élucubrations poétiques et autres nouvelles en vrac...
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élucubrations poétiques et autres nouvelles en vrac...
L'étrange machine grinçait, laissant entrevoir les rouages luisants actionnant les milliers de portes ouvertes sur le néant .Quelques unes laissaient passer une lumière ténue. Peindre d'abord l'ombre pour tenter d'apercevoir l'improbable lumière. Clair obscur, addition, soustraction, élimination . Le néant qui se pare de couleurs prétendument chatoyantes. Pale imitation. Pour être capable d’imiter, il faut comprendre la version originale , et si on la comprend , nul besoin de l'imiter. Ériger le mensonge en vertu; rêve de pantins grotesques . Je regarde encore , puisqu'il m'est donné de voir... Je préfèrerai ne pas voir ni entendre d'ailleurs . Ce brouhaha me fatigue et obstrue le peu de soleil qui existe encore .
***
Il est des aurores qui fleurissent comme le sang des esclaves enchaînés,
et des crépuscules qui libèrent les entraves des âmes tourmentées.
Et leurs mains battent la mesure de leur destin,
tandis qu'accroupis, incertains,
leurs yeux dessillés
contemplent de nouveau les possibles lueurs de l'aube .
***
C'est lumière sombre de l'âme
Qui fait se fourvoyer
Et croire grand
Ce qui n'est que vulgaire
Encore faut il
Avant que d'aimer
Renoncer à cette idée
Consentir à perdre
Ce qui jamais n'a existé
Pour enfin percevoir
Et sans ombre
Ce lumineux
Non reflet de soi.
***
Les passants
Eux, qui en moi,
Voient ce qu'ils s'imaginent que je suis.
Et moi, qui les regarde,
Tels qu'ils voudraient être.
J'avance donc en riant,
Et les bras pleins
Des présents qu'ils n'ont pas voulu.
Leurs yeux étranges,
Ne reflètent que le vide.
De temps à autre,
Et par ennui,
Je tente d'en retenir un.
Mais souvent,
Ne me reste dans les mains,
Que les oripeaux
Dont ils se débarrassent, ravis,
Pour glisser plus vite
Dans l'ombre.
J'ai froid, soudain,
Et me revoici
Pleurant sur une tombe.
Au dernier, j'ai laissé
Le plan de la route,
Et quelques provisions.
Je n'en avais plus besoin,
Et il m'avait prêté l'encre.
Jeté l'échelle dans le trou,
Et suis partie,
Comme à l'accoutumé.
De loin en loin,
Des yeux d'enfants
Brillent comme des étoiles.
Dans leurs mains en coupe,
Je dépose les bonbons.
***
Ils ont appris les mots, Mais non leur signification, Ils disent : "coeur"
Et croient le toucher... Mais non ,
ils caressent seulement l'illusion d'aimer...
et souffrent,
de ne trouver
sous leur main,
que le vide qu'ils ont désiré...
***
Passagers du temps immobile
Nomades de l'infini
Il est une langue qui ne peut être entendue
que de ceux dont les yeux
reflètent l'âme assoiffée.
J'en ai croisé de vides, perdus ou furieux,
mais ceux là ont pour moi
la couleur du ciel tout entier.
J'avais jeté aux quatre vents
Le temps, les mots, les pas
Et puis moi, et puis toi
Qui verrait mes pas
Pas dans l'ordre évidemment,
L'ordre du temps
N'attend ni demain, ni hier
Car le secret du temps
C'est qu'il n'y en a pas,
Pas dans l'ordre évidemment.
***
***
Il est des aurores qui fleurissent comme le sang des esclaves enchaînés,
et des crépuscules qui libèrent les entraves des âmes tourmentées.
Et leurs mains battent la mesure de leur destin,
tandis qu'accroupis, incertains,
leurs yeux dessillés
contemplent de nouveau les possibles lueurs de l'aube .
***
C'est lumière sombre de l'âme
Qui fait se fourvoyer
Et croire grand
Ce qui n'est que vulgaire
Encore faut il
Avant que d'aimer
Renoncer à cette idée
Consentir à perdre
Ce qui jamais n'a existé
Pour enfin percevoir
Et sans ombre
Ce lumineux
Non reflet de soi.
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Les passants
Eux, qui en moi,
Voient ce qu'ils s'imaginent que je suis.
Et moi, qui les regarde,
Tels qu'ils voudraient être.
J'avance donc en riant,
Et les bras pleins
Des présents qu'ils n'ont pas voulu.
Leurs yeux étranges,
Ne reflètent que le vide.
De temps à autre,
Et par ennui,
Je tente d'en retenir un.
Mais souvent,
Ne me reste dans les mains,
Que les oripeaux
Dont ils se débarrassent, ravis,
Pour glisser plus vite
Dans l'ombre.
J'ai froid, soudain,
Et me revoici
Pleurant sur une tombe.
Au dernier, j'ai laissé
Le plan de la route,
Et quelques provisions.
Je n'en avais plus besoin,
Et il m'avait prêté l'encre.
Jeté l'échelle dans le trou,
Et suis partie,
Comme à l'accoutumé.
De loin en loin,
Des yeux d'enfants
Brillent comme des étoiles.
Dans leurs mains en coupe,
Je dépose les bonbons.
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Ils ont appris les mots, Mais non leur signification, Ils disent : "coeur"
Et croient le toucher... Mais non ,
ils caressent seulement l'illusion d'aimer...
et souffrent,
de ne trouver
sous leur main,
que le vide qu'ils ont désiré...
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Passagers du temps immobile
Nomades de l'infini
Il est une langue qui ne peut être entendue
que de ceux dont les yeux
reflètent l'âme assoiffée.
J'en ai croisé de vides, perdus ou furieux,
mais ceux là ont pour moi
la couleur du ciel tout entier.
J'avais jeté aux quatre vents
Le temps, les mots, les pas
Et puis moi, et puis toi
Qui verrait mes pas
Pas dans l'ordre évidemment,
L'ordre du temps
N'attend ni demain, ni hier
Car le secret du temps
C'est qu'il n'y en a pas,
Pas dans l'ordre évidemment.
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Nadège46- Messages : 15
Date d'inscription : 15/07/2015
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