C'est décousu...mais c'est déjà ça
+17
Phierd'ars
Stauk
Vladimir Vissotsky
Néfertiti
louise
zelle
Ereen
Darth Lord Tiger Kalthu
Zarbitude
Mag
Prince Zeta
Oni
Hanami
Assez de soupe!
EmiM
Gasta
Ayla
21 participants
Page 3 sur 7
Page 3 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Seul depuis toujours Mon cœur se berce d'un rêve d'amour Et ce soir, sans espoir,Triste il chante Perdu dans la nuit Seul il a souffert chaque jour Il pleure avec le ciel de Paris Sa peine et sa romance d'amour Tout seul depuis toujours Seul depuis toujours Mon cœur se berce d'un rêve d'amour Chaque jour il espère Seul dans l'ombre Perdu dans la nuit Seul, il a connu de la vie La peine sur la grande route suivie Il pleure au souvenir des beaux jours Tout seul depuis toujours.
La pendule fait tic tac tic tac
Les oiseaux du lac font pic pic pic pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding din don
Mais...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Et c´est l´amour qui s´éveille.
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce Boum
Qui redit Boum à l´oreille
Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y a du lilas et y a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître
Boum
L´astre du jour fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Quand notre cœur fait Boum Boum
Le vent dans les bois fait hou hou hou
La biche aux abois fait mê mê mê
La vaisselle cassée fait cric crin crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
L´oiseau dit Boum, c´est l´orage
Boum
L´éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit Boum
Dans son fauteuil de nuages.
Car mon amour est plus vif que l´éclair
Plus léger qu´un oiseau qu´une abeille
Et s´il fait Boum s´il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles.
Boum
Le monde entier fait Boum
Tout l´univers fait Boum
Parc´que mon cœur fait Boum Boum
Boum
Je n´entends que Boum Boum
Ça fait toujours Boum Boum
Boum Boum Boum...
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Comment vas-tu ?
Désolé pour ma réponse tardive. J'avais une réflexion en parallèle de la tienne.
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
Effectivement, le résultat final joue sur l'estime. C'est d'ailleurs à ce moment où l'on peut "remonter".
Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fuirais-tu là ?
J'avais trouvé ce texte parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les Etats du moi.
Mais, selon la situation, un défaut peut être une qualité. Prenons le fait de peu ressentir la peur dont je te parlais plus haut. Certains y verraient un défaut (sens manque) : comment faire pour aborder une situation sans ressentir la peur ? D'autres y verront une qualité (sens ajout) : il y a moins d'inhibition pour aborder une situation.
Défaut/qualité, force/faiblesse, chaque mot a son pendant, c'est l'antinomie.
Ce qui compte, c'est l'aptitude, et ce que j'en fais.
Je place l'amour de Soi et l'amour de l'autre au même niveau. J'aime bien l'équilibre
Très juste pour Lacan. Tu l'as d'ailleurs fait remonté avec la forclusion.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
Bonne journée
Comment vas-tu ?
Désolé pour ma réponse tardive. J'avais une réflexion en parallèle de la tienne.
Je vais rebondir dessus alorsAyla a écrit:A nouveau rapatriement d'une pièce pour mon patchwork
Je me permets la question. Tu me sembles avancer très vite. Pas trop fatiguant ?Ayla a écrit:J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant!
Je t'entends. Tu as rattaché le symbolisme de cette image ? C'est ton inconscient qui te parle là. Il m'arrive aussi parfois d'avoir des images qui m'apparaissent.Ayla a écrit:Mais là, pour le coup, cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..Aimant a écrit:Pas dans le sens lutter contre l'autre. J'évite cela autant que possible. L'égalité et l'équité, c'est plus sage
"Avoir une armure" permet uniquement de filtrer les coups. Je vais poster un lien sur mon post qui explique comment elle s'est créée pour moi.Ayla a écrit:Quant à moi, je pense que je n'ai pas d'armure. C'est vivant mais fatigant. Heureusment que j'apprends aujourd'hui à me protéger sans! (des bons biceps, des tripes et un cerveau )Aimant a écrit:Je sais me protéger depuis longtemps. Ça m'est déjà arrivé de déposer cette armure par moment. C'est reposant
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
Peu ressentir la peur ne veut pas dire occulter inconsciemment l'émotion. Si tu veux, je fais une différence là. Je ne me "force" pas face à un danger conscient, je fais un choix.Ayla a écrit:C'est cette même approche qui m'a valu mon baptême du feu. Mon sentiment de force, de "quand on veut, on peut", me faisait braver beaucoup de situations, et me permettait justement de contre-carrer ma peur.Aimant a écrit:Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution.
C'est un fonctionnement commun à beaucoup. Cela peut s'expliquer physiquement parlant. De ce que j'ai pu lire, la peur libère du cortisol dans le corps. L'adrénaline la contre.Ayla a écrit:Je ne reconnaissais pas ce sentiment car je m'activais dès qu'il arrivait. J'ai passé une année dans la confusion avant de réaliser que j'étais (mon corps) dans un état terrorisé, depuis bien longtemps. Wow que cela fait drôle de constater cela! Que l'estime en prend un coup!
Effectivement, le résultat final joue sur l'estime. C'est d'ailleurs à ce moment où l'on peut "remonter".
Très justeAyla a écrit:Depuis, j'ai appris à renoncer à pouvoir faire évoluer, malgré toutes mes bonnes intentions, une/des solutions parfois infernales.
Seul, on n'y peut pas grand chose.
Apprendre à faire avec, c'est cautionner ma perte.
Je ne suis pas d'accord avec toi là. La fuite n'est jamais la meilleure solution en première action. Tes ressentis sont justes, puisque tu les ressens ainsi. Ceux de l'autre aussi. Je ne vois plus la solution comme l'affrontement uniquement, ou la fuite uniquement. Le compromis, c'est le meilleur choixAyla a écrit:Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
C'est une étapeAyla a écrit:J'apprends néanmoins à faire avec ce constat et cette souffrance résiduelle, et je me sens de plus en plus Moi, libre, et de plus en plus humaine.
Tomber dans le syndrome du sauveur, ou y être positionné de force, c'est effectivement malsain.Ayla a écrit:Pour l'idéalisation, je ne sais pas si j'y ai encore accès. Je sens trop vite, à ce jour, les hics, et n'ai plus l'illusion de pouvoir être celle qui corrigera ces hics.
Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Quid si les attentes étaient communes à l'origine ? ...Ayla a écrit:(comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..).
On est responsable que de soi, et de ses actes.Ayla a écrit:Je trouve ça d'ailleurs plutôt sain, et ça me fait gagner en humilité.
Des imperfections ne sont jamais compatibles. C'est accepter que l'autre ne soit pas parfait qui rend cette compatibilité possible.Ayla a écrit:Du coup, j'espère que la vie m'offrira de rencontrer un homme dont les imperfections seront compatibles avec les miennes. Ça sera la cerise sur le gâteau, mais ce n'est plus une nécessité que d'avoir un compagnon de vie. (adieu l'addiction! )
Fuirais-tu là ?
Je comprends cela, pour l'avoir vécu "en face". Je n'ai jamais abusé, mais cela devenait problématique à terme.Ayla a écrit:A vrai dire, je ne sais même plus si je supporterais une cohabitation, en tout cas, ce n'est plus possible comme je l'ai fait jusque là. J'entendais trop les attentes/besoins de mes partenaires, et vu que je ne me connaissais pas, j'y répondais par amour et pour être aimée, tout en étant frustrée de pas satisfaire, ni bien identifier les miennes.Je peinais à rester centrée et savoir qui j'étais.
J'avais trouvé ce texte parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les Etats du moi.
Je suis bourré de défauts. Je suis très loin d'être parfait. J'ai l'humilité de le reconnaitre. Je revendique même cette imperfection comme un droit fondamental. J'ai le droit de faire des erreurs. Ce qui ne veut pas dire faire des erreurs exprès.Ayla a écrit:Pour la différenciation défauts et faiblesses, c'est intéressant. Peux-tu développer un peu plus?
(nb: si on met défaut en parallèle avec aptitude, alors on peut mettre faiblesse en contraste avec force?...)
Mais, selon la situation, un défaut peut être une qualité. Prenons le fait de peu ressentir la peur dont je te parlais plus haut. Certains y verraient un défaut (sens manque) : comment faire pour aborder une situation sans ressentir la peur ? D'autres y verront une qualité (sens ajout) : il y a moins d'inhibition pour aborder une situation.
Défaut/qualité, force/faiblesse, chaque mot a son pendant, c'est l'antinomie.
Ce qui compte, c'est l'aptitude, et ce que j'en fais.
Ayla a écrit:Oui...L'amour de Soi avant tout. Je sais plus si c'est Lacan ou un autre qui dit que l'on aime que soi. Pour aimer l'autre, on élargit sa perception de soi pour englober/introjecter l'autre en soi.Aimant a écrit:Faut-il savoir ressentir ce qu'est l'amour ....
Je place l'amour de Soi et l'amour de l'autre au même niveau. J'aime bien l'équilibre
Très juste pour Lacan. Tu l'as d'ailleurs fait remonté avec la forclusion.
"Je t'aime" autrement formulé : je aime toi .Ayla a écrit:""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
HéhéAyla a écrit:Amour, respect, et bienveillance de Soi mène à Amour, respect, bienveillance d'autrui (et à ne plus se laisser détruire par des parties malveillantes/destructrices/auto-sabotatrices (hey le néologisme à deux balles^^) de soi)
Ça s'appelle la projection. C'est un mécanisme de défense psychologique.Ayla a écrit:Beaucoup se servent de l'autre pour l'affubler des parties d'eux-même qu'ils ne veulent pas reconnaître en eux.
(pas de certitudes...je réfléchis en ta compagnie )
C'est tout le bien que je te souhaite.Ayla a écrit:En tout cas, c'est une vaste question. Et je sais/sens que je ne me retrouve pas dans ce chemin de vie (sage-femme, hapto, analyse...) pour rien. Cela me permet de le découvrir et me l'apporter à moi-même.
C'est clairAyla a écrit:J'espère que cela rayonnera sur ceux qui ne sont pas trop encombrés de nuages. Professionnellement, je ne peux que sensibiliser les personnes déjà sensibilisées qui viendront à moi, et les accompagner un temps sur leur chemin. Si je cherche à "faire plus", ce n'est écologique ni pour moi, ni pour eux, ni pour l'humanité.
Ce que tu écris me parle fortement, merci . Je ressens ce que je pense : notion de simultéanité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.Ayla a écrit:Mieux que Descartes, "je pense donc je suis"...Veldmann "je ressens, (donc je pense,) donc je suis". Que cette phrase m'a fait du bien quand je l'ai entendue la première fois. L’être humain est une unité quoi qu'il en soit, corps/esprits sont liés, ne sont qu'un. C'est la conscientisation, ce qu'on fait des pensées émanant des sensations/perceptions qui fait ce que l'on est/que l'on (re)naît..AImant a écrit:Faut-il que le corps et l'esprit soit lié ceci dit. Puisque c'est le corps qui ressent.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on nait, c'est pour mourir.Ayla a écrit:Je pense Vie-Mort-Vie. La vie (re)naît du chaos. Il n'y aurait pas de vie sans mort, pas de mort sans vie. Spirale infinie. Ascensionnelle si possible !!Aimant a écrit:Elle (la libido) ne s'éteint jamais. On la perd juste de vue, en général
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Très intéressant, merciAyla a écrit:Y'a des liens, et c'est en cours de tissage dans ma tête. N'hésitez pas à rebondir pour que j'avance dans ma réflexion.Aimant a écrit:Peux-tu le relier à la "douance" ?
La douance serait une réponse à l'angoisse, si on a les bons câblages/selon l'héritage familial, génétique, transgénérationnel?
Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
Tu es forte Ayla , très forte . C'est une sacrée force de savoir celaAyla a écrit:D'autres face à cette angoisse, inhiberont leurs pensées pour ne plus ressentir, et seront dominés par leurs pulsions et leurs névroses, d'autres rejetteront de leur psychisme cette angoisse (forclusion/psychoses=>le délire se déclenche si quelqu'un ou quelque chose le ramène à ressentir cette angoisse en lui)
Je n'ai lu que le début par manque de temps, mais cela me semble très intéressant. Un grand merci pour ton partageAyla a écrit:Je suis en train de lire une thèse de C.Goldman, enfants surdoués : génie ou folie. articulations théoriques et projectives. perspectives analytiques. Je l'ai pas encore intégrée, mais j'y pense quand je lis ta question.
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
Tu sais, je le vois juste comme normal . L'échange ! . Merci à toiAyla a écrit:Bon, ben j'ai une petite idée sur la question du coup. Merci de me permettre de poser des mots et organiser mes pensées ici. Que c'est bon! De s'autoriser et d'être en mesure de penser et ne plus panser en vain!
Oui, c'est la solution. Ne plus se laisser s'envahir. Ce qui ne veut pas forcément dire fuir. Après, tout dépend ce que tu mets derrière "toxique", et leurs intentions et/ou leurs capacités.Ayla a écrit:Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)
J'imagine bienAyla a écrit:Merci pour cette phrase. Elle me fait du bien.Aimant a écrit:C'est donc plus un arrêt qu'un pas de côté . Tu regardes le panorama ?
Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.Ayla a écrit:Bien que je me remette en mouvement dans la vie active, je me sens en effet à l'arrêt vis à vis de mon angoisse fondamentale. Et je peux en effet, commencer à observer et apercevoir le panorama. Merci de me rappeler de prendre ce temps-là! (et ça me donne d'ailleurs l'idée/l'envie de faire un sommaire à mon fil, histoire de m'y retrouver et de me contempler...auto- )
Tu me sembles sur la bonne voie. Et tu m'impressionnes .Ayla a écrit:J'ai encore du boulot sur ce point...mais je progresse! de compliquée, je passe à complexe, et je m'oriente vers la simplicité.
J'ai croisé une citation sur un post today qui alliait la simplicité à la complexité. J'ai bien aimé. J'espère retomber dessus pour ne plus l'oublier
Merci à toiAyla a écrit:Merci ! Sincèrement, pour tout ce que je verbalise fluidement sur forum!! Je me relie/s, et c'est bon!
Bonne journée
Invité- Invité
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Et un Sommaire/Panorama/Patron de patchwork rajouté en début de mon fil (avec un bonjour au passage )!!
Me rends compte que suis vraiment arrivée comme une sauvage!! J'ai tout déballé, puis délimité mon territoire pour reprendre mon souffle!)
M'enfin, sans regrets, ce p'tit coin au milieu de ZC m'a été salvateur pour délier mes pensées et ma langue! Maintenant que c'est fait, je retrouve ma politesse, et je continue de me poser ici, dans ma petite oasis, car je m'y sens bien!! Et ça m'aide à me voir et organiser mes idées. Reprendre confiance et estime en qui je suis.
Un merci à vous qui passez et/ou repassez par là!
Me rends compte que suis vraiment arrivée comme une sauvage!! J'ai tout déballé, puis délimité mon territoire pour reprendre mon souffle!)
M'enfin, sans regrets, ce p'tit coin au milieu de ZC m'a été salvateur pour délier mes pensées et ma langue! Maintenant que c'est fait, je retrouve ma politesse, et je continue de me poser ici, dans ma petite oasis, car je m'y sens bien!! Et ça m'aide à me voir et organiser mes idées. Reprendre confiance et estime en qui je suis.
Un merci à vous qui passez et/ou repassez par là!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Bon samedi à vous!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:15, édité 3 fois (Raison : repost des photos disparues)
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Hey Aimant!
P'tite réponse matinale pour activer le ciboulon avant d'aller courir
J'apprécie bien nos échanges introspectifs
Moins que de tourner/turbiner en sous-régime! Le moteur ronfle et s'épuise bien plus quand tu es à 150km/h sur un circuit fermé, en 2de !
Boîte à vitesse réparée, je teste la 7ème vitesse . Mais rouler en 5ème m'irait mieux comme rythme de croisière.
Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
(nb: larousse: compromis= qui implique des concessions réciproques ; transaction; qui implique des concessions réciproques ; transaction
// compromission: fait d'exposer quelqu'un, de s'exposer à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse ; arrangement conclu par lâcheté ou intérêt)
D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutôt pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutôt pour les relations du XXeme siècle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
EDIT: c'est lu. Merci pour ces liens intéressants. Ça résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ça m'aidera certainement à me clarifier davantage.
EDIT
Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Pour la femme en travail, c'est également un moment "chaotique". Sans péridurale, à l'approche de la phase d'expulsion de l'enfant (quand le bébé s'engage dans le bassin), les sensations et sécrétions hormonales sont telles qu'elle contacte un sentiment de peur ("je ne vais plus pouvoir tenir, je ne vais pas y arriver"), de mort. Cela amène une sécrétion d'adrénaline (comme tu le disais justement plus haut) qui accompagne et donne l'énergie suffisante en fin de travail pour accompagner la progression de son enfant avec le "réflexe expulsif".
J'ai pu le constater et vérifier cela durant mes 5 années en salle de naissance, dans un petit hôpital où l'on pouvait respecter la physiologie de la naissance, pour les couples qui le souhaitaient...(cela devient rare de nos jours!)
Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
EDIT:
L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidée pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l’innommable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
!!!! Et mon clavier qui bugue à cet instant précis, comme il ne me l'avait jamais fait!!! C'est fou!! heureusement me restait la souris pour envoyer la modif et ne pas perdre tous mes edit avant de rebooter l'ordi!!!!
Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
EDIT:
L'un n'empêche pas l'autre pour ce profil (contrairement au névrotique?)
Je rajoute ce passage de la thèse:
"Première étape: les théories sexuelles infantiles et leur échec.
À trois ans, l’enfant mobilise activement ses pulsions d’investigation pour bâtir des théories sexuelles
infantiles (consécutivement à la confrontation de naissances autour de lui).
Les réponses des adultes autour de ces questions ne sont pas satisfaisantes et l’immaturité sexuelle de
l’enfant ne permet pas d’étayer ces théories.
L’enfant refoule fortement ces pensées, leur investigation ayant abouti à un échec (ce qui le déprime).
Seconde étape: les trois destins possibles de la pulsion d’investigation; pulsion prise en lien avec le
développement psycho-sexuel de l’enfant.
- Refoulement global des pulsions intellectuelles et sexuelles, dont le destin est intriqué (inhibition de la
pensée).
- Refoulement des pulsions sexuelles mais pas des pulsions intellectuelles. Cependant, intriquées à l’origine,
les pulsions sexuelles refoulées dans l’inconscient viennent s’exprimer à travers l’usage de la pensée: plaisir
et angoisse de penser rappellent l’activité sexuelle (compulsion névrotique à penser).
- Le refoulement échoue. La pulsion sexuelle s’exprime directement sous forme de sublimation. Cette
libido transformée dès le départ rencontre ainsi les intérêts de la pulsion d’investigation. Freud inclue
Léonard de Vinci dans ce troisième profil (le plus rare et le plus parfait), nous serions tentée d’y associer
certains enfants surdoués également."
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
EDIT:
Je me régale. Merci pour tout Aimant. Et bonne journée!
L'heure du footing a sonné pour moi!
Au plaisir de te (vous aussi si vous le souhaitez ) lire!
P'tite réponse matinale pour activer le ciboulon avant d'aller courir
J'apprécie bien nos échanges introspectifs
Ayla:J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant! Je me permets la question.
Aimant: Tu me sembles avancer très vite. Pas trop fatiguant ?
Moins que de tourner/turbiner en sous-régime! Le moteur ronfle et s'épuise bien plus quand tu es à 150km/h sur un circuit fermé, en 2de !
Boîte à vitesse réparée, je teste la 7ème vitesse . Mais rouler en 5ème m'irait mieux comme rythme de croisière.
Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
Oh que oui, bien rattachée à mon histoire perso Pour mon inconscient qui me parle, voui. Il s'exprime différemment en fonction de l'inter-subjectivité permanente. Probablement qu'elle ne me revient pas en doublon pour rien au milieu de nos échanges. Le "tube", la connexion marche aussi d'inconscient à inconscientAyla: cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..
Aimant: Je t'entends. Tu as rattaché le symbolisme de cette image ? C'est ton inconscient qui te parle là. Il m'arrive aussi parfois d'avoir des images qui m'apparaissent.
Pas d'armures=tu prends tous les coups (j'ai probablement été plus naïve, ou plus téméraire/audacieuse que toi enfant, ou tout simplement plus tordue "à vouloir jouer dans la cour des grands".)Aimant:"Avoir une armure" permet uniquement de filtrer les coups. Je vais poster un lien sur mon post qui explique comment elle s'est créée pour moi.
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
J'entends que tu fais le choix de l'affronter, quitte à le subir, jusqu'à trouver une solution? Si oui, sacré chevalier! En effet, heureusement que tu as cette bonne armure en effet pour te protéger des coups! (je pense à ce livre-conte: Le chevalier à l'armure rouillé, tu connais?)Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution. [..]
Peu ressentir la peur ne veut pas dire occulter inconsciemment l'émotion. Si tu veux, je fais une différence là. Je ne me "force" pas face à un danger conscient, je fais un choix.
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
Oui, je suis d'accord avec toi dans le fond. Mais tout dépend de la situation. C'est du cas par cas me semble-t-il.Ayla a écrit: Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
Aimant a écrit: Je ne suis pas d'accord avec toi là. La fuite n'est jamais la meilleure solution en première action. Tes ressentis sont justes, puisque tu les ressens ainsi. Ceux de l'autre aussi. Je ne vois plus la solution comme l'affrontement uniquement, ou la fuite uniquement. Le compromis, c'est le meilleur choix
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
(nb: larousse: compromis= qui implique des concessions réciproques ; transaction; qui implique des concessions réciproques ; transaction
// compromission: fait d'exposer quelqu'un, de s'exposer à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse ; arrangement conclu par lâcheté ou intérêt)
D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Le mépris, la castration automatique réflexe (Mr Larousse: Sentiment par lequel on juge quelqu'un ou sa conduite moralement condamnables, indignes d'estime, d'attention : N'avoir que du mépris pour quelqu'un.Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
Si l'amour ressenti permet à chacun de grandir et de s'épanouir, oui. Mais attendre "un autre" pour commencer à grandir...non.Ayla a écrit: comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..?.
Aimant a écrit: Quid si les attentes étaient communes à l'origine ? ...
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
Oui. Merci pour la reformulation. C'est plus juste en effet.Des imperfections ne sont jamais compatibles. C'est accepter que l'autre ne soit pas parfait qui rend cette compatibilité possible.
Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutôt pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutôt pour les relations du XXeme siècle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
Merci pour les liens. Je n'ai pas eu le temps de les lire, mais je n'y manquerai pas.Je comprends cela, pour l'avoir vécu "en face". Je n'ai jamais abusé, mais cela devenait problématique à terme.
J'avais trouvé ce texte (retrouver l'enfant en soi) parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_du_Moi.]Etats du Moi[/url]
EDIT: c'est lu. Merci pour ces liens intéressants. Ça résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ça m'aidera certainement à me clarifier davantage.
Je dirai plutôt "Je t'aime" reformulé = Je, aime-moiAyla a écrit: ""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
Aimant: "Je t'aime" autrement formulé : je aime toi .
EDIT
T'est-t-il possible, peux-tu expérimenter intentionnellement l'inverse?Je ressens ce que je pense : notion de simultanéité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on naît, c'est pour mourir.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Pour la femme en travail, c'est également un moment "chaotique". Sans péridurale, à l'approche de la phase d'expulsion de l'enfant (quand le bébé s'engage dans le bassin), les sensations et sécrétions hormonales sont telles qu'elle contacte un sentiment de peur ("je ne vais plus pouvoir tenir, je ne vais pas y arriver"), de mort. Cela amène une sécrétion d'adrénaline (comme tu le disais justement plus haut) qui accompagne et donne l'énergie suffisante en fin de travail pour accompagner la progression de son enfant avec le "réflexe expulsif".
J'ai pu le constater et vérifier cela durant mes 5 années en salle de naissance, dans un petit hôpital où l'on pouvait respecter la physiologie de la naissance, pour les couples qui le souhaitaient...(cela devient rare de nos jours!)
Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
EDIT:
Merci pour ce lien. Qui regroupe et résume sommairement les différentes approches transgénérationnelles. Tu t'en doutes, j'apprécie l'aspect "résumé" de tout ce que je vois, entrevois sans avoir encore mis le nez dedans, expérimente et brasse en vrac depuis quelques années.Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidée pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l’innommable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
!!!! Et mon clavier qui bugue à cet instant précis, comme il ne me l'avait jamais fait!!! C'est fou!! heureusement me restait la souris pour envoyer la modif et ne pas perdre tous mes edit avant de rebooter l'ordi!!!!
Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
EDIT:
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
- ET JE ME SUIS ARRÊTÉE PILE À CE PARAGRAPHE (JE NE CROIS PLUS AU HASARD... ):
Le profil du génie créateur: Le troisième type, le plus rare et le plus parfait, échappe, grâce à une disposition particulière, à l’inhibition de la pensée, tout comme à la compulsion névrotique à penser. Le refoulement sexuel intervient certes ici également, mais il ne réussit pas à renvoyer dans l’inconscient une pulsion partielle du désir sexuel; au contraire la libido se soustrait au destin du refoulement en se sublimant dès le début en avidité de savoir et en s’associant à la puissante pulsion d’investigation, en tant que renfort. Ici encore, l’investigation devient en quelque sorte compulsion et substitut de l’activité sexuelle, mais, par suite de la totale différence de nature des processus psychiques sous-jacents (sublimation au lieu d’irruption hors de l’inconscient), les caractéristiques de la névrose restent absentes, assujettissement aux complexes originels de l’investigation sexuelle infantile fait défaut, et la pulsion peut agir librement au service de l’intérêt intellectuel. Elle tient encore compte de ce refoulement sexuel qui l’a rendue si forte par l’apport de libido sublimée, en évitant de s’occuper de thèmes sexuels
L'un n'empêche pas l'autre pour ce profil (contrairement au névrotique?)
Je rajoute ce passage de la thèse:
"Première étape: les théories sexuelles infantiles et leur échec.
À trois ans, l’enfant mobilise activement ses pulsions d’investigation pour bâtir des théories sexuelles
infantiles (consécutivement à la confrontation de naissances autour de lui).
Les réponses des adultes autour de ces questions ne sont pas satisfaisantes et l’immaturité sexuelle de
l’enfant ne permet pas d’étayer ces théories.
L’enfant refoule fortement ces pensées, leur investigation ayant abouti à un échec (ce qui le déprime).
Seconde étape: les trois destins possibles de la pulsion d’investigation; pulsion prise en lien avec le
développement psycho-sexuel de l’enfant.
- Refoulement global des pulsions intellectuelles et sexuelles, dont le destin est intriqué (inhibition de la
pensée).
- Refoulement des pulsions sexuelles mais pas des pulsions intellectuelles. Cependant, intriquées à l’origine,
les pulsions sexuelles refoulées dans l’inconscient viennent s’exprimer à travers l’usage de la pensée: plaisir
et angoisse de penser rappellent l’activité sexuelle (compulsion névrotique à penser).
- Le refoulement échoue. La pulsion sexuelle s’exprime directement sous forme de sublimation. Cette
libido transformée dès le départ rencontre ainsi les intérêts de la pulsion d’investigation. Freud inclue
Léonard de Vinci dans ce troisième profil (le plus rare et le plus parfait), nous serions tentée d’y associer
certains enfants surdoués également."
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
EDIT:
De pouvoir poser ce mot sur certains comportements de ma famille et de mes proches me permet de poser mes limites. Toxique dans le sens : freine l'élan de vie, freine l'identification, projections confusionnantes et aliénantes, avec déni de la réalité et de mes sentiments (donc impossibilité de réajustement). Comment ne pouvais-pas ne pas douter de moi ou ne pas être une enfant rebelle dans ce climat? J'ai pris sur moi les torts de tous ceux qui ne voulaient pas des leurs. Et je réfléchissais pour moi et pour eux, mais seule car j'avais des murs en face. Voilà un résumé "grosso merdo"....Ayla a écrit: Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)
Aimant : Oui, c'est la solution. Ne plus se laisser s'envahir. Ce qui ne veut pas forcément dire fuir. Après, tout dépend ce que tu mets derrière "toxique", et leurs intentions et/ou leurs capacités.
Je t'en prie, soumets-moi ton lien, je ne prendrai que ce que je sis en mesure de prendre. Et je suis curieuse.Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.
Je me régale. Merci pour tout Aimant. Et bonne journée!
L'heure du footing a sonné pour moi!
Au plaisir de te (vous aussi si vous le souhaitez ) lire!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:11, édité 3 fois (Raison : compléments de réponse)
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
« … Je me suis mis à déconner complètement...
Y a quelque chose qui a sauté là-dedans, je sais pas…
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment… j'ai eu l'impression de perdre le contrôle…
De perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué… sur tous les éléments de ma vie…
Ça m'a plongé dans un état de colère… absolument indescriptible… c'était… insoutenable…
C'est comme être enfermé dans une boîte sans lumière… dans laquelle le temps s'arrête… C'est comme être dans les limbes en fait…
Tu peux plus aller en avant, plus aller en arrière… tu peux plus aller dans aucune direction… t'es complètement bloqué… à l'arrêt, en panne… t'as les pieds dans le ciment…
Je me suis senti comme un requin-tigre…
Vous savez que les requins quand ils avancent plus, ils crèvent ?…
Et le requin-tigre, c'est le plus agressif…
Quand il est immobilisé, il défonce tout ce qui passe…
C'est la même chose avec les loups quand tu les coinces…
Moi je me servais de la musique, des mots, de l'écriture, pour avancer… pour progresser à travers l'existence…
Alors quand j'ai perdu ça… j'ai perdu ma capacité à progresser…
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler…
Tu peux plus interagir avec le monde…
Tu te renfermes petit à petit…
Tu deviens totalement hermétique aux autres et au quotidien…
Parce que le matin, quand tu te réveilles et le soir quand tu te couches… quand tu marches, quand tu bosses, quand tu parles, quand tu conduis… tu te répètes en permanence, en permanence :
"Je suis nulle part, je vais nulle part… Je suis pétrifié. Et je serai jamais rien d'autre que ça"…
=> Nop, faut conscientiser, accepter, apprendre à faire avec, et supporter... (enfin, j'parle pour moi)
Mais ça...c'était avant... Maintenant, c'est...
Quel plaisir
Le monde est grand, le monde est beau
Sans faillir, entrons dans ce siècle nouveau
Nous unir, dans un vaste charivari
Vive la vie, vive la vie
Notre temps
Nous promets des joies par milliers
C'est grisant
De tout connaitre et tout tenter
Si les gens nous critiquent du sans soucis
Vive la vie, la vie
Du berceau jusqu'à la tombe
Le temps nous est compté
Avant que nos corps succombent
A la fatalité, il faut en profiter
Les discours qui sont, regrettant le passé
Qui sont sourds à l'appel des joies annoncées
Font un four face à notre philosophie
Vive la vie, la vie
Profitons des libertés de notre temps
Et perdons la tête au rythme du cancan
Assumons nos folies sans hypocrisie
Vive la vie, vive la vie
On se lie, avec des groupes de fêtards
Dans leurs nuits
Et ces rencontres de hasard
N'ont qu'un cri qui résonne comme un défit
Vive la vie, la vie
Et lorsque passe l'aventure
Une fraîche beauté
Bien dotée par la nature
La naissance, il faut en profiter
Alors c'est vrai
Nous voyons filer nos printemps
Tant qu'on est
Tant qu'il vous reste encore des dents
Car qui sait, ce que demain nous est promis
Et entre nous si la vie n'est qu'une comédie
Jouons là sans à priori
Et Vive la vie, vive la vie, la vie
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Petit coucou en passant ! ... ok ... gros coucou ...
Je te réponds plus tard
Bon weekend !
Je te réponds plus tard
Bon weekend !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
First they ignore you, then laugh at you and hate you
Then they fight you, then you win
When the truth dies, very bad things happen
They're being heartless again
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
When a heart is broken
There's nothing to break
You've been mixing with some very heavy faces
The boys have done a bit of bird
They don't kill their own when they all love their mothers
But you're out of your depth son, have a word
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
The heart is broken
There's nothing to break
All is wonderful in this life
Dreaming of the sun she warms
You should see me in the afterlife
Picking up the sons of dust
When you think we're lost, we're exploring
What you think is worthless, I'm adoring
You don't want the truth, truth is boring
I got this fever
Need to leave the house, leave the car
Leave the bad men where they are
Leave a few shells in my gun
And stop me staring at the sun
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you say
We should suffer in silence?
My heart is broken
There's nothing to break
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
The heart is broken
There's nothing to break
Bon dimanche à vous
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
C'est un plaisir pour moi "Renée-Ayla" de plonger dans tes "décousages" à toi,
je vais y aller lentement histoire de ne pas perturber mes "recoutures" perso actuelles,
comme un "patche work", une invisible couverture pour sortir à poil tout en restant acceptables au non-voyants
Belle journée
je vais y aller lentement histoire de ne pas perturber mes "recoutures" perso actuelles,
comme un "patche work", une invisible couverture pour sortir à poil tout en restant acceptables au non-voyants
Belle journée
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci pour ce retour Mag, et cette belle image!
Et bienvenue zici. Prends tout le temps que tu souhaites pour picorer et/ou poinçonner à ton rythme.
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Je tremble je suis petit et puis grand et je pleure
Alors je fais mon ch'min en sautant dans les flaques
Je me salis les robes en rêvant de demain
Je rigole de tout je suis une tête a claque
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils sont tristes
Pourrons bien s'épuiser je ne les entends plus
Je compte m'éclater suivi de mes artistes
Afin de mettre au monde un bouquet d'ingénus
Alors la tête haute et le sang agité
Le corps dans mon armure et le coeur bien fragile
Je danse en avancant avec mes yeux mouillés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi
Avec l'envie follette de bousculer mon linge
Sa tête sur mon épaule
Ses petites fesse bien fragiles
J'avance déboussolé me creusant les méninges
Prenant soin d'un décor aux allures de famille
Alors je fais mon chemin en sautant dans les flaques
Je cultive l'innocence érudie de demain
En dessinant la cible, perfectionnant mon arc
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils ont peur
Peuvent bien me juger
Mais ne me touchent plus
Je compte tout déchirer
Sans trop croire au bonheur
Pour donner goût de vivre
A ma belle ingénue
Alors la tête saine et le sang agité
Le corps sans mon armure et le coeur bien lucide
Je danse en avançant avec yeux comblés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi.
Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange
Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange
Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait du piano debout
Quand les trouillards sont à genoux
Et les soldats au garde à vous
Simplement sur ses deux pieds,
Il voulait être lui, vous comprenez
Il n'y a que pour la musique, qu'il était patriote
Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes
Et pour quelles raisons étranges,
Les gens qui tiennent à leurs rêves,
Ça nous dérange
Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois
Mais quand les autres n'étaient pas là
Et pour quelles raisons bizarres,
Son image a marqué ma mémoire,
Ma mémoire..
{Refrain}
Il jouait du piano debout
Il chantait sur des rythmes fous
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire essaie de vivre
Essaie d'être heureux,
Ça vaut le coup.
Et bienvenue zici. Prends tout le temps que tu souhaites pour picorer et/ou poinçonner à ton rythme.
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Je tremble je suis petit et puis grand et je pleure
Alors je fais mon ch'min en sautant dans les flaques
Je me salis les robes en rêvant de demain
Je rigole de tout je suis une tête a claque
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils sont tristes
Pourrons bien s'épuiser je ne les entends plus
Je compte m'éclater suivi de mes artistes
Afin de mettre au monde un bouquet d'ingénus
Alors la tête haute et le sang agité
Le corps dans mon armure et le coeur bien fragile
Je danse en avancant avec mes yeux mouillés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi
Avec l'envie follette de bousculer mon linge
Sa tête sur mon épaule
Ses petites fesse bien fragiles
J'avance déboussolé me creusant les méninges
Prenant soin d'un décor aux allures de famille
Alors je fais mon chemin en sautant dans les flaques
Je cultive l'innocence érudie de demain
En dessinant la cible, perfectionnant mon arc
Je veux je veux je veux toujours me porter bien
Ceux qui me freinerons
Sous prétexte qu'ils ont peur
Peuvent bien me juger
Mais ne me touchent plus
Je compte tout déchirer
Sans trop croire au bonheur
Pour donner goût de vivre
A ma belle ingénue
Alors la tête saine et le sang agité
Le corps sans mon armure et le coeur bien lucide
Je danse en avançant avec yeux comblés
Telle une funambule je traverse mon fil
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Les gens que j'ai conquis seront une centaine a tendre un drap de soie
Et si je tombe tombe tombe tombe tombe tombe tombe
Ou bien je serais seule et mon ange véritable s'occupera de moi.
Ne me dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui n'sont pas comme nous,
Ça nous dérange
Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien
Il avait choisi un autre chemin
Et pour quelles raisons étranges
Les gens qui pensent autrement
Ça nous dérange
Ça nous dérange
Il jouait du piano debout
C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là malgré tout
Il jouait du piano debout
Quand les trouillards sont à genoux
Et les soldats au garde à vous
Simplement sur ses deux pieds,
Il voulait être lui, vous comprenez
Il n'y a que pour la musique, qu'il était patriote
Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes
Et pour quelles raisons étranges,
Les gens qui tiennent à leurs rêves,
Ça nous dérange
Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois
Mais quand les autres n'étaient pas là
Et pour quelles raisons bizarres,
Son image a marqué ma mémoire,
Ma mémoire..
{Refrain}
Il jouait du piano debout
Il chantait sur des rythmes fous
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire essaie de vivre
Essaie d'être heureux,
Ça vaut le coup.
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Mémo: pensée pendant footing
Après avoir vainement essayé de faire tout ce que les gens me disaient/conseillaient pour vivre/goûter/sentir la Vie,
Aujourd'hui je dis ce que je sens, j'entends ce que je dis, je pense ce que je ressens, et je jouis enfin de la Vie.
Vivre, c'est (re)sentir et pouvoir nommer ce que l'on vit.
Vivre heureux, c'est accepter ce que l'on (res)sent.
Après avoir vainement essayé de faire tout ce que les gens me disaient/conseillaient pour vivre/goûter/sentir la Vie,
Aujourd'hui je dis ce que je sens, j'entends ce que je dis, je pense ce que je ressens, et je jouis enfin de la Vie.
Vivre, c'est (re)sentir et pouvoir nommer ce que l'on vit.
Vivre heureux, c'est accepter ce que l'on (res)sent.
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Non, le livre ne me dit rien.
Pour la fatigue, ça dépend le niveau de danger que tu estimes pouvoir affronter. Disons qu'au fur et à mesure tu t'habitues, ce qui te permet d'aller un peu plus loin chaque fois, en fonction de ce que tu veux. Comme la voiture quoi
4) Pas de côté, pour éviter. Mais éviter n'est pas fuir.
Je ne l'avais jamais vu comme ça, mais ... oui . Ça amplifie.
Si je peux forcer mon corps à ressentir ce que pense mon cerveau ? Oui. Comme tout le monde je dirai. La notion d'effort en sport par exemple. Même si tu n'en peux plus, tu te dis "allez on y va", et le corps suit.
Bien d'accord avec toi quant à accepter sa condition de mortel.
Après, c'est effectivement le but . Nommer l'indicible pour ne pas refaire la même erreur
La sublimation est dans les pulsions sexuelles. Enfin, je le verrai ainsi. J'avoue ne pas trop y avoir réfléchi.
Bonne fin de soirée
D'ak . C'est super important de faire gaffe et s'écouterAyla a écrit:Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
Effectivement. Il me semble que l'image est de plus en plus insistante ?Ayla a écrit:souris/chat
Oh que oui, bien rattachée à mon histoire perso Pour mon inconscient qui me parle, voui. Il s'exprime différement en fonction de l'inter-subjectivité permanente. Probablement qu'elle ne me revient pas en doublon pour rien au milieu de nos échanges. Le "tube", la connection marche aussi d'inconscient à inconscient
Ne te juge pas, et sois bienveillante avec toi . Peu importe le pourquoi maintenant. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas le changer.Ayla a écrit:Pas d'armures=tu prends tous les coups (j'ai probablement été plus naïve, ou plus téméraire/audacieuse que toi enfant, ou tout simplement plus tordue "à vouloir jouer dans la cour des grands".)
Et bien c'est une belle réponse . Ça ne sonne pas juste car trop d'habitude ?Ayla a écrit:A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
Oui, c'est le choix que je suis tenté de faire. Ceci dit, la solution m'apparait rapidement, en général. Tu trouves, pour ce fonctionnement ? Je ne sais pas ... Le sport m'a appris à tenter de gagner. Et à refuser les combats aussi.Ayla a écrit:Peur face à un danger
J'entends que tu fais le choix de l'affronter, quitte à le subir, jusqu'à trouver une solution? Si oui, sacré chevalier! En effet, heureusement que tu as cette bonne armure en effet pour te protéger des coups! (je pense à ce livre-conte: Le chevalier à l'armure rouillé, tu connais?)
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
Non, le livre ne me dit rien.
Pour la fatigue, ça dépend le niveau de danger que tu estimes pouvoir affronter. Disons qu'au fur et à mesure tu t'habitues, ce qui te permet d'aller un peu plus loin chaque fois, en fonction de ce que tu veux. Comme la voiture quoi
Là encore je fais une nuance. Un compromis, ce n'est pas de la compromission. Le compromis amène à une situation juste, car les deux intervenants (ou plus) ne s'estiment pas lésés. La compromission amène à une soumission. Et là, il y en a forcément un qui va se sentir lésé.Ayla a écrit:Combattre ou fuire
Oui, je suis d'accord avec toi dans le fond. Mais tout dépend de la situation. C'est du cas par cas me semble-t-il.
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
Tu oublies :Ayla a écrit:D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
4) Pas de côté, pour éviter. Mais éviter n'est pas fuir.
Les réflexes, c'est comme tout, ça se change. Je ne pense pas que celui de combattre soit inné. A mon avis, c'est plus lié à l'expérience.Ayla a écrit:Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Tout à faitAyla a écrit:Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Revenons aux aimants . L'idéalisation, c'est le + . La désidéalisation, c'est le - . Il reste encore une position, le neutreAyla a écrit:Le mépris, la castration automatique réflexe (Mr Larousse: Sentiment par lequel on juge quelqu'un ou sa conduite moralement condamnables, indignes d'estime, d'attention : N'avoir que du mépris pour quelqu'un.Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
Pardonne toi . Les circonstances étaient peut-être spéciales.Ayla a écrit:J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
Comme tu disAyla a écrit:M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
Juste, très juste . Merci !Ayla a écrit:Si l'amour ressenti permet à chacun de grandir et de s'épanouir, oui. Mais attendre "un autre" pour commencer à grandir...non.
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
J'aime bien RDD, merci ! .Ayla a écrit:Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutot pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutot pour les relations du XXeme siecle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
Je ne l'avais jamais vu comme ça, mais ... oui . Ça amplifie.
Je t'en prie . Si ça peut t'aider, tant mieux alors.Ayla a écrit:Merci pour ces liens intéressants (sur l'AT). Ca résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ca m'aidera certainement à me clarifier davantage.
Petit lienAyla a écrit:Je dirai plutôt "Je t'aime" reformulé = Je, aime-moi
Mon cerveau pense ce que mon corps ressent, en même temps. Ce que je disais pas pensée et corps liés.Ayla a écrit:T'est-t-il possible, peux-tu expérimenter intentionnellement l'inverse?Je ressens ce que je pense : notion de simultanéité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.
Si je peux forcer mon corps à ressentir ce que pense mon cerveau ? Oui. Comme tout le monde je dirai. La notion d'effort en sport par exemple. Même si tu n'en peux plus, tu te dis "allez on y va", et le corps suit.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on naît, c'est pour mourir.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Quel est l’antonyme de mort alors ?Ayla a écrit:Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
Il ressort toujours quelque chose du chaos. Mais est-il nécessaire d'aller jusque là pour que quelque chose ressorte ?Ayla a écrit:(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
C'est un triptyque, pas un duo.Ayla a écrit:Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Bien d'accord avec toi quant à accepter sa condition de mortel.
Eeeuuuhhh ... Qu'entends-tu par on nait par le chaos ? Pour moi, on nait par l'amour. Celui des deux parents qui donne lieu à la vie de l'enfant.Ayla a écrit:Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
C'est très intéressant ce que tu dis là. J'avoue ne pas l'avoir envisager ainsi. MerciAyla a écrit:Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
Je t'en prie . Il n'y a que toi qui peut trouver tes réponses.Ayla a écrit:Merci pour ce lien. Qui regroupe et résume sommairement les différentes approches transgénérationnelles. Tu t'en doutes, j'apprécie l'aspect "résumé" de tout ce que je vois, entrevois sans avoir encore mis le nez dedans, expérimente et brasse en vrac depuis quelques années.
Je ne suis pas allé aussi loin que toi dans l'étude de cela. Disons qu'il y avait des trucs chez moi qui résonnaient fortement avec des expériences de mes parents, ou grand-parents. La psychogénéalogie est venue mettre un nom dessus.Ayla a écrit:L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidé pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l'innomable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
Après, c'est effectivement le but . Nommer l'indicible pour ne pas refaire la même erreur
Ça, je ne peux que te rejoindre. Ce n'est pas la place la plus enviable ...Ayla a écrit:Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Ah oui, carrément ! Très complet, merciAyla a écrit:Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
J'aurai tendance à croire qu'une seule suffit.Ayla a écrit:NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
Tu es claire . Disons que ça peut tenir du fonctionnement. A la pavlov par exemple. Et le cerveau fait les liens en fonction.Ayla a écrit:NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
Qu'il y a dichotomie. Et pourquoi pas les deux en même temps ?Ayla a écrit:(...)
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
La sublimation est dans les pulsions sexuelles. Enfin, je le verrai ainsi. J'avoue ne pas trop y avoir réfléchi.
Je comprends, j'ai fait à peur près pareil. Du coup maintenant tu t'affirmes ?Ayla a écrit:De pouvoir poser ce mot sur certains comportements de ma famille et de mes proches me permet de poser mes limites. Toxique dans le sens : freine l'élan de vie, freine l'identification, projections confusionnantes et aliénantes, avec déni de la réalité et de mes sentiments (donc impossibilité de réajustement). Comment ne pouvais-pas ne pas douter de moi ou ne pas être une enfant rebelle dans ce climat? J'ai pris sur moi les torts de tous ceux qui ne voulaient pas des leurs. Et je réfléchissais pour moi et pour eux, mais seule car j'avais des murs en face. Voilà un résumé "grosso merdo"....
Je te l'envoie par mp. Tu verras s'il est bon ou non de le poster .Ayla a écrit:Je t'en prie, soumets-moi ton lien, je ne prendrai que ce que je sis en mesure de prendre. Et je suis curieuse.Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.
Bonne fin de soirée
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Il n'y a peut-être pas besoin de choisir entre la terre et le ciel pour certains, le tout est réunis en un seul endroit ...
Oni- Messages : 232
Date d'inscription : 09/04/2015
Age : 47
Localisation : dans mon chêne écoutant le bruit du vent
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Oni.
"Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste? Eh ien commence à le faire: qui t'en empêche? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira..."
"La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur."
"Je ne suis pas ce qui m'est arrivé. Je suis ce que je choisis de devenir"
"Regard constructeur :
Les autres sont un reflet de nous-mêmes, un miroir de qui nous sommes. Lorsque quelque chose nous plaît chez quelqu’un, lorsque l’on découvre la beauté d’une personne, nous pouvons alors voir le reflet de notre propre beauté intérieure. Et chaque fois que nous décelons chez l’autre, un aspect qui nous dérange ou qui nous repousse, c’est un aspect de nous-mêmes que nous refusons de voir et d’accepter, un aspect qui nous est révélé au grand jour, un retour sur nous-mêmes. Il est plus facile d’observer à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ainsi, Jung disait : « Nous percevons chez les autres les milles facettes de nous-mêmes ». En observant ce qui se passe autour de nous, nous avons un champ inépuisable d’informations sur nous qui nous offre la possibilité d’évoluer, de grandir, de nous perfectionner.
De plus c’est à travers les autres que nous trouvons la reconnaissance de qui nous sommes sans laquelle nous ne pouvons avoir le sentiment d’exister."
(extrait de cet article: le regard dans la communication)
En mode Jung en ce début se semaine...quelques citations...
"Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste? Eh ien commence à le faire: qui t'en empêche? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira..."
"La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur."
"Je ne suis pas ce qui m'est arrivé. Je suis ce que je choisis de devenir"
"Regard constructeur :
Les autres sont un reflet de nous-mêmes, un miroir de qui nous sommes. Lorsque quelque chose nous plaît chez quelqu’un, lorsque l’on découvre la beauté d’une personne, nous pouvons alors voir le reflet de notre propre beauté intérieure. Et chaque fois que nous décelons chez l’autre, un aspect qui nous dérange ou qui nous repousse, c’est un aspect de nous-mêmes que nous refusons de voir et d’accepter, un aspect qui nous est révélé au grand jour, un retour sur nous-mêmes. Il est plus facile d’observer à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ainsi, Jung disait : « Nous percevons chez les autres les milles facettes de nous-mêmes ». En observant ce qui se passe autour de nous, nous avons un champ inépuisable d’informations sur nous qui nous offre la possibilité d’évoluer, de grandir, de nous perfectionner.
