C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Pour mémo et prise de notes éventuelle dès que possible...
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu la connais celle sur l'attachement biologique de Boris Cyrulnik ?
Perso c'est une de mes préférées
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EmiM- Messages : 5707
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Oui!! J'lai vue y'a un an ou deux. Elle est dans les vidéos que j'aimerai revoir, poster ici et annoter, là encore si/à l'occas!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Excellent comment j'ai transformé le titre initial... En fait c'est la biologie de l'attachement
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Joli lapsus EmiM
Je tiens à poser sur ce fil ce magnifique poème, re-découvert en flânant de fil en fil (merci Orphane )
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Je me remercie également et Sens les bienfaits, d'Oser être et m'exprimer ici, au gré de vos retours et non-retours, je me panse, je me pense, je m'expanse...je trouve mon rythme...et j'avance.
J'ai retrouvé ma verve, un brin d'humour, un soupçon de bon sens, des connections synaptiques fantastiques, une douce reconnection au Monde grâce et à travers tous ces riches et nourrissants partages ici.
Je joue et jongle de et avec mes différents circuits alternatifs pour ne pas court-circuiter en courant continu. Quelle efficacité
La liberté, c'est de choisir à quelle dépendance on s'attache.
Un pas devant l'autre. Qui vivra verra. Inch'allah!
Je tiens à poser sur ce fil ce magnifique poème, re-découvert en flânant de fil en fil (merci Orphane )
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Bon début de semaine à vous
Soit dit en passant, je suis touchée de constater le nombre de visites. Merci à vous qui me lisez, à vous qui me répondez, qui me faites vibrer, ré et raisonner. Je me remercie également et Sens les bienfaits, d'Oser être et m'exprimer ici, au gré de vos retours et non-retours, je me panse, je me pense, je m'expanse...je trouve mon rythme...et j'avance.
J'ai retrouvé ma verve, un brin d'humour, un soupçon de bon sens, des connections synaptiques fantastiques, une douce reconnection au Monde grâce et à travers tous ces riches et nourrissants partages ici.
Je joue et jongle de et avec mes différents circuits alternatifs pour ne pas court-circuiter en courant continu. Quelle efficacité
La liberté, c'est de choisir à quelle dépendance on s'attache.
Un pas devant l'autre. Qui vivra verra. Inch'allah!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je ramène cette réponse sur mon fil pour mon patchwork :
Bonjour AimantAimant a écrit:Tu connais le concept du moi-peau de Didier Anzieu?
De nom. Mais me suis pas encore penchée dessus.Aimant a écrit:Je ne vais pas montrer à l'autre mes points faibles, afin de ne pas le tenter à me heurter. Et puis, montrer ses faiblesses, ce n'est pas séduisant. Ça fait fuir. Mais je te rejoins, ce n'est sans doute pas le mieux ...
J'ai surtout été confronté à des personnes qui tentaient d'appuyer dessus. Ils pouvaient tenter ... Réussir c'est autre chose. Je tiens aussi du chat parfois
Ça me parle cette image du chat et de la souris. J'ai pu passer de l'un à l'autre. ça fait mal des 2 côtés au final. maintenant, quand je suis chat (ou tigre?) , je chasse pour manger avant tout, mais je prends aucun plaisir à voir ma proie souffrir sous mes griffes et mes crocs.
Je ne montre plus mes faiblesses à n'importe qui, maintenant (enfin, j'essaie et j'apprends). J'apprends à me protéger. Si je suis face à des personnes qui sont dans l'évitement des leurs et qui tentent donc de s'appuyer sur les miennes, maintenant je file me mettre à l'abri. (alors qu'avant, je les laissais s'appuyer tout en essayant de leur faire réaliser et récupérer leur part => bien trop dangereux pour moi, ce qui me mettait dans des situations abusives pour ma personne.)
Montrer ses faiblesses, ce n'est pas séduisant. Mais séduire sans être vraiment soi-même, où ça mène?
La désillusion est grande quand moi/soi revient au galop. "L'amour dure 3 ans", passé le pic endorphinique qui permet d'idéaliser l'autre, qui lui même se présente sans défaut...Le mariage n'étant plus une norme sociétale aussi forte qu'au 20eme siècle, on voit bien les déboires actuels, relations qui s’enchaînent, familles recomposées...ça devient le nouveau mode de fonctionnement de notre société...
Le mariage par devoir et non par amour, c'était pas top.
Ce qui se passe de nos jours n'est vraiment pas mieux, voire pire pour nos enfants, car y'a vraiment plus aucun repère, et l'affectivité est en dérive....Aimant a écrit:Ça et je sont deux choses bien distinctes. Après, que tu t'acceptes toi, oui
Oui. Mais comprendre ses pulsions permet de les intégrer, se les approprier. Par là, je voulais dire que Ça me mène moins par le bout du nez (ou des tripes), maintenant que Je les identifie.
Bon ,c'est brouillon là.. je constate que pendant mon année de trouble, Je parlais peu, Çà avait le dessus (Ça va pas! Ça a mal! Ça peut/veut pas!).
Maintenant, "ça" s'est calmé et "Je" peux reprendre le cours de ma vie, je peux être maître de moi meme et plus respectueuse de ça.
Et j'espère que ça ne reprendra pas les commandes maintenant que je l'ai écouté et laissé s'exprimer.
(Et ça me donne la sensation de délirer quand je m'exprime comme ça ) !!! )Aimant a écrit:J'en suis arrivé à me dire que les gens n'aiment pas être compris. Cela leur fait peur.
Oui, Je partage. Beaucoup ont peur et sont déstabilisés de se retrouver face à eux-même. Ça chamboule leur système de survie et active leur système de défense.Aimant a écrit:Malgré ta réussite, le fondement ne se stabilisait pas ? A quoi l'attribuerais-tu ?
Cela m'a stabilisé assez jeune perso. Je suis parti de très très loin sur certains sujets, mais j'arrivais quasi toujours au niveau que je m'étais fixé (sans prétention de ma part). Jusqu'à me désintéresser de l'activité pour passer à une autre.
Oui, je te rejoins sur le désintéret d'une activité pour en passer à une autre. Dès que c'était réalisé, je n'en avais plus/pas le plaisir attendu/espéré. Ma libido cherchait donc une autre quête, en vain.
L'élan libidinal, le désir qui m'animait n'était pas juste, pas bien orienté. Tordue par mon environnement d'enfance. Restée à l'état d'enfance d'ailleurs.
- NOTIONS D'HAPTO:
Avant la mobilisation de la libido vitalis (plaisir/agréable vs déplaisir/désagéable), on est animé de vis vitalis (viable/non viable ; la vie veut vivre). Quand la libido se mobilise par l'émergence d'un désir, alors toutes nos facultés/forces conatives, cogitatives, cognitives, estimatives... se mettent en route. Si le désir est "juste, raisonnable", alors cela mène à un discernement de la situation, qui mènent à une intentionnalité, qui mène à un acte, qui mène à la satisfaction du désir. Quand c'est bien huilé et cohérent, alors on en tire plaisir et satisfaction.
Dans mon cas, l'analyse de mon dernier élan libidinal : désir irréaliste, forces/intelligences déroutées, court-circuitage et limites de mes capacités, perte du discernement, intentions troubles, actes non aboutissants...j'ai du faire le deuil de ce désir, rester en vis vitalis plus d'un an, effrayée de moi-même et de ma libido et n'osant plus, ne sachant plus sur quoi/comment l'orienter justement. Elle vient de se ranimer (telle le phoenix renaissant de ses cendres ce mois,via un projet pro qui me semble enfin juste, cohérent, sensé, et par lequel je vais pouvoir redémarrer ma vie active, j'espère avec stabilité et pérennité .
A quoi l'attribuerais-tu? => Une angoisse profonde toujours ressentie, mais jamais conscientisée jusque là. Celle qui faisait que je me levais dans la minute où je me réveillais, celle qui faisait que je m'activais intensément, sans cesse, pour essayer en vain de l'apaiser, et ce malgré une fatigue, un épuisement (psychique) ressenti depuis toute petite (qu'on tournait en dérision et à laquelle on rigolait ...toi? fatiguée à ton âge ; toi, malheureuse? mais tu n'as que 5ans! hahaha => rigoler de la souffrance de quelqu'un, c'est moche...)
De l'avoir éprouvée et vécue différemment, d'avoir appris à la supporter et à agir justement plutôt que de chercher à combler un puits sans fond...c'est ça le pas de côté sur la vision de moi-même. Sortie de l'illusion, j'arrête de marcher sans fin vers un mirage qui s'éloignait à mesure que je tentais de m'en rapprocher.
L'oasis que j'ai trouvé sur ma route est moins paradisiaque, plus sommaire (utile pour le rangement ) que celle que je voyais, mais elle est bien plus réelle, apaisante, et satisfaisante. Bienveillante.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:46, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
LA FONCTION PATERNELLE:
Deux articles intéressants:
Le premier, Fonction du père. Le rôle du père dans la structuration psychique, est assez clair et synthétique.
Le deuxième, Père et nom du père, est beaucoup plus complexe.
- NOTES A SYNTHETISER/INTEGRER:
1er article:
1/La fonction du père dans la construction psychique:
"Le père joue plusieurs rôles. Dans un premier temps, il tempère la tendance fusionnelle entre la mère et l'enfant, puis il offre une alternative masculine à l'identification féminine, et enfin, il se fait porteur des interdits moraux qui s'opposent aux tendances pulsionnelles inadéquates."
"Il faut que celui qui les tient ait un impact effectif. Il ne peut être absent, ou dévalorisé ou nié (par la mère et par le groupe social). Le père est mis en place par la mère, au sens où c'est l'attitude de la mère qui fait comprendre à l'enfant le rôle du père."
"Le personnage référent produit des effets que nous appellerons "fonction paternelle". Par ce terme (souvent utilisé à tort et à travers) nous désignons l'action des rôles du père dans la construction psychique. Cette construction se fait à partir du référent paternel tel qu'il est perçu par l'enfant, mais aussi à partir de l'attitude de l'entourage et en particulier de la mère et par une dynamique interne propre au psychisme. Nous allons voir ces diverses actions au travers de différents rôles. Par fonction nous désignons une action qui produit un changement. Les psychisme est profondément transformé sous l'effet de la fonction paternelle."
"Rôle de tiers séparateur:
Dans un premier temps, la défusion de l'enfant et de la mère demande la présence d'un tiers, qui est ce personnage paternel. Dans la dynamique psychique, c'est le père qui barre la route à la toute puissance de l'enfant et à la toute puissance maternelle ressenties par l'enfant. Il vient protéger des peurs archaïques qui sont liées à l'imago maternelle toute puissante.
Le père apporte la dimension de l'altérité, de la différence.
Plus tard, de manière plus élaborée, en tant qu'objet d'investissement de la mère, l'existence du père fait comprendre à l'enfant que la mère n’est pas toute à lui. Cela frustre l'enfant mais le soulage d'une position intenable. Sa présence montre à l'enfant qu'il n'est pas la préoccupation exclusive de sa mère.
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Le père a une fonction de séparation, de distinction, de différenciation. Il ainsi favorise la construction de l'identité et l'individuation de l'enfant, ce qui permet la construction de l'instance, le soi.
Rôle de figure identificatoire et identitaire:
Ensuite vient le stade de différenciation des sexes et des genres. L'enjeu est de distinguer les sexes l'un de l'autre et les genres correspondants. Le fait d'avoir des exemples familiaux bien différenciés, à savoir un père et une mère, facilite le repérage et l'identification.
S'identifier veut dire prendre modèle et intégrer des éléments de ce modèle au soi.Ici il s'agit de l'acquisition du genre (masculinité ou féminité). Il se pose comme figure identificatoire masculine pour l'enfant mâle. L'impossibilité d'identification pour le garçon conduit à un trouble de l'identité de genre.
Le père joue un rôle secondaire mais non négligeable dans l'autonomisation et la conquête de l'indépendance. Il donne l'exemple de cette possibilité d'indépendance par rapport à la mère et constitue un support."
Comme ascendant le père représente l'une des branches généalogique de l'enfant. Dans notre société le lignage est paternel et dans les sociétés matriarcales le lignage est maternel. Il en semble pas que cela ait d'incidence sur la structuration psychique. Ce qui est important est d'être inscrit dans une lignée, de connaitre son origine, car cela vient s'incorporer à l'identité de manière fondatrice. La plupart du temps la famille e la société énoncent la généalogie dans laquelle s'inscrit l'enfant. Il est fille et ou fils d'untel, qui est désigné comme son père.
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Nous sommes toujours dans la construction de l'identité mais ici à un niveau plus élaboré, celui de la sexuation (adoption du genre) et de l'inscription dans l'ordre symbolique humain.
Rôle de porteur de la loi:
Le rôle du père est aussi un rôle interdicteur, car il vient contrer, limiter, canaliser, les tendances spontanées et les pulsions de l'enfant. La mère ne peut difficilement jouer un rôle maternant et un rôle interdicteur simultanément. Il y une répartition des rôles et c'est en se référent au père et en s'appuyant sur lui qu'elle y parvient.
Ce rôle est net au moment du conflit œdipien que ce soit pour le garçon ou pour la fille. Dans les deux cas le père doit être porteur de l'interdit de l'inceste qui sera intégré par l'enfant. La mère y participe en se référent au père et en s'appuyant sur lui.
Cette intégration des règles de base devient possible lorsque la maturation de l'enfant lui donne une capacité cognitivo-représentationnelle suffisante pour faire nettement les distinctions de genre et de génération, le concernant et concernant ses parents. D'autre part, cette intégration est portée par le mouvement affectif vis-à-vis des deux parents. Si ce n'est pas le cas l'enfant y reste étranger.
Lorsque l'enfant devient capable de concevoir des règles et des limites, c'est à la représentation du père qu'il les lient. En effet, la loi constitutive ne s'impose pas par raison, mais par le mouvement affectif venu du référent paternel concret et de son représentant psychique, l'imago paternelle. En l'absence de ce mouvement la loi constitutive, peut-être pas intégrée et ignorée.
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Par ce processus le père transmet la loi constitutive à l'enfant qui va s'intégrer dans le surmoi. Dans le fonctionnement psychique, c'est l'imago paternelle qui devient majoritairement porteuse de la loi car c'est par le référent paternel que sont arrivé les règles.
Rôle de modérateur:
Les frustrations dues à la séparation d'avec la mère et au respect des règles imposées par le père provoquent de mouvements de refus et de l'agressivité. Le père a aussi comme rôle d'aider l'enfant à accepter la frustration et de renforcer son principe de réalité. Il est de son rôle de tempérer le mouvement pulsionnels agressifs. Il doit donc être aussi porteur de l'interdit concernant la violence.
Ceci sous-entend bien sûr que lui-même se réfère à la loi et non à la force. Ceci sous-entend aussi de proposer un idéal à l'enfant porteur, qui au terme du conflit œdipien permettra la sublimation. Au total cela aboutit à l'évolution du surmoi et du moi idéal vers des formes élaborées (transformation du surmoi archaïque violent et purement interdicteur vers une forme tempérée et intégrée).
Pour réussir à jouer ce rôle, le référent paternel doit se montrer suffisamment bon pour compenser les frustrations qu'il impose et permettre aux enfant des deux sexe d'accepter et intégrer la loi (ce qui permettra en plus au garçon de s'identifier à lui comme nous l'avons vu avant).
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Nous sommes toujours dans la construction du surmoi sa transformation et intégration au moi sous une forme assouplie, régulée et solide.
2/ Carence paternelle et aléas évolutifs
Il faut bien voir que le facteur paternel n'est pas le seul à agir. Nous nous limitons à lui dans cet article. Les carences paternelles ont toujours des effets dans la formation de la personnalité. Ces carences ne sont pas seulement le fait de l'individu incarnant le référent paternel, mais de l'attitude de toute la famille et de la société par rapport à la fonction paternelle.
L'absence de tiers séparateur peut provoquer des perturbations de la première structuration psychique qui conduisent généralement vers une organisation que l'on peut placer vers le pôle psychotique. Il s'ensuit une mauvaise adaptation à la réalité et une ignorance de la loi constitutive. La personne pourra être délirante ou sub délirante. Les thèmes les plus évocateurs sont les délires de filiation et les délires mystiques sur Dieu le père.
Si la différenciation des genres ne s'effectue pas bien, qu'un modèle identificatoire approprié n'existe pas (pour le garçon) et que la loi constitutive n'est pas intégrée, la personnalité évoluera vers une organisation psychique que l'on place vers le pôle intermédiaire (état-limites et pervers).
Et enfin, le ratage du mouvement œdipien faute d'un renoncement suffisant et d'une vraie sublimation conduit à une organisation psychique que l'on peut placer vers le pôle névrotique, avec des incertitudes de genre et des régressions libidinales.
3/ Conclusion
Le rôle du père est de favoriser la maturation individuelle. Il pousse l'enfant vers l'acquisition du statut d'adulte mature, ce qui implique d'être une personne sexuée, autonome, ayant intégré la loi constitutive et capable de responsabilités.
Notre propos sur le père concerne la civilisation actuelle. Compte tenu des mutations sociales en cours, il se peut que la divers rôles nécessaires à la structuration psychique ne soient plus assurés ou que ces rôles ne soient plus joués par le parent masculin. Quelles en seront les conséquences ? L'avenir le dira."
2eme article:
"L’imago du père, contrairement à celle de la mère, permet au sujet de se débarrasser de l’interférence des identifications primordiales, lourdes d’ambivalence. Elle assure le double rôle de l’incarnation de l’autorité et de l’accès à la réalité sexuelle."
"Fidèle à Freud, Lacan situe donc alors dans la carence du père le noyau de la névrose : qu’il soit « absent, humilié, divisé ou encore postiche, il vient annuler ou réduire par sa défection toute possibilité sublimatoire pour traiter le moment structural de l’Œdipe."
"La sublimation, au moment de l’Œdipe, permet effectivement au sujet un remaniement identificatoire « secondaire par introjection de l’imago du parent du même sexe. Cependant, cette identification secondaire n’est rendue possible que par «la fonction pacifiante de l’idéal du moi», dont la constitution est corrélative à celle de l’imago du père, dont Freud a déplié dans son mythe Totem et tabou l’inscription culturelle : l’événement mythologique, le meurtre du père, révèle la dimension subjective qui lui est associée, à savoir la culpabilité. En neutralisant le conflit lié à la rivalité entre les frères par leur participation au meurtre du père, les frères réalisent une identification au totem paternel. C’est donc bien l’identification œdipienne qui permet au sujet de transcender «l’agressivité constitutive de la première individuation subjective». C’est à ce moment-clé qu’est à situer la fin du complexe d’Œdipe et que se produit l’introjection de l’imago paternelle : «Ce qui était au dehors devient le dedans, ce qui était le père devient le surmoi»"
"Si le complexe d’Œdipe correspond à l’avènement du père, c’est en tant qu’il va par sa fonction dominer et arbitrer « le déchirement avide et l’ambivalence jalouse qui fondaient les relations premières de l’enfant avec sa mère et avec le rival fraternel ».
Cette fonction, normative et non naturelle, est d’autant plus efficiente que le père de la réalité aura été « “en retrait” des premières appréhensions affectives », et elle introduit l’enfant à une nouvelle réalité, humaine et donc symbolique.
Car si le père peut être à l’occasion le géniteur, c’est son nom et non son gène qui supporte la fonction paternelle. Ici, nous repérons clairement la position de Lacan : s’il parle d’imago paternelle, il se garde bien de réduire la fonction paternelle à celle-ci, en soulignant dès cette époque le rapport de cette imago au symbolique."
"Il existe un écart, nous dit-il, entre ce qui est perçu du père par le sujet – à savoir son impuissance – et la valeur qu’il soutient symboliquement : père réel d’un côté, père symbolique de l’autre"
"Lacan...Le nom-du-père. Il nous dit que c’est lorsque la fonction paternelle se réduit au simple nom-du-père, figure de la loi, qu’elle se révèle défaillante en générant la névrose. Ce ne serait que lorsqu’il y a recouvrement complet du symbolique et du réel que la fonction paternelle s’accomplirait entièrement et acquerrait son efficience."
