Recherche de conseils/soutien, autodiag très récent (long monologue)

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Message par angelixir Mer 17 Juin 2015 - 19:34

Bonjour

Je suis nouvelle sur ce forum et j'ai décidé de m'y inscrire car je cherche à échanger avec une communauté qui partage peut-être ce que je ressens depuis toujours.
En fait ce post va être très long, même si je vais essayer de faire court, mais il faut que je passe par certains détails de ma vie pour comprendre, je pense.
Désolée pour les gens que ça risque de soûler en milieu de texte, le cheminement est long et chiant, mais je vous rassure ça parle bien du fait d'être zèbre à la fin.

En gros, j'ai toujours eu le sentiment d'être différente, pas à ma place. Je n'étais jamais à l'aise avec les gens, notamment parce que durant les premières années de ma vie j'étais en permanence à l'hôpital pour des soucis de santé. Je suis arrivée directement en grande section (on vivait en région parisienne à l'époque) en ayant raté la petite et la moyenne. J'ai toujours pensé que ces deux années manquantes avaient scellé mon incapacité à m'entendre avec les gens de mon âge, car j'étais beaucoup, beaucoup plus rassurée auprès d'adultes.
Pendant toute l'école primaire, on m'a souvent flattée, sur ma capacité à dessiner, à reproduire de la musique, à bien travailler à l'école, à lire plus tôt que les autres (ma mère m'avait appris à lire en avance). J'étais totalement honteuse à l'idée de me faire flatter pour des capacités qui n'étaient pas du tout exceptionnelles. Pour moi, je savais reproduire et rien d'autre.
Mais pendant cette période, le fait d'être bonne en classe n'était pas encore un problème en soi. Ma mère me poussait sans arrêt pour que je sois moins timide : les autres étaient un vrai blocage, j'étais en surpoids pendant toute mon enfance, je mettais tous mes problèmes relationnels sur le dos du surpoids, et je préférais m'isoler avec un livre, même si parfois je daignais aller jouer avec les garçons.
Bref, j'étais extrêmement mal à l'aise avec les gens de mon âge, je refusais les colonies de vacances, les cours de théâtre, tous les trucs en groupe. Un jour, je ne me souviens plus des détails car désormais ces souvenirs sont flous (et même en ayant demandé à ma mère après coup, je n'ai pas pu m'empêcher de ne pas la croire) j'ai eu vent que des profs de mon école primaire voulaient me faire sauter une classe.
En apprenant ça, j'ai immédiatement supplié ma mère de ne pas les laisser faire, car même si je m'entendais mieux avec les gens plus âgés, tout ce que je voulais c'était de ne pas être le centre d'attention, ne pas me faire remarquer, ne pas être en décalage... Je voulais me fondre dans la masse et être invisible. Plus tard elle m'a raconté que l'administration avait refusé de me faire passer des tests, mais je ne l'ai pas crue.
À côté de ça, j'étais extrêmement sensible, je piquais souvent des crises de colère avec ma mère pour des broutilles, les voisins se plaignaient sans arrêt de mes hurlements (j'ai pas vraiment pris conscience de cette violence en moi jusqu'à il n'y a pas si longtemps, et pourtant ça a duré jusqu'à mes 18 ans environ).