De plus c’est à travers les autres que nous trouvons la reconnaissance de qui nous sommes sans laquelle nous ne pouvons avoir le sentiment d’exister."
(extrait de cet article: le regard dans la communication)
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:14, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:14, édité 2 fois (Raison : vais finir par y arriver, à trouver comment ancrer mes images et qu'elles s'en aillent pas...)
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci à vous.
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
C'est encore un bonheur pour moi de te lire Ayla ce matin
"Accoucheuse d'essence" tu es pour moi
Belle journée à ton monde
"Accoucheuse d'essence" tu es pour moi
Belle journée à ton monde
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
BonjourAyla:D
J'ai rarement visité un fil qui me plaise autant. ( Sauf le tien, EmiM...mode lèche botte? Non non! Tu sais bien )
J'aime pas la couture alors j'aime bien quand c'est décousu
J'adore aussi ton avatar. Zut, j'ai pas fait mon yoga matinal....grrrr....trop de chouettes trucs à lire...
Après, c'est tellement riche ici que je ne sais pas quoi dire sauf que je suis tellement heureuse pour toi Ayla, que tu sois Re-née...
Je m'abonne à ton fil....A+ ma belle!
J'ai rarement visité un fil qui me plaise autant. ( Sauf le tien, EmiM...mode lèche botte? Non non! Tu sais bien )
J'aime pas la couture alors j'aime bien quand c'est décousu
J'adore aussi ton avatar. Zut, j'ai pas fait mon yoga matinal....grrrr....trop de chouettes trucs à lire...
Après, c'est tellement riche ici que je ne sais pas quoi dire sauf que je suis tellement heureuse pour toi Ayla, que tu sois Re-née...
Je m'abonne à ton fil....A+ ma belle!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J'avais dis que je passerais (bon en fait tu savais déjà lol), cette fois message public pour dire que j'aime bien aussi ce fil .
Pas grand chose à dire, je lis
Pas grand chose à dire, je lis
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci Mag!
Merci et bienvenus Zarbritude et Khaltu!
Vos retours, vos mots... me touchent, me font sourire, chaud au coeur!...
Merci et bienvenus Zarbritude et Khaltu!
Vos retours, vos mots... me touchent, me font sourire, chaud au coeur!...
Je suis cette semaine en formation et initiation acupuncture. C'est passionnant! Je suis ravie de l'aborder de plus près, et ce n'est que le début!.
La philosophie et approche de la médecine traditionnelle chinoise est riche, cohérente, et efficace qui plus est . Et en lien avec mes réflexions (hapto et psycho-analytiques) et ma vision du Monde et de la Vie actuelle. Vision d'ensemble "logique" et transposable à chaque système/univers, du plus petit au plus grand!
J'aime et retrouve du Sens à ma/la Vie de la considérer sous cet angle que je trouve et ressens sensé, vivant, écologique.
Je m'immerge de plus en plus dans cette vision analogique pleine de bon sens, dans mon quotidien comme dans ma vie pro qui se profile et se concrétise de plus en plus.
Mes négociations de rachat cabinet+patientèle prennent fin, on a trouvé un accord sur le prix! C'était l'étape de maturation indispensable qui va faire que ce qui était rêvé, espéré, envisagé avec enthousiasme depuis un bon mois, va pouvoir se matérialiser!
Next step pour juin: négocier mon départ de l'hôpital (et quitter l'étiquette arrêt longue durée!!!!), mettre ma maison en vente, quitter le sous-sol parental pour un studio proche du cabinet.
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ca c'est une renaissance sur les chapeaux de roues dis donc!
Ca valait la peine de prendre le temps de "mûrir" tout ce qui sommeillait en toi.
C'est magnifique de pouvoir y assister en live, y participer avec quelques félicitations directement issues du cœur, de la joie
Ca valait la peine de prendre le temps de "mûrir" tout ce qui sommeillait en toi.
C'est magnifique de pouvoir y assister en live, y participer avec quelques félicitations directement issues du cœur, de la joie
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Accoucher et (re)naître métaphoriquement...
Renaissance sur les chapeaux de roues...ou pas!! (bon, pour une première, c'est ptet pas si mal, c'est vrai
Début de travail dynamique, sur les starting-bloc oui pour le début de dilatation...mais ensuite, vinzou la phase de travail active a pas été de la tarte!!
Comme pour un accouchement avec une phase de travail longue, sans péridurale et des qui frise la dystocie (j'ai stagné en phase de dilatation un bon bout de temps, et malgré ma bonne volonté (ben oui, ça sert à rien, au contraire, faut que le néocortex lache pour laisser place au cerveau reptilien!!) , dans cet état; avec cette sensation omniprésente chaotique qui fait sentir de près la folie, la mort, le désespoir...j'ai bien cru que j'aurai besoin d'un forceps ou d'une césarienne!! ça aurait été le comble pour une sage-femme!!!)
Et J'suis arrivée sur Zc en fin de phase dystocique!!
Dans des situations obstétricales similaires (y'a d'autres typologies et d'autres dynamiques), quand ça bloque un temps, puis que Ça lache (le col, la tension psychique et physique), notamment grâce à un bon accompagnement, dans un environnement accueillant, grâce aux bons mots, de bonnes présences, une attitude bienveillante, accueillante, chaleureuse qui atténue la sécrétion d'adrénaline et la peur/stress, la phase d'engagement se précipite!!
Suis vraiment ravie de pointer le bout de mon nez parmi vous
Et voui, Zarbritude, je confirme, c'est émouvant comme tout des instants comme ça, d'un côté comme de l'autre!
Et ici ce n'est qu'une métaphore, une renaissance symbolique...Je me suis accompagnée à ma Renaissance (réparation symbolique de mon instance psychique de bonne mère (défaillante jusque là), et récupération de ma sensibilité de nourrisson..
Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu!
EDIT:
NB: J'ai tendance à me dire que c'est, en partie, d'avoir participé et accompagné à des moments si intimes, précieux, avec respect et bienveillance de cette pudeur mise à nu (sans respect => stress/danger => dystocie, blocage possible), qui fait que je m'autorise à partager spontanément (ça se fait tout seul) tout cela ici.
Mémo: en train de lire "sur le bord de la rivière Piedra, de P.Coehlo. Superbe. Aussi chouette à lire que l'Alchimiste. Ou que le Petit Prince. Plein de sagesse universelle. J'adore et me délecte.
J'essaierai d'en faire un post mémo un jour ou l'autre!
Renaissance sur les chapeaux de roues...ou pas!! (bon, pour une première, c'est ptet pas si mal, c'est vrai
Début de travail dynamique, sur les starting-bloc oui pour le début de dilatation...mais ensuite, vinzou la phase de travail active a pas été de la tarte!!
Comme pour un accouchement avec une phase de travail longue, sans péridurale et des qui frise la dystocie (j'ai stagné en phase de dilatation un bon bout de temps, et malgré ma bonne volonté (ben oui, ça sert à rien, au contraire, faut que le néocortex lache pour laisser place au cerveau reptilien!!) , dans cet état; avec cette sensation omniprésente chaotique qui fait sentir de près la folie, la mort, le désespoir...j'ai bien cru que j'aurai besoin d'un forceps ou d'une césarienne!! ça aurait été le comble pour une sage-femme!!!)
Et J'suis arrivée sur Zc en fin de phase dystocique!!
Dans des situations obstétricales similaires (y'a d'autres typologies et d'autres dynamiques), quand ça bloque un temps, puis que Ça lache (le col, la tension psychique et physique), notamment grâce à un bon accompagnement, dans un environnement accueillant, grâce aux bons mots, de bonnes présences, une attitude bienveillante, accueillante, chaleureuse qui atténue la sécrétion d'adrénaline et la peur/stress, la phase d'engagement se précipite!!
Suis vraiment ravie de pointer le bout de mon nez parmi vous
Et voui, Zarbritude, je confirme, c'est émouvant comme tout des instants comme ça, d'un côté comme de l'autre!
Et ici ce n'est qu'une métaphore, une renaissance symbolique...Je me suis accompagnée à ma Renaissance (réparation symbolique de mon instance psychique de bonne mère (défaillante jusque là), et récupération de ma sensibilité de nourrisson..
Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu!
EDIT:
NB: J'ai tendance à me dire que c'est, en partie, d'avoir participé et accompagné à des moments si intimes, précieux, avec respect et bienveillance de cette pudeur mise à nu (sans respect => stress/danger => dystocie, blocage possible), qui fait que je m'autorise à partager spontanément (ça se fait tout seul) tout cela ici.
Mémo: en train de lire "sur le bord de la rivière Piedra, de P.Coehlo. Superbe. Aussi chouette à lire que l'Alchimiste. Ou que le Petit Prince. Plein de sagesse universelle. J'adore et me délecte.
J'essaierai d'en faire un post mémo un jour ou l'autre!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
As-tu lu "L'accompagnement de la naissance" de Bernard Montaud ?
C'est un de mes auteurs préférés.
Il fut le fils spirituel de Gitta Mallasz ( Les dialogues )
C'est un de mes auteurs préférés.
Il fut le fils spirituel de Gitta Mallasz ( Les dialogues )
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J'avais dit que j'allais y aller doucement avec toi pour te lire, mais même doucement, ça me secoue,
une telle intimité jusque dans les symboles, une différence si proche et si lointaine !!
Ben ça tombe bien j'avais justement besoin de ça
Je passe sur Jimminy Cricket, les ponts de pierre, courir, et d'autres parallèles se croisant (ben et alors ça le fait dans le grand dessin)
pour aller à :
"Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu! "
A l'insu de mon plein grès, je n'ai pas accouché avec une telle sagesse de femme comme la tienne, ni les bon mots ni les attitudes bienveillantes, au contraire !!! Pourtant lors de la sortie de mon enfant, c'est un orgasme que j'ai vécu…
Quand tu parle d'accoucher et de renaître métaphoriquement j'ai eu des questions en te lisant que Mentalou m'a remontées de ses archives
Connais-tu la pratique du Rebirth et sa respiration pour revivre sa propre naissance ? Et côté "psy" as tu entendu parler des matrices périnatales de Stanislav Grof et de sa respiration holotropique qui y ressemble ?
Et comme tu ne me connais pas si mes questions sont à côté de ta vibration du moment ne te sent pas obligée d'y répondre
Moi même je vais laisser tomber Mentalou et aller brancher tout ça dans ma clé de voute
sous la couette !
une telle intimité jusque dans les symboles, une différence si proche et si lointaine !!
Ben ça tombe bien j'avais justement besoin de ça
Je passe sur Jimminy Cricket, les ponts de pierre, courir, et d'autres parallèles se croisant (ben et alors ça le fait dans le grand dessin)
pour aller à :
"Je ne peux qu'imaginer l'intensité émotionnelle puissance 10-20-100 d'une grossesse et d'une mise au monde effective (pour ce qui est du ressenti physique...à mon avis (j'ai beau avoir accompagné un certain de nombre de couples et d'enfant à naître), inimaginable tant que l'on ne l'a pas vécu! "
A l'insu de mon plein grès, je n'ai pas accouché avec une telle sagesse de femme comme la tienne, ni les bon mots ni les attitudes bienveillantes, au contraire !!! Pourtant lors de la sortie de mon enfant, c'est un orgasme que j'ai vécu…
Quand tu parle d'accoucher et de renaître métaphoriquement j'ai eu des questions en te lisant que Mentalou m'a remontées de ses archives
Connais-tu la pratique du Rebirth et sa respiration pour revivre sa propre naissance ? Et côté "psy" as tu entendu parler des matrices périnatales de Stanislav Grof et de sa respiration holotropique qui y ressemble ?
Et comme tu ne me connais pas si mes questions sont à côté de ta vibration du moment ne te sent pas obligée d'y répondre
Moi même je vais laisser tomber Mentalou et aller brancher tout ça dans ma clé de voute
sous la couette !
Dernière édition par Mag le Jeu 21 Mai 2015 - 21:26, édité 1 fois (Raison : Grof ne prend qu'un f !!)
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@Zarbritude : je le connais, mais je ne l'ai pas lu. Merci de le ramener à ma mémoire vive.
@Mag: Vinzou, j'risque de me transcender alors le jour où j'y serai Au Mentalou de Mag : je connais les deux ma cap´taine Rebirth testé (entre autre, j'ai testé boooocoup de choses ces 3 dernières années!! ), mais à cette époque j'étais en "dystocie" et c'était mes blocages qui s'exprimaient. Quant à Stanislav Groff, les matrices périnatales me trottent en tête également et j'aimerai le relire. La respi holotropique, par contre, ça ne me dit rien...
Tes vibrations sont les bienvenues ici!
@Aimant: je n'oublie pas que j'ai plein de réponses à te faire, ici et là!
Never been here - How about you ?
Je ne suis jamais venue ici - Et vous ?
You smile at my answer,
Vous me souriez en guise de réponse
You've given me the chance,
Vous m'avez donné la chance
To be held and understood.
D'être soutenue et comprise
You leave me laughing without crying,
Vous me laissez en riant plutôt qu'en pleurant
There's no use denying,
Ça ne servirait à rien de nier
For many times I've tried,
Que tant de fois j'ai tenté
Love has never felt as good.
Et que l'amour ne m'a jamais paru si bon
Be it downtown or way up in the air,
Au coeur de la ville ou bien haut dans le ciel
When your heart's pounding,
Quand votre coeur bondit
You know that I'm aware.
Vous savez que je le sais
You make it easy to watch the world with love,
Avec vous c'est facile de regarder le monde avec amour
You make it easy to let the past be done,
Avec vous c'est facile de vivre en paix avec son passé
You make it easy.
Avec vous c'est facile
How'd you do it ? How'd you find me ?
Comment avez-vous fait ? Comment m'avez-vous trouvé ?
How did I find you ?
Comment vous ai-je trouvée ?
How can this be true ?
Comment ça peut être vrai ?
To be held and understood.
D'être soutenue et comprise
Keep it coming - no one's running
Continuez, personne n'est en course
The lesson I'm learning
Une leçon que j'apprends
'Cause blessings are deserved
Parce que ces dons sont mérités
By the trust that always could
Par une confiance qui peut toujours
Be it downtown or way up in the air,
Au coeur de la ville ou bien haut dans le ciel
When your heart's pounding,
Quand votre coeur bondit
You know that I'm aware.
Vous savez que je le sais
You make it easy to watch the world with love,
Avec vous c'est facile de regarder le monde avec amour
You make it easy to let the past be done,
Avec vous c'est facile de vivre en paix avec son passé
You make it easy.
Avec vous c'est facile
T'as passé tout ton temps
A regarder en l'air
Les deux mains en avant
Les deux pieds dans la terre
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Et si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
Tu perds de vue les choses autour de toi
Qui tournent autour de toi
Qui tournent autour de toi
Qui tournent autour de toi
T'as perdu toutes tes chances
T'as rien dit, laissé faire
T'étais là en avance
T'es partie la dernière
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Mais si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
Tu perds de vue les choses autour de toi
Qui tournent autour de toi
@Mag: Vinzou, j'risque de me transcender alors le jour où j'y serai Au Mentalou de Mag : je connais les deux ma cap´taine Rebirth testé (entre autre, j'ai testé boooocoup de choses ces 3 dernières années!! ), mais à cette époque j'étais en "dystocie" et c'était mes blocages qui s'exprimaient. Quant à Stanislav Groff, les matrices périnatales me trottent en tête également et j'aimerai le relire. La respi holotropique, par contre, ça ne me dit rien...
Tes vibrations sont les bienvenues ici!
@Aimant: je n'oublie pas que j'ai plein de réponses à te faire, ici et là!
Bonne journée à vous toustes!
Never been here - How about you ?
Je ne suis jamais venue ici - Et vous ?
You smile at my answer,
Vous me souriez en guise de réponse
You've given me the chance,
Vous m'avez donné la chance
To be held and understood.
D'être soutenue et comprise
You leave me laughing without crying,
Vous me laissez en riant plutôt qu'en pleurant
There's no use denying,
Ça ne servirait à rien de nier
For many times I've tried,
Que tant de fois j'ai tenté
Love has never felt as good.
Et que l'amour ne m'a jamais paru si bon
Be it downtown or way up in the air,
Au coeur de la ville ou bien haut dans le ciel
When your heart's pounding,
Quand votre coeur bondit
You know that I'm aware.
Vous savez que je le sais
You make it easy to watch the world with love,
Avec vous c'est facile de regarder le monde avec amour
You make it easy to let the past be done,
Avec vous c'est facile de vivre en paix avec son passé
You make it easy.
Avec vous c'est facile
How'd you do it ? How'd you find me ?
Comment avez-vous fait ? Comment m'avez-vous trouvé ?
How did I find you ?
Comment vous ai-je trouvée ?
How can this be true ?
Comment ça peut être vrai ?
To be held and understood.
D'être soutenue et comprise
Keep it coming - no one's running
Continuez, personne n'est en course
The lesson I'm learning
Une leçon que j'apprends
'Cause blessings are deserved
Parce que ces dons sont mérités
By the trust that always could
Par une confiance qui peut toujours
Be it downtown or way up in the air,
Au coeur de la ville ou bien haut dans le ciel
When your heart's pounding,
Quand votre coeur bondit
You know that I'm aware.
Vous savez que je le sais
You make it easy to watch the world with love,
Avec vous c'est facile de regarder le monde avec amour
You make it easy to let the past be done,
Avec vous c'est facile de vivre en paix avec son passé
You make it easy.
Avec vous c'est facile
T'as passé tout ton temps
A regarder en l'air
Les deux mains en avant
Les deux pieds dans la terre
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Et si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
Tu perds de vue les choses autour de toi
Qui tournent autour de toi
Qui tournent autour de toi
Qui tournent autour de toi
T'as perdu toutes tes chances
T'as rien dit, laissé faire
T'étais là en avance
T'es partie la dernière
Mais quand tu passe la vie à goûter la poussière
En contemplant le vide autour de toi
Mais si tu passes ta vie à trainer sans rien faire
Tu perds de vue les choses autour de toi
Qui tournent autour de toi
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci de ton accueil Ayla, n'hésite pas à me dire si je te gêne surtout
Là je passe en coup de vent :
http://respiration-holotropique.fr/respiration-holotropique.htm
http://www.inrees.com/livres/La-respiration-holotropique/
je doutais de ma mémoire et d'avoir fait une confusion de mot avec la "matrice isotropique de vecteur" de Nassim Haramein, mais non !
Je suis en train de lire en diagonale Psychologie Transpersonnelle trouvé dans une bouquinerie et je ne retrouve pas dans mes cartons le livre où il décrit les matrices périnatales que j'ai découvert en découvrant le rebirth ... il y a longtemps... c'est comme si c'était hier !
Comme je suis sur un autre angle pratique en ce moment il faut que je tasse Mentalou au présent de l'instant, donc j'y vais ! (respirer dehors)
Belle journée à toi et tes "lisants"
Là je passe en coup de vent :
http://respiration-holotropique.fr/respiration-holotropique.htm
http://www.inrees.com/livres/La-respiration-holotropique/
je doutais de ma mémoire et d'avoir fait une confusion de mot avec la "matrice isotropique de vecteur" de Nassim Haramein, mais non !
Je suis en train de lire en diagonale Psychologie Transpersonnelle trouvé dans une bouquinerie et je ne retrouve pas dans mes cartons le livre où il décrit les matrices périnatales que j'ai découvert en découvrant le rebirth ... il y a longtemps... c'est comme si c'était hier !
Comme je suis sur un autre angle pratique en ce moment il faut que je tasse Mentalou au présent de l'instant, donc j'y vais ! (respirer dehors)
Belle journée à toi et tes "lisants"
Dernière édition par Kalthu le Sam 22 Aoû 2015 - 12:03, édité 2 fois (Raison : la fiche wiki française était vide...)
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Coucou Ayla
Que de beaux mondes chez toi ....
J'espère que ta formation se passe bien, j'attends ton petit résumé....
Bonne soirée à toi
PS : Zarb', je te remercie de me ménager ainsi
Elle mérite bien votre présence à tous
Que de beaux mondes chez toi ....
J'espère que ta formation se passe bien, j'attends ton petit résumé....
Bonne soirée à toi
PS : Zarb', je te remercie de me ménager ainsi
Elle mérite bien votre présence à tous
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@EmiM: Merci pour ton doux passage
Voici un début de retour et de partage. Je le développe pas ici, mais y'a des éléments plus bas qui me confortent dans l'idée que la peur (sentiment du Rein) n'est pas le contraste de l'amour (sentiment du Coeur). Mais un frein. Quand à la colère (sentiment du Foie), elle engendre la joie et l'amour.
Si le Foie bloque => accumulation de colère/frustrations => pas d'Amour, coeur sec, ressentiment pouvant aller jusqu'à la haine selon l'intensité du déséquilibre.
Si le Coeur s'emballe => excès de joie/d'Amour => rétro-contrôle du Rein.
J'y réfléchirai plus longuement si tu me fais rebondir
Citations en photo affichées sur les murs de mon lieu de formation...
"On passe la moitié de sa vie à retenir sans comprendre, et l'autre moitié à comprendre sans retenir." Antoine de Rivarol
"Si la cause est bonne, c'est de la persévérance. Si elle est mauvaise, c'est de l'obstination." Laurence Sterne
"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupéry
"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi, beaucoup d'ennuis te seront épargnés." Confucius
"Toute production importante est l'enfant de la solitude." Goethe
"Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part..." Antoine de Saint-Exupéry
"Une de nos armes la plus puissante est le dialogue." Nelson Mandela
"La vie est trop courte pour se réveiller avec des regrets. Alors aime les personnes qui te traitent bien, et prie pour ceux qui ne le font pas, parce qu'ils en ont besoin plus qu'ils ne le pensent, et crois que tout ce qui t'arrive a une raison. Si tu as une deuxième chance, alors saisis-là à deux mains. Si cela change ta vie, laisse-toi aller. Personne n'a dit que la Vie serait facile. Ils ont juste promis que ça en vaudrait la peine."
"Il est plus de choses sur la terre et dans le ciel que n'en rêve la philosophie." William Shakespeare
"Vanité des vanités, tout est vanité." Salomon
"Plus il y a de travail, plus il y a d'automatismes. Plus il y a d'automatismes, plus il y a de créativité." Daniel Costantini
"Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends." Benjamin Francklin
"L'idéal du calme est un chat assis." Jules Renard
"L'égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions." Ernest Jaubert
"Un seul grain de riz peut faire pencher la balance." L'empereur dans Mulan
"Chercher à connaître n'est souvent qu'apprendre à douter." Antoinette du Ligier de la Garde
"Une période d'échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès." Paramahansa Yogananda
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." Oscar Wilde
"Les pierres font partie du chemin." Proverbe roumain
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Le silence est d'or, alors je me tais..." Mc Solaar
Retour de formation d'initiation à la médecine traditionnelle chinoise (MTC) et l'acupuncture périnatale.
Que je suis contente d'avoir pu m'inscrire sur la tard à cette formation!
Ça m'ouvre encore d'autres horizons sans m'éloigner du panorama global que j'entraperçois de la Vie.
Encore plus d'analogies entre les différents systèmes, et un nouveau mode d'action pour interagir sur le QI, l'Energie/l'élan de Vie fondamental qui anime tout ce qui vit.
A décanter, mais très intéressant pour agir sur le symptôme => traitement brindille (remplir un vide, lever une stagnation/blocage, tempérer un trop-plein), dans le court-terme.
A voir, faire des liens entre les notions hapto, analyse ferenczienne et MTC pour remanier et équilibrer en profondeur => traitement racine, pour le moyen et long terme. C'est là où j'aimerai me projeter professionnellement.
Je le pose et le rêve ici pour que cela se matérialise à moyen terme
Le Dao, le Yin et le Yang. (extrait)
Le Dao (Tao), est la loi universelle qui gère toute la création. La Dao organise, règle, ordonne les transformations et mutations du qi. La vie et la création ne sont que l'expression de l'évolution permanente du qi telle que "programmée" par le Dao. Mais le Dao est indescriptible, car nul ne peut décrire la perfection. En parler, c'est déjà en déformer ou en atrophier le sens.
Les chinois vont donc tenter de décrire les manifestations ou les effets du Dao, ce qu'ils appellent ses empreintes dans le monde matériel, visible, perceptible, même s'il n'est perceptible que par la raison ou l'esprit.
Comment décrire de manière relativement simple les multiples aspects de la création, de la vie?
Pour résoudre ce problème, la pensée chinoise a conçu deux principes qui sont en fait deux pôles extrêmes, absolus, apparemment opposés l'un à l'autre. Tout ce qui existe est une combinaison dans des proportions variables de ces deux principes: le Yin et le Yang.
