366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
6 avril ¨ Aujourd'hui temps qu'il fait.
Le temps qu'il fait fait mes journées et défait mes pensées emplies de prévisions. Ah, la belle pluie quand je voulais aller jardiner ! Et ce beau ciel bleu, ce soleil lumineux, quand je pensais mitonner un bourguignon gouteux ! Je m'adapterai au temps qu'il fait, tant pis pour mes idées.
Le temps qu'il fait fait mes journées et défait mes pensées emplies de prévisions. Ah, la belle pluie quand je voulais aller jardiner ! Et ce beau ciel bleu, ce soleil lumineux, quand je pensais mitonner un bourguignon gouteux ! Je m'adapterai au temps qu'il fait, tant pis pour mes idées.
Weigela- Messages : 1011
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
6 avril ¨ Aujourd'hui temps qu'il fait.
Le temps qu'il fait est doux dans son appartement. Mais elle tourne en rond. Il manque quelque chose. Elle a rangé, arrosé ses orchidées, fait le lit, rangé encore. Mais maintenant, elle tourne en rond. Elle s'assoit, puis se relève, ne sait pas où elle a rangé ce qui lui manque. Sait-elle seulement ce qui lui manque ? Elle tourne encore un peu en rond, s'installe avec un livre. Désormais, dans le joli temps de son appartement, elle attend.
Le temps qu'il fait est doux dans son appartement. Mais elle tourne en rond. Il manque quelque chose. Elle a rangé, arrosé ses orchidées, fait le lit, rangé encore. Mais maintenant, elle tourne en rond. Elle s'assoit, puis se relève, ne sait pas où elle a rangé ce qui lui manque. Sait-elle seulement ce qui lui manque ? Elle tourne encore un peu en rond, s'installe avec un livre. Désormais, dans le joli temps de son appartement, elle attend.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
6 avril ¨ Aujourd'hui temps qu'il fait.
La télé est allumée, on se prend le ptit dej avec R et P-L en regardant vaguement les infos, la présentatrice nous annonce "Et voici la fin de notre édition, merci de nous avoir suivi, tout de suite "météo à la carte" aujourd'hui on vous parle de JAMBON.". Merci pour cet éclat de rire général.
La télé est allumée, on se prend le ptit dej avec R et P-L en regardant vaguement les infos, la présentatrice nous annonce "Et voici la fin de notre édition, merci de nous avoir suivi, tout de suite "météo à la carte" aujourd'hui on vous parle de JAMBON.". Merci pour cet éclat de rire général.
Dernière édition par Carla de Miltraize II le Lun 6 Avr 2015 - 14:30, édité 1 fois
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
6 avril - "Aujourd'hui, temps qu'il fait":
Etonnant à quel point je suis influencée par le temps qu'il fait. Aujourd'hui, il y a du soleil, et malgré ma fatigue je suis plutôt productive. Tout devient plus facile, le travail, le dessin, chercher le cheval sur son pré encore boueux, même les tâches ménagères... Mais dès qu'il pleut, tout disparaît.
Etonnant à quel point je suis influencée par le temps qu'il fait. Aujourd'hui, il y a du soleil, et malgré ma fatigue je suis plutôt productive. Tout devient plus facile, le travail, le dessin, chercher le cheval sur son pré encore boueux, même les tâches ménagères... Mais dès qu'il pleut, tout disparaît.
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
7 avril¨ Aujourd'hui laisser passer les petits papiers.
Essayer de laisser passer les petits papiers. Les petits papiers qui volent dans mon bureau. Mon bureau qui s'emplit et se vide au gré des flots. Flots humains ou sentimentaux.
Les petits papiers volent dans mon bureau, s'échappent et laissent place très vite aux mots, aux histoires, aux rêves et aux idéaux.
Saletés de petits papiers qui se collent sur mes carreaux, qui se répètent à coup de mémos.
Horribles petits papiers, qui ne sont finalement que le support des maux.
Essayer de laisser passer les petits papiers. Les petits papiers qui volent dans mon bureau. Mon bureau qui s'emplit et se vide au gré des flots. Flots humains ou sentimentaux.
Les petits papiers volent dans mon bureau, s'échappent et laissent place très vite aux mots, aux histoires, aux rêves et aux idéaux.
Saletés de petits papiers qui se collent sur mes carreaux, qui se répètent à coup de mémos.
Horribles petits papiers, qui ne sont finalement que le support des maux.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
7 avril - Aujourd'hui, laisser passer les petits papiers.
Ils s'éparpillent, fragmentaires, multiples, comme des pièces d'une grande mosaïque qu'on aurait laissé se décoller avec le temps. Des petits papiers, notes, post-its, avec citations, numéros de téléphone, pense-bêtes divers et variés. Je pourrais me créer une vie tout à fait différente de la mienne, en recollant ensemble tous ces petits papiers.
Mais le temps efface, non ce qui a été écrit, mais le lien avec le vécu, les souvenirs, le pourquoi c'était important à cette époque-là. Je mets le temps, c'est vrai, mais je les laisse passer, les petits papiers. J'en ai jeté un pas plus tard qu'hier.
Il semblait venir d'un autre temps et avait écrit par une étrangère.
Ils s'éparpillent, fragmentaires, multiples, comme des pièces d'une grande mosaïque qu'on aurait laissé se décoller avec le temps. Des petits papiers, notes, post-its, avec citations, numéros de téléphone, pense-bêtes divers et variés. Je pourrais me créer une vie tout à fait différente de la mienne, en recollant ensemble tous ces petits papiers.
Mais le temps efface, non ce qui a été écrit, mais le lien avec le vécu, les souvenirs, le pourquoi c'était important à cette époque-là. Je mets le temps, c'est vrai, mais je les laisse passer, les petits papiers. J'en ai jeté un pas plus tard qu'hier.
Il semblait venir d'un autre temps et avait écrit par une étrangère.
7 avril¨ Aujourd'hui laisser passer les petits papiers.
8 avril¨Aujourd'hui itinéraire.
9 avril ¨ Aujourd'hui contre le mur.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Parce que j'ai oubliée de les poster...
6 avril ¨ Aujourd'hui temps qu'il fait.
Il fait beau ! Il fait beau ! Clair matin, clair noirceur pour mon âme, j’entrevois du beau, j’entrevois de la vie ! Je recharge mes batteries mortes, je nourris ma putréfaction au soleil ; si j’empeste la lumière, mon cadavre s’entendra de plus loin. Oh, il me faut me cacher. Mes batteries rechargée pour le mois, je m’en retourne polluer ma tombe, m’endormir au grenier, m’alourdir sous les draps de ma conscience. Ma chaire s’est brûlée ; un comble, pour une morte. Qu’aurais-je à en dire ? Je vis ! Quelle conclusion frustrante, décevante ! Et moi qui pensais mon âme damnée à errer dans l’obscurité ! Si le soleil me fait vivre, je n’ai plus de raison d’exister ! Ainsi va ma mélancolie du jour : la conscience d’apprécier ce beau, ce bon, ce soleil, sa lumière, me torture plus de raison que de me penser morte.
7 avril¨ Aujourd'hui laisser passer les petits papiers.
Papier de feu, feux aux papiers, feux à ses dires, morts de ses paires. Papier glissés dans la fente, laissés à l’abandon par un ramasseur d’argent collecté par des fonds sans humanité, sans respect pour l’équilibre naturel ; des suceurs d’oxygène, près à pousser le vice jusqu’à priver d’air ma caisse de ferraille délabrée, signée de ma propriété. Mais laissez-moi donc, pardi, laissez-moi le choix, proposez-moi de déposer à travers ma faible lueur ces débris commerciaux, par pitié ! Que voyons-nous là : un tracte ; « réservez votre stand pour la foire aux greniers organisée ce 3 mai/la place, 5 euros. » Je n’ai pas de voiture. J'ai de la glu et une fente de boite aux lettres.
