C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@Mag:
la respi holotropique m'évoque bien le rebirth en effet, en lisant les liens que tu m'as donné.
Pour les matrices périnatales de S.Grov, c'est bien dans "Psychologie Transpersonnelle" que je l'ai lu.
Il en établit 4 grands types de matrices périnatales fondamentales (MPF), d'après l'étude qu'il a fait de plus de 2000 "trip sous lsd".
Je le cite en diagonale abrégée:
"Les techniques qui permettent de pénétrer empiriquement dans les domaines de l'inconscient, tendant à activer en premier lieu les organes sensoriels. [...] Ces expériences sensorielles (plus ou moins abstraites, sans signification symbolique personnelle) n'ont guère d'importance dans le cadre du processus de l'exploration profonde de soi. d'expériences sensorielles. Elles constituent une barrière qu'il est nécessaire de franchir pour entreprendre le voyage dans la psyché inconsciente.
[...]
La douleur émotionnelle et la douleur physique atteignent parfois une intensité extraordinaire lorsque le processus d'auto-exploration empirique s'approfondit. Elles sont parfois si extrêmes que l'individu a le sentiment d'avoir transcendé les limites de la souffrance individuelle et d'expérimenter la souffrance de groupes d'individus, celle de toute l'humanité, voire celle de toute la vie. [...]
La confrontation empirique avec la mort à ce niveau tend à être intimement associée à une série de phénomènes liés au processus de la naissance.
Les individus impliqués dans de telles expériences ont le sentiment de lutter pour naître ou pour accoucher; ils ressentent, de plus, nombre des modifications physiologiques concomitantes à la naissance. Les sujets ont souvent la conviction d'être des foetus et ils revivent parfois certains aspects de leur naissance biologique avec une précision étonnante et vérifiable.
L'élément de mort est représenté par une identification simultanée ou alternative à des personnes âgées, souffrantes et agonisantes. L'ensemble du spectre se manifestant à ce niveau n'est pas réductible à la reviviscence de la naissance biologique, pourtant le trauma de la naissance représente un élément essentiel de ce processus. C'est la raison pour laquelle j'ai nommé ce domaine: inconscient périnatal.
NB: sans LSD, ma crise de vie m'a fait re-émerger cet inconscient...
La relation entre la naissance biologique et les expériences de mort/re-naissance est très profonde et spécifique. Cette constatation permet d'utiliser les phases de l'accouchement biologique pour construire un modèle conceptuel destiné à faciliter la compréhension et la dynamique de l'inconscient au niveau périnatal. [...]
Des séquences empiriques de nature périnatale possèdent un potentiel thérapeutique distinct et permettent de surmonter des émotions et sensations physiques pénibles.
Elles résultent également en une transformation profonde de la personnalité. Une rencontre empirique profonde avec la mort et avec la naissance est de plus associée à une pénible crise existentielle au cours de laquelle l'individu remet en question la signification de l'existence, sa propre échelle de valeur et son monde de vie.
NB: je confirme!
Cette crise ne sera résolue qu'en retrouvant les dimensions spirituelles intrinsèques de la psyché et les éléments de l'inconscient collectif.
Le niveau périnatal de l'inconscient se situe donc à un croisement important entre l'inconscient individuel et collectif, ou entre la psychologie traditionnelle et le mysticisme, ou entre ce dernier et la psychologie trans-personnelle.
La phénoménologie des expériences de mort et de re-naissance reflétant le niveau périnatal de l'inconscient est très riche et très complexe. Les expériences se manifestent selon 4 modèles ou constellations empiriques. [...]
Les MPF possèdent un contenu émotionnel et psychosomatique propre, mais elles fonctionnent en outre comme des principes organisateurs pour le matériau d'autres plans de l'inconscient.
MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
[...]
Certains sujets expérimentent parfois un spectre entier d'images et de thèmes qui sont associés à la MPF I suivant les lois de la logique empirique profonde.
L'état intra-utérin paisible accompagne dans certains cas d'autres expériences qui partagent avec lui l'absence de limites et d'obstacles, telles que la conscience de l'océan, celle d'une forme de vie aquatique (baleine, poisson, méduse, anémone de mer ou varech), ou encore celle de l'espace interstellaire.
Des images de la nature sous son meilleur aspect (la Mère Nature), belle, sécurisante, nourricière, représentent aussi des éléments concomitants de l'état foetal positif.
Des visions archétypes de l'inconscient collectif impliquent dans ce contexte des paradis de différentes cultures. Des séqunces d'unité cosmique ou d'union mystique font partie intégrante de l'expérience de la MPF I.
Les désordres de la vie intra-utérine sont associés à des images et à des séquences de périls sous-marins, de cours d'eau pollués, de contamination ou d'inhospitalité de la nature ainsi qu'à des visions de démons insidieux.
Une distorsion psychotique aux connotations paranoïdes remplace la dissolution mystique des limites.
Les aspects positifs de la MPF I sont étroitement liés aux souvenirs d'union symbiotiques avec la mère, et aux souvenirs de situations associées à la paix de l'esprit, à la satisfaction, à la relaxation et à la beauté naturelle.
Des aspects négatifs de la MPF I tendent en revanche à être associés à certains éléments trans-personnels négatifs correspondants.
NB: pour ma part, j'ai recontacté la sensation de symbiose dans la peur/l'angoisse inhérente à ma mère (tout en étant dans une grande confusion à cette époque de "reviviscence")
MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
L'intensification de cette expérience provoque parfois la vision d'un tourbillon gigantesque et irrésistible aspirant le sujet et son monde vers son épicentre. Une variante empirique de cette fusion dangereuse fait intervenir des monstres terrifiants désireux d'avaler le patient: dragons géants, pythons, pieuvres, baleines ou araignées.
Une forme moins dramatique de la même expérience est le thème d'une descente aux enfers et l'errance dans des grottes ou un labyrinthe. [...]
La contre partie symbolique de la première phase clinique de l'accouchement est l'expérience du sans-issue, ou de l'enfer. L'individu a le sentiment 'être pris au piège dans un monde cauchemardesque, il expérimente la claustrophobie et subit d'incroyables tortures psychologiques et physiques. Il perd le sens du temps linéaire, il est incapable d'envisager le moment où prendra fin son tourment, et il ne voit aucun moyen d'y échapper. La situation est absolument insupportable: elle paraît interminable et désespérée.
Pour certains, cette expérience résulte en une identification empirique à des prisonniers de camps de concentration, à des internés dans un asile d'aliénés, à des pécheurs en enfer, ou à des personnages archétypes symbolisant la damnation éternelle tels que le Juif Errant Ahasvérus, le Hollandais Volant, Sisyphe, Tantale et Prométhée.
Le sujet confronté à une telle crise existentielle est incapable de discerner le moindre aspect positif dans le monde et dans son existence. Des sentiments angoissants de solitude métaphysique, de désespoir, d'impuissance, d'infériorité, de désarroi et de culpabilité sont des composantes classiques de cette matrice.
En tant que matrice de mémoire, la MPF II représente la base pour l'enregistrement de toutes les situations déplaisantes de la vie dans lesquelles une force destructrice irrésistible s'impose au sujet passif et désemparé.
NB: plus d'un an avec ce vécu de fond...
MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
[...]
La MPF III présente 4 aspects distincts, à savoir: titanesque, sadomasochiste, sexuel et scatologique.
Il importe de préciser qu'en dépit de cette diversité phénoménologique, le thème sous-jacent des expériences est un combat de mort/re-naissance.
[...]
La MPF III se caractérise par l'omniprésence de la mort, par des perversions sexuelles, par la peur, par l'agressivité, par des tendances scatologiques et par un symbolisme spirituel inverti.
[...]
Plusieurs caractéristiques importantes différencient ce modèle empirique de la constellation du "sans issue" décrite dans la MPF II. Ici, la situation ne paraît pas désespérée, et le sujet n'est pas impuissant. Il est actif et il éprouve le sentiment que sa souffrance a une direction et une raison d'être.
Cette situation se rapprocherait plus, en termes religieux, du concept du purgatoire que de celui de l'enfer. Le sujet ne joue en outre pas exclusivement le rôle de la victime passive. Il est simultanément observateur et acteur si bien qu'il est difficile de préciser s'il est victime ou bourreau.
La situation du "sans issue" implique une souffrance pure alors que l'expérience du conflit mort/re-naissance se situe à la frontière de l'angoisse et de l'extase ; elle représente la fusion des deux sentiments. Il semble approprié de parler dans ce contexte d'"extase volcanique"(yang) plutôt que d'"extase océanique"(yin), spécifique de l'union cosmique (MPF I).
En tant que matrice de mémoire, les caractéristiques empiriques spécifiques relient la MPF III aux souvenirs d'expériences sensuelles et sexuelles intenses et précaires, de luttes et de combat, d'aventure excitantes mais dangereuses, de viols et d'orgies sexuelles...[...]
Le symbolisme religieux et mythologique de cette matrice est en principe rattaché aux religions pratiquant et glorifiant les sacrifices et les rituels sanglants. Les scènes impliquent souvent des rituels de sacrifices précolombiens, des visions de crucifixion ou d'identification au Christ ou encore d'adoration de la terrible déesse Kali, de Coatlicue ou de Rangda.
Egalement éléments du Sabbat des Sorcières, des orgies sataniques ou des rituels de Messes Noires.
Un autre groupe d'images est lié aux rituels religieux et aux cérémonies combinant la sexualité et les danses primitives, telles que les adorations phalliques, les rites de fertilité, ou diverses cérémonies tribales aborigènes.
Un des symboles classiques de la transition entre la MPF III et la MPF IV fait intervenir le légendaire Phoenix, qui meurt dans le feu et renaît de ses cendres pour s'élever vers le soleil.
NB: Je réalise que j'étais plutôt dans ce vécu MPF III durant mes années de relations chaotiques qui m'ont déséquilibrées/transformées, et l'année de vécu MPF II est venue après avoir renoncé à cette relation (en poussant la perversion à son comble et en conscience, pour reprendre le dessus, par survie, pour un peu de plaisir angoissant extatique, mais à contre-coeur => pour me libérer d'une situation d'emprise).
Le "sans-issue" a été éprouvé seulement après ma naissance? => pour info, ma mère était cerclée et au repos pendant sa grossesse, je suis née dans les heures suivant le retrait du cerclage. Je présume dilatation rapide donc pas de vécu de sans-issue (le col n'a jamais été fermé et ne m'a jamais franchement retenu).
Par contre, je pense que je n'étais pas confort in-utéro de par un climat environnant anxieux, mais n'avait pas pour autant la sensation que ce serait mieux dehors. Bien ni ici, ni là..Pas envie de naître. (J'aurai souhaité savourer des moments de confort serein avant de venir et devoir m'autonomiser. J'y ai mis du mien, vu qu'on me sommait de sortir, mais à contre-coeur)
MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques. L'appréhension qui en résulte explique le fait que le sujet ne désire pas continuer l'expérience. La transition entre la MPF III et la MPF IV est accompagnée d'un sentiment d'annihilation à tous les niveaux. L'individu connaît un anéantissement biologique final, un choc émotionnel, une débâcle intellectuelle, et une humiliation morale, sa conception du monde s'effondre et il vit la destruction instantanée de son système antérieur de référence: on parle alors de "mort de l'ego".
Après que le sujet a "touché le fond cosmique" de l'annihilation totale, il est assailli par des visions de lumières froides et aveuglantes, blanches ou dorées, d'une radiance et d'une beauté surnaturelles.
Cette expérience est parfois associée à une présentation étonnante d'archétypes divines, à des spectres d'arc-en-ciel ou à des dessins complexes de paon. Des visions du renouveau printanier ou de l'accalmie après une tempête se manifestent aussi dans ce contexte. L'atmosphère générale est à la libération, à la rédemption, et au salut. L'individu se sent débarrassé de son fardeau d'agressivité et de culpabilité.
Il est submergé par un flux d'émotions positives à son égard, à celui d'autrui et de l'existence en général. Il lui semble que ce monde baigne dans la beauté, l'allégresse et la sécurité.
NB: C'est fou.
J'ai lu ce bouquin début 2013, quand j'étais en pleine confusion et que je me noyais dans ma relation. Je suis surprise en relisant et renotant ce passage ici de constater comment mes 2 années de vécus depuis s'ajustent sur ces MPF, et reprennent assez bien ce que je peux aujourd'hui nommer de ce que j'ai traversé et vécu psychiquement de par cette situation. Quelle expérience douloureuse mais enrichissante. J'ai réussi à retrouver ma spiritualité et le "symbolique" qui était assez absent de ma psyché, sans oublier ma féminité, mon désir, et ma sexualité.
NB2: Avant la lecture de ce bouquin et ces 5 dernières années, je n'avais pas trop d'opinion sur le vécu de la vie foetale. Je ne savais pas trop quoi penser de "la conscience", et à quel moment elle "arrivait".
Je pense aujourd'hui qu'une certaine intelligence et mémoire est présente dès la première cellule (issue des deux gamètes), et ne cesse de se construire et se remodeler tout du long de la croissance, intra-utérine, puis extra-utérine, jusqu'à l'acquisition de la parole, puis du développement du système cognitif et cortiqué.
Le symbolisme religieux et mythologique de la MPF IV est riche et varié. [...] L'expérience de la mort de l'ego est souvent associée à des images de déités terrifiantes et destructrices: Moloch, Shiva, Huitzilopochtli, Kali, ou Coatlicue ou à une identification au Christ, à Osiris, à Adonie, à Dionysos ou à d'autres êtres mythiques ayant été sacrifiés. [...] Egalement fréquentes sont les expériences de rencontre ou d'union avec les Grandes Déesses Mères telle que la Vierge Marie, Isi, Lakshmi, Parvati, Héra ou Cybèle.
En tant que matrice de mémoire, la MPF IV enregistre toutes les situations au cours desquelles le sujet a échappé à un danger quelconque. Les sujets revivent donc des souvenirs liés à des épisodes suivants de près la fin d'une guerre ou d'une révolution, la survie à des accidents, à des interventions chirurgicales, à des maladies graves.
Bon, ben j'avais pas prévu une réponse si longue...mais j'ai apprécié cette relecture et ce rafraîchissement de mémoire!
la respi holotropique m'évoque bien le rebirth en effet, en lisant les liens que tu m'as donné.
Pour les matrices périnatales de S.Grov, c'est bien dans "Psychologie Transpersonnelle" que je l'ai lu.
Il en établit 4 grands types de matrices périnatales fondamentales (MPF), d'après l'étude qu'il a fait de plus de 2000 "trip sous lsd".
Je le cite en diagonale abrégée:
"Les techniques qui permettent de pénétrer empiriquement dans les domaines de l'inconscient, tendant à activer en premier lieu les organes sensoriels. [...] Ces expériences sensorielles (plus ou moins abstraites, sans signification symbolique personnelle) n'ont guère d'importance dans le cadre du processus de l'exploration profonde de soi. d'expériences sensorielles. Elles constituent une barrière qu'il est nécessaire de franchir pour entreprendre le voyage dans la psyché inconsciente.
[...]
La douleur émotionnelle et la douleur physique atteignent parfois une intensité extraordinaire lorsque le processus d'auto-exploration empirique s'approfondit. Elles sont parfois si extrêmes que l'individu a le sentiment d'avoir transcendé les limites de la souffrance individuelle et d'expérimenter la souffrance de groupes d'individus, celle de toute l'humanité, voire celle de toute la vie. [...]
La confrontation empirique avec la mort à ce niveau tend à être intimement associée à une série de phénomènes liés au processus de la naissance.
Les individus impliqués dans de telles expériences ont le sentiment de lutter pour naître ou pour accoucher; ils ressentent, de plus, nombre des modifications physiologiques concomitantes à la naissance. Les sujets ont souvent la conviction d'être des foetus et ils revivent parfois certains aspects de leur naissance biologique avec une précision étonnante et vérifiable.
L'élément de mort est représenté par une identification simultanée ou alternative à des personnes âgées, souffrantes et agonisantes. L'ensemble du spectre se manifestant à ce niveau n'est pas réductible à la reviviscence de la naissance biologique, pourtant le trauma de la naissance représente un élément essentiel de ce processus. C'est la raison pour laquelle j'ai nommé ce domaine: inconscient périnatal.
NB: sans LSD, ma crise de vie m'a fait re-émerger cet inconscient...
La relation entre la naissance biologique et les expériences de mort/re-naissance est très profonde et spécifique. Cette constatation permet d'utiliser les phases de l'accouchement biologique pour construire un modèle conceptuel destiné à faciliter la compréhension et la dynamique de l'inconscient au niveau périnatal. [...]
Des séquences empiriques de nature périnatale possèdent un potentiel thérapeutique distinct et permettent de surmonter des émotions et sensations physiques pénibles.
Elles résultent également en une transformation profonde de la personnalité. Une rencontre empirique profonde avec la mort et avec la naissance est de plus associée à une pénible crise existentielle au cours de laquelle l'individu remet en question la signification de l'existence, sa propre échelle de valeur et son monde de vie.
NB: je confirme!
Cette crise ne sera résolue qu'en retrouvant les dimensions spirituelles intrinsèques de la psyché et les éléments de l'inconscient collectif.
Le niveau périnatal de l'inconscient se situe donc à un croisement important entre l'inconscient individuel et collectif, ou entre la psychologie traditionnelle et le mysticisme, ou entre ce dernier et la psychologie trans-personnelle.
La phénoménologie des expériences de mort et de re-naissance reflétant le niveau périnatal de l'inconscient est très riche et très complexe. Les expériences se manifestent selon 4 modèles ou constellations empiriques. [...]
Les MPF possèdent un contenu émotionnel et psychosomatique propre, mais elles fonctionnent en outre comme des principes organisateurs pour le matériau d'autres plans de l'inconscient.
MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
[...]
Certains sujets expérimentent parfois un spectre entier d'images et de thèmes qui sont associés à la MPF I suivant les lois de la logique empirique profonde.
L'état intra-utérin paisible accompagne dans certains cas d'autres expériences qui partagent avec lui l'absence de limites et d'obstacles, telles que la conscience de l'océan, celle d'une forme de vie aquatique (baleine, poisson, méduse, anémone de mer ou varech), ou encore celle de l'espace interstellaire.
Des images de la nature sous son meilleur aspect (la Mère Nature), belle, sécurisante, nourricière, représentent aussi des éléments concomitants de l'état foetal positif.
Des visions archétypes de l'inconscient collectif impliquent dans ce contexte des paradis de différentes cultures. Des séqunces d'unité cosmique ou d'union mystique font partie intégrante de l'expérience de la MPF I.
Les désordres de la vie intra-utérine sont associés à des images et à des séquences de périls sous-marins, de cours d'eau pollués, de contamination ou d'inhospitalité de la nature ainsi qu'à des visions de démons insidieux.
Une distorsion psychotique aux connotations paranoïdes remplace la dissolution mystique des limites.
Les aspects positifs de la MPF I sont étroitement liés aux souvenirs d'union symbiotiques avec la mère, et aux souvenirs de situations associées à la paix de l'esprit, à la satisfaction, à la relaxation et à la beauté naturelle.
Des aspects négatifs de la MPF I tendent en revanche à être associés à certains éléments trans-personnels négatifs correspondants.
NB: pour ma part, j'ai recontacté la sensation de symbiose dans la peur/l'angoisse inhérente à ma mère (tout en étant dans une grande confusion à cette époque de "reviviscence")
MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
L'intensification de cette expérience provoque parfois la vision d'un tourbillon gigantesque et irrésistible aspirant le sujet et son monde vers son épicentre. Une variante empirique de cette fusion dangereuse fait intervenir des monstres terrifiants désireux d'avaler le patient: dragons géants, pythons, pieuvres, baleines ou araignées.
Une forme moins dramatique de la même expérience est le thème d'une descente aux enfers et l'errance dans des grottes ou un labyrinthe. [...]
La contre partie symbolique de la première phase clinique de l'accouchement est l'expérience du sans-issue, ou de l'enfer. L'individu a le sentiment 'être pris au piège dans un monde cauchemardesque, il expérimente la claustrophobie et subit d'incroyables tortures psychologiques et physiques. Il perd le sens du temps linéaire, il est incapable d'envisager le moment où prendra fin son tourment, et il ne voit aucun moyen d'y échapper. La situation est absolument insupportable: elle paraît interminable et désespérée.
