Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6, zèbre bête et méchant
Pour le plaisir de dire une connerie je suis prêt à sacrifier un vieux fond de pot de Nutella. Je vais paraphraser une personne intéressante, sans doute charmante au demeurant, et si ça se trouve superbement gaulée.
Je déclare par la présente n'avoir aucune animosité contre elle, ne pas vouloir tuer ses chatons, être disposé à lui ouvrir la portière et à l'aider à endosser son Loden. Pour ce qui est de payer une addition, j'attends les résultats de l'avis concerté de mon conseil multidisciplinaire.
C'est complètement idiot, c'est juste pour le plaisir de dire des conneries en utilisant mes éternels trois accords toltèques : les gonzesses, les militaires et les surdoués.
En espérant vous avoir alléchés, voici le texte initial.
Voici ce que l'oisiveté, l'ennui, une vie gâchée, un esprit malade et avide de souiller les plaies des enfants atteints de mucoviscidose, peut lire sans avoir recours à la moindre substance exogène, à part un mélange de 20% d'oxygène et 80 % d'azote, ainsi qu'un petit chocolat au lait, en explorant une bienveillante proposition de solidarité et de progression de la cause des surdoués.
N.B. : La modération respecte la liberté d'expression, mais se désolidarise totalement des propos psychotiques et dépravés tenus par Numero6, que voulez-vous, nous aussi nous avons notre quota de débiles, c'est réglementaire sinon on paye des amendes.
Pour le plaisir de dire une connerie je suis prêt à sacrifier un vieux fond de pot de Nutella. Je vais paraphraser une personne intéressante, sans doute charmante au demeurant, et si ça se trouve superbement gaulée.
Je déclare par la présente n'avoir aucune animosité contre elle, ne pas vouloir tuer ses chatons, être disposé à lui ouvrir la portière et à l'aider à endosser son Loden. Pour ce qui est de payer une addition, j'attends les résultats de l'avis concerté de mon conseil multidisciplinaire.
C'est complètement idiot, c'est juste pour le plaisir de dire des conneries en utilisant mes éternels trois accords toltèques : les gonzesses, les militaires et les surdoués.
En espérant vous avoir alléchés, voici le texte initial.
- C'est propre, c'est bien écrit, c'est intelligent, ça se mange sans faim.:
- Bonjour à toutes et à tous,
Je réalise actuellement une recherche sur le vécu des adultes à haut potentiel dans le cadre d'une thèse en psychologie à l'Université de Strasbourg. Travaillant sur ce sujet depuis plusieurs années, je sais combien cette réalité est méconnue. C'est pourquoi je sollicite vos témoignages : il s'agirait de retracer brièvement votre parcours et vos expériences en lien avec cette caractéristiques particulière.
Je cherche donc à rencontrer des adultes surdoués (à haut potentiel, HQI, zèbres, selon les sensibilités de chacun) âgés d'au moins 18 ans. La seule condition est d'avoir passé une WAIS (ou une WISC, si le bilan s'est fait à l'enfance ou à l'adolescence) attestant effectivement d'un Q.I. total supérieur ou égal à 130. Le périmètre géographique se limite toutefois à la région Alsace et ses environs. Cette recherche sera bien sûr confidentielle et anonyme (aucune donnée permettant de vous identifier ne sera utilisée).
Sur un plan pratique, il serait possible de se rencontrer à la faculté de psychologie de Strasbourg (12 rue Goethe), dans un bureau prévu à cet effet, ou ailleurs si vos contraintes le demandent. L'entrevue comportera un entretien, et deux échelles d'auto-évaluation relatives à la qualité de vie. Un temps de restitution est prévu, où il me sera possible de vous donner de plus amples explications et de répondre à vos questions.
Le but plus large de cette étude est de sensibiliser les professionnels de la santé et de la psychologie aux spécificités des adultes à haut potentiel.
N'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions,
Je vous remercie d'avance,
Caroline T.
Voici ce que l'oisiveté, l'ennui, une vie gâchée, un esprit malade et avide de souiller les plaies des enfants atteints de mucoviscidose, peut lire sans avoir recours à la moindre substance exogène, à part un mélange de 20% d'oxygène et 80 % d'azote, ainsi qu'un petit chocolat au lait, en explorant une bienveillante proposition de solidarité et de progression de la cause des surdoués.
N.B. : La modération respecte la liberté d'expression, mais se désolidarise totalement des propos psychotiques et dépravés tenus par Numero6, que voulez-vous, nous aussi nous avons notre quota de débiles, c'est réglementaire sinon on paye des amendes.
- C'est maintenant qu'on rigole.:
J'ai de nombreuses manières de me distraire. Le tout c'est de choisir, je ne suis pas surdoué moi, je n'ai le droit qu'à une option à la fois. Il y a un truc que j'aime bien faire c'est de révéler ce qu'un texte dévoile sans le vouloir. Bon, mais ça je ne le fais pas souvent parce que ça m'oblige à préciser ma pensée, ce qui m'emmerde chouichouille par le coté scolaire appliqué.
Bonjour à toutes et à tous,
Déjà là, tu sais que ça va être chiant, c'est obligatoire. Tu sens la nana qui sait se montrer faussement affable, polie et propre sur elle, mais déjà tu cernes les origines sociales modestes compensées par ce qu'elle croit que les deux ou trois années à fréquenter du glandu en fac de psychologie ont pu lui apporter. Eh pouffiasse, tu t'adresses à des surdoués, tu pourrais faire un effort. Pour toi ça sera Monsieur Surdoué, déjà, on n'a pas élevé les cochons ensemble. D'abord. Rien que ça, déjà elle m'énerve.
Je réalise actuellement une recherche sur le vécu des adultes à haut potentiel dans le cadre d'une thèse en psychologie à l'Université de Strasbourg
Tu reprendras bien un peu de Polenta avec tes patates ? Si, si, ça t'aidera à faire passer le bœuf mironton et le couscous. Chérie, repasse-moi le bicarbonate, je me sens ballonné. "réalise", "actuellement", "recherche", "vécu", je sens la besogneuse à trois kilomètres.
Travaillant sur ce sujet depuis plusieurs années,
Whaaa, putain, non, sans blaaaagggguuueee, plusieurs années, merde. Sur le plan théorique, et avec deux ou trois bons bouquins genre Terrassier, Adda ou Millètre, tu cernes le sujet en moins d'une semaine, la douance c'est quand même plus simple que la schizophrénie. Faut juste balayer tout l'aspect racoleur du truc, c'est sans doute le seul effort intellectuel à produire
je sais combien cette réalité est méconnue.
Va à la FNAC, eh connasse, rien qu'hier je suis encore tombé sur un nouveau bouquin sur le sujet, ce coup-ci c'était sur environnement professionnel des surdoués. La mère Adda, c'est une grosse coquine. C'est le deuxième bouquin écrit en collaboration avec un autre auteur. Encore une fois, l'autre auteur n'apporte rien, c'est Mam'Adda qui a tout compris, elle sait se mettre en valeur. C'est comme l'Enduropale du Touquet, la magie vient du contraste entre les pros et les amateurs, on saisit mieux l'exploit des meilleurs. Dans le genre "suivre les wagons", s'intéresser au sujet des surdoués c'est quand même super ringard
C'est pourquoi je sollicite vos témoignages :
Ok, how much ? Je ne suis pas une pute à like, je peux t'être utile, quoi tu m'offres ? Déjà que tu ne fais pas le moindre effort pour me flatter, que tu ne montres pas le moindre signe réel d'intérêt pour le sujet (des années, youhou, fais mieux chérie, fais mieux), tu pourrais commencer par dire "désolé de déranger, je sais bien que je risque de vous paraitre stupide, j'ai besoin de vous... Elle s'intéresse au sujet depuis des années, ouais, peut-être, mais alors entre deux pipes et un SMS
il s'agirait de retracer brièvement votre parcours
Connasse vérolée, brièvement ? Mon parcours ? Mais il est unique mon parcours, je n'arrive même pas à le comprendre moi-même, le propre des surdoués c'est qu'ils sont tous bizarres à leur manière. Brièvement, vas-y la mère, dis-moi que tu ne veux pas cocher trop d'items pour t'éviter la complexité d'interprétation du P et du Khi2 quand tu en seras à presser tes chiffres pour leur faire suer le burnousss et leur faire dire n'importe quoi
et vos expériences en lien avec cette caractéristiques particulière.
Pétasse, la caillera versaillaise qui se la joue grande bourgeoise, le petit doigt en l'air ne fait pas tout, il fait même l'effet escompté, il dévoile celui qui croit avoir acquis les codes sociaux. Chez les vrais aristocrates, chez les vrais riches, on met son petit doigt comme on veut, on évite juste de le placer trop ouvertement dans le premier orifice disponible.
Je cherche donc à rencontrer des adultes surdoués (à haut potentiel, HQI, zèbres, selon les sensibilités de chacun
pour moi ce sera bîte-en-fleur, avec les traits d'union, oui merci, sans majuscule et avec un tréma sur le î. A propos d'orthographe, tes longues années d'étude sur le sujet ont du te révéler l'obsession des bîte-en-fleurs (bîte reste au singulier, c'est une exception non signalée dans le Bescherelle 2013, édition limitée, reliée pleine fleur, oui, comme les bites. Là par contre, il n'y a pas de tréma). Alors que tu n'as pas encore pondu quoi que ce soit tu commences déjà à te mélanger les pinceaux avec les statistiques, cette caractéristiques particulière, c'est quasiment niveau provocation hostile, encore un truc comme ça et je mobilise mes troupes aux frontières)
âgés d'au moins 18 ans.
eh beh pourquoi, a priori personne ne t'a soupçonnée de pédophilie sur surdoués. Mais sinon, pourquoi 18 ans, c'est quoi la différence entre un surdoué de 17 ans et un de 24 ? C'est la première fois que tu m'intéresses, comme un con j'ai toujours cru que dans le rayon surdoué la date de fabrication avait moins de signification que pour les produits ordinaires. Non mais vas-y développe ! Ne me dis quand même pas que c'est juste pour éviter de devoir faire signer une autorisation parentale, et que tu as autre chose à foutre et que ça te gave de devoir expliquer à chaque parent pourquoi tu remets le sujet sur le tapis, alors qu'ils font tout pour que leur gamin se sente normal, et qu'il range sa chambre ce morveux.
Hé le surdoué, tes chaussettes sales elles ne vont pas sauter toute seules dans le lave-linge, ouais ben facebook attendra, fesse-de-bouc, si tu veux, je sais, les vieux c'est censé dire fesse-de-bouc pour montrer qu'avant on savait vivre sans ce truc amerloque. Petit con, moi de mon temps on buvait déjà du Coca-Cola et des whiskeys "on the rocks". Ouais ben fesse-de-bouc il va se magner le fion d'aller me foutre ses sacs à sperme dans le hublot direct, c'est une puanteur ta chambre.
Non, je ne m'énerve pas, je suis très calme, je te dis que plus personne ne peut rentrer dans ta chambre, on se croirait à la banque du sperme un jour de fuite de la bonbonne d'azote liquide, je ne m'énerve pas, tu me fais gerber. J'appelle mon avocat. Quoi, quel avocat, évidemment que je n'ai pas UN avocat, personne n'a SON avocat, mais ils disent tous ça dans les films. Pas pour te déshériter petit con, avec ce que tu nous coutes on n'a pas une thune d'avance. Non, je ne m'énerve pas, et puis arrête de te tripoter la bite devant moi, j'ai beau être un mec, tu fais malsain, là. L'avocat c'est pour organiser le divorce entre toi et ton odeur de chacal putride.
Ferme ta gueule, je te dis que je m'énerve pas.
Quoi ? Mais c'est qui cette conne ? Quoi, quelle autorisation ? Une étude sur les surdoués ? Eh l'artiste y a une greluche qui fait une étude sur les branlettes des surdoués, tu voudrais pas lui refiler tes chaussettes, on va voir si elle est résistante. Si elle survit on pourra la plonger dans du Zyclon B qu'elle continuera encore à cocher ses petites cases d'item de protocole de rigueur scientifique de merde que ça commence à se voir que pour ton M2 de psycho t'as choisi le seul sujet méprisé par tous les profs au rayon neuro-psychologie, laisse tomber tu ne seras prise dans aucun service, la noblesse neuro-psychologique ne s'intéresse qu'au déficit cognitif, et si c'est chez les schizos c'est encore mieux, là tu peux baratiner la terre entière.
Mémoire sur les surdoués, la vache, annonce tout de suite la couleur "je suis une putain de branleuse et il n'est pas question que je me tape du vieux à interroger pour pondre un mémoire que même mon directeur de thèse ne prendra pas la peine de lire tellement ça le fait chier". Mais ça au moins c'est une raison valable, et tout à fait respectable. La limite entre le besoin d'efficacité du surdoué et sa passion pour la glande sont très proches.
La seule condition est d'avoir passé une WAIS
tu vois les trucs au-dessus de ta tête ? Ce sont bien des bombardiers chargés au napalm. Tu sais ce que je lui dis à la convention de Genève sur les armes interdites dans les conflits ? Bouge pas gamine, il me reste un vieux stock de gaz moutarde, et je peux te dire qu'il ne vient pas de Dijon, c'est de la mort qui rode, c'est du distillat de chaussettes d'adolescent, même les cafards ne résistent pas
(ou une WISC,
- Aigle blanc à Tango Charlie, confirmation de l'ordre de largage, vous me ramenez tout ça à l'age de pierre, s'il reste ne serait-ce qu'un fragment de lichen, vous ne toucherez plus que votre manche à balai personnel jusqu'à la fin de vos jours.
- Bien reçu. De Tango Charlie à Aigle Blanc, code bleu, je répète, code bleu, troupes alliées dans le périmètre de tir, risque de tirs fraternels, code bleu, je répète, code bleu.
- Putain de merde Tango, c'est qui Aigle Blanc, c'est mésigue ou c'est tézigue, Aigle Blanc il te dit de chier ton napalm, tu chies ton napalm, point barre. Quand tu seras Aigle Blanc tu donneras ton avis, en attendant tu me vitrifies tout ça vite fait, tu fermes ta gueule. Une gonzesse qui s'intéresse à la douance depuis des années et qui écrit UNE WAIS et UNE WISC, je pense que l'humanité est foutue, dommage c'était rigolo les humains au départ, mais là c'est clair, l'horreur est humaine, on avait déjà Hollande à la tête de l'état, on aurait du se méfier.
si le bilan s'est fait à l'enfance ou à l'adolescence)
Appelle-moi Riton, ouais, le maréchal des logis chef Henri De La Glandousière, le taré, ouais si tu veux, celui qui revient de Mururoa, et tu lui demandes s'il lui reste quelques pétards atomiques pas trop rouillés, le napalm ne va pas suffire. tu lui dis qu'il y a une gonzesse qui cherchent des surdoués qui auraient passé UNE WISC à l'enfance ou à l'adolescence, ceux qui l'ont passé à l'âge adulte le WISC, elle en veut pas. Salope raciste, c'est du jeunisme ségrégationniste ou je ne m'y connais pas. T'inquiète il comprendra, il est con mais il y a des limites qu'il ne supporte pas non plus de voir franchies
attestant effectivement d'un Q.I. total supérieur ou égal à 130.
Alors tu lui dis de me mettre un pétard sur Washington, New-York ils s'en foutent, là-bas ils s'amusent à faire péter leurs propres tours, donc tu commences par m'en mettre une sur Washington, c'est ça, une qui ne marche pas, avec écrit en rouge PUTIN FUCK AMERICANSKI, non eux ils écrivent ça Putin, cherche pas c'est du ricain, Ben Laden ils l'appellent Bin Laden, et ben Poutine ils l'appellent Putin. Tu m'effaces le numéro de série, tu laisses juste le logo Made In China, on sait jamais, sur un malentendu, ils vont peut-être rayer Pékin de la carte dans la foulée. Tu leur laisses dix minutes le temps qu'ils puissent lire le logo vengeur, et vlan tu leur mets celle qui fonctionne sur la gueule.
Pour Moscou tu fais pareil, mais tu te fais pas chier, en plus c'est des malins, si la première bombe n'explose pas, ils vont tout de suite comprendre que c'est du Made in France, t'envoie la dernière qui nous reste sur la datcha de l'empereur. En France on n'a plus de pognon, mais on a des idées, faire faire le sale boulot aux autres, c'est bonnard.
Le monde est foutu, des psychologues qui ne s'intéressent qu'aux surdoués qui ont un QI supérieur à 130, c'est de la xénophobie pure, il est toujours fécond le ventre de la bête immonde, tu vas voir qu'un jour ils vont enfermer dans des camps tous nos camarades surdoués au QI de 95, les salauds
Le périmètre géographique se limite toutefois à la région Alsace
Merde, elle aurait dit la gare de Perpignan j'aurais compris, le centre du monde selon Avida Dollars, ou bien Toulouse, la seule ville de ploucs qui concentrent du surdoués, mais merde Strasbourg, c'est quoi la raison ?
et ses environs.
Vingt Dieux, déjà Strasbourg ça me fait pas bander, mais alors la banlieue de Strasbourg, j'imagine même pas, je voie des champs de patates à perte de vue, le désert des steaks tartares, des dégénérés avilis par la consanguinité plouquesque
Cette recherche sera bien sûr confidentielle et anonyme
Te fatigue pas chérie, depuis la nouvelle loi, on marque les surdoués au fer rouge sur le front. Les femmes adultères se tapaient un A sur le front en plus de leur amant, nous on se mange JSF entre la perruque et les sourcils. Ouais, tondus, aussi.
T'inquiète, notre absolue certitude d'anonymat c'est que personne ne prendra la peine de lire ton mémoire, ni tes parents, ni ton directeur de mémoire. De toute façon, tu vas tellement faire chier ton entourage à sous-entendre que tu es surdouée mais que toi tu es au dessus de tout ça, et que ce qui compte dans la vie ce n'est pas le QI mais la quête du bonheur
(aucune donnée permettant de vous identifier ne sera utilisée)
Tango Charlie, ça vous arracherait la gueule de répondre, Aigle Blanc il a le droit de savoir si l'humanité a encore une petite chance de survie ? Faut que j'appelle Lelay ou Elkabach pour finir le boulot ou pas ? Putain Kevin, tu continues comme ça je t'envoie à Guantanamo et je t'enferme pendant 10 ans avec une étudiante qui va t'expliquer ce que signifient azimut et kérosène ).
Sur un plan pratique, il serait possible de se rencontrer à la faculté de psychologie
C'est con ils ont l'IUT Robert Schumann à Strasbourg, c'est le super bon plan, ils forment toutes les futures putes ou chômeuses de la com
de Strasbourg
C'est bon les mecs, rangez vos bites, c'est rapé
(12 rue Goethe),
Tu vois ? On va se manger Les Souffrances du jeune Werther et on dormira sur la béquille, pour Les Affinités électives c'est mort, son 06 on est pas prêt de le pécho)
dans un bureau prévu à cet effet,
Oh merde, gaffe les gars, à Strasbourg ils ont une cage à surdoués, c'est comme celle de Faraday sauf que là la cage confinent les décharges électriques. Mais c'est Menguele la meuf
ou ailleurs si vos contraintes le demandent.
Mon petit bichounet d'amour, mon petit Tango Charlie à moi, si je ne te dérange pas, et si tu n'as pas de contraintes imprévues, voire un rendez-vous de dernière minute, je ne sais pas, une copine dépressive à consoler, un Twitt à envoyer #jesuispilotejeniquecommungoret, sans vouloir te froisser et si tu veux bien accepter de t'emparer du micro, je te serais reconnaissant de bien vouloir accepter de me répondre, parce que sinon papounet Aigle Blanc il va recommander au pilote de l'avion ravitailleur d'aller garer son bahut au sol, et papounet sera tout triste de devoir aller consoler ta veuve. Tu vas me répondre salopard de touriste ailé !
L'entrevue comportera un entretien, et deux échelles d'auto-évaluation relatives à la qualité de vie.
C'est plus un aveu, c'est une prière, déjà les échelles d'auto-évaluation ça ne sert qu'à fourguer de la graisse de phoque au prix du caviar, "85 % des dermatologues recommandent Spermofucile, les autres n'ont pas été invités à Puntacana", j'ai du confondre, une daube pareille pour un M2, je ne veux pas y croire, c'est du M1 ou de la licence au maximum
Un temps de restitution est prévu,
- Ah, la porte s'ouvre, l'espoir renait, si elle recrache c'est qu'au départ...
- Et c'est reparti, le poète maudit nous rejoue Mélodie en sous-sol, mais il t'arrive de penser à autre chose qu'au cul ?
- Peut pas dire, je ne visualise pas bien ce que ça peut être de ne pas penser en permanence, au cul, c'est bien comme truc ?
- Voilà une question qu'elle est bonne, faudra qu'on la pose à madame la psychologue, c'est comment quand on pense pas au cul en permanence ?
où il me sera possible de vous donner de plus amples explications.
Fais péter ton 06, ton test à la con on s'en fout
et de répondre à vos questions.
Qui a tué Kennedy ? Tu suces ? Tu connais un troquet sympa à Strasbourg ? On a entendu parler du haut niveau des étudiantes de l'IUT Robert Schumann, tu pourrais nous brancher ? Tu finis à quelle heure ? Tu suces ?.
Le but plus large de cette étude est de sensibiliser les professionnels de la santé et de la psychologie aux spécificités des adultes à haut potentiel.
- Roédololo, tu penses qu'elle y croit à sa connerie ?
- Faut voir, ne jamais sous-estimer la connerie humaine, mais, présentement, je pense qu'elle fait comme on lui a dit de faire, c'est convenu, c'est plat, ça n'a même pas l'excuse de l'orgueil démesuré.
- Là, on n'est pas dans la merde, si ça se trouve les surdoués ça ne l'impressionne pas plus que ça, faut quand même oser, une étudiante en psycho qui te restitue dans la foulée le résultat des deux test d'auto-évaluation que tu viens de lui pondre, faut pas craindre. Bon, de toute façon, on a rien à foutre aujourd'hui, tentons notre chance. Qui qui fait l'aspie ce coup-ci, twitile la charmille ?
- Ah non, merde, j'en ai marre d'attiser l'instinct maternel, ce coup-ci je fais le cynique désabusé, égocentrique et nombriliste, c'est le seul truc qui les fasse mouiller les zèbrettes !
- Roule twitty, mais c'est pas gagné, on n'attaque pas de la zébrette en manque d'estime de soi, la Strasbourgeoise si ça se trouve elle se tamponne le coquillard que tu la confirmes intelligente. Bon sinon, qui qui fait le tendre fragile à l'écoute ?
- C'est bon, envoie, j'ai envie de faire ma tafiole aujourd'hui.
- Bon ben, je vois que c'est moi qui va me taper le rôle du suicidaire aujourd'hui. Je vais lui faire le coup de l’œdipe mal digéré, la vie brisée par un amour maternel impossible, des parents qui ne se manifestaient jamais aucune tendresse entre eux. Si je sens que ça mord, je l'interroge sur mon angoisse ancestrale, je lui fourgue les 24 suicides dans ma famille et je lui demande si la mélancolie peut être d'origine génétique, éclaire-moi de ta lumière, oh toi qui est informée des dernières données de la science et de l'imagerie dynamique.
- Et l'artiste, tu sais que parfois tu me fais peur, quand tu parles on a vraiment l'impression que tu es sincère. Allez hop, direction Strasbourg.
- Pour les attardés, je rappelle qu'on ne dit pas Paris-Strasbourg, mais papa ça bourre. Nom de dieu, tout ça pour recaser la vanne à deux balles des cours de récréation de ma jeunesse. C'est bon, c'est bon, j'ai compris, je ferais encore le vieux con qui découvre avec la retraite qu'il est pas si con que ça.
N'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions,
C'est quoi ton 06 ? tu suces ? t'es sur Whatsapp ? tu cuisines bien ? qu'est que tu penses des dernières swatchs ? t'as déjà couché avec une fille ? c'était bon ? ça fait quoi d'avoir un cerveau entre les oreilles à la place d'une bite ?
Je vous remercie d'avance,
C'est pas prudent ça ma poule, c'est vraiment pas prudent.
Caroline T., droguée, prostituée, ah non merde ça c'est Christiane F., dommage, on aurait pu lui taxer de la beu.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mac yver a écrit:Réadaptation d'une expression connue
.wikipedia.org/wiki/Tigre_de_papier
Sinon, ici:
delivocable.wordpress.com/2010/08/18/tigre-de-clavier/
Je m'en doutais bien un peu, ç'aurait été trop beau. Il y a rien qui marche comme un cerveau humain plus qu'un autre cerveau humain.
Même le mien de cerveau il aurait tendance à marcher comme le mien, de cerveau. Chaque fois que je m'éclate en découvrant une nouvelle idée, j'évite soigneusement de consulter mes archives, parce que je suis certain de l'avoir déjà eue.
A vingt ans on a pensé tout ce qu'on pourra penser dans sa vie.
Vous verrez les jeunes, en vieillissant on a l'avantage d'oublier tout ce qu'on a déjà écrit, on se sent vachement intelligent parce qu'on a l'impression d'être un pur "work in progress". Si la vieillesse est un naufrage, le pied c'est qu'on a l'impression de fendre la bise alors qu'on rame dans le sable. Ce sont les autres qui souffrent. Nous, on leur donne des leçons du haut de notre expérience et de notre sagesse.
Mais oui, papy, c'est génial ton "tigre de clavier", tu nous la sors à chaque Noël, mais elle est super géniale.
N'empêche Mc Yver, je te note sur mon petit carnet noir, bougre de salopiot, tu pourrais respecter mes cheveux blancs.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ou quand la tôle et le teck se rencontrent, la Saint Valentin comme vous ne l'avez jamais vue auparavant....
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et hop, encore un pavé sublime, plein de haine et de cynisme.
Numero6 y agresse de nombreuses femmes, tente d'assassiner un tchétchène, et se lassant de la haine ordinaire, décèle dans l'usage du pluriel une nouvelle stratégie de la torture.
Très peu de sexe par contre, ce sera pour une autre fois.
Putain, je suis content de moi, l'imagination au pouvoir, emmerder ses contemporains en leur imposant le respect qu'ils se refusent à eux-mêmes, il fallait oser. Numero6 l'a fait. Un doute m'habite, une angoisse me taraude, ne serais-je point zèbre ?
Je rappelle qu'à l'accoutumé mes propos ne sont que du vent, et que la modération est la bienvenue dans sa mission conciliatrice, et que reste toujours d'actualité ma soumission à la suppression de tout ce qui pourrait être qualifié d'incorrect, d'offensant ou de grossier.
Je reçois par pneumatique les instants de la délibération de trois membres éminents quoique flasques de la modération "Numero6 est prêt à toutes les bassesses pour écrire ses conneries."
Ce à quoi je m'empresse de rétorquer : "ça se voit ?".
Numero6 y agresse de nombreuses femmes, tente d'assassiner un tchétchène, et se lassant de la haine ordinaire, décèle dans l'usage du pluriel une nouvelle stratégie de la torture.
Très peu de sexe par contre, ce sera pour une autre fois.
- Du brut pour les brutes:
De toutes les choses que j'ai réprimées depuis toutes ces années, je suis effaré de constater la qualité de certaines d'entre elles, et que nombres de pensées étouffées ou de pulsions grotesques étaient dignes d'intérêt. En tous les cas bien plus que mes bricolages à base de pensée moyennée.
Et je m'en donne à cœur joie dans ce no man's land qui sépare l'inspiration de la connerie.
Il reste un domaine qui me semble encore trop dangereux à explorer, le territoire des ombres, celui dont personne n'est jamais revenu : celui où on envoie péter ceux qui vous emmerdent et où on fait plein de bisous à ceux qui vous font du bien, ce territoire maudit où mon bon plaisir règne en maître, seul juge de ma paix intérieure.
C'est pourquoi je continue à sourire à ceux qui me pourrissent, que je reste courtois avec les casse-couilles, parce que mon instinct primaire me proposerait vilement de céder, non pas à la loi du Talion, mais à la tentation de me comporter exactement comme l'emmerdeur ou l'emmerderresse qui envahit mon territoire, d'appliquer son code, de me soumettre à sa règle de conduite.
J'avais noté depuis longtemps que pour contrer les envahisseurs en provenance de ChiatiqueLand, l'arme la plus redoutable était de pousser leur logique à l'extrême, et si quelqu'un que je connais à peine m'envoyait sur les roses en revendiquant son humeur de chiotte où sa grande douleur existentielle, le pire crachat que je puisse lui adresser en retour était de respecter à la lettre son commandement et de le laisser crever seul dans son coin avec sa bile noire et ses revendications de rebelle de supermarché.
La curiosité m'a poussé à envisager de me lancer dans cette aventure. Très prudent et très circonspect comme tous les grands prédateurs, j'ai commencé petit.
J'en profite pour une petite aparté, le but des grands prédateurs est de vous bouffer, pas d'exposer leur poitrine imberbe en affirmant "à moi, Comte, deux mots." Nan, le vrai prédateur sait qu'il va vous bouffer, il prend son temps pour réfléchir à la méthode la plus efficace et la moins dispendieuse d'énergie. La paresse et la prédation ne s'opposent pas dans leurs principes fondateurs.
Et pour les persifleurs qui s'aventureraient à critiquer ma petite aparté, je leur signale que l'ostracisme du genre doit être combattu, comme à l'école maternelle, et que j'ai toujours préféré les petites apartés aux petits apartés, contrairement à mon appartement que je préfère grand et haut de plafond.
- Epaule contre épaule:
- J'ai commencé tout petit, tout modeste, épaule contre épaule. Une rue piétonne pour moi c'est comme une piste avec des obstacles mobiles, que l'on nommera piétons pour la clarté de l'exposé. Pas besoin d'aller me cailler les meules à 2000 mètres pour faire du slalom. Je calcule mes trajectoires, j'anticipe le vieux, la poussette, le gros, le trottoir qui se rétrécit. J'ai toujours été convaincu que c'était la seule méthode rationnelle pour marcher dans la rue, je n'imaginais pas qu'il puisse en exister une autre.
Le soldat s'adapte, le soldat innove, l'armée ne veut pas des robots, elle veut des soldats. C'est pourquoi je ne savais pas quoi répondre quand une chérie me narrait ses déboires piétonniers provoqués par des piétons indélicats, responsable de heurts invoulus et de stress aléatoires. Parce que dans ma tête je ne comprenais pas pourquoi elle n'avait pas réussi à éviter l'impédent.
Les jeunes actrices qui endossaient le rôle d'une femme âgée mettaient du plomb dans leurs souliers pour alourdir leur démarche. La gravité s'accentue avec les années, il n'est nul besoin de faire bouffer de la terre aux vieux pour les préparer au cercueil, la gravité suffit à les rapprocher de plus en plus de leur dernière demeure.
C'est peut-être un émoussement de mes qualités de slalomeurs urbains qui m'a conduit à constater un nouveau modèle de chicane mobile, celle qui, faisant mine de n'avoir aucun instrument de mesure pour intégrer ma présence dans son futur immédiat, dispose d'un calculateur surpuissant pour se placer sur ma trajectoire.
Toujours est-il que mon sens de l'expérimentation scientifique et néanmoins animal qui a fait dire à Claude Bernard "putain, Numero6, il déchire", m'a conduit à adopter un comportement similaire. La paresse et le manque d'expérience m'interdisaient pourtant de chercher à couper la trajectoire des piétons, je me suis contenté de marcher droit devant moi sans tenir compte des chicanes mobiles qui s'agitaient pour se donner l'illusion d'exister.
Je me sentais le prince charmant tirant de leur léthargie iPhonesque des princesses de trottoir. J'aimais les sentir s'éveiller à la vie, somnambules émerveillés par la magie du réel, et elles ne manquaient jamais de me remercier. Je ne compte plus les congratulations exprimées avec réserve, les "putain, mais il est con çui-là", les "mais pour qui il se prend ce con ?", et enfin "nan mais il est dingue ce con."
Etre soi-même, c'est la clé. D'une simple percussion d'épaule, d'un échange bref mais intense, j'obtenais avec brio la reconnaissance qui m'avait toujours été refusée, le temps d'un battement de cil je sortais de l'anonymat, mes concitoyens piétonniers me saluaient con, me vénéraient con, et je ne dois qu'à ma modestie légendaire le fait de ne pas porter à mon revers l'insigne de grand maître de l'ordre du Con.
Magie de l'époque moderne qui range dans la pire catégorie celui qui a la folie de se comporter comme vous. L'enfer ce n'est plus les autres, l'enfer ce sont nos semblables.
Cette nouvelle péripétie n'a fait que confirmer que dans la vie, je dois tout aux femmes, ma syphilis comme mes cheveux blancs. Parce que s'il fallait compter sur les hommes ! Ils m'ont tous évité, contourné, ont marqué un temps d'arrêt, ont accéléré le pas, pas un seul, je dis bien pas un seul ne m'a honoré d'un contact acromial. Enculés !
Grâce à la générosité féminine, marcher dans la rue est suffisant pour accéder au titre de danger public, de fou furieux, de dégénéré malsain, en appliquant une conduite à tenir simplissime : faire comme eux, ou plutôt comme elles, parce que les mecs c'est bien connu, jamais là quand on a besoin d'eux.
On se lasse de tout, de la confiture de coing comme de la sodomie, et la répétition de la mise en scène devenait lassante, les dialogues pauvres, et la prévisibilité du scénario ont eu tôt fait de m'amener à conclure à la fin de l'expérimentation. Mais j'y avais pris goût. Pas à tenter de me lancer dans le prêche de masse, pas à tenter de convaincre les connes qu'à se comporter comme telles elles valorisaient leur potentiel de percuter un con, non, ça, j'ai compris, il n'y a pas pire sourd qu'un mal-comprenant.
- Anna Purna:
- J'avais goûté au plaisir d'une drogue à accoutumance immédiate, faire chier mes contemporains en me comportant comme eux.
Selon une thèse chère aux zélateurs du droit de se déglinguer les neurones à coup de THC, 100 % des consommateurs d'héroïne ont commencé par du lait.
Toujours avec la prudence du prédateur qui sait se méfier des ruades de son herbivore favori, j'ai ainsi progressivement augmenté les doses. Je me suis précipité sur les strapontins du métro en refoulant l'élan gymnique d'une grosse black qui envisageait d'utiliser son avantage fessier pour protéger sa place assise tant convoitée, je me suis fendu de mon plus beau sourire pour convaincre la petite gourdasse que le siège jouxtant son trône s'enorgueillirait beaucoup plus de mon postérieur que de son sac en jute bio issue de l'agriculture raisonnée.
Pour ce qui est de péter au nez de ceux qui restent assis sur les strapontins alors que le métro est bondé, j'ai franchement regretté par moment le conflit en Ukraine et les retards de livraisons en méthane.
De ces expériences passionnantes et enrichissantes, il s'avère que la grande majorité des connasses sont des femmes. Il semble qu'en quelques années les émules du Diplôme Universitaire du "je te calcule même pas" se recrutent essentiellement dans les rangs des copines à Caroline Fourest et Elisabeth XY.
Je vous accorde un biais de recrutement. Ma joie de vivre primesautière a marqué un manque d'enthousiasme à faire chier les gros blacks de plus de 120 kg, surtout en groupe, surtout s'ils avaient l'air maussades, et surtout ceux qui semblaient mener le même type d'expérience que moi. Mais ceux-là étaient nommément exclus de mon protocole de recherche. De la rigueur avant toute chose.
De la complainte du clodo j'avais retenu que la pire souffrance était de se sentir invisible. Les gens passent et leurs regards balayent le décor comme si la cloche n'était pas là. Il se trouve que cette forme élaborée du mépris s'applique maintenant aux non-clodos. A croire que l'effort du battement de cil qui permet de signaler au quidam qui arrive en face qu'on ait capté sa présence est devenu une torture insoutenable, une exigence démesurée.
De tout cela il ne me restait que l'envie d'augmenter les doses. Faire chier ses contemporains en se comportant comme eux relève de l'addiction fulgurante. Il y a un effet secondaire terrible et quasiment inévitable, cela oblige à constater des tas de comportements déviants auxquels on ne prête plus attention depuis longtemps.
Dans beaucoup de situations se comporter comme ses homologues sapiens demandent un effort d'observation, il faut s'aider d'un vieux grimoire poussiéreux pour raviver des notions telles que la politesse, le souci de l'autre, la simple tranquillité d'esprit qu'il y a à dire "pardon" ou "excusez-moi" à celui qui a la mauvaise initiative de partager temporairement le même fragment de trottoir que vous.
Dieu que c'est fatiguant de faire comme eux, et comme c'est lassant. Je suis admiratif de leur persévérance. Je suis ébloui de la constance d'esprit d'une charmante quadragénaire qui tente de capter ma bienveillance alors qu'elle me casse systématiquement dés que je lui adresse la parole. C'est beau comme de l'antique. C'est comme voir Edmund Hillary se taper les derniers hectomètres pour devenir Sir Edmund Hillary.
- T'es pu ma copine:
- J'ai beau avoir une imagination foisonnante (et une mauvaise foi totale), j'ai beau avoir passé des heures à l'observer, en notant la constance de son comportement quel que soit l'interlocuteur, je ne suis toujours pas parvenu à saisir quel était son bénéfice secondaire. En terme de stratégie on dirait un régiment italien aux portes de l'Ethiopie, en terme d'organisation on dirait une assemblée générale chez les Verts, c'est impressionnant de persistance à la mode Enarque : ça ne marche pas, donc on rajoute des moyens. Parvenue à un certain niveau d'élaboration, la connerie me fascine autant qu'un bas couture.
C'est une sensation forte que celle que procure la présomption de culpabilité.
La plus improbable de ces condamnations a priori reste la présomption de concupiscence. J'ai l'impression de voir une vieille actrice qui se repasse en boucle les films de sa gloire passée, repoussant des audaces qui ne viennent plus que par politesse.
L'autre présupposé grotesque vient de la sauvagerie muselée du mâle, heureusement tenu en laisse, prêt à bondir sur sa proie sans les colliers électriques sociétaux et psychologiques.
Etre coupable a priori c'est divertissant.
J'aimerais bien être capable de sauter sur la première fille dont le cul me ferait un clin d'oeil. Sans me faire livrer une palette d'amphétamines, un cargo de Viagra, une cave de Chivas Regal douze ans d'âge, je suis incapable d'oser poser ma main sur le genou délicieux de la délicieuse gazelle assise à mes cotés qui a successivement, comme Margaux, dégrafé son corsage, passé sa main dans ses cheveux, incliné sa tête vers moi, signalé qu'elle avait un peu froid.
Que quelqu'un puisse supposer que je sois en mesure de la culbuter séance tenante en arrachant sa culotte avec mon dentier dernier cri, je le prends comme un compliment de courtisane, la plus habile des flatteries.
Pendant ce temps-là, la dame attend que son coup d'estoc provoque l'exposition de stigmates. Elle espère que je vais défendre la cause masculine, tenter de ridiculiser son assaut, affronter sa sentence : tu es un porc, tu es un homme, donc tu es un porc, ne lutte pas c'est génétique. La platitude du discours m'empêche de profiter à sa juste mesure du fantasme d'être précédé d'un quart d'heure en tout lieu d'un organe viril et matraqueur, détecteur infatigable du moindre orifice humide, perforateur indomptable de toute pudeur verticale et poilue pour les anciens modèles.
Putain si ça pouvait être vrai !
C'est qu'elle m'a fait rêver l'autre andouille, j'ai failli m'inscrire illico au DEA de psychopathe. Il parait que c'est le bagage universitaire minimum pour bander devant un cul rebondi. Sinon tu restes au stade autodidacte, tu bricoles, tu lui fais croire que tu as envie de son cul alors que tu ne recherches que son regard admiratif.
Mais pour ce DEA il parait qu'il faut égorger un poulet avec les dents en gardant un rythme cardiaque de téléspectateur en dehors des pubs. Et au prix que m'a coûté mon dentier en alliage de titane, c'est un risque que je préfère éviter.
Je fais quoi moi ? Je joue le gros con sur de son fait et de la supériorité masculine ? Je la traite de morue, de mal baisée, de laissée pour compte ? A une époque où "salope" est un petit mot tendre entre amoureux, je prends le risque de me montrer insignifiant.
Je blêmis, je réprime une larme, j'incline la tête en signe de soumission ? Ça aussi, ça ne lui fait rien, les découillés sont légions, les Calimeros n'attendrissent plus personne. C'est vu et revu.
Non, je lui sors ma botte secrète, le coup de Jarnac, je lui plante mon accord de Yalta dans le dos à la sournoise, je ne lui parle plus et décrète qu'elle n'est plus ma copine. Je sais, c'est salaud, un mec n'est pas censé copier les méthodes des filles.
M'en fous. Je fais ce qui marche. Rupture de la communication chez les filles c'est autrement plus terrible qu'une éructation tigresque, négligeable puisque masculine.
Je sais, c'est salaud, mais une loi récente interdit la juste application de la juste baffe rédemptrice et réconciliatrice. Et moi, je suis légaliste.
Aucun plaisir, rien, aucune satisfaction, pas le moindre rire sardonique triomphateur, la victoire était si prévisible qu'elle n'a aucune saveur. Je ne suis pas sur du tout qu'elle ait compris qu'un mec, à défaut d'être aussi intelligent qu'une femme, puisse être suffisamment malin pour observer les femmes et utiliser leurs propres armes.
Les hommes se font manipuler habilement chaque fois qu'une femme parvient à leur faire croire qu'ils sont supérieurement intelligents, ce qui est incroyable c'est que les femmes soient devenus aussi stupides que les mecs.
Quand tu crois que l'autre est stupide, méfie-toi, il a peut-être réussi à te faire croire qu'il était stupide. Les pires sont ceux qui sont vraiment stupides, ceux-là sont réellement dangereux. A choisir, je préfère encore me faire manipuler. Oui, je l'avoue, j'aime que quelqu'un prenne la peine de chercher à me manipuler.
C'est vraiment sans intérêt de condamner les gens à la sanction qu'ils s'ingénient à vous infliger.
- J'ai mes pauvres, ça fait cossu:
- Une bonne baston, je ne dis pas. Un affrontement sauvage qui te laisse pivoine, le souffle court et les jambes qui tremblent, bon d'accord tu ne te souviens même plus pourquoi tu t'es énervé, mais ça fait du bien, c'est très sain pour les coronaires et le système parasympathique.
Mais que je m'emmerde ! Je veux du lourd, je réclame de l'hostile, j'exige du sournois.
J'ai envie de faire chier le monde, j'ai envie de faire chier le monde, pourquoi voudriez-vous qu'il y ait la moindre cause logique ou raisonnable là-dedans ? Il se trouvait que ce jour-là, comme tous les autres jours de l'année hormis les 29 février, j'avais envie de faire chier quelqu'un. Et de la manière la plus odieuse de toute, me comporter simplement comme ma proie. Oui, jusque dans la catégorie emmerdeur de première j'ai besoin de me sentir différent et de m'imposer un défi.
Je compulse régulièrement les fils de mes chouchoux zébrés. Et j'interviens de moins en moins parce que je n'y trouve plus mon compte, c'est rarement assez méchant pour moi. Ce n'est plus de la bienveillance, ça devient un truc entre le chamallow et le loukoum. C'est dommage, certaines propositions sont alléchantes.
Une surdouée parmi les zèbres a tenté de lancer un fil sur les choses inavouables. Mauvais comme je suis, et si je n'avais pas pris la ferme résolution de vouloir passer pour un bisounours parmi les bisounours, j'aurais surfé sur le fil pour favoriser l'aveu du truc super inavouable que je la supposais avoir envie de partager.
Entre les aveux terribles qui feraient rigoler un enfant de 10 ans, ou l'inévitable argutie sur l'aveu de l'inavouable, où l'expression de l'indicible par définition impossible (putain, on est pas chez les zèbres pour rien), j'espérais un vrai aveu, un truc bien dégueu, une saloperie vacharde qui dédouanerait l'auteur du fil. Enfoirés, je ne vais pas rester le seul à reconnaître qu'il torturait des libellules et des bourdons dans sa jeunesse. Tant pis, je renonce à savourer l'inavouable promis. J'ai une réputation de bienveillance à défendre, moi.
C'est dommage, j'en avais une petite bien sucrée à placer dans la section inavouable.
Newton a eu son pommier, Archimède sa baignoire et Balladur sa balladurette, la destinée m'a apporté mon bonheur du jour : un roumain.
Enfin, quand je dis roumain, un métèque quoi, mal rasé, le keffieh sous le blouson de cuir, le regard mauvais et vengeur, la main gauche tendue vers l'obole, la main droite brandissant un kriss de contrebande albanais (je ne l'ai pas vu mais je suis prêt à jurer sur l'honneur qu'il en avait un).
Dans ma province reculée, j'ai mes pauvres. Certains ont un avocat, un boucher, un médecin, moi j'ai mes pauvres, ça fait cossu. Le clodo de province n'a rien à voir avec le SDF parisien. Nos clodos à nous on leur cause, on connaît leur famille, on sait où se trouvent leurs vignes vendues à un étranger. Mon clodo préféré je sais tout de son divorce et de son garçon. Je l'aime bien, chaque fois que je passe avec une élégante, il siffle en matant ses jambes, prend une expression qui signifie "ah ben mon salaud, tu ne dois pas t'ennuyer", ce dont je le remercie d'un regard, et qui a l'avantage de mettre ma compagne de bonne humeur, ce qui fait contrepoids avec mon humeur lamentable de vieux bourru. Un compliment, ça reste un compliment.
Quand je suis arrivé à la Capitale, je ne les connaissais pas, les pauvres, on n'avait pas élevé les cochons ensemble, d'ailleurs pour la plupart je me demandais s'ils avaient jamais touché un cochon de leur vie. Je veux dire un vrai, pas un roumi. Et puis ils doivent en commander tous les jours des pauvres à Paris, je ne sais pas, ils doivent avoir peur d'en manquer, ils les commandent jusqu'en Tchétchénie. Le provincial sait rester frugal, il a ses pauvres, il s'en contente.
A Paris, tu en as un tous les 10 mètres, merde, ils ont les moyens là-bas de s'offrir autant de crève-la-faim. Si nous n'étions pas dans un état centralisateur (on dit Jacobin quand on a fait Sciences-Po ou la rue d'Ulm, mais je n'ai pas cet honneur), et si nos élites parisiennes daignaient tendre une oreille attentive aux conseils des ploucs, notre municipalité se serait fait un devoir de leur en envoyer, des pauvres, des vrais pauvres, nés en France, je sais, ça dévalorise le produit.
Mais c'est l'inverse qui se passe, une fois que le parisien s'est lassé d'une marque de pauvres, la mode lui imposera de préférer brusquement du letton, avant de passer aux paraplégiques ou aux roms (je plaisante bien sur, chez nous les paraplégiques n'ont pas le droit d'être dans la rue sans autorisation préfectorale, certains riverains s'étant déclaré incommodé par l'insupportable ronronnement des fauteuils électriques).
Alors les pauvres d'occasion c'est bon pour la province. Ils doivent s'imaginer que les tribus tchétchènes nous les parquons dans de vieux silos à grains désaffectés.
La bonne conscience pour les parigots, les crève-la-faim pour la province.
Ils nous payent pour prendre leurs pauvres d'origine étrangère, ce n'est pas une blague, c'est un minimum.
Mais s'il n'y avait que des pauvres à Paris, ce serait supportable, en plus ils les changent souvent, on ne risque pas de s'y attacher et de se sentir obliger d'oblitérer le morlingue pour lâcher des thunes. Non, c'est truffé de chelous.
- Le bonheur, c'est simple comme un Vélib:
- Au début, j'ai eu peur de me faire gauler par la maréchaussée, je ne voyais que des gazelles froufroutantes, je me suis dit que Delanoë avait du interdire les hétéros dans Paris Intra-muros, je devrais écouter les infos de temps en temps. On m'a certifié que non, que les hétéros étaient les bienvenus et que les dandineuses du fion étaient pur hétéro. Un mec qui ondule comme le balancier d'une armoire normande, moi je dis, c'est chelou.
C'est sans doute de la parano, mais pour mes virées à la capitale je ne quitte jamais mon boxer en kevlar. Sous un pantalon de cuir pour plus de prudence, je ne tiens pas à me faire repérer dans le Marais.
Par contre, ils ont un truc génial supra méga vendeur chez les parigots, la jolie gonzesse en vélo et minijupe, le truc de malade. Mes cultivateurs croient que je prend le TGV pour aller rigoler avec mon psychothérapeute parisien, je ne leur ai jamais indiqué ma vraie motivation : profiter des gonzesses en vélo. Je me poste à un feu rouge, là où elles sont contraintes à manoeuvrer leurs jupettes et leurs gambettes, et j'imprime sur ma carte SD en rafale à raison de 7 images/secondes. Je suis content quand j'obtiens des renseignements fiables sur le type de gousset et la marque du collant.
Je ne leur dis rien à mes ploucs, de toute façon ils ne me croiraient pas.
C'est le bon coté chelou.
Dans la rue j'ai l'impression qu'ils tournent un remake du Nom de la Rose. Je me demande où ils trouvent des trognes pareilles, des fringues pareilles. Je n'y accorde que peu d'intérêt, la consanguinité dans nos provinces m'avait préparé à ce défilé de freaks.
Et puis moi je m'en fous des quasimodos, je mate les gonzesses.
Ils n'aiment pas les pauvres de souche dans Paris, il parait qu'ils protègent une race endémique, surnommée affectueusement bobo. Il parait que le gars de la classe moyenne est très dangereux pour la parade nuptiale du bobo, parce qu'il n'arrête pas de se fendre la gueule, ce qui perturbe la reproduction et menace l'espèce. Le contribuable moyen serait aussi menaçant pour le bobo que le dingo pour le thylacine et le diable de Tasmanie,
Le bobo peut tout affronter sauf son propre ridicule.
Tout est fait pour le protéger. Le stationnement est impossible, des militaires surveillent les gares, même garer un deux roues sur un trottoir peut te conduire au bagne à perpétuité.
Le parisien ne supporte le pauvre qu'exotique.
Superchelou.
Emmerder les gens à Paris, c'est presque trop facile. Ce n'est pas une raison suffisante pour s'en priver.
J'ai mis un certain temps à comprendre (ouais, eh ben, vous, vous êtes surdoués, moi je rigole, chacun son truc) que le parisien meurt de trouille. Il ne sait pas de quoi, mais il pétoche grave, tu m'étonnes que les psy se régalent avec les troubles anxieux. Le parisien ne sait jamais si il a affaire simplement à un chelou, un chelou toxicomane, un chelou pervers narcissique ou à un vrai psychopathe. Tu fais ce que tu veux, c'est open bar.
Place Saint-Michel j'ai croisé un truc super rare à Paris, une femme déguisée en femme. Cheveux longs, maquillage discret, tailleur gris, collant chair, un gentil sourire, et une démarche d'honnête femme qui marche pour se rendre d'un point à un autre. Bloing, je tenais le scoop du siècle. Dans ces cas-là, je suis capable de faire un détour de plusieurs kilomètres pour le pur plaisir de la voir marcher. Et de la prendre en photos, à défaut d'autre chose.
Elle s'est arrêtée sur les quais de Seine, je ne sais pas si elle avait repéré mon petit manège, elle avait un visage tellement sympa que j'ai pris mon courage à deux mains pour lui demander si elle acceptait quelques clichés, en tout bien tout honneur.
Sourire, re-sourire, compliments, érythème de femme pudique mais flattée. Miaou.
Mais c'est rare.
Au début quand je prenais mes photos je n'avais pas encore apprécié l'ampleur de la pétoche ambiante. Pour prendre une photo, je faisais un sourire. Une erreur que j'aurais pu payer cher. J'aurais pu argumenter que j'étais suivi par un psy, mais pas sur que cela m'aurait été favorable. Et puis voir un psy à Paris, c'est un signe presque aussi distinctif que d'être abonné à l'EDF.
Adaptation, imagination, création. Pour photographier des piafs, (ouais ben l'ornithologie c'est pas plus con que la psychanalyse, silence dans les rangs), j'avais assimilé l'art du camouflage, en billebaude comme en poste fixe façon sniper. Passer inaperçu. Pour être indétectable dans Paris il faut être chelou.
Au lieu de sourire, j'attaquais façon exophtalmie hallucinée, le regard figé dans celui de la cycliste, ça marche bien. Depuis ce temps je prends toutes les photos que je veux. Ils sont vraiment dingues dans les grandes villes. Entre voir sa culotte sur FaceBook et se faire découper par un serial killer, la gonzesse fait vite le calcul.
C'est fou ce qu'on peut faire en retournant les croyances des gens contre eux. Au début je me vexais énormément de ces regards de défiance. J'ai appris à les utiliser.
Je voulais parler de choses inavouables. On y arrive, on y arrive.
Sur tous ces moutons bêlants qui ont applaudi lorsque les gauchos bobos ont lancé leur fatwa contre l'automobiliste parisien, j'avais l'occasion de prendre ma revanche sans effort et en toute légalité. L'arthrose. La putain de crise arthrosique qui te prend là, fulgurante, en plein milieu du trottoir, juste devant la connasse qui roule sur son putain de vélo gris et lourdingue comme de l'architecture communiste. Victime, toujours, le tyran de notre époque, toujours victime.
Sans rien faire d'autre que rester sur place tu emmerdes : une écolo, une bobo, une pouffe à foufe apparente, Delanoë. Belote, rebelote et dix de der. Quand tu as comme moi une vocation d'emmerdeur, Paris c'est Luna Park.
Mais non, ça ce n'est pas inavouable, c'est pour attirer les provinciaux qui ne peuvent plus venir à Paris. Venez les gars, c'est trop bon, en plus ils n'osent pas répliquer.
C'est petit, hein ? Ce n'est pas drôle, hein ? Elle n'y est pour rien, hein ? Ben ouais, je sais, mais que je m'emmerde, que je m'emmerde. Je n'aurais jamais du abandonner ma procrastination. Mais même ça, ça commençait à me faire suer la bite.
- Le roumain qui se prenait pour un tchétchène:
- Tel l'Archange Gabriel dans son annonce faite à Marie, lui faisant annuler son rendez-vous au centre de FIV de Bethléem (ouais, vierge ça ne veut pas dire pas ce que vous croyez, faut lire un peu les gars), un roumain se présenta à moi, agneau sacrificiel de mon besoin d'emmerder mon prochain comme ils savent m'emmerder (j'ai toujours l'impression qu'il s'y met à plusieurs).
Il était petit, il n'était pas beau, et il ne sentait pas bon le sable chaud, plutôt le rhum bas de gamme. Sa veste en faux cuir élimé ne sortait pas des ateliers de Paul Smith (j'ai personnellement deux costumes de cet artisan de qualité. Deux ans d'attente avant la prise des mesures, je préfère prévenir pour ceux qui seraient intéressés. Vieux, méchant et blindé, mais que faut-il faire pour être détester honorablement ?), et son keffieh était noué serré autour de son cou, pas méthode écharpe de hipster, mais plutôt façon "je me gèle les couilles dans ce pays de merde."
Je me serais bien vu zèbre. Manque de bol, il me manque un critère majeur : ne pas être compris me laisse indifférent. Moi ce qui m'énerve, c'est de ne pas comprendre. Oui, c'est peut-être pour ça que je suis souvent d'humeur maussade. C'est aussi pour ça que je n'aime pas les étrangers, souvent ils parlent un sabir incompréhensible, et je les soupçonne d'avoir des lacunes au niveau des accords du participe passé.
Ne pas comprendre, pour moi, c'est Guantanamo, j'ai l'impression que je vais devenir dingue, caméléon sur un tartan, Nabilla condamné à lire les oeuvres complètes de Jules Renard. C'est entre le crissement d'une craie et un concert de Zaz.
Ce djihadiste en puissance me fait un vague signe où je suis censé deviner ses intentions à mon égard. Le regard glauque, fuyant, insistant, le type est planté devant mon rade sans respecter la distance de sécurité, sans bouger. Comme je suis le seul à avoir un paquet de cigarette visible, j'aurais bien fait l'effort de comprendre ce qu'il n'avait pas pris la peine de formuler. Mais bon, là, je n'avais pas envie de faire l'effort. Je respecte ton envie de me taxer une clope, respecte mon envie de ne surtout pas t'en donner.
Un pauvre chez les ploucs ne fera jamais cette erreur de débutant. Il attendra le prochain 29 février où je lui filerai un paquet entier, parce que, ce jour-là j'en aurais envie. Et si le lendemain, je passe sans rien lui filer, il me dira bonjour quand même, avec le pouce en l'air, en hommage commémoratif aux jambes de ma délicieuse du moment.
Il commençait franchement à me courir sur la prostate. Il a cru bon de me lancer un "je t'emmerde, j'en ai rien à foutre de ta clope, mon frère c'est le cousin de la pharmacienne du prince Farouk", le tout sans parler, en sortant ostensiblement un truc qui ressemblait à un cigarillo, mais avec une extrémité en plastique rouge. Quand je vous dis qu'ils sont chelous à Paris. Pendant un bref instant, j'ai pu me distraire en me demandant comment ça se fumait son truc.
Un camarade syndiqué lui a alors proposé du feu. Dont il n'avait rien à foutre. Ah, je me disais bien que ça ne se fumait pas.
Petit intermède récréatif, reprenons l'histoire dans l'autre sens, inversons les rôles, vous êtes tellement abrutis par la compassion avilie et la bienveillance obligatoire que vous ne savez plus vous souvenir comment ça sa passe entre humains normaux.
Numero6 est au Katar, il faut 50° à l'ombre, et il aperçoit à la terrasse d'une mosquée cinq nababs vêtus de Djellaba de chez Hassan Smith, deux ans d'entente si le couturier est katari, deux heures s'il est philippin et les coutures sont de plus belle qualité, brodées avec du poil de cul de zibeline importée. Numero6 est entré illégalement, est habillé comme un clodo, ne cause pas une broque de la langue vernaculaire et vermicellienne, il est à moitié bourré, fait peine à voir, appelle le crachat sur son crâne dégarni, heureusement, au Katar, la salive est précieuse.
Ne voilà-t-il que votre héros préféré est saisi d'une idée conne comme un discours de Najat Valaud-Belkhacem qui fait bien attention à ne pas se laisser aller à parler arabe devant une caméra, il se dirige donc vers cette assemblée de notables dont l'un est cousin du chef de la police locale, réputée pour sa tendresse envers les immigrés sans papiers, il se plante à dix centimètres d'un des poussah et fixe méchamment le cousin en question, au prétexte fallacieux qu'en plus de son narguilé, il a devant lui un paquet de Camel hallal. Il a décidé qu'il ne bougerait pas tant qu'on ne lui aurait pas filé une clope. Vous avez beau savoir à quel point je peux être con, avouez, ce n'est pas crédible, nous sommes bien d'accord.
Refuser l'hospitalité et le verre de thé, il parait que ce n'est pas correct dans ce bled pourri où quand tu plantes des tomates, il pousse des derricks.
Mais une clope tu peux, non seulement on en meurt pas, mais en plus c'est bon pour la santé de ne pas fumer. Enfin, il parait.
Numero6 ne se sentant plus de joie menace le poussah, lui fait comprendre qu'il n'est pas digne d'une pratique sodomite que son égoïsme de nanti devrait lui valoir. Et pour bien leur faire comprendre à ces ratons l'erreur qu'ils viennent de commettre en lui refusant sa dose de nicotine, il saisit son téléphone pour signifier qu'il appelle ses potes pour un remake du célèbre film "Les Khmers rouges à Ho-Chi-Minh Ville" tourné vers 1975.
Dans un pays civilisé comme le Katar, Numero6 devrait normalement tourner dans un remake de Midnight Express et servir de geisha aux philippins emprisonnés pour 20 ans suite à leur refus de passer aux 75 heures par semaine.
Mais au pays des chelous, ça ne se passe pas du tout comme ça.
Au pays des chelous, ce sont les autochtones qui se justifient, qui se sentent menacés. Parce qu'au pays des chelous, le clandestin sans papier ne risque pas grand-chose, alors que l'indigène peut aller en taule si il envoie une baffe à l'importun pour couper court aux négociations et pallier aux consignes multiculturalistes et abstentionnistes de la police locale.
Nous avons donc un nabot qui n'a rien à foutre là, face à 6 hommes du cru qui le dépasse tous d'au moins une tête. Et qui se sent menacé ? Ben oui, bingo.
Quand je ne comprends pas, il y a déjà longtemps que j'ai coupé les alarmes, je passe en mode furtif, un oeil sur chacune de ses mains et les deux autres plantés dans son regard pour anticiper le mauvais coup. J'avais repéré qu'il avait un problème d'appui sur la jambe gauche. Plan d'attaque : lui imposer un appui violent sur le bras droit, et au moment où il se rééquilibre en posant son pied gauche, balayage de trappeur et rétamage sur le bitume. Ça tenait la route mon plan de bataille.
Dans un pays normal.
Mais dans ce pays de merde, si jamais le zombie se fracture quelque chose ou garde des séquelles, parce qu'il avait l'air tellement naze qu'au lieu de l'option "j'apprends à chuter en beauté", je suis prêt à parier qu'il a suivi le stage intensif "nique ta mère", je me demande si je ne risque pas d'être condamné à lui verser une indemnité compensatoire toute sa vie.
Mes chevaliers de la table ronde sont partis réglés les consommations. Il avait réussi à nous foutre les boules ce con. Il se tenait à l'angle de la rue, comme s'il voulait ne pas nous perdre de vue en attendant l'arrivée de la cavalerie roumaine. Il commençait sérieusement à me gonfler le nabot. Je me suis planté à 10 centimètres de lui, comme un clébard qui inspecte un réverbère pour relever ses messages et estimer l'intérêt d'un dépôt d'urines.
C'est déstabilisant pour un type qui cherche à te faire peur quand tu te tiens à quelques centimètres de sa gueule.
J'avais beau essayé de me gratter l'imagination, impossible d'avoir peur. J'avais beau regarder sa sale gueule, pas moyen d'y détecter une menace crédible. Il m'énervait prodigieux le raton. La seule chose que je pouvais craindre c'était l'intervention de mes compatriotes, tant que je ne le touchais pas, je ne risquais rien, c'est vrai que l'idée de passer la nuit en taule à cause de ce connard ne me tentait que moyennement.
Pour les générations futures, rappelons certains faits qui sont si fréquents que leur anormalité ne vous saute plus aux yeux.
Personne n'est intervenu, aucun client, dont le seul acte potentiel aurait été de sortir son portable pour filmer la scène, les proprios du bar non plus.
Il est évident que si je lui avais démoli la gueule, juste comme ça, parce qu'on n'était pas un 29 février, tous mes compatriotes m'auraient regardé comme un psychopathe sanguinaire.
La satisfaction de me dire que lorsqu'ils seront menacés je ne lèverais pas le petit doigt ne me laisse qu'un arrière-goût amer, en plus c'est même pas vrai, je leur latterais la gueule pour finir le travail du sans-papier. Et je les dénoncerais au DAL, à SOS-racisme, à la ligue du droit du citoyen à servir de punching-ball, à la LICRA (vous allez comprendre pourquoi) et à osez-le-féminisme, on ne sait jamais, une de ces connes trouvera sûrement l'occasion de vendre sa soupe.
Désespérant de sentir en moi la moindre peur qui aurait justifié à mes yeux de privilégier mon intégrité physique, je ne savais plus quoi lui dire. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je lui ai dit "Salam, mon frère, que dieu te garde". Cette putain de vérolerie de moine m'a répondu "chez nous on dit chalom". Mais putain, il veut mourir ou quoi ? Avec un keffieh autour du cou en plein Marais, ce con me fait le coup du juif errant. C'était trop, la connerie poussée à ce point-là, ça ne peut venir que d'un roumain, seuls les pays de langue latine autorisent la reproduction des tarés.
Mon envie d'en découdre s'est éteinte dans la seconde, la victime potentielle de mon courroux ne le méritait pas, mon courroux. La connerie développée à ce degré de perfectionnement mérite le respect.
Mes camarades de terrasse sont venus me rendre la monnaie. J'étais tellement agacé par le gnome que je leur avais filé un billet de 20 euros, ils m'ont rendu la monnaie, soit deux billets de 5 euros et un billet de 10 euros. Ce qui est très inhabituel chez eux. Ils ont tenu à m'accompagner au cas où. Mais putain, le nain je le déboîte quand je veux, c'est lui que vous devriez protéger. D'un autre coté, j'aime tellement qu'on s'occupe de moi que je les ai laissé faire. Et comme il y avait un ancien tox, j'ai fait confiance à son instinct face à l'embrouille. En terme de gestion des conflits, un ancien tox sera toujours plus compétent que n'importe quel DRH.
Le salaud, achement balèze en négociation, il lui a juste dit "vis ta vie, on vit la notre", super cool, super pas agressif, allez c'est bon, il fait beau, les filles sont jolies, on ne va pas s'engueuler, "vis ta vie, on vit la notre", une phrase, une seule phrase, prononcée comme il faut. On devrait toujours écouter les anciens tox dans les conflits. Je peux vous dire que cette phrase est gravée dans mon crâne, juste après "demain est un autre jour".
Et tous ces mecs qui me protégeaient c'était super agréable. Ils me gonflaient un peu d'avoir à tenir compte d'une menace que je ne percevais pas, mais j'aime tellement qu'on s'occupe de moi que... rien, j'aime qu'on s'occupe de papy.
Bon ben non, déboîter du roumain c'est pas super motivant. Je ne dis pas que l'instinct sauvage de détruire plus faible que moi n'est pas en accord avec la nature (ah oui, à moins de penser impressionner une femelle, s'attaquer à plus fort que soi est très mauvais pour la transmission des gènes), et que j'aime respecter les grands cycles de la nature humaine, mais là, bof, ce n'était même pas drôle.
- Une seconde:
- Tout n'est qu'une question de point de vue. Lorsque je suis coincé dans un embouteillage, les minutes s'égrènent comme une torture. Mais si jamais je cherche à m'occuper en checkant mes mails, en passant une lingette sur le pare-brise, je n'ai jamais le temps.
Maintenant que je cherche des emmerdeurs à emmerder, je ne parviens plus à en dégoter. J'étais convaincu de vivre au milieu d'escadrilles d'emmerdeurs, et depuis que j'ai armé ma mitrailleuse jumelée pour l'assaut final, frout, envolés, pas moyen d'en placer un dans ma ligne de mire.
C'est pareil pour les suicidaires de la clavicule.
J'ai continué l'observation pendant que j'accumulais les résultats statistiques. Pierre-Gilles de Gennes me confiait récemment lors d'une cuite dantesque "sans toi, mon prix Nobel je pouvais l'attendre longtemps", je l'ai donc laissé cigler l'ardoise, à 12 euros le mojito il s'en souvient encore. La prochaine fois, il fermera sa grande gueule.
Une seconde. Voici la différence entre une emmerdeuse et une brave dame. Simplement une toute petite seconde. J'ai compris ça en marchant sous des arcades. La petite dame qui s'avançait à droite des piliers dans ma direction disparut de ma vue pour réapparaître plus tard à gauche des mêmes piliers. La seule donnée qui me manquait restait la distance qui la séparerait de l'alignement des colonnes lorsqu'elle arriverait à ma hauteur. Devais-je me placer plutôt coté façade ou plutôt coté chaussée ?
Lorsqu'elle surgit de derrière un pilier, elle marqua un temps d'arrêt en me constatant, imprévu, sur sa trajectoire.
Cette dame avait vraiment une bonne tête, je décidais dans l'instant de l'exclure du protocole Mauvaise humeur contre clavicule, et j'attendis. Une seconde, à peine. Elle me sourit, détourna sa trajectoire et s'en fut vers son destin de contribuable.
Il fallut me rendre à l'évidence : avant d'être à 50 centimètres de mon torse puissant qui a encore de beaux restes, je ne faisais pas partie de son existence.
Champ visuel restreint, capacité mnésique du poison rouge, taxe foncière ? Comme me le conseillait le Père Plexe, quand tu ne sais pas tu te rabats sur les fondamentaux. Et si par hasard le vieux schéma de la femme tournée vers l'intérieur et l'homme vers l'extérieur gardait encore sa pertinence ? Je déteste quand c'est trop simple, je crois toujours qu'une arnaque se cache derrière l'évidence.
J'ai passé un coup de fil à Gilou la Gégène pour qu'il me débloque des crédits à l'INSERM, accélère mon accréditation au CCPPRB, et me rende ma carte PREMIER, enfoiré d'alcoolique.
Nouvelle série d'expérimentations au frais du contribuable. Protocole Luxation d'épaule mais avec un décalage d'une seconde. Résultats concluants. J'y ai ajouté ma petite touche personnelle en gardant l'expression avenante d'un masque mortuaire doublé d'un "je vous en prie, Madame" avec la voix d'outre-tombe de Fantômas. Sourire, merci, pardon, excusez-moi. Tout juste si je ne sentais pas le petit frémissement vulvaire engendré par la soumission.
Repu par la satisfaction du devoir accompli, j'ai fait comme tous les idiots, je me suis permis d'extrapoler une généralisation abusive à partir de mon observation ponctuelle.
Et si par hasard les femmes avaient un champ de vision limitée à deux mètres ? Hmmm ? Ce qui expliquerait leur comportement ventousard et l'invention du Natel qui ne sert qu'à une seule chose, demander "Téhou ? Pourquoi tépala ?".
Ce qui pourrait expliquer que pour remplir les tranchées en 14-18 l’État-major a préféré importer du Sénégalais et du Marocain plutôt que de recourir à la population féminine indigène. Pour dessouder du Teutonique, être capable d'intégrer dans ses circonvolutions cérébrales la présence du Germain à 300 mètres est une étape indispensable.
Autre inconséquence insupportable de cette expérience : physiologiquement, c'est aux hommes de s'effacer devant les dames et de leur tenir la porte. Ça craint, je retourne truquer les chiffres, cette conclusion m'est intolérable.
La recherche d'une bonne raison pour emmerder mes contemporains en toute bonne conscience se solde par un échec. Je commence à comprendre pourquoi les parisiens se font livrer du Rom et du Tchétchène par convois bâchés.
- Vous me lassez, ma mie:
- J'en étais là de mes confessions inavouables, lorsque la destinée me fit croiser un extrait d'un blog. Extrait si significatif qu'il a été repris en intégralité par un autre blogger qui, bien que catholique, n'est vraiment pas con. Je sais, la vie vous réserve parfois de belles surprises.
C'est là : http://abimopectore.over-blog.com/article-2620232.html
Illumination des fontaines de Versailles, "Music for the Royal Fireworks", cantate dodécaphonique pour eunuques, je venais de rencontrer mon destin.
J'ai toujours vénéré le vouvoiement, je ne saurais dire pourquoi, c'est gland, c'est inutile, c'est typiquement français, donc j'aime.
"Je vous aime" n'existe pas. N'a jamais existé. C'est un coup d'un feignant de traducteur, personne ne prononce "je vous aime". "I love you" en français dans le texte, ça se traduit par "je t'aime".
Juste après "comment y font pour percer le chas des aiguilles" et "comment ki font pour faire entrer la pâte dentifrice dans le tube", une de mes grandes interrogations reste le choix du tutoiement ou du vouvoiement par les traducteurs de films ricains. Comment savent-ils si la bonne traduction c'est "ne cherche pas à m'entuber" ou "ne cherchez pas à m'entuber" quand ils ont affaire à "don't fuck with me". Le contexte, toujours le contexte. Mais chez nous on dit "je t'aime", pas "je vous aime". Vous voyez jusqu'où peut aller l'invasion culturelle ?
Pays de maboul ! Ah, vous voyez que je ne suis pas raciste ! Mahboul, c'est pas vraiment latin comme origine. Etre anti-roumain ce n'est pas du racisme, c'est une nécessité sanitaire, on ne cause pas droit de l'homme, on cause hygiène mentale, contamination potentielle.
J'ai toujours adoré le vouvoiement. Il faut vraiment que je vous aime pour avoir adopté à regret le tutoiement des forums, ou des fora, ou des foramen ovale.
Quand j'étais jeune, un chelou de mon square, habillé comme un corbeau, se faisait fort de s'exprimer dans un français ancien. Admiratif, envieux que j'étais, le salaud, il avait occupé le créneau. Mais c'était un vieux, il avait au moins douze ans.
J'ai toujours rêvé de vivre dans une famille où les parents tutoyaient les enfants. Je n'ai jamais supporté qu'un prof s'autorise à me tutoyer d'emblée, au prétexte de ses trente années de rides supplémentaires et de la médiocrité de la pensée du 23° congrès de la MGEN. Je crois que je suis né de mauvaise humeur, français quoi.
Et au plus fort de la simulation de l'acte de reproduction, s'enquérir de la persistance d'une satisfaction coutumière par un "appréciez-vous comme au premier jour mes offensives amoureuses ?" c'est quand même vachement plus sexy que "tu la sens bien ma grosse bite ?", manifestation fâcheuse d'une suspicion négative au sujet de l'inadéquation anatomique entre deux organes reproducteurs que, malheureusement, il est de toute façon impossible d'échanger dans un SAV quelconque.
Je mens, comme d'habitude, il existe certaines phrases tueuses d'érection, et le rire est à la turgescence ce que le DDT est à l'anophèle. Un peu de sérieux, que diantre ! La plus humble turlutte mérite le respect et le recueillement. "Mon dieu, faites que jamais elle ne s'arrête. Amen."
Pourrir ses contemporains en adoptant leur mode de vie est une impasse. Je choisis la voie détournée, la grâce de l'inutile, la vénération du dispendieux, et je prends la ferme résolution de plus utiliser que le vouvoiement pour tout ce qui concerne Zebra Crossing, le Tinder du surdoué, le OK Cupid de ceux qui s'aiment surdoués, le Meetic de la douance, le baisodrome des hauts potentiels. J'aime imaginer une partouze géante entre mégalomanie surjouée et estime de soi défaillante. L'image est belle, l'image m'enthousiasme, de la baise, de la baise, de la baise, entre surhumain et faille narcissique, nom de dieu, ça vaut bien le Cap d'Agde.
Heu, juste entre nous, tendres zèbres, ça se voit que je m'emmerde grave ?
"Je suis convaincu de trouver grande satisfaction à ce que vous me suçassiez, ma mie."
Je vais vous faire le coup de Mitterrand lors du débat télévisé avec Chirac lors des présidentielles de 1998.
Chirac : Ici, il n'y a pas de président, il n'y a pas de premier ministre, il y a deux candidats à l'élection présidentielle.
Mitterrand : Mais tout à fait, monsieur le premier ministre.
Ce n'est pas Ceausescu qui aurait pondu une sentence de mort pareille.
Ah l'enculé, l'assoiffé de pouvoir, le vainqueur éternel aux concours de bites, le même qui jouait de son stylo avec une boulette de papier qu'il finissait par faire choir de son bureau. Et ce soumis de Rocard qui se baissait pour ramasser l'objet à terre. Trois mille mégawatts de mépris en une fraction de seconde. Un prédateur, un vrai.
Au dernier refuge de l'intelligentsia parisienne, un serveur oeuvre à hydrater comme il convient les cerveaux prodigieux qui lui font l'honneur de fréquenter son établissement. Pour une raison qui m'échappe totalement, il m'aime bien. Il me salue par un amical "ça va copain ?". Je lui trouve une belle gueule, il se coiffe au polish et expose un magnifique tatouage, et toujours sans savoir pourquoi, je l'aime bien moi aussi et je lui réponds "très bien, merci, et vous ?".
Je vais finir mes bas morceaux, je vais vous asséner la dague perfide, je vous l'annonce tout de go, je vais vous vouvoyer, j'accepte la suspicion de bégaiement, je suis paré à l'humiliation définitive, je m'en fous, je m'emmerde tellement que je suis comme Renaud, j'assume ma vilenie. Je vais vous faire caguer jusqu'aux limites admises par les normes sphinctériennes, je vais vous imposer le respect. Pas le mien, le votre, celui qui vous donne des coliques.
Putain, je suis content de moi, l'imagination au pouvoir, emmerder ses contemporains en leur imposant le respect qu'ils se refusent à eux-mêmes, il fallait oser. Numero6 l'a fait. Un doute m'habite, une angoisse me taraude, ne serais-je point zèbre ?
Je rappelle qu'à l'accoutumé mes propos ne sont que du vent, et que la modération est la bienvenue dans sa mission conciliatrice, et que reste toujours d'actualité ma soumission à la suppression de tout ce qui pourrait être qualifié d'incorrect, d'offensant ou de grossier.
Je reçois par pneumatique les instants de la délibération de trois membres éminents quoique flasques de la modération "Numero6 est prêt à toutes les bassesses pour écrire ses conneries."
Ce à quoi je m'empresse de rétorquer : "ça se voit ?".
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Très peu de sexe par contre, ce sera pour une autre fois.
.
T'as plus de gélule bleue?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bonsoir Number6
Beau retour ! Merci pour ce divertissement
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tout ça à lire ? Tu devrais mettre les passages importants en gras, comme ça on cible. En plus sous spoiler ça veut dire que ça peut choquer les âmes sensibles c'est ça ? C'est comme les films indiquant -10, je zappe direct.
Par contre ça manque de musique ici. Je t'en mets une de ton époque, enfin je crois vu que le clic est en noir et blanc...
Oops, fallait peut-être que je te vouvoie ?
Par contre ça manque de musique ici. Je t'en mets une de ton époque, enfin je crois vu que le clic est en noir et blanc...
Oops, fallait peut-être que je te vouvoie ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parisette a écrit: En plus sous spoiler ça veut dire que ça peut choquer les âmes sensibles c'est ça ?
Je suis sensible Numero6, alors fais gaffe
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je te confirme le rendez-vous, c'est bon, je vais m'organiser. Mais c'est bien parce que c'est toi.
Par contre, prévois large coté bière, crédit illimité, je ne voudrais pas prendre le risque de manquer, on risque d'avoir la gorge sèche sinon avec ta foutue manie de discuter jusqu'au milieu de la nuit, l'éternité c'est long, surtout sur la fin.
Je te laisse quelques années pour passer les commandes et faire du stock, ça devrait te suffire. Je ne suis pas pressé, et je risque de passer au débotté, ce n'est pas moi qui gère ce genre de planning.
A bientôt camarade.
Et ne bois pas tout en m'attendant.
Par contre, prévois large coté bière, crédit illimité, je ne voudrais pas prendre le risque de manquer, on risque d'avoir la gorge sèche sinon avec ta foutue manie de discuter jusqu'au milieu de la nuit, l'éternité c'est long, surtout sur la fin.
Je te laisse quelques années pour passer les commandes et faire du stock, ça devrait te suffire. Je ne suis pas pressé, et je risque de passer au débotté, ce n'est pas moi qui gère ce genre de planning.
A bientôt camarade.
Et ne bois pas tout en m'attendant.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Chacun gère sa tristesse comme il peut. Moi j'ecoute de la musique, celle en phase avec mes états d'âme.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Heart of Darkness
It's a joke. It's all a joke. Mam' forgive me.
Dog carcass in alley this morning, tire tread on burst stomach.
This city is afraid of me. I have seen it's true face. Streets are extended gutters and the gutters are full of blood and when the drains finally scab over all the vermin will drown.
The accumulated filth of all their sex and murder will foam up about their waists and all the whores and politicians will look up and shout "save us!"
And I'll look down and whisper, no.
Stood in firelight, sweltering bloodstain on chest like map of violent new continent. Felt cleansed, felt dark planet turn under my feet and knew what cats know that makes them scream like babies in the night.
Looked at sky through smoke heavy with human fat, and God was not there. The cold, suffocating dark goes on forever and we are alone.
This rudderless world is not shaped by vague metaphysical forces, it is not God who kills the children, not fate that butchers them or destiny that feeds them to the dogs.
It's us. Only us...
J’ai entendu une blague un jour : un homme va chez le médecin, dit qu’il se sent déprimé.
La vie lui parait dure et cruelle.
Il dit qu’il se sent tout seul dans un monde menaçant.
Le médecin dit : "Le remède est simple. Le grand clown - Pagliacci - est en ville. Allez le voir, ça vous remontera."
L’homme éclate en sanglots : "Mais docteur, dit-il, je suis Pagliacci."
Bonne blague. Tout le monde rigole. Roulements de tambour.
Rideau.
You don't seem to understand. I'm not locked in here with you. You are locked in here with me.
Le tourment n'est pas de vivre dans votre monde. Le tourment est de savoir que vous vivez dans le mien.
It's a joke. It's all a joke. Mam' forgive me.
Dog carcass in alley this morning, tire tread on burst stomach.
This city is afraid of me. I have seen it's true face. Streets are extended gutters and the gutters are full of blood and when the drains finally scab over all the vermin will drown.
The accumulated filth of all their sex and murder will foam up about their waists and all the whores and politicians will look up and shout "save us!"
And I'll look down and whisper, no.
Stood in firelight, sweltering bloodstain on chest like map of violent new continent. Felt cleansed, felt dark planet turn under my feet and knew what cats know that makes them scream like babies in the night.
Looked at sky through smoke heavy with human fat, and God was not there. The cold, suffocating dark goes on forever and we are alone.
This rudderless world is not shaped by vague metaphysical forces, it is not God who kills the children, not fate that butchers them or destiny that feeds them to the dogs.
It's us. Only us...
You're fat.
I heard joke once : Man goes to doctor. Says he's depressed.
Life seems harsh, and cruel. Says he feels all alone in threatening world.
Doctor says: "Treatment is simple. The great clown - Pagliacci - is in town. Go see him. That should pick you up."
Man bursts into tears. "But doctor..." he says "I am Pagliacci."
Good joke. Everybody laugh. Roll on snare drum.
Curtains.
Life seems harsh, and cruel. Says he feels all alone in threatening world.
Doctor says: "Treatment is simple. The great clown - Pagliacci - is in town. Go see him. That should pick you up."
Man bursts into tears. "But doctor..." he says "I am Pagliacci."
Good joke. Everybody laugh. Roll on snare drum.
Curtains.
J’ai entendu une blague un jour : un homme va chez le médecin, dit qu’il se sent déprimé.
La vie lui parait dure et cruelle.
Il dit qu’il se sent tout seul dans un monde menaçant.
Le médecin dit : "Le remède est simple. Le grand clown - Pagliacci - est en ville. Allez le voir, ça vous remontera."
L’homme éclate en sanglots : "Mais docteur, dit-il, je suis Pagliacci."
Bonne blague. Tout le monde rigole. Roulements de tambour.
Rideau.
You don't seem to understand. I'm not locked in here with you. You are locked in here with me.
Le tourment n'est pas de vivre dans votre monde. Le tourment est de savoir que vous vivez dans le mien.
Dernière édition par Numero6 le Lun 23 Fév 2015 - 19:36, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je dispose de tout un stock de vannes pourries que je désespère de pouvoir placer un jour dans une conversation.
Jusqu'à présent mon record absolu de la vanne la plus pourrie était d'avoir répondu "ah bon, de qui ?" à ma chérie qui m'informait de sa grossesse débutante. Question justifiée. Malheureusement.
Celle-là est toute fraiche, ce n'est pas du congelé, cela fait deux jours que je la réprime, elle me fera un souvenir, je ne pensais jamais dire ça un jour.
J'ai perdu les eaux.
Jusqu'à présent mon record absolu de la vanne la plus pourrie était d'avoir répondu "ah bon, de qui ?" à ma chérie qui m'informait de sa grossesse débutante. Question justifiée. Malheureusement.
Celle-là est toute fraiche, ce n'est pas du congelé, cela fait deux jours que je la réprime, elle me fera un souvenir, je ne pensais jamais dire ça un jour.
J'ai perdu les eaux.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ça se régénère très vite, parole de chialeuse
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pas toujours.
Non perdidi ex aqua.
Non perdidi ex aqua.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Non perdidi ex aqua.
- Numero6 :
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offset- Messages : 7540
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
pour te remonter le moral Number 6
"A bove majore discit arare minor " (du vieux boeuf le jeune boeuf apprend à labourer...)
et pour rester dans le sujet ....
_____suis ravie d'être ménopausée, c'est moins risqué...
(blague plus que vaseuse certes ,mais bon)
_____et allez je m'enfonce encore :cet après midi à un anniversaire j'ai demandé mais qui n'a pas fait l"amour sur cette chanson ? (nous avions des amis chanteurs et musiciens qui la jouait)
un jeune garçon timide a levé le doigt
je lui ai dit écouté ça........
suis pas HQI moi non plus ,, suis aussi très très con , et j'adore ça
"A bove majore discit arare minor " (du vieux boeuf le jeune boeuf apprend à labourer...)
et pour rester dans le sujet ....
_____suis ravie d'être ménopausée, c'est moins risqué...
(blague plus que vaseuse certes ,mais bon)
_____et allez je m'enfonce encore :cet après midi à un anniversaire j'ai demandé mais qui n'a pas fait l"amour sur cette chanson ? (nous avions des amis chanteurs et musiciens qui la jouait)
un jeune garçon timide a levé le doigt
je lui ai dit écouté ça........
suis pas HQI moi non plus ,, suis aussi très très con , et j'adore ça
ou-est-la-question- Messages : 8075
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Age : 67
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Hotel California...
Il y a des musiques qui interrogent et d'autres qui affirment.
Hotel California lançait le défi : si tu ne conclues pas ce soir, essaye le macramé, les filles ce n'est pas pour toi. J'ai ainsi appris que même le macramé c'était pas pour moi. La loose.
Je suis très touché par ces marques de sympathie, mais mon chagrin est un beau chagrin auquel je suis très attaché. Un truc comme ça, la vie vous en accirde peu. I'm in Sweetzerland à 20 km du grand couillon.
La tristesse fait partie de la vie. Ma tristesse est de toute beauté, et je suis très heureux d'avoir eu la chance de connaitre ce sentiment aussi intense. Excellent moyen pour se savoir encore en vie.
M'enfin si le grand couillon avait pu attendre un peu, je n'aurais pas été contre.
Il y a des musiques qui interrogent et d'autres qui affirment.
Hotel California lançait le défi : si tu ne conclues pas ce soir, essaye le macramé, les filles ce n'est pas pour toi. J'ai ainsi appris que même le macramé c'était pas pour moi. La loose.
Je suis très touché par ces marques de sympathie, mais mon chagrin est un beau chagrin auquel je suis très attaché. Un truc comme ça, la vie vous en accirde peu. I'm in Sweetzerland à 20 km du grand couillon.
La tristesse fait partie de la vie. Ma tristesse est de toute beauté, et je suis très heureux d'avoir eu la chance de connaitre ce sentiment aussi intense. Excellent moyen pour se savoir encore en vie.
M'enfin si le grand couillon avait pu attendre un peu, je n'aurais pas été contre.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
edit Yul : propos modérés, je te suggère d'arrêter de jouer à ça stauk
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Allons bon.
Allons donc.
UⵛⵛEN a écrit:edit Uccen : propos modérés ? Quoi qui s'passe ?
Allons donc.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Duo de commères
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Alexandre a écrit:Sympa qu'il y ait un topic spécial flood sur ce forum...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La vache, Stauk modéré sur mon fil et je n'ai pas eu le temps de prendre connaissance du post. J'ai raté quoi ?
Si Stauk m'en donnait l'autorisation, j'aimerais pondre un post intitulé "Fais pas ton Stauk", hommage vibrant et sincère à ce qui donne du piment à ce forum, les caractères. Parce que sans eux, il faut bien l'avouer, on se ferait un peu chier, ici.
Modérer Stauk, c'est comme mettre un licol à un Yearling, faut pas. Ou alors pour le vendre à un katari. On devrait reformuler la charte, ça s'appellerait "La Charte de Zebra Crossing sauf pour Stauk".
Si Stauk m'en donnait l'autorisation, j'aimerais pondre un post intitulé "Fais pas ton Stauk", hommage vibrant et sincère à ce qui donne du piment à ce forum, les caractères. Parce que sans eux, il faut bien l'avouer, on se ferait un peu chier, ici.
Modérer Stauk, c'est comme mettre un licol à un Yearling, faut pas. Ou alors pour le vendre à un katari. On devrait reformuler la charte, ça s'appellerait "La Charte de Zebra Crossing sauf pour Stauk".
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
edit Yul : le bleu est réservé pour la modération, tu te moques de moi en plus. Ban de 48h.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai tout lu t'as pas le droit c'est de l'ad hominem.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pas lu, pas pris ! S'ils lisent, ils ne respectent pas mon droit le plus strict de ne pas spoiler. Ca serait un manque de respect de l’utilisateur (comme de bannir pour des fadaises, m'enfin y peut être des degrés dans leur irrespect, on verra bien).UⵛⵛEN a écrit:J'ai tout lu t'as pas le droit c'est de l'ad hominem.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nan mais quel malformé de daltonien t'as encore confondu les couleurs...
Attends je demande le code à Yul.
Attends je demande le code à Yul.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon ben voilà, au moins ils sont cohérent ... dans l'exercice du pouvoir par la susceptibilité.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le roi des chats et le roi des cons.
Ah oui, même dans un décor de rêve, la préoccupation principale de Numero6 est de trouver une connerie à faire, je dois compenser un truc, une trop grande adaptation à la norme, mes biographes trouveront une explication pertinente. J'ai autre chose à foutre.
Le Roi des chats, c'est lui, Balthus représenté ici sur son premier autoportrait.
Sa cabane au Canada, c'est cette petite merveille :
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:FacadeAVRossiniere.jpg?uselang=fr
Dans ce bled où il a fini ses jours, Rossinière, Suisse, Europe, ils ont érigé une minuscule chapelle-musée. La tombe de Balthasar Kłossowski de Rola est en contrebas, juste à quelques mètres.
En poussant la porte d'entrée de la chapelle (j'ai voulu essayer la porte de sortie, mais c'était la même), on se tape la présence du peinte, paf, direct. Oups, pardon, j'avais pas vu que tu étais là. Sensation étrange. L'endroit est minuscule.
Parmi les clichés présentés, certains sont assez surprenants.
Fellini devait rester Fellini même aux chiottes. Sa présence physique est fellinienne.
Le sourire de complicité sur le cliché avec Richard Gere est beaucoup plus surprenant. On dirait deux chats qui ronronnent. Il semble que le Bouddhisme les rapprochait. Le véritable étonnement vient du regard de Balthus. Dans son âge de décrépitude, l'esprit était étonnant de vivacité et de justesse.
Sur une des vidéos de la chapelle, sa femme et sa fille le font parler devant l'objectif, lui soufflant les anecdotes qu'elles espèrent que la caméra saisisse pour nous autres, manants.
Sa femme Setsuko est manifestement brillante, respectueuse du talent et du professionnalisme de son conjoint. Elle a eu elle-même une production picturale reconnue. Cinq années d'échanges épistolaires avant de niquer. Je dis bravo, c'est si rare de nos jours.
Sa fille Harumi est d'une beauté sauvage mais... elle est un peu conne comparée à son père. Sur la vidéo elle tente de lui faire dire ce qu'elle a déjà entendu. Seulement voilà, elle n'a rien compris. Et ses questions tombent à plat.
Le panard intégral est de distinguer l'esprit aristocratique de Balthus intact sous son masque de cire de vieillard. Chacune des corrections qu'il a encore le souffle d'apporter aux balbutiements de sa fille sont absolument sublimes.
Sur le cliché que je vais insérer plus bas, vous trouverez le paraphe d'Harumi, signé PAPA, ou PQPQ. En tout cas c'est très con. Personne ne signe PAPA.
Je n'avais jamais pensé à ça. Respecter la chair de sa chair, mais savoir qu'elle est incapable de vous comprendre. Putain, ça craint un max.
Et je constate la présence d'un livre d'or. J'étais seul. C'est comme si on m'avait donné une boite entière de boules puantes en me disant "surtout, tu ne les jettes pas ici, c'est sacré". Je suis retourné chercher un stylo dans les sacoches de ma bécane. Si, un stylo, mais si, vous connaissez, c'est ce truc en longueur que les anciens utilisaient avant le clavier.
Et j'ai pondu ça, en hommage vibrant à Zebra Crossing :
J'en ai profité pour me souvenir que j'avais vraiment une écriture de chiotte. J'ai tout essayé, main droite, main gauche, écrire en détachant chaque lettre comme une typographie, que dalle, rien n'y fait. Je ne me souviens que de ma main tétanisée sur le plumier au bout de quelques lignes.
J'ai précisé plumier, d'abord parce que c'est la stricte vérité, j'avais l'index meurtri tellement je le crispais sur le revers de la plume, pour bien faire sentir à quel point je suis très vieux. Et que vous me devez le respect, bande de petits salopards.
Et puis, c'était pour jouer avec la rémanence de l'esprit sous le masque des rides. Non, Papy6 n'est pas mort, car il pense encore.
C'est tout pour aujourd'hui.
Gros bisouxesesss aux suisses, ils ont un putain de beau pays ou bien. Que tous ceux que j'ai malencontreusement réveillés en poussant à fond la sono de ma bécane sur Man on the Corner me pardonnent, j'avais la gaule de tant de beauté, me fallait faire pulser les watts pour répandre l'énergie emmagasinée.
Non, Papy6 n'est pas mort, car il b... encore. Faut juste lui mettre des beautiful choses devant les yeux. C'est aussi con qu'un taureau un Numero6, tu lui agites un chiffon rouge devant les yeux, et il fonce en avant comme un putain de bourrin de sa race.
See the lonely man there on the corner,
What he's waiting for, I don't know,
But he waits everyday now.
He's just waiting for something to show.
A DOONNNFFF. Les gencives du col des Mosses en tremble encore. Les miennes sont niquées pour l'éternité. M'en fout. Trop bô.
Ah oui, même dans un décor de rêve, la préoccupation principale de Numero6 est de trouver une connerie à faire, je dois compenser un truc, une trop grande adaptation à la norme, mes biographes trouveront une explication pertinente. J'ai autre chose à foutre.
Le Roi des chats, c'est lui, Balthus représenté ici sur son premier autoportrait.
Sa cabane au Canada, c'est cette petite merveille :
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:FacadeAVRossiniere.jpg?uselang=fr
Dans ce bled où il a fini ses jours, Rossinière, Suisse, Europe, ils ont érigé une minuscule chapelle-musée. La tombe de Balthasar Kłossowski de Rola est en contrebas, juste à quelques mètres.
En poussant la porte d'entrée de la chapelle (j'ai voulu essayer la porte de sortie, mais c'était la même), on se tape la présence du peinte, paf, direct. Oups, pardon, j'avais pas vu que tu étais là. Sensation étrange. L'endroit est minuscule.
Parmi les clichés présentés, certains sont assez surprenants.
Fellini devait rester Fellini même aux chiottes. Sa présence physique est fellinienne.
Le sourire de complicité sur le cliché avec Richard Gere est beaucoup plus surprenant. On dirait deux chats qui ronronnent. Il semble que le Bouddhisme les rapprochait. Le véritable étonnement vient du regard de Balthus. Dans son âge de décrépitude, l'esprit était étonnant de vivacité et de justesse.
Sur une des vidéos de la chapelle, sa femme et sa fille le font parler devant l'objectif, lui soufflant les anecdotes qu'elles espèrent que la caméra saisisse pour nous autres, manants.
Sa femme Setsuko est manifestement brillante, respectueuse du talent et du professionnalisme de son conjoint. Elle a eu elle-même une production picturale reconnue. Cinq années d'échanges épistolaires avant de niquer. Je dis bravo, c'est si rare de nos jours.
Sa fille Harumi est d'une beauté sauvage mais... elle est un peu conne comparée à son père. Sur la vidéo elle tente de lui faire dire ce qu'elle a déjà entendu. Seulement voilà, elle n'a rien compris. Et ses questions tombent à plat.
Le panard intégral est de distinguer l'esprit aristocratique de Balthus intact sous son masque de cire de vieillard. Chacune des corrections qu'il a encore le souffle d'apporter aux balbutiements de sa fille sont absolument sublimes.
Sur le cliché que je vais insérer plus bas, vous trouverez le paraphe d'Harumi, signé PAPA, ou PQPQ. En tout cas c'est très con. Personne ne signe PAPA.
Je n'avais jamais pensé à ça. Respecter la chair de sa chair, mais savoir qu'elle est incapable de vous comprendre. Putain, ça craint un max.
Et je constate la présence d'un livre d'or. J'étais seul. C'est comme si on m'avait donné une boite entière de boules puantes en me disant "surtout, tu ne les jettes pas ici, c'est sacré". Je suis retourné chercher un stylo dans les sacoches de ma bécane. Si, un stylo, mais si, vous connaissez, c'est ce truc en longueur que les anciens utilisaient avant le clavier.
Et j'ai pondu ça, en hommage vibrant à Zebra Crossing :
J'en ai profité pour me souvenir que j'avais vraiment une écriture de chiotte. J'ai tout essayé, main droite, main gauche, écrire en détachant chaque lettre comme une typographie, que dalle, rien n'y fait. Je ne me souviens que de ma main tétanisée sur le plumier au bout de quelques lignes.
J'ai précisé plumier, d'abord parce que c'est la stricte vérité, j'avais l'index meurtri tellement je le crispais sur le revers de la plume, pour bien faire sentir à quel point je suis très vieux. Et que vous me devez le respect, bande de petits salopards.
Et puis, c'était pour jouer avec la rémanence de l'esprit sous le masque des rides. Non, Papy6 n'est pas mort, car il pense encore.
C'est tout pour aujourd'hui.
Gros bisouxesesss aux suisses, ils ont un putain de beau pays ou bien. Que tous ceux que j'ai malencontreusement réveillés en poussant à fond la sono de ma bécane sur Man on the Corner me pardonnent, j'avais la gaule de tant de beauté, me fallait faire pulser les watts pour répandre l'énergie emmagasinée.
Non, Papy6 n'est pas mort, car il b... encore. Faut juste lui mettre des beautiful choses devant les yeux. C'est aussi con qu'un taureau un Numero6, tu lui agites un chiffon rouge devant les yeux, et il fonce en avant comme un putain de bourrin de sa race.
See the lonely man there on the corner,
What he's waiting for, I don't know,
But he waits everyday now.
He's just waiting for something to show.
A DOONNNFFF. Les gencives du col des Mosses en tremble encore. Les miennes sont niquées pour l'éternité. M'en fout. Trop bô.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Chérie, refile-moi tes microbes.
Ah non mais oh, je n'ai pas fait que rouler sur ma Gold en cassant les oreilles à tout le monde, la suisse c'est pas dégueu, mais je ne vous ai pas parlé des suissesses, c'est chaud de chez brulant, là-bas aussi ils cultivent le zèbre sous serres, didiou les belles bêtes.
Faut dire que certaines rencontres sont tellement improbables, tellement surprenantes.
Tu ne t'y attends pas, et le destin te colle de la zèbrette sous le nez, du modèle de compétition, tellement hors norme que vous ne la verrez jamais sur ce site, elle se ferait chier à mourir. Pour vous situer, vous prenez de la zébrette standard, vous commencez par lui virer le manque d'estime de soi, les tendances dépressives, vous oubliez tout de suite ce qui pourrait ressembler à de la procrastination, ça percute, ça pulse, ça reste modeste. Vertige.
Le seul réflexe en sa présence est de commander des gros morceaux de QI et une Porsche sur Amazon, juste pour espérer suivre l'athlète. Pas mollir. Retendre mon bandage herniaire, bouffer du menthol pour masquer la misère de mes entrailles frelatées, vérifier mon stock de Viagra, de stéroïdes, d'anabolisant et de bêta-bloquants.
Pas frimer. Surtout ne pas frimer. Faire le malin est inadéquat, va falloir faire dans le sobre, sans fioriture. Je la suppose capable de tout détecter sans rien dire. Et ne rien manifester par-dessus le marché.
C'est dingue cette sensation, l'intelligence n'est plus un enjeu, c'est une donnée comme une autre. T'es intelligent, je suis intelligente, on ne va passer la nuit là-dessus. Koi tu racontes ?
Et je ne vous raconte pas, je n'ai que son 06 (enfin en Suisserie ça commence pas par 06, c'est pour faire djeun) et une invitation à prendre un café.
Je ne sais pas ce qu'ils leur donnent à bouffer aux zèbres là-bas, mais va falloir que je découvre la filière. Du Ricola radioactif ? De l'Uranium enrichi au Syrrha ?
Faut vraiment que je retourne dans ce drôle de pays. Ils ont l'air sages comme ça, mais à mon avis, ils se dopent. Je ne vois pas d'autres explications plausibles.
Ils doivent avoir mis au point un programme secret pour faire oublier leur réputation de lenteur.
Nanmého, faudrait pas qu'ils prennent la grosse tête les helvètes, chez nous aussi on a des zèbrettes.
Hein les filles ?
Je ne vous entends pas.
Ah ouais non, c'est vrai, ici c'est la France.
Allez hop, créatinine pour tout le monde. C'est mou tout ça.
Ah non mais oh, je n'ai pas fait que rouler sur ma Gold en cassant les oreilles à tout le monde, la suisse c'est pas dégueu, mais je ne vous ai pas parlé des suissesses, c'est chaud de chez brulant, là-bas aussi ils cultivent le zèbre sous serres, didiou les belles bêtes.
Faut dire que certaines rencontres sont tellement improbables, tellement surprenantes.
Tu ne t'y attends pas, et le destin te colle de la zèbrette sous le nez, du modèle de compétition, tellement hors norme que vous ne la verrez jamais sur ce site, elle se ferait chier à mourir. Pour vous situer, vous prenez de la zébrette standard, vous commencez par lui virer le manque d'estime de soi, les tendances dépressives, vous oubliez tout de suite ce qui pourrait ressembler à de la procrastination, ça percute, ça pulse, ça reste modeste. Vertige.
Le seul réflexe en sa présence est de commander des gros morceaux de QI et une Porsche sur Amazon, juste pour espérer suivre l'athlète. Pas mollir. Retendre mon bandage herniaire, bouffer du menthol pour masquer la misère de mes entrailles frelatées, vérifier mon stock de Viagra, de stéroïdes, d'anabolisant et de bêta-bloquants.
Pas frimer. Surtout ne pas frimer. Faire le malin est inadéquat, va falloir faire dans le sobre, sans fioriture. Je la suppose capable de tout détecter sans rien dire. Et ne rien manifester par-dessus le marché.
C'est dingue cette sensation, l'intelligence n'est plus un enjeu, c'est une donnée comme une autre. T'es intelligent, je suis intelligente, on ne va passer la nuit là-dessus. Koi tu racontes ?
Et je ne vous raconte pas, je n'ai que son 06 (enfin en Suisserie ça commence pas par 06, c'est pour faire djeun) et une invitation à prendre un café.
Je ne sais pas ce qu'ils leur donnent à bouffer aux zèbres là-bas, mais va falloir que je découvre la filière. Du Ricola radioactif ? De l'Uranium enrichi au Syrrha ?
Faut vraiment que je retourne dans ce drôle de pays. Ils ont l'air sages comme ça, mais à mon avis, ils se dopent. Je ne vois pas d'autres explications plausibles.
Ils doivent avoir mis au point un programme secret pour faire oublier leur réputation de lenteur.
Nanmého, faudrait pas qu'ils prennent la grosse tête les helvètes, chez nous aussi on a des zèbrettes.
Hein les filles ?
Je ne vous entends pas.
Ah ouais non, c'est vrai, ici c'est la France.
Allez hop, créatinine pour tout le monde. C'est mou tout ça.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le cri du morpion
Petit diaporama de mes pérégrinations.
Le Grand Chalet de Rossinière, c'est le machin en bois derrière Becane6. C'est pas mal.
Vue de dos, ça le fait aussi.
L'atelier du peintre reconvertie en écurie. Il ne s'emmerdait pas le salaud.
Le col des Mosses, c'est le truc blanc derrière Becane6 (bah oui, ça se déplace une mob). Depuis deux jours ils sont complètement sourds là-bas, pas la peine d'appeler.
Vous noterez la faute de gout avec le casque vert. Pas grave, avec celui-là, je peux cloper en roulant, c'est un GPA modèle gendarmerie.
Vous noterez également que j'avais pris la peine d'embarquer un flash pour dégager le contre-jour du premier plan.
Pff, il y a des jours où la perfection de Numero6 finit par me lasser.
Petite remarque topographique, avec l'altitude le zèbre se fait rare. Je voudrais signaler à l'artisan menuisier qui a reçu la commande du lit à baldaquin qu'il ne faut pas disposer le miroir au milieu, tout octogonal qu'il fut.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais je suppose que l'effet recherché était de stimuler la vue lors d'ébats souqusouales. Manque de bol, placé au centre du ciel de lit, le miroir reflétait... mes pieds. A réserver aux fétichistes pédestres et aux podologues. Adresse sur simple demande.
Moi, ce qui me plait dans tout ça, c'est que 2 semaines plus tôt je ne savais même pas où se trouvait le chalet de Balthus.
Petit diaporama de mes pérégrinations.
Le Grand Chalet de Rossinière, c'est le machin en bois derrière Becane6. C'est pas mal.
Vue de dos, ça le fait aussi.
L'atelier du peintre reconvertie en écurie. Il ne s'emmerdait pas le salaud.
Le col des Mosses, c'est le truc blanc derrière Becane6 (bah oui, ça se déplace une mob). Depuis deux jours ils sont complètement sourds là-bas, pas la peine d'appeler.
Vous noterez la faute de gout avec le casque vert. Pas grave, avec celui-là, je peux cloper en roulant, c'est un GPA modèle gendarmerie.
Vous noterez également que j'avais pris la peine d'embarquer un flash pour dégager le contre-jour du premier plan.
Pff, il y a des jours où la perfection de Numero6 finit par me lasser.
Petite remarque topographique, avec l'altitude le zèbre se fait rare. Je voudrais signaler à l'artisan menuisier qui a reçu la commande du lit à baldaquin qu'il ne faut pas disposer le miroir au milieu, tout octogonal qu'il fut.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais je suppose que l'effet recherché était de stimuler la vue lors d'ébats souqusouales. Manque de bol, placé au centre du ciel de lit, le miroir reflétait... mes pieds. A réserver aux fétichistes pédestres et aux podologues. Adresse sur simple demande.
Moi, ce qui me plait dans tout ça, c'est que 2 semaines plus tôt je ne savais même pas où se trouvait le chalet de Balthus.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bons baiser où tu sais
Et maintenant, ce que vous attendiez sans oser l'espérer, les premiers clichés de la phase copulatrice de Numero6 en Helvétie. Sous spoiler pour ne donner de complexes à personnes. Âmes sensibles s'abstenir.
On a préféré se ramoner la luette en extérieur.
Ce n'est pas tant que le miroir nous déstabilisait, mais dans la chambre à droite, les bretons étaient super bruyants,
Et dans la chambre du dessous, ça rigolait bêtement depuis la veille.
Nan, vraiment, la Suisse est un pays surprenant.
Et maintenant, ce que vous attendiez sans oser l'espérer, les premiers clichés de la phase copulatrice de Numero6 en Helvétie. Sous spoiler pour ne donner de complexes à personnes. Âmes sensibles s'abstenir.
On a préféré se ramoner la luette en extérieur.
- Pas si jeune, mais toujours vaillant sur la femelle :
Ce n'est pas tant que le miroir nous déstabilisait, mais dans la chambre à droite, les bretons étaient super bruyants,
- Vos gueules, trois heures que ça dure, peinajouir !:
Et dans la chambre du dessous, ça rigolait bêtement depuis la veille.
- Et vous trouvez ça drôle ? :
Nan, vraiment, la Suisse est un pays surprenant.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 est de retour
C'est qu'on a bien cru que les Suisses ne t'avaient pas laissé rentrer.
T'as ramené du chocolat ?
Elle a la classe ta GL1800
C'est qu'on a bien cru que les Suisses ne t'avaient pas laissé rentrer.
T'as ramené du chocolat ?
Elle a la classe ta GL1800
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Number6 a écrit :
Manque de bol, placé au centre du ciel de lit, le miroir reflétait... mes pieds. A réserver aux fétichistes pédestres et aux podologues. Adresse sur simple demande.
- Cadeau :
- Cadeau
offset- Messages : 7540
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Localisation : virtuelle
Kass- Messages : 6955
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'aurai aimé partager une bière, mais c'était la mauvaise semaine de la mauvaise année pour moi. J'espère un meilleurs karma pour ma prochaine réincarnation.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Rassure-toi l'ami, 2015 semble être une grosse année de merde pour un peu tout le monde lol Moi j'attends l'invasion extraterrestre pour qu'ils éradiquent les méchants, comme ça il restera que les gentils sur Terre ^^
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Espérons que les extraterrestres soient suffisamment objectifs (intelligents...sensibles, etc ?) pour comprendre que les gentils c'est NOUS
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et les faux gentils et les faux méchants on en fait quoi ?
Je pense que les hommes verts devraient être équipés d’une machine à vérité, ça peut être utile
Je pense que les hommes verts devraient être équipés d’une machine à vérité, ça peut être utile
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Des pros "totypes" fouilles merde Off ?
Ben on est riche de ça sur ZC , la technologie de merde dépasse la lumière ducon heu du son....
Une question sur la femme qui t'épata 06 , portait-elle des suissardes ?
Ben on est riche de ça sur ZC , la technologie de merde dépasse la lumière du
Une question sur la femme qui t'épata 06 , portait-elle des suissardes ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- sous spoiler pour pas squizer la question de Ré:
- quand on y pense, mourir degommés par des extraterrestres c'est quand même plus la classe que dans un avion qui s'écrase
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ils vont bien se faire iech les pauvressuper chevalier blanc a écrit:comme ça il restera que les gentils sur Terre ^^
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je passais hier devant la page Internet de l'Ecole Polytechnique de Lausanne (EPL).
http://www.epfl.ch/
Rien qu'en voyant cette page j'ai constaté à quel point la France n'est plus qu'un pays de merdeux qui se la pètent.
C'est plaisant, c'est attractif, ça parle du monde actuel. Derrière le rappel du point fort de l'université concernant l'étude des trous noirs (comme moi, mais avec plus de moyens), le diaporama se poursuit avec le rachat de Lemoptix par Intel Corporation.
Rien que ça et je comprends pourquoi la France éternelle commence à me fatiguer la prostate.
- D'abord l'interface est plaisante, elle a été conçue en pensant à celui qui la regarderait. N'importe quel portail d'une administration française, et son summum caricatural est atteint pour tout ce qui concerne l'enseignement, n'a jamais, ne sera jamais, jamais, pensé en fonction de celui qui va le regarder.
- Dans cette page, celui qui ne comprend pas que la recherche ne peut être qu'internationale, c'est qu'il le fait exprès. Les collaborations et les transferts de technologie sont présentés comme des arguments. Va trouver ça en France, toi.
- On cite des marques privées !!! En France on brise des carrières universitaires pour moins que ça. Le Rollex Learning Center.
C'est juste pour dire que de voyager loin de son pays, surtout dans une fédération aussi exotique que la Suisse, permet de retrouver un regard rafraichi sur ce qu'on a fini par considérer comme normal chez soi, et que, finalement non, ça n'a pas seulement un petit gout de merde, c'est bien de la merde.
Mais on s'en fout, c'était juste pour causer. Voilà ce qui m'intéresse. Sur cette page d'accueil, il y a un quizz et mon regard a fondu sur cette question essentielle : "Pourquoi certains oiseaux s’organisent-ils en forme de V pour migrer?" Une question de ce type c'est ce que j'appelle un chiffon rouge, je fonce dessus sans savoir pourquoi.
Alors que si j'étais moins primaire, je devrais m'intéresser à ça, putain ksébo !
D'un autre coté, elle n'a pas l'air commode la gamine, outch !
Je reste sur mes quiz, c'est moins risqué.
Comme il existe une archive des quiz, j'en ai regardé quelques uns. Et celui qui m'a interpellé, c'est celui-là :
"Pourquoi les cultivateurs aspergent-ils les oranges d’eau en hiver?"
J'ai trouvé la bonne réponse, et ce qui m'a intrigué était de comprendre comment j'avais trouvé la bonne réponse, comment j'avais cheminé. Le camembert des pourcentages des réponses fournies est assez bien corrélé avec la bonne réponse pour les autres quizz. Mais pas là. Il y a 46% pour une mauvaise réponse et 42% pour la bonne réponse.
Mesdames et messieurs, pour la première fois dans le canton de Fribourg et en exclusivité mondiale sur ZC, let me introduce to you la pensée de Numero6 filmée à 1000 images/secondes, la pensée fulgurante du génie, l'implacable connaissance de l'humain, la célérité qui masque la réflexion et donne l'illusion de la facilité.
Je vous conseille d'aller pisser, de boire une petite bière et de vous installez confortablement.
La bonne réponse est, bien sur, que les cultivateurs aspergent les oranges d’eau pour les empêcher de geler.
C'est ce "bien sur", que nous allons vous exposer, n'est-ce pas mon petit Jean-Mimi ?
Tout à fait Thierry, les fondamentaux tout d'abord, les automatismes acquis à l'entrainement, on ne peut plus parler de réflexion, c'est le point de départ basique. Magnéto, Serge.
Numero6, devant la page de l'EPL, formule sans réfléchir les évidences suivantes :
- La réponse fait obligatoirement référence à un domaine pointu, ou peu connu du grand public. La mention "très bien" du baccalauréat français nécessaire pour entrer directement dans cette école élimine d'emblée une réponse de type veau pas cuit.
- De même, dans cette population élitiste qu'espère charmer la page d'accueil, je suppose une volonté de flatter. A ce niveau universitaire, la population en question adore sentir qu'elle seule peut connaitre ou trouver la bonne réponse. Quelque soit la réponse, il ne s'agit pas de froisser le péquin.
Donc, quelque soit la réponse qu'il donnera, le futur candidat à l'inscription ne doit pas se sentir humilié si il donne une mauvaise réponse.
- Whaaa, le con, il s'est fait baiser !
- Cambridge, finalement ce sera Cambridge. J'aime pas la Suisse, ça pèle là-bas.
- Vu qu'ils sont plutôt branchés technologie et ingénierie, le quiz pour amuser la galerie doit obligatoirement faire référence à une analyse centrée sur un de ces domaines. La rotation terrestre visible dans l'écoulement de l'eau d'un évier. Hémisphère compris.
Merci, Jean-Mimi, mais maintenant tu te tais, Numero6 a fini son échauffement, il rentre sur le court. Taisons-nous pour admirez l'artiste en action.
Tout à f...
Ta gueule, Jean-Michel !
Numero6 voit le camembert avec les 46% et 42%. Le colosse se hâte avec lenteur.
Les types assez cons et désespérés pour venir sur le portail de l'EPL, ce n'est pas n'importe qui. Les miséreux qui font le quiz ont besoin de voir un signe qui leur donnerait l'espoir de faire partie de cette élite. L'élite sure d'elle-même n'en a rien à foutre des oranges et elle encule les quiz.
Il y a donc dans ceux qui répondent aux quiz un certain nombre de personnes qui se croient intelligentes.
Définition : Les personnes qui se croient intelligentes sont des personnes intelligentes, qui ont des facilités depuis l'enfance, et qui ont tendance à se précipiter sur la première réponse qui leur parait logique "compenser la sécheresse de l'air".
"Whaa, trop facile, putain que je suis intelligent, vraiment je plains ceux qui rament dans le sable, il est con ce quizz".
Il est assez facile de baiser une personne qui se croit intelligente, il suffit de ne pas éveiller son attention. Depuis toujours, elle doit supporter les petits camarades qui semblent faire exprès de ne pas donner les bonnes réponses. Depuis toujours, la réponse évidente lui claque la face. Et depuis toujours elle va vite, très vite, trop vite.
Numero6 est malin. Il n'est pas intelligent. Vous verriez mon résultat au WAIS, vous vous foutriez de ma gueule jusqu'à la Saint Coluche. Alors je me pose la question suivante : comment pense celui qui rédige les quiz ?
Son quiz doit titiller la curiosité et le gout du paradoxe des surdoués, il doit inclure une surprise. Il ne doit en aucun cas vexer le candidat. Celui qui a répondu au quiz doit pouvoir se dire "j'ai faux, mais ma réponse était logique, elle tenait la route". C'est pusillanime ces petites bêtes, elles ne sont pas habituées à se tromper.
La personne qui rédige le quiz doit surfer avec plusieurs contraintes : titiller, séduire et flatter, tout en valorisant la Connaissance, supposée être le produit vendu par l'EPL.
Quelle est la réponse qui suppose une surprise ? Éviter le gel.
Quelle est la réponse qui serait super vexante si elle s'avérait fausse ? Éviter le gel. (faut-y être con pour penser que l'arrosage évite le gel !)
Donc la réponse est très probablement : "éviter le gel". Bingo.
- Ah, mais Thierry, Numero6 nous ressort son vieux classique : qui parle ? Comment pense celui qui pose la question ? Ce vieux truc donne encore des résultats, c'est surprenant.
- Jean-Mimi, c'est le secret des champions, ils balancent toujours le même coup de raquette, et on se demande toujours pourquoi l'autre se fait avoir quand même.
Jeunes gens aux privilèges de naissance, à l'intelligence saupoudrée généreusement par les fées sur vos berceaux, voici comment réfléchit quelqu'un qui n'a pas votre chance : Numero6 utilise l'intelligence des autres. Enculé. Nous ne sommes pas loin de la sexploitation. Voir de l'escroquerie pure et simple.
Ah si, je suis un escroc. Parce qu'une fois trouvée la bonne réponse, je peux vous bricoler vite fait sur le bec bunsen une théorie sur la chaleur de l'évaporation, l'isolation fournie par une coque de glace comme dans le cas d'un igloo, et que si, c'est bien ce que je te dis, merde, c'est le principe de la chaleur de transformation. Mais putain tu suis ou bien ?
Numero6 n'a pas le complexe de l'imposteur, il EST un imposteur. Il doit comprendre l'intelligence de l'autre pour la pirater, ce n'est plus un cheval de Troie c'est une dérivation à haut débit.
Bordel de putes borgnes, je crois qu'il s'agit là de l'introduction la plus longue parmi tous mes écrits sur ZC. Ah ouais, ça c'était l'introduction. Je vous avais bien dit d'aller pisser et de boire une bière.
Maintenant on commence. On attaque les choses sérieuses.
Feignasse d'entre les feignasses, je préfère regarder un film que de me faire chier à réfléchir. Je n'aime pas quand il faut réfléchir, je risque de me tromper, et ça, j'ai horreur.
Mais il y a des moments où je n'ai pas le choix, des situations où rien de ce que je connais ne permet une explication valable. Merde, faut que je descende à l'établi.
Les données de base de l'expérimentation :
Vous prenez une zébrette modèle haut de gamme qui présente dans sa conversation un truc bizarre, la méconnaissance d'un truc évident, une sorte de blocage qu'il est hors de question d'expliquer par un défaut d'intelligence. C'est forcément autre chose.
Le truc qui coinçait était le suivant : "les hommes ont tendance à vouloir protéger les femmes". On ne peut pas dire que ça tapait dans le révolutionnaire comme concept.
Sur Youtube existent de nombreux exemples de cette réaction. Dés qu'un mec frappe une femme, on a le droit d'aller lui casser la gueule. Pur bon. Tant qu'il frappe un mec, on laisse les mecs se débrouiller entre eux. S'agirait pas de désigner le plus faible en le protégeant. C'est un coup à ce qu'il vous envoie, à vous, sa main dans la gueule.
C'est flagrant, c'est commun, c'est banal. Alors quoi ?
Un blocage psychologique ? Naaannn, ce genre de truc c'est pour les neuneus. On voltige sur de l'esprit brillant, une carence affective n'est pas la solution au problème.
Un refus systématique par idéologie ? Non plus, je ne sentais aucune idéologie, ou alors normale, sans plus, pas suffisante pour comprendre le phénomène.
Et pendant ce temps-là, je reprends mes fondamentaux : qui parle ? Que révèle de la personne qui parle ce drôle de raptus susbite ? (je mets des "s" où je veux, c'est mon fil ici).
Je pédalais totalement dans la semoule. Merde, va falloir réfléchir. Chiotte de chiotte.
Le modèle expérimental :
Les professeurs sont des cons. La plupart. Ils n'ont aucune connaissance du fonctionnement des cerveaux qu'ils sont censés formés. Leurs cours suivent une logique qu'aucun cerveau ne suit spontanément.
Quand un cerveau ne sait pas, il tripote tous les boutons, il clique sur tout ce qui bouge jusqu'à trouver un indice.
Non, un cerveau ne part pas de la conclusion, non, il n'invente pas une expérience pour vérifier comment devrait réagir le réel si la conclusion était juste, jamais. Bullshit de bullshit.
Alors qu'un professeur, lui, part de la conclusion qui est désormais connue pour présenter une expérience qui la confirme. De l'ordre, de la méthode, de la rigueur. Et comme c'est impossible dans la nature, on se sent stupide, on se dit que jamais on ne sera capable de cette rigueur dans la réflexion.
Mais didiou d'didiou, dans la vie normale, au départ, la conclusion on n'en a pas la moindre idée. On tripote, on bricole, on retourne le truc dans tous les sens, jusqu'à trouver un début de piste. C'est la méthode Numero6, faire plein de trucs idiots jusqu'à tomber sur un indice. La méthode naturelle du cerveau en quelque sorte.
J'ai donc fait une connerie. Pour voir. Ce n'était pas trop compliqué, je n'avais qu'à laisser parler un instinct primaire. Je me suis servi d'un membre du forum pour jouer au gorille qui protège la meute. Je me suis contenté de donner corps à l'idée simple que les hommes ont tendance à protéger les plus vulnérables.
Qui m'a encore piqué mes clopes, ça va chier !
L'intervention par MP de Yul n'a fait que confirmer cette tendance. Les modos protègent les zèbres, même quand on ne leur a rien demandé. C'est comme ça.
Déjà au départ, c'est bien, je ne m'étais pas trop trompé dans mon affirmation de base.
Je tiens au passage à signaler à la modération que ça a tendance à faire chier le monde, cette tendance naturelle. Ça fait chier le monde, mais au bout du compte, le monde il est bien content quand même que les modos fassent leur boulot.
Mais ça fait chier parce qu'on aurait dit que ce serait comme si les modos ils avaient un truc en plus.
Un modérateur réfléchit à la pertinence d'un bannissement.
Il fallait ensuite que j'attende les réactions de la zèbrette. Et alors là, m'sieurs-dames, du haut de gamme, du subtil, de la punchline dissimulée, elle a attendu une journée entière avant de me faire comprendre que je la faisais un peu chier avec ma protection de merde, que celle-ci provoquait l'inverse de l'effet apparemment souhaité, que les mecs font chier avec ce truc-là, et que ce qu'elle aime elle, c'est qu'on la laisse faire, qu'elle est assez grande pour ça, et que la prochaine fois c'est sa main dans ma gueule. Je crois même qu'elle m'a recommandé pour la prochaine fois de la regarder faire et d'admirer.
Bon là, c'est moi qui lui aurait bien mis ma main dans la gueule. Comme ça, pour le principe, sans animosité. On cause pas comme ça à Numero6. Ça n'a rien de scientifique ou de logique, c'est un principe de base, c'est tout.
Elle était contrariée et prenait la peine de m'expliquer pourquoi, je me suis abstenu. Classe, non ? Qui a dit dégonflé ? C'est toi le petit connard au fond ? Tu vas te faire poutrer sévère, je te préviens.
Penaud c'est pas le terme, couillon conviendrait mieux pour décrire mon état d'esprit. C'est bien de faire des expériences, mais blesser les gens c'est pas trop mon truc.
Je me suis consolé en me disant que c'était quand même géniale une zébrette avec des couilles, ça change. Bon, ben, je me suis planté, je connais ce petit gout de chiotte quand j'ai fait une connerie. Vas-y tape, c'est mérité.
Si ce n'était que de moi, je lui aurais explosé la tronche à la sulfateuse, mais évitons de faire parler la testostérone, ça manque souvent de subtilité. La testo, ce n'est pas vraiment l'hormone de la nuance et du consensus mou.
Non, mais dis le tout de suite si ça te fait chier que je te protège !
Je ne comprends pas cette réaction. C'est peut-être à cause de ce malentendu :
Non, mais dis le tout de suite si ça te fait chier que je te protège !
Ah oui mais non, ah mais ça ne va pas du tout ça, mais alors pas du tout, il y a un mega-bug, on reprend tout depuis le début.
Nous avons donc affaire à quelqu'un qui connait une réalité et me dit que cette réalité est une connerie. Bon. Base de départ.
Je me suis fais des sandouitchs, j'ai sorti le pack de bières, direction l'atelier. Do not disturb. J'attaque au burin et au goujon.
L'avantage de travailler sur du produit surchoix, c'est qu'on peut tout de suite éliminer les scories usuelles. Pas de gentille hystérie pour tout ramener à elle, pas d'animus mal digéré pour contrer le masculin systématiquement, pas d'asperger, rien, que dalle, nous avons affaire à la manifestation flagrante du fonctionnement du cerveau d'une surdouée.
Oui, mais laquelle ?
Merdmerdmerde.
Alors je vous livre le fruit de mon labeur. Si ça se trouve il ne vaut rien du tout. M'enfin, on ne sait jamais, rien qu'avec les copeaux certains feront peut-être quelque chose.
Dans le cerveau d'un surdoué cohabite deux réalités, la sienne et celle des autres.
Taaadaaamm.
Je sens bien que si je ne fais pas tout le boulot, vous ne ferez pas d'effort. Alors je détaille le concept comme je peux.
Atelier des pensées essentielles de ce siècle.
Vous prenez un surdoué, vous le trempez au milieu des pas-surdoués, vous le faites revenir à feux doux, et vous observez.
Le surdoué vit dans un monde qui ne respecte en rien sa logique à lui, si particulière, toujours bizarre.
Mais en réalité sa logique à lui est très logique, très simple. Je renvoie à ma morigénation sur les profs. Le surdoué coince, parce que son cerveau brillant serait incapable de fonctionner avec la logique qui est enseignée. Lui ne fonctionne pas comme ça.
Ce que ne voit pas le surdoué c'est que son cerveau fonctionne comme tous les autres cerveaux, peut-être un peu plus vite.
Le surdoué finit par croire que tous les autres partagent une logique qui lui échappe. Faux. Les autres se foutent éperdument de la logique du cours, ils engrangent les données pour réussir l'examen. Le reste, ils s'en torchent l'oigne. Elle est là la principale différence. Le surdoué qui a compris ça peut enfin cartonner : y a rien à comprendre.
Il suffit de faire comme si la logique du prof était logique. Il fait ce qu'il peut le pauvre, souvent il ne comprend rien à ce qu'il raconte, quand à l'élaborer lui-même, il en est incapable. La majorité des profs sont des singes savants. C'est comme à l'armée, penser c'est déjà désobéir.
Pour la majorité des gens, penser est fatiguant, pénible, c'est un effort.
Le surdoué lui ne peut pas s'en empêcher. C'est quand il ne peut pas penser qu'il fatigue. Quand il s'impose la logique des autres. Celle qu'il considère la logique des autres. Une logique fausse qu'il croit que les autres partagent.
Alors que sa logique est LA logique. La seule différence c'est que la majorité des gens n'en a strictement rien à foutre, souvent ils en ont peur, ils craignent de pas pouvoir suivre et de rester sur la touche. Ils ont d'autres priorités, s'intégrer au groupe, fonder une famille, ce qui compte c'est la direction que prend le plus grand nombre. La plus sécurisante.
Ce n'est qu'un exemple, mais cela se répète dans de nombreuses circonstances.
Alors le surdoué fait cohabiter deux logiques dans sa tête, la sienne et celle qu'il croit tirer du comportement des autres.
Si je suis cette théorie, pour comprendre un surdoué il faut avoir connaissance de la logique qu'il utilise, la sienne ou celle des autres. La logique qu'il suppose aux autres. Alors que les autres fonctionnent comme lui. Mais pas au même niveau.
Vous suivez dans le fond, vous fatiguez pas trop à tenter de suivre deux raisonnements en même temps ? Je fais comme dans Les Experts, je mêle deux intrigues pour échapper à la mornitude.
Je reviens à mon exemple de départ, c'est toujours plus parlant.
Si je pose la question à la surdouée "est-ce que dans le monde des autres les mâles ont tendance à apprécier protéger les plus vulnérables ?", la réponse est simple : oui.
Si je pose la question différemment "est-ce que dans ton monde à toi les mâles ont tendance à apprécier protéger les plus vulnérables ?" La réponse pourrait être formulée ainsi : "putain, ils n'ont pas intérêt ces cons, j'ai horreur de ça. Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un de vulnérable ? Mais je les aplatis quand je veux les dos argentés, que de la gueule. En plus, ils ne peuvent pas s'empêcher de foutre la merde. Sont trop cons ces cons. Et ça prétend nous protéger, mais fuck, ils ne font que nous mettre en danger, les primates."
Donc, on est bien d'accord, quelle que soit la logique "les mâles ont tendance à apprécier protéger les plus vulnérables".
Ceux qu'ils croient vulnérables, ceux qui sont moins forts, moins futées par essence, les femmes, quoi. Oh putain, tant de réflexion pour aboutir à ce maigre résultat. Celui qu'on protège est automatiquement désigné comme le plus faible.
Je sais, je l'ai déjà dit à propos de la vidéo. C'est pour voir si vous suiviez.
Parce qu'en plus le surdoué passe d'une logique à l'autre sans vous prévenir, parfois à l'intérieur d'une même phrase. Enculé.
Cette magnifique théorie ne sert strictement à rien. Je me vois bien demander à un surdoué "ce que tu me dis là, ça correspond à la logique supposée du plus grand nombre ou à ta logique à toi ?"
Vous décelez l'attaque sous-jacente ? Ce que tu dis c'est seulement ton point de vue ou bien ça vaut quelque chose ?
Je n'oserais jamais.
Alors que ce serait très logique comme approche.
Whoaaa la gonzesse.
Non.
C'est tout.
Habituellement je n'explicite jamais le véritable contenu de mes posts, l'idée qui vous reste en tête à votre insu, concentrés que vous êtes à chercher l'erreur ou la coquille, à confronter vos pensées à ce que vous êtes en train de lire. J'attire votre attention sur la main droite pour vous piquer votre montre avec la main gauche.
Ou l'inverse
Mais là je sens bien que le niveau risque d'échapper à la majorité, alors je vous révèle les images subliminales de ce post. Il n'y en a que deux.
- Les surdoués se rendraient un service immense à accepter l'idée que leur logique est la bonne. La seule bonne. Toutes les femmes que je connais s'amusent de l'arrogance perçue quand s'exprime le besoin masculin de les protéger. Et toutes les femmes que je connais n'ont aucune doute sur cette question, elles sont nettement plus intelligentes que les hommes.
Le petit haussement de sourcil de la dame qui est train de se dire "tiens, il a l'air moins con que les autres", c'est l'hyper-hype-archi-mega compliment, au-dessus c'est le soleil.
C'est l'argument d'autorité qui permet aux hommes de s'accorder d'emblée une valeur supérieure. Bounga, bounga, moi fort, moi protéger toi. Mais bon, ça peut toujours servir. Faut pas contrarier les primates, on ne sait jamais.
Il n'y a pas trente-six logiques.
Les hommes ont besoin de jouer les dos argentés. Les femmes savent faire semblant d'être impressionnées. "Comme tu es fort mon chéri. Ça ne t'embête de descendre la poubelle, elle est super lourde." C'est presque trop facile.
- Faut pas faire chier Numero6. Il n'a pas que le dos d'argenté, les cheveux aussi, alors gaffe.
Numero6 est bien de retour. Sonnez au bois et sortez vos musettes, je vais tous vous éclater la gueule. C'est mon coté Lino Ventura, perce-neige et bourre-pifs.
Tu as bien réfléchi ? Tu veux vraiment me la faire à la sournoise.
Accrochez-vous les jeunes pour pondre un truc plus gouteux sur le faux-self. J'attends. Les eaux toujours changeantes du Gange toujours semblable.
poupoupidou
http://www.epfl.ch/
Rien qu'en voyant cette page j'ai constaté à quel point la France n'est plus qu'un pays de merdeux qui se la pètent.
C'est plaisant, c'est attractif, ça parle du monde actuel. Derrière le rappel du point fort de l'université concernant l'étude des trous noirs (comme moi, mais avec plus de moyens), le diaporama se poursuit avec le rachat de Lemoptix par Intel Corporation.
Rien que ça et je comprends pourquoi la France éternelle commence à me fatiguer la prostate.
- D'abord l'interface est plaisante, elle a été conçue en pensant à celui qui la regarderait. N'importe quel portail d'une administration française, et son summum caricatural est atteint pour tout ce qui concerne l'enseignement, n'a jamais, ne sera jamais, jamais, pensé en fonction de celui qui va le regarder.
- Dans cette page, celui qui ne comprend pas que la recherche ne peut être qu'internationale, c'est qu'il le fait exprès. Les collaborations et les transferts de technologie sont présentés comme des arguments. Va trouver ça en France, toi.
- On cite des marques privées !!! En France on brise des carrières universitaires pour moins que ça. Le Rollex Learning Center.
C'est juste pour dire que de voyager loin de son pays, surtout dans une fédération aussi exotique que la Suisse, permet de retrouver un regard rafraichi sur ce qu'on a fini par considérer comme normal chez soi, et que, finalement non, ça n'a pas seulement un petit gout de merde, c'est bien de la merde.
Mais on s'en fout, c'était juste pour causer. Voilà ce qui m'intéresse. Sur cette page d'accueil, il y a un quizz et mon regard a fondu sur cette question essentielle : "Pourquoi certains oiseaux s’organisent-ils en forme de V pour migrer?" Une question de ce type c'est ce que j'appelle un chiffon rouge, je fonce dessus sans savoir pourquoi.
Alors que si j'étais moins primaire, je devrais m'intéresser à ça, putain ksébo !
D'un autre coté, elle n'a pas l'air commode la gamine, outch !
Je reste sur mes quiz, c'est moins risqué.
Comme il existe une archive des quiz, j'en ai regardé quelques uns. Et celui qui m'a interpellé, c'est celui-là :
"Pourquoi les cultivateurs aspergent-ils les oranges d’eau en hiver?"
J'ai trouvé la bonne réponse, et ce qui m'a intrigué était de comprendre comment j'avais trouvé la bonne réponse, comment j'avais cheminé. Le camembert des pourcentages des réponses fournies est assez bien corrélé avec la bonne réponse pour les autres quizz. Mais pas là. Il y a 46% pour une mauvaise réponse et 42% pour la bonne réponse.
Mesdames et messieurs, pour la première fois dans le canton de Fribourg et en exclusivité mondiale sur ZC, let me introduce to you la pensée de Numero6 filmée à 1000 images/secondes, la pensée fulgurante du génie, l'implacable connaissance de l'humain, la célérité qui masque la réflexion et donne l'illusion de la facilité.
Je vous conseille d'aller pisser, de boire une petite bière et de vous installez confortablement.
La bonne réponse est, bien sur, que les cultivateurs aspergent les oranges d’eau pour les empêcher de geler.
C'est ce "bien sur", que nous allons vous exposer, n'est-ce pas mon petit Jean-Mimi ?
Tout à fait Thierry, les fondamentaux tout d'abord, les automatismes acquis à l'entrainement, on ne peut plus parler de réflexion, c'est le point de départ basique. Magnéto, Serge.
Numero6, devant la page de l'EPL, formule sans réfléchir les évidences suivantes :
- La réponse fait obligatoirement référence à un domaine pointu, ou peu connu du grand public. La mention "très bien" du baccalauréat français nécessaire pour entrer directement dans cette école élimine d'emblée une réponse de type veau pas cuit.
- De même, dans cette population élitiste qu'espère charmer la page d'accueil, je suppose une volonté de flatter. A ce niveau universitaire, la population en question adore sentir qu'elle seule peut connaitre ou trouver la bonne réponse. Quelque soit la réponse, il ne s'agit pas de froisser le péquin.
Donc, quelque soit la réponse qu'il donnera, le futur candidat à l'inscription ne doit pas se sentir humilié si il donne une mauvaise réponse.
- Whaaa, le con, il s'est fait baiser !
- Cambridge, finalement ce sera Cambridge. J'aime pas la Suisse, ça pèle là-bas.
- Vu qu'ils sont plutôt branchés technologie et ingénierie, le quiz pour amuser la galerie doit obligatoirement faire référence à une analyse centrée sur un de ces domaines. La rotation terrestre visible dans l'écoulement de l'eau d'un évier. Hémisphère compris.
Merci, Jean-Mimi, mais maintenant tu te tais, Numero6 a fini son échauffement, il rentre sur le court. Taisons-nous pour admirez l'artiste en action.
Tout à f...
Ta gueule, Jean-Michel !
Numero6 voit le camembert avec les 46% et 42%. Le colosse se hâte avec lenteur.
Les types assez cons et désespérés pour venir sur le portail de l'EPL, ce n'est pas n'importe qui. Les miséreux qui font le quiz ont besoin de voir un signe qui leur donnerait l'espoir de faire partie de cette élite. L'élite sure d'elle-même n'en a rien à foutre des oranges et elle encule les quiz.
Il y a donc dans ceux qui répondent aux quiz un certain nombre de personnes qui se croient intelligentes.
Définition : Les personnes qui se croient intelligentes sont des personnes intelligentes, qui ont des facilités depuis l'enfance, et qui ont tendance à se précipiter sur la première réponse qui leur parait logique "compenser la sécheresse de l'air".
"Whaa, trop facile, putain que je suis intelligent, vraiment je plains ceux qui rament dans le sable, il est con ce quizz".
Il est assez facile de baiser une personne qui se croit intelligente, il suffit de ne pas éveiller son attention. Depuis toujours, elle doit supporter les petits camarades qui semblent faire exprès de ne pas donner les bonnes réponses. Depuis toujours, la réponse évidente lui claque la face. Et depuis toujours elle va vite, très vite, trop vite.
Numero6 est malin. Il n'est pas intelligent. Vous verriez mon résultat au WAIS, vous vous foutriez de ma gueule jusqu'à la Saint Coluche. Alors je me pose la question suivante : comment pense celui qui rédige les quiz ?
Son quiz doit titiller la curiosité et le gout du paradoxe des surdoués, il doit inclure une surprise. Il ne doit en aucun cas vexer le candidat. Celui qui a répondu au quiz doit pouvoir se dire "j'ai faux, mais ma réponse était logique, elle tenait la route". C'est pusillanime ces petites bêtes, elles ne sont pas habituées à se tromper.
La personne qui rédige le quiz doit surfer avec plusieurs contraintes : titiller, séduire et flatter, tout en valorisant la Connaissance, supposée être le produit vendu par l'EPL.
Quelle est la réponse qui suppose une surprise ? Éviter le gel.
Quelle est la réponse qui serait super vexante si elle s'avérait fausse ? Éviter le gel. (faut-y être con pour penser que l'arrosage évite le gel !)
Donc la réponse est très probablement : "éviter le gel". Bingo.
Je les nique tous, TOOUUSSSSSS.
- Ah, mais Thierry, Numero6 nous ressort son vieux classique : qui parle ? Comment pense celui qui pose la question ? Ce vieux truc donne encore des résultats, c'est surprenant.
- Jean-Mimi, c'est le secret des champions, ils balancent toujours le même coup de raquette, et on se demande toujours pourquoi l'autre se fait avoir quand même.
Jeunes gens aux privilèges de naissance, à l'intelligence saupoudrée généreusement par les fées sur vos berceaux, voici comment réfléchit quelqu'un qui n'a pas votre chance : Numero6 utilise l'intelligence des autres. Enculé. Nous ne sommes pas loin de la sexploitation. Voir de l'escroquerie pure et simple.
Ah si, je suis un escroc. Parce qu'une fois trouvée la bonne réponse, je peux vous bricoler vite fait sur le bec bunsen une théorie sur la chaleur de l'évaporation, l'isolation fournie par une coque de glace comme dans le cas d'un igloo, et que si, c'est bien ce que je te dis, merde, c'est le principe de la chaleur de transformation. Mais putain tu suis ou bien ?
Numero6 n'a pas le complexe de l'imposteur, il EST un imposteur. Il doit comprendre l'intelligence de l'autre pour la pirater, ce n'est plus un cheval de Troie c'est une dérivation à haut débit.
Bordel de putes borgnes, je crois qu'il s'agit là de l'introduction la plus longue parmi tous mes écrits sur ZC. Ah ouais, ça c'était l'introduction. Je vous avais bien dit d'aller pisser et de boire une bière.
Maintenant on commence. On attaque les choses sérieuses.
Feignasse d'entre les feignasses, je préfère regarder un film que de me faire chier à réfléchir. Je n'aime pas quand il faut réfléchir, je risque de me tromper, et ça, j'ai horreur.
Mais il y a des moments où je n'ai pas le choix, des situations où rien de ce que je connais ne permet une explication valable. Merde, faut que je descende à l'établi.
Les données de base de l'expérimentation :
Vous prenez une zébrette modèle haut de gamme qui présente dans sa conversation un truc bizarre, la méconnaissance d'un truc évident, une sorte de blocage qu'il est hors de question d'expliquer par un défaut d'intelligence. C'est forcément autre chose.
Le truc qui coinçait était le suivant : "les hommes ont tendance à vouloir protéger les femmes". On ne peut pas dire que ça tapait dans le révolutionnaire comme concept.
Sur Youtube existent de nombreux exemples de cette réaction. Dés qu'un mec frappe une femme, on a le droit d'aller lui casser la gueule. Pur bon. Tant qu'il frappe un mec, on laisse les mecs se débrouiller entre eux. S'agirait pas de désigner le plus faible en le protégeant. C'est un coup à ce qu'il vous envoie, à vous, sa main dans la gueule.
C'est flagrant, c'est commun, c'est banal. Alors quoi ?
Un blocage psychologique ? Naaannn, ce genre de truc c'est pour les neuneus. On voltige sur de l'esprit brillant, une carence affective n'est pas la solution au problème.
Un refus systématique par idéologie ? Non plus, je ne sentais aucune idéologie, ou alors normale, sans plus, pas suffisante pour comprendre le phénomène.
Et pendant ce temps-là, je reprends mes fondamentaux : qui parle ? Que révèle de la personne qui parle ce drôle de raptus susbite ? (je mets des "s" où je veux, c'est mon fil ici).
Je pédalais totalement dans la semoule. Merde, va falloir réfléchir. Chiotte de chiotte.
Le modèle expérimental :
Les professeurs sont des cons. La plupart. Ils n'ont aucune connaissance du fonctionnement des cerveaux qu'ils sont censés formés. Leurs cours suivent une logique qu'aucun cerveau ne suit spontanément.
Quand un cerveau ne sait pas, il tripote tous les boutons, il clique sur tout ce qui bouge jusqu'à trouver un indice.
Non, un cerveau ne part pas de la conclusion, non, il n'invente pas une expérience pour vérifier comment devrait réagir le réel si la conclusion était juste, jamais. Bullshit de bullshit.
Alors qu'un professeur, lui, part de la conclusion qui est désormais connue pour présenter une expérience qui la confirme. De l'ordre, de la méthode, de la rigueur. Et comme c'est impossible dans la nature, on se sent stupide, on se dit que jamais on ne sera capable de cette rigueur dans la réflexion.
Mais didiou d'didiou, dans la vie normale, au départ, la conclusion on n'en a pas la moindre idée. On tripote, on bricole, on retourne le truc dans tous les sens, jusqu'à trouver un début de piste. C'est la méthode Numero6, faire plein de trucs idiots jusqu'à tomber sur un indice. La méthode naturelle du cerveau en quelque sorte.
J'ai donc fait une connerie. Pour voir. Ce n'était pas trop compliqué, je n'avais qu'à laisser parler un instinct primaire. Je me suis servi d'un membre du forum pour jouer au gorille qui protège la meute. Je me suis contenté de donner corps à l'idée simple que les hommes ont tendance à protéger les plus vulnérables.
Qui m'a encore piqué mes clopes, ça va chier !
L'intervention par MP de Yul n'a fait que confirmer cette tendance. Les modos protègent les zèbres, même quand on ne leur a rien demandé. C'est comme ça.
Déjà au départ, c'est bien, je ne m'étais pas trop trompé dans mon affirmation de base.
Je tiens au passage à signaler à la modération que ça a tendance à faire chier le monde, cette tendance naturelle. Ça fait chier le monde, mais au bout du compte, le monde il est bien content quand même que les modos fassent leur boulot.
Mais ça fait chier parce qu'on aurait dit que ce serait comme si les modos ils avaient un truc en plus.
Un modérateur réfléchit à la pertinence d'un bannissement.
Il fallait ensuite que j'attende les réactions de la zèbrette. Et alors là, m'sieurs-dames, du haut de gamme, du subtil, de la punchline dissimulée, elle a attendu une journée entière avant de me faire comprendre que je la faisais un peu chier avec ma protection de merde, que celle-ci provoquait l'inverse de l'effet apparemment souhaité, que les mecs font chier avec ce truc-là, et que ce qu'elle aime elle, c'est qu'on la laisse faire, qu'elle est assez grande pour ça, et que la prochaine fois c'est sa main dans ma gueule. Je crois même qu'elle m'a recommandé pour la prochaine fois de la regarder faire et d'admirer.
Bon là, c'est moi qui lui aurait bien mis ma main dans la gueule. Comme ça, pour le principe, sans animosité. On cause pas comme ça à Numero6. Ça n'a rien de scientifique ou de logique, c'est un principe de base, c'est tout.
Elle était contrariée et prenait la peine de m'expliquer pourquoi, je me suis abstenu. Classe, non ? Qui a dit dégonflé ? C'est toi le petit connard au fond ? Tu vas te faire poutrer sévère, je te préviens.
Penaud c'est pas le terme, couillon conviendrait mieux pour décrire mon état d'esprit. C'est bien de faire des expériences, mais blesser les gens c'est pas trop mon truc.
Je me suis consolé en me disant que c'était quand même géniale une zébrette avec des couilles, ça change. Bon, ben, je me suis planté, je connais ce petit gout de chiotte quand j'ai fait une connerie. Vas-y tape, c'est mérité.
Si ce n'était que de moi, je lui aurais explosé la tronche à la sulfateuse, mais évitons de faire parler la testostérone, ça manque souvent de subtilité. La testo, ce n'est pas vraiment l'hormone de la nuance et du consensus mou.
Non, mais dis le tout de suite si ça te fait chier que je te protège !
Je ne comprends pas cette réaction. C'est peut-être à cause de ce malentendu :
Non, mais dis le tout de suite si ça te fait chier que je te protège !
Ah oui mais non, ah mais ça ne va pas du tout ça, mais alors pas du tout, il y a un mega-bug, on reprend tout depuis le début.
Nous avons donc affaire à quelqu'un qui connait une réalité et me dit que cette réalité est une connerie. Bon. Base de départ.
Je me suis fais des sandouitchs, j'ai sorti le pack de bières, direction l'atelier. Do not disturb. J'attaque au burin et au goujon.
L'avantage de travailler sur du produit surchoix, c'est qu'on peut tout de suite éliminer les scories usuelles. Pas de gentille hystérie pour tout ramener à elle, pas d'animus mal digéré pour contrer le masculin systématiquement, pas d'asperger, rien, que dalle, nous avons affaire à la manifestation flagrante du fonctionnement du cerveau d'une surdouée.
Oui, mais laquelle ?
Merdmerdmerde.
Alors je vous livre le fruit de mon labeur. Si ça se trouve il ne vaut rien du tout. M'enfin, on ne sait jamais, rien qu'avec les copeaux certains feront peut-être quelque chose.
Dans le cerveau d'un surdoué cohabite deux réalités, la sienne et celle des autres.
Taaadaaamm.
Je sens bien que si je ne fais pas tout le boulot, vous ne ferez pas d'effort. Alors je détaille le concept comme je peux.
Atelier des pensées essentielles de ce siècle.
Vous prenez un surdoué, vous le trempez au milieu des pas-surdoués, vous le faites revenir à feux doux, et vous observez.
Le surdoué vit dans un monde qui ne respecte en rien sa logique à lui, si particulière, toujours bizarre.
Mais en réalité sa logique à lui est très logique, très simple. Je renvoie à ma morigénation sur les profs. Le surdoué coince, parce que son cerveau brillant serait incapable de fonctionner avec la logique qui est enseignée. Lui ne fonctionne pas comme ça.
Ce que ne voit pas le surdoué c'est que son cerveau fonctionne comme tous les autres cerveaux, peut-être un peu plus vite.
Le surdoué finit par croire que tous les autres partagent une logique qui lui échappe. Faux. Les autres se foutent éperdument de la logique du cours, ils engrangent les données pour réussir l'examen. Le reste, ils s'en torchent l'oigne. Elle est là la principale différence. Le surdoué qui a compris ça peut enfin cartonner : y a rien à comprendre.
Il suffit de faire comme si la logique du prof était logique. Il fait ce qu'il peut le pauvre, souvent il ne comprend rien à ce qu'il raconte, quand à l'élaborer lui-même, il en est incapable. La majorité des profs sont des singes savants. C'est comme à l'armée, penser c'est déjà désobéir.
Pour la majorité des gens, penser est fatiguant, pénible, c'est un effort.
Le surdoué lui ne peut pas s'en empêcher. C'est quand il ne peut pas penser qu'il fatigue. Quand il s'impose la logique des autres. Celle qu'il considère la logique des autres. Une logique fausse qu'il croit que les autres partagent.
Alors que sa logique est LA logique. La seule différence c'est que la majorité des gens n'en a strictement rien à foutre, souvent ils en ont peur, ils craignent de pas pouvoir suivre et de rester sur la touche. Ils ont d'autres priorités, s'intégrer au groupe, fonder une famille, ce qui compte c'est la direction que prend le plus grand nombre. La plus sécurisante.
Ce n'est qu'un exemple, mais cela se répète dans de nombreuses circonstances.
Alors le surdoué fait cohabiter deux logiques dans sa tête, la sienne et celle qu'il croit tirer du comportement des autres.
Si je suis cette théorie, pour comprendre un surdoué il faut avoir connaissance de la logique qu'il utilise, la sienne ou celle des autres. La logique qu'il suppose aux autres. Alors que les autres fonctionnent comme lui. Mais pas au même niveau.
Vous suivez dans le fond, vous fatiguez pas trop à tenter de suivre deux raisonnements en même temps ? Je fais comme dans Les Experts, je mêle deux intrigues pour échapper à la mornitude.
Je reviens à mon exemple de départ, c'est toujours plus parlant.
Si je pose la question à la surdouée "est-ce que dans le monde des autres les mâles ont tendance à apprécier protéger les plus vulnérables ?", la réponse est simple : oui.
Si je pose la question différemment "est-ce que dans ton monde à toi les mâles ont tendance à apprécier protéger les plus vulnérables ?" La réponse pourrait être formulée ainsi : "putain, ils n'ont pas intérêt ces cons, j'ai horreur de ça. Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un de vulnérable ? Mais je les aplatis quand je veux les dos argentés, que de la gueule. En plus, ils ne peuvent pas s'empêcher de foutre la merde. Sont trop cons ces cons. Et ça prétend nous protéger, mais fuck, ils ne font que nous mettre en danger, les primates."
Donc, on est bien d'accord, quelle que soit la logique "les mâles ont tendance à apprécier protéger les plus vulnérables".
Ceux qu'ils croient vulnérables, ceux qui sont moins forts, moins futées par essence, les femmes, quoi. Oh putain, tant de réflexion pour aboutir à ce maigre résultat. Celui qu'on protège est automatiquement désigné comme le plus faible.
Je sais, je l'ai déjà dit à propos de la vidéo. C'est pour voir si vous suiviez.
Parce qu'en plus le surdoué passe d'une logique à l'autre sans vous prévenir, parfois à l'intérieur d'une même phrase. Enculé.
Cette magnifique théorie ne sert strictement à rien. Je me vois bien demander à un surdoué "ce que tu me dis là, ça correspond à la logique supposée du plus grand nombre ou à ta logique à toi ?"
Vous décelez l'attaque sous-jacente ? Ce que tu dis c'est seulement ton point de vue ou bien ça vaut quelque chose ?
Je n'oserais jamais.
Alors que ce serait très logique comme approche.
Whoaaa la gonzesse.
Non.
C'est tout.
Habituellement je n'explicite jamais le véritable contenu de mes posts, l'idée qui vous reste en tête à votre insu, concentrés que vous êtes à chercher l'erreur ou la coquille, à confronter vos pensées à ce que vous êtes en train de lire. J'attire votre attention sur la main droite pour vous piquer votre montre avec la main gauche.
Ou l'inverse
Mais là je sens bien que le niveau risque d'échapper à la majorité, alors je vous révèle les images subliminales de ce post. Il n'y en a que deux.
- Les surdoués se rendraient un service immense à accepter l'idée que leur logique est la bonne. La seule bonne. Toutes les femmes que je connais s'amusent de l'arrogance perçue quand s'exprime le besoin masculin de les protéger. Et toutes les femmes que je connais n'ont aucune doute sur cette question, elles sont nettement plus intelligentes que les hommes.
Le petit haussement de sourcil de la dame qui est train de se dire "tiens, il a l'air moins con que les autres", c'est l'hyper-hype-archi-mega compliment, au-dessus c'est le soleil.
C'est l'argument d'autorité qui permet aux hommes de s'accorder d'emblée une valeur supérieure. Bounga, bounga, moi fort, moi protéger toi. Mais bon, ça peut toujours servir. Faut pas contrarier les primates, on ne sait jamais.
Il n'y a pas trente-six logiques.
Les hommes ont besoin de jouer les dos argentés. Les femmes savent faire semblant d'être impressionnées. "Comme tu es fort mon chéri. Ça ne t'embête de descendre la poubelle, elle est super lourde." C'est presque trop facile.
- Faut pas faire chier Numero6. Il n'a pas que le dos d'argenté, les cheveux aussi, alors gaffe.
Numero6 est bien de retour. Sonnez au bois et sortez vos musettes, je vais tous vous éclater la gueule. C'est mon coté Lino Ventura, perce-neige et bourre-pifs.
Tu as bien réfléchi ? Tu veux vraiment me la faire à la sournoise.
Accrochez-vous les jeunes pour pondre un truc plus gouteux sur le faux-self. J'attends. Les eaux toujours changeantes du Gange toujours semblable.
poupoupidou
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
.
Dernière édition par Parisette le Dim 29 Mar 2015 - 23:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vois-tu Parisette, si je devais définir la sensation qui me vient quand je suis au contact de certaines personnes, c'est que tout semble simple. Il n'est plus question d'intelligence ou de QI, c'est juste incroyablement simple.
J'ai l'impression de parler au premier degré. Je dis ce que je dis, c'est tout. Je n'en tire aucune fierté.
Un des points clés de cette sensation vient de ce que mes propos sont entendu comme je les dis. Vrai, faux, intéressant ou pas, je n'ai pas à revenir sur ce que j'ai dit. Ça rebondit après ou pas. Mais à aucun moment ce que je dis n'est à justifier.
Alors quand tu écris Et si ta surdouée avait elle-même voulu protéger ce fameux membre bouc émissaire ?, je n'ai même plus envie de te répondre.
Quel argument as-tu en dehors de projeter ton besoin personnel de te vouloir protectrice ?
Un peigne-cul qui joue à l'homme et révèle au plein jour sa cuistrerie ?
C'est tout ?
Pas d'autre élément de réflexion ? Rien pour rebondir ? C'est une sorte de grande fatigue qui me prend à trop gouter à la simplicité. Je n'ai plus envie d'expliquer.
Il n'y a rien à expliquer.
J'ai écrit ce que j'ai écrit. Ça intéresse, ça n'intéresse pas. Je laisse la complexité aux gens intelligents comme toi.
Je me laisse glisser dans la simplicité comme dans un bon bain chaud.
Plus du tout, mais alors plus du tout, envie d'expliquer ou de justifier quoi que ce soit.
J'ai l'impression de parler au premier degré. Je dis ce que je dis, c'est tout. Je n'en tire aucune fierté.
Un des points clés de cette sensation vient de ce que mes propos sont entendu comme je les dis. Vrai, faux, intéressant ou pas, je n'ai pas à revenir sur ce que j'ai dit. Ça rebondit après ou pas. Mais à aucun moment ce que je dis n'est à justifier.
Alors quand tu écris Et si ta surdouée avait elle-même voulu protéger ce fameux membre bouc émissaire ?, je n'ai même plus envie de te répondre.
Quel argument as-tu en dehors de projeter ton besoin personnel de te vouloir protectrice ?
Un peigne-cul qui joue à l'homme et révèle au plein jour sa cuistrerie ?
C'est tout ?
Pas d'autre élément de réflexion ? Rien pour rebondir ? C'est une sorte de grande fatigue qui me prend à trop gouter à la simplicité. Je n'ai plus envie d'expliquer.
Il n'y a rien à expliquer.
J'ai écrit ce que j'ai écrit. Ça intéresse, ça n'intéresse pas. Je laisse la complexité aux gens intelligents comme toi.
Je me laisse glisser dans la simplicité comme dans un bon bain chaud.
Plus du tout, mais alors plus du tout, envie d'expliquer ou de justifier quoi que ce soit.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures », telle est la réponse laconique que le peintre adresse à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
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