Conférence "Estime de soi chez les HPI" lundi 24/1 19h

Lundi 24/1/2011
Activité proposée par Mensa IDF
idf@mensa.fr
Conférence "Estime de soi chez les HPI"
Nombre de personnes illimité
Une mauvaise estime de soi chez les "surdoués", ça en surprend plus d'un. Ce paradoxe mérite d'être compris pour ne plus être subi. Pour tirer parti d'un potentiel, aussi haut perché soit-il, il faut avoir conscience de ce potentiel. Conscience des ressources et connaissance de moyens pour l'exploiter, voilà ce dont Hervé Magnin souhaite nous parler. Parole, musique, théâtre, telles sont ses formes d'expression.

Membre de Mensa en Savoie, Hervé Magnin est psychothérapeute cognitiviste, comportementaliste. Il est aussi musicien auteur-compositeur-interprète et se produit régulièrement en conférence/concert où il illustre en chansons les thèmes de développement personnel qu'il expose dans ses livres. Il est aussi l'auteur de "Ces gens qui ont toujours raison" (Editions Eyrolles), "Surmonter ses peurs", "Susceptible et bien dans ma peau", "C'est décidé je m'aime", "La positive solitude", "Surdoué(e), moi ?" et "De l'enfant précoce à l'adulte épanoui" (Editions Jouvence).

Cette conférence a lieu au Forum 104, 104 rue de Vaugirard 75006 PARIS à 19h00. Elle pourra être suivi d'un dîner dans le quartier.

Cette conférence est OUVERTE aux non-membres.

RDV à 19h00

m.... j'ai une soirée chez une copine ce soir-là....

bon à voir....

Je m'aime !

Excellente initiative. Mais pour moi, les zèbres qui ont une mauvaise estime d'eux même pêchent par excès de gentillesse. Je pensent surtout que cela leur fait trop mal de voir la vérité en face : l'être humain est un champion de la médiocrité par hypocrisie. Les gens (non zèbres) sont fondamentalement fabuleux, merveilleux mais hélas ne s'en rendent que trop rarement compte et surtout refusent trop souvent de l'assumer.
Les zèbres ne sont pas meilleurs ni supérieurs, simplement, eux ils font plus facilement face à la réalité. En fait, il n'ont pas trop le choix, lucidité oblige...

Je dirais simplement (très gentille métaphore) que ce n'est pas parce que 99% d'un groupe dit "Blanc" que celui qui dit "Noir" à forcément tort ...
Aussi il n'y à pas se sentir "minable" par ce que l'on est incompris.

La beauté n'est pas sur soi, elle est dans le regard de l'autre.
Parmi tous ces autres, il en est un dont le regard est souverain : celui que l'on voit tous les matins dans le miroir. Attention à ne pas le confondre avec le regard global de tous ceux qui sont en dehors du miroir car eux ne voient pas ce qui est mais uniquement ce qui semble et ce, qui plus est, dans la stricte mesure de ce qu'il peuvent concevoir ... ;o)

Affectueusement, Le Yeti.

Je vais probablement y aller, plus par curiosité suite à l'exposition de sa démarche et parce que j'ai du temps en ce moment. Merci d'avoir posté cette info, Luc.

merci Luc!!!

...

Trop cool, je viens!
(Car à partir de ce soir et jusqu'à mardi matin je suis z'à Paris.
Qu'on se le dise! )

Gniark, pas juste je ne pourrais pas y être. P***** de déplacement à reims!! C'est pô juste.

Achtung, un mail de l'Anpeip donne 19 h 30 comme heure de rendez-vous. L'une des deux sources fait erreur, cela aura forcément une conséquence sur le démarrage de la conférence. A vos stratégies ; pour ma part, je serai là à 19 heures.

Sans toi j'aurais loupé !

Je serai lundi a 19h dans le 6eme...

@luc :merci pour l'info !l
e sujet m'intéresse, je pense y aller.

Sujet terriblement d'actualité pour moi.
J'essaierai de venir !