Puis on a déménagé, et je suis arrivée en CM2 à Montpellier. Ça m'arrachait à des profs que j'adorais, et j'avais très peur de devoir faire connaissance avec des inconnus. Là j'ai ressenti avec violence le décalage entre mon ancienne école et celle-ci et j'en ai énormément souffert. J'arrivais encore moins à m'intégrer, et pire, je subissais des brimades et du harcèlement constant, jusqu'en 3ème (même structure primaire/collège). Le collège c'est à peu près l'âge où l'on intériorise la notion de norme, et en étant grosse et intelligente, j'avais deux défauts qui collaient à ma peau. Je ne pouvais / voulais pas me débarrasser du premier, mais le second était facilement "effaçable".
Je me souviens d'une prof d'anglais qui m'adorait tellement qu'elle voulait en permanence me faire passer au tableau. Morte de peur de voir des regard goguenards et des messes-basses de la part des autres, et surtout, de passer pour "l'intelligente de service", je me suis auto-sabotée pour qu'elle m'oublie. Mais seule faiblesse, c'étaient les maths, parce que je n'y comprenais rien, et que ça me décourageait, sauf en 4ème, quand j'ai eu cette prof qui a réussi à m'y faire m'y intéresser, qui a su m'encourager et faire monter ma moyenne à 15 (j'étais plutôt à 4).
Je me suis encore plus réfugiée dans la lecture ces années-là, et j'ai encaissé en essayant de changer les choses qui n'allaient pas chez moi. Mais surtout en me demandant QU'EST-CE qui n'allait pas chez moi, parce que ça me collait à la peau.
J'avais des soucis relationnels particulièrement toxiques avec ma mère, et j'étais en pleine crise d'adolescence, et il y avait pas mal d'agressivité voire de violence physique dans l'air à cette époque là, autant d'un côté que de l'autre.
En 3ème, on nous a demandé ce qu'on voulait faire plus tard, et quelle filière on voulait viser. J'étais prise de cours, car je n'y avais pas vraiment réfléchi. Je suis fille unique alors pour m'occuper je faisais toutes sortes d'activités artistiques et je m'intéressais à toutes sortes de choses. Comme je ne savais pas quoi répondre, et que je détestais vraiment les maths, j'ai décidé de me diriger en L, car le français et la lecture étaient un peu tout pour moi. Le stage de 3ème, je l'ai fait en bibliothèque parce que je fantasmais sur tous les bouquins que j'aurais alors le temps d'y lire. J'ai été très déçue qu'on me fasse recouvrir, coter et tamponner des livres pendant une semaine. J'ai décidé de laisser tomber tout ce qui était dans ce domaine.

J'ai traversé le lycée à peu près de la même façon que le collège, avec le facteur "test de limites" qui entrait alors en jeu. J'ai pas mal abusé d'alcool et de drogues. Un soir durant cette période, j'ai eu une cuite qui m'a provoqué un black out. Le lendemain on me racontait que j'avais voulu me suicider parce que je considérais ma vie et mon être (mon corps surtout) comme de la merde. Ce jour là j'ai compris que j'avais un VRAI problème et j'ai, sans y réfléchir, limité drastiquement l'alcool (pas arrêté).

Puis à la fin du lycée, il a fallu choisir quelles études faire. Et je me sentais sincèrement fatiguée de l'école. J'aimais apprendre, mais je n'ai jamais aimé tout le reste qui allait autour, et avec le bac en poche, je me sentais déjà victorieuse d'être arrivée au bout. Alors j'ai choisi le Droit par défaut, en me disant qu'être notaire serait un boulot tranquille et générant pas mal de revenus. J'avais jamais vraiment bossé sérieusement durant toutes mes années scolaires. C'était toujours le même schéma. Je démarrais en trombe au premier trimestre, puis je me reposais totalement sur mes lauriers le second, avec des notes qui baissaient, et le troisième trimestre je repartais du bon pied après m'être fait peur avec les résultats du second. Mes parents me traitaient sans arrêt de fumiste et de feignante, selon eux je faisais style de pas vouloir en foutre une, mais quand on me motivait assez, je pouvais faire des merveilles. Ils me critiquaient aussi sur le fait que je commençais tout et ne finissais rien. C'est quasi pathologique chez moi, depuis toujours.
Bref, j'ai toujours eu la sensation de ne pas avoir besoin de beaucoup travailler pour y arriver. Je me souviens de 3 mois pendant lesquels j'étais absente, on m'envoyait les cours et je n'ouvrais rien, mais quand je suis retournée en classe, j'ai tout rattrapé en 2 semaines. Les profs étaient choqués de me voir rattraper tout ce temps en si peu de jours et je ne comprenais pas. Mes camarades étaient en colère, certains m'avaient même dit que c'était "nul" car ils avaient espéré me voir échouer "au moins une fois".
Mais j'ai quand même commencé à développer un syndrome de l'imposteur je pense, et depuis je me pense sincèrement nulle et incapable en tout. Même si au fond du fond ce n'est pas le cas, je ne peux pas m'empêcher de douter de mes capacités.

