Traits autistiques chez le zèbre
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
J’ai une suspicion là dessus me concernant, je comprends les défiances à cet égard mais je déplore les diagnostics dont le caractère aléatoire parfois m’intrigue. Pour ma part diagnostiquée HQI enfant j’ai récemment appris qu’une hypothèse avait été également émise par une pédiatre alors que j’avais six ans quant à la préséance de traits autistiques dans mon comportement. Avant d’apprendre ce fait j’avais sondé la littérature sur ce point et fait les tests en ligne dont les résultats valident à chaque fois y compris en hypothèse basse (En minorant les traits ) cette hypothèse. Toutefois je ne suis pas en souffrance. Ma mère évoque une forte compensation de ma part. Aussi je ne m’engage pas dans la procédure de reconnaissance. Cependant depuis que je sais je m’explique beaucoup’de choses et aborde les relations interpersonnelles différemment, avec simplicité. Je préviens que l’implicite m’est inaccessible lors des réunions ce qui facilite les échanges et ma compréhension. Je dis que je m’entends pas quand ces réunions hélas se font dans un endroit bruyant. Cela ne m’exscuse Pas mais évite quelques malentendus et surtout maladresses de ma part. Voila
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
@fift:
Je vois, ça n'enlève rien à ma remarque.
Chaque autiste a des particularités et des difficultés différentes, et il n'est pas nécessaire de coller à tout ce qui se rapporte à l'autisme pour en être un.
Pour ma part, si on se focalise uniquement sur ce point, la conclusion est évidente: je ne suis absolument pas autiste, car je me contrefiche que la boite de petits-pois soit ou non à sa place habituelle.
D'ailleurs, je peux faire sans problème mes courses dans un magasin que je ne connais pas, arpentant tous les rayons avant de trouver celui des petits-pois, et acheter ensuite une boite qui n'est pas celle que j'ai l'habitude d'acheter.
Pourtant, je suis bel et bien autiste.
Je suis concerné par les routines, la réticence au changement, le stress devant l'imprévu.
Ça ne se manifeste simplement pas de la même manière que pour noir.
Je vois, ça n'enlève rien à ma remarque.
Chaque autiste a des particularités et des difficultés différentes, et il n'est pas nécessaire de coller à tout ce qui se rapporte à l'autisme pour en être un.
Pour ma part, si on se focalise uniquement sur ce point, la conclusion est évidente: je ne suis absolument pas autiste, car je me contrefiche que la boite de petits-pois soit ou non à sa place habituelle.
D'ailleurs, je peux faire sans problème mes courses dans un magasin que je ne connais pas, arpentant tous les rayons avant de trouver celui des petits-pois, et acheter ensuite une boite qui n'est pas celle que j'ai l'habitude d'acheter.
Pourtant, je suis bel et bien autiste.
Je suis concerné par les routines, la réticence au changement, le stress devant l'imprévu.
Ça ne se manifeste simplement pas de la même manière que pour noir.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
oui izo, tu m'ôtes les mots de la bouche, c'est l'illustration du fameux spectre autistique.
Chaque autiste a ses propres problématiques, ses propres sources de stress, de difficultés, qui ne sont pas nécessairement partagés par les autres autistes.
A ce propos, un petit témoignage issu de mon expérience personnelle, qui est peut-être intéressant (à vous d'en juger)
J'ai, il y a deux ans environ, passé quelques jours en compagnie de mon ex (qui était ma compagne à l'époque), et de son ex (son ex de l'époque, celui qui était avec elle avant qu'elle ne soit avec moi).
Ce dernier est tout comme moi Asperger (je n'étais pas diagnostiqué à l'époque mais peu importe: je l'étais déjà, je le suis de naissance, je ne le suis pas devenu le jour du diagnostic par magie).
Il n'a pas du tout les mêmes difficultés que moi, d'ailleurs nous nous entendons relativement mal.
Ce qui l'apaise a tendance à me fatiguer, et inversement.
Ainsi, il supporte sans problème d'être dans un bar avec des amis, et de discuter avec tout le monde très bruyamment, ça lui fait même beaucoup de bien, il pourrait y passer des heures et en ressortir en pleine forme.
De mon côté, ça me coûte une énergie incroyable de supporter ça: interaction sociale forte (on ne peut pas être dans sa bulle, il faut être 'au taquet', prêt à répondre à n'importe qui à n'importe quel moment), et volume sonore très fort (ce qui est très gênant pour mon hypersensibilité auditive).
Nous avons été au bar avec lui, nous en sommes ressortis au bout d'une heure ou deux, lui en pleine forme et rigolant, moi avec un mal de crâne, une grande fatigue, et impatient d'aller me coucher.
Le lendemain, nous sommes allés à un festival médiéval, que j'ai beaucoup apprécié (tout du moins dans la première partie, ensuite ça s'est compliqué pour moi par sa faute), et qu'il n'a quant à lui pas du tout supporté.
Il n'a pas eu du tout le même comportement que moi, allant parler à plein de gens (il adore faire ça), alors que je ne parlais à personne, et il a rapidement eu besoin de s'isoler car il était mal à l'aise, se sentant oppressé par la foule et le bruit (le volume sonore était pourtant plus bas que dans le bar dans lequel il discutait en étant bien).
De mon côté, j'ai quelques difficultés avec la foule, principalement à cause de la cigarette (je ne supporte absolument pas ça), et ce qui m'épuise le plus lorsque je suis dans une foule, c'est l'hyper-vigilance constante: je regarde les mains de chaque personne que je croise (sans exagération, je scrute absolument tout le monde), et je retiens ma respiration à chaque fois que je croise un fumeur, pour ne pas respirer sa fumée.
La foule me dérangeait donc un peu, mais pas excessivement: j'étais entouré de gens, certes, mais c'était des inconnus, qui ne m'adressaient pas la parole, je ne me considérais donc pas en interaction sociale, et pouvais me réfugier dans mes pensées.
J'étais en mode 'économie d'énergie', et je faisais comme si tous ces gens autour de moi n'étaient pas là (j'ai du mal à expliquer ça sans que ça paraisse contradictoire: je faisais comme si ils n'étaient pas là, est à prendre au sens de "je ne m'intéresse pas à ce qu'ils font, ce qu'ils disent, je ne cherche pas à adapter mon comportement pour le faire paraître ' socialement acceptable', je me comporte, dans la mesure du possible, comme si j'étais seulement avec le petit groupe de personnes qui m'accompagne", mais je prenais bien en compte leur présence, pour éviter les collisions, et tout particulièrement pour éviter de respirer de la fumée de cigarette).
Je pense que si un passant m'avait adressé la parole, j'aurais très bien pu ne même pas le remarquer.
Bref, nous avions tous deux une gêne dans cette situation, mais pour des raisons totalement différentes, et la mienne était grandement compensée par le fait que je prenais plaisir à l'activité en cours (j'adore l'univers médiéval).
J'aurais pu passer un très bon moment sans lui, mais au final, ça a été galère à cause de son comportement, car il s'éclipsait sans prévenir, et je stressais énormément à l'idée d'avoir perdu un membre du groupe et de ne pas savoir quand nous allions le retrouver (c'est une des choses qui m'est le plus insupportables lorsque je fais des activités de groupe: tout le monde doit suivre, sinon je suis proche d'entrer dans un état de panique, et plus rien n'a d'importance à l'exception de retrouver le membre manquant du groupe).
Je n'ai donc pas pu profiter du festival à cause de lui, et j'en garde globalement un mauvais souvenir.
Mais j'ai par contre un très bon souvenir de ce même festival, l'année précédente, lorsqu'il n'était pas présent.
Ceci n'est qu'un petit aperçu, issu de mon expérience personnelle, des grandes différences qu'il peut y avoir d'un Asperger à un autre, et je suis convaincu que j'ai plus de points communs avec certains neurotypiques (pas la majorité, loin de là) qu'avec certains Aspergers.
Chaque autiste a ses propres problématiques, ses propres sources de stress, de difficultés, qui ne sont pas nécessairement partagés par les autres autistes.
A ce propos, un petit témoignage issu de mon expérience personnelle, qui est peut-être intéressant (à vous d'en juger)
J'ai, il y a deux ans environ, passé quelques jours en compagnie de mon ex (qui était ma compagne à l'époque), et de son ex (son ex de l'époque, celui qui était avec elle avant qu'elle ne soit avec moi).
Ce dernier est tout comme moi Asperger (je n'étais pas diagnostiqué à l'époque mais peu importe: je l'étais déjà, je le suis de naissance, je ne le suis pas devenu le jour du diagnostic par magie).
Il n'a pas du tout les mêmes difficultés que moi, d'ailleurs nous nous entendons relativement mal.
Ce qui l'apaise a tendance à me fatiguer, et inversement.
Ainsi, il supporte sans problème d'être dans un bar avec des amis, et de discuter avec tout le monde très bruyamment, ça lui fait même beaucoup de bien, il pourrait y passer des heures et en ressortir en pleine forme.
De mon côté, ça me coûte une énergie incroyable de supporter ça: interaction sociale forte (on ne peut pas être dans sa bulle, il faut être 'au taquet', prêt à répondre à n'importe qui à n'importe quel moment), et volume sonore très fort (ce qui est très gênant pour mon hypersensibilité auditive).
Nous avons été au bar avec lui, nous en sommes ressortis au bout d'une heure ou deux, lui en pleine forme et rigolant, moi avec un mal de crâne, une grande fatigue, et impatient d'aller me coucher.
Le lendemain, nous sommes allés à un festival médiéval, que j'ai beaucoup apprécié (tout du moins dans la première partie, ensuite ça s'est compliqué pour moi par sa faute), et qu'il n'a quant à lui pas du tout supporté.
Il n'a pas eu du tout le même comportement que moi, allant parler à plein de gens (il adore faire ça), alors que je ne parlais à personne, et il a rapidement eu besoin de s'isoler car il était mal à l'aise, se sentant oppressé par la foule et le bruit (le volume sonore était pourtant plus bas que dans le bar dans lequel il discutait en étant bien).
De mon côté, j'ai quelques difficultés avec la foule, principalement à cause de la cigarette (je ne supporte absolument pas ça), et ce qui m'épuise le plus lorsque je suis dans une foule, c'est l'hyper-vigilance constante: je regarde les mains de chaque personne que je croise (sans exagération, je scrute absolument tout le monde), et je retiens ma respiration à chaque fois que je croise un fumeur, pour ne pas respirer sa fumée.
La foule me dérangeait donc un peu, mais pas excessivement: j'étais entouré de gens, certes, mais c'était des inconnus, qui ne m'adressaient pas la parole, je ne me considérais donc pas en interaction sociale, et pouvais me réfugier dans mes pensées.
J'étais en mode 'économie d'énergie', et je faisais comme si tous ces gens autour de moi n'étaient pas là (j'ai du mal à expliquer ça sans que ça paraisse contradictoire: je faisais comme si ils n'étaient pas là, est à prendre au sens de "je ne m'intéresse pas à ce qu'ils font, ce qu'ils disent, je ne cherche pas à adapter mon comportement pour le faire paraître ' socialement acceptable', je me comporte, dans la mesure du possible, comme si j'étais seulement avec le petit groupe de personnes qui m'accompagne", mais je prenais bien en compte leur présence, pour éviter les collisions, et tout particulièrement pour éviter de respirer de la fumée de cigarette).
Je pense que si un passant m'avait adressé la parole, j'aurais très bien pu ne même pas le remarquer.
Bref, nous avions tous deux une gêne dans cette situation, mais pour des raisons totalement différentes, et la mienne était grandement compensée par le fait que je prenais plaisir à l'activité en cours (j'adore l'univers médiéval).
J'aurais pu passer un très bon moment sans lui, mais au final, ça a été galère à cause de son comportement, car il s'éclipsait sans prévenir, et je stressais énormément à l'idée d'avoir perdu un membre du groupe et de ne pas savoir quand nous allions le retrouver (c'est une des choses qui m'est le plus insupportables lorsque je fais des activités de groupe: tout le monde doit suivre, sinon je suis proche d'entrer dans un état de panique, et plus rien n'a d'importance à l'exception de retrouver le membre manquant du groupe).
Je n'ai donc pas pu profiter du festival à cause de lui, et j'en garde globalement un mauvais souvenir.
Mais j'ai par contre un très bon souvenir de ce même festival, l'année précédente, lorsqu'il n'était pas présent.
Ceci n'est qu'un petit aperçu, issu de mon expérience personnelle, des grandes différences qu'il peut y avoir d'un Asperger à un autre, et je suis convaincu que j'ai plus de points communs avec certains neurotypiques (pas la majorité, loin de là) qu'avec certains Aspergers.
Dernière édition par Asperzebre le Lun 25 Sep 2017 - 20:00, édité 5 fois (Raison : précisions, corrections)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
juste un mot là-dessus, de manière générale :
je le dis de manière ouverte et générale pour tout le monde
perso, j'ai regardé le minimum (1 vidéo, un site) et testé le minimum (1) - j'ai lu une grille de caractéristiques
[j'ai réagit assez fortement à une vidéo, puis très fortement à un site (je l'ai dit à l'auteur en question, et je lui ai dit quand mon diag fut posé) ]
trop peur d'être influencé,
c'est une sorte de mur de vérité
et j'avais fait la même chose à l'occasion de mon test de QI (doit faire 5-6 ans ?) je n'avais fait aucun test ni "entrainement" et suis allé dans mon jus ! (de chaussette)
et c'était aussi la même chose quand je me suis découvert "poète" et que j'avais de l'aptitude dans ce truc : je n'y connaissais rien, et n'ai rien lu des auteurs jusque j'en ressente une sorte de besoin. Je pense être resté une bonne année (en écrivant bcp); du genre à fermer les yeux dès qq vers de Verlaine si ça me tombait sur le nez par crainte d'être influencé, même d'un chouia !
