Traits autistiques chez le zèbre
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Perso, N6, autant j'apprécie que tu instruises les cons, autant je te sens buté vis à vis de la gauche.
Alors que déjà, rien que la dénomination c'est louche... Qui a choisi cela?
Que signifie donc "gauche" et "droit" dans l'inconscient (collectif)?
Perso, je sais que le camp de gauche, c'est les rêveurs, les losers, les faibles,
ET que le camp de droite, c'est la sélection naturelle, la pure logique, la raison
Pour ça, j'ai choisi mon camp, même si j'aime bien squatter la couette, je déteste la facilité
Même si en écrivant cela je m'aperçois de ma soumission, relative a un système de valeurs, à des règles inintangibles (ya pas de mot que je connaisse) sauf pour certains
Ne me satisfaisant pas de ma condition d'esclave, je n'arrive pas à concevoir qu'on le puisse.
La crédulité, c'est une constante chez l'autiste? (aucun rapport avec personne, simple question à moi même)
PS: oh putain, ça c'est pas un feu d'artifice, c'est du pouchka en live, vers les izards à Toulouse, 21 h 46, un peu trop sourd pour du 9 mm ça doit être du plus lourd, ça craint ... c'est fini, les chiens aboient
Alors que déjà, rien que la dénomination c'est louche... Qui a choisi cela?
Que signifie donc "gauche" et "droit" dans l'inconscient (collectif)?
Perso, je sais que le camp de gauche, c'est les rêveurs, les losers, les faibles,
ET que le camp de droite, c'est la sélection naturelle, la pure logique, la raison
Pour ça, j'ai choisi mon camp, même si j'aime bien squatter la couette, je déteste la facilité
Même si en écrivant cela je m'aperçois de ma soumission, relative a un système de valeurs, à des règles inintangibles (ya pas de mot que je connaisse) sauf pour certains
Ne me satisfaisant pas de ma condition d'esclave, je n'arrive pas à concevoir qu'on le puisse.
La crédulité, c'est une constante chez l'autiste? (aucun rapport avec personne, simple question à moi même)
PS: oh putain, ça c'est pas un feu d'artifice, c'est du pouchka en live, vers les izards à Toulouse, 21 h 46, un peu trop sourd pour du 9 mm ça doit être du plus lourd, ça craint ... c'est fini, les chiens aboient
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Traits autistiques chez le zèbre
cyranolecho a écrit: La crédulité, c'est une constant chez l'autiste?
Je crois spontanément tout ce qu’on me dit, c’est mon premier mouvement. Ensuite l’experience faisant bien sûr j’ai bâti un filtre pour paraître moins naïve et donc éviter les moqueries qui n’ont pas manquées. Malgré ce contrôle ça reste plus fort que moi et le doute persiste. Tout ce que je reçois est vrai étant réel. Cette réalité s’appose à moi avec force aussi il m’est perturbant de devoir la nier. Le réel est pour moi, un signe. A ce titre, je suis une antenne réceptive de ce réel, de ce signe, de ses signaux que je reçois en pleine figure et dans tout mon corps. Cette perception est tellement forte que je ne peux pas la remettre en question ou mettre des mots dessus. C’est pourquoi je reste souvent silencieuse car mon dire n’aurait rien à voir avec ce que vous vous pourriez en dire. Cette crédulité m’est pourtant une richesse car elle ne lasse pas ma personne des choses et des êtres, en lesquelles je vois ce que certains ne voient pas. Et c’est merveilleux. Je crois même qu’elle explique mon état equanime.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
C'est doux d'entendre des paroles écrites comme ça.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Pour répondre à Numéro6:
Si tu te poses des questions sur les problèmes inhérents à ton style de communication et à tes propres échecs personnels et sentimentaux avec les autres, rassure-toi, mais il n'ont rien à voir avec la délicate et touchante naïveté de l'autisme, mais plus avec un concentré de haine et de jalousie qui rend la lecture de ta prose particulièrement pénible tant elle est violemment saturée en émotions et en stress, et de cette catégorie d'émotions qui sont particulièrement négatives, destructrices et irrationnelles qui plus est.
C'est un cauchemar de te lire pour quelqu'un qui non seulement ne connait pas ou très peu ces codes, et qui de surcroît ne veut pas les ressentir ou les partager lorsqu'il s'agit uniquement d'exprimer ton dégoût pour le genre humain et plus particulièrement pour sa moitié féminine (sans parler également de l'homophobie crasse et du racisme hideux qui fréquemment y transparaît).
La colère, c'est à dire un aspect violemment émotionnel et anti-rationnel semble systématiquement prédominer chez toi, et ce n'est pas une caractéristique que je crois particulièrement associée à l'autisme. Les palettes d'émotions ressenties par la plupart des autistes sont considérablement plus neutres, plus "grises".
Comme je ne cesse de le répéter: Toute personne misanthrope ou asociale n'est pas nécessairement autiste.
En ce qui me concerne, j'aime mes semblables, et mes réactions initiales sont systématiquement cordiales, sont très rarement basées sur la méfiance. Si cela fait de moi un "cosmopolite" (pour reprendre ton propre vocabulaire emprunté à Lesquen, qui lui même emprunte à Jdanov), et bien да будет так !
Si tu te poses des questions sur les problèmes inhérents à ton style de communication et à tes propres échecs personnels et sentimentaux avec les autres, rassure-toi, mais il n'ont rien à voir avec la délicate et touchante naïveté de l'autisme, mais plus avec un concentré de haine et de jalousie qui rend la lecture de ta prose particulièrement pénible tant elle est violemment saturée en émotions et en stress, et de cette catégorie d'émotions qui sont particulièrement négatives, destructrices et irrationnelles qui plus est.
C'est un cauchemar de te lire pour quelqu'un qui non seulement ne connait pas ou très peu ces codes, et qui de surcroît ne veut pas les ressentir ou les partager lorsqu'il s'agit uniquement d'exprimer ton dégoût pour le genre humain et plus particulièrement pour sa moitié féminine (sans parler également de l'homophobie crasse et du racisme hideux qui fréquemment y transparaît).
La colère, c'est à dire un aspect violemment émotionnel et anti-rationnel semble systématiquement prédominer chez toi, et ce n'est pas une caractéristique que je crois particulièrement associée à l'autisme. Les palettes d'émotions ressenties par la plupart des autistes sont considérablement plus neutres, plus "grises".
Comme je ne cesse de le répéter: Toute personne misanthrope ou asociale n'est pas nécessairement autiste.
En ce qui me concerne, j'aime mes semblables, et mes réactions initiales sont systématiquement cordiales, sont très rarement basées sur la méfiance. Si cela fait de moi un "cosmopolite" (pour reprendre ton propre vocabulaire emprunté à Lesquen, qui lui même emprunte à Jdanov), et bien да будет так !
Dernière édition par Blackmail le Sam 7 Oct 2017 - 9:39, édité 9 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
c'est ptetre pour ça que je m'entends mieux avec des THQI.izo a écrit:cyranolecho a écrit: La crédulité, c'est une constant chez l'autiste?
Je crois spontanément tout ce qu’on me dit, c’est mon premier mouvement. Ensuite l’experience faisant bien sûr j’ai bâti un filtre pour paraître moins naïve et donc éviter les moqueries qui n’ont pas manquées. Malgré ce contrôle ça reste plus fort que moi et le doute persiste. Tout ce que je reçois est vrai étant réel. Cette réalité s’appose à moi avec force aussi il m’est perturbant de devoir la nier. Le réel est pour moi, un signe. A ce titre, je suis une antenne réceptive de ce réel, de ce signe, de ses signaux que je reçois en pleine figure et dans tout mon corps. Cette perception est tellement forte que je ne peux pas la remettre en question ou mettre des mots dessus. C’est pourquoi je reste souvent silencieuse car mon dire n’aurait rien à voir avec ce que vous vous pourriez en dire. Cette crédulité m’est pourtant une richesse car elle ne lasse pas ma personne des choses et des êtres, en lesquelles je vois ce que certains ne voient pas. Et c’est merveilleux. Je crois même qu’elle explique mon état equanime.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
izo a écrit:cyranolecho a écrit: La crédulité, c'est une constant chez l'autiste?
Je crois spontanément tout ce qu’on me dit, c’est mon premier mouvement. Ensuite l’experience faisant bien sûr j’ai bâti un filtre pour paraître moins naïve et donc éviter les moqueries qui n’ont pas manquées. Malgré ce contrôle ça reste plus fort que moi et le doute persiste. Tout ce que je reçois est vrai étant réel. Cette réalité s’appose à moi avec force aussi il m’est perturbant de devoir la nier. Le réel est pour moi, un signe. A ce titre, je suis une antenne réceptive de ce réel, de ce signe, de ses signaux que je reçois en pleine figure et dans tout mon corps. Cette perception est tellement forte que je ne peux pas la remettre en question ou mettre des mots dessus. C’est pourquoi je reste souvent silencieuse car mon dire n’aurait rien à voir avec ce que vous vous pourriez en dire. Cette crédulité m’est pourtant une richesse car elle ne lasse pas ma personne des choses et des êtres, en lesquelles je vois ce que certains ne voient pas. Et c’est merveilleux. Je crois même qu’elle explique mon état equanime.
Je ne peux que plussoyer.
Cette crédulité que tu décris fonctionne chez moi souvent par addition. Les scénarios possibles se superposent les uns les autres et tous, d'une certaine manière, sont potentiellement vrais même si bien entendu, rationnellement, il ne peut y avoir qu'une seule vérité.
Mais même lorsqu'on me ment (que ce soit par mesquinerie ou bien pour me protéger, pour embellir les choses aussi), cela me permet d'explorer aussitôt autant de réalités alternatives -dans une espèce de réalisme poétique-, et à chaque fois avec beaucoup d'énergie, de précision et d'enthousiasme. Dans ce sens, cette crédulité est une vraie richesse car elle permet d'épuiser autant de voiles, de surfaces, de couches et d'aspects possible des choses et des gens, tellement d'aspects que certains neurotypiques peut-être ne cherchent pas à voir, que leurs esprits balayent dans un réflexe quasi-automatique.