Yin et Yang sont deux notions opposées mais complémentaires et relatives. Le Yang absolu, c'est le Soleil. Le Yin absolu, c'est la Terre. Tout ce qui est entre ciel et terre est plus ou moins yin ou plus ou moins yang selon le point de vue adopté pour établir une comparaison ou une hiérarchie de valeur. (cf tableau ci dessus).
ex: - un homme est yin si on le compare au ciel qui est plus yang que lui. Mais ce même homme est yang si on le compare à la terre.
- pour comparer entre eux les êtres humains, il faudra préciser selon quel critère on les compare. Si le critère est le sexe, les femmes sont yin, les hommes sont yang. Si le critère est l'activité, certaines femmes et certains hommes, les plus actifs, sont yang. Les autres, hommes ou femmes, les moins actifs, sont yin.
Le diagramme bien connu du yin/yang représente l'union du yin et du yang, équilibrée, génératrice de vie dans la complémentarité. Le point blanc dans la grosse partie noire indique que le yin, même lorsqu'il est à son maximum, contient en lui le germe du yang. Il en est de même pour le point noir, indiquant que le yang à son maximum contient le germe du yin.
S'il y a un maximum du yin et du yang, c'est donc qu'il y a des variations, dans l'espace (le haut est plus yang que le bas), et dans le temps (midi est plus yang que minuit). En considérant le diagramme comme une représentation de la rotation du temps, on peut placer les repères temporels suivants : midi/été (là ou commence la pointe noire de yin) et minuit/hiver (là ou commence la pointe blanche de yang).
On peut donc dire que le yang naît à minuit, devient apparent le matin, maximal à midi, pour diminuer et disparaître le soir. C'est l'inverse pour le yin.
Le raisonnement analogique, propre à l'Orient, permet de déduire un autre diagramme du précédent, en remplaçant le jour par un cycle analogue, celui de l'année: été, hiver. La description de l'évolution de yin et du yang selon les saisons se fait donc par analogie avec l'évolution selon les heures du jour.
C'est là un premier exemple de raisonnement analogique.
En outre, ces diagrammes mettent en évidence la notion de rythmes, de cycles, sans cesse soulignée en MTC. C'est la chronologie de l'Orient.
Voici un début de retour et de partage. Je le développe pas ici, mais y'a des éléments plus bas qui me confortent dans l'idée que la peur (sentiment du Rein) n'est pas le contraste de l'amour (sentiment du Coeur). Mais un frein. Quand à la colère (sentiment du Foie), elle engendre la joie et l'amour.
Si le Foie bloque => accumulation de colère/frustrations => pas d'Amour, coeur sec, ressentiment pouvant aller jusqu'à la haine selon l'intensité du déséquilibre.
Si le Coeur s'emballe => excès de joie/d'Amour => rétro-contrôle du Rein.
J'y réfléchirai plus longuement si tu me fais rebondir
Citations en photo affichées sur les murs de mon lieu de formation...
"On passe la moitié de sa vie à retenir sans comprendre, et l'autre moitié à comprendre sans retenir." Antoine de Rivarol
"Si la cause est bonne, c'est de la persévérance. Si elle est mauvaise, c'est de l'obstination." Laurence Sterne
"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupéry
"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi, beaucoup d'ennuis te seront épargnés." Confucius
"Toute production importante est l'enfant de la solitude." Goethe
"Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part..." Antoine de Saint-Exupéry
"Une de nos armes la plus puissante est le dialogue." Nelson Mandela
"La vie est trop courte pour se réveiller avec des regrets. Alors aime les personnes qui te traitent bien, et prie pour ceux qui ne le font pas, parce qu'ils en ont besoin plus qu'ils ne le pensent, et crois que tout ce qui t'arrive a une raison. Si tu as une deuxième chance, alors saisis-là à deux mains. Si cela change ta vie, laisse-toi aller. Personne n'a dit que la Vie serait facile. Ils ont juste promis que ça en vaudrait la peine."
"Il est plus de choses sur la terre et dans le ciel que n'en rêve la philosophie." William Shakespeare
"Vanité des vanités, tout est vanité." Salomon
"Plus il y a de travail, plus il y a d'automatismes. Plus il y a d'automatismes, plus il y a de créativité." Daniel Costantini
"Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends." Benjamin Francklin
"L'idéal du calme est un chat assis." Jules Renard
"L'égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions." Ernest Jaubert
"Un seul grain de riz peut faire pencher la balance." L'empereur dans Mulan
"Chercher à connaître n'est souvent qu'apprendre à douter." Antoinette du Ligier de la Garde
"Une période d'échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès." Paramahansa Yogananda
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." Oscar Wilde
"Les pierres font partie du chemin." Proverbe roumain
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
"Le silence est d'or, alors je me tais..." Mc Solaar
Retour de formation d'initiation à la médecine traditionnelle chinoise (MTC) et l'acupuncture périnatale.
Que je suis contente d'avoir pu m'inscrire sur la tard à cette formation!
Ça m'ouvre encore d'autres horizons sans m'éloigner du panorama global que j'entraperçois de la Vie.
Encore plus d'analogies entre les différents systèmes, et un nouveau mode d'action pour interagir sur le QI, l'Energie/l'élan de Vie fondamental qui anime tout ce qui vit.
A décanter, mais très intéressant pour agir sur le symptôme => traitement brindille (remplir un vide, lever une stagnation/blocage, tempérer un trop-plein), dans le court-terme.
A voir, faire des liens entre les notions hapto, analyse ferenczienne et MTC pour remanier et équilibrer en profondeur => traitement racine, pour le moyen et long terme. C'est là où j'aimerai me projeter professionnellement.
Je le pose et le rêve ici pour que cela se matérialise à moyen terme
Le Dao, le Yin et le Yang. (extrait)
Le Dao (Tao), est la loi universelle qui gère toute la création. La Dao organise, règle, ordonne les transformations et mutations du qi. La vie et la création ne sont que l'expression de l'évolution permanente du qi telle que "programmée" par le Dao. Mais le Dao est indescriptible, car nul ne peut décrire la perfection. En parler, c'est déjà en déformer ou en atrophier le sens.
Les chinois vont donc tenter de décrire les manifestations ou les effets du Dao, ce qu'ils appellent ses empreintes dans le monde matériel, visible, perceptible, même s'il n'est perceptible que par la raison ou l'esprit.
Comment décrire de manière relativement simple les multiples aspects de la création, de la vie?
Pour résoudre ce problème, la pensée chinoise a conçu deux principes qui sont en fait deux pôles extrêmes, absolus, apparemment opposés l'un à l'autre. Tout ce qui existe est une combinaison dans des proportions variables de ces deux principes: le Yin et le Yang.
Yin et Yang sont deux notions opposées mais complémentaires et relatives. Le Yang absolu, c'est le Soleil. Le Yin absolu, c'est la Terre. Tout ce qui est entre ciel et terre est plus ou moins yin ou plus ou moins yang selon le point de vue adopté pour établir une comparaison ou une hiérarchie de valeur. (cf tableau ci dessus).
ex: - un homme est yin si on le compare au ciel qui est plus yang que lui. Mais ce même homme est yang si on le compare à la terre.
- pour comparer entre eux les êtres humains, il faudra préciser selon quel critère on les compare. Si le critère est le sexe, les femmes sont yin, les hommes sont yang. Si le critère est l'activité, certaines femmes et certains hommes, les plus actifs, sont yang. Les autres, hommes ou femmes, les moins actifs, sont yin.
Le diagramme bien connu du yin/yang représente l'union du yin et du yang, équilibrée, génératrice de vie dans la complémentarité. Le point blanc dans la grosse partie noire indique que le yin, même lorsqu'il est à son maximum, contient en lui le germe du yang. Il en est de même pour le point noir, indiquant que le yang à son maximum contient le germe du yin.
S'il y a un maximum du yin et du yang, c'est donc qu'il y a des variations, dans l'espace (le haut est plus yang que le bas), et dans le temps (midi est plus yang que minuit). En considérant le diagramme comme une représentation de la rotation du temps, on peut placer les repères temporels suivants : midi/été (là ou commence la pointe noire de yin) et minuit/hiver (là ou commence la pointe blanche de yang).
On peut donc dire que le yang naît à minuit, devient apparent le matin, maximal à midi, pour diminuer et disparaître le soir. C'est l'inverse pour le yin.
Le raisonnement analogique, propre à l'Orient, permet de déduire un autre diagramme du précédent, en remplaçant le jour par un cycle analogue, celui de l'année: été, hiver. La description de l'évolution de yin et du yang selon les saisons se fait donc par analogie avec l'évolution selon les heures du jour.
C'est là un premier exemple de raisonnement analogique.
En outre, ces diagrammes mettent en évidence la notion de rythmes, de cycles, sans cesse soulignée en MTC. C'est la chronologie de l'Orient.
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:17, édité 3 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@Mag:
la respi holotropique m'évoque bien le rebirth en effet, en lisant les liens que tu m'as donné.
Pour les matrices périnatales de S.Grov, c'est bien dans "Psychologie Transpersonnelle" que je l'ai lu.
Il en établit 4 grands types de matrices périnatales fondamentales (MPF), d'après l'étude qu'il a fait de plus de 2000 "trip sous lsd".
Je le cite en diagonale abrégée:
"Les techniques qui permettent de pénétrer empiriquement dans les domaines de l'inconscient, tendant à activer en premier lieu les organes sensoriels. [...] Ces expériences sensorielles (plus ou moins abstraites, sans signification symbolique personnelle) n'ont guère d'importance dans le cadre du processus de l'exploration profonde de soi. d'expériences sensorielles. Elles constituent une barrière qu'il est nécessaire de franchir pour entreprendre le voyage dans la psyché inconsciente.
[...]
La douleur émotionnelle et la douleur physique atteignent parfois une intensité extraordinaire lorsque le processus d'auto-exploration empirique s'approfondit. Elles sont parfois si extrêmes que l'individu a le sentiment d'avoir transcendé les limites de la souffrance individuelle et d'expérimenter la souffrance de groupes d'individus, celle de toute l'humanité, voire celle de toute la vie. [...]
La confrontation empirique avec la mort à ce niveau tend à être intimement associée à une série de phénomènes liés au processus de la naissance.
Les individus impliqués dans de telles expériences ont le sentiment de lutter pour naître ou pour accoucher; ils ressentent, de plus, nombre des modifications physiologiques concomitantes à la naissance. Les sujets ont souvent la conviction d'être des foetus et ils revivent parfois certains aspects de leur naissance biologique avec une précision étonnante et vérifiable.
L'élément de mort est représenté par une identification simultanée ou alternative à des personnes âgées, souffrantes et agonisantes. L'ensemble du spectre se manifestant à ce niveau n'est pas réductible à la reviviscence de la naissance biologique, pourtant le trauma de la naissance représente un élément essentiel de ce processus. C'est la raison pour laquelle j'ai nommé ce domaine: inconscient périnatal.
NB: sans LSD, ma crise de vie m'a fait re-émerger cet inconscient...
La relation entre la naissance biologique et les expériences de mort/re-naissance est très profonde et spécifique. Cette constatation permet d'utiliser les phases de l'accouchement biologique pour construire un modèle conceptuel destiné à faciliter la compréhension et la dynamique de l'inconscient au niveau périnatal. [...]
Des séquences empiriques de nature périnatale possèdent un potentiel thérapeutique distinct et permettent de surmonter des émotions et sensations physiques pénibles.
Elles résultent également en une transformation profonde de la personnalité. Une rencontre empirique profonde avec la mort et avec la naissance est de plus associée à une pénible crise existentielle au cours de laquelle l'individu remet en question la signification de l'existence, sa propre échelle de valeur et son monde de vie.
NB: je confirme!
Cette crise ne sera résolue qu'en retrouvant les dimensions spirituelles intrinsèques de la psyché et les éléments de l'inconscient collectif.
Le niveau périnatal de l'inconscient se situe donc à un croisement important entre l'inconscient individuel et collectif, ou entre la psychologie traditionnelle et le mysticisme, ou entre ce dernier et la psychologie trans-personnelle.
La phénoménologie des expériences de mort et de re-naissance reflétant le niveau périnatal de l'inconscient est très riche et très complexe. Les expériences se manifestent selon 4 modèles ou constellations empiriques. [...]
Les MPF possèdent un contenu émotionnel et psychosomatique propre, mais elles fonctionnent en outre comme des principes organisateurs pour le matériau d'autres plans de l'inconscient.
MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
[...]
Certains sujets expérimentent parfois un spectre entier d'images et de thèmes qui sont associés à la MPF I suivant les lois de la logique empirique profonde.
L'état intra-utérin paisible accompagne dans certains cas d'autres expériences qui partagent avec lui l'absence de limites et d'obstacles, telles que la conscience de l'océan, celle d'une forme de vie aquatique (baleine, poisson, méduse, anémone de mer ou varech), ou encore celle de l'espace interstellaire.
Des images de la nature sous son meilleur aspect (la Mère Nature), belle, sécurisante, nourricière, représentent aussi des éléments concomitants de l'état foetal positif.
Des visions archétypes de l'inconscient collectif impliquent dans ce contexte des paradis de différentes cultures. Des séqunces d'unité cosmique ou d'union mystique font partie intégrante de l'expérience de la MPF I.
Les désordres de la vie intra-utérine sont associés à des images et à des séquences de périls sous-marins, de cours d'eau pollués, de contamination ou d'inhospitalité de la nature ainsi qu'à des visions de démons insidieux.
Une distorsion psychotique aux connotations paranoïdes remplace la dissolution mystique des limites.
Les aspects positifs de la MPF I sont étroitement liés aux souvenirs d'union symbiotiques avec la mère, et aux souvenirs de situations associées à la paix de l'esprit, à la satisfaction, à la relaxation et à la beauté naturelle.
Des aspects négatifs de la MPF I tendent en revanche à être associés à certains éléments trans-personnels négatifs correspondants.
NB: pour ma part, j'ai recontacté la sensation de symbiose dans la peur/l'angoisse inhérente à ma mère (tout en étant dans une grande confusion à cette époque de "reviviscence")
MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
L'intensification de cette expérience provoque parfois la vision d'un tourbillon gigantesque et irrésistible aspirant le sujet et son monde vers son épicentre. Une variante empirique de cette fusion dangereuse fait intervenir des monstres terrifiants désireux d'avaler le patient: dragons géants, pythons, pieuvres, baleines ou araignées.
Une forme moins dramatique de la même expérience est le thème d'une descente aux enfers et l'errance dans des grottes ou un labyrinthe. [...]
La contre partie symbolique de la première phase clinique de l'accouchement est l'expérience du sans-issue, ou de l'enfer. L'individu a le sentiment 'être pris au piège dans un monde cauchemardesque, il expérimente la claustrophobie et subit d'incroyables tortures psychologiques et physiques. Il perd le sens du temps linéaire, il est incapable d'envisager le moment où prendra fin son tourment, et il ne voit aucun moyen d'y échapper. La situation est absolument insupportable: elle paraît interminable et désespérée.
Pour certains, cette expérience résulte en une identification empirique à des prisonniers de camps de concentration, à des internés dans un asile d'aliénés, à des pécheurs en enfer, ou à des personnages archétypes symbolisant la damnation éternelle tels que le Juif Errant Ahasvérus, le Hollandais Volant, Sisyphe, Tantale et Prométhée.
Le sujet confronté à une telle crise existentielle est incapable de discerner le moindre aspect positif dans le monde et dans son existence. Des sentiments angoissants de solitude métaphysique, de désespoir, d'impuissance, d'infériorité, de désarroi et de culpabilité sont des composantes classiques de cette matrice.
En tant que matrice de mémoire, la MPF II représente la base pour l'enregistrement de toutes les situations déplaisantes de la vie dans lesquelles une force destructrice irrésistible s'impose au sujet passif et désemparé.
NB: plus d'un an avec ce vécu de fond...
MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
[...]
La MPF III présente 4 aspects distincts, à savoir: titanesque, sadomasochiste, sexuel et scatologique.
Il importe de préciser qu'en dépit de cette diversité phénoménologique, le thème sous-jacent des expériences est un combat de mort/re-naissance.
[...]
La MPF III se caractérise par l'omniprésence de la mort, par des perversions sexuelles, par la peur, par l'agressivité, par des tendances scatologiques et par un symbolisme spirituel inverti.
[...]
Plusieurs caractéristiques importantes différencient ce modèle empirique de la constellation du "sans issue" décrite dans la MPF II. Ici, la situation ne paraît pas désespérée, et le sujet n'est pas impuissant. Il est actif et il éprouve le sentiment que sa souffrance a une direction et une raison d'être.
Cette situation se rapprocherait plus, en termes religieux, du concept du purgatoire que de celui de l'enfer. Le sujet ne joue en outre pas exclusivement le rôle de la victime passive. Il est simultanément observateur et acteur si bien qu'il est difficile de préciser s'il est victime ou bourreau.
La situation du "sans issue" implique une souffrance pure alors que l'expérience du conflit mort/re-naissance se situe à la frontière de l'angoisse et de l'extase ; elle représente la fusion des deux sentiments. Il semble approprié de parler dans ce contexte d'"extase volcanique"(yang) plutôt que d'"extase océanique"(yin), spécifique de l'union cosmique (MPF I).
En tant que matrice de mémoire, les caractéristiques empiriques spécifiques relient la MPF III aux souvenirs d'expériences sensuelles et sexuelles intenses et précaires, de luttes et de combat, d'aventure excitantes mais dangereuses, de viols et d'orgies sexuelles...[...]
Le symbolisme religieux et mythologique de cette matrice est en principe rattaché aux religions pratiquant et glorifiant les sacrifices et les rituels sanglants. Les scènes impliquent souvent des rituels de sacrifices précolombiens, des visions de crucifixion ou d'identification au Christ ou encore d'adoration de la terrible déesse Kali, de Coatlicue ou de Rangda.
Egalement éléments du Sabbat des Sorcières, des orgies sataniques ou des rituels de Messes Noires.
Un autre groupe d'images est lié aux rituels religieux et aux cérémonies combinant la sexualité et les danses primitives, telles que les adorations phalliques, les rites de fertilité, ou diverses cérémonies tribales aborigènes.
Un des symboles classiques de la transition entre la MPF III et la MPF IV fait intervenir le légendaire Phoenix, qui meurt dans le feu et renaît de ses cendres pour s'élever vers le soleil.
NB: Je réalise que j'étais plutôt dans ce vécu MPF III durant mes années de relations chaotiques qui m'ont déséquilibrées/transformées, et l'année de vécu MPF II est venue après avoir renoncé à cette relation (en poussant la perversion à son comble et en conscience, pour reprendre le dessus, par survie, pour un peu de plaisir angoissant extatique, mais à contre-coeur => pour me libérer d'une situation d'emprise).
Le "sans-issue" a été éprouvé seulement après ma naissance? => pour info, ma mère était cerclée et au repos pendant sa grossesse, je suis née dans les heures suivant le retrait du cerclage. Je présume dilatation rapide donc pas de vécu de sans-issue (le col n'a jamais été fermé et ne m'a jamais franchement retenu).
Par contre, je pense que je n'étais pas confort in-utéro de par un climat environnant anxieux, mais n'avait pas pour autant la sensation que ce serait mieux dehors. Bien ni ici, ni là..Pas envie de naître. (J'aurai souhaité savourer des moments de confort serein avant de venir et devoir m'autonomiser. J'y ai mis du mien, vu qu'on me sommait de sortir, mais à contre-coeur)
MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques. L'appréhension qui en résulte explique le fait que le sujet ne désire pas continuer l'expérience. La transition entre la MPF III et la MPF IV est accompagnée d'un sentiment d'annihilation à tous les niveaux. L'individu connaît un anéantissement biologique final, un choc émotionnel, une débâcle intellectuelle, et une humiliation morale, sa conception du monde s'effondre et il vit la destruction instantanée de son système antérieur de référence: on parle alors de "mort de l'ego".
Après que le sujet a "touché le fond cosmique" de l'annihilation totale, il est assailli par des visions de lumières froides et aveuglantes, blanches ou dorées, d'une radiance et d'une beauté surnaturelles.
Cette expérience est parfois associée à une présentation étonnante d'archétypes divines, à des spectres d'arc-en-ciel ou à des dessins complexes de paon. Des visions du renouveau printanier ou de l'accalmie après une tempête se manifestent aussi dans ce contexte. L'atmosphère générale est à la libération, à la rédemption, et au salut. L'individu se sent débarrassé de son fardeau d'agressivité et de culpabilité.
Il est submergé par un flux d'émotions positives à son égard, à celui d'autrui et de l'existence en général. Il lui semble que ce monde baigne dans la beauté, l'allégresse et la sécurité.
NB: C'est fou.
J'ai lu ce bouquin début 2013, quand j'étais en pleine confusion et que je me noyais dans ma relation. Je suis surprise en relisant et renotant ce passage ici de constater comment mes 2 années de vécus depuis s'ajustent sur ces MPF, et reprennent assez bien ce que je peux aujourd'hui nommer de ce que j'ai traversé et vécu psychiquement de par cette situation. Quelle expérience douloureuse mais enrichissante. J'ai réussi à retrouver ma spiritualité et le "symbolique" qui était assez absent de ma psyché, sans oublier ma féminité, mon désir, et ma sexualité.
NB2: Avant la lecture de ce bouquin et ces 5 dernières années, je n'avais pas trop d'opinion sur le vécu de la vie foetale. Je ne savais pas trop quoi penser de "la conscience", et à quel moment elle "arrivait".
Je pense aujourd'hui qu'une certaine intelligence et mémoire est présente dès la première cellule (issue des deux gamètes), et ne cesse de se construire et se remodeler tout du long de la croissance, intra-utérine, puis extra-utérine, jusqu'à l'acquisition de la parole, puis du développement du système cognitif et cortiqué.
Le symbolisme religieux et mythologique de la MPF IV est riche et varié. [...] L'expérience de la mort de l'ego est souvent associée à des images de déités terrifiantes et destructrices: Moloch, Shiva, Huitzilopochtli, Kali, ou Coatlicue ou à une identification au Christ, à Osiris, à Adonie, à Dionysos ou à d'autres êtres mythiques ayant été sacrifiés. [...] Egalement fréquentes sont les expériences de rencontre ou d'union avec les Grandes Déesses Mères telle que la Vierge Marie, Isi, Lakshmi, Parvati, Héra ou Cybèle.
En tant que matrice de mémoire, la MPF IV enregistre toutes les situations au cours desquelles le sujet a échappé à un danger quelconque. Les sujets revivent donc des souvenirs liés à des épisodes suivants de près la fin d'une guerre ou d'une révolution, la survie à des accidents, à des interventions chirurgicales, à des maladies graves.
Bon, ben j'avais pas prévu une réponse si longue...mais j'ai apprécié cette relecture et ce rafraîchissement de mémoire!
la respi holotropique m'évoque bien le rebirth en effet, en lisant les liens que tu m'as donné.
Pour les matrices périnatales de S.Grov, c'est bien dans "Psychologie Transpersonnelle" que je l'ai lu.
Il en établit 4 grands types de matrices périnatales fondamentales (MPF), d'après l'étude qu'il a fait de plus de 2000 "trip sous lsd".
Je le cite en diagonale abrégée:
"Les techniques qui permettent de pénétrer empiriquement dans les domaines de l'inconscient, tendant à activer en premier lieu les organes sensoriels. [...] Ces expériences sensorielles (plus ou moins abstraites, sans signification symbolique personnelle) n'ont guère d'importance dans le cadre du processus de l'exploration profonde de soi. d'expériences sensorielles. Elles constituent une barrière qu'il est nécessaire de franchir pour entreprendre le voyage dans la psyché inconsciente.
[...]
La douleur émotionnelle et la douleur physique atteignent parfois une intensité extraordinaire lorsque le processus d'auto-exploration empirique s'approfondit. Elles sont parfois si extrêmes que l'individu a le sentiment d'avoir transcendé les limites de la souffrance individuelle et d'expérimenter la souffrance de groupes d'individus, celle de toute l'humanité, voire celle de toute la vie. [...]
La confrontation empirique avec la mort à ce niveau tend à être intimement associée à une série de phénomènes liés au processus de la naissance.
Les individus impliqués dans de telles expériences ont le sentiment de lutter pour naître ou pour accoucher; ils ressentent, de plus, nombre des modifications physiologiques concomitantes à la naissance. Les sujets ont souvent la conviction d'être des foetus et ils revivent parfois certains aspects de leur naissance biologique avec une précision étonnante et vérifiable.
L'élément de mort est représenté par une identification simultanée ou alternative à des personnes âgées, souffrantes et agonisantes. L'ensemble du spectre se manifestant à ce niveau n'est pas réductible à la reviviscence de la naissance biologique, pourtant le trauma de la naissance représente un élément essentiel de ce processus. C'est la raison pour laquelle j'ai nommé ce domaine: inconscient périnatal.
NB: sans LSD, ma crise de vie m'a fait re-émerger cet inconscient...
