Pourquoi Patate ?
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Re: Pourquoi Patate ?
Je te laisse, forte à faire.
La désolation.
La blessure qui voile tout.
La vilenie comme salut, qui ne trompe personne,
mais qui fait sourire, par respect et amour.
La désolation.
La blessure qui voile tout.
La vilenie comme salut, qui ne trompe personne,
mais qui fait sourire, par respect et amour.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
##### a écrit:J'ai pris un abonnement à l'amputation éternelle.
Amen !
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
##### a écrit:Je suis circonspect à la vue des réactions humaines.
Mais nan.
Définition de circonspect : Qui prend garde à ce qu’il dit, à ce qu’il fait, en ayant égard aux circonstances, au milieu.
non mais là faut pas m'en vouloir ... car avec ou sans joie, c'est une franche rigolade, pour moi, de lire cela de toi !!
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Eloge de la fuite
Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime.
Vous connaissez sans doute un voilier nommé « Désir ».
Nous ne vivons que pour maintenir notre structure biologique, nous sommes programmés depuis l’œuf fécondé pour cette seule fin, et toute structure vivante n’a pas d’autre raison d’être que d’être.
Amour
Amour. Avec ce mot, on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient. C’est le mot de passe qui permet d’ouvrir les cœurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines. Il couvre d’un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété. C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes. Il fournit une tunique honorable à l’assassin, à la mère de famille, au prêtre, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques.
La fonction du système nerveux consiste essentiellement dans la possibilité qu’il donne à un organisme d’agir, de réaliser son autonomie motrice par rapport à l’environnement, de telle façon que la structure de cet organisme soit conservée.
La motivation fondamentale des êtres vivants semble être le maintien de leur structure organique. Mais elle dépendra soit de pulsions, en réponse à des besoins fondamentaux, soit de besoins acquis par apprentissage.
Avec le cortex, on accède à l’anticipation, à partir de l’expérience mémorisée des actes gratifiants ou nociceptifs, et à l’élaboration d’une stratégie capable de les satisfaire ou de les éviter respectivement. Il semble donc exister trois niveaux d’organisation de l’action.
Le premier, le plus primitif, à la suite d’une stimulation interne et/ou externe, organise l’action de façon automatique, incapable d’adaptation.
Le second organise l’action en prenant en compte l’expérience antérieure, grâce à la mémoire que l’on conserve de la qualité, agréable ou désagréable, utile ou nuisible, de la sensation qui en est résultée. L’entrée en jeu de l’expérience mémorisée camoufle le plus souvent la pulsion primitive et enrichit la motivation de tout l’acquis dû à l’apprentissage.
Le troisième niveau est celui du désir. Il est lié à la construction imaginaire anticipatrice du résultat de l’action et de la stratégie à mettre en œuvre pour assurer l’action gratifiante ou celle qui évitera le stimulus nociceptif.
Le premier niveau fait appel à un processus uniquement présent, le second ajoute à l’action présente l’expérience du passé, le troisième répond au présent, grâce à l’expérience passée par anticipation du résultat futur.
Le système nerveux commande généralement une action. Si celle-ci répond à un stimulus nociceptif douloureux, elle se résoudra dans la fuite, l’évitement. Si la fuite est impossible elle provoquera l’agressivité défensive, la lutte.
Si cette action est efficace, permettant la conservation ou la restauration du bien-être, de l’équilibre biologique, si en d’autres termes elle est gratifiante, la stratégie mise en œuvre sera mémorisée, de façon à être reproduite. Il y a apprentissage.
Si elle est inefficace, ce que seul l’apprentissage pourra montrer, un processus d’inhibition motrice sera mis en jeu.
A côté des agressions directes, physiques ou chimiques, l’agression psychosociale au contraire passe obligatoirement par la mémoire et l’apprentissage de ce qui peut être nociceptif pour l’individu. Si elle ne trouve pas de solution dans l’action motrice adaptée, elle débouche sur un comportement d’agressivité défensive ou, chez l’homme, sur le suicide. Mais si l’apprentissage de la punition met en jeu le système inhibiteur de l’action, il ne reste plus que la soumission avec ses conséquences psychosomatiques, la dépression ou la fuite dans l’imaginaire des drogues et des maladies mentales ou de la créativité.
L’amour déculpabilise, car pour que tous les groupes sociaux survivent, c’est-à-dire maintiennent leurs structures hiérarchiques, les règles de la dominance, il faut que les motivations profondes de tous les actes humains soient ignorés.
Le mot d’amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l’assouvissement de la dominance.
Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos propres désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent.
Ce que l’on appelle « amour » naît du réenforcement de l’action gratifiante autorisée par un autre être situé dans notre espace opérationnel et le mal d’amour résulte du fait que cet être peut refuser d’être notre objet gratifiant ou devenir celui d’un autre, se soustrayant ainsi plus ou moins complètement notre action. Ce refus ou ce partage blesse l’image idéale que l’on se fait de soi, blesse notre narcissisme et initie soit la dépression, soit l’agressivité, soit le dénigrement de l’être aimé.
