Perdue ...
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Perdue ...
Bonjour,
Je suis en troisième année de droit ... J'estime avoir eu de la chance d'arriver jusque là (première année passée de justesse, deuxième année passée aux rattrapages et encore, juste parce que je m'étais fracturée le poignet donc que j'ai eu un 1/3 temps et le droit d'avoir un ordi) ... J'adore apprendre, j'ai soif d'apprendre, mais je n'ai jamais aimé le système scolaire ... Je m'ennuie, j'ai l'impression de perdre mon temps et j'apprends tellement plus vite toute seule ... Bref !
Donc, je suis en troisième année de droit et ayant besoin de faire 15 millions de chose à la fois, je fais un stage à un peu plus d'un mi-temps à côté de mon 2nd semestre normal. Sauf que j'arrive vraiment à bout de ma capacité à faire des études ... J'ai envie de faire un doctorat en parallèle de travailler mais pour faire ça, il me faut un master et j'ai l'intention d'y arriver ... Mais je suis perdue ... Je suis en train de louper ma troisième année par "déprime" (et encore, ça va mieux depuis que je suis en stage ... Je n'ai pas le temps de penser à cette zébritude et je me sens mieux).
Impression d'être autodidacte ... Là où je suis en stage, je suis la seule dans mon domaine (mais vraiment la seule, mon maitre de stage officiel n'est en fait pas du tout mon maitre de stage et on vient me consulter comme une salariée) et je touche à tout (à des domaines plus larges que celui pour lequel je suis arrivée) ... Tout ce que j'ai fait jusque là, je ne l'ai pas vu en cours ... Et si je l'ai vu en cours, je ne l'ai pas compris en cours, je l'ai compris en apprenant par moi même (véridique ! j'ai halluciné toute seule).
Le piano, j'avais commencé à apprendre toute seule avant de, quand même, prendre des cours. Et plein d'autres choses.
Suis je la seule ? (Besoin de me rassurer je crois) Si ça vous est arrivé, qu'avez vous fait par rapport à vos études ? Je suis perdue et je m'enfonce toute seule ...
Je suis en troisième année de droit ... J'estime avoir eu de la chance d'arriver jusque là (première année passée de justesse, deuxième année passée aux rattrapages et encore, juste parce que je m'étais fracturée le poignet donc que j'ai eu un 1/3 temps et le droit d'avoir un ordi) ... J'adore apprendre, j'ai soif d'apprendre, mais je n'ai jamais aimé le système scolaire ... Je m'ennuie, j'ai l'impression de perdre mon temps et j'apprends tellement plus vite toute seule ... Bref !
Donc, je suis en troisième année de droit et ayant besoin de faire 15 millions de chose à la fois, je fais un stage à un peu plus d'un mi-temps à côté de mon 2nd semestre normal. Sauf que j'arrive vraiment à bout de ma capacité à faire des études ... J'ai envie de faire un doctorat en parallèle de travailler mais pour faire ça, il me faut un master et j'ai l'intention d'y arriver ... Mais je suis perdue ... Je suis en train de louper ma troisième année par "déprime" (et encore, ça va mieux depuis que je suis en stage ... Je n'ai pas le temps de penser à cette zébritude et je me sens mieux).
Impression d'être autodidacte ... Là où je suis en stage, je suis la seule dans mon domaine (mais vraiment la seule, mon maitre de stage officiel n'est en fait pas du tout mon maitre de stage et on vient me consulter comme une salariée) et je touche à tout (à des domaines plus larges que celui pour lequel je suis arrivée) ... Tout ce que j'ai fait jusque là, je ne l'ai pas vu en cours ... Et si je l'ai vu en cours, je ne l'ai pas compris en cours, je l'ai compris en apprenant par moi même (véridique ! j'ai halluciné toute seule).
Le piano, j'avais commencé à apprendre toute seule avant de, quand même, prendre des cours. Et plein d'autres choses.
Suis je la seule ? (Besoin de me rassurer je crois) Si ça vous est arrivé, qu'avez vous fait par rapport à vos études ? Je suis perdue et je m'enfonce toute seule ...
RêveuseEnDroit- Messages : 347
Date d'inscription : 17/11/2014
Age : 30
Localisation : Ile de France
Re: Perdue ...
*calins*
et même que je mets un S parce que c'est toi
Ce qu'il y a de particulier avec les études c'est que ça finit toujours par arriver à une fin.
Si ça peux t'aider. Je sais pas comment c'est en droit, mais en général les 4eme et 5eme année de la plupart des études c'est beaucoup de stage alors éventuellement ça se vit mieux. En tout cas moi je le vivais mieux.
Tant mieux pour toi que tu sois utiles et que tu t'en sortes là ou tu travailles =)
Pour info si t'étais pas au courant : Les études ça apprend pas grand chose et ça ne prépare pas au monde du travail. Le seul intérêt c'est d'avoir un diplome parce que y'a des gens qui les demandent.
En conclusion, peu importe ce que tu choisis et ce que t'as envie de faire. Continue et persévère jusqu'au bout.
Victory does not accept substitute.
Et après tu pourras t'initier à plein d'arts ocultes et techniques d'auto manipulation pour auto effacer ta mémoire de ces événements passés
Et tu entreras dans le club très select du top10 des jobs qui gagnent le plus aux USA et tu pourras rejoindre le club des exilés fiscaux avec moi & mitch
et même que je mets un S parce que c'est toi
Ce que j'ai fais (ou presque) => Finir mes études et tirer un trait définitif sur tout ce qui a attrait à l'école.Suis je la seule ? (Besoin de me rassurer je crois) Si ça vous est arrivé, qu'avez vous fait par rapport à vos études ? Je suis perdue et je m'enfonce toute seule ...
Ce qu'il y a de particulier avec les études c'est que ça finit toujours par arriver à une fin.
Si ça peux t'aider. Je sais pas comment c'est en droit, mais en général les 4eme et 5eme année de la plupart des études c'est beaucoup de stage alors éventuellement ça se vit mieux. En tout cas moi je le vivais mieux.
Tant mieux pour toi que tu sois utiles et que tu t'en sortes là ou tu travailles =)
Pour info si t'étais pas au courant : Les études ça apprend pas grand chose et ça ne prépare pas au monde du travail. Le seul intérêt c'est d'avoir un diplome parce que y'a des gens qui les demandent.
En conclusion, peu importe ce que tu choisis et ce que t'as envie de faire. Continue et persévère jusqu'au bout.
Victory does not accept substitute.
Et après tu pourras t'initier à plein d'arts ocultes et techniques d'auto manipulation pour auto effacer ta mémoire de ces événements passés
Et tu entreras dans le club très select du top10 des jobs qui gagnent le plus aux USA et tu pourras rejoindre le club des exilés fiscaux avec moi & mitch
Re: Perdue ...
