Traits autistiques chez le zèbre
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Syndrome d'Asperger et troubles du spectre autistique
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
A mon tour...
Votre score Aspie : 154 sur 200
Votre score neurotypique : 79 sur 200
Votre score Aspie : 154 sur 200
Votre score neurotypique : 79 sur 200
Enfant sauvage- Messages : 158
Date d'inscription : 19/04/2015
❁Zebrine- Messages : 39
Date d'inscription : 21/02/2015
Re: Traits autistiques chez le zèbre
[/quote]Yshamane a écrit:
Autisme, borderline, névrose obsessionnelle, névrose d'angoisse....bien des troubles psychiques guettent les surdoués...on serait troublé à moins! Mais personne ne doit rester enfermé dans une catégorie clinique ad vitam eternam....il faut par tous les moyens trouver la porte de sortie.
l'autisme n'est pas un trouble psychique mais bien neuro-développemental.ce qui le differencie de tous les autres troubles cités ci dessus.
evidemment je comprends que ça fasse peur, mais pourtant,k quand on est autiste, on est autiste, d'une nature autiste, (qu'on soit surdoué ou pas.)
c'est autre chose, dans la vie, qu'un petit repli sur soi, qu'un vague reste de trouble de la relation enfant, etc.c'est...sa nature, son mode de fonctionnement propre, (qu'on découvre soudainement adulte pour bcp aujourd'hui.c'est un choc.( je ne parle pas de ce topic en paticulier, bie sur, car ce petit test du net reste un indicateur peu fiable, mais des gens qui le découvrent grace a internet, les assos, et vont au bilan CRA ou psychiatre spécialiste etc.).)
alors oui, bien sur il faut eviter les, cases et les etiquettes mais quand on est juste surdoué avec un trouble divers..surdoué et un peu spé....mais quand on est autiste, et surdoué, alors là il faut au plus vite mettre un nom, une cause, une réalité "pas si terrible que ça" sur nos vécu.savoir que c'est pas "si" grave , qu'on a pas a se forcer à etre quelqu'un d'autre toue sa vie pour faire bien au prix d'un epuisement total, etc. sinon, comme trop d'entre nous, c'est depression, et autres graves auto mutilations.
il faut juste distinguer autisme et "petit truc autistique du surdoué". rien à voir. Et ça quand on est aspi par exemple,on le sent assez rapidement.(si on a la chance de decouvrir un jour les tsa et le SA dans notre vie.)
bonne soirée.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Enfant sauvage- Messages : 158
Date d'inscription : 19/04/2015
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je débarque un peu sur le post, j'ai pas lu les 55 pages mais j'ai fait le quiz...
129/200 score aspie et 98/200 neurotypique. Qu'est-ce que cela signifie?
Les questions m'intriguent notamment des trucs qui m'ont toujours semblé anodins chez moi (me mordre la lèvre et en apprécier la douleur par exemple)
Les questions sur l'orientation 3D également vu que j'ai un QI assez homogène sauf les cubes où c'est moyen voir même un rien sous la moyenne...
Je suis un peu phobique de certaines situations sociales, je ne sais en effet jamais où regarder, où mettre mes bras... Je ne parle pas beaucoup et j'ai tendance à papoter et puis "paf" je suis partie et je sens bien que personne n'a rien compris...
Merci de votre aide et avis!!!!
129/200 score aspie et 98/200 neurotypique. Qu'est-ce que cela signifie?
Les questions m'intriguent notamment des trucs qui m'ont toujours semblé anodins chez moi (me mordre la lèvre et en apprécier la douleur par exemple)
Les questions sur l'orientation 3D également vu que j'ai un QI assez homogène sauf les cubes où c'est moyen voir même un rien sous la moyenne...
Je suis un peu phobique de certaines situations sociales, je ne sais en effet jamais où regarder, où mettre mes bras... Je ne parle pas beaucoup et j'ai tendance à papoter et puis "paf" je suis partie et je sens bien que personne n'a rien compris...
Merci de votre aide et avis!!!!
Hillary- Messages : 274
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je suis Aspi et hors concours actuellement, quelqu'un a des questions sur mon cerveau de dérangé mental ?
Deebro9- Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2014
Age : 29
Localisation : Rennes
Re: Traits autistiques chez le zèbre
il n'y a la rien de 'gravement autistique"..Hillary a écrit:Je débarque un peu sur le post, j'ai pas lu les 55 pages mais j'ai fait le quiz...
129/200 score aspie et 98/200 neurotypique. Qu'est-ce que cela signifie?
Les questions m'intriguent notamment des trucs qui m'ont toujours semblé anodins chez moi (me mordre la lèvre et en apprécier la douleur par exemple)
Les questions sur l'orientation 3D également vu que j'ai un QI assez homogène sauf les cubes où c'est moyen voir même un rien sous la moyenne...
Je suis un peu phobique de certaines situations sociales, je ne sais en effet jamais où regarder, où mettre mes bras... Je ne parle pas beaucoup et j'ai tendance à papoter et puis "paf" je suis partie et je sens bien que personne n'a rien compris...
Merci de votre aide et avis!!!!
et encore une fois le rdos est un test sur internent rien d eplus, un vague indicateur.
et ton score est "entre 2"...comme pour bcp de surdoués.ou d'atypiques.
la phobie sociale, les petites bisarreries sensorielles, les troubles de la communications sociale sont aussi des choses qu'on rencontre bcp chez les gens atypiques ou surdoués...
quand on est autiste c'est dès l'enfance qu'on "sent" et qu'on sait qu'on est d'ailleurs.
et puis on a ces "perceptions "typique de lautisme".(vision des détails, audition, (hyperacousie souvent), de la relation..etc) et on fourni un effort très important toute sa vie durant pour "etre comme les autres" (tant bien que mal souvent avc passages a vide, depressions, hospitalisation et autres diags farfelus, ttou ça quand on a pas été detectés, comme souvent avec un hpi par ex).)
donc bref, pas de stress .avec le rdos. zen.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Mais pourquoi cette impression d'avoir été créée en plusieurs exemplaires dans le monde?
Hillary, j'ai 128 d'aspie et 86 de neurotypique. Mais je pense qu'on peut vraiment appeler ça des traits aspie, ce n'est pas le cadre Asperger dans sa globalité. Chez moi c'est surtout marqué talent aspie vs manque de talent neurotypique (possible TDAH), avec un manque d'intérêts dans les interactions sociales. Pour le reste, c'est dans les clous...
Et pareil que toi pour le défaut de vision binoculaire, je l'ai déjà mentionné sur un autre fil
Bref, je n'ai pas de conclusion plus construite que toi, seulement une esquisse de ce qui semble bien correspondre à ma façon d'être et de faire.
Hillary, j'ai 128 d'aspie et 86 de neurotypique. Mais je pense qu'on peut vraiment appeler ça des traits aspie, ce n'est pas le cadre Asperger dans sa globalité. Chez moi c'est surtout marqué talent aspie vs manque de talent neurotypique (possible TDAH), avec un manque d'intérêts dans les interactions sociales. Pour le reste, c'est dans les clous...
Et pareil que toi pour le défaut de vision binoculaire, je l'ai déjà mentionné sur un autre fil
Bref, je n'ai pas de conclusion plus construite que toi, seulement une esquisse de ce qui semble bien correspondre à ma façon d'être et de faire.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Merci Meï, tu me rassures et puis je suis bien trop préoccupée par la mode ah ah...
Hillary- Messages : 274
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Votre score Aspie : 72 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 156 sur 200
Vous êtes très probablement neurotypique
Au moins une douzaine de questions auxquelles j'aurais répondu très différemment il y a 10 ans...
Votre score neurotypique (non autistique) : 156 sur 200
Vous êtes très probablement neurotypique
Au moins une douzaine de questions auxquelles j'aurais répondu très différemment il y a 10 ans...
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Toshi a écrit:Y'a de quoi se poser des questions quand on fait ce genre de test. En meme temps, qui n'a pas quelques fixettes, et quelques problemes à comprendre les autres, et qui ne se sent pas frustré quand on l' interromps en pleine concentration ? Qui ne bégaye pas un peu quand il est stressé et qui ne se balance pas de temps en temps sans s'en rendre compte plongé dans ses pensées. Qui ne se tord pas un peu les mains, ou n'a pas ce genre de petit tic en cas d'angoisse Il y a beaucoup de gens qui ont peur des autres, et qui ont ce qu'on appelle un humour spécial, souvent incompris.
Je vois très peu de questions qui ne concernent pas tout le monde. Donc ou est la limite entre quelqu'un d'asperger et une personne "normal " ?
Faudrait juste rappeler que l'autisme est un peu plus qu'une spécificité qui fait cool sur le papier. On appelle ça un Handicap invisible. "Invisible" parce que ça se voit pas, "handicap" parce que... Je vous laisse deviner!
Rymounette- Messages : 235
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 33
Localisation : Dijon
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bon, ben voilà.
Madame qui est THQI a été diagnostiquée Aspie aussi...
Et je voudrais, du coup, savoir comment m'y prendre, toussa. Comment dire ? (vous excuserez ma piètre expression due à la fatigue intense). Avoir des réactions adaptées, face à des comportements "inadaptés" de sa part... Formulations maladroites ou autres... Formules blessantes alors que ce n'est pas du tout ce qu'elle voulait dire... Blocages: elle procrastine un truc, mais lui en parler la bloque.
Suis un peu désemparé (et en plus, je me demande dans quelle mesure je ne le serais pas un peu aussi, mais compensant à mort. Car en me renseignant sur le sujet, je ne me retrouve pas maintenant, mais je retrouve plutôt l'ado que j'étais. Sauf que nous n'avons pas les moyens d'un autre bilan... Restons-en à l'idée que plutôt qu'aspie, je serais péliade. Et passons outre.)
Madame qui est THQI a été diagnostiquée Aspie aussi...
Et je voudrais, du coup, savoir comment m'y prendre, toussa. Comment dire ? (vous excuserez ma piètre expression due à la fatigue intense). Avoir des réactions adaptées, face à des comportements "inadaptés" de sa part... Formulations maladroites ou autres... Formules blessantes alors que ce n'est pas du tout ce qu'elle voulait dire... Blocages: elle procrastine un truc, mais lui en parler la bloque.
Suis un peu désemparé (et en plus, je me demande dans quelle mesure je ne le serais pas un peu aussi, mais compensant à mort. Car en me renseignant sur le sujet, je ne me retrouve pas maintenant, mais je retrouve plutôt l'ado que j'étais. Sauf que nous n'avons pas les moyens d'un autre bilan... Restons-en à l'idée que plutôt qu'aspie, je serais péliade. Et passons outre.)
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Rymounette, je t'avoue que je ne sais pas si tu fais de l'humour ou si tu ironise par agacement ou si tu cherches â me donner une vraie info. Mais j'étais déjà au courant que ce n'était pas un truc qui décor. Juste je disais qu'il est difficil quand on se pose des questions de faire la part entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas. l'étape préliminaire avant de se dire " ok la je vais voir des pros et chercher un diagnostique"
Toshi- Messages : 271
Date d'inscription : 16/03/2015
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Nan, nan, pour moi c'est une vraie réponse. La question à se poser, dans le doute, c'est est-ce que ça m'handicape?
Le ton n'était pas évident j'avoue. Je m'en rappelle pas, mais je pense que ça se voulait pas méchant.
Le ton n'était pas évident j'avoue. Je m'en rappelle pas, mais je pense que ça se voulait pas méchant.
Rymounette- Messages : 235
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 33
Localisation : Dijon
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Y'a de quoi se poser des questions quand on fait ce genre de test. En meme temps, qui n'a pas quelques fixettes, et quelques problemes à comprendre les autres, et qui ne se sent pas frustré quand on l' interromps en pleine concentration ? Qui ne bégaye pas un peu quand il est stressé et qui ne se balance pas de temps en temps sans s'en rendre compte plongé dans ses pensées. Qui ne se tord pas un peu les mains, ou n'a pas ce genre de petit tic en cas d'angoisse Il y a beaucoup de gens qui ont peur des autres, et qui ont ce qu'on appelle un humour spécial, souvent incompris.
Ceci dit, pour répondre à ta question... Il y a quand même peu de gens qui cumulent autant de choses à la fois, pour être honnête. Quand on le vit, on croit que c'est tout le monde, mais non.
Mais pour précision: moi je ressens vraiment un trouble à la communication dans le sens où mon cerveau ne peut pas tout gérer à la fois. Est-ce que tu surcharge? Est-ce que si tu écoutes, tu as du mal à en placer une parce que tu est en mode récepteur, et que c'est comme si tu ne pouvais pas être en même temps dans un processus d'idéation ou de ressortir des trucs de ta mémoire. Mode émetteur, ou récepteur, mais pas les deux? Est-ce que tu as du mal à penser quand il y a des gens?
Est-ce que tu ne "sens" pas quand prendre la parole (surtout en groupe) et que tu rate à chaque fois l'occasion de t'exprimer? Quite à rester sans réponse à des problèmes importants parfois même, juste parce que tu n'y arrive pas sur le moment, et qu'après l'heure c'est plus l'heure et que si jamais tu le demande, on te dira "mais pourquoi tu l'as pas dit à la réunion?
ET est-ce que les relations sociales sont pour toi une source de fatigue immense?
Est-ce que tu te retrouve sans arrêt avec des gens qui te sortent des vannes, et toi tu ne peux pas répondre, ou alors juste un rire niais et/ou un "grave" ou autre interjection débile?
J'essaie de penser à d'autres trucs qui peuvent préciser la frontière entre le timode ou phobique social et l'aspie... Si je vois d'autres trucs, je te dis.
Dernière édition par Rymounette le Jeu 11 Juin 2015 - 3:14, édité 1 fois
Rymounette- Messages : 235
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 33
Localisation : Dijon
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Est-ce que tu sais t'ajouter à un groupe déjà formé et en train de papoter (cas typique, la pause clope)? Moi, le plus souvent, c'est fantômette. Personne me remarque, j'arrive pas à intégrer le cercle et je me barre.
Ou alors, des fois, quand je suis dans le groupe, j'essaie de parler mais on m'entend pas ou on m'ignore (je sais pas...) et ça alors même que c'est un groupe dans lequel je suis bien intégrée/ à l'aise.
Y a plein de trucs comme ça...
Mais aussi, est-ce que tes relations durent? Est-ce qu'elles sont superficielles et éphémères?
Est-ce que t'as du mal à vivre/être en couple?
Est-ce qu'il t'arrive de "couper les ponts" dans une relation ou un boulot, sans prévenir et sans jamais redonner de nouvelles, parce que tu t'es fait un noeud au cerveau? Ou parce que c'était aliénant/envahissant/fatiguant?
Ou alors, des fois, quand je suis dans le groupe, j'essaie de parler mais on m'entend pas ou on m'ignore (je sais pas...) et ça alors même que c'est un groupe dans lequel je suis bien intégrée/ à l'aise.
Y a plein de trucs comme ça...
Mais aussi, est-ce que tes relations durent? Est-ce qu'elles sont superficielles et éphémères?
Est-ce que t'as du mal à vivre/être en couple?
Est-ce qu'il t'arrive de "couper les ponts" dans une relation ou un boulot, sans prévenir et sans jamais redonner de nouvelles, parce que tu t'es fait un noeud au cerveau? Ou parce que c'était aliénant/envahissant/fatiguant?
Rymounette- Messages : 235
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 33
Localisation : Dijon
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je réfléchis à tes questions. De prime abord je serais tenté de te dire oui a tout mais pas systématiquement. Mais le problème c'est que les causes de ces problemes de communications sont peut etre à analyser en détail. Je veux dire que souvent je parait invisible ou je n'arrive pas a m'intégrer. Mais c'est que si l'on a rien en commun c'est peut etre naturel. Dernierement je fréquente des zebres et je me trouve plus sociable. Je me surprend.D'habitude par exemple les gens ne viennent pas chez moi si je les invite.( en meme temps quand est ce que j"ai invité quelqu'un chez moi ???) Enfin je veux dire que d'habitude quand je lance une idée comme " veux tu que je t'aide à travailler ceci" ce qui peut permettre de créer un lien les gens se défilent.Et je ne comprend pas cette histoire de " faudra qu'on se voit / qu'on boive un verre". Ca ne rime à rien ! Je sais que cette phrase signifie qu'on ne va jamais se revoir! Alors c'est quoi la phrase pour quand on va vraiment se revoir?
Donc est ce réellement moi qui les fait fuir. Ou les gens sont ils du genre à faire les difficils? Par cet exemple j'essaie de démontrer que l'on peu tirer diverses source de probleme d'interaction. Et en conséquent j'ignore lesquelles m'impute. Bon apres y'a trop de choses qui m'échappent. Pourquoi quand je parle a une femme sur un site de rencontre elle ne me répond jamais. Je veux dire qu'est ce que je peu bien leur dire de mal? J'ai l'impression d'etre super drole. Je suis un peu genre humour noir, cynique certes. Mais je n'obtiens meme pas un " bonjour". Et je fais tout pour m'habiller me coiffer exactement comme les gens normaux. Je vais regulierement acheter des vetements que je vois sur des mannequins en presentoir. Et je fais valider ces tenues par d'autres personnes tout a fait dans la norme. Qui m'ont assuré que je ressemblais a n'importe quelle jeune femme de mon age.
Quand je demande aux gens tactiles si ca leur ferait plaisir d'avoir un contact physique de ma part et quand il est approprié dans une relation amicale ils sont incapable de me répondre. Ou me dise oui mais pas quand. Et des fois alors que soit disant ca leur plairais dans l'idee quand je leur pose la question a des instants "t" c'est toujours non. Au bout d'un moment je prefere rester a l'écart. Et je suis désolee on dirait que l'affection c'est un probleme de société. Je cerne pas si le probleme c'est moi. Mais des gens qui disent avoir besoin d'affection qui en veulent pas quand jme lance pour aller dans leur mode de communication, rien que d'en parler ca me rend dingue. Des fois des gens me demandent si ils peuvent me toucher. Quand je répond oui ils ne le font pas. C'est quoi ces comportements incohérents !? On dirait qu'au plus je vais vers les autres au plus ils veulent que je reste comme je suis. Voir que ça empire(?)
Cela dis merci de prendre le temps d'écrire tout ça.
Donc est ce réellement moi qui les fait fuir. Ou les gens sont ils du genre à faire les difficils? Par cet exemple j'essaie de démontrer que l'on peu tirer diverses source de probleme d'interaction. Et en conséquent j'ignore lesquelles m'impute. Bon apres y'a trop de choses qui m'échappent. Pourquoi quand je parle a une femme sur un site de rencontre elle ne me répond jamais. Je veux dire qu'est ce que je peu bien leur dire de mal? J'ai l'impression d'etre super drole. Je suis un peu genre humour noir, cynique certes. Mais je n'obtiens meme pas un " bonjour". Et je fais tout pour m'habiller me coiffer exactement comme les gens normaux. Je vais regulierement acheter des vetements que je vois sur des mannequins en presentoir. Et je fais valider ces tenues par d'autres personnes tout a fait dans la norme. Qui m'ont assuré que je ressemblais a n'importe quelle jeune femme de mon age.
Quand je demande aux gens tactiles si ca leur ferait plaisir d'avoir un contact physique de ma part et quand il est approprié dans une relation amicale ils sont incapable de me répondre. Ou me dise oui mais pas quand. Et des fois alors que soit disant ca leur plairais dans l'idee quand je leur pose la question a des instants "t" c'est toujours non. Au bout d'un moment je prefere rester a l'écart. Et je suis désolee on dirait que l'affection c'est un probleme de société. Je cerne pas si le probleme c'est moi. Mais des gens qui disent avoir besoin d'affection qui en veulent pas quand jme lance pour aller dans leur mode de communication, rien que d'en parler ca me rend dingue. Des fois des gens me demandent si ils peuvent me toucher. Quand je répond oui ils ne le font pas. C'est quoi ces comportements incohérents !? On dirait qu'au plus je vais vers les autres au plus ils veulent que je reste comme je suis. Voir que ça empire(?)
Cela dis merci de prendre le temps d'écrire tout ça.
Toshi- Messages : 271
Date d'inscription : 16/03/2015
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Fus... a écrit:Bon, ben voilà.
Madame qui est THQI a été diagnostiquée Aspie aussi...
Et je voudrais, du coup, savoir comment m'y prendre, toussa. Comment dire ? (vous excuserez ma piètre expression due à la fatigue intense). Avoir des réactions adaptées, face à des comportements "inadaptés" de sa part... Formulations maladroites ou autres... Formules blessantes alors que ce n'est pas du tout ce qu'elle voulait dire... Blocages: elle procrastine un truc, mais lui en parler la bloque.
Suis un peu désemparé (et en plus, je me demande dans quelle mesure je ne le serais pas un peu aussi, mais compensant à mort. Car en me renseignant sur le sujet, je ne me retrouve pas maintenant, mais je retrouve plutôt l'ado que j'étais. Sauf que nous n'avons pas les moyens d'un autre bilan... Restons-en à l'idée que plutôt qu'aspie, je serais péliade. Et passons outre.)