Tout ça pour dire qu'en arrivant en Droit : je me suis confrontée au fait qu'il faille beaucoup travailler à la fac (1er choc), à des notes littéralement pourries et une incapacité à comprendre le Droit (2ème choc), et au fait que... je détestais le Droit (3ème choc). Et que ce n'était pas du tout mon monde. Que je me voyais dans une filière plus "humaine".
Suite à cela, et additionné aux différents autres problèmes que j'affrontais, j'ai commencé à tomber en dépression (en vrai la graine était déjà là depuis cette fameuse cuite révélatrice). Ça a donc commencé fin 2009-début 2010, où j'ai peu à peu commencé à ne plus arriver à dormir la nuit, à arriver très en retard en cours, en TD, et je m'endormais en cours... Un jour je me suis fait remarquer par un prof qui m'a affichée devant tout le monde car je dormais et après ça j'ai décidé de dormir la journée, sauf pour aller en TD et aux examens, car j'avais une bourse. Je dormais parfois 48h d'affilée. J'ai énormément maigri durant cette période là. Fin du lycée j'étais arrivée au pic de 120 kilos et fin 2010 j'étais descendue à 90 kilos en 1 an. Dépression, et blog et Twitter aidant, j'ai cherché à extérioriser tout ce que j'avais en moi en écrivant. Pour la première fois j'allais au bout d'un texte, d'un article, même court ! (je tentais d'écrire depuis mon enfance).
J'avais une phobie sociale, des crises d'angoisses dès que je sortais dehors (+ l'envie de mourir). L'année suivant le Droit, je m'étais inscrite en L.E.A. car j'aimais aussi énormément l'anglais à nouveau, grâce à ma prof de terminale qui m'avait redonné les clefs d'un semblant de confiance. Mais je ne suis jamais allée à la fac, sauf pour finaliser mon inscription et m'enfuir en pleurant après une crise d'angoisse très violente sur le campus. Je pense que j'avais carrément une phobie scolaire pendant un temps.
Alors quitte à ne rien faire, j'ai cherché à en savoir plus sur moi. Je suis passée par toutes les maladies / pathologies / troubles en me reconnaissant d'abord en toutes, puis en me disant "non laisse tomber, c'est pas du tout ça et tu le sais".
Pendant pas mal de temps j'ai pensé souffrir d'un TDA/H mais j'ai fini par laisser tomber cette hypothèse. Je savais juste que j'étais en dépression. Je voyais un psychiatre, qui parlait un peu trop à ma place. Je prenais des médocs dont j'abusais souvent et que je mélangeais fréquemment avec de l'alcool. Et puis grâce à Twitter en 2011, j'ai rencontré mon amoureux qui l'est toujours aujourd'hui. Ça m'a beaucoup aidé à aller mieux même si la dépression était toujours là.

En 2012, j'ai vraiment senti que j'allais mieux, car j'avais laissé tomber depuis 2011 mon psychiatre pour me concentrer sur l'introspection uniquement, et aussi apprendre à me découvrir au travers de l'amour. J'ai appris énormément de choses sur moi. J'ai pu mettre les mots sur certains aspects de mon mal-être. J'ai souvent eu peur des rechutes et des coups de déprime, mais je me suis blindée. J'étais à environ 30% sur ma jauge de confiance en moi, alors que cela avait toujours été à 0. Le seul problème était (et est toujours, en fait) que je fumais pour "tenir" (shit, beuh). Et pour moi c'est quand même quelque part un problème, mais j'y reviendrai plus tard.
Alors j'ai essayé de refaire quelque chose de ma vie (de début 2009 à fin 2012 je ne faisais rien, à part avoir raté mon année de Droit et un petit boulot fin 2012) et j'ai fait un service civique début 2013, qui a changé ma vie. J'ai atteint 50% de confiance en moi. Je me suis ouverte aux autres. J'ai compris encore plus de choses sur moi. Je me suis sentie capable d'avoir des projets. Je me suis également ouverte socialement, j'étais moins méfiante et plus aimante avec les gens. J'aimais parler avec des inconnus (pas tous non plus). Alors à la fin du service civique, j'ai décidé sur un coup de tête de me diriger en L1 de Psychologie car je sentais que c'était la réponse, depuis toujours. Je pensais y étudier la clinique, pour ensuite me diriger en criminologie et écrire un bouquin. Mon but à la toute fin, c'était d'écrire un bouquin.
Mais je savais qu'au fond j'allais aussi en psycho pour mieux me connaître moi-même, car même avec la fin de la dépression, j'avais encore beaucoup de questions en suspens. Alors j'ai repris la fac, et mon premier semestre a été brillant. Le second, beaucoup moins, mais je suis passée quand même. J'ai eu peur d'une rechute durant ce second semestre, j'avais l'impression de me retrouver au collège, je revivais cette envie de disparaître, d'être invisible, mais j'en souffrais aussi. J'ai vu un psychologue cette fois. Il a surtout axé les trucs qui n'allaient pas sur ma mère, et j'ai fini par faire un transfert négatif (j'ai encore des soucis avec elle et beaucoup de colère en moi). Alors j'ai fui encore, et j'ai décidé d'enterrer le sujet de ma mère au fond de moi, pour me concentrer sur mes études et sur moi.
Et puis je suis retournée sur Twitter, que j'avais déserté depuis 2011 mais que je suivais de loin sans vraiment être là. D'un coup, je découvrais des gens qui ne racontaient plus de blagues, mais qui parlaient de féminisme, de prise de conscience, d'anti-racisme, etc.
Pendant ma L2, on a déménagé en coloc avec mon copain et un autre couple d'amis. Après plusieurs longues conversations à coeur ouvert, ma coloc m'a répété maintes fois à quel point je lui rappelait son frère qui était précoce et hyperactif et qui avait pris beaucoup de médicaments à cause de ça. Je refusais de la croire et je trouvais que l'expérience de son frère, du moins la façon dont elle la racontait, ne me correspondait pas du tout. Pourtant, elle persistait à penser que j'avais le même raisonnement que son frère, les mêmes "signes".

