C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
"L'intelligence, c'est la capacité à donner sens à ses connaissances, les relier et les utiliser pour produire du sens, de la pensée, de la recherche, de la création..." Catherine Dolto, dans une de ses conférences.
Allez...pour la route...ça faisait longtemps!
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:24, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Ca gazouille ?
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
Compromis/Compromission:
D'où l'incapacité à communiquer qui en découle, oui ...
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Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Le lien entre pulsion de vie/pulsion de mort et désir ? Quelqu'un sera toujours attiré par une autre personne "en vie", joyeuse, souriante. Et repoussé par une autre personne "en mort", qui plombe l'ambiance, qui tire la tronche.
Cette phrase me semble bien résumer le truc : "On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles. - Spinoza". Remplace "belles" par "laides", l'effet devrait être certain . Un lien vers un blog de philo sur le sujet : lien
J'ai cependant tendance à me dire que c'est commun. Prenons un exemple : pince toi. Tu vas autant ressentir la douleur que la pensée.
Ensuite, tu parles de somatisation là : lien. Je te rejoins, les pulsions non conscientisées sont dérivées sur le corps. L'angoisse se décharge sur le corps, par exemple. Et oui, de toute façon, la pulsion voudra être transformée, acceptée. Intégrée devrai-je dire. Rendre l'inconscient conscient. D'où on rejoint la notion de cycles d'ailleurs. C'est le syndrome de répétition : lien.
La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement : J'aime bien . Très vrai !
Instant T/T+n : je lis là une projection négative. Déjà, pourquoi se préoccuper de l'instant T+n ? Il y a déjà pas mal de choses à faire dans l'instant T, c'est ce moment là qu'il faut vivre. On verra pour la suite plus tard . Avec un petit bémol, la conséquence de ses actes, si je ramène à la conscience.
Imaginons quelqu'un qui somatise. La personne n'aura pas conscience de son ressenti, ou de ses émotions. Son expression corporelle peut alors en être gênée. C'est le principe de la communication non verbale : lien
Garder conscience de son ressenti aide, je suis d'accord avec toi . Après, j'aurai tendance à dire que ton symbolisme pourrait être lié à ton ressenti, et à ton corps. Je le verrai dans l'idéal comme partant de ton ventre, et de ta tête. Un automatisme, un peu comme le fait de respirer
Prenons le symbolisme des émotions dans la langue. Il reflète ce lien corps/esprit :
La peur : avoir l'estomac noué, avoir les genoux qui tremblent, etc ...
L'amour : avoir des papillons dans le ventre, une peine de cœur
...
Un petit lien : lien
Si tu le vis bien, c'est la seule chose à voir !
Perso, dans l'instant T, je n'ai normalement pas besoin de sécurité. Même si je fais attention à ce que mes actes pourront produire à l'instant T+n (la notion de responsabilité dite ci-dessus). Par contre, je prévois l'instant T+n sur les grandes lignes, quand nécessaire.
N.B. : j'ai mis beaucoup de liens. C'est afin de préciser mon propos. A ta lecture, j'ai l'impression que tu connais ces notions.
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La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
Sur l'image que tu donnes, je le verrai comme avec une dimension en plus. L'axe qui vient "vers l'écran". Ensuite, on peut plier l'image sur les axes, ça peut donner des résultats étonnants
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Pour moi, c'est cela la pulsion de vie : "être dans l'amour". J'avoue ne pas trop savoir comment le décrire, je le vis juste. C'est quand je "suis dans la mort" que je vois la différence. Je ressens peu la peur (ce qui pour moi est "être dans la mort"), mais beaucoup l'amour. Pourquoi aurais-je peur de demain ? Je n'en ai aucune raison. Et, de toute façon, je vais mourir un jour, je le sais déjà. Alors autant profiter de ce que la vie m'apporte. Ensuite, à chaque fois que j'ai été dans la panade, de toute façon, ça s'est rétabli naturellement. Comment dire ... J'ai confiance en l'avenir.
Après, sur ces notions de "monde qui va mal", oui, je le vois bien. Je ne suis pas responsable des autres (hormis mes enfants). Je fais ce que je peux à mon petit niveau, avec mes petits moyens. Et si un jour mon monde devait mal aller (ça a déjà été le cas, plein de fois), et bien j'agirai pour qu'il aille bien. Et ça ira bien, à terme. Positiver toujours . Les pensées attirent les réalisations. (Aimant ai-je dit ? )
Parlerais-tu de la mémoire traumatique ? lien
Une anecdote perso, juste pour le fun . Durant la grossesse de mon premier, sa mère écoutait en boucle une chanson. Elle devait y prendre du plaisir . De mémoire deux ans après sa naissance, cette chanson repassait à la radio, qu'on écoutait alors. Le gamin faisait une crise de larmes. Dès qu'il a entendu la chanson, il s'est arrêté net de pleurer, et à recommencé à sourire. Il était hypnotisé par la chanson. Dès qu'il partait en grosse crise, on lui mettait la chanson, pour le soulager. Il se détendait et se calmait à chaque fois. Peut-être que des éléments chimiques transmis par la mère durant la grossesse s'imprime dans le métabolisme ou la mémoire de l'enfant, qui sait ...
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Enfants surdoués: génie ou folie?
Perso, je dirai qu'il n'échappe en rien à ces "classements" : lien. De ce que je connais de moi, je suppose me classer dans les "névrosés". Ce qui ne veut pas dire que je le vis mal . Tu imagines si personne n'avait de névroses, ou autres ? Le monde serait parfait !!
Bonne fin de semaine et bon weekend !
Ca gazouille ?
Tu nous diras ?Ayla a écrit:Avant un départ pour 4 jours sur Paris (formation hapto périnatale ce coup-ci!! j'ai hâte!! c'est super à chaque fois! et c'est la première fois depuis 2 ans que j'y vais dans une belle humeur et belle estime de moi! ça devrait être encore meilleur! inviter les gens à se prolonger en soi quand on se sent en friche, ça me faisait tout chose, mon ptit coeur était tout effrayé (alors que les gens se sentent toujours bien accueillis et confortables à mon contact...) et les larmes aux yeux à chaque fois! cette fois, mon "hospitalité" sera de bon coeur, et il devrait vibrer de manière plus joyeuse! )
Image chat/souris. Le reflet. Le miroir
YES !Ayla a écrit:En cherchant des images pour illustrer ma réponse, je suis tombée sur cette page: Eveil et moi. Etre le miroir.
=>"Quand vous êtes le miroir, vous n’avez aucun problème avec les reflets, ils peuvent être grands, petits, beaux, laids, de n’importe quelle sorte. Pour vous, les reflets ne sont qu’une manifestation de votre qualité, identique à celle d’un miroir. Quand vous n’avez aucun problème avec les reflets, vous comprenez alors l’autolibération. Vous ne changez ni ne transformez rien. Vous êtes seulement dans votre nature véritable."
Donc, oui Je commence à bien me vivre depuis peu. Et c'est bon
Compromis/Compromission:
Héhéhé .Ayla a écrit:Ça m'a été particulièrement difficile. Jusqu'à récemment, jusqu'à ce que je me repositionne et m'affirme plus franchement, que j'assume QUI je suis , sans honte ni excuses d'être la personne que je suis, et d'oser penser ce que je pense (d'autant plus que j'ai plutôt du tact et de la tolérance à prime abord => récupérée dans mon ombre également )
Merci pour tes mots . Je ne saurai mieux le dire. Chez moi, généralement, je m'en rends compte lorsque je prend conscience que je suis trop allocentré. Je m'entends dire "mais pourquoi fait-il/elle ça ?". Alors que la question à me poser est "mais pourquoi Est-ce que je fais cela ?"Ayla a écrit:Je ne pouvais rester calme, car je n'étais pas entendue. Donc colère de dire dans le vent, colère de ne pas dire. = Rage, impuissance, frustration. Je me laissais tourner comme une toupie par tous les gens que j'aimais, car je sentais leur état interne. Je tournais sur place pour eux, pour qu'ils aient la sensation de filer droit.
D'où l'incapacité à communiquer qui en découle, oui ...
J'avoue mettre du temps avant de surchauffer. Peut-être chez moi un côté naïf, ou à trop vouloir voir le bon chez les gens.Ayla a écrit:Maintenant, le calme revient. Je ne veux plus me battre inutilement. Si on ne m'entends pas, si on continue à ne pas me respecter, et que le dialogue semble incohérent, je retourne à mes pénates avant de surchauffer.
Je connais ce schéma, mais pas personnellement. L'amour que je porte aux autres varie peu. Il faut vraiment me faire une grosse crasse pour que j'haïsse quelqu'un. Et là ça devient de la rage chez moi. Mais bon, ça a dû arriver quatre ou cinq fois en vingt ans, et sur des inconnus. Quant à me haïr, jamais. Je m'aime, sans notion d'égo mal placé. Si je ne m'aime pas, qui va le faire à ma place ? Sur le principe, c'est à relier en psychologie à la permanence d'objet : lien, ou à la bobine de Freud.Ayla a écrit:C'est le meilleur moyen de conserver l'amour que je porte aux gens que j'aime. Sinon, je vire en haine de ne pas me sentir aimée. Et comme je ne veux pas les haïr, je préférais me haïr. Ça te donne une idée du schéma que je suis en train de laisser derrière moi.
Je l'ai traduit sur ZC . Je comptais le faire, je ne me suis pas senti obligéAyla a écrit:C'est en anglais, mais merci pour le lien. Il est intéressant!
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Je pense donc je suis // Je ressens donc je suis:
Ce sont les notions psychologiques d'intrication et de désintrication pulsionnelle (lien), introduites par la seconde topique de Freud (lien). Ca a bougé depuis Freud ceci dit.Ayla a écrit:Je veux bien que tu développes autour du lien avec pulsions de vie/mort et désir
Le lien entre pulsion de vie/pulsion de mort et désir ? Quelqu'un sera toujours attiré par une autre personne "en vie", joyeuse, souriante. Et repoussé par une autre personne "en mort", qui plombe l'ambiance, qui tire la tronche.
Cette phrase me semble bien résumer le truc : "On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles. - Spinoza". Remplace "belles" par "laides", l'effet devrait être certain . Un lien vers un blog de philo sur le sujet : lien
Je ne saurai dire. Pour moi, j'utilise les "deux modes en conscience". Ils sont liés : j'ai conscience en même temps de mon corps et de ma pensée. Mais ... je ne généraliserai pas mon cas, par méconnaissance des autres.Ayla a écrit:La maîtrise de soi serait de pouvoir user des deux modes en conscience?
J'ai cependant tendance à me dire que c'est commun. Prenons un exemple : pince toi. Tu vas autant ressentir la douleur que la pensée.
Pourquoi veux-tu séparer pensée et corps ?Ayla a écrit:Intéressant la notion des dimensions. Espace. Temps. Voila ce que ça m'inspire:
En termes psychologiques, le clivage mène par définition à la dissociation des émotions (lien), et si on continue éventuellement à la déréalisation ou dépersonnalisation de soi. Pour reprendre ton exemple, si j'ai à le formuler : je pense être heureux, donc je suis heureux. Avoir l'estomac qui brûle me rendra aigri, donc je ne serai pas heureux.Ayla a écrit:- Si la conscience est située dans la pensée/la raison ("je pense donc/ce que je ressens, donc je suis"):
pour moi, elle prend le pas sur le corps. J'aurai tendance à dire que cela mène plus facilement au clivage, à leur déliaison. (je pense être heureux, donc je me sens heureux...même si j'ai l'estomac qui brûle, des insomnies...ou tout autre symptôme dont je fais abstraction pour garder le fil de ma pensée et le "contrôle" de ce que je veux être. J'ai tendance à penser que tout symptôme exprime quelque chose de non pensé, et de plus en plus fort. La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement)
Niveau temporel. A l'instant T, on se pense heureux et on se ressent heureux, mais à l'instant T+n, on se fait une crise cardiaque ou un cancer... (c'est extrapolé/caricaturé, mais c'est pour faire passer l'idée)
Ensuite, tu parles de somatisation là : lien. Je te rejoins, les pulsions non conscientisées sont dérivées sur le corps. L'angoisse se décharge sur le corps, par exemple. Et oui, de toute façon, la pulsion voudra être transformée, acceptée. Intégrée devrai-je dire. Rendre l'inconscient conscient. D'où on rejoint la notion de cycles d'ailleurs. C'est le syndrome de répétition : lien.
La Vie est créative pour trouver son équilibre, même dans le dysfonctionnement : J'aime bien . Très vrai !
Instant T/T+n : je lis là une projection négative. Déjà, pourquoi se préoccuper de l'instant T+n ? Il y a déjà pas mal de choses à faire dans l'instant T, c'est ce moment là qu'il faut vivre. On verra pour la suite plus tard . Avec un petit bémol, la conséquence de ses actes, si je ramène à la conscience.
Je suis d'accord avec toi quant au résultat du non apprentissage.Ayla a écrit:- Si la conscience est située dans le ressenti/le corps ("je ressens donc/ce que je pense, donc je suis"):
à l'instant T, pas forcément évident (si en effet on n'a pas une bonne connaissance/écoute de soi par non apprentissage) de penser/symboliser/mettre du sens sur le ressenti, la sensation, l'émotion. On n'a pas toujours les mots.
C'est pas pour autant que les émotions prennent le dessus (ça, je le vois plutôt quand on s'emporte dans un élan de réactivité impulsif non pensé également, quand énergétiquement/émotionnellement trop chargé => ça explose ou implose selon)
Mais de garder la conscience sur le ressenti permet de s'exprimer plus authentiquement, de plus en plus à tous les instants de vie, donc de rester lié/entier le plus souvent possible. Je symbolise et me verbalise en ce moment à partir de mon ressenti. Ça part plus de mon ventre que de ma tête tout ce qui sort. C'est instantané.
Et depuis quelques mois, c'est tout ok et bénéfique ce que je m'entends dire.
Imaginons quelqu'un qui somatise. La personne n'aura pas conscience de son ressenti, ou de ses émotions. Son expression corporelle peut alors en être gênée. C'est le principe de la communication non verbale : lien
Garder conscience de son ressenti aide, je suis d'accord avec toi . Après, j'aurai tendance à dire que ton symbolisme pourrait être lié à ton ressenti, et à ton corps. Je le verrai dans l'idéal comme partant de ton ventre, et de ta tête. Un automatisme, un peu comme le fait de respirer
Prenons le symbolisme des émotions dans la langue. Il reflète ce lien corps/esprit :
La peur : avoir l'estomac noué, avoir les genoux qui tremblent, etc ...
L'amour : avoir des papillons dans le ventre, une peine de cœur
...
Un petit lien : lien
Si tu le vis bien, c'est la seule chose à voir !
.Ayla a écrit:Par contre, avant, et pendant deux ans, ça partait du même endroit, mais quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait. Je m'entendais être et sentir des choses que je ne souhaitais aucunement (mon inconscient s'exprimait, et il était en sale état).
A l'instant T, c'était délié et dissonant, mais je ne m'étais pas écoutée ni laissée vivre depuis et pendant des années, donc c'était violent et noir.
Mais à l'instant T+1, cela devient de la satisfaction de vie, que je souhaite bien nourrir et préserver maintenant que je la découvre.
A ta lecture, j'ai tendance à croire que tu t'es mise dans ce mode (quand je m'entendais, ma raison/ma tête était très contrariée de ce qui sortait). Tu t'entends maintenant, et ta raison/tête ne me semble pas contrariée. Qu'en dis-tu ?Ayla a écrit:Si je m'étais mise en mode "je ressens ce que je pense", j'aurai remis une couche sur mon Moi
Ayla a écrit:et ma souffrance profonde que je bâillonnais et déniais depuis toute petite (car je me pensais forte, donc je me sentais forte.) Et je repartais pour un tour de ce que je savais déjà si bien faire, mais qui ne me permettait aucune projection positive de vie (morte à 40ans, sans gamins...jamais pu me voir au delà depuis toute gamine // ou alors accès mégalo "jserai célèbre et riche car je suis super forte et intelligente", mais je sentais que c'était pas juste, bien que pas impossible)
A titre personnel, je vois une nuance là, de par la notion de contrôle de soi que tu rajoutes. Cette notion de contrôle me semble liée à un besoin de sécurité : Pyramide de MaslowAyla a écrit:La connaissance de soi vient donc bien de "je ressens donc je pense donc je suis", en tout cas, d'après mon vécu, pour mon chemin de vie. et le contrôle de soi par "je ressens ce que je pense"="je pense donc je ressens".
Perso, dans l'instant T, je n'ai normalement pas besoin de sécurité. Même si je fais attention à ce que mes actes pourront produire à l'instant T+n (la notion de responsabilité dite ci-dessus). Par contre, je prévois l'instant T+n sur les grandes lignes, quand nécessaire.
Oui, comme toujoursAyla a écrit:En espérant être compréhensible...
N.B. : j'ai mis beaucoup de liens. C'est afin de préciser mon propos. A ta lecture, j'ai l'impression que tu connais ces notions.
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La Vie/La Mort - Le Yin/Le Yang
HéhéhéAimant : Ce sont des sujets dont on pourrait parler longtemps, hein ?
Ayla : Oui! Jusqu'à notre dernier souffle
Je ne suis pas prosélyte, alors j'ai tendance à les garder pour moi. Si tu les accueilles bien, alors ...Ayla a écrit: or not ...Tout est croyance...Mais en tout cas, ces croyances et réflexions là me font du bien. Alors, je garde et je nourris...
Tu aimes bien penser pour toi . Rien de plus normalAyla a écrit:j'étais athée et braquée contre les religions pendant des années, malgré une éducation catholique. J'ai réajusté avec le temps, et ma première dépression. Je suis ok avec le fond, la philosophie et la vision de la vie que l'on retrouve dans beaucoup de religions, par contre, je suis allergique aux dogmes, à la manière dont les hommes s'en servent...du coup, je ne prends que ce qui m'intéresse, et je fais mes liens et ma propre vision de la vie
Intéressant pour le "plus ou moins intenses", . Je ne l'avais pas vu sous cet angle. Tu viens de me donner un os là !!Ayla a écrit:Intéressant que tu me parles de courbe sinusoïdale et de biorythmes. J'ai également tourné autour de cette image un bon bout de temps, puis elle s'est enrichie. Et c'est là encore toujours en mouvement et en créativité.(NB: la sinusoïde est dans le yin/yang, et le biorythme aussi (il peut se lire de manière cyclique )
Cycles plus ou moins courts...et plus ou moins intenses (sur un axe horizontal, soit on a une ondulation modérée et harmonieuse, soit en dent de scie, en pics...) à chacun son rythme, sa fréquence, son ondulation...
=>
Sur l'image que tu donnes, je le verrai comme avec une dimension en plus. L'axe qui vient "vers l'écran". Ensuite, on peut plier l'image sur les axes, ça peut donner des résultats étonnants
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Je vais squatter ton fil à forceAyla a écrit:Si tu veux développer, n'hésite pasAimant:J'ai l'impression de le voir différemment que toi sur l'achèvement. C'est aussi une manière que j'ai de voir ma vie. Quoiqu'il en soit, demain ne pourra être meilleur qu'aujoud'hui.
Pour moi, c'est cela la pulsion de vie : "être dans l'amour". J'avoue ne pas trop savoir comment le décrire, je le vis juste. C'est quand je "suis dans la mort" que je vois la différence. Je ressens peu la peur (ce qui pour moi est "être dans la mort"), mais beaucoup l'amour. Pourquoi aurais-je peur de demain ? Je n'en ai aucune raison. Et, de toute façon, je vais mourir un jour, je le sais déjà. Alors autant profiter de ce que la vie m'apporte. Ensuite, à chaque fois que j'ai été dans la panade, de toute façon, ça s'est rétabli naturellement. Comment dire ... J'ai confiance en l'avenir.
Après, sur ces notions de "monde qui va mal", oui, je le vois bien. Je ne suis pas responsable des autres (hormis mes enfants). Je fais ce que je peux à mon petit niveau, avec mes petits moyens. Et si un jour mon monde devait mal aller (ça a déjà été le cas, plein de fois), et bien j'agirai pour qu'il aille bien. Et ça ira bien, à terme. Positiver toujours . Les pensées attirent les réalisations. (Aimant ai-je dit ? )
D'ak . Merci pour l'invitationMatrices
Ayla: Oui. Ca serait superposable. N'hésite pas à développer!
Relation symbiotique, donc fusionnelle. Idéalisation.MPF I:
Cette matrice là est liée à l'état original de l'existence intra-utérine, durant laquelle l'enfant et la mère vivent en symbiose.
A moins que des stimuli nocifs n'interfèrent, les conditions sont idéales pour l'enfant. Ceci n'est bien évidemment pas toujours le cas, les conditions optimales peuvent connaître maintes altérations, en particulier en fin de grossesse.
Détachement. Désillusion (principe de réalité). Déplaisir (passage pas libre). Forclusion (élément symbolique). Peur de l'inconnu (angoisse)MPF II:
Ce modèle empirique est lié à la première phase de l'accouchement (début de travail). Les conditions de la vie intra-utérine, proches de l'idéal vont cesser. Le monde du foetus est perturbé; d'abord de manière insidieuse par des sécrétions hormonales, puis de façon mécanique par des contractions utérines périodiques. Durant cette phase, les contractions pressent et poussent le foetus mais le col de l'utérus étant fermé, le passage n'est pas libre.[...]
L'élément symbolique associé à cette première phase de l'accouchement est l'expérience de fusion cosmique. L'angoisse est intense mais son origine n'est pas identifiable.
L'individu a tendance à interpréter son environnement immédiat, voire le monde entier, en termes paranoïaques.
Détachement (suite). Début de l'individuation, par dissociation d'avec l'autre (contact immédiat).MPF III:
Cette matrice est liée à la seconde phase clinique de l'accouchement (dilatation). Les contractions utérines se poursuivent, mais le col de l'utérus est à présent dilaté et la progression à travers la filière pelvigénitale est possible.
Le foetus mène une lutte acharnée pour sa survie; il ressent de fortes pressions mécaniques et éprouve souvent une suffocation intense. Au moment de l'expulsion, le foetus peut connaître un contact immédiat avec des matières biologiques comme du sang, des mucosités, du liquide amniotique, de l'urines et même des selles.
Individuation, avec l'autonomie. Le Soi est Soi.MPF IV:
Cette matrice périnatale est liée à la phase ultime de l'accouchement, l'expulsion de l'enfant. Les expériences angoissantes culminent, la progression à travers la filière pelvigénitale touche à sa fin et l'intensification ultime de la tension et de la souffrance est suivie d'un soulagement et d'une relaxation soudains. L'enfant naît et après une période prolongée de ténèbres est confronté pour la première fois à l'intensité lumineuse du jour. Le cordon ombilical est sectionné. La séparation physique de l'enfant d'avec la mère est achevé et l'existence du nouveau-né en tant qu'individu autonome commence.
[...]
Sur un plan symbolique et spirituel, la manifestation de la MPF IV constitue l'expérience de mort/re-naissance. Elle marque le terme et la résolution de ce conflit.
Il est paradoxal de noter que l'individu, qui se trouve sur le point de vivre une libération ineffable, éprouve le sentiment de l'imminence d'une catastrophe aux proportions gigantesques.
Holographique : pensée en 2D VS pensée en 3D, voire plus.Ayla a écrit:Grov voit ces matrices comme des tiroirs (tiens, ils reviennent! ) de rangement de mémoire (il parle de mémoire holographique.j'ai pas relu récemment ce passage, c'est assez flou). en gros, les événements de vie importants se rangeraient/superposeraient sur le vécu de base qu'on aurait eu des ces 4 matrices. L'idée est intéressante et à maturer.
Parlerais-tu de la mémoire traumatique ? lien
Je le vois de la même manière.Ayla a écrit:Dans ce cas, la fusion/individuation pourrait peut-être être vécue et superposée sur des ressentis foetaux. Tout comme bien d'autres événements de vie.
Peut-être ...Ayla a écrit:Peut-être notre vécu de grossesse et naissance conditionne notre manière d'inter-agir et de se construire au monde.
A maturer.... ....
Une anecdote perso, juste pour le fun . Durant la grossesse de mon premier, sa mère écoutait en boucle une chanson. Elle devait y prendre du plaisir . De mémoire deux ans après sa naissance, cette chanson repassait à la radio, qu'on écoutait alors. Le gamin faisait une crise de larmes. Dès qu'il a entendu la chanson, il s'est arrêté net de pleurer, et à recommencé à sourire. Il était hypnotisé par la chanson. Dès qu'il partait en grosse crise, on lui mettait la chanson, pour le soulager. Il se détendait et se calmait à chaque fois. Peut-être que des éléments chimiques transmis par la mère durant la grossesse s'imprime dans le métabolisme ou la mémoire de l'enfant, qui sait ...
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Enfants surdoués: génie ou folie?
Tout dépend ce que tu entends par surdoué. Mesure du QI ? Mesure du QE ? etc ...Ayla a écrit:"Pour autant, le statut du Réel en psychanalyse demeure complexe. L'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est. Si le psychotique remplace la réalité par le délire, le névrosé de même ne peut accepter un fragment du réel et s'en voit barré l'accès." => et le surdoué alors?
Perso, je dirai qu'il n'échappe en rien à ces "classements" : lien. De ce que je connais de moi, je suppose me classer dans les "névrosés". Ce qui ne veut pas dire que je le vis mal . Tu imagines si personne n'avait de névroses, ou autres ? Le monde serait parfait !!
Bonne fin de semaine et bon weekend !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Oh oui ça gazouille et je roucoule
Bon week end à vous!
Souvenirs...
Walk on the wild side
Marie
Non rien de rien
La tendresse
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La tendresse
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Deux mois que je tisse ici...
Que de changements en deux mois!
Je me suis réunie ici, réouverte, réassurée.
Mon projet suit son cours. Je négocie maintenant avec banque et comptable pour la faisabilité financière. Je déménage fin juin.
Je constate que j'ai moins de temps pour poster, et je le vis positivement. La vie me happe doucement et avec enthousiasme.
Moins de temps pour l'instrospection. Plus de confiance en qui je suis et en mes valeurs/pensées/connaissances/ressentis/centres d'intérêts.
La boite à vitesse est réparée, la carrosserie remise à neuf et ajustée au moteur, je sors du circuit fermé et m'apprête à reprendre la route avec joie, prudence, et tact.
Je compte quand même bien faire des haltes régulières ici C'est ma pompe à essence quand même
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
I ain't got no woman just to call my special friend.
And I'm going to leave the city, got to go away.
I'm going to leave the city, got to go away.
All this fussing and fighting, man I sure can't stay.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
I didn't have no fellow, not even no place to go.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
She said "Lord have mercy on my wicked son."
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Cause it's soon one morning down the road I'm gone.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
I can't carry you baby, gonna carry somebody else.
Que de changements en deux mois!
Je me suis réunie ici, réouverte, réassurée.
Mon projet suit son cours. Je négocie maintenant avec banque et comptable pour la faisabilité financière. Je déménage fin juin.
Je constate que j'ai moins de temps pour poster, et je le vis positivement. La vie me happe doucement et avec enthousiasme.
Moins de temps pour l'instrospection. Plus de confiance en qui je suis et en mes valeurs/pensées/connaissances/ressentis/centres d'intérêts.
La boite à vitesse est réparée, la carrosserie remise à neuf et ajustée au moteur, je sors du circuit fermé et m'apprête à reprendre la route avec joie, prudence, et tact.
Je compte quand même bien faire des haltes régulières ici C'est ma pompe à essence quand même
Bon dimanche à vous
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
I ain't got no woman just to call my special friend.
And I'm going to leave the city, got to go away.
I'm going to leave the city, got to go away.
All this fussing and fighting, man I sure can't stay.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
I didn't have no fellow, not even no place to go.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
She said "Lord have mercy on my wicked son."
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Cause it's soon one morning down the road I'm gone.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
I can't carry you baby, gonna carry somebody else.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu sembles être passée de la couture à la conduite automobile
Cool de lire que la suture se referme bien
En voiture Simone .... Aaahhh ... eeuuh ... pardon !!
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ce qu'il te faut maintenant, c'est de la "super sans plomb" pour bien booster ton moteur....de recherches
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
j'ai toujours eu des michmich autour de moi...mais ça, c'était avant
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Astier, fan...intelligence, perspicacité, verve, humour...respect!
De mettre en scène comme ça le discours abscons et la médiocrité, ça me saoule"
Ne confondons pas "essayer de voir quelque chose de brillant" et "se prendre la tête". On peut pas simplement ranger tous ceux qui réfléchissent dans le clan de ceux qui se prennent la tête. C'est quand même un amalgame très dangereux.
très bon spectacle:
c'est quand même pas compliqué!
extrait plus long:
et celui-là, ça faisait longtemps...
Et celui-là de bedos par astier...j'le connaissais pas
Bon début de semaine
NB: yipiyeah! le temps que je me réveille et me distraye, réponse favorable pour mon inscription au DIU psycho-périnatalité!
Dans un an, j'ai ma plaque officielle "Sage-femme praticienne en hapto, DIU psycho-périnat" => passerelle obstétrique-affective-psychanalytique établie (et c'était pas gagné!!)! (et bien sur, l'acupuncture sous le coude! )
De mettre en scène comme ça le discours abscons et la médiocrité, ça me saoule"
Ne confondons pas "essayer de voir quelque chose de brillant" et "se prendre la tête". On peut pas simplement ranger tous ceux qui réfléchissent dans le clan de ceux qui se prennent la tête. C'est quand même un amalgame très dangereux.
très bon spectacle:
c'est quand même pas compliqué!
extrait plus long:
et celui-là, ça faisait longtemps...
Et celui-là de bedos par astier...j'le connaissais pas
Bon début de semaine
NB: yipiyeah! le temps que je me réveille et me distraye, réponse favorable pour mon inscription au DIU psycho-périnatalité!
Dans un an, j'ai ma plaque officielle "Sage-femme praticienne en hapto, DIU psycho-périnat" => passerelle obstétrique-affective-psychanalytique établie (et c'était pas gagné!!)! (et bien sur, l'acupuncture sous le coude! )
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
La vie de Brian..Les Monthy Python. J'ai découvert tardivement mais j'adore leur humour absurde si sensé
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Génial j'avais oublié ce terme, derrière "scotchée", "stupeur", "choquée", que j'ai employé très souvent ces dernières années dans mon journal perso..//.. (quand on est médusé, la pensée l'est aussi)..//..
Trop tard pour ma journée chargé c'est l'heure de la "médit de rangement" mais je reviendrai faire la causette avec toi : j'aime à retrouver cette ambiance de notes de stage que tu apporte là ! Je tasse avec force toutes les questions qui veulent monter !! Ce sera pour l'aube de demain !
En plus revoir les monty pythons, miam !
Merci
et belle soirée-nuit-rêve
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Impressionnant ..... !!!
J'aurais possiblement pas mal de questions à te poser sur ces domaines que je découvre ( psychosomatothérapie, haptomonie... )
Du coup, qu'est-ce qui t'as le plus aidée à découvrir tes émotions Ayla ? après ton petit bonjour sur mon fil j'étais passée par ici et j'ai découvert ton chemin de warrior !! Tu m'as semblé avoir accumulé plus de coups durs, à moins que mon burn-out ne soit pas encore tout à fait complet
En lisant la thérapie férenczienne je me demandais comment ça marche ????? je veux dire, de quelle manière l'encadrant parvient à entrainer le groupe et l'individu au laisser-aller ?? Merci d'avoir partagé sur cette expérience ! Ereen
J'aurais possiblement pas mal de questions à te poser sur ces domaines que je découvre ( psychosomatothérapie, haptomonie... )
Du coup, qu'est-ce qui t'as le plus aidée à découvrir tes émotions Ayla ? après ton petit bonjour sur mon fil j'étais passée par ici et j'ai découvert ton chemin de warrior !! Tu m'as semblé avoir accumulé plus de coups durs, à moins que mon burn-out ne soit pas encore tout à fait complet
En lisant la thérapie férenczienne je me demandais comment ça marche ????? je veux dire, de quelle manière l'encadrant parvient à entrainer le groupe et l'individu au laisser-aller ?? Merci d'avoir partagé sur cette expérience ! Ereen
Ereen- Messages : 420
Date d'inscription : 16/05/2015
Localisation : Rhône-Alpes
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci pour vos retours!
J'ai toujours une hésitation au moment de poster. A la longueur du post (qui est néanmoins toujours trop court par rapport à tout ce que j'aimerai déposer ici! , au contenu (que je crains être dérangeant, remuant), à la non-synthèse de toutes ces idées...Bon, et pis, je me dis, ici, c'est chez wam. J'ai ouvert ce fil pour oser penser et m'exprimer sur ce qui me tient à coeur. Si ça en froisse ou gène certains, et ben, ils ne viendront plus me lire...et pis j'y passe quand même du temps à écrire tout ça, alors si c'est pour finir sur "suppr", ça me va pas, ça deviendrait une pensée stérile
Alors merci, de vous lire au réveil, ça me confirme dans mon for intérieur ce droit à la réflexion et à être moi-même, sans être isolée et incomprise du monde
@Mag: le tassage de pensée à tenu la nuit ou ton inconscient t'a-t-il pondu de jolis rêves?
J'aime tes passages sur mon fil, je te lis toujours avec sourire et plaisir. Des p'tits brins de causette farcis par là volontiers
@Ereen: Bienvenue zici, dans mon ptit fil d'introspection réflexion partagé
Quand j'dis que y'a de l'écho... chemin de warrior, ou d'amazone!...
en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur! Il est temps après tout ce temps!
Qu'est ce qui m'a aidé à découvrir mes émotions?...J'ai écouté mon coeur et laissé agir mes tripes sous ses commandes il y a 5 ans. De manière inconsciente et insouciante et utopiste. Bref, j'ai laissé place à mon coeur d'enfant. J'ai eu peur, j'ai eu mal, j'ai ravivé une souffrance et j'ai souffert de réaliser de que je ne savais pas prendre soin de moi et répondre de manière juste à cette petite. J'ai appris, et j'apprends toujours, à devenir un bon père, une bonne mère pour moi, et c'était pas aisé (difficile d'introjecter des facettes qu'on a pas encore rencontré! ça reste un rêve dont j'ai douté, et qui guidait mes actes sans pour autant m'apaiser jusqu'il y a peu)! Je comprends pourquoi je me sentais pas prête à être mère pendant de si longues années! (si mon enfant écopait de ma souffrance, je n'aurai pu l'apaiser, et j'aurai redoublé la mienne, que je lui aurai communiqué...bref, je sentais que ça aurait été un beau merdier affectif!)
Sans un bon suivi psy, je ne serai pas parvenue à en réchapper. Seule, c'est pas possible. J'ai du apprendre et accepter cela aussi, pour mon plus grand bien (j'ai du faire seule par mauvais environnement. d'être capable de refaire confiance à bon escient aujourd'hui (je l'espère!! je compte sur mes radars internes que j'ai enfin apprivoisé à ce jour!!), à ceux qui sont dignes de confiance, et ils courent pas les rues...c'est une belle avancée et ça me change la vie!! j'apprécie enfin mon périple et commence à voir le paysage!!)
Ne pense pas que j'ai accumulé plus de coups durs...chacun à son lot de souffrance, et de ce que j'ai entr(h)aperçu de toi sur ton fil, tu as de belles balafres et cicatrices aussi!!
Pour ma part, j'ai gratté les croûtes avec acharnement frisant parfois le masochisme tellement elles me dérangeaient, m'irritaient, me gênaient. C'était pas le meilleur soin, mais ça m'a permis petit à petit de trouver et apprendre à désinfecter la plaie plutôt que d'entretenir l'inflammation. Mais j'suis pas passée loin des soins intensifs!!! Sacré carafon, mais mon entêtement m'a enfin mené à moi!
Je conseille pas ma manière de faire. Chacun a son chemin et trouve sur celui-ci les bons éléments pour 1)apprécier la route qu'il parcourt et 2) arriver à la destination qu'il s'est donné.
Moi, j'ai débuté ma route en mode bourrain!! Chaud devant vu que y'a le feu derrière!!! J'allais pas faire long feu à ce rythme!!
NB: j'aime bien ton avatar et l'énergie qu'il dégage. Il vient d'où sans indiscrétion?
Je m'en tiens là pour ce matin, j'vais aller m'aérer et courir mes 8km avant d'aller manger avec une amie de cette école que j'ai pas revu depuis quelques mois!
J'ai toujours une hésitation au moment de poster. A la longueur du post (qui est néanmoins toujours trop court par rapport à tout ce que j'aimerai déposer ici! , au contenu (que je crains être dérangeant, remuant), à la non-synthèse de toutes ces idées...Bon, et pis, je me dis, ici, c'est chez wam. J'ai ouvert ce fil pour oser penser et m'exprimer sur ce qui me tient à coeur. Si ça en froisse ou gène certains, et ben, ils ne viendront plus me lire...et pis j'y passe quand même du temps à écrire tout ça, alors si c'est pour finir sur "suppr", ça me va pas, ça deviendrait une pensée stérile
Alors merci, de vous lire au réveil, ça me confirme dans mon for intérieur ce droit à la réflexion et à être moi-même, sans être isolée et incomprise du monde
@Mag: le tassage de pensée à tenu la nuit ou ton inconscient t'a-t-il pondu de jolis rêves?
J'aime tes passages sur mon fil, je te lis toujours avec sourire et plaisir. Des p'tits brins de causette farcis par là volontiers
@Ereen: Bienvenue zici, dans mon ptit fil d'introspection réflexion partagé
Quand j'dis que y'a de l'écho... chemin de warrior, ou d'amazone!...
en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur! Il est temps après tout ce temps!
Qu'est ce qui m'a aidé à découvrir mes émotions?...J'ai écouté mon coeur et laissé agir mes tripes sous ses commandes il y a 5 ans. De manière inconsciente et insouciante et utopiste. Bref, j'ai laissé place à mon coeur d'enfant. J'ai eu peur, j'ai eu mal, j'ai ravivé une souffrance et j'ai souffert de réaliser de que je ne savais pas prendre soin de moi et répondre de manière juste à cette petite. J'ai appris, et j'apprends toujours, à devenir un bon père, une bonne mère pour moi, et c'était pas aisé (difficile d'introjecter des facettes qu'on a pas encore rencontré! ça reste un rêve dont j'ai douté, et qui guidait mes actes sans pour autant m'apaiser jusqu'il y a peu)! Je comprends pourquoi je me sentais pas prête à être mère pendant de si longues années! (si mon enfant écopait de ma souffrance, je n'aurai pu l'apaiser, et j'aurai redoublé la mienne, que je lui aurai communiqué...bref, je sentais que ça aurait été un beau merdier affectif!)
Sans un bon suivi psy, je ne serai pas parvenue à en réchapper. Seule, c'est pas possible. J'ai du apprendre et accepter cela aussi, pour mon plus grand bien (j'ai du faire seule par mauvais environnement. d'être capable de refaire confiance à bon escient aujourd'hui (je l'espère!! je compte sur mes radars internes que j'ai enfin apprivoisé à ce jour!!), à ceux qui sont dignes de confiance, et ils courent pas les rues...c'est une belle avancée et ça me change la vie!! j'apprécie enfin mon périple et commence à voir le paysage!!)
Ne pense pas que j'ai accumulé plus de coups durs...chacun à son lot de souffrance, et de ce que j'ai entr(h)aperçu de toi sur ton fil, tu as de belles balafres et cicatrices aussi!!
Pour ma part, j'ai gratté les croûtes avec acharnement frisant parfois le masochisme tellement elles me dérangeaient, m'irritaient, me gênaient. C'était pas le meilleur soin, mais ça m'a permis petit à petit de trouver et apprendre à désinfecter la plaie plutôt que d'entretenir l'inflammation. Mais j'suis pas passée loin des soins intensifs!!! Sacré carafon, mais mon entêtement m'a enfin mené à moi!
Je conseille pas ma manière de faire. Chacun a son chemin et trouve sur celui-ci les bons éléments pour 1)apprécier la route qu'il parcourt et 2) arriver à la destination qu'il s'est donné.
Moi, j'ai débuté ma route en mode bourrain!! Chaud devant vu que y'a le feu derrière!!! J'allais pas faire long feu à ce rythme!!
NB: j'aime bien ton avatar et l'énergie qu'il dégage. Il vient d'où sans indiscrétion?
Je m'en tiens là pour ce matin, j'vais aller m'aérer et courir mes 8km avant d'aller manger avec une amie de cette école que j'ai pas revu depuis quelques mois!
Au plaisir d'échanger et partager, et bon début journée à vous!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:27, édité 3 fois (Raison : quelques fautes et une fleur manquante :))
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
GraveAyla a écrit: c'est chez wam.
Han je fais ça tellement souvent ^^Ayla a écrit: alors si c'est pour finir sur "suppr"
Ayla a écrit: # chemin de warrior, ou d'amazone!.
# en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur!
On pourra initier le groupe des Amazones warrior women !!!!!!!!!!! bouhaha
Je pense j'aime bien quand même au fond la combattivité ^^ genre arts martiaux
C'est vraiment marrant je pense qu'on a eu un cheminement similaire, je me reconnais dans ce que tu dis, et pareil, je commence à saisir l'importance de cette toute petite chose prendre soin de soi... Sauver l'enfant à l'intérieur je me disais, mais, comme tu dis, ça revient à être son propre parent. Et tellement difficile, il faut se nourrir de tout, des lectures, des qualités retrouvées dans certaines adultes au hasard des rencontres, c'est tellement la démerde !!!!! Tu vas encore plus loin en appuyant sur être sa propre mère (le rapport à l'affectif, l'enjeu comblement/frustration), être son propre père (retrouver un rythme, une discipline peut-être je dirais, en tout cas j'ai un mal fou sur cet aspect en ce moment... ) (toi aussi tu n'as pas eu le soutien optimal durant ton enfance ? désolée j'espère pas toucher un point sensible ) Je commence aussi à peine à toucher à ces jolis mots que tu développes : arrêter de lutter, accepter, supporter, assumer ! . Dans plein de situations, combien je m'enlisais à me perdre en justifications..., il est temps d'en avoir plus rien à foutre, assumer !! Et assumer oblige à aller concorder avec son moi profond, arrêter de se cacher... "Ca ne sert à rien de vous cacher, de toute manière on vous a vu ! ; montrez-vous, mettez-vous dans la lumière, osez" super phrase d'une prof que j'ai eu dans un cours de communication récemment !! Des solutions communes à un parcours similaire, je table sur un échange fructueux ! (sinon tu as du travailler à l'hopital aussi ?? - j'y suis passée, veni vedi )
Merci ça me fait très plaisir je sais pas d'où l'image vient, je l'ai trouvé en googolisant il y a longtemps. Ca doit venir d'un filmAyla a écrit: NB: j'aime bien ton avatar et l'énergie qu'il dégage.
Ayla a écrit: 8km
whaaaaouw
Ereen- Messages : 420
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ayla: alors si c'est pour finir sur "suppr"
Ereen: Han je fais ça tellement souvent ^^
=> un conseil/suggestion, tu prends ou tu prends pas as you want...au lieu de "suppr", copiecolle sur un doc word. Tu gardes une trace et peux te relire à froid, avec un autre regard. Ca a du bon pour l'instrospection et l'acceptation de soi...
Ayla a écrit:
# chemin de warrior, ou d'amazone!.
# en chemin vers la paix intérieure et vers la découverte de la tendresse et de la douceur!
Ereen:
On pourra initier le groupe des Amazones warrior women !!!!!!!!!!! bouhaha
Je pense j'aime bien quand même au fond la combattivité ^^ genre arts martiaux
La combativité m'a sauvé! enfance plutôt , j'suis allée au bout de cet aspect de moi (et intégré ma force et mon courage) via 3 ans de boxe . Super sport, très complet, mais pratiqué par beaucoup de bourrins (et oui, on boxe pas pour rien non plus! ), enfin en tout cas dans le club où j'ai pratiqué.
Aujourd'hui je sais que je peux et sais me battre si il faut, mais je n'ai plus envie de me prendre des coups. J'ai pris conscience de mes limites et je n'ai plus besoin de les dépasser.
Enfin!!, Du coup, et pour le coup, je me retrouve dans le coup de la vie, in the life on the middle of my life... Et commence à l'apprécier C'est bon d'être juste soi et de pas avoir montrer les crocs ou tirer au bazooka à tout va pour défendre son droit d'exister.
Bon, c'est pas exclu qu'un art martial me retitille pas un jour ou l'autre. J'aime la philosophie qui est véhiculée à travers ces différentes pratiques.
En tout cas, maintenant, si on vient me titiller... coucouche panier, et si c'est féroce en face, j'ai découvert la mise en repli et c'est confort!! ça sert à rien de servir d'os à des chiens enragés, sinon à finir rongé!!
Pour initier un groupe...j'ai un côté leader (plutôt expérimenté en mode dictateur tyran quand j'étais gamine ) que j'ai toujours senti et qui m'a mené des années.
Aujourd'hui, ce n'est plus mon souhait primordial. Je ne veux plus prêcher, convaincre pour réunir à ma cause, mais je prends plaisir à exister et sensibiliser les personnes qui le souhaitent, et je me laisse entourer des personnes qui me font du bien.
Du partage de ressemblances et ré/aisonnances plutôt que de l'affrontement sur des différences. C'est le mieux que je puisse faire à ma place. Et cette manière d'être redonne du bon sens et de l'harmonie à ma vie (qui a frisé l'absurde le non sens et l'indécence ces dernières années!).
Plus j'arrive à partager spontanément, plus je vis, plus je m'épanouis, et plus je partage du bon...le cercle vertueux est amorcé
C'est vraiment marrant je pense qu'on a eu un cheminement similaire, je me reconnais dans ce que tu dis, et pareil, je commence à saisir l'importance de cette toute petite chose prendre soin de soi... Sauver l'enfant à l'intérieur je me disais, mais, comme tu dis, ça revient à être son propre parent. Et tellement difficile, il faut se nourrir de tout, des lectures, des qualités retrouvées dans certaines adultes au hasard des rencontres, c'est tellement la démerde !!!!! Tu vas encore plus loin en appuyant sur être sa propre mère (le rapport à l'affectif, l'enjeu comblement/frustration), être son propre père (retrouver un rythme, une discipline peut-être je dirais, en tout cas j'ai un mal fou sur cet aspect en ce moment... ) (toi aussi tu n'as pas eu le soutien optimal durant ton enfance ? désolée j'espère pas toucher un point sensible ) Je commence aussi à peine à toucher à ces jolis mots que tu développes : arrêter de lutter, accepter, supporter, assumer ! . Dans plein de situations, combien je m'enlisais à me perdre en justifications..., il est temps d'en avoir plus rien à foutre, assumer !! Et assumer oblige à aller concorder avec son moi profond, arrêter de se cacher... "Ça ne sert à rien de vous cacher, de toute manière on vous a vu ! ; montrez-vous, mettez-vous dans la lumière, osez" super phrase d'une prof que j'ai eu dans un cours de communication récemment !! Des solutions communes à un parcours similaire, je table sur un échange fructueux ! (sinon tu as du travailler à l’hôpital aussi ?? - j'y suis passée, veni vedi )
Oui...l'hôpital, sa hiérarchie, son contre-sens rentabilité Vs soin et prise en charge humaine...
J'ai quand même apprécié et pris confiance en ma qualité et compétence de sage-femme les 4 premières années, car petit hosto, donc quand même parfois assez (voire parfois trop!) d'autonomie, du moins en salle de naissance.
Mais au moins, j'ai pu réfléchir, ressentir, agir sans avoir une flopéee de docs et d'internes qui venaient parasiter à tout va. Et pis, j'ai déstabilisé ma vie privée, et du coup, toutes les incohérences et dysfonctions jusque là supportables m'ont pétées au nez.
3 ans plus tard, ce jeudi, je signe mon accord de départ négocié! Fini de en vain pour des &##@!!
And let's go in the life, en toute autonomie! Les responsabilités, je connais, et si elles émanent de moi et sans contre-ordre à la c... d'un hiérarchique aigri, ben ça devrait être plutôt kiffant et épanouissant de reprendre mon métier comme je l'entends!
Le travail, quand il a du sens, ben c'est plus vraiment du travail mais une occupation satisfaisante! (pour peu qu'elle prenne pas toute la place non plus, hein!)
"Ça ne sert à rien de vous cacher, de toute manière on vous a vu ! ; montrez-vous, mettez-vous dans la lumière, osez" => j'aime!
Don't be sorry to ask! si jamais ça me gênais, ce qui est pas le cas, je te le dirai et ellipserai la réponse => j'ai du en parler ça et là sur mon fil (cf sommaire, les ). Je dirai pas optimal du tout pour moi (mais le frangin/frangine s'en plaignent pas plus que ça, eux) niveau affectif, mais je peux aujourd'hui reconnaître qu'ils ont axé et optimisé leur parentalité sur la sécurité matérielle, et je leur suis reconnaissante et gratifiante sur ces aspects. Ils ont fait de leur mieux avec ce qu'ils étaient. Pas suffisant pour moi, et Dieu sait que j'ai été exigeante et que je lâchais pas le gras = souffrance et culpabilité partagée. Seulement, ce dont j'avais besoin, et droit, ils ne pouvaient pas me l'offrir. Affection et protection. Colère/Rage légitime donc à mon sens, qui s'est apaisée quand j'ai pu trouver les interlocuteurs externes qui m'ont permis de comprendre et apprendre à composer au mieux avec ces manques fondamentaux. Hésite pas à me questionner si tu veux me faire parler. Je réponds le plus spontanément en fonction de la demande, et ça m fait toujours du bien de m'exprimer (quand et maintenant que les mots me viennent et que mon esprit s'éclaircit!). Et hésite pas à partager si tu le souhaites également.
J'aime bien les caisses de résonance
Bonne journée à vous qui passez ici, par hasard ou régulièrement, discrètement, ou ouvertement, en mots, en sons, ou en image!
Au plaisir...
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:29, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Un bon début d'été à vous!
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Hey, Chinese men, Gorillaz, Django unchained, vive tes goûts musicaux, du bon son !! ^^
Désolée réponse tardive, le temps se fait rare en cette époque !!!! ... de choix d'orientation de carrière pro .....
Du coup, je fais ça, mais il peut m'arriver (pas mal souvent en fait), de réécrire totalement le texte le lendemain... xD parce que le lendemain je le trouve faux car je n'ai plus la même humeur que la veille... Pourtant, souvent le contenu sera au final assez similaire sur le fond après réécriture, mais énergie différente... C'est chiant ces réécritures que je m'impose... Mais je me dis que parfois c'est comme si on est vraiment pas dans la bonne énergie pour transmettre son message. Du coup, impossible de cliquer sur "envoyer", je sens que mon texte est pas abouti, que l'émotion n'est pas adaptée, ou... Trop perfectionniste Ou parfois c'est que je suis trop dans une HYPER-ENERGIE xD genre quand tu m'a trouvé le film correspondant à ma photo d'avatar, j'étais trop contente , mon émotion intérieure criait Whaaaa Ayla je t'aime!!!!! xD, j'ai donc revu l'écriture à un peu plus tard !!! LOL Je crois que tout ça est lié à l'hypersensibilité...
C'est bon d'être juste soi et de pas avoir montrer les crocs ou tirer au bazooka à tout va pour défendre son droit d'exister.
Bon, c'est pas exclu qu'un art martial me retitille pas un jour ou l'autre. J'aime la philosophie qui est véhiculée à travers ces différentes pratiques. Moi c'est pareil, est-ce que tu connais l'aïkido ? il y a tout l'art de vivre japonais, mais sans le côté compétition, c'est vraiment pas mal. C'est plutôt le dépassement de soi, et puis, utiliser la force de l'adversaire pour la retourner contre lui, c'est du défensif. Ca pourra peut-être t’intéresser ^^
Plus j'arrive à partager spontanément, plus je vis, plus je m'épanouis, et plus je partage du bon...le cercle vertueux est amorcé !!! Yes !
Seulement, ce dont j'avais besoin, et droit, ils ne pouvaient pas me l'offrir. Affection et protection. Colère/Rage légitime donc à mon sens. Donc partante pour la révolution des enfants ?
Désolée réponse tardive, le temps se fait rare en cette époque !!!! ... de choix d'orientation de carrière pro .....
Ayla a écrit: => un conseil/suggestion, tu prends ou tu prends pas as you want...au lieu de "suppr", copiecolle sur un doc word. Tu gardes une trace et peux te relire à froid, avec un autre regard. Ca a du bon pour l'instrospection et l'acceptation de soi... [/size]
Du coup, je fais ça, mais il peut m'arriver (pas mal souvent en fait), de réécrire totalement le texte le lendemain... xD parce que le lendemain je le trouve faux car je n'ai plus la même humeur que la veille... Pourtant, souvent le contenu sera au final assez similaire sur le fond après réécriture, mais énergie différente... C'est chiant ces réécritures que je m'impose... Mais je me dis que parfois c'est comme si on est vraiment pas dans la bonne énergie pour transmettre son message. Du coup, impossible de cliquer sur "envoyer", je sens que mon texte est pas abouti, que l'émotion n'est pas adaptée, ou... Trop perfectionniste Ou parfois c'est que je suis trop dans une HYPER-ENERGIE xD genre quand tu m'a trouvé le film correspondant à ma photo d'avatar, j'étais trop contente , mon émotion intérieure criait Whaaaa Ayla je t'aime!!!!! xD, j'ai donc revu l'écriture à un peu plus tard !!! LOL Je crois que tout ça est lié à l'hypersensibilité...
C'est bon d'être juste soi et de pas avoir montrer les crocs ou tirer au bazooka à tout va pour défendre son droit d'exister.
Bon, c'est pas exclu qu'un art martial me retitille pas un jour ou l'autre. J'aime la philosophie qui est véhiculée à travers ces différentes pratiques. Moi c'est pareil, est-ce que tu connais l'aïkido ? il y a tout l'art de vivre japonais, mais sans le côté compétition, c'est vraiment pas mal. C'est plutôt le dépassement de soi, et puis, utiliser la force de l'adversaire pour la retourner contre lui, c'est du défensif. Ca pourra peut-être t’intéresser ^^
Plus j'arrive à partager spontanément, plus je vis, plus je m'épanouis, et plus je partage du bon...le cercle vertueux est amorcé !!! Yes !
Seulement, ce dont j'avais besoin, et droit, ils ne pouvaient pas me l'offrir. Affection et protection. Colère/Rage légitime donc à mon sens. Donc partante pour la révolution des enfants ?
Ereen- Messages : 420
Date d'inscription : 16/05/2015
Localisation : Rhône-Alpes
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je suis tombée sur cette vidéo la veille de la signature de mon départ négocié de l'hôpital. Pas encore vu le film, mais la chanson me trotte dans la tête depuis!
Libérée de mon congé longue durée au 1er juillet, et emménagement le 6. Je reprends mon envol, mes ailes sont à nouveau opérationnelles!
Et en mode évolution à ce jour. En fait, j'ai été en mode rebelle/révolution jusque mes 25 ans, puis après une phase d'involution frisant l'implosion/explosion...temps d'infusion et exfusion nécessaire, pour faire tomber le r, et respirer du bon air.
L'évolution est plus douce et source de joie donc d'Amour de Soi donc de Autrui que la révolution!
De la confrontation, de la synergie, de l'agonisme plus que de l'affrontement, de l'opposition et de l'antagonisme.
Partante pour participer du mieux que je puisse à/en ce monde au sein de cette évolution, et accompagner cette phase révolutionnAIRe de l'Enfant jusque cet apaisement. Une bouffée d'R avant l'envol dans les airs...Pour moi, c'est un processus nécessAIRe pour tranmuter la colAIRe et retrouver son souffle de Vie et sa spontanéité.
J'entends les enfants souffrants en chacun, et vais œuvrer en âme et conscience pour que leur parentalité le moment venu se vive au mieux. Pour eux même et leur descendance. Qu'elle hérite du minimum de souffrance requise plutôt que de se retrouver avec le fardeau de x générations dans leur berceau...Cela dure depuis tellement longtemps.
Je ne suis qu'une goutte d'eau dans cet océan houleux, et j'ai peu d'espoir que la mer s'apaise durant mon existence. Mais cet état d'esprit me permet de la prolonger d'une manière décente et sensée pour moi, et d'éviter de me jeter dans les nappes de pétroles relarguées allègrement par nos congénères...
Au sujet de l'aïkido, oui, je connais. J'ai pratiqué une petite année quand j'étais ado, et j'avais bien apprécié le concept non agressif et d'absorption de force de l'adversaire. Merci de me le suggérer!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je reprends mon envol, mes ailes sont à nouveau opérationnelles!
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Coucou !
Si Ereen s'impose des relecture-écriture qui ont tardé, entre autre, sa réponse , moi ce sont des non re-écriture après une impossibilité technique de plusieurs jours qui font que mon message est passé dans un autre espace temps et que je ne sais même plus lequel tant j'ai vécu entre temps autrement
Je me souvient juste que cela te faisais plaisir mes incursions
C'est ça de vivre sans agenda, ni calendrier, ni activités sociales, depuis trop longtemps : le temps libre est hors temps tout en étant dans le même espace semble-t-il ce qui fait que mes rencontres avec les règles sociales sont encore plus décalées !!!