Réponse adaptée à un comportement inadapté : il faut déjà qu'elle prenne conscience que son comportement est inadapté ou excessif.
Si elle se bloque lorsque vous en parlez, peut être qu'elle a simplement du mal à reconnaître ses torts sur le moment. Mais alors elle y repensera et réussira à changer par elle même si elle en a la volonté.
C'est peut être aussi parce que tu lui reproche son comportement. Comme tu te sens blessé tu lui fait comprendre en essayant de te "venger" au passage, ce qui risque d'envenimer la situation.
Pour ma part j'essaie toujours de rester calme face à une réaction inadapté, car le calme appelle le calme, déjà. Ensuite car ça me permet de ne pas perdre mes moyens et de comprendre la raison de cette réaction. Enfin parce que ça me permet d’expliquer à l'autre cette raison et donc de le mettre face à une réalité qu'il n'avait pas forcément envisagé.
Après, y a pas de miracles, seuls deux éléments permettent de régler ces problèmes : la volonté de changer, de s'améliorer, et le temps. Beaucoup de temps. C'est un travail de toute une vie et il faut être patient !
Walri- Messages : 19
Date d'inscription : 11/05/2015
Localisation : Bretagne
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Lu fus... Mais j'ai pas vraiment de solutions.
Vous pensez que c'est caractéristique de ce syndrome, le fait d'être facilement bloqué, de très mal gérer l'intrusion d'autrui dans "ses affaires" (psychiques et ou matérielles d'ailleurs), de ne rien dire face à des opinions nouvelles, d'avoir très souvent le sentiment qu'il n'y a rien à rajouter de plus au faits ?
Bref en gros toute forme de débat est jugée stérile. L'inconnu, le nouveau n'est pas vraiment traité, les états d'âmes peu pris en compte, en tout cas traités uniquement pas le "attendre que ça passe".
Est ce qu'un non-aspi qui vivrait avec un aspi peut ressentir ainsi une forme de non interaction ? Au profit des routines.
Vous pensez que c'est caractéristique de ce syndrome, le fait d'être facilement bloqué, de très mal gérer l'intrusion d'autrui dans "ses affaires" (psychiques et ou matérielles d'ailleurs), de ne rien dire face à des opinions nouvelles, d'avoir très souvent le sentiment qu'il n'y a rien à rajouter de plus au faits ?
Bref en gros toute forme de débat est jugée stérile. L'inconnu, le nouveau n'est pas vraiment traité, les états d'âmes peu pris en compte, en tout cas traités uniquement pas le "attendre que ça passe".
Est ce qu'un non-aspi qui vivrait avec un aspi peut ressentir ainsi une forme de non interaction ? Au profit des routines.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Traits autistiques chez le zèbre
C'est un peu ça, des fois. Il est des points sur lesquels j'attends un changement de sa part, parce que c'est important - pas des trucs insurmontables, genre prendre l'habitude de ranger tel truc, ou simplement faire moins de bruit quand elle se couche plus tard que moi - crucial en cette saison où je dois me coucher tôt car le lever sera vers 4 à 5h du matin... et non, rien n'y fait. Le calme appelle le calme... mais il appelle aussi la non-réaction. Alors, j'ai l'impression que si je reste calme, elle l'interprète comme "alors, ce n'est pas si grave que ça, donc ça ne justifie pas que je change mes routines" et si je finis par m'énerver, c'est "je me bloque si tu fais ça".
Or, parfois je peux me permettre d'attendre, parfois non parce que les conséquences sont graves... Et je ne sais pas comment m'y prendre: il semble que rien ne marche, que dans tous les cas, il y ait une bonne raison de ne rien changer.
Or, parfois je peux me permettre d'attendre, parfois non parce que les conséquences sont graves... Et je ne sais pas comment m'y prendre: il semble que rien ne marche, que dans tous les cas, il y ait une bonne raison de ne rien changer.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Fus... a écrit:C'est un peu ça, des fois. Il est des points sur lesquels j'attends un changement de sa part, parce que c'est important - pas des trucs insurmontables, genre prendre l'habitude de ranger tel truc, ou simplement faire moins de bruit quand elle se couche plus tard que moi - crucial en cette saison où je dois me coucher tôt car le lever sera vers 4 à 5h du matin... et non, rien n'y fait. Le calme appelle le calme... mais il appelle aussi la non-réaction. Alors, j'ai l'impression que si je reste calme, elle l'interprète comme "alors, ce n'est pas si grave que ça, donc ça ne justifie pas que je change mes routines" et si je finis par m'énerver, c'est "je me bloque si tu fais ça".
Or, parfois je peux me permettre d'attendre, parfois non parce que les conséquences sont graves... Et je ne sais pas comment m'y prendre: il semble que rien ne marche, que dans tous les cas, il y ait une bonne raison de ne rien changer.
Pourquoi rien n'y fait? A-t-elle conscience de l'importance que ça a pour toi? Es-ce qu'elle estime que tu en demande trop? Si elle t'aime vraiment et a la volonté de faire au mieux pour votre bien être respectif, elle devrait au moins essayer de répondre à tes demandes, même si les résultats ne sont pas là immédiatement.
Quand je dis calme, je ne dis pas muet. Il faut être calme, mais ferme. Exposer calmement mais clairement ton point de vue, mais bien sûr il ne faut pas minimise le problème. Comme ça tu expliques bien comment il est indispensable qu'elle change ses routines "inadaptées", mais sans jamais t'énerver car en effet c'est le meilleur moyen pour que l'autre se braque. Par contre ça demande énormément de sang froid.
Quand les conséquences sont trop graves, et bien dans ces moments il faut penser à toi en premier, faire ce que tu penses nécessaire, et tant pis si ça ne plait pas. Ceux qui tiennent à toi comprendront pourquoi tu as agis de la sorte.
S'il y a toujours une bonne raison de ne rien changer, c'est qu'il manque cette volonté de changer. La volonté est la base, et elle repose sur la prise de conscience qu'il existe bien un problème.
Walri- Messages : 19
Date d'inscription : 11/05/2015
Localisation : Bretagne
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Pourquoi rien n'y fait? A-t-elle conscience de l'importance que ça a pour toi?
C'est justement ce point que je ne sais pas comment communiquer.
Et je la vois souvent tout juger sous un angle, comment dire, "moral". Ce qui l'amène à conclure que si elle avait l'envie, la volonté de faire, mais que finalement elle n'a rien fait, ou à moitié et que du coup le résultat a été nul, je dois le prendre en compte et approuver comme si le résultat avait été là. "J'essaie" d'y penser, sauf que c'est raté, et que, par exemple, elle m'a réveillé à minuit, j'ai perdu une heure de sommeil sur les 6 petites sur lesquelles je comptais, mes nuits sont trop courtes, la fatigue s'accumule et je ne peux pas faire comme si de rien n'était, même si "moralement" ça serait bien.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oui c'est très dur de communiquer sur ses propres attentes, de parvenir à en expliquer le bien fondé. Si l'autre ne pense pas de la même façon, il faut alors reconstruire tout un cadre de référence commun pour pouvoir se comprendre, ce qui est long.
Le jugement moral, c'est le mal. C'est intolérant par nature car la morale est extrêmement subjective, propre à chacun. A elle de s'en rendre compte, la vie est faite de diversité et il faut savoir accepter la différence chez l'autre.
Faire comme si de rien n'était n'est jamais une solution. Il faut parler de ce qui ne va pas, tout de suite, ne pas laisser trainer. J'ai déjà passé des nuits à parler au lieu de dormir, car il fallait résoudre un problème. Au final, j'étais certes exténué le lendemain matin, mais quel soulagement d'avoir fait avancé les choses grâce à la discussion. Si vraiment tu ne peux pas te le permettre (il ne faut pas non plus accumuler trop de fatigue), alors essaye d'instaurer une "heure de débat" par jour afin de parler de ce qui va et de ce qui ne va pas, de permettre un espace d'expression libre en dehors des "reproches" de la vie courante.
Le jugement moral, c'est le mal. C'est intolérant par nature car la morale est extrêmement subjective, propre à chacun. A elle de s'en rendre compte, la vie est faite de diversité et il faut savoir accepter la différence chez l'autre.
Faire comme si de rien n'était n'est jamais une solution. Il faut parler de ce qui ne va pas, tout de suite, ne pas laisser trainer. J'ai déjà passé des nuits à parler au lieu de dormir, car il fallait résoudre un problème. Au final, j'étais certes exténué le lendemain matin, mais quel soulagement d'avoir fait avancé les choses grâce à la discussion. Si vraiment tu ne peux pas te le permettre (il ne faut pas non plus accumuler trop de fatigue), alors essaye d'instaurer une "heure de débat" par jour afin de parler de ce qui va et de ce qui ne va pas, de permettre un espace d'expression libre en dehors des "reproches" de la vie courante.
Walri- Messages : 19
Date d'inscription : 11/05/2015
Localisation : Bretagne
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Si elle est Asperger il faut identifier dans son fonctionnement les causes de rejet.
Le problème n'est pas à considérer sous l'angle purement logique ou humain de la conversation.
Tu es Asperger Walri ?
Il faudrait l'avis d'un Asperger pour savoir où se situe l'entrave au changement exactement.
Est ce qu'un Asperger est sensible aux discussions d'1h ? Sur le même sujet. J'en sais rien mais instinctivement j'aurais tendance à dire que passés les premiers arguments, si ça ne correspond pas au point de vue d'un Asperger, il se peut que le reste apparaisse comme un verbiage intolérable.
Désolé de la formulation "un Asperger". C'est un simple raccourci de langage.
Le problème n'est pas à considérer sous l'angle purement logique ou humain de la conversation.
Tu es Asperger Walri ?
Il faudrait l'avis d'un Asperger pour savoir où se situe l'entrave au changement exactement.
Est ce qu'un Asperger est sensible aux discussions d'1h ? Sur le même sujet. J'en sais rien mais instinctivement j'aurais tendance à dire que passés les premiers arguments, si ça ne correspond pas au point de vue d'un Asperger, il se peut que le reste apparaisse comme un verbiage intolérable.
Désolé de la formulation "un Asperger". C'est un simple raccourci de langage.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Comment identifier les causes de rejet sans en parler, sans avoir son avis?
Je ne suis pas Asperger, mais l'entrave au changement ne se situe, à mon avis, pas "exactement" à un endroit, mais à plusieurs. D'où l'importance de conversations régulières avec pour objectif d'identifier ces entraves.