On naît, on vit et l’on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n’a qu’une seule raison d’être : celle de se conserver. Mais, chose étrange, la mémoire et l’apprentissage font pénétrer les autres dans cette structure, et, au niveau de l’organisation du moi, elle n’était plus qu’eux.
La source profonde de l’angoisse existentielle, occultée par la vie quotidienne et les relations interindividuelles dans une société de production, est cette solitude de notre structure biologique enfermant en elle-même l’ensemble, anonyme le plus souvent, des expériences que nous n’avons pas retenues des autres. Angoisse de ne pas comprendre ce que nous sommes et ce qu’ils sont, prisonniers enchaînés au même monde de l’incohérence et de la mort.
L'éloge de la fuite de Henri Laborit
Henri Laborit a probablement écrit là un ouvrage majeur concernant le rôle du cerveau.
Alain Resnais a réalisé un film "Mon oncle d'Amérique" en collaboration avec Henri Laborit remarquable dans l'explication de certains comportements au cours de situations de stress. Voici quelques extraits des explications données au cours du film.
Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime.
Vous connaissez sans doute un voilier nommé « Désir ».
Nous ne vivons que pour maintenir notre structure biologique, nous sommes programmés depuis l’œuf fécondé pour cette seule fin, et toute structure vivante n’a pas d’autre raison d’être que d’être.
Amour
Amour. Avec ce mot, on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient. C’est le mot de passe qui permet d’ouvrir les cœurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines. Il couvre d’un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété. C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes. Il fournit une tunique honorable à l’assassin, à la mère de famille, au prêtre, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques.
La fonction du système nerveux consiste essentiellement dans la possibilité qu’il donne à un organisme d’agir, de réaliser son autonomie motrice par rapport à l’environnement, de telle façon que la structure de cet organisme soit conservée.
La motivation fondamentale des êtres vivants semble être le maintien de leur structure organique. Mais elle dépendra soit de pulsions, en réponse à des besoins fondamentaux, soit de besoins acquis par apprentissage.
Avec le cortex, on accède à l’anticipation, à partir de l’expérience mémorisée des actes gratifiants ou nociceptifs, et à l’élaboration d’une stratégie capable de les satisfaire ou de les éviter respectivement. Il semble donc exister trois niveaux d’organisation de l’action.
Le premier, le plus primitif, à la suite d’une stimulation interne et/ou externe, organise l’action de façon automatique, incapable d’adaptation.
Le second organise l’action en prenant en compte l’expérience antérieure, grâce à la mémoire que l’on conserve de la qualité, agréable ou désagréable, utile ou nuisible, de la sensation qui en est résultée. L’entrée en jeu de l’expérience mémorisée camoufle le plus souvent la pulsion primitive et enrichit la motivation de tout l’acquis dû à l’apprentissage.
Le troisième niveau est celui du désir. Il est lié à la construction imaginaire anticipatrice du résultat de l’action et de la stratégie à mettre en œuvre pour assurer l’action gratifiante ou celle qui évitera le stimulus nociceptif.
Le premier niveau fait appel à un processus uniquement présent, le second ajoute à l’action présente l’expérience du passé, le troisième répond au présent, grâce à l’expérience passée par anticipation du résultat futur.
Le système nerveux commande généralement une action. Si celle-ci répond à un stimulus nociceptif douloureux, elle se résoudra dans la fuite, l’évitement. Si la fuite est impossible elle provoquera l’agressivité défensive, la lutte.
Si cette action est efficace, permettant la conservation ou la restauration du bien-être, de l’équilibre biologique, si en d’autres termes elle est gratifiante, la stratégie mise en œuvre sera mémorisée, de façon à être reproduite. Il y a apprentissage.
Si elle est inefficace, ce que seul l’apprentissage pourra montrer, un processus d’inhibition motrice sera mis en jeu.
A côté des agressions directes, physiques ou chimiques, l’agression psychosociale au contraire passe obligatoirement par la mémoire et l’apprentissage de ce qui peut être nociceptif pour l’individu. Si elle ne trouve pas de solution dans l’action motrice adaptée, elle débouche sur un comportement d’agressivité défensive ou, chez l’homme, sur le suicide. Mais si l’apprentissage de la punition met en jeu le système inhibiteur de l’action, il ne reste plus que la soumission avec ses conséquences psychosomatiques, la dépression ou la fuite dans l’imaginaire des drogues et des maladies mentales ou de la créativité.
L’amour déculpabilise, car pour que tous les groupes sociaux survivent, c’est-à-dire maintiennent leurs structures hiérarchiques, les règles de la dominance, il faut que les motivations profondes de tous les actes humains soient ignorés.
Le mot d’amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l’assouvissement de la dominance.
Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos propres désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent.
Ce que l’on appelle « amour » naît du réenforcement de l’action gratifiante autorisée par un autre être situé dans notre espace opérationnel et le mal d’amour résulte du fait que cet être peut refuser d’être notre objet gratifiant ou devenir celui d’un autre, se soustrayant ainsi plus ou moins complètement notre action. Ce refus ou ce partage blesse l’image idéale que l’on se fait de soi, blesse notre narcissisme et initie soit la dépression, soit l’agressivité, soit le dénigrement de l’être aimé.
On naît, on vit et l’on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n’a qu’une seule raison d’être : celle de se conserver. Mais, chose étrange, la mémoire et l’apprentissage font pénétrer les autres dans cette structure, et, au niveau de l’organisation du moi, elle n’était plus qu’eux.
La source profonde de l’angoisse existentielle, occultée par la vie quotidienne et les relations interindividuelles dans une société de production, est cette solitude de notre structure biologique enfermant en elle-même l’ensemble, anonyme le plus souvent, des expériences que nous n’avons pas retenues des autres. Angoisse de ne pas comprendre ce que nous sommes et ce qu’ils sont, prisonniers enchaînés au même monde de l’incohérence et de la mort.
L'éloge de la fuite de Henri Laborit
Henri Laborit a probablement écrit là un ouvrage majeur concernant le rôle du cerveau.
Alain Resnais a réalisé un film "Mon oncle d'Amérique" en collaboration avec Henri Laborit remarquable dans l'explication de certains comportements au cours de situations de stress. Voici quelques extraits des explications données au cours du film.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Éloge de la Folie - Erasme
Extraits
Accordez aussi aux fous une qualité qui n'est pas à dédaigner: seuls, ils sont francs et véridiques.
L'expérience fait voir aussi que toujours un fou se moque de l'autre, et que tous deux se divertissent réciproquement : souvent même c'est le plus fou qui rit de meilleur coeur du moins fou.
Tout, dans le monde, est si obscur; si variable, qu'il est impossible de rien savoir de certain.
Le sage se réfugie dans les livres des Anciens et n'y apprend que de froides abstractions; le fou, en abordant les réalités et les périls, acquiert à mon avis le vrai bon sens.
... peu de gens comprennent l'immense avantage qu'il y a à ne jamais hésiter et à tout oser.
Extraits
Accordez aussi aux fous une qualité qui n'est pas à dédaigner: seuls, ils sont francs et véridiques.
L'expérience fait voir aussi que toujours un fou se moque de l'autre, et que tous deux se divertissent réciproquement : souvent même c'est le plus fou qui rit de meilleur coeur du moins fou.
Tout, dans le monde, est si obscur; si variable, qu'il est impossible de rien savoir de certain.
Le sage se réfugie dans les livres des Anciens et n'y apprend que de froides abstractions; le fou, en abordant les réalités et les périls, acquiert à mon avis le vrai bon sens.
... peu de gens comprennent l'immense avantage qu'il y a à ne jamais hésiter et à tout oser.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos propres désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément au nôtre.
L'expérience fait voir aussi que toujours un fou se moque de l'autre, et que tous deux se divertissent réciproquement : souvent même c'est le plus fou qui rit de meilleur coeur du moins fou.
Parfois il n'y a pas de plus fou, et chacun rit et pleure de sa bêtise, et sa propre bêtise, qui ne servent qu'à contrebalancer l'autre en miroir.
L'expérience fait voir aussi que toujours un fou se moque de l'autre, et que tous deux se divertissent réciproquement : souvent même c'est le plus fou qui rit de meilleur coeur du moins fou.
Parfois il n'y a pas de plus fou, et chacun rit et pleure de sa bêtise, et sa propre bêtise, qui ne servent qu'à contrebalancer l'autre en miroir.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Le bonheur
On ne peut être heureux si l’on ne désire rien. Le bonheur est ignoré de celui qui désire sans assouvir son désir, sans connaître le plaisir qu’il y a à l’assouvissement, ni le bien-être ressenti lorsqu’il est assouvi.
La recherche du plaisir est canalisée par l’apprentissage socio-culturel, car la socio-culture décide pour vous de la forme que doit prendre, pour être tolérée, cette action qui vous gratifiera.
Il est ainsi possible de trouver le bonheur dans le conformisme, puisque celui-ci évite la punition sociale et crée les besoins acquis qu’il saura justement satisfaire. Des sociétés qui ont établi leurs échelles hiérarchiques de dominance, donc de bonheur, sur la production de marchandises, apprennent aux individus qui les composent à n’être motivés que par leur promotion sociale dans un système de production de marchandises. Cette promotion sociale décidera du nombre de marchandises auquel vous avez droit, et de l’idée complaisante que l’individu se fera de lui-même par rapport aux autres. Elle satisfera son narcissisme.
Les automatismes créés dès l’enfance dans son système nerveux n’ayant qu’un seul but, le faire entrer au plus vite dans un processus de production, se trouveront sans objet à l’âge de la retraite, c’est pourquoi celle-ci est rarement le début de l’apprentissage du bonheur, mais le plus souvent l’apprentissage du désespoir.
La recherche de la dominance dans un territoire donné a toujours été à la base des comportements humains.
La dominance permet de garder à sa disposition un être ou un objet qui est convoité par d’autres.
On ne peut être heureux si l’on ne désire rien. Le bonheur est ignoré de celui qui désire sans assouvir son désir, sans connaître le plaisir qu’il y a à l’assouvissement, ni le bien-être ressenti lorsqu’il est assouvi.
La recherche du plaisir est canalisée par l’apprentissage socio-culturel, car la socio-culture décide pour vous de la forme que doit prendre, pour être tolérée, cette action qui vous gratifiera.
Il est ainsi possible de trouver le bonheur dans le conformisme, puisque celui-ci évite la punition sociale et crée les besoins acquis qu’il saura justement satisfaire. Des sociétés qui ont établi leurs échelles hiérarchiques de dominance, donc de bonheur, sur la production de marchandises, apprennent aux individus qui les composent à n’être motivés que par leur promotion sociale dans un système de production de marchandises. Cette promotion sociale décidera du nombre de marchandises auquel vous avez droit, et de l’idée complaisante que l’individu se fera de lui-même par rapport aux autres. Elle satisfera son narcissisme.
Les automatismes créés dès l’enfance dans son système nerveux n’ayant qu’un seul but, le faire entrer au plus vite dans un processus de production, se trouveront sans objet à l’âge de la retraite, c’est pourquoi celle-ci est rarement le début de l’apprentissage du bonheur, mais le plus souvent l’apprentissage du désespoir.
La recherche de la dominance dans un territoire donné a toujours été à la base des comportements humains.
La dominance permet de garder à sa disposition un être ou un objet qui est convoité par d’autres.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
De l'usage de l'Utopie
L'Homme n'est capable de réaliser que des modèles utopiques. Ces modèles sont irréalisables tels qu'il les a imaginés et il s'en aperçoit aussitôt qu'il tente de les réaliser. L'erreur de jugement et l'erreur opérationnelle consistent alors à s'entêter dans la réalisation de l'irréalisable, et de refuser l'introduction dans l'équation des éléments nouveaux que la théorie n'avait pas prévus et que l'échec a fait apparaître ou que l'évolution des sciences, et plus simplement encore des connaissances humaines, permet d'utiliser, entre le moment où le modèle a été imaginé et celui où la réalisation démontre son inadéquation au modèle. Ce n'est pas l'Utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance.
De l'illusion du libre-choix
La sensation fallacieuse de liberté s'explique du fait que ce qui conditionne notre action est généralement du domaine de l'inconscient, et que par contre le discours logique est, lui, du domaine du conscient. C'est ce discours qui nous permet de croire au libre choix. Mais comment un choix pourrait-il être libre alors que nous somme inconscients des motifs de notre choix, et comment pourrions-nous croire à l'existence de l'inconscient puisque celui-ci est par définition inconscient ? (...)
« Même en écarquillant les yeux, l’homme ne voit rien. Il tâtonne en trébuchant sur la route obscure de la vie, dont il ne sait ni d’où elle vient, ni où elle va. Il est aussi angoissé qu’un enfant enfermé dans le noir."
« L’imaginaire s’apparente ainsi à une contrée d’exil où l’on trouve refuge lorsqu’il est impossible de trouver le bonheur parce que l’action gratifiante en réponse aux pulsions ne peut être satisfaite dans le conformisme socio-culturel. C’est lui qui crée le désir d’un monde qui n’est pas de ce monde. Y pénétrer, c’est ’choisir la meilleure part, celle qui ne sera point enlevée’. Celle où les compétitions hiérarchiques pour l’obtention de la dominance disparaissent, c’est le jardin intérieur que l’on modèle à sa convenance et dans lequel on peut inviter des amis sans leur demander, à l’entrée, de parchemin, de titres ou de passeport. C’est l’Eden, le paradis perdu, où les lys des champs ne filent, ni ne tissent. On peut alors rendre à César ce qui est à César et à l’imaginaire ce qui n’appartient qu’à lui. On regarde, de là, les autres vieillir prématurément, la bouche déformée par le rictus de l’effort compétitif, épuisés par la course au bonheur imposé qu’ils n’atteindront jamais. »
« La seule façon que nous ayons de survivre, de ne pas mourir, c’est à l’évidence de nous incruster dans les autres et, pour les autres, la seule façon de survivre c’est de s’incruster en nous. Mais cette incrustation n’est pas celle de l’image tronquée qu’un individu peut fournir de lui-même, toujours passagère et fugitive, mais celle des concepts qu’il a pu engendrer. »
L'Homme n'est capable de réaliser que des modèles utopiques. Ces modèles sont irréalisables tels qu'il les a imaginés et il s'en aperçoit aussitôt qu'il tente de les réaliser. L'erreur de jugement et l'erreur opérationnelle consistent alors à s'entêter dans la réalisation de l'irréalisable, et de refuser l'introduction dans l'équation des éléments nouveaux que la théorie n'avait pas prévus et que l'échec a fait apparaître ou que l'évolution des sciences, et plus simplement encore des connaissances humaines, permet d'utiliser, entre le moment où le modèle a été imaginé et celui où la réalisation démontre son inadéquation au modèle. Ce n'est pas l'Utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance.
De l'illusion du libre-choix
La sensation fallacieuse de liberté s'explique du fait que ce qui conditionne notre action est généralement du domaine de l'inconscient, et que par contre le discours logique est, lui, du domaine du conscient. C'est ce discours qui nous permet de croire au libre choix. Mais comment un choix pourrait-il être libre alors que nous somme inconscients des motifs de notre choix, et comment pourrions-nous croire à l'existence de l'inconscient puisque celui-ci est par définition inconscient ? (...)
« Même en écarquillant les yeux, l’homme ne voit rien. Il tâtonne en trébuchant sur la route obscure de la vie, dont il ne sait ni d’où elle vient, ni où elle va. Il est aussi angoissé qu’un enfant enfermé dans le noir."
« L’imaginaire s’apparente ainsi à une contrée d’exil où l’on trouve refuge lorsqu’il est impossible de trouver le bonheur parce que l’action gratifiante en réponse aux pulsions ne peut être satisfaite dans le conformisme socio-culturel. C’est lui qui crée le désir d’un monde qui n’est pas de ce monde. Y pénétrer, c’est ’choisir la meilleure part, celle qui ne sera point enlevée’. Celle où les compétitions hiérarchiques pour l’obtention de la dominance disparaissent, c’est le jardin intérieur que l’on modèle à sa convenance et dans lequel on peut inviter des amis sans leur demander, à l’entrée, de parchemin, de titres ou de passeport. C’est l’Eden, le paradis perdu, où les lys des champs ne filent, ni ne tissent. On peut alors rendre à César ce qui est à César et à l’imaginaire ce qui n’appartient qu’à lui. On regarde, de là, les autres vieillir prématurément, la bouche déformée par le rictus de l’effort compétitif, épuisés par la course au bonheur imposé qu’ils n’atteindront jamais. »
« La seule façon que nous ayons de survivre, de ne pas mourir, c’est à l’évidence de nous incruster dans les autres et, pour les autres, la seule façon de survivre c’est de s’incruster en nous. Mais cette incrustation n’est pas celle de l’image tronquée qu’un individu peut fournir de lui-même, toujours passagère et fugitive, mais celle des concepts qu’il a pu engendrer. »
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
##### a écrit:La recherche de la dominance dans un territoire donné a toujours été à la base des comportements humains.
La dominance permet de garder à sa disposition un être ou un objet qui est convoité par d’autres.
##### a écrit:Ce n'est pas l'Utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
http://skydreams.forumactif.org/t1809-je-t-aime-salope-commentaires
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
##### a écrit:http://skydreams.forumactif.org/t1809-je-t-aime-salope-commentaires
s'tue 'mour d'adolescent !
mais moi aussi je t'aime ma petite chienne ^^
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
ouais bon disont que c'est écrit ! à la Francis, avé l'accent ... non mais va casser des cailloux
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Bon je crois que j'ai compris pour la magic carpet mais j'ai pas vu de tapisserie tu parles de la robe de Bliss?
Ou alors tapisserie, tapis, carpet... Bref parle moi comme à une sous-douée steuplait j'ai un QI négatif moi!
Ça se marre chez les patates ce soir!
bon app'!
Ou alors tapisserie, tapis, carpet... Bref parle moi comme à une sous-douée steuplait j'ai un QI négatif moi!
Ça se marre chez les patates ce soir!
bon app'!
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Pourquoi Patate ?
Oui lui aussi il traine sur chat-roulette!
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Pourquoi Patate ?
Salut SALOPE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Adieu SALOPE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Adieu SALOPE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Comment ça, "adieu" ?
C'est quoi ce terme ?
Ca grouille de suicidaires, par ici, alors fais gaffe à ce que tu dis !
(et mon conseil : ne fais pas ça, malheureux !)
C'est quoi ce terme ?
Ca grouille de suicidaires, par ici, alors fais gaffe à ce que tu dis !
(et mon conseil : ne fais pas ça, malheureux !)
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
##### a écrit:Salut SALOPE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Adieu SALOPE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais non DD ! Uccen il est juste trop "in love"... alors il crie son désespoir de me voir partir.
C'est la vie ! Pas vrai Omerta ?
Dernière édition par Patate le Dim 5 Oct 2014 - 15:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Adieu, ça me fait plaisir t'aies repris du poil (encore plus !) de la bête,
tu pouvais pas rester à terre,
je prends sur moi d'être un appui,
prends soin de toi plein de bonheur ! youpi !
tu pouvais pas rester à terre,
je prends sur moi d'être un appui,
prends soin de toi plein de bonheur ! youpi !
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
##### a écrit:Adieu, ça me fait plaisir t'aies repris du poil (encore plus !) de la bête,
Je confirme, elle est repassée aux collants opaques.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Pourquoi Patate ?
##### a écrit:Adieu, ça me fait plaisir t'aies repris du poil (encore plus !) de la bête,
tu pouvais pas rester à terre,
je prends sur moi d'être un appui,
prends soin de toi plein de bonheur ! youpi !
tu retrouves ton humour ! Ca fait du bien !!
Ma petite uccienne a un coeur maintenant.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Numero6 a écrit:##### a écrit:Adieu, ça me fait plaisir t'aies repris du poil (encore plus !) de la bête,
Je confirme, elle est repassée aux collants opaques.
Sous ma jupe fendue !
En tous cas j'ai passé un bien bon moment en votre compagnie cher Numero !
Bien rentrée et en mode "reprise de poil" car le jaja m'a tuer !!
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Chouia fond ce soir !! On danse grave sur le parquet il ne manque que les patins
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Et puis, vous savez quoi ? Il est dangereux pour nous de marcher l'un à côté de l'autre ; j'ai senti plusieurs fois des envies irrépressibles de vous battre, de vous défigurer, de vous tordre le cou. Vous penserez que je n'oserai pas ? Vous finirez par me rendre vraiment malade. C'est du scandale, peut-être, que j'aurai peur ? Ou de votre colère ? Mais, qu'est-ce que j'en ai à faire, de votre colère ? Je vous aime sans espoir, et je sais qu'après ça, je vous aimerai encore mille fois plus. Si je vous tue un jour, il faudra bien que je me tue moi-même ; eh bien, je resterai le plus longtemps possible sans me tuer, pour ressentir le plus longtemps possible cette douleur monstrueuse d'être sans vous. Vous savez le plus incroyable ? Chaque jour, je vous aime un peu plus, et c'est pourtant presque impossible. Après cela, comment ne serais-je pas fataliste ?
Le Joueur - Dosto
Le Joueur - Dosto
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
- paroles:
- Pour cette drôle de barque qu'un jour nous avons prise
Ne croyant plus qu'en nous et en nos lois habilles
Toi et moi qui embarque quittant la terre promise
Dont les amours se nouent en un destin fragile
Pour ce drôle de navire qui fut notre refuge
Où nos corps bousculés se croyaient immortels
Nous attendant au pire affrontant les déluges
Nos joies miraculées de cris antes éternels
Je te quitte
Pour les subtiles nuances de nos doutes éclairés
Le serment de nos cœurs et nos routes bohémiennes
Pour nos belles divergences et nos complexités
Pour l'infini bonheur de ta peau sur la mienne
Pour toutes nos expériences savamment excitées
Nos fumés et nos cames, nos jeux électrisants
Pour notre adolescence qu'ensemble on a quitté
Pour l'homme et pour la femme que nous sommes à présent
Je te quitte
Pour nos puissantes querelles qui nous brûlèrent les ailes
Nos tendresses officielles et nos fuites instinctives
Pour ces instants mortels de vrai bonheur bordel !
A contempler le ciel claquant d'étoiles furtives
Pour ce grand firmament patiemment dessiné
Et pour ce ciel vivant où nous nous sommes planqués
Pour les nombreux tourments si souvent contournés
Et pour tous les suivants où tu vas me manquer
Je te quitte
Je te quitte
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Tant que mes yeux pourront larmes épandre
A l'heur passé avec toi regretter,
Et qu'aux sanglots et soupirs résister
Pourra ma voix, et un peu faire entendre ;
Tant que ma main pourra les cordes tendre
Du mignard luth, pour tes grâces chanter ;
Tant que l'esprit se voudra contenter
De ne vouloir rien fors que toi comprendre,
Je ne souhaite encore point mourir.
Mais, quand mes yeux je sentirai tarir,
Ma voix cassée, et ma main impuissante,
Et mon esprit en ce mortel séjour
Ne pouvant plus montrer signe d'amante,
Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
A l'heur passé avec toi regretter,
Et qu'aux sanglots et soupirs résister
Pourra ma voix, et un peu faire entendre ;
Tant que ma main pourra les cordes tendre
Du mignard luth, pour tes grâces chanter ;
Tant que l'esprit se voudra contenter
De ne vouloir rien fors que toi comprendre,
Je ne souhaite encore point mourir.
Mais, quand mes yeux je sentirai tarir,
Ma voix cassée, et ma main impuissante,
Et mon esprit en ce mortel séjour
Ne pouvant plus montrer signe d'amante,
Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
On voit mourir toute chose animée,
Lors que du corps l'âme subtile part.
Je suis le corps, toi la meilleure part :
Où es-tu donc, ô âme bien-aimée ?
Ne me laissez par si long temps pâmée,
Pour me sauver après viendrais trop tard.
Las ! ne mets point ton corps en ce hasard :
Rends-lui sa part et moitié estimée.
Mais fais, Ami, que ne soit dangereuse
Cette rencontre et revue amoureuse,
L'accompagnant, non de sévérité,
Non de rigueur, mais de grâce amiable,
Qui doucement me rende ta beauté,
Jadis cruelle, à présent favorable.
Lors que du corps l'âme subtile part.
Je suis le corps, toi la meilleure part :
Où es-tu donc, ô âme bien-aimée ?
Ne me laissez par si long temps pâmée,
Pour me sauver après viendrais trop tard.
Las ! ne mets point ton corps en ce hasard :
Rends-lui sa part et moitié estimée.
Mais fais, Ami, que ne soit dangereuse
Cette rencontre et revue amoureuse,
L'accompagnant, non de sévérité,
Non de rigueur, mais de grâce amiable,
Qui doucement me rende ta beauté,
Jadis cruelle, à présent favorable.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Las ! que me sert que si parfaitement
Louas jadis et ma tresse dorée,
Et de mes yeux la beauté comparée
A deux Soleils, dont Amour finement
Tira les traits causes de ton tourment ?
Où êtes-vous, pleurs de peu de durée ?
Et mort par qui devait être honorée
Ta ferme amour et itéré serment ?
Doncques c'était le but de ta malice
De m'asservir sous ombre de service ?
Pardonne-moi, Ami, à cette fois,
Etant outrée et de dépit et d'ire ;
Mais je m'assur', quelque part que tu sois,
Qu'autant que moi tu souffres de martyre.
Louas jadis et ma tresse dorée,
Et de mes yeux la beauté comparée
A deux Soleils, dont Amour finement
Tira les traits causes de ton tourment ?
Où êtes-vous, pleurs de peu de durée ?
Et mort par qui devait être honorée
Ta ferme amour et itéré serment ?
Doncques c'était le but de ta malice
De m'asservir sous ombre de service ?
Pardonne-moi, Ami, à cette fois,
Etant outrée et de dépit et d'ire ;
Mais je m'assur', quelque part que tu sois,
Qu'autant que moi tu souffres de martyre.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Prédit me fut que devait fermement
Un jour aimer celui dont la figure
Me fut décrite ; et sans autre peinture
Le reconnus quand vis premièrement.
Puis le voyant aimer fatalement,
Pitié je pris de sa triste aventure,
Et tellement je forçai ma nature,
Qu'autant que lui aimai ardentement.
Qui n'eût pensé qu'en faveur devait croître
Ce que le Ciel et destins firent naître ?
Mais quand je vois si nubileux apprêts,
Vents si cruels et tant horrible orage,
Je crois qu'étaient les infernaux arrêts
Qui de si loin m'ourdissaient ce naufrage.
Un jour aimer celui dont la figure
Me fut décrite ; et sans autre peinture
Le reconnus quand vis premièrement.
Puis le voyant aimer fatalement,
Pitié je pris de sa triste aventure,
Et tellement je forçai ma nature,
Qu'autant que lui aimai ardentement.
Qui n'eût pensé qu'en faveur devait croître
Ce que le Ciel et destins firent naître ?
Mais quand je vois si nubileux apprêts,
Vents si cruels et tant horrible orage,
Je crois qu'étaient les infernaux arrêts
Qui de si loin m'ourdissaient ce naufrage.
Re: Pourquoi Patate ?
Ô longs désirs, ô espérances vaines,
Tristes soupirs et larmes coutumières
A engendrer de moi maintes rivières,
Dont mes deux yeux sont sources et fontaines !
Ô cruautés, ô durtés inhumaines,
Piteux regards des célestes lumières,
Du coeur transi ô passions premières,
Estimez-vous croître encore mes peines ?
Qu'encor Amour sur moi son arc essaie,
Que nouveaux feux me jette et nouveaux dards,
Qu'il se dépite, et pis qu'il pourra fasse :
Car je suis tant navrée en toutes parts
Que plus en moi une nouvelle plaie,
Pour m'empirer, ne pourrait trouver place.
Tristes soupirs et larmes coutumières
A engendrer de moi maintes rivières,
Dont mes deux yeux sont sources et fontaines !
Ô cruautés, ô durtés inhumaines,
Piteux regards des célestes lumières,
Du coeur transi ô passions premières,
Estimez-vous croître encore mes peines ?
Qu'encor Amour sur moi son arc essaie,
Que nouveaux feux me jette et nouveaux dards,
Qu'il se dépite, et pis qu'il pourra fasse :
Car je suis tant navrée en toutes parts
Que plus en moi une nouvelle plaie,
Pour m'empirer, ne pourrait trouver place.
Re: Pourquoi Patate ?
Foudroye moy de grace ainsi que Capanée
O pere Jupiter, et de ton feu cruel
Esteins moy l'autre feu qu'Amour continuel
Toujours m'alume au coeur d'une flame obstinée.
É ne vaut-il pas mieus qu'une seule journée
Me despouille soudain de mon fardeau mortel,
Que de soufrir toujours en l'ame un tourment, tel
Que n'en soufre aus enfers l'ame la plus damnée ?
Ou bien si tu ne veus, pere, me foudroyer
Donne le desespoir qui me meine noyer,
M'elançant du sommet d'un rocher solitaire,
Puis qu'autrement par soing, par peine et par labeur
Par ennuy, par travail, je ne me puis defaire
D'amour, qui maugré moi tient fort dedans mon coeur.
O pere Jupiter, et de ton feu cruel
Esteins moy l'autre feu qu'Amour continuel
Toujours m'alume au coeur d'une flame obstinée.
É ne vaut-il pas mieus qu'une seule journée
Me despouille soudain de mon fardeau mortel,
Que de soufrir toujours en l'ame un tourment, tel
Que n'en soufre aus enfers l'ame la plus damnée ?
Ou bien si tu ne veus, pere, me foudroyer
Donne le desespoir qui me meine noyer,
M'elançant du sommet d'un rocher solitaire,
Puis qu'autrement par soing, par peine et par labeur
Par ennuy, par travail, je ne me puis defaire
D'amour, qui maugré moi tient fort dedans mon coeur.
Re: Pourquoi Patate ?
- paroles:
- Je pense à vous souvent
Je continue quand même
D'aimer les bateaux blancs
Que le désir entraîne
Je manque de vous souvent
Mais je m'en vais quand même
Laisser voler le vent
Qui souffle sur la peine
Cher ami, je vous envoie ces quelques mots
Pour vous dire qu'il ne fait pas beau
Et que j'ai mal, seule, depuis que je vous ai perdue
Je vous écris ces quelques fleurs
Avec mon coeur à l'intérieur
Je vous fais toutes mes excuses
Je rêve à vous souvent
Je me souviens de tout
Je me réveille à temps
Mais je vous vois partout
Je vous attends souvent
J'invente un rendez-vous
Vous n'avez plus le temps
Plus une minute à vous
Cher ami, je vous envoie ces quelques mots
Pour vous dire qu'il ne fait pas beau
Et que j'ai mal, seul, depuis que je vous ai perdue
Je vous écris ces quelques fleurs
Avec mon coeur à l'intérieur
Je vous fais toutes mes excuses
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
« La haine qu'on se porte à soi-même est probablement celle entre toutes pour laquelle il n'est pas de pardon. »
Et pourtant cette autre moi-même jamais je ne lui en voulu,
ma peine, mon âme soeur, ma blessure, mon amour mortel éternel.
Et pourtant cette autre moi-même jamais je ne lui en voulu,
ma peine, mon âme soeur, ma blessure, mon amour mortel éternel.
Re: Pourquoi Patate ?
On doit agir bien loin de soi, pour faire naitre la haine de Soi.... parce que si l'on agit profondément en accord avec soi-même comment se haïr...Certains pour faire l'expérience d'eux-même le font par l'expérience de ne pas être eux-même... N'est ce pas triste ?
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
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Re: Pourquoi Patate ?
Tristesse
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
Invité- Invité
Re: Pourquoi Patate ?
Puisque votre moulin tourne avec tous les vents,
Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ;
Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ;
Je vous ai trop connus pour être de vos gens.
Ne croyez pourtant pas qu'en quittant votre scène,
Je garde contre vous ni colère ni haine,
Vous qui m'avez fait vieux peut-être avant le temps ;
Peu d'entre vous sont bons, moins encor sont méchants.
Et nous, vivons à l'ombre, ô ma belle maîtresse !
Faisons-nous des amours qui n'aient pas de vieillesse ;
Que l'on dise de nous, quand nous mourrons tous deux :
Ils n'ont jamais connu la crainte ni l'envie ;
Voilà le sentier vert où, durant cette vie,
En se parlant tout bas, ils souriaient entre eux.
Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ;
Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ;
Je vous ai trop connus pour être de vos gens.
Ne croyez pourtant pas qu'en quittant votre scène,
Je garde contre vous ni colère ni haine,
Vous qui m'avez fait vieux peut-être avant le temps ;
Peu d'entre vous sont bons, moins encor sont méchants.
Et nous, vivons à l'ombre, ô ma belle maîtresse !
Faisons-nous des amours qui n'aient pas de vieillesse ;
Que l'on dise de nous, quand nous mourrons tous deux :
Ils n'ont jamais connu la crainte ni l'envie ;
Voilà le sentier vert où, durant cette vie,
En se parlant tout bas, ils souriaient entre eux.
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