Et quand tu parles de cette fonction "merveilleuse", je ne peux m'empêcher de penser au cas de Lewis Carroll (l'auteur d'Alice au pays des merveilles) que l'on soupçonne très fortement et très régulièrement d'avoir été Aspie, même si les diagnostics rétrospectifs sont toujours à prendre avec d'extrêmes précautions. Mais que Carroll l'ait vraiment été ou pas est au fond moins significatif par rapport au fait de pourquoi on imagine qu'il aurait pu l'être compte tenu de son oeuvre très originale.
Dernière édition par Blackmail le Ven 6 Oct 2017 - 22:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonjour,
Je me pose moi aussi des questions sur l'autisme... J'ai découvert le sujet "surdoué" il y a 2 ans, je pensais être surdouée avec de la phobie sociale, ou bien personnalité évitante...
Voilà ma question est : est-ce que d'autres ont doutés comme moi ? car il y a beaucoup de similitude dans tout ça...
Est-ce que je dérive dans ma recherche ? Comment savoir si c'est "juste" de la phobie sociale que j'ai développé ou si je suis concernée par l'autisme ?
Je me pose moi aussi des questions sur l'autisme... J'ai découvert le sujet "surdoué" il y a 2 ans, je pensais être surdouée avec de la phobie sociale, ou bien personnalité évitante...
Voilà ma question est : est-ce que d'autres ont doutés comme moi ? car il y a beaucoup de similitude dans tout ça...
Est-ce que je dérive dans ma recherche ? Comment savoir si c'est "juste" de la phobie sociale que j'ai développé ou si je suis concernée par l'autisme ?
Tafkap- Messages : 48
Date d'inscription : 11/03/2016
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Localisation : Reims
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:Bonjour,
Je me pose moi aussi des questions sur l'autisme... J'ai découvert le sujet "surdoué" il y a 2 ans, je pensais être surdouée avec de la phobie sociale, ou bien personnalité évitante...
Voilà ma question est : est-ce que d'autres ont doutés comme moi ? car il y a beaucoup de similitude dans tout ça...
Est-ce que je dérive dans ma recherche ? Comment savoir si c'est "juste" de la phobie sociale que j'ai développé ou si je suis concernée par l'autisme ?
Je dirais une certaine souffrance, une douloureuse conscience de soi qu'ont les personnes vivant cette anxieté sociale. Je pense que lorsque l'on souffre de phobie sociale on possède des antennes pour capter tout signe de désapprobation ou de rejet chez autrui. Il me semble que la perception qu'a l'autiste de lui-même est plus "froide", plus distanciée.
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:Bonjour,
Je me pose moi aussi des questions sur l'autisme... J'ai découvert le sujet "surdoué" il y a 2 ans, je pensais être surdouée avec de la phobie sociale, ou bien personnalité évitante...
Voilà ma question est : est-ce que d'autres ont doutés comme moi ? car il y a beaucoup de similitude dans tout ça...
Est-ce que je dérive dans ma recherche ? Comment savoir si c'est "juste" de la phobie sociale que j'ai développé ou si je suis concernée par l'autisme ?
C'est super-fréquent. C'est beaucoup plus attractif de se penser hors norme, surdoué ou asperger, pour expliquer notre manque d’habilité sociale, ou tout simplement, et ce n'est pas en soi un défaut, parce qu'on n'aime pas les gens. Ce qui est beaucoup plus fréquent qu'on ne pourrait le croire.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Traits autistiques chez le zèbre
J'ai fait 2 tests sur l'autisme, et les 2 ce sont révélés positifs, cependant je me dis qu'un phobique sociale aurait forcément répondu positivement aux questions relevant des soucis sociaux, de communication...
Tafkap- Messages : 48
Date d'inscription : 11/03/2016
Age : 34
Localisation : Reims
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Numero6 a écrit:C'est super-fréquent. C'est beaucoup plus attractif de se penser hors norme, surdoué ou asperger, pour expliquer notre manque d’habilité sociale, ou tout simplement, et ce n'est pas en soi un défaut, parce qu'on n'aime pas les gens. Ce qui est beaucoup plus fréquent qu'on ne pourrait le croire.
Oui je suis d'accord et je n'exclu pas cette hypothèse, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai entamé des démarches, besoin de savoir...
Mais au fond de moi, je sais, je sais que je ne suis pas comme les autres. Et je veux savoir pourquoi, personnellement je préférerai ne pas me penser "hors-norme" ou "différente" et ne pas me prendre la tête avec tout ça (même si par ailleurs je trouve tout ces sujets super intéressant) et ne pas avoir à passer un test etc...
Ce n'est pas que je n'aime pas les gens en soi, mais je n'aime pas ce qu'ils font, ce qu'ils ont fait de notre monde, notre société... Et le souci c'est que je m'ennuie avec eux, donc je préfère être seule...
Dernière édition par Tafkap le Ven 6 Oct 2017 - 21:16, édité 1 fois
Tafkap- Messages : 48
Date d'inscription : 11/03/2016
Age : 34
Localisation : Reims
Re: Traits autistiques chez le zèbre
En ce qui me concerne, bien qu'ayant été formellement diagnostiqué par des psychiatres assermentés, je n'ai pas vraiment de phobie sociale au sens classiquement entendu et ressenti par tant d'autres souffrant du même syndrome. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai longtemps cru que cette histoire ne me concernait pas ou très peu.
Le syndrome d'Asperger peut se manifester de façon parfois déconcertante et complexe, mais je crois que la base, le fondement de toute cette histoire réside plutôt dans la manière dont nous tentons de hiérarchiser nos perceptions et nos sens, et aussi ce que nous ressentons intérieurement. J'ai même parfois lu que l'autisme serait d'abord un problème sensoriel.
Je viens en effet d'un milieu social (universitaires de haut niveau et sur plusieurs générations) où certains traits fréquemment associés à l'autisme -précision, langage très élaboré- peuvent être perçus comme autant d'atouts. Donc j'imagine que c'est la fréquentation de ce milieu-là qui m'a appris à ne pas avoir peur de déployer mes pensées, de les partager et d'écouter autrui surtout. Mon handicap social n'était par conséquent pas si apparent que ça.
Mais j'imagine tout autant que dans d'autres milieux sociaux, ce même handicap apparaîtrait de façon bien plus nette au point de devenir insupportable. J'ai eu une année dans un collège de banlieue, et ce fut un enfer. On se moquait fréquemment de moi ("schtroumpf à lunettes", "crane d'oeuf", "savant fou", "sale feuj d'intello pourri" etc... pour ne citer que quelque unes des délicates invectives subies dans les cours de récré et dont je me souvienne encore), on jalousait mes performances étonnantes aussi, et il m'arrivait de m'en rendre compte sans toutefois très bien comprendre le comment du pourquoi de la chose. Mais aussitôt après avoir réintégré la bourgeoisie intellectuelle parisienne via le Lycée, tout cela n'a plus été qu'une collection de mauvais souvenirs, et j'ai pu alors y tisser certaines amitiés plus durables.
Le syndrome d'Asperger peut se manifester de façon parfois déconcertante et complexe, mais je crois que la base, le fondement de toute cette histoire réside plutôt dans la manière dont nous tentons de hiérarchiser nos perceptions et nos sens, et aussi ce que nous ressentons intérieurement. J'ai même parfois lu que l'autisme serait d'abord un problème sensoriel.
Je viens en effet d'un milieu social (universitaires de haut niveau et sur plusieurs générations) où certains traits fréquemment associés à l'autisme -précision, langage très élaboré- peuvent être perçus comme autant d'atouts. Donc j'imagine que c'est la fréquentation de ce milieu-là qui m'a appris à ne pas avoir peur de déployer mes pensées, de les partager et d'écouter autrui surtout. Mon handicap social n'était par conséquent pas si apparent que ça.
Mais j'imagine tout autant que dans d'autres milieux sociaux, ce même handicap apparaîtrait de façon bien plus nette au point de devenir insupportable. J'ai eu une année dans un collège de banlieue, et ce fut un enfer. On se moquait fréquemment de moi ("schtroumpf à lunettes", "crane d'oeuf", "savant fou", "sale feuj d'intello pourri" etc... pour ne citer que quelque unes des délicates invectives subies dans les cours de récré et dont je me souvienne encore), on jalousait mes performances étonnantes aussi, et il m'arrivait de m'en rendre compte sans toutefois très bien comprendre le comment du pourquoi de la chose. Mais aussitôt après avoir réintégré la bourgeoisie intellectuelle parisienne via le Lycée, tout cela n'a plus été qu'une collection de mauvais souvenirs, et j'ai pu alors y tisser certaines amitiés plus durables.
Dernière édition par Blackmail le Sam 7 Oct 2017 - 9:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:J'ai fait 2 tests sur l'autisme, et les 2 ce sont révélés positifs, cependant je me dis qu'un phobique sociale aurait forcément répondu positivement aux questions relevant des soucis sociaux, de communication...
Pas forcément.
Un gros con ne se pensera jamais comme un gros con. Il aura plutôt tendance à dire qu'il fournit des efforts énormes pour supporter la connerie des autres. cf plus haut.
Une emmerdeuse pure souche est convaincue que son attitude est raisonnable et pondérée.
Il ne me parait pas inconcevable que dans le cadre d'un TSA ce soit l'attitude des autres qui soient perçues comme anormale, désordonnée, incapable de tenir compte des autres. Comme si c'était les autres les autistes.
Si les deux test sont concordants, on peut penser qu'ils n'évaluent pas comment se pense un autiste mais ce que dit un autiste.