Pour ce qui est des discussions d'une heure sur le même sujet, je pense que ce n'est pas la solution effectivement. Mais une discussion d'une heure sur des sujets différents, ça peut l'être. L'idée sera toujours d'identifier les causes profondes de blocages, mais on peut pour cela utiliser plusieurs chemins différents.
Sinon, je ne pense pas qu'il faille énoncer des "arguments", mais plutôt de simples points de vue qui amènent à une réflexion. Le problème de l'argument c'est qu'il s'inscrit généralement en opposition, avec l'idée de gagner à la fin, de convaincre, or je pense qu'il ne faut pas s'opposer dans ce cas.
Je ne suis pas Asperger, mais l'entrave au changement ne se situe, à mon avis, pas "exactement" à un endroit, mais à plusieurs. D'où l'importance de conversations régulières avec pour objectif d'identifier ces entraves.
Pour ce qui est des discussions d'une heure sur le même sujet, je pense que ce n'est pas la solution effectivement. Mais une discussion d'une heure sur des sujets différents, ça peut l'être. L'idée sera toujours d'identifier les causes profondes de blocages, mais on peut pour cela utiliser plusieurs chemins différents.
Sinon, je ne pense pas qu'il faille énoncer des "arguments", mais plutôt de simples points de vue qui amènent à une réflexion. Le problème de l'argument c'est qu'il s'inscrit généralement en opposition, avec l'idée de gagner à la fin, de convaincre, or je pense qu'il ne faut pas s'opposer dans ce cas.
Walri- Messages : 19
Date d'inscription : 11/05/2015
Localisation : Bretagne
Re: Traits autistiques chez le zèbre
J'ai l'impression de ne pas avoir de prise. Je finis par me demander si elle ne considère pas qu'il vaut mieux pour elle ne rien changer, quitte à ce que je m'énerve parfois, qu'assumer la dépense d'énergie d'un changement de fonctionnement.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
fus ta compagne est diagnostiquée?
(pour le reste je vais relire et t'apporter mon /un point de vue de femme et maman aspie....là je manque de tps tout de suite.à plus tard)
(pour le reste je vais relire et t'apporter mon /un point de vue de femme et maman aspie....là je manque de tps tout de suite.à plus tard)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour,
Voici ce que j'ai trouvé sur l'autisme et l'empathie suite à une petite recherche sur le web.
C'est un résumé. Traduction anglais / français et Source Française.
________________________________________________________
Faits sur l'autisme
Nous ne manquons pas d'empathie.
Il faut que les gens le sachent !
Nous manquons de thérapie cognitive
qui est la capacité de prévoir
d'autres pensées et les intentions,
y compris la capacité de lire
entre les lignes lors de la communication.
Nous avons beaucoup d'empathie compatissante
qui est le désir d'aider les autres même si
nous ne pouvons pas toujours savoir comment.
Beaucoup d'entre nous ont trop d'empathie affective
et de compassion qui peut être écrasante pour nous.
Une des deux formes d’empathie l'empathie émotionnelle.
C’est la capacité à partager les émotions.
Un autiste perçoit l’émotion d’une autre personne.
Son ressenti est plein, entier, direct.
Il partage les émotions comme les autres enfants.
Et souvent avec beaucoup plus d’intensité.
Je souhaiterais par ailleurs découvrir vos avis, sentiments, opinion sur cette vidéo. 4
Merci Beaucoup d'avance
Merlin ;-*
Voici ce que j'ai trouvé sur l'autisme et l'empathie suite à une petite recherche sur le web.
C'est un résumé. Traduction anglais / français et Source Française.
________________________________________________________
Faits sur l'autisme
Nous ne manquons pas d'empathie.
Il faut que les gens le sachent !
Nous manquons de thérapie cognitive
qui est la capacité de prévoir
d'autres pensées et les intentions,
y compris la capacité de lire
entre les lignes lors de la communication.
Nous avons beaucoup d'empathie compatissante
qui est le désir d'aider les autres même si
nous ne pouvons pas toujours savoir comment.
Beaucoup d'entre nous ont trop d'empathie affective
et de compassion qui peut être écrasante pour nous.
Une des deux formes d’empathie l'empathie émotionnelle.
C’est la capacité à partager les émotions.
Un autiste perçoit l’émotion d’une autre personne.
Son ressenti est plein, entier, direct.
Il partage les émotions comme les autres enfants.
Et souvent avec beaucoup plus d’intensité.
Je souhaiterais par ailleurs découvrir vos avis, sentiments, opinion sur cette vidéo. 4
Merci Beaucoup d'avance
Merlin ;-*
Merlin- Messages : 1114
Date d'inscription : 08/02/2012
Age : 53
Localisation : Présent à Tours ou Là et Maintenant
Re: Traits autistiques chez le zèbre
J'adore cette vidéo
Merlin
Merlin
Merlin- Messages : 1114
Date d'inscription : 08/02/2012
Age : 53
Localisation : Présent à Tours ou Là et Maintenant
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Petite intervention, entre autres pour celles et ceux qui ont pu me lire de ci de là sur ce forum et depuis le temps aussi ^ et celles et ceux qui liront aussi, of course !
pour dire que j'ai été diagnostiqué Asperger
Un peu à l'origine grâce à Super pépette ! (de la video précédente)
Je ne sais quoi rajouter alors je rajoute rien ^^
pour dire que j'ai été diagnostiqué Asperger
Un peu à l'origine grâce à Super pépette ! (de la video précédente)
Je ne sais quoi rajouter alors je rajoute rien ^^
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bon, je complète un peu, m’étant montré peu loquace précédemment.
J’entame par ce point, quand même essentiel d’un post précédent :
Il faisait un peu de temps, sans doute 2-3 ans ?? que j’avais déjà zieuté la piste autistique, très certainement suite à des diffusions de meï, j’avais rempli le rdos, etc, mais c’en était resté là.
L’une des raisons étant sans doute que je ne me retrouvais pas assez dans les qq exemples de personnes pouvant s’exprimer ici.
Je n’ai le souvenir seulement de 3 personnes (depuis il y en a davantage, je parle de cette période passée) : à savoir un intervenant dont j’ai oublié le pseudo (ou ne suis plus certain) qui entretenait un fil sur un projet de regroupement de compétences, meï et Jhaal.
Jhaal s’étant peu exprimé ici (et en rapport au dessin), le peu de fois je m’étais senti en proximité sur sa façon de s’exprimer mais c’était trop peu pour être significatif et impacter de quelque manière que ce soit. Aussi, il écrit (poésie) sur ses dessins. Il est posé, très construit dans son expression et souvent sa pensée est englobante (large). J’ai depuis appris qu’il était THQI et Asperger. A l’époque je le pensais « juste » asperger.
Meï, tu ne m’en tiendras je l’espère pas rigueur, mais tu faisais (tu en fais bcp moins) bcp de fautes d’orthographe –
NB : je peux et fais des fotes ^ aussi, ça m’arrive ! Mais dans l’ensemble ton écriture m’est perçue différente / singulière.
et je suis de ceux qui relisent tout 36 fois, multi-éditent, et écris aussi la plupart du temps sur word au préalable.
Je n’ai jamais fait part par le passé de combien il pouvait me couter d’écrire, de m’exprimer, construire et tenir un raisonnement. Alors c’est fait maintenant …
D’autres aspies sont comme ça ^
(et à qq occasions où l'on m'a fait ici (mais ailleurs et précédemment aussi à ce forum ^) des remarques ("positives" ou "valorisantes" sur ma façon d'écrire) je ne vous ai pas dit: ok les gars (ou m'selles / m'dames) mais ça me coute souvent un max !)
(les parenthèses sont-elles toutes en place, je pense ...
sauf là, mais ça me plait bien ainsi
Pour moi le déclic s’est fait suite à une phrase d’Atwood :
" 1 heure de socialisation nécessite une heure de repos" - propos relevés dans une vidéo de super pépette.
Il est pour moi un élément central (je pourrais dire et pour répondre au questionnement initial de ce post : « pertinent » quand on se pose des questions sur le sujet et concerné éventuellement par les 2 sources : HP / aspie).
Cela s’est toujours révélé / matérialisé. Cela fait, et en 1er lieu, que suis / vis seul, pas d’ami, pas de petites amies et que je n’ai entretenu ou été attiré pour entretenir tout type de relation dans ces 10 dernières années car à chaque fois que ça commençait, toujours par la suite je ressentais de grosses fatigues, un besoin de couper / m’isoler. Discuter / parler / penser à et pour deux me laissèrent à chaque fois un gros poids et bcp de fatigue. N’étant pas maso, naturellement et petit à petit j’ai fini par devenir de plus en plus réticent vis-à-vis de tout type de relation. Et pourtant j’ai essayé, selon différents modes, mais toujours cela est revenu.
J’ai « juste » compris que le problème de fond venait de moi, et que je n’étais pas le seul à le vivre (ce que je pensais avant !)
Quand vous vous dites que vous avez un ami (de longue date pour moi, de l'école, mais qui habite à l’autre bout de la France, que vous voyez au plus 1 fois tous les 3-4 ans et échangez virtuellement au + 1 fois l’an) et que même malgré les complicités / sujets communs / facilités d’échanges et connaissances mutuelles, il vous retourne que malgré cela si vous échangez / vous vous voyez un peu longuement / et que part la suite vous en êtes lessivés d’avoir échangé / discuté, alors il y a sans doute matière à se poser des questions..
En autre point je rajouterai :
Pour un HP tout va trop lentement et pour un aspie tout va trop vite.
Il y a d’autres éléments, mais déjà avec ces deux là :
« 1h de socialisation nécessite une heure de repos » de Atwood
Et
pour un HP tout va trop lentement et pour un aspie tout va trop vite.
On peut déjà y voir un peu plus clair parmi tous les éléments qui peuvent ou pourraient laisser supposer / entrevoir que l’on est aspie ..
J’entame par ce point, quand même essentiel d’un post précédent :
Toshi a écrit:Juste je disais qu'il est difficile quand on se pose des questions de faire la part entre ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas. l'étape préliminaire avant de se dire " ok la je vais voir des pros et chercher un diagnostique"
Il faisait un peu de temps, sans doute 2-3 ans ?? que j’avais déjà zieuté la piste autistique, très certainement suite à des diffusions de meï, j’avais rempli le rdos, etc, mais c’en était resté là.
L’une des raisons étant sans doute que je ne me retrouvais pas assez dans les qq exemples de personnes pouvant s’exprimer ici.