"Lacan décline donc la fonction paternelle en plusieurs plans : père symbolique ou nom du père, père réel et enfin père imaginaire, le rival du père réel selon son expression. Ces nouveaux repères, nous dit-il, doivent éclairer l’analyste dans sa pratique, et notamment sur « les effets inconscients de cette fonction d’avec les relations narcissiques, voire d’avec les relations réelles» que l’analysant entretient avec la figure du père imaginaire et avec le père dans la réalité qui incarne cette fonction symbolique"
En 1955, Lacan entame son séminaire sur les psychoses. Il tente à travers l’analyse du délire de Schreber de saisir ce qu’il en est du mécanisme de la psychose, soit du « rapport subjectif à l’ordre symbolique qu’elle comporte ».
Pour que le complexe d’Œdipe suive son destin, il faut qu’intervienne un tiers, une loi, un ordre symbolique, à savoir l’ordre de la parole. Cet ordre, « l’ordre du père », il l’appelle nom du père.
L’accès à l’identité sexuelle passe bien évidemment par la question Qui suis-je ? Homme ou femme ? Et Lacan de souligner que le garçon et la fille empruntent dans le premier temps de l’Œdipe un chemin d’identification à la figure du père, forçant ainsi la petite fille à recourir à cette bizarrerie de s’identifier imaginairement à l’autre sexe. Nous en connaissons la raison : l’existence d’un seul signifiant sexuel dans l’inconscient, le phallus.
Et Lacan d’appuyer sa thèse selon laquelle le complexe d’Œdipe consiste en l’introduction du signifiant, et plus précisément en l’introduction du fonctionnement du signifiant dans la conquête de la réalité humaine.
Mais quel est donc ce signifiant indispensable à la vie humaine dans son rapport à l’autre ? Et qu’est-ce qui fait achopper le fonctionnement de cet ordre dans les psychoses ? Lacan nous répond que « la psychose consiste en un trou, un manque au niveau du signifiant». Il s’agit en fait pour le sujet de ne pas pouvoir assumer la réalisation du signifiant « père » au niveau du symbolique.
Face à ce trou, le sujet fait appel à l’image du père dans laquelle se réduit tout entière pour lui la fonction paternelle, une image qui se sexualise dans une relation à l’autre radicalement aliénante parce que uniquement spéculaire, où la rivalité agressive règne en maître, en dehors de toute dialectique triangulaire. Le recours du psychotique à des identifications imaginaires idéalisées pour affronter cette forclusion s’explique par le fait que l’Autre où se loge l’imago paternelle semble inexistant chez lui, et qu’il ne peut donc jouer ce rôle tiers dont la fonction est d’extraire le sujet de la relation duelle et mortifère primitive. Son délire en porte ainsi la trace.
En effet, ce qui intéresse le psychotique, « c’est la fonction réelle du père dans la génération», qui s’imaginarise via le délire. Nous saisissons bien la différence qui existe entre la solution paranoïaque et la réponse névrotique, où le conflit imaginaire se résout par l’intégration symbolique."
"Pour que le signifiant « procréer » ait un sens, il faut, note Lacan, que l’homme ou la femme ait une appréhension de l’expérience de la mort : paternité et mort sont deux signifiants conjoints. Et l’on voit bien chez Schreber que l’absence de ce signifiant fondamental être père l’oblige à construire une solution qui consiste à se faire la femme de Dieu et à réaliser ainsi la fonction être père, mais de façon imaginaire et délirante. Le court-circuitage de la relation triangulaire œdipienne a lieu quand est invoqué, du champ de l’Autre, ce signifiant primordial, qui reste exclu pour le sujet, et ce signifiant forclos réduit et condamne la relation affective du sujet à n’être qu’une simple relation duelle, imaginaire, où l’un est pris dans les rêts du désir de l’autre, sans autre résonance que celle d’une emprise destructrice : le délire est donc bien une perturbation de la relation à l’autre, qui ne peut être traitée par la castration en raison de l’exclusion de ce signifiant fondamental."
"La fonction paternelle a trois aspects : père symbolique, père imaginaire, père réel, qui influent différemment sur le conflit œdipien. La problématique œdipienne, nous dit Lacan, se centre sur la façon dont le sujet va se situer par rapport à la fonction du père."
"C’est à partir de la clinique de la phobie que Lacan va redéfinir, au cours de son séminaire consacré à la relation d’objet, la fonction paternelle. Alors que l’enfant est pris par la mère comme « symbole de son manque d’objet », il faut pour sortir de cette prise imaginaire que « l’enfant reçoive symboliquement le phallus dont il a besoin ». Mais ce besoin ne peut naître que si l’enfant a « été préalablement menacé par l’instance castratrice qui est originairement l’instance paternelle ». C’est donc le père qui est censé introduire un élément symbolique dans le trio enfant-phallus-mère, et, s’il s’avère défaillant, l’enfant pourra avoir recours à la phobie pour y parer en élisant, comme le fait le petit Hans, un animal chargé de le menacer afin de lui assurer l’espace symbolique où assumer sa rivalité virile avec le père."
"Chaque petite fille, nous rappelle-t-il, au moment de son entrée dans l’Œdipe désire recevoir de son père un enfant, véritable substitut du phallus manquant. Lacan souligne que le père, celui qui a le pouvoir de donner l’enfant, est inconscient. La déception inévitable qui s’ensuit permet à la fille de surmonter son identification virile au père et d’occuper une position féminine. Mais, au moment où cet objet imaginaire qu’est l’enfant du père est invoqué par la petite fille, l’objet réel qui lui correspond ne doit en aucun cas apparaître dans la réalité"
La fonction du père en tant que donateur peut se lire autrement dans la névrose. Si dans l’homosexualité féminine le père donne l’objet réel à la mère, dans l’hystérie, il ne donne pas l’objet, que ce dernier soit réel ou imaginaire. Il ne le donne pas, car il ne l’a pas. Ce qui caractérise le père de l’hystérique, c’est son impuissance, et cette « carence phallique » lui assure l’attachement de sa fille. C’est ce qui fait dire à Lacan que Dora aime son père précisément pour ce qu’il ne lui donne pas.
Ces deux analysantes de Freud nous enseignent au travers de leur relation à leur père ce que c’est que l’amour : aimer, repère Lacan, c’est aimer quelqu’un pour ce qu’il n’a pas, le phallus symbolique. Dora aime son père qui ne l’a pas, la jeune homosexuelle ne peut aimer son père car il l’a, c’est pourquoi elle lui préfère la Dame, qui, elle, ne l’a pas."
"Pour ce qui est du garçon, sa position par rapport à la fonction du père consiste à pouvoir accéder à celle d’« être père », qui constitue le « vrai but de l’Œdipe ». Pour y arriver, l’entrée dans le complexe d’Œdipe par le biais d’« une rivalité quasi fraternelle avec le père » est indispensable. L’enjeu phallique se joue à partir de l’objet réel, le pénis, dont l’appartenance se réalise dans la relation de l’enfant au père symbolique, ou plus exactement à « ce qui est le réel dans le symbolique ». C’est au travers d’un jeu imaginaire que peut ainsi s’inscrire la loi au cœur de l’enfant, et pour cela ce dernier doit avoir un partenaire réel qui lui réponde au niveau de l’Autre.
Ce ne peut être le père symbolique, qui relève de la catégorie de l’impensable. Le père symbolique est une construction, car c’est un père mythique : c’est le père mort, rappelle Lacan. Il faut donc un père qui vienne, dans la réalité, vivifier la relation imaginaire en occupant le rôle et la fonction dévolus au père symbolique.
Le père imaginaire, lui, est cette figure du père qui permet par le jeu de l’identification l’accès à l’agressivité et à l’idéalisation ; c’est le père des fantasmes de l’enfance, dont l’allure parfois effrayante n’a aucun rapport avec les qualités du père réel. Il est tout-puissant, c’est un Dieu, un maître au fondement de l’ordre du monde."
"Le stade du miroir est ce moment où, dans la relation spéculaire, le sujet s’aliène à sa propre image, ce qui conditionne pour lui sa rencontre avec le symbolique, « où il se constitue comme sujet à la mort ».
...met ainsi en valeur la thèse freudienne selon laquelle la fonction imaginaire du phallus est appréhendée comme le « pivot du procès symbolique qui parachève dans les deux sexes la mise en question du sexe par le complexe de castration » et où « la fonction de signifiant conditionne la paternité ».
Ici, au signifiant Désir de la Mère, lui-même lié à la symbolisation primordiale, se substitue le signifiant Nom-du-Père. Ce serait donc la « carence » de ce signifiant dans l’Autre, et non son simple refoulement comme dans la névrose, qui signerait la psychose et le délire lié à l’enfantement."
"Ce temps dramatique du déclenchement délirant se produit à un moment précis, montre Lacan : pour que la psychose se déclenche, il faut que le Nom-du-Père forclos soit appelé par un père réel, qui n’est pas forcément le père du sujet."
"Le défaut du Nom-du-Père qui peut à l’occasion se parer du père tonnant. Dans la psychose, l’effet pathogène du « père tonnant », du père débonnaire, du père tout-puissant, du père humilié, engoncé, dérisoire, du père au ménage, du père en vadrouille, pour reprendre les qualificatifs de Lacan, n’est pas sans lien avec le prestige que ce père aurait dû avoir auprès de sa femme. Il est ainsi décisif d’une part que la mère tienne compte de la parole du père, de son autorité, « de la place qu’elle réserve au Nom-du-Père dans la promotion de la loi », et d’autre part que le père aussi ne singe pas la loi qu’il doit servir, au risque d’« exclure le Nom-du-Père dans sa position de signifiant ».
Dites-moi d'où il vient
Enfin je saurais où je vais
Maman dit que lorsqu'on cherche bien
On finit toujours par trouver
Elle dit qu'il n'est jamais très loin
Qu'il part très souvent travailler
Maman dit "travailler c'est bien"
Bien mieux qu'être mal accompagné
Pas vrai ?
Où est ton papa ?
Dis-moi où est ton papa ?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, papa où t'es ?
Quoi, qu'on y croit ou pas
Y aura bien un jour où on y croira plus
Un jour ou l'autre on sera tous papa
Et d'un jour à l'autre on aura disparu
Serons-nous détestables ?
Serons-nous admirables ?
Des géniteurs ou des génies ?
Dites-nous qui donne naissance aux irresponsables ?
Ah dites-nous qui, tient,
Tout le monde sait comment on fait les bébés
Mais personne sait comment on fait des papas
Monsieur Je-sais-tout en aurait hérité, c'est ça
Faut l'sucer d'son pouce ou quoi ?
Dites-nous où c'est caché, ça doit
Faire au moins mille fois qu'on a, bouffé nos doigts
Où est ton papa ?
Dis-moi où est ton papa ?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts
T'es pas encore arrivé, avec ta mère on s'impatiente
Elle, elle commence à fatiguer et puis faut voir l'état de son ventre !
Paraît que tu te caches là-dessous, on communique à notre façon
Quand je te parle, tu donnes des coups, j'ai tes mouvements, tu as mes sons
Bah, ouais, ça nous pendait au nez, faire un enfant c'était de notre âge
Et puis à force de trop s'aimer, on laisse une trace de notre partage
T'es pas encore là mais déjà je vois beaucoup de choses différemment
Tu vas bousculer ma vie, définitivement
Je sais pas encore la tête que t'as mais déjà je te trouve beau gosse
Je voudrais t'avoir au creux de mon bras et caresser tes premières bosses
J'aimerais t'acheter tes premiers jean et ta première paire de baskets
J'ai même envie de changer tes couches, enfin, ça, ça changera peut-être
Je peux pas encore tout te raconter, là, quand je te parle, ta mère écoute
Mais t'inquiète, dès que tu seras né, on aura nos secrets, tu t'en doutes
Je t'apprendrai même à faire des blagues et si jamais on se fait griller
Toi, tu diras que c'est de ma faute, moi, je dirai que c'est toi qui as eu l'idée
J'ai déjà la rage contre tes profs quand ils donneront trop de devoirs
Si t'as des mauvais points de conduite, ce sera pas vraiment un hasard
Je t'engueulerai quand même, pour la forme, mais au fond de moi, évidemment
Je serai de ton côté, définitivement
Je t'apprendrai à observer et à écouter les gens
Tu m'apprendras à m'inquiéter, j'espère que tu seras indulgent
Je t'enseignerai la prudence, tu m'apprendras l'incertitude
Tu m'apprendras les nuits blanches, je t'enseignerai la gratitude
Tu verras que parfois la vie c'est dur, j'essaierai pas de te le cacher
On se casse la gueule à coup sûr quand on apprend à marcher
J'aurai envie de te protéger, mais j'essaierai de pas être trop lourd
Je mettrai mon amour de fer dans une apparence de velours
Je te préviens : je fais mal la bouffe et je pourrai pas jouer au ballon
Mais je trouverai d'autres trucs à faire pour que tu sois fier de ton daron
Je serai un peu ton pote, un peu ton frère, mais pour me fâcher
Faudra que je sois un peu ton père quand je te dirai d'aller te coucher
T'es pas encore arrivé mais déjà qu'est-ce que je te kiffe
Dans mon petit quotidien, t'as changé tous mes objectifs
Avant de penser à quoi que ce soit, je penserai à toi, tu vas clairement
Changer mon sens des priorités, définitivement
Alors, voilà, dépêche un peu, il reste trois mois à galérer
Tu dois être serré dans ton pieux, faudra que tu penses à t'aérer
Ici, y a plein de belles choses à voir, y a la montagne et y a la mer
Le Soleil, la Lune, les étoiles et puis les yeux de ta mère
Allez mon gars, dépêche un peu, j'ai envie d'entendre ta voix
On t'a même trouvé un prénom, si tu l'aimes pas, tant pis pour toi !
J'ai l'impression de rêver, t'es la meilleure chose assurément
Qui me soit jamais arrivée, définitivement
J'ai l'impression de rêver, t'es la meilleure chose assurément
Qui me soit jamais arrivée.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci Aimant, ton post sur mon fil m'a amené à cette méditation sur le pardon
Et la deuxième est bien sympathique et agréable aussi...
Et la deuxième est bien sympathique et agréable aussi...
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Je te lis . Merci pour tes partages
Comment vas-tu ?
Bonne journée à toi
Je te lis . Merci pour tes partages
Comment vas-tu ?
Bonne journée à toi
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Aimant
Je sors d'une séance d'auto-hypnose en guise de sieste. Parfait pour ralentir la turbine à neurones qui est bien active en ce moment!
Après avoir réparé et rénové la carrosserie de mon bolide, je teste à nouveau mon moteur de formule 1 sur les routes (5 ans de circuit fermé et de garagiste...il était temps Je trouve mon rythme, j'atteins les 180km en qq sec, mais ça va, je ne m'emballe pas, et rétrograde via médit et footing quand les pneus chauffent où que je m'auto-impressionne de rouler à cette vitesse )
En plus concret, je suis pleine d'ardeur et d'enthousiasme pour mon projet pro. Et y'a support à réfléchir! Avancer prudemment pour arriver à destination.
J'ai entamé les négociations du prix des locaux et de la patientèle. Elle semble aussi coriace en affaire que moi. Je ne sais pas qui pêche qui, mais ça demande finesse, patience, et tact pour pas que le poisson s'esquive.
Mon esprit étant reposé, je m'apprête à contacter les agences immo pour reévaluer les prix du marché actuel, afin de poser une deuxième offre, avec des arguments cohérents, et concrets d'ici ce soir. Il y a une grosse marge entre ce qu'elle en veut, et ce que je lui propose en connaissance de cause (enfin, d'après les infos que je glane et recentre ça et là).
En parallèle, pour me conforter dans mes choix et intuitions de ce bon projet, je viens de trouver une place pour une formation d'acupuncture in extremis, qui a lieu la semaine prochaine sur strasbourg. Je dois donc trouver moyen de déplacement et hotel d'ici demain également.
Ca, ce sont les impératifs. En parallèle, tournent dans ma tête, mon patchwork, la réponse que je m'apprête à te faire sur ton fil dès que possible, une autre en perspective pour Emilie , ma maison à mettre en vente (prévenir la locataire au passage...), reprendre contact avec mon employeur pour négocier mon départ, trouver un appart pour juin...je laisse tourner, et cueille ça et là en fonction de l'urgence, de l'imbrication des différents pièces, et de mon impulse spontanée.
Merci de venir prendre de mes nouvelles Aimant! Et de ton côté, comment vas-tu? Tu sembles apprécier la savane et sa faune
Allez, il est temps que je passe deux trois coups de phone.
Bon après-midi!
Je sors d'une séance d'auto-hypnose en guise de sieste. Parfait pour ralentir la turbine à neurones qui est bien active en ce moment!
Après avoir réparé et rénové la carrosserie de mon bolide, je teste à nouveau mon moteur de formule 1 sur les routes (5 ans de circuit fermé et de garagiste...il était temps Je trouve mon rythme, j'atteins les 180km en qq sec, mais ça va, je ne m'emballe pas, et rétrograde via médit et footing quand les pneus chauffent où que je m'auto-impressionne de rouler à cette vitesse )
En plus concret, je suis pleine d'ardeur et d'enthousiasme pour mon projet pro. Et y'a support à réfléchir! Avancer prudemment pour arriver à destination.
J'ai entamé les négociations du prix des locaux et de la patientèle. Elle semble aussi coriace en affaire que moi. Je ne sais pas qui pêche qui, mais ça demande finesse, patience, et tact pour pas que le poisson s'esquive.
Mon esprit étant reposé, je m'apprête à contacter les agences immo pour reévaluer les prix du marché actuel, afin de poser une deuxième offre, avec des arguments cohérents, et concrets d'ici ce soir. Il y a une grosse marge entre ce qu'elle en veut, et ce que je lui propose en connaissance de cause (enfin, d'après les infos que je glane et recentre ça et là).
En parallèle, pour me conforter dans mes choix et intuitions de ce bon projet, je viens de trouver une place pour une formation d'acupuncture in extremis, qui a lieu la semaine prochaine sur strasbourg. Je dois donc trouver moyen de déplacement et hotel d'ici demain également.
Ca, ce sont les impératifs. En parallèle, tournent dans ma tête, mon patchwork, la réponse que je m'apprête à te faire sur ton fil dès que possible, une autre en perspective pour Emilie , ma maison à mettre en vente (prévenir la locataire au passage...), reprendre contact avec mon employeur pour négocier mon départ, trouver un appart pour juin...je laisse tourner, et cueille ça et là en fonction de l'urgence, de l'imbrication des différents pièces, et de mon impulse spontanée.
Merci de venir prendre de mes nouvelles Aimant! Et de ton côté, comment vas-tu? Tu sembles apprécier la savane et sa faune
Allez, il est temps que je passe deux trois coups de phone.
Bon après-midi!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J'imagineAyla a écrit:Je sors d'une séance d'auto-hypnose en guise de sieste. Parfait pour ralentir la turbine à neurones qui est bien active en ce moment!
Tu fais preuve de sagesseAyla a écrit:Après avoir réparé et rénové la carrosserie de mon bolide, je teste à nouveau mon moteur de formule 1 sur les routes (5 ans de circuit fermé et de garagiste...il était temps Je trouve mon rythme, j'atteins les 180km en qq sec, mais ça va, je ne m'emballe pas, et rétrograde via médit et footing quand les pneus chauffent où que je m'auto-impressionne de rouler à cette vitesse )
Ca se sent !Ayla a écrit:En plus concret, je suis pleine d'ardeur et d'enthousiasme pour mon projet pro.
Peut-être qu'elle lâche son "bébé" ? Ce n'est pas simple dans ces cas là, il y a toujours une part d'affectif que l'on doit laisser partir.Ayla a écrit:Et y'a support à réfléchir! Avancer prudemment pour arriver à destination.
J'ai entamé les négociations du prix des locaux et de la patientèle. Elle semble aussi coriace en affaire que moi. Je ne sais pas qui pêche qui, mais ça demande finesse, patience, et tact pour pas que le poisson s'esquive.
