JE NE SUIS PAS UNE GRAND-MÈRE !!!

Bien le bonjour (ou rebonjour),

Comme le titre l'indique, je ne suis pas une grand-mère, contrairement à ce que mon pseudo "maminovas" semble indiquer. Je fais l'effort de clarifier les choses car bon nombre d'entre vous sont choqués quand ils le découvrent. J'ai maintenant 19 ans, bientôt 20, c'est donc biologiquement impossible. En outre, je suis un garçon. Pour preuve, voir la photo que j'ai posté à l'occasion, vers leo milieu de la page : https://www.zebrascrossing.net/t21656p100-le-premier-dimanche-du-mois-bas-les-masques#937551

Je suis arrivé sur ce forum il y a trois ans de cela. Voici mon ancienne présentation : https://www.zebrascrossing.net/t6069-moi-et-les-autres#227389

Quelques commentaires par rapport à cet ancien post : désolé pour ma mauvaise ortographe et grammaire. J'ai beaucoup évolué en relation à mon décalage avec autrui, et ça je le dois à mon éducation récente, mais aussi aux quelques rencontres que j'ai pu faire réçemment. En effet, j'ai écrit mon premier post en première, classe ne demandant pas tellement d'effort intellectuel, et je me retrouve aujourd'hui en classe préparatoire aux grandes écoles d'ingenieurs (Math-Physique deuxième année). À tous ceux qui aiment les sciences et qui ne sont pas encore dans le supérieur c'est une voie que je conseille, tant la stimulation intellectuelle est omniprésente. J'ai donc dans ma classe plusieurs amis qui me semblent zèbrés, ce qui est fortuit.

Mais j'ai aussi rencontré plein de gens sympas à travers les IRL que j'ai pu faire ces dernières semaines. Je me considère dès lors comme un zèbre entouré et épanoui.

Même mon rapport à la mort a changé ! Je ne la considère plus comme une fatalité mais j'essaye désormais d'apprendre le plus de choses en science pour vivre éternellement. C'est à dire devenir une sorte de machine cyborg, ou androïde.

Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?

Coucou toi, c'est un plaisir de te recroiser ici, on s'est vu samedi à Oya.

De mon côté, j'accepte plutôt ma propre finalité. C'est la vie, il faut en profiter : créer, sortir, sourire, rêver. :p

Salut ! Le plaisir est réciproque

Alzie a écrit:

De mon côté, j'accepte plutôt ma propre finalité. C'est la vie, il faut en profiter : créer, sortir, sourire, rêver. :p

Je comprends ton point de vue, celui du Carpe Diem, partagé par beaucoup. Il faut accepter sa mort pour ainsir profiter pleinement de sa vie.

Néanmoins, je vais essayer de mieux expliquer ma vision de la chose. On pourrait penser qu'en refusant la mort, on ne profite plus de la vie. C'est pour moi bien le contraire. Partons du principe que le monde cesse d'exister lorsque l'on meurt. Le monde n'existerait alors que parce qu'on le perçoit par nos cinq sens. Par conséquent, en se considérant mortel, c'est comme si on acceptait de construire un chateau de cartes pour ensuite le démolir.

A contrario, en se considérant immortels, on aspire à construire un château de carte qui serait aussi haut et magnifique qu'on le désire. Plus d'éphémerité de la vie mais une véritable construction de la vie, la vie a dès lors bel et bien un sens.

Bienvenue dans la savane maminovas

ShineFlower a écrit:Bienvenue dans la savane maminovas

Merci beaucoup ! En fait dans mon post j'explique que je suis pas "nouveau" en tant que tel car inscrit et présenté sur le forum depuis 3 ans, mais merci tout de même .

Je ne vis pas vraiment sous le mode du Carpe Diem. J'ai un nombre insensé de projets à plus ou moins long termes, des châteaux de cartes avec de multiples annexes, entamés, en pause ou en projet. J'espère en acquérir d'ici à la fin, beaucoup d'autres. Je sais que je ne réaliserai pas tout ce qui me tient à cœur, je sais également que ce monde ne changera pas autant, ni forcément dans le sens, que je voudrais, mais c'est aussi cela qui donne du sel aux choses.

Je n'aime pas l'idée de transhumanisme, pour moi c'est une espèce de réinterprétation du rêve alchimiste. Je comprends tout à fait la peur de la fin, je n'ai moi-même pas envie de mourir. Mais l'idée que ça arrivera, ça me permet de donner plus de contraste aux choses et l'idée de disparaître, c'est aussi de donner une chance à ceux qui nous suivront de s'exprimer par eux-même, d'avancer à leur pas, comme ceux qui nous ont précédé ont eu le bon goût de mourir un jour et de devenir des références plutôt que des moteurs.

Aux heures sombres, la finalité, c'est pouvoir se dire qu'un jour la machine se mettra enfin sur off, les bons jours c'est ce qui pousse à faire des choses, à avancer.