Et il n'est pas impossible qu'un autiste pense que sa communication est bonne. Quitte à ne pas comprendre pourquoi les autres sont incapables d'en profiter.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Traits autistiques chez le zèbre
apprenti surdoué a écrit:Tafkap a écrit:Bonjour,
Je me pose moi aussi des questions sur l'autisme... J'ai découvert le sujet "surdoué" il y a 2 ans, je pensais être surdouée avec de la phobie sociale, ou bien personnalité évitante...
Voilà ma question est : est-ce que d'autres ont doutés comme moi ? car il y a beaucoup de similitude dans tout ça...
Est-ce que je dérive dans ma recherche ? Comment savoir si c'est "juste" de la phobie sociale que j'ai développé ou si je suis concernée par l'autisme ?
Je dirais une certaine souffrance, une douloureuse conscience de soi qu'ont les personnes vivant cette anxieté sociale. Je pense que lorsque l'on souffre de phobie sociale on possède des antennes pour capter tout signe de désapprobation ou de rejet chez autrui. Il me semble que la perception qu'a l'autiste de lui-même est plus "froide", plus distanciée.
+1
La phobie sociale ou la misanthropie n'est pas nécessairement liée à un syndrome autistique. Tout misanthrope caractériel n'est pas nécessairement autiste.
Pour un aspie, le problème principal ne me semble d'ailleurs pas être le rejet d'autrui (phénomène qu'il ne comprend pas ou très mal, la plupart n'ayant aucune de ces "antennes" dont tu parles), mais plus la façon dont le syndrome affecte la compréhension mutuelle et la fluidité des échanges.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Numero6 a écrit:
Et il n'est pas impossible qu'un autiste pense que sa communication est bonne.
Je n'ai jamais constaté cela en discutant avec eux. Tous avaient très bien conscience d'un problème, d'une forme "d'excentricité" ou d'originalité à différents degrés.
Je pense que tu te trompes de sujet et je crains que tu ne projettes dessus des choses et des éléments qui n'ont pourtant pas lieu d'être, et qui témoignent d'une très profonde incompréhension du syndrome. On dirait que tu sembles vouloir le remodeler à ta propre sauce, le faire rentrer dans tes propres paramètres émotionnels.
Dernière édition par Blackmail le Ven 6 Oct 2017 - 21:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Mais au fond de moi, je sais, je sais que je ne suis pas comme les autres. Et je veux savoir pourquoi, personnellement je préférerai ne pas me penser "hors-norme" ou "différente" et ne pas me prendre la tête avec tout ça (même si par ailleurs je trouve tout ces sujets super intéressant) et ne pas avoir à passer un test etc...
Ah oui, c'est sans doute là que se situe la véritable différence entre les fake et ceux qui ont vraiment un problème.
Quand tu as un problème tu fais tout pour l'atténuer ou pour le masquer, pour ne pas être réduit à cette différence, celle qui te distingue parmi les autres. Les gens aiment bien se simplifier la vie et te signifier en deux ou trois critères tout au plus.
Être éternellement réduit à un problème finit par peser à la longue, on aimerait que les gens ne voient pas que ça. Il est fréquent que pour cette raison on cherche à dissimuler le plus possible cette différence.
Et puis il y a les fake, ceux qui font tout pour convaincre les autres à quel point ils sont différents, quitte à dénier les résultats des test, quitte à nier les évidences les plus crasses. Tu peux les repérer assez facilement, tout le fond de leur discours consiste à prouver à quel point ils sont différents.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Numero6 a écrit:
Être éternellement réduit à un problème finit par peser à la longue, on aimerait que les gens ne voient pas que ça. Il est fréquent que pour cette raison on cherche à dissimuler le plus possible cette différence.
Et puis il y a les fake, ceux qui font tout pour convaincre les autres à quel point ils sont différents, quitte à dénier les résultats des test, quitte à nier les évidences les plus crasses. Tu peux les repérer assez facilement, tout le fond de leur discours consiste à prouver à quel point ils sont différents.
Ça en revanche, c'est assez vrai. Mais c'est un raisonnement généralisable à tout un tas de cas, pas uniquement les diagnostics de TSA.
Pour ma part, je trouve assez perturbant ces personnes qui conçoivent un diagnostic de SA comme une sorte de délivrance sociale et de reconnaissance institutionnelle, voire même comme le sésame pour une autre vie. Un diagnostic, qu'il soit établi ou non, ne changera en rien leur nature profonde avant ou après, c'est à dire les êtres humains qu'ils sont, avec leurs défauts comme leurs qualités. Au mieux cela peut fournir des éléments d'explication, mais en aucun cas il ne peut s'agir d'un alibi.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tu négliges les conséquences d'un diagnostique Blackmail (accès aux soins, aux aides, à un encadrement, voir, pour ceux qui ont un peu de mal à aller dans des groupes d'autistes sans être diagnostiqué, des gens à qui parler etc.) qui, eux, peuvent beaucoup changer les gens. Le diagnostique peut se concevoir comme une clé, en soit elle ne sert à rien, sauf qu'elle ouvre une porte et ce n'est vraiment pas le cas de ce qui est derrière cette porte.
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 30
Localisation : Pau
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Lorsque que j'étais plus jeune, je croyais tout ce qu'on me disait et j'étais très naïve...
Une amie m'envoyé souvent un sms en commençant par : "Lut," , je lui répondais : "non je n'ai pas lu aujourd'hui..."
Un jour elle m'a demandé pourquoi je lui disais toujours que je n'avais pas lu, et là je me sentie très bête car en fait elle me disait juste : "Salut" abrégé...
Un ami aussi m'a reproché de ne lui avoir jamais dit "ça va?" en 3 ans de relation... Là aussi je n'ai pas compris le reproche car je n'y avais jamais pensé, ce n'était pas naturel pour moi...
Je n'aime pas les contacts physiques avec mes amis, j'ai seulement des contacts avec les personnes avec qui je sors. D'ailleurs dans ma famille on ne se dit pas bonjour, on ne se fait pas la bise, on ne se touche pas...
Toujours quand j'étais jeune, je m'imaginais arrivant devant un groupe d'ami et dire : "Salut!" ou "Coucou!" et je ne voyais pas à quoi ça servait, je m'entraînais à le dire dans ma tête...
Au début je pensais que c'était à cause de mon éducation , que j'étais "mal élevée", maintenant je ne sais plus...
Qu'en pensez-vous?
Une amie m'envoyé souvent un sms en commençant par : "Lut," , je lui répondais : "non je n'ai pas lu aujourd'hui..."
Un jour elle m'a demandé pourquoi je lui disais toujours que je n'avais pas lu, et là je me sentie très bête car en fait elle me disait juste : "Salut" abrégé...
Un ami aussi m'a reproché de ne lui avoir jamais dit "ça va?" en 3 ans de relation... Là aussi je n'ai pas compris le reproche car je n'y avais jamais pensé, ce n'était pas naturel pour moi...
Je n'aime pas les contacts physiques avec mes amis, j'ai seulement des contacts avec les personnes avec qui je sors. D'ailleurs dans ma famille on ne se dit pas bonjour, on ne se fait pas la bise, on ne se touche pas...
Toujours quand j'étais jeune, je m'imaginais arrivant devant un groupe d'ami et dire : "Salut!" ou "Coucou!" et je ne voyais pas à quoi ça servait, je m'entraînais à le dire dans ma tête...
Au début je pensais que c'était à cause de mon éducation , que j'étais "mal élevée", maintenant je ne sais plus...
Qu'en pensez-vous?
Tafkap- Messages : 48
Date d'inscription : 11/03/2016
Age : 34
Localisation : Reims
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Vincenz' a écrit:Tu négliges les conséquences d'un diagnostique Blackmail (accès aux soins, aux aides, à un encadrement, voir, pour ceux qui ont un peu de mal à aller dans des groupes d'autistes sans être diagnostiqué, des gens à qui parler etc.) qui, eux, peuvent beaucoup changer les gens. Le diagnostique peut se concevoir comme une clé, en soit elle ne sert à rien, sauf qu'elle ouvre une porte et ce n'est vraiment pas le cas de ce qui est derrière cette porte.
(1) Cela ne changera rien à la personne que tu es
(2) Concernant le fameux "accès au soins", vu le retard de la France concernant l'autisme, je crois que tu te fais encore une fois d'énormes illusions
En toute honnêteté, je ne comprends pas ton insistance autour du diagnostic de SA. Je ne suis pas psy, mais j'ai l'impression qu'il y a autre chose avec toi, et qu'il te faudrait peut-être envisager d'autres explications que l'Asperger.
J'ai eu pas mal de discussions tant écrites qu'orales avec des Aspies (je milite même dans une asso dédiée), tu ne ressembles à aucun d'entre eux. Aucun. Il y a trop de choses qui ne collent pas, en premier lieu le fait que tu ne sois en rien naïf ou crédule, voire même au contraire un peu manipulateur. Mais je peux bien entendu me tromper.
A titre de comparaison, en revanche le cas d'Asperzèbre me semble limpide à côté du tien.
Dernière édition par Blackmail le Ven 6 Oct 2017 - 22:14, édité 1 fois
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Au travail aussi là c'est plus dur, moi je vais travailler pour travailler et non pour discuter, contrairement à la plupart des gens... ça, ça me pose un vrai problème car dès que quelqu'un vient me parler je fais semblant et je me force mais ça ne m'interesse pas du tout ce qu'ils me disent. Et bout d'un moment je n'arrive plus à faire semblant et je démissionne carrément. Des fois quand on vient me parler je le vis comme une agression.
Je ne sais pas si je suis comme ça naturellement et c'est ce qui a contribué à ma phobie sociale ou si c'est le résultat de ma phobie sociale justement...
Je ne sais pas si je suis comme ça naturellement et c'est ce qui a contribué à ma phobie sociale ou si c'est le résultat de ma phobie sociale justement...
Tafkap- Messages : 48
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Blackmail : c'est parfait si tu côtoie des Aspie, tu vas sûrement pouvoir m'aider? et me dire ce que tu en pense si ça ne te dérange pas bien sûr...
Tafkap- Messages : 48
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:Blackmail : c'est parfait si tu côtoie des Aspie, tu vas sûrement pouvoir m'aider? et me dire ce que tu en pense si ça ne te dérange pas bien sûr...
Ce que tu dis de toi ressemble en effet beaucoup à de vrais cas diagnostiqués. C'est même presque trop clair pour être tout à fait honnête.
Je crois même que l'anecdote consistant à ne jamais avoir compris le sens de "ça va?" (et de quand et pourquoi il faut le dire), j'ai dû la lire plus d'une vingtaine de fois tellement elle me paraîtrait presque stéréotypée.
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Blackmail a écrit:Tafkap a écrit:Blackmail : c'est parfait si tu côtoie des Aspie, tu vas sûrement pouvoir m'aider? et me dire ce que tu en pense si ça ne te dérange pas bien sûr...
Ce que tu dis de toi ressemble en effet beaucoup à de vrais cas diagnostiqués. C'est même presque trop clair pour être tout à fait honnête.
Je crois même que l'anecdote consistant à ne jamais avoir compris le sens de "ça va?" (et de quand et pourquoi il faut le dire), j'ai dû la lire plus d'une vingtaine de fois tellement elle me paraîtrait presque stéréotypée.
Pourtant c'est vrai. Pour être honnête je préférai ne pas être autiste et avoir de la phobie sociale car au moins dans le deuxième cas je peux y faire quelque chose, le "soigner", j'ai eu un entretien avec Monique de Kermadec, elle m'a conseillé la PNL. Donc à voir, si mon probleme se résolu c'est que je ne suis pas concerné par l'autisme...
Je précise que je ne m'autodiagnostique pas, je cherche simplement et me pose des questions
Tafkap- Messages : 48
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Après avoir fait les démarches pour la PNL je comptais passer un test, est-ce qu'un test pourrait "montrer" la présence d'un TSA ?
Tafkap- Messages : 48
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:Qu'en pensez-vous?
Mais pourquoi veux-tu qu'on en pense quelque chose ?
Tu es comme tu es, et ce qu'on en pense n'y changera rien.
Bien sur que " coucou " ou " bonjour " n'ont aucun sens, la seule chose à décider est d'adopter ou non les meurs étranges de cette population qui t'entourent.
Tu peux très bien t'en absoudre, ils se contenteront de penser que tu es bizarre, c'est tout, et ça ne les dérangera pas plus que ça.
Règle numéro 1 chez les neurotypiques : on en a rien à foutre des autres.
Et chez eux ça marche parfaitement bien. Ils passent leur temps à vouloir se mettre en avant pour rappeler qu'ils existent.
Quand ils entrent dans une pièce ils ont besoin de signaler leur présence par un " bonjour ", comme si on ne les voyait pas.
Si tu préfères passe complètement inaperçue, aucun problème, ça les arrange, ce n'est pas toi qui leur fera de l'ombre.
Si tu ne fais la bise à personne, tout va bien, tu es juste bizarre. Ils ne se foutent en pétard que si tu fais à certains et pas à d'autres, les autres se sentent alors rejetés dans l'ombre.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:Après avoir fait les démarches pour la PNL je comptais passer un test, est-ce qu'un test pourrait "montrer" la présence d'un TSA ?
Oublie la plupart des tests sur internet. Si tu veux en avoir le coeur net, il te faudra passer par des entretiens avec de vrais psychiatres assermentés, c'est à dire de vrais médecins.
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:Après avoir fait les démarches pour la PNL je comptais passer un test, est-ce qu'un test pourrait "montrer" la présence d'un TSA ?
Tafkap a écrit:J'ai fait 2 tests sur l'autisme, et les 2 ce sont révélés positifs
Tu pourrais nous expliquer l'apparente contradiction ?
Quel rapport entre la PNL et la confirmation d'un TSA ?
Numero6- Messages : 6843
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Ah oui pardon... Les 2 tests autistes, je les ai fait sur internet, ils sont récent, http://les-tribulations-dune-aspergirl.com/2015/11/09/avez-vous-des-traits-autistiques-faites-le-test-psychomedia-novembre-2015/
Comme je l'ai dit j'ai entamé mes démarches avec Monique de Kermadec, je vais essayer la PNL, et après je vais passer un test pour savoir si je suis surdouée ou non, c'est pour ça que je l'ai consulté à la base...
Donc je voulais savoir si par le test pouvait apporter d'autre réponse que la surdouance, comme un TSA.
Je connais les démarches auprès des CRA etc...et ce n'est pas ma question
C'est pas clair ce que je dis? Moi je trouve que si mais bon...
Le rapport c'est que si la PNL fonctionne c'est que j'avais bien juste de la phobie sociale, si elle ne fonctionne pas c'est que c'est autre chose, possiblement un TSA...
Comme je l'ai dit j'ai entamé mes démarches avec Monique de Kermadec, je vais essayer la PNL, et après je vais passer un test pour savoir si je suis surdouée ou non, c'est pour ça que je l'ai consulté à la base...
Donc je voulais savoir si par le test pouvait apporter d'autre réponse que la surdouance, comme un TSA.
Je connais les démarches auprès des CRA etc...et ce n'est pas ma question
C'est pas clair ce que je dis? Moi je trouve que si mais bon...
Le rapport c'est que si la PNL fonctionne c'est que j'avais bien juste de la phobie sociale, si elle ne fonctionne pas c'est que c'est autre chose, possiblement un TSA...
Tafkap- Messages : 48
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Et quand je parle de test, je parle de test de Qi
Tafkap- Messages : 48
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Numero6 a écrit:Tafkap a écrit:Qu'en pensez-vous?
Mais pourquoi veux-tu qu'on en pense quelque chose ?
(blablabla irresponsable)
J'en pense qu'encore une fois, mon cher Numero6, tu es totalement à côté de la plaque et que tu ne fais que projeter tes propres angoisses sociales, qui ont l'air d'être très sévères.
Par exemple, pour moi ce qui détonne dans l'expression "ça va ?" et me place parfois dans des abîmes de perplexité, c'est son sens même. Qu'est-ce que ça veut dire vraiment de mettre le verbe "aller" dans cette forme là ? Et surtout, que dois-je répondre lorsqu'on me pose la question ?
Je ne sais pas parce que j'ai tendance à imaginer littéralement ce qu'on me dit, d'où les problèmes classiques liés aux expressions purement idiomatiques telles que celle-là.
Mais le rôle social des formules de politesse peut en revanche être tout à fait compris et intelligible, même pour un Aspie, contrairement à ce que tu laisses entendre. Beaucoup sont même très polis, presque trop. C'est juste qu'en revanche, répondre à une question telle que "ça va bien?" est toujours compliqué ou angoissant, puisque laisser entendre pour toi qu'il s'agit d'une journée ordinaire, "moyenne" (ce qui arrive pourtant 99% du temps = réponse honnête), est plutôt interprété comme le signe d'un éventuel inconfort.
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Tafkap a écrit:Et quand je parle de test, je parle de test de Qi
Ok, c'est plus clair maintenant.
Alors disons que le test de QI ne fournit qu'une évaluation des capacités cognitives, il n'est pas conçu pour donner des informations sur les interactions sociales. Les HQI qui ont d'excellentes interactions sociales ne lisent pas JSF et ne font pas de tests, ils ont bien d'autres choses à faire.
Quand à la PNL, on ne peut pas la considérer comme un test. Elle peut se révéler inefficace pour bien d'autres raisons qu'un Asperger. Elle peut tout simplement ne pas te convenir. Ou s'opposer à tes valeurs, comme l'impression de chercher à manipuler les gens par le discours.
Ce qui n'empêche que le WAIS et la PNL peuvent néanmoins s'avérer chacune deux approches pour mieux te connaitre et pour mieux connaitre les autres. Je crois que personne n'échappe à des biais cognitifs, tous les moyens sont les bienvenus pour les connaitre et en atténuer l'impact sur notre vision des choses.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
« Et moi et moi ? J’en suis ? ». Vous questionnez-vous. C’est tellement compliqué, complexe, une cause n’explique pas l’effet qui nous nuit. Ce serait un raccourci trop rapide et certainement erroné. D’autant que semble se dissimuler derrière cette quête un autre objectif : celui de s’allier à un groupe. En l’occurence le groupe des « aspie » avec ses traits, son sceptre, ses maux. Je m’interroge sur ce syndrome car il m’enceint mais qu’il se prénomme pierre Paul ou Jacques m’importe peu puisque je ne désire pas me regrouper, mais seulement avoir la paix. Aussi, je n’attends pas auprès de Pierre Paul Jacques pour outiller ma boîte à outils vide dont l’indigence me nuit passagèrement, sans grand dommage, ayant réussi je pense à me passer de cette boîte là. J’ai autrement joué sur les fibres du contrat social pour élargir au mieux la distance entre moi et les autres en ma faveur. Si je ne suis pas l’etre humain qu’ils voudraient c’est leur problème en fin de compte dans la mesure où je ne leur nuis pas. À la rigueur, je refuse tout diagnostic car je ne veux pas apprendre à être ce que je ne peux être. Je ne veux que m’appartenir et c’est déjà un beau labeur.
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
ortolan a écrit:Tu n'ignores sans doute pas l'origine de l'expression « Ça va ? » : elle questionnait sur l'état du transit intestinal, les morts par occlusion intestinale n'étant pas rares jusqu'à la Renaissance. C'était donc « Êtes-vous allé à la selle récemment ? ». Ce serait marrant pour des Aspies un peu décalés qui voudraient rester logiques et factuels de répondre quelque chose comme « La consistance était un peu molle » ou « Ça fait trois jours que je n'ai pas déféqué »Blackmail a écrit:Par exemple, pour moi ce qui détonne dans l'expression "ça va ?" et me place parfois dans des abîmes de perplexité, c'est son sens même. Qu'est-ce que ça veut dire vraiment de mettre le verbe "aller" dans cette forme là ? Et surtout, que dois-je répondre lorsqu'on me pose la question ?
Exactement. C'est bien pour cela que répondre à cette question me rend forcément perplexe, d'autant que cela me force généralement à mentir, même si c'est un mensonge accepté socialement.
Alors, comme je ne suis pas tout à fait idiot, je m'exécute de bonne grâce, mais il y a toujours une part en moi qui n'accepte pas d'être forcé à le faire.
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
izo a écrit:« Et moi et moi ? J’en suis ? ». Vous questionnez-vous. C’est tellement compliqué, complexe, une cause n’explique pas l’effet qui nous nuit. Ce serait un raccourci trop rapide et certainement erroné. D’autant que semble se dissimuler derrière cette quête un autre objectif : celui de s’allier à un groupe. En l’occurence le groupe des « aspie » avec ses traits, son sceptre, ses maux. Je m’interroge sur ce syndrome car il m’enceint mais qu’il se prénomme pierre Paul ou Jacques m’importe peu puisque je ne désire pas me regrouper, mais seulement avoir la paix. Aussi, je n’attends pas auprès de Pierre Paul Jacques pour outiller ma boîte à outils vide dont l’indigence me nuit passagèrement, sans grand dommage, ayant réussi je pense à me passer de cette boîte là. J’ai autrement joué sur les fibres du contrat social pour élargir au mieux la distance entre moi et les autres en ma faveur. Si je ne suis pas l’etre humain qu’ils voudraient c’est leur problème en fin de compte dans la mesure où je ne leur nuis pas. À la rigueur, je refuse tout diagnostic car je ne veux pas apprendre à être ce que je ne peux être. Je ne veux que m’appartenir et c’est déjà un beau labeur.
Je t'aime bien telle que tu écris.
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
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Dernière édition par ortolan le Sam 16 Déc 2017 - 14:28, édité 1 fois
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
izo a écrit:Je ne veux que m’appartenir et c’est déjà un beau labeur.
Pouvoir convoquer sa propre présence à sa guise, en fonction de nos humeurs et des circonstances, savoir qu'on peut lui faire confiance, qu'elle sera toujours disponible pour nous, prête à s'assoir à coté de nous pour signifier notre présence à nos propres yeux, à nos reins, sentir cette chaleureuse présence, la notre.
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
- @Blackmail :
- Blackmail a écrit:Vincenz' a écrit:Tu négliges les conséquences d'un diagnostique Blackmail (accès aux soins, aux aides, à un encadrement, voir, pour ceux qui ont un peu de mal à aller dans des groupes d'autistes sans être diagnostiqué, des gens à qui parler etc.) qui, eux, peuvent beaucoup changer les gens. Le diagnostique peut se concevoir comme une clé, en soit elle ne sert à rien, sauf qu'elle ouvre une porte et ce n'est vraiment pas le cas de ce qui est derrière cette porte.
(1) Cela ne changera rien à la personne que tu es
(2) Concernant le fameux "accès au soins", vu le retard de la France concernant l'autisme, je crois que tu te fais encore une fois d'énormes illusions
En toute honnêteté, je ne comprends pas ton insistance autour du diagnostic de SA. Je ne suis pas psy, mais j'ai l'impression qu'il y a autre chose avec toi, et qu'il te faudrait peut-être envisager d'autres explications que l'Asperger.
J'ai eu pas mal de discussions tant écrites qu'orales avec des Aspies (je milite même dans une asso dédiée), tu ne ressembles à aucun d'entre eux. Aucun. Il y a trop de choses qui ne collent pas, en premier lieu le fait que tu ne sois en rien naïf ou crédule, voire même au contraire un peu manipulateur. Mais je peux bien entendu me tromper.
A titre de comparaison, en revanche le cas d'Asperzèbre me semble limpide à côté du tien.
J'en suis à 2ans et demi d'attente (sur trois) pour des tests du CRA et tu voudrais que j'abandonne cette possibilité-là ? Quelle autre possibilité envisages-tu ? Quelle autre explication trouves-tu ? À l'heure actuelle, en prenant toutes les infos venant de gens qui m'ont vu grandir (en particulier ma mère qui, entre autre, travaille avec des autistes), cela reste l'hypothèse la plus viable parmi toutes celles qui ont été envisagée (il est tout à fait possible qu'on en est loupé). Peut-être suis-je un autiste, d'une zone du spectre que tu n'as encore jamais croisé, peut-être nos incompréhensions génèrent-elles tes impressions et si on se connaissait mieux tes doutes voleraient en éclat, peut-être est-ce une fausse piste auquel cas ces tests seront négatifs et j'espère qu'ils nous éclaireront sur le chemin à suivre pour la suite, qui sait.
Quand à la naïveté, nous n'avons discuté que sur des sujets très précis, et jamais de celui-là, je ne me souvient pas avoir parlé de ce genre de choses chez moi, la seule fois où j'ai parlé de communication avec toi tu as réfuté tout ce que je pouvais dire au titre que tu comprenais mieux que moi mon fonctionnement et pourtant, tu sais mieux que moi où j'en suis (je trouve ça d'ailleurs assez ironique, la plupart des gens qui me connaissent ont un avis assez binaire sur cette question, mais ne sont pas du tout d'accord...). Si tu as d'autres pistes à me proposer, je ne suis pas contre, mais le but de mon message n'était pas de parler de mon cas (je n'ai pas vraiment envie d'en discuter, il y a trois ans, pourquoi pas, quand je serais à un ou deux jours des tests convaincus que je prends la place de quelqu'un d'autre et que je vais faire perdre leur temps à des professionnels, pourquoi pas, aujourd'hui ? Non), simplement d'exprimer une raison pour laquelle l'on peut attendre impatiemment un test.
Quand à l'accès aux soins, j'en ai parlé parce que c'était ce qui ressortait d'un sondage de je ne sais plus quelle association il n'y a pas très longtemps, donc cela ne me semble pas être quelque chose que j'idéalise, mais bien une recherche de beaucoup de gens. Qu'il n'y en ai pas, ou peu, ne change pas l'espoir qu'ont les gens d'en trouver une fois le diagnostique posé, tout comme ça ne change pas l'envie de comprendre, tout comme ça ne change pas le rêve de vouloir régler tel ou tel problème, gommer tel ou tel trait, changer tel ou tel élément. Je ne dis pas que c'est bien, je dis simplement que cela me semble humain.
Vincenz'- Messages : 11411
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
- @VINCENZ:
Mon cher Vincenz
Comme à ton habitude, tu me fais dire des choses que je n'ai jamais dites ou pensées, et c'est précisément cela qui est perturbant et fait de toi quelqu'un d'extrêmement manipulateur. Or c'est un trait que je n'ai jamais vu particulièrement ressortir, du moins pas à ce degré-là, lors de mes interactions passées avec des personnes diagnostiquées Aspie.
Je n'ai jamais souhaité que tu abandonnes tes propres démarches, et je n'ai jamais prétendu savoir mieux que toi ton propre fonctionnement. En l'occurrence, je ne me réfère qu'à des points tangibles, c'est à dire justement lorsque tu déformes systématiquement la pensée des autres dans le but de pouvoir sans cesse te plaindre d'eux et te faire passer pour une victime. A aucun moment tu ne sembles vouloir faire l'effort d'une compréhension réciproque, et de demander à l'autre ce qu'il a bien pu vouloir réellement dire, que tu sois ensuite d'accord avec lui ou pas. C'est bien pour cela que j'en viens à penser que ces déformations sont intentionnelles, parce qu'elles évitent surtout de te remettre en question, et qu'in fine c'est toujours selon toi de la faute des autres. Il y a là un réflexe que je trouve profondément malhonnête, car non, je ne te pense pas idiot mais au contraire très malin, particulièrement rompu à ce genre de petites filouteries et avec toutes les subtilités qu'elles sous-entendent -que tu as l'air de maîtriser bien mieux que moi en tout cas-.
Compare en revanche mon interaction avec Asperzèbre: au moins, les choses sont beaucoup plus claires avec lui, malgré nos propres (et très profonds) désaccords. Même lorsqu'il se trompe, je pense qu'il le fait très sincèrement, très maladroitement d'ailleurs. Donc le diagnostic me semble déjà plus limpide le concernant.
La seule chose que je dis, c'est que tu devrais peut-être envisager d'autres pistes que l'autisme. C'est tout. [Note l'emploi du verbe à une forme conditionnelle, note l'emploi de l'adverbe "peut-être" avant de tenter une nouvelle fois de me faire encore dire n'importe quoi, et de nous embrouiller tous vers d'interminables palabres]
Toute personne asociale ou misanthrope n'est pas nécessairement autiste. L'autisme ne doit pas devenir une explication commode et universelle à tous nos propres échecs.
La plupart des grandes qualités humaines, celles que Cicéron appelait les "humanités" (celles qui vous rendent dignes de porter le nom "d'homme") ne dépendent pas de l'autisme. Ce sont pourtant celles-là qu'il faut savoir cultiver en premier dans son propre jardin.
Dernière édition par Blackmail le Sam 7 Oct 2017 - 12:41, édité 1 fois
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
blackmail, tu es diagnostiqué autiste ?
ISIS75- Messages : 2947
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
marrant parce que les Chinois demandent du coup si on a mangé. Ca m'a tjs enervée pendant des années car en même temps, ils sont obsédés par la minceur/maigreur...ortolan a écrit:Tu n'ignores sans doute pas l'origine de l'expression « Ça va ? » : elle questionnait sur l'état du transit intestinal, les morts par occlusion intestinale n'étant pas rares jusqu'à la Renaissance. C'était donc « Êtes-vous allé à la selle récemment ? ». Ce serait marrant pour des Aspies un peu décalés qui voudraient rester logiques et factuels de répondre quelque chose comme « La consistance était un peu molle » ou « Ça fait trois jours que je n'ai pas déféqué »Blackmail a écrit:Par exemple, pour moi ce qui détonne dans l'expression "ça va ?" et me place parfois dans des abîmes de perplexité, c'est son sens même. Qu'est-ce que ça veut dire vraiment de mettre le verbe "aller" dans cette forme là ? Et surtout, que dois-je répondre lorsqu'on me pose la question ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
ISIS75 a écrit:blackmail, tu es diagnostiqué autiste ?
Oui. Ce n'est pas un auto-diagnostic contrairement à d'autres. En réalité, ce sont des proches qui m'ont convaincu d'entreprendre des démarches afin de vérifier s'il y avait bien quelque chose. J'étais pour ma part plutôt sceptique, je n'y croyais pas, mais les psys que j'ai rencontrés ont été plusieurs à me confirmer que je rentrais bien dans les critères, et ce, même si le diagnostic d'adultes est bien plus difficile.
Notamment, l'aspect sensoriel reste très marqué chez moi, car il reste particulièrement difficile à masquer par toutes ces "habiletés sociales" que j'ai apprises au fil des décennies. Le rapport aux sons, à la lumière, au toucher, aux odeurs... toutes ces choses-là, et qu'un test online peut très difficilement mesurer.
Mon cas est, d'une certaine manière, l'inverse exact de ces personnes qui s'imaginent qu'être Aspie est simplement une manière de se distinguer et d'être original, limite une mode plutôt branchée, qui encombrent les services des CRA et finissent par obtenir un diagnostic négatif sous le regard de médecins las et désespérés. J'ai vu un cas comme ça et qui était en pleurs après avoir reçu un avis défavorable. J'ai extrêmement peur que ce scénario se répète avec certains auto-diagnostiqués en recherche d'eux-mêmes et que l'on croise souvent sur ce type de forum. J'ai peur surtout pour eux en fait. Quelque soit la réponse, on ne devrait pas la craindre.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Dans tous les cas, seule une démarche de diagnostic entreprise officiellement peut confirmer ou infirmer un trouble du spectre autistique, tel qu'on soit réputé neurotypique jusqu'à preuve du contraire. Un autodiagnostic ne permet pas de se revendiquer autiste, de parler au nom des difficultés de l'autisme, ou de se sentir de près ou de loin concerné par ceux qui demandent de l'aide à ce sujet, en utilisant sa propre expérience comme vectrice d'information.
Dès lors, Tafpak, selon les interrogations que tu possèdes, il convient d'entamer une démarche de diagnostic auprès d'un C.R.A (Centre Ressources Autisme) ou auprès d'un psychiatre en libéral selon les plus compétents en la matière.
Les C.R.A offrent en général un très long temps d'attente, mais une quasi-gratuité du diagnostic.
Les psychiatres en libéraux proposent des tarifs élevés, mais un temps d'attente beaucoup moins long pour la passation et la restitution des tests.
Il convient d'éviter autant que faire se peut, de réaliser les tests en ligne qui permettent d'établir un diagnostic. Que ce soit des tests fiables ou des tests non-fiables, ils peuvent provoquer un faux positif, parce que la compréhension du mécanisme du test peut orienter les réponses quant au diagnostic à venir. Cela s'appelle un effet Barnum.
L'autisme d'Asperger ne concerne, de plus, que 650 000 personnes en France. Les autodiagnostics sauvages qui fleurissent sur Internet sont donc, selon toute probabilité, des faux positifs permettant à des personnes en sentiment d'exclusion ou de marginalité, de poser des mots sur leurs souffrances.
L'autisme d'Asperger est une situation de handicap véridique, il n'y a aucune fierté à avoir d'être diagnostiqué officiellement. Une reconnaissance institutionnelle permet une prise en charge à vie et éteint toute perspective d'amélioration vers la neurotypie. Je ne vois pas ce que cela a de positif à première vue pour tous ceux qui se sentent seuls et qui ont envie de ne plus l'être.
L'hypersensibilité émotionnelle ne fait pas partie, en général, des critères de diagnostic. L'hypersensibilité émotionnelle distingue selon moi avec évidence les autistes des zèbres, en cela que les premiers sont protégés d'émotions trop fortes en raison de l'empathie cognitive élevée des surdoués. Si les deux peuvent se cumuler, la plupart des Asperger n'ont aucun H.Q.I significatif. L'absence d'un retard de développement ne signifiant pas une avance de développement.
Trois fois plus de garçons sont diagnostiqués autistes que les filles. Il ne s'agit pas de sexisme, mais de prévalence, comme certaines affections, certains syndromes, certains troubles, certaines maladies, touchent plus un sexe que l'autre (http://spectredelautisme.com/trouble-du-spectre-de-l-autisme-tsa/statistiques-autisme-tsa/).
Chaque autisme est différent parce qu'il s'agit d'un spectre, cependant, c'est la triade autistique par la somme de ces trois piliers https://sites.google.com/site/autiboldair/_/rsrc/1461155149707/autisme/en-savoir-plus-sur-l-autisme/triade-autistique/triade%20autistique.jpg?height=373&width=400 que l'on diagnostique l'autisme.
Autrement dit, un ensemble de symptômes, qui pris isolément n'a aucune espèce de signification, permet de diagnostiquer l'autisme.
Enfin, certaines visions de l'autisme par des acteurs individuels qui soutiennent l'autodiagnostic, l'égalité parfaite entre les hommes et les femmes en matière de diagnostic d'autisme, confinent à des discours anti-science qui rejettent l'autisme en tant que situation de handicap alors qu'il est absolument vital de maintenir cette considération au regard des aides et des droits qui nous sont ouverts en la matière. Il est non-pertinent que des intérêts individuels, dû à un mal-être personnel, à des cas psychiatriques autres, spolient une prise en charge déjà fragile en France, en rendant les principaux concernés moins légitimes à s'exprimer que ceux qui voudraient bien s'y identifier parce qu'ils trouvent ça sexy.
Dès lors, Tafpak, selon les interrogations que tu possèdes, il convient d'entamer une démarche de diagnostic auprès d'un C.R.A (Centre Ressources Autisme) ou auprès d'un psychiatre en libéral selon les plus compétents en la matière.
Les C.R.A offrent en général un très long temps d'attente, mais une quasi-gratuité du diagnostic.
Les psychiatres en libéraux proposent des tarifs élevés, mais un temps d'attente beaucoup moins long pour la passation et la restitution des tests.
Il convient d'éviter autant que faire se peut, de réaliser les tests en ligne qui permettent d'établir un diagnostic. Que ce soit des tests fiables ou des tests non-fiables, ils peuvent provoquer un faux positif, parce que la compréhension du mécanisme du test peut orienter les réponses quant au diagnostic à venir. Cela s'appelle un effet Barnum.
L'autisme d'Asperger ne concerne, de plus, que 650 000 personnes en France. Les autodiagnostics sauvages qui fleurissent sur Internet sont donc, selon toute probabilité, des faux positifs permettant à des personnes en sentiment d'exclusion ou de marginalité, de poser des mots sur leurs souffrances.
L'autisme d'Asperger est une situation de handicap véridique, il n'y a aucune fierté à avoir d'être diagnostiqué officiellement. Une reconnaissance institutionnelle permet une prise en charge à vie et éteint toute perspective d'amélioration vers la neurotypie. Je ne vois pas ce que cela a de positif à première vue pour tous ceux qui se sentent seuls et qui ont envie de ne plus l'être.
L'hypersensibilité émotionnelle ne fait pas partie, en général, des critères de diagnostic. L'hypersensibilité émotionnelle distingue selon moi avec évidence les autistes des zèbres, en cela que les premiers sont protégés d'émotions trop fortes en raison de l'empathie cognitive élevée des surdoués. Si les deux peuvent se cumuler, la plupart des Asperger n'ont aucun H.Q.I significatif. L'absence d'un retard de développement ne signifiant pas une avance de développement.
Trois fois plus de garçons sont diagnostiqués autistes que les filles. Il ne s'agit pas de sexisme, mais de prévalence, comme certaines affections, certains syndromes, certains troubles, certaines maladies, touchent plus un sexe que l'autre (http://spectredelautisme.com/trouble-du-spectre-de-l-autisme-tsa/statistiques-autisme-tsa/).
Chaque autisme est différent parce qu'il s'agit d'un spectre, cependant, c'est la triade autistique par la somme de ces trois piliers https://sites.google.com/site/autiboldair/_/rsrc/1461155149707/autisme/en-savoir-plus-sur-l-autisme/triade-autistique/triade%20autistique.jpg?height=373&width=400 que l'on diagnostique l'autisme.
Autrement dit, un ensemble de symptômes, qui pris isolément n'a aucune espèce de signification, permet de diagnostiquer l'autisme.
Enfin, certaines visions de l'autisme par des acteurs individuels qui soutiennent l'autodiagnostic, l'égalité parfaite entre les hommes et les femmes en matière de diagnostic d'autisme, confinent à des discours anti-science qui rejettent l'autisme en tant que situation de handicap alors qu'il est absolument vital de maintenir cette considération au regard des aides et des droits qui nous sont ouverts en la matière. Il est non-pertinent que des intérêts individuels, dû à un mal-être personnel, à des cas psychiatriques autres, spolient une prise en charge déjà fragile en France, en rendant les principaux concernés moins légitimes à s'exprimer que ceux qui voudraient bien s'y identifier parce qu'ils trouvent ça sexy.
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Steal Sae Niijima's heart ! — Modérateur du forum Zebras-Crossing.
♔ Je ne suis pas un zèbre, je suis autiste Asperger. Mes compétences sociales sont vraiment limitées.
Castiel- Messages : 156
Date d'inscription : 27/01/2016
Age : 26
Localisation : Royaume des Nuages.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
- @Blackmail :
- @Blackmail : Tu n'as pas répondu à ma question, penser à d'autres pistes, okay, on l'a déjà fait sinon on ne serait jamais arriver à celle-là, mais quelles autres pistes ? Quel autre possibilité permets d'expliquer des hypersensibilités émotionnels, des problèmes de communications (en particulier, dés la petite enfance, une très grande difficulté à parler avec des gens de mon âge, parce que je parlais comme un adulte et non comme un enfant), un fonctionnement binaire, un fonctionnement de scanner (avec des intérêts qui sont de véritables obsessions puis plus rien), une grande difficulté à généraliser les expériences, une anxiété anormale (qui, alliée avec les problèmes de communication fait que les relations sociales me fatiguent beaucoup plus qu'elle ne devrait), une quasi-incapacité à me mettre à la place des autres et à prévoir les conséquences (en particulier émotionnelles) de mes mots et de mes actes, et une peur panique de tout ce qui n'est parfaitement connu et/ou prévisible (et j'oublie sans doute d'autres éléments de cette longue liste) ?
Si tu as d'autres possibilités qui collent mieux que l'autisme, on est prêts à les écouter, mais encore une fois, on a fait le tour de tout ce qu'on pouvait trouver et aujourd'hui, le tableau dans lequel je rentre le plus, c'est celui-là, peut-être suis-je juste une somme de problèmes sans lien, peut-être y a-t-il quelque chose d'évident qu'on a loupé (après tout quand on a trouvé cette possibilité-là on s'est dit que c'était évident alors que pourtant on y avait pas pensé pendant une vingtaine d'années), j'en sais rien, je ne suis pas omniscient, mais à l'heure actuelle, cela reste la meilleur explication que l'on ait.
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 30
Localisation : Pau
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Blackmail a écrit:Tafkap a écrit:Après avoir fait les démarches pour la PNL je comptais passer un test, est-ce qu'un test pourrait "montrer" la présence d'un TSA ?
Oublie la plupart des tests sur internet. Si tu veux en avoir le coeur net, il te faudra passer par des entretiens avec de vrais psychiatres assermentés, c'est à dire de vrais médecins.
Bonjour à tous,
Autant il faut effectivement oublier la plupart des tests sur Internet (je ne trouve valables que le AQ test et le EQ test de Baron-Cohen, référence mondiale avec Attwood), autant je serais très prudent s'agissant de ton commentaire d'aller voir de "vrais psychiatres". La plupart ont été formés, je devrais dire déformés, par la secte psychanalytique qui règne en France et qui fait que notre pays a réellement 30 à 40 ans de retard dans le diagnostic et la prise en charge des différentes formes d'autisme.
Les CRA et les psychiatres, c'est en théorie la chose à faire. Dans la pratique, et à l'éclairage de mon témoignage, vous aurez j'espère compris que ce n'est pas aussi simple, voire même que c'est un gros problème bien franco-français : à moins de dépendre des bonnes structures avec des professionnels réellement formés et compétents, et malgré des attentes pouvant se compter en années, vous pouvez ne RIEN en tirer, voire vous voir affublé d'un faux diagnostic.
Dernière édition par Kingzen le Dim 8 Oct 2017 - 22:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je vois que tu as pris la décision de parler publiquement de ce sujet.
Tu m'en vois ravi, il me semblait nécessaire d'informer les personnes qui sont actuellement en train de se questionner sur l'autisme et d'envisager une démarche diagnostique.
Il me semble très important qu'une autre information à propos des démarches de diagnostic soit disponible aux personnes en questionnement sur l'autisme que le sempiternel "un diagnostic n'est valable que si il est posé par un psychiatre en C.R.A ou en libéral", qui présente (que ce soit voulu ou non) ces méthodes comme étant des valeurs sûres, ce qui est loin d'être le cas: c'est juste ce qu'il convient officiellement de faire, pour que le diagnostic soit fait dans les règles et ait une valeur sur le plan administratif/juridique/légal (choisissez le mot qui convient le mieux, ces domaines sont loin d'être mon point fort).
Au niveau de la valeur scientifique du diagnostic, par contre, ces méthodes ne sont pas nécessairement pertinentes, bien que, dans l'idéal, si tous les professionnels étaient compétents, ce devrait être le cas.
Je ne peux que plussoyer la mise en garde envers le CRA de Caen, et conseiller à quiconque étant de la région Basse Normandie souhaitant se faire diagnostiquer pour Asperger d'éviter quoi qu'il arrive ce CRA, soit en passant par des structures libérales, soit en allant dans un autre CRA.
De ce que j'ai compris, Caen n'est malheureusement pas le seul CRA qu'il convient d'éviter, mais n'ayant eu affaire qu'à celui-ci, je ne peux en déconseiller aucun autre à titre personnel.
En théorie c'est impossible de choisir son CRA, et je ne suis pas convaincu que la méthode de la 'fausse adresse' suggérée en désespoir de cause par les associations soit très bonne: ça peut probablement porter préjudice en cas de vérification.
En pratique, on peut bel et bien choisir son CRA, mais à une condition: déménager dans une région ayant un CRA de qualité (à condition d'en avoir la possibilité, bien sûr, sinon il ne reste que le diagnostic en libéral).
Mon conseil d'éviter le CRA de Caen est d'autant plus valable pour les personnes fréquentant ce forum, car là-bas, intelligence et autisme sont considérés comme incompatibles, ou presque.
J'y apporte mon propre témoignage:a la suite de mon entretien, il m'a été déclaré, à l'issue d'une dizaine de minutes de délibérations sur mon cas entre la psychologue et la psychiatre qui m'ont reçu, que, je cite: "Il est très peu probable que vous soyez autiste Asperger, car il est possible d'avoir une discussion d'un niveau intellectuel satisfaisant avec vous, ce qui n'est généralement pas le cas avec une personne autiste".
Autrement dit, on part sur le préjugé "autiste=attardé" (et ça, c'est, je le rappelle, avec l'équipe pluridisciplinaire du CRA, habilitée à poser des diagnostics considérés comme parfaitement valides).
Ce préjugé scandaleux n'a aucunement lieu d'exister, comme le rappelle d'ailleurs très bien Castiel ici même:
Un Asperger PEUT être H.Q.I.
Le fait que la plupart des Asperger n'aient pas de H.Q.I significatif n'a pas de pertinence ici: la plupart des non-Asperger n'ont pas non plus de H.Q.I significatif: seule 2% environ de la population est concernée.
Pourtant il ne viendrait à personne l'idée d'affirmer à quelqu'un qu'il est impossible qu'il soit non-Asperger (donc, en toute logique, d'affirmer qu'il soit nécessairement Asperger), au seul motif qu'il est H.Q.I.
Et pour cause: cette affirmation est fausse, une logique élémentaire permet de s'en rendre compte.
Au contraire, il peut malheureusement arriver que des psychiatres, officiellement compétents et habilités à poser un diagnostic, affirment (ou tout du moins en émettent très sérieusement l'hypothèse) que quelqu'un ne puisse pas être Asperger au seul motif qu'il est H.Q.I.
Cette affirmation a pourtant exactement la même pertinence (c'est à dire aucune) que la précédente.
Il est très tard, je suis fatigué, j'espère que mon message n'est pas trop brouillon, et globalement compréhensible (j'ai l'impression d'être redondant, mais je me sens pas en état de modifier la forme tout de suite).
Tu m'en vois ravi, il me semblait nécessaire d'informer les personnes qui sont actuellement en train de se questionner sur l'autisme et d'envisager une démarche diagnostique.
Il me semble très important qu'une autre information à propos des démarches de diagnostic soit disponible aux personnes en questionnement sur l'autisme que le sempiternel "un diagnostic n'est valable que si il est posé par un psychiatre en C.R.A ou en libéral", qui présente (que ce soit voulu ou non) ces méthodes comme étant des valeurs sûres, ce qui est loin d'être le cas: c'est juste ce qu'il convient officiellement de faire, pour que le diagnostic soit fait dans les règles et ait une valeur sur le plan administratif/juridique/légal (choisissez le mot qui convient le mieux, ces domaines sont loin d'être mon point fort).
Au niveau de la valeur scientifique du diagnostic, par contre, ces méthodes ne sont pas nécessairement pertinentes, bien que, dans l'idéal, si tous les professionnels étaient compétents, ce devrait être le cas.
Je ne peux que plussoyer la mise en garde envers le CRA de Caen, et conseiller à quiconque étant de la région Basse Normandie souhaitant se faire diagnostiquer pour Asperger d'éviter quoi qu'il arrive ce CRA, soit en passant par des structures libérales, soit en allant dans un autre CRA.
De ce que j'ai compris, Caen n'est malheureusement pas le seul CRA qu'il convient d'éviter, mais n'ayant eu affaire qu'à celui-ci, je ne peux en déconseiller aucun autre à titre personnel.
En théorie c'est impossible de choisir son CRA, et je ne suis pas convaincu que la méthode de la 'fausse adresse' suggérée en désespoir de cause par les associations soit très bonne: ça peut probablement porter préjudice en cas de vérification.
En pratique, on peut bel et bien choisir son CRA, mais à une condition: déménager dans une région ayant un CRA de qualité (à condition d'en avoir la possibilité, bien sûr, sinon il ne reste que le diagnostic en libéral).
Mon conseil d'éviter le CRA de Caen est d'autant plus valable pour les personnes fréquentant ce forum, car là-bas, intelligence et autisme sont considérés comme incompatibles, ou presque.
J'y apporte mon propre témoignage:a la suite de mon entretien, il m'a été déclaré, à l'issue d'une dizaine de minutes de délibérations sur mon cas entre la psychologue et la psychiatre qui m'ont reçu, que, je cite: "Il est très peu probable que vous soyez autiste Asperger, car il est possible d'avoir une discussion d'un niveau intellectuel satisfaisant avec vous, ce qui n'est généralement pas le cas avec une personne autiste".
Autrement dit, on part sur le préjugé "autiste=attardé" (et ça, c'est, je le rappelle, avec l'équipe pluridisciplinaire du CRA, habilitée à poser des diagnostics considérés comme parfaitement valides).
Ce préjugé scandaleux n'a aucunement lieu d'exister, comme le rappelle d'ailleurs très bien Castiel ici même:
Je me suis permis de modifier légèrement (le texte est inchangé, mais j'ai mis en gras le passage qui m'intéresse le plus dans cette citation).Si les deux peuvent se cumuler, la plupart des Asperger n'ont aucun H.Q.I significatif. L'absence d'un retard de développement ne signifiant pas une avance de développement.
Un Asperger PEUT être H.Q.I.
Le fait que la plupart des Asperger n'aient pas de H.Q.I significatif n'a pas de pertinence ici: la plupart des non-Asperger n'ont pas non plus de H.Q.I significatif: seule 2% environ de la population est concernée.
Pourtant il ne viendrait à personne l'idée d'affirmer à quelqu'un qu'il est impossible qu'il soit non-Asperger (donc, en toute logique, d'affirmer qu'il soit nécessairement Asperger), au seul motif qu'il est H.Q.I.
Et pour cause: cette affirmation est fausse, une logique élémentaire permet de s'en rendre compte.
Au contraire, il peut malheureusement arriver que des psychiatres, officiellement compétents et habilités à poser un diagnostic, affirment (ou tout du moins en émettent très sérieusement l'hypothèse) que quelqu'un ne puisse pas être Asperger au seul motif qu'il est H.Q.I.
Cette affirmation a pourtant exactement la même pertinence (c'est à dire aucune) que la précédente.
Il est très tard, je suis fatigué, j'espère que mon message n'est pas trop brouillon, et globalement compréhensible (j'ai l'impression d'être redondant, mais je me sens pas en état de modifier la forme tout de suite).
Dernière édition par Asperzebre le Lun 7 Mai 2018 - 23:47, édité 1 fois (Raison : suppression de passages citant quelqu'un, à la demande de la personne concernée)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Que certains CRA de province soient encore au niveau de la préhistoire, c'est malheureusement très possible et même probable.
Mais ce n'est cependant pas le cas partout en France. Il me semble par exemple qu'en Bretagne et à Paris (pour parler des interlocuteurs qu'il m'ait été donné d'avoir), les psychiatres en question soient mieux formés.
C'est une peu la loterie, on dirait.
Mais ce n'est cependant pas le cas partout en France. Il me semble par exemple qu'en Bretagne et à Paris (pour parler des interlocuteurs qu'il m'ait été donné d'avoir), les psychiatres en question soient mieux formés.
C'est une peu la loterie, on dirait.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
@ Blackmail et Asperzebre :
J'ai eu le temps de recueillir pas mal de témoignages sur le Net pour savoir quels sont les CRA les plus problématiques. J'estime que tant que l'on ne cite pas directement des noms, on peut dénoncer sans hésitation.
Les pires CRA sont manifestement ceux de Brest (après avoir viré leur propre directeur, pas assez psychanalyste !!!), Toulon, Caen et 1 à Paris dont je ne me rappelle pas la localisation exacte. Grosses réserves sur Rennes, Lille et Amiens .
J'ai très peu de "bons" CRA à citer, à part celui de Limoges, et dans une moindre mesure Strasbourg et Nantes.
Je ne prétends pas m'être renseigné sur absolument tout les CRA, mais il n'y en a pas tant que cela.
Blackmail, tu auras noté que j'ai cité 2 CRA bretons parmi les réputés "mauvais". Ton témoignage m'intéresserait sur ce topic. Si tu as eu la chance d'avoir un certain Dr. L., cela expliquerait ta satisfaction concernant ton propre bilan, sinon cela m'interrogerait beaucoup plus...
J'ai eu le temps de recueillir pas mal de témoignages sur le Net pour savoir quels sont les CRA les plus problématiques. J'estime que tant que l'on ne cite pas directement des noms, on peut dénoncer sans hésitation.
Les pires CRA sont manifestement ceux de Brest (après avoir viré leur propre directeur, pas assez psychanalyste !!!), Toulon, Caen et 1 à Paris dont je ne me rappelle pas la localisation exacte. Grosses réserves sur Rennes, Lille et Amiens .
J'ai très peu de "bons" CRA à citer, à part celui de Limoges, et dans une moindre mesure Strasbourg et Nantes.
Je ne prétends pas m'être renseigné sur absolument tout les CRA, mais il n'y en a pas tant que cela.
Blackmail, tu auras noté que j'ai cité 2 CRA bretons parmi les réputés "mauvais". Ton témoignage m'intéresserait sur ce topic. Si tu as eu la chance d'avoir un certain Dr. L., cela expliquerait ta satisfaction concernant ton propre bilan, sinon cela m'interrogerait beaucoup plus...
Dernière édition par Kingzen le Dim 8 Oct 2017 - 22:42, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
En Bretagne, je n'ai eu affaire qu'à des témoignages indirects, qui datent d'avant l'affaire dont tu te fais l'écho. Mais le tissu associatif breton est très organisé et très actif sur les questions liées à l'autisme.
En revanche, j'ai directement eu affaire au CRA de Paris. Leur principal problème semblait être le délai d'attente et l'engorgement dû aux innombrables demandes. Mais comme je suis patient et que ce genre de diagnostic ne me semblait pas relever de l'urgence immédiate -compte tenu de mon propre scepticisme initial-, attendre deux-trois ans ne m'a pas gêné outre mesure.
A noter que, puisque j'étais un adulte, il aura fallu glaner pour eux des témoignages directs de l'adolescent que j'étais afin de justifier toute une série d'entretiens, en plus de quelques pré-diagnostics favorables réalisés par certains de leurs collègues libéraux. Le problème, c'est de les mobiliser, de faire démarrer correctement le moteur de la machine administrative car c'est cela qui est vraiment difficile: il faut vraiment tout un tas de papiers et de coups de fil pour capter leur attention. Mais une fois que l'affaire est sur rail, les personnes que j'ai croisées m'ont semblé très professionnelles et m'ont consacré pas mal de temps.
Je dois aussi vous confier que je connais des psychanalystes (certains éminents) qui ne sont pas nécessairement aussi butés que vous pouvez l'imaginer sur la question de l'autisme et de l'échec évident de leur façon de faire dans ce cas. Tout n'est pas tout à fait tout noir ni tout blanc, dès lors que vous avez affaire à des gens brillants et ouverts d'esprit, c'est à dire à même de faire des concessions sur ce qui marche et ce qui ne marche pas. Mais je ne voudrais pas introduire de parole hérétique en ces lieux.
En revanche, j'ai directement eu affaire au CRA de Paris. Leur principal problème semblait être le délai d'attente et l'engorgement dû aux innombrables demandes. Mais comme je suis patient et que ce genre de diagnostic ne me semblait pas relever de l'urgence immédiate -compte tenu de mon propre scepticisme initial-, attendre deux-trois ans ne m'a pas gêné outre mesure.
A noter que, puisque j'étais un adulte, il aura fallu glaner pour eux des témoignages directs de l'adolescent que j'étais afin de justifier toute une série d'entretiens, en plus de quelques pré-diagnostics favorables réalisés par certains de leurs collègues libéraux. Le problème, c'est de les mobiliser, de faire démarrer correctement le moteur de la machine administrative car c'est cela qui est vraiment difficile: il faut vraiment tout un tas de papiers et de coups de fil pour capter leur attention. Mais une fois que l'affaire est sur rail, les personnes que j'ai croisées m'ont semblé très professionnelles et m'ont consacré pas mal de temps.
Je dois aussi vous confier que je connais des psychanalystes (certains éminents) qui ne sont pas nécessairement aussi butés que vous pouvez l'imaginer sur la question de l'autisme et de l'échec évident de leur façon de faire dans ce cas. Tout n'est pas tout à fait tout noir ni tout blanc, dès lors que vous avez affaire à des gens brillants et ouverts d'esprit, c'est à dire à même de faire des concessions sur ce qui marche et ce qui ne marche pas. Mais je ne voudrais pas introduire de parole hérétique en ces lieux.
Dernière édition par Blackmail le Dim 8 Oct 2017 - 11:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
A Paris des témoignages sur ta période ado ?
A Caen, ils ne s'intéressent QUE à la période des 5 ans, parce que c'est paraît-il à ce moment que tout se voit.
Hé bien je crois que les 2 (Caen et Paris) se trompent, d'ailleurs la Haute Autorité de la Santé le recommande : il faut faire l'effort au cours de l'anamnèse de faire TOUT l'historique, pour justement voir l'évolution détaillée du sujet.
EDIT : tous les tissus associatifs peuvent être de bonne volonté, ils n'ont AUCUN pouvoir sur la toute-puissance des CRA.
Et les psychanalystes que tu évoques, s'ils sont "bons" et lucides, sont justement ceux qui ne prennent pas part au diagnostic ou à la prise en charge de l'autisme...
A Caen, ils ne s'intéressent QUE à la période des 5 ans, parce que c'est paraît-il à ce moment que tout se voit.
Hé bien je crois que les 2 (Caen et Paris) se trompent, d'ailleurs la Haute Autorité de la Santé le recommande : il faut faire l'effort au cours de l'anamnèse de faire TOUT l'historique, pour justement voir l'évolution détaillée du sujet.
EDIT : tous les tissus associatifs peuvent être de bonne volonté, ils n'ont AUCUN pouvoir sur la toute-puissance des CRA.
Et les psychanalystes que tu évoques, s'ils sont "bons" et lucides, sont justement ceux qui ne prennent pas part au diagnostic ou à la prise en charge de l'autisme...
Dernière édition par Kingzen le Dim 8 Oct 2017 - 22:43, édité 2 fois
Invité- Invité
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