A lire le déroulement des agendas des autres, je crois que j'ai pris un rythme circadien de femme des cavernes qui dessine sur les murs en attendant la fin de la glaciation
Bon entre temps moi aussi une super évolution s'est remise en route et je vois aussi enfin la fin de la "colle air". J'en ai bouché définitivement le tube en le rendant à César : il était pas à moi !
Bon aménagement dans ton nouveau lieu et belle fin de journée à toustes
Si Ereen s'impose des relecture-écriture qui ont tardé, entre autre, sa réponse , moi ce sont des non re-écriture après une impossibilité technique de plusieurs jours qui font que mon message est passé dans un autre espace temps et que je ne sais même plus lequel tant j'ai vécu entre temps autrement
Je me souvient juste que cela te faisais plaisir mes incursions
C'est ça de vivre sans agenda, ni calendrier, ni activités sociales, depuis trop longtemps : le temps libre est hors temps tout en étant dans le même espace semble-t-il ce qui fait que mes rencontres avec les règles sociales sont encore plus décalées !!!
A lire le déroulement des agendas des autres, je crois que j'ai pris un rythme circadien de femme des cavernes qui dessine sur les murs en attendant la fin de la glaciation
Bon entre temps moi aussi une super évolution s'est remise en route et je vois aussi enfin la fin de la "colle air". J'en ai bouché définitivement le tube en le rendant à César : il était pas à moi !
Bon aménagement dans ton nouveau lieu et belle fin de journée à toustes
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J-3
En attendant...
Et next week...
Un dernier pour la route!
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu passe de la formule 1 à la station spatiale toi ?
Bon envol !
Bon envol !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
C'est décousu...mais c'est déjà ça...
Patchwork, métier à tisser, plaie béante, cicatrisante, Formule 1, Engin spatial...j'aime les métaphores!
Bien plus pratique pour communiquer et faire passer une idée que de s'arrêter et se contenter des mots!
3 mois ont passé depuis mon premier post sur Zc. Le changement est flagrant en tout point. Je suis contente qu'il en reste une trace ici.
C'est fou comme il en faut peu pour que tout change! Ça tient tellement à rien et pourtant ça fait tout! L'enthousiasme. L'élan. Ça ne se commande pas.
Mes peurs et mes émotions sombres me collaient et m'aspiraient dans le fond depuis un temps suffisamment long pour que cela devienne une partie de moi et de ma personnalité, qu'il me devenait difficile de me projeter dans quelque chose de positif, malgré tous mes efforts.
Et là, depuis cet élan, un projet assez conséquent se profile, et tout se remet en place.
Dire que je peinais à m'activer et trouver un élément positif pour agrémenter ma journée, je passais des heures à chercher quelque chose d'infime pouvant me procurer du plaisir et de la satisfaction et m'éviter de sombrer dans une mélancolie profonde ou un pétage de câble à la moindre difficulté, et voilà que depuis 2 mois, je démarche banque, comptable, notaire, assurances, et tout le toutim sans une once de contrariété ni sensation d'effort.
C'est épatant et surprenant la vie. Comme ça tient à peu de choses.
Un peu qui signifie tellement. Sans ce peu, rien ne vaut la peine d'être vécu. Avec ce peu, la machine redémarre et l'horizon s'éclaircit, alors que rien n'a changé fondamentalement. Pourtant, je me sens différente fondamentalement.
Cet élan qui me ravive, je l'ai déjà connu auparavant, mais je l'aborde et le perçois tout autrement aujourd'hui. Ce n'est plus une fuite, c'est un fait. Une finalité. Un moteur de vie cohérent.
Je n'ai plus à amplifier ce peu pour en faire un beaucoup pour combler cet immense gouffre qui fait ce que je suis. J'ai juste à apprécier et me satisfaire de ce peu et du résultat qu'il va donner.
M'animer, m'incarner, respirer. Pour mon plaisir. Pour mon autonomie. Pour ma responsabilité. Et pour rien ni personne d'autre.
J'emménage dans un nouveau chez moi dans 2 jours. 30m2, dans une nouvelle ville. Après plus de 9 ans sans avoir vécue seule (2 partenaires, et ces deux dernières années chez les parents). Sans jamais avoir vécu seule dans mon être pour être plus juste.
Ça fait tout chose. Y'a un fond de stress du changement qui s'annonce, mais j'en suis ravie et curieuse.
Juillet/Aout vont m'emmener dans une nouvelle étape et dynamique. Plus proche du cabinet que je m'apprête à racheter, et en solo. Je vais avoir de nouvelles sensations qui vont me permettre de penser et projeter encore plus finement mon projet et ma reprise pro à l'automne.
To be continued...
Patchwork, métier à tisser, plaie béante, cicatrisante, Formule 1, Engin spatial...j'aime les métaphores!
Bien plus pratique pour communiquer et faire passer une idée que de s'arrêter et se contenter des mots!
3 mois ont passé depuis mon premier post sur Zc. Le changement est flagrant en tout point. Je suis contente qu'il en reste une trace ici.
C'est fou comme il en faut peu pour que tout change! Ça tient tellement à rien et pourtant ça fait tout! L'enthousiasme. L'élan. Ça ne se commande pas.
Mes peurs et mes émotions sombres me collaient et m'aspiraient dans le fond depuis un temps suffisamment long pour que cela devienne une partie de moi et de ma personnalité, qu'il me devenait difficile de me projeter dans quelque chose de positif, malgré tous mes efforts.
Et là, depuis cet élan, un projet assez conséquent se profile, et tout se remet en place.
Dire que je peinais à m'activer et trouver un élément positif pour agrémenter ma journée, je passais des heures à chercher quelque chose d'infime pouvant me procurer du plaisir et de la satisfaction et m'éviter de sombrer dans une mélancolie profonde ou un pétage de câble à la moindre difficulté, et voilà que depuis 2 mois, je démarche banque, comptable, notaire, assurances, et tout le toutim sans une once de contrariété ni sensation d'effort.
C'est épatant et surprenant la vie. Comme ça tient à peu de choses.
Un peu qui signifie tellement. Sans ce peu, rien ne vaut la peine d'être vécu. Avec ce peu, la machine redémarre et l'horizon s'éclaircit, alors que rien n'a changé fondamentalement. Pourtant, je me sens différente fondamentalement.
Cet élan qui me ravive, je l'ai déjà connu auparavant, mais je l'aborde et le perçois tout autrement aujourd'hui. Ce n'est plus une fuite, c'est un fait. Une finalité. Un moteur de vie cohérent.
Je n'ai plus à amplifier ce peu pour en faire un beaucoup pour combler cet immense gouffre qui fait ce que je suis. J'ai juste à apprécier et me satisfaire de ce peu et du résultat qu'il va donner.
M'animer, m'incarner, respirer. Pour mon plaisir. Pour mon autonomie. Pour ma responsabilité. Et pour rien ni personne d'autre.
J'emménage dans un nouveau chez moi dans 2 jours. 30m2, dans une nouvelle ville. Après plus de 9 ans sans avoir vécue seule (2 partenaires, et ces deux dernières années chez les parents). Sans jamais avoir vécu seule dans mon être pour être plus juste.
Ça fait tout chose. Y'a un fond de stress du changement qui s'annonce, mais j'en suis ravie et curieuse.
Juillet/Aout vont m'emmener dans une nouvelle étape et dynamique. Plus proche du cabinet que je m'apprête à racheter, et en solo. Je vais avoir de nouvelles sensations qui vont me permettre de penser et projeter encore plus finement mon projet et ma reprise pro à l'automne.
To be continued...
Dernière édition par Kalthu le Mar 25 Aoû 2015 - 11:28, édité 2 fois (Raison : Une tite fote d'ortograf... .)
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Et bien, c'est intéressant de lire des posts comme celui-là.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci zell de le préciser , on lit mais on ne pense pas souvent à répondre sauf si on se sent interpeller directement.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
D-Day!!
Bon dimanche à vous toustes!
Bon dimanche à vous toustes!
Ps: Merci pour vos retours Zell et Louise! Repassez quand vous voulez
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
- Dites-moi, je vous prie, de quel côté faut-il me diriger ? demanda Alice.
- Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller, dit le Chat.
- Cela m’est assez indifférent, répondit-elle.
- Alors peu importe de quel côté vous irez, dit le Chat.
- Pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en explication.
- Cela ne peut manquer pourvu que vous marchiez assez longtemps, dit le Chat.
- Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller, dit le Chat.
- Cela m’est assez indifférent, répondit-elle.
- Alors peu importe de quel côté vous irez, dit le Chat.
- Pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en explication.
- Cela ne peut manquer pourvu que vous marchiez assez longtemps, dit le Chat.
On naît pas tous égaux...
Les chats et l'eau...
Les chats et l'agilité...
Les chats et le sommeil...
Les chats et les contenants...
Happy Day à toustes
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Il y a les chats mallow aussi
Alors, ton installation ?
Alors, ton installation ?
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Allez, après tout ça, le moove et la bonne humeur lé là pour aller m'inscrire à Pôle Emploi!
Merci pour les chamallows Aimant, j'ai fini mes kinders maxi hier
Appart investi, cartons déballés rangés, déco perso pour imprégner les lieux de mon énergie... qu'est ce que j'apprécie de retrouver un chez moi!!
Bonne matinée à vous!
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Bref, aujourd'hui, j'suis allée m'inscrire à Pôle Emploi pour toucher le chomdu...
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Cool si tu te sens bien dans tes nouveaux murs !
Tu m'as fait penser à cela
Tu m'as fait penser à cela
Invité- Invité
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Fleur des émotions et l'article qui va avec
Résumé ici:
Il n’y a qu’un petite nombre d’émotions basiques (autrement appelées primaires ou protoptypes), qui peuvent être conceptualisées sous forme de paires ou d’opposé polaires.(joie / tristesse – colère / peur – confiance / dégoût – surprise / anticipation)
Toutes les autres émotions sont des états mixtes ou dérivés. Ceci signifie qu’elles sont des combinaisons, des mélanges d’émotions primaires.
Plutchik a d’abord présenté les différentes émotions sous forme de diagramme, puis sous forme de cône… avant de le présenter dans sa forme « circomplexe » (la fleur) qui est la version développée du cône, mais qui fait apparaître des sentiments qui correspondent à des mélanges d’émotions : ainsi par exemple joie et acceptation sont les ingrédients de l’amour, répugnance et chagrin celui du remords…
Qu’est-ce qu’une émotion ?
En fait, c’est une réponse automatique et immédiate de l’organisme à un stimulus. Elle associe trois dimensions conjointes :
– L’éprouvé psychique (le ressenti)
– Une dimension publique expressive (cf les performances des acteurs de cinéma muet)
– Une dimension viscérale corporelle (le ressenti viscéral prépare l’action, le retrait ou l’attente)
Toutes les théories sur le sujet ont pour point commun le rôle prépondérant de la mémoire dans la formation des émotions.
On distingue en effet des émotions de base (qui relèvent de l’inné) et des émotions secondaires (qui relèvent de l’acquis, c’est-à-dire par interaction avec l’environnement et qui participent du processus cognitif dont l’importance dans l’élaboration de l’émotion a été mis en évidence dans les années 60 et 70).
La cognition est l’ensemble des connaissances que le sujet a du monde et de lui-même et l’ensemble des processus qui permettent d’obtenir ces connaissances.
Un même événement n’aura donc pas forcément les mêmes conséquences sur deux personnes qui se sont construites différemment.
Les émotions se forment dans le système limbique, et plus particulièrement dans l’amygdale. Celle-ci enregistre les sensations (toutes les informations enregistrées par les sens), les intègre (avec l’aide de l’hippocampe qui produit des associations avec les informations stockées dans le cerveau) afin d’en dégager une signification (danger ?) et de provoquer une réaction, soit une « réponse biologique et comportementale ». Cette réponse concerne le système nerveux neurovégétatif également appelé système viscéral mais aussi endocrinien.
La réponse comportementale signifie un geste, une mimique.
La réponse biologique, c’est le déclenchement de manifestations corporelles incontrôlables, fonctions automatiques, non soumise au contrôle volontaire : respiration, digestion et activité cardio-vasculaire… (cœur qui accélère, transpiration, envie pressante d’uriner)
A noter : cette même réaction, en fonction de l’intensité de l’émotion ressentie, est susceptible de s’imprimer en mémoire.
NB for me: liens pertinents à aller visiter:
- Le cerveau à tous les niveaux (site de l'université McGill, chapitre :Que d'émotions!
- article sur le syndrome PASS: syndrome de stress d'adaptation prolongée
« Quel que soit son domaine de création, le véritable esprit créatif n’est rien d’autre que ça : une créature humaine née anormalement, inhumainement sensible.
Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, l ’ami un amoureux, l’amoureux est un dieu, et l’erreur est la fin de tout.
Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité.
Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »
Pearl Buck (1892 – 1973)
Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, l ’ami un amoureux, l’amoureux est un dieu, et l’erreur est la fin de tout.
Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité.
Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »
Pearl Buck (1892 – 1973)
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ayla a écrit: « Quel que soit son domaine de création, le véritable esprit créatif n’est rien d’autre que ça : une créature humaine née anormalement, inhumainement sensible.
Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, l ’ami un amoureux, l’amoureux est un dieu, et l’erreur est la fin de tout.
Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité.
Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »
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Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Super article : Le cerveau des victimes sexuelles (et psychologiques) serait modifié: ce n'est pas irréversible :
______________________________________________________________________________________________________________________________Une étude récente menée par une équipe de chercheurs internationaux (allemands, américains et canadiens), et publiée début juin 2013 dans l'"American Journal of Psychiatry", a mis en évidence des modifications anatomiques visibles par IRM de certaines aires corticales du cerveau de femmes adultes ayant subi dans l’enfance des violences sexuelles, celles qui correspondent aux zones somato-sensorielles des parties du corps ayant été touchées lors des violences (zones génitales, anales, buccales, etc.).
Et l’épaisseur de ces zones corticales est d’autant plus diminuée que les violences ont été plus graves (viols, plusieurs agresseurs,…).
Or les aires somato-sensorielles du cortex cérébral sont une véritable carte géographique du corps, elles permettent d’avoir une représentation du schéma corporel, et d’intégrer les informations sensorielles et kinesthésiques (position et mouvement dans l’espace) qui viennent des parties du corps concernées.
Comprendre les dysfonctionnements sexuels des victimes
Ces modifications peuvent-elles permettre de mieux comprendre les dysfonctionnements sexuels très fréquents que présentent les femmes victimes de violences sexuelles dans l’enfance :
- d’un côté une "hypo-sexualisation" : évitement phobique de contact sexuel, absence de sensation et d’excitation, anorgasmie, vaginisme, douleurs génitales
- et de l’autre une "hypersexualisation" : multiplication des partenaires, excitation inappropriée, conduites sexuelles compulsives, conduites à risque, abaissement du seuil de la douleur et risque prostitutionnel ?
Selon les auteurs, les modifications corticales pourraient être une adaptation du cerveau pour protéger la victime des effets traumatiques des violences.
Cette étude corrobore de nombreuses recherches cliniques et neuro-biologiques qui, depuis plus de dix ans, ont montré que l’impact des violences sexuelles chez les victimes est non seulement psychologique (avec des troubles psychotraumatiques très fréquents), mais également neuro-biologique, (avec des atteintes de circuits neurologiques et des perturbations endocriniennes des réponses au stress).
Ces atteintes ont été bien documentées, elles laissent des séquelles cérébrales visibles par IRM, avec une diminution de l’activité et du volume de certaines structures (par diminution du nombre de synapses), et pour d’autres une hyperactivité, ainsi qu’une altération du fonctionnement des circuits de la mémoire et des réponses émotionnelles.
Des modifications génétiques observées
Récemment, des altérations épigénétiques ont également été mises en évidence chez des victimes de violences sexuelles dans l’enfance, avec la modification d’un gène (NR3C1) impliqué dans le contrôle des réponses au stress et de la sécrétion des hormones de stress (adrénaline, cortisol), altérations qui peuvent être transmises à la génération suivante.
L’ensemble des ces conséquences est à l’origine de nombreuses atteintes à l’intégrité psychique et physique des victimes qui sont actuellement très bien répertoriées avec de nombreux troubles psychiatriques [1] et des troubles somatiques liés au stress et à l’hypervigilance [2].
On sait qu’avoir subi des violences sexuelles dans l’enfance peut être le déterminant principal de la santé cinquante ans après (cf. étude ACE de Felitti et Anda) si aucune prise en charge adaptée n’a été mise en place.
Ces nombreuses recherches ont déjà permis de faire le lien entre les découvertes neuro-biologiques et la clinique des psychotraumatismes.
La compréhension du lien fait appel à l’élaboration d’un modèle théorique, c’est à dire d’une explication qui permet de mieux appréhender la réalité, le modèle ne pouvant prétendre expliquer la réalité dans sa totalité.
Le rôle de la mémoire traumatique de l’événement
Les violences aboutissent à la constitution d’une mémoire traumatique de l’événement, différente de la mémoire autobiographique normale, non intégrée et piégée dans certaines structures de l’encéphale. => cf conférence B.Cyrulnik: La mémoire traumatique
Véritable machine à remonter le temps, cette mémoire traumatique fait au moindre lien revivre à l’identique les pires moments des violences (avec la même détresse, les mêmes douleurs et sensations, le même scénario des violences, les mêmes paroles et comportements de l’agresseur). Une véritable torture…
La mémoire traumatique transforme alors en terrain miné la vie des victimes. Elles vont devoir mettre en place des stratégies de survie pour y échapper, en évitant toute situation rappelant les violences dans une hypervigilance et dans un contrôle continuel, mais également en s’anesthésiant pour ne pas ressentir les états de détresse, de désespoir et de panique réactivés par la mémoire traumatique quand elle s’allume malgré tout.
Pour s’anesthésier, l’alcool, les drogues sont efficaces, mais également les conduites à risque, les mises en danger et les situations stressantes qui vont créer un état de survoltage émotionnel qui entraînera à nouveau une disjonction, une dissociation et une anesthésie émotionnelle.
Des risques d'anesthésie sensorielle
Ces mécanismes expliquent que, même à l’âge adulte, une situation qui rappelle le contexte ou les sensations des violences subies dans l’enfance, comme une relation sexuelle, même désirée et avec une personne qu’on aime, puisse être redoutée, évitée, mal supportée, et au mieux hyper-contrôlée en bloquant toute excitation et toute sensation sexuelle.
De même, tout attouchement, toute exploration, toute représentation, toute visualisation des parties du corps qui ont subi des violences sont redoutés et évités (avec souvent chez les victimes une mauvaise représentation anatomique de leurs organes génitaux). En revanche, si elles sont anesthésiées et déconnectées par des situations stressantes ou par de la prise d’alcool ou de drogue, les actes sexuels seront possibles.
Par exemple, des actes douloureux provoqueront aussitôt une déconnexion et une anesthésie sensorielle et permettront ainsi de laisser le corps réagir aux stimulations. De même, pour certaines, se laver les parties génitales sera impossible sauf à le faire avec de l’eau très chaude, brûlante ou très froide, ou en utilisant des gants de crin pour se déconnecter sensoriellement.
A contrario, en dehors de toute situation sexuelle, un contexte, un lieu, une parole, une odeur peut provoquer un allumage de mémoire traumatique avec une intrusion de sensations génitales très dérangeantes, d’images sexuelles violentes, d’injures, de douleurs, voire d’un état d’excitation discordant (par exemple face à des images violentes) qui sont en fait des réminiscences des violences ; les injures sexuelles et l’excitation étant celles de l’agresseur.
Le manque de sensations explique l’amincissement cortical
Cet évitement et ce blocage de tout contact sexuel et de toute sensation (hyposexualisation) pour se protéger de tout allumage de la mémoire traumatique et de son cortège de mal-être, d’angoisse, de détresse, est une explication possible des résultats de l’article de l’"American Journal of Psychiatry".
Ce sont les stimulations et l’utilisation des parties du corps qui permettent par neuroplasticité un développement normal des zones corticales de ces parties par augmentation des connexions neuronales, voire même un épaississement si elles sont beaucoup utilisées. Un manque de contact et de sensations pourrait donc expliquer l’amincissement cortical des représentations somato-sensorielles de ces zones.
De même, le développement inapproprié de conduites dissociantes avec des comportements sexuels compulsifs et stressants (masturbation compulsive, multiplication des partenaires, conduites à risques, sexualité violente) pour s’anesthésier (hypersexualité) ne permettra pas le développement des zones corticales puisque les sensations seront déconnectées du cortex, les zones génitales seront perçues comme étrangères, n’appartenant pas à la personne.
Au-delà des violences sexuelles, les autres violences commises dans l’enfance dont les violences psychologiques peuvent entraîner les mêmes traumatismes et les mêmes modifications du cortex cérébral dans les zones corticales de la représentation de soi et de l’estime de soi, avec des évitements phobiques dans la relation à autrui.
Mais une récupération de ces atteintes est possible
Mais si la neuro-plasticité du cerveau est en cause pour générer des modifications des circuits émotionnels, des circuits de la mémoire et des zones d’intégration corticales lors des violences et de la remise en scène de celles-ci avec la mémoire traumatique, elle peut également permettre une récupération de ces atteintes si les violences sont stoppées et la mémoire traumatique traitée (et transformée en mémoire autobiographique).
D’où l’importance de ne pas abandonner sans protection, ni soin, les enfants puis les adultes qui ont été victimes de violences sexuelles.
Pour cela, il est nécessaire de mieux connaître la réalité de ces violences et leur fréquence (plus de la moitié des viols sont commis sur des mineurs et ils sont de 12 à 20% à avoir subi des agressions sexuelles) et de mieux connaître les conséquences sur la santé et les mécanismes que nous venons de voir, de former les professionnels, et et d’informer le public.
Pour reprendre la conclusion de l’article :
"De telles études ont le pouvoir d’élucider les fondements biologiques des impacts néfastes des traumatismes de l’enfance, ce qui peut conduire à l’amélioration des stratégies de prévention et d’intervention sur les troubles traumatiques tels que le dysfonctionnement sexuel, en ciblant sur la forte neuro-plasticité du cerveau humain."
-------------------------------------------------------------------
[1] Risque suicidaire, troubles anxieux, états de stress post-traumatiques, dépressions, troubles alimentaire, du sommeil, de la sexualité, de la mémoire, addictions, conduites à risques, troubles de la personnalité, bouffées délirantes et syndromes d’allure psychotiques, etc.
[2] Douleurs et fatigue chroniques, troubles cardio-vasculaires, gastro-entérologiques, gynécologiques, endocriniens, immunologiques, pulmonaires, dermatologiques, neurologiques, etc…
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:31, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Intéressant. Merci.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Est-ce que c'est ce que l'on appelle la 'mémoire génétique' ?
Car dans ce sens, j'aimerai savoir si une personne dans ce cas à un enfant, est ce qu'elle lui passe une partie de ses gènes 'traumatisés' ?
Ce qui en soit me semble logique.
D'ou un 'gène plus réceptif à l'alcool' perçu chez certains individus.
Car dans ce sens, j'aimerai savoir si une personne dans ce cas à un enfant, est ce qu'elle lui passe une partie de ses gènes 'traumatisés' ?
Ce qui en soit me semble logique.
D'ou un 'gène plus réceptif à l'alcool' perçu chez certains individus.
Vladimir Vissotsky- Messages : 30
Date d'inscription : 29/06/2015
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci Zelle.
Enchantée Vladimir Vysotsky de ton passage ici. J'aime beaucoup ton fil, je résonne à chacune de tes publications, et j'agrandis mon répertoire musical par la même occasion
Pour ton questionnement...mémoire génétique, héritage familial, transmission transgénérationnelle, j'aurais tendance à mettre un peu tous ces termes dans le même tiroir, oui.
Deux références me viennent:
- Un livre que je n'ai pas encore lu :L'écorce et le noyau, N.Abraham, M.Torok
- Un lien super riche et interessant: A l'écoute des fantômes, Claude Nachin
Pour moi, de réfléchir en mode analytique et transgénérationnel plutôt que "gène ou pas gène", cela laisse accès à l'épigénétique justement. Connaître son histoire, pouvoir la nommer, afin de "faire évoluer" notre héritage et ne plus simplement le transmettre de manière subie et inconsciente...
C'est plus parlant que la mode "génétique" actuelle. Enfin, la manière dont la société en parle ne me va pas (le "vous avez le gène, attention..." => on entretient la peur et le cycle infernal si on s'en tient là).
NB: parce que si y'a le "gène plus réceptif à l'alcool" pour les enfants de parents alcooliques, et qu'on est rangé dans une "population à risque" (ce que le système se régale à faire de nos jours (cf le dernier DSM sorti qui comporte plus de 200 nouvelles patho psy par rapport au précédent fait 10/15 ans plus tôt...à ce rythme, l'intelligence en fera partie dans la prochaine édition!!), alors y'a aussi le "gène abuseur", le gène pervers", le "gène impuissant", le gène "bon à rien"...pour moi, ça a peu de sens de se réduire à cela. Voire même dangereux.
La science actuelle parvient seulement aujourd'hui à "matérialiser" de manière scientifique un instant T d'une cellule humaine. Les mitoses sont nombreuses, et l'expression sélective des gènes d'une cellule dépend de son environnement et de son carburant me semble-t-il.
Bon, pas très à l'aise dans ce que je verbalise, ni très élaboré.
Espérant répondre un tant soit peu à ta question, et partante pour réfléchir sur le clavier si tu le souhaites...
Enchantée Vladimir Vysotsky de ton passage ici. J'aime beaucoup ton fil, je résonne à chacune de tes publications, et j'agrandis mon répertoire musical par la même occasion
Pour ton questionnement...mémoire génétique, héritage familial, transmission transgénérationnelle, j'aurais tendance à mettre un peu tous ces termes dans le même tiroir, oui.
Deux références me viennent:
- Un livre que je n'ai pas encore lu :L'écorce et le noyau, N.Abraham, M.Torok
- Un lien super riche et interessant: A l'écoute des fantômes, Claude Nachin
Pour moi, de réfléchir en mode analytique et transgénérationnel plutôt que "gène ou pas gène", cela laisse accès à l'épigénétique justement. Connaître son histoire, pouvoir la nommer, afin de "faire évoluer" notre héritage et ne plus simplement le transmettre de manière subie et inconsciente...
C'est plus parlant que la mode "génétique" actuelle. Enfin, la manière dont la société en parle ne me va pas (le "vous avez le gène, attention..." => on entretient la peur et le cycle infernal si on s'en tient là).
NB: parce que si y'a le "gène plus réceptif à l'alcool" pour les enfants de parents alcooliques, et qu'on est rangé dans une "population à risque" (ce que le système se régale à faire de nos jours (cf le dernier DSM sorti qui comporte plus de 200 nouvelles patho psy par rapport au précédent fait 10/15 ans plus tôt...à ce rythme, l'intelligence en fera partie dans la prochaine édition!!), alors y'a aussi le "gène abuseur", le gène pervers", le "gène impuissant", le gène "bon à rien"...pour moi, ça a peu de sens de se réduire à cela. Voire même dangereux.
La science actuelle parvient seulement aujourd'hui à "matérialiser" de manière scientifique un instant T d'une cellule humaine. Les mitoses sont nombreuses, et l'expression sélective des gènes d'une cellule dépend de son environnement et de son carburant me semble-t-il.
Bon, pas très à l'aise dans ce que je verbalise, ni très élaboré.
Espérant répondre un tant soit peu à ta question, et partante pour réfléchir sur le clavier si tu le souhaites...
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je voulais dire, une femme qui boit pendant qu'elle est enceinte empoisonne le foetus qui plus tard, même si elle arrête en court de grossesse, aura enfant et adulte une sensibilité plus forte à la molécule d'alcool. L'alcool réagit dans le cerveau un peu comme une récompense selon mon psy, on en boit et on a l'ivresse en récompense.transgénérationnel
Cette ivresse s'inscrit dans notre mémoire cellulaire. Je n'irai pas à parler de gènes pour le coup, mais on peut la transmettre à l'enfant.
La on est dans la relation sociale, cognitive. Je sais qu'on a des 'organes cognitifs', si on les retire, on ne communique plus, on est des légumes, mais par rapport à l'alcool, c'est l'éducation qui fait qu'on devient la chose susnommée plus haut.le "gène abuseur", le gène pervers", etc...