Pour certains, cette expérience résulte en une identification empirique à des prisonniers de camps de concentration, à des internés dans un asile d'aliénés, à des pécheurs en enfer, ou à des personnages archétypes symbolisant la damnation éternelle tels que le Juif Errant Ahasvérus, le Hollandais Volant, Sisyphe, Tantale et Prométhée.
Le sujet confronté à une telle crise existentielle est incapable de discerner le moindre aspect positif dans le monde et dans son existence. Des sentiments angoissants de solitude métaphysique, de désespoir, d'impuissance, d'infériorité, de désarroi et de culpabilité sont des composantes classiques de cette matrice.
En tant que matrice de mémoire, la MPF II représente la base pour l'enregistrement de toutes les situations déplaisantes de la vie dans lesquelles une force destructrice irrésistible s'impose au sujet passif et désemparé.
NB: plus d'un an avec ce vécu de fond...
MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
[...]
La MPF III présente 4 aspects distincts, à savoir: titanesque, sadomasochiste, sexuel et scatologique.
Il importe de préciser qu'en dépit de cette diversité phénoménologique, le thème sous-jacent des expériences est un combat de mort/re-naissance.
[...]
La MPF III se caractérise par l'omniprésence de la mort, par des perversions sexuelles, par la peur, par l'agressivité, par des tendances scatologiques et par un symbolisme spirituel inverti.
[...]
Plusieurs caractéristiques importantes différencient ce modèle empirique de la constellation du "sans issue" décrite dans la MPF II. Ici, la situation ne paraît pas désespérée, et le sujet n'est pas impuissant. Il est actif et il éprouve le sentiment que sa souffrance a une direction et une raison d'être.
Cette situation se rapprocherait plus, en termes religieux, du concept du purgatoire que de celui de l'enfer. Le sujet ne joue en outre pas exclusivement le rôle de la victime passive. Il est simultanément observateur et acteur si bien qu'il est difficile de préciser s'il est victime ou bourreau.
La situation du "sans issue" implique une souffrance pure alors que l'expérience du conflit mort/re-naissance se situe à la frontière de l'angoisse et de l'extase ; elle représente la fusion des deux sentiments. Il semble approprié de parler dans ce contexte d'"extase volcanique"(yang) plutôt que d'"extase océanique"(yin), spécifique de l'union cosmique (MPF I).
En tant que matrice de mémoire, les caractéristiques empiriques spécifiques relient la MPF III aux souvenirs d'expériences sensuelles et sexuelles intenses et précaires, de luttes et de combat, d'aventure excitantes mais dangereuses, de viols et d'orgies sexuelles...[...]
Le symbolisme religieux et mythologique de cette matrice est en principe rattaché aux religions pratiquant et glorifiant les sacrifices et les rituels sanglants. Les scènes impliquent souvent des rituels de sacrifices précolombiens, des visions de crucifixion ou d'identification au Christ ou encore d'adoration de la terrible déesse Kali, de Coatlicue ou de Rangda.
Egalement éléments du Sabbat des Sorcières, des orgies sataniques ou des rituels de Messes Noires.
Un autre groupe d'images est lié aux rituels religieux et aux cérémonies combinant la sexualité et les danses primitives, telles que les adorations phalliques, les rites de fertilité, ou diverses cérémonies tribales aborigènes.
Un des symboles classiques de la transition entre la MPF III et la MPF IV fait intervenir le légendaire Phoenix, qui meurt dans le feu et renaît de ses cendres pour s'élever vers le soleil.
NB: Je réalise que j'étais plutôt dans ce vécu MPF III durant mes années de relations chaotiques qui m'ont déséquilibrées/transformées, et l'année de vécu MPF II est venue après avoir renoncé à cette relation (en poussant la perversion à son comble et en conscience, pour reprendre le dessus, par survie, pour un peu de plaisir angoissant extatique, mais à contre-coeur => pour me libérer d'une situation d'emprise).
Le "sans-issue" a été éprouvé seulement après ma naissance? => pour info, ma mère était cerclée et au repos pendant sa grossesse, je suis née dans les heures suivant le retrait du cerclage. Je présume dilatation rapide donc pas de vécu de sans-issue (le col n'a jamais été fermé et ne m'a jamais franchement retenu).
Par contre, je pense que je n'étais pas confort in-utéro de par un climat environnant anxieux, mais n'avait pas pour autant la sensation que ce serait mieux dehors. Bien ni ici, ni là..Pas envie de naître. (J'aurai souhaité savourer des moments de confort serein avant de venir et devoir m'autonomiser. J'y ai mis du mien, vu qu'on me sommait de sortir, mais à contre-coeur)
MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques. L'appréhension qui en résulte explique le fait que le sujet ne désire pas continuer l'expérience. La transition entre la MPF III et la MPF IV est accompagnée d'un sentiment d'annihilation à tous les niveaux. L'individu connaît un anéantissement biologique final, un choc émotionnel, une débâcle intellectuelle, et une humiliation morale, sa conception du monde s'effondre et il vit la destruction instantanée de son système antérieur de référence: on parle alors de "mort de l'ego".
Après que le sujet a "touché le fond cosmique" de l'annihilation totale, il est assailli par des visions de lumières froides et aveuglantes, blanches ou dorées, d'une radiance et d'une beauté surnaturelles.
Cette expérience est parfois associée à une présentation étonnante d'archétypes divines, à des spectres d'arc-en-ciel ou à des dessins complexes de paon. Des visions du renouveau printanier ou de l'accalmie après une tempête se manifestent aussi dans ce contexte. L'atmosphère générale est à la libération, à la rédemption, et au salut. L'individu se sent débarrassé de son fardeau d'agressivité et de culpabilité.
Il est submergé par un flux d'émotions positives à son égard, à celui d'autrui et de l'existence en général. Il lui semble que ce monde baigne dans la beauté, l'allégresse et la sécurité.
NB: C'est fou.
J'ai lu ce bouquin début 2013, quand j'étais en pleine confusion et que je me noyais dans ma relation. Je suis surprise en relisant et renotant ce passage ici de constater comment mes 2 années de vécus depuis s'ajustent sur ces MPF, et reprennent assez bien ce que je peux aujourd'hui nommer de ce que j'ai traversé et vécu psychiquement de par cette situation. Quelle expérience douloureuse mais enrichissante. J'ai réussi à retrouver ma spiritualité et le "symbolique" qui était assez absent de ma psyché, sans oublier ma féminité, mon désir, et ma sexualité.
NB2: Avant la lecture de ce bouquin et ces 5 dernières années, je n'avais pas trop d'opinion sur le vécu de la vie foetale. Je ne savais pas trop quoi penser de "la conscience", et à quel moment elle "arrivait".
Je pense aujourd'hui qu'une certaine intelligence et mémoire est présente dès la première cellule (issue des deux gamètes), et ne cesse de se construire et se remodeler tout du long de la croissance, intra-utérine, puis extra-utérine, jusqu'à l'acquisition de la parole, puis du développement du système cognitif et cortiqué.
Le symbolisme religieux et mythologique de la MPF IV est riche et varié. [...] L'expérience de la mort de l'ego est souvent associée à des images de déités terrifiantes et destructrices: Moloch, Shiva, Huitzilopochtli, Kali, ou Coatlicue ou à une identification au Christ, à Osiris, à Adonie, à Dionysos ou à d'autres êtres mythiques ayant été sacrifiés. [...] Egalement fréquentes sont les expériences de rencontre ou d'union avec les Grandes Déesses Mères telle que la Vierge Marie, Isi, Lakshmi, Parvati, Héra ou Cybèle.
En tant que matrice de mémoire, la MPF IV enregistre toutes les situations au cours desquelles le sujet a échappé à un danger quelconque. Les sujets revivent donc des souvenirs liés à des épisodes suivants de près la fin d'une guerre ou d'une révolution, la survie à des accidents, à des interventions chirurgicales, à des maladies graves.
Bon, ben j'avais pas prévu une réponse si longue...mais j'ai apprécié cette relecture et ce rafraîchissement de mémoire!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:17, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Magnifique ! Merci de mettre dans tes deux derniers post des notions clés qui sont dans mon propre trousseau
Ces deux approches de "la psyché" me sont précieuses aussi de même la manière dont tu les revisite
J'ai pour ma part une autre histoire de vie qui m'a menée à ces clés et à trouver les serrures en moi qu'elles ont ouvertes,
nos plus petits dénominateurs communs se montrent dans ce type d'approche :
à la fois
- un vécu de fouilles internes,
- une orientation de la recherche externe et vers soi et vers les autres,
- des applications pratiques dans sa vie des résultats de ses recherches, qui la font changer de trajectoire vers une meilleure intégration-libération et des traumatismes enfouis et les méthodes pour les débusquer, les faire évoluer vers une reconnaissance de ses propres capacités de résilience...
en gros pour écrire vite
Je me permet de copier coller ces deux post pour y réfléchir de mon côté en ce moment où je suis en train de ranger cartons de notes, bouquins, photos etc de 38 ans de vie !
Je suis contente de pouvoir partager cette réflexion avec quelqu'un comme toi,
merci
Bonne journée
ici 15°, ciel couvert de voiles mais soleil irradiant derrière promet réchauffement extérieur ultérieur, soleil interne au beau fixe "même si ..."
Ces deux approches de "la psyché" me sont précieuses aussi de même la manière dont tu les revisite
J'ai pour ma part une autre histoire de vie qui m'a menée à ces clés et à trouver les serrures en moi qu'elles ont ouvertes,
nos plus petits dénominateurs communs se montrent dans ce type d'approche :
à la fois
- un vécu de fouilles internes,
- une orientation de la recherche externe et vers soi et vers les autres,
- des applications pratiques dans sa vie des résultats de ses recherches, qui la font changer de trajectoire vers une meilleure intégration-libération et des traumatismes enfouis et les méthodes pour les débusquer, les faire évoluer vers une reconnaissance de ses propres capacités de résilience...
en gros pour écrire vite
Je me permet de copier coller ces deux post pour y réfléchir de mon côté en ce moment où je suis en train de ranger cartons de notes, bouquins, photos etc de 38 ans de vie !
Je suis contente de pouvoir partager cette réflexion avec quelqu'un comme toi,
merci
Bonne journée
ici 15°, ciel couvert de voiles mais soleil irradiant derrière promet réchauffement extérieur ultérieur, soleil interne au beau fixe "même si ..."
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@Aimant, je trouve enfin le temps pour une réponse à ton post de dimanche dernier!
Image chat/souris:
Depuis tes derniers post sur ton fil , je suis plutôt avec cette image
Pas tant un jugement qu'un constat, et un regard de plus en plus apaisé sur mon passé. Il faut bien nommer ce qui a été pour l'identifier et ne plus batailler contre soi.
Oui, cette tendance, cette sensation de trop ou pas assez, toujours dans les extrêmes, me faisait sentir cet inconfort, cette injustesse de la situation (ça s'est affiné dans le temps! pendant longtemps, j'étais plus dans un ressenti d'injustice, puis, subtilement, cela a glissé vers l'injustesse, et à partir de là, j'ai pu commencer à me ré-équilibrer, non sans effort ni sans mal!! )
Oui pour la nuance compromis/compromission, je pense dans le même sens que toi. J'avais essayé de le verbaliser dans un de nos échanges.
Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
Maintenant, en effet et comme tu le dis également, je ne me lance plus dans tous les combats (ou je ne cours plus sur toutes les balles sur un terrain de tennis . J'étais sportive et joueuse, mais je connaissais pas les règles du jeu, du coup, je m'épuisais et me poussait à bout, un peu avec l'esprit de compétition et de dépassement de soi que le sport titille. Je cherchais à me satisfaire par mes capacités, pas par le plaisir du jeu.
Je mettrai le pas de côté dans le 3). Selon le moment de mise en mouvement, plus ou moins tardif, le pas de côté/esquive/changement de plan permet une mise à l'abri à bon escient et sans trop de sur-stress.
Si on réagit un peu tard, on se retrouve à devoir fuir avec le sentiment de panique qui l'accompagne.
Merci pour ce lien très intéressant sur l'amour et la relation de couple.
Je développe pas, mais j'adhère complètement avec cette vision. J'avais cette intention/instinct de tendre à cette qualité relationnelle dans ma dernière relation, mais lui ne la partageait pas/ne le souhaitait pas/ne pouvait pas.
Cela m'a mise face au non-amour/respect que je me porte et m'a permis d'en prendre conscience. J'attendais de lui quelque chose que je ne mettais pas en pratique pour moi-même. J'étais par contre très en conscience et en résonance avec sa souffrance, ses distorsions, son envie d'aimer mais son incapacité à.
J'ai pris du recul quand j'ai réalisé que moi, je le souhaitais réellement. Lui préférait baigner dans une illusion et ne pas se donner la peine de l'atteindre (il a sacrément souffert, très jeune, et a été sacrément mal accompagné tout durant...)
Non, ce n'était pas ma question. Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Mais pour beaucoup de choses, quelque chose doit mourir/prendre fin/s'estomper pour qu'un autre élément renaisse/émerge. (mort d'une idée pour qu'une autre puisse naître).
Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça incluerait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Je m'arrête là, car de bon dimanche matin, la gueule enfarinée de mon coucher tardif aviné, je peux pas réfléchir mieux Mais ça m'amène par là en tout cas.
Juste un achèvement de quelque chose si le déséquilibre est modéré. Un gros chaos si c'était bien perturbé (les guerres en sont un exemple . d'ailleurs, vu le déséquilibre actuel ressenti par de plus en plus de personnes, je m'attends pas à un achèvement soft pour cette période d'après-guerre. C'est bien trop pour que ça s'équilibre en douceur me semble-t-il. Je sais pas quelle forme ça prendra, mais devrait y avoir de gros revirements, plutôt tôt que tard. (c'est des sensations, je suis pas Mme Irma, hein? )
Je précise. On est conçu par le désir (plus ou moins conscient) de nos parents, plus ou moins empreint d'amour selon la conscience de ceux-ci.
Mais notre naissance, à mon sens, est vécu de manière chaotique (cf mon post sur les Matrices Périnatales Fondamentales de S.Grov.
Le monde que l'on a connu et dans lequel on s'est développé pendant 9 mois, le seul que l'on connaisse, se met en mouvement, comme un grand tremblement de terre.
L'amour et la connexion que l'on a avec nos parents ne change pas la situation que notre stabilité ou pseudo-stabilité (selon la qualité de la grossesse) se perturbe fortement durant ces quelques heures de changement de monde (aquatique à aérien, 37° à 21°, sombre à lumineux...)
oui, 7, ça me paraît beaucoup aussi Une, ça fait un peu short. Disons 2 à 4 selon là encore l'intensité du bouzin héréditaire...
J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
Oser m'exprimer, poser mes pensées. J'ai l'espace et le respect bienveillant pour faire cela en tranquillité. Me poser et m'éclaircir.
Et ça transparaît de plus en plus et de mieux en mieux dans mon quotidien.
Bon, je vais m'en tenir là pour ma réponse... Au plaisir de te/vous lire!
Image chat/souris:
Depuis tes derniers post sur ton fil , je suis plutôt avec cette image
Ayla: Pas d'armures=tu prends tous les coups (j'ai probablement été plus naïve, ou plus téméraire/audacieuse que toi enfant, ou tout simplement plus tordue "à vouloir jouer dans la cour des grands".)
Aimant: Ne te juge pas, et sois bienveillante avec toi Smile . Peu importe le pourquoi maintenant. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas le changer.
Pas tant un jugement qu'un constat, et un regard de plus en plus apaisé sur mon passé. Il faut bien nommer ce qui a été pour l'identifier et ne plus batailler contre soi.
Ça ne sonne pas juste car trop d'habitude ?
Oui, cette tendance, cette sensation de trop ou pas assez, toujours dans les extrêmes, me faisait sentir cet inconfort, cette injustesse de la situation (ça s'est affiné dans le temps! pendant longtemps, j'étais plus dans un ressenti d'injustice, puis, subtilement, cela a glissé vers l'injustesse, et à partir de là, j'ai pu commencer à me ré-équilibrer, non sans effort ni sans mal!! )
Ayla: J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
Aimant: Là encore je fais une nuance. Un compromis, ce n'est pas de la compromission. Le compromis amène à une situation juste, car les deux intervenants (ou plus) ne s'estiment pas lésés. La compromission amène à une soumission. Et là, il y en a forcément un qui va se sentir lésé.
Oui pour la nuance compromis/compromission, je pense dans le même sens que toi. J'avais essayé de le verbaliser dans un de nos échanges.
Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
Maintenant, en effet et comme tu le dis également, je ne me lance plus dans tous les combats (ou je ne cours plus sur toutes les balles sur un terrain de tennis . J'étais sportive et joueuse, mais je connaissais pas les règles du jeu, du coup, je m'épuisais et me poussait à bout, un peu avec l'esprit de compétition et de dépassement de soi que le sport titille. Je cherchais à me satisfaire par mes capacités, pas par le plaisir du jeu.
Ayla: D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Aimant: Tu oublies :
4) Pas de côté, pour éviter. Mais éviter n'est pas fuir.
Je mettrai le pas de côté dans le 3). Selon le moment de mise en mouvement, plus ou moins tardif, le pas de côté/esquive/changement de plan permet une mise à l'abri à bon escient et sans trop de sur-stress.
Si on réagit un peu tard, on se retrouve à devoir fuir avec le sentiment de panique qui l'accompagne.
Ayla: Je dirai plutôt "Je t'aime" reformulé = Je, aime-moi
Aimant: Petit lien
Merci pour ce lien très intéressant sur l'amour et la relation de couple.
Je développe pas, mais j'adhère complètement avec cette vision. J'avais cette intention/instinct de tendre à cette qualité relationnelle dans ma dernière relation, mais lui ne la partageait pas/ne le souhaitait pas/ne pouvait pas.
Cela m'a mise face au non-amour/respect que je me porte et m'a permis d'en prendre conscience. J'attendais de lui quelque chose que je ne mettais pas en pratique pour moi-même. J'étais par contre très en conscience et en résonance avec sa souffrance, ses distorsions, son envie d'aimer mais son incapacité à.
J'ai pris du recul quand j'ai réalisé que moi, je le souhaitais réellement. Lui préférait baigner dans une illusion et ne pas se donner la peine de l'atteindre (il a sacrément souffert, très jeune, et a été sacrément mal accompagné tout durant...)
Aimant: Je ressens ce que je pense : notion de simultanéité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.
Ayla: T'est-t-il possible, peux-tu expérimenter intentionnellement l'inverse?
Aimant: Mon cerveau pense ce que mon corps ressent, en même temps. Ce que je disais pas pensée et corps liés.
Si je peux forcer mon corps à ressentir ce que pense mon cerveau ? Oui. Comme tout le monde je dirai. La notion d'effort en sport par exemple. Même si tu n'en peux plus, tu te dis "allez on y va", et le corps suit.
Non, ce n'était pas ma question. Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Mort <=> Vie. En perpétuel mouvement. La mort physique d'un être (perte de son Qi, de son énergie qui l'anime) signe la fin de sa vie matérielle, certes.Quel est l’antonyme de mort alors ?
Mais pour beaucoup de choses, quelque chose doit mourir/prendre fin/s'estomper pour qu'un autre élément renaisse/émerge. (mort d'une idée pour qu'une autre puisse naître).
Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça incluerait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Je m'arrête là, car de bon dimanche matin, la gueule enfarinée de mon coucher tardif aviné, je peux pas réfléchir mieux Mais ça m'amène par là en tout cas.
Tout dépend l'intensité du déséquilibre de base, j'aurai tendance à dire.Il ressort toujours quelque chose du chaos. Mais est-il nécessaire d'aller jusque là pour que quelque chose ressorte ?
Juste un achèvement de quelque chose si le déséquilibre est modéré. Un gros chaos si c'était bien perturbé (les guerres en sont un exemple . d'ailleurs, vu le déséquilibre actuel ressenti par de plus en plus de personnes, je m'attends pas à un achèvement soft pour cette période d'après-guerre. C'est bien trop pour que ça s'équilibre en douceur me semble-t-il. Je sais pas quelle forme ça prendra, mais devrait y avoir de gros revirements, plutôt tôt que tard. (c'est des sensations, je suis pas Mme Irma, hein? )
Ayla: Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Aimant: Eeeuuuhhh ... Qu'entends-tu par on nait par le chaos ? Pour moi, on nait par l'amour. Celui des deux parents qui donne lieu à la vie de l'enfant.