J'ai beaucoup réfléchi à tout cela et parallèlement, en deuxième année, je me suis vraiment penchée sur la psychologie sociale qui me passionne vraiment. Et j'ai fini par lentement m'engager dans le truc, du moins je pense et réfléchis autrement aujourd'hui. Mais le plus important, c'est qu'en me documentant sur la psycho sociale et en côtoyant ces milieux militants, j'ai vu passer le terme HQi sur ma TL (fin de l'année 2014).

Alors j'ai cherché ce que voulais dire ce terme, et je suis tombée sur deux pages d'un site qui s'appelle avancetoi.be (apparemment je ne peux pas poster de lien pendant 7 jours vu que je suis nouvelle, donc bon, c'étaient les rubriques "Caractéristiques HP" et "Les enfants HP").
Et j'ai littéralement fondu en larmes. Tout ce que je lisais ou presque me correspondait (non, vraiment, les maths c'est pas mon délire). C'était comme si toutes les pièces du puzzle se remettaient en place.
J'ai dit à ma coloc qu'en fait, elle avait peut-être raison. Mais je n'étais pas du tout sûre que ce soit vrai. J'ai toujours été dans le doute, j'ai toujours remis en question ce qu'on disait de moi, en mal comme en bien. Mais ma relation amoureuse m'a permis d'apprendre à accepter le regard des autres qui effectivement peut être bienveillant et surtout, être vrai. Alors j'ai cru ma coloc à moitié, j'ai cru à moitié à ce truc de HQi, HP, zèbre, que sais-je et j'ai décidé de pas y penser pour l'instant, parce que je n'étais pas sûre et que ça importait peu au final, et surtout je ne savais pas vraiment si cela devait changer des trucs ou non, alors j'ai décidé que non.

Le temps à passé, et là, hier, je crois que j'ai eu confirmation que mon autodiag est vrai et que je ne suis pas une folle à la recherche d'une pathologie pour faire son intéressante. Je discutais avec une personne sur Twitter, et soudain, les propos en amenant d'autres, j'ai tiqué. Et je lui ai envoyé les pages décrivant le Haut Potentiel, juste pour vérifier, pour voir si j'avais vu juste (je suis en psychologie après tout...). Et la personne savait. Elle savait qu'elle était comme ça, et elle m'a dit que j'avais vu juste. Et ça m'a confirmé que si j'avais pu voir ça chez quelqu'un d'autre, c'est que je savais très bien le reconnaître puisque ça devait sûrement faire partie de moi aussi.

Voilà, maintenant que je suis à 99% sûre d'être zèbre (y'a toujours le doute hein), je sais pas quoi faire. J'ai toujours eu la sensation de m'auto-pourrir la vie, de me saboter et de n'arriver à rien faire.
Aujourd'hui, je suis allée sur le wiki HQi, et j'ai découvert le terme de "scanneur". Et ça correspond juste à 100% avec ce que j'ai toujours été et ce que je suis aujourd'hui, et ça aussi ça me pourrit la vie.
J'imagine que la prochaine étape c'est d'essayer de tirer le meilleur parti de ce que je suis, mais j'ai toujours cette sensation de ne me connaître qu'à peine, et je ne sais pas non plus par où commencer. J'ai essayé de contacter des assos pour confirmer mon HQi, mais je n'ai pas eu tellement d'aide et d'écoute. Les tests sont apparemment très chers et je n'ai clairement pas les moyens pour ça.

