Coming-out : votre opinion m'intéresse
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Faire son coming out
Bonjour à tous !
[ Tout d'abord, malgré les recherches que j'ai faites, il se peut que je sois en train de poster un doublon.. Auquel cas, n'hésitez pas à supprimer ce topic - et à ressuciter son jumeau tant qu'à faire ! ]
Le sujet est simple; qui, parmi vos proches, est au courant de votre zébritude ? Parents ? Famille proche ? Amis ? Conjoint(e) ? Comment le leur avez-vous annoncé ?
Pensez-vous que dissimuler sa zebritude à des personnes que l'on côtoie très souvent est acceptable ? Révéler la vérité ne risque-t-il pas cependant de pourrir une relation, de quelque nature qu'elle soit ?
Pour ma part, seuls mes parents sont au courant, pour la simple et bonne raison qu'ils m'ont fait tester étant jeune. Sinon, je tais toujours ma zebritude, même à des amis vieux de 8 ans ( j'en ai 18 (ans) ). La tache est délicate ! Difficile de ne pas paraitre ni prétentieux ni "nid à problèmes".
Voilà, à vos claviers, le débat est lancé
[ Tout d'abord, malgré les recherches que j'ai faites, il se peut que je sois en train de poster un doublon.. Auquel cas, n'hésitez pas à supprimer ce topic - et à ressuciter son jumeau tant qu'à faire ! ]
Le sujet est simple; qui, parmi vos proches, est au courant de votre zébritude ? Parents ? Famille proche ? Amis ? Conjoint(e) ? Comment le leur avez-vous annoncé ?
Pensez-vous que dissimuler sa zebritude à des personnes que l'on côtoie très souvent est acceptable ? Révéler la vérité ne risque-t-il pas cependant de pourrir une relation, de quelque nature qu'elle soit ?
Pour ma part, seuls mes parents sont au courant, pour la simple et bonne raison qu'ils m'ont fait tester étant jeune. Sinon, je tais toujours ma zebritude, même à des amis vieux de 8 ans ( j'en ai 18 (ans) ). La tache est délicate ! Difficile de ne pas paraitre ni prétentieux ni "nid à problèmes".
Voilà, à vos claviers, le débat est lancé
Dernière édition par Prienpa le Sam 3 Juil 2010 - 12:59, édité 2 fois
Prienpa- Messages : 34
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Il me semble bien qu'il existe déjà un tel sujet, mais je n'arrive pas à mettre la main dessus pour l'instant.Tout d'abord, malgré les recherches que j'ai faites, il se peut que je sois en train de poster un doublon.. Auquel, n'hésitez pas à supprimer ce topic - et à ressuciter son jumeau tant qu'à faire !
(La question a déjà été abordée, mais peut-être pas dans un sujet dédié.)
Sinon pour répondre à ta question: famille et ami-e-s proches - la plupart
Dernière édition par Phil le Sam 3 Juil 2010 - 11:54, édité 1 fois
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
J'en ai parlé pour la première fois à ma compagne, il a bien fallu quand je me suis effondré en larmes au milieu de la lecture du livre de JSF. Ni rejet ni intérêt particulier de sa part, et puis notre bébé est arrivé donc elle a eu d'autres chats à fouettés.
Puis à ma sœur, une écoute bienveillante, pas d'intérêt malsain.
J'ai vaguement évoqué le sujet avec une poignée d'amis mais sans plus.
J'en ai parlé a mes parents après beaucoup d'hésitation : mon père avec son petit-fils dans les bras à se moment là je ne sais même pas si il a entendu, il ne m'en a jamais reparlé. Ma mère a écouté, je lui ai fait lire le livre de JSF, elle m'a dit qu'elle le relierais dans quelques temps une seconde fois pour digérer la chose, et qu'elle aurait peut être quelques questions à me poser. Mais la connaissant à mon avis ces questions ne viendront jamais. Je la soupçonne d'avoir bien trop peur des réponses ( à tort ou a raison ).
Bref une certaine indifférence globale parentale ( douloureuse ), une sœur à l'écoute, une compagne entièrement tournée ou presque vers notre bébé, donc une certaine solitude et le besoin d'en parler avec des gens plus à même de comprendre.
Mais c'est vrai on a toujours peur d'en parler, et professionnellement, mon ex-conseillère pôle emploi ainsi qu'une personne du FAFTT ( qui avait un amis surdoué ), m'ont conseillé de la bouclé vis à vis d'employeurs, a moins d'être certain que ceux-ci soient bien informé sur le sujet.
Je me souviens d'une série de test passés pour une petite agence d'interim, des tests de vitesse de frappe entre autres, dans leur programme ils avaient oublié de virer la saisie semi-automatique de windows, ce qui bien sûre faussait à la hausse tous les résultats, lors de l'entretien qui a suivi j'ai été honnête, la personne est tombée des nues, à loué mon honnêteté mais ils ne m'ont jamais recontacté. Ma conseillère pôle emploi m'a dit : vous auriez du vous taire, vous leur avez montré que vous étiez plus intelligent qu'eux et bien sûre ils n'ont pas aimé...
Puis à ma sœur, une écoute bienveillante, pas d'intérêt malsain.
J'ai vaguement évoqué le sujet avec une poignée d'amis mais sans plus.
J'en ai parlé a mes parents après beaucoup d'hésitation : mon père avec son petit-fils dans les bras à se moment là je ne sais même pas si il a entendu, il ne m'en a jamais reparlé. Ma mère a écouté, je lui ai fait lire le livre de JSF, elle m'a dit qu'elle le relierais dans quelques temps une seconde fois pour digérer la chose, et qu'elle aurait peut être quelques questions à me poser. Mais la connaissant à mon avis ces questions ne viendront jamais. Je la soupçonne d'avoir bien trop peur des réponses ( à tort ou a raison ).
Bref une certaine indifférence globale parentale ( douloureuse ), une sœur à l'écoute, une compagne entièrement tournée ou presque vers notre bébé, donc une certaine solitude et le besoin d'en parler avec des gens plus à même de comprendre.
Mais c'est vrai on a toujours peur d'en parler, et professionnellement, mon ex-conseillère pôle emploi ainsi qu'une personne du FAFTT ( qui avait un amis surdoué ), m'ont conseillé de la bouclé vis à vis d'employeurs, a moins d'être certain que ceux-ci soient bien informé sur le sujet.
Je me souviens d'une série de test passés pour une petite agence d'interim, des tests de vitesse de frappe entre autres, dans leur programme ils avaient oublié de virer la saisie semi-automatique de windows, ce qui bien sûre faussait à la hausse tous les résultats, lors de l'entretien qui a suivi j'ai été honnête, la personne est tombée des nues, à loué mon honnêteté mais ils ne m'ont jamais recontacté. Ma conseillère pôle emploi m'a dit : vous auriez du vous taire, vous leur avez montré que vous étiez plus intelligent qu'eux et bien sûre ils n'ont pas aimé...
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Seuls ma sœur et mon mari sont au parfum.
J'en parle à l'occasion à des amies quand elles font part de certaines difficultés de leurs enfants qui me font dresser les antennes. Je ne leur en parle jamais directement en public, plutôt discrètement mais sans me cacher non plus.
De toute façon, ça change quoi que les autres le sachent ? Toi tu le sais, c'est le plus important. Si les autres ne t'acceptent pas tel quel, sans dissertation sur ta personnalité atypique, tant pis pour eux.
De toute façon, à moins d'être concerné directement, ils ne te comprendront pas.
J'ai pas envie d'être constamment casée dans la catégorie "Surdouée". Genre, après tu n'as plus droit à l'erreur, tu dois tout savoir et si tu ne sais pas, "ben t'es pas une surdouée, alors ? "
J'en parle à l'occasion à des amies quand elles font part de certaines difficultés de leurs enfants qui me font dresser les antennes. Je ne leur en parle jamais directement en public, plutôt discrètement mais sans me cacher non plus.
De toute façon, ça change quoi que les autres le sachent ? Toi tu le sais, c'est le plus important. Si les autres ne t'acceptent pas tel quel, sans dissertation sur ta personnalité atypique, tant pis pour eux.
De toute façon, à moins d'être concerné directement, ils ne te comprendront pas.
J'ai pas envie d'être constamment casée dans la catégorie "Surdouée". Genre, après tu n'as plus droit à l'erreur, tu dois tout savoir et si tu ne sais pas, "ben t'es pas une surdouée, alors ? "
Zandrine- Messages : 33
Date d'inscription : 05/10/2009
Age : 50
Localisation : Pont L'Abbé - Finistère - Bretagne
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
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Dernière édition par lynka le Sam 3 Juil 2010 - 15:14, édité 1 fois
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
La masse des gens vit sur la définition du "surdoué" qui est "plus intelligent" que tout le monde et qui réussi tout sans effort, donc un coté injuste pour ceux qui doivent galérer. En fait ils ignorent le revers de la médaille et que les "surdoués" ne sont pas "plus intelligent" mais simplement différents, plus doués dans une poignée de domaines, ayant un potentiel plus important mais sans forcément qu'il soit exploité.
Résultat : méfiance, jalousie, peur, rejet pour cause d'ignorance. Surtout de la part des plus bêtes qui au fond savent qu'ils sont bêtes et camouflent la chose en rabaissant leur entourage pour se faire valoir.
Il ne faut donc en parler qu'a des gens qui, primo sont en mesure de comprendre en partie du moins, secondo que l'on connait suffisamment pour savoir qu'il accepteront la chose sans rejet.
Sinon les enfants comme les ados sont méchants entre eux, soit par insouciance soit par incapacité de savoir eux même ce qu'ils valent, il est donc particulièrement risqué de faire son coming-out en étant adolescent parmi des adolescents.
Du moins c'est mon avis.
Résultat : méfiance, jalousie, peur, rejet pour cause d'ignorance. Surtout de la part des plus bêtes qui au fond savent qu'ils sont bêtes et camouflent la chose en rabaissant leur entourage pour se faire valoir.
Il ne faut donc en parler qu'a des gens qui, primo sont en mesure de comprendre en partie du moins, secondo que l'on connait suffisamment pour savoir qu'il accepteront la chose sans rejet.
Sinon les enfants comme les ados sont méchants entre eux, soit par insouciance soit par incapacité de savoir eux même ce qu'ils valent, il est donc particulièrement risqué de faire son coming-out en étant adolescent parmi des adolescents.
Du moins c'est mon avis.
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Personnellement je ne m'en cache pas;pas plus que si j'étais schizophréne;
tout les gens qui me cotoient un peu me trouve bizarre,donc cela me facilite le coming out :
;mais je le vend comme un handicap du à une ultrasensibilité non pas comme une intelligence supérieure;et en plus comme j'aime faire le bouffon,pas sur d'etre crédible.
tout les gens qui me cotoient un peu me trouve bizarre,donc cela me facilite le coming out :
;mais je le vend comme un handicap du à une ultrasensibilité non pas comme une intelligence supérieure;et en plus comme j'aime faire le bouffon,pas sur d'etre crédible.
cleobule- Messages : 200
Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 54
Localisation : kemper
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Sujet connexe, qui avait dérivé très vite sur la question de la communication de la douance à autrui :Prienpa a écrit:[ Tout d'abord, malgré les recherches que j'ai faites, il se peut que je sois en train de poster un doublon.. Auquel cas, n'hésitez pas à supprimer ce topic - et à ressuciter son jumeau tant qu'à faire ! ]
"Trop Intelligent pour etre heureux" lu par des non-zebres.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Merci pour vos témoignages - notamment celui de Lynka, que j'ai eu la chance de lire avant sa suppression. Cela ne m'incite clairement pas à tenter un coming out, autant vous le dire !
En tout cas, l'écueil principal est la méconnaissance qu'ont les gens de la douance. Mais peut-on seulement les en blâmer ? Moi-même n'en savais pas plus qu'eux avant de réaliser que tout ça me concernait.
Je suis par ailleurs surpris de l'indifférence que certains proches témoignent à cette annonce.. De la méfiance, de la peur, pourquoi pas, mais de l'indifférence ?! Ça me dépasse !
En tout cas, l'écueil principal est la méconnaissance qu'ont les gens de la douance. Mais peut-on seulement les en blâmer ? Moi-même n'en savais pas plus qu'eux avant de réaliser que tout ça me concernait.
Je suis par ailleurs surpris de l'indifférence que certains proches témoignent à cette annonce.. De la méfiance, de la peur, pourquoi pas, mais de l'indifférence ?! Ça me dépasse !
Prienpa- Messages : 34
Date d'inscription : 03/05/2010
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Euh, oui désolée, petit moment éclair de "mais c'est pouri ce que je dis, je suis une sous-merde" hier, du coup g effacé pas mal de messages, pour pas qu'on voit que je suis conne.
Mais sinon, je crois me rapeler que sur la fin, j'étais pour le coming out.
Enfin je le suis toujours, je l'ai dit à mes amis proches, et même si eux s'en "foutent" parce que ça ne changent rien à leur vie ni au fait qu'on soit amis, ben à moi ça m'a fait bcp de bien, parce que je n'aime pas cacher des choses ou mentir, et honnêtement, c'est vachement bien d'être 100% soi des fois.
Pour être honnête, je crois que toute ma famille (oncles, tantes, cousins, grand-parents, etc..) est au courant (merci mon papa, qui voulait faire son coming out à travers moi ) et le club d'athlétisme de ma ville (encore lui ) et sans doute une bonne moitié de la ville (multirécidiviste ), et en fait, finalement ça ne change pas ma vie (bon, j'ai peur de sortir en ville, peur qu'on me reconnaisse, mais ça ça n'a pas uniquement rapport à la dénonciation paternelle) et personne n'est venu me rire au nez ou m'agresser ou quoi que ce soit.
Même les amis à qui je l'ai dit n'ont ni été surpris, ni ne se sont braqués, ni quoi que ce soit, j'ai même eu des "mais pourquoi tu ne nous l'a jamais dit? On aurait pu t'aider!"
Enfin tout ça pour dire que je pense que tu devrais faire ce que tu penses, non, pas penser, ce que tu sens qui pourrait te faire le plus de bien, parce que si on veut être bien dans sa vie, le début c'est de commencer par soi, qu'on le veuille ou non (moi je voulais pas mais j'en ai fait l'expérience^^).
En tout cas bonne chance à toi
Mais sinon, je crois me rapeler que sur la fin, j'étais pour le coming out.
Enfin je le suis toujours, je l'ai dit à mes amis proches, et même si eux s'en "foutent" parce que ça ne changent rien à leur vie ni au fait qu'on soit amis, ben à moi ça m'a fait bcp de bien, parce que je n'aime pas cacher des choses ou mentir, et honnêtement, c'est vachement bien d'être 100% soi des fois.
Pour être honnête, je crois que toute ma famille (oncles, tantes, cousins, grand-parents, etc..) est au courant (merci mon papa, qui voulait faire son coming out à travers moi ) et le club d'athlétisme de ma ville (encore lui ) et sans doute une bonne moitié de la ville (multirécidiviste ), et en fait, finalement ça ne change pas ma vie (bon, j'ai peur de sortir en ville, peur qu'on me reconnaisse, mais ça ça n'a pas uniquement rapport à la dénonciation paternelle) et personne n'est venu me rire au nez ou m'agresser ou quoi que ce soit.
Même les amis à qui je l'ai dit n'ont ni été surpris, ni ne se sont braqués, ni quoi que ce soit, j'ai même eu des "mais pourquoi tu ne nous l'a jamais dit? On aurait pu t'aider!"
Enfin tout ça pour dire que je pense que tu devrais faire ce que tu penses, non, pas penser, ce que tu sens qui pourrait te faire le plus de bien, parce que si on veut être bien dans sa vie, le début c'est de commencer par soi, qu'on le veuille ou non (moi je voulais pas mais j'en ai fait l'expérience^^).
En tout cas bonne chance à toi
Coming-out : votre opinion m'intéresse
Hello les gens,
Je sollicite votre avis sur une question qui prend ces jours-ci pour moi un relief particulier.
En effet, le jour de Noël est le seul de l'année où je m'oblige à participer à un dîner de famille renforcé. Pour cause d'alternance avec sa belle-famille, ma sœur ne participe qu'une fois sur deux à ce repas. Après cette journée, sa prochaine participation n'aura lieu que dans deux ans. La question que je me pose est la suivante : dois-je profiter de l'occasion pour aborder en public le sujet de la douance est la présence de mon surdon et de ses implications ? Sachant que l'on sait déjà que je ne boirais pas d'alcool pour cause de prise d'anti-dépresseurs (merci maman...) mais qu'on ne sait pas pourquoi j'en prend. La question me sera forcément posée, en public ou en aparté et je n'ai pas envie de raconter des cracks.
Cela vient un peu trop tôt pour moi, mais en même temps, je n'ai pas envie de garder ça pour moi indéfiniment comme un secret honteux. L'occasion se présente, peut-être que je vais la saisir, pour le pire ou le meilleur (je pense que ça dépendra des oreilles que j'aurais en face de moi). D'une certaine façon, je préfères une déclaration publique que des petites confidences, individu par individu et de la rumeur familiale incontrôlée.
Avez-vous déjà fait votre coming-out auprès de proches autre que vos parents (en l'occurence, ma sœur n'est pas au courant), en ressentez-vous ou en ressentiez-vous le besoin ? Hésitez-vous à le faire ? Comment vous-y êtes vous pris pour l'annoncer ? Comment vos explications ont été reçues ? Quelles conséquences cela a-t-il eu dans vos relations avec les personnes qui ont eu la tâche de se mettre à votre place pour vous comprendre ? Regrettez-vous de l'avoir fait ?
Merci d'avance pour vos commentaires
Je sollicite votre avis sur une question qui prend ces jours-ci pour moi un relief particulier.
En effet, le jour de Noël est le seul de l'année où je m'oblige à participer à un dîner de famille renforcé. Pour cause d'alternance avec sa belle-famille, ma sœur ne participe qu'une fois sur deux à ce repas. Après cette journée, sa prochaine participation n'aura lieu que dans deux ans. La question que je me pose est la suivante : dois-je profiter de l'occasion pour aborder en public le sujet de la douance est la présence de mon surdon et de ses implications ? Sachant que l'on sait déjà que je ne boirais pas d'alcool pour cause de prise d'anti-dépresseurs (merci maman...) mais qu'on ne sait pas pourquoi j'en prend. La question me sera forcément posée, en public ou en aparté et je n'ai pas envie de raconter des cracks.
Cela vient un peu trop tôt pour moi, mais en même temps, je n'ai pas envie de garder ça pour moi indéfiniment comme un secret honteux. L'occasion se présente, peut-être que je vais la saisir, pour le pire ou le meilleur (je pense que ça dépendra des oreilles que j'aurais en face de moi). D'une certaine façon, je préfères une déclaration publique que des petites confidences, individu par individu et de la rumeur familiale incontrôlée.
Avez-vous déjà fait votre coming-out auprès de proches autre que vos parents (en l'occurence, ma sœur n'est pas au courant), en ressentez-vous ou en ressentiez-vous le besoin ? Hésitez-vous à le faire ? Comment vous-y êtes vous pris pour l'annoncer ? Comment vos explications ont été reçues ? Quelles conséquences cela a-t-il eu dans vos relations avec les personnes qui ont eu la tâche de se mettre à votre place pour vous comprendre ? Regrettez-vous de l'avoir fait ?
Merci d'avance pour vos commentaires
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Oh! finalement tu n'es pas qu'un obsédé?!!!!
hum, sorry
Plus sérieusement :
La seule question que tu dois te poser selon moi, c'est :
"qu'est ce que j'ai envie/besoin de faire? cominguer ou pas cominguer?"
le reste n'est que fioritures, artefacts et bruit de fond inutile qui t'empêcheront de voir au clair et de prendre la bonne décision. Bonne pour toi.
J'aime bien cette petite phrase :
C'est une belle excuse pour cominguer, mais tu n'as pas besoin d'excuses. Avoir envie ou besoin de le faire suffit et est suffisamment légitime.
Donc :
as tu envie de le faire?
ressens tu le besoin de le faire?
Si oui alors ce n'est pas trop tôt. Ecoute toi.
hum, sorry
Plus sérieusement :
kid Pharaon a écrit:
Cela vient un peu trop tôt pour moi, mais en même temps, je n'ai pas envie de garder ça pour moi indéfiniment comme un secret honteux. L'occasion se présente, peut-être que je vais la saisir, pour le pire ou le meilleur (je pense que ça dépendra des oreilles que j'aurais en face de moi).
La seule question que tu dois te poser selon moi, c'est :
"qu'est ce que j'ai envie/besoin de faire? cominguer ou pas cominguer?"
le reste n'est que fioritures, artefacts et bruit de fond inutile qui t'empêcheront de voir au clair et de prendre la bonne décision. Bonne pour toi.
J'aime bien cette petite phrase :
Sachant que l'on sait déjà que je ne boirais pas d'alcool pour cause de prise d'anti-dépresseurs (merci maman...) mais qu'on ne sait pas pourquoi j'en prend. La question me sera forcément posée, en public ou en aparté et je n'ai pas envie de raconter des cracks.
C'est une belle excuse pour cominguer, mais tu n'as pas besoin d'excuses. Avoir envie ou besoin de le faire suffit et est suffisamment légitime.
Donc :
as tu envie de le faire?
ressens tu le besoin de le faire?
Si oui alors ce n'est pas trop tôt. Ecoute toi.
B!- Messages : 1898
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Localisation : Ile de France
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Après avoir réaliser si tu veux cominguer ou pas, il faudra aussi te poser la question si ta famille te connaît bien ou pas. L'explication de tes comportements "bizarres" pourra leur apporter pour certains un soulagement (il y a donc une raison !) pour d'autres, plus cartésiens, il leur faudra une preuve (certificat de douance de toute sorte) car la douance est tellement mal représentée.
Mon avis personnel est que Noel n'est pas un moment qui se prête à ce genre de coming-out, car personne ne s'attend à remettre quoi que ce soit en question ce jour-là. Il te faudra donc, je pense, faire preuve de beaucoup d'assurance face aux réactions des gens.
Cela dit, je ne connais ni ta famille, ni ta détermination à te dévoiler, et je te souhaite succès et soulagement dans cette entreprise.
Mon avis personnel est que Noel n'est pas un moment qui se prête à ce genre de coming-out, car personne ne s'attend à remettre quoi que ce soit en question ce jour-là. Il te faudra donc, je pense, faire preuve de beaucoup d'assurance face aux réactions des gens.
Cela dit, je ne connais ni ta famille, ni ta détermination à te dévoiler, et je te souhaite succès et soulagement dans cette entreprise.
Mélanie- Messages : 1246
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Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
..
Dernière édition par particule le Dim 3 Avr 2011 - 11:39, édité 1 fois
ciao- Messages : 270
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Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Perso j'ai fait l'erreur (mais bon je suis parfois très naïf) d'en parler assez facilement et du coup je me suis lourdement planté quand aux réactions de ceux à qui je l'ai appris. Je l'ai dis à une de mes soeur qui semblait ne pas s'en soucier ou ne voulais pas le savoir, à ma mère qui m'a dis qu'elle le savait déjà depuis mon enfance (sans rien m'en dire, pour ne pas faire de différence avec mes soeurs) et à d'autres personnes pour qui finalement je suis devenu un ennemi à cause de ça.
Moins ça va et moins j'en parle. Seulement aux personnes que je "detecte" et à de très rares personnes compréhensives.
Fais le comme tu le sens... mais moi aussi je ne crois pas que Noel soit le meilleur jour pour ça.
Bonne chance, racontes nous ensuite ce qui c'est passé
Moins ça va et moins j'en parle. Seulement aux personnes que je "detecte" et à de très rares personnes compréhensives.
Fais le comme tu le sens... mais moi aussi je ne crois pas que Noel soit le meilleur jour pour ça.
Bonne chance, racontes nous ensuite ce qui c'est passé
..............- Messages : 588
Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Je me sens bien en phase avec les témoignages de T Rex et de Particule. J'ai évoqué le sujet avec quelques amis mais la réaction a été à chaque fois négative malgré des précautions sans doute insuffisantes : le déni, l'aggressivité, la moquerie on été des réponses immédiates. J'ai l'impression que la plupart des gens se sentent humiliés par une telle annonce : ils pensent que nous leur exposons notre supériorité et que nous pensons qu'ils valent moins que nous. Ils préfèrent se fermer et c'est très difficile de discuter raisonnablement.
@ T-Rex : tes nouveaux ennemis, tu les a pas dévorés ? T'es un carnassier, laisse tomber la discussion, c'est pas bon pour toi !
Niveau conséquences : faibles. On oublie ce que je viens de dire et on repart comme avant. Ya juste une amie qui s'est sentie trahie (parce que j'ai avoué ne pas être moi même et me cacher, donc je lui aurait mentie) mais je la soupçonne assez fortement d'être une zèbrette. C'est sans doute pour ça qu'elle réagit comme cela.
A la lumière de ces expériences, je dirai que la prudence s'impose surement dans la démarche qui est la tienne, Kid Pharaon.
Pour contrebalancer ces expériences négatives, la phase d'approche avec ma famille se passe mieux. Ma mère a lu le Livre mais estime que tout le monde peut s'y retrouver et considère que c'est juste un petit pétage de plomb gentil de ma part (Bon moi je suis pas testé donc elle n'a pas tout à fait tort, le doute demeure).
Pour mon père, c'est différent. Il y a de fortes probabilités pour qu'il soit un zèbre. J'ai viens de lui acheter le livre-que-vous-savez, il va le lire et me dira ce qu'il en pense. Quoiqu'il en soit, l'idée ne l'effraie pas du tout pour moi, au contraire. Ni pour lui d'ailleurs.
En tout cas, comme toi, j'aimerais bien en parler un peu à ma famille à ce noel, mais sans faire d'annonce officiel. Juste pour échanger un peu (Oui, je suis parfois un peu obtus, je veux être bien sûr du résultat désastreux). J'ai moins de pression que toi mais n'empeche que ca m'angoisse un peu. Il est juste de dire que Noël est pas forcément le moment idéal, mais vu que tout le monde se retrouve en même temps...et puis c'est quand meme plutot une bonne nouvelle plutôt qu'une mauvaise !
Pour en revenir à ton annonce, et si tu souhaites toujours la faire après nos témoignages, j'aurai envie de te dire qu'une bonne méthodologie s'impose :
-Balancer ta bombe au milieu du banquet plutôt qu'à l'apéro, quand les gens ont déjà mangé et bu et sont bien détendus.
-Essayer d'avoir un complice dans la salle, pour ne pas se prendre un mur en pleine face. Ca peut t'aider. Tu peux prendre un ennuque royal mais si tu n'as pas ça sous la main, une personne normal à qui tu t'es ouvert avant le repas ira bien.
- Etre progressif et avancer pas à pas en évitant de dramatiser la situation et en désarmorçant les tensions par l'humour. Evite aussi de parler de la succession au trône royal de Haute-Egypte, c'est pas le moment.
-Vérifier que les crocodiles du Nil sont bien nourris, au cas où ils te balancent dedans.
@ T-Rex : tes nouveaux ennemis, tu les a pas dévorés ? T'es un carnassier, laisse tomber la discussion, c'est pas bon pour toi !
Niveau conséquences : faibles. On oublie ce que je viens de dire et on repart comme avant. Ya juste une amie qui s'est sentie trahie (parce que j'ai avoué ne pas être moi même et me cacher, donc je lui aurait mentie) mais je la soupçonne assez fortement d'être une zèbrette. C'est sans doute pour ça qu'elle réagit comme cela.
A la lumière de ces expériences, je dirai que la prudence s'impose surement dans la démarche qui est la tienne, Kid Pharaon.
Pour contrebalancer ces expériences négatives, la phase d'approche avec ma famille se passe mieux. Ma mère a lu le Livre mais estime que tout le monde peut s'y retrouver et considère que c'est juste un petit pétage de plomb gentil de ma part (Bon moi je suis pas testé donc elle n'a pas tout à fait tort, le doute demeure).
Pour mon père, c'est différent. Il y a de fortes probabilités pour qu'il soit un zèbre. J'ai viens de lui acheter le livre-que-vous-savez, il va le lire et me dira ce qu'il en pense. Quoiqu'il en soit, l'idée ne l'effraie pas du tout pour moi, au contraire. Ni pour lui d'ailleurs.
En tout cas, comme toi, j'aimerais bien en parler un peu à ma famille à ce noel, mais sans faire d'annonce officiel. Juste pour échanger un peu (Oui, je suis parfois un peu obtus, je veux être bien sûr du résultat désastreux). J'ai moins de pression que toi mais n'empeche que ca m'angoisse un peu. Il est juste de dire que Noël est pas forcément le moment idéal, mais vu que tout le monde se retrouve en même temps...et puis c'est quand meme plutot une bonne nouvelle plutôt qu'une mauvaise !
Pour en revenir à ton annonce, et si tu souhaites toujours la faire après nos témoignages, j'aurai envie de te dire qu'une bonne méthodologie s'impose :
-Balancer ta bombe au milieu du banquet plutôt qu'à l'apéro, quand les gens ont déjà mangé et bu et sont bien détendus.
-Essayer d'avoir un complice dans la salle, pour ne pas se prendre un mur en pleine face. Ca peut t'aider. Tu peux prendre un ennuque royal mais si tu n'as pas ça sous la main, une personne normal à qui tu t'es ouvert avant le repas ira bien.
- Etre progressif et avancer pas à pas en évitant de dramatiser la situation et en désarmorçant les tensions par l'humour. Evite aussi de parler de la succession au trône royal de Haute-Egypte, c'est pas le moment.
-Vérifier que les crocodiles du Nil sont bien nourris, au cas où ils te balancent dedans.
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
@melanieontherocks : Je comprend ton point de vue sur Noël, mais il se trouve dans ma famille que c'est un des seuls moments de l'année où nous nous retrouvons et qu'un certain nombre d'infos sont échangées à cette occasion. Boulot, maladie, couples, séparation, attente d'un enfant, annonce de mariage, difficultés diverses, etc.
D'une certaine façon je ne m'attend pas tellement à des remises en question, je crois que je mise plus sur le fait que les gens se neutralisent entre eux, que la présence du groupe empêche des réactions de rejet violent afin de ne pas se donner un spectacle. Je ne peux pas empêcher les gens de se sentir agresser ou de ne pas comprendre et de mal le prendre. Mais j'espère avoir une fenêtre de tir pour pouvoir m'expliquer, quelques questions pour ajouter des détails et une certaine retenue pour éviter des commentaires malséants. Après chacun pourra en penser ce que bon lui semble, échanger, médire ou venir me voir pour en discuter.
Quoiqu'il en soit, il est certain que l'attitude est primordiale, l'assurance comme tu dis. Car le pire serait soit de donner l'impression de s'excuser, soit de laisser penser que l'on se vante. Le tact est de rigueur. Mais de toute façon, j'ai déjà expérimenté des situations de rejet violent, je ne serais pas étonné si ça arrive.
Cela dit, je ne sais pas encore si je vais véritablement profiter de l'occasion et j'aimerais savoir si parmi vous, d'autres se sont déjà confrontés à cette situation, y pensent, le redoutent, ou le regrettent.
@particule : Tu soulèves des interrogations que me taraudent aussi chacune à leur tour. Ton témoignage résume bien les problématiques à envisager avant de se décider.
Il est certain que je n'attend pas de la part d'autrui qu'ils me fassent avancer sur mes interrogations, mais je dois m'interroger sérieusement sur ce que j'attends ou espère d'une telle déclaration publique. Tu dis toi-même que le bénéfice de ton point de vue à été nul, voir négatif, et j'ai déjà eu l'occasion d'observer les réactions que tu décris.
Je crois qu'il y a a une part de "vengeance" ou de mise au point, après des années de critiques plus ou moins compassées devant moi ou plus souvent dans mon dos, pour "expliquer" la vie que j'ai aujourd'hui et que personne ne comprend. "Non je ne suis pas taré, nul ou idiot ; si ce n'est que je ne suis pas naturellement adapté à vivre selon les mêmes modes de fonctionnement que la majorité. Je dois donc trouver une manière de m'adapter sans me renier. Dont crise actuelle". Et d'autre part, une envie de ne pas vivre caché, de ne pas garder pour moi-même ce que je découvre sur moi, comme une maladie honteuse, parce qu'il y a de gros risques de déclencher l'hostilité simplement en déclarant que le fonctionnement de mon cerveau me rend la vie compliqué mais que ce n'est pas par manque de capacités cognitives mais par leur excès.
On vit tout de même dans un pays ou l'envie provoque la détestation de principe de celui qui est suspecté d'avoir "plus". Il est certain qu'il sera nécessaire de faire le point et savoir ce que je suis prêt à assumer et ce que je suis prêt à affronter avant de prendre ma décision. Merci de ton commentaire.
D'une certaine façon je ne m'attend pas tellement à des remises en question, je crois que je mise plus sur le fait que les gens se neutralisent entre eux, que la présence du groupe empêche des réactions de rejet violent afin de ne pas se donner un spectacle. Je ne peux pas empêcher les gens de se sentir agresser ou de ne pas comprendre et de mal le prendre. Mais j'espère avoir une fenêtre de tir pour pouvoir m'expliquer, quelques questions pour ajouter des détails et une certaine retenue pour éviter des commentaires malséants. Après chacun pourra en penser ce que bon lui semble, échanger, médire ou venir me voir pour en discuter.
Quoiqu'il en soit, il est certain que l'attitude est primordiale, l'assurance comme tu dis. Car le pire serait soit de donner l'impression de s'excuser, soit de laisser penser que l'on se vante. Le tact est de rigueur. Mais de toute façon, j'ai déjà expérimenté des situations de rejet violent, je ne serais pas étonné si ça arrive.
Cela dit, je ne sais pas encore si je vais véritablement profiter de l'occasion et j'aimerais savoir si parmi vous, d'autres se sont déjà confrontés à cette situation, y pensent, le redoutent, ou le regrettent.
@particule : Tu soulèves des interrogations que me taraudent aussi chacune à leur tour. Ton témoignage résume bien les problématiques à envisager avant de se décider.
Il est certain que je n'attend pas de la part d'autrui qu'ils me fassent avancer sur mes interrogations, mais je dois m'interroger sérieusement sur ce que j'attends ou espère d'une telle déclaration publique. Tu dis toi-même que le bénéfice de ton point de vue à été nul, voir négatif, et j'ai déjà eu l'occasion d'observer les réactions que tu décris.
Je crois qu'il y a a une part de "vengeance" ou de mise au point, après des années de critiques plus ou moins compassées devant moi ou plus souvent dans mon dos, pour "expliquer" la vie que j'ai aujourd'hui et que personne ne comprend. "Non je ne suis pas taré, nul ou idiot ; si ce n'est que je ne suis pas naturellement adapté à vivre selon les mêmes modes de fonctionnement que la majorité. Je dois donc trouver une manière de m'adapter sans me renier. Dont crise actuelle". Et d'autre part, une envie de ne pas vivre caché, de ne pas garder pour moi-même ce que je découvre sur moi, comme une maladie honteuse, parce qu'il y a de gros risques de déclencher l'hostilité simplement en déclarant que le fonctionnement de mon cerveau me rend la vie compliqué mais que ce n'est pas par manque de capacités cognitives mais par leur excès.
On vit tout de même dans un pays ou l'envie provoque la détestation de principe de celui qui est suspecté d'avoir "plus". Il est certain qu'il sera nécessaire de faire le point et savoir ce que je suis prêt à assumer et ce que je suis prêt à affronter avant de prendre ma décision. Merci de ton commentaire.
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
J'ai fait.
J'ai perdu quelques amis au passage...
Ma famille, ça a été.
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Lanza- Messages : 1913
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Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Je fais court :
- Très bonne idée sur le principe : Noël vaut bien une autre occasion puisqu'il n'y en a pas de bonne, mais surtout tu as un "conversation starter" qui est celui de la dépression.
- Je rejoins tout le monde sur la posture : assurance et simplicité, presque détachement. Il vaut mieux donner du factuel, pas trop de sentimental, les gens gèrent les sentiments de manière tellement hétérogènes dans un contexte de groupe qu'il vaut mieux y aller trèèèèèès zen.
- En revanche un point crucial : si tu veux que ton discours soit entendu, évite de dire des choses qui feront bloquer les gens dessus et ne plus écouter le reste (je suis surdoué en fait partie). Si tu dis quoi que ce soit qui te place plus haut, tu t'attireras naturellement de l'antipathie (terrible nature humaine). Donc sans te descendre, parles-en avec des mots choisis (je vais trop vite, j'ai du mal à canaliser mon cerveau, etc.) Après tu peux finir par : ça s'explique par un QI assez élevé, mais vous savez ça veut dire xxxxxxxx et pas xxxxxxx. Tu auras le champ pour expliquer ta douance ensuite. Mais d'abord parle de toi. Si tu lances le débat direct sur le QI, je pense que tu vas te faire dézinguer en plein vol...
- Très bonne idée sur le principe : Noël vaut bien une autre occasion puisqu'il n'y en a pas de bonne, mais surtout tu as un "conversation starter" qui est celui de la dépression.
- Je rejoins tout le monde sur la posture : assurance et simplicité, presque détachement. Il vaut mieux donner du factuel, pas trop de sentimental, les gens gèrent les sentiments de manière tellement hétérogènes dans un contexte de groupe qu'il vaut mieux y aller trèèèèèès zen.
- En revanche un point crucial : si tu veux que ton discours soit entendu, évite de dire des choses qui feront bloquer les gens dessus et ne plus écouter le reste (je suis surdoué en fait partie). Si tu dis quoi que ce soit qui te place plus haut, tu t'attireras naturellement de l'antipathie (terrible nature humaine). Donc sans te descendre, parles-en avec des mots choisis (je vais trop vite, j'ai du mal à canaliser mon cerveau, etc.) Après tu peux finir par : ça s'explique par un QI assez élevé, mais vous savez ça veut dire xxxxxxxx et pas xxxxxxx. Tu auras le champ pour expliquer ta douance ensuite. Mais d'abord parle de toi. Si tu lances le débat direct sur le QI, je pense que tu vas te faire dézinguer en plein vol...
Link- Messages : 172
Date d'inscription : 06/01/2010
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Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
...
Dernière édition par ZeBruNette le Mar 8 Fév 2011 - 15:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
J'ai fait ce coming-out à tous mes amis et tout s'est très bien passé. Aucun ne s'est senti menacé par mon intelligence car ma connaissance de cet aspect de moi n'a rien changé à ma bienveillance (mes amis sont aussi trèèès intelligents et bienveillants ). Tous m'ont posé des questions : pour moi, pour eux, pour leurs proches.
En revanche, je l'avais mis sur mon CV (sous la forme : "profil cognitif : HP") et ça, je ne le referai plus (je pense que là se situait ma part de "revanche", et un coming out dans cette optique ne renvoie souvent qu'incompréhension et déplacements (au sens psy)).
Bisous bisous.
Edit : j'ai procédé plutôt au cours de déjeuners, dîners ou rendez-vous de bugne à bugne (à deux) dans un café ; exprimé simplement ma douance, comme un nouvel aspect majeur de mon identité que j'avais récemment découvert. Je l'ai présenté en abordant nos rencontres Z et tout ce que j'en avais retiré. J'ai aussi parlé de l'estime que j'avais de moi, qui est passé d'épouvantable à bonne (relativement , j'ai encore des progrès à faire, mais je n'ai pas fini mon analyse hein).
En revanche, je l'avais mis sur mon CV (sous la forme : "profil cognitif : HP") et ça, je ne le referai plus (je pense que là se situait ma part de "revanche", et un coming out dans cette optique ne renvoie souvent qu'incompréhension et déplacements (au sens psy)).
Bisous bisous.
Edit : j'ai procédé plutôt au cours de déjeuners, dîners ou rendez-vous de bugne à bugne (à deux) dans un café ; exprimé simplement ma douance, comme un nouvel aspect majeur de mon identité que j'avais récemment découvert. Je l'ai présenté en abordant nos rencontres Z et tout ce que j'en avais retiré. J'ai aussi parlé de l'estime que j'avais de moi, qui est passé d'épouvantable à bonne (relativement , j'ai encore des progrès à faire, mais je n'ai pas fini mon analyse hein).
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
...
Dernière édition par Lili le Mar 20 Jan 2015 - 13:49, édité 1 fois
Lili- Messages : 315
Date d'inscription : 08/12/2010
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Kid Pharaon, si ta famille profite de Noel pou s'échanger des informations importantes alors c'est le moment idéal pour le faire surtout si tu comptes sur l'effet de groupe pour éviter les attaques.
Je suis tout à fait d'accord avec les autres sur le fait que le mot "surdoué" est à bannir lors de cette annonce. Dans mon cas, j'ai vu des visages se fermer et ces personnes qui me connaissaient depuis 10 ans, commencer à mettre en doute chacune de mes révélations. Si comme moi, tu en as MARRE de te justifier pour tout et pour rien, il faut bien choisir le vocabulaire en amont.
Et de mon côté aussi, j'ai eu d'agréables surprises avec des gens moins concernés. Le bilan est qu'à part mes parents/soeurs/mari, les autres n'ont jamais abordé le sujet à nouveau. Ca ne veut pas dire qu'ils l'ont oublié et je le prends comme une acceptation de ce que je suis.
Je suis tout à fait d'accord avec les autres sur le fait que le mot "surdoué" est à bannir lors de cette annonce. Dans mon cas, j'ai vu des visages se fermer et ces personnes qui me connaissaient depuis 10 ans, commencer à mettre en doute chacune de mes révélations. Si comme moi, tu en as MARRE de te justifier pour tout et pour rien, il faut bien choisir le vocabulaire en amont.
Et de mon côté aussi, j'ai eu d'agréables surprises avec des gens moins concernés. Le bilan est qu'à part mes parents/soeurs/mari, les autres n'ont jamais abordé le sujet à nouveau. Ca ne veut pas dire qu'ils l'ont oublié et je le prends comme une acceptation de ce que je suis.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Lanza a écrit:J'ai fait.
J'ai perdu quelques amis au passage...
Ma famille, ça a été.
c'est dur de perdre des gens qu'on aime, mais si eux ne nous aiment pas, alors tant mieux je pense.
Quelque part c'est un bon filtre : "voyons qui m'aime pour ce que je suis vraiment"
Après on regarde toujours les amis qu'on perd à cause du HP, mais on ne voit pas ceux que l'on gagne grâce à lui...
Enfin, c'était juste un petit aparté, ce n'est pas le sujet du topic.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
euh...
ce n'est pas non plus parce qu'ils ne comprennent pas qu'ils ne nous aiment pas...
Si je ne devais conserver que ceux qui comprennent euh.. bah il ne resterait personne en fait !
Je ne leur demande pas de comprendre... on ne peut pas demander l'impossible.
(mais non, je ne fais pas ma caliméro..)
ce n'est pas non plus parce qu'ils ne comprennent pas qu'ils ne nous aiment pas...
Si je ne devais conserver que ceux qui comprennent euh.. bah il ne resterait personne en fait !
Je ne leur demande pas de comprendre... on ne peut pas demander l'impossible.
(mais non, je ne fais pas ma caliméro..)
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Ben personnellement j'ai choisi d'éviter. Cette année on passe le réveillon avec mon demi-(grand)frère, ce qui n'est arrivé qu'une fois jusqu'ici. je ne le vois pas souvent (on est trop différents) mais je voulais qu'il le sache et lui ai donc écrit un mail pcq précisément il y aura là des gens que je ne connais pas si bien et tt le monde ne comprendrait pas (idem ds ma propre famille "élargie" g des tas d'oncles , tantes, cousins etc.
l'autre question est que je ne veux pas accaparer l'attention avec ça or je sais très bien que j'aime qu'on comprenne exactement ce que j'explique, surtt pr les sujets délicats comme ça et donc g besoin de bcp de temps pour m'expliquer pcq dans le tas y en a tjs au moins un qui capte mal et d'une manière où on sent venir le jugement erroné (argl)
Donc volià moi jle ferais pas mais bien sûr ça dépd des familles..
l'autre question est que je ne veux pas accaparer l'attention avec ça or je sais très bien que j'aime qu'on comprenne exactement ce que j'explique, surtt pr les sujets délicats comme ça et donc g besoin de bcp de temps pour m'expliquer pcq dans le tas y en a tjs au moins un qui capte mal et d'une manière où on sent venir le jugement erroné (argl)
Donc volià moi jle ferais pas mais bien sûr ça dépd des familles..
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
pas simple.
je me souviens de ne rien avoir dit avant le test. puis après, j'ai du le dire (pour me "soulager", parce que j'ai un parcours très chaotique), à ma grande soeur, non surprise....(ben, bah, tu lisais la biblio de la maison déjà toute peite...alors bon.)mon frère, lui a trouvé ça amusant (gros tabou je crois. on en a jamais reparlé. je ne sais meme pas s'il ma comprise...mais on s'entend toujours bien.)mes meilleures amies, aucun souçis. pas de surprise d'aileurs...et acceptation totale.(je soupçonne l'une d'etre très rayée, et l'autre est totaly zebro friendly!)..
lai mis sur mon CV en sorte de "revanche" mon appartenance à l'association mensa..pour voir...
depuis, je le dis lorsue la conversation l'aborde, avec précautions sur les idées de l'interlocuteur.....je suis d emoins en moins "hontuse" et de plus en lus à l'aise avec ce que je suis. d'autant que ma situation perso, à la limite du zèbre et du SA, est un peu differente encore du zebre simple.Alors on ne m"envie" pas betement.
une personne semble très à l'écoute de cette partie de ma personnalité, c'est mon..addicto. une jeune femme, très sympa, mais qui parle souvent d emes zebrures dans les consultations,( je crois que pour elle les zebrures sont très à prendre en compte ds mon histoire et mon addiction, donc.)je trouve ça super.
voilà...
pas dit à on père, (avec qui je n'ai pas de relations, mais j'aimerais le dire...)ni à la famille en général.
mais si je es vois u jour,n j'en parlerai sans doute sans trop de mal,.(et puis le fait d'avoir des enfants eip, c'est pratique, parce que la conversation peut rebondri plus facilement.... )
si j'étais toi je me poserais bien les questions avent de te lancer, et utiliser les bons mots, le dire avec honneteté, des mots qui sortent du coeur.
puis donner des explications somaires sur ce qui fait le zebre, aussi. et aussi comme l'a dit quelqu'un, attenbdre que tout le monde ai déjà bien bu (apéro, plus repas..) et soit bien détendu et à l'écoute...
bonne chance.
je me souviens de ne rien avoir dit avant le test. puis après, j'ai du le dire (pour me "soulager", parce que j'ai un parcours très chaotique), à ma grande soeur, non surprise....(ben, bah, tu lisais la biblio de la maison déjà toute peite...alors bon.)mon frère, lui a trouvé ça amusant (gros tabou je crois. on en a jamais reparlé. je ne sais meme pas s'il ma comprise...mais on s'entend toujours bien.)mes meilleures amies, aucun souçis. pas de surprise d'aileurs...et acceptation totale.(je soupçonne l'une d'etre très rayée, et l'autre est totaly zebro friendly!)..
lai mis sur mon CV en sorte de "revanche" mon appartenance à l'association mensa..pour voir...
depuis, je le dis lorsue la conversation l'aborde, avec précautions sur les idées de l'interlocuteur.....je suis d emoins en moins "hontuse" et de plus en lus à l'aise avec ce que je suis. d'autant que ma situation perso, à la limite du zèbre et du SA, est un peu differente encore du zebre simple.Alors on ne m"envie" pas betement.
une personne semble très à l'écoute de cette partie de ma personnalité, c'est mon..addicto. une jeune femme, très sympa, mais qui parle souvent d emes zebrures dans les consultations,( je crois que pour elle les zebrures sont très à prendre en compte ds mon histoire et mon addiction, donc.)je trouve ça super.
voilà...
pas dit à on père, (avec qui je n'ai pas de relations, mais j'aimerais le dire...)ni à la famille en général.
mais si je es vois u jour,n j'en parlerai sans doute sans trop de mal,.(et puis le fait d'avoir des enfants eip, c'est pratique, parce que la conversation peut rebondri plus facilement.... )
si j'étais toi je me poserais bien les questions avent de te lancer, et utiliser les bons mots, le dire avec honneteté, des mots qui sortent du coeur.
puis donner des explications somaires sur ce qui fait le zebre, aussi. et aussi comme l'a dit quelqu'un, attenbdre que tout le monde ai déjà bien bu (apéro, plus repas..) et soit bien détendu et à l'écoute...
bonne chance.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Comme le fil prend l'allure d'un vote, je vais aussi mettre mon petit papier...
Tout d'abord, citation:
Ceci dit, mon point de vue rejoint celui d'Andy, link et les autres:
Dédramatiser! Ne pas en faire une "révélation".
Perso, lorsque j'ai ressenti le besoin d'en parler, j'ai abordé la question de manière totalement détachée, comme s'il s'agissait d'un sujet intéressant lu à un croisement du net. Quand j'ai vu la tournure que prenait la conversation (moquerie, scepticisme, etc.) alors même que certains commençaient déjà à soupçonner le but de ma démarche, j'ai vite fait demi-tour et changé de sujet.
Une manière de tâter le terrain pour éviter de se prendre une mine en pleine gueule...
Kid, quelle que soit ta décision, on se sert les coudes!
Tout d'abord, citation:
Je ne suis pas d'accord avec toi : ce ne sont pas la plupart des gens, c'est 99% des gens qui réagissent de manière agressive à un tout soupçon de supériorité!Andy a dit: J'ai l'impression que la plupart des gens se sentent humiliés par une telle annonce : ils pensent que nous leur exposons notre supériorité et que nous pensons qu'ils valent moins que nous. Ils préfèrent se fermer et c'est très difficile de discuter raisonnablement.
Ceci dit, mon point de vue rejoint celui d'Andy, link et les autres:
Dédramatiser! Ne pas en faire une "révélation".
Perso, lorsque j'ai ressenti le besoin d'en parler, j'ai abordé la question de manière totalement détachée, comme s'il s'agissait d'un sujet intéressant lu à un croisement du net. Quand j'ai vu la tournure que prenait la conversation (moquerie, scepticisme, etc.) alors même que certains commençaient déjà à soupçonner le but de ma démarche, j'ai vite fait demi-tour et changé de sujet.
Une manière de tâter le terrain pour éviter de se prendre une mine en pleine gueule...
Kid, quelle que soit ta décision, on se sert les coudes!
Josh88- Messages : 34
Date d'inscription : 23/11/2010
Age : 48
Localisation : Toujours ailleurs, jamais très loin
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Je comprends tes appréhensions et ton envie de partager ça, et même tes envies de "revanche"... mais en bon zèbre je pense qu'il faut avant tout cela :
_ penser trois étapes en avant
_ te mettre à la place des autres.
En me basant sur tout ça je dirais que si j'étais toi, plutôt que de faire une conférence familiale, j'attendrais de voir ceux qui s'intéressent vraiment à moi et ce qui m'arrive, et en discuter en petit comité avec eux, en choisissant trèèèèès soigneusement les mots.
Pour les autres qui demandent comment ça va "pour la forme" mais ne s'en préoccupent pas vraiment et veulent juste être rassurés, je dirai que je vais bien, que j'ai appris des choses importantes sur moi et ma personnalité qui remettent beaucoup de choses en question dans ma vie et mon passé, donc ça fait beaucoup à gérer d'un coup (d'où les anti-dépresseurs) mais je me sens en même temps libéré, et en plein chantier de re-construction. Euh...c'est dit mais à moitié quoi ...
En ce qui me concerne je n'oserai jamais en parler à qui que ce soit sans avoir le papier officiel du test, parce que je soupçonne qu'on m'accuse trop facilement d'adopter la surdouance comme une excuse bien pratique et valorisante, donc j'aurais le papier pour me disculper, au cas où, et puis je laisserai comprendre mais sans avoir l'air de me plaindre, que avoir un cerveau en surchauffe c'est censé faire bien mais ça amène beaucoup de souffrances aussi.
Pour ce qui est de la "revanche", en ce qui me concerne me découvrir zèbre et en apprendre plus sur moi et sur nous, ça me sert de revanche, je sens moins le besoin de me justifier auprès des autres, je me dis plutôt dans ma tête "moi je sais, et vous y'a peu de chances que vous compreniez, donc pourquoi insister ... je travaille sur moi pour être une personne meilleure, c'est tout ce que vous avez à savoir"
Et puis distiller ça par petites touches, ça permet aussi de laisser l'autre le formuler, et le nommer comme il veut, d'une manière qu'il peut accepter. Maintenant quand on me dit tu es trop comme ça , trop comme ça, je dis "oui, c'est vrai, je suis comme ça , depuis toujours, et c'est aussi pour ça qu'en contre partie je suis aussi comme ceci (remplacer "ceci" par un autre attribut zèbre). J'essaye de m'accepter et de devenir la meilleure personne possible, en me basant justement sur ce que je sais de moi et qui est inscrit au plus profond de ma personnalité".
En partant d'une remarque dans ce genre, mon père a fini par me dire que j'ai et ai toujours eu "le cerveau rapide" et que je suis "créative" ... ça veut pas dire qu'il comprend tout mais pour l'instant ça me suffit, car il comprend au moins un peu, alors que si je lui parlais de ma surdouance de manière cash il se braquerait totalement et me raillerait et me la sortirait à n'importe quelle occasion pour essayer de me blesser ou m'embarrasser.
Donc je pense qu'il vaut mieux s'accepter soi même (et ne plus ressentir le besoin de vengeance) puis laisser les autres deviner et y mettre leurs propres mots.
_ penser trois étapes en avant
_ te mettre à la place des autres.
En me basant sur tout ça je dirais que si j'étais toi, plutôt que de faire une conférence familiale, j'attendrais de voir ceux qui s'intéressent vraiment à moi et ce qui m'arrive, et en discuter en petit comité avec eux, en choisissant trèèèèès soigneusement les mots.
Pour les autres qui demandent comment ça va "pour la forme" mais ne s'en préoccupent pas vraiment et veulent juste être rassurés, je dirai que je vais bien, que j'ai appris des choses importantes sur moi et ma personnalité qui remettent beaucoup de choses en question dans ma vie et mon passé, donc ça fait beaucoup à gérer d'un coup (d'où les anti-dépresseurs) mais je me sens en même temps libéré, et en plein chantier de re-construction. Euh...c'est dit mais à moitié quoi ...
En ce qui me concerne je n'oserai jamais en parler à qui que ce soit sans avoir le papier officiel du test, parce que je soupçonne qu'on m'accuse trop facilement d'adopter la surdouance comme une excuse bien pratique et valorisante, donc j'aurais le papier pour me disculper, au cas où, et puis je laisserai comprendre mais sans avoir l'air de me plaindre, que avoir un cerveau en surchauffe c'est censé faire bien mais ça amène beaucoup de souffrances aussi.
Pour ce qui est de la "revanche", en ce qui me concerne me découvrir zèbre et en apprendre plus sur moi et sur nous, ça me sert de revanche, je sens moins le besoin de me justifier auprès des autres, je me dis plutôt dans ma tête "moi je sais, et vous y'a peu de chances que vous compreniez, donc pourquoi insister ... je travaille sur moi pour être une personne meilleure, c'est tout ce que vous avez à savoir"
Et puis distiller ça par petites touches, ça permet aussi de laisser l'autre le formuler, et le nommer comme il veut, d'une manière qu'il peut accepter. Maintenant quand on me dit tu es trop comme ça , trop comme ça, je dis "oui, c'est vrai, je suis comme ça , depuis toujours, et c'est aussi pour ça qu'en contre partie je suis aussi comme ceci (remplacer "ceci" par un autre attribut zèbre). J'essaye de m'accepter et de devenir la meilleure personne possible, en me basant justement sur ce que je sais de moi et qui est inscrit au plus profond de ma personnalité".
En partant d'une remarque dans ce genre, mon père a fini par me dire que j'ai et ai toujours eu "le cerveau rapide" et que je suis "créative" ... ça veut pas dire qu'il comprend tout mais pour l'instant ça me suffit, car il comprend au moins un peu, alors que si je lui parlais de ma surdouance de manière cash il se braquerait totalement et me raillerait et me la sortirait à n'importe quelle occasion pour essayer de me blesser ou m'embarrasser.
Donc je pense qu'il vaut mieux s'accepter soi même (et ne plus ressentir le besoin de vengeance) puis laisser les autres deviner et y mettre leurs propres mots.
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
À vous lire, et suite à une discussion sur le même sujet tantôt avec d'autres HQI, je me rend bien compte que j'ai très certainement sous-estimé les réactions négatives de mon entourage. M'étant plus ou moins focalisé sur ma sœur et faisant peut-être un peu trop confiance à ma capacité de discussion. Bien sûr, cela c'est si j'ai suffisamment de temps pour m'exprimer et que mon public n'est pas ouvertement hostile. Et là, force est d'admettre que ce fameux complexe d'infériorité commun à chacun d'entre nous, et particulièrement relativement à cette question d'intelligence risque de me compliquer fortement la tâche.
On m'a donné le conseil, si je décidais de parler en public malgré tout, de faire au préalable une annonce "privée" à ma sœur, voir à d'autres convives, sous le couvert de la confidence, de façon à avoir déjà quelques "alliés" ou au moins des personnes pas ouvertement hostiles avant que la discussion ne devienne publique. Et que ces personnes les plus proches n'aient pas l'impression d'être mises devant le fait accompli en même temps que tout le monde.
Comme je l'expliquais dans mon post précédent, je dois faire le point sur mes motivations. Entre l'envie d'en foutre plein la vue pour prendre ma revanche sur tous ces regards compassés ou franchement hautains subis au fil des années ; celle d'expliquer, voir d'excuser mes ratages par une cause externe à ma volonté (ou son absence) ; et la prudence qui me pousserait plutôt à rester caché, à ne pas faire envie et ne pas susciter d'animosité, difficile de faire la part des choses.
Une autre remarque que l'on m'a fait tout à l'heure m'incite à réfléchir et à examiner les choses sous un autre angle : il m'a été dit que de toute façon, je ne pourrais avancer et être moi-même que lorsque j'aurais assumé cette part de mon identité, qu'elle fera partie de mon personnage. Et cela veut dire aussi de manière publique. Donc, je pense tout de même qu'assumer cette nouvelle facette, cette nouvelle définition de moi-même et un passage obligé pour avancer.
Beaucoup de choses à prendre en compte, et bien peu de jours pour en faire le tour. Je verrais bien quels développement ces pensées prendront dans les jours suivants.
Merci pour vos témoignages à ceux qui ont bien voulu les partager jusqu'à présent. Merci d'avance à ceux qui n'ont pas encore eut l'occasion et qui voudront bien le faire à l'avenir.
On m'a donné le conseil, si je décidais de parler en public malgré tout, de faire au préalable une annonce "privée" à ma sœur, voir à d'autres convives, sous le couvert de la confidence, de façon à avoir déjà quelques "alliés" ou au moins des personnes pas ouvertement hostiles avant que la discussion ne devienne publique. Et que ces personnes les plus proches n'aient pas l'impression d'être mises devant le fait accompli en même temps que tout le monde.
Comme je l'expliquais dans mon post précédent, je dois faire le point sur mes motivations. Entre l'envie d'en foutre plein la vue pour prendre ma revanche sur tous ces regards compassés ou franchement hautains subis au fil des années ; celle d'expliquer, voir d'excuser mes ratages par une cause externe à ma volonté (ou son absence) ; et la prudence qui me pousserait plutôt à rester caché, à ne pas faire envie et ne pas susciter d'animosité, difficile de faire la part des choses.
Une autre remarque que l'on m'a fait tout à l'heure m'incite à réfléchir et à examiner les choses sous un autre angle : il m'a été dit que de toute façon, je ne pourrais avancer et être moi-même que lorsque j'aurais assumé cette part de mon identité, qu'elle fera partie de mon personnage. Et cela veut dire aussi de manière publique. Donc, je pense tout de même qu'assumer cette nouvelle facette, cette nouvelle définition de moi-même et un passage obligé pour avancer.
Beaucoup de choses à prendre en compte, et bien peu de jours pour en faire le tour. Je verrais bien quels développement ces pensées prendront dans les jours suivants.
Merci pour vos témoignages à ceux qui ont bien voulu les partager jusqu'à présent. Merci d'avance à ceux qui n'ont pas encore eut l'occasion et qui voudront bien le faire à l'avenir.
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
je pense que ce genre de chose fait partie du "jardin secret". J'ai été detectée à 11 ans ma mère n'a pas été étonnée mon père en revanche a eut une réaction extrêmement négative, jusqu'à aujourd'hui (j'ai 22 ans). a chaque fois qu'on entre dans un débat et que je commence à affiner mes arguments, il m'ordonne de rester à ma place comme si l'intelligence était une menace. pour le reste de ma famille c'est un secret de polichinelle, pas besoin de coming out, ma mère s'en est chargée lol.
pour ce qui est de mon entourage, ça se compte sur les doigts d'une mains: mes 3 meilleurs amis à qui j'en ai parlé il y environ deux mois. pas de réaction particulière, pas de changement d'attitude, je me demande même si ils m'ont cru. j'ai aussi prévenu deux professeurs avec lequel j'ai été très proches au collège et au lycée (leur en parlé a été libératoire car ils m'ont donné confiance en moi et m'ont fait aimer l'école ). y a aussi mon psy mais ça ne compte pas
J'ai souvent eut envie d'en parler, de le crier même, en particulier quand j'avais de mauvaises notes et que je ne comprenais pas pourquoi ça ne marchais pas pour moi. mais au final, je réalise que cette pensée est davantage guidée par l'orgueil plutôt que par l'envie d'en parler.
je n'en parle pas car je n'en vois pas l'intérêt. ça fait partie de moi mais ça n'est pas moi pour autant. je ne pense pas que mon entourage me comprendrait mieux après, je pense même que ce serait le contraire, et puis c'est bien de garder des choses pour soi mais moi je dis ça je dis rien
pour ce qui est de mon entourage, ça se compte sur les doigts d'une mains: mes 3 meilleurs amis à qui j'en ai parlé il y environ deux mois. pas de réaction particulière, pas de changement d'attitude, je me demande même si ils m'ont cru. j'ai aussi prévenu deux professeurs avec lequel j'ai été très proches au collège et au lycée (leur en parlé a été libératoire car ils m'ont donné confiance en moi et m'ont fait aimer l'école ). y a aussi mon psy mais ça ne compte pas
J'ai souvent eut envie d'en parler, de le crier même, en particulier quand j'avais de mauvaises notes et que je ne comprenais pas pourquoi ça ne marchais pas pour moi. mais au final, je réalise que cette pensée est davantage guidée par l'orgueil plutôt que par l'envie d'en parler.
je n'en parle pas car je n'en vois pas l'intérêt. ça fait partie de moi mais ça n'est pas moi pour autant. je ne pense pas que mon entourage me comprendrait mieux après, je pense même que ce serait le contraire, et puis c'est bien de garder des choses pour soi mais moi je dis ça je dis rien
morgenstern- Messages : 31
Date d'inscription : 30/09/2010
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Je comprend tout à fait, j'aimerais assez que cela ait intégré mon être et que ce ne soit plus qu'une partie de ma personnalité.
Je me rend compte qu'un des soucis que j'ai aussi, c'est que la douance, la comprendre, l'intégrer, trouver le mode d'emploi, accepter les conséquences qui ont résulté de son ignorance, se demander quand parvenir à en ressentir les effets positifs et pas uniquement négatifs pour le futur m'occupent à plein temps ; que je sois dans la recherche consciente ou dans des tentatives de lâcher prise. Aussi, lorsqu'on me demande ce que "je deviens", ce que "je raconte de beau", ce ne sont pas des histoires de boulot, de couple, de santé ou des anecdotes de vacances qui me viennent à l'esprit, mes les résultats de mon test de QI et les conséquences que cela a eut sur ma stabilité mentale (déjà pas fameuse).
Difficile d'accepter que ce qui me préoccupe le plus à un niveau aussi profond, doive être caché parce que potentiellement source d'incompréhension, de jalousie et de défiance de la part d'autrui. J'ai l'impression d'être dans la dissimulation permanente ; "à quoi tu penses ?", "je peux pas te le dire, tu comprendrais pas...".
Je me rend compte qu'un des soucis que j'ai aussi, c'est que la douance, la comprendre, l'intégrer, trouver le mode d'emploi, accepter les conséquences qui ont résulté de son ignorance, se demander quand parvenir à en ressentir les effets positifs et pas uniquement négatifs pour le futur m'occupent à plein temps ; que je sois dans la recherche consciente ou dans des tentatives de lâcher prise. Aussi, lorsqu'on me demande ce que "je deviens", ce que "je raconte de beau", ce ne sont pas des histoires de boulot, de couple, de santé ou des anecdotes de vacances qui me viennent à l'esprit, mes les résultats de mon test de QI et les conséquences que cela a eut sur ma stabilité mentale (déjà pas fameuse).
Difficile d'accepter que ce qui me préoccupe le plus à un niveau aussi profond, doive être caché parce que potentiellement source d'incompréhension, de jalousie et de défiance de la part d'autrui. J'ai l'impression d'être dans la dissimulation permanente ; "à quoi tu penses ?", "je peux pas te le dire, tu comprendrais pas...".
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Je pense, que, mes conseils seraient inutiles, et peut être que tu serais plus à même de juger pour toi, que moi.
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Kid, je crois qu'il est difficile de l'assumer en public quand on ne l'assume pas (encore) en privé. Dans la balance, il y a la possible rumeur familiale et ses néfastes conséquences. A toi de voir comment tu peux concilier ces deux propositions.
Néanmoins, il me semble que tu as déjà réfléchi un certain nombre de choses pour toi-même. Pourquoi ne pas leur parler simplement comme tu nous parle à nous? Je me demande si les réactions négatives des gens ne viennent pas aussi beaucoup de ce que l'on dégage....
tu dis : Non je ne suis pas taré, nul ou idiot ; si ce n'est que je ne suis pas naturellement adapté à vivre selon les mêmes modes de fonctionnement que la majorité. Je dois donc trouver une manière de m'adapter sans me renier. Dont crise actuelle"
Je crois que ça résume bien pour le "quoi de neuf?" qui ne manquera pas d'arriver. C'est l'option que j'ai prise moi pour le leur dire. Avec la plus grande simplicité, sans m'emberlificoter dans des explications théoriques.
- "quoi de neuf toi?
- ben ça n'allait pas des masses alors j'ai commencé à partir à ma recherche afin d'avancer
- et ça donne quoi?
- j'ai vu une psychologue. j'ai passé un test de QI, elle m'a expliqué mon fonctionnement et je commence à apprivoiser ces concepts. Je ne sais pas encore bien comment vivre avec ni ce que je vais en faire. Je commence à me renseigner sur le sujet au niveau de la théorie, mais le plus important, je me mets en route dans une direction qui semble un peu plus appropriée.
- un test de QI??? (ils n'ont retenu que ça)
- oui
- et alors tu es Einstein?
- alors j'ai un fonctionnement différent. J'ai un haut QI et un certain nombre des problèmes qui vont avec. Si vous avez des questions précises on peut en parler, je vous répondrai au mieux, sachant que c'est encore assez flou et neuf pour moi. "
Il y aura des regards qui se fermeront, d'autres qui auront envie de savoir. D'autres qui se fermeront et auront envie de savoir plus tard.
Ce n'est pas réellement ça l'important, surtout si tu ne vis pas en permanence avec ta famille, c'est juste d'avoir pu le dire, puisque tu sembles en avoir besoin, quelles que soient les raisons.
Ce ne sont pas toujours les personnes les plus fermées a priori qui se ferment. Tu pourrais être surpris.
Néanmoins, il me semble que tu as déjà réfléchi un certain nombre de choses pour toi-même. Pourquoi ne pas leur parler simplement comme tu nous parle à nous? Je me demande si les réactions négatives des gens ne viennent pas aussi beaucoup de ce que l'on dégage....
tu dis : Non je ne suis pas taré, nul ou idiot ; si ce n'est que je ne suis pas naturellement adapté à vivre selon les mêmes modes de fonctionnement que la majorité. Je dois donc trouver une manière de m'adapter sans me renier. Dont crise actuelle"
Je crois que ça résume bien pour le "quoi de neuf?" qui ne manquera pas d'arriver. C'est l'option que j'ai prise moi pour le leur dire. Avec la plus grande simplicité, sans m'emberlificoter dans des explications théoriques.
- "quoi de neuf toi?
- ben ça n'allait pas des masses alors j'ai commencé à partir à ma recherche afin d'avancer
- et ça donne quoi?
- j'ai vu une psychologue. j'ai passé un test de QI, elle m'a expliqué mon fonctionnement et je commence à apprivoiser ces concepts. Je ne sais pas encore bien comment vivre avec ni ce que je vais en faire. Je commence à me renseigner sur le sujet au niveau de la théorie, mais le plus important, je me mets en route dans une direction qui semble un peu plus appropriée.
- un test de QI??? (ils n'ont retenu que ça)
- oui
- et alors tu es Einstein?
- alors j'ai un fonctionnement différent. J'ai un haut QI et un certain nombre des problèmes qui vont avec. Si vous avez des questions précises on peut en parler, je vous répondrai au mieux, sachant que c'est encore assez flou et neuf pour moi. "
Il y aura des regards qui se fermeront, d'autres qui auront envie de savoir. D'autres qui se fermeront et auront envie de savoir plus tard.
Ce n'est pas réellement ça l'important, surtout si tu ne vis pas en permanence avec ta famille, c'est juste d'avoir pu le dire, puisque tu sembles en avoir besoin, quelles que soient les raisons.
Ce ne sont pas toujours les personnes les plus fermées a priori qui se ferment. Tu pourrais être surpris.
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Je suis d'accord avec Super marre à bout, je dirais que de plus il ne faut pas occulter le fait que certaines personnes puissent te décevoir dans leur attitude lorsqu'ils l'apprendront, c'est normal... ils ne peuvent pas tous comprendre et certains pas du premier coup.
Mais il ne faut pas que cela te rende mal (ou très mal), tu es toi, et si tu sens que tu en as vraiment besoin fais le, mais ne regrettes rien.
Il ne faut pas trop que tu projettes et que tu penses aux réactions d'un tel et d'une telle, car tu risquerais d'être déçu que ça ne colle pas avec tes prédictions.
En tout cas si tu décides de le faire, j'espère que ça se passera bien pour toi.
Mais il ne faut pas que cela te rende mal (ou très mal), tu es toi, et si tu sens que tu en as vraiment besoin fais le, mais ne regrettes rien.
Il ne faut pas trop que tu projettes et que tu penses aux réactions d'un tel et d'une telle, car tu risquerais d'être déçu que ça ne colle pas avec tes prédictions.
En tout cas si tu décides de le faire, j'espère que ça se passera bien pour toi.
Zacha- Messages : 562
Date d'inscription : 06/10/2009
Age : 38
Localisation : Derrière toi
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Moi je ne regrette pas et je crois bien que je sais pourquoi : parce que j'ai été simplement sincère. Et ceux à qui ça ne convient pas... comment dire... je m'en fous vraiment.
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Super Marre à bout a écrit:Moi je ne regrette pas et je crois bien que je sais pourquoi : parce que j'ai été simplement sincère. Et ceux à qui ça ne convient pas... comment dire... je m'en fous vraiment.
J'en conviens, mais il faut admettre que les périodes de fin d'année c'est space quand même, après tout l'occasion fait le larron !
On pense à toi Kid.
Zacha- Messages : 562
Date d'inscription : 06/10/2009
Age : 38
Localisation : Derrière toi
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Pour ma part, je ne recommande pas la chose.
C'est ma soeur ainée, qui à travers la découverte du HP chez son fils, s'est posé des question sur elle et m'a reconnu également.
Donv avec elle, ok.
Mais mes amis n'ont pas forcément été très réceptifs et ça m'a beaucoup déçu.
Celle qui m'a le plus déçu est ma soeur cadette, car quand j'ai découvert cette surdouance, mon language que j'ai toujours eu évolué, s'est mis à être encore plus prolifique et ça a créé chez elle un sentiment d'infériorité qui a dégradé nos relations alorsq eu j'étais super proche d'elle.
Avec mon père on ne discute pas assez pour parler de ça.
Quand à ma mère, je crois qu'elle le sait mais elle a refusé que j'aille chez le psy quand j'étais petit, et si elle me l'a caché, je e vois mal le lui dire.
Mieux vaut prendre les gens un par un plutôt qu'en groupe.
C'est ma soeur ainée, qui à travers la découverte du HP chez son fils, s'est posé des question sur elle et m'a reconnu également.
Donv avec elle, ok.
Mais mes amis n'ont pas forcément été très réceptifs et ça m'a beaucoup déçu.
Celle qui m'a le plus déçu est ma soeur cadette, car quand j'ai découvert cette surdouance, mon language que j'ai toujours eu évolué, s'est mis à être encore plus prolifique et ça a créé chez elle un sentiment d'infériorité qui a dégradé nos relations alorsq eu j'étais super proche d'elle.
Avec mon père on ne discute pas assez pour parler de ça.
Quand à ma mère, je crois qu'elle le sait mais elle a refusé que j'aille chez le psy quand j'étais petit, et si elle me l'a caché, je e vois mal le lui dire.
Mieux vaut prendre les gens un par un plutôt qu'en groupe.
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
...
Dernière édition par ZeBruNette le Mar 8 Fév 2011 - 15:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
ouais, j'avais failli dire "je les emmerde grave" mais j'avais pas envie de dire des vilains mots
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
oui, tu fais preuve d'une grande... modération ces derniers temps
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Merci de votre intérêt et encore d'avoir partagé vos expériences avec moi (avec nous, car je ne suis certainement pas le seul à avoir profité de votre confiance).
À vrai dire, je n'ai pas encore eu l'occasion de me confronter à ma famille en entier. En effet, pour cause de routes enneigées et verglacées, le repas de famille a été annulé eu dernier moment et à été remplacé par des repas plus restreint dans chaque cellule familiale.
J'ai donc passé le 25 décembre avec ma mère, ma sœur et sa famille. Je n'ai pas tenu alors à faire part de ce qui me préoccupe. Je me suis contenté d'expliquer pourquoi je ne buvais pas d'alcool en ce moment en restant assez vague sur les raisons qui m'avaient contraint à un suivi médicamenteux. Je ne suis même pas certain d'avoir parlé de ma thérapie même si j'ai parlé d'être allé voir un psy et un médecin pour me faire prescrire des antidépresseurs (j'ai pas vraiment eu le choix au moment où j'ai du m'y contraindre, croyez-moi, à contre cœur).
Le rassemblement général a été reporté à ce dimanche mais depuis la situation à évolué. Je me suis pris tellement de claques dans la gueule ces dernières semaines que les AD ne sont plus à même de contrôler mon humeur. Je fais le yoyo émotionnel pratiquement un jour sur deux et je sais que pour le moment je ne suis plus en état d'encaisser d'avantage.
J'ai trouvé très pertinent un certain nombre de conseils donnés sur ce fil, et je saurais m'en souvenir le moment venu. Personnellement, je me sens assez proche de la manière de voir les choses de Super Marre à bout. Dans l'idéal en effet, je crois qu'il faut être assez sûr de ce que l'on est et ne pas avoir peur de l'affirmer, à condition d'y mettre les formes. À condition d'être prêt à assumer aussi.
Et c'est là que le bât blesse. Autant je peux me permettre de prendre du recul par écrit avec un message différé (forum, mail), autant j'ai tendance à perdre rapidement mes capacités de diplomatie en direct (face à face, tchat, téléphone). Pour moi cela revient quasiment à être coupé de l'un de mes sens. Je n'arrive plus à prendre sur moi et je me retrouve à expérimenter ce que doivent vivre au quotidien les individus qui déversent en direct les émotions qui les traversent, littéralement, sans filtre. Comme je cherche tout de même à y mettre les formes et à contrôler cela un minimum, ça m'épuise (notamment parce que je sais que l'émotion immédiate évolue rapidement lorsqu'on s'accorde du recul, il faut encore disposer de suffisamment de force d'esprit pour pouvoir s'en accorder. Ne serais-ce que par respect pour son interlocuteur).
Aussi, je sais que, même si au moment ou j'ai sollicité un retour de votre part, je me sentais suffisamment armé pour le faire, toute l'énergie psychique que j'ai perdue ces dernières semaines ne me laisse pas d'autre choix que d'ajourner pour le moment ce "coming-out".
Je me sens évidement frustré et handicapé mais je fais avec ce que j'ai sous la main. Et à l'heure actuelle, c'est peu.
Alors juste un dernier mot, je n'écris pas ces mots pour me faire plaindre, loin de là. Vous vous demandez justement ou j'en suis et vu que je vous avez eu la gentillesse de me faire part d'expériences intimes, je trouve que c'est la moindre des choses de vous tenir au courant. Qui plus est, ma situation actuelle peut être ou avoir été ou sera partagée par d'autre et si mon témoignage peut être utile, tant mieux. Soyez gentils de n'intervenir sur ce fil que pour faire part de vos expériences comme vous l'avez fait jusqu'alors. Merci
À vrai dire, je n'ai pas encore eu l'occasion de me confronter à ma famille en entier. En effet, pour cause de routes enneigées et verglacées, le repas de famille a été annulé eu dernier moment et à été remplacé par des repas plus restreint dans chaque cellule familiale.
J'ai donc passé le 25 décembre avec ma mère, ma sœur et sa famille. Je n'ai pas tenu alors à faire part de ce qui me préoccupe. Je me suis contenté d'expliquer pourquoi je ne buvais pas d'alcool en ce moment en restant assez vague sur les raisons qui m'avaient contraint à un suivi médicamenteux. Je ne suis même pas certain d'avoir parlé de ma thérapie même si j'ai parlé d'être allé voir un psy et un médecin pour me faire prescrire des antidépresseurs (j'ai pas vraiment eu le choix au moment où j'ai du m'y contraindre, croyez-moi, à contre cœur).
Le rassemblement général a été reporté à ce dimanche mais depuis la situation à évolué. Je me suis pris tellement de claques dans la gueule ces dernières semaines que les AD ne sont plus à même de contrôler mon humeur. Je fais le yoyo émotionnel pratiquement un jour sur deux et je sais que pour le moment je ne suis plus en état d'encaisser d'avantage.
J'ai trouvé très pertinent un certain nombre de conseils donnés sur ce fil, et je saurais m'en souvenir le moment venu. Personnellement, je me sens assez proche de la manière de voir les choses de Super Marre à bout. Dans l'idéal en effet, je crois qu'il faut être assez sûr de ce que l'on est et ne pas avoir peur de l'affirmer, à condition d'y mettre les formes. À condition d'être prêt à assumer aussi.
Et c'est là que le bât blesse. Autant je peux me permettre de prendre du recul par écrit avec un message différé (forum, mail), autant j'ai tendance à perdre rapidement mes capacités de diplomatie en direct (face à face, tchat, téléphone). Pour moi cela revient quasiment à être coupé de l'un de mes sens. Je n'arrive plus à prendre sur moi et je me retrouve à expérimenter ce que doivent vivre au quotidien les individus qui déversent en direct les émotions qui les traversent, littéralement, sans filtre. Comme je cherche tout de même à y mettre les formes et à contrôler cela un minimum, ça m'épuise (notamment parce que je sais que l'émotion immédiate évolue rapidement lorsqu'on s'accorde du recul, il faut encore disposer de suffisamment de force d'esprit pour pouvoir s'en accorder. Ne serais-ce que par respect pour son interlocuteur).
Aussi, je sais que, même si au moment ou j'ai sollicité un retour de votre part, je me sentais suffisamment armé pour le faire, toute l'énergie psychique que j'ai perdue ces dernières semaines ne me laisse pas d'autre choix que d'ajourner pour le moment ce "coming-out".
Je me sens évidement frustré et handicapé mais je fais avec ce que j'ai sous la main. Et à l'heure actuelle, c'est peu.
Alors juste un dernier mot, je n'écris pas ces mots pour me faire plaindre, loin de là. Vous vous demandez justement ou j'en suis et vu que je vous avez eu la gentillesse de me faire part d'expériences intimes, je trouve que c'est la moindre des choses de vous tenir au courant. Qui plus est, ma situation actuelle peut être ou avoir été ou sera partagée par d'autre et si mon témoignage peut être utile, tant mieux. Soyez gentils de n'intervenir sur ce fil que pour faire part de vos expériences comme vous l'avez fait jusqu'alors. Merci
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Contente que tu puisses l'écrire. Mieux vaut ajourner que de faire ça à un mauvais moment
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Je pense aussi que tu fais bien d'ajourner...
Moi j'en ai parlé à ma mère presque directement et là, à mon père il y a qq jours.
Je préfère le faire avec les personnes qui comptent en tête à tête et les autres n'ont pas besoin de savoir. A la rigueur, c'est peut-être moi qui aurais besoin qu'ils sachent,, histoire de justifier certains comportements bizarres...
Mais je sais que je n'aurais pas la force de le faire en public devant plusieurs personnes. J'ai besoin de "sentir" la personne en face et ce n'est pas possible au-delà de 2.
Bref, tu as bien fait et tu verras, au final, ce sera peut-être une bonne chose.
Prends soin de toi, surtout.
Moi j'en ai parlé à ma mère presque directement et là, à mon père il y a qq jours.
Je préfère le faire avec les personnes qui comptent en tête à tête et les autres n'ont pas besoin de savoir. A la rigueur, c'est peut-être moi qui aurais besoin qu'ils sachent,, histoire de justifier certains comportements bizarres...
Mais je sais que je n'aurais pas la force de le faire en public devant plusieurs personnes. J'ai besoin de "sentir" la personne en face et ce n'est pas possible au-delà de 2.
Bref, tu as bien fait et tu verras, au final, ce sera peut-être une bonne chose.
Prends soin de toi, surtout.
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Peut être que finalement il serait plus facile et "efficace" (au sens : moins de risque d'arriver au résultat contraire à ce que tu souhaites car au dernier moment tu n'arrives pas à t'exprimer comme tu le souhaites) de choisir un nombre très restreint de personnes à qui tu veux le dire vraiment, et le leur écrire. Un brouillon une relecture une nouvelle version puis envoi, et voilà, c'est dit, après libre à eux de t'en parler s'ils le veulent, ou de te dire juste qu'ils te soutiennent sans plus de formalités (peut être même que pour eux ce sera plus facile de te le dire par écrit, après avoir eu l'occasion de prendre du recul sur ce que tu leur auras dit, de se renseigner sur la douance, etc ...)
Bref en écrivant et en choisissant quelques personnes seulement tu donnes à chacun (eux comme toi) l'occasion de prendre du recul et essayer d'exprimer ses sentiments le plus justement possible.
Je sais pas, c'est juste une piste. Moi je me suis retrouvée un peu "forcée" de le dire à l'oral et ça a été dur, et finalement j'ai écrit un email à mon père le lendemain (alors qu'on vit ensemble) car il y a des choses que je n'arrivais pas à "dire" en direct. On a jamais reparlé de cet email en particulier mais je sais qu'il l'a lu et que son attitude vis à vis de moi a changé.
Bref en écrivant et en choisissant quelques personnes seulement tu donnes à chacun (eux comme toi) l'occasion de prendre du recul et essayer d'exprimer ses sentiments le plus justement possible.
Je sais pas, c'est juste une piste. Moi je me suis retrouvée un peu "forcée" de le dire à l'oral et ça a été dur, et finalement j'ai écrit un email à mon père le lendemain (alors qu'on vit ensemble) car il y a des choses que je n'arrivais pas à "dire" en direct. On a jamais reparlé de cet email en particulier mais je sais qu'il l'a lu et que son attitude vis à vis de moi a changé.
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
oui, certaines choses sont plus faciles à faire passer et à recevoir par écrit.
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Moi j'ai fait une sorte de coming out dans ma famille à Noel, et ca c'est pas trop mal passé. On a discuté de tout cela le jour de Noel, lors du repas.
J'ai été assez fourbe, car je n'ai pas parlé de mon cas à moi, mais de celui de mon père (qui lui pour le coup est un zèbre clairement visible dans ses pratiques). Je lui avait passé le Livre et il avait déjà bien avancé dans sa lecture. Le sujet est tombé là dessus et la conversation s'est engagé entre mes frères et moi, en présence de mon père bien entendu. J'ai déroulé ma présentation de manière la plus pédagogique possible, en insistant sur l'état émotionnel qu'implique l'état de zèbre. Je trouve que c'est la porte d'entrée la plus facile, plutot que de parler d'un QI colossal. J'ai terminé en indiquant que la zébritude pouvait être héréditaire, et que je me sentais assez concerné par ce fait. Au final, l'un de mes frères a facilement accepté l'idée, tandis que l'autre a fait bcp plus de résistance (ndlr: il fait des études de philo et ce que je déteste avec les études de philo c'est qu'elles apprennent principalement à tout remettre en cause). Je le soupçonne assez d'être un zèbre égaré ceci dit.
Je me suis donc servi de mon père comme paratonnerre pour diluer la pression sur moi, mais je suis quand même sorti de la discussion en sueur. J'ai aussi indiqué que je n'étais pas sur d'être un zèbre moi meme, puisque je n'ai pas été testé. Ma double tactique a bien fonctionné, puisqu'il n'y a pas eu de crise. Evidement, il faut avoir un autre zèbre sous la main pour jouer cette carte, mais ce type de stratégie peut fonctionner efficacement !
J'ai été assez fourbe, car je n'ai pas parlé de mon cas à moi, mais de celui de mon père (qui lui pour le coup est un zèbre clairement visible dans ses pratiques). Je lui avait passé le Livre et il avait déjà bien avancé dans sa lecture. Le sujet est tombé là dessus et la conversation s'est engagé entre mes frères et moi, en présence de mon père bien entendu. J'ai déroulé ma présentation de manière la plus pédagogique possible, en insistant sur l'état émotionnel qu'implique l'état de zèbre. Je trouve que c'est la porte d'entrée la plus facile, plutot que de parler d'un QI colossal. J'ai terminé en indiquant que la zébritude pouvait être héréditaire, et que je me sentais assez concerné par ce fait. Au final, l'un de mes frères a facilement accepté l'idée, tandis que l'autre a fait bcp plus de résistance (ndlr: il fait des études de philo et ce que je déteste avec les études de philo c'est qu'elles apprennent principalement à tout remettre en cause). Je le soupçonne assez d'être un zèbre égaré ceci dit.
Je me suis donc servi de mon père comme paratonnerre pour diluer la pression sur moi, mais je suis quand même sorti de la discussion en sueur. J'ai aussi indiqué que je n'étais pas sur d'être un zèbre moi meme, puisque je n'ai pas été testé. Ma double tactique a bien fonctionné, puisqu'il n'y a pas eu de crise. Evidement, il faut avoir un autre zèbre sous la main pour jouer cette carte, mais ce type de stratégie peut fonctionner efficacement !
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
Imagine, la foudre aurait pu tomber sur ton père
Bravo pour ton courage en tous cas.
Bravo pour ton courage en tous cas.
Invité- Invité
Re: Coming-out : votre opinion m'intéresse
....
Dernière édition par ZeBruNette le Mar 8 Fév 2011 - 15:48, édité 1 fois
Invité- Invité
Atmosphère! Atmosphère!
Il me semble que nous pouvons faire confiance à cette merveilleuse qualité que nous avons et qui est... l'empathie. Nous avons des antennes incorporées! Qui nous permettent de sentir à qui dire notre zébritude et à qui ne pas la dire, car ces derniers ne comprendraient pas ou seraient jaloux, envieux, destructeurs... Et à quoi ça sert de subir ces réaction négatives et de perdre notre précieuse énergie pour nous en remettre?
Quant aux amis, s'ils sont véritables-donc toujours rares- il y a de fortes probabilités qu'ils soient eux-mêmes des zèbres ou s'ils ne le sont pas qu'ils avouent s'en douter depuis un moment et soient alors sensibilisés à ce sujet... Et au pire, si certains amis à qui nous tenions particulièrement nous rejettent ou prennent de la distance, continuer de rester ouvert à ce lien qui se transforme... Même si cela doit prendre du temps...
Je pense déjà que la découverte de la zébritude et le travail d'intégration qui va avec change pas mal les dynamiques relationnelles...
Des amis à qui je l'ai dit n'ont pas été étonnés et se sont eux-mêmes reconnus... Dont un aumônier en psychiatrie dont le fils venait d'être "diagnostiqué" zèbre et un ami d'enfance décalé dont une institutrice avait dit à ses parents qu'il était "surdoué"....
Quant à ma famille, en raison de pathologies et de climat destructeur, je ne vois pas l'utilité, contrairement à ce qu'écrit JSF à propos du "coming-out", de leur en parler. Mon père doit s'en douter, lui que j'ai branché il y a trois ans sur le test que sa mère lui avait fait passer alors qu'il était ado... Pour lui, sa vie était raté et j'ai passé une après-midi à l'écouter en espérant raviver une petite étincelle...
Et puis après tout, si quelqu'un nous fait un compliment ou nous reflète nos qualités et nos dons, nous n'allons pas nous excuser ou expliquer que nous sommes des zèbres!
C'est nous-mêmes. Point. Merci. Dans toute notre splendeur, avec nos forces et nos fragilités. Tout simplement.
Le reste, qu'est-ce qu'on s'en fout!
Quant aux amis, s'ils sont véritables-donc toujours rares- il y a de fortes probabilités qu'ils soient eux-mêmes des zèbres ou s'ils ne le sont pas qu'ils avouent s'en douter depuis un moment et soient alors sensibilisés à ce sujet... Et au pire, si certains amis à qui nous tenions particulièrement nous rejettent ou prennent de la distance, continuer de rester ouvert à ce lien qui se transforme... Même si cela doit prendre du temps...
Je pense déjà que la découverte de la zébritude et le travail d'intégration qui va avec change pas mal les dynamiques relationnelles...
Des amis à qui je l'ai dit n'ont pas été étonnés et se sont eux-mêmes reconnus... Dont un aumônier en psychiatrie dont le fils venait d'être "diagnostiqué" zèbre et un ami d'enfance décalé dont une institutrice avait dit à ses parents qu'il était "surdoué"....
Quant à ma famille, en raison de pathologies et de climat destructeur, je ne vois pas l'utilité, contrairement à ce qu'écrit JSF à propos du "coming-out", de leur en parler. Mon père doit s'en douter, lui que j'ai branché il y a trois ans sur le test que sa mère lui avait fait passer alors qu'il était ado... Pour lui, sa vie était raté et j'ai passé une après-midi à l'écouter en espérant raviver une petite étincelle...
Et puis après tout, si quelqu'un nous fait un compliment ou nous reflète nos qualités et nos dons, nous n'allons pas nous excuser ou expliquer que nous sommes des zèbres!
C'est nous-mêmes. Point. Merci. Dans toute notre splendeur, avec nos forces et nos fragilités. Tout simplement.
Le reste, qu'est-ce qu'on s'en fout!
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
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