Mon univers- Tome III
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Re: Mon univers- Tome III
Ça fait plaisir de te voir toujours en vie! Laisse moi deviner: rando et surf! C'est ça?
Re: Mon univers- Tome III
Bonjour a tous!
Sa Majesté la sombrissime Encre se sent plutot claire aujourd'hui... Tiens c'est joli je vais le prendre comme pseudo!
Beaucoup d'amour pour vous tous et une superbe journée!
Sa Majesté la sombrissime Encre se sent plutot claire aujourd'hui... Tiens c'est joli je vais le prendre comme pseudo!
Beaucoup d'amour pour vous tous et une superbe journée!
Re: Mon univers- Tome III
Quelle est la raison de ce changement de pseudo?
J'avoue ne pas y voir bien ...clair
J'avoue ne pas y voir bien ...clair
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Mon univers- Tome III
Joe Dalton a écrit:Quelle est la raison de ce changement de pseudo?
J'avoue ne pas y voir bien ...clair
Mégalomanie Joe! Je voulais ecrire "Sa Majesté la Sombrissime Encre" mais c'était trop long. J'ai mis en avatar la reine sombre avec sa couronne bien en evidence afin que ce soir très clair que j'étais atteinte de folie de grandeur!
Re: Mon univers- Tome III
Puisses-tu un jour pardonner l'outrecuidance de ma question, ô Mégalomaniaque, Majestueuse et Sombrissime Encre
Si la mégalomanie est la folie des grandeurs, peut-on considérer que la fainéantise est la folie des glandeurs?
Passe une bonne journée
Si la mégalomanie est la folie des grandeurs, peut-on considérer que la fainéantise est la folie des glandeurs?
Passe une bonne journée
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Mon univers- Tome III
Je suppose que oui mais je n'ai entrepris aucunes recherches sur la qustion
C'est mon premier rire de la journée, merci Joe!
Re: Mon univers- Tome III
Je viens a nouveau de brûler une nuit. Il m'est difficile d'exposer fidèlement mes sentiments parce que je deviens la nuit en ce moment et c'est simplement flippant!
Je suis insomniaque. Pas parce que je ne peux pas m'endormir mais parce que j'ai peur de mes rêves, je rêve des gens qui ne devraient pas se trouver dans mes rêves, qui ne devraient pas peupler mes nuits.
C'est très difficile à expliquer, mes sentiments sont contradictoires et pour le moins troublants... Je veux, en fait j'aimerais être apprécié mais pour cela il est impératif que l'on sache qui je suis réellement et cette tache m'apparaît d'autant plus rude a la mesure ou moi même j'ignore qui se cache derrière ce visage. Je passe mes nuits a mater des séries débiles et sans aucune possibilité de m'aider en quoique ce soit et pourquoi? Parce que je ne veux pas m'atteler a savoir qui je suis réellement et c'est très compréhensible car depuis 21 années que j'essaie et j'y arrive pas...
Je dois avoir quelques tendances masochistes inavouées et inconscientes pour parvenir a me supporter moi-même. Au diable mes faux rires et mes désirs, je me pose a nue, sans artifices. Où cela a dérivé? J'étais censé naître comme une fille quelconque avec un parcours des plus banales et une vie simple et sans histoires. Avec des états d'âmes similaires au commun des mortels, je sais bien que je n'ai pas l'apanage de la noirceur, le hic c'est que je n'avais rien demandé.
J'ai comme l'impression de ne pas être a ma place ici. Pas ici sur le forum, ici sur cette planète. C'est assez prétentieux j'en ai conscience
mais c'est comme si il me manquait quelque chose... ou quelqu'un, un bout de moi. Et ce sentiment d'être incomplète me pompe l'air. Je veux vivre, simplement. Je passe ma vie a courir après cette partie manquante dans l'écriture, la musique, ce forum, même les séries! C'est triste.
Quand on y regarde de loin on se dit "elle est juste cinglée, c'est vrai elle a une vie super" mais non justement. Je n'ai pas une vie super parce que j'ai toujours le sourire aux lèvres. J'ai juste appris a être comme ça, je me suis démerdé dès mon plus jeune age et j'ai brillamment réussi mais ça me détruit. Je veux juste pouvoir... être moi. Mais qui je suis?
Alors je me repose la question, où cela a t il chaviré durant ma vie??? D'aussi loin que je me rappelle la nuit a toujours été mon alliée, on est pareille, on se cache, on est difficile a percer et on est désespérément seule.
Je m'emballe très vite mais je suis déçue dans les minutes qui suivent, c'est juste pas croyable de vivre ainsi. Je n'aime pas me plaindre et ceci n'en est pas une. Je cherche des réponses parce que très sincèrement si ma vie est condamnée a être ainsi, sourire et vie de rêve le jours et insomnie durant la nuit, je ne pense pas qu'elle en vaille le coup.
Je sais plus quoi écrire pour me faire comprendre. C'est un peu comme... parler dans le vide.
Écriture, ma chère muse, Musique, toi mon échappatoire, Redonnez moi donc le confort, même si c'était un leurre mais au moins je n'avais pas ce poids sur le coeur.
Aidez moi je vous prie!
Je suis insomniaque. Pas parce que je ne peux pas m'endormir mais parce que j'ai peur de mes rêves, je rêve des gens qui ne devraient pas se trouver dans mes rêves, qui ne devraient pas peupler mes nuits.
C'est très difficile à expliquer, mes sentiments sont contradictoires et pour le moins troublants... Je veux, en fait j'aimerais être apprécié mais pour cela il est impératif que l'on sache qui je suis réellement et cette tache m'apparaît d'autant plus rude a la mesure ou moi même j'ignore qui se cache derrière ce visage. Je passe mes nuits a mater des séries débiles et sans aucune possibilité de m'aider en quoique ce soit et pourquoi? Parce que je ne veux pas m'atteler a savoir qui je suis réellement et c'est très compréhensible car depuis 21 années que j'essaie et j'y arrive pas...
Je dois avoir quelques tendances masochistes inavouées et inconscientes pour parvenir a me supporter moi-même. Au diable mes faux rires et mes désirs, je me pose a nue, sans artifices. Où cela a dérivé? J'étais censé naître comme une fille quelconque avec un parcours des plus banales et une vie simple et sans histoires. Avec des états d'âmes similaires au commun des mortels, je sais bien que je n'ai pas l'apanage de la noirceur, le hic c'est que je n'avais rien demandé.
J'ai comme l'impression de ne pas être a ma place ici. Pas ici sur le forum, ici sur cette planète. C'est assez prétentieux j'en ai conscience
mais c'est comme si il me manquait quelque chose... ou quelqu'un, un bout de moi. Et ce sentiment d'être incomplète me pompe l'air. Je veux vivre, simplement. Je passe ma vie a courir après cette partie manquante dans l'écriture, la musique, ce forum, même les séries! C'est triste.
Quand on y regarde de loin on se dit "elle est juste cinglée, c'est vrai elle a une vie super" mais non justement. Je n'ai pas une vie super parce que j'ai toujours le sourire aux lèvres. J'ai juste appris a être comme ça, je me suis démerdé dès mon plus jeune age et j'ai brillamment réussi mais ça me détruit. Je veux juste pouvoir... être moi. Mais qui je suis?
Alors je me repose la question, où cela a t il chaviré durant ma vie??? D'aussi loin que je me rappelle la nuit a toujours été mon alliée, on est pareille, on se cache, on est difficile a percer et on est désespérément seule.
Je m'emballe très vite mais je suis déçue dans les minutes qui suivent, c'est juste pas croyable de vivre ainsi. Je n'aime pas me plaindre et ceci n'en est pas une. Je cherche des réponses parce que très sincèrement si ma vie est condamnée a être ainsi, sourire et vie de rêve le jours et insomnie durant la nuit, je ne pense pas qu'elle en vaille le coup.
Je sais plus quoi écrire pour me faire comprendre. C'est un peu comme... parler dans le vide.
Écriture, ma chère muse, Musique, toi mon échappatoire, Redonnez moi donc le confort, même si c'était un leurre mais au moins je n'avais pas ce poids sur le coeur.
Aidez moi je vous prie!
Re: Mon univers- Tome III
Ton message est complexe et comportement plusieurs choses. Je vais donc tenter de répondre par ordre idées, et décortiquer au mieux
Dans un premier temps, tu parles d'insomnies. J'ai toujours eu des difficultés à dormir, déjà gamin, aussi loin que je m'en souvienne. De la même manière, j'ai toujours eu peur des cauchemars, des rêves qui en deviennent, de mon inconscient qui se "venge" la nuit du silence que je lui impose le jour, de ce qu'il subit. De mon côté, ça s'exprime de manière physique, par des tremblements juste au moment de m'endormir, des maux d'estomacs, des paniques, parfois même des hallucinations visuelles, et ça dure jusqu'à pas d'heure. D'ailleurs, pendant une époque, le soleil créait chez moi un effet inverse qui me donne envie de dormir, qui me rassure, parce que le jour, finalement, la plupart des craintes disparaissent. Et j'ai souvent pensé bosser de nuit pour ça, en fait.
Donc avant de m'endormir, j'ai gardé ce petit rituel, comme un enfant, de me raconter des histoires. Avant, c'était ma grand-mère, maintenant je le fais tout seul, même si j'ai mis des années à gérer mes rêves et à les empêcher de systématiquement finir en cauchemars ce qui était une habitude pendant une époque (environ le même âge que toi finalement). Il m'a fallu du temps et une prise de conscience pour agir la dessus, déjà, il faut apprendre à se souvenir des ces cauchemars, en assumer les origines, pour mieux les appréhender et les combattre, sans oublier de savoir les interpréter. C'est long, fastidieux, c'est un travail conscient, pénible, mais qui porte ses fruits. Aujourd'hui j'ai un sommeil bien meilleur, qui n'est perturbé que par mes hantises vis à vis de la situation de mon fils.
Je peux difficilement te donner un "mode d'emploi", mais déjà, le sommeil, c'est beaucoup de choses. D'abord, de bonnes conditions, ensuite, un rythme personnel, et enfin une démarche consciente. On dit souvent qu'on dort mieux quand on se couche tôt et qu'on se réveille tôt et qu'un bon sommeil dure 7h. En ce qui me concerne, je dors comme un bébé de 1h du mat' à 10h environ, voire plus. Les heures les plus récupératrices pour moi se situe sur le dernier de mes cycles de 3h (au nombre de 3) et donc approximativement entre 7h et 11h. Celui a dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt n'est qu'un imbécile qui ne sait pas ménager sa monture.
Seconde idée, la sensation d'être pas née "normalement" à la bonne époque ou comme on aurait du. Je pense qu'on a tous eu cette sensation à un moment donné. Je crois que le vécu, les questions décalées, le fait d'apprécier ce qui n'est pas de la même époque, et inversement ne pas comprendre ou être compris des autres crée ce "gouffre" petit à petit qui force à se remettre en question. Le problème vient de cette tendance à la norme, finalement, qui n'est rien d'autre qu'un standard imposé par une majorité. Est-ce pour autant que cette majorité détient le vrai du faux ? Nullement, mais elle l'impose, au détriment des autres, et c'est là qu'il faut savoir tenir, et se faire des alliés pour survivre dans la jungle de la standardisation et de la bienpensance.
Ta défense à été le masque, l'apparence, l'illusion, le paraitre, pour faire semblant, faire croire, et tenir les autres en joug, à distance, en cherchant à rentrer dans la masse, mais quelque soit ton taux de tolérance, faire rendre un carré dans un rond, quelque soit sa souplesse, finira toujours par pousser sur les bords et tenter de reprendre sa forme originelle. Et visiblement, physiquement et mentalement, tes limites ont été atteinte, et tu vas devoir choisir entre assumer ton rôle et ignorer ce que tu es, ou inversement l'accepter, quitte à faire plier une partie du monde qui t'entoure. Tu dois trouver ton équilibre là dedans, quelque part entre les deux.
"Qui suis-je?" Je crois que c'est une grande question intime de tout philosophe ça, finalement. Impossible de répondre strictement à cette question. Je crois intimement que chaque individu est une somme de personnalités façonnées par la vie, qu'il existe au départ une personnalité propre, qui ensuite se fracture et se divise pour donner différents aspects, chacun permettant d'affronter une situation ou une particularité de la vie, et que la "crise d'ado" est une sorte de "refusion" des cette fracture, avec parfois des explosions plus ou moins brutales. On se sent mal et on se pose cette question quand plusieurs penchant, habitudes, ou façades d'une personnalité se succèdent. J'aurai tendance à suggérer de créer un débat interne avec toi même, et d'apprendre à mieux te connaitre, sous toutes tes facettes, pour mieux te cerner, et répondre toi même à cette question.
Dans ton cas, l'écriture par exemple est une manière d'avoir commencé la chose. Pourquoi tu écris ? A qui tu écris ? Qu'est ce que tu écris ? Et qui est sensé le lire ? Chaque réponse te fera avancer sur ce débat. J'écris pas, ou peu, pas parce que j'aime pas, mais parce que je préfère me parler à moi-même, même si je n'en éprouve plus le besoin actuellement.
S'emballer et être déçu derrière rapidement ... ça, par contre, j'ai aucune solution, j'en suis encore victime. Souvent. Trop d'ailleurs. Du coup, j'ai fini pour arrêter d'en souffrir à partir du principe que les choses ne me plairont pas, partir perdant, et parfois j'ai de bonnes surprises. Parfois. Souvent, pas.
Une de tes solutions serait de partir. On a tous un passé derrière soit, dont on gère tous le poids différemment. Pour certains, c'est supportable, pour d'autre pas. Souvent, les gens bougent, déménagent, s'expatrient, consciemment ou pas, pour laisser derrière eux de mauvaises choses. S'exiler volontairement n'est jamais facile, mais c'est parfois salvateur. Des fois, j'ai envie de remonter dans le temps pour me le dire. Sauf que je me connais, je ne m'écouterais pas. Ne commets pas les mêmes erreurs !
Enfin, la nuit. J'ai commencé à accepter le jour depuis peu, relativement récemment. Mais pendant très longtemps, la nuit était salvatrice pour moi. Je sortais le soir, quand la nuit tombait, faire des balades, des courses, aller me poser dans un parc, seul, à regarder la lune et les étoiles (ou plutôt ce qu'on en voit à travers la pollution de Paris). J'étais content de pouvoir sortir et me balader sans vivre la pression sociale des autres, gens, de la société, me sentir libre de faire ce qui me plait. La nuit apparait pour tous comme un moment de danger potentiel, une ombre permanente dans laquelle tout les vices sont possibles, tout camoufler. J'ai toujours vécu la nuit comme sécurisante, tout le monde dort, les animaux sont rares, et la lumière est tamisée, et il fait frais.
Inversement, le jour m'est toujours apparu comme pénible. La lumière, la chaleur, tout s'active, s’attise, se remue, dès les premières heures. Les gens courent dans tous les sens, s'affolent. C'est pénible, fatiguant, stressant, agressif. Le soleil m'aveugle, la chaleur m'épuise, les gens me stressent. Ils sont partout, ne savent pas où ils vont, ou errent comme des moutons grégaires désincarnés, de pauvres âmes errantes remplissant un même but chaque jour, de manière répétée, dans l'espoir d'y trouver le salut ou la rédemption. Je subit les jours comme un vampire, et j'apprécie les nuits. Je n'ai jamais bien compris les diurnanbules. Mais je ne suis pas un vampire, je suis un loup-garou. Je suis à mi-chemin entre l'enfant de la nuit et le diurnanbule, toujours le cul entre deux chaises.
Je crois qu'être zèbre, c'est ça finalement : ne jamais se sentir vraiment à sa place, à la bonne époque, au bon endroit, jamais bien dans sa peau, toujours un peu à côté de la plaque, en questionnement permanent.
et il faut savoir prendre la choses du bon côté : tout les "autres" qui ne sont pas conscient semblent heureux, certes, mais le sont-ils vraiment ? J'aurai envie de répondre que le bonheur marche comme le savoir, plus on apprends à le connaitre, plus on se rends compte de l'immensité de celui-ci, et on prends donc conscience du peu qu'on a réussi à acquérir et apprécier.
Je suis un peu fatigué en ce moment, je suis pas sur d'avoir bien répondu finalement ... ?
Dans un premier temps, tu parles d'insomnies. J'ai toujours eu des difficultés à dormir, déjà gamin, aussi loin que je m'en souvienne. De la même manière, j'ai toujours eu peur des cauchemars, des rêves qui en deviennent, de mon inconscient qui se "venge" la nuit du silence que je lui impose le jour, de ce qu'il subit. De mon côté, ça s'exprime de manière physique, par des tremblements juste au moment de m'endormir, des maux d'estomacs, des paniques, parfois même des hallucinations visuelles, et ça dure jusqu'à pas d'heure. D'ailleurs, pendant une époque, le soleil créait chez moi un effet inverse qui me donne envie de dormir, qui me rassure, parce que le jour, finalement, la plupart des craintes disparaissent. Et j'ai souvent pensé bosser de nuit pour ça, en fait.
Donc avant de m'endormir, j'ai gardé ce petit rituel, comme un enfant, de me raconter des histoires. Avant, c'était ma grand-mère, maintenant je le fais tout seul, même si j'ai mis des années à gérer mes rêves et à les empêcher de systématiquement finir en cauchemars ce qui était une habitude pendant une époque (environ le même âge que toi finalement). Il m'a fallu du temps et une prise de conscience pour agir la dessus, déjà, il faut apprendre à se souvenir des ces cauchemars, en assumer les origines, pour mieux les appréhender et les combattre, sans oublier de savoir les interpréter. C'est long, fastidieux, c'est un travail conscient, pénible, mais qui porte ses fruits. Aujourd'hui j'ai un sommeil bien meilleur, qui n'est perturbé que par mes hantises vis à vis de la situation de mon fils.
Je peux difficilement te donner un "mode d'emploi", mais déjà, le sommeil, c'est beaucoup de choses. D'abord, de bonnes conditions, ensuite, un rythme personnel, et enfin une démarche consciente. On dit souvent qu'on dort mieux quand on se couche tôt et qu'on se réveille tôt et qu'un bon sommeil dure 7h. En ce qui me concerne, je dors comme un bébé de 1h du mat' à 10h environ, voire plus. Les heures les plus récupératrices pour moi se situe sur le dernier de mes cycles de 3h (au nombre de 3) et donc approximativement entre 7h et 11h. Celui a dit que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt n'est qu'un imbécile qui ne sait pas ménager sa monture.
Seconde idée, la sensation d'être pas née "normalement" à la bonne époque ou comme on aurait du. Je pense qu'on a tous eu cette sensation à un moment donné. Je crois que le vécu, les questions décalées, le fait d'apprécier ce qui n'est pas de la même époque, et inversement ne pas comprendre ou être compris des autres crée ce "gouffre" petit à petit qui force à se remettre en question. Le problème vient de cette tendance à la norme, finalement, qui n'est rien d'autre qu'un standard imposé par une majorité. Est-ce pour autant que cette majorité détient le vrai du faux ? Nullement, mais elle l'impose, au détriment des autres, et c'est là qu'il faut savoir tenir, et se faire des alliés pour survivre dans la jungle de la standardisation et de la bienpensance.
Ta défense à été le masque, l'apparence, l'illusion, le paraitre, pour faire semblant, faire croire, et tenir les autres en joug, à distance, en cherchant à rentrer dans la masse, mais quelque soit ton taux de tolérance, faire rendre un carré dans un rond, quelque soit sa souplesse, finira toujours par pousser sur les bords et tenter de reprendre sa forme originelle. Et visiblement, physiquement et mentalement, tes limites ont été atteinte, et tu vas devoir choisir entre assumer ton rôle et ignorer ce que tu es, ou inversement l'accepter, quitte à faire plier une partie du monde qui t'entoure. Tu dois trouver ton équilibre là dedans, quelque part entre les deux.
"Qui suis-je?" Je crois que c'est une grande question intime de tout philosophe ça, finalement. Impossible de répondre strictement à cette question. Je crois intimement que chaque individu est une somme de personnalités façonnées par la vie, qu'il existe au départ une personnalité propre, qui ensuite se fracture et se divise pour donner différents aspects, chacun permettant d'affronter une situation ou une particularité de la vie, et que la "crise d'ado" est une sorte de "refusion" des cette fracture, avec parfois des explosions plus ou moins brutales. On se sent mal et on se pose cette question quand plusieurs penchant, habitudes, ou façades d'une personnalité se succèdent. J'aurai tendance à suggérer de créer un débat interne avec toi même, et d'apprendre à mieux te connaitre, sous toutes tes facettes, pour mieux te cerner, et répondre toi même à cette question.
Dans ton cas, l'écriture par exemple est une manière d'avoir commencé la chose. Pourquoi tu écris ? A qui tu écris ? Qu'est ce que tu écris ? Et qui est sensé le lire ? Chaque réponse te fera avancer sur ce débat. J'écris pas, ou peu, pas parce que j'aime pas, mais parce que je préfère me parler à moi-même, même si je n'en éprouve plus le besoin actuellement.
S'emballer et être déçu derrière rapidement ... ça, par contre, j'ai aucune solution, j'en suis encore victime. Souvent. Trop d'ailleurs. Du coup, j'ai fini pour arrêter d'en souffrir à partir du principe que les choses ne me plairont pas, partir perdant, et parfois j'ai de bonnes surprises. Parfois. Souvent, pas.
Une de tes solutions serait de partir. On a tous un passé derrière soit, dont on gère tous le poids différemment. Pour certains, c'est supportable, pour d'autre pas. Souvent, les gens bougent, déménagent, s'expatrient, consciemment ou pas, pour laisser derrière eux de mauvaises choses. S'exiler volontairement n'est jamais facile, mais c'est parfois salvateur. Des fois, j'ai envie de remonter dans le temps pour me le dire. Sauf que je me connais, je ne m'écouterais pas. Ne commets pas les mêmes erreurs !
Enfin, la nuit. J'ai commencé à accepter le jour depuis peu, relativement récemment. Mais pendant très longtemps, la nuit était salvatrice pour moi. Je sortais le soir, quand la nuit tombait, faire des balades, des courses, aller me poser dans un parc, seul, à regarder la lune et les étoiles (ou plutôt ce qu'on en voit à travers la pollution de Paris). J'étais content de pouvoir sortir et me balader sans vivre la pression sociale des autres, gens, de la société, me sentir libre de faire ce qui me plait. La nuit apparait pour tous comme un moment de danger potentiel, une ombre permanente dans laquelle tout les vices sont possibles, tout camoufler. J'ai toujours vécu la nuit comme sécurisante, tout le monde dort, les animaux sont rares, et la lumière est tamisée, et il fait frais.
Inversement, le jour m'est toujours apparu comme pénible. La lumière, la chaleur, tout s'active, s’attise, se remue, dès les premières heures. Les gens courent dans tous les sens, s'affolent. C'est pénible, fatiguant, stressant, agressif. Le soleil m'aveugle, la chaleur m'épuise, les gens me stressent. Ils sont partout, ne savent pas où ils vont, ou errent comme des moutons grégaires désincarnés, de pauvres âmes errantes remplissant un même but chaque jour, de manière répétée, dans l'espoir d'y trouver le salut ou la rédemption. Je subit les jours comme un vampire, et j'apprécie les nuits. Je n'ai jamais bien compris les diurnanbules. Mais je ne suis pas un vampire, je suis un loup-garou. Je suis à mi-chemin entre l'enfant de la nuit et le diurnanbule, toujours le cul entre deux chaises.
Je crois qu'être zèbre, c'est ça finalement : ne jamais se sentir vraiment à sa place, à la bonne époque, au bon endroit, jamais bien dans sa peau, toujours un peu à côté de la plaque, en questionnement permanent.
et il faut savoir prendre la choses du bon côté : tout les "autres" qui ne sont pas conscient semblent heureux, certes, mais le sont-ils vraiment ? J'aurai envie de répondre que le bonheur marche comme le savoir, plus on apprends à le connaitre, plus on se rends compte de l'immensité de celui-ci, et on prends donc conscience du peu qu'on a réussi à acquérir et apprécier.
Je suis un peu fatigué en ce moment, je suis pas sur d'avoir bien répondu finalement ... ?
rugal- Messages : 950
Date d'inscription : 23/04/2010
Age : 43
Localisation : Ile de france
Re: Mon univers- Tome III
Merci Rugal. c'est le jour je suis devenue moi. Je commence a croire que peut être est ce cela justement "Moi", deux faces aussi opposée l'une de l'autre et le tout me formant. Mais ça ne répond pas du tout a mon sentiment de partie manquante...
Re: Mon univers- Tome III
Pendant des années, j'ai souffert d'insomnies; en fait, je me réveillais en pleine nuit, en larmes et en sueur, à cause d'un cauchemar qui revenait nuit après nuit. Ce cauchemar a quasiment disparu aujourd'hui mais mon sommeil n'est pas tranquille chaque nuit pour autant. Pour y remédier, j'apprends à m'accepter tel que je suis (ce qui demande du courage ) et me connaissant mieux: je n'y arriverais pas par moi-même, c'est pourquoi je me fais aider.
Ces personnes que tu vois dans tes rêves et qui ne devraient pas y être y sont pour te "dire" quelque chose: il existe certainement des passages de ton enfance où tu as mal compris (parce qu'on ne t'a pas expliqué de manière appropriée pour une petite zébrette) ce qu'on attendait de toi et tu t'es mis sur les épaules une pression qui n'a pas lieu d'être. C'est une piste que je livre à ta réflexion.
Bon courage et bonne journée, petite Encre
Ces personnes que tu vois dans tes rêves et qui ne devraient pas y être y sont pour te "dire" quelque chose: il existe certainement des passages de ton enfance où tu as mal compris (parce qu'on ne t'a pas expliqué de manière appropriée pour une petite zébrette) ce qu'on attendait de toi et tu t'es mis sur les épaules une pression qui n'a pas lieu d'être. C'est une piste que je livre à ta réflexion.
Bon courage et bonne journée, petite Encre
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Mon univers- Tome III
Mes uns sommes nuits s'enchainent ou se déchainent, je ne sais...
Invité- Invité
Re: Mon univers- Tome III
De retour et en pleine forme... je vois un psy russe (c'est drole dit comme ça). Je prends du temps maintenant. Pour tout faire. Dans quelques jours je redeviendrai aussi joviale avant. Il me faut juste du temps. Du temps.
Re: Mon univers- Tome III
Prend le temps qu'il te faut, petite Encre, le principal est que tu puisses être en paix avec toi-même: tu sembles sur la bonne voie, continue
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Mon univers- Tome III
"l'ombre l'emporte sur l'étincelle
La larme sur le sourire
Mais le mot soumet le silence
Autant que le souvenir conquiert la solitude
L'univers se tait. La nuit gronde
Mon intérieur se ronge
Je m'évapore dans le vide
Exquise souffrance...
Qu'elle soit d'airain, de bronze ou de terre
Cette énergie morbide m'habite
Et cela m'enchante.
Je puis écrire la mer et le cosmos
Au gré de mes humeurs
Je crée le soleil et j'invente la nuit
Qu'importe que mon vecteur soit une combinaison
Et mon catalyseur un sentiment serial killer.
Je dessine les contours de l'univers
Je bois a la coupe de l'obscurité
La haine et l'amour me font des avances
Autant d'énergie m'angoisse.
Qu'importe! l'ombre ou l'étincelle
La larme ou le sourire
Plus rien n'est pareil
Silence, bruit, mot, souvenir, oubli, solitude, joie, colère, indifférence, doute, espoir, ardeur, ombre, lumière, dégoût, jouissance, fureur même...
Je bois les sentiments a même la bouteille
De l'humanité a l'état brut.
La solitude absorbe le souvenir
Le silence fait taire le mot
On ne peut servir Dieu et Mammon.
La larme sur le sourire
Mais le mot soumet le silence
Autant que le souvenir conquiert la solitude
L'univers se tait. La nuit gronde
Mon intérieur se ronge
Je m'évapore dans le vide
Exquise souffrance...
Qu'elle soit d'airain, de bronze ou de terre
Cette énergie morbide m'habite
Et cela m'enchante.
Je puis écrire la mer et le cosmos
Au gré de mes humeurs
Je crée le soleil et j'invente la nuit
Qu'importe que mon vecteur soit une combinaison
Et mon catalyseur un sentiment serial killer.
Je dessine les contours de l'univers
Je bois a la coupe de l'obscurité
La haine et l'amour me font des avances
Autant d'énergie m'angoisse.
Qu'importe! l'ombre ou l'étincelle
La larme ou le sourire
Plus rien n'est pareil
Silence, bruit, mot, souvenir, oubli, solitude, joie, colère, indifférence, doute, espoir, ardeur, ombre, lumière, dégoût, jouissance, fureur même...
Je bois les sentiments a même la bouteille
De l'humanité a l'état brut.
La solitude absorbe le souvenir
Le silence fait taire le mot
On ne peut servir Dieu et Mammon.
Re: Mon univers- Tome III
Magnifique ton nouvel avatar, Encre
J'aime également beaucoup le poème que tu as posté (il est de qui?). Tu vas bien?
J'aime également beaucoup le poème que tu as posté (il est de qui?). Tu vas bien?
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Mon univers- Tome III
Salut Encre, ça me fait plaisir de constater que tu vas bien.
Apparemment ton psy russe est karacho, il t'aide bien à aller de l'avant. Et tes études, elles te plaisent toujours autant?
Apparemment ton psy russe est karacho, il t'aide bien à aller de l'avant. Et tes études, elles te plaisent toujours autant?
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Mon univers- Tome III
Waaaw!!!! je me suis pas connectée depuis si longtemps que ça? ton message date d'une semaine...
Faut vraiment que je me resocialise...
Je vais bien je te remercie Joe, Je viens de terminer avec les exam de la deuxième session donc si je réussis, je commence la troisième session dans 2 ou 3 mois, il m'en faut au moins 8 pour avoir ma licence.
Faut vraiment que je me resocialise...
Je vais bien je te remercie Joe, Je viens de terminer avec les exam de la deuxième session donc si je réussis, je commence la troisième session dans 2 ou 3 mois, il m'en faut au moins 8 pour avoir ma licence.
Re: Mon univers- Tome III
Courage ma belle!
Lucilou Sauvage- Messages : 964
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 48
Re: Mon univers- Tome III
Me revoila ici après plus de deux mois qui m'étaient nécessaire ... enfin je crois. Je galère pour finir une nouvelle et c'est ici que j'ai eu envie de me retrouver. Aujourd'hui j'ai 22 ans, ça ne veut presque rien dire pour moi sinon que j'approche de la fin et que je vieillis, lentement mais surement...
Tout m'a l'air d'un éternel recommencement. Mais je suis quand même un tout petit peu heureuse de ce nouvel an
Tout m'a l'air d'un éternel recommencement. Mais je suis quand même un tout petit peu heureuse de ce nouvel an
Re: Mon univers- Tome III
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Dernière édition par Didoudou le Ven 11 Sep 2015 - 19:09, édité 1 fois (Raison : Nouvelle ligne éditoriale)
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
Re: Mon univers- Tome III
Bonne nouvelle année Encre sombre.
Si ça peut te rassurer, on avance tous en âge en même temps que toi.
Si ça peut te rassurer, on avance tous en âge en même temps que toi.
Invité- Invité
Re: Mon univers- Tome III
merci Didoudou!Didoudou a écrit:Joyeux anniversaire alors!
Tiens tu es nouveau? Merci de passer par ici
Re: Mon univers- Tome III
Parisette a écrit:Bonne nouvelle année Encre sombre.
Si ça peut te rassurer, on avance tous en âge en même temps que toi.
Ah ah Parisette, bien sûr!
Merci ma bonne amie!
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