J'résume, on picole pendant qu'on est enceinte, notre gosse ne deviendra pas forcément alcoolique, mais il sera plus réceptif à la molécule d'alcool.
On partouze pendant qu'on est enceinte, notre gosse ne deviendra pas un obsédé sexuel. (Quoiqu'il ressent la jouissance dans le ventre de la mère ).
Tu as déjà entendu parler du 'suicide des fœtus' qui ne se sentant pas dans un corps sein, décident de se décrocher et de 'mourir'.
Fetal suicide
Feticide
Vladimir Vissotsky- Messages : 30
Date d'inscription : 29/06/2015
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je voulais dire, une femme qui boit pendant qu'elle est enceinte empoisonne le foetus qui plus tard, même si elle arrête en court de grossesse, aura enfant et adulte une sensibilité plus forte à la molécule d'alcool.
Je te donne raison sur le fait que l'alcool en cours de grossesse peut avoir des effets tératogènes délétères et irréversibles. C'est le cas du syndrome d'alcoolisation foetale, SAF : lien
L'alcool réagit dans le cerveau un peu comme une récompense selon mon psy, on en boit et on a l'ivresse en récompense.
Cette ivresse s'inscrit dans notre mémoire cellulaire. Je n'irai pas à parler de gènes pour le coup, mais on peut la transmettre à l'enfant.
[...] C'est l'éducation qui fait qu'on devient la chose susnommée plus haut.
Ca, je pourrais en dire de même pour les opiacés, voire les substances de la péridurale administrées à la mère durant la grossesse ou le travail. Cela "aiguise" les récepteurs sensoriels de l'enfant, et certaines études (je n'ai pas réussi à retrouver les études sur la toile) ont tendance à montrer un risque accru d'addiction en tout genre sur les enfants à long terme.
Si on n'est pas dans un cas de SAF avéré (donc avec lésions irréversibles et développement anormal du foetus par effet tératogène de l'alcool), alors je ramène les choses à l'environnement dans lequel cet enfant se développe.
Scientifiquement, on explique pas pourquoi certains développent le SAF, d'autres pas, ni on ne détermine à quelle dose d'éthanol seuil il apparaît.
Donc pour moi, tout (ou presque) est donc question d'environnement (puis éducation par extension) dans lequel le foetus, puis l'enfant se développe Vs. son capital et potentiel génétique dont il hérite à la réunion des gamètes de ses parents (loterie plus ou moins "truquée"? "prédéfinie"?, ça j'y ai pas encore réfléchi et je manque d'éléments pour)
J'résume, on picole pendant qu'on est enceinte, notre gosse ne deviendra pas forcément alcoolique, mais il sera plus réceptif à la molécule d'alcool.
On partouze pendant qu'on est enceinte, notre gosse ne deviendra pas un obsédé sexuel. (Quoiqu'il ressent la jouissance dans le ventre de la mère ).
Mais il y sera plus enclin...comme pour l'alcool (à mon sens....)
Dans les 2 cas, mère alcoolique ou partouzeuse, cela sera l'environnement primaire au sein duquel l'enfant se développe, physiquement comme psychiquement.
Il ne deviendra pas forcément alcoolique, ni forcément obsédé, mais dans les deux cas, cela sera sa première représentation et sensation du monde externe qu'il aura. Sa première "normalité du monde" avant qu'il puisse estimer (ou pas) son anormalité.
Et dont il faudra qu'il se
Tu as déjà entendu parler du 'suicide des fœtus' qui ne se sentant pas dans un corps sein, décident de se décrocher et de 'mourir'.
Petit lapsus "corps sain, corps sein", à propos vu ta question
Si le corps n'est pas sain/sein donc nourrissier...l'enfant est-il en mesure de se suicider?
A part dans l'effet papillon, je n'en ai pas entendu parler sous ces termes.
Après, du coup, ta question me renvoie aux morts foetales inexpliquées à terme, aux morts subites du nourrisson, et aux fausses couches précoces et/ou tardives...c'est trop complexe pour que j'ai une opinion sur ce sujet. Je pense que c'est du cas par cas, au vu de l'histoire familiale de chaque couple, et du moment de conception. J'exclue pas l'idée que certains foetus sont peut-être prédestinés à ne pas voir le jour...mais ça me fait réfléchir sur des oeufs tout ça!...(ahahah le jeu de mots à deux balles qui vient tout seul et que je réalise après l'avoir écrit )
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
- ARTICLE L'identification à l'agresseur chez Ferenczi :
source article: cairn, Michèle Bertrand, 2009
L’identification à l’agresseur évoque pour beaucoup les travaux d’Anna Freud (1937). Cependant, quelques années plus tôt, Ferenczi avait proposé, sous la même dénomination, une notion bien différente. La notion ferenczienne d’identification à l’agresseur est particulièrement intéressante, eu égard aux problématiques rencontrées aujourd’hui dans la pratique psychanalytique, en particulier l’intrication du masochisme au narcissisme.
Dès 1925, dans « Thalassa », Ferenczi évoque le plaisir de passivité résultant de « l’identification à l’homme victorieux ». L’homme victorieux n’est pas explicitement désigné comme agresseur, mais le contexte nous invite à franchir le pas, car l’agressivité masculine y est opposée au masochisme féminin. De plus, le plaisir de passivité implique une régression narcissique des pulsions érotiques à l’ensemble du corps et à l’ensemble du Moi.
« Thalassa » est une théorie de la génitalité, et ce qui est postulé dans ce texte c’est le nouage masochisme féminin / narcissisme. Dans « Confusion de langue entre les adultes et l’enfant », la notion d’identification à l’agresseur comporte aussi un nouage entre masochisme et narcissisme, mais il s’agit d’une intrication beaucoup plus régressive.IDENTIFICATION A L’AGRESSEUR ET CLIVAGE NARCISSIQUE DU MOI
Dans « Confusion de langue... », en effet, l’identification à l’agresseur résulte d’un trauma primaire suivi d’un clivage narcissique du Moi. Elle se produit dans des conditions particulières, celle d’expériences extrêmes : peur extrême, détresse extrême. « La peur, quand elle atteint son point culminant, les oblige à se soumettre automatiquement à la volonté de l’agresseur, à deviner le moindre de ses désirs, à obéir en s’oubliant complètement et en s’identifiant totalement à l’agresseur. »
Ferenczi évoque dans cet article des abus sexuels, des colères folles, un terrorisme de la souffrance, un langage passionnel de l’adulte en décalage total avec le langage de la tendresse qui est celui de l’enfant. Mais des expériences extrêmes à l’âge adulte peuvent aussi induire des comportements de passivité et une identification totale à l’agresseur comme condition de la survie psychique.
Le déni de la violence par celui ou ceux qui l’ont perpétrée a aussi pour contrepartie d’invalider l’instance tierce qui préside à la distinction du bien et du mal, du juste et de l’injuste. La perte des repères surmoïques met le sujet dans un état de grande confusion.
Il n’est plus en mesure de qualifier ce qui lui arrive, et il est pris dans une relation perverse où il est assujetti sans recours possible à la volonté imprévisible de l’agresseur.
Selon Ferenczi, l’identification à l’agresseur a pour effet de faire disparaître ce dernier en tant que réalité extérieure : l’agresseur devient intrapsychique. L’intrapsychisme est soumis aux processus primaires et, suivant le principe de plaisir, peut être transformé de manière hallucinatoire. L’agression cesse alors d’exister comme réalité extérieure, l’enfant réussit ainsi à maintenir la situation de tendresse antérieure. Un noyau de la personnalité reste fixé à un moment où les réactions alloplastiques (transformations de la réalité externe) sont impossibles, et réagit de façon autoplastique par des transformations psychiques.
Quelles sont ces transformations psychiques ? Ferenczi a noté que le clivage du Moi s’accompagne de changements particulièrement significatifs : l’introjection du sentiment de culpabilité de l’adulte, l’éclosion soudaine de l’ « intellect ».
Dans une organisation névrotique, l’identification à l’agresseur peut être considérée comme une étape dans la formation d’un Surmoi œdipien. Rien de tel dans la situation dont nous parlons. On ne peut dire que le sentiment de culpabilité « introjecté » relève d’un Surmoi œdipien. Il n’est pas davantage possible de rapporter l’identification à l’agresseur à un conflit d’ambivalence. À l’horizon de l’identification à l’agresseur se trouvent le risque de désintégration psychique et l’urgence de préserver une partie du Moi. Lorsque l’objet (l’agresseur) devient intrapsychique, ce n’est plus un objet à proprement parler, mais une partie du Moi. La différenciation entre le sujet et l’objet est abolie. L’identification à l’agresseur ignore l’autre comme autre, elle constitue un corps étranger interne-externe. Les conditions ne sont pas réunies pour qu’il y ait conflit psychique. Il y a plutôt, comme le rappelle G. Bourdellon, « implant destructeur ». Quel sens a alors le sentiment de culpabilité ? Je reviendrai plus loin sur cette question.
Une autre transformation consécutive au trauma primaire est le clivage narcissique du Moi entre une partie qui sait, mais ne souffre pas, et une partie qui souffre, mais ne sait pas. L’éclosion soudaine de facultés surprenantes résulte de ce clivage : « Une détresse extrême a le pouvoir d’éveiller et d’activer soudainement des dispositions latentes non encore investies. » Cet éveil brusque de dispositions latentes, non encore activées, peut être qualifié de prématurité pathologique : le nourrisson savant en est la figure emblématique.
Ferenczi revient à plusieurs reprises sur ce phénomène. Dans la note du 2 avril 1931, « Remarques aphoristiques sur le thème : être mort, être femme », il écrit : « Une sorte de savoir universel sur le monde, avec une évaluation juste des rapports de force propres et étrangers [...], au moment du trauma, rend la personne [...] plus ou moins clairvoyante. Ce serait la source de l’intuition féminine. »
Mais c’est la note du 9 avril 1931 qui expose de façon complète « la naissance de l’intellect » en relation avec le clivage narcissique du Moi. L’intellect dont parle Ferenczi n’est pas celui de la pensée discursive et logique, mais une capacité intuitive et inconsciente à évaluer correctement une situation critique et à y faire face du mieux possible, de manière à préserver la vie ou le Moi. L’intellect, écrit Ferenczi, naît de la souffrance : pas n’importe quelle souffrance, mais la souffrance traumatique. Il se constitue comme phénomène secondaire ou tentative de compensation à une paralysie psychique complète. L’arrêt ou la destruction des processus de perception de défense et de protection conscients, c’est-à-dire une mort partielle, semble être le moment où émergent, à partir d’une source apparemment inconnue, sans aucune collaboration de la conscience, des performances intellectuelles qu’on pourrait dire presque parfaites, telle l’évaluation la plus précise de tous les facteurs donnés, internes et externes, permettant de saisir la seule possibilité correcte, ou la seule qui reste. Une partie du Moi abandonne, se soumet et se résigne à une reddition totale, tandis qu’une autre cherche à préserver et protéger la frontière du Moi.PASSIVITE ET DESTRUCTIVITE
Comment ce processus d’autodestruction peut-il être lié à un sentiment de plaisir, voire de jouissance ? Pour Ferenczi, l’identification à l’agresseur est liée à l’aspiration à retrouver l’état de repos perturbé par des excitations douloureuses dont l’intensité est insupportable.
Ferenczi distingue dans l’aspiration au repos une double polarité, « égoïste » et « altruiste »: dans le premier cas, le Moi utilise le monde matériel (ou l’environnement humain) à ses propres fins ; dans le second, il se sacrifie pour apaiser la tension douloureuse. Égoïsme et altruisme seraient donc deux modalités d’une « pulsion de repos ». Ferenczi identifie également l’égoïsme au masculin et l’altruisme au féminin (ces deux tendances existent universellement, c’est-à-dire dans les deux sexes).
Ferenczi hésite sur la nature de cette dualité. Dans les « Notes et fragments » (Psychanalyse IV), il fait de l’une (l’égoïste) une pulsion de vie, et de l’autre (l’altruiste) une pulsion de mort. Il fait également l’hypothèse que le repos égoïste et le repos altruiste ne sont que deux formes d’un même principe général, la pulsion de repos, auquel sont soumises les pulsions de vie (égoïstes) et de mort (altruistes). Dans le Journal clinique, il identifie l’affirmation de soi égoïste au principe de plaisir, et l’altruisme au principe de réalité (p. 91).
Cette identification de la dualité au dualisme pulsions de vie / pulsions de mort, ou au dualisme principe de plaisir / principe de réalité, n’est pas très convaincante et appelle un commentaire.
Le sacrifice de soi est pour Ferenczi le moyen de retrouver un état de repos, sans tensions ni douleur. Or l’abolition des tensions et leur retour au degré zéro constituent la visée du narcissisme primaire. Ainsi, la « pulsion de repos » masque en réalité une double destructivité : la destructivité « égoïste » sous forme d’autosuffisance négatrice de l’objet, et la destructivité « altruiste » négatrice du Moi.
Dans « Pulsions et destin des pulsions », Freud écrit qu’au début le mauvais, le haï, l’étranger sont identiques. À partir de là, on peut concevoir qu’un conflit s’organise entre une partie du Moi et une autre partie intruse, non-Moi qui aurait pénétré et colonisé le Moi (A. Green, Le travail du négatif, p. 181).
Mais si, comme dans l’identification à l’agresseur, il y a incorporation de l’autre, incorporation qui fait de l’autre et du Moi une même entité indiscernable, le conflit ne peut s’organiser.
En l’absence de conflit, l’identification à l’agresseur est une solution sacrificielle : aller au-devant de la mort, se jeter comme l’oiseau dans les griffes du prédateur, cela peut être une forme de jouissance. Ce n’en est pas moins destructeur.
Cependant, le processus d’autodestruction ne va pas toujours jusqu’au bout. « Dès que la rage des éléments ou de l’entourage humain s’est épuisée, la partie non détruite du Moi s’empresse de reconstruire, à partir des fragments préservés, une nouvelle personnalité, qui portera cependant les traces de la lutte. » Une personnalité qui se sera adaptée aux circonstances.
Ferenczi fait ainsi de l’ « adaptation », ou plutôt de la réorganisation psychique consécutive à un trauma primaire, un processus d’autodestruction interrompu dans son développement, une mort partielle.
La nouvelle personnalité qui résulte de ces processus psychiques peut être adaptée, voire hyperadaptée dans sa « normalité », ce qui évoquera les personnalités en faux self de Winnicott.L’ENIGME DU « PLAISIR DE PASSIVITE »
Dans les « Notes et fragments » de 1930 et 1931 (Psychanalyse IV), ainsi que dans le Journal clinique, Ferenczi pose la question d’un « plaisir de passivité » qui est en fait inextricablement lié à un « au-delà du principe de plaisir », où la destructivité interne, le fait d’aller au-devant de la mort, est, paradoxalement, jouissance.
Une note du 24 août 1930 s’interroge sur la capacité à supporter le déplaisir dans les expériences extrêmes, capacité qui peut aller jusqu’au sacrifice de soi : « Au moment où l’on doit cesser de n’employer le monde alentour que comme moyen d’assurer sa propre défense et son propre bien-être, on se donne pour ainsi dire avec volupté au sacrifice, c’est-à-dire comme matière à d’autres forces égoïstes plus puissantes. »
D’où vient le « plaisir de la défaite » ?
Ferenczi a proposé plusieurs réponses, sans prétendre à l’exhaustivité :
— la contemplation de la force et de la grandeur de l’adversaire apporte un « plaisir esthétique » ;
— le Moi tire satisfaction de sa propre sagesse et supériorité intellectuelle, face à la force brutale ;
— enfin, il y a cet aspect « suprêmement maternel » qui, dans le clivage narcissique, fait que la partie restée intacte veille sur la partie « morte » et la protège comme une mère protège son enfant.
Dans ces trois hypothèses, on relève qu’il y a une jouissance d’ordre narcissique (impliquant le narcissisme secondaire aussi bien que primaire), qui coexiste avec la souffrance traumatique et se noue avec elle, sans qu’on puisse parler d’un plaisir de la douleur. Il s’agit plutôt d’une coexcitation :
— la puissance du vainqueur, surestimée, rehausse d’autant le Moi qu’elle valorise ;
— la satisfaction que le sujet tire de sa propre supériorité intellectuelle face à une force aveugle est aussi d’essence narcissique ; cela évoque un sentiment de triomphe caractéristique d’une défense maniaque ;
— enfin, la sollicitude avec laquelle la partie restée intacte veille sur la partie « morte » du Moi est sinon une visée de restitutio ad integrum, tout au moins une tentative de protection des frontières du Moi.
Dans la note du 2 avril 1931, Ferenczi, qui n’est pas totalement satisfait de ses hypothèses, revient sur la question : « Mais voici de nouveau le maudit problème du masochisme ! D’où vient la faculté non seulement de devenir objectif aussi loin que nécessaire, de renoncer et même de mourir, mais encore de se procurer du plaisir à partir de cette destruction ? » Et il avance d’autres explications possibles, parmi lesquelles celle-ci : « Aller au-devant du déplaisir, précipiter les choses, présente des avantages subjectifs par rapport à l’attente. Avant tout, c’est moi-même qui prescris pour moi-même le rythme de la vie et de la mort ” .
Aller au-devant du déplaisir, et même de la mort, présente ainsi deux bénéfices : tout d’abord, éviter l’angoisse de l’attente d’un événement irreprésentable – en l’occurrence, d’un événement traumatique. On pense à ce texte de Freud, « Au-delà du principe de plaisir » : l’angoisse réactionnelle à un événement traumatique met en scène, répétitivement, l’attente d’un trauma tout en prémunissant psychiquement le Moi contre cet événement. L’angoisse est ici un dispositif pare-excitation. Mais le dispositif peut s’avérer inefficace, la montée de l’angoisse devient insupportable. Se jeter au-devant de l’inconnu redouté, c’est mettre un terme à l’attente.
Le second bénéfice, c’est que précipiter les choses, aller au-devant de la mort, c’est se rendre maître de la vie et de la mort, quand aucune échappatoire n’est plus possible. Viser la mort, ou l’immortalité, cela revient au même (Green, 1982, p. 198). Il y a, dans le passage à l’acte maniaque, un fantasme d’omnipotence.
Dans le Journal clinique, le problème de l’affirmation du déplaisir est à nouveau posé. Ainsi, les pages datées du 14 février 1932 évoquent les issues possibles à des expériences extrêmes.
Ainsi la « solution philosophique », présentée aussi dans les « Réflexions sur le traumatisme » (Psychanalyse IV) :
« Quand on réussit philosophiquement à insérer la situation de déplaisir existant dans la réalité dans une unité plus grande ou perçue comme quelque chose d’inévitable, voire de nécessaire à la pensée, mais surtout quand on réussit à transférer la libido sur cette plus grande unité [...], le sentiment de déplaisir peut s’évanouir, bien que ses causes subsistent. »
Il se peut même que cette disposition soit ou devienne si teintée de plaisir qu’elle agisse comme force d’attraction.
Replacer l’événement personnel dans un ensemble plus vaste, en comprendre la nécessité : Ferenczi aurait-il découvert les sources pulsionnelles de la sagesse stoïcienne ?
Il est certain que, pour lui, l’issue philosophique est l’une de celles (avec l’issue somatique et l’issue délirante) que l’on rencontre chez des personnes ayant vécu des expériences extrêmes.
À l’origine de cette disposition, il y a la souffrance excessive (forte, destructrice). Un enfant qui vit une souffrance extrême est « hors de lui », ce dont témoignent symptomatiquement une absence de réactions émotionnelles, une sorte d’insensibilité, en même temps qu’un raidissement musculaire, voire une paralysie physique. être « hors de soi » ne signifie pas un « non-être », mais un « ne pas être là ». Où est-il, cet être qui n’est pas là ? Il est, selon les associations des patients, très loin, très haut, hors d’atteinte. Il vole rapidement entre les astres. Là où il est, le temps n’a plus cours : présent, passé et futur sont là devant lui. En d’autres termes, il est hors du temps et de l’espace.
Cela rappelle les effets de clivage, de déni et de déréalisation sur les personnes déportées dans les camps d’extermination, dont Bettelheim (1963) a témoigné. Vue de cette « vaste et gigantesque » perspective, l’importance de la souffrance propre disparaît, et s’ouvre alors une compréhension de la nécessité, une sagesse, qui peut être investie par une partie du Moi.
Il s’agit moins, alors, de l’affirmation du déplaisir et d’une compulsion masochiste que d’une façon de s’absenter d’une situation de souffrance extrême. Chercher à embrasser par la pensée tout l’univers, comprendre le sens de toutes choses, permet de trouver une satisfaction narcissique dans la jouissance de sa propre capacité à penser, dans la maîtrise par la pensée des événements qu’en actes on n’a pu contrôler. Cela tandis qu’une autre partie du Moi, clivée, reste en état de détresse.
La solution philosophique proprement dite peut être comprise comme un après-coup et une élaboration dans les processus secondaires de cette expérience extrême. Une fois le retour à la réalité accompli, la compulsion à philosopher est peut-être ce qui reste de la « vaste » perspective, portant la trace de l’expérience extrême. J’ai rapporté ailleurs le cas d’un jeune lycéen du Burundi qui, au cours du génocide des années 1993, faillit brûler vif. Ses camarades le désignaient comme le « philosophe », à cause de sa grande sagesse, et de la contrainte où il se trouvait continuellement à se poser des questions philosophiques et à tenter d’y répondre (Bertrand, 2004, pp. 42-43).
Chez des personnes ayant vécu des expériences extrêmes, la réversibilité de l’impuissance en omnipotence est un symptôme de la détresse extrême, voire de l’agonie au sens winnicottien, qu’elles ont pu vivre.APRES LA CATASTROPHE : QUATRE MODALITES DE TRANSFORMATIONS PSYCHIQUES
Ces remarques permettent de comprendre les destins des pulsions à la suite d’une catastrophe narcissique.
Il en ressort que la personne traumatisée n’est pas seulement faite de Surmoi et de Ça, comme le dit Ferenczi. Tout son travail clinique montre au contraire les efforts de restauration narcissique du Moi, tentatives plus ou moins efficaces. Les transformations psychiques qu’une telle catastrophe provoque s’effectuent en effet selon plusieurs modalités, qui peuvent éventuellement correspondre à différents moments d’un ajustement. Je distinguerai quatre modalités, qui impliquent de façon différente masochisme et narcissisme. Le masochisme ne sera pas présenté comme jouissance tirée d’une souffrance, mais comme plaisir associé à une souffrance, et rendant cette dernière plus supportable. Jusqu’à quel point sera-t-il le gardien de la vie ?
Première modalité. — Le clivage post-traumatique permet au sujet de s’absenter de l’expérience.
Dans la figure du nourrisson savant, une partie sage et omnipotente veille sur la partie « morte » de la personnalité, et tente de la protéger. Le narcissisme se réfugie dans la visée d’omnipotence et d’omniscience. Le masochisme est mis hors jeu, du fait de ce clivage : une partie du Moi sait, mais ne souffre pas ; une autre partie souffre, mais ne le sait pas. Le Moi qui sait s’identifie à un sauveur tout-puissant.
Deuxième modalité. — L’identification à l’agresseur est moins l’incorporation de la culpabilité de ce dernier que celle de son omnipotence.
Même s’il y a un Surmoi qui adresse des reproches au Moi, c’est d’un Surmoi archaïque qu’il s’agit. Le sentiment de culpabilité peut être marqué par l’omnipotence : je suis à l’origine de tout ce qui m’arrive, proclame-t-il.
Dans cette configuration, le masochisme ne fonctionne plus comme gardien de la vie. Ce sont les pulsions de déliaison et la destructivité qui l’emportent. L’identification à l’agresseur prend la forme d’une identification à celui qui « prescrit le rythme de la vie et de la mort ». La figure limite en est le suicide : se suicider, c’est être le maître de sa propre vie et de sa propre mort.
Troisième modalité. — Un « développement soudain de l’intellect » se produit, tel une faculté d’accomplir des performances quasi parfaites, propres à garantir la survie psychique ou physique, au prix du sacrifice d’une partie de soi.
Cette configuration se traduit par une réaction hyperadaptée, voire le développement d’un faux self.
Le narcissisme trouve à se satisfaire d’une supériorité intellectuelle face à la force brute, aveugle ou stupide de l’environnement matériel ou humain. Cette satisfaction narcissique permet d’affronter la douleur traumatique en favorisant la constitution d’un masochisme.
L’identification à l’agresseur, si elle a lieu, se retrouve dans le « plaisir esthétique » que produit la contemplation de sa puissance.
Quatrième modalité. — Il est une identification à l’agresseur qui manifeste la lutte des pulsions de vie (érotiques) contre les forces de déliaison et la destructivité.
C’est lorsque l’identification prend la forme d’une empathie (Einfühlung) afin de rétablir la « situation de tendresse antérieure ». On la trouve dans le « syndrome de Stockholm ». En « comprenant » l’agresseur, en lui attribuant une partie de sa propre souffrance (l’agresseur a lui-même subi des préjudices, il n’a pu agir autrement, il a du bon en lui, etc.), on recrée avec lui une situation de communauté.
Le masochisme est alors relié à une satisfaction qui n’est pas seulement d’ordre narcissique, mais d’ordre érotique. La projection de sa propre souffrance en l’autre permet de réintrojecter ensuite la souffrance en soi, ce qui est une forme d’identification projective « normale ».
Autre possibilité : le clivage amour-haine qui permet de conserver l’objet aimé. On la trouve parfois chez des adolescent(e)s maltraité(e)s, réservant la haine au personnel éducatif, et conservant leur amour au parent maltraitant.
=> La négociation d’une catastrophe peut prendre l’une ou l’autre de ces modalités, voire plusieurs successivement. Le retour à une gestion plus névrotique s’avère difficile, voire problématique.
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:32, édité 3 fois
Ayla- Messages : 562
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Vladimir Vissotsky- Messages : 30
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Nous avons massacré
Dans le jardin de beauté
Creusant des tombes au lieu de planter
Pitié pour les crucifiés
Une amère justice
Suppliant l'éternité pour de l'amour
Nous ne sommes rien
Nous sommes tout
Je ne suis rien
Là, je suis tout le monde
Nous ne sommes rien
Et nous le sommes encore
La sagesse illumine la voie de la vie
Je te connais
Un peu d'art ce matin...
- L'Origine de la Guerre émane de L'Origine du Monde:
L'Origine de la Guerre, Orlan, 1989
Dans le cadre de l'exposition Masculin / Masculin organisée au Musée d'Orsay jusqu'au 2 janvier 2014, est présentée l'œuvre d'ORLAN intitulée "L'origine de la Guerre". Une interprétation du célèbre tableau de Gustave Courbet, peint en 1866: "l'Origine du monde". La version d'Orlan, réalisée en 1989, est une photographie représentant un homme aux jambes écartées, phallus en érection, travestissant ainsi l'iconographie féminine de Courbet.
L'Origine du Monde, Gustave Courbet, 1866)
Le premier propriétaire de L'Origine du monde, et certainement son commanditaire, fut le diplomate turco-égyptien Khalil-Bey (1831-1879). Figure flamboyante du Tout-Paris des années 1860, il rassemble une éphémère mais éblouissante collection, dédiée à la célébration du corps féminin, avant d'être ruiné par ses dettes de jeux. Par la suite, le destin précis du tableau reste mal connu. Jusqu'à son entrée au musée d'Orsay en 1995, L'Origine du monde, qui faisait alors partie de la collection du psychanalyste Jacques Lacan, représente le paradoxe d'une oeuvre célèbre, mais peu vue.
Courbet n'a cessé de revisiter le nu féminin, parfois dans une veine franchement libertine. Mais avec L'Origine du monde, il s'autorise une audace et une franchise qui donnent au tableau son pouvoir de fascination. La description quasi anatomique d'un sexe féminin n'est atténuée par aucun artifice historique ou littéraire. Grâce à la grande virtuosité de Courbet, au raffinement d'une gamme colorée ambrée, L'Origine du monde échappe cependant au statut d'image pornographique. La franchise et l'audace de ce nouveau langage n'excluent pas un lien avec la tradition : ainsi, la touche ample et sensuelle et l'utilisation de la couleur rappelle la peinture vénitienne, et Courbet lui-même se réclamait de Titien et Véronèse, de Corrège, et de la tradition d'une peinture charnelle et lyrique.
L'Origine du monde, désormais présenté sans aucun cache, retrouve sa juste place dans l'histoire de la peinture moderne. Mais il ne cesse pourtant de poser d'une façon troublante la question du regard.
Quelques oeuvres de Jean-Michel Basquiat
Ayla- Messages : 562
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Vladimir Vissotsky- Messages : 30
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Ayla- Messages : 562
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