Et aujourd'hui:
8 avril ¨Aujourd'hui itinéraire.
"Tut pouêt" fait le caddie en s’avançant dans l’allée. Les portières automatiques s’inclinent pour le laisser passer et je pousse mon trône vide à l’intérieur du magasin. Le défilé commence. Je connais l’emplacement des pommes de terre, ce bas peuple salis par la guerre des champs, alors je me dirige instinctivement vers elles. Salutations distinguées d'un geste élégant, je leur redonne espoir. Je sillonne dans les rayons comme l’automate que l’on veut que je sois en tentant d’oublier que je me fais embobiner, arnaquer, intoxiquer, tuer bientôt. Je passe aux caisses d’un pas de bon soldat, je rentre dans le rang, je m’aligne au moule. Cependant, je ne peux dévier mon regard de la vitre tintée en face de moi : j’observe d’un œil noir mon reflet, mais plus encore, je fusille les êtres difformes qui se cachent derrière sa glace. Puis je sors de la scène et retire mes ficelles. Applaudissements.
6 avril ¨ Aujourd'hui temps qu'il fait.
Il fait beau ! Il fait beau ! Clair matin, clair noirceur pour mon âme, j’entrevois du beau, j’entrevois de la vie ! Je recharge mes batteries mortes, je nourris ma putréfaction au soleil ; si j’empeste la lumière, mon cadavre s’entendra de plus loin. Oh, il me faut me cacher. Mes batteries rechargée pour le mois, je m’en retourne polluer ma tombe, m’endormir au grenier, m’alourdir sous les draps de ma conscience. Ma chaire s’est brûlée ; un comble, pour une morte. Qu’aurais-je à en dire ? Je vis ! Quelle conclusion frustrante, décevante ! Et moi qui pensais mon âme damnée à errer dans l’obscurité ! Si le soleil me fait vivre, je n’ai plus de raison d’exister ! Ainsi va ma mélancolie du jour : la conscience d’apprécier ce beau, ce bon, ce soleil, sa lumière, me torture plus de raison que de me penser morte.
7 avril¨ Aujourd'hui laisser passer les petits papiers.
Papier de feu, feux aux papiers, feux à ses dires, morts de ses paires. Papier glissés dans la fente, laissés à l’abandon par un ramasseur d’argent collecté par des fonds sans humanité, sans respect pour l’équilibre naturel ; des suceurs d’oxygène, près à pousser le vice jusqu’à priver d’air ma caisse de ferraille délabrée, signée de ma propriété. Mais laissez-moi donc, pardi, laissez-moi le choix, proposez-moi de déposer à travers ma faible lueur ces débris commerciaux, par pitié ! Que voyons-nous là : un tracte ; « réservez votre stand pour la foire aux greniers organisée ce 3 mai/la place, 5 euros. » Je n’ai pas de voiture. J'ai de la glu et une fente de boite aux lettres.
Et aujourd'hui:
8 avril ¨Aujourd'hui itinéraire.
"Tut pouêt" fait le caddie en s’avançant dans l’allée. Les portières automatiques s’inclinent pour le laisser passer et je pousse mon trône vide à l’intérieur du magasin. Le défilé commence. Je connais l’emplacement des pommes de terre, ce bas peuple salis par la guerre des champs, alors je me dirige instinctivement vers elles. Salutations distinguées d'un geste élégant, je leur redonne espoir. Je sillonne dans les rayons comme l’automate que l’on veut que je sois en tentant d’oublier que je me fais embobiner, arnaquer, intoxiquer, tuer bientôt. Je passe aux caisses d’un pas de bon soldat, je rentre dans le rang, je m’aligne au moule. Cependant, je ne peux dévier mon regard de la vitre tintée en face de moi : j’observe d’un œil noir mon reflet, mais plus encore, je fusille les êtres difformes qui se cachent derrière sa glace. Puis je sors de la scène et retire mes ficelles. Applaudissements.
Diatribe- Messages : 1055
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
8 avril¨Aujourd'hui itinéraire.
De mon lit à ma tasse de café, j'imagine les rue de Delhi. Je pense à la route vers Agra, le trajet en train. J'imagine les paysages, les gens, les bruits et les odeurs. D'Agra vers Jaipur, je sens la nuit qui m'enveloppe. De Jaipur jusqu'à Lucknow, je ressens presque les remous du temps qui s'écoule lentement. De Lucknow vers Kathmandu, je sais la paix qui entrera en moi, le silence qui s'installera dans mon coeur...
Mais pour l'instant, je ne vais que de mon lit à ma tasse de café, et je pense à mon itinéraire rêvé.
De mon lit à ma tasse de café, j'imagine les rue de Delhi. Je pense à la route vers Agra, le trajet en train. J'imagine les paysages, les gens, les bruits et les odeurs. D'Agra vers Jaipur, je sens la nuit qui m'enveloppe. De Jaipur jusqu'à Lucknow, je ressens presque les remous du temps qui s'écoule lentement. De Lucknow vers Kathmandu, je sais la paix qui entrera en moi, le silence qui s'installera dans mon coeur...
Mais pour l'instant, je ne vais que de mon lit à ma tasse de café, et je pense à mon itinéraire rêvé.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
8 avril¨Aujourd'hui itinéraire.
Jusqu'à présent je constate que j'ai toujours pris l'itinéraire bis, les chemins de traverses, la piste des iroquois... Que se soit pour larguer les amarres au petit bonheur la chance ou aller du point A au point B, j'ai tout fait à cloche-pied, entrechats et autres pas de gigue, ai pris des raccourcis puis me suis égarée. J'aurai pu y aller à vélo mais il était déjà en train de danser, accroché à des ballons de baudruche à l'étage supérieur!
Jusqu'à présent je constate que j'ai toujours pris l'itinéraire bis, les chemins de traverses, la piste des iroquois... Que se soit pour larguer les amarres au petit bonheur la chance ou aller du point A au point B, j'ai tout fait à cloche-pied, entrechats et autres pas de gigue, ai pris des raccourcis puis me suis égarée. J'aurai pu y aller à vélo mais il était déjà en train de danser, accroché à des ballons de baudruche à l'étage supérieur!
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
8 avril: itinéraire
Je me suis encore plantée de chemin, résultat je suis à la bourre, du coup je suis arrivée au 9 avril avant d'avoir pu traiter le sujet. J'avais un ticket, mon sac, j'avais une carte mais pas de lumière, lumière à l'étage s'il vous plaît disait ma mère, c'est faux mais elle aurait pu, c'était son genre. Dire "On est pas à Versailles" si j'allumais une lumière inutile par exemple, auquel cas je gardais pour moi cette remarque "J'avais remarqué vieille sorcière, si on était à Versailles, tu t'habillerais mieux." Et cela m'évitait son célèbre aller-retour.
Je me suis encore plantée de chemin, résultat je suis à la bourre, du coup je suis arrivée au 9 avril avant d'avoir pu traiter le sujet. J'avais un ticket, mon sac, j'avais une carte mais pas de lumière, lumière à l'étage s'il vous plaît disait ma mère, c'est faux mais elle aurait pu, c'était son genre. Dire "On est pas à Versailles" si j'allumais une lumière inutile par exemple, auquel cas je gardais pour moi cette remarque "J'avais remarqué vieille sorcière, si on était à Versailles, tu t'habillerais mieux." Et cela m'évitait son célèbre aller-retour.