Mon esprit étant reposé, je m'apprête à contacter les agences immo pour reévaluer les prix du marché actuel, afin de poser une deuxième offre, avec des arguments cohérents, et concrets d'ici ce soir. Il y a une grosse marge entre ce qu'elle en veut, et ce que je lui propose en connaissance de cause (enfin, d'après les infos que je glane et recentre ça et là).
Tu as l'air de savoir où tu vas, c'est cool !
Formule 1 tu disais ?Ayla a écrit:En parallèle, pour me conforter dans mes choix et intuitions de ce bon projet, je viens de trouver une place pour une formation d'acupuncture in extremis, qui a lieu la semaine prochaine sur strasbourg. Je dois donc trouver moyen de déplacement et hotel d'ici demain également.
Ca, ce sont les impératifs. En parallèle, tournent dans ma tête, mon patchwork, la réponse que je m'apprête à te faire sur ton fil dès que possible, une autre en perspective pour Emilie , ma maison à mettre en vente (prévenir la locataire au passage...), reprendre contact avec mon employeur pour négocier mon départ, trouver un appart pour juin...je laisse tourner, et cueille ça et là en fonction de l'urgence, de l'imbrication des différents pièces, et de mon impulse spontanée.
Je le fais avec plaisirAyla a écrit:Merci de venir prendre de mes nouvelles Aimant!
Je vais bien, merci . Oui, je découvre encore.Ayla a écrit:Et de ton côté, comment vas-tu? Tu sembles apprécier la savane et sa faune
Bon courage, et bon après-midiAyla a écrit:Allez, il est temps que je passe deux trois coups de phone.
Bon après-midi!
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Coucou Isa,
ne te presse pas trop, je suis déjà en retard d'une réponse
Gros bisous à Toi
ne te presse pas trop, je suis déjà en retard d'une réponse
Gros bisous à Toi
EmiM- Messages : 5707
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ling Meng utilise des aimants et de la poussière métallique pour créer ces motifs:
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:47, édité 3 fois (Raison : récup des photos qui s'étaient barrées...)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
A nouveau rapatriement d'une pièce pour mon patchwork
J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant!Aimant a écrit:Chat dans le sens où je retomberai toujours sur mes pattes.
Au temps pour moi pour l'association du jeu cruel du chat plutôt que la bonne adresse et agilité de celui-ci à toujours retomber sur ses pattes.Aimant a écrit:Pas dans le sens lutter contre l'autre. J'évite cela autant que possible. L'égalité et l'équité, c'est plus sage
Je suis las d'avoir à lutter en subissant. Là encore, ça aimante. Les gens ne comprennent pas lorsqu'on ne rend pas les coups. Et se déchainent alors.
Mais là, pour le coup, cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..Aimant a écrit:Je sais me protéger depuis longtemps. Ça m'est déjà arrivé de déposer cette armure par moment. C'est reposant
Quant à moi, je pense que je n'ai pas d'armure. C'est vivant mais fatigant. Heureusment que j'apprends aujourd'hui à me protéger sans! (des bons biceps, des tripes et un cerveau )Aimant a écrit:Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution.
C'est cette même approche qui m'a valu mon baptême du feu. Mon sentiment de force, de "quand on veut, on peut", me faisait braver beaucoup de situations, et me permettait justement de contre-carrer ma peur. Je ne reconnaissais pas ce sentiment car je m'activais dès qu'il arrivait. J'ai passé une année dans la confusion avant de réaliser que j'étais (mon corps) dans un état terrorisé, depuis bien longtemps. Wow que cela fait drôle de constater cela! Que l'estime en prend un coup!
Depuis, j'ai appris à renoncer à pouvoir faire évoluer, malgré toutes mes bonnes intentions, une/des solutions parfois infernales.
Seul, on n'y peut pas grand chose.
Apprendre à faire avec, c'est cautionner ma perte.
Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
J'apprends néanmoins à faire avec ce constat et cette souffrance résiduelle, et je me sens de plus en plus Moi, libre, et de plus en plus humaine.Aimant a écrit:L'idéalisation dure en général très peu de temps en ce qui me concerne.
Je différencie défauts de faiblesses. Le défaut est structurel, la faiblesse est temporaire. On va dire dans ces cas là que je présente mes faiblesses, mais pas mes défauts. Et, de toute façon, le défaut est à mettre en parallèle avec une aptitude.
Pour l'idéalisation, je ne sais pas si j'y ai encore accès. Je sens trop vite, à ce jour, les hics, et n'ai plus l'illusion de pouvoir être celle qui corrigera ces hics (comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..).
Je trouve ça d'ailleurs plutôt sain, et ça me fait gagner en humilité. Du coup, j'espère que la vie m'offrira de rencontrer un homme dont les imperfections seront compatibles avec les miennes. Ça sera la cerise sur le gâteau, mais ce n'est plus une nécessité que d'avoir un compagnon de vie. (adieu l'addiction! )
A vrai dire, je ne sais même plus si je supporterais une cohabitation, en tout cas, ce n'est plus possible comme je l'ai fait jusque là. J'entendais trop les attentes/besoins de mes partenaires, et vu que je ne me connaissais pas, j'y répondais par amour et pour être aimée, tout en étant frustrée de pas satisfaire, ni bien identifier les miennes.Je peinais à rester centrée et savoir qui j'étais.
Pour la différenciation défauts et faiblesses, c'est intéressant. Peux-tu développer un peu plus?
(nb: si on met défaut en parallèle avec aptitude, alors on peut mettre faiblesse en contraste avec force?...)Aimant a écrit:Faut-il savoir ressentir ce qu'est l'amour ....
Oui...L'amour de Soi avant tout. Je sais plus si c'est Lacan ou un autre qui dit que l'on aime que soi. Pour aimer l'autre, on élargit sa perception de soi pour englober/introjecter l'autre en soi.
""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
Amour, respect, et bienveillance de Soi mène à Amour, respect, bienveillance d'autrui (et à ne plus se laisser détruire par des parties malveillantes/destructrices/auto-sabotatrices (hey le néologisme à deux balles^^) de soi)
Beaucoup se servent de l'autre pour l'affubler des parties d'eux-même qu'ils ne veulent pas reconnaître en eux.
(pas de certitudes...je réfléchis en ta compagnie )
En tout cas, c'est une vaste question. Et je sais/sens que je ne me retrouve pas dans ce chemin de vie (sage-femme, hapto, analyse...) pour rien. Cela me permet de le découvrir et me l'apporter à moi-même. J'espère que cela rayonnera sur ceux qui ne sont pas trop encombrés de nuages. Professionnellement, je ne peux que sensibiliser les personnes déjà sensibilisées qui viendront à moi, et les accompagner un temps sur leur chemin. Si je cherche à "faire plus", ce n'est écologique ni pour moi, ni pour eux, ni pour l'humanité.Yes. Merci pour cette notion/articulation.Aimant a écrit:Le désir . Liaison des pulsions de vie et de mort.AImant a écrit:Faut-il que le corps et l'esprit soit lié ceci dit. Puisque c'est le corps qui ressent.
Mieux que Descartes, "je pense donc je suis"...Veldmann "je ressens, (donc je pense,) donc je suis". Que cette phrase m'a fait du bien quand je l'ai entendue la première fois. L’être humain est une unité quoi qu'il en soit, corps/esprits sont liés, ne sont qu'un. C'est la conscientisation, ce qu'on fait des pensées émanant des sensations/perceptions qui fait ce que l'on est/que l'on (re)naît..Aimant a écrit:Elle (la libido) ne s'éteint jamais. On la perd juste de vue, en général
Je pense Vie-Mort-Vie. La vie (re)naît du chaos. Il n'y aurait pas de vie sans mort, pas de mort sans vie. Spirale infinie. Ascensionnelle si possible !!Ayla: A quoi l'attribuerais-tu? => Une angoisse profonde toujours ressentie, mais jamais conscientisée jusque là. Celle qui faisait que je me levais dans la minute où je me réveillais, celle qui faisait que je m'activais intensément, sans cesse, pour essayer en vain de l'apaiser, et ce malgré une fatigue, un épuisement (psychique) ressenti depuis toute petite (qu'on tournait en dérision et à laquelle on rigolait ...toi? fatiguée à ton âge ; toi, malheureuse? mais tu n'as que 5ans! hahaha => rigoler de la souffrance de quelqu'un, c'est moche...)
Aimant: Peux-tu le relier à la "douance" ?
Y'a des liens, et c'est en cours de tissage dans ma tête. N'hésitez pas à rebondir pour que j'avance dans ma réflexion.
La douance serait une réponse à l'angoisse, si on a les bons câblages/selon l'héritage familial, génétique, transgénérationnel?
D'autres face à cette angoisse, inhiberont leurs pensées pour ne plus ressentir, et seront dominés par leurs pulsions et leurs névroses, d'autres rejetteront de leur psychisme cette angoisse (forclusion/psychoses=>le délire se déclenche si quelqu'un ou quelque chose le ramène à ressentir cette angoisse en lui)
Je suis en train de lire une thèse de C.Goldman, enfants surdoués : génie ou folie. articulations théoriques et projectives. perspectives analytiques. Je l'ai pas encore intégrée, mais j'y pense quand je lis ta question.
- ET JE ME SUIS ARRÊTÉE PILE À CE PARAGRAPHE (JE NE CROIS PLUS AU HASARD... ):
Le profil du génie créateur: Le troisième type, le plus rare et le plus parfait, échappe, grâce à une disposition particulière, à l’inhibition de la pensée, tout comme à la compulsion névrotique à penser. Le refoulement sexuel intervient certes ici également, mais il ne réussit pas à renvoyer dans l’inconscient une pulsion partielle du désir sexuel; au contraire la libido se soustrait au destin du refoulement en se sublimant dès le début en avidité de savoir et en s’associant à la puissante pulsion d’investigation, en tant que renfort. Ici encore, l’investigation devient en quelque sorte compulsion et substitut de l’activité sexuelle, mais, par suite de la totale différence de nature des processus psychiques sous-jacents (sublimation au lieu d’irruption hors de l’inconscient), les caractéristiques de la névrose restent absentes, l’assujetissement aux complexes originels de l’investigation sexuelle infantile fait défaut, et la pulsion peut agir librement au service de l’intérêt intellectuel. Elle tient encore compte de ce refoulement sexuel qui l’a rendue si forte par l’apport de libido sublimée, en évitant de s’occuper de thèmes sexuels
Bon, ben j'ai une petite idée sur la question du coup. Merci de me permettre de poser des mots et organiser mes pensées ici. Que c'est bon! De s'autoriser et d'être en mesure de penser et ne plus panser en vain!Aimant a écrit:Je ne peux que te rejoindre. Rigoler de la souffrance de quelqu'un, c'est moche. Surtout de celles des enfants. Je serai sans doute plus véhément que toi à ce sujet. Mais bon ...
Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)Ayla: L'oasis que j'ai trouvé sur ma route est moins paradisiaque, plus sommaire (utile pour le rangement )que celle que je voyais, mais elle est bien plus réelle, apaisante, et satisfaisante.
Aimant: Plus ... bienveillante
C'est donc plus un arrêt qu'un pas de côté . Tu regardes le panorama ?
Merci pour cette phrase. Elle me fait du bien. Bien que je me remette en mouvement dans la vie active, je me sens en effet à l'arrêt vis à vis de mon angoisse fondamentale. Et je peux en effet, commencer à observer et apercevoir le panorama. Merci de me rappeler de prendre ce temps-là! (et ça me donne d'ailleurs l'idée/l'envie de faire un sommaire à mon fil, histoire de m'y retrouver et de me contempler...auto- )Aimant a écrit:Toujours aller au plus simple
J'ai encore du boulot sur ce point...mais je progresse! de compliquée, je passe à complexe, et je m'oriente vers la simplicité.
J'ai croisé une citation sur un post today qui alliait la simplicité à la complexité. J'ai bien aimé. J'espère retomber dessus pour ne plus l'oublier
Merci ! Sincèrement, pour tout ce que je verbalise fluidement sur forum!! Je me relie/s, et c'est bon!
Bonne lecture et za bientôt!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:05, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Et un article intéressant : Les personnes à haut potentiel ont-elles un fonctionnement hormonal différent?
Ayla- Messages : 562
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Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Article La place du père et de la mère dans la construction psychique
Notions croisées freudiennes, lacaniennes, kleiniennes, winnicotiennes.
Good.
Notions croisées freudiennes, lacaniennes, kleiniennes, winnicotiennes.
Good.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Que la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
Tous les chats tous les chats tous les chats
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
Les voici les voici les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là, la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Papa dit qu'il a vu ça lui…
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient un jour la fin du monde
Les journaux commentaient en termes émouvants
Les avis les aveux des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C'est alors que docteurs savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en chœur (Au refrain)
Philosophes écoutez cette phrase est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
Il s'efface il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin il est là tout près de vous
Il voyage il voyage il voyage
Puis il part il revient il s'en va n'importe où
Cherchez-le il est un peu partout…
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Seul depuis toujours Mon cœur se berce d'un rêve d'amour Et ce soir, sans espoir,Triste il chante Perdu dans la nuit Seul il a souffert chaque jour Il pleure avec le ciel de Paris Sa peine et sa romance d'amour Tout seul depuis toujours Seul depuis toujours Mon cœur se berce d'un rêve d'amour Chaque jour il espère Seul dans l'ombre Perdu dans la nuit Seul, il a connu de la vie La peine sur la grande route suivie Il pleure au souvenir des beaux jours Tout seul depuis toujours.
La pendule fait tic tac tic tac
Les oiseaux du lac font pic pic pic pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding din don
Mais...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Et c´est l´amour qui s´éveille.
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce Boum
Qui redit Boum à l´oreille
Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y a du lilas et y a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître
Boum
L´astre du jour fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Quand notre cœur fait Boum Boum
Le vent dans les bois fait hou hou hou
La biche aux abois fait mê mê mê
La vaisselle cassée fait cric crin crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
L´oiseau dit Boum, c´est l´orage
Boum
L´éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit Boum
Dans son fauteuil de nuages.
Car mon amour est plus vif que l´éclair
Plus léger qu´un oiseau qu´une abeille
Et s´il fait Boum s´il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles.
Boum
Le monde entier fait Boum
Tout l´univers fait Boum
Parc´que mon cœur fait Boum Boum
Boum
Je n´entends que Boum Boum
Ça fait toujours Boum Boum
Boum Boum Boum...
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Comment vas-tu ?
Désolé pour ma réponse tardive. J'avais une réflexion en parallèle de la tienne.
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
Effectivement, le résultat final joue sur l'estime. C'est d'ailleurs à ce moment où l'on peut "remonter".
Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fuirais-tu là ?
J'avais trouvé ce texte parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les Etats du moi.
Mais, selon la situation, un défaut peut être une qualité. Prenons le fait de peu ressentir la peur dont je te parlais plus haut. Certains y verraient un défaut (sens manque) : comment faire pour aborder une situation sans ressentir la peur ? D'autres y verront une qualité (sens ajout) : il y a moins d'inhibition pour aborder une situation.
Défaut/qualité, force/faiblesse, chaque mot a son pendant, c'est l'antinomie.
Ce qui compte, c'est l'aptitude, et ce que j'en fais.
Je place l'amour de Soi et l'amour de l'autre au même niveau. J'aime bien l'équilibre
Très juste pour Lacan. Tu l'as d'ailleurs fait remonté avec la forclusion.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
Bonne journée
Comment vas-tu ?
Désolé pour ma réponse tardive. J'avais une réflexion en parallèle de la tienne.
Je vais rebondir dessus alorsAyla a écrit:A nouveau rapatriement d'une pièce pour mon patchwork
Je me permets la question. Tu me sembles avancer très vite. Pas trop fatiguant ?Ayla a écrit:J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant!
Je t'entends. Tu as rattaché le symbolisme de cette image ? C'est ton inconscient qui te parle là. Il m'arrive aussi parfois d'avoir des images qui m'apparaissent.Ayla a écrit:Mais là, pour le coup, cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..Aimant a écrit:Pas dans le sens lutter contre l'autre. J'évite cela autant que possible. L'égalité et l'équité, c'est plus sage
"Avoir une armure" permet uniquement de filtrer les coups. Je vais poster un lien sur mon post qui explique comment elle s'est créée pour moi.Ayla a écrit:Quant à moi, je pense que je n'ai pas d'armure. C'est vivant mais fatigant. Heureusment que j'apprends aujourd'hui à me protéger sans! (des bons biceps, des tripes et un cerveau )Aimant a écrit:Je sais me protéger depuis longtemps. Ça m'est déjà arrivé de déposer cette armure par moment. C'est reposant
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
Peu ressentir la peur ne veut pas dire occulter inconsciemment l'émotion. Si tu veux, je fais une différence là. Je ne me "force" pas face à un danger conscient, je fais un choix.Ayla a écrit:C'est cette même approche qui m'a valu mon baptême du feu. Mon sentiment de force, de "quand on veut, on peut", me faisait braver beaucoup de situations, et me permettait justement de contre-carrer ma peur.Aimant a écrit:Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution.
C'est un fonctionnement commun à beaucoup. Cela peut s'expliquer physiquement parlant. De ce que j'ai pu lire, la peur libère du cortisol dans le corps. L'adrénaline la contre.Ayla a écrit:Je ne reconnaissais pas ce sentiment car je m'activais dès qu'il arrivait. J'ai passé une année dans la confusion avant de réaliser que j'étais (mon corps) dans un état terrorisé, depuis bien longtemps. Wow que cela fait drôle de constater cela! Que l'estime en prend un coup!
Effectivement, le résultat final joue sur l'estime. C'est d'ailleurs à ce moment où l'on peut "remonter".
Très justeAyla a écrit:Depuis, j'ai appris à renoncer à pouvoir faire évoluer, malgré toutes mes bonnes intentions, une/des solutions parfois infernales.
Seul, on n'y peut pas grand chose.
Apprendre à faire avec, c'est cautionner ma perte.
Je ne suis pas d'accord avec toi là. La fuite n'est jamais la meilleure solution en première action. Tes ressentis sont justes, puisque tu les ressens ainsi. Ceux de l'autre aussi. Je ne vois plus la solution comme l'affrontement uniquement, ou la fuite uniquement. Le compromis, c'est le meilleur choixAyla a écrit:Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
C'est une étapeAyla a écrit:J'apprends néanmoins à faire avec ce constat et cette souffrance résiduelle, et je me sens de plus en plus Moi, libre, et de plus en plus humaine.
Tomber dans le syndrome du sauveur, ou y être positionné de force, c'est effectivement malsain.Ayla a écrit:Pour l'idéalisation, je ne sais pas si j'y ai encore accès. Je sens trop vite, à ce jour, les hics, et n'ai plus l'illusion de pouvoir être celle qui corrigera ces hics.
Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Quid si les attentes étaient communes à l'origine ? ...Ayla a écrit:(comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..).
On est responsable que de soi, et de ses actes.Ayla a écrit:Je trouve ça d'ailleurs plutôt sain, et ça me fait gagner en humilité.
Des imperfections ne sont jamais compatibles. C'est accepter que l'autre ne soit pas parfait qui rend cette compatibilité possible.Ayla a écrit:Du coup, j'espère que la vie m'offrira de rencontrer un homme dont les imperfections seront compatibles avec les miennes. Ça sera la cerise sur le gâteau, mais ce n'est plus une nécessité que d'avoir un compagnon de vie. (adieu l'addiction! )
Fuirais-tu là ?
Je comprends cela, pour l'avoir vécu "en face". Je n'ai jamais abusé, mais cela devenait problématique à terme.Ayla a écrit:A vrai dire, je ne sais même plus si je supporterais une cohabitation, en tout cas, ce n'est plus possible comme je l'ai fait jusque là. J'entendais trop les attentes/besoins de mes partenaires, et vu que je ne me connaissais pas, j'y répondais par amour et pour être aimée, tout en étant frustrée de pas satisfaire, ni bien identifier les miennes.Je peinais à rester centrée et savoir qui j'étais.
J'avais trouvé ce texte parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les Etats du moi.
