HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
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Laelia
persntm
CIRKA
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HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Bonjour, je suis maman d'une collégienne HPI et hypersensible, en difficulté scolaire, et a qui ont a diagnostiqué un syndrome dysexecutif il y a un an et demi après un nouveau test QI (le premier en CP, validant déjà le HPI avec TDA/H, suite à du harcèlement par un enseignant et une prise en charge par le RASED.... qui a soupçonné un HPI)
Aujourd'hui je me pose la question pour une orientation au mieux de sa scolarité, elle est en troisième. L'accompagnement a été difficile durant toutes ces années, déjà pour faire passer les infos auprès du corps enseignant et demande d'adaptation non prises en comptes pour pas mal de matière, et d'autre part, amalgame entre les troubles et le mauvais élève, agité, qui travaille pas, etc ... Et je suis entrain de revoir aussi mon accompagnement propre : j'avais espéré l'amener jusqu'en lycée général, ce qui parait très compliqué à ce jour. Et ce qui m'attriste aussi sachant les possibilités qu'elle a, qui s'exprime sur d'autres domaines ou centre d’intérêt littéraire, par exemple, avec une réflexion incroyable, et un décalage complet avec l’orthographe et la grammaire... Bref. L'envoyer dans une section professionnelle, avec pour l'instant pas d'envie ou de choix de métier professionnel proposé qui l’intéresse ? J'aurai voulu qu'elle est plus de temps avant de s'orienter
Et vous : comment avez vous vécu en tant que parent ou en tant qu'individu sa ou votre scolarité ? quels sont les choix professionnels ou d'études que vous avez réalisé ? Qu'auriez vous aimé que l'on fasse éventuellement pour vous , quel accompagnement, Merci d'avance pour vos retours.
CIRCA
Aujourd'hui je me pose la question pour une orientation au mieux de sa scolarité, elle est en troisième. L'accompagnement a été difficile durant toutes ces années, déjà pour faire passer les infos auprès du corps enseignant et demande d'adaptation non prises en comptes pour pas mal de matière, et d'autre part, amalgame entre les troubles et le mauvais élève, agité, qui travaille pas, etc ... Et je suis entrain de revoir aussi mon accompagnement propre : j'avais espéré l'amener jusqu'en lycée général, ce qui parait très compliqué à ce jour. Et ce qui m'attriste aussi sachant les possibilités qu'elle a, qui s'exprime sur d'autres domaines ou centre d’intérêt littéraire, par exemple, avec une réflexion incroyable, et un décalage complet avec l’orthographe et la grammaire... Bref. L'envoyer dans une section professionnelle, avec pour l'instant pas d'envie ou de choix de métier professionnel proposé qui l’intéresse ? J'aurai voulu qu'elle est plus de temps avant de s'orienter
Et vous : comment avez vous vécu en tant que parent ou en tant qu'individu sa ou votre scolarité ? quels sont les choix professionnels ou d'études que vous avez réalisé ? Qu'auriez vous aimé que l'on fasse éventuellement pour vous , quel accompagnement, Merci d'avance pour vos retours.
CIRCA
CIRKA- Messages : 5
Date d'inscription : 03/01/2023
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Bonjour,
Pardonne mes questions naïves :
Obtenir un bon score de QI, avec ce syndrome, ça doit être très difficile, non ? De mémoire, un test de QI ça exige de rester concentré au moins une heure. Moi, j'avais du mal sur la fin à être intéressé par tous les types de "puzzles".
Ta fille a obtenu des scores très rares dans certains subtests ? Je demande ça car ça pourrait mettre en évidence ce qui est plus naturel pour elle et aussi pointer ses plus grandes difficultés.
Si elle va au lycée, pour au final passer le bac, y a-t-il une chance que son syndrome soit pris en compte et qu'elle bénéficie d'une tolérance ?
J'y connais rien du tout à ce syndrome (j'ai consulté ce site à l'instant : ww w.neuromedia.ca/le-syndrome-dysexecutif/ ), mais ma scolarité ne remonte pas à tant d'années que cela, donc je me souviens que en SVT et en français, par exemple, au lycée, les contrôles sont bien plus poussés et par rapport au collège, ça fait tout drôle de devoir réellement se lancer dans des rédactions. J'imagine que pour quelqu'un qui a des soucis pour planifier et rester concentré, ça doit être de la torture (plus que l'école de base, je veux dire).
Ta fille a des symptomes modérés de ce syndrome ?
Je cite l'extrait de la description du syndrome sur le site que j'ai lu :
J'ai consulté d'autres sites, comme celui-ci : ww w.bloghoptoys.f r/tout-savoir-sur-le-syndrome-dysexecutif
Les profs de son collège s'assurent qu'elle ne bloque pas sur un point en particulier et qu'elle suive la logique de ce qui est dit ? Ou seulement certains des profs (tu disais que c'était variable, pas pour toutes les matières) ? Je me demandais comment concrètement les profs peuvent rendre les cours et les exos plus accessibles pour qu'elle profite du cours. Ce n'est sans doute pas moi qui vais pouvoir t'aider, mais comme ça ne semble pas très connu, ce syndrome, je pose des questions qui pourraient permettre que quelqu'un qui a des pistes valables pour d'autres troubles dys se figure mieux la situation de ta fille.
Comme elle manque de flexibilité mentale, elle doit avoir du mal à ne pas rester sur une fausse piste parfois, non ? C'est avec cette idée en tête que je posais la question précédente.
Le manque de flexibilité mentale, je connais ça personnellement. C'était quasi un gag pour le groupe de TD à la fac. La prof d'anglais qui me dit "non, tu ne peux pas employer will dans cette phrase..." elle m'explique pourquoi, et elle me fait retenter l'exo et chaque fois je fonce dans le même mur. ^^ (au passage, j'ai une façon de fonctionner singulière, il me semble, et certains de mes scores de subtests de test de QI (deux d'entre eux) sont dans le 1% ou les 2% les plus faibles du groupe de référence, et d'autres (deux aussi) à l'extrême opposé).
Socialement, elle s'en sort bien ? Pour se faire des amis, par exemple.
Est-ce que ses camarades de classe la laisse de côté ou se moquent d'elle à cause de ses difficultés pendant les cours ou parce qu'elle est différente par certains aspects ?
Elle a une personne avec elle pendant les cours pour l'aider ou bien elle se débrouille seule ?
Pardonne mes questions naïves :
Obtenir un bon score de QI, avec ce syndrome, ça doit être très difficile, non ? De mémoire, un test de QI ça exige de rester concentré au moins une heure. Moi, j'avais du mal sur la fin à être intéressé par tous les types de "puzzles".
Ta fille a obtenu des scores très rares dans certains subtests ? Je demande ça car ça pourrait mettre en évidence ce qui est plus naturel pour elle et aussi pointer ses plus grandes difficultés.
Si elle va au lycée, pour au final passer le bac, y a-t-il une chance que son syndrome soit pris en compte et qu'elle bénéficie d'une tolérance ?
J'y connais rien du tout à ce syndrome (j'ai consulté ce site à l'instant : ww w.neuromedia.ca/le-syndrome-dysexecutif/ ), mais ma scolarité ne remonte pas à tant d'années que cela, donc je me souviens que en SVT et en français, par exemple, au lycée, les contrôles sont bien plus poussés et par rapport au collège, ça fait tout drôle de devoir réellement se lancer dans des rédactions. J'imagine que pour quelqu'un qui a des soucis pour planifier et rester concentré, ça doit être de la torture (plus que l'école de base, je veux dire).
Ta fille a des symptomes modérés de ce syndrome ?
Je cite l'extrait de la description du syndrome sur le site que j'ai lu :
Être testé HQI malgré tout ça me parait improbable, c'est pour ça que je me demandais (tu sais, ma première question).Globalement, les manifestations cliniques sont les suivantes:
Difficulté d’organisation dans ses activités.
Défaut de flexibilité pour modifier la manière de faire.
Trouble de mémoire de travail (effectuer deux tàches simultanément).
Difficulté d’abstarction, de conceptualisation.
Difficulté de planification, d’anticipation.
Déficit du raisonnement comparatif.
Jugement appauvri dans le choix des actions.
Difficulté de résolution de problème
J'ai consulté d'autres sites, comme celui-ci : ww w.bloghoptoys.f r/tout-savoir-sur-le-syndrome-dysexecutif
Ils disent que ça n'a rien à voir avec les capacités intellectuelles, mais juste après ils énumèrent les conséquences, et ça a l'air d'avoir pas mal d'effets nuisibles qui rendent compliqué de faire face à de nouveaux défis intellectuels. Ils disent que ça n'a rien à voir, mais ça a tout à voir, non ? Ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas intelligente qu'elle ait ce syndrome, évidemment, mais c'est du politiquement correct de dire que ça n'a rien à voir avec les capacités intellectuelles si ça les affecte au quotidien.Le syndrome dysexécutif est un trouble neurodéveloppemental. Il touche les fonctions exécutives et n’a rien à voir avec les capacités intellectuelles.
Les syndromes dysexécutifs sont nombreux et très différents les uns des autres. En général, il y a des difficultés communes. Il s’agit d’un trouble qui va toucher plusieurs domaines : déficits d’inhibition, de planification et de jugement. La mémoire de travail, pénalise les élèves ayant un syndrome dysexécutif. Les apprentissages et les nouveaux raisonnements sont un défi. En effet, les personnes dysexécutives ont des difficultés à ses souvenir des consignes et des méthodes d’apprentissage. Elles peuvent parfois sembler s’obstiner à suivre certains raisonnements, même si de nouvelles méthodes ont été acquises. Cependant les dysexécutifs ne doivent pas être considéré comme « multidys », cumulant la dysgraphie, dyspraxie, dyslexie… Le syndrome dysexécutif créé des difficultés d’organisation et de planification. Classer, hiérarchiser, faire le tri dans des informations, dans leurs idées, est souvent un véritable défi.
Le comportement aussi peut être impacté par ce syndrome. L’impulsivité est souvent un point commun aux personnes dysexécutives. La répétition de gestes, des mots de leur interlocuteur, des mêmes lettres quand ils écrivent…est également un point d’attention particulier. Il est compliqué pour les personnes dysexécutives de terminer une tâche, notamment car elles sont facilement distraites.
Les personnes dysexécutives ont de nombreuses forces liées au syndrome ! Spontanées et dynamiques, elles sont souvent créatives et ont une imagination débordante. On peut également dire qu’elles ont en général un bon sens de l’observation et qu’elles sont curieuses.
Les profs de son collège s'assurent qu'elle ne bloque pas sur un point en particulier et qu'elle suive la logique de ce qui est dit ? Ou seulement certains des profs (tu disais que c'était variable, pas pour toutes les matières) ? Je me demandais comment concrètement les profs peuvent rendre les cours et les exos plus accessibles pour qu'elle profite du cours. Ce n'est sans doute pas moi qui vais pouvoir t'aider, mais comme ça ne semble pas très connu, ce syndrome, je pose des questions qui pourraient permettre que quelqu'un qui a des pistes valables pour d'autres troubles dys se figure mieux la situation de ta fille.
Comme elle manque de flexibilité mentale, elle doit avoir du mal à ne pas rester sur une fausse piste parfois, non ? C'est avec cette idée en tête que je posais la question précédente.
Le manque de flexibilité mentale, je connais ça personnellement. C'était quasi un gag pour le groupe de TD à la fac. La prof d'anglais qui me dit "non, tu ne peux pas employer will dans cette phrase..." elle m'explique pourquoi, et elle me fait retenter l'exo et chaque fois je fonce dans le même mur. ^^ (au passage, j'ai une façon de fonctionner singulière, il me semble, et certains de mes scores de subtests de test de QI (deux d'entre eux) sont dans le 1% ou les 2% les plus faibles du groupe de référence, et d'autres (deux aussi) à l'extrême opposé).
Socialement, elle s'en sort bien ? Pour se faire des amis, par exemple.
Est-ce que ses camarades de classe la laisse de côté ou se moquent d'elle à cause de ses difficultés pendant les cours ou parce qu'elle est différente par certains aspects ?
Elle a une personne avec elle pendant les cours pour l'aider ou bien elle se débrouille seule ?
Dernière édition par persntm le Mer 4 Jan 2023 - 13:40, édité 1 fois (Raison : faute)
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Et merci encore pour avoir pris le temps de intéresser au sujet.
Pour répondre à ta première question, que ce soit pour le premier test passer en CP ou pour le deuxième passé en cinquième, les scores de ma fille sont homogènes (on est un famille de hpi : neveux nièces, parents, mais pas du coté de son père et sa demi-sœur avec des troubles TDA/H associés). La passation s'est passée sur deux ou trois séances, je ne sais plus. Par contre, le dernier bilan orthophoniste à mis en évidence un niveau très bas sur toutes les fonctions LOGIQUES : Classification, combinatoire, inclusion : -> niveau d'age obtenu: 7 ans (elle l'a passé à douze ans), mentalisation de problème mathématique sans image très difficile
Je suis en train de voir si le versant dyscalculique a été exploré.
En tout cas, oui, l'école est de la torture, et a subi beaucoup d'incompréhension de la part des enseignants ainsi que du harcèlement (dénoncé à l'inspection académique)bien à aucun moment je ne soit intervenu sur le versant HP auprès de l'école ou du collège, juste demandé à ce que ces troubles de l'attention soit pris en compte). Mais elle se passionne de temps en temps pour un sujet abordé, et explore par la lecture.
Quand aux troubles dysexecutifs ils sont tous présents à haute dose, y compris dans la gestion du quotidien, je t'assure que c'est une grosse galère à vivre, et depuis toujours. C'est à moi autant que je peux de rappeler tout. Associé à un HPE, c'est très très compliqué.
Les tâches sont courtes pour les passations QI. Donc pas incompatible, et beaucoup d'HPI ont des troubles DYS associés. Mon neveu, THPI, scores homogènes, à une scolarité chaotique à cause de cela et sous traitement.
Et socialement, et bien c'est très compliqué, elle dit ne pas comprendre comment les gens fonctionnent, et se sent en décalage tout le temps (très sensible à l'injustice, ou ce qui ne lui semble pas cohérent) donc les relations en pâtissent (exclusion, etc ..). La aussi c'est la galère depuis toujours... Alors elle fait le caméléon à l'extérieur, mais explose à la maison tellement cela lui demande d'énergie. Et même comme cela, ca finit toujours par "peter" à un moment ou un autre dans ses relations. Mais on peut dire que cela va un tout petit peu mieux avec le suivi par la neuropsy.
Beaucoup d'enseignants considèrent les PAP comme des PAP de confort, à partir du moment ou aucune aide technique visible concernant le physique n'est mis en place (ordi, béquille, etc ...brefs) et surtout la loi ne les oblige pas à le respecter. Donc la mise en place de fiche pour elle, le fait qu'elle ne soit pas capable d'écouter/comprendre et écrire en même temps, tout cela n'est pas accompagné comme les préconisation PAP demandée. Alors c'est selon les années, selon les profs, etc ...J'ai fait une demande MDPH, qui oblige la mise en place des préconisations, mais il y a d'énormes freins du coté des enseignants (contraintes pour aménager les cours alors qu'ils ont de plus en plus d'enfants en difficultés) et des référents handicap (obligation de suivre l'enfant et vérifications de la mise en place des préconisations)
Je ne sais pas si je dois lui proposer de continuer en général, alors que je sais qu'elle sera en parti en échec si elle n'est pas accompagnée correctement, ou si je dois l'orienter vers un parcours professionnel, style bac pro, mais là le troubles dysexecutif va lui aussi être présent plein pot, surtout quelle profession !!!!
A coté de cela, elle est d'une intelligence sociale rare, mais tant qu'elle n'est pas impliquée émotionnellement, et très créative, voulais se diriger vers un métier de chercheur (inventer, trouver des solutions, elle est très forte pour cela)... mais impossible avec un parcours scolaire comme celui-ci
Pour répondre à ta première question, que ce soit pour le premier test passer en CP ou pour le deuxième passé en cinquième, les scores de ma fille sont homogènes (on est un famille de hpi : neveux nièces, parents, mais pas du coté de son père et sa demi-sœur avec des troubles TDA/H associés). La passation s'est passée sur deux ou trois séances, je ne sais plus. Par contre, le dernier bilan orthophoniste à mis en évidence un niveau très bas sur toutes les fonctions LOGIQUES : Classification, combinatoire, inclusion : -> niveau d'age obtenu: 7 ans (elle l'a passé à douze ans), mentalisation de problème mathématique sans image très difficile
Je suis en train de voir si le versant dyscalculique a été exploré.
En tout cas, oui, l'école est de la torture, et a subi beaucoup d'incompréhension de la part des enseignants ainsi que du harcèlement (dénoncé à l'inspection académique)bien à aucun moment je ne soit intervenu sur le versant HP auprès de l'école ou du collège, juste demandé à ce que ces troubles de l'attention soit pris en compte). Mais elle se passionne de temps en temps pour un sujet abordé, et explore par la lecture.
Quand aux troubles dysexecutifs ils sont tous présents à haute dose, y compris dans la gestion du quotidien, je t'assure que c'est une grosse galère à vivre, et depuis toujours. C'est à moi autant que je peux de rappeler tout. Associé à un HPE, c'est très très compliqué.
Les tâches sont courtes pour les passations QI. Donc pas incompatible, et beaucoup d'HPI ont des troubles DYS associés. Mon neveu, THPI, scores homogènes, à une scolarité chaotique à cause de cela et sous traitement.
Et socialement, et bien c'est très compliqué, elle dit ne pas comprendre comment les gens fonctionnent, et se sent en décalage tout le temps (très sensible à l'injustice, ou ce qui ne lui semble pas cohérent) donc les relations en pâtissent (exclusion, etc ..). La aussi c'est la galère depuis toujours... Alors elle fait le caméléon à l'extérieur, mais explose à la maison tellement cela lui demande d'énergie. Et même comme cela, ca finit toujours par "peter" à un moment ou un autre dans ses relations. Mais on peut dire que cela va un tout petit peu mieux avec le suivi par la neuropsy.
Beaucoup d'enseignants considèrent les PAP comme des PAP de confort, à partir du moment ou aucune aide technique visible concernant le physique n'est mis en place (ordi, béquille, etc ...brefs) et surtout la loi ne les oblige pas à le respecter. Donc la mise en place de fiche pour elle, le fait qu'elle ne soit pas capable d'écouter/comprendre et écrire en même temps, tout cela n'est pas accompagné comme les préconisation PAP demandée. Alors c'est selon les années, selon les profs, etc ...J'ai fait une demande MDPH, qui oblige la mise en place des préconisations, mais il y a d'énormes freins du coté des enseignants (contraintes pour aménager les cours alors qu'ils ont de plus en plus d'enfants en difficultés) et des référents handicap (obligation de suivre l'enfant et vérifications de la mise en place des préconisations)
Je ne sais pas si je dois lui proposer de continuer en général, alors que je sais qu'elle sera en parti en échec si elle n'est pas accompagnée correctement, ou si je dois l'orienter vers un parcours professionnel, style bac pro, mais là le troubles dysexecutif va lui aussi être présent plein pot, surtout quelle profession !!!!
A coté de cela, elle est d'une intelligence sociale rare, mais tant qu'elle n'est pas impliquée émotionnellement, et très créative, voulais se diriger vers un métier de chercheur (inventer, trouver des solutions, elle est très forte pour cela)... mais impossible avec un parcours scolaire comme celui-ci
CIRKA- Messages : 5
Date d'inscription : 03/01/2023
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Elle n'a pas d'AESH, donc, ce qui me semble essentiel dans son cas.
Clairement, le général c'est pas une bonne idée avec ce que tu décris. Si c'est pour qu'elle soit tout le temps en échec, je ne suis pas certaine que ça vaille le coup. On leur demande d'être autonome bien plus qu'en collège. Après, ptèt à avoir avec un établissement privé, où les parents peuvent être plus exigeants et ont plus de chance d'être entendus.
La voie professionnelle me semble plus appropriée. Le souci étant qu'elle n'a pas d'objectif pro défini. Ya vraiment rien qui la botte grave ?
Clairement, le général c'est pas une bonne idée avec ce que tu décris. Si c'est pour qu'elle soit tout le temps en échec, je ne suis pas certaine que ça vaille le coup. On leur demande d'être autonome bien plus qu'en collège. Après, ptèt à avoir avec un établissement privé, où les parents peuvent être plus exigeants et ont plus de chance d'être entendus.
La voie professionnelle me semble plus appropriée. Le souci étant qu'elle n'a pas d'objectif pro défini. Ya vraiment rien qui la botte grave ?
Laelia- Messages : 2911
Date d'inscription : 23/02/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Déjà dans le privé... Et le privé c'est parfois plus dure au niveau accompagnement
CIRKA- Messages : 5
Date d'inscription : 03/01/2023
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Merci pour toutes ces précisions
Je me pose des questions, je vais les écrire comme si je réfléchissais à haute voix :
Au collège, elle est en quelque sorte en milieu hostile tant que les adaptations sont quasi inexistantes, donc on pourrait imaginer un autre cadre dans lequel elle ne serait pas "sous l'eau".
C'est possible dans l'absolu qu'elle puisse s'épanouir en s'intéressant à différents sujets et en les explorant "par la lecture", comme tu dis.
Tant qu'elle va être avec un groupe, elle va être dépendante du rythme du groupe, même en filière pro, non ?
L'avantage si elle était reconnue handicapée, c'est qu'elle pourrait peut-être plus facilement être embauchée et accomplir des missions qui lui correspondent et à son propre rythme, avec des aménagements (genre des schémas qui lui rappelle comment procéder pour accomplir telle chose, etc.) et des collègues bienveillants. C'est un peu une utopie, j'imagine, mais dans le principe, c'est ce qui lui faudrait, non ?
En filière pro, il y a des métiers qui tolèrent qu'on soit parfois inefficace ? Je veux dire, prenons l'exemple de quelqu'un qui est parfois étourdi pour diverses raisons (peu importe), on voudra jamais de lui dans un métier dans lequel ses actions sont "timées"* (je veux dire qu'il y a des enjeux de productivité partout, alors c'est courant que tu aies tôt ou tard un "sup" qui vient te voir en tapotant du doigt sur sa montre ou qui se fout que tu sois dans un mauvais jour...)
*chronométrées, cadencées, je veux dire
Quand elle a du temps libre, tu dirais qu'elle a plus tendance à explorer des choses abstraites (idées, visionner des films, lire des livres, se passionner pour un concept en particulier, etc.) ou qu'elle s'occupe en faisant des activités artistiques ou concrètes (peindre, créer des objets...) ?
Tu crois qu'elle est plus à l'aise avec la logique interpersonnelle ou la logique froide ? Je veux dire, est-ce que tu l'imagines plus dans un métier où elle va collaborer et parler avec potentiellement pas mal de gens, ou bien dans un métier où elle va "faire son truc dans son coin" et si personne ne lui parle pendant qu'elle travaille (que ce soit manuel ou intellectuel) ce sera d'autant plus apprécié ?
Moi, j'ai rien contre les gens, mais on m'aurait laissé le choix entre avoir cent collègues ou aucun, j'aurais choisi aucun direct (ou bien quelques-uns bienveillants (cf mon hypothèse optimiste ou utopiste de tout à l'heure)).
Je me pose des questions, je vais les écrire comme si je réfléchissais à haute voix :
Au collège, elle est en quelque sorte en milieu hostile tant que les adaptations sont quasi inexistantes, donc on pourrait imaginer un autre cadre dans lequel elle ne serait pas "sous l'eau".
Oui, j'ai vécu ça aussi. J'étais surmené de fréquenter des gamins et d'être une cible facile, de devoir faire semblant, etc.CIRKA a écrit:Et socialement, et bien c'est très compliqué, elle dit ne pas comprendre comment les gens fonctionnent, et se sent en décalage tout le temps (très sensible à l'injustice, ou ce qui ne lui semble pas cohérent) donc les relations en pâtissent (exclusion, etc ..). La aussi c'est la galère depuis toujours... Alors elle fait le caméléon à l'extérieur, mais explose à la maison tellement cela lui demande d'énergie. Et même comme cela, ca finit toujours par "peter" à un moment ou un autre dans ses relations. Mais on peut dire que cela va un tout petit peu mieux avec le suivi par la neuropsy.
C'est possible dans l'absolu qu'elle puisse s'épanouir en s'intéressant à différents sujets et en les explorant "par la lecture", comme tu dis.
Tant qu'elle va être avec un groupe, elle va être dépendante du rythme du groupe, même en filière pro, non ?
L'avantage si elle était reconnue handicapée, c'est qu'elle pourrait peut-être plus facilement être embauchée et accomplir des missions qui lui correspondent et à son propre rythme, avec des aménagements (genre des schémas qui lui rappelle comment procéder pour accomplir telle chose, etc.) et des collègues bienveillants. C'est un peu une utopie, j'imagine, mais dans le principe, c'est ce qui lui faudrait, non ?
En filière pro, il y a des métiers qui tolèrent qu'on soit parfois inefficace ? Je veux dire, prenons l'exemple de quelqu'un qui est parfois étourdi pour diverses raisons (peu importe), on voudra jamais de lui dans un métier dans lequel ses actions sont "timées"* (je veux dire qu'il y a des enjeux de productivité partout, alors c'est courant que tu aies tôt ou tard un "sup" qui vient te voir en tapotant du doigt sur sa montre ou qui se fout que tu sois dans un mauvais jour...)
*chronométrées, cadencées, je veux dire
Quand elle a du temps libre, tu dirais qu'elle a plus tendance à explorer des choses abstraites (idées, visionner des films, lire des livres, se passionner pour un concept en particulier, etc.) ou qu'elle s'occupe en faisant des activités artistiques ou concrètes (peindre, créer des objets...) ?
Tu crois qu'elle est plus à l'aise avec la logique interpersonnelle ou la logique froide ? Je veux dire, est-ce que tu l'imagines plus dans un métier où elle va collaborer et parler avec potentiellement pas mal de gens, ou bien dans un métier où elle va "faire son truc dans son coin" et si personne ne lui parle pendant qu'elle travaille (que ce soit manuel ou intellectuel) ce sera d'autant plus apprécié ?
Moi, j'ai rien contre les gens, mais on m'aurait laissé le choix entre avoir cent collègues ou aucun, j'aurais choisi aucun direct (ou bien quelques-uns bienveillants (cf mon hypothèse optimiste ou utopiste de tout à l'heure)).
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
L'avantage si elle était reconnue handicapée, c'est qu'elle pourrait peut-être plus facilement être embauchée et accomplir des missions qui lui correspondent et à son propre rythme, avec des aménagements (genre des schémas qui lui rappelle comment procéder pour accomplir telle chose, etc.) et des collègues bienveillants. C'est un peu une utopie, j'imagine, mais dans le principe, c'est ce qui lui faudrait, non ?
Ca me semble tres utopique oui dans un environnement de travail normal. si tu crois que les patrons vont s'adapter a l'employé...
Pour les gens reellement handicapé ils existe des solutions en effet je crois mais la je peux pas me prononcer. idem pour l'enseignement. Mais il faut bien se renseigner. il y a des topics sur ce site. un zebre lambda n'est pas handicapé mais decalé (parfois nettement plus intelligent ou creatif que la moyenne), ce qui est pas la meme chose
L'environnement professionel du salariat est tres normatif (conformisme, lien de subordination) donc deja pour un zebre ou atypique non handicapé et avec resultats scolaires exceptionnels c'est pas facile. Surtout avec les methodes de management actuelles
une solution a envisager c'est aussi travailler a son compte ou trouver une activité qui convienne, la competence ca paye la.
L'education nationale c'est deja normatif (mais il y a toujours une forme d'humanisme parfois, certains profs sont bienveillants et admiratifs envers leurs zebres eleves brillants) mais la milieu du travail c'est encore pire. des managers bienveillants j'en ai pas rencontré beaucoup en 25 ans de carriére
Si l'ecole est deja un milieu hostile parfois, le milieu du travail c'est rellement la jungle
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Bonjour,
Ma fille de 12 ans est Hpi/ dysexecutif, a des facilités à l’école mais son dys la fatigue énormément, beaucoup d’efforts pour s’organiser c’est alors qu’il faut toujours être derrière pas d’autonomie ( merci l’ambiance), le par cœur l’endort, la planification des révisions son inexistante ( la veille pour le lendemain)et finalement les notes sont comme les montagnes russes sauf en math mais perd des points inutilement pour l’impulsivité, va trop vite.
Les relations ont été très compliquées, frustré de ne pas être « normal ,aujourd’hui ça va beaucoup mieux , elle a réussi à intégrer un groupe et à l’air épanouie. Pour le collège , je l’ai conseillé de prendre le temps de trouver un groupe qui lui ressemble le plus, pas question de faire la moule accroché à un rocher ( les filles sont horribles entre elles ) pour ne surtout pas avoir la réputation d’une SAF ( sans ami fixe).
Pas question de se renier mais de devoir aussi tolérer les autres profiles avec ses qualités et ses défauts! Et être ouverte, rire avec tous le monde. Parfois reste avec les 4/3 eme qui l’apprécie beaucoup.( comme une petite sœur) qu’elle a rencontré pendant ses glorieuses heures de colles ( motif de : bavarde, lit un livre, ou fait un sudoku pendant le cours… un cas lol) et les aidé à faire leurs devoirs de maths .Pour le harcèlement, fort heureusement qu’elle ne se laisse pas faire. ( pique dans le vif).
Votre fille a t’elle beaucoup de retard sur le programme? Si, non pourquoi ne pas envisager un redoublement avec des cours particuliers pour rattraper le niveau…
Mon amie a eu 8/20 en math au bac filière L, elle est avocate, l’autre est podologue avec un 3/20 en math… au bac !
Ma nièce a eu un burn-out en 3 eme. 2 année d’hôpital pour se remettre d’aplomb, à fait un service civique, 2 ans en école de la second chance pour passer son bac s, était archi nul en math( primaire, collège) mais s’est résiliée à se remettre à niveau aujourd’hui elle est en 2 année à saclay (grâce à sa sa passion pour la biologie, elle s’est instruite seule ) pour devenir chercheur, par contre elle n’a plus de vie sociale pour rattraper ses maths. Mais qu’elle fierté !
Pour moi un lycée pro a surtout du sens s’ il est fait en alternance ce qui pourrait être intéressant pour apprendre justement l’organisation grâce l’immersion dans le monde du travail. Cela n’empêche pas non plus de continuer après le bac ( bts, master1/2) et pourquoi pas ouvrir son affaire.
La spécialité dépend de l’affinité et des compétences de votre fille.
La second général demande beaucoup de travail personnel donc d’organisation mais aussi demande de la réflexion. Ça peut marcher si elle trouve La méthodologie qui lui correspond. Pour ma fille c’est rabâché : lire plusieurs fois les consignes, numérotées les étapes s’il faut , carte mental pour le par cœur, carte flash, lire tous les soirs ses cours, participer le maximum à l’orale. Je lui ai trouver un tableau pour démontrer la géométrie car son explication était trop complexe. Elle a eu 20 son professeur lui a dit que son devoir était parfaitement exécuté.
Elle m’a remercié d’avoir trouver cette pépite alors que ce qu’un simple tableau…mais cela a permis de hiérarchiser ses idées.
Le Pap n’a servit à rien. Les Ortho et psychomotricien sont full. Alors je l’aide à trouver tout ce qu’il pourrait l’aider( marqueur, utilisé les connecteur de temps, préparer son planning et le suivre , utilisés et les heures de permanences pour s’avancer ou rattraper un retard, utiliser un timer pour se donner un temps limité pour chaque matière). Notre relation peu être explosive malgré tout nous sommes complices. Je l’ai eu jeune mais a toujours vu sa différence et mit en place des stratégies d’adaptations pour le relationnel, elle fait bcp de sport ( foot) cela calme les explosions ( se relâche en rentrant) mais je l’ai tellement prévenu depuis petite sur l’harcèlement et de toujours se défendre quitte à être puni, quitte à être isolé, rebondir et toujours se trouver des amis qui accepteront sa façon d’être. Vaut mieux être digne que d’être le larbin d’un chef !
Aujourd’hui, c’est une jeune fille qui n’a pas peur d’être seule, trouver toujours qq choses à faire ( cdi, option sport a l’école) remballe sans détour celles qui essayent de rabaisser ( avec son vocabulaire assassin ,plus aucunes filles ne s’y frottent ). Le C.D.I. lui a permis de rencontrer tours les « rejetés » ( handicapés physique, hpi, tdah , geek,) avec qui elle a passé des moments de joies, de rire et pas touche à ses potes, elle les défendrait jusqu’au bout, comme elle le dit. Elle a aussi un groupe de filles avec qui elle a grandit ( maternelle, primaire, collège privée) qui aujourd’hui son ses amies mais sait très bien comment sont les filles de son âge, ne rentre jamais dans les messes basses , elle est finalement très matures à forces de mauvaises expériences, un caméléon qui malgré tout rit des codes sociaux…
J’avoue que je les endurcis mais je ne regrette pas car là ramasser à la petite cuillère était trop dure pour le cœur d’une mère. J’en voulais à la société et fais tout pour qu’elle devienne un adulte qui s’adaptera à toutes situations et ne laisse pas intimider par un chef ou collègue … de viser toujours hauts pour ses études ( l’écrit et difficile mais forte en math ok alors soit parmi Les meilleurs dans ce domaine pour le reste de ne jamais être en retard, avoir au moins la moyenne mais ça va elle y arrive avec des efforts de fou ). Parfois je ressemble à un Coach !
Les hpi sont décalés mais tellement unique et attachant que je souhaiterais pour rien au monde qu’elle se fond dans la masse( horrible).
De toute façon jamais rien est trop tard surtout à son âge.
Ma fille de 12 ans est Hpi/ dysexecutif, a des facilités à l’école mais son dys la fatigue énormément, beaucoup d’efforts pour s’organiser c’est alors qu’il faut toujours être derrière pas d’autonomie ( merci l’ambiance), le par cœur l’endort, la planification des révisions son inexistante ( la veille pour le lendemain)et finalement les notes sont comme les montagnes russes sauf en math mais perd des points inutilement pour l’impulsivité, va trop vite.
Les relations ont été très compliquées, frustré de ne pas être « normal ,aujourd’hui ça va beaucoup mieux , elle a réussi à intégrer un groupe et à l’air épanouie. Pour le collège , je l’ai conseillé de prendre le temps de trouver un groupe qui lui ressemble le plus, pas question de faire la moule accroché à un rocher ( les filles sont horribles entre elles ) pour ne surtout pas avoir la réputation d’une SAF ( sans ami fixe).
Pas question de se renier mais de devoir aussi tolérer les autres profiles avec ses qualités et ses défauts! Et être ouverte, rire avec tous le monde. Parfois reste avec les 4/3 eme qui l’apprécie beaucoup.( comme une petite sœur) qu’elle a rencontré pendant ses glorieuses heures de colles ( motif de : bavarde, lit un livre, ou fait un sudoku pendant le cours… un cas lol) et les aidé à faire leurs devoirs de maths .Pour le harcèlement, fort heureusement qu’elle ne se laisse pas faire. ( pique dans le vif).
Votre fille a t’elle beaucoup de retard sur le programme? Si, non pourquoi ne pas envisager un redoublement avec des cours particuliers pour rattraper le niveau…
Mon amie a eu 8/20 en math au bac filière L, elle est avocate, l’autre est podologue avec un 3/20 en math… au bac !
Ma nièce a eu un burn-out en 3 eme. 2 année d’hôpital pour se remettre d’aplomb, à fait un service civique, 2 ans en école de la second chance pour passer son bac s, était archi nul en math( primaire, collège) mais s’est résiliée à se remettre à niveau aujourd’hui elle est en 2 année à saclay (grâce à sa sa passion pour la biologie, elle s’est instruite seule ) pour devenir chercheur, par contre elle n’a plus de vie sociale pour rattraper ses maths. Mais qu’elle fierté !
Pour moi un lycée pro a surtout du sens s’ il est fait en alternance ce qui pourrait être intéressant pour apprendre justement l’organisation grâce l’immersion dans le monde du travail. Cela n’empêche pas non plus de continuer après le bac ( bts, master1/2) et pourquoi pas ouvrir son affaire.
La spécialité dépend de l’affinité et des compétences de votre fille.
La second général demande beaucoup de travail personnel donc d’organisation mais aussi demande de la réflexion. Ça peut marcher si elle trouve La méthodologie qui lui correspond. Pour ma fille c’est rabâché : lire plusieurs fois les consignes, numérotées les étapes s’il faut , carte mental pour le par cœur, carte flash, lire tous les soirs ses cours, participer le maximum à l’orale. Je lui ai trouver un tableau pour démontrer la géométrie car son explication était trop complexe. Elle a eu 20 son professeur lui a dit que son devoir était parfaitement exécuté.
Elle m’a remercié d’avoir trouver cette pépite alors que ce qu’un simple tableau…mais cela a permis de hiérarchiser ses idées.
Le Pap n’a servit à rien. Les Ortho et psychomotricien sont full. Alors je l’aide à trouver tout ce qu’il pourrait l’aider( marqueur, utilisé les connecteur de temps, préparer son planning et le suivre , utilisés et les heures de permanences pour s’avancer ou rattraper un retard, utiliser un timer pour se donner un temps limité pour chaque matière). Notre relation peu être explosive malgré tout nous sommes complices. Je l’ai eu jeune mais a toujours vu sa différence et mit en place des stratégies d’adaptations pour le relationnel, elle fait bcp de sport ( foot) cela calme les explosions ( se relâche en rentrant) mais je l’ai tellement prévenu depuis petite sur l’harcèlement et de toujours se défendre quitte à être puni, quitte à être isolé, rebondir et toujours se trouver des amis qui accepteront sa façon d’être. Vaut mieux être digne que d’être le larbin d’un chef !
Aujourd’hui, c’est une jeune fille qui n’a pas peur d’être seule, trouver toujours qq choses à faire ( cdi, option sport a l’école) remballe sans détour celles qui essayent de rabaisser ( avec son vocabulaire assassin ,plus aucunes filles ne s’y frottent ). Le C.D.I. lui a permis de rencontrer tours les « rejetés » ( handicapés physique, hpi, tdah , geek,) avec qui elle a passé des moments de joies, de rire et pas touche à ses potes, elle les défendrait jusqu’au bout, comme elle le dit. Elle a aussi un groupe de filles avec qui elle a grandit ( maternelle, primaire, collège privée) qui aujourd’hui son ses amies mais sait très bien comment sont les filles de son âge, ne rentre jamais dans les messes basses , elle est finalement très matures à forces de mauvaises expériences, un caméléon qui malgré tout rit des codes sociaux…
J’avoue que je les endurcis mais je ne regrette pas car là ramasser à la petite cuillère était trop dure pour le cœur d’une mère. J’en voulais à la société et fais tout pour qu’elle devienne un adulte qui s’adaptera à toutes situations et ne laisse pas intimider par un chef ou collègue … de viser toujours hauts pour ses études ( l’écrit et difficile mais forte en math ok alors soit parmi Les meilleurs dans ce domaine pour le reste de ne jamais être en retard, avoir au moins la moyenne mais ça va elle y arrive avec des efforts de fou ). Parfois je ressemble à un Coach !
Les hpi sont décalés mais tellement unique et attachant que je souhaiterais pour rien au monde qu’elle se fond dans la masse( horrible).
De toute façon jamais rien est trop tard surtout à son âge.
Louve80- Messages : 1
Date d'inscription : 12/01/2023
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
C'est amusant "SAF" Oh, le sudoku, c'était ultra précieux, ça m'occupait quelques minutes sur l'heure du cours de Maths ! c'était mon oasis dans le désert !
C'est sympa à toi d'avoir écrit un message si riche de ton expérience pour CIRKA Je ne sais pas si elle se connecte souvent... Visiblement, non
Dernière visite de CIRKA sur le forum : Jeu 5 Jan 2023 - 9:50...
C'est sympa à toi d'avoir écrit un message si riche de ton expérience pour CIRKA Je ne sais pas si elle se connecte souvent... Visiblement, non
Dernière visite de CIRKA sur le forum : Jeu 5 Jan 2023 - 9:50...
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
C'est idiot que Cirka ne se soit jamais reconnctée... elle a reçu une réponse de quelqu'un qui a vécu des choses comparables.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Je n'ai pas fini de lire, mais il y a quelque chose qui m'interpelle, Persntm: Tu dis (plus haut) que: "Être testé HQI malgré tout ça me parait improbable....", et le message d'après, tu cites un extrait d'un lien où il est écrit que "Le syndrome dysexécutif est un trouble neurodéveloppemental. Il touche les fonctions exécutives et n’a rien à voir avec les capacités intellectuelles". Faudrait voir à être plus précis.
Il semble donc possible d'être à la fois HPI et avoir un syndrome dysexécutif (même tout autre "trouble dys", en fait).
Si je me souviens bien, les fonctions exécutives se situent dans les lobes frontal et préfrontal, et donc, question: y a t-il une explication comme un traumatisme crânien à la naissance (forceps) ou accident, ou épilepsie ou ....?(Simple curiosité)
Je rechercherai demain, mais il me semble qu'il existe des aides techniques pour la lecture, et aussi pour éviter les oublis, favoriser la mémorisation, corriger les éventuels troubles de l'attention, et rendre ainsi la personne plus autonome en compensant ces handicaps (souvent qualifiés d'handicaps invisibles).
Il semble donc possible d'être à la fois HPI et avoir un syndrome dysexécutif (même tout autre "trouble dys", en fait).
Si je me souviens bien, les fonctions exécutives se situent dans les lobes frontal et préfrontal, et donc, question: y a t-il une explication comme un traumatisme crânien à la naissance (forceps) ou accident, ou épilepsie ou ....?(Simple curiosité)
Je rechercherai demain, mais il me semble qu'il existe des aides techniques pour la lecture, et aussi pour éviter les oublis, favoriser la mémorisation, corriger les éventuels troubles de l'attention, et rendre ainsi la personne plus autonome en compensant ces handicaps (souvent qualifiés d'handicaps invisibles).
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Oui, ça s'appelle questionner ce qu'on lit... pfiou...Stef-âne a écrit:Je n'ai pas fini de lire, mais il y a quelque chose qui m'interpelle, Persntm: Tu dis (plus haut) que: "Être testé HQI malgré tout ça me parait improbable....", et le message d'après, tu cites un extrait d'un lien où il est écrit que "Le syndrome dysexécutif est un trouble neurodéveloppemental. Il touche les fonctions exécutives et n’a rien à voir avec les capacités intellectuelles". Faudrait voir à être plus précis.
En fait, c'est évident que ça concerne les capacités intellectuelles.
C'est bidon, car ça a à voir avec tout ça :article cité dans un message précédent a écrit:Il touche les fonctions exécutives et n’a rien à voir avec les capacités intellectuelles
autre article du message plus haut a écrit:Globalement, les manifestations cliniques sont les suivantes:
Difficulté d’organisation dans ses activités.
Défaut de flexibilité pour modifier la manière de faire.
Trouble de mémoire de travail (effectuer deux tàches simultanément).
Difficulté d’abstarction, de conceptualisation.
Difficulté de planification, d’anticipation.
Déficit du raisonnement comparatif.
Jugement appauvri dans le choix des actions.
Difficulté de résolution de problème
Tu comprends ?
Je suis méga précis... ptêt pour ça que je ne trouve personne à qui parler...stef a écrit:Faudrait voir à être plus précis.
Édition à la Inception :
C'est encore pire que ce que je dis : oui, ça concerne les capacités intellectuelles, mais aussi et surtout les fonctions exécutives. Il suffit de lire liste.En fait, c'est évident que ça concerne les capacités intellectuelles.C'est bidon, car ça a à voir avec tout ça :article cité dans un message précédent a écrit:Il touche les fonctions exécutives et n’a rien à voir avec les capacités intellectuellesautre article du message plus haut a écrit:Globalement, les manifestations cliniques sont les suivantes:
Difficulté d’organisation dans ses activités.
Défaut de flexibilité pour modifier la manière de faire.
Trouble de mémoire de travail (effectuer deux tàches simultanément).
Difficulté d’abstarction, de conceptualisation.
Difficulté de planification, d’anticipation.
Déficit du raisonnement comparatif.
Jugement appauvri dans le choix des actions.
Difficulté de résolution de problème
Si les fonctions exécutives ne servent pas quand on use de ses "capacités intellectuelles", je suis miss monde à la foire de la saucisse de Strasbourg. C'est un combo, comme ils disent dans Tekken.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
T'as pas compris ce que je voulais dire, Persntm: en gros, ne pas se laisser abattre, il existe des solutions (des débuts timides de solutions, qui, à défaut de guérir, peuvent apporter une aide non négligeable) et, rien à voir avec les capacités intellectuelles.
D'ailleurs, Persntm, toi qui semble avoir des doutes sur le HPI de la demoiselle, à cause des troubles liés, je te le demande: as-tu les mêmes doutes sur le QI (jamais révélé par l'intéressé, mais estimé d'après ses travaux à 160) de Stephen Hawking, autrement handicapé par une maladie neurologique (SLA)?
Bon, j'arrête de discuter avec toi, ça ne mène à rien.
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Là : L'enfant à haut potentiel, les dys et le TDA/H, on trouve ça :
Je suppose que comme il existe un "degré d'atteinte" du trouble dysexécutif, cela explique qu'une personne peut être HPI hypercomplexe comme la madame elle dit dans le bouquin.
Mais encore une fois, ça dépend comment on définit le HPI.
Je suppose que comme il existe un "degré d'atteinte" du trouble dysexécutif, cela explique qu'une personne peut être HPI hypercomplexe comme la madame elle dit dans le bouquin.
Mais encore une fois, ça dépend comment on définit le HPI.
- Spoiler:
- Je ne sais pas si ce qui est cité "trouble dys ou TDAH" veut dire que c'est la même chose ou que ça s'approche, il faudrait lire le livre pour en savoir plus. Je n'ai pas le temps d'aller chercher plus loin, mais j'ai entendu plus d'une fois que le TDAH était un trouble des fonctions exécutives. Je n'ai pas les compétences pour trancher.
Si tel est le cas, alors je suis concernée, et je vous laisse décider si je suis HPI ou pas (avec un QI total non fiable car un gros écart entre deux indices, le plus bas étant à 122, au dessus de 130).
La psy a mis dans le rapport que les résultats montrent une suspicion de HP. Stricto sensus, je ne suis pas HP. Dans la pratique, mon TDA est chiant et limitant, me complique la vie, m'a emmerdé pendant les études, mais ça ne m'empêche pas de fonctionner (et on peut discuter du fait qu'un doctorat est une performance ou pas).
Ce qui est certain : c'est que ça m'a largement moins dérangé que ce que semble être dérangée la jeune fille.
Que j'ai fait bosser des gamins TDAH, il me semble aussi avoir eu dans mes classes des gamins ayant des troubles dysexécutifs (exprimé comme tel, ça a dû arriver une fois ou deux), sans HPI on voit la différence... L'enfant galère vraiment (là où mon HPI compensait).
Bonbref, toussa pour dire que je suis pas convaincue qu'un trouble dysexécutif est forcément synonyme de "pas HPI".
ça m'intéresserait d'avoir l'avis d'un pro.
Laelia- Messages : 2911
Date d'inscription : 23/02/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
Malgré l'apparence d'évidence entre baisse du QI et trouble exécutif, il n'y a pas de consensus scientifique là-dessus. Mon point de vue c'est que comme les troubles exécutifs sont hyper hétérogènes dans la population, ça ne facilite pas l'établissement d'un lien clair.
https://appea.org/uploads/fichiers/2020/06/roy_ANAE_146_Complet_BD_def_1.pdf
Sinon à propos du TDAH, il y a un spécialiste qui dit que ça fait perdre 2 à 5 points de QI (à 33:31).
La raison donnée est que le passage d'un test de QI ne ressemble en rien à la capacité à mener à terme des tâches de la vie de tous les jours. Lors d'un test de QI, t'es dans une salle calme avec quelqu'un qui te pose des questions et capte ton attention en permanence. En plus t'es actif, et le challenge intellectuel peut être motivant. Ça n'a rien à voir avec le fait d'être assis sur une chaise pendant une heure et de devoir écouter un prof en étant passif. Pour le TDAH, je pense même qu'avec la capacité d'hyperfocalisation c'est possible de réussir le test mieux que prévu.
A. ROY*, **, V. LODENOS**, N. FOURNET***, D. LE GALL*, J.-L. ROULIN*** a écrit:En effet, la
relation entre scores de QI et performances aux tests dits
exécutifs n’est pas clairement établie, contrairement à ce que postule Diamond pour l'intelligence fluide (2013).
L’isomorphisme entre ces deux concepts reste débattu et
contrasté selon les mesures, que ce soit dans le développement typique ou perturbé.
https://appea.org/uploads/fichiers/2020/06/roy_ANAE_146_Complet_BD_def_1.pdf
Sinon à propos du TDAH, il y a un spécialiste qui dit que ça fait perdre 2 à 5 points de QI (à 33:31).
La raison donnée est que le passage d'un test de QI ne ressemble en rien à la capacité à mener à terme des tâches de la vie de tous les jours. Lors d'un test de QI, t'es dans une salle calme avec quelqu'un qui te pose des questions et capte ton attention en permanence. En plus t'es actif, et le challenge intellectuel peut être motivant. Ça n'a rien à voir avec le fait d'être assis sur une chaise pendant une heure et de devoir écouter un prof en étant passif. Pour le TDAH, je pense même qu'avec la capacité d'hyperfocalisation c'est possible de réussir le test mieux que prévu.
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: HPI et syndrome dysexecutif : des témoignages sur votre scolarité et votre insertion professionnelle ?
- à Stef:
Tu tentes de me contredire sur des détails, et tu supposes ce que je peux penser, mais déjà, comme tu ne sais pas bien lire et que tu manques de logique, c'est impossible qu'on réfléchisse au même niveau. Oui, ça ne mène à rien. Pourquoi ton lancement de sujet est incompréhensible (ici : https://www.zebrascrossing.net/t43660-reflechir-pour-un-autiste-ou-aspie-c-est-quoi ), d'après toi ? C'est simple, tu ne sais pas bien lire, il te manque des bases...Stef-âne a écrit:
T'as pas compris ce que je voulais dire, Persntm: en gros, ne pas se laisser abattre, il existe des solutions (des débuts timides de solutions, qui, à défaut de guérir, peuvent apporter une aide non négligeable) et, rien à voir avec les capacités intellectuelles.
D'ailleurs, Persntm, toi qui semble avoir des doutes sur le HPI de la demoiselle, à cause des troubles liés, je te le demande: as-tu les mêmes doutes sur le QI (jamais révélé par l'intéressé, mais estimé d'après ses travaux à 160) de Stephen Hawking, autrement handicapé par une maladie neurologique (SLA)?
Bon, j'arrête de discuter avec toi, ça ne mène à rien.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
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