Je ne pourrai pas être des vôtres, mais si il y a un repas après, ça me dirait bien de venir ( j'aurais déjà mangé mais bon, histoire de connaitre qq têtes tant que je suis par là)

seul cas où je regrette de vivre dans ma si agréable province du bout de la terre , je serais venue ...j'aimerais bien avoir les impressions de ceux qui y sont allés , c'est possible ?

Il est peu probable que je vienne finalement. Je sens que j'ai besoin de repos, ayant eu plus d'activités que je n'étais en mesure d'intégrer psychiquement. Vous me raconterez .

Je regrette que la plupart des conférences se passent sur Paris, j'ai essayé d'aller sur le site de Mensa Rhone-Alpes mais rien trouvé!
Bon j'ai quand même beaucoup d'occasions de venir sur la capitale, alors peut être qu'un jour...

Je suis conscient que mon message ne sert à rien, si ce n'est que je voulais juste dire que j'étais intéressé

ce serait top si qq un pouvait prendre des notes et les partager ici!

Comment on se reconnait sur place ? On se retrouve à un endroit particulier ? Je demande parce que je ne connais pas les gens qui vont venir !

Lune a écrit:Comment on se reconnait sur place ? On se retrouve à un endroit particulier ? Je demande parce que je ne connais pas les gens qui vont venir !

Si, moi ! Mais mon train arrivant à 19h35 à Montparnasse, je ne serai pas là en avance.

(Pour les notes, à voir si je suis "en état" de m'y mettre )

Lune a écrit:Comment on se reconnait sur place ? On se retrouve à un endroit particulier ? Je demande parce que je ne connais pas les gens qui vont venir !

A vrai dire, je me pose la même question.

Je suis bien tentée d'y aller, après tout, j'en aurais bien besoin c'est mon sujet phare.

Et je vois que plusieurs personnes de ZC ont la même intention...

Mais dans la foule, ça risque d'être difficile de se retrouver...

Je ne pourrais pas y être mais le sujet m'interesse. Je me joins à ceux qui souhaitaient un retour sur le forum pour faire la même demande...

Je vais pouvoir me libérer pour cette conférence.
Pour se retrouver, on peut compter sur le lien télépathique, certainement.

je craignais ne pouvoir être présente ce soir car probablement débordée de travail, c'est chose faite . je vous souhaite une trés bonne soirée en espérant également que vous pourrez nous faire partager un peu de cette (bonne ) parole !

J'aurais vraiment aimé y assister aussi, et j'espere aussi voir un retour sur le forum, à moins que ce ne soit possible sur le site de MENSA, mais pour l'instant je ne suis pas menbre!

Je déclare ouvert le grand concours international de la critique assassine.

A vos plumes !

Me voilà bien embêté... Que dire de cette soirée si ce n'est que vous n'avez rien raté...

A part un dîner à l'Indiana, bien sûr.

Pourquoi ? c'était que du bla-bla et pas de propositions concrètes ?

C'était à l'échelle du bouquin alors?

Nicoco a écrit:Me voilà bien embêté... Que dire de cette soirée si ce n'est que vous n'avez rien raté...

Je suis d'accord.
J'ai trouvé que ça mettait une éternité pour démarrer.
Je me suis vraiment ennuyée 90% du temps.
Et j'ai pas aimé les chansons.
Au début, il a dit en quoi les termes existants pour parler des surdoués sont inadquats... pendant peut être 1 heure ?
Pendant les 2 premières heures je me disais : à quand quelque chose que je ne sais pas déjà ?
Conférence orientée sur la confiance en soi, mais très peu orientée sur les spécificités des surdoués.
Pour synthétiser, voici ce que j'en ai retenu :
"Les problèmes d'estime de soi apparaissent quand on se compare par rapport à un soi attendu"
Ce qui peut aussi être dit ainsi : "L'écart entre nos exigences et nos succès est cause de trouble de l'estime de soi des surdoués"
ou : "Soi idéalisé = toujours plus tyraniquement plus élevé que le soi perçu"
"On se sous estime quand le soi réel est supérieur au soi perçu"
"Un enfant à qui on demande d'être 1er de la classe sera malheureux et cachera son bulletin s'il a 18/20 et est 2ème.
Un enfant à qui on demande d'avoir la moyenne sera le roi du monde s'il ramène un 11/20"
(bon, c'est un peu carricatural mais il y a du vrai)
La chanson de la fin : "est ce que je blasphème si je dis que je m'aime ?"
Le message: s'apporter de la reconnaissance, s'aimer. (et là, j'imagine qu'il y a un manque chez moi avec un vrai pb pour le remplir : j'ai perçu une brulure dans le torax en écoutant cette chanson )

Par contre... je suis en train de lire le livre d'Isabelle Filliozat sur la confiance en soi, recommandé dans un autre sujet sur le forum.
J'en suis à la moitié et je le trouve génial ! Je recommande à mon tour !

Si je comprends bien, son truc ne s'applique qu'à ceux qui ont été testé et qui n'ont pas les résultats "escomptés" .
donc mieux vaut ne pas tester les enfants et attendre d'eux des 10/20??
Euh....

Quid de ceux qui ne savaient rien avant l'age adulte? Ont-ils plus confiance en eux? Bof, pas l'impression....

Effectivement, ça avait l'air pas terrible...
( des chansons?? )

Qu'on se le dise, la contrainte est bénéfique au travail intellectuel. Quarante minutes auraient suffi à dire plus et mieux que cet exposé de plus de 2h, lequel, s'il n'a pas abordé ce sujet pourtant stimulant de l'estime de soi chez les hauts potentiels, nous aura néanmoins permis de dresser le profil psychologique de son auteur. Car M. Magnin, qui nous a confié avoir appris à se donner de l'amour à lui-même, semble effectivement s'y appliquer avec beaucoup d'efforts et obtenir des résultats remarquables.

Tout a commencé de la plus mauvaise manière, car notre orateur n'a pas su éviter l'écueil consistant, dans un sujet de type "A et B", à traiter successivement de A puis de B ; en passant à côté de son sujet, il a passé à la trappe tout ce qui aurait pu faire l'intérêt et l'originalité de son intervention ; quid des éventuelles particularités de la structuration de l'estime de soi chez les zèbres, quid des éventuelles spécificités dans la prise en charge des troubles de l'estime de soi chez les zèbres...

Dès lors, dans une manière de première partie, notre histriothérapeute cognitiviste et comportementaliste s'est efforcé de dresser la liste des
qualificatifs de la surdouance. Dans un second temps, qui a viré au grand
n'importe quoi, notre conférencier-troubadour nous a transmis ses lumières
sur l'estime de soi en général, ponctuant ses interventions de chansons composées par ses soins et accompagnées à la guitare.

On a pu apprécier, dans la première partie, la rigueur toute scientifique dont notre homme a fait montre lorsqu'il a très judicieusement proposé d'ajouter le terme d'"ampoule" à la liste des qualificatifs du surdoué. Et l'on ne bouda pas notre plaisir lorsque M. Magnin, visiblement en confiance, entonna une chanson censée nous convaincre de la pertinence de son audace sémantique. C'est ainsi que l'assistance,

Spoiler:

figée mais toute ouïe, a découvert en chanson l'histoire improbable d'une poule qui, s'apercevant qu'elle couvait une ampoule, s'efforça de détruire cette dernière, ignorante qu'elle était de son lumineux potentiel (sur un air de "Gare aux gorilles", habilement tourné en "Gare aux coquilles", car notre conférencier-troubadour avait le sens de l'à propos).

La suite a été, comme je le disais, un grand n'importe quoi, l'auteur ayant usé avec un certain brio de quelques unes des bonnes recettes qui vous font perdre un auditoire.
Téméraire, il a manié avec une dextérité épatante le concept pléonasmique d' "estime de soi par soi", qui ne pouvait que le perdre dans d'abstruses divagations.
Joueur, il a fait fi de l'esprit de synthèse et a déroulé son exposé selon le mode de l'arborescence, croyant entrer en résonance avec la supposée pensée en arborescence de son auditoire zébré. On voudrait dire à M. Magnin que, sans le vouloir, il a parfaitement réussi à démontrer ceci : les gens zébrés doivent absolument
utiliser entre eux les moyens de communications qu'utilisent les gens non zébrés !

Pris des derniers assauts d'une empathie qui devait venir de très loin, on aurait excusé avec une bonne volonté confondante son approche brouillonne et débrayée si, sur le fond tout de même, quelques solides références pertinemment citées avaient pu laisser penser que notre homme, à tout le moins, s'était correctement documenté sur le sujet. ALas ! On ne nous a ressorti pour l'occasion que cette bonne vieille hiérarchie de Maslow. Rien sur les travaux récents de Jeffrey Young sur les besoins fondamentaux, sur les troubles de la personnalité.

Il ne restait donc plus qu'à rire de cette prestation, et en effet, notre homme, malgré lui malheureusement, a tout fait pour nous y inviter.
Car M. Magnin, en enchaînant des chansons avec un amateurisme enjoué, en laissant parfois aller un naturel trivial, et surtout en multipliant les anecdotes navrantes sur sa vie privée, nous aura donné avoir dans toute sa splendeur le portait savoureux de l'égocentrique guilleret.

erratum : à voir, et non avoir, bien entendu

Ben dis donc, effectivement je n'ai rien raté mais j'ai mal pour lui.

Saltiel
Merci pour cette analyse, tu as dit tout haut ce que j'aurais eu du mal à écrire, et en osant dire des choses que je ne me serait pas permises.
Probablement parce que j'ai plus de respect pour les autres que je n'en ai pour moi.
Difficile d'avouer que quelqu'un n'a pas été à la hauteur, parce que cela implique d'oser porter un jugement, et d'avoir confiance en son propre jugement.
Ceci dit, je ne peux m'empêcher de penser qu'il est tout simplement très différent de moi, et que je ne le comprends pas, et rien en lui ne m'attire.
Je pense aussi que son immense confiance en lui me le fait paraître un étranger à mes yeux.
Et que je n'ai pas du tout vu l'aspect féminin en lui, qui est une caractéristique des zèbres.
Je trouve bien plus riche d'être en contact avec des personnes qui manquent un peu de confiance en elles, cela crée une ouverture à l'autre et une sensibilité que je n'ai pas perçue chez l'auteur.

melanieontherocks a écrit:j'ai mal pour lui.

Bonjour Mélanie Ne mésuse pas de ton empathie. Lui sera toujours content de lui, et s'il admettra avoir fait des erreurs, il les corrigera, qu'il dit. Mais on est en droit de douter de l'efficacfité des corrections supposées, aux vues de sa prestation, sachant qu'il se juge bon orateur, habitué et doué conférencier. l'auteur s'assume dans toutes ses dimensions et ses implications : notemment, faire une conférence de manière zébrée et non bridée, qui tourne aux longueurs ennuyeuses.

Serviteur !

Merci Saltiel, j'ai bien ri à te lire, belle matière pour un compte rendu ironique.

Les autres membres de l'assistance, mensans, ont-il montré un agacement à ce spectacle, des commentaires acrimonieux, posé des questions restées sans réponse ?

Et, interrogation personnelle : les mensans ont des problèmes d'estime d'eux-même ?

Ce n'est qu'à moitié de l'humour, vu que parler de ses problèmes psy n'est pas tellement l'objet de mensa à ce qu'il m'avait semblé. Je suis juste un peu étonné, c'est tout.

Tu me flattes, car c'est bien l'exercice d'écriture comique qui m'a stimulé.

L'assistance, et c'est peut-être ce qui me laisse le plus songeur, s'est montrée globalement réceptive et visiblement cliente des effets pourraves du drôle. Bien évidemment ça n'est qu'une impression générale et je ne parle qu'en mon nom.

Une personne a fait, sur un ton agacé, une remarque que, pour le coup, j'ai trouvée assez malvenue (marquant son désaccord avec une chose que Magnin n'avait pas précisément dite). D'autres, s'oubliant quelque peu, ont prié Magnin d'expliquer comment on devait éduquer un enfant...J'apercevais aussi, en face de moi, un homme dans la quarantaine dont la moue et les petits tics nerveux montraient qu'il devait bouillir intérieurement, lui aussi.

Saltiel a écrit:Qu'on se le dise, la contrainte est bénéfique au travail intellectuel. Quarante minutes auraient suffi à dire plus et mieux que cet exposé de plus de 2h, lequel, s'il n'a pas abordé ce sujet pourtant stimulant de l'estime de soi chez les hauts potentiels, nous aura néanmoins permis de dresser le profil psychologique de son auteur. Car M. Magnin, qui nous a confié avoir appris à se donner de l'amour à lui-même, semble effectivement s'y appliquer avec beaucoup d'efforts et obtenir des résultats remarquables.

Tout a commencé de la plus mauvaise manière, car notre orateur n'a pas su éviter l'écueil consistant, dans un sujet de type "A et B", à traiter successivement de A puis de B ; en passant à côté de son sujet, il a passé à la trappe tout ce qui aurait pu faire l'intérêt et l'originalité de son intervention ; quid des éventuelles particularités de la structuration de l'estime de soi chez les zèbres, quid des éventuelles spécificités dans la prise en charge des troubles de l'estime de soi chez les zèbres...

Dès lors, dans une manière de première partie, notre histriothérapeute cognitiviste et comportementaliste s'est efforcé de dresser la liste des
qualificatifs de la surdouance. Dans un second temps, qui a viré au grand
n'importe quoi, notre conférencier-troubadour nous a transmis ses lumières
sur l'estime de soi en général, ponctuant ses interventions de chansons composées par ses soins et accompagnées à la guitare.

On a pu apprécier, dans la première partie, la rigueur toute scientifique dont notre homme a fait montre lorsqu'il a très judicieusement proposé d'ajouter le terme d'"ampoule" à la liste des qualificatifs du surdoué. Et l'on ne bouda pas notre plaisir lorsque M. Magnin, visiblement en confiance, entonna une chanson censée nous convaincre de la pertinence de son audace sémantique. C'est ainsi que l'assistance,

Spoiler:

figée mais toute ouïe, a découvert en chanson l'histoire improbable d'une poule qui, s'apercevant qu'elle couvait une ampoule, s'efforça de détruire cette dernière, ignorante qu'elle était de son lumineux potentiel (sur un air de "Gare aux gorilles", habilement tourné en "Gare aux coquilles", car notre conférencier-troubadour avait le sens de l'à propos).

La suite a été, comme je le disais, un grand n'importe quoi, l'auteur ayant usé avec un certain brio de quelques unes des bonnes recettes qui vous font perdre un auditoire.
Téméraire, il a manié avec une dextérité épatante le concept pléonasmique d' "estime de soi par soi", qui ne pouvait que le perdre dans d'abstruses divagations.
Joueur, il a fait fi de l'esprit de synthèse et a déroulé son exposé selon le mode de l'arborescence, croyant entrer en résonance avec la supposée pensée en arborescence de son auditoire zébré. On voudrait dire à M. Magnin que, sans le vouloir, il a parfaitement réussi à démontrer ceci : les gens zébrés doivent absolument
utiliser entre eux les moyens de communications qu'utilisent les gens non zébrés !

Pris des derniers assauts d'une empathie qui devait venir de très loin, on aurait excusé avec une bonne volonté confondante son approche brouillonne et débrayée si, sur le fond tout de même, quelques solides références pertinemment citées avaient pu laisser penser que notre homme, à tout le moins, s'était correctement documenté sur le sujet. ALas ! On ne nous a ressorti pour l'occasion que cette bonne vieille hiérarchie de Maslow. Rien sur les travaux récents de Jeffrey Young sur les besoins fondamentaux, sur les troubles de la personnalité.

Il ne restait donc plus qu'à rire de cette prestation, et en effet, notre homme, malgré lui malheureusement, a tout fait pour nous y inviter.
Car M. Magnin, en enchaînant des chansons avec un amateurisme enjoué, en laissant parfois aller un naturel trivial, et surtout en multipliant les anecdotes navrantes sur sa vie privée, nous aura donné avoir dans toute sa splendeur le portait savoureux de l'égocentrique guilleret.

ça donne envie

Spoiler:

Ca me va droit au coeur !
C'était un essai de pastiche de Philippe Muray, pour les amateurs.

à vrai dire pas jusqu'alors mais ceci glané sur wikipédia me rend le bonhomme fort sympathique :

Le style de Philippe Muray est le plus souvent copieux, ardent et drôle. Il aimait créer des néologismes assassins, comme « Artistocrate » (pour décrire les artistes qui prêtent serment d'allégeance aux politiciens et aux fonctionnaires et dont l'activité artistique devient une charge, comme il en existait sous l'Ancien Régime), ou encore « rebellocrate » (ceux qui posent en rebelles tout en étant en réalité proches du pouvoir), « Mutin de Panurge » (les individus dont la rébellion est factice et en accord avec l'air du temps), et « Maton de Panurge » (les individus qui tentent par tous les moyens de faire taire les voix qui s'opposent au consensus politiquement correct), entre autres.

Et pour ne pas verser trop dans le hors sujet, j'avais feuilleté attentivement :"De l'enfant précoce à l'adulte épanoui" (Editions Jouvence) à sa sortie, et la partie "adulte épanoui" a proprement parler remplie dans mes souvenirs, allègrement 4 pages pleines de vide à la fin du livre. Je n'avais pas été épaté plus que ça par ces révélations.

ps Saltiel, tu ne t'appellerais pas Pastiche Bertrand en vrai par hasard ?

saltiel!!!

Non, je m'appelle Saltiel, pourquoi ?

merci

Merci pour ces compliments gentiment exagérés Ilowan, tu fais terriblement souffrir ma modestie ^^

Et surtout merci d'apporter un éclairage différent, pour que triomphe finalement la nuance

Aon.

Je ne serais pas aussi acerbe que Saltiel.

Et puis bon, si ce cher monsieur nous lit, je n'ose pas imaginer la tête de sa propre estime de soi.
Comme il l'a lui-même rappelé, les personnes avec la plus grande gueule sont en fait de celles qui ont le plus besoin de reconnaissance.

Tout ça pour dire que mon bilan est mitigé. Comme d'habitude.

Cette conférence n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Je ne pensais pas qu'il mettrait autant de temps à arriver au coeur de son sujet, à savoir l'estime de soi. Je n'ai pas adhéré à son humour, j'ai trouvé qu'il avait une forte tendance à la redite (le meilleur moyen de perdre un auditoire zèbre), surtout pour répondre à un intervenant qui demandait justement d'autres lumières sur le sujet. Je pense qu'il a tenté d'adopter un format faussement zèbre (en jouant beaucoup sur l'humour, en variant les moyens d'expression...) afin de parler aux zèbres. Ca n'a pas marché. C'est comme ça.

Malgré tout ça, j'ai bien aimé glaner au passages quelques pistes de réflexion à approfondir par la suite, car il y en avait. Sans compter les situations dans lesquelles je me suis retrouvée ce qui m'a aidée à relativiser pas mal de choses.

Ni-Sa a écrit:

Saltiel a écrit:Il ne restait donc plus qu'à rire de cette prestation

Moi, personnellement, c'est ton intervention qui m'a fait rire... pour les mêmes raisons.

Par contre, je crois qu'il aurait fallu que tu n'utilises pas le mot "empathie" dans ton message, ça ne colle pas avec ce que tu diffuses de ta personnalité.

C'était un simple clin d'œil, je n'étais pas là à la conférence et je ne connais pas l'intervenant, mais je suis tombé ici aujourd'hui pour lire (mais de moins en moins lorsque je lis des trucs pareil).

Pas évident de s'exposer, hein ?

Quel est le problème Ni-Sa, est-ce si grave s'il n'a pas aimé la conférence?
Pourquoi cette attaque?