Je n’ai le souvenir seulement de 3 personnes (depuis il y en a davantage, je parle de cette période passée) : à savoir un intervenant dont j’ai oublié le pseudo (ou ne suis plus certain) qui entretenait un fil sur un projet de regroupement de compétences, meï et Jhaal.
Jhaal s’étant peu exprimé ici (et en rapport au dessin), le peu de fois je m’étais senti en proximité sur sa façon de s’exprimer mais c’était trop peu pour être significatif et impacter de quelque manière que ce soit. Aussi, il écrit (poésie) sur ses dessins. Il est posé, très construit dans son expression et souvent sa pensée est englobante (large). J’ai depuis appris qu’il était THQI et Asperger. A l’époque je le pensais « juste » asperger.
Meï, tu ne m’en tiendras je l’espère pas rigueur, mais tu faisais (tu en fais bcp moins) bcp de fautes d’orthographe –
NB : je peux et fais des fotes ^ aussi, ça m’arrive ! Mais dans l’ensemble ton écriture m’est perçue différente / singulière.
et je suis de ceux qui relisent tout 36 fois, multi-éditent, et écris aussi la plupart du temps sur word au préalable.
Je n’ai jamais fait part par le passé de combien il pouvait me couter d’écrire, de m’exprimer, construire et tenir un raisonnement. Alors c’est fait maintenant …
D’autres aspies sont comme ça ^
(et à qq occasions où l'on m'a fait ici (mais ailleurs et précédemment aussi à ce forum ^) des remarques ("positives" ou "valorisantes" sur ma façon d'écrire) je ne vous ai pas dit: ok les gars (ou m'selles / m'dames) mais ça me coute souvent un max !)
(les parenthèses sont-elles toutes en place, je pense ...
sauf là, mais ça me plait bien ainsi
Pour moi le déclic s’est fait suite à une phrase d’Atwood :
" 1 heure de socialisation nécessite une heure de repos" - propos relevés dans une vidéo de super pépette.
Il est pour moi un élément central (je pourrais dire et pour répondre au questionnement initial de ce post : « pertinent » quand on se pose des questions sur le sujet et concerné éventuellement par les 2 sources : HP / aspie).
Cela s’est toujours révélé / matérialisé. Cela fait, et en 1er lieu, que suis / vis seul, pas d’ami, pas de petites amies et que je n’ai entretenu ou été attiré pour entretenir tout type de relation dans ces 10 dernières années car à chaque fois que ça commençait, toujours par la suite je ressentais de grosses fatigues, un besoin de couper / m’isoler. Discuter / parler / penser à et pour deux me laissèrent à chaque fois un gros poids et bcp de fatigue. N’étant pas maso, naturellement et petit à petit j’ai fini par devenir de plus en plus réticent vis-à-vis de tout type de relation. Et pourtant j’ai essayé, selon différents modes, mais toujours cela est revenu.
J’ai « juste » compris que le problème de fond venait de moi, et que je n’étais pas le seul à le vivre (ce que je pensais avant !)
Quand vous vous dites que vous avez un ami (de longue date pour moi, de l'école, mais qui habite à l’autre bout de la France, que vous voyez au plus 1 fois tous les 3-4 ans et échangez virtuellement au + 1 fois l’an) et que même malgré les complicités / sujets communs / facilités d’échanges et connaissances mutuelles, il vous retourne que malgré cela si vous échangez / vous vous voyez un peu longuement / et que part la suite vous en êtes lessivés d’avoir échangé / discuté, alors il y a sans doute matière à se poser des questions..
En autre point je rajouterai :
Pour un HP tout va trop lentement et pour un aspie tout va trop vite.
Il y a d’autres éléments, mais déjà avec ces deux là :
« 1h de socialisation nécessite une heure de repos » de Atwood
Et
pour un HP tout va trop lentement et pour un aspie tout va trop vite.
On peut déjà y voir un peu plus clair parmi tous les éléments qui peuvent ou pourraient laisser supposer / entrevoir que l’on est aspie ..
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
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Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Noir, c'est une bonne nouvelle que tu aies des réponses!
je susi ok avec toi, 1 h de socialisation egal 1 h de repos.oui.
pour l'autre oui aussi mais ca depend pour quoi en fait...(mais bon je suis hpi aussi, et parfois le hpi "compense" le SA sur certains sujets..)mais ça arrive oui.
bonne suite!
je susi ok avec toi, 1 h de socialisation egal 1 h de repos.oui.
pour l'autre oui aussi mais ca depend pour quoi en fait...(mais bon je suis hpi aussi, et parfois le hpi "compense" le SA sur certains sujets..)mais ça arrive oui.
bonne suite!
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
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Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonsoir et merci meï pour ton intervention (et aussi pour ta diffusion d'infos par ici ).
en référence à :
De manière générale, une sur-stimulation aura davantage tendance à me dépasser qu'elle ne va m'attirer.
Je n'ai jamais pensé ou exprimé par exemple, qu'en général je trouvais les gens trop lents, et c'est un point que bcp expriment ici - ainsi souvent bcp disent ici s'ennuyer avec les autres du fait de leur lenteur (d'esprit) (aux autres) ou sous-stimulation intellectuelle - ce n'est pas mon cas car avec pas grand chose je suis déjà "sur-stimulé" ^
(espérant que des esprits légèrement tordus ne passeront pas lire mes tous derniers propos )
Il s'agissait pour moi d'essayer de mettre en évidence, pour celles et ceux qui lisent et s'interrogent sur le sujet, des raisons qui font que le rapport / contact social peut être difficile.
Etre seul ou se sentir décalé avec les autres peut avoir plusieurs raisons et matérialisations.
La grande fatigue à la relation, et quelque soit le contexte et personnes en est une.
Ainsi que les raisons du décalage, ou sentiment de décalage, notamment évoqué dans la rapidité des interactions en est une autre
(en sous-ligne, elles se complètent aussi)
meï a écrit:pour l'autre oui aussi mais ca depend pour quoi en fait...
en référence à :
est plutôt un point global, intégrant le quotidien, par exemple nous préfèrerons plus souvent les contextes et situations calmes / apaisées / apaisantes contrairement à tout ce qui va vite / speed (dans l'attitude des gens ou contextes) - après je peux aussi aimer la vitesse (d'esprit surtout - par exemple dans l'écriture ou jeux d'écriture : en motivation / en forme et avec de l'envie j'ai dans différents contextes eu tendance à être celui qui produisait bcp et souvent le plus rapidement). A l'opposé, les discussions à plusieurs vont trop vite par exemple.pour un HP tout va trop lentement et pour un aspie tout va trop vite.
De manière générale, une sur-stimulation aura davantage tendance à me dépasser qu'elle ne va m'attirer.
Je n'ai jamais pensé ou exprimé par exemple, qu'en général je trouvais les gens trop lents, et c'est un point que bcp expriment ici - ainsi souvent bcp disent ici s'ennuyer avec les autres du fait de leur lenteur (d'esprit) (aux autres) ou sous-stimulation intellectuelle - ce n'est pas mon cas car avec pas grand chose je suis déjà "sur-stimulé" ^
(espérant que des esprits légèrement tordus ne passeront pas lire mes tous derniers propos )
Il s'agissait pour moi d'essayer de mettre en évidence, pour celles et ceux qui lisent et s'interrogent sur le sujet, des raisons qui font que le rapport / contact social peut être difficile.
Etre seul ou se sentir décalé avec les autres peut avoir plusieurs raisons et matérialisations.
La grande fatigue à la relation, et quelque soit le contexte et personnes en est une.
Ainsi que les raisons du décalage, ou sentiment de décalage, notamment évoqué dans la rapidité des interactions en est une autre
(en sous-ligne, elles se complètent aussi)
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
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Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Votre résultat Aspie: 127 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 93 de 200
Vous semblez présenter des traits à la fois Aspie et neurotypiques
Votre score neurotypique (non autistique): 93 de 200
Vous semblez présenter des traits à la fois Aspie et neurotypiques
E-mile- Messages : 8
Date d'inscription : 17/06/2015
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Génial ce sujet !
Je viens juste de le découvrir, je n'ai pas le courage de refaire le test en ligne mais quand je m'y étais prêté ça m'avait bien décrite comme étant mi-NT mi-aspie :B Ce qui semble être la cas de beaucoup d'entre nous ici.
La question du lien zèbre - autiste me tient à coeur, c'est elle qui m'a conduite sur ce forum. J'ai en effet rencontré un garçon avec un autisme de haut niveau - ce que je n'ai pas su tout de suite - et j'ai immédiatemment eu l'impression qu'enfin quelqu'un parlait le même langage que moi, me comprenait, etc... Sanssait aussi sur le plan rentrer trop dans les détails cette alchimie se traduisait même sur le plan physique, avec le même genre de sensibilité au toucher par exemple.
Ca m'avait pas mal travaillé mais après tout un tas de recherches j'en suis arrivée à la conclusion que je n'étais pas autiste moi-même mais sans doute zèbre et que c'était en cela que nos traits de caractère se recoupaient.
Voilà voilà pour ma petite expérience.
Je concluerai en mettant ici un lien qui avait contribué à me faire beaucoup douter mais sur lequel je n'ai finalement pas de réponses à donner :
https://everydayaspergers.com/2014/02/28/aspie-to-aspie-relationships/
(ça correspond tout à fait à mes mécanismes à moi et à ce que ça donne dans notre relation à tous les deux)
E-mile, faut-il qu'on dise aussi à quoi la forme de ton graphe fait penser ?
Je viens juste de le découvrir, je n'ai pas le courage de refaire le test en ligne mais quand je m'y étais prêté ça m'avait bien décrite comme étant mi-NT mi-aspie :B Ce qui semble être la cas de beaucoup d'entre nous ici.
La question du lien zèbre - autiste me tient à coeur, c'est elle qui m'a conduite sur ce forum. J'ai en effet rencontré un garçon avec un autisme de haut niveau - ce que je n'ai pas su tout de suite - et j'ai immédiatemment eu l'impression qu'enfin quelqu'un parlait le même langage que moi, me comprenait, etc... Sanssait aussi sur le plan rentrer trop dans les détails cette alchimie se traduisait même sur le plan physique, avec le même genre de sensibilité au toucher par exemple.
Ca m'avait pas mal travaillé mais après tout un tas de recherches j'en suis arrivée à la conclusion que je n'étais pas autiste moi-même mais sans doute zèbre et que c'était en cela que nos traits de caractère se recoupaient.
Voilà voilà pour ma petite expérience.