Je précise. On est conçu par le désir (plus ou moins conscient) de nos parents, plus ou moins empreint d'amour selon la conscience de ceux-ci.
Mais notre naissance, à mon sens, est vécu de manière chaotique (cf mon post sur les Matrices Périnatales Fondamentales de S.Grov.
Le monde que l'on a connu et dans lequel on s'est développé pendant 9 mois, le seul que l'on connaisse, se met en mouvement, comme un grand tremblement de terre.
L'amour et la connexion que l'on a avec nos parents ne change pas la situation que notre stabilité ou pseudo-stabilité (selon la qualité de la grossesse) se perturbe fortement durant ces quelques heures de changement de monde (aquatique à aérien, 37° à 21°, sombre à lumineux...)
Ayla: NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
Aimant: J'aurai tendance à croire qu'une seule suffit.
oui, 7, ça me paraît beaucoup aussi Une, ça fait un peu short. Disons 2 à 4 selon là encore l'intensité du bouzin héréditaire...
Ayla: [...]
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
Aimant: Qu'il y a dichotomie. Et pourquoi pas les deux en même temps ?
La sublimation est dans les pulsions sexuelles. Enfin, je le verrai ainsi. J'avoue ne pas trop y avoir réfléchi.
J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
Il me semble bien que oui! Et ce forum, via mon fil, m'aide grandement à cela.Du coup maintenant tu t'affirmes ?
Oser m'exprimer, poser mes pensées. J'ai l'espace et le respect bienveillant pour faire cela en tranquillité. Me poser et m'éclaircir.
Et ça transparaît de plus en plus et de mieux en mieux dans mon quotidien.
Je t'ai répondu par MP, mais je te remercie grandement pour ce lien:La peur d'aimer. Le déni de soi dans les relations.Je te l'envoie par mp. Tu verras s'il est bon ou non de le poster Smile .
Bon, je vais m'en tenir là pour ma réponse... Au plaisir de te/vous lire!
Bon dimanche à toi et à vous tous au passage!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:19, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Time is on my side (Yes it is)
Time is on my side (Yes it is)
Now you always say that you want to be free
But you'll come running back, you'll come running back
You'll come running back to me
Yeah, time is on my side (Yes it is)
Time is on my side (Yes it is)
You're searching for good times, but just wait and see
You'll come running back, you'll come running back
You'll come running back to me
Go ahead, baby, go ahead. Go ahead and light up the town
And baby, do anything your heart desires
Remember, I'll always be around
And I know like I told you so many times before
You're gonna come back
Yeah, you're gonna come back, baby
Knockin', yeah, knockin' right on my door, yeah !
Time is on my side (Yes it is)
Time is on my side (Yes it is)
Cause I've got real the love, the kind that you need
You'll come running back, you'll come running back
You'll come running back to me
Yeah, time, time time is on my side (Yes it is)
I said, time, time, time is on my side (Yes it is)
I said, time, time, time is on my side
Tape sur nos systèmes
L’envie que tout l’monde s’aime
Le soleil donne
Ce vieux désir super
Qu’on s’rait tous un peu frères
Le soleil donne
Le soleil donne
De l’or intelligent
Le soleil donne
La même couleur aux gens
La même couleur aux gens
Gentiment
Feel the fire in your blood
Make believe we’re all in love
In the sundance
You can dream the sweetest games
Hold hands around the flames
In the sundance
In the sundance
The gold keeps coming down
In the sundance
White’s turning into brown
And rain don’t stay around
Painting the town
We’re just dancing
In the sundance
Nace el deseo
De quererse mas
Ole el sol
Oro intelligente
Alumbra la gentle
Ole el sol
Ole el sol
A todo el mundo da
Ole el sol
Una tez morena
Una tel morena
Igual
Lélé lélélé
Cuando cuando baila el sol
A sol mi piel morena tiene sabor
Oh oh oh oh
La même couleur aux gens
Ioh, Ioh la même couleur aux gens
Oh oh oh oh
Just color me tomorrow
You can never stop the changing skies
Dancing in the sundance
La même couleur aux gens
Oh oh oh la même couleur aux gens
Oh oh oh oh
La misma tez morena
Siento me siento pedacitos del sol
Oh oh oh oh
Just color me tomorrow
We’ve got children living in our eyes
Dancing in the sundance
Oh la même couleur aux gens
Oh oh oh du soleil, la réflection
A Mesma cor Morena
E a cor do a mabrâ
With sol love you ain’t going far
Dancing in the sundance
Ioh, Ioh, la même couleur aux gens
La Misma tez morena
Don’t matter who your are
Dancing in the sundance
Oh oh oh la même couleur aux gens
Oh oh oh La Mima tez morena
Oh oh oh Just color me tomorrow
Oh oh oh La même couleur aux yeux
Oh oh oh A mesma cor morena
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Bon début de semaine
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
J'adore Rémi Gaillard !! . Merci
Tu progresses vite. Il faut que cela rentre. Une image de soi ne se change pas rapidement. A dire vrai, peu importe le décalage. Le tout est que tu le vives bien . Ce qui me semble le cas ?
J'ai pas mal connu aussi ce que tu écris là. Ce n'est pas bon de rentrer sa colère à outrance, parce qu'à la fin elle finit toujours par ressortir. Par contre, il faut savoir la repérer, puis la dire "calmement". Ce n'est pas toujours simple. Perso, plus les gens me sont proches, plus c'est dur. Et toi ?
C'est le principe d'être en relation . L'autre fera souvent résonner chez soi une problématique dont on a pas forcément conscience. Et inversement. On se heurte souvent aux limites de l'autre.
Je ressens ce que je pense : instantanéité, en même temps. L'esprit et le corps sont liés. La raison et les émotions sont liées.
Je pense ce que je ressens : notion de délai : je ressens, puis je le symbolise. L'esprit et le corps sont déliés. Les émotions prennent le pas sur la raison.
Après, je te rejoins. Je ne sais pas toujours ce que je ressens. Dans ce cas, j'ai besoin de penser ce que je ressens. Mais avec, le temps, c'est une chose relativement rare pour moi maintenant. Si tu veux, je ne vois pas une notion d'auto-conditionnement dans "je ressens ce que je pense", mais une notion de connaissance de soi.
Je ramène aussi cela aux pulsions de vie et de mort qui sont liées. Avec la notion de désir qui en découle.
Ça t'inspire quoi du coup ?
Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
J''ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Sur les notions qui me sont apparus à la lecture des matrices, j'ai plus vu de la fusion/individuation. Avec la notion de symbolisme rattachée.
Edit : Cet échange m'a fait pensé à ces vidéos, qui démarrent par cette première partie :
Bonne fin de long weekend à toi, et bon début de semaine !
J'adore Rémi Gaillard !! . Merci
Le renvoi du reflet . Vaste sujet. Avec les décalages qu'il induit.Ayla a écrit:
Image chat/souris:
Depuis tes derniers post sur ton fil , je suis plutôt avec cette image
Tu progresses vite. Il faut que cela rentre. Une image de soi ne se change pas rapidement. A dire vrai, peu importe le décalage. Le tout est que tu le vives bien . Ce qui me semble le cas ?
D'akAyla a écrit:Pas tant un jugement qu'un constat, et un regard de plus en plus apaisé sur mon passé. Il faut bien nommer ce qui a été pour l'identifier et ne plus batailler contre soi.
Ancre bien comment déceler ce sentiment d'injustesse. Un risque potentiel est de retomber dans cette sensation de trop ou pas assez, avec un passage par l'injustice. Toujours être acteur de sa vieAyla a écrit:Oui, cette tendance, cette sensation de trop ou pas assez, toujours dans les extrêmes, me faisait sentir cet inconfort, cette injustesse de la situation (ça s'est affiné dans le temps! pendant longtemps, j'étais plus dans un ressenti d'injustice, puis, subtilement, cela a glissé vers l'injustesse, et à partir de là, j'ai pu commencer à me ré-équilibrer, non sans effort ni sans mal!! )Ça ne sonne pas juste car trop d'habitude ?
C'est une limite qui est dure à voir. Savoir sur quoi transiger, ou non. Disons qu'un compromis n'est pas un sacrifice.Ayla a écrit:Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
J'ai pas mal connu aussi ce que tu écris là. Ce n'est pas bon de rentrer sa colère à outrance, parce qu'à la fin elle finit toujours par ressortir. Par contre, il faut savoir la repérer, puis la dire "calmement". Ce n'est pas toujours simple. Perso, plus les gens me sont proches, plus c'est dur. Et toi ?
. Ça, c'est le plus important !Ayla a écrit:Maintenant, en effet et comme tu le dis également, je ne me lance plus dans tous les combats (ou je ne cours plus sur toutes les balles sur un terrain de tennis . J'étais sportive et joueuse, mais je connaissais pas les règles du jeu, du coup, je m'épuisais et me poussait à bout, un peu avec l'esprit de compétition et de dépassement de soi que le sport titille. Je cherchais à me satisfaire par mes capacités, pas par le plaisir du jeu.
Je suis d'accord avec toi, quant à la mise en mouvement. Le tout est d'identifier rapidement qu'on ne sent pas une situation. J'étais tombé sur ce lien en Anglais qui permet de l'identifier. Grosso modo, les leviers sont faire ressentir la peur, un devoir d'obligation, ou de la culpabilité. Ce qui induit chez l'autre des réactions "typiques".Ayla a écrit:Je mettrai le pas de côté dans le 3) (flight/fuite). Selon le moment de mise en mouvement, plus ou moins tardif, le pas de côté/esquive/changement de plan permet une mise à l'abri à bon escient et sans trop de sur-stress.
Si on réagit un peu tard, on se retrouve à devoir fuir avec le sentiment de panique qui l'accompagne.
Je t'en prie. Je comprends pour le "ne pouvait pas", et je dirai "pas mieux" ...Ayla a écrit:Merci pour ce lien très intéressant sur l'amour et la relation de couple.
Je développe pas, mais j'adhère complètement avec cette vision. J'avais cette intention/instinct de tendre à cette qualité relationnelle dans ma dernière relation, mais lui ne la partageait pas/ne le souhaitait pas/ne pouvait pas.
J'imagine bien la situation.Ayla a écrit:Cela m'a mise face au non-amour/respect que je me porte et m'a permis d'en prendre conscience. J'attendais de lui quelque chose que je ne mettais pas en pratique pour moi-même. J'étais par contre très en conscience et en résonance avec sa souffrance, ses distorsions, son envie d'aimer mais son incapacité à.
J'ai pris du recul quand j'ai réalisé que moi, je le souhaitais réellement. Lui préférait baigner dans une illusion et ne pas se donner la peine de l'atteindre (il a sacrément souffert, très jeune, et a été sacrément mal accompagné tout durant...)
C'est le principe d'être en relation . L'autre fera souvent résonner chez soi une problématique dont on a pas forcément conscience. Et inversement. On se heurte souvent aux limites de l'autre.
Je rajoute deux dimensions, celle du temps, et celle du lien corps/esprit. Tel que je le vois hein ? .Ayla a écrit:Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Je ressens ce que je pense : instantanéité, en même temps. L'esprit et le corps sont liés. La raison et les émotions sont liées.
Je pense ce que je ressens : notion de délai : je ressens, puis je le symbolise. L'esprit et le corps sont déliés. Les émotions prennent le pas sur la raison.
Après, je te rejoins. Je ne sais pas toujours ce que je ressens. Dans ce cas, j'ai besoin de penser ce que je ressens. Mais avec, le temps, c'est une chose relativement rare pour moi maintenant. Si tu veux, je ne vois pas une notion d'auto-conditionnement dans "je ressens ce que je pense", mais une notion de connaissance de soi.
Je ramène aussi cela aux pulsions de vie et de mort qui sont liées. Avec la notion de désir qui en découle.
Ça t'inspire quoi du coup ?
Héhéhé . Rien ne se perd, tout se transforme.Ayla a écrit:Mort <=> Vie. En perpétuel mouvement. La mort physique d'un être (perte de son Qi, de son énergie qui l'anime) signe la fin de sa vie matérielle, certes.Quel est l’antonyme de mort alors ?
Mourir/prendre fin est différent de s'estomper. Toute chose évolue. Sur l'exemple de l'idée, elle n'est pas forcé de disparaitre, au contraire même. Qu'une autre idée prenne la place ne veut pas dire qu'il faille oublier la première : l'expérience et le souvenir.Ayla a écrit:Mais pour beaucoup de choses, quelque chose doit mourir/prendre fin/s'estomper pour qu'un autre élément renaisse/émerge. (mort d'une idée pour qu'une autre puisse naître).
Peut-être brouillon pour toi, mais perso, j'apprécie de te lire sur le coup . Je le vois un peu de la même manière. La vie est une imbrication de cycles plus ou moins courts les uns dans les autres. Le tout est de les repérer, et les faire évoluer. Afin de les allonger. J'ai été amené à creuser sur le sujet. Mais le point de départ était la courbe sinusoïdale. On peut y rattacher plein de notions, comme les biorythmes par exemple. Quant à croire à la réincarnation, ou non, je pense que c'est une idée propre à chacun.Ayla a écrit:Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça incluerait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
Sur de la conscience de soi . On a généralement un peu plus conscience de soi quand on a les cheveux qui poussent un peu (blague)Ayla a écrit:Je m'arrête là, car de bon dimanche matin, la gueule enfarinée de mon coucher tardif aviné, je peux pas réfléchir mieux Mais ça m'amène par là en tout cas.
Très juste, pour l'intensité du déséquilibre de base. La recherche d'équilibre est une constante : besoin de sécurité.Ayla a écrit:Tout dépend l'intensité du déséquilibre de base, j'aurai tendance à dire.Il ressort toujours quelque chose du chaos. Mais est-il nécessaire d'aller jusque là pour que quelque chose ressorte ?
Juste un achèvement de quelque chose si le déséquilibre est modéré. Un gros chaos si c'était bien perturbé (les guerres en sont un exemple . d'ailleurs, vu le déséquilibre actuel ressenti par de plus en plus de personnes, je m'attends pas à un achèvement soft pour cette période d'après-guerre. C'est bien trop pour que ça s'équilibre en douceur me semble-t-il. Je sais pas quelle forme ça prendra, mais devrait y avoir de gros revirements, plutôt tôt que tard. (c'est des sensations, je suis pas Mme Irma, hein? )
J''ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Bien d'accord làAyla a écrit:Je précise. On est conçu par le désir (plus ou moins conscient) de nos parents, plus ou moins empreint d'amour selon la conscience de ceux-ci.Qu'entends-tu par on nait par le chaos ? Pour moi, on nait par l'amour. Celui des deux parents qui donne lieu à la vie de l'enfant.
Il y avait déjà un peu de mouvement, de par la mobilité de la mère. Aussi, il y a des contacts avec l'extérieur. Des peu de cours d'haptonomie qu'on enseigne au futur père, on apprend à toucher l'enfant alors qu'il est à l'intérieur du corps. Je veux dire ... Si je devais voir une notion de chaos, je la verrai avant même la conception.Ayla a écrit:Mais notre naissance, à mon sens, est vécu de manière chaotique (cf mon post sur les Matrices Périnatales Fondamentales de S.Grov.
Le monde que l'on a connu et dans lequel on s'est développé pendant 9 mois, le seul que l'on connaisse, se met en mouvement, comme un grand tremblement de terre.
L'amour et la connection que l'on a avec nos parents ne change pas la situation que notre stabilité ou pseudo-stabilité (selon la qualité de la grossesse) se perturbe fortement durant ces quelques heures de changement de monde (aquatique à aérien, 37° à 21°, sombre à lumineux...)
Sur les notions qui me sont apparus à la lecture des matrices, j'ai plus vu de la fusion/individuation. Avec la notion de symbolisme rattachée.
Il me semble que c'est de l'acte de création dont tu parles là. Relié au principe de réalité : lien. Principe de réalité qui vient après le principe de plaisir.Ayla a écrit:J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
C'est cool ça !Ayla a écrit:Il me semble bien que oui! Et ce forum, via mon fil, m'aide grandement à cela.Du coup maintenant tu t'affirmes ?
Oser m'exprimer, poser mes pensées. J'ai l'espace et le respect bienveillant pour faire cela en tranquillité. Me poser et m'éclaircir.
Et ça transparaît de plus en plus et de mieux en mieux dans mon quotidien.
Edit : Cet échange m'a fait pensé à ces vidéos, qui démarrent par cette première partie :
- Spoiler:
Bonne fin de long weekend à toi, et bon début de semaine !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Summertime, time, time,
Child, the living's easy.
Fish are jumping out
And the cotton, Lord,
Cotton's high, Lord, so high.
Your daddy's rich
And your ma is so good-looking, baby.
She's looking good now,
Hush, baby, baby, baby, baby, baby,
No, no, no, no, don't you cry.
Don't you cry !
One of these mornings
You're gonna rise, rise up singing,
You're gonna spread your wings,
Child, and take, take to the sky,
Lord, the sky.
Until that morning
Honey, nothing's going to harm you now,
No
Don't you cry,
Cry.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Mr Larousse:
Truisme: Vérité banale, si évidente qu'elle ne mériterait pas d'être énoncée. (Syn: Lapalissade, tautologie)
Altruisme: Souci désintéressé du bien d'autrui : Agir par altruisme.
(Syn: bonté, charité, générosité, humanité, philanthropie // Contraire: égoïsme)
Respect:
- Sentiment de considération envers quelqu'un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers ; manifestations de ces égards : Manquer de respect à quelqu'un.
(Syn: considération, estime, piété, révérence //
Contraire: désinvolture, impertinence, insolence, irrespect, irrévérence)
- Sentiment de vénération envers ce qui est considéré comme sacré : Le respect des morts.
- Considération que l'on a pour certaines choses : Le respect de la parole donnée.
(Syn : culte // Contraire: déconsidération, dédain, mépris, profanation, violation)
Citations:
"On respecte un homme qui se respecte lui-même." Honoré de Balzac
"Le plus grand respect est dû à l'enfant." Juvénal (Aquinum, Apulie, vers 60 après J.-C.-vers 130)
Communication:
- Action, fait de communiquer, de transmettre quelque chose : Communication de la chaleur à un corps.
- Action de communiquer avec quelqu'un, d'être en rapport avec autrui, en général par le langage ; échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une réponse : Le langage, le téléphone sont des moyens de communication.
- Action de mettre en relation, en liaison, en contact, des choses : Établir une communication entre deux conduites.
- Mise en relation et conversation de deux correspondants par téléphone ou par un autre moyen de télécommunication.
- Exposé fait à un groupe et en particulier à une société savante, dans un congrès, etc., information, écrite ou orale, donnée à un groupe, un organisme : Communication à la presse.
- Liaison, jonction, passage entre deux lieux : Porte de communication entre deux chambres.
- Fait, pour une personnalité, un organisme, une entreprise, de se donner telle ou telle image vis-à-vis du public : Conseiller en communication. Campagne de communication.
- Médecine : Malformation, le plus souvent congénitale, faisant communiquer deux vaisseaux ou deux cavités cardiaques habituellement séparés. (Les principales malformations de ce type sont les communications aorto-pulmonaire, interauriculaire, interventriculaire, interauriculo-ventriculaire. Elles bénéficient généralement de la chirurgie cardiaque.)
- Militaire: Ensemble de l'infrastructure routière, fluviale, ferroviaire, portuaire et aérienne, permettant d'assurer les mouvements et les transports des troupes en opération.
Citations:
"Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles." Michel Leiris
"La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes." Marcel Proust
Life is like a rollercoaster
La vie c'est comme les montagnes russes
It does flips and throws you over
Elle vous retourne et vous jete dans tous les sens
Board your ship that's going nowhere
Embarquez sur votre navire qui ne mene nulle part,
If you stop, you'll end up somewhere
Si vous vous arrêtez, vous terminerez quelque Part
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Now everybody wants to go to California
To live their life on a sunny day
Dreaming of someone else's kids and wife
But they'll be bringing you the same old strife
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Everyone wants to go to Jamaica
Queens in drag will surely fake you
Take you home, and then they'll rape you
But you like it, so say 'thank you'
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Everyone wants to go to Iraq
But once they go, they don't come back
Bringing peanut butter jelly and other snacks
We might have our freedom, but we're still on crack
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody just hold hands
Truisme: Vérité banale, si évidente qu'elle ne mériterait pas d'être énoncée. (Syn: Lapalissade, tautologie)
Altruisme: Souci désintéressé du bien d'autrui : Agir par altruisme.
(Syn: bonté, charité, générosité, humanité, philanthropie // Contraire: égoïsme)
Respect:
- Sentiment de considération envers quelqu'un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers ; manifestations de ces égards : Manquer de respect à quelqu'un.
(Syn: considération, estime, piété, révérence //
Contraire: désinvolture, impertinence, insolence, irrespect, irrévérence)
- Sentiment de vénération envers ce qui est considéré comme sacré : Le respect des morts.
- Considération que l'on a pour certaines choses : Le respect de la parole donnée.
(Syn : culte // Contraire: déconsidération, dédain, mépris, profanation, violation)
Citations:
"On respecte un homme qui se respecte lui-même." Honoré de Balzac
"Le plus grand respect est dû à l'enfant." Juvénal (Aquinum, Apulie, vers 60 après J.-C.-vers 130)
Communication:
- Action, fait de communiquer, de transmettre quelque chose : Communication de la chaleur à un corps.
- Action de communiquer avec quelqu'un, d'être en rapport avec autrui, en général par le langage ; échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une réponse : Le langage, le téléphone sont des moyens de communication.
- Action de mettre en relation, en liaison, en contact, des choses : Établir une communication entre deux conduites.
- Mise en relation et conversation de deux correspondants par téléphone ou par un autre moyen de télécommunication.
- Exposé fait à un groupe et en particulier à une société savante, dans un congrès, etc., information, écrite ou orale, donnée à un groupe, un organisme : Communication à la presse.
- Liaison, jonction, passage entre deux lieux : Porte de communication entre deux chambres.
- Fait, pour une personnalité, un organisme, une entreprise, de se donner telle ou telle image vis-à-vis du public : Conseiller en communication. Campagne de communication.
- Médecine : Malformation, le plus souvent congénitale, faisant communiquer deux vaisseaux ou deux cavités cardiaques habituellement séparés. (Les principales malformations de ce type sont les communications aorto-pulmonaire, interauriculaire, interventriculaire, interauriculo-ventriculaire. Elles bénéficient généralement de la chirurgie cardiaque.)
- Militaire: Ensemble de l'infrastructure routière, fluviale, ferroviaire, portuaire et aérienne, permettant d'assurer les mouvements et les transports des troupes en opération.
Citations:
"Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles." Michel Leiris
"La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes." Marcel Proust
Life is like a rollercoaster
La vie c'est comme les montagnes russes
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Elle vous retourne et vous jete dans tous les sens
Board your ship that's going nowhere
Embarquez sur votre navire qui ne mene nulle part,
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Now everybody wants to go to California
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Dreaming of someone else's kids and wife
But they'll be bringing you the same old strife
Everybody wants to go to Japan
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Take you home, and then they'll rape you
But you like it, so say 'thank you'
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Everyone wants to go to Iraq
But once they go, they don't come back
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We might have our freedom, but we're still on crack
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Le p'tit fond visuel musical qui me fait circuler et vibrer mon énergie alors que je m'apprête à potasser...
Bonne matinée à vous!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Réponse du soir!
Avant un départ pour 4 jours sur Paris (formation hapto périnatale ce coup-ci!! j'ai hâte!! c'est super à chaque fois! et c'est la première fois depuis 2 ans que j'y vais dans une belle humeur et belle estime de moi! ça devrait être encore meilleur! inviter les gens à se prolonger en soi quand on se sent en friche, ça me faisait tout chose, mon ptit coeur était tout effrayé (alors que les gens se sentent toujours bien accueillis et confortables à mon contact...) et les larmes aux yeux à chaque fois! cette fois, mon "hospitalité" sera de bon coeur, et il devrait vibrer de manière plus joyeuse! )
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
En cherchant des images pour illustrer ma réponse, je suis tombée sur cette page: Eveil et moi. Etre le miroir.
=>"Quand vous êtes le miroir, vous n’avez aucun problème avec les reflets, ils peuvent être grands, petits, beaux, laids, de n’importe quelle sorte. Pour vous, les reflets ne sont qu’une manifestation de votre qualité, identique à celle d’un miroir. Quand vous n’avez aucun problème avec les reflets, vous comprenez alors l’autolibération. Vous ne changez ni ne transformez rien. Vous êtes seulement dans votre nature véritable."
Donc, oui Je commence à bien me vivre depuis peu. Et c'est bon
Compromis/Compromission:
Ça m'a été particulièrement difficile. Jusqu'à récemment, jusqu'à ce que je me repositionne et m'affirme plus franchement, que j'assume QUI je suis , sans honte ni excuses d'être la personne que je suis, et d'oser penser ce que je pense (d'autant plus que j'ai plutôt du tact et de la tolérance à prime abord => récupérée dans mon ombre également )
Je ne pouvais rester calme, car je n'étais pas entendue. Donc colère de dire dans le vent, colère de ne pas dire. = Rage, impuissance, frustration. Je me laissais tourner comme une toupie par tous les gens que j'aimais, car je sentais leur état interne. Je tournais sur place pour eux, pour qu'ils aient la sensation de filer droit.
Maintenant, le calme revient. Je ne veux plus me battre inutilement. Si on ne m'entends pas, si on continue à ne pas me respecter, et que le dialogue semble incohérent, je retourne à mes pénates avant de surchauffer. C'est le meilleur moyen de conserver l'amour que je porte aux gens que j'aime. Sinon, je vire en haine de ne pas me sentir aimée. Et comme je ne veux pas les haïr, je préférais me haïr. Ça te donne une idée du schéma que je suis en train de laisser derrière moi.
Et on découvre et se heurte (si elles n'étaient pas conscientes) aux nôtres au passage
_____________________________________________________________________________________________
Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Je veux bien que tu développes autour du lien avec pulsions de vie/mort et désir
Intéressant la notion des dimensions. Espace. Temps. Voila ce que ça m'inspire:
- Si la conscience est située dans la pensée/la raison ("je pense donc/ce que je ressens, donc je suis"):
pour moi, elle prend le pas sur le corps. J'aurai tendance à dire que cela mène plus facilement au clivage, à leur déliaison. (je pense être heureux, donc je me sens heureux...même si j'ai l'estomac qui brûle, des insomnies...ou tout autre symptôme dont je fais abstraction pour garder le fil de ma pensée et le "contrôle" de ce que je veux être. J'ai tendance à penser que tout symptôme exprime quelque chose de non pensé, et de plus en plus fort. La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement)
Niveau temporel. A l'instant T, on se pense heureux et on se ressent heureux, mais à l'instant T+n, on se fait une crise cardiaque ou un cancer... (c'est extrapolé/caricaturé, mais c'est pour faire passer l'idée)
- Si la conscience est située dans le ressenti/le corps ("je ressens donc/ce que je pense, donc je suis"):
à l'instant T, pas forcément évident (si en effet on n'a pas une bonne connaissance/écoute de soi par non apprentissage) de penser/symboliser/mettre du sens sur le ressenti, la sensation, l'émotion. On n'a pas toujours les mots.
C'est pas pour autant que les émotions prennent le dessus (ça, je le vois plutôt quand on s'emporte dans un élan de réactivité impulsif non pensé également, quand énergétiquement/émotionnellement trop chargé => ça explose ou implose selon)
Mais de garder la conscience sur le ressenti permet de s'exprimer plus authentiquement, de plus en plus à tous les instants de vie, donc de rester lié/entier le plus souvent possible. Je symbolise et me verbalise en ce moment à partir de mon ressenti. Ça part plus de mon ventre que de ma tête tout ce qui sort. C'est instantané.
Et depuis quelques mois, c'est tout ok et bénéfique ce que je m'entends dire.
Par contre, avant, et pendant deux ans, ça partait du même endroit, mais quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait. Je m'entendais être et sentir des choses que je ne souhaitais aucunement (mon inconscient s'exprimait, et il était en sale état).
A l'instant T, c'était délié et dissonant, mais je ne m'étais pas écoutée ni laissée vivre depuis et pendant des années, donc c'était violent et noir.
Mais à l'instant T+1, cela devient de la satisfaction de vie, que je souhaite bien nourrir et préserver maintenant que je la découvre.
Si je m'étais mise en mode "je ressens ce que je pense", j'aurai remis une couche sur mon Moi et ma souffrance profonde que je bâillonnais et déniais depuis toute petite (car je me pensais forte, donc je me sentais forte.) Et je repartais pour un tour de ce que je savais déjà si bien faire, mais qui ne me permettait aucune projection positive de vie (morte à 40ans, sans gamins...jamais pu me voir au delà depuis toute gamine // ou alors accès mégalo "jserai célèbre et riche car je suis super forte et intelligente", mais je sentais que c'était pas juste, bien que pas impossible)
La connaissance de soi vient donc bien de "je ressens donc je pense donc je suis", en tout cas, d'après mon vécu, pour mon chemin de vie. et le contrôle de soi par "je ressens ce que je pense"="je pense donc je ressens".
La maîtrise de soi serait de pouvoir user des deux modes en conscience?
En espérant être compréhensible...
____________________________________________________________________________________________
La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
Oui. Très juste pour la nuance!
Oui! Jusqu'à notre dernier souffle
or not ...Tout est croyance...Mais en tout cas, ces croyances et réflexions là me font du bien. Alors, je garde et je nourris...(j'étais athée et braquée contre les religions pendant des années, malgré une éducation catholique. J'ai réajusté avec le temps, et ma première dépression. Je suis ok avec le fond, la philosophie et la vision de la vie que l'on retrouve dans beaucoup de religions, par contre, je suis allergique aux dogmes, à la manière dont les hommes s'en servent...du coup, je ne prends que ce qui m'intéresse, et je fais mes liens et ma propre vision de la vie)
Intéressant que tu me parles de courbe sinusoïdale et de biorythmes. J'ai également tourné autour de cette image un bon bout de temps, puis elle s'est enrichie. Et c'est là encore toujours en mouvement et en créativité.(NB: la sinusoïde est dans le yin/yang, et le biorythme aussi (il peut se lire de manière cyclique )
Cycles plus ou moins courts...et plus ou moins intenses (sur un axe horizontal, soit on a une ondulation modérée et harmonieuse, soit en dent de scie, en pics...) à chacun son rythme, sa fréquence, son ondulation...
=>
____________________________________________________________________________________________
Oui. Ça serait superposable. N'hésite pas à développer!
Grov voit ces matrices comme des tiroirs (tiens, ils reviennent! ) de rangement de mémoire (il parle de mémoire holographique.j'ai pas relu récemment ce passage, c'est assez flou). en gros, les événements de vie importants se rangeraient/superposeraient sur le vécu de base qu'on aurait eu des ces 4 matrices. L'idée est intéressante et à maturer.
Dans ce cas, la fusion/individuation pourrait peut-être être vécue et superposée sur des ressentis foetaux. Tout comme bien d'autres événements de vie.
Peut-être notre vécu de grossesse et naissance conditionne notre manière d'inter-agir et de se construire au monde.
A maturer.... ....
___________________________________________________________________________________________
Enfants surdoués: génie ou folie?
Oui. Merci pour ce lien, encore
"Pour autant, le statut du Réel en psychanalyse demeure complexe. L'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est. Si le psychotique remplace la réalité par le délire, le névrosé de même ne peut accepter un fragment du réel et s'en voit barré l'accès." => et le surdoué alors?
"Le statut de la représentation lui-même permet d'imaginer l'individu comme prisonnier de sa subjectivité. Jacques Lacan développera les trois registres R,S,I, soit Réel, symbolique et imaginaire => intéressant. ça m'a aidé aussi cette notion quand je l'ai découverte".
_____________________________________________________________________________________________
Je viens de voir la vidéo bonus de Salomé que tu as rajouté en Edit!!
Je la regarderai dès que possible!!
Mais là, zou, je file me coucher!
Bonne fin de semaine à toi et à vous si je ne reposte pas d'ici là!
Avant un départ pour 4 jours sur Paris (formation hapto périnatale ce coup-ci!! j'ai hâte!! c'est super à chaque fois! et c'est la première fois depuis 2 ans que j'y vais dans une belle humeur et belle estime de moi! ça devrait être encore meilleur! inviter les gens à se prolonger en soi quand on se sent en friche, ça me faisait tout chose, mon ptit coeur était tout effrayé (alors que les gens se sentent toujours bien accueillis et confortables à mon contact...) et les larmes aux yeux à chaque fois! cette fois, mon "hospitalité" sera de bon coeur, et il devrait vibrer de manière plus joyeuse! )
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
Le renvoi du reflet . Vaste sujet. Avec les décalages qu'il induit.
Tu progresses vite. Il faut que cela rentre. Une image de soi ne se change pas rapidement. A dire vrai, peu importe le décalage. Le tout est que tu le vives bien . Ce qui me semble le cas ?
En cherchant des images pour illustrer ma réponse, je suis tombée sur cette page: Eveil et moi. Etre le miroir.
=>"Quand vous êtes le miroir, vous n’avez aucun problème avec les reflets, ils peuvent être grands, petits, beaux, laids, de n’importe quelle sorte. Pour vous, les reflets ne sont qu’une manifestation de votre qualité, identique à celle d’un miroir. Quand vous n’avez aucun problème avec les reflets, vous comprenez alors l’autolibération. Vous ne changez ni ne transformez rien. Vous êtes seulement dans votre nature véritable."
Donc, oui Je commence à bien me vivre depuis peu. Et c'est bon
Compromis/Compromission:
Ayla: Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
C'est une limite qui est dure à voir. Savoir sur quoi transiger, ou non. Disons qu'un compromis n'est pas un sacrifice.
Aimant: J'ai pas mal connu aussi ce que tu écris là. Ce n'est pas bon de rentrer sa colère à outrance, parce qu'à la fin elle finit toujours par ressortir. Par contre, il faut savoir la repérer, puis la dire "calmement". Ce n'est pas toujours simple. Perso, plus les gens me sont proches, plus c'est dur. Et toi?
Ça m'a été particulièrement difficile. Jusqu'à récemment, jusqu'à ce que je me repositionne et m'affirme plus franchement, que j'assume QUI je suis , sans honte ni excuses d'être la personne que je suis, et d'oser penser ce que je pense (d'autant plus que j'ai plutôt du tact et de la tolérance à prime abord => récupérée dans mon ombre également )
Je ne pouvais rester calme, car je n'étais pas entendue. Donc colère de dire dans le vent, colère de ne pas dire. = Rage, impuissance, frustration. Je me laissais tourner comme une toupie par tous les gens que j'aimais, car je sentais leur état interne. Je tournais sur place pour eux, pour qu'ils aient la sensation de filer droit.
Maintenant, le calme revient. Je ne veux plus me battre inutilement. Si on ne m'entends pas, si on continue à ne pas me respecter, et que le dialogue semble incohérent, je retourne à mes pénates avant de surchauffer. C'est le meilleur moyen de conserver l'amour que je porte aux gens que j'aime. Sinon, je vire en haine de ne pas me sentir aimée. Et comme je ne veux pas les haïr, je préférais me haïr. Ça te donne une idée du schéma que je suis en train de laisser derrière moi.
C'est en anglais, mais merci pour le lien. Il est intéressant!Je suis d'accord avec toi, quant à la mise en mouvement. Le tout est d'identifier rapidement qu'on ne sent pas une situation. J'étais tombé sur ce lien en Anglais (FOG: Fear, Obligation, and Guilt) qui permet de l'identifier. Grosso modo, les leviers sont faire ressentir la peur, un devoir d'obligation, ou de la culpabilité. Ce qui induit chez l'autre des réactions "typiques".
C'est le principe d'être en relation . L'autre fera souvent résonner chez soi une problématique dont on a pas forcément conscience. Et inversement. On se heurte souvent aux limites de l'autre.
Et on découvre et se heurte (si elles n'étaient pas conscientes) aux nôtres au passage
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Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Ayla: Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Aimant: Je rajoute deux dimensions, celle du temps, et celle du lien corps/esprit. Tel que je le vois hein ? .
Je ressens ce que je pense : instantanéité, en même temps. L'esprit et le corps sont liés. La raison et les émotions sont liées.
Je pense ce que je ressens : notion de délai : je ressens, puis je le symbolise. L'esprit et le corps sont déliés. Les émotions prennent le pas sur la raison.
Après, je te rejoins. Je ne sais pas toujours ce que je ressens. Dans ce cas, j'ai besoin de penser ce que je ressens. Mais avec, le temps, c'est une chose relativement rare pour moi maintenant. Si tu veux, je ne vois pas une notion d'auto-conditionnement dans "je ressens ce que je pense", mais une notion de connaissance de soi.
Je ramène aussi cela aux pulsions de vie et de mort qui sont liées. Avec la notion de désir qui en découle.
Ça t'inspire quoi du coup ?
Je veux bien que tu développes autour du lien avec pulsions de vie/mort et désir
Intéressant la notion des dimensions. Espace. Temps. Voila ce que ça m'inspire:
- Si la conscience est située dans la pensée/la raison ("je pense donc/ce que je ressens, donc je suis"):
pour moi, elle prend le pas sur le corps. J'aurai tendance à dire que cela mène plus facilement au clivage, à leur déliaison. (je pense être heureux, donc je me sens heureux...même si j'ai l'estomac qui brûle, des insomnies...ou tout autre symptôme dont je fais abstraction pour garder le fil de ma pensée et le "contrôle" de ce que je veux être. J'ai tendance à penser que tout symptôme exprime quelque chose de non pensé, et de plus en plus fort. La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement)
Niveau temporel. A l'instant T, on se pense heureux et on se ressent heureux, mais à l'instant T+n, on se fait une crise cardiaque ou un cancer... (c'est extrapolé/caricaturé, mais c'est pour faire passer l'idée)
- Si la conscience est située dans le ressenti/le corps ("je ressens donc/ce que je pense, donc je suis"):
à l'instant T, pas forcément évident (si en effet on n'a pas une bonne connaissance/écoute de soi par non apprentissage) de penser/symboliser/mettre du sens sur le ressenti, la sensation, l'émotion. On n'a pas toujours les mots.
C'est pas pour autant que les émotions prennent le dessus (ça, je le vois plutôt quand on s'emporte dans un élan de réactivité impulsif non pensé également, quand énergétiquement/émotionnellement trop chargé => ça explose ou implose selon)
Mais de garder la conscience sur le ressenti permet de s'exprimer plus authentiquement, de plus en plus à tous les instants de vie, donc de rester lié/entier le plus souvent possible. Je symbolise et me verbalise en ce moment à partir de mon ressenti. Ça part plus de mon ventre que de ma tête tout ce qui sort. C'est instantané.
Et depuis quelques mois, c'est tout ok et bénéfique ce que je m'entends dire.
Par contre, avant, et pendant deux ans, ça partait du même endroit, mais quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait. Je m'entendais être et sentir des choses que je ne souhaitais aucunement (mon inconscient s'exprimait, et il était en sale état).
A l'instant T, c'était délié et dissonant, mais je ne m'étais pas écoutée ni laissée vivre depuis et pendant des années, donc c'était violent et noir.
Mais à l'instant T+1, cela devient de la satisfaction de vie, que je souhaite bien nourrir et préserver maintenant que je la découvre.
Si je m'étais mise en mode "je ressens ce que je pense", j'aurai remis une couche sur mon Moi et ma souffrance profonde que je bâillonnais et déniais depuis toute petite (car je me pensais forte, donc je me sentais forte.) Et je repartais pour un tour de ce que je savais déjà si bien faire, mais qui ne me permettait aucune projection positive de vie (morte à 40ans, sans gamins...jamais pu me voir au delà depuis toute gamine // ou alors accès mégalo "jserai célèbre et riche car je suis super forte et intelligente", mais je sentais que c'était pas juste, bien que pas impossible)
La connaissance de soi vient donc bien de "je ressens donc je pense donc je suis", en tout cas, d'après mon vécu, pour mon chemin de vie. et le contrôle de soi par "je ressens ce que je pense"="je pense donc je ressens".
La maîtrise de soi serait de pouvoir user des deux modes en conscience?
En espérant être compréhensible...
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La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
Mourir/prendre fin est différent de s'estomper. Toute chose évolue. Sur l'exemple de l'idée, elle n'est pas forcée de disparaître, au contraire même. Qu'une autre idée prenne la place ne veut pas dire qu'il faille oublier la première : l'expérience et le souvenir.
Oui. Très juste pour la nuance!
Ayla: Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça inclurait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Aimant: Peut-être brouillon pour toi, mais perso, j'apprécie de te lire sur le coup . Je le vois un peu de la même manière. La vie est une imbrication de cycles plus ou moins courts les uns dans les autres. Le tout est de les repérer, et les faire évoluer. Afin de les allonger. J'ai été amené à creuser sur le sujet. Mais le point de départ était la courbe sinusoïdale. On peut y rattacher plein de notions, comme les biorythmes par exemple. Quant à croire à la réincarnation, ou non, je pense que c'est une idée propre à chacun.
Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
Oui! Jusqu'à notre dernier souffle
or not ...Tout est croyance...Mais en tout cas, ces croyances et réflexions là me font du bien. Alors, je garde et je nourris...(j'étais athée et braquée contre les religions pendant des années, malgré une éducation catholique. J'ai réajusté avec le temps, et ma première dépression. Je suis ok avec le fond, la philosophie et la vision de la vie que l'on retrouve dans beaucoup de religions, par contre, je suis allergique aux dogmes, à la manière dont les hommes s'en servent...du coup, je ne prends que ce qui m'intéresse, et je fais mes liens et ma propre vision de la vie)
Intéressant que tu me parles de courbe sinusoïdale et de biorythmes. J'ai également tourné autour de cette image un bon bout de temps, puis elle s'est enrichie. Et c'est là encore toujours en mouvement et en créativité.(NB: la sinusoïde est dans le yin/yang, et le biorythme aussi (il peut se lire de manière cyclique )
Cycles plus ou moins courts...et plus ou moins intenses (sur un axe horizontal, soit on a une ondulation modérée et harmonieuse, soit en dent de scie, en pics...) à chacun son rythme, sa fréquence, son ondulation...
=>
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Si tu veux développer, n'hésite pasAimant:J'ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Ayla:Il y avait déjà un peu de mouvement, de par la mobilité de la mère. Aussi, il y a des contacts avec l'extérieur. Des peu de cours d'haptonomie qu'on enseigne au futur père, on apprend à toucher l'enfant alors qu'il est à l'intérieur du corps. Je veux dire ... Si je devais voir une notion de chaos, je la verrai avant même la conception.
Aimant: Sur les notions qui me sont apparus à la lecture des matrices, j'ai plus vu de la fusion/individuation. Avec la notion de symbolisme rattachée.
Oui. Ça serait superposable. N'hésite pas à développer!
Grov voit ces matrices comme des tiroirs (tiens, ils reviennent! ) de rangement de mémoire (il parle de mémoire holographique.j'ai pas relu récemment ce passage, c'est assez flou). en gros, les événements de vie importants se rangeraient/superposeraient sur le vécu de base qu'on aurait eu des ces 4 matrices. L'idée est intéressante et à maturer.
Dans ce cas, la fusion/individuation pourrait peut-être être vécue et superposée sur des ressentis foetaux. Tout comme bien d'autres événements de vie.
Peut-être notre vécu de grossesse et naissance conditionne notre manière d'inter-agir et de se construire au monde.
A maturer.... ....
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Enfants surdoués: génie ou folie?
Ayla a écrit:
J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
Aimant:Il me semble que c'est de l'acte de création dont tu parles là. Relié au principe de réalité : lien. Principe de réalité qui vient après le principe de plaisir.
Oui. Merci pour ce lien, encore
"Pour autant, le statut du Réel en psychanalyse demeure complexe. L'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est. Si le psychotique remplace la réalité par le délire, le névrosé de même ne peut accepter un fragment du réel et s'en voit barré l'accès." => et le surdoué alors?
"Le statut de la représentation lui-même permet d'imaginer l'individu comme prisonnier de sa subjectivité. Jacques Lacan développera les trois registres R,S,I, soit Réel, symbolique et imaginaire => intéressant. ça m'a aidé aussi cette notion quand je l'ai découverte".
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Je viens de voir la vidéo bonus de Salomé que tu as rajouté en Edit!!
Je la regarderai dès que possible!!
Mais là, zou, je file me coucher!
Bonne fin de semaine à toi et à vous si je ne reposte pas d'ici là!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:23, édité 1 fois
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
"L'intelligence, c'est la capacité à donner sens à ses connaissances, les relier et les utiliser pour produire du sens, de la pensée, de la recherche, de la création..." Catherine Dolto, dans une de ses conférences.
Allez...pour la route...ça faisait longtemps!
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Brassens...et les femmes
La plus ceci la plus cela
Méchante avec de jolis seins
Une jolie fleur
95 fois sur cent
Pénélope
Dans l'eau de la claire fontaine
Rien à jeter
La non-demande en mariage
Bonne journée!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:24, édité 2 fois
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Ca gazouille ?
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
Compromis/Compromission:
D'où l'incapacité à communiquer qui en découle, oui ...
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Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Le lien entre pulsion de vie/pulsion de mort et désir ? Quelqu'un sera toujours attiré par une autre personne "en vie", joyeuse, souriante. Et repoussé par une autre personne "en mort", qui plombe l'ambiance, qui tire la tronche.
Cette phrase me semble bien résumer le truc : "On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles. - Spinoza". Remplace "belles" par "laides", l'effet devrait être certain . Un lien vers un blog de philo sur le sujet : lien
J'ai cependant tendance à me dire que c'est commun. Prenons un exemple : pince toi. Tu vas autant ressentir la douleur que la pensée.
Ensuite, tu parles de somatisation là : lien. Je te rejoins, les pulsions non conscientisées sont dérivées sur le corps. L'angoisse se décharge sur le corps, par exemple. Et oui, de toute façon, la pulsion voudra être transformée, acceptée. Intégrée devrai-je dire. Rendre l'inconscient conscient. D'où on rejoint la notion de cycles d'ailleurs. C'est le syndrome de répétition : lien.
La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement : J'aime bien . Très vrai !
Instant T/T+n : je lis là une projection négative. Déjà, pourquoi se préoccuper de l'instant T+n ? Il y a déjà pas mal de choses à faire dans l'instant T, c'est ce moment là qu'il faut vivre. On verra pour la suite plus tard . Avec un petit bémol, la conséquence de ses actes, si je ramène à la conscience.
Imaginons quelqu'un qui somatise. La personne n'aura pas conscience de son ressenti, ou de ses émotions. Son expression corporelle peut alors en être gênée. C'est le principe de la communication non verbale : lien
Garder conscience de son ressenti aide, je suis d'accord avec toi . Après, j'aurai tendance à dire que ton symbolisme pourrait être lié à ton ressenti, et à ton corps. Je le verrai dans l'idéal comme partant de ton ventre, et de ta tête. Un automatisme, un peu comme le fait de respirer
Prenons le symbolisme des émotions dans la langue. Il reflète ce lien corps/esprit :
La peur : avoir l'estomac noué, avoir les genoux qui tremblent, etc ...
L'amour : avoir des papillons dans le ventre, une peine de cœur
...
Un petit lien : lien
Si tu le vis bien, c'est la seule chose à voir !
Perso, dans l'instant T, je n'ai normalement pas besoin de sécurité. Même si je fais attention à ce que mes actes pourront produire à l'instant T+n (la notion de responsabilité dite ci-dessus). Par contre, je prévois l'instant T+n sur les grandes lignes, quand nécessaire.
N.B. : j'ai mis beaucoup de liens. C'est afin de préciser mon propos. A ta lecture, j'ai l'impression que tu connais ces notions.
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La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
Sur l'image que tu donnes, je le verrai comme avec une dimension en plus. L'axe qui vient "vers l'écran". Ensuite, on peut plier l'image sur les axes, ça peut donner des résultats étonnants
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Pour moi, c'est cela la pulsion de vie : "être dans l'amour". J'avoue ne pas trop savoir comment le décrire, je le vis juste. C'est quand je "suis dans la mort" que je vois la différence. Je ressens peu la peur (ce qui pour moi est "être dans la mort"), mais beaucoup l'amour. Pourquoi aurais-je peur de demain ? Je n'en ai aucune raison. Et, de toute façon, je vais mourir un jour, je le sais déjà. Alors autant profiter de ce que la vie m'apporte. Ensuite, à chaque fois que j'ai été dans la panade, de toute façon, ça s'est rétabli naturellement. Comment dire ... J'ai confiance en l'avenir.
Après, sur ces notions de "monde qui va mal", oui, je le vois bien. Je ne suis pas responsable des autres (hormis mes enfants). Je fais ce que je peux à mon petit niveau, avec mes petits moyens. Et si un jour mon monde devait mal aller (ça a déjà été le cas, plein de fois), et bien j'agirai pour qu'il aille bien. Et ça ira bien, à terme. Positiver toujours . Les pensées attirent les réalisations. (Aimant ai-je dit ? )
Parlerais-tu de la mémoire traumatique ? lien
Une anecdote perso, juste pour le fun . Durant la grossesse de mon premier, sa mère écoutait en boucle une chanson. Elle devait y prendre du plaisir . De mémoire deux ans après sa naissance, cette chanson repassait à la radio, qu'on écoutait alors. Le gamin faisait une crise de larmes. Dès qu'il a entendu la chanson, il s'est arrêté net de pleurer, et à recommencé à sourire. Il était hypnotisé par la chanson. Dès qu'il partait en grosse crise, on lui mettait la chanson, pour le soulager. Il se détendait et se calmait à chaque fois. Peut-être que des éléments chimiques transmis par la mère durant la grossesse s'imprime dans le métabolisme ou la mémoire de l'enfant, qui sait ...
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Enfants surdoués: génie ou folie?
Perso, je dirai qu'il n'échappe en rien à ces "classements" : lien. De ce que je connais de moi, je suppose me classer dans les "névrosés". Ce qui ne veut pas dire que je le vis mal . Tu imagines si personne n'avait de névroses, ou autres ? Le monde serait parfait !!
Bonne fin de semaine et bon weekend !
Ca gazouille ?
Tu nous diras ?Ayla a écrit:Avant un départ pour 4 jours sur Paris (formation hapto périnatale ce coup-ci!! j'ai hâte!! c'est super à chaque fois! et c'est la première fois depuis 2 ans que j'y vais dans une belle humeur et belle estime de moi! ça devrait être encore meilleur! inviter les gens à se prolonger en soi quand on se sent en friche, ça me faisait tout chose, mon ptit coeur était tout effrayé (alors que les gens se sentent toujours bien accueillis et confortables à mon contact...) et les larmes aux yeux à chaque fois! cette fois, mon "hospitalité" sera de bon coeur, et il devrait vibrer de manière plus joyeuse! )
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
YES !Ayla a écrit:En cherchant des images pour illustrer ma réponse, je suis tombée sur cette page: Eveil et moi. Etre le miroir.
=>"Quand vous êtes le miroir, vous n’avez aucun problème avec les reflets, ils peuvent être grands, petits, beaux, laids, de n’importe quelle sorte. Pour vous, les reflets ne sont qu’une manifestation de votre qualité, identique à celle d’un miroir. Quand vous n’avez aucun problème avec les reflets, vous comprenez alors l’autolibération. Vous ne changez ni ne transformez rien. Vous êtes seulement dans votre nature véritable."
Donc, oui Je commence à bien me vivre depuis peu. Et c'est bon
Compromis/Compromission:
Héhéhé .Ayla a écrit:Ça m'a été particulièrement difficile. Jusqu'à récemment, jusqu'à ce que je me repositionne et m'affirme plus franchement, que j'assume QUI je suis , sans honte ni excuses d'être la personne que je suis, et d'oser penser ce que je pense (d'autant plus que j'ai plutôt du tact et de la tolérance à prime abord => récupérée dans mon ombre également )
Merci pour tes mots . Je ne saurai mieux le dire. Chez moi, généralement, je m'en rends compte lorsque je prend conscience que je suis trop allocentré. Je m'entends dire "mais pourquoi fait-il/elle ça ?". Alors que la question à me poser est "mais pourquoi Est-ce que je fais cela ?"Ayla a écrit:Je ne pouvais rester calme, car je n'étais pas entendue. Donc colère de dire dans le vent, colère de ne pas dire. = Rage, impuissance, frustration. Je me laissais tourner comme une toupie par tous les gens que j'aimais, car je sentais leur état interne. Je tournais sur place pour eux, pour qu'ils aient la sensation de filer droit.
D'où l'incapacité à communiquer qui en découle, oui ...
J'avoue mettre du temps avant de surchauffer. Peut-être chez moi un côté naïf, ou à trop vouloir voir le bon chez les gens.Ayla a écrit:Maintenant, le calme revient. Je ne veux plus me battre inutilement. Si on ne m'entends pas, si on continue à ne pas me respecter, et que le dialogue semble incohérent, je retourne à mes pénates avant de surchauffer.
Je connais ce schéma, mais pas personnellement. L'amour que je porte aux autres varie peu. Il faut vraiment me faire une grosse crasse pour que j'haïsse quelqu'un. Et là ça devient de la rage chez moi. Mais bon, ça a dû arriver quatre ou cinq fois en vingt ans, et sur des inconnus. Quant à me haïr, jamais. Je m'aime, sans notion d'égo mal placé. Si je ne m'aime pas, qui va le faire à ma place ? Sur le principe, c'est à relier en psychologie à la permanence d'objet : lien, ou à la bobine de Freud.Ayla a écrit:C'est le meilleur moyen de conserver l'amour que je porte aux gens que j'aime. Sinon, je vire en haine de ne pas me sentir aimée. Et comme je ne veux pas les haïr, je préférais me haïr. Ça te donne une idée du schéma que je suis en train de laisser derrière moi.
Je l'ai traduit sur ZC . Je comptais le faire, je ne me suis pas senti obligéAyla a écrit:C'est en anglais, mais merci pour le lien. Il est intéressant!
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Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Ce sont les notions psychologiques d'intrication et de désintrication pulsionnelle (lien), introduites par la seconde topique de Freud (lien). Ca a bougé depuis Freud ceci dit.Ayla a écrit:Je veux bien que tu développes autour du lien avec pulsions de vie/mort et désir
Le lien entre pulsion de vie/pulsion de mort et désir ? Quelqu'un sera toujours attiré par une autre personne "en vie", joyeuse, souriante. Et repoussé par une autre personne "en mort", qui plombe l'ambiance, qui tire la tronche.
Cette phrase me semble bien résumer le truc : "On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles. - Spinoza". Remplace "belles" par "laides", l'effet devrait être certain . Un lien vers un blog de philo sur le sujet : lien
Je ne saurai dire. Pour moi, j'utilise les "deux modes en conscience". Ils sont liés : j'ai conscience en même temps de mon corps et de ma pensée. Mais ... je ne généraliserai pas mon cas, par méconnaissance des autres.Ayla a écrit:La maîtrise de soi serait de pouvoir user des deux modes en conscience?
J'ai cependant tendance à me dire que c'est commun. Prenons un exemple : pince toi. Tu vas autant ressentir la douleur que la pensée.
Pourquoi veux-tu séparer pensée et corps ?Ayla a écrit:Intéressant la notion des dimensions. Espace. Temps. Voila ce que ça m'inspire:
En termes psychologiques, le clivage mène par définition à la dissociation des émotions (lien), et si on continue éventuellement à la déréalisation ou dépersonnalisation de soi. Pour reprendre ton exemple, si j'ai à le formuler : je pense être heureux, donc je suis heureux. Avoir l'estomac qui brûle me rendra aigri, donc je ne serai pas heureux.Ayla a écrit:- Si la conscience est située dans la pensée/la raison ("je pense donc/ce que je ressens, donc je suis"):
pour moi, elle prend le pas sur le corps. J'aurai tendance à dire que cela mène plus facilement au clivage, à leur déliaison. (je pense être heureux, donc je me sens heureux...même si j'ai l'estomac qui brûle, des insomnies...ou tout autre symptôme dont je fais abstraction pour garder le fil de ma pensée et le "contrôle" de ce que je veux être. J'ai tendance à penser que tout symptôme exprime quelque chose de non pensé, et de plus en plus fort. La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement)
Niveau temporel. A l'instant T, on se pense heureux et on se ressent heureux, mais à l'instant T+n, on se fait une crise cardiaque ou un cancer... (c'est extrapolé/caricaturé, mais c'est pour faire passer l'idée)
Ensuite, tu parles de somatisation là : lien. Je te rejoins, les pulsions non conscientisées sont dérivées sur le corps. L'angoisse se décharge sur le corps, par exemple. Et oui, de toute façon, la pulsion voudra être transformée, acceptée. Intégrée devrai-je dire. Rendre l'inconscient conscient. D'où on rejoint la notion de cycles d'ailleurs. C'est le syndrome de répétition : lien.
La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement : J'aime bien . Très vrai !
Instant T/T+n : je lis là une projection négative. Déjà, pourquoi se préoccuper de l'instant T+n ? Il y a déjà pas mal de choses à faire dans l'instant T, c'est ce moment là qu'il faut vivre. On verra pour la suite plus tard . Avec un petit bémol, la conséquence de ses actes, si je ramène à la conscience.
Je suis d'accord avec toi quant au résultat du non apprentissage.Ayla a écrit:- Si la conscience est située dans le ressenti/le corps ("je ressens donc/ce que je pense, donc je suis"):
à l'instant T, pas forcément évident (si en effet on n'a pas une bonne connaissance/écoute de soi par non apprentissage) de penser/symboliser/mettre du sens sur le ressenti, la sensation, l'émotion. On n'a pas toujours les mots.
C'est pas pour autant que les émotions prennent le dessus (ça, je le vois plutôt quand on s'emporte dans un élan de réactivité impulsif non pensé également, quand énergétiquement/émotionnellement trop chargé => ça explose ou implose selon)
Mais de garder la conscience sur le ressenti permet de s'exprimer plus authentiquement, de plus en plus à tous les instants de vie, donc de rester lié/entier le plus souvent possible. Je symbolise et me verbalise en ce moment à partir de mon ressenti. Ça part plus de mon ventre que de ma tête tout ce qui sort. C'est instantané.
Et depuis quelques mois, c'est tout ok et bénéfique ce que je m'entends dire.
Imaginons quelqu'un qui somatise. La personne n'aura pas conscience de son ressenti, ou de ses émotions. Son expression corporelle peut alors en être gênée. C'est le principe de la communication non verbale : lien
Garder conscience de son ressenti aide, je suis d'accord avec toi . Après, j'aurai tendance à dire que ton symbolisme pourrait être lié à ton ressenti, et à ton corps. Je le verrai dans l'idéal comme partant de ton ventre, et de ta tête. Un automatisme, un peu comme le fait de respirer
Prenons le symbolisme des émotions dans la langue. Il reflète ce lien corps/esprit :
La peur : avoir l'estomac noué, avoir les genoux qui tremblent, etc ...
L'amour : avoir des papillons dans le ventre, une peine de cœur
...
Un petit lien : lien
Si tu le vis bien, c'est la seule chose à voir !
.Ayla a écrit:Par contre, avant, et pendant deux ans, ça partait du même endroit, mais quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait. Je m'entendais être et sentir des choses que je ne souhaitais aucunement (mon inconscient s'exprimait, et il était en sale état).
A l'instant T, c'était délié et dissonant, mais je ne m'étais pas écoutée ni laissée vivre depuis et pendant des années, donc c'était violent et noir.
Mais à l'instant T+1, cela devient de la satisfaction de vie, que je souhaite bien nourrir et préserver maintenant que je la découvre.
A ta lecture, j'ai tendance à croire que tu t'es mise dans ce mode (quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait). Tu t'entends maintenant, et ta raison/tête ne me semble pas contrariée. Qu'en dis-tu ?Ayla a écrit:Si je m'étais mise en mode "je ressens ce que je pense", j'aurai remis une couche sur mon Moi
Ayla a écrit:et ma souffrance profonde que je bâillonnais et déniais depuis toute petite (car je me pensais forte, donc je me sentais forte.) Et je repartais pour un tour de ce que je savais déjà si bien faire, mais qui ne me permettait aucune projection positive de vie (morte à 40ans, sans gamins...jamais pu me voir au delà depuis toute gamine // ou alors accès mégalo "jserai célèbre et riche car je suis super forte et intelligente", mais je sentais que c'était pas juste, bien que pas impossible)
A titre personnel, je vois une nuance là, de par la notion de contrôle de soi que tu rajoutes. Cette notion de contrôle me semble liée à un besoin de sécurité : Pyramide de MaslowAyla a écrit:La connaissance de soi vient donc bien de "je ressens donc je pense donc je suis", en tout cas, d'après mon vécu, pour mon chemin de vie. et le contrôle de soi par "je ressens ce que je pense"="je pense donc je ressens".
Perso, dans l'instant T, je n'ai normalement pas besoin de sécurité. Même si je fais attention à ce que mes actes pourront produire à l'instant T+n (la notion de responsabilité dite ci-dessus). Par contre, je prévois l'instant T+n sur les grandes lignes, quand nécessaire.
Oui, comme toujoursAyla a écrit:En espérant être compréhensible...
N.B. : j'ai mis beaucoup de liens. C'est afin de préciser mon propos. A ta lecture, j'ai l'impression que tu connais ces notions.
____________________________________________________________________________________________
La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
HéhéhéAimant : Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
Ayla : Oui! Jusqu'à notre dernier souffle
Je ne suis pas prosélyte, alors j'ai tendance à les garder pour moi. Si tu les accueilles bien, alors ...Ayla a écrit: or not ...Tout est croyance...Mais en tout cas, ces croyances et réflexions là me font du bien. Alors, je garde et je nourris...
Tu aimes bien penser pour toi . Rien de plus normalAyla a écrit:j'étais athée et braquée contre les religions pendant des années, malgré une éducation catholique. J'ai réajusté avec le temps, et ma première dépression. Je suis ok avec le fond, la philosophie et la vision de la vie que l'on retrouve dans beaucoup de religions, par contre, je suis allergique aux dogmes, à la manière dont les hommes s'en servent...du coup, je ne prends que ce qui m'intéresse, et je fais mes liens et ma propre vision de la vie
Intéressant pour le "plus ou moins intenses", . Je ne l'avais pas vu sous cet angle. Tu viens de me donner un os là !!Ayla a écrit:Intéressant que tu me parles de courbe sinusoïdale et de biorythmes. J'ai également tourné autour de cette image un bon bout de temps, puis elle s'est enrichie. Et c'est là encore toujours en mouvement et en créativité.(NB: la sinusoïde est dans le yin/yang, et le biorythme aussi (il peut se lire de manière cyclique )
Cycles plus ou moins courts...et plus ou moins intenses (sur un axe horizontal, soit on a une ondulation modérée et harmonieuse, soit en dent de scie, en pics...) à chacun son rythme, sa fréquence, son ondulation...
=>
Sur l'image que tu donnes, je le verrai comme avec une dimension en plus. L'axe qui vient "vers l'écran". Ensuite, on peut plier l'image sur les axes, ça peut donner des résultats étonnants
____________________________________________________________________________________________
Je vais squatter ton fil à forceAyla a écrit:Si tu veux développer, n'hésite pasAimant:J'ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Pour moi, c'est cela la pulsion de vie : "être dans l'amour". J'avoue ne pas trop savoir comment le décrire, je le vis juste. C'est quand je "suis dans la mort" que je vois la différence. Je ressens peu la peur (ce qui pour moi est "être dans la mort"), mais beaucoup l'amour. Pourquoi aurais-je peur de demain ? Je n'en ai aucune raison. Et, de toute façon, je vais mourir un jour, je le sais déjà. Alors autant profiter de ce que la vie m'apporte. Ensuite, à chaque fois que j'ai été dans la panade, de toute façon, ça s'est rétabli naturellement. Comment dire ... J'ai confiance en l'avenir.
Après, sur ces notions de "monde qui va mal", oui, je le vois bien. Je ne suis pas responsable des autres (hormis mes enfants). Je fais ce que je peux à mon petit niveau, avec mes petits moyens. Et si un jour mon monde devait mal aller (ça a déjà été le cas, plein de fois), et bien j'agirai pour qu'il aille bien. Et ça ira bien, à terme. Positiver toujours . Les pensées attirent les réalisations. (Aimant ai-je dit ? )
D'ak . Merci pour l'invitationMatrices
Ayla: Oui. Ca serait superposable. N'hésite pas à développer!
Relation symbiotique, donc fusionnelle. Idéalisation.MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
Détachement. Désillusion (principe de réalité). Déplaisir (passage pas libre). Forclusion (élément symbolique). Peur de l'inconnu (angoisse)MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
Détachement (suite). Début de l'individuation, par dissociation d'avec l'autre (contact immédiat).MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
Individuation, avec l'autonomie. Le Soi est Soi.MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques.
Holographique : pensée en 2D VS pensée en 3D, voire plus.Ayla a écrit:Grov voit ces matrices comme des tiroirs (tiens, ils reviennent! ) de rangement de mémoire (il parle de mémoire holographique.j'ai pas relu récemment ce passage, c'est assez flou). en gros, les événements de vie importants se rangeraient/superposeraient sur le vécu de base qu'on aurait eu des ces 4 matrices. L'idée est intéressante et à maturer.
Parlerais-tu de la mémoire traumatique ? lien
Je le vois de la même manière.Ayla a écrit:Dans ce cas, la fusion/individuation pourrait peut-être être vécue et superposée sur des ressentis foetaux. Tout comme bien d'autres événements de vie.
Peut-être ...Ayla a écrit:Peut-être notre vécu de grossesse et naissance conditionne notre manière d'inter-agir et de se construire au monde.
A maturer.... ....
Une anecdote perso, juste pour le fun . Durant la grossesse de mon premier, sa mère écoutait en boucle une chanson. Elle devait y prendre du plaisir . De mémoire deux ans après sa naissance, cette chanson repassait à la radio, qu'on écoutait alors. Le gamin faisait une crise de larmes. Dès qu'il a entendu la chanson, il s'est arrêté net de pleurer, et à recommencé à sourire. Il était hypnotisé par la chanson. Dès qu'il partait en grosse crise, on lui mettait la chanson, pour le soulager. Il se détendait et se calmait à chaque fois. Peut-être que des éléments chimiques transmis par la mère durant la grossesse s'imprime dans le métabolisme ou la mémoire de l'enfant, qui sait ...
___________________________________________________________________________________________
Enfants surdoués: génie ou folie?
Tout dépend ce que tu entends par surdoué. Mesure du QI ? Mesure du QE ? etc ...Ayla a écrit:"Pour autant, le statut du Réel en psychanalyse demeure complexe. L'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est. Si le psychotique remplace la réalité par le délire, le névrosé de même ne peut accepter un fragment du réel et s'en voit barré l'accès." => et le surdoué alors?
Perso, je dirai qu'il n'échappe en rien à ces "classements" : lien. De ce que je connais de moi, je suppose me classer dans les "névrosés". Ce qui ne veut pas dire que je le vis mal . Tu imagines si personne n'avait de névroses, ou autres ? Le monde serait parfait !!
Bonne fin de semaine et bon weekend !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Oh oui ça gazouille et je roucoule
Bon week end à vous!
Souvenirs...
Walk on the wild side
Marie
Non rien de rien
La tendresse
Bon week end à vous!
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Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:48, édité 1 fois
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Deux mois que je tisse ici...
Que de changements en deux mois!
Je me suis réunie ici, réouverte, réassurée.
Mon projet suit son cours. Je négocie maintenant avec banque et comptable pour la faisabilité financière. Je déménage fin juin.
Je constate que j'ai moins de temps pour poster, et je le vis positivement. La vie me happe doucement et avec enthousiasme.
Moins de temps pour l'instrospection. Plus de confiance en qui je suis et en mes valeurs/pensées/connaissances/ressentis/centres d'intérêts.
La boite à vitesse est réparée, la carrosserie remise à neuf et ajustée au moteur, je sors du circuit fermé et m'apprête à reprendre la route avec joie, prudence, et tact.
Je compte quand même bien faire des haltes régulières ici C'est ma pompe à essence quand même
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
I ain't got no woman just to call my special friend.
And I'm going to leave the city, got to go away.
I'm going to leave the city, got to go away.
All this fussing and fighting, man I sure can't stay.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
I didn't have no fellow, not even no place to go.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
She said "Lord have mercy on my wicked son."
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Cause it's soon one morning down the road I'm gone.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
I can't carry you baby, gonna carry somebody else.
Que de changements en deux mois!
Je me suis réunie ici, réouverte, réassurée.
Mon projet suit son cours. Je négocie maintenant avec banque et comptable pour la faisabilité financière. Je déménage fin juin.
Je constate que j'ai moins de temps pour poster, et je le vis positivement. La vie me happe doucement et avec enthousiasme.
Moins de temps pour l'instrospection. Plus de confiance en qui je suis et en mes valeurs/pensées/connaissances/ressentis/centres d'intérêts.
La boite à vitesse est réparée, la carrosserie remise à neuf et ajustée au moteur, je sors du circuit fermé et m'apprête à reprendre la route avec joie, prudence, et tact.
Je compte quand même bien faire des haltes régulières ici C'est ma pompe à essence quand même
Bon dimanche à vous
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
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I ain't got no woman just to call my special friend.
And I'm going to leave the city, got to go away.
I'm going to leave the city, got to go away.
All this fussing and fighting, man I sure can't stay.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
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I didn't have no fellow, not even no place to go.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
She said "Lord have mercy on my wicked son."
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Cause it's soon one morning down the road I'm gone.
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu sembles être passée de la couture à la conduite automobile
Cool de lire que la suture se referme bien
En voiture Simone .... Aaahhh ... eeuuh ... pardon !!
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ce qu'il te faut maintenant, c'est de la "super sans plomb" pour bien booster ton moteur....de recherches
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
j'ai toujours eu des michmich autour de moi...mais ça, c'était avant
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Astier, fan...intelligence, perspicacité, verve, humour...respect!
De mettre en scène comme ça le discours abscons et la médiocrité, ça me saoule"
Ne confondons pas "essayer de voir quelque chose de brillant" et "se prendre la tête". On peut pas simplement ranger tous ceux qui réfléchissent dans le clan de ceux qui se prennent la tête. C'est quand même un amalgame très dangereux.
très bon spectacle:
c'est quand même pas compliqué!
extrait plus long:
et celui-là, ça faisait longtemps...
Et celui-là de bedos par astier...j'le connaissais pas
Bon début de semaine
NB: yipiyeah! le temps que je me réveille et me distraye, réponse favorable pour mon inscription au DIU psycho-périnatalité!
Dans un an, j'ai ma plaque officielle "Sage-femme praticienne en hapto, DIU psycho-périnat" => passerelle obstétrique-affective-psychanalytique établie (et c'était pas gagné!!)! (et bien sur, l'acupuncture sous le coude! )
De mettre en scène comme ça le discours abscons et la médiocrité, ça me saoule"
Ne confondons pas "essayer de voir quelque chose de brillant" et "se prendre la tête". On peut pas simplement ranger tous ceux qui réfléchissent dans le clan de ceux qui se prennent la tête. C'est quand même un amalgame très dangereux.
très bon spectacle:
c'est quand même pas compliqué!
extrait plus long:
et celui-là, ça faisait longtemps...
Et celui-là de bedos par astier...j'le connaissais pas
Bon début de semaine
NB: yipiyeah! le temps que je me réveille et me distraye, réponse favorable pour mon inscription au DIU psycho-périnatalité!
Dans un an, j'ai ma plaque officielle "Sage-femme praticienne en hapto, DIU psycho-périnat" => passerelle obstétrique-affective-psychanalytique établie (et c'était pas gagné!!)! (et bien sur, l'acupuncture sous le coude! )
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
La vie de Brian..Les Monthy Python. J'ai découvert tardivement mais j'adore leur humour absurde si sensé
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Génial j'avais oublié ce terme, derrière "scotchée", "stupeur", "choquée", que j'ai employé très souvent ces dernières années dans mon journal perso..//.. (quand on est médusé, la pensée l'est aussi)..//..
Trop tard pour ma journée chargé c'est l'heure de la "médit de rangement" mais je reviendrai faire la causette avec toi : j'aime à retrouver cette ambiance de notes de stage que tu apporte là ! Je tasse avec force toutes les questions qui veulent monter !! Ce sera pour l'aube de demain !
En plus revoir les monty pythons, miam !
Merci
et belle soirée-nuit-rêve
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Impressionnant ..... !!!
J'aurais possiblement pas mal de questions à te poser sur ces domaines que je découvre ( psychosomatothérapie, haptomonie... )
Du coup, qu'est-ce qui t'as le plus aidée à découvrir tes émotions Ayla ? après ton petit bonjour sur mon fil j'étais passée par ici et j'ai découvert ton chemin de warrior !! Tu m'as semblé avoir accumulé plus de coups durs, à moins que mon burn-out ne soit pas encore tout à fait complet
En lisant la thérapie férenczienne je me demandais comment ça marche ????? je veux dire, de quelle manière l'encadrant parvient à entrainer le groupe et l'individu au laisser-aller ?? Merci d'avoir partagé sur cette expérience ! Ereen
J'aurais possiblement pas mal de questions à te poser sur ces domaines que je découvre ( psychosomatothérapie, haptomonie... )
Du coup, qu'est-ce qui t'as le plus aidée à découvrir tes émotions Ayla ? après ton petit bonjour sur mon fil j'étais passée par ici et j'ai découvert ton chemin de warrior !! Tu m'as semblé avoir accumulé plus de coups durs, à moins que mon burn-out ne soit pas encore tout à fait complet
En lisant la thérapie férenczienne je me demandais comment ça marche ????? je veux dire, de quelle manière l'encadrant parvient à entrainer le groupe et l'individu au laisser-aller ?? Merci d'avoir partagé sur cette expérience ! Ereen
Ereen- Messages : 420
Date d'inscription : 16/05/2015
Localisation : Rhône-Alpes
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci pour vos retours!
J'ai toujours une hésitation au moment de poster. A la longueur du post (qui est néanmoins toujours trop court par rapport à tout ce que j'aimerai déposer ici! , au contenu (que je crains être dérangeant, remuant), à la non-synthèse de toutes ces idées...Bon, et pis, je me dis, ici, c'est chez wam. J'ai ouvert ce fil pour oser penser et m'exprimer sur ce qui me tient à coeur. Si ça en froisse ou gène certains, et ben, ils ne viendront plus me lire...et pis j'y passe quand même du temps à écrire tout ça, alors si c'est pour finir sur "suppr", ça me va pas, ça deviendrait une pensée stérile
Alors merci, de vous lire au réveil, ça me confirme dans mon for intérieur ce droit à la réflexion et à être moi-même, sans être isolée et incomprise du monde
@Mag: le tassage de pensée à tenu la nuit ou ton inconscient t'a-t-il pondu de jolis rêves?
J'aime tes passages sur mon fil, je te lis toujours avec sourire et plaisir. Des p'tits brins de causette farcis par là volontiers
@Ereen: Bienvenue zici, dans mon ptit fil d'introspection réflexion partagé
Quand j'dis que y'a de l'écho... chemin de warrior, ou d'amazone!...
en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur! Il est temps après tout ce temps!
Qu'est ce qui m'a aidé à découvrir mes émotions?...J'ai écouté mon coeur et laissé agir mes tripes sous ses commandes il y a 5 ans. De manière inconsciente et insouciante et utopiste. Bref, j'ai laissé place à mon coeur d'enfant. J'ai eu peur, j'ai eu mal, j'ai ravivé une souffrance et j'ai souffert de réaliser de que je ne savais pas prendre soin de moi et répondre de manière juste à cette petite. J'ai appris, et j'apprends toujours, à devenir un bon père, une bonne mère pour moi, et c'était pas aisé (difficile d'introjecter des facettes qu'on a pas encore rencontré! ça reste un rêve dont j'ai douté, et qui guidait mes actes sans pour autant m'apaiser jusqu'il y a peu)! Je comprends pourquoi je me sentais pas prête à être mère pendant de si longues années! (si mon enfant écopait de ma souffrance, je n'aurai pu l'apaiser, et j'aurai redoublé la mienne, que je lui aurai communiqué...bref, je sentais que ça aurait été un beau merdier affectif!)
Sans un bon suivi psy, je ne serai pas parvenue à en réchapper. Seule, c'est pas possible. J'ai du apprendre et accepter cela aussi, pour mon plus grand bien (j'ai du faire seule par mauvais environnement. d'être capable de refaire confiance à bon escient aujourd'hui (je l'espère!! je compte sur mes radars internes que j'ai enfin apprivoisé à ce jour!!), à ceux qui sont dignes de confiance, et ils courent pas les rues...c'est une belle avancée et ça me change la vie!! j'apprécie enfin mon périple et commence à voir le paysage!!)
Ne pense pas que j'ai accumulé plus de coups durs...chacun à son lot de souffrance, et de ce que j'ai entr(h)aperçu de toi sur ton fil, tu as de belles balafres et cicatrices aussi!!
Pour ma part, j'ai gratté les croûtes avec acharnement frisant parfois le masochisme tellement elles me dérangeaient, m'irritaient, me gênaient. C'était pas le meilleur soin, mais ça m'a permis petit à petit de trouver et apprendre à désinfecter la plaie plutôt que d'entretenir l'inflammation. Mais j'suis pas passée loin des soins intensifs!!! Sacré carafon, mais mon entêtement m'a enfin mené à moi!
Je conseille pas ma manière de faire. Chacun a son chemin et trouve sur celui-ci les bons éléments pour 1)apprécier la route qu'il parcourt et 2) arriver à la destination qu'il s'est donné.
Moi, j'ai débuté ma route en mode bourrain!! Chaud devant vu que y'a le feu derrière!!! J'allais pas faire long feu à ce rythme!!
NB: j'aime bien ton avatar et l'énergie qu'il dégage. Il vient d'où sans indiscrétion?
Je m'en tiens là pour ce matin, j'vais aller m'aérer et courir mes 8km avant d'aller manger avec une amie de cette école que j'ai pas revu depuis quelques mois!
J'ai toujours une hésitation au moment de poster. A la longueur du post (qui est néanmoins toujours trop court par rapport à tout ce que j'aimerai déposer ici! , au contenu (que je crains être dérangeant, remuant), à la non-synthèse de toutes ces idées...Bon, et pis, je me dis, ici, c'est chez wam. J'ai ouvert ce fil pour oser penser et m'exprimer sur ce qui me tient à coeur. Si ça en froisse ou gène certains, et ben, ils ne viendront plus me lire...et pis j'y passe quand même du temps à écrire tout ça, alors si c'est pour finir sur "suppr", ça me va pas, ça deviendrait une pensée stérile
Alors merci, de vous lire au réveil, ça me confirme dans mon for intérieur ce droit à la réflexion et à être moi-même, sans être isolée et incomprise du monde
@Mag: le tassage de pensée à tenu la nuit ou ton inconscient t'a-t-il pondu de jolis rêves?
J'aime tes passages sur mon fil, je te lis toujours avec sourire et plaisir. Des p'tits brins de causette farcis par là volontiers
@Ereen: Bienvenue zici, dans mon ptit fil d'introspection réflexion partagé
Quand j'dis que y'a de l'écho... chemin de warrior, ou d'amazone!...
en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur! Il est temps après tout ce temps!
Qu'est ce qui m'a aidé à découvrir mes émotions?...J'ai écouté mon coeur et laissé agir mes tripes sous ses commandes il y a 5 ans. De manière inconsciente et insouciante et utopiste. Bref, j'ai laissé place à mon coeur d'enfant. J'ai eu peur, j'ai eu mal, j'ai ravivé une souffrance et j'ai souffert de réaliser de que je ne savais pas prendre soin de moi et répondre de manière juste à cette petite. J'ai appris, et j'apprends toujours, à devenir un bon père, une bonne mère pour moi, et c'était pas aisé (difficile d'introjecter des facettes qu'on a pas encore rencontré! ça reste un rêve dont j'ai douté, et qui guidait mes actes sans pour autant m'apaiser jusqu'il y a peu)! Je comprends pourquoi je me sentais pas prête à être mère pendant de si longues années! (si mon enfant écopait de ma souffrance, je n'aurai pu l'apaiser, et j'aurai redoublé la mienne, que je lui aurai communiqué...bref, je sentais que ça aurait été un beau merdier affectif!)
Sans un bon suivi psy, je ne serai pas parvenue à en réchapper. Seule, c'est pas possible. J'ai du apprendre et accepter cela aussi, pour mon plus grand bien (j'ai du faire seule par mauvais environnement. d'être capable de refaire confiance à bon escient aujourd'hui (je l'espère!! je compte sur mes radars internes que j'ai enfin apprivoisé à ce jour!!), à ceux qui sont dignes de confiance, et ils courent pas les rues...c'est une belle avancée et ça me change la vie!! j'apprécie enfin mon périple et commence à voir le paysage!!)
Ne pense pas que j'ai accumulé plus de coups durs...chacun à son lot de souffrance, et de ce que j'ai entr(h)aperçu de toi sur ton fil, tu as de belles balafres et cicatrices aussi!!
Pour ma part, j'ai gratté les croûtes avec acharnement frisant parfois le masochisme tellement elles me dérangeaient, m'irritaient, me gênaient. C'était pas le meilleur soin, mais ça m'a permis petit à petit de trouver et apprendre à désinfecter la plaie plutôt que d'entretenir l'inflammation. Mais j'suis pas passée loin des soins intensifs!!! Sacré carafon, mais mon entêtement m'a enfin mené à moi!
Je conseille pas ma manière de faire. Chacun a son chemin et trouve sur celui-ci les bons éléments pour 1)apprécier la route qu'il parcourt et 2) arriver à la destination qu'il s'est donné.
Moi, j'ai débuté ma route en mode bourrain!! Chaud devant vu que y'a le feu derrière!!! J'allais pas faire long feu à ce rythme!!
NB: j'aime bien ton avatar et l'énergie qu'il dégage. Il vient d'où sans indiscrétion?
Je m'en tiens là pour ce matin, j'vais aller m'aérer et courir mes 8km avant d'aller manger avec une amie de cette école que j'ai pas revu depuis quelques mois!
Au plaisir d'échanger et partager, et bon début journée à vous!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:27, édité 3 fois (Raison : quelques fautes et une fleur manquante :))
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
GraveAyla a écrit: c'est chez wam.
Han je fais ça tellement souvent ^^Ayla a écrit: alors si c'est pour finir sur "suppr"
Ayla a écrit: # chemin de warrior, ou d'amazone!.
# en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur!
On pourra initier le groupe des Amazones warrior women !!!!!!!!!!! bouhaha
Je pense j'aime bien quand même au fond la combattivité ^^ genre arts martiaux
C'est vraiment marrant je pense qu'on a eu un cheminement similaire, je me reconnais dans ce que tu dis, et pareil, je commence à saisir l'importance de cette toute petite chose prendre soin de soi... Sauver l'enfant à l'intérieur je me disais, mais, comme tu dis, ça revient à être son propre parent. Et tellement difficile, il faut se nourrir de tout, des lectures, des qualités retrouvées dans certaines adultes au hasard des rencontres, c'est tellement la démerde !!!!! Tu vas encore plus loin en appuyant sur être sa propre mère (le rapport à l'affectif, l'enjeu comblement/frustration), être son propre père (retrouver un rythme, une discipline peut-être je dirais, en tout cas j'ai un mal fou sur cet aspect en ce moment... ) (toi aussi tu n'as pas eu le soutien optimal durant ton enfance ? désolée j'espère pas toucher un point sensible ) Je commence aussi à peine à toucher à ces jolis mots que tu développes : arrêter de lutter, accepter, supporter, assumer ! . Dans plein de situations, combien je m'enlisais à me perdre en justifications..., il est temps d'en avoir plus rien à foutre, assumer !! Et assumer oblige à aller concorder avec son moi profond, arrêter de se cacher... "Ca ne sert à rien de vous cacher, de toute manière on vous a vu ! ; montrez-vous, mettez-vous dans la lumière, osez" super phrase d'une prof que j'ai eu dans un cours de communication récemment !! Des solutions communes à un parcours similaire, je table sur un échange fructueux ! (sinon tu as du travailler à l'hopital aussi ?? - j'y suis passée, veni vedi )
Merci ça me fait très plaisir je sais pas d'où l'image vient, je l'ai trouvé en googolisant il y a longtemps. Ca doit venir d'un filmAyla a écrit: NB: j'aime bien ton avatar et l'énergie qu'il dégage.
Ayla a écrit: 8km
whaaaaouw
Ereen- Messages : 420
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ayla: alors si c'est pour finir sur "suppr"
Ereen: Han je fais ça tellement souvent ^^
=> un conseil/suggestion, tu prends ou tu prends pas as you want...au lieu de "suppr", copiecolle sur un doc word. Tu gardes une trace et peux te relire à froid, avec un autre regard. Ca a du bon pour l'instrospection et l'acceptation de soi...
Ayla a écrit:
# chemin de warrior, ou d'amazone!.
# en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur!
Ereen:
On pourra initier le groupe des Amazones warrior women !!!!!!!!!!! bouhaha
Je pense j'aime bien quand même au fond la combattivité ^^ genre arts martiaux
La combativité m'a sauvé! enfance plutôt , j'suis allée au bout de cet aspect de moi (et intégré ma force et mon courage) via 3 ans de boxe . Super sport, très complet, mais pratiqué par beaucoup de bourrins (et oui, on boxe pas pour rien non plus! ), enfin en tout cas dans le club où j'ai pratiqué.
Aujourd'hui je sais que je peux et sais me battre si il faut, mais je n'ai plus envie de me prendre des coups. J'ai pris conscience de mes limites et je n'ai plus besoin de les dépasser.
Enfin!!, Du coup, et pour le coup, je me retrouve dans le coup de la vie, in the life on the middle of my life... Et commence à l'apprécier C'est bon d'être juste soi et de pas avoir montrer les crocs ou tirer au bazooka à tout va pour défendre son droit d'exister.
Bon, c'est pas exclu qu'un art martial me retitille pas un jour ou l'autre. J'aime la philosophie qui est véhiculée à travers ces différentes pratiques.
En tout cas, maintenant, si on vient me titiller... coucouche panier, et si c'est féroce en face, j'ai découvert la mise en repli et c'est confort!! ça sert à rien de servir d'os à des chiens enragés, sinon à finir rongé!!
Pour initier un groupe...j'ai un côté leader (plutôt expérimenté en mode dictateur tyran quand j'étais gamine ) que j'ai toujours senti et qui m'a mené des années.
Aujourd'hui, ce n'est plus mon souhait primordial. Je ne veux plus prêcher, convaincre pour réunir à ma cause, mais je prends plaisir à exister et sensibiliser les personnes qui le souhaitent, et je me laisse entourer des personnes qui me font du bien.
Du partage de ressemblances et ré/aisonnances plutôt que de l'affrontement sur des différences. C'est le mieux que je puisse faire à ma place. Et cette manière d'être redonne du bon sens et de l'harmonie à ma vie (qui a frisé l'absurde le non sens et l'indécence ces dernières années!).
Plus j'arrive à partager spontanément, plus je vis, plus je m'épanouis, et plus je partage du bon...le cercle vertueux est amorcé
C'est vraiment marrant je pense qu'on a eu un cheminement similaire, je me reconnais dans ce que tu dis, et pareil, je commence à saisir l'importance de cette toute petite chose prendre soin de soi... Sauver l'enfant à l'intérieur je me disais, mais, comme tu dis, ça revient à être son propre parent. Et tellement difficile, il faut se nourrir de tout, des lectures, des qualités retrouvées dans certaines adultes au hasard des rencontres, c'est tellement la démerde !!!!! Tu vas encore plus loin en appuyant sur être sa propre mère (le rapport à l'affectif, l'enjeu comblement/frustration), être son propre père (retrouver un rythme, une discipline peut-être je dirais, en tout cas j'ai un mal fou sur cet aspect en ce moment... ) (toi aussi tu n'as pas eu le soutien optimal durant ton enfance ? désolée j'espère pas toucher un point sensible ) Je commence aussi à peine à toucher à ces jolis mots que tu développes : arrêter de lutter, accepter, supporter, assumer ! . Dans plein de situations, combien je m'enlisais à me perdre en justifications..., il est temps d'en avoir plus rien à foutre, assumer !! Et assumer oblige à aller concorder avec son moi profond, arrêter de se cacher... "Ça ne sert à rien de vous cacher, de toute manière on vous a vu ! ; montrez-vous, mettez-vous dans la lumière, osez" super phrase d'une prof que j'ai eu dans un cours de communication récemment !! Des solutions communes à un parcours similaire, je table sur un échange fructueux ! (sinon tu as du travailler à l’hôpital aussi ?? - j'y suis passée, veni vedi )
Oui...l'hôpital, sa hiérarchie, son contre-sens rentabilité Vs soin et prise en charge humaine...
J'ai quand même apprécié et pris confiance en ma qualité et compétence de sage-femme les 4 premières années, car petit hosto, donc quand même parfois assez (voire parfois trop!) d'autonomie, du moins en salle de naissance.
Mais au moins, j'ai pu réfléchir, ressentir, agir sans avoir une flopéee de docs et d'internes qui venaient parasiter à tout va. Et pis, j'ai déstabilisé ma vie privée, et du coup, toutes les incohérences et dysfonctions jusque là supportables m'ont pétées au nez.
3 ans plus tard, ce jeudi, je signe mon accord de départ négocié! Fini de en vain pour des &##@!!
And let's go in the life, en toute autonomie! Les responsabilités, je connais, et si elles émanent de moi et sans contre-ordre à la c... d'un hiérarchique aigri, ben ça devrait être plutôt kiffant et épanouissant de reprendre mon métier comme je l'entends!
Le travail, quand il a du sens, ben c'est plus vraiment du travail mais une occupation satisfaisante! (pour peu qu'elle prenne pas toute la place non plus, hein!)
"Ça ne sert à rien de vous cacher, de toute manière on vous a vu ! ; montrez-vous, mettez-vous dans la lumière, osez" => j'aime!
Don't be sorry to ask! si jamais ça me gênais, ce qui est pas le cas, je te le dirai et ellipserai la réponse => j'ai du en parler ça et là sur mon fil (cf sommaire, les ). Je dirai pas optimal du tout pour moi (mais le frangin/frangine s'en plaignent pas plus que ça, eux) niveau affectif, mais je peux aujourd'hui reconnaître qu'ils ont axé et optimisé leur parentalité sur la sécurité matérielle, et je leur suis reconnaissante et gratifiante sur ces aspects. Ils ont fait de leur mieux avec ce qu'ils étaient. Pas suffisant pour moi, et Dieu sait que j'ai été exigeante et que je lâchais pas le gras = souffrance et culpabilité partagée. Seulement, ce dont j'avais besoin, et droit, ils ne pouvaient pas me l'offrir. Affection et protection. Colère/Rage légitime donc à mon sens, qui s'est apaisée quand j'ai pu trouver les interlocuteurs externes qui m'ont permis de comprendre et apprendre à composer au mieux avec ces manques fondamentaux. Hésite pas à me questionner si tu veux me faire parler. Je réponds le plus spontanément en fonction de la demande, et ça m fait toujours du bien de m'exprimer (quand et maintenant que les mots me viennent et que mon esprit s'éclaircit!). Et hésite pas à partager si tu le souhaites également.
J'aime bien les caisses de résonance
Bonne journée à vous qui passez ici, par hasard ou régulièrement, discrètement, ou ouvertement, en mots, en sons, ou en image!
Au plaisir...
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:29, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Un bon début d'été à vous!
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Hey, Chinese men, Gorillaz, Django unchained, vive tes goûts musicaux, du bon son !! ^^
Désolée réponse tardive, le temps se fait rare en cette époque !!!! ... de choix d'orientation de carrière pro .....
Du coup, je fais ça, mais il peut m'arriver (pas mal souvent en fait), de réécrire totalement le texte le lendemain... xD parce que le lendemain je le trouve faux car je n'ai plus la même humeur que la veille... Pourtant, souvent le contenu sera au final assez similaire sur le fond après réécriture, mais énergie différente... C'est chiant ces réécritures que je m'impose... Mais je me dis que parfois c'est comme si on est vraiment pas dans la bonne énergie pour transmettre son message. Du coup, impossible de cliquer sur "envoyer", je sens que mon texte est pas abouti, que l'émotion n'est pas adaptée, ou... Trop perfectionniste Ou parfois c'est que je suis trop dans une HYPER-ENERGIE xD genre quand tu m'a trouvé le film correspondant à ma photo d'avatar, j'étais trop contente , mon émotion intérieure criait Whaaaa Ayla je t'aime!!!!! xD, j'ai donc revu l'écriture à un peu plus tard !!! LOL Je crois que tout ça est lié à l'hypersensibilité...
C'est bon d'être juste soi et de pas avoir montrer les crocs ou tirer au bazooka à tout va pour défendre son droit d'exister.
Bon, c'est pas exclu qu'un art martial me retitille pas un jour ou l'autre. J'aime la philosophie qui est véhiculée à travers ces différentes pratiques. Moi c'est pareil, est-ce que tu connais l'aïkido ? il y a tout l'art de vivre japonais, mais sans le côté compétition, c'est vraiment pas mal. C'est plutôt le dépassement de soi, et puis, utiliser la force de l'adversaire pour la retourner contre lui, c'est du défensif. Ca pourra peut-être t’intéresser ^^
Plus j'arrive à partager spontanément, plus je vis, plus je m'épanouis, et plus je partage du bon...le cercle vertueux est amorcé !!! Yes !
Seulement, ce dont j'avais besoin, et droit, ils ne pouvaient pas me l'offrir. Affection et protection. Colère/Rage légitime donc à mon sens. Donc partante pour la révolution des enfants ?
Désolée réponse tardive, le temps se fait rare en cette époque !!!! ... de choix d'orientation de carrière pro .....
Ayla a écrit: => un conseil/suggestion, tu prends ou tu prends pas as you want...au lieu de "suppr", copiecolle sur un doc word. Tu gardes une trace et peux te relire à froid, avec un autre regard. Ca a du bon pour l'instrospection et l'acceptation de soi... [/size]
Du coup, je fais ça, mais il peut m'arriver (pas mal souvent en fait), de réécrire totalement le texte le lendemain... xD parce que le lendemain je le trouve faux car je n'ai plus la même humeur que la veille... Pourtant, souvent le contenu sera au final assez similaire sur le fond après réécriture, mais énergie différente... C'est chiant ces réécritures que je m'impose... Mais je me dis que parfois c'est comme si on est vraiment pas dans la bonne énergie pour transmettre son message. Du coup, impossible de cliquer sur "envoyer", je sens que mon texte est pas abouti, que l'émotion n'est pas adaptée, ou... Trop perfectionniste Ou parfois c'est que je suis trop dans une HYPER-ENERGIE xD genre quand tu m'a trouvé le film correspondant à ma photo d'avatar, j'étais trop contente , mon émotion intérieure criait Whaaaa Ayla je t'aime!!!!! xD, j'ai donc revu l'écriture à un peu plus tard !!! LOL Je crois que tout ça est lié à l'hypersensibilité...
C'est bon d'être juste soi et de pas avoir montrer les crocs ou tirer au bazooka à tout va pour défendre son droit d'exister.
Bon, c'est pas exclu qu'un art martial me retitille pas un jour ou l'autre. J'aime la philosophie qui est véhiculée à travers ces différentes pratiques. Moi c'est pareil, est-ce que tu connais l'aïkido ? il y a tout l'art de vivre japonais, mais sans le côté compétition, c'est vraiment pas mal. C'est plutôt le dépassement de soi, et puis, utiliser la force de l'adversaire pour la retourner contre lui, c'est du défensif. Ca pourra peut-être t’intéresser ^^
Plus j'arrive à partager spontanément, plus je vis, plus je m'épanouis, et plus je partage du bon...le cercle vertueux est amorcé !!! Yes !
Seulement, ce dont j'avais besoin, et droit, ils ne pouvaient pas me l'offrir. Affection et protection. Colère/Rage légitime donc à mon sens. Donc partante pour la révolution des enfants ?
Ereen- Messages : 420
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je suis tombée sur cette vidéo la veille de la signature de mon départ négocié de l'hôpital. Pas encore vu le film, mais la chanson me trotte dans la tête depuis!
Libérée de mon congé longue durée au 1er juillet, et emménagement le 6. Je reprends mon envol, mes ailes sont à nouveau opérationnelles!
Et en mode évolution à ce jour. En fait, j'ai été en mode rebelle/révolution jusque mes 25 ans, puis après une phase d'involution frisant l'implosion/explosion...temps d'infusion et exfusion nécessaire, pour faire tomber le r, et respirer du bon air.
L'évolution est plus douce et source de joie donc d'Amour de Soi donc de Autrui que la révolution!
De la confrontation, de la synergie, de l'agonisme plus que de l'affrontement, de l'opposition et de l'antagonisme.
Partante pour participer du mieux que je puisse à/en ce monde au sein de cette évolution, et accompagner cette phase révolutionnAIRe de l'Enfant jusque cet apaisement. Une bouffée d'R avant l'envol dans les airs...Pour moi, c'est un processus nécessAIRe pour tranmuter la colAIRe et retrouver son souffle de Vie et sa spontanéité.
J'entends les enfants souffrants en chacun, et vais œuvrer en âme et conscience pour que leur parentalité le moment venu se vive au mieux. Pour eux même et leur descendance. Qu'elle hérite du minimum de souffrance requise plutôt que de se retrouver avec le fardeau de x générations dans leur berceau...Cela dure depuis tellement longtemps.
Je ne suis qu'une goutte d'eau dans cet océan houleux, et j'ai peu d'espoir que la mer s'apaise durant mon existence. Mais cet état d'esprit me permet de la prolonger d'une manière décente et sensée pour moi, et d'éviter de me jeter dans les nappes de pétroles relarguées allègrement par nos congénères...
Au sujet de l'aïkido, oui, je connais. J'ai pratiqué une petite année quand j'étais ado, et j'avais bien apprécié le concept non agressif et d'absorption de force de l'adversaire. Merci de me le suggérer!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je reprends mon envol, mes ailes sont à nouveau opérationnelles!
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Coucou !
Si Ereen s'impose des relecture-écriture qui ont tardé, entre autre, sa réponse , moi ce sont des non re-écriture après une impossibilité technique de plusieurs jours qui font que mon message est passé dans un autre espace temps et que je ne sais même plus lequel tant j'ai vécu entre temps autrement
Je me souvient juste que cela te faisais plaisir mes incursions
C'est ça de vivre sans agenda, ni calendrier, ni activités sociales, depuis trop longtemps : le temps libre est hors temps tout en étant dans le même espace semble-t-il ce qui fait que mes rencontres avec les règles sociales sont encore plus décalées !!!
A lire le déroulement des agendas des autres, je crois que j'ai pris un rythme circadien de femme des cavernes qui dessine sur les murs en attendant la fin de la glaciation
Bon entre temps moi aussi une super évolution s'est remise en route et je vois aussi enfin la fin de la "colle air". J'en ai bouché définitivement le tube en le rendant à César : il était pas à moi !
Bon aménagement dans ton nouveau lieu et belle fin de journée à toustes
Si Ereen s'impose des relecture-écriture qui ont tardé, entre autre, sa réponse , moi ce sont des non re-écriture après une impossibilité technique de plusieurs jours qui font que mon message est passé dans un autre espace temps et que je ne sais même plus lequel tant j'ai vécu entre temps autrement
Je me souvient juste que cela te faisais plaisir mes incursions
C'est ça de vivre sans agenda, ni calendrier, ni activités sociales, depuis trop longtemps : le temps libre est hors temps tout en étant dans le même espace semble-t-il ce qui fait que mes rencontres avec les règles sociales sont encore plus décalées !!!
A lire le déroulement des agendas des autres, je crois que j'ai pris un rythme circadien de femme des cavernes qui dessine sur les murs en attendant la fin de la glaciation
Bon entre temps moi aussi une super évolution s'est remise en route et je vois aussi enfin la fin de la "colle air". J'en ai bouché définitivement le tube en le rendant à César : il était pas à moi !
Bon aménagement dans ton nouveau lieu et belle fin de journée à toustes
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J-3
En attendant...
Et next week...
Un dernier pour la route!
En attendant...
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Un dernier pour la route!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu passe de la formule 1 à la station spatiale toi ?
Bon envol !
Bon envol !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
C'est décousu...mais c'est déjà ça...
Patchwork, métier à tisser, plaie béante, cicatrisante, Formule 1, Engin spatial...j'aime les métaphores!
Bien plus pratique pour communiquer et faire passer une idée que de s'arrêter et se contenter des mots!
3 mois ont passé depuis mon premier post sur Zc. Le changement est flagrant en tout point. Je suis contente qu'il en reste une trace ici.
C'est fou comme il en faut peu pour que tout change! Ça tient tellement à rien et pourtant ça fait tout! L'enthousiasme. L'élan. Ça ne se commande pas.
Mes peurs et mes émotions sombres me collaient et m'aspiraient dans le fond depuis un temps suffisamment long pour que cela devienne une partie de moi et de ma personnalité, qu'il me devenait difficile de me projeter dans quelque chose de positif, malgré tous mes efforts.