La relation entre la naissance biologique et les expériences de mort/re-naissance est très profonde et spécifique. Cette constatation permet d'utiliser les phases de l'accouchement biologique pour construire un modèle conceptuel destiné à faciliter la compréhension et la dynamique de l'inconscient au niveau périnatal. [...]
Des séquences empiriques de nature périnatale possèdent un potentiel thérapeutique distinct et permettent de surmonter des émotions et sensations physiques pénibles.
Elles résultent également en une transformation profonde de la personnalité. Une rencontre empirique profonde avec la mort et avec la naissance est de plus associée à une pénible crise existentielle au cours de laquelle l'individu remet en question la signification de l'existence, sa propre échelle de valeur et son monde de vie.
NB: je confirme!
Cette crise ne sera résolue qu'en retrouvant les dimensions spirituelles intrinsèques de la psyché et les éléments de l'inconscient collectif.
Le niveau périnatal de l'inconscient se situe donc à un croisement important entre l'inconscient individuel et collectif, ou entre la psychologie traditionnelle et le mysticisme, ou entre ce dernier et la psychologie trans-personnelle.
La phénoménologie des expériences de mort et de re-naissance reflétant le niveau périnatal de l'inconscient est très riche et très complexe. Les expériences se manifestent selon 4 modèles ou constellations empiriques. [...]
Les MPF possèdent un contenu émotionnel et psychosomatique propre, mais elles fonctionnent en outre comme des principes organisateurs pour le matériau d'autres plans de l'inconscient.
MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
[...]
Certains sujets expérimentent parfois un spectre entier d'images et de thèmes qui sont associés à la MPF I suivant les lois de la logique empirique profonde.
L'état intra-utérin paisible accompagne dans certains cas d'autres expériences qui partagent avec lui l'absence de limites et d'obstacles, telles que la conscience de l'océan, celle d'une forme de vie aquatique (baleine, poisson, méduse, anémone de mer ou varech), ou encore celle de l'espace interstellaire.
Des images de la nature sous son meilleur aspect (la Mère Nature), belle, sécurisante, nourricière, représentent aussi des éléments concomitants de l'état foetal positif.
Des visions archétypes de l'inconscient collectif impliquent dans ce contexte des paradis de différentes cultures. Des séqunces d'unité cosmique ou d'union mystique font partie intégrante de l'expérience de la MPF I.
Les désordres de la vie intra-utérine sont associés à des images et à des séquences de périls sous-marins, de cours d'eau pollués, de contamination ou d'inhospitalité de la nature ainsi qu'à des visions de démons insidieux.
Une distorsion psychotique aux connotations paranoïdes remplace la dissolution mystique des limites.
Les aspects positifs de la MPF I sont étroitement liés aux souvenirs d'union symbiotiques avec la mère, et aux souvenirs de situations associées à la paix de l'esprit, à la satisfaction, à la relaxation et à la beauté naturelle.
Des aspects négatifs de la MPF I tendent en revanche à être associés à certains éléments trans-personnels négatifs correspondants.
NB: pour ma part, j'ai recontacté la sensation de symbiose dans la peur/l'angoisse inhérente à ma mère (tout en étant dans une grande confusion à cette époque de "reviviscence")
MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
L'intensification de cette expérience provoque parfois la vision d'un tourbillon gigantesque et irrésistible aspirant le sujet et son monde vers son épicentre. Une variante empirique de cette fusion dangereuse fait intervenir des monstres terrifiants désireux d'avaler le patient: dragons géants, pythons, pieuvres, baleines ou araignées.
Une forme moins dramatique de la même expérience est le thème d'une descente aux enfers et l'errance dans des grottes ou un labyrinthe. [...]
La contre partie symbolique de la première phase clinique de l'accouchement est l'expérience du sans-issue, ou de l'enfer. L'individu a le sentiment 'être pris au piège dans un monde cauchemardesque, il expérimente la claustrophobie et subit d'incroyables tortures psychologiques et physiques. Il perd le sens du temps linéaire, il est incapable d'envisager le moment où prendra fin son tourment, et il ne voit aucun moyen d'y échapper. La situation est absolument insupportable: elle paraît interminable et désespérée.
Pour certains, cette expérience résulte en une identification empirique à des prisonniers de camps de concentration, à des internés dans un asile d'aliénés, à des pécheurs en enfer, ou à des personnages archétypes symbolisant la damnation éternelle tels que le Juif Errant Ahasvérus, le Hollandais Volant, Sisyphe, Tantale et Prométhée.
Le sujet confronté à une telle crise existentielle est incapable de discerner le moindre aspect positif dans le monde et dans son existence. Des sentiments angoissants de solitude métaphysique, de désespoir, d'impuissance, d'infériorité, de désarroi et de culpabilité sont des composantes classiques de cette matrice.
En tant que matrice de mémoire, la MPF II représente la base pour l'enregistrement de toutes les situations déplaisantes de la vie dans lesquelles une force destructrice irrésistible s'impose au sujet passif et désemparé.
NB: plus d'un an avec ce vécu de fond...
MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
[...]
La MPF III présente 4 aspects distincts, à savoir: titanesque, sadomasochiste, sexuel et scatologique.
Il importe de préciser qu'en dépit de cette diversité phénoménologique, le thème sous-jacent des expériences est un combat de mort/re-naissance.
[...]
La MPF III se caractérise par l'omniprésence de la mort, par des perversions sexuelles, par la peur, par l'agressivité, par des tendances scatologiques et par un symbolisme spirituel inverti.
[...]
Plusieurs caractéristiques importantes différencient ce modèle empirique de la constellation du "sans issue" décrite dans la MPF II. Ici, la situation ne paraît pas désespérée, et le sujet n'est pas impuissant. Il est actif et il éprouve le sentiment que sa souffrance a une direction et une raison d'être.
Cette situation se rapprocherait plus, en termes religieux, du concept du purgatoire que de celui de l'enfer. Le sujet ne joue en outre pas exclusivement le rôle de la victime passive. Il est simultanément observateur et acteur si bien qu'il est difficile de préciser s'il est victime ou bourreau.
La situation du "sans issue" implique une souffrance pure alors que l'expérience du conflit mort/re-naissance se situe à la frontière de l'angoisse et de l'extase ; elle représente la fusion des deux sentiments. Il semble approprié de parler dans ce contexte d'"extase volcanique"(yang) plutôt que d'"extase océanique"(yin), spécifique de l'union cosmique (MPF I).
En tant que matrice de mémoire, les caractéristiques empiriques spécifiques relient la MPF III aux souvenirs d'expériences sensuelles et sexuelles intenses et précaires, de luttes et de combat, d'aventure excitantes mais dangereuses, de viols et d'orgies sexuelles...[...]
Le symbolisme religieux et mythologique de cette matrice est en principe rattaché aux religions pratiquant et glorifiant les sacrifices et les rituels sanglants. Les scènes impliquent souvent des rituels de sacrifices précolombiens, des visions de crucifixion ou d'identification au Christ ou encore d'adoration de la terrible déesse Kali, de Coatlicue ou de Rangda.
Egalement éléments du Sabbat des Sorcières, des orgies sataniques ou des rituels de Messes Noires.
Un autre groupe d'images est lié aux rituels religieux et aux cérémonies combinant la sexualité et les danses primitives, telles que les adorations phalliques, les rites de fertilité, ou diverses cérémonies tribales aborigènes.
Un des symboles classiques de la transition entre la MPF III et la MPF IV fait intervenir le légendaire Phoenix, qui meurt dans le feu et renaît de ses cendres pour s'élever vers le soleil.
NB: Je réalise que j'étais plutôt dans ce vécu MPF III durant mes années de relations chaotiques qui m'ont déséquilibrées/transformées, et l'année de vécu MPF II est venue après avoir renoncé à cette relation (en poussant la perversion à son comble et en conscience, pour reprendre le dessus, par survie, pour un peu de plaisir angoissant extatique, mais à contre-coeur => pour me libérer d'une situation d'emprise).
Le "sans-issue" a été éprouvé seulement après ma naissance? => pour info, ma mère était cerclée et au repos pendant sa grossesse, je suis née dans les heures suivant le retrait du cerclage. Je présume dilatation rapide donc pas de vécu de sans-issue (le col n'a jamais été fermé et ne m'a jamais franchement retenu).
Par contre, je pense que je n'étais pas confort in-utéro de par un climat environnant anxieux, mais n'avait pas pour autant la sensation que ce serait mieux dehors. Bien ni ici, ni là..Pas envie de naître. (J'aurai souhaité savourer des moments de confort serein avant de venir et devoir m'autonomiser. J'y ai mis du mien, vu qu'on me sommait de sortir, mais à contre-coeur)
MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques. L'appréhension qui en résulte explique le fait que le sujet ne désire pas continuer l'expérience. La transition entre la MPF III et la MPF IV est accompagnée d'un sentiment d'annihilation à tous les niveaux. L'individu connaît un anéantissement biologique final, un choc émotionnel, une débâcle intellectuelle, et une humiliation morale, sa conception du monde s'effondre et il vit la destruction instantanée de son système antérieur de référence: on parle alors de "mort de l'ego".
Après que le sujet a "touché le fond cosmique" de l'annihilation totale, il est assailli par des visions de lumières froides et aveuglantes, blanches ou dorées, d'une radiance et d'une beauté surnaturelles.
Cette expérience est parfois associée à une présentation étonnante d'archétypes divines, à des spectres d'arc-en-ciel ou à des dessins complexes de paon. Des visions du renouveau printanier ou de l'accalmie après une tempête se manifestent aussi dans ce contexte. L'atmosphère générale est à la libération, à la rédemption, et au salut. L'individu se sent débarrassé de son fardeau d'agressivité et de culpabilité.
Il est submergé par un flux d'émotions positives à son égard, à celui d'autrui et de l'existence en général. Il lui semble que ce monde baigne dans la beauté, l'allégresse et la sécurité.
NB: C'est fou.
J'ai lu ce bouquin début 2013, quand j'étais en pleine confusion et que je me noyais dans ma relation. Je suis surprise en relisant et renotant ce passage ici de constater comment mes 2 années de vécus depuis s'ajustent sur ces MPF, et reprennent assez bien ce que je peux aujourd'hui nommer de ce que j'ai traversé et vécu psychiquement de par cette situation. Quelle expérience douloureuse mais enrichissante. J'ai réussi à retrouver ma spiritualité et le "symbolique" qui était assez absent de ma psyché, sans oublier ma féminité, mon désir, et ma sexualité.
NB2: Avant la lecture de ce bouquin et ces 5 dernières années, je n'avais pas trop d'opinion sur le vécu de la vie foetale. Je ne savais pas trop quoi penser de "la conscience", et à quel moment elle "arrivait".
Je pense aujourd'hui qu'une certaine intelligence et mémoire est présente dès la première cellule (issue des deux gamètes), et ne cesse de se construire et se remodeler tout du long de la croissance, intra-utérine, puis extra-utérine, jusqu'à l'acquisition de la parole, puis du développement du système cognitif et cortiqué.
Le symbolisme religieux et mythologique de la MPF IV est riche et varié. [...] L'expérience de la mort de l'ego est souvent associée à des images de déités terrifiantes et destructrices: Moloch, Shiva, Huitzilopochtli, Kali, ou Coatlicue ou à une identification au Christ, à Osiris, à Adonie, à Dionysos ou à d'autres êtres mythiques ayant été sacrifiés. [...] Egalement fréquentes sont les expériences de rencontre ou d'union avec les Grandes Déesses Mères telle que la Vierge Marie, Isi, Lakshmi, Parvati, Héra ou Cybèle.
En tant que matrice de mémoire, la MPF IV enregistre toutes les situations au cours desquelles le sujet a échappé à un danger quelconque. Les sujets revivent donc des souvenirs liés à des épisodes suivants de près la fin d'une guerre ou d'une révolution, la survie à des accidents, à des interventions chirurgicales, à des maladies graves.
Bon, ben j'avais pas prévu une réponse si longue...mais j'ai apprécié cette relecture et ce rafraîchissement de mémoire!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:17, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Magnifique ! Merci de mettre dans tes deux derniers post des notions clés qui sont dans mon propre trousseau
Ces deux approches de "la psyché" me sont précieuses aussi de même la manière dont tu les revisite
J'ai pour ma part une autre histoire de vie qui m'a menée à ces clés et à trouver les serrures en moi qu'elles ont ouvertes,
nos plus petits dénominateurs communs se montrent dans ce type d'approche :
à la fois
- un vécu de fouilles internes,
- une orientation de la recherche externe et vers soi et vers les autres,
- des applications pratiques dans sa vie des résultats de ses recherches, qui la font changer de trajectoire vers une meilleure intégration-libération et des traumatismes enfouis et les méthodes pour les débusquer, les faire évoluer vers une reconnaissance de ses propres capacités de résilience...
en gros pour écrire vite
Je me permet de copier coller ces deux post pour y réfléchir de mon côté en ce moment où je suis en train de ranger cartons de notes, bouquins, photos etc de 38 ans de vie !
Je suis contente de pouvoir partager cette réflexion avec quelqu'un comme toi,
merci
Bonne journée
ici 15°, ciel couvert de voiles mais soleil irradiant derrière promet réchauffement extérieur ultérieur, soleil interne au beau fixe "même si ..."
Ces deux approches de "la psyché" me sont précieuses aussi de même la manière dont tu les revisite
J'ai pour ma part une autre histoire de vie qui m'a menée à ces clés et à trouver les serrures en moi qu'elles ont ouvertes,
nos plus petits dénominateurs communs se montrent dans ce type d'approche :
à la fois
- un vécu de fouilles internes,
- une orientation de la recherche externe et vers soi et vers les autres,
- des applications pratiques dans sa vie des résultats de ses recherches, qui la font changer de trajectoire vers une meilleure intégration-libération et des traumatismes enfouis et les méthodes pour les débusquer, les faire évoluer vers une reconnaissance de ses propres capacités de résilience...
en gros pour écrire vite
Je me permet de copier coller ces deux post pour y réfléchir de mon côté en ce moment où je suis en train de ranger cartons de notes, bouquins, photos etc de 38 ans de vie !
Je suis contente de pouvoir partager cette réflexion avec quelqu'un comme toi,
merci
Bonne journée
ici 15°, ciel couvert de voiles mais soleil irradiant derrière promet réchauffement extérieur ultérieur, soleil interne au beau fixe "même si ..."
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
@Aimant, je trouve enfin le temps pour une réponse à ton post de dimanche dernier!
Image chat/souris:
Depuis tes derniers post sur ton fil , je suis plutôt avec cette image
Pas tant un jugement qu'un constat, et un regard de plus en plus apaisé sur mon passé. Il faut bien nommer ce qui a été pour l'identifier et ne plus batailler contre soi.
Oui, cette tendance, cette sensation de trop ou pas assez, toujours dans les extrêmes, me faisait sentir cet inconfort, cette injustesse de la situation (ça s'est affiné dans le temps! pendant longtemps, j'étais plus dans un ressenti d'injustice, puis, subtilement, cela a glissé vers l'injustesse, et à partir de là, j'ai pu commencer à me ré-équilibrer, non sans effort ni sans mal!! )
Oui pour la nuance compromis/compromission, je pense dans le même sens que toi. J'avais essayé de le verbaliser dans un de nos échanges.
Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
Maintenant, en effet et comme tu le dis également, je ne me lance plus dans tous les combats (ou je ne cours plus sur toutes les balles sur un terrain de tennis . J'étais sportive et joueuse, mais je connaissais pas les règles du jeu, du coup, je m'épuisais et me poussait à bout, un peu avec l'esprit de compétition et de dépassement de soi que le sport titille. Je cherchais à me satisfaire par mes capacités, pas par le plaisir du jeu.
Je mettrai le pas de côté dans le 3). Selon le moment de mise en mouvement, plus ou moins tardif, le pas de côté/esquive/changement de plan permet une mise à l'abri à bon escient et sans trop de sur-stress.
Si on réagit un peu tard, on se retrouve à devoir fuir avec le sentiment de panique qui l'accompagne.
Merci pour ce lien très intéressant sur l'amour et la relation de couple.
Je développe pas, mais j'adhère complètement avec cette vision. J'avais cette intention/instinct de tendre à cette qualité relationnelle dans ma dernière relation, mais lui ne la partageait pas/ne le souhaitait pas/ne pouvait pas.
Cela m'a mise face au non-amour/respect que je me porte et m'a permis d'en prendre conscience. J'attendais de lui quelque chose que je ne mettais pas en pratique pour moi-même. J'étais par contre très en conscience et en résonance avec sa souffrance, ses distorsions, son envie d'aimer mais son incapacité à.
J'ai pris du recul quand j'ai réalisé que moi, je le souhaitais réellement. Lui préférait baigner dans une illusion et ne pas se donner la peine de l'atteindre (il a sacrément souffert, très jeune, et a été sacrément mal accompagné tout durant...)
Non, ce n'était pas ma question. Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Mais pour beaucoup de choses, quelque chose doit mourir/prendre fin/s'estomper pour qu'un autre élément renaisse/émerge. (mort d'une idée pour qu'une autre puisse naître).
Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça incluerait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Je m'arrête là, car de bon dimanche matin, la gueule enfarinée de mon coucher tardif aviné, je peux pas réfléchir mieux Mais ça m'amène par là en tout cas.
Juste un achèvement de quelque chose si le déséquilibre est modéré. Un gros chaos si c'était bien perturbé (les guerres en sont un exemple . d'ailleurs, vu le déséquilibre actuel ressenti par de plus en plus de personnes, je m'attends pas à un achèvement soft pour cette période d'après-guerre. C'est bien trop pour que ça s'équilibre en douceur me semble-t-il. Je sais pas quelle forme ça prendra, mais devrait y avoir de gros revirements, plutôt tôt que tard. (c'est des sensations, je suis pas Mme Irma, hein? )
Je précise. On est conçu par le désir (plus ou moins conscient) de nos parents, plus ou moins empreint d'amour selon la conscience de ceux-ci.
Mais notre naissance, à mon sens, est vécu de manière chaotique (cf mon post sur les Matrices Périnatales Fondamentales de S.Grov.
Le monde que l'on a connu et dans lequel on s'est développé pendant 9 mois, le seul que l'on connaisse, se met en mouvement, comme un grand tremblement de terre.
L'amour et la connexion que l'on a avec nos parents ne change pas la situation que notre stabilité ou pseudo-stabilité (selon la qualité de la grossesse) se perturbe fortement durant ces quelques heures de changement de monde (aquatique à aérien, 37° à 21°, sombre à lumineux...)
oui, 7, ça me paraît beaucoup aussi Une, ça fait un peu short. Disons 2 à 4 selon là encore l'intensité du bouzin héréditaire...
J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
Oser m'exprimer, poser mes pensées. J'ai l'espace et le respect bienveillant pour faire cela en tranquillité. Me poser et m'éclaircir.
Et ça transparaît de plus en plus et de mieux en mieux dans mon quotidien.
Bon, je vais m'en tenir là pour ma réponse... Au plaisir de te/vous lire!
Image chat/souris:
Depuis tes derniers post sur ton fil , je suis plutôt avec cette image
Ayla: Pas d'armures=tu prends tous les coups (j'ai probablement été plus naïve, ou plus téméraire/audacieuse que toi enfant, ou tout simplement plus tordue "à vouloir jouer dans la cour des grands".)
Aimant: Ne te juge pas, et sois bienveillante avec toi Smile . Peu importe le pourquoi maintenant. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas le changer.
Pas tant un jugement qu'un constat, et un regard de plus en plus apaisé sur mon passé. Il faut bien nommer ce qui a été pour l'identifier et ne plus batailler contre soi.
Ça ne sonne pas juste car trop d'habitude ?
Oui, cette tendance, cette sensation de trop ou pas assez, toujours dans les extrêmes, me faisait sentir cet inconfort, cette injustesse de la situation (ça s'est affiné dans le temps! pendant longtemps, j'étais plus dans un ressenti d'injustice, puis, subtilement, cela a glissé vers l'injustesse, et à partir de là, j'ai pu commencer à me ré-équilibrer, non sans effort ni sans mal!! )
Ayla: J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
Aimant: Là encore je fais une nuance. Un compromis, ce n'est pas de la compromission. Le compromis amène à une situation juste, car les deux intervenants (ou plus) ne s'estiment pas lésés. La compromission amène à une soumission. Et là, il y en a forcément un qui va se sentir lésé.
Oui pour la nuance compromis/compromission, je pense dans le même sens que toi. J'avais essayé de le verbaliser dans un de nos échanges.
Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
Maintenant, en effet et comme tu le dis également, je ne me lance plus dans tous les combats (ou je ne cours plus sur toutes les balles sur un terrain de tennis . J'étais sportive et joueuse, mais je connaissais pas les règles du jeu, du coup, je m'épuisais et me poussait à bout, un peu avec l'esprit de compétition et de dépassement de soi que le sport titille. Je cherchais à me satisfaire par mes capacités, pas par le plaisir du jeu.
Ayla: D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Aimant: Tu oublies :
4) Pas de côté, pour éviter. Mais éviter n'est pas fuir.
Je mettrai le pas de côté dans le 3). Selon le moment de mise en mouvement, plus ou moins tardif, le pas de côté/esquive/changement de plan permet une mise à l'abri à bon escient et sans trop de sur-stress.
Si on réagit un peu tard, on se retrouve à devoir fuir avec le sentiment de panique qui l'accompagne.
Ayla: Je dirai plutôt "Je t'aime" reformulé = Je, aime-moi
Aimant: Petit lien
Merci pour ce lien très intéressant sur l'amour et la relation de couple.
Je développe pas, mais j'adhère complètement avec cette vision. J'avais cette intention/instinct de tendre à cette qualité relationnelle dans ma dernière relation, mais lui ne la partageait pas/ne le souhaitait pas/ne pouvait pas.
Cela m'a mise face au non-amour/respect que je me porte et m'a permis d'en prendre conscience. J'attendais de lui quelque chose que je ne mettais pas en pratique pour moi-même. J'étais par contre très en conscience et en résonance avec sa souffrance, ses distorsions, son envie d'aimer mais son incapacité à.
J'ai pris du recul quand j'ai réalisé que moi, je le souhaitais réellement. Lui préférait baigner dans une illusion et ne pas se donner la peine de l'atteindre (il a sacrément souffert, très jeune, et a été sacrément mal accompagné tout durant...)
Aimant: Je ressens ce que je pense : notion de simultanéité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.
Ayla: T'est-t-il possible, peux-tu expérimenter intentionnellement l'inverse?
Aimant: Mon cerveau pense ce que mon corps ressent, en même temps. Ce que je disais pas pensée et corps liés.
Si je peux forcer mon corps à ressentir ce que pense mon cerveau ? Oui. Comme tout le monde je dirai. La notion d'effort en sport par exemple. Même si tu n'en peux plus, tu te dis "allez on y va", et le corps suit.
Non, ce n'était pas ma question. Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Mort <=> Vie. En perpétuel mouvement. La mort physique d'un être (perte de son Qi, de son énergie qui l'anime) signe la fin de sa vie matérielle, certes.Quel est l’antonyme de mort alors ?
Mais pour beaucoup de choses, quelque chose doit mourir/prendre fin/s'estomper pour qu'un autre élément renaisse/émerge. (mort d'une idée pour qu'une autre puisse naître).
Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça incluerait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Je m'arrête là, car de bon dimanche matin, la gueule enfarinée de mon coucher tardif aviné, je peux pas réfléchir mieux Mais ça m'amène par là en tout cas.
Tout dépend l'intensité du déséquilibre de base, j'aurai tendance à dire.Il ressort toujours quelque chose du chaos. Mais est-il nécessaire d'aller jusque là pour que quelque chose ressorte ?
Juste un achèvement de quelque chose si le déséquilibre est modéré. Un gros chaos si c'était bien perturbé (les guerres en sont un exemple . d'ailleurs, vu le déséquilibre actuel ressenti par de plus en plus de personnes, je m'attends pas à un achèvement soft pour cette période d'après-guerre. C'est bien trop pour que ça s'équilibre en douceur me semble-t-il. Je sais pas quelle forme ça prendra, mais devrait y avoir de gros revirements, plutôt tôt que tard. (c'est des sensations, je suis pas Mme Irma, hein? )
Ayla: Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Aimant: Eeeuuuhhh ... Qu'entends-tu par on nait par le chaos ? Pour moi, on nait par l'amour. Celui des deux parents qui donne lieu à la vie de l'enfant.
Je précise. On est conçu par le désir (plus ou moins conscient) de nos parents, plus ou moins empreint d'amour selon la conscience de ceux-ci.
Mais notre naissance, à mon sens, est vécu de manière chaotique (cf mon post sur les Matrices Périnatales Fondamentales de S.Grov.
Le monde que l'on a connu et dans lequel on s'est développé pendant 9 mois, le seul que l'on connaisse, se met en mouvement, comme un grand tremblement de terre.