Je concluerai en mettant ici un lien qui avait contribué à me faire beaucoup douter mais sur lequel je n'ai finalement pas de réponses à donner :
https://everydayaspergers.com/2014/02/28/aspie-to-aspie-relationships/
(ça correspond tout à fait à mes mécanismes à moi et à ce que ça donne dans notre relation à tous les deux)
E-mile, faut-il qu'on dise aussi à quoi la forme de ton graphe fait penser ?
Invité- Invité
merci
je suis exactement comme toi dans cette situation où il y a quelqu'un sur mon "territoire"minigri a écrit:Moi je crois que c'est mon côté un peu autiste qui me crée vraiment des difficultés avec les gens...
Ce qui m'angoisse c'est d'être envahit dans mon espace.. Il faut que mon espace reste correspondant à ce que je souhaite sinon ça peut me stresser et je suis sur la retenue et la défensive voire jusqu'à en arriver à m'énerver. Dans ces moments je peux paraitre agressive
et je deviens agressive aussi à ce moment-là
Est ce que cela fait partie des signes de spectre autistique ?
ZEBRE MASQUE- Messages : 137
Date d'inscription : 03/03/2017
Age : 64
Localisation : NANTES
Re: Traits autistiques chez le zèbre
noir a écrit:
Pour moi le déclic s’est fait suite à une phrase d’Atwood :
" 1 heure de socialisation nécessite une heure de repos"
Cela s’est toujours révélé / matérialisé. Cela fait, et en 1er lieu, que suis / vis seul, pas d’ami, pas de petites amies et que je n’ai entretenu ou été attiré pour entretenir tout type de relation dans ces 10 dernières années car à chaque fois que ça commençait, toujours par la suite je ressentais de grosses fatigues, un besoin de couper / m’isoler. Discuter / parler / penser à et pour deux me laissèrent à chaque fois un gros poids et bcp de fatigue. N’étant pas maso, naturellement et petit à petit j’ai fini par devenir de plus en plus réticent vis-à-vis de tout type de relation. Et pourtant j’ai essayé, selon différents modes, mais toujours cela est revenu.
J'ai bien fait de passer sur le forum aujourd'hui. Merci pour le soulagement que me procure la lecture de ces lignes, me rappelant que d'autres font aussi figure d'excentriques, incompris de leur entourage.
Merci aussi à minigri et zèbre masqué pour l'évocation de leur instinct territorial.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
A force de me trouver des points communs avec les Aspergers de ce forum, j'ai décidé de faire le test en ligne.
Résultat sans appel.
Je suis hyper-timide et très décalé mais pas autiste du tout.
Votre résultat Aspie: 51 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 166 de 200
Vous êtes très probablement neurotypique.
Résultat sans appel.
Je suis hyper-timide et très décalé mais pas autiste du tout.
Votre résultat Aspie: 51 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 166 de 200
Vous êtes très probablement neurotypique.
Dernière édition par Groustpitchal le Mar 5 Sep 2017 - 13:12, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Il faut se méfier des biais qui peuvent survenir dans la démarche de diagnostic.
L'autisme étant un spectre au sens large, fondé autour de la triade autistique, des tests tels que l'Aspie Quizz sont des tests profondément inadaptés pour confirmer ou infirmer un diagnostic Asperger.
En revanche, avoir des traits communs aux personnes autistes n'impliquent pas nécessairement de l'être. Le degré d'intensité, et surtout la triade autistique absolument nécessaire pour la confirmation du diagnostic est primordial dans la démarche.
Beaucoup oublient ce facteur lorsqu'ils passent ce genre de tests, et ne se focalisent que sur la maladresse sociale.
Ce qui fait la différence est probablement l'enregistrement sensoriel, d'ailleurs, les dernières études en la matière, pour identifier l'autisme par I.R.M, commence à mettre ceci en relief.
Il est rare d'être twice exceptional pour reprendre l'expression du monde anglophone neuroatypique. C'est-à-dire, être H.Q.I et Asperger. La plupart des zèbres sont parfaitement neurotypiques, et inversement, la plupart des Asperger n'ont tout simplement aucune douance.
Même le taux d'Asperger sur ce forum me surprend quelque peu, et je pense que pour une certaine partie, il n'y a tout simplement qu'un autodiagnostic et donc une revendication de fait illégitime pour se dire Asperger+HQI.
Bref, mon message ne répond pas explicitement au tien Groustpichal, mais il m'a inspiré ces quelques remarques dans ta première phrase.
Ton test, quand bien même il aurait mis en relief que tu étais probablement Aspie, ne valait strictement rien parce que l'Aspie Quizz est un très mauvais test.
L'autisme étant un spectre au sens large, fondé autour de la triade autistique, des tests tels que l'Aspie Quizz sont des tests profondément inadaptés pour confirmer ou infirmer un diagnostic Asperger.
En revanche, avoir des traits communs aux personnes autistes n'impliquent pas nécessairement de l'être. Le degré d'intensité, et surtout la triade autistique absolument nécessaire pour la confirmation du diagnostic est primordial dans la démarche.
Beaucoup oublient ce facteur lorsqu'ils passent ce genre de tests, et ne se focalisent que sur la maladresse sociale.
Ce qui fait la différence est probablement l'enregistrement sensoriel, d'ailleurs, les dernières études en la matière, pour identifier l'autisme par I.R.M, commence à mettre ceci en relief.
Il est rare d'être twice exceptional pour reprendre l'expression du monde anglophone neuroatypique. C'est-à-dire, être H.Q.I et Asperger. La plupart des zèbres sont parfaitement neurotypiques, et inversement, la plupart des Asperger n'ont tout simplement aucune douance.
Même le taux d'Asperger sur ce forum me surprend quelque peu, et je pense que pour une certaine partie, il n'y a tout simplement qu'un autodiagnostic et donc une revendication de fait illégitime pour se dire Asperger+HQI.
Bref, mon message ne répond pas explicitement au tien Groustpichal, mais il m'a inspiré ces quelques remarques dans ta première phrase.
Ton test, quand bien même il aurait mis en relief que tu étais probablement Aspie, ne valait strictement rien parce que l'Aspie Quizz est un très mauvais test.
_________________
Steal Sae Niijima's heart ! — Modérateur du forum Zebras-Crossing.
♔ Je ne suis pas un zèbre, je suis autiste Asperger. Mes compétences sociales sont vraiment limitées.
Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
en effet.je le pense aussi.Castiel a écrit:
Même le taux d'Asperger sur ce forum me surprend quelque peu, et je pense que pour une certaine partie, il n'y a tout simplement qu'un autodiagnostic et donc une revendication de fait illégitime pour se dire Asperger+HQI.
mais autre chose quand même, on manque d'elements réels en ce qui concerne les statistiques actuelles quand même..ça serait interessant que des vraies recherches se fassent sur ces sujets.
tout ce qu'on a date de tellment longtemps...
perso j'ai rejions toutes les etudes sur ces sujets (ou accepte les demandes des diverses chercheurs.)car je veux faire avancer ces connaissances sur les tsa et les hpi et les twice.(etant -diag- tsa et détectée hqi.et en connaisant un paquet dans ce cas (diagnostiqués aussi mais par un biais plus serieux (assos autisme avec personnes diags)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
mon petit mot là-dessus
ma fois si sans consulter, sans approfondir une orientation on peut se lever des doutes et questionnements c'est plutôt bien et positif quant à cette initiative, ce test et son résultat.
En revanche, là où il convient de placer des réserves est qu'il peut être faussement incluant et qu'il convient dans ce cas de prendre le résultat avec des pincettes, et comme plutôt une invitation à approfondir le sujet.
en l'occurrence, l'aspie quizz n'est pas un si mauvais test puisqu'il lui a fournit une réponse jugée de " Résultat sans appel " avec 51 sur 200Castiel a écrit:
Bref, mon message ne répond pas explicitement au tien Groustpichal, mais il m'a inspiré ces quelques remarques dans ta première phrase.
Ton test, quand bien même il aurait mis en relief que tu étais probablement Aspie, ne valait strictement rien parce que l'Aspie Quizz est un très mauvais test.
ma fois si sans consulter, sans approfondir une orientation on peut se lever des doutes et questionnements c'est plutôt bien et positif quant à cette initiative, ce test et son résultat.
En revanche, là où il convient de placer des réserves est qu'il peut être faussement incluant et qu'il convient dans ce cas de prendre le résultat avec des pincettes, et comme plutôt une invitation à approfondir le sujet.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Castiel a écrit:
Il est rare d'être twice exceptional pour reprendre l'expression du monde anglophone neuroatypique. C'est-à-dire, être H.Q.I et Asperger. La plupart des zèbres sont parfaitement neurotypiques, et inversement, la plupart des Asperger n'ont tout simplement aucune douance.
Même le taux d'Asperger sur ce forum me surprend quelque peu, et je pense que pour une certaine partie, il n'y a tout simplement qu'un autodiagnostic et donc une revendication de fait illégitime pour se dire Asperger+HQI.
Pense-tu que ce soit si rare que ça ? Il me semble bien effectivement que la plupart des sources mentionnent le fait qu'il n'y aurait a priori pas plus de HPI parmi les Aspies qu'au sein de la population "neurotypique", néanmoins on lit aussi par ci par là, que le fait d'être très performant intellectuellement pourrait contribuer à atténuer ou invisibiliser fortement les symptômes liés à l'autisme. Et inversement, certaines études insistent sur le fait que les autistes les plus difficiles à diagnostiquer seraient les adultes, les individus considérés comme "doués" et les femmes. Je ne peux rien affirmer évidemment, connaissant fort mal le sujet, mais cela me frappe le nombre de personnes qui paraissent avoir reçu un diag officiel de SA bien des années après avoir été considérées "seulement" HPI. Après qu'il n'y ait pas de lien simple et évident entre les deux, je veux bien le croire
veraza- Messages : 94
Date d'inscription : 01/09/2017
Re: Traits autistiques chez le zèbre
un forum est un miroir déformant
qu'il y en aient 5, 10 ou 20 sur des temps moyens et à l'échelle d'environ 30 Millions (en gros : population en âge et situation d'atterrir sur un forum) serait de l'ordre du pinuts ou du très marginal = c'est le cas
(nota: ce sont des ordres équivalents à un certain forum spécifiquement dédié à l'autisme, et prendre l'ordre du 1er chiffre pour ceux qui sont les deux et sur des durées similaires)
ensuite, il y a ici comme ailleurs qq autoproclamés
mais qui n'ont pas forcément plus passé un test de QI parfois
qu'il y en aient 5, 10 ou 20 sur des temps moyens et à l'échelle d'environ 30 Millions (en gros : population en âge et situation d'atterrir sur un forum) serait de l'ordre du pinuts ou du très marginal = c'est le cas
(nota: ce sont des ordres équivalents à un certain forum spécifiquement dédié à l'autisme, et prendre l'ordre du 1er chiffre pour ceux qui sont les deux et sur des durées similaires)
ensuite, il y a ici comme ailleurs qq autoproclamés
mais qui n'ont pas forcément plus passé un test de QI parfois
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Groustpitchal a écrit:A force de me trouver des points communs avec les Aspergers de ce forum, j'ai décidé de faire le test en ligne.
