pas original, mais c'est un début...
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pas original, mais c'est un début...
Voilà déjà plus d'une semaine que je me suis identifiée sur le site, et que je l'arpente de long en large en travers.
Une semaine que j'hésite à poster, pas sûre d'avoir envie, de savoir quoi dire.
Alors on va commencer par le commencement, un message égocentré, histoire de me présenter.
J'ai 41 ans, et sais avec exactitude (tests) depuis un an que je suis "douée". après plus de 20 ans de dépression chronique et d'errance médicale (psychiatres, psychologues) et des médocs, des médocs, des médocs...
Enfant très sensible, je crois avoir eu une enfance plutôt heureuse..., puis lycée, j'ai fait ma première dépression à l'âge de 17 ans. TOUT m'ennuyait, alors je me concentrais avec beaucoup d'assiduité dans la fumette et l'alcool, histoire de m'abrutir et de m'échapper. Gouffre sans fond. Puis un léger mieux avec la découverte de la philo, et l'apprentissage des langues qui me passionnaient. Je cogitais, et ai repris du poil de la bête.
Toujours sensible, toujours des hauts des bas, mais peu ou prou, j'allais bien. Puis deuxième grosse, très grosse dépression à l'âge de 20 ans. Anorexie, peur d'être folle, pas à ma place, envie de crever. Trois semaines d'hospitalisation, et la première prise d'antidépresseurs, anxiolitiques.
J'ai remonté très très doucement la pente, malgré tout je pense avec une très bonne capacité de résilience. J'ai eu la chance de rencontrer mon compagnon à cette époque-là, je pense que cette évènement m'a littéralement sauvée. Peu ou prou, une vie à peu près normale, sentimentalement très stable, maintenant mariée à cet homme que j'aime comme au premier jour, avec lequel j'ai un fils de 11 ans. Malgré tout, et des dehors à priori très banals, j'ai fixé mon inconstance dans le milieu professionnel, et dans mon habitat. 11 déménagements en 9 ans, toujours envie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Dès que la maison est belle, que nous pourrions nous installer dans un quotidien, j'étouffe, m'ennuie, ai envie de changer, me sens enchaînée par la routine.
Inconstance aussi professionnelle, mais ça j'y reviendrai, parce que si je crois j'ai réussi à composer avec mon drôle de profil, et à être globalement plutôt heureuse, le gros gros problème pour moi se concentre au travail.
Donc voilà, plus de 20 ans depuis ma première dépression, et depuis régulièrement, je "retombe", quand je m'y attends le moins. J'ai passé les 20 dernières années de ma vie à retomber, à "craquer", en gros dès que je n'étais plus sous traitement, avec des psy qui tous m'ont aussitôt collé sous médocs, mais qui jamais, oh grand jamais, n'ont pensé à vérifier si j'avais une petite particularité côté QI.
Et moi, je ne savais pas ce que c'était, alors je ne me doutais pas. Non, pour moi, être surdoué, c'était pas ça. Des années à flipper, à me demander ce qui clochait chez moi, à me faire peur.
Et puis, il y a deux ans, deux choses sont arrivées simultanément: mon fils de 8 ans, jusqu'alors bienheureux, à commencer lui aussi à aller mal, début de dépression, crises d'angoisses +++. nous avons eu la chance d'être entourés de gens biens, et là: révélation: HQI. OK. On tombe des nues, on savait pas ce que c'était. Et nous, notre fils, on s'était pas aperçu que c'était bizarre son comportement...puisque le même que nous.
Une semaine après, j'avais lu à peu près tout ce que je pouvais, bouquins, internet, sur le sujet, et là, le choc: j'ai eu la certitude que tout ce que je lisais, c'était moi, mon portrait. ça m'a mis super mal, parce que je me disais que j'étais débile, et, pourquoi ? , j'avais honte, terriblement honte de m'attribuer une éventuelle surdouance. Quel culot !
Là-dessus, deuxième événement: le boulot, peu à peu et comme toujours ça déconnait, et un beau jour: boum: BURN-out !!! J'ai complètement grillé les fusibles.
Il m'a fallu trois mois pour me redresser, et pouvoir reprendre une vie normale. Je me suis fait très très peur, car c'est la crise la plus violente que j'ai eu à affronter. Alors, quand j'ai commencé à aller mieux, mais pas encore au point de reprendre le boulot, j'ai décidé qu'il fallait que je sache, que jamais je ne pourrais aller bien si je restais dans l'incertitude. alors j'ai pris rendez-vous chez la psychologue qui avait fait passer le test à mon fils. Au début, elle ne voulait pas me faire passer le test, me disant que dans mon état (burn-out, je ressemblais à un légume sur pattes et médocs forts +++) les résultats risquaient d'être très minorés, et que ce serait très dur pour moi si les résultats me donnaient "non-surdouée" alors que je l'étais.
J'ai insisté, insisté, lui expliquant l'extrême nécessité pour moi de savoir, qu'il devenait urgentissime de comprendre. Elle a donc accepté en s'entourant de mille précautions, me disant qu'on pouvait interrompre à tout moment.
Résultat, QI très homogène, moyenne à 130.
J'ai pleuré de soulagement et de joie pendant une journée entière, l'impression de renaître: non, je n'étais pas folle !!!!
Le passage du test m'a beaucoup beaucoup aidé à remonter, une fois de plus, la pente. aujourd'hui, pour l'instant, je me reconstruit correctement.
Mais mon soulagement est assorti d'une colère sourde envers tous ces médecins qui n'y ont jamais pensé, et m'ont laissée souffrir depuis plus de 20 ans, sans mettre le doigt dessus, cette psychiatre qui me suit depuis quelques années, et qui s'est dite incompétente en la matière lorsque je lui ai parlé du test, et qui ne sait pas parler de ça, avec qui j'ai fait le tour. Aujourd'hui j'essaye vainement de trouver un psy dans ma région qui suive des adultes surdoués, mais c'est le désert. Ma psy parle de supprimer peu à peu les antidépresseurs puisque je vais mieux, mais moi je suis morte de trouille, parce que j'aimerais avant avoir trouvé quelqu'un de bien pour m'aider, que seule, en possession de mes capacités pleines (les médocs abrutissent mes sensations, mon raisonnement, ma vitesse, mon extrême sensibilité, m'endorment), j'ai peur de prêter les plombs une nouvelle fois...
Voilà où j'en suis aujourd'hui.
Si mon entourage (hormis mon mari, qui lui, me connait vraiment) lisait cela, il tomberait des nues: vous me croisez, j'ai l'air de la fille la plus pêchue, sociable et heureuse de vivre du monde ! (bon, en dehors des périodes de grosse dépression, là, y'a plus rien...)
Merci d'avoir eu le courage et la patience de me lire jusqu'au bout. Un jour, je vous raconterai peut-être l'enfer de ma vie au boulot !
Une semaine que j'hésite à poster, pas sûre d'avoir envie, de savoir quoi dire.
Alors on va commencer par le commencement, un message égocentré, histoire de me présenter.
J'ai 41 ans, et sais avec exactitude (tests) depuis un an que je suis "douée". après plus de 20 ans de dépression chronique et d'errance médicale (psychiatres, psychologues) et des médocs, des médocs, des médocs...
Enfant très sensible, je crois avoir eu une enfance plutôt heureuse..., puis lycée, j'ai fait ma première dépression à l'âge de 17 ans. TOUT m'ennuyait, alors je me concentrais avec beaucoup d'assiduité dans la fumette et l'alcool, histoire de m'abrutir et de m'échapper. Gouffre sans fond. Puis un léger mieux avec la découverte de la philo, et l'apprentissage des langues qui me passionnaient. Je cogitais, et ai repris du poil de la bête.
Toujours sensible, toujours des hauts des bas, mais peu ou prou, j'allais bien. Puis deuxième grosse, très grosse dépression à l'âge de 20 ans. Anorexie, peur d'être folle, pas à ma place, envie de crever. Trois semaines d'hospitalisation, et la première prise d'antidépresseurs, anxiolitiques.
J'ai remonté très très doucement la pente, malgré tout je pense avec une très bonne capacité de résilience. J'ai eu la chance de rencontrer mon compagnon à cette époque-là, je pense que cette évènement m'a littéralement sauvée. Peu ou prou, une vie à peu près normale, sentimentalement très stable, maintenant mariée à cet homme que j'aime comme au premier jour, avec lequel j'ai un fils de 11 ans. Malgré tout, et des dehors à priori très banals, j'ai fixé mon inconstance dans le milieu professionnel, et dans mon habitat. 11 déménagements en 9 ans, toujours envie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Dès que la maison est belle, que nous pourrions nous installer dans un quotidien, j'étouffe, m'ennuie, ai envie de changer, me sens enchaînée par la routine.
Inconstance aussi professionnelle, mais ça j'y reviendrai, parce que si je crois j'ai réussi à composer avec mon drôle de profil, et à être globalement plutôt heureuse, le gros gros problème pour moi se concentre au travail.
Donc voilà, plus de 20 ans depuis ma première dépression, et depuis régulièrement, je "retombe", quand je m'y attends le moins. J'ai passé les 20 dernières années de ma vie à retomber, à "craquer", en gros dès que je n'étais plus sous traitement, avec des psy qui tous m'ont aussitôt collé sous médocs, mais qui jamais, oh grand jamais, n'ont pensé à vérifier si j'avais une petite particularité côté QI.
Et moi, je ne savais pas ce que c'était, alors je ne me doutais pas. Non, pour moi, être surdoué, c'était pas ça. Des années à flipper, à me demander ce qui clochait chez moi, à me faire peur.
Et puis, il y a deux ans, deux choses sont arrivées simultanément: mon fils de 8 ans, jusqu'alors bienheureux, à commencer lui aussi à aller mal, début de dépression, crises d'angoisses +++. nous avons eu la chance d'être entourés de gens biens, et là: révélation: HQI. OK. On tombe des nues, on savait pas ce que c'était. Et nous, notre fils, on s'était pas aperçu que c'était bizarre son comportement...puisque le même que nous.
Une semaine après, j'avais lu à peu près tout ce que je pouvais, bouquins, internet, sur le sujet, et là, le choc: j'ai eu la certitude que tout ce que je lisais, c'était moi, mon portrait. ça m'a mis super mal, parce que je me disais que j'étais débile, et, pourquoi ? , j'avais honte, terriblement honte de m'attribuer une éventuelle surdouance. Quel culot !
Là-dessus, deuxième événement: le boulot, peu à peu et comme toujours ça déconnait, et un beau jour: boum: BURN-out !!! J'ai complètement grillé les fusibles.
Il m'a fallu trois mois pour me redresser, et pouvoir reprendre une vie normale. Je me suis fait très très peur, car c'est la crise la plus violente que j'ai eu à affronter. Alors, quand j'ai commencé à aller mieux, mais pas encore au point de reprendre le boulot, j'ai décidé qu'il fallait que je sache, que jamais je ne pourrais aller bien si je restais dans l'incertitude. alors j'ai pris rendez-vous chez la psychologue qui avait fait passer le test à mon fils. Au début, elle ne voulait pas me faire passer le test, me disant que dans mon état (burn-out, je ressemblais à un légume sur pattes et médocs forts +++) les résultats risquaient d'être très minorés, et que ce serait très dur pour moi si les résultats me donnaient "non-surdouée" alors que je l'étais.
J'ai insisté, insisté, lui expliquant l'extrême nécessité pour moi de savoir, qu'il devenait urgentissime de comprendre. Elle a donc accepté en s'entourant de mille précautions, me disant qu'on pouvait interrompre à tout moment.
Résultat, QI très homogène, moyenne à 130.
J'ai pleuré de soulagement et de joie pendant une journée entière, l'impression de renaître: non, je n'étais pas folle !!!!
Le passage du test m'a beaucoup beaucoup aidé à remonter, une fois de plus, la pente. aujourd'hui, pour l'instant, je me reconstruit correctement.
Mais mon soulagement est assorti d'une colère sourde envers tous ces médecins qui n'y ont jamais pensé, et m'ont laissée souffrir depuis plus de 20 ans, sans mettre le doigt dessus, cette psychiatre qui me suit depuis quelques années, et qui s'est dite incompétente en la matière lorsque je lui ai parlé du test, et qui ne sait pas parler de ça, avec qui j'ai fait le tour. Aujourd'hui j'essaye vainement de trouver un psy dans ma région qui suive des adultes surdoués, mais c'est le désert. Ma psy parle de supprimer peu à peu les antidépresseurs puisque je vais mieux, mais moi je suis morte de trouille, parce que j'aimerais avant avoir trouvé quelqu'un de bien pour m'aider, que seule, en possession de mes capacités pleines (les médocs abrutissent mes sensations, mon raisonnement, ma vitesse, mon extrême sensibilité, m'endorment), j'ai peur de prêter les plombs une nouvelle fois...
Voilà où j'en suis aujourd'hui.
Si mon entourage (hormis mon mari, qui lui, me connait vraiment) lisait cela, il tomberait des nues: vous me croisez, j'ai l'air de la fille la plus pêchue, sociable et heureuse de vivre du monde ! (bon, en dehors des périodes de grosse dépression, là, y'a plus rien...)
Merci d'avoir eu le courage et la patience de me lire jusqu'au bout. Un jour, je vous raconterai peut-être l'enfer de ma vie au boulot !
did- Messages : 8
Date d'inscription : 17/03/2015
Age : 51
Localisation : sud-vienne
Re: pas original, mais c'est un début...
salut,
d'abord chapeau pour l'exercice de présentation, moi j'ai pas réussi ! trop confus et impossible d'organiser mes pensées, peut etre l'impression de pouvoir tout dire car pouvant être compris par plein de monde alors que dans la vie "civile" c'est un peu plus compliqué...
je me reconnais un peu dans ta présentation, la fumette, pétage de plombs, antidépresseurs, anxiolytique à 18 ans...découverte des crises d'angoisses... aujourd'hui ca va bien mieux, il ne me reste que l'impossibilité de parler en public ( réunion, AG d'assoc..)
pour ma part je ne n'ai pas fait de test, mais j'ai un fonctionnement typique zèbre...
que veux tu dire de ton fils quand tu dis "comportement bizarre" ? ma fille a 3 ans et les gens autour nous disent : c'est marrant elle parle comme une adulte, ou , c'est fou d'être autant pertinente à son âge ... des choses comme ça..
je ne sais pas quoi penser de tout ça.. ca rajoute du doute au doute!
pour ce qui est de trouver un psy, je crois que nous sommes dans le même désert, en tout cas proche, moi je suis en haute vienne.. ta localisation est-elle un jeu de mot ou est tu dans le sud de la vienne?
l'enfer de ta vie au boulot m'interresse, si jamais tu as envie de la partager..
a bientôt!
d'abord chapeau pour l'exercice de présentation, moi j'ai pas réussi ! trop confus et impossible d'organiser mes pensées, peut etre l'impression de pouvoir tout dire car pouvant être compris par plein de monde alors que dans la vie "civile" c'est un peu plus compliqué...
je me reconnais un peu dans ta présentation, la fumette, pétage de plombs, antidépresseurs, anxiolytique à 18 ans...découverte des crises d'angoisses... aujourd'hui ca va bien mieux, il ne me reste que l'impossibilité de parler en public ( réunion, AG d'assoc..)
pour ma part je ne n'ai pas fait de test, mais j'ai un fonctionnement typique zèbre...
que veux tu dire de ton fils quand tu dis "comportement bizarre" ? ma fille a 3 ans et les gens autour nous disent : c'est marrant elle parle comme une adulte, ou , c'est fou d'être autant pertinente à son âge ... des choses comme ça..
je ne sais pas quoi penser de tout ça.. ca rajoute du doute au doute!
pour ce qui est de trouver un psy, je crois que nous sommes dans le même désert, en tout cas proche, moi je suis en haute vienne.. ta localisation est-elle un jeu de mot ou est tu dans le sud de la vienne?
l'enfer de ta vie au boulot m'interresse, si jamais tu as envie de la partager..
a bientôt!
chourmo- Messages : 18
Date d'inscription : 20/03/2015
Age : 40
Re: pas original, mais c'est un début...
Coucou, je comprend ta rage de l'avoir découvert que sur le tard, toutes ces années gâchées... Le conformisme des psy (on ne comprend pas le problème : Médocs).
Le parcours du combattant, je connais aussi. J'ai évité les psy (quand je vois tous les retours ici, j'ai bien fait) mais j'ai dû intérioriser et ça m'a valu d'autres problèmes de santé.
Bref la vie n'est pas facile pour certains zèbres qui s'ignorent
Bienvenue à toi et au plaisir d'échanger
Le parcours du combattant, je connais aussi. J'ai évité les psy (quand je vois tous les retours ici, j'ai bien fait) mais j'ai dû intérioriser et ça m'a valu d'autres problèmes de santé.
Bref la vie n'est pas facile pour certains zèbres qui s'ignorent
Bienvenue à toi et au plaisir d'échanger
83N- Messages : 62
Date d'inscription : 17/03/2015
Age : 45
Localisation : Lille
Re: pas original, mais c'est un début...
Chers Chourmo et 83N,
merci bcp pour vos réponses, qui m'ont fait chaud au cœur.
Oui, en effet je vis bien dans le sud de la Vienne, à la campagne.
@ chourmo: Quand je disais que nous n'avions pas vu que mon fils pouvait paraître "bizarre", en fait rien d'extraordinaire dans le monde des zèbres. Un p'tit garçon qui depuis toujours adore la compagnie des adultes, auprès desquels il a souvent un succès fou, mais qui par contre est très mal à l'aise avec les enfants de son âge depuis quelques années (même si ça va mieux, il travaille dur sur lui le drôle !!!): en gros, il est tellement mal avec le groupe qu'il avait tendance à adopter un comportement de parfait idiot du village !!! C'était arrivé à un tel point que nous avons découvert avec horreur qu'en CE1, ses gentils petits camarades l'appelaient soit le débile, soit le pédé (sympa non ? Ben ouais, un p'tit garçon très sensible et tout doux... avec une grande part féminine, comme son papa, qui fait toute sa richesse !!!). Et lui, il faisait tout pour rentrer dans ce moule préfabriqué, pauvre bonhomme !!! Heureusement, grâce au super boulot de sa psy, il sait maintenant qu'il n'est pas débile, et qu'il a le droit d'être différent, puisque c'est vrai, et il a appris à faire rire les autres, mais sans se laisser humilier, et en en faisant un atout. C'est pas toujours gagné, il a parfois son manque d'estime de lui qui reprend le dessus, mais globalement, il assure !!!
Voilà, sinon ben oui, ses petits copains le trouvent bizarre quand il se prend la tête pour savoir en classe de CE1 pourquoi la pierre de rosette se trouve dans tel musée et pas tel autre, eux qui jusque là pensaient que la rosette, c'était du saucisson !
Autre petite anecdote: alors qu'il avait 7 ans, son papi est décédé d'un cancer à l'hôpital. 2 jours avant le décès de son grand-père, il a demandé à aller le voir. Il a discuté avec lui, et au moment de partir, lui a dit simplement, avec le plus grand des sérieux, et sans que l'on s'y attende le moins du monde: "Adieu papi, tu vas me manquer" (je vous dis pas le malaise des adultes qui eux, n'arrivent pas à verbaliser...) Puis le lendemain, quand nous lui avons demandé s'il souhaitait nous accompagner de nouveau nous a dit " Non, ça y est, je lui ai dit au revoir. merci."
no comment....!
Je pourrais parler des heures de mon fiston, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.
Voilà, pour ce qui est de mes relations compliquées au monde du travail, j'en parlerai une prochaine fois, parce que là, en fait, justement, j'y suis, et ne bosse pas !!!