Et là, depuis cet élan, un projet assez conséquent se profile, et tout se remet en place.
Dire que je peinais à m'activer et trouver un élément positif pour agrémenter ma journée, je passais des heures à chercher quelque chose d'infime pouvant me procurer du plaisir et de la satisfaction et m'éviter de sombrer dans une mélancolie profonde ou un pétage de câble à la moindre difficulté, et voilà que depuis 2 mois, je démarche banque, comptable, notaire, assurances, et tout le toutim sans une once de contrariété ni sensation d'effort.
C'est épatant et surprenant la vie. Comme ça tient à peu de choses.
Un peu qui signifie tellement. Sans ce peu, rien ne vaut la peine d'être vécu. Avec ce peu, la machine redémarre et l'horizon s'éclaircit, alors que rien n'a changé fondamentalement. Pourtant, je me sens différente fondamentalement.
Cet élan qui me ravive, je l'ai déjà connu auparavant, mais je l'aborde et le perçois tout autrement aujourd'hui. Ce n'est plus une fuite, c'est un fait. Une finalité. Un moteur de vie cohérent.
Je n'ai plus à amplifier ce peu pour en faire un beaucoup pour combler cet immense gouffre qui fait ce que je suis. J'ai juste à apprécier et me satisfaire de ce peu et du résultat qu'il va donner.
M'animer, m'incarner, respirer. Pour mon plaisir. Pour mon autonomie. Pour ma responsabilité. Et pour rien ni personne d'autre.
J'emménage dans un nouveau chez moi dans 2 jours. 30m2, dans une nouvelle ville. Après plus de 9 ans sans avoir vécue seule (2 partenaires, et ces deux dernières années chez les parents). Sans jamais avoir vécu seule dans mon être pour être plus juste.
Ça fait tout chose. Y'a un fond de stress du changement qui s'annonce, mais j'en suis ravie et curieuse.
Juillet/Aout vont m'emmener dans une nouvelle étape et dynamique. Plus proche du cabinet que je m'apprête à racheter, et en solo. Je vais avoir de nouvelles sensations qui vont me permettre de penser et projeter encore plus finement mon projet et ma reprise pro à l'automne.
To be continued...
Patchwork, métier à tisser, plaie béante, cicatrisante, Formule 1, Engin spatial...j'aime les métaphores!
Bien plus pratique pour communiquer et faire passer une idée que de s'arrêter et se contenter des mots!
3 mois ont passé depuis mon premier post sur Zc. Le changement est flagrant en tout point. Je suis contente qu'il en reste une trace ici.
C'est fou comme il en faut peu pour que tout change! Ça tient tellement à rien et pourtant ça fait tout! L'enthousiasme. L'élan. Ça ne se commande pas.
Mes peurs et mes émotions sombres me collaient et m'aspiraient dans le fond depuis un temps suffisamment long pour que cela devienne une partie de moi et de ma personnalité, qu'il me devenait difficile de me projeter dans quelque chose de positif, malgré tous mes efforts.
Et là, depuis cet élan, un projet assez conséquent se profile, et tout se remet en place.
Dire que je peinais à m'activer et trouver un élément positif pour agrémenter ma journée, je passais des heures à chercher quelque chose d'infime pouvant me procurer du plaisir et de la satisfaction et m'éviter de sombrer dans une mélancolie profonde ou un pétage de câble à la moindre difficulté, et voilà que depuis 2 mois, je démarche banque, comptable, notaire, assurances, et tout le toutim sans une once de contrariété ni sensation d'effort.
C'est épatant et surprenant la vie. Comme ça tient à peu de choses.
Un peu qui signifie tellement. Sans ce peu, rien ne vaut la peine d'être vécu. Avec ce peu, la machine redémarre et l'horizon s'éclaircit, alors que rien n'a changé fondamentalement. Pourtant, je me sens différente fondamentalement.
Cet élan qui me ravive, je l'ai déjà connu auparavant, mais je l'aborde et le perçois tout autrement aujourd'hui. Ce n'est plus une fuite, c'est un fait. Une finalité. Un moteur de vie cohérent.
Je n'ai plus à amplifier ce peu pour en faire un beaucoup pour combler cet immense gouffre qui fait ce que je suis. J'ai juste à apprécier et me satisfaire de ce peu et du résultat qu'il va donner.
M'animer, m'incarner, respirer. Pour mon plaisir. Pour mon autonomie. Pour ma responsabilité. Et pour rien ni personne d'autre.
J'emménage dans un nouveau chez moi dans 2 jours. 30m2, dans une nouvelle ville. Après plus de 9 ans sans avoir vécue seule (2 partenaires, et ces deux dernières années chez les parents). Sans jamais avoir vécu seule dans mon être pour être plus juste.
Ça fait tout chose. Y'a un fond de stress du changement qui s'annonce, mais j'en suis ravie et curieuse.
Juillet/Aout vont m'emmener dans une nouvelle étape et dynamique. Plus proche du cabinet que je m'apprête à racheter, et en solo. Je vais avoir de nouvelles sensations qui vont me permettre de penser et projeter encore plus finement mon projet et ma reprise pro à l'automne.
To be continued...
Dernière édition par Kalthu le Mar 25 Aoû 2015 - 11:28, édité 2 fois (Raison : Une tite fote d'ortograf... .)
Ayla- Messages : 562
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Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Et bien, c'est intéressant de lire des posts comme celui-là.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci zell de le préciser , on lit mais on ne pense pas souvent à répondre sauf si on se sent interpeller directement.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
D-Day!!
Bon dimanche à vous toustes!
Bon dimanche à vous toustes!
Ps: Merci pour vos retours Zell et Louise! Repassez quand vous voulez
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
- Dites-moi, je vous prie, de quel côté faut-il me diriger ? demanda Alice.
- Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller, dit le Chat.
- Cela m’est assez indifférent, répondit-elle.
- Alors peu importe de quel côté vous irez, dit le Chat.
- Pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en explication.
- Cela ne peut manquer pourvu que vous marchiez assez longtemps, dit le Chat.
- Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller, dit le Chat.
- Cela m’est assez indifférent, répondit-elle.
- Alors peu importe de quel côté vous irez, dit le Chat.
- Pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en explication.
- Cela ne peut manquer pourvu que vous marchiez assez longtemps, dit le Chat.
On naît pas tous égaux...
Les chats et l'eau...
Les chats et l'agilité...
Les chats et le sommeil...
Les chats et les contenants...
Happy Day à toustes
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Il y a les chats mallow aussi
Alors, ton installation ?
Alors, ton installation ?
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Allez, après tout ça, le moove et la bonne humeur lé là pour aller m'inscrire à Pôle Emploi!
Merci pour les chamallows Aimant, j'ai fini mes kinders maxi hier
Appart investi, cartons déballés rangés, déco perso pour imprégner les lieux de mon énergie... qu'est ce que j'apprécie de retrouver un chez moi!!
Bonne matinée à vous!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Bref, aujourd'hui, j'suis allée m'inscrire à Pôle Emploi pour toucher le chomdu...
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Cool si tu te sens bien dans tes nouveaux murs !
Tu m'as fait penser à cela
Tu m'as fait penser à cela
Invité- Invité
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Fleur des émotions et l'article qui va avec
Résumé ici:
Il n’y a qu’un petite nombre d’émotions basiques (autrement appelées primaires ou protoptypes), qui peuvent être conceptualisées sous forme de paires ou d’opposé polaires.(joie / tristesse – colère / peur – confiance / dégoût – surprise / anticipation)
Toutes les autres émotions sont des états mixtes ou dérivés. Ceci signifie qu’elles sont des combinaisons, des mélanges d’émotions primaires.
Plutchik a d’abord présenté les différentes émotions sous forme de diagramme, puis sous forme de cône… avant de le présenter dans sa forme « circomplexe » (la fleur) qui est la version développée du cône, mais qui fait apparaître des sentiments qui correspondent à des mélanges d’émotions : ainsi par exemple joie et acceptation sont les ingrédients de l’amour, répugnance et chagrin celui du remords…
Qu’est-ce qu’une émotion ?
En fait, c’est une réponse automatique et immédiate de l’organisme à un stimulus. Elle associe trois dimensions conjointes :
– L’éprouvé psychique (le ressenti)
– Une dimension publique expressive (cf les performances des acteurs de cinéma muet)
– Une dimension viscérale corporelle (le ressenti viscéral prépare l’action, le retrait ou l’attente)
Toutes les théories sur le sujet ont pour point commun le rôle prépondérant de la mémoire dans la formation des émotions.
On distingue en effet des émotions de base (qui relèvent de l’inné) et des émotions secondaires (qui relèvent de l’acquis, c’est-à-dire par interaction avec l’environnement et qui participent du processus cognitif dont l’importance dans l’élaboration de l’émotion a été mis en évidence dans les années 60 et 70).
La cognition est l’ensemble des connaissances que le sujet a du monde et de lui-même et l’ensemble des processus qui permettent d’obtenir ces connaissances.
Un même événement n’aura donc pas forcément les mêmes conséquences sur deux personnes qui se sont construites différemment.
Les émotions se forment dans le système limbique, et plus particulièrement dans l’amygdale. Celle-ci enregistre les sensations (toutes les informations enregistrées par les sens), les intègre (avec l’aide de l’hippocampe qui produit des associations avec les informations stockées dans le cerveau) afin d’en dégager une signification (danger ?) et de provoquer une réaction, soit une « réponse biologique et comportementale ». Cette réponse concerne le système nerveux neurovégétatif également appelé système viscéral mais aussi endocrinien.
La réponse comportementale signifie un geste, une mimique.
La réponse biologique, c’est le déclenchement de manifestations corporelles incontrôlables, fonctions automatiques, non soumise au contrôle volontaire : respiration, digestion et activité cardio-vasculaire… (cœur qui accélère, transpiration, envie pressante d’uriner)
A noter : cette même réaction, en fonction de l’intensité de l’émotion ressentie, est susceptible de s’imprimer en mémoire.
NB for me: liens pertinents à aller visiter:
- Le cerveau à tous les niveaux (site de l'université McGill, chapitre :Que d'émotions!
- article sur le syndrome PASS: syndrome de stress d'adaptation prolongée
« Quel que soit son domaine de création, le véritable esprit créatif n’est rien d’autre que ça : une créature humaine née anormalement, inhumainement sensible.
Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, l ’ami un amoureux, l’amoureux est un dieu, et l’erreur est la fin de tout.
Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité.
Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »
Pearl Buck (1892 – 1973)
Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, l ’ami un amoureux, l’amoureux est un dieu, et l’erreur est la fin de tout.
Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité.
Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »
Pearl Buck (1892 – 1973)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ayla a écrit: « Quel que soit son domaine de création, le véritable esprit créatif n’est rien d’autre que ça : une créature humaine née anormalement, inhumainement sensible.
Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, l ’ami un amoureux, l’amoureux est un dieu, et l’erreur est la fin de tout.
Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité.
Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »
Pearl Buck (1892 – 1973)
Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Super article : Le cerveau des victimes sexuelles (et psychologiques) serait modifié: ce n'est pas irréversible :
______________________________________________________________________________________________________________________________Une étude récente menée par une équipe de chercheurs internationaux (allemands, américains et canadiens), et publiée début juin 2013 dans l'"American Journal of Psychiatry", a mis en évidence des modifications anatomiques visibles par IRM de certaines aires corticales du cerveau de femmes adultes ayant subi dans l’enfance des violences sexuelles, celles qui correspondent aux zones somato-sensorielles des parties du corps ayant été touchées lors des violences (zones génitales, anales, buccales, etc.).
Et l’épaisseur de ces zones corticales est d’autant plus diminuée que les violences ont été plus graves (viols, plusieurs agresseurs,…).
Or les aires somato-sensorielles du cortex cérébral sont une véritable carte géographique du corps, elles permettent d’avoir une représentation du schéma corporel, et d’intégrer les informations sensorielles et kinesthésiques (position et mouvement dans l’espace) qui viennent des parties du corps concernées.
Comprendre les dysfonctionnements sexuels des victimes
Ces modifications peuvent-elles permettre de mieux comprendre les dysfonctionnements sexuels très fréquents que présentent les femmes victimes de violences sexuelles dans l’enfance :
- d’un côté une "hypo-sexualisation" : évitement phobique de contact sexuel, absence de sensation et d’excitation, anorgasmie, vaginisme, douleurs génitales
- et de l’autre une "hypersexualisation" : multiplication des partenaires, excitation inappropriée, conduites sexuelles compulsives, conduites à risque, abaissement du seuil de la douleur et risque prostitutionnel ?
Selon les auteurs, les modifications corticales pourraient être une adaptation du cerveau pour protéger la victime des effets traumatiques des violences.
Cette étude corrobore de nombreuses recherches cliniques et neuro-biologiques qui, depuis plus de dix ans, ont montré que l’impact des violences sexuelles chez les victimes est non seulement psychologique (avec des troubles psychotraumatiques très fréquents), mais également neuro-biologique, (avec des atteintes de circuits neurologiques et des perturbations endocriniennes des réponses au stress).
Ces atteintes ont été bien documentées, elles laissent des séquelles cérébrales visibles par IRM, avec une diminution de l’activité et du volume de certaines structures (par diminution du nombre de synapses), et pour d’autres une hyperactivité, ainsi qu’une altération du fonctionnement des circuits de la mémoire et des réponses émotionnelles.
Des modifications génétiques observées
Récemment, des altérations épigénétiques ont également été mises en évidence chez des victimes de violences sexuelles dans l’enfance, avec la modification d’un gène (NR3C1) impliqué dans le contrôle des réponses au stress et de la sécrétion des hormones de stress (adrénaline, cortisol), altérations qui peuvent être transmises à la génération suivante.
L’ensemble des ces conséquences est à l’origine de nombreuses atteintes à l’intégrité psychique et physique des victimes qui sont actuellement très bien répertoriées avec de nombreux troubles psychiatriques [1] et des troubles somatiques liés au stress et à l’hypervigilance [2].
On sait qu’avoir subi des violences sexuelles dans l’enfance peut être le déterminant principal de la santé cinquante ans après (cf. étude ACE de Felitti et Anda) si aucune prise en charge adaptée n’a été mise en place.
Ces nombreuses recherches ont déjà permis de faire le lien entre les découvertes neuro-biologiques et la clinique des psychotraumatismes.
La compréhension du lien fait appel à l’élaboration d’un modèle théorique, c’est à dire d’une explication qui permet de mieux appréhender la réalité, le modèle ne pouvant prétendre expliquer la réalité dans sa totalité.
Le rôle de la mémoire traumatique de l’événement
Les violences aboutissent à la constitution d’une mémoire traumatique de l’événement, différente de la mémoire autobiographique normale, non intégrée et piégée dans certaines structures de l’encéphale. => cf conférence B.Cyrulnik: La mémoire traumatique
Véritable machine à remonter le temps, cette mémoire traumatique fait au moindre lien revivre à l’identique les pires moments des violences (avec la même détresse, les mêmes douleurs et sensations, le même scénario des violences, les mêmes paroles et comportements de l’agresseur). Une véritable torture…
La mémoire traumatique transforme alors en terrain miné la vie des victimes. Elles vont devoir mettre en place des stratégies de survie pour y échapper, en évitant toute situation rappelant les violences dans une hypervigilance et dans un contrôle continuel, mais également en s’anesthésiant pour ne pas ressentir les états de détresse, de désespoir et de panique réactivés par la mémoire traumatique quand elle s’allume malgré tout.
Pour s’anesthésier, l’alcool, les drogues sont efficaces, mais également les conduites à risque, les mises en danger et les situations stressantes qui vont créer un état de survoltage émotionnel qui entraînera à nouveau une disjonction, une dissociation et une anesthésie émotionnelle.
Des risques d'anesthésie sensorielle
Ces mécanismes expliquent que, même à l’âge adulte, une situation qui rappelle le contexte ou les sensations des violences subies dans l’enfance, comme une relation sexuelle, même désirée et avec une personne qu’on aime, puisse être redoutée, évitée, mal supportée, et au mieux hyper-contrôlée en bloquant toute excitation et toute sensation sexuelle.
De même, tout attouchement, toute exploration, toute représentation, toute visualisation des parties du corps qui ont subi des violences sont redoutés et évités (avec souvent chez les victimes une mauvaise représentation anatomique de leurs organes génitaux). En revanche, si elles sont anesthésiées et déconnectées par des situations stressantes ou par de la prise d’alcool ou de drogue, les actes sexuels seront possibles.
Par exemple, des actes douloureux provoqueront aussitôt une déconnexion et une anesthésie sensorielle et permettront ainsi de laisser le corps réagir aux stimulations. De même, pour certaines, se laver les parties génitales sera impossible sauf à le faire avec de l’eau très chaude, brûlante ou très froide, ou en utilisant des gants de crin pour se déconnecter sensoriellement.
A contrario, en dehors de toute situation sexuelle, un contexte, un lieu, une parole, une odeur peut provoquer un allumage de mémoire traumatique avec une intrusion de sensations génitales très dérangeantes, d’images sexuelles violentes, d’injures, de douleurs, voire d’un état d’excitation discordant (par exemple face à des images violentes) qui sont en fait des réminiscences des violences ; les injures sexuelles et l’excitation étant celles de l’agresseur.
Le manque de sensations explique l’amincissement cortical
Cet évitement et ce blocage de tout contact sexuel et de toute sensation (hyposexualisation) pour se protéger de tout allumage de la mémoire traumatique et de son cortège de mal-être, d’angoisse, de détresse, est une explication possible des résultats de l’article de l’"American Journal of Psychiatry".
Ce sont les stimulations et l’utilisation des parties du corps qui permettent par neuroplasticité un développement normal des zones corticales de ces parties par augmentation des connexions neuronales, voire même un épaississement si elles sont beaucoup utilisées. Un manque de contact et de sensations pourrait donc expliquer l’amincissement cortical des représentations somato-sensorielles de ces zones.
De même, le développement inapproprié de conduites dissociantes avec des comportements sexuels compulsifs et stressants (masturbation compulsive, multiplication des partenaires, conduites à risques, sexualité violente) pour s’anesthésier (hypersexualité) ne permettra pas le développement des zones corticales puisque les sensations seront déconnectées du cortex, les zones génitales seront perçues comme étrangères, n’appartenant pas à la personne.
Au-delà des violences sexuelles, les autres violences commises dans l’enfance dont les violences psychologiques peuvent entraîner les mêmes traumatismes et les mêmes modifications du cortex cérébral dans les zones corticales de la représentation de soi et de l’estime de soi, avec des évitements phobiques dans la relation à autrui.
Mais une récupération de ces atteintes est possible
Mais si la neuro-plasticité du cerveau est en cause pour générer des modifications des circuits émotionnels, des circuits de la mémoire et des zones d’intégration corticales lors des violences et de la remise en scène de celles-ci avec la mémoire traumatique, elle peut également permettre une récupération de ces atteintes si les violences sont stoppées et la mémoire traumatique traitée (et transformée en mémoire autobiographique).
D’où l’importance de ne pas abandonner sans protection, ni soin, les enfants puis les adultes qui ont été victimes de violences sexuelles.
Pour cela, il est nécessaire de mieux connaître la réalité de ces violences et leur fréquence (plus de la moitié des viols sont commis sur des mineurs et ils sont de 12 à 20% à avoir subi des agressions sexuelles) et de mieux connaître les conséquences sur la santé et les mécanismes que nous venons de voir, de former les professionnels, et et d’informer le public.
Pour reprendre la conclusion de l’article :
"De telles études ont le pouvoir d’élucider les fondements biologiques des impacts néfastes des traumatismes de l’enfance, ce qui peut conduire à l’amélioration des stratégies de prévention et d’intervention sur les troubles traumatiques tels que le dysfonctionnement sexuel, en ciblant sur la forte neuro-plasticité du cerveau humain."
-------------------------------------------------------------------
[1] Risque suicidaire, troubles anxieux, états de stress post-traumatiques, dépressions, troubles alimentaire, du sommeil, de la sexualité, de la mémoire, addictions, conduites à risques, troubles de la personnalité, bouffées délirantes et syndromes d’allure psychotiques, etc.
[2] Douleurs et fatigue chroniques, troubles cardio-vasculaires, gastro-entérologiques, gynécologiques, endocriniens, immunologiques, pulmonaires, dermatologiques, neurologiques, etc…
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:31, édité 2 fois
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