Résultat sans appel.
Je suis hyper-timide et très décalé mais pas autiste du tout.
Votre résultat Aspie: 51 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 166 de 200
Vous êtes très probablement neurotypique.
Mes résultats sont pratiquement identiques aux tiens. J'ai également un certain nombre de points communs avec les personnes Aspergers que j'ai pu connaître, mais je me suis rendue compte que c'est parfois pour des raisons fondamentalement différentes. Qu'est ce qui te faisait penser que tu pouvais avoir Asperger?
Mystery- Messages : 47
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 32
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Un certain malaise, parfois, en société - mais parfois, c'est l'inverse, je me sens hyper adaptable, c'est bizarre ! - un aspect solitaire, un intérêt pour le travail et la répétition jusqu'à la perfection...
Mais c'est plus ce malaise, cette espèce de timidité, peut-être qui a pu m'y faire penser.
Ainsi que certains traits de caractère - une relativement grande conscience morale.
Mais je me suis trompé. En y réfléchissant à peine plus, c'était, en fait, évident.
Je peux mentir, je comprends très bien le deuxième degré, je suis parfois mal à l'aise en société mais, en général, je m'adapte... Bref, je ne suis pas Asperger du tout.
En fait, voilà, je pense que je partage certaines valeurs avec les Aspies (je m'entends très bien avec certains membres de ce forum qui sont Aspergers) et c'est cela qui m'a conduit à faire ce test.
J'espère que ma réponse t'aura apporté quelque chose.
Mais c'est plus ce malaise, cette espèce de timidité, peut-être qui a pu m'y faire penser.
Ainsi que certains traits de caractère - une relativement grande conscience morale.
Mais je me suis trompé. En y réfléchissant à peine plus, c'était, en fait, évident.
Je peux mentir, je comprends très bien le deuxième degré, je suis parfois mal à l'aise en société mais, en général, je m'adapte... Bref, je ne suis pas Asperger du tout.
En fait, voilà, je pense que je partage certaines valeurs avec les Aspies (je m'entends très bien avec certains membres de ce forum qui sont Aspergers) et c'est cela qui m'a conduit à faire ce test.
J'espère que ma réponse t'aura apporté quelque chose.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
[quote="noir"](...)
ensuite, il y a ici comme ailleurs qq autoproclamés
mais qui n'ont pas forcément plus passé un test de QI parfois[/quote]
En ce qui me concerne, je sais, par contre, parfaitement où j'en suis en termes de QI.
(et je n'ai absolument pas la religion du QI, bien au contraire !)
ensuite, il y a ici comme ailleurs qq autoproclamés
mais qui n'ont pas forcément plus passé un test de QI parfois[/quote]
En ce qui me concerne, je sais, par contre, parfaitement où j'en suis en termes de QI.
(et je n'ai absolument pas la religion du QI, bien au contraire !)
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour à tous, Asperger, HP, Aspie-HP et normos.
Je sollicite l'aide de ceux qui connaissent bien le sujet du SA, en particulier ceux qui connaissent des personnes ayant été diagnostiquées tardivement (ou qui sont eux-même concernés). J'aimerais savoir si il est utile de se faire diagnostiquer à l'âge adulte lorsqu'on se soupçonne aspie et qu'on souffre quotidiennement de difficultés sociales en particulier.
En effet depuis très longtemps j'ai ce doute de l'autisme qui plane dans ma tête. Je me sens tellement différent, lorsque j'étais petit je pensais que j'étais un extra-terrestre et qu'on m'avait placé là ou je me trouvais comme une sorte de mauvaise blague ou de complot géant. A plusieurs reprises (dans l'enfance ou à l'âge adulte) on m'a traité d'autiste sur le ton de la plaisanterie, en se basant sur un de mes traits particuliers (le fait que je soie très réservé, passionné, impassible ou que je recherche la solitude) et cela trouvait un écho très particulier en moi.
Lorsque j'ai découvert l'existence du SA je m'y suis un peu intéressé, je me suis amusé à faire des tests (à peu près tous ceux qu'on trouve en ligne, y compris ceux cités sur ce fil). Je connais le caractère hasardeux de ces tests, en particulier du fait que l'on répond inévitablement de façon biaisée pour obtenir le résultat qu'on a "envie" de voir, mais malgré tout le fait que ces tests ont toujours donné un résultat positif penche dans la balance. Je me reconnais totalement dans la "triade" des troubles autistiques Asperger, mais je suis également conscient qu'on est un piètre juge de soi-même. Je n'ai jamais osé parler de cela à mon entourage car je sais d'avance qu'on me rirait au nez, à cause du fait qu'en apparence j'ai une vie tout à fait normale et réussie. D'un autre côté, je doute beaucoup car je ne rentre pas dans certaines "cases" SA, à commencer par le fait que je suis marié avec trois enfants et que j'ai occupé par le passé des postes à responsabilité professionnellement, ou que je ne présente pas de comportement corporel typique visible (flapping ou autre).
Je précise que je ne suis pas diagnostiqué HP par un test WAIS. J'ai consulté une psychologue spécialisée HPI qui m'a dit qu'elle ne pensait pas que le test serait utile dans mon cas, étant donné qu'elle reconnaissait suffisamment de traits HP en moi pour ne pas avoir besoin de le confirmer par un test. J'ai un fils qui a été diagnostiqué HP et une fille qui a obtenu un indice IRP "très supérieur" mais qui n'a pas été testée sur les autres indices. J'aurais du insister pour passer le test à l'époque mais le fait d'entendre quelqu'un d'autorité me dire que ce n'était pas utile m'a inhibé, je n'ai pas osé insister car cela aller "contre" ce qu'elle disait.
Lorsque j'ai découvert ma possible "zébritude" à l'occasion du bilan de mon fils cela a été un grand bouleversement dans ma vie. Quelques années après je suis plus serein sur le sujet, je n'y pense plus de façon aussi obsédante et je souffre un peu moins de ne pas avoir de certitude à ce sujet. Mais autant je me reconnais dans la grande majorité des traits HP, autant je trouve toujours que mes difficultés d'ordre sociales sont nettement supérieures à la plupart des HP.
Au final je suis tiraillé entre ces soupçons récurrents et le fait que vu de l'extérieur, je semble "normal". Je n'ose même pas imaginer la réaction de mon entourage si je parlais de ces doutes. Mais j'en souffre au quotidien et s'il est possible d'améliorer cette situation j'aimerais le faire. Je suis également tiraillé par le fait que je suis peut-être en train "d'insulter" la communauté Aspie en m'imaginant en faire partie alors que c'est peut-être une pure affabulation. Bref je suis dans une situation inconfortable et j’aimerais en sortir mais ce n'est pas simple. Voilà pourquoi j'aimerais avoir votre aide.
Je sollicite l'aide de ceux qui connaissent bien le sujet du SA, en particulier ceux qui connaissent des personnes ayant été diagnostiquées tardivement (ou qui sont eux-même concernés). J'aimerais savoir si il est utile de se faire diagnostiquer à l'âge adulte lorsqu'on se soupçonne aspie et qu'on souffre quotidiennement de difficultés sociales en particulier.
En effet depuis très longtemps j'ai ce doute de l'autisme qui plane dans ma tête. Je me sens tellement différent, lorsque j'étais petit je pensais que j'étais un extra-terrestre et qu'on m'avait placé là ou je me trouvais comme une sorte de mauvaise blague ou de complot géant. A plusieurs reprises (dans l'enfance ou à l'âge adulte) on m'a traité d'autiste sur le ton de la plaisanterie, en se basant sur un de mes traits particuliers (le fait que je soie très réservé, passionné, impassible ou que je recherche la solitude) et cela trouvait un écho très particulier en moi.
Lorsque j'ai découvert l'existence du SA je m'y suis un peu intéressé, je me suis amusé à faire des tests (à peu près tous ceux qu'on trouve en ligne, y compris ceux cités sur ce fil). Je connais le caractère hasardeux de ces tests, en particulier du fait que l'on répond inévitablement de façon biaisée pour obtenir le résultat qu'on a "envie" de voir, mais malgré tout le fait que ces tests ont toujours donné un résultat positif penche dans la balance. Je me reconnais totalement dans la "triade" des troubles autistiques Asperger, mais je suis également conscient qu'on est un piètre juge de soi-même. Je n'ai jamais osé parler de cela à mon entourage car je sais d'avance qu'on me rirait au nez, à cause du fait qu'en apparence j'ai une vie tout à fait normale et réussie. D'un autre côté, je doute beaucoup car je ne rentre pas dans certaines "cases" SA, à commencer par le fait que je suis marié avec trois enfants et que j'ai occupé par le passé des postes à responsabilité professionnellement, ou que je ne présente pas de comportement corporel typique visible (flapping ou autre).
Je précise que je ne suis pas diagnostiqué HP par un test WAIS. J'ai consulté une psychologue spécialisée HPI qui m'a dit qu'elle ne pensait pas que le test serait utile dans mon cas, étant donné qu'elle reconnaissait suffisamment de traits HP en moi pour ne pas avoir besoin de le confirmer par un test. J'ai un fils qui a été diagnostiqué HP et une fille qui a obtenu un indice IRP "très supérieur" mais qui n'a pas été testée sur les autres indices. J'aurais du insister pour passer le test à l'époque mais le fait d'entendre quelqu'un d'autorité me dire que ce n'était pas utile m'a inhibé, je n'ai pas osé insister car cela aller "contre" ce qu'elle disait.
Lorsque j'ai découvert ma possible "zébritude" à l'occasion du bilan de mon fils cela a été un grand bouleversement dans ma vie. Quelques années après je suis plus serein sur le sujet, je n'y pense plus de façon aussi obsédante et je souffre un peu moins de ne pas avoir de certitude à ce sujet. Mais autant je me reconnais dans la grande majorité des traits HP, autant je trouve toujours que mes difficultés d'ordre sociales sont nettement supérieures à la plupart des HP.