L'amour et la connexion que l'on a avec nos parents ne change pas la situation que notre stabilité ou pseudo-stabilité (selon la qualité de la grossesse) se perturbe fortement durant ces quelques heures de changement de monde (aquatique à aérien, 37° à 21°, sombre à lumineux...)
Ayla: NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
Aimant: J'aurai tendance à croire qu'une seule suffit.
oui, 7, ça me paraît beaucoup aussi Une, ça fait un peu short. Disons 2 à 4 selon là encore l'intensité du bouzin héréditaire...
Ayla: [...]
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
Aimant: Qu'il y a dichotomie. Et pourquoi pas les deux en même temps ?
La sublimation est dans les pulsions sexuelles. Enfin, je le verrai ainsi. J'avoue ne pas trop y avoir réfléchi.
J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
Il me semble bien que oui! Et ce forum, via mon fil, m'aide grandement à cela.Du coup maintenant tu t'affirmes ?
Oser m'exprimer, poser mes pensées. J'ai l'espace et le respect bienveillant pour faire cela en tranquillité. Me poser et m'éclaircir.
Et ça transparaît de plus en plus et de mieux en mieux dans mon quotidien.
Je t'ai répondu par MP, mais je te remercie grandement pour ce lien:La peur d'aimer. Le déni de soi dans les relations.Je te l'envoie par mp. Tu verras s'il est bon ou non de le poster Smile .
Bon, je vais m'en tenir là pour ma réponse... Au plaisir de te/vous lire!
Bon dimanche à toi et à vous tous au passage!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:19, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Time is on my side (Yes it is)
Time is on my side (Yes it is)
Now you always say that you want to be free
But you'll come running back, you'll come running back
You'll come running back to me
Yeah, time is on my side (Yes it is)
Time is on my side (Yes it is)
You're searching for good times, but just wait and see
You'll come running back, you'll come running back
You'll come running back to me
Go ahead, baby, go ahead. Go ahead and light up the town
And baby, do anything your heart desires
Remember, I'll always be around
And I know like I told you so many times before
You're gonna come back
Yeah, you're gonna come back, baby
Knockin', yeah, knockin' right on my door, yeah !
Time is on my side (Yes it is)
Time is on my side (Yes it is)
Cause I've got real the love, the kind that you need
You'll come running back, you'll come running back
You'll come running back to me
Yeah, time, time time is on my side (Yes it is)
I said, time, time, time is on my side (Yes it is)
I said, time, time, time is on my side
Tape sur nos systèmes
L’envie que tout l’monde s’aime
Le soleil donne
Ce vieux désir super
Qu’on s’rait tous un peu frères
Le soleil donne
Le soleil donne
De l’or intelligent
Le soleil donne
La même couleur aux gens
La même couleur aux gens
Gentiment
Feel the fire in your blood
Make believe we’re all in love
In the sundance
You can dream the sweetest games
Hold hands around the flames
In the sundance
In the sundance
The gold keeps coming down
In the sundance
White’s turning into brown
And rain don’t stay around
Painting the town
We’re just dancing
In the sundance
Nace el deseo
De quererse mas
Ole el sol
Oro intelligente
Alumbra la gentle
Ole el sol
Ole el sol
A todo el mundo da
Ole el sol
Una tez morena
Una tel morena
Igual
Lélé lélélé
Cuando cuando baila el sol
A sol mi piel morena tiene sabor
Oh oh oh oh
La même couleur aux gens
Ioh, Ioh la même couleur aux gens
Oh oh oh oh
Just color me tomorrow
You can never stop the changing skies
Dancing in the sundance
La même couleur aux gens
Oh oh oh la même couleur aux gens
Oh oh oh oh
La misma tez morena
Siento me siento pedacitos del sol
Oh oh oh oh
Just color me tomorrow
We’ve got children living in our eyes
Dancing in the sundance
Oh la même couleur aux gens
Oh oh oh du soleil, la réflection
A Mesma cor Morena
E a cor do a mabrâ
With sol love you ain’t going far
Dancing in the sundance
Ioh, Ioh, la même couleur aux gens
La Misma tez morena
Don’t matter who your are
Dancing in the sundance
Oh oh oh la même couleur aux gens
Oh oh oh La Mima tez morena
Oh oh oh Just color me tomorrow
Oh oh oh La même couleur aux yeux
Oh oh oh A mesma cor morena
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Bon début de semaine
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
J'adore Rémi Gaillard !! . Merci
Tu progresses vite. Il faut que cela rentre. Une image de soi ne se change pas rapidement. A dire vrai, peu importe le décalage. Le tout est que tu le vives bien . Ce qui me semble le cas ?
J'ai pas mal connu aussi ce que tu écris là. Ce n'est pas bon de rentrer sa colère à outrance, parce qu'à la fin elle finit toujours par ressortir. Par contre, il faut savoir la repérer, puis la dire "calmement". Ce n'est pas toujours simple. Perso, plus les gens me sont proches, plus c'est dur. Et toi ?
C'est le principe d'être en relation . L'autre fera souvent résonner chez soi une problématique dont on a pas forcément conscience. Et inversement. On se heurte souvent aux limites de l'autre.
Je ressens ce que je pense : instantanéité, en même temps. L'esprit et le corps sont liés. La raison et les émotions sont liées.
Je pense ce que je ressens : notion de délai : je ressens, puis je le symbolise. L'esprit et le corps sont déliés. Les émotions prennent le pas sur la raison.
Après, je te rejoins. Je ne sais pas toujours ce que je ressens. Dans ce cas, j'ai besoin de penser ce que je ressens. Mais avec, le temps, c'est une chose relativement rare pour moi maintenant. Si tu veux, je ne vois pas une notion d'auto-conditionnement dans "je ressens ce que je pense", mais une notion de connaissance de soi.
Je ramène aussi cela aux pulsions de vie et de mort qui sont liées. Avec la notion de désir qui en découle.
Ça t'inspire quoi du coup ?
Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
J''ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Sur les notions qui me sont apparus à la lecture des matrices, j'ai plus vu de la fusion/individuation. Avec la notion de symbolisme rattachée.
Edit : Cet échange m'a fait pensé à ces vidéos, qui démarrent par cette première partie :
Bonne fin de long weekend à toi, et bon début de semaine !
J'adore Rémi Gaillard !! . Merci
Le renvoi du reflet . Vaste sujet. Avec les décalages qu'il induit.Ayla a écrit:
Image chat/souris:
Depuis tes derniers post sur ton fil , je suis plutôt avec cette image
Tu progresses vite. Il faut que cela rentre. Une image de soi ne se change pas rapidement. A dire vrai, peu importe le décalage. Le tout est que tu le vives bien . Ce qui me semble le cas ?
D'akAyla a écrit:Pas tant un jugement qu'un constat, et un regard de plus en plus apaisé sur mon passé. Il faut bien nommer ce qui a été pour l'identifier et ne plus batailler contre soi.
Ancre bien comment déceler ce sentiment d'injustesse. Un risque potentiel est de retomber dans cette sensation de trop ou pas assez, avec un passage par l'injustice. Toujours être acteur de sa vieAyla a écrit:Oui, cette tendance, cette sensation de trop ou pas assez, toujours dans les extrêmes, me faisait sentir cet inconfort, cette injustesse de la situation (ça s'est affiné dans le temps! pendant longtemps, j'étais plus dans un ressenti d'injustice, puis, subtilement, cela a glissé vers l'injustesse, et à partir de là, j'ai pu commencer à me ré-équilibrer, non sans effort ni sans mal!! )Ça ne sonne pas juste car trop d'habitude ?
C'est une limite qui est dure à voir. Savoir sur quoi transiger, ou non. Disons qu'un compromis n'est pas un sacrifice.Ayla a écrit:Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
J'ai pas mal connu aussi ce que tu écris là. Ce n'est pas bon de rentrer sa colère à outrance, parce qu'à la fin elle finit toujours par ressortir. Par contre, il faut savoir la repérer, puis la dire "calmement". Ce n'est pas toujours simple. Perso, plus les gens me sont proches, plus c'est dur. Et toi ?
. Ça, c'est le plus important !Ayla a écrit:Maintenant, en effet et comme tu le dis également, je ne me lance plus dans tous les combats (ou je ne cours plus sur toutes les balles sur un terrain de tennis . J'étais sportive et joueuse, mais je connaissais pas les règles du jeu, du coup, je m'épuisais et me poussait à bout, un peu avec l'esprit de compétition et de dépassement de soi que le sport titille. Je cherchais à me satisfaire par mes capacités, pas par le plaisir du jeu.
Je suis d'accord avec toi, quant à la mise en mouvement. Le tout est d'identifier rapidement qu'on ne sent pas une situation. J'étais tombé sur ce lien en Anglais qui permet de l'identifier. Grosso modo, les leviers sont faire ressentir la peur, un devoir d'obligation, ou de la culpabilité. Ce qui induit chez l'autre des réactions "typiques".Ayla a écrit:Je mettrai le pas de côté dans le 3) (flight/fuite). Selon le moment de mise en mouvement, plus ou moins tardif, le pas de côté/esquive/changement de plan permet une mise à l'abri à bon escient et sans trop de sur-stress.
Si on réagit un peu tard, on se retrouve à devoir fuir avec le sentiment de panique qui l'accompagne.
Je t'en prie. Je comprends pour le "ne pouvait pas", et je dirai "pas mieux" ...Ayla a écrit:Merci pour ce lien très intéressant sur l'amour et la relation de couple.
Je développe pas, mais j'adhère complètement avec cette vision. J'avais cette intention/instinct de tendre à cette qualité relationnelle dans ma dernière relation, mais lui ne la partageait pas/ne le souhaitait pas/ne pouvait pas.
J'imagine bien la situation.Ayla a écrit:Cela m'a mise face au non-amour/respect que je me porte et m'a permis d'en prendre conscience. J'attendais de lui quelque chose que je ne mettais pas en pratique pour moi-même. J'étais par contre très en conscience et en résonance avec sa souffrance, ses distorsions, son envie d'aimer mais son incapacité à.
J'ai pris du recul quand j'ai réalisé que moi, je le souhaitais réellement. Lui préférait baigner dans une illusion et ne pas se donner la peine de l'atteindre (il a sacrément souffert, très jeune, et a été sacrément mal accompagné tout durant...)
C'est le principe d'être en relation . L'autre fera souvent résonner chez soi une problématique dont on a pas forcément conscience. Et inversement. On se heurte souvent aux limites de l'autre.
Je rajoute deux dimensions, celle du temps, et celle du lien corps/esprit. Tel que je le vois hein ? .Ayla a écrit:Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Je ressens ce que je pense : instantanéité, en même temps. L'esprit et le corps sont liés. La raison et les émotions sont liées.
Je pense ce que je ressens : notion de délai : je ressens, puis je le symbolise. L'esprit et le corps sont déliés. Les émotions prennent le pas sur la raison.
Après, je te rejoins. Je ne sais pas toujours ce que je ressens. Dans ce cas, j'ai besoin de penser ce que je ressens. Mais avec, le temps, c'est une chose relativement rare pour moi maintenant. Si tu veux, je ne vois pas une notion d'auto-conditionnement dans "je ressens ce que je pense", mais une notion de connaissance de soi.
Je ramène aussi cela aux pulsions de vie et de mort qui sont liées. Avec la notion de désir qui en découle.
Ça t'inspire quoi du coup ?
Héhéhé . Rien ne se perd, tout se transforme.Ayla a écrit:Mort <=> Vie. En perpétuel mouvement. La mort physique d'un être (perte de son Qi, de son énergie qui l'anime) signe la fin de sa vie matérielle, certes.Quel est l’antonyme de mort alors ?
Mourir/prendre fin est différent de s'estomper. Toute chose évolue. Sur l'exemple de l'idée, elle n'est pas forcé de disparaitre, au contraire même. Qu'une autre idée prenne la place ne veut pas dire qu'il faille oublier la première : l'expérience et le souvenir.Ayla a écrit:Mais pour beaucoup de choses, quelque chose doit mourir/prendre fin/s'estomper pour qu'un autre élément renaisse/émerge. (mort d'une idée pour qu'une autre puisse naître).
Peut-être brouillon pour toi, mais perso, j'apprécie de te lire sur le coup . Je le vois un peu de la même manière. La vie est une imbrication de cycles plus ou moins courts les uns dans les autres. Le tout est de les repérer, et les faire évoluer. Afin de les allonger. J'ai été amené à creuser sur le sujet. Mais le point de départ était la courbe sinusoïdale. On peut y rattacher plein de notions, comme les biorythmes par exemple. Quant à croire à la réincarnation, ou non, je pense que c'est une idée propre à chacun.Ayla a écrit:Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça incluerait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
Sur de la conscience de soi . On a généralement un peu plus conscience de soi quand on a les cheveux qui poussent un peu (blague)Ayla a écrit:Je m'arrête là, car de bon dimanche matin, la gueule enfarinée de mon coucher tardif aviné, je peux pas réfléchir mieux Mais ça m'amène par là en tout cas.
Très juste, pour l'intensité du déséquilibre de base. La recherche d'équilibre est une constante : besoin de sécurité.Ayla a écrit:Tout dépend l'intensité du déséquilibre de base, j'aurai tendance à dire.Il ressort toujours quelque chose du chaos. Mais est-il nécessaire d'aller jusque là pour que quelque chose ressorte ?
Juste un achèvement de quelque chose si le déséquilibre est modéré. Un gros chaos si c'était bien perturbé (les guerres en sont un exemple . d'ailleurs, vu le déséquilibre actuel ressenti par de plus en plus de personnes, je m'attends pas à un achèvement soft pour cette période d'après-guerre. C'est bien trop pour que ça s'équilibre en douceur me semble-t-il. Je sais pas quelle forme ça prendra, mais devrait y avoir de gros revirements, plutôt tôt que tard. (c'est des sensations, je suis pas Mme Irma, hein? )
J''ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Bien d'accord làAyla a écrit:Je précise. On est conçu par le désir (plus ou moins conscient) de nos parents, plus ou moins empreint d'amour selon la conscience de ceux-ci.Qu'entends-tu par on nait par le chaos ? Pour moi, on nait par l'amour. Celui des deux parents qui donne lieu à la vie de l'enfant.
Il y avait déjà un peu de mouvement, de par la mobilité de la mère. Aussi, il y a des contacts avec l'extérieur. Des peu de cours d'haptonomie qu'on enseigne au futur père, on apprend à toucher l'enfant alors qu'il est à l'intérieur du corps. Je veux dire ... Si je devais voir une notion de chaos, je la verrai avant même la conception.Ayla a écrit:Mais notre naissance, à mon sens, est vécu de manière chaotique (cf mon post sur les Matrices Périnatales Fondamentales de S.Grov.
Le monde que l'on a connu et dans lequel on s'est développé pendant 9 mois, le seul que l'on connaisse, se met en mouvement, comme un grand tremblement de terre.
L'amour et la connection que l'on a avec nos parents ne change pas la situation que notre stabilité ou pseudo-stabilité (selon la qualité de la grossesse) se perturbe fortement durant ces quelques heures de changement de monde (aquatique à aérien, 37° à 21°, sombre à lumineux...)
Sur les notions qui me sont apparus à la lecture des matrices, j'ai plus vu de la fusion/individuation. Avec la notion de symbolisme rattachée.
Il me semble que c'est de l'acte de création dont tu parles là. Relié au principe de réalité : lien. Principe de réalité qui vient après le principe de plaisir.Ayla a écrit:J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
C'est cool ça !Ayla a écrit:Il me semble bien que oui! Et ce forum, via mon fil, m'aide grandement à cela.Du coup maintenant tu t'affirmes ?
Oser m'exprimer, poser mes pensées. J'ai l'espace et le respect bienveillant pour faire cela en tranquillité. Me poser et m'éclaircir.
Et ça transparaît de plus en plus et de mieux en mieux dans mon quotidien.
Edit : Cet échange m'a fait pensé à ces vidéos, qui démarrent par cette première partie :
- Spoiler:
Bonne fin de long weekend à toi, et bon début de semaine !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Summertime, time, time,
Child, the living's easy.
Fish are jumping out
And the cotton, Lord,
Cotton's high, Lord, so high.
Your daddy's rich
And your ma is so good-looking, baby.
She's looking good now,
Hush, baby, baby, baby, baby, baby,
No, no, no, no, don't you cry.
Don't you cry !
One of these mornings
You're gonna rise, rise up singing,
You're gonna spread your wings,
Child, and take, take to the sky,
Lord, the sky.
Until that morning
Honey, nothing's going to harm you now,
No
Don't you cry,
Cry.
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Mr Larousse:
Truisme: Vérité banale, si évidente qu'elle ne mériterait pas d'être énoncée. (Syn: Lapalissade, tautologie)
Altruisme: Souci désintéressé du bien d'autrui : Agir par altruisme.
(Syn: bonté, charité, générosité, humanité, philanthropie // Contraire: égoïsme)
Respect:
- Sentiment de considération envers quelqu'un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers ; manifestations de ces égards : Manquer de respect à quelqu'un.
(Syn: considération, estime, piété, révérence //
Contraire: désinvolture, impertinence, insolence, irrespect, irrévérence)
- Sentiment de vénération envers ce qui est considéré comme sacré : Le respect des morts.
- Considération que l'on a pour certaines choses : Le respect de la parole donnée.
(Syn : culte // Contraire: déconsidération, dédain, mépris, profanation, violation)
Citations:
"On respecte un homme qui se respecte lui-même." Honoré de Balzac
"Le plus grand respect est dû à l'enfant." Juvénal (Aquinum, Apulie, vers 60 après J.-C.-vers 130)
Communication:
- Action, fait de communiquer, de transmettre quelque chose : Communication de la chaleur à un corps.
- Action de communiquer avec quelqu'un, d'être en rapport avec autrui, en général par le langage ; échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une réponse : Le langage, le téléphone sont des moyens de communication.
- Action de mettre en relation, en liaison, en contact, des choses : Établir une communication entre deux conduites.
- Mise en relation et conversation de deux correspondants par téléphone ou par un autre moyen de télécommunication.
- Exposé fait à un groupe et en particulier à une société savante, dans un congrès, etc., information, écrite ou orale, donnée à un groupe, un organisme : Communication à la presse.
- Liaison, jonction, passage entre deux lieux : Porte de communication entre deux chambres.
- Fait, pour une personnalité, un organisme, une entreprise, de se donner telle ou telle image vis-à-vis du public : Conseiller en communication. Campagne de communication.
- Médecine : Malformation, le plus souvent congénitale, faisant communiquer deux vaisseaux ou deux cavités cardiaques habituellement séparés. (Les principales malformations de ce type sont les communications aorto-pulmonaire, interauriculaire, interventriculaire, interauriculo-ventriculaire. Elles bénéficient généralement de la chirurgie cardiaque.)
- Militaire: Ensemble de l'infrastructure routière, fluviale, ferroviaire, portuaire et aérienne, permettant d'assurer les mouvements et les transports des troupes en opération.
Citations:
"Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles." Michel Leiris
"La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes." Marcel Proust
Life is like a rollercoaster
La vie c'est comme les montagnes russes
It does flips and throws you over
Elle vous retourne et vous jete dans tous les sens
Board your ship that's going nowhere
Embarquez sur votre navire qui ne mene nulle part,
If you stop, you'll end up somewhere
Si vous vous arrêtez, vous terminerez quelque Part
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Now everybody wants to go to California
To live their life on a sunny day
Dreaming of someone else's kids and wife
But they'll be bringing you the same old strife
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Everyone wants to go to Jamaica
Queens in drag will surely fake you
Take you home, and then they'll rape you
But you like it, so say 'thank you'
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Everyone wants to go to Iraq
But once they go, they don't come back
Bringing peanut butter jelly and other snacks
We might have our freedom, but we're still on crack
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody just hold hands
Truisme: Vérité banale, si évidente qu'elle ne mériterait pas d'être énoncée. (Syn: Lapalissade, tautologie)
Altruisme: Souci désintéressé du bien d'autrui : Agir par altruisme.
(Syn: bonté, charité, générosité, humanité, philanthropie // Contraire: égoïsme)
Respect:
- Sentiment de considération envers quelqu'un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers ; manifestations de ces égards : Manquer de respect à quelqu'un.
(Syn: considération, estime, piété, révérence //
Contraire: désinvolture, impertinence, insolence, irrespect, irrévérence)
- Sentiment de vénération envers ce qui est considéré comme sacré : Le respect des morts.
- Considération que l'on a pour certaines choses : Le respect de la parole donnée.
(Syn : culte // Contraire: déconsidération, dédain, mépris, profanation, violation)
Citations:
"On respecte un homme qui se respecte lui-même." Honoré de Balzac
"Le plus grand respect est dû à l'enfant." Juvénal (Aquinum, Apulie, vers 60 après J.-C.-vers 130)
Communication:
- Action, fait de communiquer, de transmettre quelque chose : Communication de la chaleur à un corps.
- Action de communiquer avec quelqu'un, d'être en rapport avec autrui, en général par le langage ; échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une réponse : Le langage, le téléphone sont des moyens de communication.
- Action de mettre en relation, en liaison, en contact, des choses : Établir une communication entre deux conduites.
- Mise en relation et conversation de deux correspondants par téléphone ou par un autre moyen de télécommunication.
- Exposé fait à un groupe et en particulier à une société savante, dans un congrès, etc., information, écrite ou orale, donnée à un groupe, un organisme : Communication à la presse.
- Liaison, jonction, passage entre deux lieux : Porte de communication entre deux chambres.
- Fait, pour une personnalité, un organisme, une entreprise, de se donner telle ou telle image vis-à-vis du public : Conseiller en communication. Campagne de communication.
- Médecine : Malformation, le plus souvent congénitale, faisant communiquer deux vaisseaux ou deux cavités cardiaques habituellement séparés. (Les principales malformations de ce type sont les communications aorto-pulmonaire, interauriculaire, interventriculaire, interauriculo-ventriculaire. Elles bénéficient généralement de la chirurgie cardiaque.)
- Militaire: Ensemble de l'infrastructure routière, fluviale, ferroviaire, portuaire et aérienne, permettant d'assurer les mouvements et les transports des troupes en opération.
Citations:
"Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles." Michel Leiris
"La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes." Marcel Proust
Life is like a rollercoaster
La vie c'est comme les montagnes russes
It does flips and throws you over
Elle vous retourne et vous jete dans tous les sens
Board your ship that's going nowhere
Embarquez sur votre navire qui ne mene nulle part,
If you stop, you'll end up somewhere
Si vous vous arrêtez, vous terminerez quelque Part
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Now everybody wants to go to California
To live their life on a sunny day
Dreaming of someone else's kids and wife
But they'll be bringing you the same old strife
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Everyone wants to go to Jamaica
Queens in drag will surely fake you
Take you home, and then they'll rape you
But you like it, so say 'thank you'
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody, just hold hands
Everyone wants to go to Iraq
But once they go, they don't come back
Bringing peanut butter jelly and other snacks
We might have our freedom, but we're still on crack
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody wants to go to Japan
Everybody just hold hands
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Le p'tit fond visuel musical qui me fait circuler et vibrer mon énergie alors que je m'apprête à potasser...
Bonne matinée à vous!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Réponse du soir!
Avant un départ pour 4 jours sur Paris (formation hapto périnatale ce coup-ci!! j'ai hâte!! c'est super à chaque fois! et c'est la première fois depuis 2 ans que j'y vais dans une belle humeur et belle estime de moi! ça devrait être encore meilleur! inviter les gens à se prolonger en soi quand on se sent en friche, ça me faisait tout chose, mon ptit coeur était tout effrayé (alors que les gens se sentent toujours bien accueillis et confortables à mon contact...) et les larmes aux yeux à chaque fois! cette fois, mon "hospitalité" sera de bon coeur, et il devrait vibrer de manière plus joyeuse! )
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
En cherchant des images pour illustrer ma réponse, je suis tombée sur cette page: Eveil et moi. Etre le miroir.
=>"Quand vous êtes le miroir, vous n’avez aucun problème avec les reflets, ils peuvent être grands, petits, beaux, laids, de n’importe quelle sorte. Pour vous, les reflets ne sont qu’une manifestation de votre qualité, identique à celle d’un miroir. Quand vous n’avez aucun problème avec les reflets, vous comprenez alors l’autolibération. Vous ne changez ni ne transformez rien. Vous êtes seulement dans votre nature véritable."
Donc, oui Je commence à bien me vivre depuis peu. Et c'est bon
Compromis/Compromission:
Ça m'a été particulièrement difficile. Jusqu'à récemment, jusqu'à ce que je me repositionne et m'affirme plus franchement, que j'assume QUI je suis , sans honte ni excuses d'être la personne que je suis, et d'oser penser ce que je pense (d'autant plus que j'ai plutôt du tact et de la tolérance à prime abord => récupérée dans mon ombre également )
Je ne pouvais rester calme, car je n'étais pas entendue. Donc colère de dire dans le vent, colère de ne pas dire. = Rage, impuissance, frustration. Je me laissais tourner comme une toupie par tous les gens que j'aimais, car je sentais leur état interne. Je tournais sur place pour eux, pour qu'ils aient la sensation de filer droit.
