borderline
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les différents types de personnalité
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borderline
Bonjour
Je ne trouve pas grand chose sur les borderline ici; je ne sais pas exactement ce que je voudrais savoir, j'aimerais lire des témoignages, des avis.
Si ça vous dit
bisous
je rajoute: http://aapel.org/bdp/borderline.html
et j'avais envie de rajouter ça mais c'est tout-à-fait subjectif
la raison? C'est très probablement mon cas et je ne sais pas comment commencer le sujet mais je voulais en créer un...depuis longtemps
Je ne trouve pas grand chose sur les borderline ici; je ne sais pas exactement ce que je voudrais savoir, j'aimerais lire des témoignages, des avis.
Si ça vous dit
bisous
je rajoute: http://aapel.org/bdp/borderline.html
et j'avais envie de rajouter ça mais c'est tout-à-fait subjectif
la raison? C'est très probablement mon cas et je ne sais pas comment commencer le sujet mais je voulais en créer un...depuis longtemps
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
salut
c'est marrant je lisais ce meme site hier en me disant que j'etais folle (jcrois que ca sfait pas d'ecrire ca mais bon comme on me force a faire semblant en vrai ici j'ecris comme je veux )
puis ca m'a soulé parce que j'aime pas comment c'est ecrit la dessus.
et ensuite jss allée dormir.
c'est marrant je lisais ce meme site hier en me disant que j'etais folle (jcrois que ca sfait pas d'ecrire ca mais bon comme on me force a faire semblant en vrai ici j'ecris comme je veux )
puis ca m'a soulé parce que j'aime pas comment c'est ecrit la dessus.
et ensuite jss allée dormir.
Invité- Invité
Re: borderline
ça fait un bail que je lis à ce sujet (dans des bouquins comme sur le net); j'avoue qu'il est assez déstructuré
http://www.aqpamm.ca/ressources/fiches-maladies/le-trouble-de-la-personnalite-limite/
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=borderline_trouble_personnalite_limite_pm
http://www.institutsmq.qc.ca/fileadmin/publications/guide-famille-trouble-personnalite-limite.pdf
sans oublier que chacun est différent et n'exprime pas son trouble de la même manière
http://www.aqpamm.ca/ressources/fiches-maladies/le-trouble-de-la-personnalite-limite/
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=borderline_trouble_personnalite_limite_pm
http://www.institutsmq.qc.ca/fileadmin/publications/guide-famille-trouble-personnalite-limite.pdf
sans oublier que chacun est différent et n'exprime pas son trouble de la même manière
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
j'avais lu aussi qu'on pouvait se tromper entre borderline et bi polaire (pour moi c'est pas tres lié mais bon)
je trouve ces sites la plus clairs
je trouve ces sites la plus clairs
Invité- Invité
Re: borderline
Mon ex était comme ça. Elle était très instable.
Se définir comme "Borderline", et alors ?
Je crois que le plus important c'est de savoir ce qu'on veut, qui on veut être, s'aimer soi-même, contrôler ses excès et se dépasser pour ses blocages, transformer la difficulté en plaisir, l'amour nous donnera des ailes
- L'histoire:
- Un jour elle pouvait me dire que j'étais l'homme de sa vie, et le lendemain le pire des connards. Elle pouvait me dire que je lui donnais du plaisir, comme dire que je ne la respectait pas (mais elle me faisait flipper en fait). Toujours le chaud et le froid. Elle me disait qu'elle se suiciderait si je la trompais, elle disait qu'elle me serait fidèle jusqu'à la mort...
En fait ses parents ont divorcé quand elle était enfant, elle s'est sentie abandonnée, et pas aimée de sa famille, au pris des conflits. 15 ans de psychanalyse, dépression grave...mais tout de même une fille intelligente et sensible, avec des bons moments tout de même quand ses problèmes ne venaient pas sur le tapis..
Puis finalement, un jour j'en ai eu marre, des non-communications, marre qu'elle exige de la rassurer tout le temps, que je sois son psy (elle m'a mis dans ce rôle), que ses problèmes devaient être de ma faute...j'ai parlé directement à ses parents pour qu'ils soient sincère avec elle car je voyais bien qu'il y avait des problèmes d'interprétation de sa part...elle a explosé comme si je l'avais trahie (alors que je ne cherchais qu'à aller vers la vérité et l'amour)...là elle m'a dit que je méritais de mourir, enfin plein d'horreurs, en hurlant...jusqu'à ce que je me mettre à pleurer, en une fraction de seconde elle s'est calmée, elle m'a dit je t'aime en me prenant dans ses bras..
Je lui ai ensuite parlé de tout ça. Le borderline, etc..
Mais elle me l'a renvoyé méchamment...bon ça permet de comprendre qu'on a des montagnes russes émotionnelles, mais c'est tout..
On a finit par se séparer, parce que ça devenait vraiment n'importe quoi...ça devenait la guerre atomique. On ne s'est plus reparlés depuis 4 ans, j'ai juste eu quelques infos par des amis en commun.
Aujourd'hui, j'ai compris que le plus important c'était de comprendre vraiment les causes exactes : elle ne se sentait pas aimée, elle doutait toujours de l'amour que les autres ont pour elle, elle ne s'aimait pas vraiment, elle avait surtout la haine envers les autres....et moi j'ai tellement d'amour pour les autres et d'empathie que je n'arrivais pas à le montrer (peu d'amour-propre également), sauf que contrairement à elle qui pétait des câbles, je me renfermais comme une huître quand ça n'allait pas.
Se définir comme "Borderline", et alors ?
Je crois que le plus important c'est de savoir ce qu'on veut, qui on veut être, s'aimer soi-même, contrôler ses excès et se dépasser pour ses blocages, transformer la difficulté en plaisir, l'amour nous donnera des ailes
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: borderline
Je ne sais pas si mon intervention sera utile, mais je trouve qu'il y a pas mal de porosité entre les diagnostics psychologiques (et même parfois avec des diagnostics psychiatriques).
J'ai été diagnostiqué borderline durant 2 ans, avant que l'on se rende compte que j'étais, finalement, surdoué (et encore un peu par hasard). Comme j'ai pas mal étudié la question, nous pouvons en discuter par MP si tu le souhaites.
Mais en même temps, sur le papier, il y a plein de choses qui ressemblent, ainsi qu'avec d'autres troubles de la personnalité. Je ne suis pas sur qu'un diagnostic soit à prendre tel quel, ce n'est qu'une partie de la réponse, qu'une partie de soi de tout manière, ça ne définiras jamais toute une vie.
Enfin, tout ça pour dire, que selon moi, il vaut mieux toujours être prêt à remettre les choses en question et ne pas croire qu'une étiquette est une solution.
J'ai été diagnostiqué borderline durant 2 ans, avant que l'on se rende compte que j'étais, finalement, surdoué (et encore un peu par hasard). Comme j'ai pas mal étudié la question, nous pouvons en discuter par MP si tu le souhaites.
Mais en même temps, sur le papier, il y a plein de choses qui ressemblent, ainsi qu'avec d'autres troubles de la personnalité. Je ne suis pas sur qu'un diagnostic soit à prendre tel quel, ce n'est qu'une partie de la réponse, qu'une partie de soi de tout manière, ça ne définiras jamais toute une vie.
Enfin, tout ça pour dire, que selon moi, il vaut mieux toujours être prêt à remettre les choses en question et ne pas croire qu'une étiquette est une solution.
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
Re: borderline
Exactement Paradoxe, poser un diagnostic (que ça soit douance, BD, ou autre..), c'est faire 1% du boulot...le reste c'est changer pour ne pas être "victime de son problème" mais être heureux sans causer de problèmes à autrui..
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: borderline
n'ayant jamais eu de phase maniaque, je crois que c'est bon côté bipolaire^^
je me retrouve dans les témoignages (cependant, pas dans les violences telles que l'ex de zebra-finch), j'avais senti une certaine attirance envers une patiente borderline que j'ai d'ailleurs choisie pour mon cas clinique, j'ai toujours eu peur d'être laissée de côté, de ne pas être assez bien, j'ai fait des efforts effrénés pendant des années à ce sujet d'ailleurs, je pouvais voir ma journée gâchée complètement parce que je n'avais pas reçu d'sms (maintenant, ce n'est plus du tout le cas, j'ai même tendance à m'isoler alors qu'avant il fallait que je voie des gens pour me sentir importante)
j'ai eu des comportements autoagressifs (anorexie, boulimie, conduites sexuelles à risque et impulsives)
j'avais l'impression que le sexe me permettait d'être aimée, j'ai fait des choses trash pour mon âge et trash tout court... on pourrait dire de l'extérieur que je ne me respectais pas et pourtant ce n'est pas ce que je ressentais envers moi même si mon médecin traitant est persuadé que je me déteste...
"je pensais qu'aimer, c'était ouvrir les jambes jusqu'à l'infini"
en amour, je peux être très amoureuse, idéaliser l'autre et tout-à-coup, être très déçue et d'après mon copain et ma soeur, je peux être vraiment méchante quand je me sens dévalorisée alors qu'ils n'en avaient pas du tout l'intention
je prends certains comportements, certaines oeillades, certaines moues, tons de voix etc pour de l'agressivité envers moi parfois, j'ai l'impression que je ne suis jamais jamais assez bien et que je ne le serai jamais (là, je suis sous antidépresseurs et luminothérapie, ça va mieux vraiment)
je suis désespérée pour la journée si j'ai interprété un ton de voix comme désapprobateur envers moi, comme dévalorisant
ce que j'ai fait ou que je pense avoir fait de mal me poursuit
dès qu'on me parle de la façon dont on me voit, de moi, de ce que j'ai fait, je ne peux pas me retenir et je pleure.
C'est immédiat, je pleure très rapidement, je suis très émotive ce qui m'handicape d'ailleurs beaucoup en stage
ma prof de psychia m'avait demandé si j'étais hp et elle m'avait aussi dit que je donnais l'impression en stage d'avoir un comportement enfantin. Elle avait également dit que je donnais l'impression d'avoir peur des gens, peur qu'on me fasse du mal, que ça se voyait fort à mon langage corporel.
Elle a raison, j'adopte réellement un comportement enfantin (voix, expressions, mimiques), j'ai besoin d'être rassurée et d'être totalement en confiance pour m'épanouir dans un milieu, je suis à l'affût des signes de dépréciation me concernant et je prends de plein fouet les remarques- je les prends pour moi, pas pour ce que j'ai fait. Comme si on me dévalorisait moi et pas qu'on critiquait (même légèrement, tout dépend du ton, de l'absence de sourire, ...) ce que j'ai fait à un moment ou à un autre.
j'arrête là pour le moment
je me retrouve dans les témoignages (cependant, pas dans les violences telles que l'ex de zebra-finch), j'avais senti une certaine attirance envers une patiente borderline que j'ai d'ailleurs choisie pour mon cas clinique, j'ai toujours eu peur d'être laissée de côté, de ne pas être assez bien, j'ai fait des efforts effrénés pendant des années à ce sujet d'ailleurs, je pouvais voir ma journée gâchée complètement parce que je n'avais pas reçu d'sms (maintenant, ce n'est plus du tout le cas, j'ai même tendance à m'isoler alors qu'avant il fallait que je voie des gens pour me sentir importante)
j'ai eu des comportements autoagressifs (anorexie, boulimie, conduites sexuelles à risque et impulsives)
j'avais l'impression que le sexe me permettait d'être aimée, j'ai fait des choses trash pour mon âge et trash tout court... on pourrait dire de l'extérieur que je ne me respectais pas et pourtant ce n'est pas ce que je ressentais envers moi même si mon médecin traitant est persuadé que je me déteste...
"je pensais qu'aimer, c'était ouvrir les jambes jusqu'à l'infini"
en amour, je peux être très amoureuse, idéaliser l'autre et tout-à-coup, être très déçue et d'après mon copain et ma soeur, je peux être vraiment méchante quand je me sens dévalorisée alors qu'ils n'en avaient pas du tout l'intention
je prends certains comportements, certaines oeillades, certaines moues, tons de voix etc pour de l'agressivité envers moi parfois, j'ai l'impression que je ne suis jamais jamais assez bien et que je ne le serai jamais (là, je suis sous antidépresseurs et luminothérapie, ça va mieux vraiment)
je suis désespérée pour la journée si j'ai interprété un ton de voix comme désapprobateur envers moi, comme dévalorisant
ce que j'ai fait ou que je pense avoir fait de mal me poursuit
dès qu'on me parle de la façon dont on me voit, de moi, de ce que j'ai fait, je ne peux pas me retenir et je pleure.
C'est immédiat, je pleure très rapidement, je suis très émotive ce qui m'handicape d'ailleurs beaucoup en stage
ma prof de psychia m'avait demandé si j'étais hp et elle m'avait aussi dit que je donnais l'impression en stage d'avoir un comportement enfantin. Elle avait également dit que je donnais l'impression d'avoir peur des gens, peur qu'on me fasse du mal, que ça se voyait fort à mon langage corporel.
Elle a raison, j'adopte réellement un comportement enfantin (voix, expressions, mimiques), j'ai besoin d'être rassurée et d'être totalement en confiance pour m'épanouir dans un milieu, je suis à l'affût des signes de dépréciation me concernant et je prends de plein fouet les remarques- je les prends pour moi, pas pour ce que j'ai fait. Comme si on me dévalorisait moi et pas qu'on critiquait (même légèrement, tout dépend du ton, de l'absence de sourire, ...) ce que j'ai fait à un moment ou à un autre.
j'arrête là pour le moment
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
Je voulais juste te demander Une (gaufre), comment tu perçois l'amour que les autres peuvent avoir pour toi ?
Sinon merci pour ce témoignage , en fait je reconnais également beaucoup mon ex, même si elle était beaucoup plus renfermée sur elle-même, et ne montrait ses émotions qu'à ses proches...et était beaucoup plus restrictive au niveau de la sexualité..
Sinon merci pour ce témoignage , en fait je reconnais également beaucoup mon ex, même si elle était beaucoup plus renfermée sur elle-même, et ne montrait ses émotions qu'à ses proches...et était beaucoup plus restrictive au niveau de la sexualité..
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: borderline
C'est très courageux de dire tout cela à voix haute.
Si tu veux, tu peux te renseigner sur une thérapie qui est bien adapté à ce genre de problématique, c'est la Thérapie des Schémas de Jeffrey Young. Je pourrais te conseiller une adresse de thérapeute, mais elle est sur Paris.
Ce n'est pas grand chose, mais tu as tout mon soutien.
Si tu veux, tu peux te renseigner sur une thérapie qui est bien adapté à ce genre de problématique, c'est la Thérapie des Schémas de Jeffrey Young. Je pourrais te conseiller une adresse de thérapeute, mais elle est sur Paris.
Ce n'est pas grand chose, mais tu as tout mon soutien.
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
Re: borderline
une gaufre , tu fais quoi comme stage ? (ca a l'air hors sujet mais moi aussi j'ai des soucis en stage alors..)
jme retrouve ds ce que tu dis, sauf la partie comportement a risque que j'ai pas du tout
mais le reste c'est moi.
jme retrouve ds ce que tu dis, sauf la partie comportement a risque que j'ai pas du tout
mais le reste c'est moi.
Invité- Invité
Re: borderline
l'amour que les autres peuvent avoir pour moi... je le perçois : par quels signes je le "vois" ou si je le trouve justifié ou pas?
c'est gentil
(là, je vais en pneumo-neuro mais je parlais d'un stage en psychiatrie en tant qu'étudiante infirmière) si tu as des choses à ajouter, n'hésite pas ^^
c'est gentil
(là, je vais en pneumo-neuro mais je parlais d'un stage en psychiatrie en tant qu'étudiante infirmière) si tu as des choses à ajouter, n'hésite pas ^^
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
Je me reconnais assez dans ta description Une (gaufre). J'ai d'ailleurs renoncé à entreprendre ces études pour cette raison malgré un grand intérêt pour cette discipline.
Le contact permanent avec des êtres en souffrance ne pouvait qu'exacerber cette fragilité que je n'étais pas prête à sacrifier. Elle me tient à cœur malgré les souffrances qu'elle engendre.
Le contact permanent avec des êtres en souffrance ne pouvait qu'exacerber cette fragilité que je n'étais pas prête à sacrifier. Elle me tient à cœur malgré les souffrances qu'elle engendre.
Ashes To Ashes- Messages : 26
Date d'inscription : 16/04/2014
Re: borderline
@ Une gaufre
En fait je demandais si c'est une chose que tu perçoit assez aisément chez les autres ? Du coup si tu as besoin qu'on te le prouve régulièrement et si par exemple quand on te le dit ça te fait beaucoup de choses ?
Et quand tu dis dévalorisée, c'est surtout vis à vis de toi-même, ton amour propre...ou vis à vis de l'amour que tu as pour les autres, de voir que ça ne leur fait pas plaisir ?
Désolé si je pose beaucoup de questions. En fait je me souviens d'une chose qui mettait mon ex dans tous ses états (ça va peut-être t'aider) c'est que moi on peut m'attaquer moi, me dire n'importe quelles horreurs, ça me faisait rien...sauf si je voyais qu'elle était mal, ou qu'elle niait l'amour que j'avais pour elle. En fait, mon point sensible est précisément l'empathie et ma sensibilité à l'autre...beaucoup plus que ce que je peux penser de moi-même. Je suis beaucoup plus un hyperempathique , qu'un hypersensible ou qu'un hyperémotif comme elle. Ce n'est pas du tout la même chose, et du coup ça la perturbait vraiment que je ne montre pas nécessairement ce que je ressens (qui ressemble beaucoup plus à un cataclysme intérieur quand ça ne va pas).
En fait je demandais si c'est une chose que tu perçoit assez aisément chez les autres ? Du coup si tu as besoin qu'on te le prouve régulièrement et si par exemple quand on te le dit ça te fait beaucoup de choses ?
Et quand tu dis dévalorisée, c'est surtout vis à vis de toi-même, ton amour propre...ou vis à vis de l'amour que tu as pour les autres, de voir que ça ne leur fait pas plaisir ?
Désolé si je pose beaucoup de questions. En fait je me souviens d'une chose qui mettait mon ex dans tous ses états (ça va peut-être t'aider) c'est que moi on peut m'attaquer moi, me dire n'importe quelles horreurs, ça me faisait rien...sauf si je voyais qu'elle était mal, ou qu'elle niait l'amour que j'avais pour elle. En fait, mon point sensible est précisément l'empathie et ma sensibilité à l'autre...beaucoup plus que ce que je peux penser de moi-même. Je suis beaucoup plus un hyperempathique , qu'un hypersensible ou qu'un hyperémotif comme elle. Ce n'est pas du tout la même chose, et du coup ça la perturbait vraiment que je ne montre pas nécessairement ce que je ressens (qui ressemble beaucoup plus à un cataclysme intérieur quand ça ne va pas).
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: borderline
c'est compliqué à démêler
Je crois que j'ai besoin qu'on me le prouve régulièrement et qu'il y a certaines marques que je ne reconnais pas.
quand je vois un signe positif, j'ai besoin d'être sûre qu'il soit valide et quand je le suis, je me sens apaisée, contente (parfois à l'excès)
vis-à-vis de ce que je pensais pouvoir être, apporter. Rabaissée, déçue. Je peux aussi avoir l'impression qu'avec ce que je "fais" pour les autres, leur façon de me traiter est injuste
Ashes To Ashes, ce ne sont pas des études faciles du tout... je suis sous anti-dépresseurs d'ailleurs (je ne dis pas que c'est LA cause mais ça en fait partie)
tu es jugé sur ce que tu es et pas uniquement sur ce que tu fais et tu l'es en permanence.
Je crois que j'ai besoin qu'on me le prouve régulièrement et qu'il y a certaines marques que je ne reconnais pas.
quand je vois un signe positif, j'ai besoin d'être sûre qu'il soit valide et quand je le suis, je me sens apaisée, contente (parfois à l'excès)
vis-à-vis de ce que je pensais pouvoir être, apporter. Rabaissée, déçue. Je peux aussi avoir l'impression qu'avec ce que je "fais" pour les autres, leur façon de me traiter est injuste
Ashes To Ashes, ce ne sont pas des études faciles du tout... je suis sous anti-dépresseurs d'ailleurs (je ne dis pas que c'est LA cause mais ça en fait partie)
tu es jugé sur ce que tu es et pas uniquement sur ce que tu fais et tu l'es en permanence.
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
C'est ce qu'elle me disait aussi, elle avait du mal à lire sur mon visage.. Mais une chose est sûre c'est que généralement, le regard, les expressions de visage et attitudes corporelles, ne mentent pas
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: borderline
tu dis ça pour ses attitudes ou pour celles qu'elle interprétait?
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
Oui exactement, elle avait du mal à interpréter les attitudes des autres.
Souvent dans le négatif malheureusement car son histoire n'était pas toute joyeuse..
Moi par contre perçois beaucoup, je suis une véritable éponge (d'ailleurs parfois ça me fait souffrir...mais moins maintenant car j'ai travaillé sur moi ), et même parfois je comprends des choses que je ne devrais pas savoir..
Et je comprends ses besoins de preuves régulières (peut-être les tiennes avec certaines personnes)...si je ne montre pas bien mes émotions, et qu'en plus c'est pas facile pour elles de les percevoir, c'est tout logique..
Souvent dans le négatif malheureusement car son histoire n'était pas toute joyeuse..
Moi par contre perçois beaucoup, je suis une véritable éponge (d'ailleurs parfois ça me fait souffrir...mais moins maintenant car j'ai travaillé sur moi ), et même parfois je comprends des choses que je ne devrais pas savoir..
Et je comprends ses besoins de preuves régulières (peut-être les tiennes avec certaines personnes)...si je ne montre pas bien mes émotions, et qu'en plus c'est pas facile pour elles de les percevoir, c'est tout logique..
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: borderline
oui c'est tout-à-fait ça
"est-ce que ce changement de ton veut dire que je suis nulle, encombrante, qu'ils ne m'aiment pas"?
et ça me poursuit
en plus de ça, je veux "être parfaite"
càd que quand une situation de ce genre se produit, j'essaye de voir ce que j'ai fait de mal, ce que je peux changer ...
et ça ne me rend pas service, au contraire
tu dirais qu'elle était était tellement axée sur ses propres problèmes que tu la pensais parfois égoïste même si elle était toujours prête à aider?
(je ne sais pas si elle l'était, je fais des suppositions par rapport à ma propre histoire et à ce que mon copain dit parfois)
"est-ce que ce changement de ton veut dire que je suis nulle, encombrante, qu'ils ne m'aiment pas"?
et ça me poursuit
en plus de ça, je veux "être parfaite"
càd que quand une situation de ce genre se produit, j'essaye de voir ce que j'ai fait de mal, ce que je peux changer ...
et ça ne me rend pas service, au contraire
tu dirais qu'elle était était tellement axée sur ses propres problèmes que tu la pensais parfois égoïste même si elle était toujours prête à aider?
(je ne sais pas si elle l'était, je fais des suppositions par rapport à ma propre histoire et à ce que mon copain dit parfois)
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
Je peux te dire en tout cas ce que je lui répondrais, car elle me posait les mêmes questions.
En fait non, je l'aimais tellement que pour moi les moments "down" étaient juste insupportables, car je ne voulais pas la voir souffrir. Je voulais qu'elle soit heureuse.
En fait je pense que ses problèmes la submergaient, c'était des traumatismes d'enfance (sentiment d'abandon, peur de ne pas être aimée des autres). Sinon c'était vraiment quelqu'un de généreux, avec un grand coeur, qui voulait aussi être parfaite. Très attachante effectivement, donc ce n'était vraiment pas "parce qu'on ne l'aimerait pas"
C'étaient les changements d'humeurs d'un instant à l'autre qui étaient perturbants pour moi, car je suis beaucoup moins impulsif, et je ne savaient pas les gérer à l'époque. Comme si je réagissais avec un train de retard pour montrer ce que je ressens.
Par contre, je ne ressens jamais en retard, toujours immédiatement..
Il y a un décalage car je ne trouvais pas des mots, et je décodais son langage non-verbal de manière complètement inconsciente, sans arriver à expliquer pourquoi je ressentais tel ou tel truc chez elle..
En fait non, je l'aimais tellement que pour moi les moments "down" étaient juste insupportables, car je ne voulais pas la voir souffrir. Je voulais qu'elle soit heureuse.
En fait je pense que ses problèmes la submergaient, c'était des traumatismes d'enfance (sentiment d'abandon, peur de ne pas être aimée des autres). Sinon c'était vraiment quelqu'un de généreux, avec un grand coeur, qui voulait aussi être parfaite. Très attachante effectivement, donc ce n'était vraiment pas "parce qu'on ne l'aimerait pas"
C'étaient les changements d'humeurs d'un instant à l'autre qui étaient perturbants pour moi, car je suis beaucoup moins impulsif, et je ne savaient pas les gérer à l'époque. Comme si je réagissais avec un train de retard pour montrer ce que je ressens.
Par contre, je ne ressens jamais en retard, toujours immédiatement..
Il y a un décalage car je ne trouvais pas des mots, et je décodais son langage non-verbal de manière complètement inconsciente, sans arriver à expliquer pourquoi je ressentais tel ou tel truc chez elle..
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: borderline
je trouve ça adorable, ta façon de parler d'elle (ça me rassure, ça me fait du bien, ça me fait sourire)
mon copain est borderline (il est aussi th) d'après le psychiatre (qui était son prof) qu'il a eu quelques temps (et je dirais qu'il est plus impulsif et violent en paroles que moi, il ne s'en rend pas compte)
mon copain est borderline (il est aussi th) d'après le psychiatre (qui était son prof) qu'il a eu quelques temps (et je dirais qu'il est plus impulsif et violent en paroles que moi, il ne s'en rend pas compte)
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
une (gaufre) a écrit:"est-ce que ce changement de ton veut dire que je suis nulle, encombrante, qu'ils ne m'aiment pas"?
et ça me poursuit
Oui, et après tu passes des heures à revoir tout ce que tu as pu mal faire, toutes tes erreurs sont disséquées et analysées, puis ça fait écho aux erreurs passées, comme si tout cela ce cumulait et s’amplifiait et tu te dis "Putain, j'ai encore foiré, je suis vraiment une merde". En parallèle, tu glisses d'une émotions à l'autre, culpabilité, colère, tristesse, haine, désespoir, dans un laps de temps très court par rapport aux autres gens.
Bien sur, personne ne te comprends, et tu n'oses plus en parler, car tu sais bien ce qu'ils vont dire, que ce n'est pas grave, que c'est n'est pas si important, que tu en fait des exagères alors que pour toi c'est capital, tu brules à l'intérieur. Si on ne te réponds pas à tes sms d'invitation, si les gens se désintéressent de toi au milieu d'une conversation, si ils répondent à leur téléphone alors que tu partage quelque chose avec eux. Tu leur donnes tellement d'amour et eux ne sont même pas capable d'être là quand tu en as besoin.
Du coup, tu es de plus en plus recroquevillé, en mode survie, rongé, dévoré de l'intérieur par ce vide béant qui t’annihile. Et quand ça devient trop dur à supporter, tu sombres. Tu te laisses couler, dans le peu de réconfort que tu peux obtenir, même si tu sais bien que ça ne résoudras rien.
Mais bon, la bonne nouvelle, c'est qu'on peut en sortir.
une (gaufre) a écrit:en plus de ça, je veux "être parfaite"
T'es tu demandé pourquoi tu désires à ce point être parfaite ?
Que ce passe t il, et qui t'effraie tant, quand tu ne l'es pas ?
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
Re: borderline
mon dieu, ça me soulage vraiment de me sentir comprise ainsi merci
je crois que j'ai peur de perdre l'amour potentiel ou déjà établi des gens, d'être jugée comme inutile peut-être aussi parce que quand j'étais petite, j'était désespérée par ce sentiment d'être obligée de vivre sans être heureuse et avec une fin inéluctable comme celle qui est dévolue aux êtres humains- je voulais servir à quelque chose, qu'on se rappelle de moi vu que je me sentais mise de côté par les autres et donc que j'avais besoin d'autre chose pour me sentir de valeur suffisante pour continuer à exister
je crois que j'ai peur de perdre l'amour potentiel ou déjà établi des gens, d'être jugée comme inutile peut-être aussi parce que quand j'étais petite, j'était désespérée par ce sentiment d'être obligée de vivre sans être heureuse et avec une fin inéluctable comme celle qui est dévolue aux êtres humains- je voulais servir à quelque chose, qu'on se rappelle de moi vu que je me sentais mise de côté par les autres et donc que j'avais besoin d'autre chose pour me sentir de valeur suffisante pour continuer à exister
une (gaufre)- Messages : 707
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Re: borderline
http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Troubles-Maladies-psy/Articles-et-Dossiers/Borderline-des-cles-pour-comprendre
"A l'image de ses symptômes, les causes du trouble borderline sont multiples. Si des causes biologiques, chimiques (dérèglement de la production de sérotonine) et des prédispositions génétiques sont manifestes, la maladie se déclare d'avantage chez des personnes ayant subies des abus, des carences affectives ou des séparations difficiles dans leur enfance."
(diverses sources)
l'anti-dépresseur que je prends, c'est un inhibiteur de la recapture de la sérotonine justement et ça marche tellement bien
"A l'image de ses symptômes, les causes du trouble borderline sont multiples. Si des causes biologiques, chimiques (dérèglement de la production de sérotonine) et des prédispositions génétiques sont manifestes, la maladie se déclare d'avantage chez des personnes ayant subies des abus, des carences affectives ou des séparations difficiles dans leur enfance."
(diverses sources)
l'anti-dépresseur que je prends, c'est un inhibiteur de la recapture de la sérotonine justement et ça marche tellement bien
une (gaufre)- Messages : 707
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Re: borderline
pour ceux qui ont un compagnon borderline, avez-vous réussi à lui faire consulter un psy? A-t-il changé positivement suite aux consultations? Comment faites-vous pour faire valoir vos besoins sans le braquer, lui faire comprendre qu'en agissant de telle manière, il est destructeur et fait du mal alors même qu'on comprend qu'il veut bien faire mais qu'il doit revoir sa manière de faire absolument?
à mon sujet: "C est vraiment pas toi le problème t étais pas comme ça avant, t as pas besoin de tout ces psy et ces médocs, c est lui qui t a manipulée pour te faire croire que c est toi le problème alors que c est lui mais qu il veut pas l avouer
C est triste a dire mais il te fait devenir comme lui parce qu il veut pas assumer qu il a un problème et qu il veut rejeter la faute sur quelqu un d autre et toi comme tu es de nature naïve bah évidement c est facile pour lui
Tu sais la façon dont tu es maintenant elle a commencé à apparaître il y a 3/4 ans"
un peu perdue...
à mon sujet: "C est vraiment pas toi le problème t étais pas comme ça avant, t as pas besoin de tout ces psy et ces médocs, c est lui qui t a manipulée pour te faire croire que c est toi le problème alors que c est lui mais qu il veut pas l avouer
C est triste a dire mais il te fait devenir comme lui parce qu il veut pas assumer qu il a un problème et qu il veut rejeter la faute sur quelqu un d autre et toi comme tu es de nature naïve bah évidement c est facile pour lui
Tu sais la façon dont tu es maintenant elle a commencé à apparaître il y a 3/4 ans"
un peu perdue...
une (gaufre)- Messages : 707
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Localisation : La cité aux cent clochers
Re: borderline
Je n'ai des pistes que pour cette partie :une (gaufre) a écrit:
à mon sujet: "C est vraiment pas toi le problème t étais pas comme ça avant, t as pas besoin de tout ces psy et ces médocs, c est lui qui t a manipulée pour te faire croire que c est toi le problème alors que c est lui mais qu il veut pas l avouer
C est triste a dire mais il te fait devenir comme lui parce qu il veut pas assumer qu il a un problème et qu il veut rejeter la faute sur quelqu un d autre et toi comme tu es de nature naïve bah évidement c est facile pour lui
Tu sais la façon dont tu es maintenant elle a commencé à apparaître il y a 3/4 ans"
un peu perdue...
Tu peux recouper les avis pour tenter d'avoir une description plus objective.
Il y a 3/4 ans, tu devenais adultes, oui, tu as dû changer, mais les causes sont multiples, corrélation ne vaut pas causalité.
Re: borderline
Bonjour à tous !
Tout d'abord, je vous remercie d'apporter un éclairage sur ce trouble.
Après "une réaction à une situation éprouvante", j'ai commencé à voir une psychologue clinicienne avec qui je me sens bien (ce n'était pas le cas avec les psychologues et psychiatres que j'ai pu consulter auparavant et fuis). Je n'en suis qu'à ma troisième séance et j'accepte le diagnostique de base évoqué la semaine dernière : borderline ; sachant que je m'en doutais... Étant donné que je lis pas mal, ma psy m'a donné le nom de Nasio pour mieux comprendre Freud et Lacan. C'est intéressant, mais je me perds un peu dans les concepts et ne me situe pas... C'est assez frustrant de ne la revoir que mardi prochain pour en parler.
Je trouve chaque séance très éprouvante ; je suis perturbée pendant deux jours et à partir du troisième, je cherche à aller plus loin toute seule. En fait, j'ai l'impression que ça ne va pas assez vite ; j'aimerais faire deux séances par semaine, mais financièrement, ce n'est pas possible.
Je trouve très intéressant la thérapie centrée sur les schémas évoquée plus haut et me retrouve dans beaucoup des schémas cités, mais je ne conçois pas comment m'en libérer. Bref, je sors d'une caverne, mais suis aveuglée.
J'en viens à ma question : Selon vous, sur quoi devrais je me concentrer en premier pour aller de l'avant ?
Tout d'abord, je vous remercie d'apporter un éclairage sur ce trouble.
Après "une réaction à une situation éprouvante", j'ai commencé à voir une psychologue clinicienne avec qui je me sens bien (ce n'était pas le cas avec les psychologues et psychiatres que j'ai pu consulter auparavant et fuis). Je n'en suis qu'à ma troisième séance et j'accepte le diagnostique de base évoqué la semaine dernière : borderline ; sachant que je m'en doutais... Étant donné que je lis pas mal, ma psy m'a donné le nom de Nasio pour mieux comprendre Freud et Lacan. C'est intéressant, mais je me perds un peu dans les concepts et ne me situe pas... C'est assez frustrant de ne la revoir que mardi prochain pour en parler.
Je trouve chaque séance très éprouvante ; je suis perturbée pendant deux jours et à partir du troisième, je cherche à aller plus loin toute seule. En fait, j'ai l'impression que ça ne va pas assez vite ; j'aimerais faire deux séances par semaine, mais financièrement, ce n'est pas possible.
Je trouve très intéressant la thérapie centrée sur les schémas évoquée plus haut et me retrouve dans beaucoup des schémas cités, mais je ne conçois pas comment m'en libérer. Bref, je sors d'une caverne, mais suis aveuglée.
J'en viens à ma question : Selon vous, sur quoi devrais je me concentrer en premier pour aller de l'avant ?
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: borderline
Merci encore de dévoiler vos problèmes ici ; ça me fait beaucoup de bien de constater que je ne suis pas seule dans ce cas. Je vous souhaite autant d'autonomie et de sérénité que possible.
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: borderline
Pardon en fait j'avais d'abord posté sur le fil "je me sens tout petit", mais j'ai trouvé qu'ici il avait plus ça place, je me plante peut être, je verrais
Ce qui suit ne sont pas des affirmations, seulement des idées que je vous soumet, pardon pour les guillemets, je les mets quand je ne suis pas certain de la nuance du mot ou de sa pertinence (et soyez bien conscients que je suis conscient de ne rien apprendre à certains ou qu'ils me corrigeront).
Bonjour, je ne suis pas diagnostiqué, mais je doute qu'un psychiatre puisse diagnostiquer un borderline à moins qu'il ne le soit lui même... je pense en avoir connu un, mais il n'est plus là.
Borderline et bipolaire, ça n'est pas pareil même s'il peut y avoir des "schémas" communs, mais ces troubles peuvent être associés, et d'autres.
Le problème du borderline qui va voir le psychiatre (je devrais écrire "les psychiatres") et en particulier s'il tente une analyse (donc chez un psychanalyste), et bien le problème c'est que le borderline est impossible à analyser (je pense... donc ).
Une analyse nécessite un "laisser aller", une certaine "confiance" au praticien, un "relâchement" cérébral qui semble impossible au borderline.
Le borderline est toujours en train de se demander "ce qu'il faut dire", "ce que le praticien pense de ce qu'il a dit", "qu'elle est la réaction du praticien" "j'ai bon?" "j'ai pas bon?"...
Le "parler" du borderline, même si c'est devenu un réflexe, passe toujours par l'intellectualisation des choses, donc la déformation de leur état "naturel".
+les histoires de transfert positif ou négatif, et là aussi je crois qu'il y a du lourd
Bien plus important que l'étiquette, la "technique" empirique pour aller mieux semble fonctionner pour certains, les thérapies comportementales cognitives semblent efficaces.
Et en gros, ce qui marche c'est : qu'est ce qui m'arrive? à moi, autour de moi, qu'est ce que je peux faire? Comment? Qu'est ce qui va se passer si je fais? C'est bon? oui-je fais,,,,non-je fais pas. Ainsi que de planifier et d'avoir une vie saine. C'est un max de boulot, mais je pense qu'il faut pour y arriver des recettes pour se donner envie, ne pas se brimer, y aller doucement petit à petit, toujours contraindre son impatience, anticiper la dépression ou le vide, anticiper la manie et la canaliser par des horaires fermes, faire du sport très doucement au début mais régulièrement tout les jours. Arriver à être ferme avec soi, mais bienveillant.
La méditation aussi ça doit aider, au moins ressentir son corps à l'instant.
Je ne crois pas à la légende qui dit que les troubles s'amenuisent vers 40 ans, non, je crois qu'il y a eu erreur de casting sur cette étude:
Ceux pour qui les troubles étaient insupportables ne sont peut être plus là à 40 ans
Ceux qui ont réussi à "jongler" avec ces troubles tout ce temps ont acquis la technique ou leur technique pour s'en protéger
Certains de ceux qui ne sont pas diagnostiqués sont peut être en prison ou dans les HP
Ceux qui ont fini fin barjo ne peuvent répondre à l'étude
Cette étude ne concerne que les gens qui sont allés consulter de leur plein gré (donc une infime partie)
Peut être que certains en ont aussi vraiment marre vers la fin qu'on les prenne pour des barjos, alors quand on leur demande...
Et j'oublie certainement quelque chose...
Des forums consacrés au trouble de la personne limite (borderline) sont pleins de bonnes recettes.
Malheureusement, c'est mon côté altruiste/emphate (de canard) qui m'a fait réaliser que le milieu social et familial, l'entourage et le niveau de vie, conditionnent énormément la survenance de la douleur et/ou son extinction.
PS: j'ai crû lire quelque part (fichue mémoire) qu'un de vous connaissait un psy qui lui avait parlé de "maniaco-dépression".... c'était un psy du XIX e siècle?
Et surtout qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit, quand on ne va pas bien il faut consulter un médecin, je dis juste que je pense que l'analyse est une perte de temps pour les borderlines, ou alors pour s'apercevoir qu'ils sont difficiles à analyser et que cela mène à pas grand chose sinon l'introspection (comme si elle n'existait pas déjà, mais là ça permet de mettre des mots aussi). Par contre pour les médics, la posologie, et le traitement général de la maladie, c'est un médecin spécialiste qu'il faut voir, et j'ai envie de dire une équipe complète, généraliste, psychiatre, psychologue, assistante social, médecin du travail s'il y a...
D'ailleurs, je lance une petite question : (tu vas voir comme je suis trop malin et tu vas te dire "ben ouais, comme ça c'est facile)
Quels sont ceux, borderlines, pour qui l'analyse à fonctionné en termes de guérison ou de mieux être? (en plus, vu le nombre qui va lire mon post, je suis tranquille, bon, ya bien un plaisantin qui va me sortir un bon truc de névrosé, ou de mytho, (ah oui, manipulateur et mythomane aussi pour le borderline, mais pour la bonne cause)
Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut se donner autant de mal sans s'en donner? Peut être un déni de masochisme, pourtant j'ai vraiment pas l'impression d'aimer ça...
Ah, je veux pas te décourager toi qui me lis, c'est tellement facile de décourager un borderline, mais...
Je supporte pas l'injustice, pourtant j'en commet énormément envers moi
Et j'imagine un mec "normal" qui me dirait, putain, mais faut que tu t'aimes bordel, regarde, t'es pas une épave (encore) dans tes bons jours les filles te regardent (oui,mais c'est pas celles que... tais toi) et puis t'es sympa, alors aime toi bordel.
Oui, je sais, mais je sais pas... pas encore, peut être que pour m'aimer il faudrait que j'accomplisse des choses aussi grandes que la lâcheté et la mégalomanie que je me suppose.
Ou tout simplement être persuadé que je mérite de vivre bien, que c'est possible et pas inutile
Ah, j'oubliais, et si ce que j'ai écrit va pas forcément bien avec ce qu'il y a au dessus, ou que ça a déjà été dit, ce n'est pas parce que je n'ai pas lu, je lis tout, et je te mets au défi d'en lire autant et de te rappeler également (je blague t'en es capable).
Ce qui suit ne sont pas des affirmations, seulement des idées que je vous soumet, pardon pour les guillemets, je les mets quand je ne suis pas certain de la nuance du mot ou de sa pertinence (et soyez bien conscients que je suis conscient de ne rien apprendre à certains ou qu'ils me corrigeront).
Bonjour, je ne suis pas diagnostiqué, mais je doute qu'un psychiatre puisse diagnostiquer un borderline à moins qu'il ne le soit lui même... je pense en avoir connu un, mais il n'est plus là.
Borderline et bipolaire, ça n'est pas pareil même s'il peut y avoir des "schémas" communs, mais ces troubles peuvent être associés, et d'autres.
Le problème du borderline qui va voir le psychiatre (je devrais écrire "les psychiatres") et en particulier s'il tente une analyse (donc chez un psychanalyste), et bien le problème c'est que le borderline est impossible à analyser (je pense... donc ).
Une analyse nécessite un "laisser aller", une certaine "confiance" au praticien, un "relâchement" cérébral qui semble impossible au borderline.
Le borderline est toujours en train de se demander "ce qu'il faut dire", "ce que le praticien pense de ce qu'il a dit", "qu'elle est la réaction du praticien" "j'ai bon?" "j'ai pas bon?"...
Le "parler" du borderline, même si c'est devenu un réflexe, passe toujours par l'intellectualisation des choses, donc la déformation de leur état "naturel".
+les histoires de transfert positif ou négatif, et là aussi je crois qu'il y a du lourd
Bien plus important que l'étiquette, la "technique" empirique pour aller mieux semble fonctionner pour certains, les thérapies comportementales cognitives semblent efficaces.
Et en gros, ce qui marche c'est : qu'est ce qui m'arrive? à moi, autour de moi, qu'est ce que je peux faire? Comment? Qu'est ce qui va se passer si je fais? C'est bon? oui-je fais,,,,non-je fais pas. Ainsi que de planifier et d'avoir une vie saine. C'est un max de boulot, mais je pense qu'il faut pour y arriver des recettes pour se donner envie, ne pas se brimer, y aller doucement petit à petit, toujours contraindre son impatience, anticiper la dépression ou le vide, anticiper la manie et la canaliser par des horaires fermes, faire du sport très doucement au début mais régulièrement tout les jours. Arriver à être ferme avec soi, mais bienveillant.
La méditation aussi ça doit aider, au moins ressentir son corps à l'instant.
Je ne crois pas à la légende qui dit que les troubles s'amenuisent vers 40 ans, non, je crois qu'il y a eu erreur de casting sur cette étude:
Ceux pour qui les troubles étaient insupportables ne sont peut être plus là à 40 ans
Ceux qui ont réussi à "jongler" avec ces troubles tout ce temps ont acquis la technique ou leur technique pour s'en protéger
Certains de ceux qui ne sont pas diagnostiqués sont peut être en prison ou dans les HP
Ceux qui ont fini fin barjo ne peuvent répondre à l'étude
Cette étude ne concerne que les gens qui sont allés consulter de leur plein gré (donc une infime partie)
Peut être que certains en ont aussi vraiment marre vers la fin qu'on les prenne pour des barjos, alors quand on leur demande...
Et j'oublie certainement quelque chose...
Des forums consacrés au trouble de la personne limite (borderline) sont pleins de bonnes recettes.
Malheureusement, c'est mon côté altruiste/emphate (de canard) qui m'a fait réaliser que le milieu social et familial, l'entourage et le niveau de vie, conditionnent énormément la survenance de la douleur et/ou son extinction.
PS: j'ai crû lire quelque part (fichue mémoire) qu'un de vous connaissait un psy qui lui avait parlé de "maniaco-dépression".... c'était un psy du XIX e siècle?
Et surtout qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit, quand on ne va pas bien il faut consulter un médecin, je dis juste que je pense que l'analyse est une perte de temps pour les borderlines, ou alors pour s'apercevoir qu'ils sont difficiles à analyser et que cela mène à pas grand chose sinon l'introspection (comme si elle n'existait pas déjà, mais là ça permet de mettre des mots aussi). Par contre pour les médics, la posologie, et le traitement général de la maladie, c'est un médecin spécialiste qu'il faut voir, et j'ai envie de dire une équipe complète, généraliste, psychiatre, psychologue, assistante social, médecin du travail s'il y a...
D'ailleurs, je lance une petite question : (tu vas voir comme je suis trop malin et tu vas te dire "ben ouais, comme ça c'est facile)
Quels sont ceux, borderlines, pour qui l'analyse à fonctionné en termes de guérison ou de mieux être? (en plus, vu le nombre qui va lire mon post, je suis tranquille, bon, ya bien un plaisantin qui va me sortir un bon truc de névrosé, ou de mytho, (ah oui, manipulateur et mythomane aussi pour le borderline, mais pour la bonne cause)
Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut se donner autant de mal sans s'en donner? Peut être un déni de masochisme, pourtant j'ai vraiment pas l'impression d'aimer ça...
Ah, je veux pas te décourager toi qui me lis, c'est tellement facile de décourager un borderline, mais...
Je supporte pas l'injustice, pourtant j'en commet énormément envers moi
Et j'imagine un mec "normal" qui me dirait, putain, mais faut que tu t'aimes bordel, regarde, t'es pas une épave (encore) dans tes bons jours les filles te regardent (oui,mais c'est pas celles que... tais toi) et puis t'es sympa, alors aime toi bordel.
Oui, je sais, mais je sais pas... pas encore, peut être que pour m'aimer il faudrait que j'accomplisse des choses aussi grandes que la lâcheté et la mégalomanie que je me suppose.
Ou tout simplement être persuadé que je mérite de vivre bien, que c'est possible et pas inutile
Ah, j'oubliais, et si ce que j'ai écrit va pas forcément bien avec ce qu'il y a au dessus, ou que ça a déjà été dit, ce n'est pas parce que je n'ai pas lu, je lis tout, et je te mets au défi d'en lire autant et de te rappeler également (je blague t'en es capable).
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Localisation : au pays de Candy... man
Re: borderline
Coucou.
Pour avoir pas mal d'infos sur les troubles de la personnalité borderline, son suivi et les thérapies les plus efficaces, il y a ce site:
aapel
Après, le tableau clinique de sur-efficience et celui de borderline sont assez proches, si le psy n'est pas au clair sur la douance, il peut facilement confondre les deux.
Pour avoir pas mal d'infos sur les troubles de la personnalité borderline, son suivi et les thérapies les plus efficaces, il y a ce site:
aapel
Après, le tableau clinique de sur-efficience et celui de borderline sont assez proches, si le psy n'est pas au clair sur la douance, il peut facilement confondre les deux.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
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Localisation : Entre deux zoos
Re: borderline
oui, le site de Alain Tortosa est vachement bien fait, une masse d'informations, j'en suis pas venu à bout
ya l'unafam aussi et au moins un site Québecois (vachement en avance les canadiens sur le truc)
Farce est de constater qu'on en est encore au stade de la recherche quasi expérimentale, même si ya eu énormément de boulot de la part de personnes fantastiques et plus que courageuses.
Bien que des recettes fonctionnent, je ne pense pas que tout soit découvert, et ce qui pourrait sembler une fatalité ne l'est plus que par un embryon d'espoir qui n'attend que de se développer.
Il n'est pas si loin le temps des électrochocs, j'imagine que quand on ne sait pas réduire une fracture, on coupe le membre.
Je ne peux pas écrire ici tout ce que je pense à propos des médicaments, sinon qu'ils peuvent s'avérer nécessaires, certains disent qu'ils sont obligatoires, j'ai envie d'écrire que personne n'en sait rien, mais je ne le ferais pas.
Je pense également que la bonne prise en charge de ce trouble par la communauté se heurte à des priorités concernant l'organisation de cette société, priorités à définir.
Je pense que plus que dans tout autre "dysfonctionnement", c'est avant tout l'individu qu'il faut prendre en compte.
ya l'unafam aussi et au moins un site Québecois (vachement en avance les canadiens sur le truc)
Farce est de constater qu'on en est encore au stade de la recherche quasi expérimentale, même si ya eu énormément de boulot de la part de personnes fantastiques et plus que courageuses.
Bien que des recettes fonctionnent, je ne pense pas que tout soit découvert, et ce qui pourrait sembler une fatalité ne l'est plus que par un embryon d'espoir qui n'attend que de se développer.
Il n'est pas si loin le temps des électrochocs, j'imagine que quand on ne sait pas réduire une fracture, on coupe le membre.
Je ne peux pas écrire ici tout ce que je pense à propos des médicaments, sinon qu'ils peuvent s'avérer nécessaires, certains disent qu'ils sont obligatoires, j'ai envie d'écrire que personne n'en sait rien, mais je ne le ferais pas.
Je pense également que la bonne prise en charge de ce trouble par la communauté se heurte à des priorités concernant l'organisation de cette société, priorités à définir.
Je pense que plus que dans tout autre "dysfonctionnement", c'est avant tout l'individu qu'il faut prendre en compte.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Localisation : au pays de Candy... man
loupiotte- Messages : 80
Date d'inscription : 28/11/2012
Re: borderline
Oui,
Oui,
Le dernier lien ne fonctionne pas.
Mais je crois pas qu'il y ait une recette magique, sans travail, patience et surtout envie, se soigner me parait illusoire.
Je pense réellement que les borderlines sont de mauvais sujets de statistique par la facilité qu'ils auront de dire "je suis guéri" et le lendemain "je suis plus guéri", comme de dire qu'ils sont guéris pour faire plaisir au statisticien.
Je ne dénigre pas la recherche, bien au contraire, je l'encourage, mais je déplore qu'on puisse prendre (je ne parle pas de toi, mais de la presse par exemple) pour fait quelque chose qui n'en est encore qu'au stade de l'expérience.
je pense qu'il y a des domaines ou en l'état des connaissances la prudence est de mise.
Je pense que l'espoir c'est au moins 50% d'une guérison, mais que les faux espoirs c'est 100% d'un échec.
L'espoir que j'ai, c'est que beaucoup de choses restent à découvrir, certaines physiologiques pas plus tard qu'en ce début d'année (les vaisseaux lymphatiques dans le cerveau) , et que connaissant la jeunesse de la qualification du trouble limite et de sa définition, on peut s'attendre à avoir de belles surprises dans les années qui arrivent.
Il me semble bien avoir lu qu'il n'y a pas si longtemps borderline et bipolaires étaient considérés comme de dangereux psychotiques (brrr même moi ça me fait peur) alors qu'en fait c'est juste des crises de la foi (la foi en soi) et peut être des cautérisations des émotions, le feu qui brûle apprend à s'en éloigner, peut rendre la peau plus épaisse et donc ça brûle moins ou s'il brûle trop supprime ce qui est brûlé.
Oui,
Le dernier lien ne fonctionne pas.
Mais je crois pas qu'il y ait une recette magique, sans travail, patience et surtout envie, se soigner me parait illusoire.
Je pense réellement que les borderlines sont de mauvais sujets de statistique par la facilité qu'ils auront de dire "je suis guéri" et le lendemain "je suis plus guéri", comme de dire qu'ils sont guéris pour faire plaisir au statisticien.
Je ne dénigre pas la recherche, bien au contraire, je l'encourage, mais je déplore qu'on puisse prendre (je ne parle pas de toi, mais de la presse par exemple) pour fait quelque chose qui n'en est encore qu'au stade de l'expérience.
je pense qu'il y a des domaines ou en l'état des connaissances la prudence est de mise.
Je pense que l'espoir c'est au moins 50% d'une guérison, mais que les faux espoirs c'est 100% d'un échec.
L'espoir que j'ai, c'est que beaucoup de choses restent à découvrir, certaines physiologiques pas plus tard qu'en ce début d'année (les vaisseaux lymphatiques dans le cerveau) , et que connaissant la jeunesse de la qualification du trouble limite et de sa définition, on peut s'attendre à avoir de belles surprises dans les années qui arrivent.
Il me semble bien avoir lu qu'il n'y a pas si longtemps borderline et bipolaires étaient considérés comme de dangereux psychotiques (brrr même moi ça me fait peur) alors qu'en fait c'est juste des crises de la foi (la foi en soi) et peut être des cautérisations des émotions, le feu qui brûle apprend à s'en éloigner, peut rendre la peau plus épaisse et donc ça brûle moins ou s'il brûle trop supprime ce qui est brûlé.
Dernière édition par cyranolecho le Ven 4 Déc 2015 - 17:07, édité 1 fois
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: borderline
J'apprends aussi que certaines personnes sont un peu comme des éponges, et peuvent développer des symptômes par sympathie.
J'imagine que la violence qui peut arriver peut être une réponse à une violence psychologique réelle ou supposée.
Que l'impasse de la tristesse peut être pris pour dépression, l'euphorie de la délivrance pour une manie,
Que tout n'est pas aussi simple et qu'il ne faut pas jouer avec ça.
J'imagine que la violence qui peut arriver peut être une réponse à une violence psychologique réelle ou supposée.
Que l'impasse de la tristesse peut être pris pour dépression, l'euphorie de la délivrance pour une manie,
Que tout n'est pas aussi simple et qu'il ne faut pas jouer avec ça.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
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Re: borderline
"Si on ne te réponds pas à tes sms d'invitation, si les gens se désintéressent de toi au milieu d'une conversation, si ils répondent à leur téléphone alors que tu partage quelque chose avec eux. Tu leur donnes tellement d'amour et eux ne sont même pas capable d'être là quand tu en as besoin."
euh, moi j'appelle ça de l'impolitesse ou du je m'en foutisme, surtout is la personne ne s'excuse pas...
une (gauffre)
"pour ceux qui ont un compagnon borderline, avez-vous réussi à lui faire consulter un psy? A-t-il changé positivement suite aux consultations? Comment faites-vous pour faire valoir vos besoins sans le braquer, lui faire comprendre qu'en agissant de telle manière, il est destructeur et fait du mal alors même qu'on comprend qu'il veut bien faire mais qu'il doit revoir sa manière de faire absolument?
à mon sujet: "C est vraiment pas toi le problème t étais pas comme ça avant, t as pas besoin de tout ces psy et ces médocs, c est lui qui t a manipulée pour te faire croire que c est toi le problème alors que c est lui mais qu il veut pas l avouer
C est triste a dire mais il te fait devenir comme lui parce qu il veut pas assumer qu il a un problème et qu il veut rejeter la faute sur quelqu un d autre et toi comme tu es de nature naïve bah évidement c est facile pour lui
Tu sais la façon dont tu es maintenant elle a commencé à apparaître il y a 3/4 ans"
un peu perdue... "
je connais des gens qui ont eu une compagne borderline (en ce qui concerne les hommes, j'ai bcp de mal à identifier les borderlines, je pense aussi que c'est parce qu'il y en a moins chez les hommes).
Leurs copains n'ont jamais réussi à les faire consulter. Les parents d'une des filles BL lui ont fait consulter un psy pdt 4 ans, mais je ne crois pas que ça l'ai aidée (je cite : "elle se trouvait très bien comme elle était"). J'ai aussi remarqué que les PN étaient souvent attirés par les HP ou borderlines.
Je pense avoir une cousine BL et un cousin pas con à tendance BL. Je n'ai jamais trop réussi à changer leurs comportements (ils avaient tendance à vouloir me pervertir). Ils ne comprenaient pas ma "force intérieure" (je cite). Je trouvais qu'ils avaient des comportements très ado (ce qui n'est pas forcément le cas de tous les BL) et je n'étais pas leur mère (décédée, d'ailleurs). Ce sont des gens qui ont manqué de père et qui ont perdu leur mère jeune. Bien que j'ai vu pire comme situation.
Sinon, les paroles que tu cites, je les trouve manipulatrices. Une BL m'a dit que ça lui arrivait de l'être mais quand je lui en reparlais, elle niait (comme les BL le font souvent).
As-tu essayé les forums de BL (étant donné que tu as déjà essayé les forums de HP) ?
euh, moi j'appelle ça de l'impolitesse ou du je m'en foutisme, surtout is la personne ne s'excuse pas...
une (gauffre)
"pour ceux qui ont un compagnon borderline, avez-vous réussi à lui faire consulter un psy? A-t-il changé positivement suite aux consultations? Comment faites-vous pour faire valoir vos besoins sans le braquer, lui faire comprendre qu'en agissant de telle manière, il est destructeur et fait du mal alors même qu'on comprend qu'il veut bien faire mais qu'il doit revoir sa manière de faire absolument?
à mon sujet: "C est vraiment pas toi le problème t étais pas comme ça avant, t as pas besoin de tout ces psy et ces médocs, c est lui qui t a manipulée pour te faire croire que c est toi le problème alors que c est lui mais qu il veut pas l avouer
C est triste a dire mais il te fait devenir comme lui parce qu il veut pas assumer qu il a un problème et qu il veut rejeter la faute sur quelqu un d autre et toi comme tu es de nature naïve bah évidement c est facile pour lui
Tu sais la façon dont tu es maintenant elle a commencé à apparaître il y a 3/4 ans"
un peu perdue... "
je connais des gens qui ont eu une compagne borderline (en ce qui concerne les hommes, j'ai bcp de mal à identifier les borderlines, je pense aussi que c'est parce qu'il y en a moins chez les hommes).
Leurs copains n'ont jamais réussi à les faire consulter. Les parents d'une des filles BL lui ont fait consulter un psy pdt 4 ans, mais je ne crois pas que ça l'ai aidée (je cite : "elle se trouvait très bien comme elle était"). J'ai aussi remarqué que les PN étaient souvent attirés par les HP ou borderlines.
Je pense avoir une cousine BL et un cousin pas con à tendance BL. Je n'ai jamais trop réussi à changer leurs comportements (ils avaient tendance à vouloir me pervertir). Ils ne comprenaient pas ma "force intérieure" (je cite). Je trouvais qu'ils avaient des comportements très ado (ce qui n'est pas forcément le cas de tous les BL) et je n'étais pas leur mère (décédée, d'ailleurs). Ce sont des gens qui ont manqué de père et qui ont perdu leur mère jeune. Bien que j'ai vu pire comme situation.
Sinon, les paroles que tu cites, je les trouve manipulatrices. Une BL m'a dit que ça lui arrivait de l'être mais quand je lui en reparlais, elle niait (comme les BL le font souvent).
As-tu essayé les forums de BL (étant donné que tu as déjà essayé les forums de HP) ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: borderline
et concernant les psychotiques ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: borderline
Ouah, moi aussi ça me fait plaisir de parler de voir un post sur ça... au final, c'est un peu mon grand questionnement ces derniers temps...je me retrouve dans les descriptions des borderline depuis 2 ans environ..j'ai commencé un suivi psy pour la premiere fois depuis septembre..j'ai jamais réussi à lui dire que je me pensais borderline, et puis...paf la psy me parle de douance. La douance ça avait déjà été abordé quand j'étais gosse, puis ado...et puis j'ai refusé les tests et j'ai jeté ça à la poubelle.
Mais si je me suis inscrite ici récemment, c'est parce que ça m'a fait un bien fou de relire des choses sur la douance où je me reconnais à fond, je me suis sentie très soulagée pour plein d'éléments de mon fonctionnement et ça a levé un poids ..mais en même temps, le doute persiste fortement, surtout quand je suis dans des moments down justement, où j'ai juste envie de me faire du mal.
Je ne sais pas si on peut être les deux à la fois...ça a probablement peu d'importance, en effet, ce n'est qu'un diagnostic et l'essentiel c'est de trouver des moyens d'aller bien, quitte à piocher un peu partout...mais toujours...ce doute
Mais si je me suis inscrite ici récemment, c'est parce que ça m'a fait un bien fou de relire des choses sur la douance où je me reconnais à fond, je me suis sentie très soulagée pour plein d'éléments de mon fonctionnement et ça a levé un poids ..mais en même temps, le doute persiste fortement, surtout quand je suis dans des moments down justement, où j'ai juste envie de me faire du mal.
Je ne sais pas si on peut être les deux à la fois...ça a probablement peu d'importance, en effet, ce n'est qu'un diagnostic et l'essentiel c'est de trouver des moyens d'aller bien, quitte à piocher un peu partout...mais toujours...ce doute
etrangere- Messages : 25
Date d'inscription : 13/12/2016
Age : 33
Localisation : pluton
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