Bretonne- Messages : 223
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
9 avril aujourd'hui contre le mur
Contre le mur, il y a la glycine. Elle a toute une histoire ma glycine. Je l'ai planté il y a vingt-sept ans maintenant, avec ma petite fille qui était toute contente de me ramener les cosses de glycine de son voisin. Nous en avions extrait les graines et les avions plantées dans des boîtes à œufs, une vingtaine. Cinq avaient levé. Nous les avions rempoté soigneusement. Certaines grandirent et furent rempotés, d'autres... Au bout de six ans il n'en restait plus qu'une, alors nous nous sommes concertées avec ma petite-fille pour lui trouver un endroit approprié en pleine terre. Et nous avons choisi là, contre le mur ensoleillé.
Contre le mur, il y a la glycine. Elle a toute une histoire ma glycine. Je l'ai planté il y a vingt-sept ans maintenant, avec ma petite fille qui était toute contente de me ramener les cosses de glycine de son voisin. Nous en avions extrait les graines et les avions plantées dans des boîtes à œufs, une vingtaine. Cinq avaient levé. Nous les avions rempoté soigneusement. Certaines grandirent et furent rempotés, d'autres... Au bout de six ans il n'en restait plus qu'une, alors nous nous sommes concertées avec ma petite-fille pour lui trouver un endroit approprié en pleine terre. Et nous avons choisi là, contre le mur ensoleillé.
Weigela- Messages : 1011
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
9 avril ¨ Aujourd'hui contre le mur.
Contre le mur. Au pied du mur. Choisir. Je. Dois. Choisir. En haut d'un mur. Le vide. Je dois choisir. Au pied du mur, en haut d'un mur, je dois choisir. Je suis emmurée en moi-même, le cœur à peine mûr, foudroyé sur place. La démesure de mes amours ont saboté le petit jour. Et je suis là, au pied du mur, en haut d'un mur. Je dois choisir, vivre ou mourir, pleurer ou rire.
Contre le mur. Au pied du mur. Choisir. Je. Dois. Choisir. En haut d'un mur. Le vide. Je dois choisir. Au pied du mur, en haut d'un mur, je dois choisir. Je suis emmurée en moi-même, le cœur à peine mûr, foudroyé sur place. La démesure de mes amours ont saboté le petit jour. Et je suis là, au pied du mur, en haut d'un mur. Je dois choisir, vivre ou mourir, pleurer ou rire.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
8 avril - "Aujourd'hui, itinéraire":
Toujours le même itinéraire, le matin, le soir. D'ailleurs je n'aime pas trop en changer, plus de monde et finalement ce n'est pas plus rapide. De toute façon, j'ai un trop mauvais sens de l'orientation. Donc je varie rarement mes itinéraires, je pourrais me perdre. Pas en prenant le train, d'accord, encore que, l'autre jour j'ai réussi à prendre la mauvaise ligne de métro, je ne sais pas où j'avais ma tête...
9 avril - "Aujourd'hui, contre le mur":
Quand je suis debout quelque part, j'ai souvent tendance à m'appuyer contre le mur. Ma mère me dit qu'il ne faut pas. Mais tenir debout toute seule est fatiguant, je n'y arrive pas vraiment, alors je le fais quand même. Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment un problème. D'ailleurs si c'était ça mon seul problème, la vie serait bien plus simple! Contre le mur, pour me rassurer, m'appuyer, pour protéger les arrières. Contre le mur, être acculé, ne plus pouvoir fuir, devoir se battre, certes, il y a de ça aussi. Mais contre le mur chez moi, entre mes quatre murs, c'est juste rassurant.
Toujours le même itinéraire, le matin, le soir. D'ailleurs je n'aime pas trop en changer, plus de monde et finalement ce n'est pas plus rapide. De toute façon, j'ai un trop mauvais sens de l'orientation. Donc je varie rarement mes itinéraires, je pourrais me perdre. Pas en prenant le train, d'accord, encore que, l'autre jour j'ai réussi à prendre la mauvaise ligne de métro, je ne sais pas où j'avais ma tête...
9 avril - "Aujourd'hui, contre le mur":
Quand je suis debout quelque part, j'ai souvent tendance à m'appuyer contre le mur. Ma mère me dit qu'il ne faut pas. Mais tenir debout toute seule est fatiguant, je n'y arrive pas vraiment, alors je le fais quand même. Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment un problème. D'ailleurs si c'était ça mon seul problème, la vie serait bien plus simple! Contre le mur, pour me rassurer, m'appuyer, pour protéger les arrières. Contre le mur, être acculé, ne plus pouvoir fuir, devoir se battre, certes, il y a de ça aussi. Mais contre le mur chez moi, entre mes quatre murs, c'est juste rassurant.
Dernière édition par fleur_bleue le Jeu 9 Avr 2015 - 19:12, édité 1 fois
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
9 avril : contre le mur, le mien, je m'y sens bien. Il fait chaud, bon vivre, les lézards s'y abandonnent cependant que je les imite.
J'ai trouvé une paix contre celui-ci après une vie face à d'autres, où les non-choix se succédaient.
J'ai trouvé une paix contre celui-ci après une vie face à d'autres, où les non-choix se succédaient.
feedback négatif- Messages : 99
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
10 avril ¨Aujourd'hui tout ce qui brille.
Aujourd'hui tout ce qui brille, devant mes yeux, c'est le soleil. Il me caresse le bout de l'épaule, le long de ma nuque, pour descendre dans mon dos. Il vient m'éblouir quand je veut l'embrasser du regard. Il me dévore les lèvres, asséchées par son éclat. Il m'enveloppe de douceur et de joie.
Il brille de toute ses force, et je le sens m'emplir de ce sentiment de paix propre aux journées d'été ensolleillées.
Aujourd'hui tout ce qui brille, devant mes yeux, c'est le soleil. Il me caresse le bout de l'épaule, le long de ma nuque, pour descendre dans mon dos. Il vient m'éblouir quand je veut l'embrasser du regard. Il me dévore les lèvres, asséchées par son éclat. Il m'enveloppe de douceur et de joie.
Il brille de toute ses force, et je le sens m'emplir de ce sentiment de paix propre aux journées d'été ensolleillées.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Localisation : Dans mes chaussures en général.
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
9 avril ¨ Aujourd'hui contre le mur.
Quelle idiotie de ma part. Combien d’heures, combien de jours, combien de mois ais-je attendu cet instant ? Il m’est ainsi venu l’idée, la motivation, l’action de décrocher du mur ces cadres qui tintaient sans vergogne, au rythme des basses. Ultrason frissonnant, grésillement de fausses notes, s’en est enfin fini de vous ! Vous voici maintenant crucifiés à l’adversaire ; le mur d’en face s’en réjouira, s’il vous permet un jour de tomber sur ma tête pendant mon sommeil. Je profite pour le moment d’une oreille purifiée et m’excuse auprès du caisson de basses de l’avoir injustement accusé nombreuses fois.
10 avril ¨Aujourd'hui tout ce qui brille.
Si le soleil brûle mes rétines putréfiées, celles-ci s’animent à la vue de ses reflets. Le strass des rayons lumineux qui s’infiltrent à travers le carreau me fascine, je reste en observatrice. Soyez maudits, nuages, de cacher un si beau spectacle ! Soit bénie, fumée de cigarette, d’accorder une danse à ce rayon ; il resplendit dans tes bras. Mes doigts s’engouffre dans la ligne chaude, les couleurs éclatent, ma peau s’enflamme et l’aura de ma main s’illumine devant mes pupilles étincelantes de stupéfaction pour ce phénomène extraordinaire ; si banal, si merveilleux, si mystérieux, si rarement apprécié pour lui-même.
Quelle idiotie de ma part. Combien d’heures, combien de jours, combien de mois ais-je attendu cet instant ? Il m’est ainsi venu l’idée, la motivation, l’action de décrocher du mur ces cadres qui tintaient sans vergogne, au rythme des basses. Ultrason frissonnant, grésillement de fausses notes, s’en est enfin fini de vous ! Vous voici maintenant crucifiés à l’adversaire ; le mur d’en face s’en réjouira, s’il vous permet un jour de tomber sur ma tête pendant mon sommeil. Je profite pour le moment d’une oreille purifiée et m’excuse auprès du caisson de basses de l’avoir injustement accusé nombreuses fois.
10 avril ¨Aujourd'hui tout ce qui brille.
Si le soleil brûle mes rétines putréfiées, celles-ci s’animent à la vue de ses reflets. Le strass des rayons lumineux qui s’infiltrent à travers le carreau me fascine, je reste en observatrice. Soyez maudits, nuages, de cacher un si beau spectacle ! Soit bénie, fumée de cigarette, d’accorder une danse à ce rayon ; il resplendit dans tes bras. Mes doigts s’engouffre dans la ligne chaude, les couleurs éclatent, ma peau s’enflamme et l’aura de ma main s’illumine devant mes pupilles étincelantes de stupéfaction pour ce phénomène extraordinaire ; si banal, si merveilleux, si mystérieux, si rarement apprécié pour lui-même.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Youpi, une nouvelle semaine qui démarre !
12 avril ¨ Aujourd'hui ils vont bien ensemble.
13 avril ¨ Aujourd'hui une pièce particulière.
14 avril ¨ Aujourd'hui sacs.
15 avril ¨ Aujourd'hui je ne sais pas.
16 avril ¨ Aujourd'hui faux et usage de faux.
17 avril ¨ Aujourd'hui chaleur de.
18 avril¨ Aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi
12 avril ¨ Aujourd'hui ils vont bien ensemble.
13 avril ¨ Aujourd'hui une pièce particulière.
14 avril ¨ Aujourd'hui sacs.
15 avril ¨ Aujourd'hui je ne sais pas.
16 avril ¨ Aujourd'hui faux et usage de faux.
17 avril ¨ Aujourd'hui chaleur de.
18 avril¨ Aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi
Tigrabelle- Messages : 476
Date d'inscription : 02/01/2014
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
12 avril ¨ Aujourd'hui ils vont bien ensemble.
Aujourd'hui c'est une naissance et aussi une renaissance.
Ensemble jamais elles se sépareront.
Aujourd'hui c'est le plus beau jour d'un amour infini.
Ensemble elles affronteront tous les maux du monde.
Aujourd'hui sera marqué à vie dans le cœur de chacune.
Ensemble plus rien ne pourra leur faire du mal.
Aujourd'hui le soleil brille et illumine leur vie.
Ensemble leurs instincts les guideront vers de nouvelles péripéties.
Aujourd’hui c'est son jour.
Ensemble elles vont le fêter.
Aujourd'hui leur amour éclairera cette journée car elles vont bien ensemble.
Aujourd'hui c'est une naissance et aussi une renaissance.
Ensemble jamais elles se sépareront.
Aujourd'hui c'est le plus beau jour d'un amour infini.
Ensemble elles affronteront tous les maux du monde.
Aujourd'hui sera marqué à vie dans le cœur de chacune.
Ensemble plus rien ne pourra leur faire du mal.
Aujourd'hui le soleil brille et illumine leur vie.
Ensemble leurs instincts les guideront vers de nouvelles péripéties.
Aujourd’hui c'est son jour.
Ensemble elles vont le fêter.
Aujourd'hui leur amour éclairera cette journée car elles vont bien ensemble.
Sérendipité- Messages : 345
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
12 avril ¨ Aujourd'hui ils vont bien ensemble.
Ils vont bien ensemble, assis, côte à côte sur ce petit banc en bois peint. Ils se tiennent la main. Ils ont l'air d'un autre âge. Elle a peut-être vingt ans, lui au moins soixante. Mais ils vont bien ensemble. Pas comme un couple, pas comme une famille. Mais l'image est douce, belle comme un matin d'été, chaude comme le soleil au zénith du mois de juillet. Il semble lui murmurer des secret, elle rit d'un rire silencieux. Ils vont bien ensemble, complices d'on ne sait quel mystère.
13 avril ¨ Aujourd'hui une pièce particulière.
Des années après, je remis les pieds dans cette maison. Une amie d'amie l'avait racheté une bouchée de pain. Elle voulait tout raser pour tout reconstruire. Quand j'avais su ça, j'avais aussi su que je devais y aller. Je devais y retourner une dernière fois, faire le tour, faire le point, m'imprégner de mes propres souvenirs pour finalement ne plus jamais les revoir.
Je montais les escaliers branlants et j'entendais le vieux parquet craquer sous mes pieds. Je reconnaissais presque ses taches, ses erraflures, comme si vingt ans ne s'étaient pas écoulés. Je traversais le couloir, pour me retrouver face à la porte qui tenait à peine debout. Du bout du pied, je la poussais. Elle s'ouvrit. Et là, face à trop de poussière, la tapisserie jaunie, les boiseries dévorées par les bestioles, les carreaux grillagés, je m'effondrai en larmes. Cette pièce particulière, où tout s'était passé... Elle n'avait pas changé.
Ils vont bien ensemble, assis, côte à côte sur ce petit banc en bois peint. Ils se tiennent la main. Ils ont l'air d'un autre âge. Elle a peut-être vingt ans, lui au moins soixante. Mais ils vont bien ensemble. Pas comme un couple, pas comme une famille. Mais l'image est douce, belle comme un matin d'été, chaude comme le soleil au zénith du mois de juillet. Il semble lui murmurer des secret, elle rit d'un rire silencieux. Ils vont bien ensemble, complices d'on ne sait quel mystère.
13 avril ¨ Aujourd'hui une pièce particulière.
Des années après, je remis les pieds dans cette maison. Une amie d'amie l'avait racheté une bouchée de pain. Elle voulait tout raser pour tout reconstruire. Quand j'avais su ça, j'avais aussi su que je devais y aller. Je devais y retourner une dernière fois, faire le tour, faire le point, m'imprégner de mes propres souvenirs pour finalement ne plus jamais les revoir.
Je montais les escaliers branlants et j'entendais le vieux parquet craquer sous mes pieds. Je reconnaissais presque ses taches, ses erraflures, comme si vingt ans ne s'étaient pas écoulés. Je traversais le couloir, pour me retrouver face à la porte qui tenait à peine debout. Du bout du pied, je la poussais. Elle s'ouvrit. Et là, face à trop de poussière, la tapisserie jaunie, les boiseries dévorées par les bestioles, les carreaux grillagés, je m'effondrai en larmes. Cette pièce particulière, où tout s'était passé... Elle n'avait pas changé.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Aujourd'hui sacs.. ça tombe bien.
J'ai passé ma vie à faire mon sac.. à dos la plupart du temps. Loin, très loin de chez moi, enfin de l'endroit que j'habitais quand je faisais mon sac..
Je crois que plus il est lourd, plus on le fait.
Avec le temps on choisit mieux ses objets, l'essentiel à transporter.
J'attends encore ce doux moment, où mes valises seront posées.
J'ai passé ma vie à faire mon sac.. à dos la plupart du temps. Loin, très loin de chez moi, enfin de l'endroit que j'habitais quand je faisais mon sac..
Je crois que plus il est lourd, plus on le fait.
Avec le temps on choisit mieux ses objets, l'essentiel à transporter.
J'attends encore ce doux moment, où mes valises seront posées.
feedback négatif- Messages : 99
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Aujourd'hui je ne sais pas, si ca va ou ca va pas. Je ne sais pas si j'ai faim ou si j'ai pas faim. Je ne sais pas si cet eczema, c'est psychologique ou pas. Ni si ces insomnies, c'est physiologique ou pas. Ni si cette tension intérieure est la cause ou la conséquence. Et quand je ne sais pas...ah la la... je ne vous raconte pas...
Weigela- Messages : 1011
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
15 avril ¨ Aujourd'hui je ne sais pas.
Aujourd'hui je ne sais pas. Je ne sais pas qui je suis ni où je vais. Je suis perdue en moi-même. C'est en même temps terriblement angoissant et terriblement excitant. Je ne sais pas ce que je ferais dans un mois, un jour, une heure. Je ne sais pas si j'aurais le courage de partir, rejoindre l'Asie. Je ne sais pas si je serais heureuse ou malheureuse si je le fais. Je ne sais pas où je vais.
Je ne sais plus, ou ai-je seulement déjà su ? Je ne sais pas si je savais et si j'ai oublié ou si je saurais un jour.
Aujourd'hui je ne sais pas. Je ne sais pas qui je suis ni où je vais. Je suis perdue en moi-même. C'est en même temps terriblement angoissant et terriblement excitant. Je ne sais pas ce que je ferais dans un mois, un jour, une heure. Je ne sais pas si j'aurais le courage de partir, rejoindre l'Asie. Je ne sais pas si je serais heureuse ou malheureuse si je le fais. Je ne sais pas où je vais.
Je ne sais plus, ou ai-je seulement déjà su ? Je ne sais pas si je savais et si j'ai oublié ou si je saurais un jour.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
14 avril - "Aujourd'hui, sacs":
Il est marron, assez grand, plutôt sobre. Les poignées sont déjà abîmées, les coins aussi un peu. Il faudrait peut-être que j'investisse dans un sac à main de meilleure qualité, histoire qu'il tienne plus que quelques mois, vu que je l'utilise tous les jours. Je rechigne un peu à la dépense, d'autant plus que je suis un peu juste en ce moment. Donc j'espère qu'il tiendra encore quelques mois, puis je trouverai peut-être mon bonheur cet automne.
15 avril - "Aujourd'hui, je ne sais pas":
J'en suis, j'en suis pas? Je ne sais pas. Mais je m'interroge, le sujet m'obsède même. Je me retrouve dans certaines choses, pas dans d'autres, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de quand j'étais petite, donc je ne sais pas. Je ne saurai peut-être jamais vraiment. Mais est-ce si important? Si j'ai des problèmes comparables, je peux appliquer des stratégies comparables, après tout...
Il est marron, assez grand, plutôt sobre. Les poignées sont déjà abîmées, les coins aussi un peu. Il faudrait peut-être que j'investisse dans un sac à main de meilleure qualité, histoire qu'il tienne plus que quelques mois, vu que je l'utilise tous les jours. Je rechigne un peu à la dépense, d'autant plus que je suis un peu juste en ce moment. Donc j'espère qu'il tiendra encore quelques mois, puis je trouverai peut-être mon bonheur cet automne.
15 avril - "Aujourd'hui, je ne sais pas":
J'en suis, j'en suis pas? Je ne sais pas. Mais je m'interroge, le sujet m'obsède même. Je me retrouve dans certaines choses, pas dans d'autres, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de quand j'étais petite, donc je ne sais pas. Je ne saurai peut-être jamais vraiment. Mais est-ce si important? Si j'ai des problèmes comparables, je peux appliquer des stratégies comparables, après tout...
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
15 avril - "Aujourd'hui je ne sais pas":
Aujourd'hui en ire land, je ne suis pas colère - Guinness oblige - je suis zappy !
Mais demain, qui sais... qui sais qui je vais rencontrer?
En trébuchant dans les "peat bogs" peut être l’échopper? A moins que tu n'me choppes dans une valse incessante de choppes!
Aujourd'hui, je ne sais pas... mais demain dis le moi!
Aujourd'hui en ire land, je ne suis pas colère - Guinness oblige - je suis zappy !
Mais demain, qui sais... qui sais qui je vais rencontrer?
En trébuchant dans les "peat bogs" peut être l’échopper? A moins que tu n'me choppes dans une valse incessante de choppes!
Aujourd'hui, je ne sais pas... mais demain dis le moi!
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
16 avril - Faux et usage de faux
C'est quoi ce sujet ? Je me croirais en train de réviser mon épreuve de droit ! C'est pas possible, c'est un faux ! Et tous ceux qui l'utilisent sont condamnables pour usage de faux ! Et ce sont deux délits, ça va chercher loin. Nan mais...
C'est quoi ce sujet ? Je me croirais en train de réviser mon épreuve de droit ! C'est pas possible, c'est un faux ! Et tous ceux qui l'utilisent sont condamnables pour usage de faux ! Et ce sont deux délits, ça va chercher loin. Nan mais...
Weigela- Messages : 1011
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
17 avril ¨ Aujourd'hui chaleur de
Chaleur dans mon bureau, soleil qui inonde, douceur de l'été qui arrive...
Les cerisiers en fleur, cette beauté, presqu'à la dérive
Je me sens, pour un instant, légère et heureuse, dans le tourbillon des pétales qui m'entourent
Je ne suis plus tristesse, je sais où je vais sans détour
Un instant seulement, mais si doux, qu'il illumine mon visage de sourires
Quand j'entends au loin des enfants, qui jouent et m'enveloppent de leurs rires.
Chaleur dans mon bureau, soleil qui inonde, douceur de l'été qui arrive...
Les cerisiers en fleur, cette beauté, presqu'à la dérive
Je me sens, pour un instant, légère et heureuse, dans le tourbillon des pétales qui m'entourent
Je ne suis plus tristesse, je sais où je vais sans détour
Un instant seulement, mais si doux, qu'il illumine mon visage de sourires
Quand j'entends au loin des enfants, qui jouent et m'enveloppent de leurs rires.
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
18 avril
Aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi. J'étais censée aller en cours, mais à la place, escapade jusqu'à l'entreprise qui va me prendre en stage cet été. Une aventure, une découverte, je n'ai jamais été dans ces rues.
Ce bus passe beaucoup trop près de moi. Les mamans viennent chercher leurs enfants à l'école. Le monsieur avec son costume a une bouteille de vin à la main, il parle au téléphone. Il fait de grands gestes mais il n'a pas l'air énervé. Peut-être qu'il planifie sa soirée. Devant moi, il y a une voiture avec le A de l'apprenti. Le A est passé au soleil, comme le mien, donc il doit être là depuis plus d'un an. En fait c'est un vieux qui conduit, alors peut-être que c'est la voiture des parents. Ou alors, c'est un vieux qui a passé son permis très tard.
Aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi. J'étais censée aller en cours, mais à la place, escapade jusqu'à l'entreprise qui va me prendre en stage cet été. Une aventure, une découverte, je n'ai jamais été dans ces rues.
Ce bus passe beaucoup trop près de moi. Les mamans viennent chercher leurs enfants à l'école. Le monsieur avec son costume a une bouteille de vin à la main, il parle au téléphone. Il fait de grands gestes mais il n'a pas l'air énervé. Peut-être qu'il planifie sa soirée. Devant moi, il y a une voiture avec le A de l'apprenti. Le A est passé au soleil, comme le mien, donc il doit être là depuis plus d'un an. En fait c'est un vieux qui conduit, alors peut-être que c'est la voiture des parents. Ou alors, c'est un vieux qui a passé son permis très tard.
CakeCitron- Messages : 80
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
18 avril¨ Aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi.
Cette journée n'aurait jamais du se passer ainsi.
Il n'aurait pas du prendre son téléphone dans un élan fou d'amour fraternel.
Il n'aurait pas du appeler ce frère à qui il ne parlait plus depuis des années.
Et pourtant... Un petit coup de téléphone. Il a décroché, comme s'ils s'étaient parlé hier.
Ils se sont vu, dans un petit parc, ont parlé du passé, du présent, du futur, de leurs enfants, de leurs femmes, de leurs parents. Ils ont parlé de tout de rien, surtout de tout, pour une fois.
Et ce soir, alors qu'il est dans son lit, il sourit. Oui, cette journée n'aurait pas du se passer ainsi... et pourtant...
Cette journée n'aurait jamais du se passer ainsi.
Il n'aurait pas du prendre son téléphone dans un élan fou d'amour fraternel.
Il n'aurait pas du appeler ce frère à qui il ne parlait plus depuis des années.
Et pourtant... Un petit coup de téléphone. Il a décroché, comme s'ils s'étaient parlé hier.
Ils se sont vu, dans un petit parc, ont parlé du passé, du présent, du futur, de leurs enfants, de leurs femmes, de leurs parents. Ils ont parlé de tout de rien, surtout de tout, pour une fois.
Et ce soir, alors qu'il est dans son lit, il sourit. Oui, cette journée n'aurait pas du se passer ainsi... et pourtant...
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LhaleeTreize- Messages : 987
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Localisation : Dans mes chaussures en général.
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
19 avril ¨ Aujourd'hui mains touchées.
20 avril ¨ Aujourd'hui rouge.
21 avril ¨ Aujourd'hui plaque de rue
22 avrils ¨Aujourd'hui je renonce à.
23 avril ¨Fragment d' aujourd'hui raconté en sondage d'opinion.
Coucoooouuu
20 avril ¨ Aujourd'hui rouge.
21 avril ¨ Aujourd'hui plaque de rue
22 avrils ¨Aujourd'hui je renonce à.
23 avril ¨Fragment d' aujourd'hui raconté en sondage d'opinion.
Coucoooouuu
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
.
Dernière édition par Pythie le Lun 26 Oct 2015 - 22:35, édité 1 fois
Pythie- Messages : 126
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
20 avril , aujourd hui rouge :
aujourd hui rouge, je dessinais une page de bd et alors que je devais noter le nom d une ville de campagne, le noir se transforma en rouge, sur ma feuille je voyais nuages, arbres, route, voitures abandonnées, feuillages et route meurtrie par des racines envahissantes. Je compris alors que je venais d' entrer dans un autre monde. Bizarrement aujourd hui je distingue maintenant autour de moi tous les objets rouges qui m' entourent, textes, tubes de peinture, serviette, numero de téléphone , crayon etc ....
aujourd hui rouge, je dessinais une page de bd et alors que je devais noter le nom d une ville de campagne, le noir se transforma en rouge, sur ma feuille je voyais nuages, arbres, route, voitures abandonnées, feuillages et route meurtrie par des racines envahissantes. Je compris alors que je venais d' entrer dans un autre monde. Bizarrement aujourd hui je distingue maintenant autour de moi tous les objets rouges qui m' entourent, textes, tubes de peinture, serviette, numero de téléphone , crayon etc ....
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
19 avril - "Aujourd'hui, mains touchées":
Comme par hasard, ou par réflexe, nos mains se touchent. Elles ne devraient pas, peut-être, on s'était dit qu'on en resterait là, mais l'habitude est plus forte que la volonté. Et ça fait du bien de sentir cette main sur la mienne, douce et chaude, moi qui n'aime pas toujours les contacts mais quand c'est la bonne personne, si. Alors tant pis pour les "il faudrait qu'on arrête", après tout, ces mains qui se touchent, bientôt on devra les séparer dans tous les cas.
20 avril - "Aujourd'hui, rouge":
Je n'aime pas le rouge. Il m'agresse, il me fait mal. En tout cas le rouge très flash, vif, clair, cassant, qui me rappelle des choses auxquelles je ne veux pas penser. Ce n'est que quand il est calmé, civilisé, que le rouge peut me plaire. Le rouge du vin, de ces fraises odorantes, ce pull dont la couleur tire sur l'orange, ce manteau bordeaux croisé dans la rue. Les pots de fleurs rouges à pois blancs et les coquelicots sur le chemin de table. Petites touches chaleureuses, sans douleur, mais sans en faire trop.
Comme par hasard, ou par réflexe, nos mains se touchent. Elles ne devraient pas, peut-être, on s'était dit qu'on en resterait là, mais l'habitude est plus forte que la volonté. Et ça fait du bien de sentir cette main sur la mienne, douce et chaude, moi qui n'aime pas toujours les contacts mais quand c'est la bonne personne, si. Alors tant pis pour les "il faudrait qu'on arrête", après tout, ces mains qui se touchent, bientôt on devra les séparer dans tous les cas.
20 avril - "Aujourd'hui, rouge":
Je n'aime pas le rouge. Il m'agresse, il me fait mal. En tout cas le rouge très flash, vif, clair, cassant, qui me rappelle des choses auxquelles je ne veux pas penser. Ce n'est que quand il est calmé, civilisé, que le rouge peut me plaire. Le rouge du vin, de ces fraises odorantes, ce pull dont la couleur tire sur l'orange, ce manteau bordeaux croisé dans la rue. Les pots de fleurs rouges à pois blancs et les coquelicots sur le chemin de table. Petites touches chaleureuses, sans douleur, mais sans en faire trop.
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
20 avril , aujourd hui rouge :
Rouge comme des lèvres blessées
Un regard accidenté
L'humeur d'une étreinte
Rouge comme le ciel qui va dormir
Les feux de lointaines fêtes
La colère qui s'en vient
Rouge comme le chant qui meurt
Le battement du sang
La vie qu'on retient
Rouge comme la chaleur
La langue qui s'étire
L'usure de nos mains.
Rouge comme les rires soudain
Cascade d'un cri sans fin
Un sourire, une feinte.
Rouge comme des lèvres blessées
Un regard accidenté
L'humeur d'une étreinte
Rouge comme le ciel qui va dormir
Les feux de lointaines fêtes
La colère qui s'en vient
Rouge comme le chant qui meurt
Le battement du sang
La vie qu'on retient
Rouge comme la chaleur
La langue qui s'étire
L'usure de nos mains.
Rouge comme les rires soudain
Cascade d'un cri sans fin
Un sourire, une feinte.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
20 avril - Aujourd'hui, rouge.
De l'eau minérale sur le sol. Une boîte de concentré de tomates sur le plan de travail. Une barquette de fraises sur la table. Quelques dos de livre, Magasin d'écrutyren bouquins de concours. Un âne sur le bureau.
Sur le mur, une femme en robe qui sort du bal du moulin de la Galette.
C'est par touches, toutes petites touches.
J'aime le rouge, pourtant - avec toutes les valeurs qu'on lui donne ; passion ou violence. Mais il y en a très peu chez moi. Comme pour y bannir une brutalité qui me heurte.
J'en peux plus de ce monde où on ne se préoccupe plus d'être trop brusque et où l'on s'en félicite. Comme si c'était la vraie vie.
De l'eau minérale sur le sol. Une boîte de concentré de tomates sur le plan de travail. Une barquette de fraises sur la table. Quelques dos de livre, Magasin d'écrutyren bouquins de concours. Un âne sur le bureau.
Sur le mur, une femme en robe qui sort du bal du moulin de la Galette.
C'est par touches, toutes petites touches.
J'aime le rouge, pourtant - avec toutes les valeurs qu'on lui donne ; passion ou violence. Mais il y en a très peu chez moi. Comme pour y bannir une brutalité qui me heurte.
J'en peux plus de ce monde où on ne se préoccupe plus d'être trop brusque et où l'on s'en félicite. Comme si c'était la vraie vie.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
21 avril - "Aujourd'hui, plaque de rue":
Pourquoi donc dans ce pays les trois quarts du temps il n'y a pas de plaques de rue? A chaque fois c'est la même chose! Tourner à droite dans la rue xy, il a des rues à droite mais pas de plaque! Pas étonnant que je me perde à chaque fois!
Pourquoi donc dans ce pays les trois quarts du temps il n'y a pas de plaques de rue? A chaque fois c'est la même chose! Tourner à droite dans la rue xy, il a des rues à droite mais pas de plaque! Pas étonnant que je me perde à chaque fois!
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
21 avril – Plaque de rue
En sortant de chez moi, je prends la rue des Écoles. C'est une rue agréable, ni large comme un boulevard, ni étroite comme une petite rue de quartier. Et pourtant, animée sans être encombrée, elle tient des deux. Indépendamment de mon domicile actuel, je la fréquente depuis longtemps. Elle relie le campus de Jussieu à la Sorbonne, deux lieux où j'ai passé quelques années.
Il y a des rues comme cela dont on prend plaisir à regarder la plaque qui se présente à nos yeux, comme pour célébrer le rapport particulier que l'on entretient avec elles. C'est ce qui explique peut-être le fait que je jette un œil à celle qui est apposée sur le premier bâtiment que l'on rencontre après le Collège de France. Et là je lis, non pas Rue des Écoles mais Via Scholarum. Que s'est-il passé ? où suis-je ? est-ce que je lis bien ? En fait, il ne s'agit que d'un plaisantin qui a collé une feuille de papier sur la plaque, qui respecte le même format. Mais, durant un instant, cela me ramène à l'époque médiévale, quand les cours des écoles et des universités du quartier étaient dispensés en latin.
(Désolé de ne jamais respecter parfaitement la contrainte. Cela s'est passé il y a quelques années. Mais j'ai écrit ce texte aujourd'hui.)
En sortant de chez moi, je prends la rue des Écoles. C'est une rue agréable, ni large comme un boulevard, ni étroite comme une petite rue de quartier. Et pourtant, animée sans être encombrée, elle tient des deux. Indépendamment de mon domicile actuel, je la fréquente depuis longtemps. Elle relie le campus de Jussieu à la Sorbonne, deux lieux où j'ai passé quelques années.
Il y a des rues comme cela dont on prend plaisir à regarder la plaque qui se présente à nos yeux, comme pour célébrer le rapport particulier que l'on entretient avec elles. C'est ce qui explique peut-être le fait que je jette un œil à celle qui est apposée sur le premier bâtiment que l'on rencontre après le Collège de France. Et là je lis, non pas Rue des Écoles mais Via Scholarum. Que s'est-il passé ? où suis-je ? est-ce que je lis bien ? En fait, il ne s'agit que d'un plaisantin qui a collé une feuille de papier sur la plaque, qui respecte le même format. Mais, durant un instant, cela me ramène à l'époque médiévale, quand les cours des écoles et des universités du quartier étaient dispensés en latin.
(Désolé de ne jamais respecter parfaitement la contrainte. Cela s'est passé il y a quelques années. Mais j'ai écrit ce texte aujourd'hui.)
Pieyre- Messages : 20908
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Je ne suis pas très stricte sur les contraintes, merci pour ta participation, Pieyre !
Le récap' est mis à jour !
Le récap' est mis à jour !
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
ALPHONSINE, qu est ce que fait une boite de concentré de tomates sur ton bureau ? XD dslé je suis curieux ^^
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Quand je parle de plan de travail, je désigne le plan de travail de la cuisine.
Mais j'ai une amie qui a tout le temps sa boîte de sel sur son bureau, cela dit !
Mais j'ai une amie qui a tout le temps sa boîte de sel sur son bureau, cela dit !
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
tu t en sors bien sur ce coup là xd
les amis sont tjrs pire que nous de tte façon c fait pr ça les ami(e)s :p
les amis sont tjrs pire que nous de tte façon c fait pr ça les ami(e)s :p
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
aujourd'hui plaques de rue
ça y est, notre rue est officiellement baptisée. Au lieu d'être arrosée, elle se voit munie à ses angles de deux plaques, bleues, sur lesquelles on peut lire "chemin du 14 juillet".
ça y est, notre rue est officiellement baptisée. Au lieu d'être arrosée, elle se voit munie à ses angles de deux plaques, bleues, sur lesquelles on peut lire "chemin du 14 juillet".
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
21 avril plaque de rue
j etais à coté de la plaque ce matin comme on dit, et je devais aller à la poste pour quoi faire , je ne savais plus ! ah oui poster un courier bien sûr. et c est en marchant vers la poste la tête baissée, que mon odorat commençait à s affoler, je relève doucement mes yeux, et là, une magnifique jeune demoiselle eblouissant toute la rue de sa beauté et de son aura attire mon attention. impossible de jouer celui qui n a rien vu, je devais contrôler mes pas pour reussir à la froler à contre sens de la marche. J étais à côté de la plaque, dans cette rue, une journée sans grand interêt, et cette femme au loin qui semblait si déterminée et qui perdait petit à petit de son importance.
j etais à coté de la plaque ce matin comme on dit, et je devais aller à la poste pour quoi faire , je ne savais plus ! ah oui poster un courier bien sûr. et c est en marchant vers la poste la tête baissée, que mon odorat commençait à s affoler, je relève doucement mes yeux, et là, une magnifique jeune demoiselle eblouissant toute la rue de sa beauté et de son aura attire mon attention. impossible de jouer celui qui n a rien vu, je devais contrôler mes pas pour reussir à la froler à contre sens de la marche. J étais à côté de la plaque, dans cette rue, une journée sans grand interêt, et cette femme au loin qui semblait si déterminée et qui perdait petit à petit de son importance.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Tant que j'y suis, les thèmes de la semaine :
22 avril ¨Aujourd'hui je renonce à.
23 avril ¨Fragment d' aujourd'hui raconté en sondage d'opinion.
24 avril ¨ Aujourd'hui à 11h 30 précises.
25 avril¨ Aujourd'hui la famille.
26 avril¨ Aujourd'hui table de.
27 avril ¨ Aujourd'hui orange.
28 avril¨ Aujourd'hui le confort c'est.
29 avril¨ Aujourd'hui comment lui dire ?
30 avril ¨ Aujourd'hui ce qui craque.
22 avril ¨Aujourd'hui je renonce à.
23 avril ¨Fragment d' aujourd'hui raconté en sondage d'opinion.
24 avril ¨ Aujourd'hui à 11h 30 précises.
25 avril¨ Aujourd'hui la famille.
26 avril¨ Aujourd'hui table de.
27 avril ¨ Aujourd'hui orange.
28 avril¨ Aujourd'hui le confort c'est.
29 avril¨ Aujourd'hui comment lui dire ?
30 avril ¨ Aujourd'hui ce qui craque.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
22 AVRIL merd à tout, euh nn je renonce à ..
AUJOUrd hui je renonce à tout ce qui n est pas naturel et qui a été construit par une éducation pseudo-religieuse, je renonce à corriger mes fautes d orthographes, à lire, travailler, faire l effort d être poli et même d aimer tout ce qui finalement n a aucun interêt et ne vaut pas la peine ... il ne reste plus grand chose aujourd hui , une bête avachie sur son ordi à baver devant du film x et du foot truqué... et oui l homme se réduit à peu de choses finalement sans effort.... c est triste, lamentable, et tellement bon de se laisser aller à sa sottise profonde ....
AUJOUrd hui je renonce à tout ce qui n est pas naturel et qui a été construit par une éducation pseudo-religieuse, je renonce à corriger mes fautes d orthographes, à lire, travailler, faire l effort d être poli et même d aimer tout ce qui finalement n a aucun interêt et ne vaut pas la peine ... il ne reste plus grand chose aujourd hui , une bête avachie sur son ordi à baver devant du film x et du foot truqué... et oui l homme se réduit à peu de choses finalement sans effort.... c est triste, lamentable, et tellement bon de se laisser aller à sa sottise profonde ....
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
24 avril 11h 30 precise
ce matin était sans doute le dernier de mon existence. Ma triste vie allait sûrement s arrêter. à la tv et à la radio, les journalistes ne cessaient de répéter le même texte, un cataclysme allait tout détruire, abritez vous, priez et si possible appeler vos proches pour les rassurer que vous serez même mort toujours auprés d'eux. quel bien triste sort que de savoir à quel heure on va mourir. Et dire que je m en foutais complétement. Je n avais appelé personne et d ailleurs je me suis fait la reflexion que personne non plus ne m avait appelé. je me decidais donc à mettre mon manteau et partir acheter une tequila . La véritable mort subite ne pouvait se faire sans avoir bu avant. Faible homme que je suis je me disais.... à suivre il était 10h au moment où il partait à l épicerie du coin .
ce matin était sans doute le dernier de mon existence. Ma triste vie allait sûrement s arrêter. à la tv et à la radio, les journalistes ne cessaient de répéter le même texte, un cataclysme allait tout détruire, abritez vous, priez et si possible appeler vos proches pour les rassurer que vous serez même mort toujours auprés d'eux. quel bien triste sort que de savoir à quel heure on va mourir. Et dire que je m en foutais complétement. Je n avais appelé personne et d ailleurs je me suis fait la reflexion que personne non plus ne m avait appelé. je me decidais donc à mettre mon manteau et partir acheter une tequila . La véritable mort subite ne pouvait se faire sans avoir bu avant. Faible homme que je suis je me disais.... à suivre il était 10h au moment où il partait à l épicerie du coin .
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
26 avril table de ...
2 fois 2 = 4
4 fois 4 = 16 ; voici la passionnante histoire des chiffres, une histoire qui date depuis des siècles et qui n' en finit pas. une histoire d'infini et de chiffre 0 , des calculs sans fin longs comme un fleuve. 26 avril : 4 par 2 fois 3 plus deux , on pourrait tout traduire et coder par des chiffres, ainsi il suffirait de connaître ses tables de multiplications par coeur et de ne plus parler mais de communiquer par ecrit des calculs. imaginez ce monde qui au lieu de dire bonjour vous dirait; 200011478 qui serait le code de traduction basé sur l alphabet et des variantes pour nommer une émotion.... je suis assez tenté par ce monde j avoue ...
2 fois 2 = 4
4 fois 4 = 16 ; voici la passionnante histoire des chiffres, une histoire qui date depuis des siècles et qui n' en finit pas. une histoire d'infini et de chiffre 0 , des calculs sans fin longs comme un fleuve. 26 avril : 4 par 2 fois 3 plus deux , on pourrait tout traduire et coder par des chiffres, ainsi il suffirait de connaître ses tables de multiplications par coeur et de ne plus parler mais de communiquer par ecrit des calculs. imaginez ce monde qui au lieu de dire bonjour vous dirait; 200011478 qui serait le code de traduction basé sur l alphabet et des variantes pour nommer une émotion.... je suis assez tenté par ce monde j avoue ...
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
27 avril _ orange
j avais un compte chez orange, et donc je pouvais aussi aller sur le tchat de orange. là reignait tout un tas de tarés, psychopathes, sociopathes, skizo, pervers,, paranos, et j en passe... c était exitant de rentrer dans cette arène aux fauves...le but du jeu était de se faire passer pour un type charmant et romantique qui venait juste comme ça se balader sur la toile... mais tout le monde fait son petit numéro et joue les anges, là dedans... au final, y en a un qui mordit un autre d un coup d 'insultes gratuites ;;; et là tous enlevaient leurs masques pour vomir leur haine et leur violence les uns sur les autres...du orange on était vite passé au rouge.
j avais un compte chez orange, et donc je pouvais aussi aller sur le tchat de orange. là reignait tout un tas de tarés, psychopathes, sociopathes, skizo, pervers,, paranos, et j en passe... c était exitant de rentrer dans cette arène aux fauves...le but du jeu était de se faire passer pour un type charmant et romantique qui venait juste comme ça se balader sur la toile... mais tout le monde fait son petit numéro et joue les anges, là dedans... au final, y en a un qui mordit un autre d un coup d 'insultes gratuites ;;; et là tous enlevaient leurs masques pour vomir leur haine et leur violence les uns sur les autres...du orange on était vite passé au rouge.
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
27 avril : Aujourd'hui, orange
Au moment où j’écris, autour de moi le seul objet de couleur orange est le voyant lumineux de ma chaîne stéréo en marche. Orange, comme le feu de signalisation qui annonce l’arrêt temporaire de l’activité en cours. Pourtant avec mon matériel audio, je n'ai pas cette crainte : tant qu'il y aura de l’orange et de l'électricité, la musique circulera. Et la nuit, la lumière orange polluera le bleu du ciel. Le type qui a décidé de cette couleur pour l'éclairage urbain était sûrement un poète ayant pris ses classiques au pied de la lettre...
Au moment où j’écris, autour de moi le seul objet de couleur orange est le voyant lumineux de ma chaîne stéréo en marche. Orange, comme le feu de signalisation qui annonce l’arrêt temporaire de l’activité en cours. Pourtant avec mon matériel audio, je n'ai pas cette crainte : tant qu'il y aura de l’orange et de l'électricité, la musique circulera. Et la nuit, la lumière orange polluera le bleu du ciel. Le type qui a décidé de cette couleur pour l'éclairage urbain était sûrement un poète ayant pris ses classiques au pied de la lettre...
Dernière édition par Onagre le Lun 27 Avr 2015 - 22:51, édité 2 fois (Raison : correction expression)
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
onagre = si on tourne les lettres = orange
bref, c etait une parenthése
bref, c etait une parenthése
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
- Spoiler:
- ppboing a écrit:onagre = si on tourne les lettres = orange
bref, c etait une parenthése
Oui, en fait aujourd'hui c'est mon jour en anagramme
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
[b]27 avril - Aujourd'hui orange.[/b]
Ah non. Aujourd'hui est un jour bleu.
Comment en serait-il autrement? Lundi est bleu, Avril est bleu, seul le 27 pourrait faire infléchir la tendance avec son vert inégal (le 2 étant plus pâle que le 7).
Au pire, avec un énorme effort, on pourrait vaguement envisager un espèce marron avec le concourt du 7 qui est parfois un peu transformiste (du fait de son "t" à sonorité marquante), à l'instar du V (du fait de sa proximité avec le B)... mais ce serait indéniablement capillotracté!
[b]28 avril - Aujourd'hui le confort c'est.[/b]
... pas possible! Trop de travail. Des cauchemars encore. En retard toujours. Ah si, il y aura eu un petit confort: les quelques mots laissés ici.
Ah non. Aujourd'hui est un jour bleu.
Comment en serait-il autrement? Lundi est bleu, Avril est bleu, seul le 27 pourrait faire infléchir la tendance avec son vert inégal (le 2 étant plus pâle que le 7).
Au pire, avec un énorme effort, on pourrait vaguement envisager un espèce marron avec le concourt du 7 qui est parfois un peu transformiste (du fait de son "t" à sonorité marquante), à l'instar du V (du fait de sa proximité avec le B)... mais ce serait indéniablement capillotracté!
[b]28 avril - Aujourd'hui le confort c'est.[/b]
... pas possible! Trop de travail. Des cauchemars encore. En retard toujours. Ah si, il y aura eu un petit confort: les quelques mots laissés ici.
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