ça craint un peu, alors je vais m'y remettre !!!
au fait: Au passage, pour illustrer ma sensibilité, et pour rigoler, de moi, de nous, les hypersensibles: depuis que j'ai posté, je regarde compulsivement le site, en m'disant: gloups la honte, pourquoi j'ai écrit, c'est débile, personne me répond ! Puis je lis vos réponses, et là, pfft, montée d'émotion, larmes aux yeux, youpi on m'a répondu, suis émue !!!! ahlala, sensibilité quand tu nous tiens !!!
ah ! et au cas où vous l'auriez pas remarqué, suis bavarde quand je me sens confiante !
allez, à plus tard ? bonne journée à vous
merci bcp pour vos réponses, qui m'ont fait chaud au cœur.
Oui, en effet je vis bien dans le sud de la Vienne, à la campagne.
@ chourmo: Quand je disais que nous n'avions pas vu que mon fils pouvait paraître "bizarre", en fait rien d'extraordinaire dans le monde des zèbres. Un p'tit garçon qui depuis toujours adore la compagnie des adultes, auprès desquels il a souvent un succès fou, mais qui par contre est très mal à l'aise avec les enfants de son âge depuis quelques années (même si ça va mieux, il travaille dur sur lui le drôle !!!): en gros, il est tellement mal avec le groupe qu'il avait tendance à adopter un comportement de parfait idiot du village !!! C'était arrivé à un tel point que nous avons découvert avec horreur qu'en CE1, ses gentils petits camarades l'appelaient soit le débile, soit le pédé (sympa non ? Ben ouais, un p'tit garçon très sensible et tout doux... avec une grande part féminine, comme son papa, qui fait toute sa richesse !!!). Et lui, il faisait tout pour rentrer dans ce moule préfabriqué, pauvre bonhomme !!! Heureusement, grâce au super boulot de sa psy, il sait maintenant qu'il n'est pas débile, et qu'il a le droit d'être différent, puisque c'est vrai, et il a appris à faire rire les autres, mais sans se laisser humilier, et en en faisant un atout. C'est pas toujours gagné, il a parfois son manque d'estime de lui qui reprend le dessus, mais globalement, il assure !!!
Voilà, sinon ben oui, ses petits copains le trouvent bizarre quand il se prend la tête pour savoir en classe de CE1 pourquoi la pierre de rosette se trouve dans tel musée et pas tel autre, eux qui jusque là pensaient que la rosette, c'était du saucisson !
Autre petite anecdote: alors qu'il avait 7 ans, son papi est décédé d'un cancer à l'hôpital. 2 jours avant le décès de son grand-père, il a demandé à aller le voir. Il a discuté avec lui, et au moment de partir, lui a dit simplement, avec le plus grand des sérieux, et sans que l'on s'y attende le moins du monde: "Adieu papi, tu vas me manquer" (je vous dis pas le malaise des adultes qui eux, n'arrivent pas à verbaliser...) Puis le lendemain, quand nous lui avons demandé s'il souhaitait nous accompagner de nouveau nous a dit " Non, ça y est, je lui ai dit au revoir. merci."
no comment....!
Je pourrais parler des heures de mon fiston, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.
Voilà, pour ce qui est de mes relations compliquées au monde du travail, j'en parlerai une prochaine fois, parce que là, en fait, justement, j'y suis, et ne bosse pas !!!
ça craint un peu, alors je vais m'y remettre !!!
au fait: Au passage, pour illustrer ma sensibilité, et pour rigoler, de moi, de nous, les hypersensibles: depuis que j'ai posté, je regarde compulsivement le site, en m'disant: gloups la honte, pourquoi j'ai écrit, c'est débile, personne me répond ! Puis je lis vos réponses, et là, pfft, montée d'émotion, larmes aux yeux, youpi on m'a répondu, suis émue !!!! ahlala, sensibilité quand tu nous tiens !!!
ah ! et au cas où vous l'auriez pas remarqué, suis bavarde quand je me sens confiante !
allez, à plus tard ? bonne journée à vous
did- Messages : 8
Date d'inscription : 17/03/2015
Age : 51
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