Au final je suis tiraillé entre ces soupçons récurrents et le fait que vu de l'extérieur, je semble "normal". Je n'ose même pas imaginer la réaction de mon entourage si je parlais de ces doutes. Mais j'en souffre au quotidien et s'il est possible d'améliorer cette situation j'aimerais le faire. Je suis également tiraillé par le fait que je suis peut-être en train "d'insulter" la communauté Aspie en m'imaginant en faire partie alors que c'est peut-être une pure affabulation. Bref je suis dans une situation inconfortable et j’aimerais en sortir mais ce n'est pas simple. Voilà pourquoi j'aimerais avoir votre aide.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour Lophophora,
Merci d'avoir exprimé ta situation aussi clairement ... car elle trouve un écho incroyable chez moi - à ceci près que j'ai passé le WAIS, et que je n'ai que deux enfants .
Cet été, j'avais évacué la question du SA suite à un échange avec Noir.
Puis il y a deux semaines, j'ai à nouveau eu des soucis physiques (énorme fatigue, m'empêchant par exemple de monter un escalier, puis crise de spasmophilie), clairement lié à l'environnement professionnel. Et je me repose encore une fois la question.
Comme toi je suppose, j'ai écumé internet à la recherche d'une technique pour arriver à dissocier les manifestation externes "zébresques" HQI ou THQI (je n'en suis pas loin), des manifestations d'un syndrome d'Asperger. Le problème est que ces manifestations sont souvent les mêmes ...
Je ne t'apporterai donc pas de réponse, mais je vais suivre avec attention les réponses qui te seront faites.
Merci d'avoir exprimé ta situation aussi clairement ... car elle trouve un écho incroyable chez moi - à ceci près que j'ai passé le WAIS, et que je n'ai que deux enfants .
Cet été, j'avais évacué la question du SA suite à un échange avec Noir.
Puis il y a deux semaines, j'ai à nouveau eu des soucis physiques (énorme fatigue, m'empêchant par exemple de monter un escalier, puis crise de spasmophilie), clairement lié à l'environnement professionnel. Et je me repose encore une fois la question.
Comme toi je suppose, j'ai écumé internet à la recherche d'une technique pour arriver à dissocier les manifestation externes "zébresques" HQI ou THQI (je n'en suis pas loin), des manifestations d'un syndrome d'Asperger. Le problème est que ces manifestations sont souvent les mêmes ...
Je ne t'apporterai donc pas de réponse, mais je vais suivre avec attention les réponses qui te seront faites.
fift- Messages : 8844
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour lophophora (fan de musique?).
Je me reconnais beaucoup dans ton message (à l'exception de la vie professionnelle et sentimentale réussie).
En gros, je suis zèbre, ça ne faisait aucun doute pour moi, même avant de passer le WAIS (mais je l'ai tout de même passé dans le cadre du diagnostic Asperger, par curiosité et parce que le prix du diagnostic était le même avec ou sans le WAIS, donc autant en profiter, et il a confirmé ce que je savais déjà, à savoir un QI>130).
Comme toi je me sens 'normal', et comme toi j'ai douté de parler de l'autisme à mon entourage, pensant qu'ils trouveraient ça ridicule.
Je suis concerné par la triade des troubles autistiques, mais ne présente soit pas du tout, soit très légèrement tout un tas de traits associés habituellement à l'autisme, comme une voix bizarre ou encore des troubles moteurs.
Je me reconnais aussi dans la majorité des traits HP (et pour cause: je le suis), mais mes difficultés sociales sont sans comparaison possible avec celles des HP 'normaux'.
J'ai longtemps été incapable de répondre à un simple "bonjour" (ça va mieux depuis pas mal d'années, j'ai travaillé sur ce point), et je n'ai jamais été capable de supporter un travail plus de trois mois à cause du plan relationnel: je craque complètement en fin de contrat, lessivé.
J'ai eu la même démarche que toi vis-à-vis d'Asperger: lire toute la documentation trouvable en ligne, y faire tous les tests disponibles (qui me disent tous probablement Asperger, même si, comme tu le soulignes, ça ne suffit pas pour poser un diagnostic).
J'ai entamé l'année dernière les démarches de diagnostic, et suis reconnu Asperger depuis quelques mois.
J'ai osé en parler à mon entourage famillial, avec une certaine appréhension, mais ça s'est bien passé, ils ont étés compréhensifs, n'ont pas remis ma parole en doute.
Il faut dire qu'ils ont une bonne ouverture d'esprit.
Est-ce que ce diagnostic est utile?
Là, je ne saurais répondre, c'est trop tôt pour le moment, mais j'espère que oui.
J'espère parvenir à trouver un emploi qui me correspond grâce à ça.
Pour toi qui a déjà une vie professionnelle réussie, la pertinence d'un tel diagnostic est moins évidente, mais ça pourrait peut-être t'être utile d'un point de vue personnel, ça pourrait être l'occasion d'avoir enfin une explication à ton décalage.
@fift: Je me suis inscrit l'année dernière sur ce forum, n'étant pas encore diagnostiqué Asperger (mais étant quasi certain de l'être), et noir est l'un des intervenants sur mon fil de présentation qui m'a le plus attaqué sur ce point: il ne supporte pas qu'on se déclare Asperger sans être diagnostiqué, et pour lui il était évident que je ne le suis pas.
Si je m'en étais tenu uniquement à mes échanges avec lui, j'aurais évacué l'hypothèse Asperger, et cherché en vain ailleurs la source de mes problèmes relationnels.
Heureusement, il n'a pas réussi à ébranler mes convictions, et je suis aujourd'hui reconnu.
je n'écris pas ça pour te faire croire que tu es nécessairement Asperger, mais simplement pour te dire que le fait que noir te pense non-Asperger n'est absolument pas un argument valide pour cesser tes interrogations sur le sujet.
Je me reconnais beaucoup dans ton message (à l'exception de la vie professionnelle et sentimentale réussie).
En gros, je suis zèbre, ça ne faisait aucun doute pour moi, même avant de passer le WAIS (mais je l'ai tout de même passé dans le cadre du diagnostic Asperger, par curiosité et parce que le prix du diagnostic était le même avec ou sans le WAIS, donc autant en profiter, et il a confirmé ce que je savais déjà, à savoir un QI>130).
Comme toi je me sens 'normal', et comme toi j'ai douté de parler de l'autisme à mon entourage, pensant qu'ils trouveraient ça ridicule.
Je suis concerné par la triade des troubles autistiques, mais ne présente soit pas du tout, soit très légèrement tout un tas de traits associés habituellement à l'autisme, comme une voix bizarre ou encore des troubles moteurs.
Je me reconnais aussi dans la majorité des traits HP (et pour cause: je le suis), mais mes difficultés sociales sont sans comparaison possible avec celles des HP 'normaux'.
J'ai longtemps été incapable de répondre à un simple "bonjour" (ça va mieux depuis pas mal d'années, j'ai travaillé sur ce point), et je n'ai jamais été capable de supporter un travail plus de trois mois à cause du plan relationnel: je craque complètement en fin de contrat, lessivé.
J'ai eu la même démarche que toi vis-à-vis d'Asperger: lire toute la documentation trouvable en ligne, y faire tous les tests disponibles (qui me disent tous probablement Asperger, même si, comme tu le soulignes, ça ne suffit pas pour poser un diagnostic).
J'ai entamé l'année dernière les démarches de diagnostic, et suis reconnu Asperger depuis quelques mois.
J'ai osé en parler à mon entourage famillial, avec une certaine appréhension, mais ça s'est bien passé, ils ont étés compréhensifs, n'ont pas remis ma parole en doute.
Il faut dire qu'ils ont une bonne ouverture d'esprit.
Est-ce que ce diagnostic est utile?
Là, je ne saurais répondre, c'est trop tôt pour le moment, mais j'espère que oui.
J'espère parvenir à trouver un emploi qui me correspond grâce à ça.
Pour toi qui a déjà une vie professionnelle réussie, la pertinence d'un tel diagnostic est moins évidente, mais ça pourrait peut-être t'être utile d'un point de vue personnel, ça pourrait être l'occasion d'avoir enfin une explication à ton décalage.
@fift: Je me suis inscrit l'année dernière sur ce forum, n'étant pas encore diagnostiqué Asperger (mais étant quasi certain de l'être), et noir est l'un des intervenants sur mon fil de présentation qui m'a le plus attaqué sur ce point: il ne supporte pas qu'on se déclare Asperger sans être diagnostiqué, et pour lui il était évident que je ne le suis pas.
Si je m'en étais tenu uniquement à mes échanges avec lui, j'aurais évacué l'hypothèse Asperger, et cherché en vain ailleurs la source de mes problèmes relationnels.
Heureusement, il n'a pas réussi à ébranler mes convictions, et je suis aujourd'hui reconnu.
je n'écris pas ça pour te faire croire que tu es nécessairement Asperger, mais simplement pour te dire que le fait que noir te pense non-Asperger n'est absolument pas un argument valide pour cesser tes interrogations sur le sujet.
Dernière édition par Asperzebre le Lun 25 Sep 2017 - 13:54, édité 1 fois (Raison : corrections)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Asperzebre> Ma discussion avec Noir ne portait pas spécifiquement sur la question "suis-je Asperger ou non", mais sur une difficulté spécifique qu'il semblait que nous partagions (faire les courses et découvrir que la boîte de petits pois n'est pas à sa place habituelle). Sa description plus poussée de ce que lui ressentait m'était alors apparue suffisamment différente de ce que j'éprouvais pour que la conclusion que j'en tire soit que cette difficulté ne trouvait pas sa source dans une forme d'autisme.
fift- Messages : 8844
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
J’ai une suspicion là dessus me concernant, je comprends les défiances à cet égard mais je déplore les diagnostics dont le caractère aléatoire parfois m’intrigue. Pour ma part diagnostiquée HQI enfant j’ai récemment appris qu’une hypothèse avait été également émise par une pédiatre alors que j’avais six ans quant à la préséance de traits autistiques dans mon comportement. Avant d’apprendre ce fait j’avais sondé la littérature sur ce point et fait les tests en ligne dont les résultats valident à chaque fois y compris en hypothèse basse (En minorant les traits ) cette hypothèse. Toutefois je ne suis pas en souffrance. Ma mère évoque une forte compensation de ma part. Aussi je ne m’engage pas dans la procédure de reconnaissance. Cependant depuis que je sais je m’explique beaucoup’de choses et aborde les relations interpersonnelles différemment, avec simplicité. Je préviens que l’implicite m’est inaccessible lors des réunions ce qui facilite les échanges et ma compréhension. Je dis que je m’entends pas quand ces réunions hélas se font dans un endroit bruyant. Cela ne m’exscuse Pas mais évite quelques malentendus et surtout maladresses de ma part. Voila
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