Je suis bourré de défauts. Je suis très loin d'être parfait. J'ai l'humilité de le reconnaitre. Je revendique même cette imperfection comme un droit fondamental. J'ai le droit de faire des erreurs. Ce qui ne veut pas dire faire des erreurs exprès.Ayla a écrit:Pour la différenciation défauts et faiblesses, c'est intéressant. Peux-tu développer un peu plus?
(nb: si on met défaut en parallèle avec aptitude, alors on peut mettre faiblesse en contraste avec force?...)
Mais, selon la situation, un défaut peut être une qualité. Prenons le fait de peu ressentir la peur dont je te parlais plus haut. Certains y verraient un défaut (sens manque) : comment faire pour aborder une situation sans ressentir la peur ? D'autres y verront une qualité (sens ajout) : il y a moins d'inhibition pour aborder une situation.
Défaut/qualité, force/faiblesse, chaque mot a son pendant, c'est l'antinomie.
Ce qui compte, c'est l'aptitude, et ce que j'en fais.
Ayla a écrit:Oui...L'amour de Soi avant tout. Je sais plus si c'est Lacan ou un autre qui dit que l'on aime que soi. Pour aimer l'autre, on élargit sa perception de soi pour englober/introjecter l'autre en soi.Aimant a écrit:Faut-il savoir ressentir ce qu'est l'amour ....
Je place l'amour de Soi et l'amour de l'autre au même niveau. J'aime bien l'équilibre
Très juste pour Lacan. Tu l'as d'ailleurs fait remonté avec la forclusion.
"Je t'aime" autrement formulé : je aime toi .Ayla a écrit:""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
HéhéAyla a écrit:Amour, respect, et bienveillance de Soi mène à Amour, respect, bienveillance d'autrui (et à ne plus se laisser détruire par des parties malveillantes/destructrices/auto-sabotatrices (hey le néologisme à deux balles^^) de soi)
Ça s'appelle la projection. C'est un mécanisme de défense psychologique.Ayla a écrit:Beaucoup se servent de l'autre pour l'affubler des parties d'eux-même qu'ils ne veulent pas reconnaître en eux.
(pas de certitudes...je réfléchis en ta compagnie )
C'est tout le bien que je te souhaite.Ayla a écrit:En tout cas, c'est une vaste question. Et je sais/sens que je ne me retrouve pas dans ce chemin de vie (sage-femme, hapto, analyse...) pour rien. Cela me permet de le découvrir et me l'apporter à moi-même.
C'est clairAyla a écrit:J'espère que cela rayonnera sur ceux qui ne sont pas trop encombrés de nuages. Professionnellement, je ne peux que sensibiliser les personnes déjà sensibilisées qui viendront à moi, et les accompagner un temps sur leur chemin. Si je cherche à "faire plus", ce n'est écologique ni pour moi, ni pour eux, ni pour l'humanité.
Ce que tu écris me parle fortement, merci . Je ressens ce que je pense : notion de simultéanité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.Ayla a écrit:Mieux que Descartes, "je pense donc je suis"...Veldmann "je ressens, (donc je pense,) donc je suis". Que cette phrase m'a fait du bien quand je l'ai entendue la première fois. L’être humain est une unité quoi qu'il en soit, corps/esprits sont liés, ne sont qu'un. C'est la conscientisation, ce qu'on fait des pensées émanant des sensations/perceptions qui fait ce que l'on est/que l'on (re)naît..AImant a écrit:Faut-il que le corps et l'esprit soit lié ceci dit. Puisque c'est le corps qui ressent.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on nait, c'est pour mourir.Ayla a écrit:Je pense Vie-Mort-Vie. La vie (re)naît du chaos. Il n'y aurait pas de vie sans mort, pas de mort sans vie. Spirale infinie. Ascensionnelle si possible !!Aimant a écrit:Elle (la libido) ne s'éteint jamais. On la perd juste de vue, en général
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Très intéressant, merciAyla a écrit:Y'a des liens, et c'est en cours de tissage dans ma tête. N'hésitez pas à rebondir pour que j'avance dans ma réflexion.Aimant a écrit:Peux-tu le relier à la "douance" ?
La douance serait une réponse à l'angoisse, si on a les bons câblages/selon l'héritage familial, génétique, transgénérationnel?
Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
Tu es forte Ayla , très forte . C'est une sacrée force de savoir celaAyla a écrit:D'autres face à cette angoisse, inhiberont leurs pensées pour ne plus ressentir, et seront dominés par leurs pulsions et leurs névroses, d'autres rejetteront de leur psychisme cette angoisse (forclusion/psychoses=>le délire se déclenche si quelqu'un ou quelque chose le ramène à ressentir cette angoisse en lui)
Je n'ai lu que le début par manque de temps, mais cela me semble très intéressant. Un grand merci pour ton partageAyla a écrit:Je suis en train de lire une thèse de C.Goldman, enfants surdoués : génie ou folie. articulations théoriques et projectives. perspectives analytiques. Je l'ai pas encore intégrée, mais j'y pense quand je lis ta question.
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
Tu sais, je le vois juste comme normal . L'échange ! . Merci à toiAyla a écrit:Bon, ben j'ai une petite idée sur la question du coup. Merci de me permettre de poser des mots et organiser mes pensées ici. Que c'est bon! De s'autoriser et d'être en mesure de penser et ne plus panser en vain!
Oui, c'est la solution. Ne plus se laisser s'envahir. Ce qui ne veut pas forcément dire fuir. Après, tout dépend ce que tu mets derrière "toxique", et leurs intentions et/ou leurs capacités.Ayla a écrit:Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)
J'imagine bienAyla a écrit:Merci pour cette phrase. Elle me fait du bien.Aimant a écrit:C'est donc plus un arrêt qu'un pas de côté . Tu regardes le panorama ?
Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.Ayla a écrit:Bien que je me remette en mouvement dans la vie active, je me sens en effet à l'arrêt vis à vis de mon angoisse fondamentale. Et je peux en effet, commencer à observer et apercevoir le panorama. Merci de me rappeler de prendre ce temps-là! (et ça me donne d'ailleurs l'idée/l'envie de faire un sommaire à mon fil, histoire de m'y retrouver et de me contempler...auto- )
Tu me sembles sur la bonne voie. Et tu m'impressionnes .Ayla a écrit:J'ai encore du boulot sur ce point...mais je progresse! de compliquée, je passe à complexe, et je m'oriente vers la simplicité.
J'ai croisé une citation sur un post today qui alliait la simplicité à la complexité. J'ai bien aimé. J'espère retomber dessus pour ne plus l'oublier
Merci à toiAyla a écrit:Merci ! Sincèrement, pour tout ce que je verbalise fluidement sur forum!! Je me relie/s, et c'est bon!
Bonne journée
Invité- Invité
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Et un Sommaire/Panorama/Patron de patchwork rajouté en début de mon fil (avec un bonjour au passage )!!
Me rends compte que suis vraiment arrivée comme une sauvage!! J'ai tout déballé, puis délimité mon territoire pour reprendre mon souffle!)
M'enfin, sans regrets, ce p'tit coin au milieu de ZC m'a été salvateur pour délier mes pensées et ma langue! Maintenant que c'est fait, je retrouve ma politesse, et je continue de me poser ici, dans ma petite oasis, car je m'y sens bien!! Et ça m'aide à me voir et organiser mes idées. Reprendre confiance et estime en qui je suis.
Un merci à vous qui passez et/ou repassez par là!
Me rends compte que suis vraiment arrivée comme une sauvage!! J'ai tout déballé, puis délimité mon territoire pour reprendre mon souffle!)
M'enfin, sans regrets, ce p'tit coin au milieu de ZC m'a été salvateur pour délier mes pensées et ma langue! Maintenant que c'est fait, je retrouve ma politesse, et je continue de me poser ici, dans ma petite oasis, car je m'y sens bien!! Et ça m'aide à me voir et organiser mes idées. Reprendre confiance et estime en qui je suis.
Un merci à vous qui passez et/ou repassez par là!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Bon samedi à vous!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:15, édité 3 fois (Raison : repost des photos disparues)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Hey Aimant!
P'tite réponse matinale pour activer le ciboulon avant d'aller courir
J'apprécie bien nos échanges introspectifs
Moins que de tourner/turbiner en sous-régime! Le moteur ronfle et s'épuise bien plus quand tu es à 150km/h sur un circuit fermé, en 2de !
Boîte à vitesse réparée, je teste la 7ème vitesse . Mais rouler en 5ème m'irait mieux comme rythme de croisière.
Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
(nb: larousse: compromis= qui implique des concessions réciproques ; transaction; qui implique des concessions réciproques ; transaction
// compromission: fait d'exposer quelqu'un, de s'exposer à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse ; arrangement conclu par lâcheté ou intérêt)
D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutôt pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutôt pour les relations du XXeme siècle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
EDIT: c'est lu. Merci pour ces liens intéressants. Ça résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ça m'aidera certainement à me clarifier davantage.
EDIT
Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Pour la femme en travail, c'est également un moment "chaotique". Sans péridurale, à l'approche de la phase d'expulsion de l'enfant (quand le bébé s'engage dans le bassin), les sensations et sécrétions hormonales sont telles qu'elle contacte un sentiment de peur ("je ne vais plus pouvoir tenir, je ne vais pas y arriver"), de mort. Cela amène une sécrétion d'adrénaline (comme tu le disais justement plus haut) qui accompagne et donne l'énergie suffisante en fin de travail pour accompagner la progression de son enfant avec le "réflexe expulsif".
J'ai pu le constater et vérifier cela durant mes 5 années en salle de naissance, dans un petit hôpital où l'on pouvait respecter la physiologie de la naissance, pour les couples qui le souhaitaient...(cela devient rare de nos jours!)
Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
EDIT:
L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidée pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l’innommable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
!!!! Et mon clavier qui bugue à cet instant précis, comme il ne me l'avait jamais fait!!! C'est fou!! heureusement me restait la souris pour envoyer la modif et ne pas perdre tous mes edit avant de rebooter l'ordi!!!!
Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
EDIT:
L'un n'empêche pas l'autre pour ce profil (contrairement au névrotique?)
Je rajoute ce passage de la thèse:
"Première étape: les théories sexuelles infantiles et leur échec.
À trois ans, l’enfant mobilise activement ses pulsions d’investigation pour bâtir des théories sexuelles
infantiles (consécutivement à la confrontation de naissances autour de lui).
Les réponses des adultes autour de ces questions ne sont pas satisfaisantes et l’immaturité sexuelle de
l’enfant ne permet pas d’étayer ces théories.
L’enfant refoule fortement ces pensées, leur investigation ayant abouti à un échec (ce qui le déprime).
Seconde étape: les trois destins possibles de la pulsion d’investigation; pulsion prise en lien avec le
développement psycho-sexuel de l’enfant.
- Refoulement global des pulsions intellectuelles et sexuelles, dont le destin est intriqué (inhibition de la
pensée).
- Refoulement des pulsions sexuelles mais pas des pulsions intellectuelles. Cependant, intriquées à l’origine,
les pulsions sexuelles refoulées dans l’inconscient viennent s’exprimer à travers l’usage de la pensée: plaisir
et angoisse de penser rappellent l’activité sexuelle (compulsion névrotique à penser).
- Le refoulement échoue. La pulsion sexuelle s’exprime directement sous forme de sublimation. Cette
libido transformée dès le départ rencontre ainsi les intérêts de la pulsion d’investigation. Freud inclue
Léonard de Vinci dans ce troisième profil (le plus rare et le plus parfait), nous serions tentée d’y associer
certains enfants surdoués également."
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
EDIT:
Je me régale. Merci pour tout Aimant. Et bonne journée!
L'heure du footing a sonné pour moi!
Au plaisir de te (vous aussi si vous le souhaitez ) lire!
P'tite réponse matinale pour activer le ciboulon avant d'aller courir
J'apprécie bien nos échanges introspectifs
Ayla:J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant! Je me permets la question.
Aimant: Tu me sembles avancer très vite. Pas trop fatiguant ?
Moins que de tourner/turbiner en sous-régime! Le moteur ronfle et s'épuise bien plus quand tu es à 150km/h sur un circuit fermé, en 2de !
Boîte à vitesse réparée, je teste la 7ème vitesse . Mais rouler en 5ème m'irait mieux comme rythme de croisière.
Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
Oh que oui, bien rattachée à mon histoire perso Pour mon inconscient qui me parle, voui. Il s'exprime différemment en fonction de l'inter-subjectivité permanente. Probablement qu'elle ne me revient pas en doublon pour rien au milieu de nos échanges. Le "tube", la connexion marche aussi d'inconscient à inconscientAyla: cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..
Aimant: Je t'entends. Tu as rattaché le symbolisme de cette image ? C'est ton inconscient qui te parle là. Il m'arrive aussi parfois d'avoir des images qui m'apparaissent.
Pas d'armures=tu prends tous les coups (j'ai probablement été plus naïve, ou plus téméraire/audacieuse que toi enfant, ou tout simplement plus tordue "à vouloir jouer dans la cour des grands".)Aimant:"Avoir une armure" permet uniquement de filtrer les coups. Je vais poster un lien sur mon post qui explique comment elle s'est créée pour moi.
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
J'entends que tu fais le choix de l'affronter, quitte à le subir, jusqu'à trouver une solution? Si oui, sacré chevalier! En effet, heureusement que tu as cette bonne armure en effet pour te protéger des coups! (je pense à ce livre-conte: Le chevalier à l'armure rouillé, tu connais?)Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution. [..]
Peu ressentir la peur ne veut pas dire occulter inconsciemment l'émotion. Si tu veux, je fais une différence là. Je ne me "force" pas face à un danger conscient, je fais un choix.
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
Oui, je suis d'accord avec toi dans le fond. Mais tout dépend de la situation. C'est du cas par cas me semble-t-il.Ayla a écrit: Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
Aimant a écrit: Je ne suis pas d'accord avec toi là. La fuite n'est jamais la meilleure solution en première action. Tes ressentis sont justes, puisque tu les ressens ainsi. Ceux de l'autre aussi. Je ne vois plus la solution comme l'affrontement uniquement, ou la fuite uniquement. Le compromis, c'est le meilleur choix
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
(nb: larousse: compromis= qui implique des concessions réciproques ; transaction; qui implique des concessions réciproques ; transaction
// compromission: fait d'exposer quelqu'un, de s'exposer à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse ; arrangement conclu par lâcheté ou intérêt)
D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Le mépris, la castration automatique réflexe (Mr Larousse: Sentiment par lequel on juge quelqu'un ou sa conduite moralement condamnables, indignes d'estime, d'attention : N'avoir que du mépris pour quelqu'un.Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
Si l'amour ressenti permet à chacun de grandir et de s'épanouir, oui. Mais attendre "un autre" pour commencer à grandir...non.Ayla a écrit: comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..?.
Aimant a écrit: Quid si les attentes étaient communes à l'origine ? ...
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
Oui. Merci pour la reformulation. C'est plus juste en effet.Des imperfections ne sont jamais compatibles. C'est accepter que l'autre ne soit pas parfait qui rend cette compatibilité possible.
Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutôt pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutôt pour les relations du XXeme siècle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
Merci pour les liens. Je n'ai pas eu le temps de les lire, mais je n'y manquerai pas.Je comprends cela, pour l'avoir vécu "en face". Je n'ai jamais abusé, mais cela devenait problématique à terme.
J'avais trouvé ce texte (retrouver l'enfant en soi) parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_du_Moi.]Etats du Moi[/url]
EDIT: c'est lu. Merci pour ces liens intéressants. Ça résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ça m'aidera certainement à me clarifier davantage.
Je dirai plutôt "Je t'aime" reformulé = Je, aime-moiAyla a écrit: ""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
Aimant: "Je t'aime" autrement formulé : je aime toi .
EDIT
T'est-t-il possible, peux-tu expérimenter intentionnellement l'inverse?Je ressens ce que je pense : notion de simultanéité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on naît, c'est pour mourir.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Pour la femme en travail, c'est également un moment "chaotique". Sans péridurale, à l'approche de la phase d'expulsion de l'enfant (quand le bébé s'engage dans le bassin), les sensations et sécrétions hormonales sont telles qu'elle contacte un sentiment de peur ("je ne vais plus pouvoir tenir, je ne vais pas y arriver"), de mort. Cela amène une sécrétion d'adrénaline (comme tu le disais justement plus haut) qui accompagne et donne l'énergie suffisante en fin de travail pour accompagner la progression de son enfant avec le "réflexe expulsif".
J'ai pu le constater et vérifier cela durant mes 5 années en salle de naissance, dans un petit hôpital où l'on pouvait respecter la physiologie de la naissance, pour les couples qui le souhaitaient...(cela devient rare de nos jours!)
Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
EDIT:
Merci pour ce lien. Qui regroupe et résume sommairement les différentes approches transgénérationnelles. Tu t'en doutes, j'apprécie l'aspect "résumé" de tout ce que je vois, entrevois sans avoir encore mis le nez dedans, expérimente et brasse en vrac depuis quelques années.Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidée pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l’innommable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
!!!! Et mon clavier qui bugue à cet instant précis, comme il ne me l'avait jamais fait!!! C'est fou!! heureusement me restait la souris pour envoyer la modif et ne pas perdre tous mes edit avant de rebooter l'ordi!!!!
Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
EDIT:
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
- ET JE ME SUIS ARRÊTÉE PILE À CE PARAGRAPHE (JE NE CROIS PLUS AU HASARD... ):
Le profil du génie créateur: Le troisième type, le plus rare et le plus parfait, échappe, grâce à une disposition particulière, à l’inhibition de la pensée, tout comme à la compulsion névrotique à penser. Le refoulement sexuel intervient certes ici également, mais il ne réussit pas à renvoyer dans l’inconscient une pulsion partielle du désir sexuel; au contraire la libido se soustrait au destin du refoulement en se sublimant dès le début en avidité de savoir et en s’associant à la puissante pulsion d’investigation, en tant que renfort. Ici encore, l’investigation devient en quelque sorte compulsion et substitut de l’activité sexuelle, mais, par suite de la totale différence de nature des processus psychiques sous-jacents (sublimation au lieu d’irruption hors de l’inconscient), les caractéristiques de la névrose restent absentes, assujettissement aux complexes originels de l’investigation sexuelle infantile fait défaut, et la pulsion peut agir librement au service de l’intérêt intellectuel. Elle tient encore compte de ce refoulement sexuel qui l’a rendue si forte par l’apport de libido sublimée, en évitant de s’occuper de thèmes sexuels
L'un n'empêche pas l'autre pour ce profil (contrairement au névrotique?)
Je rajoute ce passage de la thèse:
"Première étape: les théories sexuelles infantiles et leur échec.
À trois ans, l’enfant mobilise activement ses pulsions d’investigation pour bâtir des théories sexuelles
infantiles (consécutivement à la confrontation de naissances autour de lui).
Les réponses des adultes autour de ces questions ne sont pas satisfaisantes et l’immaturité sexuelle de
l’enfant ne permet pas d’étayer ces théories.
L’enfant refoule fortement ces pensées, leur investigation ayant abouti à un échec (ce qui le déprime).
Seconde étape: les trois destins possibles de la pulsion d’investigation; pulsion prise en lien avec le
développement psycho-sexuel de l’enfant.
- Refoulement global des pulsions intellectuelles et sexuelles, dont le destin est intriqué (inhibition de la
pensée).
- Refoulement des pulsions sexuelles mais pas des pulsions intellectuelles. Cependant, intriquées à l’origine,
les pulsions sexuelles refoulées dans l’inconscient viennent s’exprimer à travers l’usage de la pensée: plaisir
et angoisse de penser rappellent l’activité sexuelle (compulsion névrotique à penser).
- Le refoulement échoue. La pulsion sexuelle s’exprime directement sous forme de sublimation. Cette
libido transformée dès le départ rencontre ainsi les intérêts de la pulsion d’investigation. Freud inclue
Léonard de Vinci dans ce troisième profil (le plus rare et le plus parfait), nous serions tentée d’y associer
certains enfants surdoués également."
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
EDIT:
De pouvoir poser ce mot sur certains comportements de ma famille et de mes proches me permet de poser mes limites. Toxique dans le sens : freine l'élan de vie, freine l'identification, projections confusionnantes et aliénantes, avec déni de la réalité et de mes sentiments (donc impossibilité de réajustement). Comment ne pouvais-pas ne pas douter de moi ou ne pas être une enfant rebelle dans ce climat? J'ai pris sur moi les torts de tous ceux qui ne voulaient pas des leurs. Et je réfléchissais pour moi et pour eux, mais seule car j'avais des murs en face. Voilà un résumé "grosso merdo"....Ayla a écrit: Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)
Aimant : Oui, c'est la solution. Ne plus se laisser s'envahir. Ce qui ne veut pas forcément dire fuir. Après, tout dépend ce que tu mets derrière "toxique", et leurs intentions et/ou leurs capacités.
Je t'en prie, soumets-moi ton lien, je ne prendrai que ce que je sis en mesure de prendre. Et je suis curieuse.Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.
Je me régale. Merci pour tout Aimant. Et bonne journée!
L'heure du footing a sonné pour moi!
Au plaisir de te (vous aussi si vous le souhaitez ) lire!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:11, édité 3 fois (Raison : compléments de réponse)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
« … Je me suis mis à déconner complètement...
Y a quelque chose qui a sauté là-dedans, je sais pas…
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment… j'ai eu l'impression de perdre le contrôle…
De perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué… sur tous les éléments de ma vie…
Ça m'a plongé dans un état de colère… absolument indescriptible… c'était… insoutenable…
C'est comme être enfermé dans une boîte sans lumière… dans laquelle le temps s'arrête… C'est comme être dans les limbes en fait…
Tu peux plus aller en avant, plus aller en arrière… tu peux plus aller dans aucune direction… t'es complètement bloqué… à l'arrêt, en panne… t'as les pieds dans le ciment…
Je me suis senti comme un requin-tigre…
Vous savez que les requins quand ils avancent plus, ils crèvent ?…
Et le requin-tigre, c'est le plus agressif…
Quand il est immobilisé, il défonce tout ce qui passe…
C'est la même chose avec les loups quand tu les coinces…
Moi je me servais de la musique, des mots, de l'écriture, pour avancer… pour progresser à travers l'existence…
Alors quand j'ai perdu ça… j'ai perdu ma capacité à progresser…
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler…
Tu peux plus interagir avec le monde…
Tu te renfermes petit à petit…
Tu deviens totalement hermétique aux autres et au quotidien…
Parce que le matin, quand tu te réveilles et le soir quand tu te couches… quand tu marches, quand tu bosses, quand tu parles, quand tu conduis… tu te répètes en permanence, en permanence :
"Je suis nulle part, je vais nulle part… Je suis pétrifié. Et je serai jamais rien d'autre que ça"…
=> Nop, faut conscientiser, accepter, apprendre à faire avec, et supporter... (enfin, j'parle pour moi)
Mais ça...c'était avant... Maintenant, c'est...
Quel plaisir
Le monde est grand, le monde est beau
Sans faillir, entrons dans ce siècle nouveau
Nous unir, dans un vaste charivari
Vive la vie, vive la vie
Notre temps
Nous promets des joies par milliers
C'est grisant
De tout connaitre et tout tenter
Si les gens nous critiquent du sans soucis
Vive la vie, la vie
Du berceau jusqu'à la tombe
Le temps nous est compté
Avant que nos corps succombent
A la fatalité, il faut en profiter
Les discours qui sont, regrettant le passé
Qui sont sourds à l'appel des joies annoncées
Font un four face à notre philosophie
Vive la vie, la vie
Profitons des libertés de notre temps
Et perdons la tête au rythme du cancan
Assumons nos folies sans hypocrisie
Vive la vie, vive la vie
On se lie, avec des groupes de fêtards
Dans leurs nuits
Et ces rencontres de hasard
N'ont qu'un cri qui résonne comme un défit
Vive la vie, la vie
Et lorsque passe l'aventure
Une fraîche beauté
Bien dotée par la nature
La naissance, il faut en profiter
Alors c'est vrai
Nous voyons filer nos printemps
Tant qu'on est
Tant qu'il vous reste encore des dents
Car qui sait, ce que demain nous est promis
Et entre nous si la vie n'est qu'une comédie
Jouons là sans à priori
Et Vive la vie, vive la vie, la vie
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Petit coucou en passant ! ... ok ... gros coucou ...
Je te réponds plus tard
Bon weekend !
Je te réponds plus tard
Bon weekend !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
First they ignore you, then laugh at you and hate you
Then they fight you, then you win
When the truth dies, very bad things happen
They're being heartless again
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
When a heart is broken
There's nothing to break
You've been mixing with some very heavy faces
The boys have done a bit of bird
They don't kill their own when they all love their mothers
But you're out of your depth son, have a word
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
The heart is broken
There's nothing to break
All is wonderful in this life
Dreaming of the sun she warms
You should see me in the afterlife
Picking up the sons of dust
When you think we're lost, we're exploring
What you think is worthless, I'm adoring
You don't want the truth, truth is boring
I got this fever
Need to leave the house, leave the car
Leave the bad men where they are
Leave a few shells in my gun
And stop me staring at the sun
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you say
We should suffer in silence?
My heart is broken
There's nothing to break
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
The heart is broken
There's nothing to break
Bon dimanche à vous
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
C'est un plaisir pour moi "Renée-Ayla" de plonger dans tes "décousages" à toi,
je vais y aller lentement histoire de ne pas perturber mes "recoutures" perso actuelles,
comme un "patche work", une invisible couverture pour sortir à poil tout en restant acceptables au non-voyants
Belle journée
je vais y aller lentement histoire de ne pas perturber mes "recoutures" perso actuelles,
comme un "patche work", une invisible couverture pour sortir à poil tout en restant acceptables au non-voyants
Belle journée
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci pour ce retour Mag, et cette belle image!
Et bienvenue zici. Prends tout le temps que tu souhaites pour picorer et/ou poinçonner à ton rythme.
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Je tremble je suis petit et puis grand et je pleure
Alors je fais mon ch'min en sautant dans les flaques
Je me salis les robes en rêvant de demain
Je rigole de tout je suis une tête a claque
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils sont tristes
Pourrons bien s'épuiser je ne les entends plus
Je compte m'éclater suivi de mes artistes
Afin de mettre au monde un bouquet d'ingénus
Alors la tête haute et le sang agité
Le corps dans mon armure et le coeur bien fragile
Je danse en avancant avec mes yeux mouillés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi
Avec l'envie follette de bousculer mon linge
Sa tête sur mon épaule
Ses petites fesse bien fragiles
J'avance déboussolé me creusant les méninges
Prenant soin d'un décor aux allures de famille
Alors je fais mon chemin en sautant dans les flaques
Je cultive l'innocence érudie de demain
En dessinant la cible, perfectionnant mon arc
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils ont peur
Peuvent bien me juger
Mais ne me touchent plus
Je compte tout déchirer
Sans trop croire au bonheur
Pour donner goût de vivre
A ma belle ingénue
Alors la tête saine et le sang agité
Le corps sans mon armure et le coeur bien lucide
Je danse en avançant avec yeux comblés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi.
Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange
Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange
Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait du piano debout
Quand les trouillards sont à genoux
Et les soldats au garde à vous
Simplement sur ses deux pieds,
Il voulait être lui, vous comprenez
Il n'y a que pour la musique, qu'il était patriote
Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes
Et pour quelles raisons étranges,
Les gens qui tiennent à leurs rêves,
Ça nous dérange
Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois
Mais quand les autres n'étaient pas là
Et pour quelles raisons bizarres,
Son image a marqué ma mémoire,
Ma mémoire..
{Refrain}
Il jouait du piano debout
Il chantait sur des rythmes fous
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire essaie de vivre
Essaie d'être heureux,
Ça vaut le coup.
Et bienvenue zici. Prends tout le temps que tu souhaites pour picorer et/ou poinçonner à ton rythme.
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Je tremble je suis petit et puis grand et je pleure
Alors je fais mon ch'min en sautant dans les flaques
Je me salis les robes en rêvant de demain
Je rigole de tout je suis une tête a claque
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils sont tristes
Pourrons bien s'épuiser je ne les entends plus
Je compte m'éclater suivi de mes artistes
Afin de mettre au monde un bouquet d'ingénus
Alors la tête haute et le sang agité
Le corps dans mon armure et le coeur bien fragile
Je danse en avancant avec mes yeux mouillés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi
Avec l'envie follette de bousculer mon linge
Sa tête sur mon épaule
Ses petites fesse bien fragiles
J'avance déboussolé me creusant les méninges
Prenant soin d'un décor aux allures de famille
Alors je fais mon chemin en sautant dans les flaques
Je cultive l'innocence érudie de demain
En dessinant la cible, perfectionnant mon arc
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils ont peur
Peuvent bien me juger
Mais ne me touchent plus
Je compte tout déchirer
Sans trop croire au bonheur
Pour donner goût de vivre
A ma belle ingénue
Alors la tête saine et le sang agité
Le corps sans mon armure et le coeur bien lucide
Je danse en avançant avec yeux comblés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi.
Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange
Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange
Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait du piano debout
Quand les trouillards sont à genoux
Et les soldats au garde à vous
Simplement sur ses deux pieds,
Il voulait être lui, vous comprenez
Il n'y a que pour la musique, qu'il était patriote
Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes
Et pour quelles raisons étranges,
Les gens qui tiennent à leurs rêves,
Ça nous dérange
Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois
Mais quand les autres n'étaient pas là
Et pour quelles raisons bizarres,
Son image a marqué ma mémoire,
Ma mémoire..
{Refrain}
Il jouait du piano debout
Il chantait sur des rythmes fous
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire essaie de vivre
Essaie d'être heureux,
Ça vaut le coup.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Mémo: pensée pendant footing
Après avoir vainement essayé de faire tout ce que les gens me disaient/conseillaient pour vivre/goûter/sentir la Vie,
Aujourd'hui je dis ce que je sens, j'entends ce que je dis, je pense ce que je ressens, et je jouis enfin de la Vie.
Vivre, c'est (re)sentir et pouvoir nommer ce que l'on vit.
Vivre heureux, c'est accepter ce que l'on (res)sent.
Après avoir vainement essayé de faire tout ce que les gens me disaient/conseillaient pour vivre/goûter/sentir la Vie,
Aujourd'hui je dis ce que je sens, j'entends ce que je dis, je pense ce que je ressens, et je jouis enfin de la Vie.
Vivre, c'est (re)sentir et pouvoir nommer ce que l'on vit.
Vivre heureux, c'est accepter ce que l'on (res)sent.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Non, le livre ne me dit rien.
Pour la fatigue, ça dépend le niveau de danger que tu estimes pouvoir affronter. Disons qu'au fur et à mesure tu t'habitues, ce qui te permet d'aller un peu plus loin chaque fois, en fonction de ce que tu veux. Comme la voiture quoi
4) Pas de côté, pour éviter. Mais éviter n'est pas fuir.
Je ne l'avais jamais vu comme ça, mais ... oui . Ça amplifie.
Si je peux forcer mon corps à ressentir ce que pense mon cerveau ? Oui. Comme tout le monde je dirai. La notion d'effort en sport par exemple. Même si tu n'en peux plus, tu te dis "allez on y va", et le corps suit.
Bien d'accord avec toi quant à accepter sa condition de mortel.
Après, c'est effectivement le but . Nommer l'indicible pour ne pas refaire la même erreur
La sublimation est dans les pulsions sexuelles. Enfin, je le verrai ainsi. J'avoue ne pas trop y avoir réfléchi.
Bonne fin de soirée
D'ak . C'est super important de faire gaffe et s'écouterAyla a écrit:Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
Effectivement. Il me semble que l'image est de plus en plus insistante ?Ayla a écrit:souris/chat
Oh que oui, bien rattachée à mon histoire perso Pour mon inconscient qui me parle, voui. Il s'exprime différement en fonction de l'inter-subjectivité permanente. Probablement qu'elle ne me revient pas en doublon pour rien au milieu de nos échanges. Le "tube", la connection marche aussi d'inconscient à inconscient
Ne te juge pas, et sois bienveillante avec toi . Peu importe le pourquoi maintenant. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas le changer.Ayla a écrit:Pas d'armures=tu prends tous les coups (j'ai probablement été plus naïve, ou plus téméraire/audacieuse que toi enfant, ou tout simplement plus tordue "à vouloir jouer dans la cour des grands".)
Et bien c'est une belle réponse . Ça ne sonne pas juste car trop d'habitude ?Ayla a écrit:A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
Oui, c'est le choix que je suis tenté de faire. Ceci dit, la solution m'apparait rapidement, en général. Tu trouves, pour ce fonctionnement ? Je ne sais pas ... Le sport m'a appris à tenter de gagner. Et à refuser les combats aussi.Ayla a écrit:Peur face à un danger
J'entends que tu fais le choix de l'affronter, quitte à le subir, jusqu'à trouver une solution? Si oui, sacré chevalier! En effet, heureusement que tu as cette bonne armure en effet pour te protéger des coups! (je pense à ce livre-conte: Le chevalier à l'armure rouillé, tu connais?)
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
Non, le livre ne me dit rien.
Pour la fatigue, ça dépend le niveau de danger que tu estimes pouvoir affronter. Disons qu'au fur et à mesure tu t'habitues, ce qui te permet d'aller un peu plus loin chaque fois, en fonction de ce que tu veux. Comme la voiture quoi
Là encore je fais une nuance. Un compromis, ce n'est pas de la compromission. Le compromis amène à une situation juste, car les deux intervenants (ou plus) ne s'estiment pas lésés. La compromission amène à une soumission. Et là, il y en a forcément un qui va se sentir lésé.Ayla a écrit:Combattre ou fuire
Oui, je suis d'accord avec toi dans le fond. Mais tout dépend de la situation. C'est du cas par cas me semble-t-il.
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
Tu oublies :Ayla a écrit:D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
4) Pas de côté, pour éviter. Mais éviter n'est pas fuir.
Les réflexes, c'est comme tout, ça se change. Je ne pense pas que celui de combattre soit inné. A mon avis, c'est plus lié à l'expérience.Ayla a écrit:Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Tout à faitAyla a écrit:Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Revenons aux aimants . L'idéalisation, c'est le + . La désidéalisation, c'est le - . Il reste encore une position, le neutreAyla a écrit:Le mépris, la castration automatique réflexe (Mr Larousse: Sentiment par lequel on juge quelqu'un ou sa conduite moralement condamnables, indignes d'estime, d'attention : N'avoir que du mépris pour quelqu'un.Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
Pardonne toi . Les circonstances étaient peut-être spéciales.Ayla a écrit:J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
Comme tu disAyla a écrit:M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
Juste, très juste . Merci !Ayla a écrit:Si l'amour ressenti permet à chacun de grandir et de s'épanouir, oui. Mais attendre "un autre" pour commencer à grandir...non.
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
J'aime bien RDD, merci ! .Ayla a écrit:Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutot pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutot pour les relations du XXeme siecle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
Je ne l'avais jamais vu comme ça, mais ... oui . Ça amplifie.
Je t'en prie . Si ça peut t'aider, tant mieux alors.Ayla a écrit:Merci pour ces liens intéressants (sur l'AT). Ca résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ca m'aidera certainement à me clarifier davantage.
Petit lienAyla a écrit:Je dirai plutôt "Je t'aime" reformulé = Je, aime-moi
Mon cerveau pense ce que mon corps ressent, en même temps. Ce que je disais pas pensée et corps liés.Ayla a écrit:T'est-t-il possible, peux-tu expérimenter intentionnellement l'inverse?Je ressens ce que je pense : notion de simultanéité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.
Si je peux forcer mon corps à ressentir ce que pense mon cerveau ? Oui. Comme tout le monde je dirai. La notion d'effort en sport par exemple. Même si tu n'en peux plus, tu te dis "allez on y va", et le corps suit.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on naît, c'est pour mourir.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Quel est l’antonyme de mort alors ?Ayla a écrit:Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
Il ressort toujours quelque chose du chaos. Mais est-il nécessaire d'aller jusque là pour que quelque chose ressorte ?Ayla a écrit:(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
C'est un triptyque, pas un duo.Ayla a écrit:Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Bien d'accord avec toi quant à accepter sa condition de mortel.
Eeeuuuhhh ... Qu'entends-tu par on nait par le chaos ? Pour moi, on nait par l'amour. Celui des deux parents qui donne lieu à la vie de l'enfant.Ayla a écrit:Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
C'est très intéressant ce que tu dis là. J'avoue ne pas l'avoir envisager ainsi. MerciAyla a écrit:Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
Je t'en prie . Il n'y a que toi qui peut trouver tes réponses.Ayla a écrit:Merci pour ce lien. Qui regroupe et résume sommairement les différentes approches transgénérationnelles. Tu t'en doutes, j'apprécie l'aspect "résumé" de tout ce que je vois, entrevois sans avoir encore mis le nez dedans, expérimente et brasse en vrac depuis quelques années.
Je ne suis pas allé aussi loin que toi dans l'étude de cela. Disons qu'il y avait des trucs chez moi qui résonnaient fortement avec des expériences de mes parents, ou grand-parents. La psychogénéalogie est venue mettre un nom dessus.Ayla a écrit:L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidé pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l'innomable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
Après, c'est effectivement le but . Nommer l'indicible pour ne pas refaire la même erreur
Ça, je ne peux que te rejoindre. Ce n'est pas la place la plus enviable ...Ayla a écrit:Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Ah oui, carrément ! Très complet, merciAyla a écrit:Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
J'aurai tendance à croire qu'une seule suffit.Ayla a écrit:NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
Tu es claire . Disons que ça peut tenir du fonctionnement. A la pavlov par exemple. Et le cerveau fait les liens en fonction.Ayla a écrit:NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
Qu'il y a dichotomie. Et pourquoi pas les deux en même temps ?Ayla a écrit:(...)
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
La sublimation est dans les pulsions sexuelles. Enfin, je le verrai ainsi. J'avoue ne pas trop y avoir réfléchi.
Je comprends, j'ai fait à peur près pareil. Du coup maintenant tu t'affirmes ?Ayla a écrit:De pouvoir poser ce mot sur certains comportements de ma famille et de mes proches me permet de poser mes limites. Toxique dans le sens : freine l'élan de vie, freine l'identification, projections confusionnantes et aliénantes, avec déni de la réalité et de mes sentiments (donc impossibilité de réajustement). Comment ne pouvais-pas ne pas douter de moi ou ne pas être une enfant rebelle dans ce climat? J'ai pris sur moi les torts de tous ceux qui ne voulaient pas des leurs. Et je réfléchissais pour moi et pour eux, mais seule car j'avais des murs en face. Voilà un résumé "grosso merdo"....
Je te l'envoie par mp. Tu verras s'il est bon ou non de le poster .Ayla a écrit:Je t'en prie, soumets-moi ton lien, je ne prendrai que ce que je sis en mesure de prendre. Et je suis curieuse.Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.
Bonne fin de soirée
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Il n'y a peut-être pas besoin de choisir entre la terre et le ciel pour certains, le tout est réunis en un seul endroit ...
Oni- Messages : 232
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Oni.
"Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste? Eh ien commence à le faire: qui t'en empêche? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira..."
"La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur."
"Je ne suis pas ce qui m'est arrivé. Je suis ce que je choisis de devenir"
"Regard constructeur :
Les autres sont un reflet de nous-mêmes, un miroir de qui nous sommes. Lorsque quelque chose nous plaît chez quelqu’un, lorsque l’on découvre la beauté d’une personne, nous pouvons alors voir le reflet de notre propre beauté intérieure. Et chaque fois que nous décelons chez l’autre, un aspect qui nous dérange ou qui nous repousse, c’est un aspect de nous-mêmes que nous refusons de voir et d’accepter, un aspect qui nous est révélé au grand jour, un retour sur nous-mêmes. Il est plus facile d’observer à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ainsi, Jung disait : « Nous percevons chez les autres les milles facettes de nous-mêmes ». En observant ce qui se passe autour de nous, nous avons un champ inépuisable d’informations sur nous qui nous offre la possibilité d’évoluer, de grandir, de nous perfectionner.
De plus c’est à travers les autres que nous trouvons la reconnaissance de qui nous sommes sans laquelle nous ne pouvons avoir le sentiment d’exister."
(extrait de cet article: le regard dans la communication)
En mode Jung en ce début se semaine...quelques citations...
"Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste? Eh ien commence à le faire: qui t'en empêche? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira..."
"La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur."
"Je ne suis pas ce qui m'est arrivé. Je suis ce que je choisis de devenir"
"Regard constructeur :
Les autres sont un reflet de nous-mêmes, un miroir de qui nous sommes. Lorsque quelque chose nous plaît chez quelqu’un, lorsque l’on découvre la beauté d’une personne, nous pouvons alors voir le reflet de notre propre beauté intérieure. Et chaque fois que nous décelons chez l’autre, un aspect qui nous dérange ou qui nous repousse, c’est un aspect de nous-mêmes que nous refusons de voir et d’accepter, un aspect qui nous est révélé au grand jour, un retour sur nous-mêmes. Il est plus facile d’observer à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ainsi, Jung disait : « Nous percevons chez les autres les milles facettes de nous-mêmes ». En observant ce qui se passe autour de nous, nous avons un champ inépuisable d’informations sur nous qui nous offre la possibilité d’évoluer, de grandir, de nous perfectionner.
De plus c’est à travers les autres que nous trouvons la reconnaissance de qui nous sommes sans laquelle nous ne pouvons avoir le sentiment d’exister."
(extrait de cet article: le regard dans la communication)
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:14, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:14, édité 2 fois (Raison : vais finir par y arriver, à trouver comment ancrer mes images et qu'elles s'en aillent pas...)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci à vous.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
C'est encore un bonheur pour moi de te lire Ayla ce matin
"Accoucheuse d'essence" tu es pour moi
Belle journée à ton monde
"Accoucheuse d'essence" tu es pour moi
Belle journée à ton monde
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
BonjourAyla:D
J'ai rarement visité un fil qui me plaise autant. ( Sauf le tien, EmiM...mode lèche botte? Non non! Tu sais bien )
J'aime pas la couture alors j'aime bien quand c'est décousu
J'adore aussi ton avatar. Zut, j'ai pas fait mon yoga matinal....grrrr....trop de chouettes trucs à lire...
Après, c'est tellement riche ici que je ne sais pas quoi dire sauf que je suis tellement heureuse pour toi Ayla, que tu sois Re-née...
Je m'abonne à ton fil....A+ ma belle!
J'ai rarement visité un fil qui me plaise autant. ( Sauf le tien, EmiM...mode lèche botte? Non non! Tu sais bien )
J'aime pas la couture alors j'aime bien quand c'est décousu
J'adore aussi ton avatar. Zut, j'ai pas fait mon yoga matinal....grrrr....trop de chouettes trucs à lire...
Après, c'est tellement riche ici que je ne sais pas quoi dire sauf que je suis tellement heureuse pour toi Ayla, que tu sois Re-née...
Je m'abonne à ton fil....A+ ma belle!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J'avais dis que je passerais (bon en fait tu savais déjà lol), cette fois message public pour dire que j'aime bien aussi ce fil .
Pas grand chose à dire, je lis
Pas grand chose à dire, je lis
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci Mag!
Merci et bienvenus Zarbritude et Khaltu!
Vos retours, vos mots... me touchent, me font sourire, chaud au coeur!...
Merci et bienvenus Zarbritude et Khaltu!
Vos retours, vos mots... me touchent, me font sourire, chaud au coeur!...
Je suis cette semaine en formation et initiation acupuncture. C'est passionnant! Je suis ravie de l'aborder de plus près, et ce n'est que le début!.
La philosophie et approche de la médecine traditionnelle chinoise est riche, cohérente, et efficace qui plus est . Et en lien avec mes réflexions (hapto et psycho-analytiques) et ma vision du Monde et de la Vie actuelle. Vision d'ensemble "logique" et transposable à chaque système/univers, du plus petit au plus grand!
J'aime et retrouve du Sens à ma/la Vie de la considérer sous cet angle que je trouve et ressens sensé, vivant, écologique.
Je m'immerge de plus en plus dans cette vision analogique pleine de bon sens, dans mon quotidien comme dans ma vie pro qui se profile et se concrétise de plus en plus.
Mes négociations de rachat cabinet+patientèle prennent fin, on a trouvé un accord sur le prix! C'était l'étape de maturation indispensable qui va faire que ce qui était rêvé, espéré, envisagé avec enthousiasme depuis un bon mois, va pouvoir se matérialiser!
Next step pour juin: négocier mon départ de l'hôpital (et quitter l'étiquette arrêt longue durée!!!!), mettre ma maison en vente, quitter le sous-sol parental pour un studio proche du cabinet.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ca c'est une renaissance sur les chapeaux de roues dis donc!
Ca valait la peine de prendre le temps de "mûrir" tout ce qui sommeillait en toi.
C'est magnifique de pouvoir y assister en live, y participer avec quelques félicitations directement issues du cœur, de la joie
Ca valait la peine de prendre le temps de "mûrir" tout ce qui sommeillait en toi.
C'est magnifique de pouvoir y assister en live, y participer avec quelques félicitations directement issues du cœur, de la joie
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Accoucher et (re)naître métaphoriquement...
Renaissance sur les chapeaux de roues...ou pas!! (bon, pour une première, c'est ptet pas si mal, c'est vrai
Début de travail dynamique, sur les starting-bloc oui pour le début de dilatation...mais ensuite, vinzou la phase de travail active a pas été de la tarte!!
Comme pour un accouchement avec une phase de travail longue, sans péridurale et des qui frise la dystocie (j'ai stagné en phase de dilatation un bon bout de temps, et malgré ma bonne volonté (ben oui, ça sert à rien, au contraire, faut que le néocortex lache pour laisser place au cerveau reptilien!!) , dans cet état; avec cette sensation omniprésente chaotique qui fait sentir de près la folie, la mort, le désespoir...j'ai bien cru que j'aurai besoin d'un forceps ou d'une césarienne!! ça aurait été le comble pour une sage-femme!!!)
Et J'suis arrivée sur Zc en fin de phase dystocique!!
Dans des situations obstétricales similaires (y'a d'autres typologies et d'autres dynamiques), quand ça bloque un temps, puis que Ça lache (le col, la tension psychique et physique), notamment grâce à un bon accompagnement, dans un environnement accueillant, grâce aux bons mots, de bonnes présences, une attitude bienveillante, accueillante, chaleureuse qui atténue la sécrétion d'adrénaline et la peur/stress, la phase d'engagement se précipite!!
Suis vraiment ravie de pointer le bout de mon nez parmi vous
Et voui, Zarbritude, je confirme, c'est émouvant comme tout des instants comme ça, d'un côté comme de l'autre!
Et ici ce n'est qu'une métaphore, une renaissance symbolique...Je me suis accompagnée à ma Renaissance (réparation symbolique de mon instance psychique de bonne mère (défaillante jusque là), et récupération de ma sensibilité de nourrisson..
Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu!
EDIT:
NB: J'ai tendance à me dire que c'est, en partie, d'avoir participé et accompagné à des moments si intimes, précieux, avec respect et bienveillance de cette pudeur mise à nu (sans respect => stress/danger => dystocie, blocage possible), qui fait que je m'autorise à partager spontanément (ça se fait tout seul) tout cela ici.
Mémo: en train de lire "sur le bord de la rivière Piedra, de P.Coehlo. Superbe. Aussi chouette à lire que l'Alchimiste. Ou que le Petit Prince. Plein de sagesse universelle. J'adore et me délecte.
J'essaierai d'en faire un post mémo un jour ou l'autre!
Renaissance sur les chapeaux de roues...ou pas!! (bon, pour une première, c'est ptet pas si mal, c'est vrai
Début de travail dynamique, sur les starting-bloc oui pour le début de dilatation...mais ensuite, vinzou la phase de travail active a pas été de la tarte!!
Comme pour un accouchement avec une phase de travail longue, sans péridurale et des qui frise la dystocie (j'ai stagné en phase de dilatation un bon bout de temps, et malgré ma bonne volonté (ben oui, ça sert à rien, au contraire, faut que le néocortex lache pour laisser place au cerveau reptilien!!) , dans cet état; avec cette sensation omniprésente chaotique qui fait sentir de près la folie, la mort, le désespoir...j'ai bien cru que j'aurai besoin d'un forceps ou d'une césarienne!! ça aurait été le comble pour une sage-femme!!!)
Et J'suis arrivée sur Zc en fin de phase dystocique!!
Dans des situations obstétricales similaires (y'a d'autres typologies et d'autres dynamiques), quand ça bloque un temps, puis que Ça lache (le col, la tension psychique et physique), notamment grâce à un bon accompagnement, dans un environnement accueillant, grâce aux bons mots, de bonnes présences, une attitude bienveillante, accueillante, chaleureuse qui atténue la sécrétion d'adrénaline et la peur/stress, la phase d'engagement se précipite!!
Suis vraiment ravie de pointer le bout de mon nez parmi vous
Et voui, Zarbritude, je confirme, c'est émouvant comme tout des instants comme ça, d'un côté comme de l'autre!
Et ici ce n'est qu'une métaphore, une renaissance symbolique...Je me suis accompagnée à ma Renaissance (réparation symbolique de mon instance psychique de bonne mère (défaillante jusque là), et récupération de ma sensibilité de nourrisson..
Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu!
EDIT:
NB: J'ai tendance à me dire que c'est, en partie, d'avoir participé et accompagné à des moments si intimes, précieux, avec respect et bienveillance de cette pudeur mise à nu (sans respect => stress/danger => dystocie, blocage possible), qui fait que je m'autorise à partager spontanément (ça se fait tout seul) tout cela ici.
Mémo: en train de lire "sur le bord de la rivière Piedra, de P.Coehlo. Superbe. Aussi chouette à lire que l'Alchimiste. Ou que le Petit Prince. Plein de sagesse universelle. J'adore et me délecte.
J'essaierai d'en faire un post mémo un jour ou l'autre!
Ayla- Messages : 562
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Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
As-tu lu "L'accompagnement de la naissance" de Bernard Montaud ?
C'est un de mes auteurs préférés.
Il fut le fils spirituel de Gitta Mallasz ( Les dialogues )
C'est un de mes auteurs préférés.
Il fut le fils spirituel de Gitta Mallasz ( Les dialogues )
Zarbitude- Messages : 8895
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Localisation : Ici et maintenant
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J'avais dit que j'allais y aller doucement avec toi pour te lire, mais même doucement, ça me secoue,
une telle intimité jusque dans les symboles, une différence si proche et si lointaine !!
Ben ça tombe bien j'avais justement besoin de ça
Je passe sur Jimminy Cricket, les ponts de pierre, courir, et d'autres parallèles se croisant (ben et alors ça le fait dans le grand dessin)
pour aller à :
"Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu! "
A l'insu de mon plein grès, je n'ai pas accouché avec une telle sagesse de femme comme la tienne, ni les bon mots ni les attitudes bienveillantes, au contraire !!! Pourtant lors de la sortie de mon enfant, c'est un orgasme que j'ai vécu…
Quand tu parle d'accoucher et de renaître métaphoriquement j'ai eu des questions en te lisant que Mentalou m'a remontées de ses archives
Connais-tu la pratique du Rebirth et sa respiration pour revivre sa propre naissance ? Et côté "psy" as tu entendu parler des matrices périnatales de Stanislav Grof et de sa respiration holotropique qui y ressemble ?
Et comme tu ne me connais pas si mes questions sont à côté de ta vibration du moment ne te sent pas obligée d'y répondre
Moi même je vais laisser tomber Mentalou et aller brancher tout ça dans ma clé de voute
sous la couette !
une telle intimité jusque dans les symboles, une différence si proche et si lointaine !!
Ben ça tombe bien j'avais justement besoin de ça
Je passe sur Jimminy Cricket, les ponts de pierre, courir, et d'autres parallèles se croisant (ben et alors ça le fait dans le grand dessin)
pour aller à :
"Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu! "
A l'insu de mon plein grès, je n'ai pas accouché avec une telle sagesse de femme comme la tienne, ni les bon mots ni les attitudes bienveillantes, au contraire !!! Pourtant lors de la sortie de mon enfant, c'est un orgasme que j'ai vécu…
Quand tu parle d'accoucher et de renaître métaphoriquement j'ai eu des questions en te lisant que Mentalou m'a remontées de ses archives
Connais-tu la pratique du Rebirth et sa respiration pour revivre sa propre naissance ? Et côté "psy" as tu entendu parler des matrices périnatales de Stanislav Grof et de sa respiration holotropique qui y ressemble ?
Et comme tu ne me connais pas si mes questions sont à côté de ta vibration du moment ne te sent pas obligée d'y répondre
Moi même je vais laisser tomber Mentalou et aller brancher tout ça dans ma clé de voute
sous la couette !
Dernière édition par Mag le Jeu 21 Mai 2015 - 21:26, édité 1 fois (Raison : Grof ne prend qu'un f !!)
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@Zarbritude : je le connais, mais je ne l'ai pas lu. Merci de le ramener à ma mémoire vive.
@Mag: Vinzou, j'risque de me transcender alors le jour où j'y serai Au Mentalou de Mag : je connais les deux ma cap´taine Rebirth testé (entre autre, j'ai testé boooocoup de choses ces 3 dernières années!! ), mais à cette époque j'étais en "dystocie" et c'était mes blocages qui s'exprimaient. Quant à Stanislav Groff, les matrices périnatales me trottent en tête également et j'aimerai le relire. La respi holotropique, par contre, ça ne me dit rien...
Tes vibrations sont les bienvenues ici!
@Aimant: je n'oublie pas que j'ai plein de réponses à te faire, ici et là!
Never been here - How about you ?
Je ne suis jamais venue ici - Et vous ?
You smile at my answer,
Vous me souriez en guise de réponse
You've given me the chance,
Vous m'avez donné la chance
To be held and understood.
D'être soutenue et comprise
You leave me laughing without crying,
Vous me laissez en riant plutôt qu'en pleurant
There's no use denying,
Ça ne servirait à rien de nier
For many times I've tried,
Que tant de fois j'ai tenté
Love has never felt as good.
Et que l'amour ne m'a jamais paru si bon
Be it downtown or way up in the air,
Au coeur de la ville ou bien haut dans le ciel
When your heart's pounding,
Quand votre coeur bondit
You know that I'm aware.
Vous savez que je le sais
You make it easy to watch the world with love,
Avec vous c'est facile de regarder le monde avec amour
You make it easy to let the past be done,
Avec vous c'est facile de vivre en paix avec son passé
You make it easy.
Avec vous c'est facile
How'd you do it ? How'd you find me ?
Comment avez-vous fait ? Comment m'avez-vous trouvé ?
How did I find you ?
Comment vous ai-je trouvée ?
How can this be true ?
Comment ça peut être vrai ?
To be held and understood.
D'être soutenue et comprise
Keep it coming - no one's running
Continuez, personne n'est en course
The lesson I'm learning
Une leçon que j'apprends
'Cause blessings are deserved
Parce que ces dons sont mérités
By the trust that always could
Par une confiance qui peut toujours
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You make it easy.
Avec vous c'est facile
T'as passé tout ton temps
A regarder en l'air
Les deux mains en avant
Les deux pieds dans la terre
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Et si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
Tu perds de vue les choses autour de toi
Qui tournent autour de toi
Qui tournent autour de toi
Qui tournent autour de toi
T'as perdu toutes tes chances
T'as rien dit, laissé faire
T'étais là en avance
T'es partie la dernière
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Mais si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
Tu perds de vue les choses autour de toi
Qui tournent autour de toi
@Mag: Vinzou, j'risque de me transcender alors le jour où j'y serai Au Mentalou de Mag : je connais les deux ma cap´taine Rebirth testé (entre autre, j'ai testé boooocoup de choses ces 3 dernières années!! ), mais à cette époque j'étais en "dystocie" et c'était mes blocages qui s'exprimaient. Quant à Stanislav Groff, les matrices périnatales me trottent en tête également et j'aimerai le relire. La respi holotropique, par contre, ça ne me dit rien...
Tes vibrations sont les bienvenues ici!
@Aimant: je n'oublie pas que j'ai plein de réponses à te faire, ici et là!
Bonne journée à vous toustes!
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Vous savez que je le sais
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Avec vous c'est facile de vivre en paix avec son passé
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Avec vous c'est facile
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Les deux pieds dans la terre
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Et si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
Tu perds de vue les choses autour de toi
Qui tournent autour de toi
Qui tournent autour de toi
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T'as perdu toutes tes chances
T'as rien dit, laissé faire
T'étais là en avance
T'es partie la dernière
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Mais si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
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Qui tournent autour de toi
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci de ton accueil Ayla, n'hésite pas à me dire si je te gêne surtout
Là je passe en coup de vent :
http://respiration-holotropique.fr/respiration-holotropique.htm
http://www.inrees.com/livres/La-respiration-holotropique/
je doutais de ma mémoire et d'avoir fait une confusion de mot avec la "matrice isotropique de vecteur" de Nassim Haramein, mais non !
Je suis en train de lire en diagonale Psychologie Transpersonnelle trouvé dans une bouquinerie et je ne retrouve pas dans mes cartons le livre où il décrit les matrices périnatales que j'ai découvert en découvrant le rebirth ... il y a longtemps... c'est comme si c'était hier !
Comme je suis sur un autre angle pratique en ce moment il faut que je tasse Mentalou au présent de l'instant, donc j'y vais ! (respirer dehors)
Belle journée à toi et tes "lisants"
Là je passe en coup de vent :
http://respiration-holotropique.fr/respiration-holotropique.htm
http://www.inrees.com/livres/La-respiration-holotropique/
je doutais de ma mémoire et d'avoir fait une confusion de mot avec la "matrice isotropique de vecteur" de Nassim Haramein, mais non !
Je suis en train de lire en diagonale Psychologie Transpersonnelle trouvé dans une bouquinerie et je ne retrouve pas dans mes cartons le livre où il décrit les matrices périnatales que j'ai découvert en découvrant le rebirth ... il y a longtemps... c'est comme si c'était hier !
Comme je suis sur un autre angle pratique en ce moment il faut que je tasse Mentalou au présent de l'instant, donc j'y vais ! (respirer dehors)
Belle journée à toi et tes "lisants"
Dernière édition par Kalthu le Sam 22 Aoû 2015 - 12:03, édité 2 fois (Raison : la fiche wiki française était vide...)
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Coucou Ayla
Que de beaux mondes chez toi ....
J'espère que ta formation se passe bien, j'attends ton petit résumé....
Bonne soirée à toi
PS : Zarb', je te remercie de me ménager ainsi
Elle mérite bien votre présence à tous
Que de beaux mondes chez toi ....
J'espère que ta formation se passe bien, j'attends ton petit résumé....
Bonne soirée à toi
PS : Zarb', je te remercie de me ménager ainsi
Elle mérite bien votre présence à tous
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@EmiM: Merci pour ton doux passage
Voici un début de retour et de partage. Je le développe pas ici, mais y'a des éléments plus bas qui me confortent dans l'idée que la peur (sentiment du Rein) n'est pas le contraste de l'amour (sentiment du Coeur). Mais un frein. Quand à la colère (sentiment du Foie), elle engendre la joie et l'amour.
Si le Foie bloque => accumulation de colère/frustrations => pas d'Amour, coeur sec, ressentiment pouvant aller jusqu'à la haine selon l'intensité du déséquilibre.
Si le Coeur s'emballe => excès de joie/d'Amour => rétro-contrôle du Rein.
J'y réfléchirai plus longuement si tu me fais rebondir
Citations en photo affichées sur les murs de mon lieu de formation...
"On passe la moitié de sa vie à retenir sans comprendre, et l'autre moitié à comprendre sans retenir." Antoine de Rivarol
"Si la cause est bonne, c'est de la persévérance. Si elle est mauvaise, c'est de l'obstination." Laurence Sterne
"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupéry
"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi, beaucoup d'ennuis te seront épargnés." Confucius
"Toute production importante est l'enfant de la solitude." Goethe
"Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part..." Antoine de Saint-Exupéry
"Une de nos armes la plus puissante est le dialogue." Nelson Mandela
"La vie est trop courte pour se réveiller avec des regrets. Alors aime les personnes qui te traitent bien, et prie pour ceux qui ne le font pas, parce qu'ils en ont besoin plus qu'ils ne le pensent, et crois que tout ce qui t'arrive a une raison. Si tu as une deuxième chance, alors saisis-là à deux mains. Si cela change ta vie, laisse-toi aller. Personne n'a dit que la Vie serait facile. Ils ont juste promis que ça en vaudrait la peine."
"Il est plus de choses sur la terre et dans le ciel que n'en rêve la philosophie." William Shakespeare
"Vanité des vanités, tout est vanité." Salomon
"Plus il y a de travail, plus il y a d'automatismes. Plus il y a d'automatismes, plus il y a de créativité." Daniel Costantini
"Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends." Benjamin Francklin
"L'idéal du calme est un chat assis." Jules Renard
"L'égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions." Ernest Jaubert
"Un seul grain de riz peut faire pencher la balance." L'empereur dans Mulan
"Chercher à connaître n'est souvent qu'apprendre à douter." Antoinette du Ligier de la Garde
"Une période d'échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès." Paramahansa Yogananda
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." Oscar Wilde
"Les pierres font partie du chemin." Proverbe roumain
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Le silence est d'or, alors je me tais..." Mc Solaar
Retour de formation d'initiation à la médecine traditionnelle chinoise (MTC) et l'acupuncture périnatale.
Que je suis contente d'avoir pu m'inscrire sur la tard à cette formation!
Ça m'ouvre encore d'autres horizons sans m'éloigner du panorama global que j'entraperçois de la Vie.
Encore plus d'analogies entre les différents systèmes, et un nouveau mode d'action pour interagir sur le QI, l'Energie/l'élan de Vie fondamental qui anime tout ce qui vit.
A décanter, mais très intéressant pour agir sur le symptôme => traitement brindille (remplir un vide, lever une stagnation/blocage, tempérer un trop-plein), dans le court-terme.
A voir, faire des liens entre les notions hapto, analyse ferenczienne et MTC pour remanier et équilibrer en profondeur => traitement racine, pour le moyen et long terme. C'est là où j'aimerai me projeter professionnellement.
Je le pose et le rêve ici pour que cela se matérialise à moyen terme
Le Dao, le Yin et le Yang. (extrait)
Le Dao (Tao), est la loi universelle qui gère toute la création. La Dao organise, règle, ordonne les transformations et mutations du qi. La vie et la création ne sont que l'expression de l'évolution permanente du qi telle que "programmée" par le Dao. Mais le Dao est indescriptible, car nul ne peut décrire la perfection. En parler, c'est déjà en déformer ou en atrophier le sens.
Les chinois vont donc tenter de décrire les manifestations ou les effets du Dao, ce qu'ils appellent ses empreintes dans le monde matériel, visible, perceptible, même s'il n'est perceptible que par la raison ou l'esprit.
Comment décrire de manière relativement simple les multiples aspects de la création, de la vie?
Pour résoudre ce problème, la pensée chinoise a conçu deux principes qui sont en fait deux pôles extrêmes, absolus, apparemment opposés l'un à l'autre. Tout ce qui existe est une combinaison dans des proportions variables de ces deux principes: le Yin et le Yang.
Yin et Yang sont deux notions opposées mais complémentaires et relatives. Le Yang absolu, c'est le Soleil. Le Yin absolu, c'est la Terre. Tout ce qui est entre ciel et terre est plus ou moins yin ou plus ou moins yang selon le point de vue adopté pour établir une comparaison ou une hiérarchie de valeur. (cf tableau ci dessus).
ex: - un homme est yin si on le compare au ciel qui est plus yang que lui. Mais ce même homme est yang si on le compare à la terre.
- pour comparer entre eux les êtres humains, il faudra préciser selon quel critère on les compare. Si le critère est le sexe, les femmes sont yin, les hommes sont yang. Si le critère est l'activité, certaines femmes et certains hommes, les plus actifs, sont yang. Les autres, hommes ou femmes, les moins actifs, sont yin.
Le diagramme bien connu du yin/yang représente l'union du yin et du yang, équilibrée, génératrice de vie dans la complémentarité. Le point blanc dans la grosse partie noire indique que le yin, même lorsqu'il est à son maximum, contient en lui le germe du yang. Il en est de même pour le point noir, indiquant que le yang à son maximum contient le germe du yin.
S'il y a un maximum du yin et du yang, c'est donc qu'il y a des variations, dans l'espace (le haut est plus yang que le bas), et dans le temps (midi est plus yang que minuit). En considérant le diagramme comme une représentation de la rotation du temps, on peut placer les repères temporels suivants : midi/été (là ou commence la pointe noire de yin) et minuit/hiver (là ou commence la pointe blanche de yang).
On peut donc dire que le yang naît à minuit, devient apparent le matin, maximal à midi, pour diminuer et disparaître le soir. C'est l'inverse pour le yin.
Le raisonnement analogique, propre à l'Orient, permet de déduire un autre diagramme du précédent, en remplaçant le jour par un cycle analogue, celui de l'année: été, hiver. La description de l'évolution de yin et du yang selon les saisons se fait donc par analogie avec l'évolution selon les heures du jour.
C'est là un premier exemple de raisonnement analogique.
En outre, ces diagrammes mettent en évidence la notion de rythmes, de cycles, sans cesse soulignée en MTC. C'est la chronologie de l'Orient.
Voici un début de retour et de partage. Je le développe pas ici, mais y'a des éléments plus bas qui me confortent dans l'idée que la peur (sentiment du Rein) n'est pas le contraste de l'amour (sentiment du Coeur). Mais un frein. Quand à la colère (sentiment du Foie), elle engendre la joie et l'amour.
Si le Foie bloque => accumulation de colère/frustrations => pas d'Amour, coeur sec, ressentiment pouvant aller jusqu'à la haine selon l'intensité du déséquilibre.
Si le Coeur s'emballe => excès de joie/d'Amour => rétro-contrôle du Rein.
J'y réfléchirai plus longuement si tu me fais rebondir
Citations en photo affichées sur les murs de mon lieu de formation...
"On passe la moitié de sa vie à retenir sans comprendre, et l'autre moitié à comprendre sans retenir." Antoine de Rivarol
"Si la cause est bonne, c'est de la persévérance. Si elle est mauvaise, c'est de l'obstination." Laurence Sterne
"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupéry
"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi, beaucoup d'ennuis te seront épargnés." Confucius
"Toute production importante est l'enfant de la solitude." Goethe
"Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part..." Antoine de Saint-Exupéry
"Une de nos armes la plus puissante est le dialogue." Nelson Mandela
"La vie est trop courte pour se réveiller avec des regrets. Alors aime les personnes qui te traitent bien, et prie pour ceux qui ne le font pas, parce qu'ils en ont besoin plus qu'ils ne le pensent, et crois que tout ce qui t'arrive a une raison. Si tu as une deuxième chance, alors saisis-là à deux mains. Si cela change ta vie, laisse-toi aller. Personne n'a dit que la Vie serait facile. Ils ont juste promis que ça en vaudrait la peine."
"Il est plus de choses sur la terre et dans le ciel que n'en rêve la philosophie." William Shakespeare
"Vanité des vanités, tout est vanité." Salomon
"Plus il y a de travail, plus il y a d'automatismes. Plus il y a d'automatismes, plus il y a de créativité." Daniel Costantini
"Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends." Benjamin Francklin
"L'idéal du calme est un chat assis." Jules Renard
"L'égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions." Ernest Jaubert
"Un seul grain de riz peut faire pencher la balance." L'empereur dans Mulan
"Chercher à connaître n'est souvent qu'apprendre à douter." Antoinette du Ligier de la Garde
"Une période d'échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès." Paramahansa Yogananda
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." Oscar Wilde
"Les pierres font partie du chemin." Proverbe roumain
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Le silence est d'or, alors je me tais..." Mc Solaar
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Que je suis contente d'avoir pu m'inscrire sur la tard à cette formation!
Ça m'ouvre encore d'autres horizons sans m'éloigner du panorama global que j'entraperçois de la Vie.
Encore plus d'analogies entre les différents systèmes, et un nouveau mode d'action pour interagir sur le QI, l'Energie/l'élan de Vie fondamental qui anime tout ce qui vit.
A décanter, mais très intéressant pour agir sur le symptôme => traitement brindille (remplir un vide, lever une stagnation/blocage, tempérer un trop-plein), dans le court-terme.
A voir, faire des liens entre les notions hapto, analyse ferenczienne et MTC pour remanier et équilibrer en profondeur => traitement racine, pour le moyen et long terme. C'est là où j'aimerai me projeter professionnellement.
Je le pose et le rêve ici pour que cela se matérialise à moyen terme
Le Dao, le Yin et le Yang. (extrait)
Le Dao (Tao), est la loi universelle qui gère toute la création. La Dao organise, règle, ordonne les transformations et mutations du qi. La vie et la création ne sont que l'expression de l'évolution permanente du qi telle que "programmée" par le Dao. Mais le Dao est indescriptible, car nul ne peut décrire la perfection. En parler, c'est déjà en déformer ou en atrophier le sens.
Les chinois vont donc tenter de décrire les manifestations ou les effets du Dao, ce qu'ils appellent ses empreintes dans le monde matériel, visible, perceptible, même s'il n'est perceptible que par la raison ou l'esprit.
Comment décrire de manière relativement simple les multiples aspects de la création, de la vie?
Pour résoudre ce problème, la pensée chinoise a conçu deux principes qui sont en fait deux pôles extrêmes, absolus, apparemment opposés l'un à l'autre. Tout ce qui existe est une combinaison dans des proportions variables de ces deux principes: le Yin et le Yang.
Yin et Yang sont deux notions opposées mais complémentaires et relatives. Le Yang absolu, c'est le Soleil. Le Yin absolu, c'est la Terre. Tout ce qui est entre ciel et terre est plus ou moins yin ou plus ou moins yang selon le point de vue adopté pour établir une comparaison ou une hiérarchie de valeur. (cf tableau ci dessus).
ex: - un homme est yin si on le compare au ciel qui est plus yang que lui. Mais ce même homme est yang si on le compare à la terre.
- pour comparer entre eux les êtres humains, il faudra préciser selon quel critère on les compare. Si le critère est le sexe, les femmes sont yin, les hommes sont yang. Si le critère est l'activité, certaines femmes et certains hommes, les plus actifs, sont yang. Les autres, hommes ou femmes, les moins actifs, sont yin.
Le diagramme bien connu du yin/yang représente l'union du yin et du yang, équilibrée, génératrice de vie dans la complémentarité. Le point blanc dans la grosse partie noire indique que le yin, même lorsqu'il est à son maximum, contient en lui le germe du yang. Il en est de même pour le point noir, indiquant que le yang à son maximum contient le germe du yin.
S'il y a un maximum du yin et du yang, c'est donc qu'il y a des variations, dans l'espace (le haut est plus yang que le bas), et dans le temps (midi est plus yang que minuit). En considérant le diagramme comme une représentation de la rotation du temps, on peut placer les repères temporels suivants : midi/été (là ou commence la pointe noire de yin) et minuit/hiver (là ou commence la pointe blanche de yang).
On peut donc dire que le yang naît à minuit, devient apparent le matin, maximal à midi, pour diminuer et disparaître le soir. C'est l'inverse pour le yin.
Le raisonnement analogique, propre à l'Orient, permet de déduire un autre diagramme du précédent, en remplaçant le jour par un cycle analogue, celui de l'année: été, hiver. La description de l'évolution de yin et du yang selon les saisons se fait donc par analogie avec l'évolution selon les heures du jour.
C'est là un premier exemple de raisonnement analogique.
En outre, ces diagrammes mettent en évidence la notion de rythmes, de cycles, sans cesse soulignée en MTC. C'est la chronologie de l'Orient.
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:17, édité 3 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@Mag:
la respi holotropique m'évoque bien le rebirth en effet, en lisant les liens que tu m'as donné.
Pour les matrices périnatales de S.Grov, c'est bien dans "Psychologie Transpersonnelle" que je l'ai lu.
Il en établit 4 grands types de matrices périnatales fondamentales (MPF), d'après l'étude qu'il a fait de plus de 2000 "trip sous lsd".
Je le cite en diagonale abrégée:
"Les techniques qui permettent de pénétrer empiriquement dans les domaines de l'inconscient, tendant à activer en premier lieu les organes sensoriels. [...] Ces expériences sensorielles (plus ou moins abstraites, sans signification symbolique personnelle) n'ont guère d'importance dans le cadre du processus de l'exploration profonde de soi. d'expériences sensorielles. Elles constituent une barrière qu'il est nécessaire de franchir pour entreprendre le voyage dans la psyché inconsciente.
[...]
La douleur émotionnelle et la douleur physique atteignent parfois une intensité extraordinaire lorsque le processus d'auto-exploration empirique s'approfondit. Elles sont parfois si extrêmes que l'individu a le sentiment d'avoir transcendé les limites de la souffrance individuelle et d'expérimenter la souffrance de groupes d'individus, celle de toute l'humanité, voire celle de toute la vie. [...]
La confrontation empirique avec la mort à ce niveau tend à être intimement associée à une série de phénomènes liés au processus de la naissance.
Les individus impliqués dans de telles expériences ont le sentiment de lutter pour naître ou pour accoucher; ils ressentent, de plus, nombre des modifications physiologiques concomitantes à la naissance. Les sujets ont souvent la conviction d'être des foetus et ils revivent parfois certains aspects de leur naissance biologique avec une précision étonnante et vérifiable.
L'élément de mort est représenté par une identification simultanée ou alternative à des personnes âgées, souffrantes et agonisantes. L'ensemble du spectre se manifestant à ce niveau n'est pas réductible à la reviviscence de la naissance biologique, pourtant le trauma de la naissance représente un élément essentiel de ce processus. C'est la raison pour laquelle j'ai nommé ce domaine: inconscient périnatal.
NB: sans LSD, ma crise de vie m'a fait re-émerger cet inconscient...
La relation entre la naissance biologique et les expériences de mort/re-naissance est très profonde et spécifique. Cette constatation permet d'utiliser les phases de l'accouchement biologique pour construire un modèle conceptuel destiné à faciliter la compréhension et la dynamique de l'inconscient au niveau périnatal. [...]
Des séquences empiriques de nature périnatale possèdent un potentiel thérapeutique distinct et permettent de surmonter des émotions et sensations physiques pénibles.
Elles résultent également en une transformation profonde de la personnalité. Une rencontre empirique profonde avec la mort et avec la naissance est de plus associée à une pénible crise existentielle au cours de laquelle l'individu remet en question la signification de l'existence, sa propre échelle de valeur et son monde de vie.
NB: je confirme!
Cette crise ne sera résolue qu'en retrouvant les dimensions spirituelles intrinsèques de la psyché et les éléments de l'inconscient collectif.
Le niveau périnatal de l'inconscient se situe donc à un croisement important entre l'inconscient individuel et collectif, ou entre la psychologie traditionnelle et le mysticisme, ou entre ce dernier et la psychologie trans-personnelle.
La phénoménologie des expériences de mort et de re-naissance reflétant le niveau périnatal de l'inconscient est très riche et très complexe. Les expériences se manifestent selon 4 modèles ou constellations empiriques. [...]
Les MPF possèdent un contenu émotionnel et psychosomatique propre, mais elles fonctionnent en outre comme des principes organisateurs pour le matériau d'autres plans de l'inconscient.
MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
[...]
Certains sujets expérimentent parfois un spectre entier d'images et de thèmes qui sont associés à la MPF I suivant les lois de la logique empirique profonde.
L'état intra-utérin paisible accompagne dans certains cas d'autres expériences qui partagent avec lui l'absence de limites et d'obstacles, telles que la conscience de l'océan, celle d'une forme de vie aquatique (baleine, poisson, méduse, anémone de mer ou varech), ou encore celle de l'espace interstellaire.
Des images de la nature sous son meilleur aspect (la Mère Nature), belle, sécurisante, nourricière, représentent aussi des éléments concomitants de l'état foetal positif.
Des visions archétypes de l'inconscient collectif impliquent dans ce contexte des paradis de différentes cultures. Des séqunces d'unité cosmique ou d'union mystique font partie intégrante de l'expérience de la MPF I.
Les désordres de la vie intra-utérine sont associés à des images et à des séquences de périls sous-marins, de cours d'eau pollués, de contamination ou d'inhospitalité de la nature ainsi qu'à des visions de démons insidieux.
Une distorsion psychotique aux connotations paranoïdes remplace la dissolution mystique des limites.
Les aspects positifs de la MPF I sont étroitement liés aux souvenirs d'union symbiotiques avec la mère, et aux souvenirs de situations associées à la paix de l'esprit, à la satisfaction, à la relaxation et à la beauté naturelle.
Des aspects négatifs de la MPF I tendent en revanche à être associés à certains éléments trans-personnels négatifs correspondants.
NB: pour ma part, j'ai recontacté la sensation de symbiose dans la peur/l'angoisse inhérente à ma mère (tout en étant dans une grande confusion à cette époque de "reviviscence")
MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
L'intensification de cette expérience provoque parfois la vision d'un tourbillon gigantesque et irrésistible aspirant le sujet et son monde vers son épicentre. Une variante empirique de cette fusion dangereuse fait intervenir des monstres terrifiants désireux d'avaler le patient: dragons géants, pythons, pieuvres, baleines ou araignées.
Une forme moins dramatique de la même expérience est le thème d'une descente aux enfers et l'errance dans des grottes ou un labyrinthe. [...]
La contre partie symbolique de la première phase clinique de l'accouchement est l'expérience du sans-issue, ou de l'enfer. L'individu a le sentiment 'être pris au piège dans un monde cauchemardesque, il expérimente la claustrophobie et subit d'incroyables tortures psychologiques et physiques. Il perd le sens du temps linéaire, il est incapable d'envisager le moment où prendra fin son tourment, et il ne voit aucun moyen d'y échapper. La situation est absolument insupportable: elle paraît interminable et désespérée.
Pour certains, cette expérience résulte en une identification empirique à des prisonniers de camps de concentration, à des internés dans un asile d'aliénés, à des pécheurs en enfer, ou à des personnages archétypes symbolisant la damnation éternelle tels que le Juif Errant Ahasvérus, le Hollandais Volant, Sisyphe, Tantale et Prométhée.
Le sujet confronté à une telle crise existentielle est incapable de discerner le moindre aspect positif dans le monde et dans son existence. Des sentiments angoissants de solitude métaphysique, de désespoir, d'impuissance, d'infériorité, de désarroi et de culpabilité sont des composantes classiques de cette matrice.
En tant que matrice de mémoire, la MPF II représente la base pour l'enregistrement de toutes les situations déplaisantes de la vie dans lesquelles une force destructrice irrésistible s'impose au sujet passif et désemparé.
NB: plus d'un an avec ce vécu de fond...
MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
[...]
La MPF III présente 4 aspects distincts, à savoir: titanesque, sadomasochiste, sexuel et scatologique.
Il importe de préciser qu'en dépit de cette diversité phénoménologique, le thème sous-jacent des expériences est un combat de mort/re-naissance.
[...]
La MPF III se caractérise par l'omniprésence de la mort, par des perversions sexuelles, par la peur, par l'agressivité, par des tendances scatologiques et par un symbolisme spirituel inverti.
[...]
Plusieurs caractéristiques importantes différencient ce modèle empirique de la constellation du "sans issue" décrite dans la MPF II. Ici, la situation ne paraît pas désespérée, et le sujet n'est pas impuissant. Il est actif et il éprouve le sentiment que sa souffrance a une direction et une raison d'être.
Cette situation se rapprocherait plus, en termes religieux, du concept du purgatoire que de celui de l'enfer. Le sujet ne joue en outre pas exclusivement le rôle de la victime passive. Il est simultanément observateur et acteur si bien qu'il est difficile de préciser s'il est victime ou bourreau.
La situation du "sans issue" implique une souffrance pure alors que l'expérience du conflit mort/re-naissance se situe à la frontière de l'angoisse et de l'extase ; elle représente la fusion des deux sentiments. Il semble approprié de parler dans ce contexte d'"extase volcanique"(yang) plutôt que d'"extase océanique"(yin), spécifique de l'union cosmique (MPF I).
En tant que matrice de mémoire, les caractéristiques empiriques spécifiques relient la MPF III aux souvenirs d'expériences sensuelles et sexuelles intenses et précaires, de luttes et de combat, d'aventure excitantes mais dangereuses, de viols et d'orgies sexuelles...[...]
Le symbolisme religieux et mythologique de cette matrice est en principe rattaché aux religions pratiquant et glorifiant les sacrifices et les rituels sanglants. Les scènes impliquent souvent des rituels de sacrifices précolombiens, des visions de crucifixion ou d'identification au Christ ou encore d'adoration de la terrible déesse Kali, de Coatlicue ou de Rangda.
Egalement éléments du Sabbat des Sorcières, des orgies sataniques ou des rituels de Messes Noires.
Un autre groupe d'images est lié aux rituels religieux et aux cérémonies combinant la sexualité et les danses primitives, telles que les adorations phalliques, les rites de fertilité, ou diverses cérémonies tribales aborigènes.
Un des symboles classiques de la transition entre la MPF III et la MPF IV fait intervenir le légendaire Phoenix, qui meurt dans le feu et renaît de ses cendres pour s'élever vers le soleil.
NB: Je réalise que j'étais plutôt dans ce vécu MPF III durant mes années de relations chaotiques qui m'ont déséquilibrées/transformées, et l'année de vécu MPF II est venue après avoir renoncé à cette relation (en poussant la perversion à son comble et en conscience, pour reprendre le dessus, par survie, pour un peu de plaisir angoissant extatique, mais à contre-coeur => pour me libérer d'une situation d'emprise).
Le "sans-issue" a été éprouvé seulement après ma naissance? => pour info, ma mère était cerclée et au repos pendant sa grossesse, je suis née dans les heures suivant le retrait du cerclage. Je présume dilatation rapide donc pas de vécu de sans-issue (le col n'a jamais été fermé et ne m'a jamais franchement retenu).
Par contre, je pense que je n'étais pas confort in-utéro de par un climat environnant anxieux, mais n'avait pas pour autant la sensation que ce serait mieux dehors. Bien ni ici, ni là..Pas envie de naître. (J'aurai souhaité savourer des moments de confort serein avant de venir et devoir m'autonomiser. J'y ai mis du mien, vu qu'on me sommait de sortir, mais à contre-coeur)
MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques. L'appréhension qui en résulte explique le fait que le sujet ne désire pas continuer l'expérience. La transition entre la MPF III et la MPF IV est accompagnée d'un sentiment d'annihilation à tous les niveaux. L'individu connaît un anéantissement biologique final, un choc émotionnel, une débâcle intellectuelle, et une humiliation morale, sa conception du monde s'effondre et il vit la destruction instantanée de son système antérieur de référence: on parle alors de "mort de l'ego".
Après que le sujet a "touché le fond cosmique" de l'annihilation totale, il est assailli par des visions de lumières froides et aveuglantes, blanches ou dorées, d'une radiance et d'une beauté surnaturelles.
Cette expérience est parfois associée à une présentation étonnante d'archétypes divines, à des spectres d'arc-en-ciel ou à des dessins complexes de paon. Des visions du renouveau printanier ou de l'accalmie après une tempête se manifestent aussi dans ce contexte. L'atmosphère générale est à la libération, à la rédemption, et au salut. L'individu se sent débarrassé de son fardeau d'agressivité et de culpabilité.
Il est submergé par un flux d'émotions positives à son égard, à celui d'autrui et de l'existence en général. Il lui semble que ce monde baigne dans la beauté, l'allégresse et la sécurité.
NB: C'est fou.
J'ai lu ce bouquin début 2013, quand j'étais en pleine confusion et que je me noyais dans ma relation. Je suis surprise en relisant et renotant ce passage ici de constater comment mes 2 années de vécus depuis s'ajustent sur ces MPF, et reprennent assez bien ce que je peux aujourd'hui nommer de ce que j'ai traversé et vécu psychiquement de par cette situation. Quelle expérience douloureuse mais enrichissante. J'ai réussi à retrouver ma spiritualité et le "symbolique" qui était assez absent de ma psyché, sans oublier ma féminité, mon désir, et ma sexualité.
NB2: Avant la lecture de ce bouquin et ces 5 dernières années, je n'avais pas trop d'opinion sur le vécu de la vie foetale. Je ne savais pas trop quoi penser de "la conscience", et à quel moment elle "arrivait".
Je pense aujourd'hui qu'une certaine intelligence et mémoire est présente dès la première cellule (issue des deux gamètes), et ne cesse de se construire et se remodeler tout du long de la croissance, intra-utérine, puis extra-utérine, jusqu'à l'acquisition de la parole, puis du développement du système cognitif et cortiqué.
Le symbolisme religieux et mythologique de la MPF IV est riche et varié. [...] L'expérience de la mort de l'ego est souvent associée à des images de déités terrifiantes et destructrices: Moloch, Shiva, Huitzilopochtli, Kali, ou Coatlicue ou à une identification au Christ, à Osiris, à Adonie, à Dionysos ou à d'autres êtres mythiques ayant été sacrifiés. [...] Egalement fréquentes sont les expériences de rencontre ou d'union avec les Grandes Déesses Mères telle que la Vierge Marie, Isi, Lakshmi, Parvati, Héra ou Cybèle.
En tant que matrice de mémoire, la MPF IV enregistre toutes les situations au cours desquelles le sujet a échappé à un danger quelconque. Les sujets revivent donc des souvenirs liés à des épisodes suivants de près la fin d'une guerre ou d'une révolution, la survie à des accidents, à des interventions chirurgicales, à des maladies graves.
Bon, ben j'avais pas prévu une réponse si longue...mais j'ai apprécié cette relecture et ce rafraîchissement de mémoire!
la respi holotropique m'évoque bien le rebirth en effet, en lisant les liens que tu m'as donné.
Pour les matrices périnatales de S.Grov, c'est bien dans "Psychologie Transpersonnelle" que je l'ai lu.
Il en établit 4 grands types de matrices périnatales fondamentales (MPF), d'après l'étude qu'il a fait de plus de 2000 "trip sous lsd".
Je le cite en diagonale abrégée:
"Les techniques qui permettent de pénétrer empiriquement dans les domaines de l'inconscient, tendant à activer en premier lieu les organes sensoriels. [...] Ces expériences sensorielles (plus ou moins abstraites, sans signification symbolique personnelle) n'ont guère d'importance dans le cadre du processus de l'exploration profonde de soi. d'expériences sensorielles. Elles constituent une barrière qu'il est nécessaire de franchir pour entreprendre le voyage dans la psyché inconsciente.
[...]
La douleur émotionnelle et la douleur physique atteignent parfois une intensité extraordinaire lorsque le processus d'auto-exploration empirique s'approfondit. Elles sont parfois si extrêmes que l'individu a le sentiment d'avoir transcendé les limites de la souffrance individuelle et d'expérimenter la souffrance de groupes d'individus, celle de toute l'humanité, voire celle de toute la vie. [...]
La confrontation empirique avec la mort à ce niveau tend à être intimement associée à une série de phénomènes liés au processus de la naissance.
Les individus impliqués dans de telles expériences ont le sentiment de lutter pour naître ou pour accoucher; ils ressentent, de plus, nombre des modifications physiologiques concomitantes à la naissance. Les sujets ont souvent la conviction d'être des foetus et ils revivent parfois certains aspects de leur naissance biologique avec une précision étonnante et vérifiable.
L'élément de mort est représenté par une identification simultanée ou alternative à des personnes âgées, souffrantes et agonisantes. L'ensemble du spectre se manifestant à ce niveau n'est pas réductible à la reviviscence de la naissance biologique, pourtant le trauma de la naissance représente un élément essentiel de ce processus. C'est la raison pour laquelle j'ai nommé ce domaine: inconscient périnatal.
NB: sans LSD, ma crise de vie m'a fait re-émerger cet inconscient...
La relation entre la naissance biologique et les expériences de mort/re-naissance est très profonde et spécifique. Cette constatation permet d'utiliser les phases de l'accouchement biologique pour construire un modèle conceptuel destiné à faciliter la compréhension et la dynamique de l'inconscient au niveau périnatal. [...]
Des séquences empiriques de nature périnatale possèdent un potentiel thérapeutique distinct et permettent de surmonter des émotions et sensations physiques pénibles.
Elles résultent également en une transformation profonde de la personnalité. Une rencontre empirique profonde avec la mort et avec la naissance est de plus associée à une pénible crise existentielle au cours de laquelle l'individu remet en question la signification de l'existence, sa propre échelle de valeur et son monde de vie.
NB: je confirme!
Cette crise ne sera résolue qu'en retrouvant les dimensions spirituelles intrinsèques de la psyché et les éléments de l'inconscient collectif.
Le niveau périnatal de l'inconscient se situe donc à un croisement important entre l'inconscient individuel et collectif, ou entre la psychologie traditionnelle et le mysticisme, ou entre ce dernier et la psychologie trans-personnelle.
La phénoménologie des expériences de mort et de re-naissance reflétant le niveau périnatal de l'inconscient est très riche et très complexe. Les expériences se manifestent selon 4 modèles ou constellations empiriques. [...]
Les MPF possèdent un contenu émotionnel et psychosomatique propre, mais elles fonctionnent en outre comme des principes organisateurs pour le matériau d'autres plans de l'inconscient.
MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
[...]
Certains sujets expérimentent parfois un spectre entier d'images et de thèmes qui sont associés à la MPF I suivant les lois de la logique empirique profonde.
L'état intra-utérin paisible accompagne dans certains cas d'autres expériences qui partagent avec lui l'absence de limites et d'obstacles, telles que la conscience de l'océan, celle d'une forme de vie aquatique (baleine, poisson, méduse, anémone de mer ou varech), ou encore celle de l'espace interstellaire.
Des images de la nature sous son meilleur aspect (la Mère Nature), belle, sécurisante, nourricière, représentent aussi des éléments concomitants de l'état foetal positif.
Des visions archétypes de l'inconscient collectif impliquent dans ce contexte des paradis de différentes cultures. Des séqunces d'unité cosmique ou d'union mystique font partie intégrante de l'expérience de la MPF I.
Les désordres de la vie intra-utérine sont associés à des images et à des séquences de périls sous-marins, de cours d'eau pollués, de contamination ou d'inhospitalité de la nature ainsi qu'à des visions de démons insidieux.
Une distorsion psychotique aux connotations paranoïdes remplace la dissolution mystique des limites.
Les aspects positifs de la MPF I sont étroitement liés aux souvenirs d'union symbiotiques avec la mère, et aux souvenirs de situations associées à la paix de l'esprit, à la satisfaction, à la relaxation et à la beauté naturelle.
Des aspects négatifs de la MPF I tendent en revanche à être associés à certains éléments trans-personnels négatifs correspondants.
NB: pour ma part, j'ai recontacté la sensation de symbiose dans la peur/l'angoisse inhérente à ma mère (tout en étant dans une grande confusion à cette époque de "reviviscence")
MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
L'intensification de cette expérience provoque parfois la vision d'un tourbillon gigantesque et irrésistible aspirant le sujet et son monde vers son épicentre. Une variante empirique de cette fusion dangereuse fait intervenir des monstres terrifiants désireux d'avaler le patient: dragons géants, pythons, pieuvres, baleines ou araignées.
Une forme moins dramatique de la même expérience est le thème d'une descente aux enfers et l'errance dans des grottes ou un labyrinthe. [...]
La contre partie symbolique de la première phase clinique de l'accouchement est l'expérience du sans-issue, ou de l'enfer. L'individu a le sentiment 'être pris au piège dans un monde cauchemardesque, il expérimente la claustrophobie et subit d'incroyables tortures psychologiques et physiques. Il perd le sens du temps linéaire, il est incapable d'envisager le moment où prendra fin son tourment, et il ne voit aucun moyen d'y échapper. La situation est absolument insupportable: elle paraît interminable et désespérée.
Pour certains, cette expérience résulte en une identification empirique à des prisonniers de camps de concentration, à des internés dans un asile d'aliénés, à des pécheurs en enfer, ou à des personnages archétypes symbolisant la damnation éternelle tels que le Juif Errant Ahasvérus, le Hollandais Volant, Sisyphe, Tantale et Prométhée.
Le sujet confronté à une telle crise existentielle est incapable de discerner le moindre aspect positif dans le monde et dans son existence. Des sentiments angoissants de solitude métaphysique, de désespoir, d'impuissance, d'infériorité, de désarroi et de culpabilité sont des composantes classiques de cette matrice.
En tant que matrice de mémoire, la MPF II représente la base pour l'enregistrement de toutes les situations déplaisantes de la vie dans lesquelles une force destructrice irrésistible s'impose au sujet passif et désemparé.
NB: plus d'un an avec ce vécu de fond...
MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
[...]
La MPF III présente 4 aspects distincts, à savoir: titanesque, sadomasochiste, sexuel et scatologique.
Il importe de préciser qu'en dépit de cette diversité phénoménologique, le thème sous-jacent des expériences est un combat de mort/re-naissance.
[...]
La MPF III se caractérise par l'omniprésence de la mort, par des perversions sexuelles, par la peur, par l'agressivité, par des tendances scatologiques et par un symbolisme spirituel inverti.
[...]
Plusieurs caractéristiques importantes différencient ce modèle empirique de la constellation du "sans issue" décrite dans la MPF II. Ici, la situation ne paraît pas désespérée, et le sujet n'est pas impuissant. Il est actif et il éprouve le sentiment que sa souffrance a une direction et une raison d'être.
Cette situation se rapprocherait plus, en termes religieux, du concept du purgatoire que de celui de l'enfer. Le sujet ne joue en outre pas exclusivement le rôle de la victime passive. Il est simultanément observateur et acteur si bien qu'il est difficile de préciser s'il est victime ou bourreau.
La situation du "sans issue" implique une souffrance pure alors que l'expérience du conflit mort/re-naissance se situe à la frontière de l'angoisse et de l'extase ; elle représente la fusion des deux sentiments. Il semble approprié de parler dans ce contexte d'"extase volcanique"(yang) plutôt que d'"extase océanique"(yin), spécifique de l'union cosmique (MPF I).
En tant que matrice de mémoire, les caractéristiques empiriques spécifiques relient la MPF III aux souvenirs d'expériences sensuelles et sexuelles intenses et précaires, de luttes et de combat, d'aventure excitantes mais dangereuses, de viols et d'orgies sexuelles...[...]
Le symbolisme religieux et mythologique de cette matrice est en principe rattaché aux religions pratiquant et glorifiant les sacrifices et les rituels sanglants. Les scènes impliquent souvent des rituels de sacrifices précolombiens, des visions de crucifixion ou d'identification au Christ ou encore d'adoration de la terrible déesse Kali, de Coatlicue ou de Rangda.
Egalement éléments du Sabbat des Sorcières, des orgies sataniques ou des rituels de Messes Noires.
Un autre groupe d'images est lié aux rituels religieux et aux cérémonies combinant la sexualité et les danses primitives, telles que les adorations phalliques, les rites de fertilité, ou diverses cérémonies tribales aborigènes.
Un des symboles classiques de la transition entre la MPF III et la MPF IV fait intervenir le légendaire Phoenix, qui meurt dans le feu et renaît de ses cendres pour s'élever vers le soleil.
NB: Je réalise que j'étais plutôt dans ce vécu MPF III durant mes années de relations chaotiques qui m'ont déséquilibrées/transformées, et l'année de vécu MPF II est venue après avoir renoncé à cette relation (en poussant la perversion à son comble et en conscience, pour reprendre le dessus, par survie, pour un peu de plaisir angoissant extatique, mais à contre-coeur => pour me libérer d'une situation d'emprise).
Le "sans-issue" a été éprouvé seulement après ma naissance? => pour info, ma mère était cerclée et au repos pendant sa grossesse, je suis née dans les heures suivant le retrait du cerclage. Je présume dilatation rapide donc pas de vécu de sans-issue (le col n'a jamais été fermé et ne m'a jamais franchement retenu).
Par contre, je pense que je n'étais pas confort in-utéro de par un climat environnant anxieux, mais n'avait pas pour autant la sensation que ce serait mieux dehors. Bien ni ici, ni là..Pas envie de naître. (J'aurai souhaité savourer des moments de confort serein avant de venir et devoir m'autonomiser. J'y ai mis du mien, vu qu'on me sommait de sortir, mais à contre-coeur)
MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques. L'appréhension qui en résulte explique le fait que le sujet ne désire pas continuer l'expérience. La transition entre la MPF III et la MPF IV est accompagnée d'un sentiment d'annihilation à tous les niveaux. L'individu connaît un anéantissement biologique final, un choc émotionnel, une débâcle intellectuelle, et une humiliation morale, sa conception du monde s'effondre et il vit la destruction instantanée de son système antérieur de référence: on parle alors de "mort de l'ego".
Après que le sujet a "touché le fond cosmique" de l'annihilation totale, il est assailli par des visions de lumières froides et aveuglantes, blanches ou dorées, d'une radiance et d'une beauté surnaturelles.
Cette expérience est parfois associée à une présentation étonnante d'archétypes divines, à des spectres d'arc-en-ciel ou à des dessins complexes de paon. Des visions du renouveau printanier ou de l'accalmie après une tempête se manifestent aussi dans ce contexte. L'atmosphère générale est à la libération, à la rédemption, et au salut. L'individu se sent débarrassé de son fardeau d'agressivité et de culpabilité.
Il est submergé par un flux d'émotions positives à son égard, à celui d'autrui et de l'existence en général. Il lui semble que ce monde baigne dans la beauté, l'allégresse et la sécurité.
NB: C'est fou.
J'ai lu ce bouquin début 2013, quand j'étais en pleine confusion et que je me noyais dans ma relation. Je suis surprise en relisant et renotant ce passage ici de constater comment mes 2 années de vécus depuis s'ajustent sur ces MPF, et reprennent assez bien ce que je peux aujourd'hui nommer de ce que j'ai traversé et vécu psychiquement de par cette situation. Quelle expérience douloureuse mais enrichissante. J'ai réussi à retrouver ma spiritualité et le "symbolique" qui était assez absent de ma psyché, sans oublier ma féminité, mon désir, et ma sexualité.
NB2: Avant la lecture de ce bouquin et ces 5 dernières années, je n'avais pas trop d'opinion sur le vécu de la vie foetale. Je ne savais pas trop quoi penser de "la conscience", et à quel moment elle "arrivait".
Je pense aujourd'hui qu'une certaine intelligence et mémoire est présente dès la première cellule (issue des deux gamètes), et ne cesse de se construire et se remodeler tout du long de la croissance, intra-utérine, puis extra-utérine, jusqu'à l'acquisition de la parole, puis du développement du système cognitif et cortiqué.
Le symbolisme religieux et mythologique de la MPF IV est riche et varié. [...] L'expérience de la mort de l'ego est souvent associée à des images de déités terrifiantes et destructrices: Moloch, Shiva, Huitzilopochtli, Kali, ou Coatlicue ou à une identification au Christ, à Osiris, à Adonie, à Dionysos ou à d'autres êtres mythiques ayant été sacrifiés. [...] Egalement fréquentes sont les expériences de rencontre ou d'union avec les Grandes Déesses Mères telle que la Vierge Marie, Isi, Lakshmi, Parvati, Héra ou Cybèle.
En tant que matrice de mémoire, la MPF IV enregistre toutes les situations au cours desquelles le sujet a échappé à un danger quelconque. Les sujets revivent donc des souvenirs liés à des épisodes suivants de près la fin d'une guerre ou d'une révolution, la survie à des accidents, à des interventions chirurgicales, à des maladies graves.
Bon, ben j'avais pas prévu une réponse si longue...mais j'ai apprécié cette relecture et ce rafraîchissement de mémoire!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:17, édité 2 fois
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