Je me suis inscrit sur un forum dédié, je me suis exprimé, j'ai lu d'autres autistes et partagé avec eux, je me suis senti comme eux, surtout niveau de l'écriture, de certains comportements et puis j'ai refermé le truc jusqu'à savoir et qu'on me dise.
Sinon bravo pour ta reconnaissance Asperger
espérant que cela t'aide effectivement
et je suppose donc que depuis qq temps ton pré-diag a été alors validé,
t'étant fait "refouler" du CRA me semble-t-il où les professionnels à la suite d'un entretien t'avaient dit que tu avais peu de chance d'être Asperger me semble-t-il (enfin c'est ce que tu rapportes), tu as du trouver une autre issue sans doute, sinon tu ne déclarerais pas Asperger avec un pré-diag je suppose ? parce qu'un pré-diag reste un pré-diag.
Bravo alors pour ne pas aussi t'être laissé influencer par le CRA.
Sinon, il arrive effectivement que des personnes autistes (diag) tombent sur le dos de personnes non diag qui se déclarent ou s'affirment autiste, pour ce coup c'est moi qui l'ait ramenée mais ailleurs ça aurait été sûrement pareil pour toi, et sans moi je précise
et d'autres en ont fait les frais ! y a pas à te sentir unique victime
(mais cela s'explique aussi, autistiquement parlant : vérité / besoin de preuves / soucis de précision, honnêteté, toussa toussa ! et qui sont assez partagés)
---
au cas, l'accusation suivante :
c'est à mon sens une très mauvaise chose à faire : bonjour l'effet Barnum potentiel -J'ai eu la même démarche que toi vis-à-vis d'Asperger: lire toute la documentation trouvable en ligne, y faire tous les tests disponibles (qui me disent tous probablement Asperger, même si, comme tu le soulignes, ça ne suffit pas pour poser un diagnostic).
je le dis de manière ouverte et générale pour tout le monde
perso, j'ai regardé le minimum (1 vidéo, un site) et testé le minimum (1) - j'ai lu une grille de caractéristiques
[j'ai réagit assez fortement à une vidéo, puis très fortement à un site (je l'ai dit à l'auteur en question, et je lui ai dit quand mon diag fut posé) ]
trop peur d'être influencé,
c'est une sorte de mur de vérité
et j'avais fait la même chose à l'occasion de mon test de QI (doit faire 5-6 ans ?) je n'avais fait aucun test ni "entrainement" et suis allé dans mon jus ! (de chaussette)
et c'était aussi la même chose quand je me suis découvert "poète" et que j'avais de l'aptitude dans ce truc : je n'y connaissais rien, et n'ai rien lu des auteurs jusque j'en ressente une sorte de besoin. Je pense être resté une bonne année (en écrivant bcp); du genre à fermer les yeux dès qq vers de Verlaine si ça me tombait sur le nez par crainte d'être influencé, même d'un chouia !
Je me suis inscrit sur un forum dédié, je me suis exprimé, j'ai lu d'autres autistes et partagé avec eux, je me suis senti comme eux, surtout niveau de l'écriture, de certains comportements et puis j'ai refermé le truc jusqu'à savoir et qu'on me dise.
Sinon bravo pour ta reconnaissance Asperger
espérant que cela t'aide effectivement
et je suppose donc que depuis qq temps ton pré-diag a été alors validé,
t'étant fait "refouler" du CRA me semble-t-il où les professionnels à la suite d'un entretien t'avaient dit que tu avais peu de chance d'être Asperger me semble-t-il (enfin c'est ce que tu rapportes), tu as du trouver une autre issue sans doute, sinon tu ne déclarerais pas Asperger avec un pré-diag je suppose ? parce qu'un pré-diag reste un pré-diag.
Bravo alors pour ne pas aussi t'être laissé influencer par le CRA.
Sinon, il arrive effectivement que des personnes autistes (diag) tombent sur le dos de personnes non diag qui se déclarent ou s'affirment autiste, pour ce coup c'est moi qui l'ait ramenée mais ailleurs ça aurait été sûrement pareil pour toi, et sans moi je précise
et d'autres en ont fait les frais ! y a pas à te sentir unique victime
(mais cela s'explique aussi, autistiquement parlant : vérité / besoin de preuves / soucis de précision, honnêteté, toussa toussa ! et qui sont assez partagés)
---
au cas, l'accusation suivante :
est fausseAsperzebre a écrit:il m'a d'ailleurs à plusieurs reprises affirmé que je ne pouvais être Asperger car je n'ai pas l'esprit logique).
Dernière édition par noir le Lun 25 Sep 2017 - 18:07, édité 1 fois
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour Lophophora,
Par contre, en ce qui me concerne mais je l'ai aussi lu chez pas mal de personnes concernées, est que l'annonce du diag est un gros truc qui tombe sur la tête. Je l'ai exprimé en ces mots, d'autres dans cette direction.
Et la digestion peut être longue : digérer que de ses difficultés, face auxquelles on a parfois bcp lutté et souffert, seront pour toujours.
Concrètement ça a entraîné pour moi un pire repli ces 2 dernières années, j'ai arrêté mes peu de sorties surtout sociales et sorties tout court, par exemple : "café poésie" mais j'avais déjà tendance à ne plus y aller, mes cours collectifs de yoga, des sorties cultures bref tout ce qui me demandait de l'effort (même peu) et du social je ne voulais plus le voir. Je n'ai quasi plus vu personne et plus personne ne me voit plus ! Mais tout ça n'est pas bien bon.
Disons que j'essaie de me réorganiser (même si je suis assez "organisé" dans des trucs qui me conviennent, juste les curseurs), j'essaie de trouver mon rythme perso / pro / social, voir où les curseurs me conviennent, avec un grade d'écoute supplémentaire.
Ajouter à cela que j'ai perdu mon père 6 mois après le diag et que j'ai une nouvelle situation à gérer (je suis indépendant mais mes parents venaient environ 4 fois l'an de l'ordre de 10 jours et me mettaient tout à jour). Je vois grandement la différence.
Sur le travail (jardins), j'essaie aussi de me simplifier les choses (m'éviter d'aller faire des tout petits trucs qui peuvent me solliciter bcp : qui vont bcp me compliquer); d'autres éléments sans trop développer
disons que la digestion est longue, mais il est déjà des choses positives, qui pointent un peu (pas tout le temps ^ !)
- diag depuis un peu + de 2 ans
La seule optique est sans doute de lever les doutes qui peuvent être levés.
Aussi peut-être échanger avec des personnes autistes, par exemple sur forum asperansa et/ou ici
oui c'est utile, et avant de dire 2 mots, peut-être conviendrait-il que tu puisses lever les "mini" doutes aussi sur le test QI puisque cela n'a pas été jugé bon de te le faire passer; et c'est sans doute dommage car le test a aussi des utilités.Je sollicite l'aide de ceux qui connaissent bien le sujet du SA, en particulier ceux qui connaissent des personnes ayant été diagnostiquées tardivement (ou qui sont eux-même concernés). J'aimerais savoir si il est utile de se faire diagnostiquer à l'âge adulte lorsqu'on se soupçonne aspie et qu'on souffre quotidiennement de difficultés sociales en particulier.
Par contre, en ce qui me concerne mais je l'ai aussi lu chez pas mal de personnes concernées, est que l'annonce du diag est un gros truc qui tombe sur la tête. Je l'ai exprimé en ces mots, d'autres dans cette direction.
Et la digestion peut être longue : digérer que de ses difficultés, face auxquelles on a parfois bcp lutté et souffert, seront pour toujours.
Concrètement ça a entraîné pour moi un pire repli ces 2 dernières années, j'ai arrêté mes peu de sorties surtout sociales et sorties tout court, par exemple : "café poésie" mais j'avais déjà tendance à ne plus y aller, mes cours collectifs de yoga, des sorties cultures bref tout ce qui me demandait de l'effort (même peu) et du social je ne voulais plus le voir. Je n'ai quasi plus vu personne et plus personne ne me voit plus ! Mais tout ça n'est pas bien bon.
Disons que j'essaie de me réorganiser (même si je suis assez "organisé" dans des trucs qui me conviennent, juste les curseurs), j'essaie de trouver mon rythme perso / pro / social, voir où les curseurs me conviennent, avec un grade d'écoute supplémentaire.
Ajouter à cela que j'ai perdu mon père 6 mois après le diag et que j'ai une nouvelle situation à gérer (je suis indépendant mais mes parents venaient environ 4 fois l'an de l'ordre de 10 jours et me mettaient tout à jour). Je vois grandement la différence.
Sur le travail (jardins), j'essaie aussi de me simplifier les choses (m'éviter d'aller faire des tout petits trucs qui peuvent me solliciter bcp : qui vont bcp me compliquer); d'autres éléments sans trop développer
disons que la digestion est longue, mais il est déjà des choses positives, qui pointent un peu (pas tout le temps ^ !)
- diag depuis un peu + de 2 ans
Déjà tu n'insultes pas, tu t'exprimes et imagines des pistes; c'est tout à fait normal, chacun passe ou est passé par làLophophora a écrit:
Mais j'en souffre au quotidien et s'il est possible d'améliorer cette situation j'aimerais le faire. Je suis également tiraillé par le fait que je suis peut-être en train "d'insulter" la communauté Aspie en m'imaginant en faire partie alors que c'est peut-être une pure affabulation. Bref je suis dans une situation inconfortable et j’aimerais en sortir mais ce n'est pas simple. Voilà pourquoi j'aimerais avoir votre aide.
La seule optique est sans doute de lever les doutes qui peuvent être levés.
Aussi peut-être échanger avec des personnes autistes, par exemple sur forum asperansa et/ou ici
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je me permet d'intervenir sur votre sujet, en espérant quelques éclaircissement sur l'attitude d'une relation de travail que je croise brièvement tous les jours et dont je devine des traits autistiques. Ce qui me surprend chez cette collègue, dont on dit par ailleurs qu'elle est bizarre, c'est sa réelle difficulté à répondre aux bonjours de ses collègues, plongé qu'elle est dans son travail, alors même qu'elle saura se rendre disponible mieux que personne d'autre pour un service du moment qu'il rentre dans ses attributions. Dit de cette manière c'est un indice maigre d'autisme mais la voyant évoluer au quotidien j'ai des raisons de penser que c'est le cas.
En quoi est-ce difficile? J'aurais tendance à dire qu'il suffit d'ouvrir la bouche pour qu'un son soit émis au contact de la personne à saluer… Mais je ne suis pas autiste
Asperzebre a écrit:J'ai longtemps été incapable de répondre à un simple "bonjour" (ça va mieux depuis pas mal d'années, j'ai travaillé sur ce point)
En quoi est-ce difficile? J'aurais tendance à dire qu'il suffit d'ouvrir la bouche pour qu'un son soit émis au contact de la personne à saluer… Mais je ne suis pas autiste
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Dire bonjour c’est se détacher de soi et être forcé de regarder celui qui nous interpelle ainsi, de répondre par un mot identique pour un lien souvent futile. Le fameux « ça va ? » qui suit est encore plus délirant car la personne qui pose cette question se détourne aussitôt de vous apres l’avoir posée.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
izo a écrit:Dire bonjour c’est se détacher de soi et être forcé de regarder celui qui nous interpelle ainsi, de répondre par un mot identique pour un lien souvent futile. Le fameux « ça va ? » qui suit est encore plus délirant car la personne qui pose cette question se détourne aussitôt de vous apres l’avoir posée.
C'est une réponse qui se tient admirablement, notamment sur le «ça va» obligatoire et mécanique, mais qui m'interpelle quand je ne l'entend pas de la part de collègues appréciés. J'ai du plaisir à dire bonjour ou salut parce que ce gimmick bien que futile est sans doute aussi nécessaire pour se sentir relié à ses semblables. Et je dois avouer que pour cette raison le bonjour de cette collègue me manque. Qu'a t-elle donc à me reprocher, à moi ou à d'autres d'ailleurs, en viens-je à penser. Rien certainement mais ce silence est troublant. Le problème est que ne pas dire «bonjour» c'est toujours une manière détournée d'envoyer un message négatif à son interlocuteur.
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Le bonjour de cette collègue est appuyée par une petite conversation. Ça arrive heureusement. Mon bonjour est de cet ordre, il est une façon de toquer à la porte d’autrui. Or beaucoup nous frappent avec leur bonjour. Le pire est la bise. J’offre souvent la face inadéquate. Sinon quand les collègues viennent me voir dans mon bureau pour leur fameux bonjour il n’est pas rare que se croisant dix minutes plus tard je me fende d’un bonjour aussi. Elles me répondent alors invariablement qu’on s’est déjà vues. Je leur dis alors mon plaisir de leur redire bonjour.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
C'était difficile pour un tas de facteurs.
Le premier: je n'arrivais pas à déterminer avec certitude si le bonjour m'était destiné ou non, et donc à savoir si il fallait réagir ou non.
Le second (qui est lié au 1er): ce n'est pas naturel pour moi de répondre "bonjour", ça ne se fait pas de manière automatique si tu préfères (comme toutes les conventions sociales d'ailleurs).
Ça se fait uniquement de manière réfléchie: ça travaille dans ma tête, en suivant à l'époque grosso-modo le schéma suivant:
1)On a dit bonjour, est-ce à ma destination ou pas? -> il faut que je vérifie.
2)Première réaction physique au "bonjour": j'applique le résultat de mes réflexions, et je me retourne, pour voir si il n'y a pas quelqu'un d'autre de présent, à qui le bonjour aurait pu être destiné.
3a) Je constate qu'il y a quelqu'un d'autre.
-> je me demande si le bonjour m'est destiné ou pas, j'observe sa réaction: si il répond, c'est que le "bonjour" lui était destiné (dans ce cas, le problème est réglé, je ne réponds pas et ne réfléchis pas plus longtemps sur le sujet).
Si il ne répond pas, par contre, c'est que le "bonjour" m'est probablement destiné (je passe à l'étape 4).
3b) Je constate qu'il n'y a personne derrière moi, et j'en conclus que le bonjour m'est probablement destiné.
4) J'ai une petite période de doute, de stress, sachant qu'il faut probablement que je réagisse, mais ne sachant pas comment faire: je n'ai vraiment pas l'habitude qu'on s’intéresse à moi et je n'ai développé aucun automatisme de réponse à cette situation.
Je décide alors de réfléchir au comportement à adopter.
5) Dans cette phase de réflexion, je me dis que répondre "bonjour" juste après qu'on m'ait salué est normal (je le sais par apprentissage, j'ai bien vu que c'est comme ça que les gens 'normaux' font entre eux), mais je sais aussi que se retourner lorsqu'on nous dit bonjour, puis répondre éventuellement après un assez long délai n'est pas du tout l'attitude attendue (le processus pour aller de l'étape 1 à l'étape 5 prenait 10 à 15 secondes, délai minimum nécessaire pour que je soies prêt à répondre "bonjour").
Aussi, je suis incapable de déterminer quelle est la réponse socialement adaptée à la situation (on m'a dit bonjour il y a 15 secondes, je me suis retourné, n'ai pas répondu, que dois-je faire maintenant?)
6) Ma peur du rejet (donc mon envie de ne pas paraître 'bizarre') prend le relais.
Je me dis que si je réponds maintenant, je vais être ridicule, et sachant que la seule raison de ma réponse "bonjour" est le respect des formules de politesses, et qu'il est déjà trop tard pour ça, je décide de ne pas répondre, me disant que le faire ne présente aucun intérêt, puisque l'interlocuteur ne s'attend plus à ma réponse après un tel délai et est déjà parti du principe que je ne lui répondrais pas.
Je pense que l'interlocuteur trouvera moins bizarre que je ne répondes pas (il se pourrait que je n'aie pas entendu, ça peut arriver à tout le monde) plutôt que je répondes 15 secondes en retard.
je fais donc le choix de ne pas répondre, et d'ignorer l'interlocuteur.
Voilà, en gros, le schéma général qui se dégageait, et qui faisait que je ne répondais presque jamais quand on m'adressait la parole.
Aujourd'hui, j'ai toujours le même problème, mais j'ai mis en place une stratégie d'adaptation: je ne me pose pas la question de savoir si le bonjour m'est destiné ou non, je pars du principe que oui, et j'y réponds immédiatement (avec pour corollaire de parfois répondre "bonjour" à un inconnu qui saluait quelqu'un d'autre, mais tant pis, globalement ma réponse est plus adaptée à la situation maintenant qu'elle ne l'était avant).
Le premier: je n'arrivais pas à déterminer avec certitude si le bonjour m'était destiné ou non, et donc à savoir si il fallait réagir ou non.
Le second (qui est lié au 1er): ce n'est pas naturel pour moi de répondre "bonjour", ça ne se fait pas de manière automatique si tu préfères (comme toutes les conventions sociales d'ailleurs).
Ça se fait uniquement de manière réfléchie: ça travaille dans ma tête, en suivant à l'époque grosso-modo le schéma suivant:
1)On a dit bonjour, est-ce à ma destination ou pas? -> il faut que je vérifie.
2)Première réaction physique au "bonjour": j'applique le résultat de mes réflexions, et je me retourne, pour voir si il n'y a pas quelqu'un d'autre de présent, à qui le bonjour aurait pu être destiné.
3a) Je constate qu'il y a quelqu'un d'autre.
-> je me demande si le bonjour m'est destiné ou pas, j'observe sa réaction: si il répond, c'est que le "bonjour" lui était destiné (dans ce cas, le problème est réglé, je ne réponds pas et ne réfléchis pas plus longtemps sur le sujet).
Si il ne répond pas, par contre, c'est que le "bonjour" m'est probablement destiné (je passe à l'étape 4).
3b) Je constate qu'il n'y a personne derrière moi, et j'en conclus que le bonjour m'est probablement destiné.
4) J'ai une petite période de doute, de stress, sachant qu'il faut probablement que je réagisse, mais ne sachant pas comment faire: je n'ai vraiment pas l'habitude qu'on s’intéresse à moi et je n'ai développé aucun automatisme de réponse à cette situation.
Je décide alors de réfléchir au comportement à adopter.
5) Dans cette phase de réflexion, je me dis que répondre "bonjour" juste après qu'on m'ait salué est normal (je le sais par apprentissage, j'ai bien vu que c'est comme ça que les gens 'normaux' font entre eux), mais je sais aussi que se retourner lorsqu'on nous dit bonjour, puis répondre éventuellement après un assez long délai n'est pas du tout l'attitude attendue (le processus pour aller de l'étape 1 à l'étape 5 prenait 10 à 15 secondes, délai minimum nécessaire pour que je soies prêt à répondre "bonjour").
Aussi, je suis incapable de déterminer quelle est la réponse socialement adaptée à la situation (on m'a dit bonjour il y a 15 secondes, je me suis retourné, n'ai pas répondu, que dois-je faire maintenant?)
6) Ma peur du rejet (donc mon envie de ne pas paraître 'bizarre') prend le relais.
Je me dis que si je réponds maintenant, je vais être ridicule, et sachant que la seule raison de ma réponse "bonjour" est le respect des formules de politesses, et qu'il est déjà trop tard pour ça, je décide de ne pas répondre, me disant que le faire ne présente aucun intérêt, puisque l'interlocuteur ne s'attend plus à ma réponse après un tel délai et est déjà parti du principe que je ne lui répondrais pas.
Je pense que l'interlocuteur trouvera moins bizarre que je ne répondes pas (il se pourrait que je n'aie pas entendu, ça peut arriver à tout le monde) plutôt que je répondes 15 secondes en retard.
je fais donc le choix de ne pas répondre, et d'ignorer l'interlocuteur.
Voilà, en gros, le schéma général qui se dégageait, et qui faisait que je ne répondais presque jamais quand on m'adressait la parole.
Aujourd'hui, j'ai toujours le même problème, mais j'ai mis en place une stratégie d'adaptation: je ne me pose pas la question de savoir si le bonjour m'est destiné ou non, je pars du principe que oui, et j'y réponds immédiatement (avec pour corollaire de parfois répondre "bonjour" à un inconnu qui saluait quelqu'un d'autre, mais tant pis, globalement ma réponse est plus adaptée à la situation maintenant qu'elle ne l'était avant).
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
noir, ça fait plaisir d'avoir un message comme ça de ta part
Je te dis ça, car je n'hésite pas un instant à le déclarer publiquement quand ton attitude me déplaît, aussi il me semble normal d'équilibrer les choses en disant publiquement quand ton attitude me plaît.
Je n'ai effectivement pas que mon pré-diag, je l'ai fait valider par un médecin psychiatre en libéral, ne voulant pas avoir affaire au CRA après l'entretien décevant que j'ai pu avoir avec eux (je me suis effectivement fait 'refouler', il te semble bien )
Pour être précis (je sais que tu aimes ça), il ne m'ont pas refoulé, mais c'est tout comme: ils m'ont dit vouloir me faire passer des tests, me diagnostiquer, mais il m'ont bien fait comprendre que ces tests ne serviraient à rien, car ils partaient du principe que je ne pouvais pas être autiste.
La phrase 'choc' qui m'a décidé à ne plus faire confiance au CRA est la suivante (à quelques mots près, je ne me souviens plus à 100% de la formulation, mais le sens de la phrase est intact): "Nous avons pu avoir une discussion avec vous d'un niveau intellectuel satisfaisant, ce qui n'est généralement pas possible avec les personnes avec autisme".
Le CRA en question est celui de Caen, je le déconseille très fortement pour un diagnostic (leur assistante sociale est par contre sympathique, et cherche vraiment à aider les personnes dont elle assure le suivi).
J'ai actuellement un certificat médical me déclarant autiste, et ma demande de RQTH est en cours
PS: j'ai édité le message avec ce que tu me dis être faux, car ça date et il est possible que ma mémoire me joue des tours.
Il me semble cependant me souvenir assez vaguement que tu doutais fortement d'Asperger à mon encontre, car tu trouvais que je manquais de cohérence, et que mes écrits étaient bourrés de contradictions (hors selon ma perception des choses, être incohérent et bourré de contradictions, c'est être illogique, d'où le fait que j'écrives que tu me considérais illogique).
Je te dis ça, car je n'hésite pas un instant à le déclarer publiquement quand ton attitude me déplaît, aussi il me semble normal d'équilibrer les choses en disant publiquement quand ton attitude me plaît.
Je n'ai effectivement pas que mon pré-diag, je l'ai fait valider par un médecin psychiatre en libéral, ne voulant pas avoir affaire au CRA après l'entretien décevant que j'ai pu avoir avec eux (je me suis effectivement fait 'refouler', il te semble bien )
Pour être précis (je sais que tu aimes ça), il ne m'ont pas refoulé, mais c'est tout comme: ils m'ont dit vouloir me faire passer des tests, me diagnostiquer, mais il m'ont bien fait comprendre que ces tests ne serviraient à rien, car ils partaient du principe que je ne pouvais pas être autiste.
La phrase 'choc' qui m'a décidé à ne plus faire confiance au CRA est la suivante (à quelques mots près, je ne me souviens plus à 100% de la formulation, mais le sens de la phrase est intact): "Nous avons pu avoir une discussion avec vous d'un niveau intellectuel satisfaisant, ce qui n'est généralement pas possible avec les personnes avec autisme".
Le CRA en question est celui de Caen, je le déconseille très fortement pour un diagnostic (leur assistante sociale est par contre sympathique, et cherche vraiment à aider les personnes dont elle assure le suivi).
J'ai actuellement un certificat médical me déclarant autiste, et ma demande de RQTH est en cours
PS: j'ai édité le message avec ce que tu me dis être faux, car ça date et il est possible que ma mémoire me joue des tours.
Il me semble cependant me souvenir assez vaguement que tu doutais fortement d'Asperger à mon encontre, car tu trouvais que je manquais de cohérence, et que mes écrits étaient bourrés de contradictions (hors selon ma perception des choses, être incohérent et bourré de contradictions, c'est être illogique, d'où le fait que j'écrives que tu me considérais illogique).
Dernière édition par Asperzebre le Lun 25 Sep 2017 - 20:03, édité 1 fois
Asperzebre- Messages : 2355
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je n'avais absolument pas conscience de ce protocole complexe du «bonjour» pour un aspi, et pour une raison simple c'est que ce protocole est absent ou bien plutôt totalement intériorisé pour moi et les autres non aspi probablement. Il m'arrive aussi de manquer de sociabilité malgré ma connaissance ses codes, et dont j'ai a fortiori vivement conscience du fait d'une réelle anxiété relationnelle.
Merci Izo pour ce mode d'emploi: je vais essayer cette nouvelle modalité d'approche
izo a écrit:Le bonjour de cette collègue est appuyée par une petite conversation.
Merci Izo pour ce mode d'emploi: je vais essayer cette nouvelle modalité d'approche
apprenti surdoué- Messages : 178
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
félicitations Asperzebre, tu y es arrivé avec ce parcours !
"quand on veut, on peut" disait mon père.
Espérant alors que cela puisse t'être profitable pour ta future recherche de boulot, car c'est ton but premier me semble-t-il.
Quant aux professionnels du CRA qui ont étudié ton dossier et qui t'ont eut en entretien, je comprends que leur réponse te fut " décevante ".
On peut supposer que tout ce qu'ils ont vus et lus ne devait pas porter que sur une phrase que tu rapportes, mais tu as bien fait d'éditer et préciser ton intervention.
mais maintenant t'as le certif !
j'étais pareillement content quand j'ai eu mon bac, surtout que c'était à la 2nde année et que les années lycée m'avaient bien gavé !
"quand on veut, on peut" disait mon père.
Espérant alors que cela puisse t'être profitable pour ta future recherche de boulot, car c'est ton but premier me semble-t-il.
Quant aux professionnels du CRA qui ont étudié ton dossier et qui t'ont eut en entretien, je comprends que leur réponse te fut " décevante ".
On peut supposer que tout ce qu'ils ont vus et lus ne devait pas porter que sur une phrase que tu rapportes, mais tu as bien fait d'éditer et préciser ton intervention.
mais maintenant t'as le certif !
j'étais pareillement content quand j'ai eu mon bac, surtout que c'était à la 2nde année et que les années lycée m'avaient bien gavé !
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
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Localisation : sud des PO
Re: Traits autistiques chez le zèbre
@apprenti-surdoué: pour ma part (je ne prétend pas parler au nom de tous les autistes, mais je pense que pas mal s'y reconnaîtraient), tout ce qui concerne les comportement 'standardisés' en interaction sociale (le "bonjour" -> "bonjour" n'est d'ailleurs pas le pire) m'est difficile, car je ne fais pas ça intuitivement.
Il y a un processus cognitif conscient derrière.
Le pire pour moi étant le fameux "ça va?" -> "oui ça va!" (même si ça ne va pas du tout) -> "et toi?" (même si tu te fiches de la réponse) -> "ça va" (là encore, même si c'est faux): je trouve ça d'une stupidité et d'une hypocrisie incroyables.
Je sais le pratiquer, mais ce n'est pas encore un réflexe bien acquis, et j'ai tendance à répondre "oui" où "ça va" si ça va bien, "non" dans le cas contraire, et à ne pas retourner la question.
Tous ces efforts intellectuels nécessaires pour gérer des situations sociales considérées par les autres comme banales contribuent grandement à la fatigabilité sociale, au fait que les aspies recherchent souvent l'isolement: c'est tout simplement épuisant de se plier aux conventions, de réussir à avoir un comportement jugé acceptable.
Je ne saurais pas dire dans quelles proportions exactes ça joue dans la fatigue en interactions sociales, il peut aussi y avoir d'autres facteurs qui entrent en compte, potentiellement différents d'un individu à l'autre.
Je sais que pour ma part, dans un environnement où on me donne la possibilité de ne pas respecter les conventions sociales, je parviens à supporter une interaction d'assez longue durée sans fatigue excessive.
Il y a un processus cognitif conscient derrière.
Le pire pour moi étant le fameux "ça va?" -> "oui ça va!" (même si ça ne va pas du tout) -> "et toi?" (même si tu te fiches de la réponse) -> "ça va" (là encore, même si c'est faux): je trouve ça d'une stupidité et d'une hypocrisie incroyables.
Je sais le pratiquer, mais ce n'est pas encore un réflexe bien acquis, et j'ai tendance à répondre "oui" où "ça va" si ça va bien, "non" dans le cas contraire, et à ne pas retourner la question.
Tous ces efforts intellectuels nécessaires pour gérer des situations sociales considérées par les autres comme banales contribuent grandement à la fatigabilité sociale, au fait que les aspies recherchent souvent l'isolement: c'est tout simplement épuisant de se plier aux conventions, de réussir à avoir un comportement jugé acceptable.
Je ne saurais pas dire dans quelles proportions exactes ça joue dans la fatigue en interactions sociales, il peut aussi y avoir d'autres facteurs qui entrent en compte, potentiellement différents d'un individu à l'autre.
Je sais que pour ma part, dans un environnement où on me donne la possibilité de ne pas respecter les conventions sociales, je parviens à supporter une interaction d'assez longue durée sans fatigue excessive.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
@noir:
- Spoiler:
- Malheureusement elles (c'était 2 femmes) n'ont pas vu et lu grand chose de moi, c'est bien là le problème.
La phrase 'choc' dont je parle m'a révolté, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à gérer la suite de l'entretien, mais avant ça n'allait déjà pas comme il fallait.
Le rapport de la psychologue libérale (15 pages tout de même, avec les résultats détaillés de différents tests, des explications de mes particularités, des tableaux récapitulatifs...) a été à peine feuilleté: en 2 minutes c'était réglé, des pages entières n'ont même pas été regardées, elles se sont précipitées au chapitre 'conclusion générale' avant de conclure par un "bof, il n'y a pas grand chose".
Ensuite l'entretien s'est déroulé presque comme si je n'avais pas ce pré-diag: j'étais présent en qualité de demandeur de reconnaissance Asperger qui passe son premier entretien, nous avons simplement discuté et n'avons pas passé le moindre test.
La discussion s'axant majoritairement sur l'aspect HPI qui était mentionné dans le pré-diag (ça elles n'ont pas manqué de le relever), et après réflexion je me dis que ça leur posait problème, car nous n'aurions pas passé plus de la moitié de l'entretien sur ce thème sinon (sur le moment, je n'avais pas fait le lien, je parlais de ce sujet sans problème, n'imaginant pas un instant qu'il aurait un impact négatif sur mon diagnostic: après tout ce sont des professionnelles, elles sont sensées savoir qu'autisme et haute intelligence ne sont pas incompatibles).
C'est uniquement sur la base de notre discussion (et probablement aussi du fait que je soies surdoué) qu'elles m'ont déclaré "probablement non autiste", car trop intelligent pour l'être.
D'ailleurs, d'autres éléments allant dans ce sens me sont apparus après coup, quand je me refaisais l'entretien dans ma tête, que j'analysais ce qui s'est passé (je fais souvent ça, j'analyse les interactions sociales avec un temps de retard, pour ellayer de bien comprendre ce qui s'est passé).
Je me suis par exemple souvenu avoir dit, lors de l'entretien, que j'avais des appréhensions, que j'avais entendu dire qu'il y avait des spécialistes de l'autisme aux idées rétrogrades, qui considèrent l'autiste comme un handicapé mental, qui ne peut donc pas être intelligent, et j'ai évoqué la crainte que j'avais d'être mal diagnostiqué par des incompétents qui me refouleraient au motif de mon haut potentiel.
J'ai beau avoir été mis en garde, informé que de telles personnes existent, j'ai du mal à l'admettre, ça va à l'encontre de mes principes: une telle personne ne devrait pas avoir un travail en lien avec l'autisme, ce n'est pas acceptable car elle n'a pas les compétences pour le poste.
Aussi, je suis parti du principe qu'étant professionnelles, elles étaient nécessairement compétentes, j'ai pris pour postulat de départ que je ne pouvais avoir affaire à des personnes emplies de préjugés, et il s'est avéré que ce postulat était faux, et que j'étais probablement en face du type de personne que je redoutais de rencontrer.
En analysant tout ceci au calme dans les jours qui ont suivi l'entretien, j'ai réalisé ce qui aurait probablement été une évidence pour beaucoup de gens: ce n'est que de l'interprétation, mais je pense qu'elles ont été mal à l'aise après que je dises ça, ne sachant pas comment réagir, ce qui s'explique facilement par le fait que je leur expliquais tout simplement mon appréhension de tomber sur des gens comme elles.
Il se trouve en effet qu'elles n'ont pas réagi à ces propos, alors que dans le reste de l'entretien la discussion était fluide, chaque chose que je disais amenant à une réponse de leur part.
Ici, il y a eu un blanc après que je dise ça, suivi d'un bruit d'éclaircissement de voix (un "hem hem") et elles ont totalement changé le sujet de la discussion.
Et c'est très cohérent également avec la phrase 'choc' dont je parles dans le message précédent (qui m'a été dite plus tard dans l'entretien).
Mais bon, peu importe, c'est derrière moi tout ça, maintenant j'ai le diag c'est tout ce qui compte (bien que je doutes un peu de la compétence du médecin psychiatre que j'ai vu, car il évoque l'autisme 'infantile' , mais bon, j'en ai marre de chercher partout des gens compétents, ce n'est pas ma faute si les spécialistes n'ont pas les compétences qu'ils sont censés avoir.
Et de toutes façons, le CRA a été informé de ce diagnostic, et le processus de diagnostic dans le cadre du CRA a été interrompu.
J'ai un diagnostic officiel d'autisme, 'infantile' selon le psychiatre, et le certificat médical qu'il m'a fait, 'Asperger' selon la psychologue (selon DSM IV, elle précise que selon le DSM V c'est une autre appellation), qui me semble vraiment compétente et en qui j'ai entière confiance (elle est spécialisée dans l'autisme de type Asperger depuis 20 ans).
Dernière édition par Asperzebre le Lun 25 Sep 2017 - 22:24, édité 1 fois
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je reviens à Lophophora, qui engageait un contenu pas nécessairement évident et pour rajouter un élément
(aussi, je lui ai indiqué le forum asperansa pour s'espérer plus d'écoute, de temps, d'échanges sur sa problématique / sujet;
bah oui ici (ce forum) c'est susceptible de vite partir sur des tas de trucs, et l'attention à l'autre ou ne serait-ce lire les posts précédents relativement à un sujet n'est un systématisme) - l'on pourra rétorquer que c'est un fil ouvert / général, soit, c'est vrai.
ma seule "bizarrerie corporelle" est sans doute mon attrait pour tout ce qui bascule, depuis enfant et encore aujourd'hui; et j'ai assez peu vu de ces manifestations (flapping) avec des personnes diagnostiquées tardivement.
Des personnes autistes sont mariées et ont des enfants,
quant aux postes à responsabilités je ne sais pas mais c'est sans doute très envisageable.
(1) ce pourquoi si possible il convient de rencontrer des personnes,
je suis aussi piètre juge de moi-même
et c'était l'élément que je voulais rajouter à mes qq sur ce sujet,
car dans mon initiative est rentrée ma rencontre (je me suis rendu) à un café Asperger et j'ai rencontré / discuté avec les personnes responsables d'une assoc : elle aspie, lui HQI (et avec 3 enfants avec des diags divers, dont HPI +ou- TDAH, et aspie en cours je crois) et bien j'ai aisément mesuré les différences et en parlant de choses avec les 2 aléatoirement, la dame (aspie) m'a nettement encouragée dans la voie.
Après à Singapore ???
assoc aspie, autre ?
mais c'est sûr qu'il faut que tu parles de tout ça, le virtuel est un ersatz mais tout ne se lit pas (ou ne se répond pas)
mais un ersatz pouvant être utile aussi
(aussi, je lui ai indiqué le forum asperansa pour s'espérer plus d'écoute, de temps, d'échanges sur sa problématique / sujet;
bah oui ici (ce forum) c'est susceptible de vite partir sur des tas de trucs, et l'attention à l'autre ou ne serait-ce lire les posts précédents relativement à un sujet n'est un systématisme) - l'on pourra rétorquer que c'est un fil ouvert / général, soit, c'est vrai.
(2) Sur le flapping ou autre c'est peu significatif;Lorsque j'ai découvert l'existence du SA je m'y suis un peu intéressé, je me suis amusé à faire des tests (à peu près tous ceux qu'on trouve en ligne, y compris ceux cités sur ce fil). Je connais le caractère hasardeux de ces tests, en particulier du fait que l'on répond inévitablement de façon biaisée pour obtenir le résultat qu'on a "envie" de voir, mais malgré tout le fait que ces tests ont toujours donné un résultat positif penche dans la balance. Je me reconnais totalement dans la "triade" des troubles autistiques Asperger, mais je suis également conscient qu'on est un piètre juge de soi-même. (1) Je n'ai jamais osé parler de cela à mon entourage car je sais d'avance qu'on me rirait au nez, à cause du fait qu'en apparence j'ai une vie tout à fait normale et réussie. D'un autre côté, je doute beaucoup car je ne rentre pas dans certaines "cases" SA, à commencer par le fait que je suis marié avec trois enfants et que j'ai occupé par le passé des postes à responsabilité professionnellement, ou que je ne présente pas de comportement corporel typique visible (flapping ou autre) (2).
ma seule "bizarrerie corporelle" est sans doute mon attrait pour tout ce qui bascule, depuis enfant et encore aujourd'hui; et j'ai assez peu vu de ces manifestations (flapping) avec des personnes diagnostiquées tardivement.
Des personnes autistes sont mariées et ont des enfants,
quant aux postes à responsabilités je ne sais pas mais c'est sans doute très envisageable.
(1) ce pourquoi si possible il convient de rencontrer des personnes,
je suis aussi piètre juge de moi-même
et c'était l'élément que je voulais rajouter à mes qq sur ce sujet,
car dans mon initiative est rentrée ma rencontre (je me suis rendu) à un café Asperger et j'ai rencontré / discuté avec les personnes responsables d'une assoc : elle aspie, lui HQI (et avec 3 enfants avec des diags divers, dont HPI +ou- TDAH, et aspie en cours je crois) et bien j'ai aisément mesuré les différences et en parlant de choses avec les 2 aléatoirement, la dame (aspie) m'a nettement encouragée dans la voie.
Après à Singapore ???
assoc aspie, autre ?
mais c'est sûr qu'il faut que tu parles de tout ça, le virtuel est un ersatz mais tout ne se lit pas (ou ne se répond pas)
mais un ersatz pouvant être utile aussi
noir- Messages : 2447
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Asperzebre a écrit:Le pire pour moi étant le fameux "ça va?" -> "oui ça va!" (même si ça ne va pas du tout) -> "et toi?" (même si tu te fiches de la réponse) -> "ça va" (là encore, même si c'est faux): je trouve ça d'une stupidité et d'une hypocrisie incroyables.
Je sais le pratiquer, mais ce n'est pas encore un réflexe bien acquis, et j'ai tendance à répondre "oui" où "ça va" si ça va bien, "non" dans le cas contraire, et à ne pas retourner la question.
En fait, tout le monde, et moi le premier, peut à l'occasion trouver cette formule stupide. Le «ça va» est un grand classique des formules de politesse vidées de leur sens ont dont le sens n'est plus du tout celui qu'il a peut-être été. J'y vois un équivalent oral de ces «veuillez agréez…» si désuets à l'écrit: une sorte de coup de tampon automatique dont on ne saurait faire l'économie dans beaucoup de situations.
Mais toi ou Izo semblez aborder ces interactions avec un certaine indifférence résignée: est-ce que, à la façon d'une personne timide, vous pouvez être amenés à ressentir de la culpablité, suite à ces "faux-pas", certes relatifs?
J'ai bien conscience de m'immiscer dans une discussion déjà engagée avec Lophophora, mais mon interrogation était motivée par mes contacts compliqués avec ma collègue de travail
apprenti surdoué- Messages : 178
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Localisation : Rennes
Re: Traits autistiques chez le zèbre
@apprenti surdoué. Je ne suis pas timide. L,indifférence que tu évoques n’est pas résignée elle m’est....naturelle. Étrangement je n’ai besoin de personne et ne recherche pas le contact. Etre dans ma bulle me suffit et me convient sans être asociale pour autant. Autrui m’est un plus, un bonus, au mieux un cadeau. Les amis que j’ai pu avoir m’ont tous dit leur impuissance à mon égard quant à m’apporter quelque chose. Idem au boulot où je suis un électron libre. Il m’a été reproché de ne pas me fondre dans la culture d’entreprise ou de m’acoller aux gens et aux collègues. D'être Lisse en somme.
Je pense avoir été une forteresse vide que j’ai rempli grâce à vous tous. Je me calque paradoxalement auprès des gens et suis un pot de colle. J’observais les gens et les imitais jusqu’à prendre leurs tics. Je détecte rapidement tout type verbal ou gestuel d’ailleurs et suis une assez bonne imitatrice. Je suis donc un réceptacle offerte au monde dans ce qu’il délivre de lui. Je le reçois directement et le traite ainsi sans filtre et sans filet, d’ou Les impaires. J’ai raté mon entretien avec mon directeur de thèse à cause de ce biais. C’est comme si je n’avais pas de peau. Un bonjour peut donc m'être une égratignure et la bise un dérangement dans l’instant où je le reçois.
Aussi je me suis contrainte à aménager des espaces pour me permettre de gérer ces trop perçus , ces plus values très energivores. Supposer le SA c’est expliquer pourquoi après la réunion du matin je me vois dans l’obligation de me retirer dans ma voiture pour dormir, non pour me fermer au Monde mais pour un motif vital de rechargement de mon énergie mangée ainsi publiquement.
Le pire est que je ne suis pas déprimée, je suis rarement triste. Affectéé, ébranlée mais pas durablement. Voilà
Je pense avoir été une forteresse vide que j’ai rempli grâce à vous tous. Je me calque paradoxalement auprès des gens et suis un pot de colle. J’observais les gens et les imitais jusqu’à prendre leurs tics. Je détecte rapidement tout type verbal ou gestuel d’ailleurs et suis une assez bonne imitatrice. Je suis donc un réceptacle offerte au monde dans ce qu’il délivre de lui. Je le reçois directement et le traite ainsi sans filtre et sans filet, d’ou Les impaires. J’ai raté mon entretien avec mon directeur de thèse à cause de ce biais. C’est comme si je n’avais pas de peau. Un bonjour peut donc m'être une égratignure et la bise un dérangement dans l’instant où je le reçois.
Aussi je me suis contrainte à aménager des espaces pour me permettre de gérer ces trop perçus , ces plus values très energivores. Supposer le SA c’est expliquer pourquoi après la réunion du matin je me vois dans l’obligation de me retirer dans ma voiture pour dormir, non pour me fermer au Monde mais pour un motif vital de rechargement de mon énergie mangée ainsi publiquement.
Le pire est que je ne suis pas déprimée, je suis rarement triste. Affectéé, ébranlée mais pas durablement. Voilà
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour à tous,
Je reviens juste sur ce point :
Ca peut tout de même poser de sérieux soucis : un poste à responsabilités implique souvent de faire faire des tâches à une équipe. Et de se défendre face à d'autres interlocuteurs ayant des intérêts divergents (autres services d'une même entreprise, clients, etc). Or, je suppose qu'en fonction du type de difficultés rencontrées, ça peut poser beaucoup de soucis à un Asperger.
Comme je l'ai déjà mentionné, je rencontre des problèmes qui me semblent similaires à ceux d'un Aspie, et cela fait plusieurs fois que j'occupe des postes dits "à responsabilité". Clairement, si intellectuellement il n'y a aucun souci, je sens très bien que mes difficultés de communication me font toucher mes limites pour ce genre de poste.
Après, j'ai une vision très orientée "industrie" (de la PME à la multinationale), c'est peut-être différent dans d'autres secteurs.
Je reviens juste sur ce point :
noir a écrit:J
quant aux postes à responsabilités je ne sais pas mais c'est sans doute très envisageable.
Ca peut tout de même poser de sérieux soucis : un poste à responsabilités implique souvent de faire faire des tâches à une équipe. Et de se défendre face à d'autres interlocuteurs ayant des intérêts divergents (autres services d'une même entreprise, clients, etc). Or, je suppose qu'en fonction du type de difficultés rencontrées, ça peut poser beaucoup de soucis à un Asperger.
Comme je l'ai déjà mentionné, je rencontre des problèmes qui me semblent similaires à ceux d'un Aspie, et cela fait plusieurs fois que j'occupe des postes dits "à responsabilité". Clairement, si intellectuellement il n'y a aucun souci, je sens très bien que mes difficultés de communication me font toucher mes limites pour ce genre de poste.
Après, j'ai une vision très orientée "industrie" (de la PME à la multinationale), c'est peut-être différent dans d'autres secteurs.
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
pas de soucis majeur ou de principe, tu as bien fait de poser ta question et les questionnements attachés. C'est plutôt le décalage entre un contenu où une personne finit son message par : " Merci de votre aide "apprenti surdoué a écrit:J'ai bien conscience de m'immiscer dans une discussion déjà engagée avec Lophophora, mais mon interrogation était motivée par mes contacts compliqués avec ma collègue de travail
et de se retrouver à épiloguer sur des "bonjours" et débords autres.
Mais tu n'es en rien responsable de l'organisationnel.
D'ailleurs (mas je ne le ferai pas a priori / sans doute - mais y ai songé - ) conviendrait-il de créer un fil concernant " questions aux aspies " , sur des tas de petites choses / questions, comme l'est assez cette histoire des bonjours (pas de jugement là-dedans, les détails sont aussi très importants !) mais là on était loin de l'esprit du fil me semble-t-il - là encore tu n'y es pour rien si l'endroit / fil n'existe pas
Sinon sur les bonjours, je n'ai pas de difficulté particulière (ni pré-analyse longue) c'est juste que des fois je n'y pense pas "spontanément". Ce n'est pas un réflexe; mais si j'y pense et connais la personne je vais aller dire bonjour ou on se dira bonjour. Je dis bonjour tous les jours ou presque ^ en arrivant devant une personne pour travail par exemple.
Tout au plus peut-il m'arriver si à un moment je veux être tranquille et si je sais que je vais vers telle personne s'en suivra un échange dont je n'ai pas envie, et bien j'irai pas dire bonjour. Mais cela concerne tout le monde : on n'a pas envie de voir un tel et bien on ne commence pas à aller lui dire bonjour (= faire son ours)
Sur la notion de "réflexe" je le ressens sans doute plus sur le net (= il me faut penser à le faire, étudier la pertinence par exemple, et il m'est arrivé en retour mp de ne pas y penser, je m'en rends compte après pour ce genre de choses, façon : "quel goujat je fais" ! )
Il y aussi des moments dans son esprit, sa concentration ou dans son jus !
Il peut intervenir la surprise : tiens celui-là m'aborde d'un coup, je suis surpris je réagis comme une chaussette.
Je crois en ce qui me concerne que c'est surtout vers la distanciation relationnelle "naturelle" : du pas trop proche pas trop vite, et aussi d'être dans son truc (son jus) et/ou tête en l'air.
noir- Messages : 2447
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
fift a écrit:Bonjour à tous,
Je reviens juste sur ce point :noir a écrit:J
quant aux postes à responsabilités je ne sais pas mais c'est sans doute très envisageable.
Ca peut tout de même poser de sérieux soucis : un poste à responsabilités implique souvent de faire faire des tâches à une équipe. Et de se défendre face à d'autres interlocuteurs ayant des intérêts divergents (autres services d'une même entreprise, clients, etc). Or, je suppose qu'en fonction du type de difficultés rencontrées, ça peut poser beaucoup de soucis à un Asperger.
Comme je l'ai déjà mentionné, je rencontre des problèmes qui me semblent similaires à ceux d'un Aspie, et cela fait plusieurs fois que j'occupe des postes dits "à responsabilité". Clairement, si intellectuellement il n'y a aucun souci, je sens très bien que mes difficultés de communication me font toucher mes limites pour ce genre de poste.
Après, j'ai une vision très orientée "industrie" (de la PME à la multinationale), c'est peut-être différent dans d'autres secteurs.
Tout d'abord fift, (edit: cf message précédent ^ , je rajoute : Bonjour fift ^ et " quel goujat je fais ! ") le questionnement aspie semble prendre bcp de place.
Et c'est très certainement avant tout vers un regard avisé et professionnel qu'il pourrait convenir de t'orienter si tes questions / doutes demeurent et persistent. Perso, je ne suis avisé que sur mes doigts de pieds (quand je porte des sandalettes).
Concernant les histoires de changement dont il fut question, tu verras si par exemple tu vas lire ou échanger avec de multiples personnes autistes, plutôt ailleurs qu'ici où tu en trouveras plus et ce que j'aurai plutôt tendance à te conseiller et si j'aurai le moindre conseil à apporter ^, et plutôt lire les personnes (ou les écouter pour les rares qui se donnent à s'écouter mais il y en a !) que ces résistances sont assez fortes et étendues chez bcp d'autistes. Cela concerne aussi les déplacements divers et des tas de trucs. Je pense que (au moins) 95 % des personnes que j'ai lues et autistes diag vivent cela fortement à assez fortement voire énormément. Après il arrivera que tu puisses voir 1 personne qui sorte de cela et j'en connais une : aspie qui se déplace partout et facilement avec des contraintes persos visiblement très tempérées. Voilà. Et peut-être d'autres.
Lire et écouter les personnes (et les rencontrer si possible !) est sans doute une meilleure voie que la littérature diverse, les grilles caractéristiques. D'ailleurs, sur Paris, je pense que tu puisses avoir des possibilités de rencontres en te renseignant un peu
Concernant ton épisode "escalier" outre la manifestation et son explication
tu peux peut-être voir si des trucs ne t'aideraient pas (le temps d'avoir des explications à toutes choses) dans le quotidien.
Tu manifestes du stress fort au moins parfois, il est des choses diverses qui peuvent l'améliorer, le diminuer, diminuer ses anxiétés à angoisses.
Et dans mon situationnel évoqué positif et suite à mon arrêt de mes cours de yoga collectifs, je suis satisfait d'être sur une voie de reprise perso (en m'étant trouvé un organisationnel convenant !). C'est sans doute la chose qui m'est le plus bénéfique : le yoga / méditation.
Et que l'on soit aspie ou qu'on ne rentre dans les coches mais qu'on est sujet à ce genre de manifestation et bien cela serait toujours profitable (si l'on apprécie la chose et y trouve un intérêt) / ou autre pratique.
Sur la mention "responsabilités",
je ne sais s'il faudrait / conviendrait de mettre dans l'échange des personnes comme Zuckerberg ou Bill Gates ? si oui, bah la réponse est pliée, si non je continue
mais le potentiel adaptatif est sans doute assez grand; au moins pour qq via différents paramètres : légèreté initiale, performances intellectuelles, environnement, évolution perso, cadre, sujet en question, temps.
L'on peut aussi rajouter que les filles ont pour certaines à bcp ???? plus d'adaptations parfois;
en l'occurrence à revenir vers Lophophora ma réponse incluait un peu de ça aussi (parmi autres)
aussi elle écrit au passé, elle eut des postes à responsabilité (et ne précise non plus pas pourquoi cet usage du passé, dont les causes peuvent être diverses)
après il faudrait aussi distinguer la partie diag / du fait d'être autiste ou pas,
mais c'est une autre affaire et j'ai pas mangé !
------
aussi, je ne vais plus intervenir par ici et forum
(espérant ne pas juste me déplacer ailleurs comme je l'ai pas mal fait ^)
mais en aout, ma pause complète forums m'était plus profitable à plusieurs niveaux, avec le plaisir alternatif de voir de talentueux photographes en mode "touriste" !
et une grande appréciation à ton lointain contact ainsi qu'à d'autres que j'embrasse virtuellement et qui se reconnaitront
espérant que ma réponse comporte assez d'éléments utiles
(je n'en donnerai pas d'autres)
noir- Messages : 2447
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
noir a écrit:
Tout d'abord fift, (edit: cf message précédent ^ , je rajoute : Bonjour fift ^ et " quel goujat je fais ! ") le questionnement aspie semble prendre bcp de place.
Et c'est très certainement avant tout vers un regard avisé et professionnel qu'il pourrait convenir de t'orienter si tes questions / doutes demeurent et persistent.
Oui, évidemment. En fait, je pensais avoir évacué cette piste cet été, mais une crise de spasmophilie (et un arrêt maladie consécutif) me sont un peu revenus en pleine tronche il y a une semaine ... Evidemment, pile au moment où la psychiatre qui me suit est en congés pour 2 semaines . J'avoue attendre impatiemment son retour pour clarifier mes difficultés : aspie ou pas, à la limite je m'en fiche, ce que je veux c'est arriver à trouver le moyen de passer par-dessus ces difficultés qui me pourrissent la vie au boulot depuis 7 à 8 ans. Le seul truc, c'est que le comportement type "Asperger" est ce que j'ai trouvé de plus proche de ce que je ressens, même si la cause est peut-être différente. De mon point de vue, c'est une facilité langagière, disons.
(ne dit-on pas que les enfants HPI peuvent présenter des comportements qui s'apparentent à des comportements autistiques, même s'ils n'en sont pas ?).
noir a écrit:
Sur la mention "responsabilités",
je ne sais s'il faudrait / conviendrait de mettre dans l'échange des personnes comme Zuckerberg ou Bill Gates ? si oui, bah la réponse est pliée, si non je continue
Bien vu (même si j'ignorais qu'ils étaient autistes).
fift- Messages : 8856
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Merci à tous pour vos réponses. Je vais tenter de digérer cela et continuer à me renseigner, mais là ou je me trouve si je veux aller plus loin ça ne va pas être simple j'ai l'impression. Les quelques sites que j'ai lu me laissent penser que le niveau local de connaissance sur ce syndrome est bas et les possibilité de diagnostic ne semblent être ouvertes qu'aux enfants.
Je vois que certains ont fait des suppositions légitimes mais erronées à mon sujet à cause de mon pseudo, qui est effectivement assez ambigu... Non je n'aime pas le hard rock et le groupe Lofofora, je suis par contre fasciné par la plante du même nom mais avec des "ph" à la place des "f". Et je ne suis pas une femme même si le "a" final peut le laisser penser.
Juste pour répondre à l'interrogation de noir : j'utilise le passé car je ne travaille plus, je suis père au foyer. J'ai été dirigeant d'entreprise mais c'était plus par concours de circonstance que par volonté de ma part, et je l'ai vraiment mal vécu. J'ai eu un parcours professionnel assez délirant (dans le sens "très décousu") avec entre autres : musicien, commercial, pilote-instructeur, dirigeant d'une société de transport, dirigeant d'une société de services dans le domaine BTP (liste non exhaustive). J'ai conscience que sur le papier cela peut ressembler à des talents multiples, mais ce n'est pas du tout comme ça que je le perçois ou que je le vis pour ma part. Je vais devoir travailler à nouveau et j'angoisse énormément car j'ai un gros déficit de confiance en moi.
Bref je ne vais pas m'étaler plus que ça, du moins pour l'instant. Je reviendrai peut-être avec des questions plus spécifiques si elles arrivent au fil de mes recherches. Je précise juste que je fais ces recherches pour moi-même et pour l'un de mes fils qui semble présenter des troubles similaires aux miens. Il a été diagnostiqué HP mais ses troubles comportementaux et sociaux me semblent dépasser largement le spectre de ce qu'on peut voir habituellement chez les "zèbres" et c'est difficile à vivre au quotidien, surtout qu'il a tendance à retourner sa colère contre lui-même et qu'il entre bientôt dans l'adolescence. Etant donné que j'ai moi-même eu des tendances suicidaires à cette époque et plus tard, je m'inquiète pour lui.
Je vois que certains ont fait des suppositions légitimes mais erronées à mon sujet à cause de mon pseudo, qui est effectivement assez ambigu... Non je n'aime pas le hard rock et le groupe Lofofora, je suis par contre fasciné par la plante du même nom mais avec des "ph" à la place des "f". Et je ne suis pas une femme même si le "a" final peut le laisser penser.
Juste pour répondre à l'interrogation de noir : j'utilise le passé car je ne travaille plus, je suis père au foyer. J'ai été dirigeant d'entreprise mais c'était plus par concours de circonstance que par volonté de ma part, et je l'ai vraiment mal vécu. J'ai eu un parcours professionnel assez délirant (dans le sens "très décousu") avec entre autres : musicien, commercial, pilote-instructeur, dirigeant d'une société de transport, dirigeant d'une société de services dans le domaine BTP (liste non exhaustive). J'ai conscience que sur le papier cela peut ressembler à des talents multiples, mais ce n'est pas du tout comme ça que je le perçois ou que je le vis pour ma part. Je vais devoir travailler à nouveau et j'angoisse énormément car j'ai un gros déficit de confiance en moi.
Bref je ne vais pas m'étaler plus que ça, du moins pour l'instant. Je reviendrai peut-être avec des questions plus spécifiques si elles arrivent au fil de mes recherches. Je précise juste que je fais ces recherches pour moi-même et pour l'un de mes fils qui semble présenter des troubles similaires aux miens. Il a été diagnostiqué HP mais ses troubles comportementaux et sociaux me semblent dépasser largement le spectre de ce qu'on peut voir habituellement chez les "zèbres" et c'est difficile à vivre au quotidien, surtout qu'il a tendance à retourner sa colère contre lui-même et qu'il entre bientôt dans l'adolescence. Etant donné que j'ai moi-même eu des tendances suicidaires à cette époque et plus tard, je m'inquiète pour lui.
Lophophora- Messages : 415
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Votre résultat Aspie: 98 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 102 de 200
Vous semblez présenter des traits à la fois Aspie et neurotypiques
En plus d'un haut potentiel, ma psy m'avait parlé de traits autistiques. D'après ce test, c'est pas si prononcé que ça. Quoi qu'il en soit c'est le CRA qui m'en dira davantage.
Votre score neurotypique (non autistique): 102 de 200
Vous semblez présenter des traits à la fois Aspie et neurotypiques
En plus d'un haut potentiel, ma psy m'avait parlé de traits autistiques. D'après ce test, c'est pas si prononcé que ça. Quoi qu'il en soit c'est le CRA qui m'en dira davantage.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bien le bonjour, à lire de façon éparse les messages de ce topic, j'ai pu en apprendre davantage sur les spécificités autistiques des personnes concernées, ce qui fut intéressant. Visiblement, beaucoup d'entre vous étaient titillés par un doute allant dans le sens d'Asperger avant d'être diagnostiqués, ou que le psy avance l'hypothèse. Je me trouve dans un genre de situation inverse, où après une période de recherches à ce sujet et de questionnements personnels, j'étais plutôt convaincue de n'avoir pas grand chose à voir avec tout ça. A défaut de voir un(e) psy, je me suis contentée de faire l'Aspie Quiz pour voir "à la légère" ce qu'il en était, en me concentrant pour rester le plus objective possible, à limiter l'effet "biais de confirmation" ou autre de ce type. Et le résultat... Est plutôt violent. Enfin, c'est beaucoup plus hardcore que ce que j'imaginais, et je ne sais plus quoi penser.
Forcément, ce n'est qu'un test en ligne et niveau fiabilité, l'univers a vu mieux. Il n'empêche que ça me perturbe énormément. Est-ce que certains d'entre vous ont été diagnostiqués Asperger alors qu'initialement, vous ne pensiez pas l'être ? Certaines personnes ici ont expliqué à quel point le spectre variait, mais tout de même, diantre !
Forcément, ce n'est qu'un test en ligne et niveau fiabilité, l'univers a vu mieux. Il n'empêche que ça me perturbe énormément. Est-ce que certains d'entre vous ont été diagnostiqués Asperger alors qu'initialement, vous ne pensiez pas l'être ? Certaines personnes ici ont expliqué à quel point le spectre variait, mais tout de même, diantre !
Dernière édition par Scarlet le Mer 27 Sep 2017 - 16:51, édité 1 fois
Scarlet- Messages : 122
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Pour ma part j’ai 129 pour le premier et donc 81 pour le second invariablement à quelques menus points près.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour,
J'ai une question pour les Asperger diagnostiqués (je suis moi-même diagnostiqué officiellement), est-ce que vous avez constaté que vos sensibilités sensorielles ont tendance à s'accentuer avec les années qui passent?
Parce que j'ai passé une journée en ville récemment, et j'avais remarqué que j'étais plus bien gêné par tous les stimuli sensoriels qu'il y a quelques années. Que cela soit les odeurs (de nourriture émanant d'un restaurant, de pâtisserie, ou autre), ainsi que la luminosité. Donc je me demandais si cela variait avec une tendance à s'accentuer avec l'âge?
J'ai une question pour les Asperger diagnostiqués (je suis moi-même diagnostiqué officiellement), est-ce que vous avez constaté que vos sensibilités sensorielles ont tendance à s'accentuer avec les années qui passent?
Parce que j'ai passé une journée en ville récemment, et j'avais remarqué que j'étais plus bien gêné par tous les stimuli sensoriels qu'il y a quelques années. Que cela soit les odeurs (de nourriture émanant d'un restaurant, de pâtisserie, ou autre), ainsi que la luminosité. Donc je me demandais si cela variait avec une tendance à s'accentuer avec l'âge?
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je viens de voir cette vidéo au sujet du bonheur et des relations sociales et familiales. Très intéressant, mais ça m'a démoralisé...
Lophophora- Messages : 415
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Localisation : Singapore
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Très intéressant en effet.
Mais il ne faut pas en tirer trop vite de conclusions pour les gens ayant des problèmes d’intégration sociale.
Ils insistent beaucoup dans la vidéo sur la qualité des interactions, mais pas du tout sur leur nombre.
Avoir 1 ou 2 vrais amis, à qui on fait pleinement confiance, sur qui on sait pouvoir compter, et ce même si on ne se voit que très rarement, ça me semble accessible à tous
Mais il ne faut pas en tirer trop vite de conclusions pour les gens ayant des problèmes d’intégration sociale.
Ils insistent beaucoup dans la vidéo sur la qualité des interactions, mais pas du tout sur leur nombre.
Avoir 1 ou 2 vrais amis, à qui on fait pleinement confiance, sur qui on sait pouvoir compter, et ce même si on ne se voit que très rarement, ça me semble accessible à tous
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
pour moi clairement oui, (surtout depuis mes 40 ans...)Illium a écrit:Bonjour,
J'ai une question pour les Asperger diagnostiqués (je suis moi-même diagnostiqué officiellement), est-ce que vous avez constaté que vos sensibilités sensorielles ont tendance à s'accentuer avec les années qui passent?
Parce que j'ai passé une journée en ville récemment, et j'avais remarqué que j'étais plus bien gêné par tous les stimuli sensoriels qu'il y a quelques années. Que cela soit les odeurs (de nourriture émanant d'un restaurant, de pâtisserie, ou autre), ainsi que la luminosité. Donc je me demandais si cela variait avec une tendance à s'accentuer avec l'âge?
meï- Messages : 1321
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
L'AspieQuizz ne vaut rien du tout, ne vous y fiez pas. C'est comme l'animal qui vous correspond le plus, ça n'a pas de rigueur.
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♔ Je ne suis pas un zèbre, je suis autiste Asperger. Mes compétences sociales sont vraiment limitées.
Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Si ça peut aider les gens à écarter un tout premier doute sans origine sérieuse ou au contraire à chercher plus loin, c'est toujours intéressant non Castiel ?
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
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Localisation : Pau
Re: Traits autistiques chez le zèbre
http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/AspergerIndex.html. Je préférerais autant qu'il fasse des tests sur ce site. Ces tests ont au moins une valeur scientifique. L'AspieQuizz n'est pas meilleur qu'un horoscope sauf à être parfaitement neurotypique.
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Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tu as mis un point à la fin de ton lien, ce qui en a fait un lien mort ^^
J'avais déjà fais ces tests, mais j'ai pas les résultats sous la main donc tant pis je vais les refaire... je suis en attente de tests, voilà mes résultats :
Quotient autistique : 36/50 (dans les scores "aspergers")
Quotient empathique : 24/80 (dans les scores "aspergers", deux points en-dessous de la limite basse de la norme pour les hommes)
Quotient amitié et relations : 82/140 (très proche de la limite haute de la norme pour les hommes, même si je trouve que beaucoup de questions sont bizarres, j'ai un ami avec qui je parle beaucoup, j'ai répondu en pensant à mes relations avec lui, si c'était quelqu'un d'autre y aurait sans doute eu pas mal de réponses qui auraient été différentes...)
Quotient Méthodique Révisé : 55/150 (5 points au dessus de la limite basse des scores "aspergers")
Je suis un 3/4 d'autiste...
J'avais déjà fais ces tests, mais j'ai pas les résultats sous la main donc tant pis je vais les refaire... je suis en attente de tests, voilà mes résultats :
Quotient autistique : 36/50 (dans les scores "aspergers")
Quotient empathique : 24/80 (dans les scores "aspergers", deux points en-dessous de la limite basse de la norme pour les hommes)
Quotient amitié et relations : 82/140 (très proche de la limite haute de la norme pour les hommes, même si je trouve que beaucoup de questions sont bizarres, j'ai un ami avec qui je parle beaucoup, j'ai répondu en pensant à mes relations avec lui, si c'était quelqu'un d'autre y aurait sans doute eu pas mal de réponses qui auraient été différentes...)
Quotient Méthodique Révisé : 55/150 (5 points au dessus de la limite basse des scores "aspergers")
Je suis un 3/4 d'autiste...
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Castiel a écrit:http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/AspergerIndex.html Je préférerais autant qu'il fasse des tests sur ce site. Ces tests ont au moins une valeur scientifique. L'AspieQuizz n'est pas meilleur qu'un horoscope sauf à être parfaitement neurotypique.
J'ai fait ces tests, les quatre dans la foulée en répondant assez rapidement sans trop réfléchir à la façon dont mes réponses pourraient influencer le résultat final. C'est curieux, j'ai eu l'impression que de nombreuses questions avaient été "faites pour moi" (dans le sens où je trouverais cela incongru de poser ces questions à des gens normaux alors que le fait de me les poser à moi me donne l'impression qu'on s'intéresse à mon "cas particulier"). En revanche je trouve que certaines questions sont peu fiables : par exemple j'aurais répondu différemment à certaines questions si j'avais un emploi. De même pour toutes les questions qui concernent les amis, car je n'ai pas d'amis (que quelques connaissances).
Quoiqu'il en soit le résultat est sans ambiguïté. Je suis partout en plein dans la zone Asperger sauf pour le Quotient Amitié et Relation ou mon score est encore plus petit que le score typique des Asperger.
Votre Quotien Autistique (AQ) est 39 sur 50
Votre Quotient Empathique (EQ) est 16 sur 80
Votre Quotient Amitié et Relation (FQ) est 25 sur 140
Votre Quotient Méthodique (Version Révisé: SQ-R) est 79 sur 150
Depuis que j'ai découvert l'existence du SA j'essaye de m'en détacher et de l'oublier mais plus le temps passe et plus son spectre revient fréquemment planer au-dessus de ma tête. Je ne sais pas quoi faire.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
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Localisation : Singapore
Re: Traits autistiques chez le zèbre
J'avais déjà fait ce test avant de me faire diagnostiquer, ainsi que l'Aspie Quizz (en fait, j'ai fait tout ce qui est trouvable sur le net).
J'aimerais bien savoir en quoi l'Aspie Quizz n'a aucune valeur à tes yeux Castiel.
En tant qu'outil pour se donner une première impression, et éventuellement écarter la piste Asperger ça me semble pas trop mal.
L'exemple de Groustpitchal (à la page6 de ce fil) est intéressant dans ce sens: l'Aspie Quizz lui permet de ne plus envisager l'hypothèse qu'il soit Asperger.
PS: mes résultats au test
Quotient Autistique (AQ) 42 sur 50 (Asperger :31-45, hommes :12-26, femmes:11-23)
Quotient Empathique (EQ) 15 sur 80 (Asperger : 9-33, hommes : 26-51, femmes:37-59)
Quotient Amitié et Relation (FQ) 61 sur 140 (Asperger : 35-78, hommes : 55-86, femmes:74-106)
Quotient Méthodique (Version Révisée : SQ-R) 70 sur 150 (Asperger : 50-120, hommes : 35-80, femmes 25-70).
2/4 où je colle avec le profil Asperger et avec le profil neurotypique.
2/4 où je ne colle qu'avec le profil Asperger (en étant d'ailleurs plus éloigné du profil 'normal' que la moyenne des Asperger).
Ça, c'est mes résultats pré-diag que j'avais enregistrés (je ne me suis pas amusé à refaire le test aujourd'hui).
C'est en partie en me basant là-dessus (mais pas uniquement) que je me suis conforté dans l'idée que je soies Asperger, et qu'il serait bon que je fasse une démarche de diagnostic.
J'aimerais bien savoir en quoi l'Aspie Quizz n'a aucune valeur à tes yeux Castiel.
En tant qu'outil pour se donner une première impression, et éventuellement écarter la piste Asperger ça me semble pas trop mal.
L'exemple de Groustpitchal (à la page6 de ce fil) est intéressant dans ce sens: l'Aspie Quizz lui permet de ne plus envisager l'hypothèse qu'il soit Asperger.
PS: mes résultats au test
Quotient Autistique (AQ) 42 sur 50 (Asperger :31-45, hommes :12-26, femmes:11-23)
Quotient Empathique (EQ) 15 sur 80 (Asperger : 9-33, hommes : 26-51, femmes:37-59)
Quotient Amitié et Relation (FQ) 61 sur 140 (Asperger : 35-78, hommes : 55-86, femmes:74-106)
Quotient Méthodique (Version Révisée : SQ-R) 70 sur 150 (Asperger : 50-120, hommes : 35-80, femmes 25-70).
2/4 où je colle avec le profil Asperger et avec le profil neurotypique.
2/4 où je ne colle qu'avec le profil Asperger (en étant d'ailleurs plus éloigné du profil 'normal' que la moyenne des Asperger).
Ça, c'est mes résultats pré-diag que j'avais enregistrés (je ne me suis pas amusé à refaire le test aujourd'hui).
C'est en partie en me basant là-dessus (mais pas uniquement) que je me suis conforté dans l'idée que je soies Asperger, et qu'il serait bon que je fasse une démarche de diagnostic.
Asperzebre- Messages : 2355
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
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Dernière édition par Lectricenz le Sam 14 Oct 2017 - 6:41, édité 3 fois
Lectricenz- Messages : 26
Date d'inscription : 21/03/2017
Re: Traits autistiques chez le zèbre
J'aimerais bien savoir en quoi l'Aspie Quizz n'a aucune valeur à tes yeux Castiel.
Ce n'est pas qu'à mes yeux que cet outil n'a aucune valeur. J'en ai parlé à ma neuropsychologue, sur le forum Asperansa aussi où je suis modérateur et où ce sujet revient régulièrement : les questions sont vagues, elles s'adressent plus largement à toutes les personnes qui sont en marge de la société avec qui il est plus que facile de s'identifier à Asperger. Ces questions ne visent pas Asperger mais le comportement de quelqu'un qui a des difficultés sociales et des troubles anxieux par extension du fait de son intellect ou de son malaise social.
L'AspieQuizz n'a donc aucune valeur, il n'a pas de méthodologie scientifique, les questions ne sont pas préparées sérieusement, c'est un très mauvais outil qui sert à affermir l'effet Barnum/Förer des individus qui le passent. La plupart de ceux qui passent l'AspieQuizz ne sont absolument pas dans le spectre et vont commencer à le croire voire à penser que cela suffit pour se déclarer autiste alors qu'il n'en est rien.
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♔ Je ne suis pas un zèbre, je suis autiste Asperger. Mes compétences sociales sont vraiment limitées.
Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Castiel a écrit:http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/AspergerIndex.html. Je préférerais autant qu'il fasse des tests sur ce site. Ces tests ont au moins une valeur scientifique. L'AspieQuizz n'est pas meilleur qu'un horoscope sauf à être parfaitement neurotypique.
Par curiosité, je suis en train de regarder les questions - mais il y en a quelques unes pour lesquelles je trouve la réponse impossible à formuler :
"préférez-vous allez au musée ou au cinéma ? "par exemple. Bah, ça dépend pour voir quel film ou pour voir quelle expo, non ?
"Quand je lis une histoire, je trouve qu’il est difficile de me représenter les intentions des personnages." : euh, il n'y a que moi qui ne saisit pas ce que sont les intentions d'un personnage de roman ?? (sauf évidemment si l'auteur les décrit …)
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Lophophora a écrit:
Quoiqu'il en soit le résultat est sans ambiguïté. Je suis partout en plein dans la zone Asperger sauf pour le Quotient Amitié et Relation ou mon score est encore plus petit que le score typique des Asperger.
Votre Quotien Autistique (AQ) est 39 sur 50
Votre Quotient Empathique (EQ) est 16 sur 80
Votre Quotient Amitié et Relation (FQ) est 25 sur 140
Votre Quotient Méthodique (Version Révisé: SQ-R) est 79 sur 150
Alors ça c'est marrant, à quelques unités près j'ai exactement les mêmes scores !
(AQ 34 / EQ 11 / FQ 24 / SQ-R 79)
fift- Messages : 8856
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Ce test avait donné cela.
les handicap récurent les plus invalidants sont l’hypersensibilité aux stimulus sensoriels continus qu'ils soient fort ou faibles (ça fait souffrir). Être "associable" est source de difficulté mais ça ne fait pas souffrir, et il ya moyen de se faire accepter par ses différences. par contre, être hypersensible transforme parfois la vie en enfer, sur des détails que les personnes non hypersensibles ne remarquent même pas.
les handicap récurent les plus invalidants sont l’hypersensibilité aux stimulus sensoriels continus qu'ils soient fort ou faibles (ça fait souffrir). Être "associable" est source de difficulté mais ça ne fait pas souffrir, et il ya moyen de se faire accepter par ses différences. par contre, être hypersensible transforme parfois la vie en enfer, sur des détails que les personnes non hypersensibles ne remarquent même pas.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour, je n'arrive toujours pas à percevoir vraiment la différence entre asperger et zèbre!? L'hypersensibilité extrême étant un point commun à l'aspi comme au zèbre? J'ai d'abord pensé que j'étais asperger, jusqu'à ce que plusieurs thérapeute et docteur me diagnostique zèbre... Et on peut être zèbre et asperger!!?
ptitlaine- Messages : 7
Date d'inscription : 25/09/2017
Age : 51
Localisation : Nantes
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Les deux sont parfaitement compatibles.
Il y a des points communs comme tu le soulignes, mais il est assez aisé de faire la distinction.
Au niveau des interactions sociales par exemple (où zèbres et aspies sont tous deux en décalage par rapport au gros de la population, et ont des problèmes avec les conventions sociales), le zèbre (sauf si il est aspie en plus d'être zèbre) va très bien comprendre ces conventions.
Je ne veux pas dire par là qu'il les trouve nécessairement logiques, mais plutôt qu'il les comprend dans le sens où il va savoir ce qui est socialement attendu de lui dans une situation particulière.
Il peut par contre avoir tendance à remettre ça en question, à refuser de se conformer à des conventions qu'il trouve vides de sens.
L'aspie ne suit pas non plus ces conventions, et d'un point de vue extérieur il serait facile de le confondre avec un zèbre, mais il ne le fait pas pour les mêmes raisons: il ne comprend tout simplement pas ces conventions, il ne sait pas ce qu'on attend de lui.
Ce n'est pas par choix qu'il ne suit pas les conventions, mais parce qu'il n'est pas en mesure de le faire.
Il y a des points communs comme tu le soulignes, mais il est assez aisé de faire la distinction.
Au niveau des interactions sociales par exemple (où zèbres et aspies sont tous deux en décalage par rapport au gros de la population, et ont des problèmes avec les conventions sociales), le zèbre (sauf si il est aspie en plus d'être zèbre) va très bien comprendre ces conventions.
Je ne veux pas dire par là qu'il les trouve nécessairement logiques, mais plutôt qu'il les comprend dans le sens où il va savoir ce qui est socialement attendu de lui dans une situation particulière.
Il peut par contre avoir tendance à remettre ça en question, à refuser de se conformer à des conventions qu'il trouve vides de sens.
L'aspie ne suit pas non plus ces conventions, et d'un point de vue extérieur il serait facile de le confondre avec un zèbre, mais il ne le fait pas pour les mêmes raisons: il ne comprend tout simplement pas ces conventions, il ne sait pas ce qu'on attend de lui.
Ce n'est pas par choix qu'il ne suit pas les conventions, mais parce qu'il n'est pas en mesure de le faire.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Asperzebre marque bien le propos, je rajouterai peut -être que le zebre peut avoir tendance à faire le caméléon alors que l'aspie ne peut s'adapter à cause de sa mauvaise compréhension des implicites sociaux.
MattLA- Messages : 67
Date d'inscription : 27/08/2017
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oui merci, en effet je comprends la différence maintenant, en effet je suis plutôt caméléon... Et lorsqu'on est aspi et zèbre, on se sert de ses capacités zèbre pour combler son côté aspi? Ça se passe comment concrètement?
ptitlaine- Messages : 7
Date d'inscription : 25/09/2017
Age : 51
Localisation : Nantes
Re: Traits autistiques chez le zèbre
ptitlaine a écrit:Oui merci, en effet je comprends la différence maintenant, en effet je suis plutôt caméléon... Et lorsqu'on est aspi et zèbre, on se sert de ses capacités zèbre pour combler son côté aspi? Ça se passe comment concrètement?
C'est tout con. Tu passes ton temps à faire la liste des mots ou des comportements qui favorisent les réactions positives sans même y prêter attention.
Les plus simples à gérer sont ceux qui disent clairement ce qu'ils veulent.
Ceux qui aimeraient qu'on devine qu'ils veulent du blanc en nous réclamant du noir peuvent attendre longtemps.
Mais les pires sont ceux qui ne savent pas eux-mêmes ce qu'ils veulent. Et ils sont plus nombreux qu'on pourrait le croire.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Traits autistiques chez le zèbre
izo a écrit:Tu fais de l’ethologie tout le temps.
C'est exactement ça.
Il suffit de s'imaginer entouré de gens bizarres dont les réactions sont imprévisibles. Une phrase qui va être bien accueillie dans la cuisine va provoquer l'agacement dans le salon. Mais tu ne sais pas pourquoi, tu ne comprends pas ce qui a changé entre temps.
Et tu vois bien que tous les autres connaissent le truc. Tous les gens présents dans le salon ont marqué un temps de pause en sentant que la phrase était inconvenante. Tant que tu es gamin ça va, parce que les gens prennent la peine de t'expliquer pourquoi.
Mais plus tu vieillis plus les gens considèrent que tu es censé le savoir.
Et puis ils ne savent pas eux-même pourquoi. Ils le sentent mais sont souvent incapables de t'expliquer pourquoi. Tout ce qu'ils savent c'est que cette phrase est inconvenante dans le salon. Alors tu notes, tu retiens. Mais au lieu de disposer d'une clé simple qui marche à tous les coups, il te faut disposer d'une multitude de clés, une pour chaque situation.
Et passer par un raisonnement logique est impossible, c'est trop complexe, trop d'interventions du système limbique et trop de références culturelles mises en œuvre sans le savoir.
Une des solutions les plus surprenantes mais qui ne marchent pas si mal que ça, c'est de se demander ce que nous aurions fait dans cette situation. Souvent notre instinct nous dicte une réponse débile en apparence, mais plus elle est purement instinctive, plus il y a de chances de taper dans les profondeurs du système limbique, celui que nous partageons tous, et donc de viser juste.
Mais cela ne marche pas à tous les coups. Parce qu'il est rare que les gens parlent ou se comportent en suivant leur instinct. Ils surajoutent des tas de trucs et de machins, des opinions, des susceptibilités, des idéologies.
Le pire du pire ce sont les humeurs, là c'est du hardgaming, c'est comme vouloir lire un road-book balloté dans tous les sens par la conduite de Sébastien Loeb, faut s'accrocher, pas perdre le fil. Plus ça s'agite dans le bastingage, plus les humeurs varient à chaque phrase, plus se réduit notre capacité d'anticipation, nous n'avons plus le temps de déchiffrer. Ça devient quasiment impossible de vous suivre. On ne peut plus se régler.
A partir du moment où ce sont vos humeurs qui sont le principal moteur de vos mots, c'est mort. Or, vous ne vous en rendez sans doute pas compte, mais lorsque les gens parlent, le principal message qu'ils cherchent à délivrer porte précisément sur leurs humeurs. Comment ils se sentent, quelle émotion est déclenchée en eux par une nouvelle, comment ils vivent l'instant, comment ils réagissent à vos propos. C'est un véritable casse-tête. Réussir à faire le lien entre une simple phrase et la réaction qu'elle provoque échappe à toute logique apparente, c'est un boulot épuisant.
Si je dis par exemple que l'immigration massive pose un problème en France, j'ai l'impression de n'émettre qu'une banalité crasse.
C'est très difficile pour moi de comprendre pourquoi ça déclenche des réactions violentes.
Parce que la logique ne marche pas.
Parce que les gens ne répondent presque jamais par la logique, ils mettent en avant leurs principes, leurs émotions, et plus ils sentent que leur réponse est illogique puis ils sentent qu'elle est importante, ils aiment sentir en eux cette passion qui les anime.
Alors cela présente quelques avantages. Je suis habitué depuis toujours à dire des trucs qui ne plaisent pas mais sans jamais comprendre pourquoi. Ce qui fait que lorsque la modération souhaite effacer un de mes posts je n'en éprouve aucune vexation, ça me parait tout à fait normal. Il y a déjà longtemps que j'ai recommandé aux modos d'effacer mes posts à leur guise. Cela ne me pose aucun problème.
Par contre cela à un inconvénient inattendu. A force de faire de l'éthologie, on finit par être plus compétents pour fournir des trames aux comportements des gens. Je passe mon temps à élaborer des schémas simples et à en exploiter les analogies pour comprendre les gens.
Ce qui fait que les gens ne comprennent pas pourquoi, malgré cette apparente connaissance de l'humain, je sorte parfois des phrases que le premier neuneu venu sait qu'il ne faut jamais les prononcer. Ils ont du mal à percuter que je puisse sembler aussi savant et aussi con à la fois.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Juste pour vous donner une petite de l'ampleur du phénomène, il m'a fallu plus de deux ans pour savoir que si une femelle postait un truc sur mon fil c'était pour marquer son intérêt et pour que je m'intéresse à elle avant les copines.
Et je n'y suis même pas arrivé tout seul. Il a fallu qu'on me le dise.
C'est seulement le jour où une jalouse m'a fait remarquer que machine postait un truc sur mon fil dés que copine45 l'avait fait juste avant elle que j'ai compris.
Pour moi c'était simple. Si c'est gentil, bisous. Si c'est méchant ou critique, une baffe dans ta gueule.
J'avais je n'aurais pu comprendre tout seul que si une meuf se manifeste, peu importe que son message paraisse sympathique ou agressif, ça veut dire qu'elle a pris la peine de se signaler, ce qu'elle ne fera pas avec tout le monde. Et qu'a priori elle s'intéresse à ma pomme.
Par contre pour ce qui est de comprendre sa démarche, même avec un CRAY sous la main je suis incapable de comprendre ce qui la motive. Faire chier une copine, rendre jaloux son mec, faire son attention whore, se mettre en valeur à chatouiller l'ego de Numero6, alors là je vous assure que rien ne me donnera la clé. Je ne comprends absolument pas pourquoi vous faites ce que vous faites.
Et c'est là que paraitre intelligent est un problème. Personne n'ose m'expliquer les choses au premier degré. Pire que ça, ils ne veulent surtout pas m'expliquer, parce que m'expliquer pourquoi une phrase parait sympathique à la cuisine et inconvenante au salon les obligerait à m'expliquer leurs a priori, leurs stéréotypes, à m'avouer tous les biais culturels qui les guident.
Et j'ai beaucoup de mal à demander aux gens de me parler comme si j'étais très con, au tout premier degré. Parce que dés qu'ils se lancent, ils sentent très vite au fond d'eux-mêmes qu'ils sont tout sauf logiques. Et que pour m'expliquer les choses ils devraient me décrire tout ce qu'il y a d'irrationnel en eux.
Par exemple ils ne peuvent pas m'expliquer que pour se rassurer sur leur sensibilité de gauche ils se sentent l'obligation de soutenir les migrants, et qu'agresser quiconque argumente contre leur arrivée en masse est pour eux un devoir.
Au-delà de toute logique, au-delà de toute réflexion, ils ne le ressentent pas comme une opinion à débattre, mais comme un devoir.
Or, pour des raisons qui m'échappent, les gens aiment se croire logiques et rationnels.
Or, putain, je peux vous affirmer le contraire. Si les gens étaient logiques je pourrais les suivre sans aucun problème, frisou les moustaches.
Un simple raisonnement logique me décontracte la glande pinéale, c'est du pur bonheur. Moi, tout ce que je vois, ce sont toutes les traductions de votre irrationnel dans vos ruptures de logique, elles transparaissent tout de suite dés que je peux plus suivre votre raisonnement. Je passe mon temps à trouver des schémas pour comprendre pourquoi vous pratiquez aussi souvent ces ruptures de logique.
Les gens accepteraient de me dire qu'ils se sentent de gauche DONC pro-migrants DONC hostiles à tout débat sur l'immigration DONC tu fermes ta gueule sinon tu fais le jeu du FN, moi ça m'irait très bien, là c'est logique, là c'est cohérent.
Du moment que je peux comprendre vos comportements je n'en demande pas plus.
Ça ne viendrait même pas à l'esprit d'aller enculer les mouches à savoir pourquoi ça vous semble si capital d'être de gauche, ce sont vos oignons, ça ne me regarde même pas.
Et je n'y suis même pas arrivé tout seul. Il a fallu qu'on me le dise.
C'est seulement le jour où une jalouse m'a fait remarquer que machine postait un truc sur mon fil dés que copine45 l'avait fait juste avant elle que j'ai compris.
Pour moi c'était simple. Si c'est gentil, bisous. Si c'est méchant ou critique, une baffe dans ta gueule.
J'avais je n'aurais pu comprendre tout seul que si une meuf se manifeste, peu importe que son message paraisse sympathique ou agressif, ça veut dire qu'elle a pris la peine de se signaler, ce qu'elle ne fera pas avec tout le monde. Et qu'a priori elle s'intéresse à ma pomme.
Par contre pour ce qui est de comprendre sa démarche, même avec un CRAY sous la main je suis incapable de comprendre ce qui la motive. Faire chier une copine, rendre jaloux son mec, faire son attention whore, se mettre en valeur à chatouiller l'ego de Numero6, alors là je vous assure que rien ne me donnera la clé. Je ne comprends absolument pas pourquoi vous faites ce que vous faites.
Et c'est là que paraitre intelligent est un problème. Personne n'ose m'expliquer les choses au premier degré. Pire que ça, ils ne veulent surtout pas m'expliquer, parce que m'expliquer pourquoi une phrase parait sympathique à la cuisine et inconvenante au salon les obligerait à m'expliquer leurs a priori, leurs stéréotypes, à m'avouer tous les biais culturels qui les guident.
Et j'ai beaucoup de mal à demander aux gens de me parler comme si j'étais très con, au tout premier degré. Parce que dés qu'ils se lancent, ils sentent très vite au fond d'eux-mêmes qu'ils sont tout sauf logiques. Et que pour m'expliquer les choses ils devraient me décrire tout ce qu'il y a d'irrationnel en eux.
Par exemple ils ne peuvent pas m'expliquer que pour se rassurer sur leur sensibilité de gauche ils se sentent l'obligation de soutenir les migrants, et qu'agresser quiconque argumente contre leur arrivée en masse est pour eux un devoir.
Au-delà de toute logique, au-delà de toute réflexion, ils ne le ressentent pas comme une opinion à débattre, mais comme un devoir.
Or, pour des raisons qui m'échappent, les gens aiment se croire logiques et rationnels.
Or, putain, je peux vous affirmer le contraire. Si les gens étaient logiques je pourrais les suivre sans aucun problème, frisou les moustaches.
Un simple raisonnement logique me décontracte la glande pinéale, c'est du pur bonheur. Moi, tout ce que je vois, ce sont toutes les traductions de votre irrationnel dans vos ruptures de logique, elles transparaissent tout de suite dés que je peux plus suivre votre raisonnement. Je passe mon temps à trouver des schémas pour comprendre pourquoi vous pratiquez aussi souvent ces ruptures de logique.
Les gens accepteraient de me dire qu'ils se sentent de gauche DONC pro-migrants DONC hostiles à tout débat sur l'immigration DONC tu fermes ta gueule sinon tu fais le jeu du FN, moi ça m'irait très bien, là c'est logique, là c'est cohérent.
Du moment que je peux comprendre vos comportements je n'en demande pas plus.
Ça ne viendrait même pas à l'esprit d'aller enculer les mouches à savoir pourquoi ça vous semble si capital d'être de gauche, ce sont vos oignons, ça ne me regarde même pas.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Perso, N6, autant j'apprécie que tu instruises les cons, autant je te sens buté vis à vis de la gauche.
Alors que déjà, rien que la dénomination c'est louche... Qui a choisi cela?
Que signifie donc "gauche" et "droit" dans l'inconscient (collectif)?
Perso, je sais que le camp de gauche, c'est les rêveurs, les losers, les faibles,
ET que le camp de droite, c'est la sélection naturelle, la pure logique, la raison
Pour ça, j'ai choisi mon camp, même si j'aime bien squatter la couette, je déteste la facilité
Même si en écrivant cela je m'aperçois de ma soumission, relative a un système de valeurs, à des règles inintangibles (ya pas de mot que je connaisse) sauf pour certains
Ne me satisfaisant pas de ma condition d'esclave, je n'arrive pas à concevoir qu'on le puisse.
La crédulité, c'est une constante chez l'autiste? (aucun rapport avec personne, simple question à moi même)
PS: oh putain, ça c'est pas un feu d'artifice, c'est du pouchka en live, vers les izards à Toulouse, 21 h 46, un peu trop sourd pour du 9 mm ça doit être du plus lourd, ça craint ... c'est fini, les chiens aboient
Alors que déjà, rien que la dénomination c'est louche... Qui a choisi cela?
Que signifie donc "gauche" et "droit" dans l'inconscient (collectif)?
Perso, je sais que le camp de gauche, c'est les rêveurs, les losers, les faibles,
ET que le camp de droite, c'est la sélection naturelle, la pure logique, la raison
Pour ça, j'ai choisi mon camp, même si j'aime bien squatter la couette, je déteste la facilité
Même si en écrivant cela je m'aperçois de ma soumission, relative a un système de valeurs, à des règles inintangibles (ya pas de mot que je connaisse) sauf pour certains
Ne me satisfaisant pas de ma condition d'esclave, je n'arrive pas à concevoir qu'on le puisse.
La crédulité, c'est une constante chez l'autiste? (aucun rapport avec personne, simple question à moi même)
PS: oh putain, ça c'est pas un feu d'artifice, c'est du pouchka en live, vers les izards à Toulouse, 21 h 46, un peu trop sourd pour du 9 mm ça doit être du plus lourd, ça craint ... c'est fini, les chiens aboient
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
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