que l'expression puisse se faire, sans réprobations sociales, sans déséquilibre psychique ou physiologique.
Hrms- Messages : 73
Date d'inscription : 24/02/2015
Age : 48
Localisation : Aubignan Vaucluse
Re: Créons nos règles sociales
Je reviens sur une de tes premières questions et sur le titre du fil.Faut il nous enfermer ou former un ghetto?
J'ai du mal à considérer que les HQI fonctionnent différemment d'un point de vue social. Certains n'ont aucun problème avec les règles sociales telles qu'elles sont, d'autres ne s'y feront jamais. Je ne ressens aucune homogénéité dans aucun groupe hqi, j'y sens même encore plus d'hétérogénéité qu'ailleurs. Et c'est pour ça que je trouve ces groupes intéressants et que tu peux peut-être y puiser une inspiration quelconque qui te permette de trouver/créer un espace d'expression de tes émotions qui te soit propre, que tu peux partager ou pas, sans que cela n'ait autant de répercussions en terme énergétique personnelle tout en restant confortable socialement.
Edit :
Je viens de me souvenir d'une émission de radio de mercredi dernier entendue par bribes et qui peut peut-être t'intéresser :
https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-29-mai-2019
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
Merci Cuicui,
Nous sommes un petit groupe (hétérogène: un groupe de petits groupes, quoi!)
peu intégré -mais bon- et nous nous rencontrons un fois par mois...
Des gens que je vois individuellement, puisqu'ils n'arrivent pas à se supporter!
Et deux trois petits groupes restreints...
L'hétérogénéité que tu constates se fait sur quels domaines?
Merci pour le lien...
Nous sommes un petit groupe (hétérogène: un groupe de petits groupes, quoi!)
peu intégré -mais bon- et nous nous rencontrons un fois par mois...
Des gens que je vois individuellement, puisqu'ils n'arrivent pas à se supporter!
Et deux trois petits groupes restreints...
L'hétérogénéité que tu constates se fait sur quels domaines?
Merci pour le lien...
Hrms- Messages : 73
Date d'inscription : 24/02/2015
Age : 48
Localisation : Aubignan Vaucluse
Re: Créons nos règles sociales
Des rapports où chacun, même si le principe dominant-dominé est présent chez tout le monde, vise à transcender cet aspect. Même si entre aspirer à et faire il y a une marge, c'est déjà un début qui promet. Donc éliminer les jeux de pouvoir, les intrigues, les paroles dites dans le but de susciter chez l'autre une certaine réaction, par exemple en portant atteinte à son estime de soi, ou pour le flatter et en tirer un avantage. Des rapports où chacun a fait son travail d'introspection, et regarde bien en face et avec lucidité ses forces et ses faiblesses, pour prévenir dans la mesure du possible la projection, ou en tout cas la garder a l'œil. Beaucoup de problèmes relationnels sont dus à la projection. On a tendance à attribuer aux autres nos propres désirs, intentions, défauts, etc. et en les jugeant, on ne se rend même pas compte qu'on se juge soi-même. Ça cause bien des quiproquos et des rancunes inutiles. Si au moins on en est conscient, on a déjà fait un bout de chemin. Des rapports où chacun exprime avec simplicité ce qu'il ressent et pense. C'est ici que les conventions sociales se sentent brimées, plus que dans les cas où il y a intrigues, jeux de pouvoir et médisances, ce qui est étrange quand on y réfléchit. Donc exprimer ce qu'on ressent ou si, interrogé, on n'a pas envie de s'exprimer là-dessus, dire qu'on n'en a pas envie tout simplement. Si le chaos émotionnel est trop envahissant sur le moment pour pouvoir s'exprimer adéquatement, dire qu'on va répondre après un moment de réflexion. Éviter les excuses et les faux prétextes qui d'ailleurs ne trompent personne et qui empoisonnent la confiance. Un monde idéal serait celui où on peut dire la vérité, même déplaisante, sans avoir à subir des représailles. Les représailles sont le signe d`un manque de bonne foi et elles sont courantes dans notre société, d'où la peur d'être soi-même et de laisser tomber les masques. Des rapports où chacun se fait une opinion par lui-même au lieu d'abdiquer son pouvoir pour se fondre dans la masse. Faire descendre l'opinion publique de son piédestal sans pour autant l'ignorer. Ne pas faire payer aux autres la jalousie qu'ils peuvent nous inspirer. Assumer totalement. Supporter les silences et écouter ce qu'il taisent au lieu de les remplir avec du verbiage insignifiant.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Créons nos règles sociales
Étoilerose a écrit:
Des rapports où chacun, même si le principe dominant-dominé est présent chez tout le monde, vise à transcender cet aspect. Même si entre aspirer à et faire il y a une marge, c'est déjà un début qui promet. Donc éliminer les jeux de pouvoir, les intrigues, les paroles dites dans le but de susciter chez l'autre une certaine réaction, par exemple en portant atteinte à son estime de soi, ou pour le flatter et en tirer un avantage. Des rapports où chacun a fait son travail d'introspection, et regarde bien en face et avec lucidité ses forces et ses faiblesses, pour prévenir dans la mesure du possible la projection, ou en tout cas la garder a l'œil. Beaucoup de problèmes relationnels sont dus à la projection. On a tendance à attribuer aux autres nos propres désirs, intentions, défauts, etc. et en les jugeant, on ne se rend même pas compte qu'on se juge soi-même. Ça cause bien des quiproquos et des rancunes inutiles. Si au moins on en est conscient, on a déjà fait un bout de chemin. Des rapports où chacun exprime avec simplicité ce qu'il ressent et pense. C'est ici que les conventions sociales se sentent brimées, plus que dans les cas où il y a intrigues, jeux de pouvoir et médisances, ce qui est étrange quand on y réfléchit. Donc exprimer ce qu'on ressent ou si, interrogé, on n'a pas envie de s'exprimer là-dessus, dire qu'on n'en a pas envie tout simplement. Si le chaos émotionnel est trop envahissant sur le moment pour pouvoir s'exprimer adéquatement, dire qu'on va répondre après un moment de réflexion. Éviter les excuses et les faux prétextes qui d'ailleurs ne trompent personne et qui empoisonnent la confiance. Un monde idéal serait celui où on peut dire la vérité, même déplaisante, sans avoir à subir des représailles. Les représailles sont le signe d`un manque de bonne foi et elles sont courantes dans notre société, d'où la peur d'être soi-même et de laisser tomber les masques. Des rapports où chacun se fait une opinion par lui-même au lieu d'abdiquer son pouvoir pour se fondre dans la masse. Faire descendre l'opinion publique de son piédestal sans pour autant l'ignorer. Ne pas faire payer aux autres la jalousie qu'ils peuvent nous inspirer. Assumer totalement. Supporter les silences et écouter ce qu'il taisent au lieu de les remplir avec du verbiage insignifiant.
Je reviens sur le forum après un weekend chargée, et une journée avec ces petites contrariétés liées à mon décalage et à ma spontanéité qui froisse certaines personnes pour des causes que je considère bien puérile. Dès que je tombe légèrement le masque, ça finit toujours pas m'inclure dans les conflits inutiles et à la longue ça me fatigue.
Ce post est le premier que je lis ce soir et il me fait grand bien, merci ! Si seulement je vivais dans un monde aussi sain et simple, je me sentirais bien plus sereine.
Miasam- Messages : 69
Date d'inscription : 20/12/2019
Re: Créons nos règles sociales
Je reviens sur le forum après un weekend chargée, et une journée avec ces petites contrariétés liées à mon décalage et à ma spontanéité qui froisse certaines personnes pour des causes que je considère bien puérile. Dès que je tombe légèrement le masque, ça finit toujours pas m'inclure dans les conflits inutiles et à la longue ça me fatigue.
Ce post est le premier que je lis ce soir et il me fait grand bien, merci ! Si seulement je vivais dans un monde aussi sain et simple, je me sentirais bien plus sereine. [/quote]
Comme la vérité, comme la crème, finit toujours par remonter à la surface, j'ai espoir qu'un jour l'humanité ressemblera à l'idéal qu'on s'en fait. Même si c'est pas demain la veille, c'est bon d'espérer.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Créons nos règles sociales
J'aime beaucoup ton message Étoilerose !
Je me permets d'ajouter au niveau de conscience de ce qui est/se passe, l'énergie et les systèmes mis en place dans l'enfance pour attirer de l'énergie :
Intimidateur
Interrogateur
Indifférent
Plaintif
L'un n'est ni mieux ni moins bien que les autres, mais lorsque je me débrouille (inconsciemment bien sûr car consciemment c'est que j'ai quelque chose à dire, merde !!!) pour obtenir l'attention des autres, je leur pompe de l'énergie et ça me remplit.
Apprendre à faire ce remplissage seul(e) est une très bonne chose.
Être conscient de ces systèmes lorsqu'ils sont à l’œuvre (y compris chez moi) permet de s'en extraire.
Je me permets d'ajouter au niveau de conscience de ce qui est/se passe, l'énergie et les systèmes mis en place dans l'enfance pour attirer de l'énergie :
Intimidateur
Interrogateur
Indifférent
Plaintif
L'un n'est ni mieux ni moins bien que les autres, mais lorsque je me débrouille (inconsciemment bien sûr car consciemment c'est que j'ai quelque chose à dire, merde !!!) pour obtenir l'attention des autres, je leur pompe de l'énergie et ça me remplit.
Apprendre à faire ce remplissage seul(e) est une très bonne chose.
Être conscient de ces systèmes lorsqu'ils sont à l’œuvre (y compris chez moi) permet de s'en extraire.
Invité- Invité
Re: Créons nos règles sociales
teichezgégé a écrit:J'aime beaucoup ton message Étoilerose !
Apprendre à faire ce remplissage seul(e) est une très bonne chose.
Être conscient de ces systèmes lorsqu'ils sont à l’œuvre (y compris chez moi) permet de s'en extraire.
teichezgégé, la conscientisation collective passe pas la conscientisation individuelle, comme le livre ton message. Moi aussi je fais des choses inconsciemment et les conséquences de mes paroles et mes actes en retour éveillent ma conscience. Je répète les mêmes erreurs, les habitudes étant difficiles à changer, c'est dans la nature humaine, mais éventuellement la conscience des conséquences qui vont s'ensuivre me retient à temps et me fait m'interroger sur la véritable intention qui m'anime.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Créons nos règles sociales
Personnellement j'ai pas mal lu de littérature sur le haut potentiel et j'en ai vraiment retenu qu'une notion forte : le faux self (cf Monique de Kermadec).
J'ai compris qu'il ne servait à rien sur le long terme de le conserver et depuis que je m'en suis séparé je vis vraiment mieux.
Certes il faut momentanément se conformer à certaines règles de la société qui ne nous plaisent pas pour simplement survivre (pour obtenir du travail notamment) mais il s'agit quand-même de prendre beaucoup de recul dans sa vie de façon à ce que la cocotte minute n'explose pas (autrement dit pour se protéger du burn-out).
Après je ne pense pas qu'il y ait des règles qui marcheraient pour tous les haut-potentiels. Il s'agit de soi-même les trouver en se posant la bonne question chaque jour:
Qu'est ce qui est juste pour moi dans la société?
J'ai compris qu'il ne servait à rien sur le long terme de le conserver et depuis que je m'en suis séparé je vis vraiment mieux.
Certes il faut momentanément se conformer à certaines règles de la société qui ne nous plaisent pas pour simplement survivre (pour obtenir du travail notamment) mais il s'agit quand-même de prendre beaucoup de recul dans sa vie de façon à ce que la cocotte minute n'explose pas (autrement dit pour se protéger du burn-out).
Après je ne pense pas qu'il y ait des règles qui marcheraient pour tous les haut-potentiels. Il s'agit de soi-même les trouver en se posant la bonne question chaque jour:
Qu'est ce qui est juste pour moi dans la société?
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Communication : les règles fondamentales
» Difficultés sociales
» Pas de règles dans le couple ? L'amour ou la vie ?
» Interactions sociales et papotage...
» Interactions sociales => 'awkwardness'
» Difficultés sociales
» Pas de règles dans le couple ? L'amour ou la vie ?
» Interactions sociales et papotage...
» Interactions sociales => 'awkwardness'
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum