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Re: THQI ? T'es cuit !
Vérification faite, il semble que beaucoup de mes docs THQI sont au format "print" et non pas en PDF (je n'aurais pas du m'avancer autant , mais à ma décharge, ces recherches remontent à plus de 2 ans maintenant).
En outre, je ne vois pas d'outil pour inclure un PDF dans un post...
J'ai, par contre, qq liens valides (vérifiés : c'est pas brisé) à proposer :
http://www.eskimo.com/~miyaguch/#material
http://remuemeninges.chez.com/hyperf.htm
http://www.eskimo.com/~miyaguch/grady/howtonorm.html
http://www.iqsociety.org/general/IQchart.pdf
http://www.med.univ-angers.fr/discipline/pedopsy/Documents/surdoues-cnrs.pdf
http://www.geri.soe.purdue.edu/PDF%20Files/highly_gifted_youth.pdf
http://pespmc1.vub.ac.be/papers/GiftedProblems.pdf
http://www.gifteddevelopment.com/PDF_files/a25.pdf
http://www.rollingsmiddle.com/HighlyGiftedSheely.pdf
http://psych.wisc.edu/henriques/papers/Winner97.pdf
En particulier, me semblant bien coller au sujet du jour (je viens de les trouver, pas encore eu le temps de les lire en profondeur pour vérifier la qualité ) :
http://www.rollingsmiddle.com/HighlyGiftedSmutny.pdf
http://www.nagc.org/uploadedFiles/PHP/PHP_Articles/Gifted%20or%20Highly%20Gifted.pdf
Pour les docs THQI que j'ai en stock (imprimés donc, et non en PDF comme je le croyais), il faut que je recherche les réf une à une pour les retrouver sur internet...
Toutes mes excuses, à nouveau...
En outre, je ne vois pas d'outil pour inclure un PDF dans un post...
J'ai, par contre, qq liens valides (vérifiés : c'est pas brisé) à proposer :
http://www.eskimo.com/~miyaguch/#material
http://remuemeninges.chez.com/hyperf.htm
http://www.eskimo.com/~miyaguch/grady/howtonorm.html
http://www.iqsociety.org/general/IQchart.pdf
http://www.med.univ-angers.fr/discipline/pedopsy/Documents/surdoues-cnrs.pdf
http://www.geri.soe.purdue.edu/PDF%20Files/highly_gifted_youth.pdf
http://pespmc1.vub.ac.be/papers/GiftedProblems.pdf
http://www.gifteddevelopment.com/PDF_files/a25.pdf
http://www.rollingsmiddle.com/HighlyGiftedSheely.pdf
http://psych.wisc.edu/henriques/papers/Winner97.pdf
En particulier, me semblant bien coller au sujet du jour (je viens de les trouver, pas encore eu le temps de les lire en profondeur pour vérifier la qualité ) :
http://www.rollingsmiddle.com/HighlyGiftedSmutny.pdf
http://www.nagc.org/uploadedFiles/PHP/PHP_Articles/Gifted%20or%20Highly%20Gifted.pdf
Pour les docs THQI que j'ai en stock (imprimés donc, et non en PDF comme je le croyais), il faut que je recherche les réf une à une pour les retrouver sur internet...
Toutes mes excuses, à nouveau...
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Re: THQI ? T'es cuit !
ouahou !!!
Bravo et merci à toi zebra56, ça c'est ce que j'apelle faire les choses avec serieux !!
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de faire des fouilles chez toi et d'avoir partagé tes liens avec nous !
Pour te répondre, je ne suis pas THQI et je me reconnais à 100% dans cet article.
donc...
j'en profite - mais peut être n'est ce pas le lieu, et peut être me dira-t-on que je suis pointilleuse - pour dire que cette formulation
Bravo et merci à toi zebra56, ça c'est ce que j'apelle faire les choses avec serieux !!
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de faire des fouilles chez toi et d'avoir partagé tes liens avec nous !
Pour te répondre, je ne suis pas THQI et je me reconnais à 100% dans cet article.
donc...
j'en profite - mais peut être n'est ce pas le lieu, et peut être me dira-t-on que je suis pointilleuse - pour dire que cette formulation
me dérange beaucoup. je trouve ça heu.... extrêmement approximatif comme tournure. Très vague, et aussi un peu limite au niveau du choix du terme.comportement d'original voire de cinglé
miwako- Messages : 369
Date d'inscription : 16/04/2010
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: THQI ? T'es cuit !
Ce problème de traduction du texte de Grady Towers a été soulevé plusieurs fois pour deux passages du texte :
Ce résumé de la traduction est certainement améliorable, et je suis preneur des suggestions (par mp, pour ne pas polluer cette file).
Quant à la possibilité de se reconnaître dans une série de caractéristiques, il a déjà été suggéré que cela pourrait être dû à l'effet Barnum. Je pense que si les caractéristiques en question sont générales et applicables à beaucoup de personnes, c'est une question qu'il faut se poser, et que si les caractéristiques sont plutôt atypiques, l'effet Barnum n'est probablement pas la bonne explication.
"Difficulté à supporter les idiots"Among the more serious problems faced by the gifted is that of learning to suffer fools
gladly: to tolerate in some reasonable fashion the unreasonableness of others.
"rejet de l'opinion d'autrui, et comportement d'original voire de cinglé"Not having feed back from mentors or peers to correct these ideas,
he will often become an eccentric adult, sometimes to the point of appearing bizarre to
others. Because he lacks feedback, he may come to place such implicit trust in his own
judgment that he will ignore or execrate all opinions but his own. If he fails to acquire the
critical skills of the scholar, which is often the case, he may even become an utter crackpot,
living in a kind of self-made dream world.
Ce résumé de la traduction est certainement améliorable, et je suis preneur des suggestions (par mp, pour ne pas polluer cette file).
Quant à la possibilité de se reconnaître dans une série de caractéristiques, il a déjà été suggéré que cela pourrait être dû à l'effet Barnum. Je pense que si les caractéristiques en question sont générales et applicables à beaucoup de personnes, c'est une question qu'il faut se poser, et que si les caractéristiques sont plutôt atypiques, l'effet Barnum n'est probablement pas la bonne explication.
Re: THQI ? T'es cuit !
Donc en fait ce n'est pas que tu ne lis pas ce qui t'es adressé, mais que tu ne répond qu'à ce qui te convient. En l'occurrence, amender un mot de ton chef-d'œuvre pour, éventuellement, un autre plus adéquat.
Par contre, mettre de côté ton article qui pose problème pour rédiger, éventuellement, un texte plus pertinent, soumis à évaluation et à la critique AVANT publication ; quand c'est une demande faite au surplus par une personne concernée par ton article, à l'inverse de toi jusqu'à preuve du contraire, ça ne te contraint pas à lever un doigt indolent vers ton clavier pour réagir.
Merci pour ton mépris, sache qu'il est apprécié à sa juste valeur.
Continue donc à faire comme chez toi et penses tout de même à mettre à jour le logo du site : De façon à ce que tout un chacun se sache le bienvenue à Lucas Crossing !
Par contre, mettre de côté ton article qui pose problème pour rédiger, éventuellement, un texte plus pertinent, soumis à évaluation et à la critique AVANT publication ; quand c'est une demande faite au surplus par une personne concernée par ton article, à l'inverse de toi jusqu'à preuve du contraire, ça ne te contraint pas à lever un doigt indolent vers ton clavier pour réagir.
Merci pour ton mépris, sache qu'il est apprécié à sa juste valeur.
Continue donc à faire comme chez toi et penses tout de même à mettre à jour le logo du site : De façon à ce que tout un chacun se sache le bienvenue à Lucas Crossing !
Re: THQI ? T'es cuit !
Je suis preneur d'un texte plus pertinent, soumis à évaluation et à la critique avant publication, texte qui n'existe pas pour l'instant, et dont je serais surpris qu'il apparaisse prochainement. Le texte existant a déjà l'air d'être instructif pour certains.
Je suggère d'éviter de faire des traductions sauvages, genre moderately gifted traduit par moyennement doué, ce qui introduit des contresens regrettables.
Je propose d'étudier le sujet sérieusement, par exemple en lisant les textes proposés ci-dessus, et en faisant des recherches, ce qui permet de constater l'instabilité de la terminologie anglaise :
http://www.hoagiesgifted.org/highly_profoundly.htm
Et je rappelle que les débats doivent rester courtois et respectueux.
Je suggère d'éviter de faire des traductions sauvages, genre moderately gifted traduit par moyennement doué, ce qui introduit des contresens regrettables.
Je propose d'étudier le sujet sérieusement, par exemple en lisant les textes proposés ci-dessus, et en faisant des recherches, ce qui permet de constater l'instabilité de la terminologie anglaise :
http://www.hoagiesgifted.org/highly_profoundly.htm
Et je rappelle que les débats doivent rester courtois et respectueux.
Re: THQI ? T'es cuit !
-Luc- a écrit:Ce problème de traduction du texte de Grady Towers a été soulevé plusieurs fois pour deux passages du texte :
(...)Not having feed back from mentors or peers to correct these ideas, he will often become an eccentric adult, sometimes to the point of appearing bizarre to others. Because he lacks feedback, he may come to place such implicit trust in his own judgment that he will ignore or execrate all opinions but his own. If he fails to acquire the critical skills of the scholar, which is often the case, he may even become an utter crackpot, living in a kind of self-made dream world.
"rejet de l'opinion d'autrui, et comportement d'original voire de cinglé"
Je trouve cette "traduction" ou plutôt synthèse en une demi-ligne d'un paragraphe de trois, pour le moins, excessivement lapidaire. Outre qu'il manque le point-clé soulevé deux fois par le texte anglais, l'absence de retour (not having/lacks feedback). Apparaître comme une personne bizarre faute de "retours" dans l'échange avec les autres et "comportement d'original" évoquent tout de même des attitudes assez différentes. Enfin, je ne suis pas un grand anglophone, il s'en faut même de beaucoup, mais il me semble que par rapport à tous les may et tous les even, ce "voire de cinglé" va pour le moins vite en besogne.
Le résultat est que d'un texte charpenté et prudent, on passe à une proposition cinglante qui passera pour beaucoup de lecteurs pour un jugement abrupt et sans concession.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
miwako a écrit:Pour te répondre, je ne suis pas THQI et je me reconnais à 100% dans cet article.
donc...
Dont acte ! Et cela ne me surprend pas tellement à vrai dire. Si ce n'est pas indiscret, es tu testée et si oui, ton score approche-t-il le seuil des 145 ou bien est-il plus proche des 130 ?
Ces caractéristiques s'appliqueraient donc aussi bien aux HQI qu'aux THQI...?
Quid des NQI+ ? Il y en a qqun sur le forum, qui se sentent zèbres, mais ont obtenu (parfois de peu) un score inférieur à 130 au test de QI. Leur ressenti est intéressant à connaître également, avis aux amateurs !
D'autres points de vue, quels qu'ils soient, sont bien sûr bienvenus car on ne peut évidemment pas tirer de généralité à partir d'un échantillon aussi petit et donc non représentatif sur le plan statistique...(et contrairement à ce que je donne l'impression de faire qq lignes plus haut ).
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Re: THQI ? T'es cuit !
Je n'ai pas l'impression que les THQI aient un comportement ou des "symptômes" différents des HQI. Ils sont peut être seulement plus accentués ?
La seule "vraie" différence, pour moi, est le rapport aux autres.
La sensation d'être seul, tout le temps, quoi qu'on fasse, ou qu'on soit. Lorsqu'on pense, seul dans sa chambre... mais aussi dans les transports en commun, au boulot, à une soirée, avec ses "amis". Quand quelqu'un nous parle de cette vidéo trop drôle sur internet, on se sent seul. Quand les autres rient d'un superbe jeu de mots qu'on vient de sortir, on se sent seul. Quand on tient la main à la personne qu'on aime, on se promène au bord d'un lac en rigolant, on se sent quand même seul.
Alors on s'y habitue, mais quand on y pense, la solitude est toujours là. Comme si on était un extra-terrestre débarqué de Pluton, ou le seul homme dans un monde de robots.
Quand on rencontre quelqu'un comme nous, le flash, l'évidence, la curiosité et en même temps l'appréhension, même les frissons et le cœur qui accélère. Mais c'est tellement rare...
J'ai la sensation que, là ou HQI a du mal à s'intégrer, à avoir de vrais amis et à se faire aimer d'autrui (malgré son empathie), le THQI s'intègre ou il veut, quand il veut, se fait accepter de n'importe qui mais n'aime personne.
J'exagère, mais c'est un peu ainsi que ça se passe pour moi, et j'ai pu le constater chez d'autres "T".
La seule "vraie" différence, pour moi, est le rapport aux autres.
La sensation d'être seul, tout le temps, quoi qu'on fasse, ou qu'on soit. Lorsqu'on pense, seul dans sa chambre... mais aussi dans les transports en commun, au boulot, à une soirée, avec ses "amis". Quand quelqu'un nous parle de cette vidéo trop drôle sur internet, on se sent seul. Quand les autres rient d'un superbe jeu de mots qu'on vient de sortir, on se sent seul. Quand on tient la main à la personne qu'on aime, on se promène au bord d'un lac en rigolant, on se sent quand même seul.
Alors on s'y habitue, mais quand on y pense, la solitude est toujours là. Comme si on était un extra-terrestre débarqué de Pluton, ou le seul homme dans un monde de robots.
Quand on rencontre quelqu'un comme nous, le flash, l'évidence, la curiosité et en même temps l'appréhension, même les frissons et le cœur qui accélère. Mais c'est tellement rare...
J'ai la sensation que, là ou HQI a du mal à s'intégrer, à avoir de vrais amis et à se faire aimer d'autrui (malgré son empathie), le THQI s'intègre ou il veut, quand il veut, se fait accepter de n'importe qui mais n'aime personne.
J'exagère, mais c'est un peu ainsi que ça se passe pour moi, et j'ai pu le constater chez d'autres "T".
Clepsydre- Messages : 78
Date d'inscription : 31/12/2010
Age : 30
Localisation : Grenoble
Re: THQI ? T'es cuit !
Dur, dur ce que tu dis Clepsydre...
Le HQI, de mon point de vue, finit aussi par trouver le "truc" pour s'intégrer (en apparence) et se faire aimer (mais pas de tous) : le masque social, ce fameux "faux self", en présentant aux autres ce qu'ils attendent (ce n'est pas si difficile, mais ce n'est pas sincère). Donc, au fond, solitude, aussi. De toute façon, je suis d'accord, à force on se résigne. C'est ainsi, c'est tout.
Le THQI serait-il encore plus caméléon avec l'expérience, au point de s'oublier et de ne pas oser dire QUI il est vraiment à qui que ce soit ???
Quand j'avais proposé, sur un autre forum, un fil de discussion autour des particularités ressenties par les THQI, j'avais bien cru comprendre que personnene ne se met facilement à découvert. Je vous remercie donc tous les trois, Kid, Vega et toi, Clepsydre, d'avoir osé vous ouvrir un peu à nous, quoi que nous soyons (HQI, NQI+ ou, peut-être pour certains, THQI qui s'ignore ou se tait).
Quand tu dis :"le THQI [...] n'aime personne", je trouve cela vraiement très dur, et je peine à croire que TOI tu n'aimes personne. Ce sentiment que tu évoques (ou plutôt cette absence de sentiment) ne serait-elle pas liée à une absence de retour (feedback) adéquat ?
Le HQI, de mon point de vue, finit aussi par trouver le "truc" pour s'intégrer (en apparence) et se faire aimer (mais pas de tous) : le masque social, ce fameux "faux self", en présentant aux autres ce qu'ils attendent (ce n'est pas si difficile, mais ce n'est pas sincère). Donc, au fond, solitude, aussi. De toute façon, je suis d'accord, à force on se résigne. C'est ainsi, c'est tout.
Le THQI serait-il encore plus caméléon avec l'expérience, au point de s'oublier et de ne pas oser dire QUI il est vraiment à qui que ce soit ???
Quand j'avais proposé, sur un autre forum, un fil de discussion autour des particularités ressenties par les THQI, j'avais bien cru comprendre que personnene ne se met facilement à découvert. Je vous remercie donc tous les trois, Kid, Vega et toi, Clepsydre, d'avoir osé vous ouvrir un peu à nous, quoi que nous soyons (HQI, NQI+ ou, peut-être pour certains, THQI qui s'ignore ou se tait).
Quand tu dis :"le THQI [...] n'aime personne", je trouve cela vraiement très dur, et je peine à croire que TOI tu n'aimes personne. Ce sentiment que tu évoques (ou plutôt cette absence de sentiment) ne serait-elle pas liée à une absence de retour (feedback) adéquat ?
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Je suis d'accord et pas d'accord avec ce que dit Clepsydre. Dans le descriptif de Luc, on pourrait aussi bien reconnaître le HQI à la mode JSF, sauf que c'est plus marqué. Selon celui qui m'a testé, je suis thqi, mais avec un score "juste suffisant". Un modérètely guiftède, quoi. C'est la vitesse de traitement qui abaisse le score, visiblement - je suis tellement speed qu'il faut que je fasse et que je vérifie du même jet avant de répondre... Je m'y reconnais plutôt bien, mais avec le sentiment très net que ce n'est pas assez précis, pas discriminant, qu'il manque des trucs. Je n'ai juste pas connu l'échec scolaire : juste des études en-deçà des cursus de prestige que parents ou profs m'attribuaient d'avance. (Et cela me va très bien, par ailleurs. Je ne vois pas ce que j'aurais foutu dans les métiers qui peuvent issir d'études pareilles.)
Cette sensation d'être seul (remarquablement chantée par Brel, au passage) est aussi, si l'on en croit le Grand livre de la Prêtresse JSF, est le lot des hqi dans leur ensemble; donc même chose, discriminante ? Bof.
Absence de feedback ? Oui, je le ressens dans pas mal de discussions. Sur les quelques sujets (historiques par exemple) où j'ai des connaissances un peu approfondies, je croise, bien entendu, des personnes en sachant autant ou plus - cependant il faut pour cela aller sur des sites un peu spécialisés; autrement, quand ce sont les poncifs de comptoir qui tombent, je m'exaspère rapidement, et je laisse tomber - et là, sauf en de très rares cas, je trouve surtout des scanneurs d'archives qui s'enferrent très vite sur des détails techniques et ne me font pas les réponses qui jongleraient entre le général et le particulier pour bien évaluer la situation d'ensemble. Et c'est à nouveau la déception. Surtout que moi, j'ai posé une question et je reste sur ma faim : j'appréhende le problème, mais je n'ai pas assez d'informations : la personne a les informations mais ne les réunit pas devant moi, quelque explicite que soit ma question. Certes, quand cela arrive, je déguste (l'ennui étant que généralement, le corollaire d'une telle discussion est que la personne m'indique aussi une liste de bouquins à lire, ce qui fait mal au portefeuille).
Merde, qu'est-ce que je me la pète, c'est désastreux. Tant pis, c'est la journée bas les masques. ça répond peut-être à ta question Zebra56. Déjà, ce forum prend une tournure où certains qui n'ont pas envie d'être testés, commencent à se plaindre du fait que la problématique du test ne serait en réalité qu'une carte de club élitiste; alors oser parler de soi comme thqi... A l'heure où j'écris ce post, je balance encore entre le valider et me défiler. Et ça ne va pas rater, je vais le parsemer de politiquement correct. Pourtant, il y en a des situations où je ne supporte plus la connerie ambiante, les certitudes assenées avec ce pauvre argument d'autorité "moi je suis politiquement incorrect", avec la brutalité verbale en lieu et place d'argumentaire (j'appelle cela le terrorisme verbal, car au sens premier c'est de cela qu'il s'agit, dissuader l'autre de répondre en inspirant la peur de représailles psychologiques sous la forme de propos injurieux ou calomnieux), etc.
Quelle prétention.
L'un des soucis pour définir le thqi est le petit échantillon, encore réduit par ceux qui s'ignorent et ceux qui n'ont pas envie de se dévoiler. Du coup celui qui s'exprime ne sait jamais trop si ce qu'il dit vaut pour les thqi ou seulement pour lui.
Je ne sais pas si c'est une vraie différence entre hqi et thqi, mais, j'ai constaté que j'arrivais à m'intégrer, au bout d'un moment, dans des cénacles très particuliers et très divers où l'on aurait pu dire que c'était un défi, mais pratiquement toujours (voire toujours) en me sentant tout de même seul, un peu à l'écart, et toujours en mêlant cette intégration d'une sorte de regard extérieur désabusé, comme si je me/nous [le groupe] regardais de l'intérieur et de loin à la fois. Et toujours en me sentant plus à l'écart que les autres eux-mêmes ne me plaçaient, souvent à leur grande surprise.
Si je devais faire une comparaison, je dirais que par rapport à ces groupes divers qui vont leur chemin généralement droit, je suis une trajectoire sécante. Sans doute ma trajectoire est-elle sans doute une ligne brisée pour aller ainsi de l'un à l'autre. Mais quand j'y appartiens, on pourrait penser que je suis leur trajectoire : parfois elles sont presque parallèles. Mais en réalité non. Je suis entré par un côté et, plus ou moins vite, je traverse le rectangle qu'ils forment. Et un beau jour, j'ai atteint l'autre côté. Je constate parfois avec peine que je suis dehors et que quelque chose nous sépare désormais. Sans forcément l'avoir voulu. Mais c'est toujours comme ça.
Mais ça, c'est hqi ou thqi ou plumdorayi, j'en sais rien du tout !
Cette sensation d'être seul (remarquablement chantée par Brel, au passage) est aussi, si l'on en croit le Grand livre de la Prêtresse JSF, est le lot des hqi dans leur ensemble; donc même chose, discriminante ? Bof.
Absence de feedback ? Oui, je le ressens dans pas mal de discussions. Sur les quelques sujets (historiques par exemple) où j'ai des connaissances un peu approfondies, je croise, bien entendu, des personnes en sachant autant ou plus - cependant il faut pour cela aller sur des sites un peu spécialisés; autrement, quand ce sont les poncifs de comptoir qui tombent, je m'exaspère rapidement, et je laisse tomber - et là, sauf en de très rares cas, je trouve surtout des scanneurs d'archives qui s'enferrent très vite sur des détails techniques et ne me font pas les réponses qui jongleraient entre le général et le particulier pour bien évaluer la situation d'ensemble. Et c'est à nouveau la déception. Surtout que moi, j'ai posé une question et je reste sur ma faim : j'appréhende le problème, mais je n'ai pas assez d'informations : la personne a les informations mais ne les réunit pas devant moi, quelque explicite que soit ma question. Certes, quand cela arrive, je déguste (l'ennui étant que généralement, le corollaire d'une telle discussion est que la personne m'indique aussi une liste de bouquins à lire, ce qui fait mal au portefeuille).
Merde, qu'est-ce que je me la pète, c'est désastreux. Tant pis, c'est la journée bas les masques. ça répond peut-être à ta question Zebra56. Déjà, ce forum prend une tournure où certains qui n'ont pas envie d'être testés, commencent à se plaindre du fait que la problématique du test ne serait en réalité qu'une carte de club élitiste; alors oser parler de soi comme thqi... A l'heure où j'écris ce post, je balance encore entre le valider et me défiler. Et ça ne va pas rater, je vais le parsemer de politiquement correct. Pourtant, il y en a des situations où je ne supporte plus la connerie ambiante, les certitudes assenées avec ce pauvre argument d'autorité "moi je suis politiquement incorrect", avec la brutalité verbale en lieu et place d'argumentaire (j'appelle cela le terrorisme verbal, car au sens premier c'est de cela qu'il s'agit, dissuader l'autre de répondre en inspirant la peur de représailles psychologiques sous la forme de propos injurieux ou calomnieux), etc.
Quelle prétention.
L'un des soucis pour définir le thqi est le petit échantillon, encore réduit par ceux qui s'ignorent et ceux qui n'ont pas envie de se dévoiler. Du coup celui qui s'exprime ne sait jamais trop si ce qu'il dit vaut pour les thqi ou seulement pour lui.
J'ai la sensation que, là ou HQI a du mal à s'intégrer, à avoir de vrais amis et à se faire aimer d'autrui (malgré son empathie), le THQI s'intègre ou il veut, quand il veut, se fait accepter de n'importe qui mais n'aime personne.
Je ne sais pas si c'est une vraie différence entre hqi et thqi, mais, j'ai constaté que j'arrivais à m'intégrer, au bout d'un moment, dans des cénacles très particuliers et très divers où l'on aurait pu dire que c'était un défi, mais pratiquement toujours (voire toujours) en me sentant tout de même seul, un peu à l'écart, et toujours en mêlant cette intégration d'une sorte de regard extérieur désabusé, comme si je me/nous [le groupe] regardais de l'intérieur et de loin à la fois. Et toujours en me sentant plus à l'écart que les autres eux-mêmes ne me plaçaient, souvent à leur grande surprise.
Si je devais faire une comparaison, je dirais que par rapport à ces groupes divers qui vont leur chemin généralement droit, je suis une trajectoire sécante. Sans doute ma trajectoire est-elle sans doute une ligne brisée pour aller ainsi de l'un à l'autre. Mais quand j'y appartiens, on pourrait penser que je suis leur trajectoire : parfois elles sont presque parallèles. Mais en réalité non. Je suis entré par un côté et, plus ou moins vite, je traverse le rectangle qu'ils forment. Et un beau jour, j'ai atteint l'autre côté. Je constate parfois avec peine que je suis dehors et que quelque chose nous sépare désormais. Sans forcément l'avoir voulu. Mais c'est toujours comme ça.
Mais ça, c'est hqi ou thqi ou plumdorayi, j'en sais rien du tout !
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
PS : genre je vais vite péter un câble si sur le topic "anti-procrastination" on continue à me submerger de conseils pour lutter contre la procrastination afin de trouver du temps pour moi pour en faire des choses créatives. C'est véritablement incroyable qu'au bout de 2 pages les deux tiers des intervenants continuent à répondre au parfait contraire de la question.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Zebra56 a écrit:
Quand tu dis :"le THQI [...] n'aime personne", je trouve cela vraiement très dur, et je peine à croire que TOI tu n'aimes personne. Ce sentiment que tu évoques (ou plutôt cette absence de sentiment) ne serait-elle pas liée à une absence de retour (feedback) adéquat ?
J'ai dit ça c'est vrai, mais juste en dessous j'ai rajouté "j'exagère".
Je ne dirai pas que je n'aime vraiment personne... Il y a des gens que j'apprécie, que j'aime bien, d'autres que je n'aime pas particulièrement mais avec lesquelles je m'entends bien.
Mais très rares sont les personnes qui me manqueraient si elles n'étaient plus là.
Petite, j'étais très solitaire, et ne parlais qu'aux adultes. Plus grande, vers douze ans, ça a été le déclic. J'ai mis en place ce "faux-self", ce masque qui me permettait de communiquer. J'ai eu des amis, auxquels je tenais énormément, et qui m'acceptaient même quand le masque s'estompait. Je passais de la blague "pipi-caca"" à la réflexion philosophique en quelques secondes, mais ils arrivaient sans problème à me suivre. J'ai parfois regretté qu'ils ne puissent pas totalement me comprendre, mais ça me suffisait. Et puis ils ont grandi, ils ont changé. Ou est-ce moi ? En tout cas, désormais je me sens aussi seule avec eux qu'avec le reste du monde.
Depuis cette période, je ressens de plus en plus cette solitude. Les années passent, et les intérêts des gens de mon âge s'éloignent du mien, je me rends compte que les adultes ne sont que des ado' qui ont vécu plus longtemps, je prends conscience de choses qui m'échappaient, de la bêtise du monde que je n'ai pas le droit de blâmer parce que ce serait prétentieux. Je perds les rêves auxquels on a le droit qu'en enfance, j'ai des responsabilités à assumer et on me reproche de ne pas savoir le faire. Pour tout ça, oui, je n'aime plus les gens. Je ne les déteste pas, le problème vient de moi et pas d'eux. Il y a des gens que je peux apprécier, avec lesquels je peux me sentir bien, mais je ne peux plus aimer.
C'est quelque chose dont, évidemment, on ne peut pas parler. Comment dire à sa mère "Maman tu sais, je t'ai jamais aimée." ? Comment dire à ses amis "Tu sais depuis quelque temps, je me sens seule avec tout le monde.", sans qu'ils répondent, vexés, "Même avec moi ?!" ?
Clepsydre- Messages : 78
Date d'inscription : 31/12/2010
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Localisation : Grenoble
Re: THQI ? T'es cuit !
Plume d'eau rayée a écrit:
Et toujours en me sentant plus à l'écart que les autres eux-mêmes ne me plaçaient, souvent à leur grande surprise.
Si je devais faire une comparaison, je dirais que par rapport à ces groupes divers qui vont leur chemin généralement droit, je suis une trajectoire sécante. [...] Je suis entré par un côté et, plus ou moins vite, je traverse le rectangle qu'ils forment. Et un beau jour, j'ai atteint l'autre côté. Je constate parfois avec peine que je suis dehors et que quelque chose nous sépare désormais. Sans forcément l'avoir voulu. Mais c'est toujours comme ça.
Bien dit !
Et merci d'avoir osé !
Zebra56- Messages : 334
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Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Re: THQI ? T'es cuit !
Clepsydre a écrit:Petite, j'étais très solitaire, et ne parlais qu'aux adultes. Plus grande, vers douze ans, ça a été le déclic. J'ai mis en place ce "faux-self", ce masque qui me permettait de communiquer. J'ai eu des amis, auxquels je tenais énormément, et qui m'acceptaient même quand le masque s'estompait. [...] Les années passent, et les intérêts des gens de mon âge s'éloignent du mien, je me rends compte que les adultes ne sont que des ado' qui ont vécu plus longtemps. [...] Je perds les rêves auxquels on a le droit qu'en enfance, j'ai des responsabilités à assumer et on me reproche de ne pas savoir le faire. Pour tout ça, oui, je n'aime plus les gens. [...] C'est quelque chose dont, évidemment, on ne peut pas parler. Comment dire à sa mère "Maman tu sais, je t'ai jamais aimée." ? Comment dire à ses amis "Tu sais depuis quelque temps, je me sens seule avec tout le monde.", sans qu'ils répondent, vexés, "Même avec moi ?!" ?
Moi aussi, très solitaire petite, guère mieux au collège, aujourd'hui les conventions sociales ont été bien apprises et je donne (bien ?) le change. Les intérêts des gens de mon âge : bof ! Et ça a toujours été comme ça...
Quelle galère les discussions à la pause café ! Qu'est ce que je m'emmerde, comme je suis mal à l'aise ! A midi, idem : les déjeuners entre collègues, je les fuis comme la peste. Je suis souvent seule... Je ne me fais plus d'illusion, j'ai compris que peu de gens avaient les mêmes centres d'intérêt que moi, la même façon de penser, la même efficacité et j'en ai pris mon parti (je me suis résignée).
Je comprends ton point de vue sur les adultes-ados, mais il y a aussi des adultes qui te ressemble (mais ils ne sont pas faciles à trouver).
J'ai qq rares amis, dont certains n'ont rien à voir avec la sphère HQI mais sont d'une gentillesse et d'une générosité très rares : avec eux, le courant passe, pas la peine d'aborder des sujets "ardus", on parle d'autre chose, des choses plus simples et quotidiennes, sans superficialité, juste avec le coeur et j'aime la chaleur humaine qui se dégage d'eux. Le vilain petit canard est accepté brut de coffrage (même si je n'ai jamais abordé la question de la douance ou équivalent avec eux, j'en vois pas l'intérêt).
Pour la famille, j'ai mis plus de temps que toi à arrêter de me mentir sur "j'aime" / "j'aime pas". Pas évident, en effet, d'ouvrir les yeux sur ses parents, par exemple, de voir leurs défauts, de les critiquer et d'assumer, même en intime, cette appréciation...
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
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Localisation : Surtout ailleurs...
Re: THQI ? T'es cuit !
(Parenthèse hors-sujet)
Mon intervention sur la WAIS cherchait simplement à comprendre quel peut en être l’apport. Il y a quand même quelque chose de très paradoxal à revendiquer un outil traçant une ligne de démarcation verticale + / - ou sur- / sous, et à s’irriter ensuite que des personnes hésitent à franchir la ligne. Ou pire encore, à leur reprocher d’en avoir une approche du type supérieur/inférieur. L’incohérence, à mes yeux, elle est là.
Je ne l'aurais pas ouvert si je n'avais pas eu le sentiment qu'on (nous) faisait un peu violence en exigeant qu'on se place sur cette échelle.
Et il se trouve que ce fonctionnement-là m’est assez étranger. Je me fous complètement de savoir si quelqu’un est THQI, HQI ou NQI par rapport à moi (et vice-versa), je me contente de percevoir des points de contact possibles sur le plan intellectuel… mais aussi humain.
Ça, pour ce qui est de la relation, c’est-à-dire la partie où je me situe par rapport à l’autre.
Quant à comprendre les différences de fonctionnement HQI, THQI, NQI, c’est encore autre chose. Pour moi la WAIS aura peut-être un sens le jour où il existera un consensus clair sur ce que sont ces différentes catégories. C'est-à-dire le jour où de la passer me permettra d’avancer sur autre chose que mon niveau de performance intellectuelle. J’ai sans doute trop lu sur le sujet, parce qu’au final, j’en retire beaucoup d’infos contradictoires... Et aucune synthèse viable à mes yeux.
Pas besoin d’être THQI ou HQI pour se la péter, c’est une constante humaine y compris chez des non HQI dès qu’ils maîtrisent un domaine mieux que leur interlocuteur. Ça n’est pas tout le monde qui fonctionne de cette façon, heureusement, et il se trouve que j’ai plus d’affinités avec ceux qui sont suffisamment bien dans leurs pompes pour ne pas avoir besoin de se situer par rapport à l’autre sous ces termes-là…
Tu as parfaitement bien fait de valider, ça me permet au moins de savoir comment mes propos sont reçus… Et comment toi, tu me perçois à travers eux.
Et je te remercie de ne pas être resté dans une ambiguïté floue qui m’aurait valu de me faire taper sur les doigts pour parano mal placée si j’avais répondu. J’apprécie le courage de la franchise à sa juste valeur. Ainsi que l’honnêteté intellectuelle qui consiste à ne pas attaquer ou reprocher de façon biaisée, c’est-à-dire sans laisser à l’autre la possibilité de se défendre. Quant au reste du même paragraphe bien serré sur sa lancée, je m’y reconnais tellement peu que je préfère éviter de penser que ça me concerne.
Et puis tant que j’y suis : merci aux modos de ne pas venir me sermonner pour cause de hors-sujet. Je revendique (et oui, encore) de pouvoir répondre, même s’il est peu probable que je lève le malentendu sur mes intentions et personnalité.
J’arrête là les digressions sur ce forum.
(Fin de hors-sujet)
Plume d'eau rayée a écrit: Déjà, ce forum prend une tournure où certains qui n'ont pas envie d'être testés, commencent à se plaindre du fait que la problématique du test ne serait en réalité qu'une carte de club élitiste; alors oser parler de soi comme thqi... A l'heure où j'écris ce post, je balance encore entre le valider et me défiler. Et ça ne va pas rater, je vais le parsemer de politiquement correct. Pourtant, il y en a des situations où je ne supporte plus la connerie ambiante, les certitudes assenées avec ce pauvre argument d'autorité "moi je suis politiquement incorrect", avec la brutalité verbale en lieu et place d'argumentaire (j'appelle cela le terrorisme verbal, car au sens premier c'est de cela qu'il s'agit, dissuader l'autre de répondre en inspirant la peur de représailles psychologiques sous la forme de propos injurieux ou calomnieux), etc.
Mon intervention sur la WAIS cherchait simplement à comprendre quel peut en être l’apport. Il y a quand même quelque chose de très paradoxal à revendiquer un outil traçant une ligne de démarcation verticale + / - ou sur- / sous, et à s’irriter ensuite que des personnes hésitent à franchir la ligne. Ou pire encore, à leur reprocher d’en avoir une approche du type supérieur/inférieur. L’incohérence, à mes yeux, elle est là.
Je ne l'aurais pas ouvert si je n'avais pas eu le sentiment qu'on (nous) faisait un peu violence en exigeant qu'on se place sur cette échelle.
Et il se trouve que ce fonctionnement-là m’est assez étranger. Je me fous complètement de savoir si quelqu’un est THQI, HQI ou NQI par rapport à moi (et vice-versa), je me contente de percevoir des points de contact possibles sur le plan intellectuel… mais aussi humain.
Ça, pour ce qui est de la relation, c’est-à-dire la partie où je me situe par rapport à l’autre.
Quant à comprendre les différences de fonctionnement HQI, THQI, NQI, c’est encore autre chose. Pour moi la WAIS aura peut-être un sens le jour où il existera un consensus clair sur ce que sont ces différentes catégories. C'est-à-dire le jour où de la passer me permettra d’avancer sur autre chose que mon niveau de performance intellectuelle. J’ai sans doute trop lu sur le sujet, parce qu’au final, j’en retire beaucoup d’infos contradictoires... Et aucune synthèse viable à mes yeux.
Pas besoin d’être THQI ou HQI pour se la péter, c’est une constante humaine y compris chez des non HQI dès qu’ils maîtrisent un domaine mieux que leur interlocuteur. Ça n’est pas tout le monde qui fonctionne de cette façon, heureusement, et il se trouve que j’ai plus d’affinités avec ceux qui sont suffisamment bien dans leurs pompes pour ne pas avoir besoin de se situer par rapport à l’autre sous ces termes-là…
Tu as parfaitement bien fait de valider, ça me permet au moins de savoir comment mes propos sont reçus… Et comment toi, tu me perçois à travers eux.
Et je te remercie de ne pas être resté dans une ambiguïté floue qui m’aurait valu de me faire taper sur les doigts pour parano mal placée si j’avais répondu. J’apprécie le courage de la franchise à sa juste valeur. Ainsi que l’honnêteté intellectuelle qui consiste à ne pas attaquer ou reprocher de façon biaisée, c’est-à-dire sans laisser à l’autre la possibilité de se défendre. Quant au reste du même paragraphe bien serré sur sa lancée, je m’y reconnais tellement peu que je préfère éviter de penser que ça me concerne.
Et puis tant que j’y suis : merci aux modos de ne pas venir me sermonner pour cause de hors-sujet. Je revendique (et oui, encore) de pouvoir répondre, même s’il est peu probable que je lève le malentendu sur mes intentions et personnalité.
J’arrête là les digressions sur ce forum.
(Fin de hors-sujet)
Dernière édition par Equinoxe le Jeu 10 Fév 2011, 09:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Je viens d'accrocher sur le terme "performance". Ça fait longtemps que je l'avais oublié, celui-là, tant il me parait inapproprié. Pour moi, il s'agit d'un effet secondaire. L'intérêt du WAIS est plus de savoir comment tu réfléchis et en quoi, dans quels domaines tu diffères de la moyenne.C'est-à-dire le jour où de la passer me permettra d’avancer sur autre chose que mon niveau de performance intellectuelle.
Effectivement, si tu vois le QI comme un indicateur de performance, je comprends le problème que ça peut te poser.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: THQI ? T'es cuit !
Et un épisode de plus de "ça ne parle pas de moi, mais je vais quand même y réagir comme à une attaque personnelle doublée de lâcheté".
Tu te figures être à toi toute seule une tournure du forum ?
Tu constates toi-même que
- ce post ne cite pas ton pseudo
- les positions qui y sont relevées ne sont pas les tiennes
Si tu n'as pas envie de passer effectivement pour parano, conclus-en ce que la logique conclut : que ce n'est pas toi que ça concerne.
Ce sera ma seule réponse. Avec le fait que je te remercie pour la façon dont le topic va être irrémédiablement détourné.
Tu as parfaitement bien fait de valider, ça me permet au moins de savoir comment mes propos sont reçus… Et comment toi, tu me perçois à travers eux.
Et je te remercie de ne pas être resté dans une ambiguïté floue qui m’aurait valu de me faire taper sur les doigts pour parano mal placée si j’avais répondu.
Tu te figures être à toi toute seule une tournure du forum ?
Tu constates toi-même que
- ce post ne cite pas ton pseudo
- les positions qui y sont relevées ne sont pas les tiennes
Si tu n'as pas envie de passer effectivement pour parano, conclus-en ce que la logique conclut : que ce n'est pas toi que ça concerne.
Ce sera ma seule réponse. Avec le fait que je te remercie pour la façon dont le topic va être irrémédiablement détourné.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Clepsydre a écrit:Je n'ai pas l'impression que les THQI aient un comportement ou des "symptômes" différents des HQI. Ils sont peut être seulement plus accentués ?
bah je te rejoins la dessus...d'ailleurs, J'en profite pour m'autociter...
Beufasupa a écrit: pour ce qui est du sujet, jusqu'à présent, je n'ai pas percu clairement de différence (avec Les THQI) avec mon cas....Donc, peut être que c'est une histoire d' intensité du vécu........
donc + 1 Pour moi
Clepsydre a écrit: La seule "vraie" différence, pour moi, est le rapport aux autres.
je crois que non, ..la vraie différence se situe surement et simplement dans l'intensité...celle ci conditionnant tout le reste.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
L'intensité de quoi ?
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: THQI ? T'es cuit !
@Plume : toutes mes plus humbles excuses d'avoir effectué un rapprochement logique entre tes propos ici :
Quant au détournement du fil...
Avec mon intervention il y a 3 jours dans le fil "pourquoi ne pas passer la WAIS" ?Déjà, ce forum prend une tournure où certains qui n'ont pas envie d'être testés, commencent à se plaindre du fait que la problématique du test ne serait en réalité qu'une carte de club élitiste; alors oser parler de soi comme thqi... A l'heure où j'écris ce post, je balance encore entre le valider et me défiler.
Ce que je prenais pour un rapprochement logique n'était donc que de la parano pure et dure... Argument incontestablePour les plus honnêtes d'entre nous, il y a par conséquent et de fait un réel malaise à continuer de s'exprimer sur le forum. Il est évident que je me sentirais un peu illégitime à prétendre faire partie du Lion's Club avec mes ressources actuelles . Et bien évidemment, je me sens tout aussi illégitime parmi vous, même si ça n'est pas le chiffre sur mon compte en banque qui est exigé pour "régulariser ma situation", mais le chiffre sur ma tête (Wanted Man).
Si je me suis inscrite sur ZC, c'est justement parce que j'ai eu l'impression, peut-être à tort, qu'il ne s'agissait pas tout à fait d'un clone de Mensa, et que le niveau d'exigence (diplôme WAIS en règle, situation sociale brillante et sourire cheez du winner obligatoirement bien dans ses baskets par bienséance) était plus cool...
Quant au détournement du fil...
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Lanza a écrit:L'intensité de quoi ?
l'intensité émotionnelle et intellectuelle !!!!
tu prends les symptomes admis chez les Hqi et tu les accentues....
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Sondage ? Hum.
Petit pavé ?
• Sensation de facilité dans les petites classes. Pas d'apprentissage de la nécessité de faire des efforts ; Possible pour les efforts pas appris; mais facile, je ne dirais pas forcément. Cela dépendait des profs. Je n'avais guère l'envie de chercher en étant petite. Soit ça venait, soit ça ne venait pas, et dans ce dernier cas je laissais tomber. Par contre les sujets ou matières dans lesquels j'avais pigé le truc, clair que je me balladais: "tombée dans la potion magique" me disait-on.
• Par la suite, ennui insupportable en classe. Hostilité vis-à-vis de l'école, effondrement des notes. Rêverie, TDA/H ; Rêverie à fond, mais ennui ça n'est venu que sur le tard, en formation adulte. Avant ado j'avais trouvé de quoi m'occuper ou gérer mes cours autrement. Et enfant je ne sais plus, je n'ai pas souvenir d'ennui au primaire.
• Dispersion de l'énergie sur plein de centres d'intérêts sans approfondissement, comportement de scanneur ; 200% vrai, depuis toujours, mais nous sommes nombreux en ce cas. Maintenant que j'ai compris le principe du scanneur, j'arrive à en déjouer les pièges, pour au contraire utiliser au sens de me faciliter. Mais j'ai encore besoin d'être canalisée.
• Difficulté à supporter les idiots ; Difficulté à les comprendre je dirais. Ou à se montrer patient quand ils se lâchent un peu trop. Faire comme si de rien n'était si on doit rester avec eux, sinon les éviter oui. "supporter" n'est pas très explicite quand même.
• Exigence d'exactitude ; ça dépend. Utile comme réponse... :p Liée au fait que si ça ne vient pas de suite, je laisse tomber, car l'effort n'est pas toujours acquis... Par contre, dans mes propres efforts, soit c'est le fourbis parce que j'en ai besoin ainsi, soit c'est hyper classé, cadré. Les deux, ça dépend selon le sujet et le besoin que j'en ressens.
• Utilisation privilégiée du paradoxe et de la métaphore dans les réponses aux questions1) ; Clairement. ça en énerve, surtout lorsque je pense que c'est à la portée de tous. Alors je fais attention à ne pas trop jouer avec.
• Manque de confiance dans les autres, difficulté à déléguer ; Oui pour le premier point, 200%. Déléguer, si au contraire: j'ai trouvé ma façon de faire, et j'aime justement laisser la place aux autres en leur montrant la "boîte à outils" dont ils disposent, à eux ensuite de s'en saisir à leur mesure personnelle. Et là je suis contente de moi si la sauce "prend". ^^
• Hostilité vis-à-vis de l'autorité, rébellion, attitude négative, tendance forte au pessimisme2) ; Assez, voire beaucoup. Mais de caractère aussi tempéré le temps de mieux cibler le renversement d'une situation qui me semble empoisonnée. Donc rebellion, parce que je déteste le conformisme; même lorsque je ne pense pas être dans la différence, on me dit que j'y suis. Pessimiste, non: avec le temps je suis au contraire optimiste. Je soupire intérieurement plusieurs fois par jour, mais même en sachant que tel ou tel point ne s'arrangera jamais, je me focalise alors sur les autres, ceux sur lesquels on peut agir pour avancer. J'occulte donc ceux qui me rendraient pessimistes, puisque je ne peux rien y changer: ils sont là, présents, mais je les "oublie" exprès.
• Tendance à la solitude voire à l'isolement social si l'écart de QI avec l'environnement immédiat est trop important (distance proche de ou supérieure à 2 écarts types3)). Sentiment important de marginalisation sociale, sensation d'être un étranger. Dans les cas extrêmes, à la préadolescence ou à l'adolescence, tentative de suicide, et à l'age adulte, rejet de l'opinion d'autrui, et comportement d'original voire de cinglé ; Cinglée, on pourrait le penser, j'avoue. Il arrive qu'on m'en parle aussi. Mais ce serait alors accompagné d'autres symptômes bien visibles et clairement identifiables, qui ne sont pas présents. Je dirais que c'est simplement une perception différente de notre monde, selon qui regarde, ou vit dedans. Un peu comme de parler et voir des couleurs, dans une civilisation qui ne voit qu'en noir et blanc. L'écart de concept ferait passer le "Mr. Pluricolor" pour un fou aux yeux des autres. Donc solitude, oui, par la force des choses. Et au final, je préfère, ça me va bien: d'autant que je n'ai de toutes façons pas le choix. Même auprès de surdoués de mon âge, très peu "vibrent" sur la même longueur d'onde. J'en évite même certains de HQI, trop désagréables, voire insécurisants à mon goût. Telle que je "suis", ne leur plaît pas du tout, et tout est fait pour me le faire savoir. Du coup, c'est presque parfois moins désagréable d'être avec des "normaux" qu'avec des gens HQI en face de soi. Je l'ai remarqué à plusieurs reprises, et avec le recul, en songeant au passé, c'était déjà ainsi: très peu de gens avec qui je pouvais "parler" ou "être moi". Et largement pas tous les doués que j'ai pu croiser, très peu aussi parmi eux pouvaient me "tolérer". Question de caractère ou de profil je suppose.
• Risque d'avoir des “problèmes psy” lourds, voire de se retrouver hospitalisé en psychiatrie ; La sensation de devenir folle, j'ai déjà donné et je donne probablement encore. Disons que c'est maîtrisé et en bridage pour le moment.
• Taux de mortalité par maladie, accident (parfois mal expliqué) ou suicide anormalement élevé chez les hommes (2 à 3 fois supérieur à la moyenne nationale)4) ; J'peux pas encore dire, je suis bien en vie, youpiiiiiiiiiiii (et ouf). ^^
• Parfois des tendances autistiques (syndrome d'Asperger). y'a de ça... Le livre Aspergirls conseillé de lire sur ce forum, en anglais, est disons bien en résonnance sur pas mal de points. Mais je n'ai pas encore tout lu.
Pas testée du tout. Ce n'est que cet été que j'ai compris le lien avec la douance, en lisant un article sur les adultes non détectés, puis en approfondossant le sujet. Et plus j'avançais, plus les voiles se dissipaient: ça m'a beaucoup appris sur ma façon de fonctionner, et comment l'accepter, pour en faire une force.
Jusqu'à il y a peu de temps, je n'en voyais d'ailleurs pas l'utilité de me faire tester pour "vérifier": je le savais, j'avais compris. Il faut aussi laisser du temps au temps pour mettre soi-même son puzzle en place. Ce qui est agréable quand on arrive à emboîter des morceaux de Soi, et voir ce que cela donne, quel chemin cela dessine: à la fois pour le passé, le présent, mais aussi l'avenir. Quel infini plaisir d'avancer sur un mystère, de le résoudre, lorsqu'il s'agit du mystère de soi.
Mais bon, je crois que je vais chercher un bon psy pour passer le test. Histoire de résoudre un ou deux points non encore éclairés. J'ai passé les tests Mensa pour voir, sans préparer, et je ne suis pas tombée trop loin du % pour le test des formes logiques. Qui était relativement facile, je trouvais presque tout du premier coup, seules quelques questions ont nécessité que j'y revienne ensuite une deuxième fois, je n'avais pas trouvé de suite; et avec le temps limité, pas l'habitude, pas eu le temps de tout revoir. J'aime prendre mon temps pour décortiquer en profondeur, alors un exercice de vitesse, même trois exercices de vitesse d'ailleurs, j'ai trouvé ça amusant mais pas vraiment pour moi. Pour une fois qu'on avait un truc à se mettre sous la dent, il fallait speeder avec tout? Oh que non.
Conclusion? Que dire. Même ici, je me sens décalée et pas vraiment à ma place, je m'en suis vite aperçue, mais cela veut-il dire vraiment quelque chose sur une échelle de degré ? Je n'en suis pas sûre. Cela me semble un peu simpliste comme raisonnement, ou réducteur. Tant de facteurs peuvent jouer, influer. Alors se contenter d'une échelle de valeur, d'une seule ? Pour mesurer tout ce qu'un être est, a été, ou sera ? Grands dieux, non.
D'autant que vous l'avez dit: on doit tous plus ou moins se retrouver là-dedans.
Quant aux dégâts de ne pas être détecté, oui il y en a, mais aussi chez les détectés. Donc bon.
Peut-être un autre chemin est alors pris, qui ne serait pas celui de quelqu'un ayant connaissance de sa douance. Et cela crée un développement différent, pas forcément inintéressant. Ce serait comme de dire "perdre ses parents en étant jeune, c'est catastrophique d'un point de vue psychologique". Ce qui est vrai, et faux en même temps. Vrai parce que notre société a fondé sa civilisation sur le fait de vivre avec ses deux parents, ou en famille recomposée. Donc tout pointe vers cet enfant "sans parents". Mais toujours nous avons eu des enfants isolés, ou orphelins: ça ne les empêchait pas ensuite de devenir ce qu'ils devaient être, ou parfois de se bonifier encore davantage (si je ne frise pas l'impertinence en le disant). Pareil pour les "non-détectés": c'est un plus de le savoir, mais pas forcément exhaustif.
Petit pavé ?
• Sensation de facilité dans les petites classes. Pas d'apprentissage de la nécessité de faire des efforts ; Possible pour les efforts pas appris; mais facile, je ne dirais pas forcément. Cela dépendait des profs. Je n'avais guère l'envie de chercher en étant petite. Soit ça venait, soit ça ne venait pas, et dans ce dernier cas je laissais tomber. Par contre les sujets ou matières dans lesquels j'avais pigé le truc, clair que je me balladais: "tombée dans la potion magique" me disait-on.
• Par la suite, ennui insupportable en classe. Hostilité vis-à-vis de l'école, effondrement des notes. Rêverie, TDA/H ; Rêverie à fond, mais ennui ça n'est venu que sur le tard, en formation adulte. Avant ado j'avais trouvé de quoi m'occuper ou gérer mes cours autrement. Et enfant je ne sais plus, je n'ai pas souvenir d'ennui au primaire.
• Dispersion de l'énergie sur plein de centres d'intérêts sans approfondissement, comportement de scanneur ; 200% vrai, depuis toujours, mais nous sommes nombreux en ce cas. Maintenant que j'ai compris le principe du scanneur, j'arrive à en déjouer les pièges, pour au contraire utiliser au sens de me faciliter. Mais j'ai encore besoin d'être canalisée.
• Difficulté à supporter les idiots ; Difficulté à les comprendre je dirais. Ou à se montrer patient quand ils se lâchent un peu trop. Faire comme si de rien n'était si on doit rester avec eux, sinon les éviter oui. "supporter" n'est pas très explicite quand même.
• Exigence d'exactitude ; ça dépend. Utile comme réponse... :p Liée au fait que si ça ne vient pas de suite, je laisse tomber, car l'effort n'est pas toujours acquis... Par contre, dans mes propres efforts, soit c'est le fourbis parce que j'en ai besoin ainsi, soit c'est hyper classé, cadré. Les deux, ça dépend selon le sujet et le besoin que j'en ressens.
• Utilisation privilégiée du paradoxe et de la métaphore dans les réponses aux questions1) ; Clairement. ça en énerve, surtout lorsque je pense que c'est à la portée de tous. Alors je fais attention à ne pas trop jouer avec.
• Manque de confiance dans les autres, difficulté à déléguer ; Oui pour le premier point, 200%. Déléguer, si au contraire: j'ai trouvé ma façon de faire, et j'aime justement laisser la place aux autres en leur montrant la "boîte à outils" dont ils disposent, à eux ensuite de s'en saisir à leur mesure personnelle. Et là je suis contente de moi si la sauce "prend". ^^
• Hostilité vis-à-vis de l'autorité, rébellion, attitude négative, tendance forte au pessimisme2) ; Assez, voire beaucoup. Mais de caractère aussi tempéré le temps de mieux cibler le renversement d'une situation qui me semble empoisonnée. Donc rebellion, parce que je déteste le conformisme; même lorsque je ne pense pas être dans la différence, on me dit que j'y suis. Pessimiste, non: avec le temps je suis au contraire optimiste. Je soupire intérieurement plusieurs fois par jour, mais même en sachant que tel ou tel point ne s'arrangera jamais, je me focalise alors sur les autres, ceux sur lesquels on peut agir pour avancer. J'occulte donc ceux qui me rendraient pessimistes, puisque je ne peux rien y changer: ils sont là, présents, mais je les "oublie" exprès.
• Tendance à la solitude voire à l'isolement social si l'écart de QI avec l'environnement immédiat est trop important (distance proche de ou supérieure à 2 écarts types3)). Sentiment important de marginalisation sociale, sensation d'être un étranger. Dans les cas extrêmes, à la préadolescence ou à l'adolescence, tentative de suicide, et à l'age adulte, rejet de l'opinion d'autrui, et comportement d'original voire de cinglé ; Cinglée, on pourrait le penser, j'avoue. Il arrive qu'on m'en parle aussi. Mais ce serait alors accompagné d'autres symptômes bien visibles et clairement identifiables, qui ne sont pas présents. Je dirais que c'est simplement une perception différente de notre monde, selon qui regarde, ou vit dedans. Un peu comme de parler et voir des couleurs, dans une civilisation qui ne voit qu'en noir et blanc. L'écart de concept ferait passer le "Mr. Pluricolor" pour un fou aux yeux des autres. Donc solitude, oui, par la force des choses. Et au final, je préfère, ça me va bien: d'autant que je n'ai de toutes façons pas le choix. Même auprès de surdoués de mon âge, très peu "vibrent" sur la même longueur d'onde. J'en évite même certains de HQI, trop désagréables, voire insécurisants à mon goût. Telle que je "suis", ne leur plaît pas du tout, et tout est fait pour me le faire savoir. Du coup, c'est presque parfois moins désagréable d'être avec des "normaux" qu'avec des gens HQI en face de soi. Je l'ai remarqué à plusieurs reprises, et avec le recul, en songeant au passé, c'était déjà ainsi: très peu de gens avec qui je pouvais "parler" ou "être moi". Et largement pas tous les doués que j'ai pu croiser, très peu aussi parmi eux pouvaient me "tolérer". Question de caractère ou de profil je suppose.
• Risque d'avoir des “problèmes psy” lourds, voire de se retrouver hospitalisé en psychiatrie ; La sensation de devenir folle, j'ai déjà donné et je donne probablement encore. Disons que c'est maîtrisé et en bridage pour le moment.
• Taux de mortalité par maladie, accident (parfois mal expliqué) ou suicide anormalement élevé chez les hommes (2 à 3 fois supérieur à la moyenne nationale)4) ; J'peux pas encore dire, je suis bien en vie, youpiiiiiiiiiiii (et ouf). ^^
• Parfois des tendances autistiques (syndrome d'Asperger). y'a de ça... Le livre Aspergirls conseillé de lire sur ce forum, en anglais, est disons bien en résonnance sur pas mal de points. Mais je n'ai pas encore tout lu.
Pas testée du tout. Ce n'est que cet été que j'ai compris le lien avec la douance, en lisant un article sur les adultes non détectés, puis en approfondossant le sujet. Et plus j'avançais, plus les voiles se dissipaient: ça m'a beaucoup appris sur ma façon de fonctionner, et comment l'accepter, pour en faire une force.
Jusqu'à il y a peu de temps, je n'en voyais d'ailleurs pas l'utilité de me faire tester pour "vérifier": je le savais, j'avais compris. Il faut aussi laisser du temps au temps pour mettre soi-même son puzzle en place. Ce qui est agréable quand on arrive à emboîter des morceaux de Soi, et voir ce que cela donne, quel chemin cela dessine: à la fois pour le passé, le présent, mais aussi l'avenir. Quel infini plaisir d'avancer sur un mystère, de le résoudre, lorsqu'il s'agit du mystère de soi.
Mais bon, je crois que je vais chercher un bon psy pour passer le test. Histoire de résoudre un ou deux points non encore éclairés. J'ai passé les tests Mensa pour voir, sans préparer, et je ne suis pas tombée trop loin du % pour le test des formes logiques. Qui était relativement facile, je trouvais presque tout du premier coup, seules quelques questions ont nécessité que j'y revienne ensuite une deuxième fois, je n'avais pas trouvé de suite; et avec le temps limité, pas l'habitude, pas eu le temps de tout revoir. J'aime prendre mon temps pour décortiquer en profondeur, alors un exercice de vitesse, même trois exercices de vitesse d'ailleurs, j'ai trouvé ça amusant mais pas vraiment pour moi. Pour une fois qu'on avait un truc à se mettre sous la dent, il fallait speeder avec tout? Oh que non.
Conclusion? Que dire. Même ici, je me sens décalée et pas vraiment à ma place, je m'en suis vite aperçue, mais cela veut-il dire vraiment quelque chose sur une échelle de degré ? Je n'en suis pas sûre. Cela me semble un peu simpliste comme raisonnement, ou réducteur. Tant de facteurs peuvent jouer, influer. Alors se contenter d'une échelle de valeur, d'une seule ? Pour mesurer tout ce qu'un être est, a été, ou sera ? Grands dieux, non.
D'autant que vous l'avez dit: on doit tous plus ou moins se retrouver là-dedans.
Quant aux dégâts de ne pas être détecté, oui il y en a, mais aussi chez les détectés. Donc bon.
Peut-être un autre chemin est alors pris, qui ne serait pas celui de quelqu'un ayant connaissance de sa douance. Et cela crée un développement différent, pas forcément inintéressant. Ce serait comme de dire "perdre ses parents en étant jeune, c'est catastrophique d'un point de vue psychologique". Ce qui est vrai, et faux en même temps. Vrai parce que notre société a fondé sa civilisation sur le fait de vivre avec ses deux parents, ou en famille recomposée. Donc tout pointe vers cet enfant "sans parents". Mais toujours nous avons eu des enfants isolés, ou orphelins: ça ne les empêchait pas ensuite de devenir ce qu'ils devaient être, ou parfois de se bonifier encore davantage (si je ne frise pas l'impertinence en le disant). Pareil pour les "non-détectés": c'est un plus de le savoir, mais pas forcément exhaustif.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Kara a écrit:
Manque de confiance dans les autres, difficulté à déléguer ; Oui pour le premier point, 200%. Déléguer, si au contraire: j'ai trouvé ma façon de faire, et j'aime justement laisser la place aux autres en leur montrant la "boîte à outils" dont ils disposent, à eux ensuite de s'en saisir à leur mesure personnelle. Et là je suis contente de moi si la sauce "prend". ^^
Intéressant ! Faudra que je m'en inspire...Concrètement, tu procèdes comment pour leur indiquer leur boîte à outils sans les vexer ?
Kara a écrit:Je dirais que c'est simplement une perception différente de notre monde, selon qui regarde, ou vit dedans. Un peu comme de parler et voir des couleurs, dans une civilisation qui ne voit qu'en noir et blanc
Très belle analogie !
Zebra56- Messages : 334
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Re: THQI ? T'es cuit !
Et si on essayait d'élaborer un questionnaire pour justement voir si une tendance plus prononcée sur certains aspects se distingue pour les THQI par rapport aux HQI ?
Je n'ai pas fait de recherche biblio mais j'ai l'impression qu'il y a peu de références sur la question, donc on pourrait ébaucher une tentative en utilisant l'échantillon du forum. Le participants répondant au questionnaire devraient être zebrotestés ...ce n'est pas une question d'élitisme ou de sectarisme mais plutôt pour essayer d'avoir un minimum de base scientifique dans le choix de l'échantillon pour ce questionnaire.
Donc si on mettait ici au point une liste de questions, puis l'un d'entre nous se charge de poster deux sondages : un pour les THQI un pour les HQI (avec les même questions bien sûr !)
Quelques suggestions :
Relations sociales :
Diriez vous que vos amis se comptent sur les doigts d'une main ?
Etes vous un bout-en-train ?
Vous considérez vous comme timide et êtes perçu comme tel par les autres ?
Vous considérez vous comme timide mais n'êtes pas perçu comme tel par les autres ?
Avez vous/avez vous eu des conflits violents avec vos parents ou vos frères et soeurs non zèbres ?
Avez vous déjà fait des fugues ?
Avez vous déjà fait des tentatives de suicide ?
Avez vous un profil "geek" ?
Etes vous perçu comme arrogant par ceux qui ne vous connaissent pas ?
Etes vous perçus comme arrogant par ceux qui vous connaissent ?
Etes vous considéré silencieux ?
Etes vous considéré comme un bon auditeur (good listener) ?
Parcours scolaire :
Avez vous eu de graves difficultés d'adaptation au système scolaire ?
Etiez vous toujours en tête de classe ?
Avez vous eu des diplômes avec mention ?
Etiez vous rejeté ou mis à part à l'école/collège/lycée ?
Diriez vous que vous êtes plutôt "littéraire" ?
Diriez vous que vous êtes plutôt "matheux" ?
Etes vous bon en orthographe ?
Hobbies :
Avez vous vraiment un sujet de prédilection, une passion qui absorbe votre vie ?
Considérez vous que vous ne pouvez vous investir durablement dans aucune passion (hobby) ?
Vos hobbies ont ils rapport avec l'informatique, ou ce qui implique des languages codés ?
Vos hobbies ont il un rapport avec l'univers, la métaphysique, etc ... ?
Vos hobbies ont il un rapport avec la médecine et les sciences de l'homme ?
Vos hobbies ont il un rapport avec la nature ?
Etes vous attirés par les disciplines spirituelles (arts martiaux , reiki , zen , méditation, etc...)
Etes vous brillant en musique ?
Etes vous brillant dans le domaine sportif ?
Etes vous brillant dans les arts graphiques ?
Carrière :
Etes vous relativement satisfait de votre travail ?
Travaillez vous en indépendant (ou assimilé) ?
Votre travail est il en lien avec le domaine social ?
Votre travail inclus-t-il du travail en équipe ?
Votre travail inclus-t-il de manager des gens ?
Votre travail inclus une nettement une dimension créative ?
Votre "mental" :
Avez vous (ou voulez vous) explorer les frontières du cerveau et du conscient ? (hypnose, rêve éveillé, auto-hypnose, etc ...)
Avez vous peur d'être ou de devenir fou ?
Avez vous des vies parallèles dans votre tête ?
Créez vous des émotions/symptômes physiologiques en "manipulant" votre cerveau (ex : "se faire croire"/s'imaginer que quelqu'un est mort, et pleurer réellement )
Parlez vous souvent avec vous même dans votre tête ?
Etes vous exigeant quand à l'exactitude des mots et des propos que les autres portent ?
Euh .... bon ça fait déjà peut être beaucoup. L'idéal aurait été de pouvoir croiser les réponses de questions précédentes avec des questions suivantes, mais bon la fonctionnalité "sondage" ne nous permet pas de faire ça mais on peut quand même un peu essayer de se faire une idée ...
Qu'en pensez vous ? Pour ceux qui ont pratiqué le forum depuis plus longtemps et distingué de nettes différences entre les membres sur certains aspects, quelles questions pourraient en découler ? Quelles questions vous semblent "à côté de la plaque" dans la liste ci dessus ?
Euh .. bon voilà, à vous de voir si ça vaut le peine de développer et essayer ... ne serait-ce que par curiosité
Je n'ai pas fait de recherche biblio mais j'ai l'impression qu'il y a peu de références sur la question, donc on pourrait ébaucher une tentative en utilisant l'échantillon du forum. Le participants répondant au questionnaire devraient être zebrotestés ...ce n'est pas une question d'élitisme ou de sectarisme mais plutôt pour essayer d'avoir un minimum de base scientifique dans le choix de l'échantillon pour ce questionnaire.
Donc si on mettait ici au point une liste de questions, puis l'un d'entre nous se charge de poster deux sondages : un pour les THQI un pour les HQI (avec les même questions bien sûr !)
Quelques suggestions :
Relations sociales :
Diriez vous que vos amis se comptent sur les doigts d'une main ?
Etes vous un bout-en-train ?
Vous considérez vous comme timide et êtes perçu comme tel par les autres ?
Vous considérez vous comme timide mais n'êtes pas perçu comme tel par les autres ?
Avez vous/avez vous eu des conflits violents avec vos parents ou vos frères et soeurs non zèbres ?
Avez vous déjà fait des fugues ?
Avez vous déjà fait des tentatives de suicide ?
Avez vous un profil "geek" ?
Etes vous perçu comme arrogant par ceux qui ne vous connaissent pas ?
Etes vous perçus comme arrogant par ceux qui vous connaissent ?
Etes vous considéré silencieux ?
Etes vous considéré comme un bon auditeur (good listener) ?
Parcours scolaire :
Avez vous eu de graves difficultés d'adaptation au système scolaire ?
Etiez vous toujours en tête de classe ?
Avez vous eu des diplômes avec mention ?
Etiez vous rejeté ou mis à part à l'école/collège/lycée ?
Diriez vous que vous êtes plutôt "littéraire" ?
Diriez vous que vous êtes plutôt "matheux" ?
Etes vous bon en orthographe ?
Hobbies :
Avez vous vraiment un sujet de prédilection, une passion qui absorbe votre vie ?
Considérez vous que vous ne pouvez vous investir durablement dans aucune passion (hobby) ?
Vos hobbies ont ils rapport avec l'informatique, ou ce qui implique des languages codés ?
Vos hobbies ont il un rapport avec l'univers, la métaphysique, etc ... ?
Vos hobbies ont il un rapport avec la médecine et les sciences de l'homme ?
Vos hobbies ont il un rapport avec la nature ?
Etes vous attirés par les disciplines spirituelles (arts martiaux , reiki , zen , méditation, etc...)
Etes vous brillant en musique ?
Etes vous brillant dans le domaine sportif ?
Etes vous brillant dans les arts graphiques ?
Carrière :
Etes vous relativement satisfait de votre travail ?
Travaillez vous en indépendant (ou assimilé) ?
Votre travail est il en lien avec le domaine social ?
Votre travail inclus-t-il du travail en équipe ?
Votre travail inclus-t-il de manager des gens ?
Votre travail inclus une nettement une dimension créative ?
Votre "mental" :
Avez vous (ou voulez vous) explorer les frontières du cerveau et du conscient ? (hypnose, rêve éveillé, auto-hypnose, etc ...)
Avez vous peur d'être ou de devenir fou ?
Avez vous des vies parallèles dans votre tête ?
Créez vous des émotions/symptômes physiologiques en "manipulant" votre cerveau (ex : "se faire croire"/s'imaginer que quelqu'un est mort, et pleurer réellement )
Parlez vous souvent avec vous même dans votre tête ?
Etes vous exigeant quand à l'exactitude des mots et des propos que les autres portent ?
Euh .... bon ça fait déjà peut être beaucoup. L'idéal aurait été de pouvoir croiser les réponses de questions précédentes avec des questions suivantes, mais bon la fonctionnalité "sondage" ne nous permet pas de faire ça mais on peut quand même un peu essayer de se faire une idée ...
Qu'en pensez vous ? Pour ceux qui ont pratiqué le forum depuis plus longtemps et distingué de nettes différences entre les membres sur certains aspects, quelles questions pourraient en découler ? Quelles questions vous semblent "à côté de la plaque" dans la liste ci dessus ?
Euh .. bon voilà, à vous de voir si ça vaut le peine de développer et essayer ... ne serait-ce que par curiosité
Re: THQI ? T'es cuit !
Lena a écrit:Créez vous des émotions/symptômes physiologiques en "manipulant" votre cerveau (ex : "se faire croire"/s'imaginer que quelqu'un est mort, et pleurer réellement ) ; Parlez vous souvent avec vous même dans votre tête ?
Ben mince, alors ! Je ne suis pas seule à faire ça ??? Je n'osais pas l'évoquer, pcq pour moi c'était limite un peu schizophrène ce genre de truc ...
Pour le reste, je regrette de ne pas être testée officiellement (ce sera à faire dès que possible, à moins que je n'arrive à remettre la main sur ce fichu psychologue scolaire qui nous avait fait passer des tests collectifs il y a...25 ans, et dont je n'ai JAMAIS eu les résultats - même pas une ébauche !)... J'aurais des tas de trucs à dire, car ça me parle bcp. Tant pis, je lirai donc les autres...
Bonne idée en tout cas, Lena !
Zebra56- Messages : 334
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Re: THQI ? T'es cuit !
Zebra56 a écrit:Intéressant ! Faudra que je m'en inspire...Concrètement, tu procèdes comment pour leur indiquer leur boîte à outils sans les vexer ?
Montrer ou offrir une "belle boîte" pour faire joujou.
Je dirais d'abord de défricher le terrain des mauvaises herbes, les trucs qui ralentissent ou ne servent qu'à user de l'énergie. Tout seul dans son coin, sans gêner ou empiéter. Un par un, ou bien en bloc si c'est un gros tas-fatras irrécupérable. Garder la structure si c'est un truc qui a marché, mais qui a désormais besoin d'un toilettage. Ajouter ensuite une fois que c'est "propre" ton architecture pour renforcer, consolider les points fragiles. Ou de quoi impulser de l'énergie vive avec un bon "alimenteur", du terreau quoi...
Puis, une fois que c'est net devant chez toi, s'occuper des bordures, limites. Tout doucement, laisser le temps de la réaction si jamais ça ne plaisait pas. Et pour ne pas passer pour quelqu'un d'envahisseur.
Après, tu peux proposer des outils dont les autres pourront se servir sur leur propre parcelle, que tu fabriques toi-même ou organises en reprenant d'anciens trucs existants. Ou tu passes commande si ça dépasse ta compétence et que tu ne peux t'y plonger de suite.
Tu mets alors à disposition: ceux qui seront intéressés, s'en serviront. Et ils peuvent voir l'effet produit en observant ce que tu viens de défricher. Et ceux qui ne veulent pas, ben de toutes façons, tu ne leur as rien demandé ni proposé, donc pas de froisseries inutiles.
Sinon, le cerveau, oui, ça se programme à volonté. "A volonté" n'est d'ailleurs pas anodine comme expression.
Défaire après, c'est l'autre étape: j'en ai un retors de "programme interne", dont je n'arrive pas à décoder comment j'ai fait pour me le mettre.
Parce que maintenant, ça se déclenche aussi dans des situations variantes, où là au contraire, je n'en ai absolument pas besoin. Mais je vais y arriver à le chopper. Je suis tenace.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Hey, je suis THQI !
Pour ceux qui doutent encore, c'est le moment de se lancer :
http://www.oksub.com/index.php?option=com_quiz&task=user_tst_shw&Itemid=67&tid=21
Pour ceux qui doutent encore, c'est le moment de se lancer :
http://www.oksub.com/index.php?option=com_quiz&task=user_tst_shw&Itemid=67&tid=21
- Spoiler:
- PS :
Zebra56- Messages : 334
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nirti- Messages : 193
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Re: THQI ? T'es cuit !
J’ai lu tout le fil de discussion, j’ai la tête bourdonnante d’idées que je vais essayer de structurer, bien que je ne sache pas par où commencer.
Ceci dit, la première des choses que je me dis après cette lecture, c’est que pour un même concept, il y a beaucoup de choses associées mais qui n’en dépendent pas car elles se retrouvent ailleurs. Par exemple, thqi = inadaptation sociale.
Il y a aussi une multitude d’angles différents, par exemple, si on prend l’angle : de la courbe de Gauss donc quelque chose de très théorique car statistique ; de l’environnement, des différences interpersonnelles (tous les thqi ne sont pas les mêmes), du ressenti donc quelque chose de très subjectif, etc.
En d’autres termes, il y a la règle générale et la règle personnelle ; la différence du thqi lamba (si je puis dire) donc une catégorie; et sa propre différence située dans cette catégorie ou en dehors.
Alors quoi faire ? Comment s’y prendre pour essayer de débroussailler un peu tout ça ?
Je vais commencer par les règles générales.
Prenons l’angle de la courbe de Gauss, si on admet que le hqi comme le thqi PEUT entrainer une inadaptation sociale, car très éloigné de la moyenne, elle est censée être différente de n’importe quelle autre type d’inadaptation sociale (maladie mentale, milieu précaire, déficience mentale, etc.).
Alors comment se traduirait-elle selon la courbe de Gauss?
La première des choses évidentes serait une différence d’un point de vue cognitif : plus le disque dur est puissant plus il permet de stocker les informations et plus le réseau est riche, plus les connexions se font.
Donc les thqi devraient avoir une capacité de mémoire supérieure même face à des hqi. Par ailleurs, ils devraient également être capables de produire plus de connexions. Donc d’avoir un meilleur traitement de l’information (quantité) et de meilleures capacités d’analyse (qualité) et d’une plus grande curiosité car ils ont de la place pour stocker. C’est normalement la vocation du test de Qi de le montrer.
Cela amène l’idée qu’il existe aussi une différence au niveau biologique, que le système nerveux ou la configuration du cerveau est différente. Peut-être qu’il y a plus de myéline ce qui expliquerait un influx nerveux plus important. Et des connexions particulières dans les différentes lobes et aires du cerveau qui pourrait donner des perceptions différentes comme la synesthésie.
Toutes ces différences d’un point de vue cognitif et biologique sous tendent l’idée d’une meilleure efficacité non seulement sur le plan intellectuel mais aussi sur d’autres plans car si le système nerveux est plus performant, cela entraine une résistance plus importante au niveau physique, une meilleure coordination des mouvements, des sens plus développés, etc.
Donc, en théorie, les thqi devraient être sur adaptés notamment sur le plan scolaire (première visée des tests de Qi) car ils sont censés mieux comprendre et plus vite ce qui est demandé.
Les études de Termann tendent à montrer que les surdoués ont une vie plus heureuse, sont en meilleure santé, très bien insérés, etc. bref que la vie est très belle pour eux et qu’ils réussissent sur tous les plans. (A préciser qu’il a pris quelque liberté avec ses chiffres pour abonder dans son sens et que son étude longitudinale est souvent remise en cause).
Voilà, pour très largement résumer d’après mes connaissances sur le sujet, ce que la théorie et la vision linéaire de la courbe de Gauss défend. A chaque saut d’écart-type, l’intelligence est supérieure en quantité et en qualité à celui qui le précède.
Vous comme moi, on sait qu’il ne s’agit que d’une théorie et que quand bien même une population de thqi existe bel et bien, ça ne suffit pas à l’expliquer et encore moins à expliquer nos expériences personnelles. Mais resituons les choses dans leur contexte, ce n’est que depuis peu que l’on s’intéresse à l’aspect affectif et émotionnel des surdoués.
Si je reprends le niveau biologique avec l’idée d’un système nerveux plus développé donc plus de capteurs sensoriels, je peux me dire que la sensibilité sera exacerbée, l’émotivité également, l’intuition aussi. Et au niveau du cerveau que les aires qui sont attribuées à ses facettes affectives sont plus développées, donc plus d’empathie, de morale, de sens de la justice, etc.
Un surhomme, en un sens, voilà, ce que dresse la théorie d’un thqi lamba. Il n’y a pas inadaptation mais sur adaptation.
C’est bien entendu fort éloigné de ce qu’on lit ici car un hqi n’aurait déjà pas à se plaindre.
Alors pourquoi la réalité ne colle pas à ce profil? Pourquoi des surdoués censés être sur adaptés sont souvent sous adaptés comme le seraient des déficients mentaux (toujours selon la courbe de Gauss) ?
Je pense, de toute façon, que cette linéarité ne peut être appliquée à des personnes dont le cerveau fonctionne de façon non linéaire. Il y a trop d’imprévisibilité dans le cerveau d’un surdoué pour pouvoir prédire qu’avec toutes les dispositions qu’il possède à sa naissance, il est paré pour affronter la vie, surtout s’il est exposé trop tôt à la violence, à la misère, la perte et toutes choses négatives et traumatisantes pour tout un chacun. Mais sans même parler de ça, le chaos qui règne dans son esprit à cause de toutes ces connexions peut le faire basculer rapidement si ces besoins affectifs ne sont pas comblés.
Il me semble qu’il faut donc faire une différence entre les thqi qui se rapprochent de ce qui est décrit, qui sont sur adaptés et dont la réussite est brillante et fulgurante sur tous les plans et ceux qui sont inadaptés.
Car ce qui devrait être un formidable atout peut se transformer en son pire cauchemar s’il n’apprend pas à se canaliser et à rester maitre de lui-même et non dépendant de sa pensée frénétique.
Là, on se situe sur le plan de l’environnement, la profondeur de la pensée (arborescence) ne le laisse jamais tranquille et l’épuise si elle est mal gérée, de même que la sensibilité, l’émotivité, etc.
Ceux qui apprennent à se canaliser grâce à un entourage suffisamment sain, stable et rassurant, sont ceux qui se rapprocheront le plus du thqi ou du hqi lamba (réussite sociale et personnelle).
Ceux qui ont des carences affectives, qui ont manqué de modèles ou de repères connaitront des difficultés au point de ne plus savoir comment s’en sortir seul et parfois iront consulter.
Que peut-on tirer de tout ça ?
Cela voudrait dire qu’un hqi et qu’un thqi en détresse sont forcément ceux qui n’ont pas eu l’attention et l’affection qui convenaient ce qui n’a pas permis un développement harmonieux et une construction solide de la personnalité. Ils développent donc des comportements inadaptés (procrastination, victimisation) envers eux-mêmes, et envers les autres (car c’est bien des autres que viennent leurs carences dans leur esprit donc ils les repoussent).
Il y a un fort rejet de la norme car elle n’a pas su les protéger et les rassurer donc les comprendre. Et le décalage, qui existe aussi bien chez les hqi que chez les thqi, est perçu comme une persécution pour mieux corroborer ce rejet. Plus on en aura souffert, plus le sentiment de décalage sera fort ; hqi ou thqi, là n’est plus la question.
Paradoxalement certains, malgré ce décalage, seront très « normés » pour minimiser le rejet, pour continuer à partager des choses, des codes car rejeter c’est une chose mais être rejeté en est une autre.
N’oublions pas bien sûr les différences inter personnelles qui existent aussi bien entre hqi qu’entre thqi que ce soit sur le plan cognitif (différents types d’intelligence), affectif ou de l’environnement, de leur genre etc.
J’ajoute qu’être un thqi ou hqi ne fait pas forcément de soi un bon penseur, cela s’apprend et qu’un hqi ou un thqi peut moins bien penser qu’un normo pensant. Penser et capacités intellectuelles c’est différent, à mon sens.
Le portrait que j’ai dressé n’est bien pas sur pas exhaustif, je ne suis pas rentré dans les détails, c’est déjà suffisamment long et je n’ai pas encore fini.
Perso, j’ai beaucoup de mal avec cette fichue courbe de Gauss, elle ne me satisfait pas du tout mais comme toute théorie, elle est volontairement réductrice, c’est ainsi que l’humanité construit ses connaissances. Mais on peut faire des constats et il y a toujours des exceptions à tout.
Tout le monde a fait l’expérience de la plume et du plomb qui tombent à la même vitesse à condition qu’il n’y ait plus d’air. Pour moi, le Qi, c’est un peu ça, dans une théorie, il n’y a pas d’air, tout coule de source, tout est lisse, sans anicroches. Or dès que la condition initiale n’est plus là, le Qi n’est plus qu’une donnée dans quelque chose qui le dépasse. Je pense qu’il peut être compensé par d’autres choses et qu’un égal ne soit pas forcément un thqi, car ça dépend aussi de comment on s’en sert.
Etre un thqi, n’est, pour moi, pas synonyme de solitude, d’incompréhension, d’inadaptation, on peut fort bien s’en accommoder et au contraire l’utiliser de façon constructive et positive.
Il y a des thqi qui seront incapables de faire ce que d’autres thqi font. Et il y a des thqi qui seront incapables de faire ce que des hqi font et vice et versa (idem pour les normaux).
L’important c’est d’abord de savoir l’accorder à soi même et c’est difficile. Je constate, à l’heure actuelle, que je n’ai pas encore fait le deuil d’une vie différente si j’avais été stimulé et poussé quand j’étais enfant. Et j’ai le sentiment que c’est bien l’objet de ce fil, de ce que peuvent devenir les surdoués non reconnus et la dérive de leur potentiel.
Car je ne me sens pas tourner à plein pot dans mes projets et je constate également que j’ai encore besoin de gestion mentale et de canaliser ma pensée pour atteindre mes objectifs. Je ne déteste pas mon mode de fonctionnement, au contraire, mon imagination me tient compagnie sous différentes formes, mes émotions me font vivre des choses si profondes que je suis ému souvent jusqu’aux larmes juste par le fait de penser à une situation inventée, vécue ou vue. Et j’ai toujours quelque chose à faire parce que j’ai toujours quelque chose à chercher. Mes sensations sont divertissantes, si je pense à du poulet, j’en ai le goût et l’odeur. Des odeurs me font penser à des goûts, des goûts à des odeurs. Et si je dois faire passer le temps, je me repasse une série, un film, un manga, une histoire inventée, etc. sur mon écran mental, j’y vois même des choses que je n’avais pas vu (j’ai vérifié).
Par contre, quand je dors, c’est là où j’aimerai un bouton off, je suis trop conscient de dormir et de rêver, ça ne me repose pas.
Mon souhait c'est de compenser cet élan qu'on n'a pas su me transmettre et que je dois apprendre seul. Parfois ça me démoralise, je me dis que la mayonnaise ne montera jamais et parfois, je focalise sur mes petits progrès et ça va mieux. Mais, je sais que j'ai encore beaucoup de boulot si je veux atteindre mes objectifs.
Ceci dit, la première des choses que je me dis après cette lecture, c’est que pour un même concept, il y a beaucoup de choses associées mais qui n’en dépendent pas car elles se retrouvent ailleurs. Par exemple, thqi = inadaptation sociale.
Il y a aussi une multitude d’angles différents, par exemple, si on prend l’angle : de la courbe de Gauss donc quelque chose de très théorique car statistique ; de l’environnement, des différences interpersonnelles (tous les thqi ne sont pas les mêmes), du ressenti donc quelque chose de très subjectif, etc.
En d’autres termes, il y a la règle générale et la règle personnelle ; la différence du thqi lamba (si je puis dire) donc une catégorie; et sa propre différence située dans cette catégorie ou en dehors.
Alors quoi faire ? Comment s’y prendre pour essayer de débroussailler un peu tout ça ?
Je vais commencer par les règles générales.
Prenons l’angle de la courbe de Gauss, si on admet que le hqi comme le thqi PEUT entrainer une inadaptation sociale, car très éloigné de la moyenne, elle est censée être différente de n’importe quelle autre type d’inadaptation sociale (maladie mentale, milieu précaire, déficience mentale, etc.).
Alors comment se traduirait-elle selon la courbe de Gauss?
La première des choses évidentes serait une différence d’un point de vue cognitif : plus le disque dur est puissant plus il permet de stocker les informations et plus le réseau est riche, plus les connexions se font.
Donc les thqi devraient avoir une capacité de mémoire supérieure même face à des hqi. Par ailleurs, ils devraient également être capables de produire plus de connexions. Donc d’avoir un meilleur traitement de l’information (quantité) et de meilleures capacités d’analyse (qualité) et d’une plus grande curiosité car ils ont de la place pour stocker. C’est normalement la vocation du test de Qi de le montrer.
Cela amène l’idée qu’il existe aussi une différence au niveau biologique, que le système nerveux ou la configuration du cerveau est différente. Peut-être qu’il y a plus de myéline ce qui expliquerait un influx nerveux plus important. Et des connexions particulières dans les différentes lobes et aires du cerveau qui pourrait donner des perceptions différentes comme la synesthésie.
Toutes ces différences d’un point de vue cognitif et biologique sous tendent l’idée d’une meilleure efficacité non seulement sur le plan intellectuel mais aussi sur d’autres plans car si le système nerveux est plus performant, cela entraine une résistance plus importante au niveau physique, une meilleure coordination des mouvements, des sens plus développés, etc.
Donc, en théorie, les thqi devraient être sur adaptés notamment sur le plan scolaire (première visée des tests de Qi) car ils sont censés mieux comprendre et plus vite ce qui est demandé.
Les études de Termann tendent à montrer que les surdoués ont une vie plus heureuse, sont en meilleure santé, très bien insérés, etc. bref que la vie est très belle pour eux et qu’ils réussissent sur tous les plans. (A préciser qu’il a pris quelque liberté avec ses chiffres pour abonder dans son sens et que son étude longitudinale est souvent remise en cause).
Voilà, pour très largement résumer d’après mes connaissances sur le sujet, ce que la théorie et la vision linéaire de la courbe de Gauss défend. A chaque saut d’écart-type, l’intelligence est supérieure en quantité et en qualité à celui qui le précède.
Vous comme moi, on sait qu’il ne s’agit que d’une théorie et que quand bien même une population de thqi existe bel et bien, ça ne suffit pas à l’expliquer et encore moins à expliquer nos expériences personnelles. Mais resituons les choses dans leur contexte, ce n’est que depuis peu que l’on s’intéresse à l’aspect affectif et émotionnel des surdoués.
Si je reprends le niveau biologique avec l’idée d’un système nerveux plus développé donc plus de capteurs sensoriels, je peux me dire que la sensibilité sera exacerbée, l’émotivité également, l’intuition aussi. Et au niveau du cerveau que les aires qui sont attribuées à ses facettes affectives sont plus développées, donc plus d’empathie, de morale, de sens de la justice, etc.
Un surhomme, en un sens, voilà, ce que dresse la théorie d’un thqi lamba. Il n’y a pas inadaptation mais sur adaptation.
C’est bien entendu fort éloigné de ce qu’on lit ici car un hqi n’aurait déjà pas à se plaindre.
Alors pourquoi la réalité ne colle pas à ce profil? Pourquoi des surdoués censés être sur adaptés sont souvent sous adaptés comme le seraient des déficients mentaux (toujours selon la courbe de Gauss) ?
Je pense, de toute façon, que cette linéarité ne peut être appliquée à des personnes dont le cerveau fonctionne de façon non linéaire. Il y a trop d’imprévisibilité dans le cerveau d’un surdoué pour pouvoir prédire qu’avec toutes les dispositions qu’il possède à sa naissance, il est paré pour affronter la vie, surtout s’il est exposé trop tôt à la violence, à la misère, la perte et toutes choses négatives et traumatisantes pour tout un chacun. Mais sans même parler de ça, le chaos qui règne dans son esprit à cause de toutes ces connexions peut le faire basculer rapidement si ces besoins affectifs ne sont pas comblés.
Il me semble qu’il faut donc faire une différence entre les thqi qui se rapprochent de ce qui est décrit, qui sont sur adaptés et dont la réussite est brillante et fulgurante sur tous les plans et ceux qui sont inadaptés.
Car ce qui devrait être un formidable atout peut se transformer en son pire cauchemar s’il n’apprend pas à se canaliser et à rester maitre de lui-même et non dépendant de sa pensée frénétique.
Là, on se situe sur le plan de l’environnement, la profondeur de la pensée (arborescence) ne le laisse jamais tranquille et l’épuise si elle est mal gérée, de même que la sensibilité, l’émotivité, etc.
Ceux qui apprennent à se canaliser grâce à un entourage suffisamment sain, stable et rassurant, sont ceux qui se rapprocheront le plus du thqi ou du hqi lamba (réussite sociale et personnelle).
Ceux qui ont des carences affectives, qui ont manqué de modèles ou de repères connaitront des difficultés au point de ne plus savoir comment s’en sortir seul et parfois iront consulter.
Que peut-on tirer de tout ça ?
Cela voudrait dire qu’un hqi et qu’un thqi en détresse sont forcément ceux qui n’ont pas eu l’attention et l’affection qui convenaient ce qui n’a pas permis un développement harmonieux et une construction solide de la personnalité. Ils développent donc des comportements inadaptés (procrastination, victimisation) envers eux-mêmes, et envers les autres (car c’est bien des autres que viennent leurs carences dans leur esprit donc ils les repoussent).
Il y a un fort rejet de la norme car elle n’a pas su les protéger et les rassurer donc les comprendre. Et le décalage, qui existe aussi bien chez les hqi que chez les thqi, est perçu comme une persécution pour mieux corroborer ce rejet. Plus on en aura souffert, plus le sentiment de décalage sera fort ; hqi ou thqi, là n’est plus la question.
Paradoxalement certains, malgré ce décalage, seront très « normés » pour minimiser le rejet, pour continuer à partager des choses, des codes car rejeter c’est une chose mais être rejeté en est une autre.
N’oublions pas bien sûr les différences inter personnelles qui existent aussi bien entre hqi qu’entre thqi que ce soit sur le plan cognitif (différents types d’intelligence), affectif ou de l’environnement, de leur genre etc.
J’ajoute qu’être un thqi ou hqi ne fait pas forcément de soi un bon penseur, cela s’apprend et qu’un hqi ou un thqi peut moins bien penser qu’un normo pensant. Penser et capacités intellectuelles c’est différent, à mon sens.
Le portrait que j’ai dressé n’est bien pas sur pas exhaustif, je ne suis pas rentré dans les détails, c’est déjà suffisamment long et je n’ai pas encore fini.
Perso, j’ai beaucoup de mal avec cette fichue courbe de Gauss, elle ne me satisfait pas du tout mais comme toute théorie, elle est volontairement réductrice, c’est ainsi que l’humanité construit ses connaissances. Mais on peut faire des constats et il y a toujours des exceptions à tout.
Tout le monde a fait l’expérience de la plume et du plomb qui tombent à la même vitesse à condition qu’il n’y ait plus d’air. Pour moi, le Qi, c’est un peu ça, dans une théorie, il n’y a pas d’air, tout coule de source, tout est lisse, sans anicroches. Or dès que la condition initiale n’est plus là, le Qi n’est plus qu’une donnée dans quelque chose qui le dépasse. Je pense qu’il peut être compensé par d’autres choses et qu’un égal ne soit pas forcément un thqi, car ça dépend aussi de comment on s’en sert.
Etre un thqi, n’est, pour moi, pas synonyme de solitude, d’incompréhension, d’inadaptation, on peut fort bien s’en accommoder et au contraire l’utiliser de façon constructive et positive.
Il y a des thqi qui seront incapables de faire ce que d’autres thqi font. Et il y a des thqi qui seront incapables de faire ce que des hqi font et vice et versa (idem pour les normaux).
L’important c’est d’abord de savoir l’accorder à soi même et c’est difficile. Je constate, à l’heure actuelle, que je n’ai pas encore fait le deuil d’une vie différente si j’avais été stimulé et poussé quand j’étais enfant. Et j’ai le sentiment que c’est bien l’objet de ce fil, de ce que peuvent devenir les surdoués non reconnus et la dérive de leur potentiel.
Car je ne me sens pas tourner à plein pot dans mes projets et je constate également que j’ai encore besoin de gestion mentale et de canaliser ma pensée pour atteindre mes objectifs. Je ne déteste pas mon mode de fonctionnement, au contraire, mon imagination me tient compagnie sous différentes formes, mes émotions me font vivre des choses si profondes que je suis ému souvent jusqu’aux larmes juste par le fait de penser à une situation inventée, vécue ou vue. Et j’ai toujours quelque chose à faire parce que j’ai toujours quelque chose à chercher. Mes sensations sont divertissantes, si je pense à du poulet, j’en ai le goût et l’odeur. Des odeurs me font penser à des goûts, des goûts à des odeurs. Et si je dois faire passer le temps, je me repasse une série, un film, un manga, une histoire inventée, etc. sur mon écran mental, j’y vois même des choses que je n’avais pas vu (j’ai vérifié).
Par contre, quand je dors, c’est là où j’aimerai un bouton off, je suis trop conscient de dormir et de rêver, ça ne me repose pas.
Mon souhait c'est de compenser cet élan qu'on n'a pas su me transmettre et que je dois apprendre seul. Parfois ça me démoralise, je me dis que la mayonnaise ne montera jamais et parfois, je focalise sur mes petits progrès et ça va mieux. Mais, je sais que j'ai encore beaucoup de boulot si je veux atteindre mes objectifs.
Re: THQI ? T'es cuit !
Si je peux me permettre :
"Si je reprends le niveau biologique avec l’idée d’un système nerveux plus développé donc plus de capteurs sensoriels, je peux me dire que la sensibilité sera exacerbée, l’émotivité également, l’intuition aussi. Et au niveau du cerveau que les aires qui sont attribuées à ses facettes affectives sont plus développées, donc plus d’empathie, de morale, de sens de la justice, etc.
Un surhomme, en un sens, voilà, ce que dresse la théorie d’un thqi lamba. Il n’y a pas inadaptation mais sur adaptation.
C’est bien entendu fort éloigné de ce qu’on lit ici car un hqi n’aurait déjà pas à se plaindre."
Si un individu ressent un fort sens de la justice, de la morale, alors ce n'est pas étonnant qu'il ne s'intègre pas à la société. S'il y participe en se plaçant dans la hiérarchie alors d'énormes problèmes de conscience se poseront à lui, car il aura conscience des conséquences qu'elles impliquent, pour lui et pour les autres (discussion qu'on a eu avec Popiou la dernière fois).
Je crois qu'il faut faire la différence entre s'adapter et s'intégrer. Il me semble que tu utilises toi le terme adapter pour intégrer. Pourtant ce sont deux choses différentes, on peut s'adapter sans s'intégrer pratiquement.
Ressentir le besoin de s'intégrer c'est plutôt les autres qui le suscitent, parcque la norme a priori, l'intégration, on ne la ressent pas d'emblée, mais dans le jugement des autres comme critère de réussite, de validation du sens de sa propre vie.
S'adapter oui c'est une nécessité pour survivre, mais s'intégrer, accepter les normes dominantes, pas vraiment un besoin. Sauf pour celui qui accepte celle des gens normaux. Et dans ce cas ne renie-t'il pas son individualité ?
Il me semble que tu prends ta propre frustration de ne pas avoir mieux réussi dans le monde d'un point de vue social, pour une frustration qui toucherait tous ceux qui ne se sont pas adaptés. Pourtant il y'a des exemples sur le forum de gens qui vivent dans une certaine solitude, liberté et qui ne sont pas malheureux. Pour toi on dirait que non-intégration=malheur. Et il me semble que c'est un point de vue subjectif que tu tentes d'appliquer aux autres.
C'est bien simple : la plupart des scientifiques qui s'intéressent à la douance, ne me semblent pas eux-mêmes doués - peut-être que je me trompe c'est une hypothèse. Ils prennent leur idée de la réussite pour celle de tous. Or on peut se situer en dehors de ça. A condition de pouvoir l'assumer certes. Mais à mon avis ça demande moins d'efforts que de se faire souffrance à se dire, qu'aurais-je pu faire si et si et si et si. Ce qui est fait est fait. Maintenant reste à envisager les solutions pour vivre au mieux avec ça. En pensant en terme de réussite sociale etc, on continue à penser dans les termes qui justement nous ont empêché de nous développer dans notre voie propre. Après on peut toujours analyser notre vie, se demander ce qu'on aimait vraiment et qu'on a pas fait pour le faire maintenant. Ce n'est jamais trop tard.
Selon moi on ne réalise jamais rien de grand, de nouveau, quand on cherche la réussite sociale. Puisqu'on aura tendance à reproduire pour plaire. Les grands écrivains, musiciens, philosophes n'ont jamais réalisé pour réussir socialement, mais par leur passion pour leur activité. La réussite sociale est une conséquence, pas une cause de leur activité.
Enfin voilà mon point de vue sur les choses. Chaque fois que j'essaye de m'intégrer cela me cause une grande souffrance même si j'en ressens le désir au départ. Parcque je ne suis pas fait pour m'intégrer. Depuis tout petit je suis en marge, que je sois avec les gens ou non. Et ça c'est à la base. J'aurais grandi dans un milieu plus aisé ça aurait été pareil. J'aurais fini par le critiquer et vouloir m'en détacher.
Quand on observe les grands intelligents issus des élites, les philosophes, on peut observer la même chose. Ils n'ont jamais été très heureux ! Prenons l'exemple de Pascal dont les facultés ont été exploitée dès sa prime enfance. Peut-on dire qu'il était heureux ?
J'pense que c'est éluder le problème. Les gens dont on parle quand ils s'intègrent au monde des autres se causent toujours une souffrance, que ce soit en haut en bas. Ils sont juste différents, où qu'ils soient.
S'adapter oui, mais s'intégrer... Deux choses différentes donc qu'il ne faut pas confondre selon moi.
"Si je reprends le niveau biologique avec l’idée d’un système nerveux plus développé donc plus de capteurs sensoriels, je peux me dire que la sensibilité sera exacerbée, l’émotivité également, l’intuition aussi. Et au niveau du cerveau que les aires qui sont attribuées à ses facettes affectives sont plus développées, donc plus d’empathie, de morale, de sens de la justice, etc.
Un surhomme, en un sens, voilà, ce que dresse la théorie d’un thqi lamba. Il n’y a pas inadaptation mais sur adaptation.
C’est bien entendu fort éloigné de ce qu’on lit ici car un hqi n’aurait déjà pas à se plaindre."
Si un individu ressent un fort sens de la justice, de la morale, alors ce n'est pas étonnant qu'il ne s'intègre pas à la société. S'il y participe en se plaçant dans la hiérarchie alors d'énormes problèmes de conscience se poseront à lui, car il aura conscience des conséquences qu'elles impliquent, pour lui et pour les autres (discussion qu'on a eu avec Popiou la dernière fois).
Je crois qu'il faut faire la différence entre s'adapter et s'intégrer. Il me semble que tu utilises toi le terme adapter pour intégrer. Pourtant ce sont deux choses différentes, on peut s'adapter sans s'intégrer pratiquement.
Ressentir le besoin de s'intégrer c'est plutôt les autres qui le suscitent, parcque la norme a priori, l'intégration, on ne la ressent pas d'emblée, mais dans le jugement des autres comme critère de réussite, de validation du sens de sa propre vie.
S'adapter oui c'est une nécessité pour survivre, mais s'intégrer, accepter les normes dominantes, pas vraiment un besoin. Sauf pour celui qui accepte celle des gens normaux. Et dans ce cas ne renie-t'il pas son individualité ?
Il me semble que tu prends ta propre frustration de ne pas avoir mieux réussi dans le monde d'un point de vue social, pour une frustration qui toucherait tous ceux qui ne se sont pas adaptés. Pourtant il y'a des exemples sur le forum de gens qui vivent dans une certaine solitude, liberté et qui ne sont pas malheureux. Pour toi on dirait que non-intégration=malheur. Et il me semble que c'est un point de vue subjectif que tu tentes d'appliquer aux autres.
C'est bien simple : la plupart des scientifiques qui s'intéressent à la douance, ne me semblent pas eux-mêmes doués - peut-être que je me trompe c'est une hypothèse. Ils prennent leur idée de la réussite pour celle de tous. Or on peut se situer en dehors de ça. A condition de pouvoir l'assumer certes. Mais à mon avis ça demande moins d'efforts que de se faire souffrance à se dire, qu'aurais-je pu faire si et si et si et si. Ce qui est fait est fait. Maintenant reste à envisager les solutions pour vivre au mieux avec ça. En pensant en terme de réussite sociale etc, on continue à penser dans les termes qui justement nous ont empêché de nous développer dans notre voie propre. Après on peut toujours analyser notre vie, se demander ce qu'on aimait vraiment et qu'on a pas fait pour le faire maintenant. Ce n'est jamais trop tard.
Selon moi on ne réalise jamais rien de grand, de nouveau, quand on cherche la réussite sociale. Puisqu'on aura tendance à reproduire pour plaire. Les grands écrivains, musiciens, philosophes n'ont jamais réalisé pour réussir socialement, mais par leur passion pour leur activité. La réussite sociale est une conséquence, pas une cause de leur activité.
Enfin voilà mon point de vue sur les choses. Chaque fois que j'essaye de m'intégrer cela me cause une grande souffrance même si j'en ressens le désir au départ. Parcque je ne suis pas fait pour m'intégrer. Depuis tout petit je suis en marge, que je sois avec les gens ou non. Et ça c'est à la base. J'aurais grandi dans un milieu plus aisé ça aurait été pareil. J'aurais fini par le critiquer et vouloir m'en détacher.
Quand on observe les grands intelligents issus des élites, les philosophes, on peut observer la même chose. Ils n'ont jamais été très heureux ! Prenons l'exemple de Pascal dont les facultés ont été exploitée dès sa prime enfance. Peut-on dire qu'il était heureux ?
J'pense que c'est éluder le problème. Les gens dont on parle quand ils s'intègrent au monde des autres se causent toujours une souffrance, que ce soit en haut en bas. Ils sont juste différents, où qu'ils soient.
S'adapter oui, mais s'intégrer... Deux choses différentes donc qu'il ne faut pas confondre selon moi.
Simao- Messages : 203
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 40
Localisation : Near of Paris
Re: THQI ? T'es cuit !
J'aimerais rajouter que quand on considère la société, ses valeurs, sa manière de fonctionner comme hostile à soi-même, alors l'intelligence de l'adaptation est justement de s'en tenir au maximum éloigné. Et non pas essayer de l'intégrer.
Car dans cette vision assez limite de l'adaptation et je prends un exemple cliché exprès qui fera peut-être grincer des dents mais il exprime bien mon idée. Si l'adaption est la condition du bonheur alors que dire d'un intelligent vivant dans un système totalitaire, tel que le système nazi. Doit-il l'intégrer ou non ? Toute chose est relative.
Enfin j'aime surtout cette idée que je répète pour pas qu'on l'oublie à cause de mon exemple provocateur : "quand on considère la société, ses valeurs, sa manière de fonctionner comme hostile à soi-même, alors l'intelligence de l'adaptation est justement de s'en tenir au maximum éloigné."
[foutue pensée qui part dans tous les sens : ce que je voulais dire c'est : le dégoût qu'on peut avoir de la société ne provient pas nécessairement de notre échec dans celle-ci ; c'est peut-être aussi bien le dégoût aussi qui provoque l'échec.]
Car dans cette vision assez limite de l'adaptation et je prends un exemple cliché exprès qui fera peut-être grincer des dents mais il exprime bien mon idée. Si l'adaption est la condition du bonheur alors que dire d'un intelligent vivant dans un système totalitaire, tel que le système nazi. Doit-il l'intégrer ou non ? Toute chose est relative.
Enfin j'aime surtout cette idée que je répète pour pas qu'on l'oublie à cause de mon exemple provocateur : "quand on considère la société, ses valeurs, sa manière de fonctionner comme hostile à soi-même, alors l'intelligence de l'adaptation est justement de s'en tenir au maximum éloigné."
[foutue pensée qui part dans tous les sens : ce que je voulais dire c'est : le dégoût qu'on peut avoir de la société ne provient pas nécessairement de notre échec dans celle-ci ; c'est peut-être aussi bien le dégoût aussi qui provoque l'échec.]
Simao- Messages : 203
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Re: THQI ? T'es cuit !
En fait je reprends surtout le mot le plus utilisé qui est l’inadaptation sociale. Pour le reste, je pense qu’on a tous un désir de s’intégrer, ça ne veut pas dire changer de personnalité, mais être accepté, aimé, sans se sentir constamment seul, impuissant et différent. La norme est une fiction, après chacun fait ce qu’il y veut, mais je pense que pour être bien, qu’il faut accepter un équilibre entre la réalité et son propre idéalisme. Je ne dis pas qu'il faut renoncer bien au contraire, mais pour oeuvrer dans le bon sens il faut agir.S'adapter oui c'est une nécessité pour survivre, mais s'intégrer, accepter les normes dominantes, pas vraiment un besoin. Sauf pour celui qui accepte celle des gens normaux. Et dans ce cas ne renie-t'il pas son individualité ?
Du tout, je suis justement très bien intégré aujourd’hui, ça n’a pas toujours été le cas mais j’y ai travaillé et la différence est si positive que j’ai envie de la partager.Il me semble que tu prends ta propre frustration de ne pas avoir mieux réussi dans le monde d'un point de vue social, pour une frustration qui toucherait tous ceux qui ne se sont pas adaptés. Pourtant il y'a des exemples sur le forum de gens qui vivent dans une certaine solitude, liberté et qui ne sont pas malheureux. Pour toi on dirait que non-intégration=malheur. Et il me semble que c'est un point de vue subjectif que tu tentes d'appliquer aux autres.
Je doute également que tous les scientifiques, qui travaillent sur la douance, soient surdoués, mais beaucoup le sont. Leur douance ne les a pas empêchés de vivre leur vie.
La dessus je ne suis pas d’accord, que ce soit des philosophes ou des artistes, ils n’ont pas travaillé seulement par passion, ils ne vivaient pas en reclus et participaient activement à la société (salon littéraire, etc.) et c’est pour cela qu’ils ont eu du succès et un impact. Loin de la société, sans observer ce qui s'y passe, sans y participer eux mêmes, ils n'auraient touchés personne par leurs oeuvres.
La société est quand même ce qui te fait vivre. Et ses normes sont là pour créer une cohésion. La fuir n’est pas une solution, c’est une protection qui donne une certaine illusion mais sans plus. Je pense qu’il faut apprendre à regarder les choses sous un angle différent et ne pas se stigmatiser à chaque fois. Je le répète chacun fait ce qu’il veut dans la norme qui s'apparente à un idéal, aucun besoin de gommer sa différence pour s’intégrer, on peut même s’intégrer grâce à sa différence.
Re: THQI ? T'es cuit !
Je réagis, j'trouve ta réaction intéressante mais j'ai envie de critiquer pour aller plus loin, merci de m'avoir critiqué, j'adore ça
Alors :
"En fait je reprends surtout le mot le plus utilisé qui est l’inadaptation sociale. Pour le reste, je pense qu’on a tous un désir de s’intégrer, ça ne veut pas dire changer de personnalité, mais être accepté, aimé, sans se sentir constamment seul, impuissant et différent. La norme est une fiction, après chacun fait ce qu’il y veut, mais je pense que pour être bien, qu’il faut accepter un équilibre entre la réalité et son propre idéalisme. Je ne dis pas qu'il faut renoncer bien au contraire, mais pour oeuvrer dans le bon sens il faut agir."
Et bien je poursuis en disant qu'on peut être adapté sans être intégré. Aujourd'hui plus que jamais et en particulier dans une société comme la notre où on peut vivre dans un certain anonymat, sans la pression sociale du milieu local qui n'est pas prépondérante comme avant dans l'adaptation.
Mais je ne parle de choisir une vie d'exclu aimé de personne etc... Pour moi la norme non n'est pas une fiction, c'est une culture commune, une manière commune de percevoir les choses et elle existe dans les différentes strates sociales. C'est ce qui permet aux gens de se reconnaître comme semblables. Ces normes sont nécessairement simplistes et personnellement je n'aime pas jouer ce jeu. Je le fais parfois pour qu'on me laisse tranquille, ne pas susciter l'hostilité mais je fais le strict minimum. Alors que dans le monde justement le superficiel, cette acceptation commune du sens de la vie notamment (naître, se reproduire, crever même si on voudrait que ça n'arrive pas), recouvre presque tout, tout questionnement entre les humains. S'intégrer à la société prise globalement c'est accepter a priori de ne pas discuter du sens de la vie avec d'autres, accepter le sens commun.
Moi c'est justement quand j'suis intégré ou que je désire l'être que je me sens "seul, impuissant et différent", puisque les autres limitent mon champ de pensée et d'action. Je me sens bien avec les autres quand je passe beaucoup de temps seul et que je peux me développer. Sinon mon faux-self prend le dessus à la longue et je me perds. Mais il me semble que tout est question de point de vue, globalement quand on recherche la reconnaissance c'est là qu'on se sent le plus seul, puisqu'on se dépossède de notre propre sens, on accepte celui des autres.
Ce que tu appelles réalité, j'appelle ça réalité supposée par le plus grand nombre, mais ce n'est pas la réalité, y'a t'il vraiment une réalité du reste ? Je ne crois pas. Il y'a de la pensée qui se réalise et créer un certain état de fait. Mais ma foi c'est s'opposer à de la pensée en premier lieu plutôt qu'à la réalité selon. Qu'est-ce que la réalité ? De la matière, de la pensée ?
"Du tout, je suis justement très bien intégré aujourd’hui, ça n’a pas toujours été le cas mais j’y ai travaillé et la différence est si positive que j’ai envie de la partager."
Je n'en doute pas... Mais tu as creusé dans un certain sens et ma foi tu aurais pu être tout aussi bien dans un autre qui sait ?
"Je doute également que tous les scientifiques, qui travaillent sur la douance, soient surdoués, mais beaucoup le sont. Leur douance ne les a pas empêchés de vivre leur vie."
Je me suis avancé je ne suis pas spécialiste des spécialistes travaillant sur le sujet. Concernant la deuxième phrase foi tout dépend de la définition que l'on a de la vie. Qu'est-ce que vivre sa vie ? Si tu me dis, avoir un travail, gérer une carrière, s'acheter des bien matériels, avoir des enfants, toucher sa retraite alors le but de l'humain ne diffère pas de la norme qui va plutôt en ce sens. Mais ma foi tout ça est plus de l'ordre de la survie que de la vie non ? Survie de soi et de l'espèce car finalement où est le réel but ? Le sens ? La vie en somme. Si l'on pose la question de la douance par rapport à la réussite sociale, la réussite dans la reproduction, alors c'est un problème de survie, et non de vie. Selon moi. Les gens se suicident toujours par manque de buts dans la vie (existenciel), et non pour des problèmes liés à la survie, à part les maniaques comme ceux qui assassinent leur famille quand ils perdent leur travail.
Enfin donc qu'est-ce que vivre sa vie ? C'est ce genre de préceptes qui parait entendu et qu'on ne prend pas la peine de discuter, ça fait partie justement de la culture commune dont je parle, perception du sens.
"La dessus je ne suis pas d’accord, que ce soit des philosophes ou des artistes, ils n’ont pas travaillé seulement par passion, ils ne vivaient pas en reclus et participaient activement à la société (salon littéraire, etc.) et c’est pour cela qu’ils ont eu du succès et un impact. Loin de la société, sans observer ce qui s'y passe, sans y participer eux mêmes, ils n'auraient touchés personne par leurs oeuvres."
Les philosophes en particulier sont effectivement dans la société mais le plus souvent en dehors pratiquement. Tu parlais de surhomme, je te propose cette maxime de Nietzsche, Crépuscule des Idoles :
"Pour vivre seul il faut être une bête ou bien un dieu — dit Aristote. Il manque le troisième cas : il faut être l’un et l’autre, il faut être — philosophe... "
La création artistique et la philosophie sous-entendent une certaine solitude. Cela ne veut pas dire qu'on est tout le temps seul mais dans la phase de création certainement oui, développer des idées sous-tend une certaine solitude qui permet de réfléchir. Cela est à relativiser dans le cas où on arrive à mettre son cerveau en connexion avec celui d'autres personnes. Ce sont les mouvements artistiques et philosophiques. Les salons littéraires mouais, c'est un exemple bien particulier limité à une une courte période de l'histoire. Les mouvements existent depuis l'Antiquité grecque et jusqu'aujourd'hui. En art, philosophie... Et enfin je n'ai pas d'exemple moi d'artistes, philosophes ayant évolué intégrés à la société. J'trouve plutôt qu'ils le font toujours en marge, en avance sur leur temps souvent. S'ils étaient intégrés alors ils n'auraient pas d'intérêt puisque ne penseraient pas les choses différement que le communément admis. C'est souvent pour cela d'ailleurs qu'ils ne sont reconnus que tardivement et connaissent un succès incertain. Vu qu'ils sont en avance ils suscitent souvent l'hostilité du commun au moment de leur apparition. Well, suffit de regarder l'histoire...
Personne n'a dit qu'ils étaient reclus, surtout pas moi, mais simplement qu'ils n'étaient pas intégrés, vivaient souvent en marge, tout en effectivement vivant dans la société. Mais séparés des autres à l'intérieur. J'ai jamais dit que je ne voulais pas vivre seul car je sais que je ne peux pas me passer des autres. Par contre je ne suis pas oligé d'accepter les idées dominantes pour le faire, et intégrer la société sous-entend les accepter, sauf quand on est hypocrites. Mais souvent on se laisse tromper soi-même, au final, prendre au jeu.
"La société est quand même ce qui te fait vivre. Et ses normes sont là pour créer une cohésion. La fuir n’est pas une solution, c’est une protection qui donne une certaine illusion mais sans plus. Je pense qu’il faut apprendre à regarder les choses sous un angle différent et ne pas se stigmatiser à chaque fois. Je le répète chacun fait ce qu’il veut dans la norme qui s'apparente à un idéal, aucun besoin de gommer sa différence pour s’intégrer, on peut même s’intégrer grâce à sa différence."
Hmm tu disais plus haut que les normes n'étaient que "fiction" ? Bon alors elles existent ouf. Oui elles sont là pour créer une cohésion, pour les gens qui ont besoin de vivre en dépendance avec les autres. Moi j'admets avoir besoin des autres pour ma survie. Par contre mes idées, mon estime de moi-même, mon sens de la vie, je ne les tiens pas de ces autres. Je les ai trouvé en moi et puis en ceux en qui je me reconnais, en particulier les penseurs artistes et philosophes. Ce n'est pas fuir la société mais fuir l'intégration. Bien sur la société abhorre ceux qui veulent vivre en son sein mais dans une certaine indépendance d'esprit, je le comprends. J'ai besoin des autres mais d'une manière limitée. Donc je ne veux pas qu'ils s'ingèrent outre mesure, sauf les gens que j'aurai choisi, et qui m'auront choisi aussi, mais que j'accepte.
Effectivement on peut s'intégrer à la norme grâce à sa différence. Mais quand la différence n'est pas trop grande uniquement, sinon c'est juste impossible sans se faire souffrance, se limiter. C'est l'illusion démocratique de la cohabitation des différences. Si elles cohabitent c'est uniquement qu'elles sont différences dans la forme principalement mais nullement dans le fond. Par exemple police et délinquance même si paraissent opposés sont solidaires, tout comme dans le capitalisme multinationales et ONG sont solidaires.
Voilà mon avis.
Alors :
"En fait je reprends surtout le mot le plus utilisé qui est l’inadaptation sociale. Pour le reste, je pense qu’on a tous un désir de s’intégrer, ça ne veut pas dire changer de personnalité, mais être accepté, aimé, sans se sentir constamment seul, impuissant et différent. La norme est une fiction, après chacun fait ce qu’il y veut, mais je pense que pour être bien, qu’il faut accepter un équilibre entre la réalité et son propre idéalisme. Je ne dis pas qu'il faut renoncer bien au contraire, mais pour oeuvrer dans le bon sens il faut agir."
Et bien je poursuis en disant qu'on peut être adapté sans être intégré. Aujourd'hui plus que jamais et en particulier dans une société comme la notre où on peut vivre dans un certain anonymat, sans la pression sociale du milieu local qui n'est pas prépondérante comme avant dans l'adaptation.
Mais je ne parle de choisir une vie d'exclu aimé de personne etc... Pour moi la norme non n'est pas une fiction, c'est une culture commune, une manière commune de percevoir les choses et elle existe dans les différentes strates sociales. C'est ce qui permet aux gens de se reconnaître comme semblables. Ces normes sont nécessairement simplistes et personnellement je n'aime pas jouer ce jeu. Je le fais parfois pour qu'on me laisse tranquille, ne pas susciter l'hostilité mais je fais le strict minimum. Alors que dans le monde justement le superficiel, cette acceptation commune du sens de la vie notamment (naître, se reproduire, crever même si on voudrait que ça n'arrive pas), recouvre presque tout, tout questionnement entre les humains. S'intégrer à la société prise globalement c'est accepter a priori de ne pas discuter du sens de la vie avec d'autres, accepter le sens commun.
Moi c'est justement quand j'suis intégré ou que je désire l'être que je me sens "seul, impuissant et différent", puisque les autres limitent mon champ de pensée et d'action. Je me sens bien avec les autres quand je passe beaucoup de temps seul et que je peux me développer. Sinon mon faux-self prend le dessus à la longue et je me perds. Mais il me semble que tout est question de point de vue, globalement quand on recherche la reconnaissance c'est là qu'on se sent le plus seul, puisqu'on se dépossède de notre propre sens, on accepte celui des autres.
Ce que tu appelles réalité, j'appelle ça réalité supposée par le plus grand nombre, mais ce n'est pas la réalité, y'a t'il vraiment une réalité du reste ? Je ne crois pas. Il y'a de la pensée qui se réalise et créer un certain état de fait. Mais ma foi c'est s'opposer à de la pensée en premier lieu plutôt qu'à la réalité selon. Qu'est-ce que la réalité ? De la matière, de la pensée ?
"Du tout, je suis justement très bien intégré aujourd’hui, ça n’a pas toujours été le cas mais j’y ai travaillé et la différence est si positive que j’ai envie de la partager."
Je n'en doute pas... Mais tu as creusé dans un certain sens et ma foi tu aurais pu être tout aussi bien dans un autre qui sait ?
"Je doute également que tous les scientifiques, qui travaillent sur la douance, soient surdoués, mais beaucoup le sont. Leur douance ne les a pas empêchés de vivre leur vie."
Je me suis avancé je ne suis pas spécialiste des spécialistes travaillant sur le sujet. Concernant la deuxième phrase foi tout dépend de la définition que l'on a de la vie. Qu'est-ce que vivre sa vie ? Si tu me dis, avoir un travail, gérer une carrière, s'acheter des bien matériels, avoir des enfants, toucher sa retraite alors le but de l'humain ne diffère pas de la norme qui va plutôt en ce sens. Mais ma foi tout ça est plus de l'ordre de la survie que de la vie non ? Survie de soi et de l'espèce car finalement où est le réel but ? Le sens ? La vie en somme. Si l'on pose la question de la douance par rapport à la réussite sociale, la réussite dans la reproduction, alors c'est un problème de survie, et non de vie. Selon moi. Les gens se suicident toujours par manque de buts dans la vie (existenciel), et non pour des problèmes liés à la survie, à part les maniaques comme ceux qui assassinent leur famille quand ils perdent leur travail.
Enfin donc qu'est-ce que vivre sa vie ? C'est ce genre de préceptes qui parait entendu et qu'on ne prend pas la peine de discuter, ça fait partie justement de la culture commune dont je parle, perception du sens.
"La dessus je ne suis pas d’accord, que ce soit des philosophes ou des artistes, ils n’ont pas travaillé seulement par passion, ils ne vivaient pas en reclus et participaient activement à la société (salon littéraire, etc.) et c’est pour cela qu’ils ont eu du succès et un impact. Loin de la société, sans observer ce qui s'y passe, sans y participer eux mêmes, ils n'auraient touchés personne par leurs oeuvres."
Les philosophes en particulier sont effectivement dans la société mais le plus souvent en dehors pratiquement. Tu parlais de surhomme, je te propose cette maxime de Nietzsche, Crépuscule des Idoles :
"Pour vivre seul il faut être une bête ou bien un dieu — dit Aristote. Il manque le troisième cas : il faut être l’un et l’autre, il faut être — philosophe... "
La création artistique et la philosophie sous-entendent une certaine solitude. Cela ne veut pas dire qu'on est tout le temps seul mais dans la phase de création certainement oui, développer des idées sous-tend une certaine solitude qui permet de réfléchir. Cela est à relativiser dans le cas où on arrive à mettre son cerveau en connexion avec celui d'autres personnes. Ce sont les mouvements artistiques et philosophiques. Les salons littéraires mouais, c'est un exemple bien particulier limité à une une courte période de l'histoire. Les mouvements existent depuis l'Antiquité grecque et jusqu'aujourd'hui. En art, philosophie... Et enfin je n'ai pas d'exemple moi d'artistes, philosophes ayant évolué intégrés à la société. J'trouve plutôt qu'ils le font toujours en marge, en avance sur leur temps souvent. S'ils étaient intégrés alors ils n'auraient pas d'intérêt puisque ne penseraient pas les choses différement que le communément admis. C'est souvent pour cela d'ailleurs qu'ils ne sont reconnus que tardivement et connaissent un succès incertain. Vu qu'ils sont en avance ils suscitent souvent l'hostilité du commun au moment de leur apparition. Well, suffit de regarder l'histoire...
Personne n'a dit qu'ils étaient reclus, surtout pas moi, mais simplement qu'ils n'étaient pas intégrés, vivaient souvent en marge, tout en effectivement vivant dans la société. Mais séparés des autres à l'intérieur. J'ai jamais dit que je ne voulais pas vivre seul car je sais que je ne peux pas me passer des autres. Par contre je ne suis pas oligé d'accepter les idées dominantes pour le faire, et intégrer la société sous-entend les accepter, sauf quand on est hypocrites. Mais souvent on se laisse tromper soi-même, au final, prendre au jeu.
"La société est quand même ce qui te fait vivre. Et ses normes sont là pour créer une cohésion. La fuir n’est pas une solution, c’est une protection qui donne une certaine illusion mais sans plus. Je pense qu’il faut apprendre à regarder les choses sous un angle différent et ne pas se stigmatiser à chaque fois. Je le répète chacun fait ce qu’il veut dans la norme qui s'apparente à un idéal, aucun besoin de gommer sa différence pour s’intégrer, on peut même s’intégrer grâce à sa différence."
Hmm tu disais plus haut que les normes n'étaient que "fiction" ? Bon alors elles existent ouf. Oui elles sont là pour créer une cohésion, pour les gens qui ont besoin de vivre en dépendance avec les autres. Moi j'admets avoir besoin des autres pour ma survie. Par contre mes idées, mon estime de moi-même, mon sens de la vie, je ne les tiens pas de ces autres. Je les ai trouvé en moi et puis en ceux en qui je me reconnais, en particulier les penseurs artistes et philosophes. Ce n'est pas fuir la société mais fuir l'intégration. Bien sur la société abhorre ceux qui veulent vivre en son sein mais dans une certaine indépendance d'esprit, je le comprends. J'ai besoin des autres mais d'une manière limitée. Donc je ne veux pas qu'ils s'ingèrent outre mesure, sauf les gens que j'aurai choisi, et qui m'auront choisi aussi, mais que j'accepte.
Effectivement on peut s'intégrer à la norme grâce à sa différence. Mais quand la différence n'est pas trop grande uniquement, sinon c'est juste impossible sans se faire souffrance, se limiter. C'est l'illusion démocratique de la cohabitation des différences. Si elles cohabitent c'est uniquement qu'elles sont différences dans la forme principalement mais nullement dans le fond. Par exemple police et délinquance même si paraissent opposés sont solidaires, tout comme dans le capitalisme multinationales et ONG sont solidaires.
Voilà mon avis.
Simao- Messages : 203
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 40
Localisation : Near of Paris
Re: THQI ? T'es cuit !
Je corrige "Et enfin je n'ai pas d'exemple moi d'artistes, philosophes ayant évolué intégrés à la société." Il y'en a bien sûr mais ce sont rarement ceux qui apportent du nouveau.
Je parle de vivre aux marges de la société, et de vivre dans... Ce qui peut paraître contradictoire. Mais c'est pour exprimer l'idée qu'on peut vivre en marge tout en étant dans la société puisqu'on y évolue.
C'est tout
Je parle de vivre aux marges de la société, et de vivre dans... Ce qui peut paraître contradictoire. Mais c'est pour exprimer l'idée qu'on peut vivre en marge tout en étant dans la société puisqu'on y évolue.
C'est tout
Simao- Messages : 203
Date d'inscription : 09/01/2011
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Re: THQI ? T'es cuit !
Pour moi, la norme est une fiction, chacun a sa personnalité, son vécu, son métier, ses loisirs, ses désirs, et aucun ne s’y prend de la même façon, je me vois donc mal résumer une population de 66 millions de personnes, vivant sur le sol français, à une norme, ça me parait malhonnête.
S’intégrer à la société, ce n’est pas faire comme les autres, c’est y contribuer de quelques manières que ce soit.
Mais tu peux très bien être intégrer sans être marié ni avoir d’enfant. Et les gens ne s’accoquinent pas entre eux par hasard, ils font des choix. Etre intégré ce n’est pas accepté tout et n’importe quoi, ce n’est pas rentré dans le moule, ce n’est pas ne pas avoir de discussion philo, politique ou autre, ce n’est pas ne plus avoir de personnalité, ne plus penser etc.
C’est un énorme raccourci que tu fais, une métonymie, de la même sorte que celle que tu reproches à la norme.
Pour ce qui est de la réalité, à mon sens, on ne peut pas nier que le monde s’est construit sans nous et que nous arrivons à un moment donné de l’Histoire. S’il est comme ça aujourd’hui c’est parce que des gens ont agi pour qu’il devienne comme ça. Il pourrait être autrement, je le pense, mais c’est une supposition pas une réalité. Pour que ça devienne réel, il faut qu’il soit concrètement autrement, pas uniquement dans nos têtes, ça c’est de l’imagination.
Mais pour que ça soit réel, encore une fois, il faut agir.
Je parlais de volonté, en ce qui concerne les scientifiques, ce sont eux qui ont décidé de leur vie, ils ont fait des choix et s’y sont tenus, ils ont trouvé un sens à leur vie et s’accomplissent de cette manière.
Pour moi, c’est cela l’important, trouver un sens à sa propre vie, le sens de la vie n’a pas d’intérêt étant donné que « la vie » n’a pas de volonté. C’est un questionnement sans fond qui n’apporte rien.
Je n’ai jamais dit qu’il fallait être tout le temps en compagnie de quelqu’un, tout le monde a besoin de solitude à différent degré. Quelqu’un qui travaille a besoin de calme, que ce soit un philosophe reconnu ou un employé de bureau.
Quand tu lis la biographie des philosophes, tu vois que c’étaient les peoples de leur époque, leurs querelles étaient relatées dans les journaux. Si je reprends l’exemple de Nietzsche, lui et Wagner faisaient la une des gros titres.
Par ailleurs, nombreux sont ceux qui étaient mariés avec des enfants et parfois tout une ribambelle. Cela ne les a pourtant pas empêché d’avoir une carrière. D’autres vivaient en célibataires mais côtoyaient du monde ne serait-ce parce qu’ils étaient enseignants et avaient une chair à l’université. Quant aux salons, cénacle ou autre, ça date de l'antiquité, c'est une activité mondaine.
Sans curiosité pour le monde et ce qui s’y passe, comment en parler ?
Leur pensée en avance ou non, n’a pour moi aucun lien avec leur intégration. Ils travaillaient, avaient un quotidien comme n’importe qui et aucun n’a pu échapper à la condition humaine. Ils partageaient donc des points communs avec tous, ils étaient témoins des progrès de leur temps, soumis aux événements échappant à leur contrôle, etc. Ils participaient à la société.
« Pour faire du neuf, il faut connaitre l’ancien », impossible sans connaitre les us et coutumes de leur temps de les dépasser.
Ben je crois qu’on est d’accord sauf que tu butes sur le mot intégration parce que tu t’imagines qu’il faut tout accepter pour être intégré. Ce n’est pas ce que je crois, chacun fait des choix, a sa façon de voir le monde et l’a choisi. Ils ne sont pas moins eux-mêmes que toi.
Je ne vais pas vers n’importe qui mais je n’ai pas envie de me priver de rencontres intéressantes à cause d’idées préconçues de ma part.
Je ne suis pas d’accord, ce n’est pas une question de petite ou de grande différence, même les personnalités les plus excentriques et originales peuvent s’intégrer et l'étaient justement grâce à cela (Dalhi, et autres personnalités des mouvements artistiques, litteraires, etc.) , je ne crois pas que la question soit là. Encore une fois, elles feront leur choix parmi la multitude.
Je pense qu’il s’agit plus de rejet pour les frileux, pour ceux qui vivaient plus en marge. Pour moi, mais après ce sont des choix personnels et peut-être des périodes de la vie, ce n'est pas mon désir, qui plus est, je ressens tellement le monde que je me dis que ce serait une illusion que d'en être coupé ou ne pas trop y mettre les pieds.
S’intégrer à la société, ce n’est pas faire comme les autres, c’est y contribuer de quelques manières que ce soit.
Mais tu peux très bien être intégrer sans être marié ni avoir d’enfant. Et les gens ne s’accoquinent pas entre eux par hasard, ils font des choix. Etre intégré ce n’est pas accepté tout et n’importe quoi, ce n’est pas rentré dans le moule, ce n’est pas ne pas avoir de discussion philo, politique ou autre, ce n’est pas ne plus avoir de personnalité, ne plus penser etc.
C’est un énorme raccourci que tu fais, une métonymie, de la même sorte que celle que tu reproches à la norme.
Pour ce qui est de la réalité, à mon sens, on ne peut pas nier que le monde s’est construit sans nous et que nous arrivons à un moment donné de l’Histoire. S’il est comme ça aujourd’hui c’est parce que des gens ont agi pour qu’il devienne comme ça. Il pourrait être autrement, je le pense, mais c’est une supposition pas une réalité. Pour que ça devienne réel, il faut qu’il soit concrètement autrement, pas uniquement dans nos têtes, ça c’est de l’imagination.
Mais pour que ça soit réel, encore une fois, il faut agir.
Je parlais de volonté, en ce qui concerne les scientifiques, ce sont eux qui ont décidé de leur vie, ils ont fait des choix et s’y sont tenus, ils ont trouvé un sens à leur vie et s’accomplissent de cette manière.
Pour moi, c’est cela l’important, trouver un sens à sa propre vie, le sens de la vie n’a pas d’intérêt étant donné que « la vie » n’a pas de volonté. C’est un questionnement sans fond qui n’apporte rien.
Je n’ai jamais dit qu’il fallait être tout le temps en compagnie de quelqu’un, tout le monde a besoin de solitude à différent degré. Quelqu’un qui travaille a besoin de calme, que ce soit un philosophe reconnu ou un employé de bureau.
Quand tu lis la biographie des philosophes, tu vois que c’étaient les peoples de leur époque, leurs querelles étaient relatées dans les journaux. Si je reprends l’exemple de Nietzsche, lui et Wagner faisaient la une des gros titres.
Par ailleurs, nombreux sont ceux qui étaient mariés avec des enfants et parfois tout une ribambelle. Cela ne les a pourtant pas empêché d’avoir une carrière. D’autres vivaient en célibataires mais côtoyaient du monde ne serait-ce parce qu’ils étaient enseignants et avaient une chair à l’université. Quant aux salons, cénacle ou autre, ça date de l'antiquité, c'est une activité mondaine.
Sans curiosité pour le monde et ce qui s’y passe, comment en parler ?
Leur pensée en avance ou non, n’a pour moi aucun lien avec leur intégration. Ils travaillaient, avaient un quotidien comme n’importe qui et aucun n’a pu échapper à la condition humaine. Ils partageaient donc des points communs avec tous, ils étaient témoins des progrès de leur temps, soumis aux événements échappant à leur contrôle, etc. Ils participaient à la société.
« Pour faire du neuf, il faut connaitre l’ancien », impossible sans connaitre les us et coutumes de leur temps de les dépasser.
Ben je crois qu’on est d’accord sauf que tu butes sur le mot intégration parce que tu t’imagines qu’il faut tout accepter pour être intégré. Ce n’est pas ce que je crois, chacun fait des choix, a sa façon de voir le monde et l’a choisi. Ils ne sont pas moins eux-mêmes que toi.
Je ne vais pas vers n’importe qui mais je n’ai pas envie de me priver de rencontres intéressantes à cause d’idées préconçues de ma part.
Je ne suis pas d’accord, ce n’est pas une question de petite ou de grande différence, même les personnalités les plus excentriques et originales peuvent s’intégrer et l'étaient justement grâce à cela (Dalhi, et autres personnalités des mouvements artistiques, litteraires, etc.) , je ne crois pas que la question soit là. Encore une fois, elles feront leur choix parmi la multitude.
Je pense qu’il s’agit plus de rejet pour les frileux, pour ceux qui vivaient plus en marge. Pour moi, mais après ce sont des choix personnels et peut-être des périodes de la vie, ce n'est pas mon désir, qui plus est, je ressens tellement le monde que je me dis que ce serait une illusion que d'en être coupé ou ne pas trop y mettre les pieds.
Re: THQI ? T'es cuit !
Je suis nouveau venu. J'aimerais reprendre quelques passages d'un message de Clepsydre avec lesquels je suis absolument d'accord.
Sans etre precis, j'ai ete teste autour de 150 de qi. J'avais des problemes d'anxiete majeurs dans mon enfance, entre autre dans l'interaction avec autrui. Ce n'est plus le cas maintenant, mais j'ai conserve l'habitude de ne pas parler de surdouance en publique, ou de maniere generale, de tout ce qui a un lien avec ma personnalite. Cependant, j'essais de changer mon attitude sur ce point, pour la meme raison qu'evoque Clepsydre : dans l'espoir de rencontrer mon égal ou supérieur.
Sur le point de la jalousie :
Exactement. J'aimerais rencontrer des gens "plus" intelligents que moi, parce que je pense pouvoir facilement communiquer avec eux, ou du moins qu'ils me comprendront, meme si moi je ne les comprends pas (j'utilise des guillemets autour de "plus", parce que l'intelligence n'est ni uni-dimensionelle, ni facile a quantifier). Cependant, je ne les envie pas. Je ne peux qu'imaginer toutes les difficultes supplementaires auxquelles ils font face.
Clepsydre a écrit:
- Pourquoi croit-on toujours que les THQI ont du mal à se "dévoiler" ? Est-ce à tort ou à raison ?
Je le dis clairement; je suis THQI et j'assume. *Me faut un t-shirt comme ça*
En général quand je sens que j'ai affaire à quelqu'un se situant dans les 2% de HQI, je m'empresse de parler de mon T. Ce n'est pas par fierté ou vantardise, mais dans l'espoir de rencontrer mon égal ou supérieur. En effet, mon résultat étant de 154, il n'y a que 0,025% de chances que je le rencontre, soit 1 chance sur 4000 personnes.
Sans etre precis, j'ai ete teste autour de 150 de qi. J'avais des problemes d'anxiete majeurs dans mon enfance, entre autre dans l'interaction avec autrui. Ce n'est plus le cas maintenant, mais j'ai conserve l'habitude de ne pas parler de surdouance en publique, ou de maniere generale, de tout ce qui a un lien avec ma personnalite. Cependant, j'essais de changer mon attitude sur ce point, pour la meme raison qu'evoque Clepsydre : dans l'espoir de rencontrer mon égal ou supérieur.
Sur le point de la jalousie :
Clepsydre a écrit:
Vous constatez au quotidien les difficultés auxquelles vous êtes confrontés en tant que HQI. Enviez-vous réellement ceux pour qui c'est "pire" ? Quel est l'intérêt d'avoir un Q.I phénoménal si on est même pas capable d'apprendre 1+1=2, par pure "flemme" ? Je pense que le comportement des gens par rapport à leur Q.I forme une boucle; plus le Q.I est élevé, plus le comportement se rapprochera de l'autre extrémité de la courbe. Je n'ai que 154 et je me sens souvent comme une déficiente mentale, face à certains obstacles de la vie. (par exemple, personne ne m'a jamais cru quand j'expliquais que pour moi, me concentrer sur un sujet qui ne m'intéresse pas est aussi difficile que de voir pour un aveugle.) Que doit ressentir un 180+ ?
Exactement. J'aimerais rencontrer des gens "plus" intelligents que moi, parce que je pense pouvoir facilement communiquer avec eux, ou du moins qu'ils me comprendront, meme si moi je ne les comprends pas (j'utilise des guillemets autour de "plus", parce que l'intelligence n'est ni uni-dimensionelle, ni facile a quantifier). Cependant, je ne les envie pas. Je ne peux qu'imaginer toutes les difficultes supplementaires auxquelles ils font face.
vox- Messages : 7
Date d'inscription : 20/03/2011
Age : 39
Localisation : Toulouse
Re: THQI ? T'es cuit !
Thqi ça veut rien dire, suffit juste de s'adapetr aux autres, un point c'est tout.
Que ce sit au niveau intellectuel, et ne pas juger les autres trop hativement.
Que ce sit au niveau intellectuel, et ne pas juger les autres trop hativement.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Ça veut parfois dire que tu n'as rencontré personne pour te faire grandir. Seul, on ne peut faire les choses que jusqu'à un certain point. Et comment demander à qui n'a jamais été porté de s'adapter aux autres ?
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: THQI ? T'es cuit !
J'ai un QI très très élévé, et je m'assume, je me coupe pas du monde loin de là, et j'essaye de m'adaper à chaque individu.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
:kenshin a écrit:J'ai un QI très très élévé, et je m'assume, je me coupe pas du monde loin de là, et j'essaye de m'adaper à chaque individu.
kenshin a écrit:
POURQUOI NE PAS PASSER LE TEST?
Ben pour moi aussi globalement je n'ai aucun point faible, j'ai la moyenne ou mieux sur l'ensemble des sub-test, quoiqu'un peu hétérogène malgré tout.
[...]
kenshin a écrit:
POURQUOI NE PAS PASSER LE TEST?
Alors voilà, je suis bien zèbre malgré mon résultat en dessous de ce qui serait attendu.[...]
Mon score est malgré tout supérérieure à la normale.[...]
Donc petit goût d'inachever peut-être, mais finalment ce n'est pas si grave, car je sais que si j'avais été serein et détendu, j'aurais mieux fait.
Mais comme elle me l'a gentiment fait comprendre, il ne faut pas s'arrêter au chiffre, et je l'ai bien intégrer, je pense, car je ne considère pas ce chiffre comme une vérité absolue de toute façon.
kenshin a écrit:Thqi ça veut rien dire, suffit juste de s'adapetr aux autres, un point c'est tout.
uniquom- Messages : 133
Date d'inscription : 06/07/2010
Age : 48
Localisation : Là où l'herbe est plus verte...
Re: THQI ? T'es cuit !
Heureusement qu'on ne calcule pas le QI à l'aune de l'inadaptation sociale, parce que sinon, en ce qui me concerne, je crois que la note risque d'être salée... Je me rassure en me disant que puisque l'inadaptation sociale est multifactorielle, la part de QI qui se trouve dans la mienne n'en n'est que l'une des composantes.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: THQI ? T'es cuit !
Je voudrais rire mais je ne peux que pleuré.
Ce qui ne me va pas c'est ce combat perpétuel entre moi et moi, je ne suis rien et je suis trop et pourtant pour certains "je ne suis pas "assez comment dire?".
Qu'elle question ??
Je suis moi et mon égo, qu'elle bataille mes aïeux !!
Je pense donc je suis.
Qu'elles vérités Messieurs !!
Merci Fata.
Ce qui ne me va pas c'est ce combat perpétuel entre moi et moi, je ne suis rien et je suis trop et pourtant pour certains "je ne suis pas "assez comment dire?".
Qu'elle question ??
Je suis moi et mon égo, qu'elle bataille mes aïeux !!
Je pense donc je suis.
Qu'elles vérités Messieurs !!
Merci Fata.
Dernière édition par swan le Lun 28 Mar 2011, 22:47, édité 1 fois (Raison : une fôte ;))
Black Swan- Messages : 1386
Date d'inscription : 30/07/2010
Age : 57
Localisation : Bordeaux
Re: THQI ? T'es cuit !
J'ai un QI très très élévé, et je m'assume, je me coupe pas du monde loin de là, et j'essaye de m'adaper à chaque individu
Je suis tout a fait d'accord avec toi! Personnellement, j'ai même besoin d'être avec des gens, de discuter avec eux etc... Vivre pour soi, cela ne représente pas le moindre interet pour moi.
Je suis parvenu à une situation presque paradoxale: comme en tant que THQI (+ de 160) je n'ai pour ainsi dire aucune chance de trouver des gens qu'on pourai qualifier de intellectuellement compatible (encore que je suis pas sur que ca veuille dire grand chose...). Je prefere donc largement avoir des relations avec des gens "moins" intelligents, mais equilibrés, qui ont des valeures etc.. On parlera pas de trucs mega compliqués, mais au moins je sais que je peut compter sur eux, qu'ils sont francs, que se sont de vrais amis. Cela faut toute l'intelligence du monde je crois.
Je pense au contraire qu'on a beaucoup a apprendre des gens "normaux" avec qui on doit vivre de tt maniere. Dans ma classe tous se demandent comment je fait pour etre en prépa avec 12 de moyenne sans RIEN travailler du tout, et bien moi je me demande comment ils font pour réagir dans certaines situations sociales. Au final, j'utilise mon intelligence pour aider mes amis comme je peux, et eux m'aide de maniere informel à me "socialiser".
Voila, j'espere que mon point de vue apportera quelque chose a la discution, et si certains veulent discuter plus amplement en mp, j'en serai ravis!
Demandred
Demandred- Messages : 685
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 32
Localisation : Paris
Re: THQI ? T'es cuit !
Tiens donc...[...] et bien moi je me demande comment ils font pour réagir dans certaines situations sociales
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: THQI ? T'es cuit !
Situations "sociales". C'est tout le problème...
je vis avant, et après. La parenthèse ne compte pas.
je vis avant, et après. La parenthèse ne compte pas.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: THQI ? T'es cuit !
je vis avant, et après. La parenthèse ne compte pas
Je comprend pas trop ce que tu veux dire
Demandred- Messages : 685
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 32
Localisation : Paris
Re: THQI ? T'es cuit !
Je vis avant la rencontre sociale, et après, mais pendant, j'attends que ça passe. Pour plus de détails:
http://zebrascrossing.forumactif.org/t2166-fata-morgana
Bonne lecture.
http://zebrascrossing.forumactif.org/t2166-fata-morgana
Bonne lecture.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: THQI ? T'es cuit !
En fait quand on y réflechit, une rencontre entre deux individus est plus ou moins forcement sociale non? Bon c'est vrai que dans le cadre d'une relation purement professionnel ou eleve/prof, c'est plutôt un cadre formel et stricte qu'un cadre dit social..encore que!
Je t'avoue que j'ai aussi eu longtemps le meme probleme, et je l'ai encore en partie aujourd'hui. Mais grace à mes amis, j'ai repris confiance en moi, et j'ai moins peur de me livrer, de m'engager, de dire des conneries, se que je pense. Une fois qu'on prend conscience que les autres ne nous veulent pas forcement du mal, et qu'on est pres a les accepter comme ils sont (meme si justement ils sont mechant, on en trouvera bien d'autres gentils!) les relations sont bien plus simple, du moins je crois
Je t'avoue que j'ai aussi eu longtemps le meme probleme, et je l'ai encore en partie aujourd'hui. Mais grace à mes amis, j'ai repris confiance en moi, et j'ai moins peur de me livrer, de m'engager, de dire des conneries, se que je pense. Une fois qu'on prend conscience que les autres ne nous veulent pas forcement du mal, et qu'on est pres a les accepter comme ils sont (meme si justement ils sont mechant, on en trouvera bien d'autres gentils!) les relations sont bien plus simple, du moins je crois
Demandred- Messages : 685
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 32
Localisation : Paris
Re: THQI ? T'es cuit !
Reste ce foutu désir d'être un jour compris, ne serait-ce que par une personne de son entourage. Juste compris, autant que moi je comprends l'autre, pas plus, pas moins. Mais non. Rien à faire.
C'est demander la Lune, apparemment. Les leçons de morale, ça, tout le monde sait faire. Accepter et comprendre sans juger, c'est pas gagné.
C'était le coup de gueule du soir.
C'est demander la Lune, apparemment. Les leçons de morale, ça, tout le monde sait faire. Accepter et comprendre sans juger, c'est pas gagné.
C'était le coup de gueule du soir.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
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