Non tu n'es pas seule à connaitre cette impression d'être autodidacte.
J'ai moi-même eu l'impression d'avoir des cours dans une langue étrangère. Tout me semblait assez illogique, dans les thèmes, leur ordonnance, l'ordre des chapitres... Sans parler des notions sur lesquelles on nous faisait passer trop de temps (à mes yeux hein! ça n'engage que moi ), celles qu'on aurait du plus approfondir, celles qui ne nécessitaient pas forcément un chapitre tant elles me semblaient évidentes.
Comme toi, j'ai traversé tout cela tant bien que mal, parfois à l'arrache, notamment parce que les questions lors des exams étaient tellement sujettes à interprétation pour mon esprit euh... "original" que je partais parfois dans tous les sens ou à côté de la plaque. Et puis on nous sélectionnait beaucoup (95% d'échecs aux examens certaines années), beaucoup d'étudiants restaient sur le carreau et ça nous mettait la pression. Ce qui m'a aidée c'est d'avoir des facilités rédactionnelles. Et c'est le conseil que je peux te donner : soit consciente de tes points forts, identifie-les si ce n'est pas encore fait et exploite les à fond.
Et comme Intitus, je te dirais qu'effectivement, les études ont une fin (et on est content quand c'est fini ). Ce serait trop dommage si tes études te tiennent à coeur de les lâcher à cause du décalage que tu ressens. Je suis la preuve vivante que malgré ce décalage on peut aller au bout. La persévérance ça paye. Courage!
J'ai moi-même eu l'impression d'avoir des cours dans une langue étrangère. Tout me semblait assez illogique, dans les thèmes, leur ordonnance, l'ordre des chapitres... Sans parler des notions sur lesquelles on nous faisait passer trop de temps (à mes yeux hein! ça n'engage que moi ), celles qu'on aurait du plus approfondir, celles qui ne nécessitaient pas forcément un chapitre tant elles me semblaient évidentes.
Comme toi, j'ai traversé tout cela tant bien que mal, parfois à l'arrache, notamment parce que les questions lors des exams étaient tellement sujettes à interprétation pour mon esprit euh... "original" que je partais parfois dans tous les sens ou à côté de la plaque. Et puis on nous sélectionnait beaucoup (95% d'échecs aux examens certaines années), beaucoup d'étudiants restaient sur le carreau et ça nous mettait la pression. Ce qui m'a aidée c'est d'avoir des facilités rédactionnelles. Et c'est le conseil que je peux te donner : soit consciente de tes points forts, identifie-les si ce n'est pas encore fait et exploite les à fond.
Et comme Intitus, je te dirais qu'effectivement, les études ont une fin (et on est content quand c'est fini ). Ce serait trop dommage si tes études te tiennent à coeur de les lâcher à cause du décalage que tu ressens. Je suis la preuve vivante que malgré ce décalage on peut aller au bout. La persévérance ça paye. Courage!
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: Perdue ...
Je te comprend parfaitement et encore moi j'ai fais l'école algérienne je te laisse même pas imaginer, quand j'ai eu la chance d'étudier a la Sorbonne, j'ai trouvé le programme passionnant par rapport au programme scolaire et universitaire de mon pays ...
J'ai appris le français toute seule à 4ans dans un pays où cette langue est méprisée, j'ai vraiment morflé jusqu'à l'obtention de mon bac, à partir de là, j'ai pu enfin me barrer vers d'autres horizons, où être différent, avoir une vision artistique et poétique de la vie est valorisé, où on s'intéresse à toi, où on te voit pas comme une bête curieuse !!!
Crois-moi chère amie tu as beaucoup mais vraiment beaucoup beaucoup de chance de te trouver dans un pays tolérant c'est moi qui te le dis ...
J'ai appris le français toute seule à 4ans dans un pays où cette langue est méprisée, j'ai vraiment morflé jusqu'à l'obtention de mon bac, à partir de là, j'ai pu enfin me barrer vers d'autres horizons, où être différent, avoir une vision artistique et poétique de la vie est valorisé, où on s'intéresse à toi, où on te voit pas comme une bête curieuse !!!
Crois-moi chère amie tu as beaucoup mais vraiment beaucoup beaucoup de chance de te trouver dans un pays tolérant c'est moi qui te le dis ...
BBKitty- Messages : 4
Date d'inscription : 18/02/2015
Age : 36
Localisation : Alger, Algérie
Re: Perdue ...
Merci pour vos messages, j'ai mis du temps à y répondre mais je devais réfléchir ...
Aujourd'hui au bureau, j'ai encore innové ... On part du principe que je sais ... Je suis stagiaire, tout ce que je fais, je ne l'ai pas vu en cours mais personne ne s'en rend compte et pense que tout ce que je fais est "normal" ...
Je me demandais si je n'allais pas trouver un travail et continuer mes études à "distance" pour l'année prochaine. Je sature ... J'avais TD tout à l'heure et j'ai passé les cours sur internet ... Sauf un sur trois parce que ... on n'a pas le droit à l'ordi ... Sauf que je ne suis pas sur internet pour "m'amuser" mais je cherche des trucs, je travaille de mon côté (enfin en général).
En fait, je ne suis pas certaine d'arriver au bout et j'ai peur de me "ruiner mentalement" ... Les études demandent beaucoup de travail (même dans les années après ... En L3, seulement 50% de passage alors que de L2 à L3 c'était 45% et L1 à L2 40% ... - c'est dans mon université, pas partout il parait - et les stages sont inexistants en droit jusqu'à la 5ème année et encore ..)
BBKitty : je suis désolée si ça te blesse ce que je dis. Je sais que j'ai de la chance d'être en France et je me sens très égocentrique de dire ce que je dis ... Toutes mes excuses.
Aujourd'hui au bureau, j'ai encore innové ... On part du principe que je sais ... Je suis stagiaire, tout ce que je fais, je ne l'ai pas vu en cours mais personne ne s'en rend compte et pense que tout ce que je fais est "normal" ...
Je me demandais si je n'allais pas trouver un travail et continuer mes études à "distance" pour l'année prochaine. Je sature ... J'avais TD tout à l'heure et j'ai passé les cours sur internet ... Sauf un sur trois parce que ... on n'a pas le droit à l'ordi ... Sauf que je ne suis pas sur internet pour "m'amuser" mais je cherche des trucs, je travaille de mon côté (enfin en général).
En fait, je ne suis pas certaine d'arriver au bout et j'ai peur de me "ruiner mentalement" ... Les études demandent beaucoup de travail (même dans les années après ... En L3, seulement 50% de passage alors que de L2 à L3 c'était 45% et L1 à L2 40% ... - c'est dans mon université, pas partout il parait - et les stages sont inexistants en droit jusqu'à la 5ème année et encore ..)
BBKitty : je suis désolée si ça te blesse ce que je dis. Je sais que j'ai de la chance d'être en France et je me sens très égocentrique de dire ce que je dis ... Toutes mes excuses.
RêveuseEnDroit- Messages : 347
Date d'inscription : 17/11/2014
Age : 30
Localisation : Ile de France
Re: Perdue ...
RêveuseEnDroit a écrit:En fait, je ne suis pas certaine d'arriver au bout et j'ai peur de me "ruiner mentalement" ... Les études demandent beaucoup de travail (même dans les années après ... En L3, seulement 50% de passage alors que de L2 à L3 c'était 45% et L1 à L2 40% ... - c'est dans mon université, pas partout il parait - et les stages sont inexistants en droit jusqu'à la 5ème année et encore ..)
Je ne sais pas si ça te rassurera mais c'est mieux qu'avant! Quand j'ai entamé mes études, d'après les infos que j'avais, aucune fac ne tournait à moins de 70% d'échecs aux examens, toutes filières confondues. Dans ma fac, c'était parfois 90 voire 95% d'échecs, ça calme crois-moi. Au début tu ne sais pas, alors tu arrives fleur au fusil... et puis tu réalises
Si c'est ce que tu veux faire, ce serait dommage d'abandonner. Tu pourrais le regretter plus tard, te dire que tu aurais du t'accrocher. Si les cours à distance te semblent la solution, étudie cette option. Mais avant toute chose, demande-toi si c'est vraiment ce que tu veux faire. Si la réponse est oui, ça vaut le coup d'essayer d'aller plus loin.
Je te dis tout cela car je comprends ce que tu peux ressentir. Pour être passée par toutes les couleurs de l'arc en ciel, un peu tous les états d'esprit et toutes les émotions durant mes études, je suis bien placée pour savoir que baisser les bras peut paraitre une option séduisante parfois. Mais les études ne durent qu'un temps. En plus rien ne te dit que tu ressentiras encore tout ça par la suite. Les premières années sont souvent les plus barbantes, ce serait peut-être intéressant de franchir ça pour voir ce qui se passe ensuite non?
Courage à toi
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: Perdue ...
Ne te formalise pas sur les pourcentages, ils sont très peu représentatifs, ils prennent en compte tous ceux qui abandonnent, ne se présentent pas aux examens ... bref, la compensation et les deuxièmes sesssions aidant, ce n'est pas si compliqué.
Re: Perdue ...
Le conseil que je donne à tout le monde: visualise l'échec comme une information neutre. Comme avec un ordinateur. Ca t'indique de changer de chemin, ou de le retaper sans erreur. La vie c'est pareille. On croit que l'échec tue, mais l'échec c'est un mot. Donc au pire tu rates ton années et la tu fais comme dis plus haut: tu changes de voie ou tu recommences différemment. Et hop plus aucune raison d'angoisser.
Chacun est un cas particulier je ne pense pas que regarder ce qui se passe pour autrui t'aidera à prendre une décision. Avoir 25 ans ça aide à toucher un rsa et se sentir moins dans l'urgence. Avoir des parents aisés aussi. Voila pourquoi se réferrer aux choix des autres sans voir le contexte ça peu te donner l'impression d'être incapable de te libérer. Alors qu'etre reelement libéré de contrainte dans ses choix est un luxe.
Chacun est un cas particulier je ne pense pas que regarder ce qui se passe pour autrui t'aidera à prendre une décision. Avoir 25 ans ça aide à toucher un rsa et se sentir moins dans l'urgence. Avoir des parents aisés aussi. Voila pourquoi se réferrer aux choix des autres sans voir le contexte ça peu te donner l'impression d'être incapable de te libérer. Alors qu'etre reelement libéré de contrainte dans ses choix est un luxe.
Toshi- Messages : 271
Date d'inscription : 16/03/2015
Re: Perdue ...
Je ne me formalise pas sur les pourcentages, je répondais juste à ce que je croyais avoir lu mais que je ne retrouve pas, c'est à dire au fait que c'était plus facile les années passant ...
Je suis bien d'accord, ça serait dommage d'arrêter (d'ailleurs, je ne le souhaite pas, j'ai été élevée avec en fond "Il faut faire des études", inconsciemment, je ne me vois pas, ne me comprends pas sans diplôme ...) mais il faut que je trouve une solution ... Je dois me fixer comme but le doctorat et tout faire pour l'atteindre ... Et si ce n'est pas par les chemins conventionnels, alors ça ne sera pas par les chemins conventionnels ...
Ce ne sont pas mes études qui me plaisent en soi mais plutôt les débouchés, ce que je pourrai faire après. Le truc, c'est que ça ne sera pas tant grâce aux diplômes qu'au travail effectué lors de mon premier poste (ou même dès maintenant en stage). C'est ma force de travail qui me donnera ce que je veux. Les diplômes sont juste là pour me donner une crédibilité de base ... Ca m'énerve parce que je sais faire, je le vois en ce moment, je n'ai pas besoin de ces diplômes ... Mais je dois quand même obtenir ces diplômes par "principe".
Suis juste perdue parce que je stresse, je m'ennuie, j'ai envie d'autres choses, j'ai envie de lire, d'apprendre ce que je souhaite, pas des choses imposées que je connais déjà ou dont la méthodologie d'apprentissage ne me correspond pas (je suis incapable d'apprendre comme ils le veulent ... et ça m'agace parce que je pars du principe que "Quand on veut, on peut" mais là je bloque ... sans parler des oraux où je bloque encore plus quand j'ai à en passer un). Comme l'impression que mon cerveau coupe tout, il voit comment je travaille en milieu professionnel et bloque le reste, mais je n'arrive pas/plus à le raisonner. Il en a marre ... Et c'est vraiment cette sensation, mon "Moi" veut mais autre chose, mon cerveau, bloque, fait le feignant alors même que je ne le suis pas pour beaucoup d'autres choses (pour ne pas dire "pour tout le reste").
(J'ai vraiment des problèmes importants moi ... *ironie*)
Merci dans tous les cas !
Je suis bien d'accord, ça serait dommage d'arrêter (d'ailleurs, je ne le souhaite pas, j'ai été élevée avec en fond "Il faut faire des études", inconsciemment, je ne me vois pas, ne me comprends pas sans diplôme ...) mais il faut que je trouve une solution ... Je dois me fixer comme but le doctorat et tout faire pour l'atteindre ... Et si ce n'est pas par les chemins conventionnels, alors ça ne sera pas par les chemins conventionnels ...
Ce ne sont pas mes études qui me plaisent en soi mais plutôt les débouchés, ce que je pourrai faire après. Le truc, c'est que ça ne sera pas tant grâce aux diplômes qu'au travail effectué lors de mon premier poste (ou même dès maintenant en stage). C'est ma force de travail qui me donnera ce que je veux. Les diplômes sont juste là pour me donner une crédibilité de base ... Ca m'énerve parce que je sais faire, je le vois en ce moment, je n'ai pas besoin de ces diplômes ... Mais je dois quand même obtenir ces diplômes par "principe".
Suis juste perdue parce que je stresse, je m'ennuie, j'ai envie d'autres choses, j'ai envie de lire, d'apprendre ce que je souhaite, pas des choses imposées que je connais déjà ou dont la méthodologie d'apprentissage ne me correspond pas (je suis incapable d'apprendre comme ils le veulent ... et ça m'agace parce que je pars du principe que "Quand on veut, on peut" mais là je bloque ... sans parler des oraux où je bloque encore plus quand j'ai à en passer un). Comme l'impression que mon cerveau coupe tout, il voit comment je travaille en milieu professionnel et bloque le reste, mais je n'arrive pas/plus à le raisonner. Il en a marre ... Et c'est vraiment cette sensation, mon "Moi" veut mais autre chose, mon cerveau, bloque, fait le feignant alors même que je ne le suis pas pour beaucoup d'autres choses (pour ne pas dire "pour tout le reste").
(J'ai vraiment des problèmes importants moi ... *ironie*)
Merci dans tous les cas !
RêveuseEnDroit- Messages : 347
Date d'inscription : 17/11/2014
Age : 30
Localisation : Ile de France
Re: Perdue ...
Me blesse ??!! lolll pourquoi ça me blesserait ??!!
Je t'ai dis ça uniquement pour que tu réalises que tu te trouves dans un bon environnement et qu'il y a vraiment vraiment pire endroit dans le monde, c'est pour que tu relativises et prenne conscience de ta chance et puisse avancer en prenant ce qu'il y a
Je t'ai dis ça uniquement pour que tu réalises que tu te trouves dans un bon environnement et qu'il y a vraiment vraiment pire endroit dans le monde, c'est pour que tu relativises et prenne conscience de ta chance et puisse avancer en prenant ce qu'il y a
BBKitty- Messages : 4
Date d'inscription : 18/02/2015
Age : 36
Localisation : Alger, Algérie
Re: Perdue ...
Ton message m'a beaucoup intéressé.
La raison en est que j'ai vécu une expérience quasi similaire jusqu'à l'année dernière, sauf qu'il n'y avait pas de stage pour me changer les idées !
Après le bac, j'ai fait quatre années de droit. Les trois premières années se sont bien passées, quoiqu'elles n'étaient pas brillantes non plus... Je m'en tirais avec la moyenne, sans plus.
La quatrième année, donc le M1, était la pire de toute. Ce n'est pas que je n'avais pas les capacités de la réussir cette fichue année, mais il m'était impossible de m'en sortir dans ce domaine car je n'y avais plus aucun intérêt.
Quand j'y repense, je me demande encore comment j'ai pu avoir ma licence... mais bref.
Comme dit, je n'avais pas de stage en parallèle pour voir autre chose que les études. Alors j'ai baissé les bras, résolument convaincu que ma voie était ailleurs.
Finalement, je l'ai trouvé. Maintenant je fais un apprentissage en cuisine et m'apprête à passer mon CAP. Il y a de quoi se retourner le cerveau, n'est-ce pas ? N'empêche, je me suis rendu compte que ce n'est pas mauvais comme stratégie. Les employeurs et collègues sentent à 30 kilomètres que je n'ai rien en commun avec tous les autres apprentis qu'il ont vu défiler et verront encore défiler... et c'est tout à mon avantage. On est tout de suite pris au sérieux.
Pour ce qui est du côté autodidacte, je comprends totalement ce que tu ressens. J'ai toujours eu le sentiment que j'en ai appris bien plus par moi-même que par les cours au lycée ou à la fac... C'est encore et toujours le cas.
Comme toi, la culture familiale est plutôt du genre "on fait des études, et on va jusqu'au bout". Quand j'ai annoncé à mes parents que je voulais déroger à ce principe, ils ont été, à ma surprise plutôt compréhensifs, quoique pas extrêmement enthousiastes non plus, il faut l'admettre.
Mais aujourd'hui, je fais ce que j'aime, et je sais ce que je veux plus tard.
Est-ce que le droit, c'est vraiment ce qui te botte finalement ?
La raison en est que j'ai vécu une expérience quasi similaire jusqu'à l'année dernière, sauf qu'il n'y avait pas de stage pour me changer les idées !
Après le bac, j'ai fait quatre années de droit. Les trois premières années se sont bien passées, quoiqu'elles n'étaient pas brillantes non plus... Je m'en tirais avec la moyenne, sans plus.
La quatrième année, donc le M1, était la pire de toute. Ce n'est pas que je n'avais pas les capacités de la réussir cette fichue année, mais il m'était impossible de m'en sortir dans ce domaine car je n'y avais plus aucun intérêt.
Quand j'y repense, je me demande encore comment j'ai pu avoir ma licence... mais bref.
Comme dit, je n'avais pas de stage en parallèle pour voir autre chose que les études. Alors j'ai baissé les bras, résolument convaincu que ma voie était ailleurs.
Finalement, je l'ai trouvé. Maintenant je fais un apprentissage en cuisine et m'apprête à passer mon CAP. Il y a de quoi se retourner le cerveau, n'est-ce pas ? N'empêche, je me suis rendu compte que ce n'est pas mauvais comme stratégie. Les employeurs et collègues sentent à 30 kilomètres que je n'ai rien en commun avec tous les autres apprentis qu'il ont vu défiler et verront encore défiler... et c'est tout à mon avantage. On est tout de suite pris au sérieux.
Pour ce qui est du côté autodidacte, je comprends totalement ce que tu ressens. J'ai toujours eu le sentiment que j'en ai appris bien plus par moi-même que par les cours au lycée ou à la fac... C'est encore et toujours le cas.
Comme toi, la culture familiale est plutôt du genre "on fait des études, et on va jusqu'au bout". Quand j'ai annoncé à mes parents que je voulais déroger à ce principe, ils ont été, à ma surprise plutôt compréhensifs, quoique pas extrêmement enthousiastes non plus, il faut l'admettre.
Mais aujourd'hui, je fais ce que j'aime, et je sais ce que je veux plus tard.
Est-ce que le droit, c'est vraiment ce qui te botte finalement ?
Inflorescence- Messages : 8
Date d'inscription : 28/02/2015
Age : 32
Localisation : Strasbourg
Re: Perdue ...
Droit privé ou droit public ? ;-)
Ton expérience est très intéressante ! Surtout que j'ai pensé à la "reconversion" dans la cuisine et plus précisément dans la pâtisserie mais les horaires que ça impose ne conviennent pas à ma deuxième vie (la politique ... humhum) et à ma volonté d'avoir une famille pour laquelle je pourrais être présente (en plus de la politique et du travail et ...) ... Bref !
Comment, de manière plus précise, tes professeurs prennent ils ton parcours hétéroclite ? Et juridique ?
Tes parents sont intelligents dans le sens où ils privilégient, même si c'est un peu à contre coeur, ton bonheur à une certaine culture.
Je ne pourrai pas faire du droit toute ma vie ... Même si ça bouge souvent (trop), ça ne bouge pas assez (encore heureux au fond) pour ne pas que j'en fasse le tour rapidement.
Mais le droit mène à beaucoup de choses ... Il y a d'autres choses qui me plaisent mais il faut absolument que je passe cette année.
Ton expérience est très intéressante ! Surtout que j'ai pensé à la "reconversion" dans la cuisine et plus précisément dans la pâtisserie mais les horaires que ça impose ne conviennent pas à ma deuxième vie (la politique ... humhum) et à ma volonté d'avoir une famille pour laquelle je pourrais être présente (en plus de la politique et du travail et ...) ... Bref !
Comment, de manière plus précise, tes professeurs prennent ils ton parcours hétéroclite ? Et juridique ?
Tes parents sont intelligents dans le sens où ils privilégient, même si c'est un peu à contre coeur, ton bonheur à une certaine culture.
Je ne pourrai pas faire du droit toute ma vie ... Même si ça bouge souvent (trop), ça ne bouge pas assez (encore heureux au fond) pour ne pas que j'en fasse le tour rapidement.
Mais le droit mène à beaucoup de choses ... Il y a d'autres choses qui me plaisent mais il faut absolument que je passe cette année.
RêveuseEnDroit- Messages : 347
Date d'inscription : 17/11/2014
Age : 30
Localisation : Ile de France
Re: Perdue ...
Je n'arrive pas à bien comprendre. Je croyais que le droit nécessite d'apprendre bcp de choses par coeur, mais que les TD (études de cas...) sont plus intéressants ?
Ma seule idée serait de voir si tu peux poursuivre en alternance.
Mais si tu veux entrer en Master pour faire une thèse, ne te demande-t-on pas d'excellentes notes et des connaissances sur le bout des doigts ?
Es-tu sure qu'une thèse te plaira ?
Tu sais surement qu'on manque de juristes de qualité (oserais-je dire : THQI et honnêtes ;-) du moins est-ce mon expérience, que ce soit en asso ou des avocats en libéral...
Si tu nous dis vers quoi tu veux aller, on pourra peut-être mieux te répondre.
Par ailleurs, j'aurais pensé que les stages ne manquent pas, du moins vu comme tu as l'air dégourdi.
As-tu posé tes questions sur ton lieu actuel de stage ?
Est-ce que tu t'éclates en stage ?
Si je t'ai bien comprise, tu es déjà apte à faire un travail de juriste sans avoir fini ta L3 ? (car tu sais trouver l'info sans risque d'erreur mais tu n'aimes pas apprendre tout par coeur ?)
Sinon, je connais un expert-comptable à son compte qui est aussi avocat et très ouvert (et bosseur), des clercs de notaires, 2 personnes qui ont fait des études de droit...
Ma seule idée serait de voir si tu peux poursuivre en alternance.
Mais si tu veux entrer en Master pour faire une thèse, ne te demande-t-on pas d'excellentes notes et des connaissances sur le bout des doigts ?
Es-tu sure qu'une thèse te plaira ?
Tu sais surement qu'on manque de juristes de qualité (oserais-je dire : THQI et honnêtes ;-) du moins est-ce mon expérience, que ce soit en asso ou des avocats en libéral...
Si tu nous dis vers quoi tu veux aller, on pourra peut-être mieux te répondre.
Par ailleurs, j'aurais pensé que les stages ne manquent pas, du moins vu comme tu as l'air dégourdi.
As-tu posé tes questions sur ton lieu actuel de stage ?
Est-ce que tu t'éclates en stage ?
Si je t'ai bien comprise, tu es déjà apte à faire un travail de juriste sans avoir fini ta L3 ? (car tu sais trouver l'info sans risque d'erreur mais tu n'aimes pas apprendre tout par coeur ?)
Sinon, je connais un expert-comptable à son compte qui est aussi avocat et très ouvert (et bosseur), des clercs de notaires, 2 personnes qui ont fait des études de droit...
Re: Perdue ...
Merci pour ton message.
Les TD, ce sont des cours en plus approfondi. Quand tu n'aimes pas le cours en amphi, tu n'aimes pas le cours en TD. Après, tu dois faire des dissertations, des commentaires d'arrêt ou des cas pratique.
A mon sens, les dissertations et les commentaires d'arrêt sont absolument sans intérêt, longs et ennuyeux. Quant aux cas pratiques, je déteste ceux scolaires. On demande des choses complètement idiotes. Je le vois en stage, on me pose des questions juridiques auxquelles je répond en donnant les sources juridiques et ça passe complètement normalement. A la fac, on te pose une question juridique (tout pareil qu'en stage) et le développement est d'une bêtise sans nom. On te demande de démontrer ce qui n'est pas en plus de démontrer ce qui est ... Bref, je n'aime pas, ça m'ennuie et c'est nul.
Pas d'alternance à proprement parlé en droit. Là, je fais un stage "en plus" et j'ai la chance d'avoir des contacts qui m'ont permis d'avoir un stage "à la carte" avec des horaires choisis par moi et complètement bizarres.
Tu as raison, on nous demande d'excellentes notes, ce que je n'ai pas. Par contre, à côté, je fais des choses que les autres ne font pas. Le stage que je fais actuellement en est une exemple. (Le must serait d'avoir ma L3 du premier coup) En plus, j'écris des articles pour un journal étudiant.
Quant à la thèse, oui je pense que ça me plaira. J'aime les recherches, j'aime apprendre, du moment que c'est moi qui apprend par moi même.
Je ne sais pas si on manque de juristes de qualité ... Ce que je sais c'est que je répond à la quasi totalité (je n'ai pas d'exemple où je ne l'ai pas fait mais on ne sait jamais) des questions juridiques que mon entourage me pose. C'est comme ça que j'ai découvert des décrets sur les examens d'ostéopathie ou encore, que je vais relire les nouveaux statuts d'une association religieuse (à laquelle je n'appartiens pas).
Je pense souhaiter vouloir travailler dans une collectivité territoriale. Mais je pense que je n'y resterai jamais advitam eternam ... Trop sinistre, on en fait trop vite le tour ... Aussi bien en tant que juriste ou que directrice général des services (le/la chef côté fonctionnaire d'une collectivité territoriale).
Les stages manquent mais oui je m'en sors sauf qu'on n'a pas de stage obligatoire.
Quel type de question ?
En stage, oui je m'amuse sauf que souvent, ça ne va pas. Mon directeur est trop lent pour moi (comme pas mal de collègue), les choses ne vont pas assez vite, j'ai une autre vision de l'organisation (en ce moment, une nouvelle organisation est mise en place (avant, il n'y en avait pas) et je le ferais différemment .... Ce qui permettrait d'aller plus vite à mon sens ...), quand on ne m'écoute pas alors que je sais que j'ai raison et que je trouve ça imbécile, ça m'énerve au plus haut point, etc.
Voilà, j'ai les qualités, la maturité et la force de travail (j'adore travailler ...) pour être apte au travail de juriste mais je ne supporte pas le système scolaire et apprendre par coeur.
Les TD, ce sont des cours en plus approfondi. Quand tu n'aimes pas le cours en amphi, tu n'aimes pas le cours en TD. Après, tu dois faire des dissertations, des commentaires d'arrêt ou des cas pratique.
A mon sens, les dissertations et les commentaires d'arrêt sont absolument sans intérêt, longs et ennuyeux. Quant aux cas pratiques, je déteste ceux scolaires. On demande des choses complètement idiotes. Je le vois en stage, on me pose des questions juridiques auxquelles je répond en donnant les sources juridiques et ça passe complètement normalement. A la fac, on te pose une question juridique (tout pareil qu'en stage) et le développement est d'une bêtise sans nom. On te demande de démontrer ce qui n'est pas en plus de démontrer ce qui est ... Bref, je n'aime pas, ça m'ennuie et c'est nul.
Pas d'alternance à proprement parlé en droit. Là, je fais un stage "en plus" et j'ai la chance d'avoir des contacts qui m'ont permis d'avoir un stage "à la carte" avec des horaires choisis par moi et complètement bizarres.
Tu as raison, on nous demande d'excellentes notes, ce que je n'ai pas. Par contre, à côté, je fais des choses que les autres ne font pas. Le stage que je fais actuellement en est une exemple. (Le must serait d'avoir ma L3 du premier coup) En plus, j'écris des articles pour un journal étudiant.
Quant à la thèse, oui je pense que ça me plaira. J'aime les recherches, j'aime apprendre, du moment que c'est moi qui apprend par moi même.
Je ne sais pas si on manque de juristes de qualité ... Ce que je sais c'est que je répond à la quasi totalité (je n'ai pas d'exemple où je ne l'ai pas fait mais on ne sait jamais) des questions juridiques que mon entourage me pose. C'est comme ça que j'ai découvert des décrets sur les examens d'ostéopathie ou encore, que je vais relire les nouveaux statuts d'une association religieuse (à laquelle je n'appartiens pas).
Je pense souhaiter vouloir travailler dans une collectivité territoriale. Mais je pense que je n'y resterai jamais advitam eternam ... Trop sinistre, on en fait trop vite le tour ... Aussi bien en tant que juriste ou que directrice général des services (le/la chef côté fonctionnaire d'une collectivité territoriale).
Les stages manquent mais oui je m'en sors sauf qu'on n'a pas de stage obligatoire.
Quel type de question ?
En stage, oui je m'amuse sauf que souvent, ça ne va pas. Mon directeur est trop lent pour moi (comme pas mal de collègue), les choses ne vont pas assez vite, j'ai une autre vision de l'organisation (en ce moment, une nouvelle organisation est mise en place (avant, il n'y en avait pas) et je le ferais différemment .... Ce qui permettrait d'aller plus vite à mon sens ...), quand on ne m'écoute pas alors que je sais que j'ai raison et que je trouve ça imbécile, ça m'énerve au plus haut point, etc.
Voilà, j'ai les qualités, la maturité et la force de travail (j'adore travailler ...) pour être apte au travail de juriste mais je ne supporte pas le système scolaire et apprendre par coeur.
RêveuseEnDroit- Messages : 347
Date d'inscription : 17/11/2014
Age : 30
Localisation : Ile de France
Re: Perdue ...
RêveuseEnDroit a écrit:Droit privé ou droit public ? ;-)
Ton expérience est très intéressante ! Surtout que j'ai pensé à la "reconversion" dans la cuisine et plus précisément dans la pâtisserie mais les horaires que ça impose ne conviennent pas à ma deuxième vie (la politique ... humhum) et à ma volonté d'avoir une famille pour laquelle je pourrais être présente (en plus de la politique et du travail et ...) ... Bref !
Comment, de manière plus précise, tes professeurs prennent ils ton parcours hétéroclite ? Et juridique ?
Tes parents sont intelligents dans le sens où ils privilégient, même si c'est un peu à contre coeur, ton bonheur à une certaine culture.
Je ne pourrai pas faire du droit toute ma vie ... Même si ça bouge souvent (trop), ça ne bouge pas assez (encore heureux au fond) pour ne pas que j'en fasse le tour rapidement.
Mais le droit mène à beaucoup de choses ... Il y a d'autres choses qui me plaisent mais il faut absolument que je passe cette année.
J'ai été un moment attiré par le droit public, mais j'ai complétement changé et ai préféré faire du privé, si bien que j'ai terminé par un M1 en droit des affaires.
Mes parents ont privilégié mon bonheur, c'est vrai, mais il y d'autres circonstances directement liées au domaine de la cuisine qui ont permis cela. C'est un métier qui ne connait pas, ou dans des proportions dérisoires, le chômage. Si tu ne trouves pas de boulot dans ce domaine, ce n'est pas un défaut d'offre... Ensuite, avec des fonds suffisants, tu peux envisager, comme c'est mon cas, de reprendre une structure existante, en devenir le responsable, et la développer. D'un point de vue humain (et financier, si ça fonctionne bien), c'est une aventure passionnante. Et il y a toujours de la demande. Il y a toujours un vaste public pour tout type de restauration, de la gargote qui sent le moisi au trois étoilé à la pointe de la gastronomie moderne. Même raisonnement pour la pâtisserie.
Si je leur avais dis que je voulais devenir luthier, ils auraient grincé des dents, bien que ce soit un très beau métier.
Sinon, concernant mes profs, c'est bien simple : comme ma relation avec eux, à la fac, était inexistante, ça ne pose pas de problème. Et même s'il y avait eu un contact régulier, je n'en aurais pas parlé, purement et simplement. Quand tu as une idée en tête, que cette idée est simple et sa réalisation possible, et que tu es prêt à te donner les moyens pour la réaliser, quitte à abandonner les études, tu auras toujours du monde pour te dire que ce n'est pas raisonnable, etc... Moi ce que j'en pense, c'est que si ton projet ne se fonde pas sur une lubie mais sur du sérieux, alors go for it, peu importe ce qu'en disent les autres.
Je me suis dit qu'il y a des gens plus stupides que moi qui ont réussi ce que je veux faire dans la vie, alors je le fais.
Inflorescence- Messages : 8
Date d'inscription : 28/02/2015
Age : 32
Localisation : Strasbourg
Re: Perdue ...
Hello,
ce qui est certain c'est que le système scolaire et a fortiori universitaire français est, en plus d'être inadapté aux besoins de l'époque, inadapté aux zèbres.
Double décalage donc qu'il nous faut subir, tout en le comprenant au plus profond de nos chairs ce qui implique des tensions identitaires et personelles particulièrement intenses.
Pour ma part je ne suis jamais allé en cours lorsque j'étais à l'université, je passais mon temps à assouvir ma pulsion d'autodestruction et ne me rendais qu'aux examens que j'ai à chaque fois eu de justesse. Un emploi d'équipier à mac do me permettait d'être dispensé de TD.
A chaque exam j'apprenais par coeur, je recrachais, parce que j'ai une très bonne mémoire, ca suffisait pour avoir 11 ou 12 et basta.
même méthode pour le concours des IRA que j'ai passé il y a 3 ans...
EN REVANCHE: depuis que je suis entré dans la vie pro, je me suis intéréssé aux concours de haut fonctionnaire, j'ai commencé à travailler les matières, qui pour partie sont ce que j'avais fait en première année de droit (droit constit) et deuxième anéne (droit administratif). Et pour la première fois, 8 ans après mon premier cours de droit constit, j'ai compris et savouré ce que j'apprenais. Si bien que je me suis surpris à aller acheter la revue du droit public, l'AJDA, et à les lire de la première à la dernière page avec frénésie. Pour la première fois je saisissais vraiment l'intérêt profond de ces matières.
Et je te parle pas des autres matières: économie, sociologie, culture générale, questions sociales, relations internationales... La masse de travail est phénomènale mais te place dans une situation extraordinaire (si tu le fais seul), celle de celui qui comprend peu à peu la société. Et très sincèrement, même si je n'obtiens pas les concours, je suis intensément heureux de passer des heures à lire, apprendre, ficher, comprendre, réfléchir. Tout change, comme par exemple la lecture matinale du journal est devenue un réel plaisir. Il y a encore deux ans je ne pipais rien à l'écoomie, désormais je lis les échos chaque matin avec avidité! et ca, c'ets donner du sens à l'apprentissage, à l'étude, aux longues heures de solitude durant lesquelles le cerveau frétille. la formidable danse des synapses.
Et lorsque je lis ton post, je me revois en faculté de droit à me déstester moi même, à choisir en permanence la voie de la révolte contre cet "ordre établi" qui ne me convenait pas, contre ces "autres" qui s'en contentaient voire qui y adhéraient...
ce qui a changé la donne?
-la découverte de la transversalité intellectuelle
-la rencontre d'autres persones et "l'aprentissage dynamique"
Je m'explique:
ce qui prive de sens l'apprentissage d'une matière pour un cerveau comme le notre c'est de saisir très rapidement (et tu le dis très bien) qu'on est tout à fait capable de tout apprendre par coeur, qu'il nous suffit de nous pencher su un sujet et c'est bon. En d'autres termes, on percoit intrinsèquepent la limite de la matière et cela frustre nos capacités.
Aussi est il à mon sens primordial d'excéder ces limites en explorant d'autres contrées intellectuelles complémentaires. ce que le droit ne peux appréhender, ce sont les intérêts économiques qui parfois réorientent la notion de justice ou d'équité. Aussi est il fondémental de s'intérésser aux politiques économiques. Mais l'économie est elle même bien imparfaite, et ce en raison des orientations qu'ont pris nos sociétés modernes et le monde dans lequel elles s'inscrivent, des orientations dont on apercoit les reflets dans le paysage culturel (artistique, scientifique...) contemporain, cela nous amène à la culture générale et l'histoire des idées. Enfin, les dysfonctionnement de la société dont on prend pleinement conscience à l'issue de ce parcours de lecture, conduisent à se pencher sur les questions sociales, véritable matrice de fond de nos vies si l'on y réfléchit bien, mais aussi sujet le plus compexe et le plus abyssal qu'il me soit arrivé de creuser (pour ma part en tout cas).
Voila, à mon sens, l'intérêt de la transversalité pour redonner du sens et de la prspective à ce que l'on apprend. cela exig de "sortir de sa zone de confort intellectuelle", ce qui est dur au début, mais très satisfaisant par la suite.
Ensuite, concernant l'apprentissage dynamique, ce qui a vraiment changé ma vie, c'ets d'avoir rencontré d'autres préparants aux concours qui avaient la même optique que moi. Nous avons commencé à nous poser des questions, deux par semaine. Par exemple la j'ai répondu, en une page, à un ami qui m'a demandé quelles étaient "les conséquences du désenchantement du monde"?
Si j'avais été tout seul en mode "bachotage", j'aurais simplement appris par coeur la partie consacrée au déclin des idées religieuses dans ma chronique des idées contemporaines.
mais la, j'ai pris du temps pour réfléchir par moi même, et j'ai ensuite invité andrew à boire un café pour lui exposer mon avis sur la question, il m'a lui même dit comment il l'aurait traitée, et m'a parlé de la question que je lui avais posée. Ca peut paraitre "diner de con" ce genre de trucs, mais je peux te garantir que quand je me rends à ce type de café, je suis super heureux, parce que nous avons de gos ceveaux, qui ont besoin de s'épanouir et c'est un moyen fort efficace. A l'image de celui qui une forte musculature et un gros taux de testosterone et qui a un besoin viscéral de soulever de la fonte. C'est exactement la même chose pour moi.
par conséquent, de deux choses l'une:
-soit tu continues comme ca, et ca passera parce que tu as en tant que zebre de grandes capacités et tu t'en sortiras toujours dans un système universitaire aussi catastrophique, inefficace et inégalitaire que le notre: branlette, par coeur, moyenne, oubli, re branlette...
-soit tu te forces à élargir ton spectre pour dynamiser ton cerveau, prendre de la hauteur, te stimuler, et avoir des bases pour ensuite rencontrer (ce qui se fera naturellement dans les librairies, les bliblis, les centres de doc...) ceux avec qui tu te sentiras "en phase".
voila chère Rêveuse en droit, quelques pistes de réflexion et quelques expériences de mon vécu, en espèrant qu'elles t'inspireront.
elphege
ce qui est certain c'est que le système scolaire et a fortiori universitaire français est, en plus d'être inadapté aux besoins de l'époque, inadapté aux zèbres.
Double décalage donc qu'il nous faut subir, tout en le comprenant au plus profond de nos chairs ce qui implique des tensions identitaires et personelles particulièrement intenses.
Pour ma part je ne suis jamais allé en cours lorsque j'étais à l'université, je passais mon temps à assouvir ma pulsion d'autodestruction et ne me rendais qu'aux examens que j'ai à chaque fois eu de justesse. Un emploi d'équipier à mac do me permettait d'être dispensé de TD.
A chaque exam j'apprenais par coeur, je recrachais, parce que j'ai une très bonne mémoire, ca suffisait pour avoir 11 ou 12 et basta.
même méthode pour le concours des IRA que j'ai passé il y a 3 ans...
EN REVANCHE: depuis que je suis entré dans la vie pro, je me suis intéréssé aux concours de haut fonctionnaire, j'ai commencé à travailler les matières, qui pour partie sont ce que j'avais fait en première année de droit (droit constit) et deuxième anéne (droit administratif). Et pour la première fois, 8 ans après mon premier cours de droit constit, j'ai compris et savouré ce que j'apprenais. Si bien que je me suis surpris à aller acheter la revue du droit public, l'AJDA, et à les lire de la première à la dernière page avec frénésie. Pour la première fois je saisissais vraiment l'intérêt profond de ces matières.
Et je te parle pas des autres matières: économie, sociologie, culture générale, questions sociales, relations internationales... La masse de travail est phénomènale mais te place dans une situation extraordinaire (si tu le fais seul), celle de celui qui comprend peu à peu la société. Et très sincèrement, même si je n'obtiens pas les concours, je suis intensément heureux de passer des heures à lire, apprendre, ficher, comprendre, réfléchir. Tout change, comme par exemple la lecture matinale du journal est devenue un réel plaisir. Il y a encore deux ans je ne pipais rien à l'écoomie, désormais je lis les échos chaque matin avec avidité! et ca, c'ets donner du sens à l'apprentissage, à l'étude, aux longues heures de solitude durant lesquelles le cerveau frétille. la formidable danse des synapses.
Et lorsque je lis ton post, je me revois en faculté de droit à me déstester moi même, à choisir en permanence la voie de la révolte contre cet "ordre établi" qui ne me convenait pas, contre ces "autres" qui s'en contentaient voire qui y adhéraient...
ce qui a changé la donne?
-la découverte de la transversalité intellectuelle
-la rencontre d'autres persones et "l'aprentissage dynamique"
Je m'explique:
ce qui prive de sens l'apprentissage d'une matière pour un cerveau comme le notre c'est de saisir très rapidement (et tu le dis très bien) qu'on est tout à fait capable de tout apprendre par coeur, qu'il nous suffit de nous pencher su un sujet et c'est bon. En d'autres termes, on percoit intrinsèquepent la limite de la matière et cela frustre nos capacités.
Aussi est il à mon sens primordial d'excéder ces limites en explorant d'autres contrées intellectuelles complémentaires. ce que le droit ne peux appréhender, ce sont les intérêts économiques qui parfois réorientent la notion de justice ou d'équité. Aussi est il fondémental de s'intérésser aux politiques économiques. Mais l'économie est elle même bien imparfaite, et ce en raison des orientations qu'ont pris nos sociétés modernes et le monde dans lequel elles s'inscrivent, des orientations dont on apercoit les reflets dans le paysage culturel (artistique, scientifique...) contemporain, cela nous amène à la culture générale et l'histoire des idées. Enfin, les dysfonctionnement de la société dont on prend pleinement conscience à l'issue de ce parcours de lecture, conduisent à se pencher sur les questions sociales, véritable matrice de fond de nos vies si l'on y réfléchit bien, mais aussi sujet le plus compexe et le plus abyssal qu'il me soit arrivé de creuser (pour ma part en tout cas).
Voila, à mon sens, l'intérêt de la transversalité pour redonner du sens et de la prspective à ce que l'on apprend. cela exig de "sortir de sa zone de confort intellectuelle", ce qui est dur au début, mais très satisfaisant par la suite.
Ensuite, concernant l'apprentissage dynamique, ce qui a vraiment changé ma vie, c'ets d'avoir rencontré d'autres préparants aux concours qui avaient la même optique que moi. Nous avons commencé à nous poser des questions, deux par semaine. Par exemple la j'ai répondu, en une page, à un ami qui m'a demandé quelles étaient "les conséquences du désenchantement du monde"?
Si j'avais été tout seul en mode "bachotage", j'aurais simplement appris par coeur la partie consacrée au déclin des idées religieuses dans ma chronique des idées contemporaines.
mais la, j'ai pris du temps pour réfléchir par moi même, et j'ai ensuite invité andrew à boire un café pour lui exposer mon avis sur la question, il m'a lui même dit comment il l'aurait traitée, et m'a parlé de la question que je lui avais posée. Ca peut paraitre "diner de con" ce genre de trucs, mais je peux te garantir que quand je me rends à ce type de café, je suis super heureux, parce que nous avons de gos ceveaux, qui ont besoin de s'épanouir et c'est un moyen fort efficace. A l'image de celui qui une forte musculature et un gros taux de testosterone et qui a un besoin viscéral de soulever de la fonte. C'est exactement la même chose pour moi.
par conséquent, de deux choses l'une:
-soit tu continues comme ca, et ca passera parce que tu as en tant que zebre de grandes capacités et tu t'en sortiras toujours dans un système universitaire aussi catastrophique, inefficace et inégalitaire que le notre: branlette, par coeur, moyenne, oubli, re branlette...
-soit tu te forces à élargir ton spectre pour dynamiser ton cerveau, prendre de la hauteur, te stimuler, et avoir des bases pour ensuite rencontrer (ce qui se fera naturellement dans les librairies, les bliblis, les centres de doc...) ceux avec qui tu te sentiras "en phase".
voila chère Rêveuse en droit, quelques pistes de réflexion et quelques expériences de mon vécu, en espèrant qu'elles t'inspireront.
elphege
elphege- Messages : 9
Date d'inscription : 24/07/2015
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