Je ne sais pas trop ce que je cherche ici, si c'est du soutien, des conseils, une confirmation, un partage d'expérience en retour... Mais en tout cas, merci de m'avoir lue.
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Message par angelixir Mer 17 Juin 2015 - 19:52

Et désolée pour les nombreuses fautes, je me relis, là, c'est affreux.
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Message par bepo Mer 17 Juin 2015 - 20:17

Par contre le  fait d'être "scanner" a t'il un lien avec la surdouance ?? Il ne me semble pas que ce soit spécifique. Le fait que cela figure dans le Wiki ne veut pas dire que cela soit une caractéristique spécifiques aux HQI, mais juste que des HQI peuvent être scanner.
D'autre part il existe des HQI atteints de TDAH, les deux ne sont pas mutuellement exclusifs.

Par contre les facilités que tu décris en primaire me semblent plus caractéristiques.
Mais je ne suis même pas en psychologie moi.
Cela dit même un psychologue ne fait pas de diagnostic sans test de QI.
La perception que j'ai c'est que le test permet de "recruter" des gens qui par définition sont donc HQI, en qu'ensuite un descriptif général subjectif à valeur non diagnostique est fait. Mais ce descriptif n'est pas fait pour servir de diagnostic puis qu’aucune preuve que ces caractéristiques soient exclusivement spécifiques des HQI ne sont apportées autre que le ressenti de praticiens.
Dans le cas contraire les tests n'auraient alors plus aucune utilité, puisque le descriptif aurait alors valeur diagnostique, ce qui est strictement équivalent au fait de dire que ce descriptif serait spécifique aux HQI.
Mais je me plante peut être.

Mon idée est que de toute façon tu trouveras ici des gens intelligents ou surdoués avec des problèmes de réalisation, et d'ailleurs d'autres sans ces problèmes.

Bienvenue en tous cas.

PS on est nombreux à avoir souffert des autres en tous cas.

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Message par angelixir Mer 17 Juin 2015 - 20:48

Salut bepo

Je ne sais pas si le fait d'être un "scanneur" est spécifique aux HQi, et comme je le disais, j'ai toujours cette sensation de mal me connaître moi-même, ce qui veut aussi dire que je ne connais que très peu ce qu'est un HQi en réalité.
Pour l'instant je me reconnais dans la majorité des caractéristiques que j'ai lues sur le site que j'ai mentionné dans mon monologue. Je ne connais pas les spécificités des HQi au-delà de ce que je ressens, en fait, je n'ai pas la possibilité de passer des tests pour l'instant. Et j'avoue que j'ai un peu peur de me renseigner, pour je ne sais quelle raison.

Ensuite, je viens seulement de valider ma L2 de psychologie, je ne prétends pas avoir diagnostiqué officiellement une personne comme étant HQi, ni m'être diagnostiquée moi-même, et je ne prétends pas non plus être psychologue, du moins pas encore Smile
Mais j'ai posé des questions, et la personne apparemment sait qu'elle est HQi. Si j'ai pu voir des signes en cette personne, ça confirme seulement mes doutes sur moi-même, et non sur elle. Là j'ai surtout parlé et raisonné avec mes tripes, avec mon ressenti, plutôt qu'avec mes ébauches de capacités en psychologie.

Enfin, j'entends bien que s'identifier à des caractéristiques générales ne prouve rien, c'est pourquoi j'ai dit que je doutais énormément encore de cet "autodiag" comme je l'appelle à tort, en réalité, c'est vrai. J'aurais plutôt dû écrire "suspicion".
Malheureusement et comme je l'ai dit, passer tous ces tests coûte relativement cher et je suis financièrement en galère à l'heure actuelle.

Merci, en tout cas.
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Message par Princeton Mer 17 Juin 2015 - 21:11

angelixir a écrit:J'aurais plutôt dû écrire "suspicion".

Ou intuition. Wink
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Message par angelixir Mer 17 Juin 2015 - 22:09

Princeton a écrit:
angelixir a écrit:J'aurais plutôt dû écrire "suspicion".

Ou intuition. Wink

... Peut-être ?
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Message par RêveuseEnDroit Mer 17 Juin 2015 - 22:48

Bref, tu es HP !

Ca fait du bien de le savoir, hein ?!

Tu te sentiras toujours différente parce que tu es différente. Pour autant, essaye de cotoyer des gens zèbres également, ça pourrait t'aider : à te comprendre et à aller mieux.

Contente que tu ais trouvé ta voie !
Très beau chemin ! Bravo !
Maintenant, sois heureuse ! :-)
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Message par angelixir Mer 17 Juin 2015 - 23:10

Eh bien écoute RêveuseEnDroit je suis spécialement venue sur ce forum pour ça, j'espère pouvoir échanger le plus possible ici. J'ai aussi des échanges avec d'autres HP - et autres termes - sur Twitter. Ça me soulage vraiment mais j'ai déjà vidé toutes mes larmes la première fois que j'ai réalisé.
J'ai cependant encore beaucoup d'interrogations et de sentiments que je ne pourrais décrire pour l'instant.

En tout cas, merci beaucoup, ton message m'a vraiment fait chaud au coeur. :3
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Message par Fab. Fabrice Jeu 18 Juin 2015 - 0:46

A te lire j'ai envie de te dire "on est tous quelque chose", après maintenant que tu à posé un mot dessus, tout au moins un concept ( même si il est pas précis à 100%, que veut tu qu'un test t'aprenne de plus, tu te connait un peu, tu va creuser et te réveler plus ) tu va être soulagée, en vrai ça ne change rien si ce n'est ton acceptation de toi même et ça, ça change tout ;-)

Continue bien
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Message par angelixir Jeu 18 Juin 2015 - 2:24

C'est vrai Fab. Fabrice, je me sens en fait déjà soulagée depuis que je le sais, et j'ai déjà beaucoup plus confiance en moi. Espérons que ça continue ! Merci en tout cas Smile
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Message par angelixir Jeu 18 Juin 2015 - 3:50

Ok je viens de passer la soirée à fouiller un peu partout sur le site, en hallucinant à chaque ligne, me reconnaissant dans tellement de trucs, et en découvrant aussi des choses qui ne me parlent pas du tout...

Seulement, j'avais oublié de rebondir sur la remarque de bepo qui me parlait du fait qu'être HP / HQi n'excluait pas la possibilité d'être atteint de TDAH, et comme j'ai eu cette suspicion pendant pas mal de temps avant de me tourner vers d'autres choses, j'ai quand même voulu m'en assurer et voir ce qui se disait ici.

Je suis tombée sur ce post https://www.zebrascrossing.net/t319-troubles-de-l-attention-chez-l-adulte-tdah#162447 et j'ai décidé de passer ce test de Copeland, juste pour voir.
Je sais pas si je dois vraiment m'y fier mais pour chacune des catégories, j'obtiens :

I. 85,71%
II. 70%
III. A. 55,56%
III. B. 83,33%
IV. 87,88%

Voilà je sais pas si c'est bidon ou pas, c'est juste que je me suis énormément reconnue dans les caractéristiques énoncées. Après, c'est pas dit qu'une personne proche de moi passant le test pour m'évaluer moi trouve les mêmes résultats, et ça aussi ça joue je pense...

Bref. Neutral


Dernière édition par angelixir le Jeu 18 Juin 2015 - 3:52, édité 1 fois (Raison : fautes ><)
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Message par bepo Jeu 18 Juin 2015 - 12:18

Oui l'objectif est bel est bien celui qu'il me semble avoir lu entre les lignes, et que je voulais aussi indiquer à ma façon :
comprendre que l'on est pas un monolithe conceptuel.
En déduire ainsi :
- que l'on est pas, "tout bien" partout ou "tout mal" partout. Conception qui fige et me semble être le lit de dépressions à répétitions. Conception que nous renvoient les autres ( oui je sais on me dira alors que ce n'est pas la vision à avoir, et que l'on ne reçoit pas ce que les autres veulent et pensent envoyer, mais ce que l'on est prédisposé à recevoir, bref, c'est pour moi juste de la formulation )
- que personne ne peut prédire ce qui va se produire en nous réduisant à un portrait robot.
- que pour lutter efficacement contre l'enfermement, changer un portrait robot pour un autre que l'on croit plus pertinent (voire le plus pertinent disponible) et plus flatteur n'est pas forcément une solution, puisque l'on reste dans le même paradigme.

Spoiler:

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Message par Fab. Fabrice Jeu 18 Juin 2015 - 12:54

+1, après il y a soit, un jour on dépasse son appartenance, elle n'est plus fondamentale, même si il peut-être indispensable pour toi d'aujourd'hui de t'identifier à des schéma, forcéments réductionistes ( ce n'est pas une critique de ces schémas, il servent).

Ce que je veut te dire finalement c'est fait ton chemin mais soit en paix, il aboutira donc aborde le paisiblement, ai confiance en toi, quoique tu soit ou pas, tu es sur une voie.
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