Maintenant, le calme revient. Je ne veux plus me battre inutilement. Si on ne m'entends pas, si on continue à ne pas me respecter, et que le dialogue semble incohérent, je retourne à mes pénates avant de surchauffer. C'est le meilleur moyen de conserver l'amour que je porte aux gens que j'aime. Sinon, je vire en haine de ne pas me sentir aimée. Et comme je ne veux pas les haïr, je préférais me haïr. Ça te donne une idée du schéma que je suis en train de laisser derrière moi.
Et on découvre et se heurte (si elles n'étaient pas conscientes) aux nôtres au passage
_____________________________________________________________________________________________
Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Je veux bien que tu développes autour du lien avec pulsions de vie/mort et désir
Intéressant la notion des dimensions. Espace. Temps. Voila ce que ça m'inspire:
- Si la conscience est située dans la pensée/la raison ("je pense donc/ce que je ressens, donc je suis"):
pour moi, elle prend le pas sur le corps. J'aurai tendance à dire que cela mène plus facilement au clivage, à leur déliaison. (je pense être heureux, donc je me sens heureux...même si j'ai l'estomac qui brûle, des insomnies...ou tout autre symptôme dont je fais abstraction pour garder le fil de ma pensée et le "contrôle" de ce que je veux être. J'ai tendance à penser que tout symptôme exprime quelque chose de non pensé, et de plus en plus fort. La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement)
Niveau temporel. A l'instant T, on se pense heureux et on se ressent heureux, mais à l'instant T+n, on se fait une crise cardiaque ou un cancer... (c'est extrapolé/caricaturé, mais c'est pour faire passer l'idée)
- Si la conscience est située dans le ressenti/le corps ("je ressens donc/ce que je pense, donc je suis"):
à l'instant T, pas forcément évident (si en effet on n'a pas une bonne connaissance/écoute de soi par non apprentissage) de penser/symboliser/mettre du sens sur le ressenti, la sensation, l'émotion. On n'a pas toujours les mots.
C'est pas pour autant que les émotions prennent le dessus (ça, je le vois plutôt quand on s'emporte dans un élan de réactivité impulsif non pensé également, quand énergétiquement/émotionnellement trop chargé => ça explose ou implose selon)
Mais de garder la conscience sur le ressenti permet de s'exprimer plus authentiquement, de plus en plus à tous les instants de vie, donc de rester lié/entier le plus souvent possible. Je symbolise et me verbalise en ce moment à partir de mon ressenti. Ça part plus de mon ventre que de ma tête tout ce qui sort. C'est instantané.
Et depuis quelques mois, c'est tout ok et bénéfique ce que je m'entends dire.
Par contre, avant, et pendant deux ans, ça partait du même endroit, mais quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait. Je m'entendais être et sentir des choses que je ne souhaitais aucunement (mon inconscient s'exprimait, et il était en sale état).
A l'instant T, c'était délié et dissonant, mais je ne m'étais pas écoutée ni laissée vivre depuis et pendant des années, donc c'était violent et noir.
Mais à l'instant T+1, cela devient de la satisfaction de vie, que je souhaite bien nourrir et préserver maintenant que je la découvre.
Si je m'étais mise en mode "je ressens ce que je pense", j'aurai remis une couche sur mon Moi et ma souffrance profonde que je bâillonnais et déniais depuis toute petite (car je me pensais forte, donc je me sentais forte.) Et je repartais pour un tour de ce que je savais déjà si bien faire, mais qui ne me permettait aucune projection positive de vie (morte à 40ans, sans gamins...jamais pu me voir au delà depuis toute gamine // ou alors accès mégalo "jserai célèbre et riche car je suis super forte et intelligente", mais je sentais que c'était pas juste, bien que pas impossible)
La connaissance de soi vient donc bien de "je ressens donc je pense donc je suis", en tout cas, d'après mon vécu, pour mon chemin de vie. et le contrôle de soi par "je ressens ce que je pense"="je pense donc je ressens".
La maîtrise de soi serait de pouvoir user des deux modes en conscience?
En espérant être compréhensible...
____________________________________________________________________________________________
La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
Oui. Très juste pour la nuance!
Oui! Jusqu'à notre dernier souffle
or not ...Tout est croyance...Mais en tout cas, ces croyances et réflexions là me font du bien. Alors, je garde et je nourris...(j'étais athée et braquée contre les religions pendant des années, malgré une éducation catholique. J'ai réajusté avec le temps, et ma première dépression. Je suis ok avec le fond, la philosophie et la vision de la vie que l'on retrouve dans beaucoup de religions, par contre, je suis allergique aux dogmes, à la manière dont les hommes s'en servent...du coup, je ne prends que ce qui m'intéresse, et je fais mes liens et ma propre vision de la vie)
Intéressant que tu me parles de courbe sinusoïdale et de biorythmes. J'ai également tourné autour de cette image un bon bout de temps, puis elle s'est enrichie. Et c'est là encore toujours en mouvement et en créativité.(NB: la sinusoïde est dans le yin/yang, et le biorythme aussi (il peut se lire de manière cyclique )
Cycles plus ou moins courts...et plus ou moins intenses (sur un axe horizontal, soit on a une ondulation modérée et harmonieuse, soit en dent de scie, en pics...) à chacun son rythme, sa fréquence, son ondulation...
=>
____________________________________________________________________________________________
Oui. Ça serait superposable. N'hésite pas à développer!
Grov voit ces matrices comme des tiroirs (tiens, ils reviennent! ) de rangement de mémoire (il parle de mémoire holographique.j'ai pas relu récemment ce passage, c'est assez flou). en gros, les événements de vie importants se rangeraient/superposeraient sur le vécu de base qu'on aurait eu des ces 4 matrices. L'idée est intéressante et à maturer.
Dans ce cas, la fusion/individuation pourrait peut-être être vécue et superposée sur des ressentis foetaux. Tout comme bien d'autres événements de vie.
Peut-être notre vécu de grossesse et naissance conditionne notre manière d'inter-agir et de se construire au monde.
A maturer.... ....
___________________________________________________________________________________________
Enfants surdoués: génie ou folie?
Oui. Merci pour ce lien, encore
"Pour autant, le statut du Réel en psychanalyse demeure complexe. L'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est. Si le psychotique remplace la réalité par le délire, le névrosé de même ne peut accepter un fragment du réel et s'en voit barré l'accès." => et le surdoué alors?
"Le statut de la représentation lui-même permet d'imaginer l'individu comme prisonnier de sa subjectivité. Jacques Lacan développera les trois registres R,S,I, soit Réel, symbolique et imaginaire => intéressant. ça m'a aidé aussi cette notion quand je l'ai découverte".
_____________________________________________________________________________________________
Je viens de voir la vidéo bonus de Salomé que tu as rajouté en Edit!!
Je la regarderai dès que possible!!
Mais là, zou, je file me coucher!
Bonne fin de semaine à toi et à vous si je ne reposte pas d'ici là!
Avant un départ pour 4 jours sur Paris (formation hapto périnatale ce coup-ci!! j'ai hâte!! c'est super à chaque fois! et c'est la première fois depuis 2 ans que j'y vais dans une belle humeur et belle estime de moi! ça devrait être encore meilleur! inviter les gens à se prolonger en soi quand on se sent en friche, ça me faisait tout chose, mon ptit coeur était tout effrayé (alors que les gens se sentent toujours bien accueillis et confortables à mon contact...) et les larmes aux yeux à chaque fois! cette fois, mon "hospitalité" sera de bon coeur, et il devrait vibrer de manière plus joyeuse! )
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
Le renvoi du reflet . Vaste sujet. Avec les décalages qu'il induit.
Tu progresses vite. Il faut que cela rentre. Une image de soi ne se change pas rapidement. A dire vrai, peu importe le décalage. Le tout est que tu le vives bien . Ce qui me semble le cas ?
En cherchant des images pour illustrer ma réponse, je suis tombée sur cette page: Eveil et moi. Etre le miroir.
=>"Quand vous êtes le miroir, vous n’avez aucun problème avec les reflets, ils peuvent être grands, petits, beaux, laids, de n’importe quelle sorte. Pour vous, les reflets ne sont qu’une manifestation de votre qualité, identique à celle d’un miroir. Quand vous n’avez aucun problème avec les reflets, vous comprenez alors l’autolibération. Vous ne changez ni ne transformez rien. Vous êtes seulement dans votre nature véritable."
Donc, oui Je commence à bien me vivre depuis peu. Et c'est bon
Compromis/Compromission:
Ayla: Je constate et réalise seulement depuis quelques mois que cette intention de recherche de compromis m'amenait à me compromettre, car je ne définissais pas mes limites, et donc finissais par ne pas me respecter (et donc frustration, colère...)
C'est une limite qui est dure à voir. Savoir sur quoi transiger, ou non. Disons qu'un compromis n'est pas un sacrifice.
Aimant: J'ai pas mal connu aussi ce que tu écris là. Ce n'est pas bon de rentrer sa colère à outrance, parce qu'à la fin elle finit toujours par ressortir. Par contre, il faut savoir la repérer, puis la dire "calmement". Ce n'est pas toujours simple. Perso, plus les gens me sont proches, plus c'est dur. Et toi?
Ça m'a été particulièrement difficile. Jusqu'à récemment, jusqu'à ce que je me repositionne et m'affirme plus franchement, que j'assume QUI je suis , sans honte ni excuses d'être la personne que je suis, et d'oser penser ce que je pense (d'autant plus que j'ai plutôt du tact et de la tolérance à prime abord => récupérée dans mon ombre également )
Je ne pouvais rester calme, car je n'étais pas entendue. Donc colère de dire dans le vent, colère de ne pas dire. = Rage, impuissance, frustration. Je me laissais tourner comme une toupie par tous les gens que j'aimais, car je sentais leur état interne. Je tournais sur place pour eux, pour qu'ils aient la sensation de filer droit.
Maintenant, le calme revient. Je ne veux plus me battre inutilement. Si on ne m'entends pas, si on continue à ne pas me respecter, et que le dialogue semble incohérent, je retourne à mes pénates avant de surchauffer. C'est le meilleur moyen de conserver l'amour que je porte aux gens que j'aime. Sinon, je vire en haine de ne pas me sentir aimée. Et comme je ne veux pas les haïr, je préférais me haïr. Ça te donne une idée du schéma que je suis en train de laisser derrière moi.
C'est en anglais, mais merci pour le lien. Il est intéressant!Je suis d'accord avec toi, quant à la mise en mouvement. Le tout est d'identifier rapidement qu'on ne sent pas une situation. J'étais tombé sur ce lien en Anglais (FOG: Fear, Obligation, and Guilt) qui permet de l'identifier. Grosso modo, les leviers sont faire ressentir la peur, un devoir d'obligation, ou de la culpabilité. Ce qui induit chez l'autre des réactions "typiques".
C'est le principe d'être en relation . L'autre fera souvent résonner chez soi une problématique dont on a pas forcément conscience. Et inversement. On se heurte souvent aux limites de l'autre.
Et on découvre et se heurte (si elles n'étaient pas conscientes) aux nôtres au passage
_____________________________________________________________________________________________
Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Ayla: Je reformule: peux-tu penser ce que tu ressens, et non l'inverse?
ressentir ce que l'on pense, c'est de l'auto-conditionnement, le ratio prend le dessus sur l'affect.
penser ce que l'on ressent, c'est être dans son humanité. c'est pas ce que l'on apprend en général, on est rarement accompagné dans cette manière d'être, au contraire, et c'est donc rarement supportable à prime abord (pas pour rien qu'on met de si beaux systèmes de défense en place! )
Aimant: Je rajoute deux dimensions, celle du temps, et celle du lien corps/esprit. Tel que je le vois hein ? .
Je ressens ce que je pense : instantanéité, en même temps. L'esprit et le corps sont liés. La raison et les émotions sont liées.
Je pense ce que je ressens : notion de délai : je ressens, puis je le symbolise. L'esprit et le corps sont déliés. Les émotions prennent le pas sur la raison.
Après, je te rejoins. Je ne sais pas toujours ce que je ressens. Dans ce cas, j'ai besoin de penser ce que je ressens. Mais avec, le temps, c'est une chose relativement rare pour moi maintenant. Si tu veux, je ne vois pas une notion d'auto-conditionnement dans "je ressens ce que je pense", mais une notion de connaissance de soi.
Je ramène aussi cela aux pulsions de vie et de mort qui sont liées. Avec la notion de désir qui en découle.
Ça t'inspire quoi du coup ?
Je veux bien que tu développes autour du lien avec pulsions de vie/mort et désir
Intéressant la notion des dimensions. Espace. Temps. Voila ce que ça m'inspire:
- Si la conscience est située dans la pensée/la raison ("je pense donc/ce que je ressens, donc je suis"):
pour moi, elle prend le pas sur le corps. J'aurai tendance à dire que cela mène plus facilement au clivage, à leur déliaison. (je pense être heureux, donc je me sens heureux...même si j'ai l'estomac qui brûle, des insomnies...ou tout autre symptôme dont je fais abstraction pour garder le fil de ma pensée et le "contrôle" de ce que je veux être. J'ai tendance à penser que tout symptôme exprime quelque chose de non pensé, et de plus en plus fort. La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement)
Niveau temporel. A l'instant T, on se pense heureux et on se ressent heureux, mais à l'instant T+n, on se fait une crise cardiaque ou un cancer... (c'est extrapolé/caricaturé, mais c'est pour faire passer l'idée)
- Si la conscience est située dans le ressenti/le corps ("je ressens donc/ce que je pense, donc je suis"):
à l'instant T, pas forcément évident (si en effet on n'a pas une bonne connaissance/écoute de soi par non apprentissage) de penser/symboliser/mettre du sens sur le ressenti, la sensation, l'émotion. On n'a pas toujours les mots.
C'est pas pour autant que les émotions prennent le dessus (ça, je le vois plutôt quand on s'emporte dans un élan de réactivité impulsif non pensé également, quand énergétiquement/émotionnellement trop chargé => ça explose ou implose selon)
Mais de garder la conscience sur le ressenti permet de s'exprimer plus authentiquement, de plus en plus à tous les instants de vie, donc de rester lié/entier le plus souvent possible. Je symbolise et me verbalise en ce moment à partir de mon ressenti. Ça part plus de mon ventre que de ma tête tout ce qui sort. C'est instantané.
Et depuis quelques mois, c'est tout ok et bénéfique ce que je m'entends dire.
Par contre, avant, et pendant deux ans, ça partait du même endroit, mais quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait. Je m'entendais être et sentir des choses que je ne souhaitais aucunement (mon inconscient s'exprimait, et il était en sale état).
A l'instant T, c'était délié et dissonant, mais je ne m'étais pas écoutée ni laissée vivre depuis et pendant des années, donc c'était violent et noir.
Mais à l'instant T+1, cela devient de la satisfaction de vie, que je souhaite bien nourrir et préserver maintenant que je la découvre.
Si je m'étais mise en mode "je ressens ce que je pense", j'aurai remis une couche sur mon Moi et ma souffrance profonde que je bâillonnais et déniais depuis toute petite (car je me pensais forte, donc je me sentais forte.) Et je repartais pour un tour de ce que je savais déjà si bien faire, mais qui ne me permettait aucune projection positive de vie (morte à 40ans, sans gamins...jamais pu me voir au delà depuis toute gamine // ou alors accès mégalo "jserai célèbre et riche car je suis super forte et intelligente", mais je sentais que c'était pas juste, bien que pas impossible)
La connaissance de soi vient donc bien de "je ressens donc je pense donc je suis", en tout cas, d'après mon vécu, pour mon chemin de vie. et le contrôle de soi par "je ressens ce que je pense"="je pense donc je ressens".
La maîtrise de soi serait de pouvoir user des deux modes en conscience?
En espérant être compréhensible...
____________________________________________________________________________________________
La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
Mourir/prendre fin est différent de s'estomper. Toute chose évolue. Sur l'exemple de l'idée, elle n'est pas forcée de disparaître, au contraire même. Qu'une autre idée prenne la place ne veut pas dire qu'il faille oublier la première : l'expérience et le souvenir.
Oui. Très juste pour la nuance!
Ayla: Je vois le yin/yang quand je tente de verbaliser tout ça (et je suis pas satisfaite de ce que je dis. c'est brouillon). mais c'est cette image que j'ai en fond de tête. Tout est cyclique. Et y'a un peu de vie dans la mort, et vice versa. La vie est plus yang que la mort qui est plus yang. Je réfléchis dans un système très large je le concède (presque ésotérique même...ça inclurait le réincarnation...que devient l'âme à notre mort physique...)
Aimant: Peut-être brouillon pour toi, mais perso, j'apprécie de te lire sur le coup . Je le vois un peu de la même manière. La vie est une imbrication de cycles plus ou moins courts les uns dans les autres. Le tout est de les repérer, et les faire évoluer. Afin de les allonger. J'ai été amené à creuser sur le sujet. Mais le point de départ était la courbe sinusoïdale. On peut y rattacher plein de notions, comme les biorythmes par exemple. Quant à croire à la réincarnation, ou non, je pense que c'est une idée propre à chacun.
Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
Oui! Jusqu'à notre dernier souffle
or not ...Tout est croyance...Mais en tout cas, ces croyances et réflexions là me font du bien. Alors, je garde et je nourris...(j'étais athée et braquée contre les religions pendant des années, malgré une éducation catholique. J'ai réajusté avec le temps, et ma première dépression. Je suis ok avec le fond, la philosophie et la vision de la vie que l'on retrouve dans beaucoup de religions, par contre, je suis allergique aux dogmes, à la manière dont les hommes s'en servent...du coup, je ne prends que ce qui m'intéresse, et je fais mes liens et ma propre vision de la vie)
Intéressant que tu me parles de courbe sinusoïdale et de biorythmes. J'ai également tourné autour de cette image un bon bout de temps, puis elle s'est enrichie. Et c'est là encore toujours en mouvement et en créativité.(NB: la sinusoïde est dans le yin/yang, et le biorythme aussi (il peut se lire de manière cyclique )
Cycles plus ou moins courts...et plus ou moins intenses (sur un axe horizontal, soit on a une ondulation modérée et harmonieuse, soit en dent de scie, en pics...) à chacun son rythme, sa fréquence, son ondulation...
=>
____________________________________________________________________________________________
Si tu veux développer, n'hésite pasAimant:J'ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Ayla:Il y avait déjà un peu de mouvement, de par la mobilité de la mère. Aussi, il y a des contacts avec l'extérieur. Des peu de cours d'haptonomie qu'on enseigne au futur père, on apprend à toucher l'enfant alors qu'il est à l'intérieur du corps. Je veux dire ... Si je devais voir une notion de chaos, je la verrai avant même la conception.
Aimant: Sur les notions qui me sont apparus à la lecture des matrices, j'ai plus vu de la fusion/individuation. Avec la notion de symbolisme rattachée.
Oui. Ça serait superposable. N'hésite pas à développer!
Grov voit ces matrices comme des tiroirs (tiens, ils reviennent! ) de rangement de mémoire (il parle de mémoire holographique.j'ai pas relu récemment ce passage, c'est assez flou). en gros, les événements de vie importants se rangeraient/superposeraient sur le vécu de base qu'on aurait eu des ces 4 matrices. L'idée est intéressante et à maturer.
Dans ce cas, la fusion/individuation pourrait peut-être être vécue et superposée sur des ressentis foetaux. Tout comme bien d'autres événements de vie.
Peut-être notre vécu de grossesse et naissance conditionne notre manière d'inter-agir et de se construire au monde.
A maturer.... ....
___________________________________________________________________________________________
Enfants surdoués: génie ou folie?
Ayla a écrit:
J'aurai tendance à penser que le génie pourrait avoir le choix, de sublimer par ses neurones ou par ses pulsions sexuelles. Selon ses intentions et l'équilibre qu'il souhaite. Pas tant une dichotomie, donc, mais une alternance de fonctionnement et de localisation/orientation libidinale. Sublimer par l'intelligence et par ses pulsions sexuelles (mais plus délicat, car celles-ci mettent en mouvement la dimension affective. Si par contre, la dimension affective est clivée et mise de côté, alors ce n'est pas une sublimation, mais une décharge pulsionnelle et un détournement d'angoisses archaïques => un système de défense...)
Aimant:Il me semble que c'est de l'acte de création dont tu parles là. Relié au principe de réalité : lien. Principe de réalité qui vient après le principe de plaisir.
Oui. Merci pour ce lien, encore
"Pour autant, le statut du Réel en psychanalyse demeure complexe. L'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est. Si le psychotique remplace la réalité par le délire, le névrosé de même ne peut accepter un fragment du réel et s'en voit barré l'accès." => et le surdoué alors?
"Le statut de la représentation lui-même permet d'imaginer l'individu comme prisonnier de sa subjectivité. Jacques Lacan développera les trois registres R,S,I, soit Réel, symbolique et imaginaire => intéressant. ça m'a aidé aussi cette notion quand je l'ai découverte".
_____________________________________________________________________________________________
Je viens de voir la vidéo bonus de Salomé que tu as rajouté en Edit!!
Je la regarderai dès que possible!!
Mais là, zou, je file me coucher!
Bonne fin de semaine à toi et à vous si je ne reposte pas d'ici là!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:23, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
"L'intelligence, c'est la capacité à donner sens à ses connaissances, les relier et les utiliser pour produire du sens, de la pensée, de la recherche, de la création..." Catherine Dolto, dans une de ses conférences.
Allez...pour la route...ça faisait longtemps!
Allez...pour la route...ça faisait longtemps!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Brassens...et les femmes
La plus ceci la plus cela
Méchante avec de jolis seins
Une jolie fleur
95 fois sur cent
Pénélope
Dans l'eau de la claire fontaine
Rien à jeter
La non-demande en mariage
Bonne journée!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:24, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Ca gazouille ?
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
Compromis/Compromission:
D'où l'incapacité à communiquer qui en découle, oui ...
_____________________________________________________________________________________________
Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Le lien entre pulsion de vie/pulsion de mort et désir ? Quelqu'un sera toujours attiré par une autre personne "en vie", joyeuse, souriante. Et repoussé par une autre personne "en mort", qui plombe l'ambiance, qui tire la tronche.
Cette phrase me semble bien résumer le truc : "On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles. - Spinoza". Remplace "belles" par "laides", l'effet devrait être certain . Un lien vers un blog de philo sur le sujet : lien
J'ai cependant tendance à me dire que c'est commun. Prenons un exemple : pince toi. Tu vas autant ressentir la douleur que la pensée.
Ensuite, tu parles de somatisation là : lien. Je te rejoins, les pulsions non conscientisées sont dérivées sur le corps. L'angoisse se décharge sur le corps, par exemple. Et oui, de toute façon, la pulsion voudra être transformée, acceptée. Intégrée devrai-je dire. Rendre l'inconscient conscient. D'où on rejoint la notion de cycles d'ailleurs. C'est le syndrome de répétition : lien.
La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement : J'aime bien . Très vrai !
Instant T/T+n : je lis là une projection négative. Déjà, pourquoi se préoccuper de l'instant T+n ? Il y a déjà pas mal de choses à faire dans l'instant T, c'est ce moment là qu'il faut vivre. On verra pour la suite plus tard . Avec un petit bémol, la conséquence de ses actes, si je ramène à la conscience.
Imaginons quelqu'un qui somatise. La personne n'aura pas conscience de son ressenti, ou de ses émotions. Son expression corporelle peut alors en être gênée. C'est le principe de la communication non verbale : lien
Garder conscience de son ressenti aide, je suis d'accord avec toi . Après, j'aurai tendance à dire que ton symbolisme pourrait être lié à ton ressenti, et à ton corps. Je le verrai dans l'idéal comme partant de ton ventre, et de ta tête. Un automatisme, un peu comme le fait de respirer
Prenons le symbolisme des émotions dans la langue. Il reflète ce lien corps/esprit :
La peur : avoir l'estomac noué, avoir les genoux qui tremblent, etc ...
L'amour : avoir des papillons dans le ventre, une peine de cœur
...
Un petit lien : lien
Si tu le vis bien, c'est la seule chose à voir !
Perso, dans l'instant T, je n'ai normalement pas besoin de sécurité. Même si je fais attention à ce que mes actes pourront produire à l'instant T+n (la notion de responsabilité dite ci-dessus). Par contre, je prévois l'instant T+n sur les grandes lignes, quand nécessaire.
N.B. : j'ai mis beaucoup de liens. C'est afin de préciser mon propos. A ta lecture, j'ai l'impression que tu connais ces notions.
____________________________________________________________________________________________
La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
Sur l'image que tu donnes, je le verrai comme avec une dimension en plus. L'axe qui vient "vers l'écran". Ensuite, on peut plier l'image sur les axes, ça peut donner des résultats étonnants
____________________________________________________________________________________________
Pour moi, c'est cela la pulsion de vie : "être dans l'amour". J'avoue ne pas trop savoir comment le décrire, je le vis juste. C'est quand je "suis dans la mort" que je vois la différence. Je ressens peu la peur (ce qui pour moi est "être dans la mort"), mais beaucoup l'amour. Pourquoi aurais-je peur de demain ? Je n'en ai aucune raison. Et, de toute façon, je vais mourir un jour, je le sais déjà. Alors autant profiter de ce que la vie m'apporte. Ensuite, à chaque fois que j'ai été dans la panade, de toute façon, ça s'est rétabli naturellement. Comment dire ... J'ai confiance en l'avenir.
Après, sur ces notions de "monde qui va mal", oui, je le vois bien. Je ne suis pas responsable des autres (hormis mes enfants). Je fais ce que je peux à mon petit niveau, avec mes petits moyens. Et si un jour mon monde devait mal aller (ça a déjà été le cas, plein de fois), et bien j'agirai pour qu'il aille bien. Et ça ira bien, à terme. Positiver toujours . Les pensées attirent les réalisations. (Aimant ai-je dit ? )
Parlerais-tu de la mémoire traumatique ? lien
Une anecdote perso, juste pour le fun . Durant la grossesse de mon premier, sa mère écoutait en boucle une chanson. Elle devait y prendre du plaisir . De mémoire deux ans après sa naissance, cette chanson repassait à la radio, qu'on écoutait alors. Le gamin faisait une crise de larmes. Dès qu'il a entendu la chanson, il s'est arrêté net de pleurer, et à recommencé à sourire. Il était hypnotisé par la chanson. Dès qu'il partait en grosse crise, on lui mettait la chanson, pour le soulager. Il se détendait et se calmait à chaque fois. Peut-être que des éléments chimiques transmis par la mère durant la grossesse s'imprime dans le métabolisme ou la mémoire de l'enfant, qui sait ...
___________________________________________________________________________________________
Enfants surdoués: génie ou folie?
Perso, je dirai qu'il n'échappe en rien à ces "classements" : lien. De ce que je connais de moi, je suppose me classer dans les "névrosés". Ce qui ne veut pas dire que je le vis mal . Tu imagines si personne n'avait de névroses, ou autres ? Le monde serait parfait !!
Bonne fin de semaine et bon weekend !
Ca gazouille ?
Tu nous diras ?Ayla a écrit:Avant un départ pour 4 jours sur Paris (formation hapto périnatale ce coup-ci!! j'ai hâte!! c'est super à chaque fois! et c'est la première fois depuis 2 ans que j'y vais dans une belle humeur et belle estime de moi! ça devrait être encore meilleur! inviter les gens à se prolonger en soi quand on se sent en friche, ça me faisait tout chose, mon ptit coeur était tout effrayé (alors que les gens se sentent toujours bien accueillis et confortables à mon contact...) et les larmes aux yeux à chaque fois! cette fois, mon "hospitalité" sera de bon coeur, et il devrait vibrer de manière plus joyeuse! )
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
YES !Ayla a écrit:En cherchant des images pour illustrer ma réponse, je suis tombée sur cette page: Eveil et moi. Etre le miroir.
=>"Quand vous êtes le miroir, vous n’avez aucun problème avec les reflets, ils peuvent être grands, petits, beaux, laids, de n’importe quelle sorte. Pour vous, les reflets ne sont qu’une manifestation de votre qualité, identique à celle d’un miroir. Quand vous n’avez aucun problème avec les reflets, vous comprenez alors l’autolibération. Vous ne changez ni ne transformez rien. Vous êtes seulement dans votre nature véritable."
Donc, oui Je commence à bien me vivre depuis peu. Et c'est bon
Compromis/Compromission:
Héhéhé .Ayla a écrit:Ça m'a été particulièrement difficile. Jusqu'à récemment, jusqu'à ce que je me repositionne et m'affirme plus franchement, que j'assume QUI je suis , sans honte ni excuses d'être la personne que je suis, et d'oser penser ce que je pense (d'autant plus que j'ai plutôt du tact et de la tolérance à prime abord => récupérée dans mon ombre également )
Merci pour tes mots . Je ne saurai mieux le dire. Chez moi, généralement, je m'en rends compte lorsque je prend conscience que je suis trop allocentré. Je m'entends dire "mais pourquoi fait-il/elle ça ?". Alors que la question à me poser est "mais pourquoi Est-ce que je fais cela ?"Ayla a écrit:Je ne pouvais rester calme, car je n'étais pas entendue. Donc colère de dire dans le vent, colère de ne pas dire. = Rage, impuissance, frustration. Je me laissais tourner comme une toupie par tous les gens que j'aimais, car je sentais leur état interne. Je tournais sur place pour eux, pour qu'ils aient la sensation de filer droit.
D'où l'incapacité à communiquer qui en découle, oui ...
J'avoue mettre du temps avant de surchauffer. Peut-être chez moi un côté naïf, ou à trop vouloir voir le bon chez les gens.Ayla a écrit:Maintenant, le calme revient. Je ne veux plus me battre inutilement. Si on ne m'entends pas, si on continue à ne pas me respecter, et que le dialogue semble incohérent, je retourne à mes pénates avant de surchauffer.
Je connais ce schéma, mais pas personnellement. L'amour que je porte aux autres varie peu. Il faut vraiment me faire une grosse crasse pour que j'haïsse quelqu'un. Et là ça devient de la rage chez moi. Mais bon, ça a dû arriver quatre ou cinq fois en vingt ans, et sur des inconnus. Quant à me haïr, jamais. Je m'aime, sans notion d'égo mal placé. Si je ne m'aime pas, qui va le faire à ma place ? Sur le principe, c'est à relier en psychologie à la permanence d'objet : lien, ou à la bobine de Freud.Ayla a écrit:C'est le meilleur moyen de conserver l'amour que je porte aux gens que j'aime. Sinon, je vire en haine de ne pas me sentir aimée. Et comme je ne veux pas les haïr, je préférais me haïr. Ça te donne une idée du schéma que je suis en train de laisser derrière moi.
Je l'ai traduit sur ZC . Je comptais le faire, je ne me suis pas senti obligéAyla a écrit:C'est en anglais, mais merci pour le lien. Il est intéressant!
_____________________________________________________________________________________________
Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Ce sont les notions psychologiques d'intrication et de désintrication pulsionnelle (lien), introduites par la seconde topique de Freud (lien). Ca a bougé depuis Freud ceci dit.Ayla a écrit:Je veux bien que tu développes autour du lien avec pulsions de vie/mort et désir
Le lien entre pulsion de vie/pulsion de mort et désir ? Quelqu'un sera toujours attiré par une autre personne "en vie", joyeuse, souriante. Et repoussé par une autre personne "en mort", qui plombe l'ambiance, qui tire la tronche.
Cette phrase me semble bien résumer le truc : "On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles. - Spinoza". Remplace "belles" par "laides", l'effet devrait être certain . Un lien vers un blog de philo sur le sujet : lien
Je ne saurai dire. Pour moi, j'utilise les "deux modes en conscience". Ils sont liés : j'ai conscience en même temps de mon corps et de ma pensée. Mais ... je ne généraliserai pas mon cas, par méconnaissance des autres.Ayla a écrit:La maîtrise de soi serait de pouvoir user des deux modes en conscience?
J'ai cependant tendance à me dire que c'est commun. Prenons un exemple : pince toi. Tu vas autant ressentir la douleur que la pensée.
Pourquoi veux-tu séparer pensée et corps ?Ayla a écrit:Intéressant la notion des dimensions. Espace. Temps. Voila ce que ça m'inspire:
En termes psychologiques, le clivage mène par définition à la dissociation des émotions (lien), et si on continue éventuellement à la déréalisation ou dépersonnalisation de soi. Pour reprendre ton exemple, si j'ai à le formuler : je pense être heureux, donc je suis heureux. Avoir l'estomac qui brûle me rendra aigri, donc je ne serai pas heureux.Ayla a écrit:- Si la conscience est située dans la pensée/la raison ("je pense donc/ce que je ressens, donc je suis"):
pour moi, elle prend le pas sur le corps. J'aurai tendance à dire que cela mène plus facilement au clivage, à leur déliaison. (je pense être heureux, donc je me sens heureux...même si j'ai l'estomac qui brûle, des insomnies...ou tout autre symptôme dont je fais abstraction pour garder le fil de ma pensée et le "contrôle" de ce que je veux être. J'ai tendance à penser que tout symptôme exprime quelque chose de non pensé, et de plus en plus fort. La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement)
Niveau temporel. A l'instant T, on se pense heureux et on se ressent heureux, mais à l'instant T+n, on se fait une crise cardiaque ou un cancer... (c'est extrapolé/caricaturé, mais c'est pour faire passer l'idée)
Ensuite, tu parles de somatisation là : lien. Je te rejoins, les pulsions non conscientisées sont dérivées sur le corps. L'angoisse se décharge sur le corps, par exemple. Et oui, de toute façon, la pulsion voudra être transformée, acceptée. Intégrée devrai-je dire. Rendre l'inconscient conscient. D'où on rejoint la notion de cycles d'ailleurs. C'est le syndrome de répétition : lien.
La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement : J'aime bien . Très vrai !
Instant T/T+n : je lis là une projection négative. Déjà, pourquoi se préoccuper de l'instant T+n ? Il y a déjà pas mal de choses à faire dans l'instant T, c'est ce moment là qu'il faut vivre. On verra pour la suite plus tard . Avec un petit bémol, la conséquence de ses actes, si je ramène à la conscience.
Je suis d'accord avec toi quant au résultat du non apprentissage.Ayla a écrit:- Si la conscience est située dans le ressenti/le corps ("je ressens donc/ce que je pense, donc je suis"):
à l'instant T, pas forcément évident (si en effet on n'a pas une bonne connaissance/écoute de soi par non apprentissage) de penser/symboliser/mettre du sens sur le ressenti, la sensation, l'émotion. On n'a pas toujours les mots.
C'est pas pour autant que les émotions prennent le dessus (ça, je le vois plutôt quand on s'emporte dans un élan de réactivité impulsif non pensé également, quand énergétiquement/émotionnellement trop chargé => ça explose ou implose selon)
Mais de garder la conscience sur le ressenti permet de s'exprimer plus authentiquement, de plus en plus à tous les instants de vie, donc de rester lié/entier le plus souvent possible. Je symbolise et me verbalise en ce moment à partir de mon ressenti. Ça part plus de mon ventre que de ma tête tout ce qui sort. C'est instantané.
Et depuis quelques mois, c'est tout ok et bénéfique ce que je m'entends dire.
Imaginons quelqu'un qui somatise. La personne n'aura pas conscience de son ressenti, ou de ses émotions. Son expression corporelle peut alors en être gênée. C'est le principe de la communication non verbale : lien
Garder conscience de son ressenti aide, je suis d'accord avec toi . Après, j'aurai tendance à dire que ton symbolisme pourrait être lié à ton ressenti, et à ton corps. Je le verrai dans l'idéal comme partant de ton ventre, et de ta tête. Un automatisme, un peu comme le fait de respirer
Prenons le symbolisme des émotions dans la langue. Il reflète ce lien corps/esprit :
La peur : avoir l'estomac noué, avoir les genoux qui tremblent, etc ...
L'amour : avoir des papillons dans le ventre, une peine de cœur
...
Un petit lien : lien
Si tu le vis bien, c'est la seule chose à voir !
.Ayla a écrit:Par contre, avant, et pendant deux ans, ça partait du même endroit, mais quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait. Je m'entendais être et sentir des choses que je ne souhaitais aucunement (mon inconscient s'exprimait, et il était en sale état).
A l'instant T, c'était délié et dissonant, mais je ne m'étais pas écoutée ni laissée vivre depuis et pendant des années, donc c'était violent et noir.
Mais à l'instant T+1, cela devient de la satisfaction de vie, que je souhaite bien nourrir et préserver maintenant que je la découvre.
A ta lecture, j'ai tendance à croire que tu t'es mise dans ce mode (quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait). Tu t'entends maintenant, et ta raison/tête ne me semble pas contrariée. Qu'en dis-tu ?Ayla a écrit:Si je m'étais mise en mode "je ressens ce que je pense", j'aurai remis une couche sur mon Moi
Ayla a écrit:et ma souffrance profonde que je bâillonnais et déniais depuis toute petite (car je me pensais forte, donc je me sentais forte.) Et je repartais pour un tour de ce que je savais déjà si bien faire, mais qui ne me permettait aucune projection positive de vie (morte à 40ans, sans gamins...jamais pu me voir au delà depuis toute gamine // ou alors accès mégalo "jserai célèbre et riche car je suis super forte et intelligente", mais je sentais que c'était pas juste, bien que pas impossible)
A titre personnel, je vois une nuance là, de par la notion de contrôle de soi que tu rajoutes. Cette notion de contrôle me semble liée à un besoin de sécurité : Pyramide de MaslowAyla a écrit:La connaissance de soi vient donc bien de "je ressens donc je pense donc je suis", en tout cas, d'après mon vécu, pour mon chemin de vie. et le contrôle de soi par "je ressens ce que je pense"="je pense donc je ressens".
Perso, dans l'instant T, je n'ai normalement pas besoin de sécurité. Même si je fais attention à ce que mes actes pourront produire à l'instant T+n (la notion de responsabilité dite ci-dessus). Par contre, je prévois l'instant T+n sur les grandes lignes, quand nécessaire.
Oui, comme toujoursAyla a écrit:En espérant être compréhensible...
N.B. : j'ai mis beaucoup de liens. C'est afin de préciser mon propos. A ta lecture, j'ai l'impression que tu connais ces notions.
____________________________________________________________________________________________
La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
HéhéhéAimant : Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
Ayla : Oui! Jusqu'à notre dernier souffle
Je ne suis pas prosélyte, alors j'ai tendance à les garder pour moi. Si tu les accueilles bien, alors ...Ayla a écrit: or not ...Tout est croyance...Mais en tout cas, ces croyances et réflexions là me font du bien. Alors, je garde et je nourris...
Tu aimes bien penser pour toi . Rien de plus normalAyla a écrit:j'étais athée et braquée contre les religions pendant des années, malgré une éducation catholique. J'ai réajusté avec le temps, et ma première dépression. Je suis ok avec le fond, la philosophie et la vision de la vie que l'on retrouve dans beaucoup de religions, par contre, je suis allergique aux dogmes, à la manière dont les hommes s'en servent...du coup, je ne prends que ce qui m'intéresse, et je fais mes liens et ma propre vision de la vie
Intéressant pour le "plus ou moins intenses", . Je ne l'avais pas vu sous cet angle. Tu viens de me donner un os là !!Ayla a écrit:Intéressant que tu me parles de courbe sinusoïdale et de biorythmes. J'ai également tourné autour de cette image un bon bout de temps, puis elle s'est enrichie. Et c'est là encore toujours en mouvement et en créativité.(NB: la sinusoïde est dans le yin/yang, et le biorythme aussi (il peut se lire de manière cyclique )
Cycles plus ou moins courts...et plus ou moins intenses (sur un axe horizontal, soit on a une ondulation modérée et harmonieuse, soit en dent de scie, en pics...) à chacun son rythme, sa fréquence, son ondulation...
=>
Sur l'image que tu donnes, je le verrai comme avec une dimension en plus. L'axe qui vient "vers l'écran". Ensuite, on peut plier l'image sur les axes, ça peut donner des résultats étonnants
____________________________________________________________________________________________
Je vais squatter ton fil à forceAyla a écrit:Si tu veux développer, n'hésite pasAimant:J'ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Pour moi, c'est cela la pulsion de vie : "être dans l'amour". J'avoue ne pas trop savoir comment le décrire, je le vis juste. C'est quand je "suis dans la mort" que je vois la différence. Je ressens peu la peur (ce qui pour moi est "être dans la mort"), mais beaucoup l'amour. Pourquoi aurais-je peur de demain ? Je n'en ai aucune raison. Et, de toute façon, je vais mourir un jour, je le sais déjà. Alors autant profiter de ce que la vie m'apporte. Ensuite, à chaque fois que j'ai été dans la panade, de toute façon, ça s'est rétabli naturellement. Comment dire ... J'ai confiance en l'avenir.
Après, sur ces notions de "monde qui va mal", oui, je le vois bien. Je ne suis pas responsable des autres (hormis mes enfants). Je fais ce que je peux à mon petit niveau, avec mes petits moyens. Et si un jour mon monde devait mal aller (ça a déjà été le cas, plein de fois), et bien j'agirai pour qu'il aille bien. Et ça ira bien, à terme. Positiver toujours . Les pensées attirent les réalisations. (Aimant ai-je dit ? )
D'ak . Merci pour l'invitationMatrices
Ayla: Oui. Ca serait superposable. N'hésite pas à développer!
Relation symbiotique, donc fusionnelle. Idéalisation.MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
Détachement. Désillusion (principe de réalité). Déplaisir (passage pas libre). Forclusion (élément symbolique). Peur de l'inconnu (angoisse)MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
Détachement (suite). Début de l'individuation, par dissociation d'avec l'autre (contact immédiat).MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
Individuation, avec l'autonomie. Le Soi est Soi.MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques.
Holographique : pensée en 2D VS pensée en 3D, voire plus.Ayla a écrit:Grov voit ces matrices comme des tiroirs (tiens, ils reviennent! ) de rangement de mémoire (il parle de mémoire holographique.j'ai pas relu récemment ce passage, c'est assez flou). en gros, les événements de vie importants se rangeraient/superposeraient sur le vécu de base qu'on aurait eu des ces 4 matrices. L'idée est intéressante et à maturer.
Parlerais-tu de la mémoire traumatique ? lien
Je le vois de la même manière.Ayla a écrit:Dans ce cas, la fusion/individuation pourrait peut-être être vécue et superposée sur des ressentis foetaux. Tout comme bien d'autres événements de vie.
Peut-être ...Ayla a écrit:Peut-être notre vécu de grossesse et naissance conditionne notre manière d'inter-agir et de se construire au monde.
A maturer.... ....
Une anecdote perso, juste pour le fun . Durant la grossesse de mon premier, sa mère écoutait en boucle une chanson. Elle devait y prendre du plaisir . De mémoire deux ans après sa naissance, cette chanson repassait à la radio, qu'on écoutait alors. Le gamin faisait une crise de larmes. Dès qu'il a entendu la chanson, il s'est arrêté net de pleurer, et à recommencé à sourire. Il était hypnotisé par la chanson. Dès qu'il partait en grosse crise, on lui mettait la chanson, pour le soulager. Il se détendait et se calmait à chaque fois. Peut-être que des éléments chimiques transmis par la mère durant la grossesse s'imprime dans le métabolisme ou la mémoire de l'enfant, qui sait ...
___________________________________________________________________________________________
Enfants surdoués: génie ou folie?
Tout dépend ce que tu entends par surdoué. Mesure du QI ? Mesure du QE ? etc ...Ayla a écrit:"Pour autant, le statut du Réel en psychanalyse demeure complexe. L'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est. Si le psychotique remplace la réalité par le délire, le névrosé de même ne peut accepter un fragment du réel et s'en voit barré l'accès." => et le surdoué alors?
Perso, je dirai qu'il n'échappe en rien à ces "classements" : lien. De ce que je connais de moi, je suppose me classer dans les "névrosés". Ce qui ne veut pas dire que je le vis mal . Tu imagines si personne n'avait de névroses, ou autres ? Le monde serait parfait !!
Bonne fin de semaine et bon weekend !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Oh oui ça gazouille et je roucoule
Bon week end à vous!
Souvenirs...
Walk on the wild side
Marie
Non rien de rien
La tendresse
Bon week end à vous!
Souvenirs...
Walk on the wild side
Marie
Non rien de rien
La tendresse
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:48, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Deux mois que je tisse ici...
Que de changements en deux mois!
Je me suis réunie ici, réouverte, réassurée.
Mon projet suit son cours. Je négocie maintenant avec banque et comptable pour la faisabilité financière. Je déménage fin juin.
Je constate que j'ai moins de temps pour poster, et je le vis positivement. La vie me happe doucement et avec enthousiasme.
Moins de temps pour l'instrospection. Plus de confiance en qui je suis et en mes valeurs/pensées/connaissances/ressentis/centres d'intérêts.
La boite à vitesse est réparée, la carrosserie remise à neuf et ajustée au moteur, je sors du circuit fermé et m'apprête à reprendre la route avec joie, prudence, et tact.
Je compte quand même bien faire des haltes régulières ici C'est ma pompe à essence quand même
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
I ain't got no woman just to call my special friend.
And I'm going to leave the city, got to go away.
I'm going to leave the city, got to go away.
All this fussing and fighting, man I sure can't stay.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
I didn't have no fellow, not even no place to go.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
She said "Lord have mercy on my wicked son."
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Cause it's soon one morning down the road I'm gone.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
I can't carry you baby, gonna carry somebody else.
Que de changements en deux mois!
Je me suis réunie ici, réouverte, réassurée.
Mon projet suit son cours. Je négocie maintenant avec banque et comptable pour la faisabilité financière. Je déménage fin juin.
Je constate que j'ai moins de temps pour poster, et je le vis positivement. La vie me happe doucement et avec enthousiasme.
Moins de temps pour l'instrospection. Plus de confiance en qui je suis et en mes valeurs/pensées/connaissances/ressentis/centres d'intérêts.
La boite à vitesse est réparée, la carrosserie remise à neuf et ajustée au moteur, je sors du circuit fermé et m'apprête à reprendre la route avec joie, prudence, et tact.
Je compte quand même bien faire des haltes régulières ici C'est ma pompe à essence quand même
Bon dimanche à vous
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
I ain't got no woman just to call my special friend.
And I'm going to leave the city, got to go away.
I'm going to leave the city, got to go away.
All this fussing and fighting, man I sure can't stay.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
I didn't have no fellow, not even no place to go.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
She said "Lord have mercy on my wicked son."
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Cause it's soon one morning down the road I'm gone.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
I can't carry you baby, gonna carry somebody else.
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu sembles être passée de la couture à la conduite automobile
Cool de lire que la suture se referme bien
En voiture Simone .... Aaahhh ... eeuuh ... pardon !!
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ce qu'il te faut maintenant, c'est de la "super sans plomb" pour bien booster ton moteur....de recherches
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
j'ai toujours eu des michmich autour de moi...mais ça, c'était avant
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Astier, fan...intelligence, perspicacité, verve, humour...respect!
De mettre en scène comme ça le discours abscons et la médiocrité, ça me saoule"
Ne confondons pas "essayer de voir quelque chose de brillant" et "se prendre la tête". On peut pas simplement ranger tous ceux qui réfléchissent dans le clan de ceux qui se prennent la tête. C'est quand même un amalgame très dangereux.
très bon spectacle:
c'est quand même pas compliqué!
extrait plus long:
et celui-là, ça faisait longtemps...
Et celui-là de bedos par astier...j'le connaissais pas
Bon début de semaine
NB: yipiyeah! le temps que je me réveille et me distraye, réponse favorable pour mon inscription au DIU psycho-périnatalité!
Dans un an, j'ai ma plaque officielle "Sage-femme praticienne en hapto, DIU psycho-périnat" => passerelle obstétrique-affective-psychanalytique établie (et c'était pas gagné!!)! (et bien sur, l'acupuncture sous le coude! )
De mettre en scène comme ça le discours abscons et la médiocrité, ça me saoule"
Ne confondons pas "essayer de voir quelque chose de brillant" et "se prendre la tête". On peut pas simplement ranger tous ceux qui réfléchissent dans le clan de ceux qui se prennent la tête. C'est quand même un amalgame très dangereux.
très bon spectacle:
c'est quand même pas compliqué!
extrait plus long:
et celui-là, ça faisait longtemps...
Et celui-là de bedos par astier...j'le connaissais pas
Bon début de semaine
NB: yipiyeah! le temps que je me réveille et me distraye, réponse favorable pour mon inscription au DIU psycho-périnatalité!
Dans un an, j'ai ma plaque officielle "Sage-femme praticienne en hapto, DIU psycho-périnat" => passerelle obstétrique-affective-psychanalytique établie (et c'était pas gagné!!)! (et bien sur, l'acupuncture sous le coude! )
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Page 3 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Cest flo :)
» Séries : Mais j'ai pas déjà vu cet épisode y'a 3 ans ?
» douante, alias doudou mais c'était déjà pris
» Les pervers narcissiques
» Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
» Séries : Mais j'ai pas déjà vu cet épisode y'a 3 ans ?
» douante, alias doudou mais c'était déjà pris
» Les pervers narcissiques
» Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Page 3 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum