Le choix d'une vie sans enfant
+31
Inarius
Mag-Stone
mypseudo
Sensorium
adelaidelechat
Tesla
teia
CD_CD
Dame Seli
Lucy
maalesh
Cyril THQI
taadaaa
ShineFlower
Sweetangel
Cedrina
Senn
Hako
Talep
Bacha Posh
Kadjagoogoo
Pieyre
Onyx
aty
ZeBrebis
sepuku
david50
IDon'tKnow
meï
LONDON66
r'Eve
35 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Pourquoi ?maalesh a écrit:Quelle drôle d'interrogation (et de formulation! "éviter")!
L'usage du mot "éviter" se comprend à partir de ce que j'ai écrit avant. La contraception est un évitement.
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Je n'ai pas lu toutes les contributions dans le détail, mais votre conception du "childfree" me chiffonne.
Je n'aurai pas d'enfant, mais pour des raisons très différentes de vous : je ne veux pas d'enfant parce que je ne veux pas prendre le risque (élevé) d'avoir un enfant surdoué et qu'il souffre à cause de ça (risque également élevé).
La plupart d'entre vous en font un choix égoïste, alors que moi je pense à l'enfant. Peut-être que ça veut dire que je suis capable de bien l'élever, mais je ne le saurai pas à moins de prendre le risque d'en faire un, ce que je me refuse à faire car je me refuse à risquer la vie de quelqu'un qui n'a rien demandé à personne.
Un childfree n'est pas forcément quelqu'un d'égoïste qui veut rester libre, ne pas avoir à se soucier d'autre chose que de sa petite personne, voire ne pas reprendre des kilos perdus (comme ma soeur). Il existe d'autres raisons de ne pas vouloir pérenniser l'espèce : la surpopulation, le mépris pour l'espèce humaine qui ne respecte pas son environnement, le refus de faire grandir un enfant dans un monde en guerre et en crise, ou parce qu'on a une maladie héréditaire. Moi, c'est pour ne pas lui léguer mon ADN de surdoué.
Visiblement, elle ne le regrettait pas.
Je crois qu'on part du principe que sans enfant, on est forcément malheureux. Beaucoup le sont. Je dirais même qu'instinctivement, nous sommes "programmés" à perpétuer l'espèce, d'où le "désir d'enfant" que beaucoup de femmes ressentent (moi comme les autres). Mais quand on fait le choix, conscient et avisé, de ne pas en avoir, on ne ressent pas de manque.
Il est probable que je mourrai seule et que personne ne s'en apercevra avant des semaines. Et alors ? Je serai morte, ça ne me fera plus rien...
Je n'aurai pas d'enfant, mais pour des raisons très différentes de vous : je ne veux pas d'enfant parce que je ne veux pas prendre le risque (élevé) d'avoir un enfant surdoué et qu'il souffre à cause de ça (risque également élevé).
La plupart d'entre vous en font un choix égoïste, alors que moi je pense à l'enfant. Peut-être que ça veut dire que je suis capable de bien l'élever, mais je ne le saurai pas à moins de prendre le risque d'en faire un, ce que je me refuse à faire car je me refuse à risquer la vie de quelqu'un qui n'a rien demandé à personne.
Un childfree n'est pas forcément quelqu'un d'égoïste qui veut rester libre, ne pas avoir à se soucier d'autre chose que de sa petite personne, voire ne pas reprendre des kilos perdus (comme ma soeur). Il existe d'autres raisons de ne pas vouloir pérenniser l'espèce : la surpopulation, le mépris pour l'espèce humaine qui ne respecte pas son environnement, le refus de faire grandir un enfant dans un monde en guerre et en crise, ou parce qu'on a une maladie héréditaire. Moi, c'est pour ne pas lui léguer mon ADN de surdoué.
Une de mes anciennes collègues (proche de la retraite) avait fait ce choix, ainsi que celui de ne pas se marier et de ne pas habiter avec son compagnon (qu'elle avait depuis 30 ans).Cyril THQI a écrit:Je me demande ce que ressentent les personnes de 60, 70, 80 ans ayant évité d'avoir des enfants. Se déclarent-elles satisfaites ? Regrettent-elles ?
Visiblement, elle ne le regrettait pas.
Je crois qu'on part du principe que sans enfant, on est forcément malheureux. Beaucoup le sont. Je dirais même qu'instinctivement, nous sommes "programmés" à perpétuer l'espèce, d'où le "désir d'enfant" que beaucoup de femmes ressentent (moi comme les autres). Mais quand on fait le choix, conscient et avisé, de ne pas en avoir, on ne ressent pas de manque.
Il est probable que je mourrai seule et que personne ne s'en apercevra avant des semaines. Et alors ? Je serai morte, ça ne me fera plus rien...
Re: Le choix d'une vie sans enfant
J'ai surtout remarqué la chose suivante autour de moi. Les pensées des personnes de plus de 70 ans qu'il m'est donné de croiser tournent énormément autour de la vie de leur descendance (enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants). Ils sont constamment dans l'attente de nouvelles informations les concernant. Et il m'a semblé que leurs autres préoccupations perdaient de l'importance avec l'âge.Lucy a écrit:Je crois qu'on part du principe que sans enfant, on est forcément malheureux.
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Je suis d'accord avec Cyril qu'il n'y a pas de désir naturel d'enfant. Je pense aussi que l'amour maternel ou paternel et/ou ce qu'on appelle l'"instinct" maternel ne sont pas non plus automatiques et naturels même si je dois bien avouer que beaucoup de choses pour moi se font de façon presqu'animale mais je suis bien obligée de constater que ce n'est pas le cas de tout le monde.
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Deux enfants accompagnent ma vie et je me sens totalement libre ....
Dame Seli- Messages : 543
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 57
Localisation : Normandie
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Cyril THQI a écrit:
- Une fois qu'on a des enfants, on leur accorde beaucoup d'importance. Plus que notre propre vie souvent. Mais cette importance ne peut être imaginée avant de l'avoir vécue.
J'ai pourtant entendu des personnes dire "je donnerais tout à mes enfants", "je ferais tout pour eux", "quand j'aurais des enfants je pense que je pourrais mourir pour eux".
Ma réflexion est à l'inverse "je ne veux pas me sacrifier pour mes enfants", "je ne suis pas sure de pouvoir leur donner ce dont ils ont besoin", "si je devais choisir entre ma vie et la leur (ou celle de n'importe quelle personne d'ailleurs), je choisirais la mienne".
Pour moi le désir d'enfant est programmé, comme certains comportements maternels. Simplement, si une femelle humaine s'occupe de ses enfants qui naissent totalement useless, ils auront plus de chance de survivre et de transmettre ces gènes. Donc les gènes qui codent ce comportement se sont propagés. Bon, peut-être pas jusqu'à moi
Senn- Messages : 70
Date d'inscription : 22/05/2015
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Bacha Posh a écrit:Je pense que pour faire des enfants, il faut cesser de trouver des raisons. Et juste suivre son instinct.
je trouve cette position finalement assez sage
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Ma participation au débat :
http://maternage.free.fr/preparer_devenir_maman.htm (et le reste du site pour les parents)
http://nonparents.skynetblogs.be/ (trouvé en recherche rapide google)
Plus l'intervention d'une anthropologue (je crois) hier ou avant hier sur arte, reportage sur le musée de l'homme à Paris ou similaire disait que l'idée selon laquelle tout le monde devait faire des enfants pour que l'espèce se perpétue était totalement fausse, et même mettait l'espèce en danger. Mais elle n'a pas développé (ou alors, à un moment où justement, l'un de mes enfants était venu me distraire du reportage et j'ai manqué ce bout).
Mais bon, à part ça, la plupart du temps, quand on est en plein dedans avec les enfants et qu'on a pris le parti d'en avoir et que ça se passe bien, on n'y pense même plus, on fait avec, on voit le bon côté. (mais quand on voit le mauvais côté de l'affaire, et qu'en plus, on en a pris pour au moins vingt ans, c'est pas joyeux. Genre : vivre avec un colocataire qui trouve hyper marrant de faire l'alphabet en rots comme dans je ne sais plus quel dessin animé, qui ouvre la porte du frigo avec les mains pleines de chocolat, qui fait pipi à côté des toilettes une fois sur cent à peu près, ..., et qui, ensuite, sera plus fort que vous en mangeant comme quatre ou cinq, etc. je remplis le frigo, il le vide (cela dit, les enfants sont super sympas, mais bon, à un moment donné, tout le fric passe dans l'alimentaire, le médecin et les vêtements, ...)
http://maternage.free.fr/preparer_devenir_maman.htm (et le reste du site pour les parents)
http://nonparents.skynetblogs.be/ (trouvé en recherche rapide google)
Plus l'intervention d'une anthropologue (je crois) hier ou avant hier sur arte, reportage sur le musée de l'homme à Paris ou similaire disait que l'idée selon laquelle tout le monde devait faire des enfants pour que l'espèce se perpétue était totalement fausse, et même mettait l'espèce en danger. Mais elle n'a pas développé (ou alors, à un moment où justement, l'un de mes enfants était venu me distraire du reportage et j'ai manqué ce bout).
Mais bon, à part ça, la plupart du temps, quand on est en plein dedans avec les enfants et qu'on a pris le parti d'en avoir et que ça se passe bien, on n'y pense même plus, on fait avec, on voit le bon côté. (mais quand on voit le mauvais côté de l'affaire, et qu'en plus, on en a pris pour au moins vingt ans, c'est pas joyeux. Genre : vivre avec un colocataire qui trouve hyper marrant de faire l'alphabet en rots comme dans je ne sais plus quel dessin animé, qui ouvre la porte du frigo avec les mains pleines de chocolat, qui fait pipi à côté des toilettes une fois sur cent à peu près, ..., et qui, ensuite, sera plus fort que vous en mangeant comme quatre ou cinq, etc. je remplis le frigo, il le vide (cela dit, les enfants sont super sympas, mais bon, à un moment donné, tout le fric passe dans l'alimentaire, le médecin et les vêtements, ...)
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Tres vrai! Renoncer aux enfants c'est mieux pour le porte-monnaie. MDRCD_CD a écrit: De plus tout l'argent passe à l'alimentaire, aux habits et aux fournitures
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Mais pourquoi vouloir trouver absolument des raisons pour justifier le choix de faire ou de ne pas faire d'enfant? Il n'y en a aucun qui tient véritablement.
"si tu ne fais pas d'enfants tu vieilliras seule": il y a plein de personnes âgées dans les maisons de retraites qui ont pléthore de petits-enfants et qui sont seules sans voir personne.
"faire des enfants c'est irresponsable car on est en surpopulation": dans nos contrées européennes il n'y a pas surpopulation, la tendance serait même à la baisse s'il n'y avait l'immigration car le taux de fécondité est sous le seuil de remplacement des générations dans bcp de pays européens.
"les enfants ça coûte cher": d'accord, les enfants c'est un gouffre à fric mais franchement, c'est vraiment pas ce qui m'a traversé l'esprit en premier lieu quand j'ai décidé d'en avoir.
...
Avoir ou pas des enfants, ne serait-ce pas avant tout un choix viscéral? purement égoïste?
Argumenter ne serait-ce pas vouloir prouver à l'autre qu'il fait le mauvais choix? ou s'assurer qu'on a fait le bon? Mais quel en est l'intérêt? Ne pourrait-on pas accepter le choix de chacun sans jugement?
"si tu ne fais pas d'enfants tu vieilliras seule": il y a plein de personnes âgées dans les maisons de retraites qui ont pléthore de petits-enfants et qui sont seules sans voir personne.
"faire des enfants c'est irresponsable car on est en surpopulation": dans nos contrées européennes il n'y a pas surpopulation, la tendance serait même à la baisse s'il n'y avait l'immigration car le taux de fécondité est sous le seuil de remplacement des générations dans bcp de pays européens.
"les enfants ça coûte cher": d'accord, les enfants c'est un gouffre à fric mais franchement, c'est vraiment pas ce qui m'a traversé l'esprit en premier lieu quand j'ai décidé d'en avoir.
...
Avoir ou pas des enfants, ne serait-ce pas avant tout un choix viscéral? purement égoïste?
Argumenter ne serait-ce pas vouloir prouver à l'autre qu'il fait le mauvais choix? ou s'assurer qu'on a fait le bon? Mais quel en est l'intérêt? Ne pourrait-on pas accepter le choix de chacun sans jugement?
teia- Messages : 50
Date d'inscription : 17/06/2015
Age : 43
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Personnellement, je ne désire pas avoir d'enfants.
Dans mon cas, c'est ferme et je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d'avis.
Reste un autre problème : ne pas vouloir d'enfant réduit considérablement le nombre de personnes qui pourraient faire leur chemin de vie avec moi.
Je me vois mal me mettre en couple avec une miss qui veut deux enfants pour lui dire, un an ou deux plus tard : "ah non, véto sur les gosses !".
Reste que, c'est un choix relativement marginal, et le désir ou non de faire des enfants est un critère déterminant pour un couple, non ?
Dans mon cas, c'est ferme et je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d'avis.
Reste un autre problème : ne pas vouloir d'enfant réduit considérablement le nombre de personnes qui pourraient faire leur chemin de vie avec moi.
Je me vois mal me mettre en couple avec une miss qui veut deux enfants pour lui dire, un an ou deux plus tard : "ah non, véto sur les gosses !".
Reste que, c'est un choix relativement marginal, et le désir ou non de faire des enfants est un critère déterminant pour un couple, non ?
Tesla- Messages : 366
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 36
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Avoir ou pas des enfants, ne serait-ce pas avant tout un choix viscéral? purement égoïste?
Viscéral, probablement.
Purement égoïste, pas nécessairement.
On peut faire des gosses et néanmoins avoir d'eux une approche égoïste, et a contrario ne pas en avoir et se consacrer aux autres, choix qu'on fera difficilement passer pour égoïste.
Inversement, on peut faire des gosses avec la sincère envie de les voir et faire grandir, s'épanouir; et ne pas en avoir dans le seul dessein de centrer sa vie sur sa petite personne.
Egoïste, non. Personnel, tout simplement.
Maintenant, pourquoi argumenter ?
Parce que, que tu choisisses d'en avoir 1, 2, 4 ou 0, tous ceux qui n'ont pas fait ou n'envisagent pas le même choix exigeront que tu le fasses. On peut juste constater que l'option "2" - la plus répandue, la fameuse famille ricoré - est celle qui, du coup, suscitera le moins de remarques.
Invité- Invité
être un "autre-là" pour les enfants.
Bonjour,
Je viens sur ce post en tant que femme Z (récemment découverte) de 45 ans qu'on regarde bizzarement parce qu'elle n'a pas eu d'enfant et ce d'autant plus que je travaille dans l'éducation des enfants (Education Nationale)
J'ai bien eu une période quand j'avais 30 ans où une partie de moi voulait correspondre à ce que la société attend, une femme avec un bon boulot, et des zafa. J'avais même trouvé l'homme avec qui je me sentais de lui donner ce cadeau.
La distance géographique m'a permis de choisir de ne pas en faire. Comment éduquer des zafa quand on vit loin l'un de l'autre... je n'avais pas envie de faire les choses seule, comme certaines femmes le font (quitte à utiliser les hommes comme banque de sperme... et j'en connais)
Je n'aime pas qu'on me chosifie comme une femme qui doit correspondre à ce qu'on attend d'elle (à savoir une belle plante qui sourit, pas trop intelligente parce que ça dérange ce que je dis ou ce que je pose comme questions...) et je n'aime pas non plus qu'on chosifie les hommes (l'homme idéal génétiquement pour procréer des bidibules parfaits ronds et bleus)
J'aime ma liberté, celle de pouvoir m'investir dans mes activités et mon travail, libre de ne pas faire à dîner quand je n'en ai pas envie... libre de partir en balade seule...
C'est difficile cependant d'être perçue comme quelqu'un qui a un problème : " Qouaaaa ? Tu n'as pas d'enfants ????? arg ! ahh mais une ananas comme toi, ce serait trop top pour des enfants "... bah oui j'en ai 500 par an, alors un à moi... euh comment te dire ?
je préfère être cette "autre-là", celle qui n'est pas le parent et qui du coup peut se permettre des choses qu'on ne se permet pas quand on est parent parfois à cause de la conscience sociale... je suis un autre exemple de vie, dans les valeurs que je porte et que j'essaie d'incarner au quotidien pour contribuer à la cohérence des adultes autour des enfants.
Parfois je me dis ... mais où sont les adultes, quel manque de cohérence... alors cette "autre-là" que je suis, présente, et différente peut proposer une cohérence, une épaisseur que les autres adultes parfois n'ont pas. Et comme il n'y a pas d'engagement affectif, je suis encore plus libre de le faire, et cela me motive, m'inspire à donner encore plus.
j'ai eu ces autres-là dans ma vie qui me donnaient de l'inconditionnel, de la liberté, et de la confiance (ce qui a permis à la belle plante que je suis de pousser), et c'est exactement ce que j'ai envie de faire pour les zafa qui m'entourent. C'est bon et goutu d'avoir cette possibilité là.
Les hommes ne sont pas des banque de sperme, et les femmes ne sont pas forcément des poules pondeuses, contrairement à ce que le reste du monde attend. Ca me va bien.
Adelaide Le Chat
Etre soi-m'aime, sans l'ombre d'un doute.
Je viens sur ce post en tant que femme Z (récemment découverte) de 45 ans qu'on regarde bizzarement parce qu'elle n'a pas eu d'enfant et ce d'autant plus que je travaille dans l'éducation des enfants (Education Nationale)
J'ai bien eu une période quand j'avais 30 ans où une partie de moi voulait correspondre à ce que la société attend, une femme avec un bon boulot, et des zafa. J'avais même trouvé l'homme avec qui je me sentais de lui donner ce cadeau.
La distance géographique m'a permis de choisir de ne pas en faire. Comment éduquer des zafa quand on vit loin l'un de l'autre... je n'avais pas envie de faire les choses seule, comme certaines femmes le font (quitte à utiliser les hommes comme banque de sperme... et j'en connais)
Je n'aime pas qu'on me chosifie comme une femme qui doit correspondre à ce qu'on attend d'elle (à savoir une belle plante qui sourit, pas trop intelligente parce que ça dérange ce que je dis ou ce que je pose comme questions...) et je n'aime pas non plus qu'on chosifie les hommes (l'homme idéal génétiquement pour procréer des bidibules parfaits ronds et bleus)
J'aime ma liberté, celle de pouvoir m'investir dans mes activités et mon travail, libre de ne pas faire à dîner quand je n'en ai pas envie... libre de partir en balade seule...
C'est difficile cependant d'être perçue comme quelqu'un qui a un problème : " Qouaaaa ? Tu n'as pas d'enfants ????? arg ! ahh mais une ananas comme toi, ce serait trop top pour des enfants "... bah oui j'en ai 500 par an, alors un à moi... euh comment te dire ?
je préfère être cette "autre-là", celle qui n'est pas le parent et qui du coup peut se permettre des choses qu'on ne se permet pas quand on est parent parfois à cause de la conscience sociale... je suis un autre exemple de vie, dans les valeurs que je porte et que j'essaie d'incarner au quotidien pour contribuer à la cohérence des adultes autour des enfants.
Parfois je me dis ... mais où sont les adultes, quel manque de cohérence... alors cette "autre-là" que je suis, présente, et différente peut proposer une cohérence, une épaisseur que les autres adultes parfois n'ont pas. Et comme il n'y a pas d'engagement affectif, je suis encore plus libre de le faire, et cela me motive, m'inspire à donner encore plus.
j'ai eu ces autres-là dans ma vie qui me donnaient de l'inconditionnel, de la liberté, et de la confiance (ce qui a permis à la belle plante que je suis de pousser), et c'est exactement ce que j'ai envie de faire pour les zafa qui m'entourent. C'est bon et goutu d'avoir cette possibilité là.
Les hommes ne sont pas des banque de sperme, et les femmes ne sont pas forcément des poules pondeuses, contrairement à ce que le reste du monde attend. Ca me va bien.
Adelaide Le Chat
Etre soi-m'aime, sans l'ombre d'un doute.
Re: Le choix d'une vie sans enfant
J'ai fait le choix de ne pas avoir d'enfants également, et ce pour plusieurs raisons.
La première, et la plus importante, c'est que je ne me sens absolument pas l'étoffe d'une mère. Beaucoup de femmes me disent "attends tu changeras d'avis", mais non, à bientôt 30 ans c'est toujours pareil. Ca semble égoïste, mais je ne me vois pas me consacrer à un enfant, quand je vois les mères autour de moi ça ne me donne absolument pas envie.
Et imaginons que j'aie un enfant, qu'est-ce que je vais lui transmettre? Je ne veux pas faire un enfant comme moi, sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille. Je ne veux pas risquer de lui transmettre mes bizarreries, voire mes tares. Je suis une zèbre, je suis dépressive chronique (comme la longue lignée qui me précède du côté de ma mère), je souffre de TOC et de trouble anxieux (on va pas en rajouter en faisant un enfant en m'inquiétant perpétuellement pour lui). J'ai de plus une prédisposition génétique à la schizophrénie et au trouble bipolaire (venant de l'autre lignée du côté de mon père). Je ne veux risquer de refiler ça à personne.
Et enfin, quand je regarde autour de moi et en avant. Quand je vois ce monde dicté par la corruption, la violence, le sentiment de suprématie de l'homme. Quand je vois la race humaine avec ses vices, son esprit belliqueux, sa haine de l'autre dès qu'il est différent de lui. Quand je vois la société, basée sur le consumérisme et le paraître, où les intérêts financiers et matériels écrasent les intérêts humains. Quand je vois l'homme détruire sa planète, scier la branche sur laquelle il est assis, ignorant les signes d'alertes. Quand je vois qu'on va droit dans le mur et qu'on accélère encore. Je refuse de laisser un enfant grandir dans ce monde, je refuse qu'il voit ce que ses ancêtres en ont fait. Je refuse qu'il connaisse de nouvelles crises, de nouvelles guerres, qu'il voit la planète dépérir, je refuse d'imposer une nouvelle bouche à nourrir de trop sur cette pauvre Terre.
Mon choix est souvent mal perçu, mais je n'en ai cure, c'est ma vie, mon choix, mon utérus. Mon compagnon est dans la même optique que moi, c'est notre affaire.
La première, et la plus importante, c'est que je ne me sens absolument pas l'étoffe d'une mère. Beaucoup de femmes me disent "attends tu changeras d'avis", mais non, à bientôt 30 ans c'est toujours pareil. Ca semble égoïste, mais je ne me vois pas me consacrer à un enfant, quand je vois les mères autour de moi ça ne me donne absolument pas envie.
Et imaginons que j'aie un enfant, qu'est-ce que je vais lui transmettre? Je ne veux pas faire un enfant comme moi, sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille. Je ne veux pas risquer de lui transmettre mes bizarreries, voire mes tares. Je suis une zèbre, je suis dépressive chronique (comme la longue lignée qui me précède du côté de ma mère), je souffre de TOC et de trouble anxieux (on va pas en rajouter en faisant un enfant en m'inquiétant perpétuellement pour lui). J'ai de plus une prédisposition génétique à la schizophrénie et au trouble bipolaire (venant de l'autre lignée du côté de mon père). Je ne veux risquer de refiler ça à personne.
Et enfin, quand je regarde autour de moi et en avant. Quand je vois ce monde dicté par la corruption, la violence, le sentiment de suprématie de l'homme. Quand je vois la race humaine avec ses vices, son esprit belliqueux, sa haine de l'autre dès qu'il est différent de lui. Quand je vois la société, basée sur le consumérisme et le paraître, où les intérêts financiers et matériels écrasent les intérêts humains. Quand je vois l'homme détruire sa planète, scier la branche sur laquelle il est assis, ignorant les signes d'alertes. Quand je vois qu'on va droit dans le mur et qu'on accélère encore. Je refuse de laisser un enfant grandir dans ce monde, je refuse qu'il voit ce que ses ancêtres en ont fait. Je refuse qu'il connaisse de nouvelles crises, de nouvelles guerres, qu'il voit la planète dépérir, je refuse d'imposer une nouvelle bouche à nourrir de trop sur cette pauvre Terre.
Mon choix est souvent mal perçu, mais je n'en ai cure, c'est ma vie, mon choix, mon utérus. Mon compagnon est dans la même optique que moi, c'est notre affaire.
Sensorium- Messages : 9
Date d'inscription : 09/12/2015
Age : 38
Re: Le choix d'une vie sans enfant
merci pour ce post godisgood. Pas d'enfant non plus. Je n'en ferai pas. Et je partage ton approche.
J'ai je crois navigué entre mon désir intrinsèque (childfree) et la suite tellement naturelle que la majorité prend sans savoir pourquoi (ce n'est pas le cas de tout le monde, je précise). Fondamentalement, je ne m'y vois pas, car je ne me reconnais pas dans ce monde et que je ne vois pas comment élever un enfant qu'il faut aider à s'inscrire dans la société quand tout me pousse à m'en sentir bien loin. Je n'ai pas envie d'en faire un névrosé, donc abstention.
Je suis agacée par la cohorte voulant te convaincre que c'est merveilleux, ce dont je ne doute pas, que j'ai pas encore mûri, que ça viendra etc.... Tu verras gnin gnin... Je passe sur l'égoïste que je représente pour bcp, que je trouve tout aussi égoïstes d'en faire car après tout, c'est d'abord pour soi qu'on se reproduit, même si on apprend, si tout se passe bien, à faire don de soi et à se dégager des attentes qu'on a à partir de cette progéniture.
bref, je pense que transmettre est important pour l'Homme, et on peut le faire à travers bcp d'actions : se reproduire soit, de même qu'en prenant de l'âge, on peut tisser un lien fort avec un jeune qu'on soutient, qu'on accompagne et dont on devient un modèle, un mentor et sincèrement je pense que c'est aussi fort que le lien enfant-parent, supporté par la génétique ou l'adoption plénière. Et puis aussi s'engager, créer, voyager, enseigner, soigner, etc...
Je ne compte pas les fois où les gens s'adressent à moi en disant "combien d'enfants tu as" ? Comme si c'était une évidence... Je suis vilaine dans ces cas là car je réponds avec un grand sourire que je n'en ai pas, en laissant s'installer le malaise qui s'en suis. (childless??)
Moi je ne suis pas contre les gens qui font des enfants. Je suis pour que chacun balaye devant sa porte et tolère un peu plus les choix de vie des autres. J'attends donc la même chose : qu'on me foute la paix et qu'on essaye pas de me "convertir" à un "bonheur que j'ignore, pauvre malheureuse".
Pour finir, ce que je déteste par dessus tout : c'est ceux qui font les tolérents en disant "non mais chacun fait comme il veut" et qui expirent par tous leurs pores que qd même, on verra bien ce qu'on verra bien... Là je fulmine !
voilà, c'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet !!!
J'ai je crois navigué entre mon désir intrinsèque (childfree) et la suite tellement naturelle que la majorité prend sans savoir pourquoi (ce n'est pas le cas de tout le monde, je précise). Fondamentalement, je ne m'y vois pas, car je ne me reconnais pas dans ce monde et que je ne vois pas comment élever un enfant qu'il faut aider à s'inscrire dans la société quand tout me pousse à m'en sentir bien loin. Je n'ai pas envie d'en faire un névrosé, donc abstention.
Je suis agacée par la cohorte voulant te convaincre que c'est merveilleux, ce dont je ne doute pas, que j'ai pas encore mûri, que ça viendra etc.... Tu verras gnin gnin... Je passe sur l'égoïste que je représente pour bcp, que je trouve tout aussi égoïstes d'en faire car après tout, c'est d'abord pour soi qu'on se reproduit, même si on apprend, si tout se passe bien, à faire don de soi et à se dégager des attentes qu'on a à partir de cette progéniture.
bref, je pense que transmettre est important pour l'Homme, et on peut le faire à travers bcp d'actions : se reproduire soit, de même qu'en prenant de l'âge, on peut tisser un lien fort avec un jeune qu'on soutient, qu'on accompagne et dont on devient un modèle, un mentor et sincèrement je pense que c'est aussi fort que le lien enfant-parent, supporté par la génétique ou l'adoption plénière. Et puis aussi s'engager, créer, voyager, enseigner, soigner, etc...
Je ne compte pas les fois où les gens s'adressent à moi en disant "combien d'enfants tu as" ? Comme si c'était une évidence... Je suis vilaine dans ces cas là car je réponds avec un grand sourire que je n'en ai pas, en laissant s'installer le malaise qui s'en suis. (childless??)
Moi je ne suis pas contre les gens qui font des enfants. Je suis pour que chacun balaye devant sa porte et tolère un peu plus les choix de vie des autres. J'attends donc la même chose : qu'on me foute la paix et qu'on essaye pas de me "convertir" à un "bonheur que j'ignore, pauvre malheureuse".
Pour finir, ce que je déteste par dessus tout : c'est ceux qui font les tolérents en disant "non mais chacun fait comme il veut" et qui expirent par tous leurs pores que qd même, on verra bien ce qu'on verra bien... Là je fulmine !
voilà, c'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet !!!
mypseudo- Messages : 537
Date d'inscription : 24/11/2015
Age : 50
Localisation : entre ici et là bas
Re: Le choix d'une vie sans enfant
"Pour finir, ce que je déteste par dessus tout : c'est ceux qui font les tolérents en disant "non mais chacun fait comme il veut" et qui expirent par tous leurs pores que qd même, on verra bien ce qu'on verra bien... Là je fulmine !" CARREMENT!
C'est exactement ça, les gens en face de toi qui font semblant de te croire avec leur air entendu (qui signifie "tu verras bien quand ça arrivera, tu feras comme tout le monde") mais qui au fond ne peuvent pas entendre que non c'est non, c'est décidé (tout ce que j'ai lu plus haut: la nature humaine à pleurer, la situation écologique catastrophique -si c'est pour que tes gosses ils se fassent buter par des plus violents à cause de l'eau, du réchauffement ou que sais-je, je vois pas trop l'intérêt-, mon égoîsme ou le fait que dans la vie je ne veux par exemple pas aller à des réunions parents-profs où on te dit que ton enfant, tu ferais bien de... quand toi tu penses "toi, l'instite, t'es débile, tu ferais bien de fermer ta bouche ") Mais parce qu'une femme, c'est supposé avoir l'instinct maternel, c'est comme ça (l'instinct de celle qui adore changer les couches avec caca dedans, préparer des trucs à manger, faire tourner la machine, etc). Moi, comme tout ça, je l'ai pas, le débat est clos!
C'est exactement ça, les gens en face de toi qui font semblant de te croire avec leur air entendu (qui signifie "tu verras bien quand ça arrivera, tu feras comme tout le monde") mais qui au fond ne peuvent pas entendre que non c'est non, c'est décidé (tout ce que j'ai lu plus haut: la nature humaine à pleurer, la situation écologique catastrophique -si c'est pour que tes gosses ils se fassent buter par des plus violents à cause de l'eau, du réchauffement ou que sais-je, je vois pas trop l'intérêt-, mon égoîsme ou le fait que dans la vie je ne veux par exemple pas aller à des réunions parents-profs où on te dit que ton enfant, tu ferais bien de... quand toi tu penses "toi, l'instite, t'es débile, tu ferais bien de fermer ta bouche ") Mais parce qu'une femme, c'est supposé avoir l'instinct maternel, c'est comme ça (l'instinct de celle qui adore changer les couches avec caca dedans, préparer des trucs à manger, faire tourner la machine, etc). Moi, comme tout ça, je l'ai pas, le débat est clos!
Mag-Stone- Messages : 397
Date d'inscription : 06/12/2015
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Oui, mais ne faut-il pas admettre que la plupart des gens qui sont très bien comme ça sans enfants auraient aussi été très bien avec ? L'illusion principale, c'est de choisir ce qui nous convient. J'ai une certaine vie; je peux regretter de n'avoir pas fait autre chose; mais je suis content d'en être arrivé là. C'est plus ou moins l'opinion commune.
Aussi je crois qu'il faut accepter avec sérénité une certaine pression de la part des autres relativement au fait d'avoir des enfants. Ils jugent en fonction de ce qu'ils ont vécu. On ne pourrait avoir tort de juger ainsi.
Aussi je crois qu'il faut accepter avec sérénité une certaine pression de la part des autres relativement au fait d'avoir des enfants. Ils jugent en fonction de ce qu'ils ont vécu. On ne pourrait avoir tort de juger ainsi.
Dernière édition par Pieyre le Dim 13 Déc 2015 - 14:51, édité 1 fois (Raison : oubli d'un mot)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le choix d'une vie sans enfant
moi je regrette de ne pas en avoir et me pose des questions existentielles à ce sujet pour finir par arriver à la conclusion provisoire que si cela devait arriver cela serait arrivé et que si je veux encore en avoir non seulement c'est compliqué mais qu'il faudra les élever du mieux que je pourrais cela c'est la raison qui cause...
si c'est l'amour qui cause, la vraie question tabou dedans pour moi est .. est ce que je suis vraiment capable de donner comme cela devrait être et la raison ne peut pas répondre
je suis donc totalement incapable de choisir parce que je pense qu'on ne peut choisir que si on aime , les enfants sont, ou ne sont pas, une suite logique de cet amour
non que l'amour soit 'moins que', "il est différent" et il est différent pour chacun
des tas de doutes et aucunes réponses claires autre que de se dire, aime et on verra par la suite
mais ce n'est que mon vécu
si c'est l'amour qui cause, la vraie question tabou dedans pour moi est .. est ce que je suis vraiment capable de donner comme cela devrait être et la raison ne peut pas répondre
je suis donc totalement incapable de choisir parce que je pense qu'on ne peut choisir que si on aime , les enfants sont, ou ne sont pas, une suite logique de cet amour
non que l'amour soit 'moins que', "il est différent" et il est différent pour chacun
des tas de doutes et aucunes réponses claires autre que de se dire, aime et on verra par la suite
mais ce n'est que mon vécu
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
"J'ai une certaine vie; je peux regretter de n'avoir pas fait autre chose; mais je suis content d'en être arrivé là. C'est plus ou moins l'opinion commune.": oui, y compris la nôtre (les "sans") , bien d'accord.
"Ils jugent en fonction de ce qu'ils ont vécu. On ne pourrait avoir tort de juger ainsi.", c'est là où mon point de vue diverge. Je ne juge pas ceux qui ont des enfants, c'est leur choix, leur parcours, je ne m'encombre pas avec des jugements sur autrui différent de moi. Du coup, j'aime autant qu'on ne me juge pas (ou du moins, qu'on partage pas son jugement avec moi)
"je pense qu'on ne peut choisir que si on aime , les enfants sont, ou ne sont pas, une suite logique de cet amour", oui, je crois ça aussi (peut-être mon choix lié au fait que je n'ai pas connu d'amour qui m'ait donné suffisamment envie de ne serait-ce me pose la question). Je conçoit que lorsqu'on aime profondément et sincèrement qqn qui nous aime d'un amour comme ça aussi, l'envie d'enfant puisse advenir.
"Ils jugent en fonction de ce qu'ils ont vécu. On ne pourrait avoir tort de juger ainsi.", c'est là où mon point de vue diverge. Je ne juge pas ceux qui ont des enfants, c'est leur choix, leur parcours, je ne m'encombre pas avec des jugements sur autrui différent de moi. Du coup, j'aime autant qu'on ne me juge pas (ou du moins, qu'on partage pas son jugement avec moi)
"je pense qu'on ne peut choisir que si on aime , les enfants sont, ou ne sont pas, une suite logique de cet amour", oui, je crois ça aussi (peut-être mon choix lié au fait que je n'ai pas connu d'amour qui m'ait donné suffisamment envie de ne serait-ce me pose la question). Je conçoit que lorsqu'on aime profondément et sincèrement qqn qui nous aime d'un amour comme ça aussi, l'envie d'enfant puisse advenir.
Mag-Stone- Messages : 397
Date d'inscription : 06/12/2015
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Pieyre a écrit:Oui, mais ne faut-il pas admettre que la plupart des gens qui sont très bien comme ça sans enfants auraient aussi été très bien avec ?
non.
pour le reste, la relativité de la vie et des "choix" qui n'en sont pas est tellement évidente... bien à toi
mypseudo- Messages : 537
Date d'inscription : 24/11/2015
Age : 50
Localisation : entre ici et là bas
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Moi si, je juge, les parents confortablement installés dans l'auto-satisfaction (qui au moins sont à l'abri de questionnements conflictuels sur l'éducation) et dont la pression qu'ils mettent aux personnes plus fragiles (que celles qui ont témoigné ici par exemple) finit par les décider à en avoir alors que pour certaines d'entre elles, elles ne sont pas faites pour ça, et qu'elles feront des parents irresponsables, potentiellement culpabilisant et donc malheureux ; des parents d'enfants eux-mêmes malheureux et futurs adultes à problèmes de longue durée...
S’il y a illusion dans la liberté de choisir de ne pas avoir d’enfants, ça limite au moins les dégâts… Parce qu’autrement, il n’y a plus qu’à compter sur la capacité de résilience des enfants…
S’il y a illusion dans la liberté de choisir de ne pas avoir d’enfants, ça limite au moins les dégâts… Parce qu’autrement, il n’y a plus qu’à compter sur la capacité de résilience des enfants…
Dernière édition par Onagre le Dim 13 Déc 2015 - 16:07, édité 2 fois (Raison : précisions)
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Sunshine a écrit:"Pour finir, ce que je déteste par dessus tout : c'est ceux qui font les tolérents en disant "non mais chacun fait comme il veut" et qui expirent par tous leurs pores que qd même, on verra bien ce qu'on verra bien... Là je fulmine !" CARREMENT!
yeah sunshine, yeah !!
- pieyre:
- j'ai oublié de te dire que j'adorais nos "comment" sur le fil... sincèrement
mypseudo- Messages : 537
Date d'inscription : 24/11/2015
Age : 50
Localisation : entre ici et là bas
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Pieyre a écrit:Oui, mais ne faut-il pas admettre que la plupart des gens qui sont très bien comme ça sans enfants auraient aussi été très bien avec ? L'illusion principale, c'est de choisir ce qui nous convient. J'ai une certaine vie; je peux regretter de n'avoir pas fait autre chose; mais je suis content d'en être arrivé là. C'est plus ou moins l'opinion commune.
Aussi je crois qu'il faut accepter avec sérénité une certaine pression de la part des autres relativement au fait d'avoir des enfants. Ils jugent en fonction de ce qu'ils ont vécu. On ne pourrait avoir tort de juger ainsi.
Moi, je trouve que d'une façon générale, les gens sont chiants de dire à d'autres ce qu'ils devraient faire (et je peux me renvoyer le jugement à l'occasion).
Apparemment, ça alimente les conversations parce qu'un tas de gens ont besoin de meubler le silence relatif et de le meubler avec du rien du tout à expliquer au voisin comment il devrait vivre alors que le voisin ne demande rien.
Les humains, des fois, c'est vraiment ch...t.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Bien vu ! C'est ce que je fais pour ma nièce, (zebre aussi) et ma responsabilité de tante me suffit amplement. C'est ce qu'on m'a donné aux USA, c'est ce que je veux faire en retour... Ca me suffa comme ci !bref, je pense que transmettre est important pour l'Homme, et on peut le faire à travers bcp d'actions : se reproduire soit, de même qu'en prenant de l'âge, on peut tisser un lien fort avec un jeune qu'on soutient, qu'on accompagne et dont on devient un modèle, un mentor et sincèrement je pense que c'est aussi fort que le lien enfant-parent, supporté par la génétique ou l'adoption plénière. Et puis aussi s'engager, créer, voyager, enseigner, soigner, etc...
Merci pour ce post.
Re: Le choix d'une vie sans enfant
"tank-you" adelaidelechat, j'ai une nièce aussi dont je suis très proche ! Et j'ai un boulot qui me fait bosser avec des jeunes... Cela m'inspire grandement !
mypseudo- Messages : 537
Date d'inscription : 24/11/2015
Age : 50
Localisation : entre ici et là bas
Re: Le choix d'une vie sans enfant
adelaidelechat a écrit:Bien vu ! C'est ce que je fais pour ma nièce, (zebre aussi) et ma responsabilité de tante me suffit amplement. C'est ce qu'on m'a donné aux USA, c'est ce que je veux faire en retour... Ca me suffa comme ci !bref, je pense que transmettre est important pour l'Homme, et on peut le faire à travers bcp d'actions : se reproduire soit, de même qu'en prenant de l'âge, on peut tisser un lien fort avec un jeune qu'on soutient, qu'on accompagne et dont on devient un modèle, un mentor et sincèrement je pense que c'est aussi fort que le lien enfant-parent, supporté par la génétique ou l'adoption plénière. Et puis aussi s'engager, créer, voyager, enseigner, soigner, etc...
Merci pour ce post.
Bref, je suis d'accord avec cela.
Cela me semble assez simple, et cela me semble fort normal que certains veuillent des enfants et d'autres pas, la nature en a besoin. Elle a besoin des 2 instincs, des deux points de vue ou opinions. Alors, continuons à nous exprimer là dessus: mon utérus réclame une graine !!!! viiiite !
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
[quote="adelaidelechat"]Bonjour,
J'ai bien eu une période quand j'avais 30 ans où une partie de moi voulait correspondre à ce que la société attend, une femme avec un bon boulot, et des zafa. J'avais même trouvé l'homme avec qui je me sentais de lui donner ce cadeau.
[/quote]
pourquoi dire, comment trouver qu'il s'agisse d'une pression sociale ?
ça m'échappe totalement !!! on a un peu été matricé pour faire des gosses ... ça semble assez logique en fait, que l'instinct majoritaire féminin soit celui de se reproduire, et l'instinct masculin ... euh ....zut, ben oui ! celui de se reproduire aussi !
Mais si on n'en éprouve pas l'envie, alors quoi ? ben c'est pas très grave hein ...
et si la vie ne nous permet pas de réaliser cette envie, alors quoi ? ben culpabiliser c'est pas franchement super funky hein ...
alors bon le tout c'est d'arriver à vivre chacun avec ses envies, ses idées et ses réalités et de pas se tenir rigueur de tout et n'importe quoi, non ?
J'ai bien eu une période quand j'avais 30 ans où une partie de moi voulait correspondre à ce que la société attend, une femme avec un bon boulot, et des zafa. J'avais même trouvé l'homme avec qui je me sentais de lui donner ce cadeau.
[/quote]
pourquoi dire, comment trouver qu'il s'agisse d'une pression sociale ?
ça m'échappe totalement !!! on a un peu été matricé pour faire des gosses ... ça semble assez logique en fait, que l'instinct majoritaire féminin soit celui de se reproduire, et l'instinct masculin ... euh ....zut, ben oui ! celui de se reproduire aussi !
Mais si on n'en éprouve pas l'envie, alors quoi ? ben c'est pas très grave hein ...
et si la vie ne nous permet pas de réaliser cette envie, alors quoi ? ben culpabiliser c'est pas franchement super funky hein ...
alors bon le tout c'est d'arriver à vivre chacun avec ses envies, ses idées et ses réalités et de pas se tenir rigueur de tout et n'importe quoi, non ?
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Le truc, c'est que si j'étais sous pression sociale, je ne m'en suis pas rendue compte à ce moment-là, j'étais totalement sincère dans mon désir d'enfant.... Il y a (eu) plusieurs parties en moi, celle qui aime un homme et qui l'imagine bien comme père de ses zafa,une autre qui se dit que j'ai été sous pression sociale, mais à ce moment là je ne l'ai pas vu... c'est maintenant que je me dis cela...
Aujourd’hui c'est différent, j'ai peut être évolué (?) d'autres parties de moi ont cherché à expliquer d'autres plus petites ou inconscientes... Je ne sais pas.
Aujourd'hui, je suis heureuse comme ça, pas de culpabilité... Et avec mon grand âge... Finalement, ça m'arrang bien et cela me correspond mieux...
Je suis heureuse d'être une autre-là pour des enfants. je peux exprimer mon côté maternel et ça c'est bien.
Aujourd’hui c'est différent, j'ai peut être évolué (?) d'autres parties de moi ont cherché à expliquer d'autres plus petites ou inconscientes... Je ne sais pas.
Aujourd'hui, je suis heureuse comme ça, pas de culpabilité... Et avec mon grand âge... Finalement, ça m'arrang bien et cela me correspond mieux...
Je suis heureuse d'être une autre-là pour des enfants. je peux exprimer mon côté maternel et ça c'est bien.
Re: Le choix d'une vie sans enfant
je vais te poser une question délicate et certainement indiscrète :
le fait d'envisager une pression sociale n'est il pas un moyen d'exprimer voire d'expier un sentiment de culpabilité non avoué ?
le fait d'envisager une pression sociale n'est il pas un moyen d'exprimer voire d'expier un sentiment de culpabilité non avoué ?
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Non, c'est juste que nous sommes plusieurs femmes à réfléchir comme ça, et je ne ressens pas de culpabilité (y compris quand je me pose avec ça pour vérifier.)
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Je n'ai également pas d'enfant. Comme plusieurs personnes précédemment dans ce fil, les personnes se permettant de porter un jugement condescendant sur mon choix (de type "tu verras XXXXX") m'agacent profondément, et je peux être assez cinglant en retour.
Cette non-envie n'a pas toujours été là. Avant, je ne me posais pas la question. On pose généralement la question beaucoup plus tôt chez les femmes, j'ai l'impression. Pour ma part, ce n'est qu'autour de la 20aine que je me suis rendu compte que ça ne m'intéressait pas. Au départ, je pensais que c'était à cause de mon mépris pour les enfants, que j'avais à l'époque. Mais, le mépris est passé, mais la non-envie, non.
J'ai la "chance" d'avoir une conjointe qui n'en veut pas non plus. "Chance" relative, dans la mesure où, c'est une conversation que nous avons eu très tôt, avant même de se mettre en couple.
Ceci dit, je ne crois pas que le désir d'avoir un enfant soit un "choix", comme écrit dans le titre. Je pense que ce désir, c'est un peu comme l'orientation sexuelle. On peut choisir de l'ignorer, de lutter contre, dans un sens ou l'autre, mais les soubassements et le travail de sape de notre inconscient finiront par nous rattraper à 30, 40 ou parfois 50 ans, ou pire, lorsqu'il est déjà trop tard, comme un regret. A partir de là, tous les arguments, toutes les raisons, ne sont que des post-rationalisations, des justifications que nous essayons de produire pour nous-même et aux autres pour croire que notre choix était le meilleur.
Je crois pour ma part que nous sommes programmés pour aimer notre progéniture, si nous en avons. Et le tabou social qui va avec est très lourd. Une fois qu'on en a "fait" difficile de ne pas l'aimer. Mais dans les discussions que j'ai pu avoir avec certains parents, je perçois parfois du regret. Et les personnes qui, en fait, n'en voulaient pas, se retrouvent déchirées ; les dépressions post-partum sont monnaie courante, et je pense qu'une partie au moins vient de ce regret inexprimé et inexprimable, de cette vie sacrifiée pour un autre.
Cette non-envie n'a pas toujours été là. Avant, je ne me posais pas la question. On pose généralement la question beaucoup plus tôt chez les femmes, j'ai l'impression. Pour ma part, ce n'est qu'autour de la 20aine que je me suis rendu compte que ça ne m'intéressait pas. Au départ, je pensais que c'était à cause de mon mépris pour les enfants, que j'avais à l'époque. Mais, le mépris est passé, mais la non-envie, non.
J'ai la "chance" d'avoir une conjointe qui n'en veut pas non plus. "Chance" relative, dans la mesure où, c'est une conversation que nous avons eu très tôt, avant même de se mettre en couple.
Ceci dit, je ne crois pas que le désir d'avoir un enfant soit un "choix", comme écrit dans le titre. Je pense que ce désir, c'est un peu comme l'orientation sexuelle. On peut choisir de l'ignorer, de lutter contre, dans un sens ou l'autre, mais les soubassements et le travail de sape de notre inconscient finiront par nous rattraper à 30, 40 ou parfois 50 ans, ou pire, lorsqu'il est déjà trop tard, comme un regret. A partir de là, tous les arguments, toutes les raisons, ne sont que des post-rationalisations, des justifications que nous essayons de produire pour nous-même et aux autres pour croire que notre choix était le meilleur.
Je crois pour ma part que nous sommes programmés pour aimer notre progéniture, si nous en avons. Et le tabou social qui va avec est très lourd. Une fois qu'on en a "fait" difficile de ne pas l'aimer. Mais dans les discussions que j'ai pu avoir avec certains parents, je perçois parfois du regret. Et les personnes qui, en fait, n'en voulaient pas, se retrouvent déchirées ; les dépressions post-partum sont monnaie courante, et je pense qu'une partie au moins vient de ce regret inexprimé et inexprimable, de cette vie sacrifiée pour un autre.
Inarius- Messages : 117
Date d'inscription : 09/07/2011
Age : 38
Re: Le choix d'une vie sans enfant
très bon sujet , pour ma part j'ai 28ans, et je voyage beaucoup , c'est ma passion, la je reviens d'un mois et demi au japon puis j'ai enchaîné sur une traversé du desert du sahara pendant quelques jours...
Je ne voulais pas d'enfant si cela allait m'empecher de voyager et de me sentir libre. J'ai besoin de mes 5 voyages par an c'est vitale presque.
Par ailleurs si j'avais un boulot qui me permettait pas de m'occuper de mon enfant mais de le laisser a la crèche toute la journée ou chez une nounou pareil aucun interet je ne voulais pas d'enfant c'etait claire.
La j'ai décidé d'en avoir un car après beaucoup de réflexion j'ai pris la décision de l'elever a la maison jusqu'a ce qu'il ai l'age d'aller a l'ecole maternel et de le prendre avec moi lors des voyages. Biensure les voyages seront moins roots mais je prendrais mon bebe avec moi pour passer un mois en thailande sans soucis et j'ai des amies qui partent comme ca régulièrement avec leur bebe à l'autre bout du globe, cela m'a beaucoup rassurée.
Bref j'ai failli être une childfree mais j'ai pris une autre décision vu que mon mode de vie me permet de rester libre et surtout d'accorder du temps à mon enfant, de le voir grandir. Bébé devrait arriver fin juillet, j'ai hate de faire sa connaissance.
Je ne voulais pas d'enfant si cela allait m'empecher de voyager et de me sentir libre. J'ai besoin de mes 5 voyages par an c'est vitale presque.
Par ailleurs si j'avais un boulot qui me permettait pas de m'occuper de mon enfant mais de le laisser a la crèche toute la journée ou chez une nounou pareil aucun interet je ne voulais pas d'enfant c'etait claire.
La j'ai décidé d'en avoir un car après beaucoup de réflexion j'ai pris la décision de l'elever a la maison jusqu'a ce qu'il ai l'age d'aller a l'ecole maternel et de le prendre avec moi lors des voyages. Biensure les voyages seront moins roots mais je prendrais mon bebe avec moi pour passer un mois en thailande sans soucis et j'ai des amies qui partent comme ca régulièrement avec leur bebe à l'autre bout du globe, cela m'a beaucoup rassurée.
Bref j'ai failli être une childfree mais j'ai pris une autre décision vu que mon mode de vie me permet de rester libre et surtout d'accorder du temps à mon enfant, de le voir grandir. Bébé devrait arriver fin juillet, j'ai hate de faire sa connaissance.
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Bonjour-Bonjour,
J'ai lu entièrement ce sujet qui m'a fort intéressé. J'ai pris des notes, fait des commentaires : deux pages. Finalement je ne les envoie pas, j'avais qu'à m'inscrire plus tôt sur ce site et répondre au fil de la discussion !
Inarius, comme beaucoup d'autres, donne un avis très réfléchi et ouvert. Mais "Mais dans les discussions que j'ai pu avoir avec certains parents, je perçois parfois du regret" dis-tu. Si tu discute avec moi, tu n'y entendras pas du tout de regret !...
J'ai été un jeune Childfree, par philosophie, une partie de ma vie.
Puis j'ai changé : à la trentaine, j'étais plutôt childless (ou plus exactement "womanless"…).
J'ai fini par devenir un "childfather", très heureux. Au point que j'en ai fait mon métier… (Non pas en étant reproducteur professionnel, mais dans le fait de m'occuper d'enfants).
Bien sûr que les adultes sans enfants sont souvent sujet d'étonnement condescendant, mais n'y prenez garde, voyez de qui ça vient. Personnellement, je suis plutôt admiratif de cette démarche, si elle sincère.
La terre vous remercie de ne pas contribuer à la violence que lui font subir ses parasites humains !… (Je me laisse emporter par ma verve, mais je me demande quand même si c'est de l'exagération ou de la lucidité)
J'ai lu entièrement ce sujet qui m'a fort intéressé. J'ai pris des notes, fait des commentaires : deux pages. Finalement je ne les envoie pas, j'avais qu'à m'inscrire plus tôt sur ce site et répondre au fil de la discussion !
Inarius, comme beaucoup d'autres, donne un avis très réfléchi et ouvert. Mais "Mais dans les discussions que j'ai pu avoir avec certains parents, je perçois parfois du regret" dis-tu. Si tu discute avec moi, tu n'y entendras pas du tout de regret !...
J'ai été un jeune Childfree, par philosophie, une partie de ma vie.
Puis j'ai changé : à la trentaine, j'étais plutôt childless (ou plus exactement "womanless"…).
J'ai fini par devenir un "childfather", très heureux. Au point que j'en ai fait mon métier… (Non pas en étant reproducteur professionnel, mais dans le fait de m'occuper d'enfants).
Bien sûr que les adultes sans enfants sont souvent sujet d'étonnement condescendant, mais n'y prenez garde, voyez de qui ça vient. Personnellement, je suis plutôt admiratif de cette démarche, si elle sincère.
La terre vous remercie de ne pas contribuer à la violence que lui font subir ses parasites humains !… (Je me laisse emporter par ma verve, mais je me demande quand même si c'est de l'exagération ou de la lucidité)
surdoué ou autiste ?- Messages : 69
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 69
Localisation : Un coin de la planète appelé bretagne
Re: Le choix d'une vie sans enfant
J'ajoute, pour animalinstinct, un commentaire que j'avais fait sur une réponse antérieure. Tu en es l'incarnation et je te souhaite bonne route (et bonnes roots) avec ton bébé (mais il grandira vite et d'autres portes s'ouvriront alors)
"Fini les départs en week-end sur un coup de tête, les voyages à l'étranger et le train de vie d'avant". ??? Pas tout à fait d'accord. Les organisations coup de tête, les voyages, tout cela est possible avec des enfants quels que soient leurs âges. Cela demande un peu plus d'organisation mais ce n'est pas fini. Combien de personnes trouvent leurs enfants trop jeunes, puis trop vieux (entrée au collège), puis trop… pour voyager (ou faire d'autres chose)?. Et combien d'autres voyagent avec des enfants de tous âges, à pieds, à vélo, en bateau, autour du monde ou ailleurs (??). Les enfants sont souvent plus une charge parce que l'on veut bien croire que par la réalité biologique. Les enfants s'adaptent beaucoup mieux que les adultes. Mais ils sont aussi extrêmement plus perméables, ce qui est un avantage ou un inconvénient selon la responsabilité qu'en prennent les parents.
J'ajoute que le voyage avec enfant(s) te donne un passeport immédiat vers les autres au delà des cultures.
"Fini les départs en week-end sur un coup de tête, les voyages à l'étranger et le train de vie d'avant". ??? Pas tout à fait d'accord. Les organisations coup de tête, les voyages, tout cela est possible avec des enfants quels que soient leurs âges. Cela demande un peu plus d'organisation mais ce n'est pas fini. Combien de personnes trouvent leurs enfants trop jeunes, puis trop vieux (entrée au collège), puis trop… pour voyager (ou faire d'autres chose)?. Et combien d'autres voyagent avec des enfants de tous âges, à pieds, à vélo, en bateau, autour du monde ou ailleurs (??). Les enfants sont souvent plus une charge parce que l'on veut bien croire que par la réalité biologique. Les enfants s'adaptent beaucoup mieux que les adultes. Mais ils sont aussi extrêmement plus perméables, ce qui est un avantage ou un inconvénient selon la responsabilité qu'en prennent les parents.
J'ajoute que le voyage avec enfant(s) te donne un passeport immédiat vers les autres au delà des cultures.
surdoué ou autiste ?- Messages : 69
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 69
Localisation : Un coin de la planète appelé bretagne
Re: Le choix d'une vie sans enfant
surdoué ou autiste : merci mais j'avoue que la premiere chose que me disent les gens c'est "finit tes voyages maintenant que tu aura un bébé ! " eu bin nan j'arrive pas trop à comprendre pourquoi les gens arrivent pas à s'imaginer partir avec un enfant. Enfin deja de base les gens qui m'ont fait cette remarque ne partent pas beaucoup et en général ne quitte jamais l’Europe. Ceux qui par contre ont l'habitude de voyager m'ont au contraire bien encouragé en me racontant leur propre voyages avec des enfants en bas ages. Donc ca depend sur qui on tombe comme toujours.
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
[@animalinstinct : juste en passant : tu peux aussi le garder à la maison après l'âge de l'école maternelle (à voir en fonction de l'école que tu as à côté de chez toi. Moi, l'école d'à côté ne m'a pas plu, donc je les ai gardés en instruction en famille, et je bosse de chez moi.]
Sur le truc que les gens ne s'imaginent pas partir avec un enfant ..... enfant de quatre ans dans le train.... en pleine forme, a envie de bouger, on se décide à le laisser marcher dans le couloir, sa tête est juste à la hauteur des tables et accoudoirs dans lesquels il se cogne allègrement. On a le choix entre l'accompagner dans ses allers-retours ou surveiller les bagages et se reposer pendant qu'il se cogne. Par exemple.
Mais cela dit, ce n'est pas pour autant insurmontable. On peut aussi aller en voyage à moins de cent kilomètres, il y a plein de choses sympa. Ou alors, on supporte l'éventualité que la partie trajet soit pénible, et on profite de la suite.
Voyage agréable ou pas avec enfant, cela dépend aussi des conditions de logement à l'arrivée. En gros, on a juste en plus un petit humain dépendant de nous tout en ayant des envies d'indépendance, ses bagages et la gestion de son bien-être. Si ça fait partie des choses qui à la base nous plaisent (sur le moment, pas pour toute la vie), aucun problème, le voyage sera agréable.
Sur le truc que les gens ne s'imaginent pas partir avec un enfant ..... enfant de quatre ans dans le train.... en pleine forme, a envie de bouger, on se décide à le laisser marcher dans le couloir, sa tête est juste à la hauteur des tables et accoudoirs dans lesquels il se cogne allègrement. On a le choix entre l'accompagner dans ses allers-retours ou surveiller les bagages et se reposer pendant qu'il se cogne. Par exemple.
Mais cela dit, ce n'est pas pour autant insurmontable. On peut aussi aller en voyage à moins de cent kilomètres, il y a plein de choses sympa. Ou alors, on supporte l'éventualité que la partie trajet soit pénible, et on profite de la suite.
Voyage agréable ou pas avec enfant, cela dépend aussi des conditions de logement à l'arrivée. En gros, on a juste en plus un petit humain dépendant de nous tout en ayant des envies d'indépendance, ses bagages et la gestion de son bien-être. Si ça fait partie des choses qui à la base nous plaisent (sur le moment, pas pour toute la vie), aucun problème, le voyage sera agréable.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Le choix d'une vie sans enfant
perso je prends jamais le train moi meme je m'y ennuis donc un enfant j'imagine pas! juste des vols longs courrier avec les films et les jeux c'est nickel par contre le bebe entre pleure et dodo il va pas vraiment regarder un film haha
CD_CD j'aurai aimé eventuellement faire l'ecole à la maison mais tout le monde me dit tu imagines bien "nan nan ton enfant vas ensuite devenir sauvage, il sera pas habitué aux autres l'ecole est essentielle pour le contact avec les autres enfants". J'ai toujours uniquement ce son de cloche la.
Pouvons nous en parler peu être par message privée afin de ne pas faire un hors sujet sur ce poste s'il te plait ?
CD_CD j'aurai aimé eventuellement faire l'ecole à la maison mais tout le monde me dit tu imagines bien "nan nan ton enfant vas ensuite devenir sauvage, il sera pas habitué aux autres l'ecole est essentielle pour le contact avec les autres enfants". J'ai toujours uniquement ce son de cloche la.
Pouvons nous en parler peu être par message privée afin de ne pas faire un hors sujet sur ce poste s'il te plait ?
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Bien que nous soyons un peu hors sujet maintenant ! :
- Je me suis parfois ennuyé seul dans un train, jamais avec des enfants !
- J'ai des enfants qui se sont cognés chez moi, autant qu'ils peuvent se cogner dans un train ou dans une rue marchande au bout du monde.
- Il y a beaucoup de gens qui font l'instruction de leurs enfants à la maison sans problèmes. Tout dépends de la raison. Si l'on est souffrant et rejetant des autres, cela risque d'être une coupure au monde pour lui. Si c'est pour lui offrir une éducation différente, adaptée à soi et à lui, lui donner des ouvertures au monde, au autres, des voyages, des découvertes, alors il n'y a pas d'hésitations possibles. Il est intéressant de se documenter sur le sujet. Témoignages de familles après un voyage de plusieurs années autour du monde avec enfants; témoignages d'enfants, devenus adultes, qui n'ont jamais été à l'école; que sont devenus des enfants qui ont grandis en navigant autour du monde en famille ?
Finalement, c'est comme partout, il y a des couples qui ne résistent pas, d'autre qui sont plus heureux là qu'ailleurs; des enfants qui ne veulent que rentrer au collège pour se faire des amis, d'autres qui sont libres et heureux toute leur jeunesse...
Tout dépend de la complexe alchimie parents/enfants. Et là, on ne peut pas savoir sans avoir essayé (peut-être avoir confiance en son propre équilibre ?). Chez moi, cela a marché (l'alchimie, car ils ont été à l'école).
- Je me suis parfois ennuyé seul dans un train, jamais avec des enfants !
- J'ai des enfants qui se sont cognés chez moi, autant qu'ils peuvent se cogner dans un train ou dans une rue marchande au bout du monde.
- Il y a beaucoup de gens qui font l'instruction de leurs enfants à la maison sans problèmes. Tout dépends de la raison. Si l'on est souffrant et rejetant des autres, cela risque d'être une coupure au monde pour lui. Si c'est pour lui offrir une éducation différente, adaptée à soi et à lui, lui donner des ouvertures au monde, au autres, des voyages, des découvertes, alors il n'y a pas d'hésitations possibles. Il est intéressant de se documenter sur le sujet. Témoignages de familles après un voyage de plusieurs années autour du monde avec enfants; témoignages d'enfants, devenus adultes, qui n'ont jamais été à l'école; que sont devenus des enfants qui ont grandis en navigant autour du monde en famille ?
Finalement, c'est comme partout, il y a des couples qui ne résistent pas, d'autre qui sont plus heureux là qu'ailleurs; des enfants qui ne veulent que rentrer au collège pour se faire des amis, d'autres qui sont libres et heureux toute leur jeunesse...
Tout dépend de la complexe alchimie parents/enfants. Et là, on ne peut pas savoir sans avoir essayé (peut-être avoir confiance en son propre équilibre ?). Chez moi, cela a marché (l'alchimie, car ils ont été à l'école).
surdoué ou autiste ?- Messages : 69
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 69
Localisation : Un coin de la planète appelé bretagne
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Oui, je l'observe également sur les derniers posts !!!surdoué ou autiste ? a écrit:Bien que nous soyons un peu hors sujet maintenant !
Je comprends très bien les vilaines tentations de digressions possibles, mais je souhaiterais avant tout que ce sujet puisse se maintenir sur le thème abordé que je rappelle :
Le Choix d'une Vie SANS Enfant
Merci
Invité- Invité
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Je ramène ma fraise, coucou, je trouve ton choix tout à fait respectable, j'ai pas tout lu mais, mon petit doigt me dit que tu trouves mon choix d'en avoir eu trois tout à fait respectable, donc, ton choix me va, celui des autres aussi d'ailleurs.
Cela me donne l'occasion de dire que, une fois n'est pas coutume, je trouve la langue anglaise plus riche que la langue française...
j'ai beaucoup de mal avec le "you" en anglais....mais je m'incline devant les anglais car je pense qu'ils ont eu tout à fait raison de distinguer childless de childfree....
(je mets entre parenthèse le hors sujet pour éviter de t'irriter mais c'est sur ce fil que j'ai appris que les méduses avaient vécu si longtemps sur terre sans cerveau, ça rassure...merci à celui ou celle qui m'en a informée...si quelqu'un sait aussi comment réduire la police de caractère à un chiffre inférieur à 10 ici, merci de m'en informer, mais pas de mp...bon vent à chacun)
Cela me donne l'occasion de dire que, une fois n'est pas coutume, je trouve la langue anglaise plus riche que la langue française...
j'ai beaucoup de mal avec le "you" en anglais....mais je m'incline devant les anglais car je pense qu'ils ont eu tout à fait raison de distinguer childless de childfree....
(je mets entre parenthèse le hors sujet pour éviter de t'irriter mais c'est sur ce fil que j'ai appris que les méduses avaient vécu si longtemps sur terre sans cerveau, ça rassure...merci à celui ou celle qui m'en a informée...si quelqu'un sait aussi comment réduire la police de caractère à un chiffre inférieur à 10 ici, merci de m'en informer, mais pas de mp...bon vent à chacun)
ssof- Messages : 89
Date d'inscription : 12/12/2015
Localisation : nulle part
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Je ne veux pas et je n'ai pas voulue d'enfant pour éviter de le faire battre dans un monde de guerre. Puis sur la terre, les épreuves sont multipliées à la puissance mille. Je prefere lui épargner toutes souffrance car j'estime qu'il vaut mieux ne pas venir sur la terre qu'être malheureux. C'est un simple avis personnel.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Et en quoi épargner toute souffrance à quelqu'un est un crime ?????
Tu as entièrement raison d'avoir fait ce choix....
C'est parce que je ne suis pas du même avis que j'en ai fait un autre, cela ne fait pas de moi non plus une criminelle pour autant !!!!!!!!!!
Personne ne sait si c'est moi ou toi qui a raison, peut-être même aucune de nous deux, ou au contraire toutes les deux.....
C'est ce qui m'intéresse moi dans la vie, ce mystère encore jamais résolu : qui a raison et qui a tort !!!! C'est une question passionnante, qui m'apporte joie et peine, mais passionnante quand même, j'ai voulu en faire profiter, devinez qui, mes enfants bien sûr....
Mais ces propos n'engagent que moi, et moi seule.
Qui je suis pour te juger, toi ou quelqu'un d'autre !!!!! Il ne me viendrait pas à l'idée de te trouver saugrenue, stupide ou quoi que soit d'autre.
Tu as entièrement raison d'avoir fait ce choix....
C'est parce que je ne suis pas du même avis que j'en ai fait un autre, cela ne fait pas de moi non plus une criminelle pour autant !!!!!!!!!!
Personne ne sait si c'est moi ou toi qui a raison, peut-être même aucune de nous deux, ou au contraire toutes les deux.....
C'est ce qui m'intéresse moi dans la vie, ce mystère encore jamais résolu : qui a raison et qui a tort !!!! C'est une question passionnante, qui m'apporte joie et peine, mais passionnante quand même, j'ai voulu en faire profiter, devinez qui, mes enfants bien sûr....
Mais ces propos n'engagent que moi, et moi seule.
Qui je suis pour te juger, toi ou quelqu'un d'autre !!!!! Il ne me viendrait pas à l'idée de te trouver saugrenue, stupide ou quoi que soit d'autre.
ssof- Messages : 89
Date d'inscription : 12/12/2015
Localisation : nulle part
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Les animaux aussi refusent de se reproduire quand les conditions ne sont pas favorables. C'est une tendance naturelle.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Tendance naturelle qui a assuré la survie de notre espèce, et que j'applaudis !!! Et le premier qui me dit que je n'ai pas le droit de penser ça parce que j'ai trois enfants, qu'il réfléchisse un peu avant de me juger....
ssof- Messages : 89
Date d'inscription : 12/12/2015
Localisation : nulle part
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Intéressant sujet qui m'a fait beaucoup réfléchir durant l'année écoulée ...
Aucune envie depuis toujours (je me souviens d'une dispute à 14 ans, j'avais dit à ma mère "tu ne seras jamais grand-mère", un éclair de lucidité/prémonitoire ou une volonté de blesser, j'en sais rien mais ça m'a marqué) et aucun enfant.
J'ai plein de raisons de ne pas en vouloir mais lorsque ma nouvelle compagne m'a dit en vouloir, j'ai voulu comprendre le "pourquoi en faire ?" (et oui, je pars de loin, je ne comprend même pas ...) alors j'ai posé la question à des parents de mon entourage :
- pour ne jamais être seule,
- pour transmettre un patrimoine,
- pour transmettre des valeurs,
- parce que c'est la concrétisation de notre amour,
- parce que c'est comme ça et que je ne peux pas l'expliquer,
- parce que j'ai 4 frères et soeurs et que je veux "faire pareil",
- parce que j'en ressent le besoin/l'envie en moi,
- pour l'aimer et qu'il nous aime,
- parce que c'est "normal",
- parce qu'il faut,
- parce que j'ai l'instinct maternel,
- parce qu'il en voulait,
- parce que c'est la plus chose au monde,
- pour jouer avec lui,
- pour lui apprendre des trucs ...
J'en trouve certaines hallucinantes mais aucune ne m'a convaincue (ou même fait douter) car, pour moi, le poids des contraintes est supérieur à ces besoins/envies que je ne comprends pas et à tous les arguments que j'ai contre.
Alors, oui, à 43 ans, je suis sans enfant, sans la moindre volonté d'en avoir, ni le moindre doute de m'être trompée (NB : ça ne concerne que moi et chacun se fait son idée/sa vie).
Aucune envie depuis toujours (je me souviens d'une dispute à 14 ans, j'avais dit à ma mère "tu ne seras jamais grand-mère", un éclair de lucidité/prémonitoire ou une volonté de blesser, j'en sais rien mais ça m'a marqué) et aucun enfant.
J'ai plein de raisons de ne pas en vouloir mais lorsque ma nouvelle compagne m'a dit en vouloir, j'ai voulu comprendre le "pourquoi en faire ?" (et oui, je pars de loin, je ne comprend même pas ...) alors j'ai posé la question à des parents de mon entourage :
- pour ne jamais être seule,
- pour transmettre un patrimoine,
- pour transmettre des valeurs,
- parce que c'est la concrétisation de notre amour,
- parce que c'est comme ça et que je ne peux pas l'expliquer,
- parce que j'ai 4 frères et soeurs et que je veux "faire pareil",
- parce que j'en ressent le besoin/l'envie en moi,
- pour l'aimer et qu'il nous aime,
- parce que c'est "normal",
- parce qu'il faut,
- parce que j'ai l'instinct maternel,
- parce qu'il en voulait,
- parce que c'est la plus chose au monde,
- pour jouer avec lui,
- pour lui apprendre des trucs ...
J'en trouve certaines hallucinantes mais aucune ne m'a convaincue (ou même fait douter) car, pour moi, le poids des contraintes est supérieur à ces besoins/envies que je ne comprends pas et à tous les arguments que j'ai contre.
Alors, oui, à 43 ans, je suis sans enfant, sans la moindre volonté d'en avoir, ni le moindre doute de m'être trompée (NB : ça ne concerne que moi et chacun se fait son idée/sa vie).
Ouf- Messages : 20
Date d'inscription : 24/11/2015
Localisation : Provence
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Un mix entre : transmettre son patrimoine, c'est un besoin physique, parce qu'elle a un frère à qui elle tient beaucoup (et qu'elle souhaite "reproduire/refaire" cette fratrie) et parce que c'est pas lui qui va en faire.
Et ce qu'elle ne dira jamais : à cause de la pression sociale (collègues, amis, famille, "qu'en dira-t-on ?").
Et ce qu'elle ne dira jamais : à cause de la pression sociale (collègues, amis, famille, "qu'en dira-t-on ?").
Ouf- Messages : 20
Date d'inscription : 24/11/2015
Localisation : Provence
Re: Le choix d'une vie sans enfant
Ah ok.... Ce que je comprends c'est qu'il y a un oui et un non de part et d'autre... Flûte !
C'est pas simple.
Moi "childfree" je me dis que je ne veux pas perdre ma liberté, et que j'ai peu d'énergie à consacrer à un zafa. Au moment où j'en avais envie c'était aussi l'idée d'un cadeau à l'homme que j'amais, et pour moi, il était le seul avec qui je pouvais l'envisager.
C'est pas simple.
Moi "childfree" je me dis que je ne veux pas perdre ma liberté, et que j'ai peu d'énergie à consacrer à un zafa. Au moment où j'en avais envie c'était aussi l'idée d'un cadeau à l'homme que j'amais, et pour moi, il était le seul avec qui je pouvais l'envisager.
Re: Le choix d'une vie sans enfant
La seule raison qui me console de ne pas en avoir, c'est que je continuerai à disposer de ma liberté, en espérant pouvoir réaliser quelque chose. Maintenant, si je n'y parviens pas, j'aurai tout perdu.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» ⚓⛵Boomeuse sans enfant devenue adulte sans enfant. Invisible et autonome à pied. Rien à fiche.⚓⛵
» ⚓⛵Boomeuse, enfant qui a été, devenue adulte sans enfant. et autonome à pied. Rien à fiche.⚓⛵
» Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
» un choix crucial, blesser quelqu'un sans le vouloir
» Itinérant ou sans-abri ou SDF : choix de la liberté sur le chaos
» ⚓⛵Boomeuse, enfant qui a été, devenue adulte sans enfant. et autonome à pied. Rien à fiche.⚓⛵
» Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
» un choix crucial, blesser quelqu'un sans le vouloir
» Itinérant ou sans-abri ou SDF : choix de la liberté sur le chaos
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum