Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

+10
Le Don qui Chante
adelaidelechat
mypseudo
jolindien
Numero6
offset
Dame Seli
Phierd'ars
david50
louise
14 participants

Page 2 sur 14 Précédent  1, 2, 3 ... 8 ... 14  Suivant

Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Dim 23 Aoû 2015 - 19:22

Nath a écrit:Je te remercie pour ce mot, je vais y mettre dans ce qui m'arrive de tous bords et du coup ça va me reposer. merci d'avoir déposé chez moi ce mot et non pas un maux Smile
Wink

Nath a écrit:Non plus sérieusement, il me semble que la mutation que certaines personnes m'avaient fait effectuer dans leur esprit à eux se termine. Loin de leurs projections rocambolesques à mon égard, je les aide tout de même de loin à se refaire leur film,

tu me fais donc penser que je dois m'attendre à voir éclore soit des "gros cafards" soit de "splendides papillons".
Tu es trop gentille Smile

Je n'aime pas cette période là ... Je te souhaite qu'il en sorte du bien, pour toi Smile

Nath a écrit:j'ouvre de suite un dossier "migrations" Smile
Je te lirai avec intérêt.

Nath a écrit:et toi comment vas tu ? as tu aimanté des trombones ? des vis ? ces derniers temps ? es tu toujours posé sur ton bureau près de la fenêtre ? ou t'a t on muté en septembre sur un bureau d'écolier pour la rentrée scolaire ?
Je vais bien, merci Smile . Un peu tout ça à la fois Wink

Nath a écrit:Si la courbe de la natalité animalière s'en voit bouleversé, ça va encore être de ma faute Smile
J'adore ton humour ! Very Happy

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Dim 23 Aoû 2015 - 19:44

Tu es trop gentille Smile

En mode "kinder" je peux avoir un "mode" trop pas gentille Smile (je te rassure tu n'es pas concerné ni sur ce forum), c'est quand on m'a piqué non pas le chocolat, mais la surprise Smile ainsi que le bonheur de la monter, la démonter, ect.

Je n'aime pas cette période là ... Je te souhaite qu'il en sorte du bien, pour toi Smile

Je te remercie. mais rassures toi j'en suis sortie.

Les "gros cafards" ou les "papillons" pourraient être l'effet Mickey l'ange ! mais je ne suis pas concernée.

Je ne m'auto pas applique (joli dit comme ça ça fait ampoule et ça me rappelle mon premier grand amour Claude François)

cet effet, que souvent des gens se choisissent tout seul comme l'effet boomerang qui s'ensuit forcément ainsi que les conséquences.

Ne jouant que très mal au frise be (mais plutôt au free's be Smile, je ne bouleverse pas l'ordre des choses. voire même qui sait l'ordre tout court Wink

Nath a écrit:et toi comment vas tu ? as tu aimanté des trombones ? des vis ? ces derniers temps ? es tu toujours posé sur ton bureau près de la fenêtre ? ou t'a t on muté en septembre sur un bureau d'écolier pour la rentrée scolaire ?
Je vais bien, merci Smile . Un peu tout ça à la fois Wink

Tu fais secrétariat mobile ? (dans un bus à impérial ?). intéressant ça.

Nath a écrit:Si la courbe de la natalité animalière s'en voit bouleversé, ça va encore être de ma faute Smile
J'adore ton humour ! Very Happy[/quote]

J'avais lu vite sur moi à l'époque Smile donc il était dit il faut créer, je craie donc Smile après si ça grince un peu sur ceux/celles qui n'ont pas mérité le Tableau d'Honneur, je n'en perdrai pas pour autant un humour parfois grinçant Wink je craie Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Dim 23 Aoû 2015 - 21:38

Nath a écrit:En mode "kinder" je peux avoir un "mode" trop pas gentille Smile (je te rassure tu n'es pas concerné ni sur ce forum), c'est quand on m'a piqué non pas le chocolat, mais la surprise Smile ainsi que le bonheur de la monter, la démonter, ect.
Je me doute Wink

Nath a écrit:Tu fais secrétariat mobile ? (dans un bus à impérial ?). intéressant ça.
Non, pas sur un bus impérial. Sur une trottinette, en sautant sur un pied et en jouant de la flûte en même temps. J'ai hésité avec couteau suisse comme pseudo Razz Wink

Nath a écrit:J'avais lu vite sur moi à l'époque Smile donc il était dit il faut créer, je craie donc Smile après si ça grince un peu sur ceux/celles qui n'ont pas mérité le Tableau d'Honneur, je n'en perdrai pas pour autant un humour parfois grinçant Wink je craie Smile
Craie donc, tu laisseras une trace ! Wink

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Lun 24 Aoû 2015 - 8:34



Sous les pales mires, la plage

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 25 Aoû 2015 - 9:42

Quel est, selon vous, le meilleur moyen de vivre une vie remplie de déceptions et/ou de frustrations ? Bon, en lisant le titre de ce billet, je pense que la réponse sera vite trouvée. Voici l’un des principaux pièges dans les rapports humains : les attentes impossibles.

Qu’il s’agisse d’attendre que l’autre change, qu’il devine ce que vous pensez, qu’il s’intéresse à vous ou qu’il comprenne ce que vous voulez dire, il y a tout un tas de situations où les doux rêves de chacun sont pris pour une réalité… qui n’en est pas une.

La seule issue possible se situera alors quelque part entre la frustration légère et la grosse déception (ou vice-versa). Je vous propose aujourd’hui de faire un zoom sur sept des attentes impossibles les plus courantes.

Autant commencer par la plus répandue des attentes impossibles, celle qui consiste à s’attendre à ce que l’Autre change…

parce que vous y croyez très fort… parce que “s’il ou elle vous aime, alors il ou elle changera”… parce que vous êtes patient et voulez l’aider, bref parce que vous le valez bien (comme dirait une égérie de chez L’Oréal).

Combien de relations sont polluées par cet espoir déçu ? D’autant plus quand viennent s’ajouter les sentiments amoureux, les engagements réciproques et/ou, plus préoccupant, la dépendance affective.

L’être humain n’est pas fait en pâte à modeler.

La complexité qui le caractérise le rend plus résistant au changement que ce que nous voudrions bien croire.

De toute façon, le changement chez une personne est comme une porte qui s’ouvre de l’intérieur (ce n’est pas de moi, mais de Jacques Salomé).

Si cette personne n’ouvre pas cette porte, ne serait-ce que pour entrevoir ce qui existe derrière, vous n’aurez aucune chance de la faire changer. Vous pourrez y aller de toutes vos forces, dépenser une énergie considérable à la convaincre de vous ouvrir ou attendre des années sur le palier, si elle n’ouvre pas sa porte du changement, elle restera telle quelle.

Bien sûr, des ajustements sont toujours possibles. Dans ce cas, il serait alors plus juste de parler d’adaptation que de changement.

Le hic avec l’adaptation, c’est que parfois ça fonctionne, parfois ça ne fonctionne pas. Ou alors, ça marche un temps et puis au bout d’un moment, tout revient au point de départ (homéostasie, quand tu nous tiens !!). C’est assez aléatoire, au fond.

Conclusion (qui sonne un peu comme une croyance) : Un individu change quand il a décidé de changer.

Voici une autre attente impossible digne des plus grands films de science-fiction que nous pourrions rebaptiser ici, “la lecture de pensée inversée”.

Au départ, la lecture de pensée “classique” est un mécanisme de distorsion cognitive qui, de manière complètement automatique, nous pousse à interpréter ce que nous croyons que l’autre pense ou ressent en fonction de quelques éléments comportementaux observables.

Par exemple, vous croisez votre voisin dans l’ascenseur, lui dites bonjour et lui ne vous répond pas.

Conclusion : c’est un gros con !! “Pour qui il se prend ? Il me snobe, il pense que je vaux moins que lui, c’est bien la dernière fois que je lui dis bonjour à ce *!?$%*, etc.”

Vous êtes en plein dans la lecture de pensée.

En effet, peut-être que ce même voisin ne vous a tout simplement pas entendu ou qu’il est très préoccupé par son travail, par l’accrochage qu’il vient de subir avec son scooter, par sa mère malade ou par la soirée qu’il doit organiser prochainement pour quarante personnes ?

Après, ça peut aussi être un gros con

Concernant l’attente impossible qui nous intéresse ici, c’est un peu l’inverse.

Attendre que l’autre devine ce que vous pensez, ce que vous attendez de lui, ce qui vous ferait plaisir est d’emblée voué à l’échec.

Même le jeu (parfois dangereux) de laisser des signes à moitié cachés, des indices subtils pour soi-disant lui faciliter la tâche peut se révéler contre-productif.

La déception en sera d’autant plus grande si rien ne vient.

Conclusion : si vous voulez obtenir quelque chose de quelqu’un qui n’est pas vous, il n’y a pas trente-six solutions :

DEMANDEZ-LUI aussi clairement et explicitement que possible.

Au mieux, il vous le donnera. Au pire, il refusera et pourra alors motiver son refus.

Nous voici à présent avec des attentes un peu plus subtiles, bien que toutes aussi impossibles à réaliser, car en lien avec de potentiels fantômes encore présents dans votre placard et dont vous ne vous êtes pas encore débarrassés.

Au fait, pour les nouveaux lecteurs du blog des Rapports Humains,

ce que je nomme les fantômes du placard sont toutes ces petites failles non comblées, ces casseroles psychologiques que nous traînons derrière nous depuis des années et qui, parfois, se manifestent avec pertes et fracas, suivant les circonstances où elles sont (ré)activées.

Donc, attendre que l’autre s’intéresse à vous peut être très compliqué pour la simple raison que cette attente impossible sent à plein nez l’injonction paradoxale.

Pour avoir une idée de ce qu’est une injonction paradoxale, je vous invite à lire ce billet : « la double contrainte de l’infirmière« .

Pour faire court et imagée, l’injonction paradoxale c’est ça :

Quoi que vous choisissiez comme option, chacune viendra en contradiction avec l’autre et vous fera “bugger” le cerveau qui se mettra en mode stress instantanément.

Démonstration avec le sujet ici présent :

Si quelqu’un s’intéresse à vous suite à une attente de votre part, l’intérêt qu’il vous porte est alors “pipé” à la base.

Il n’est conditionné que par votre attente et vous en ressentirez bien vite les effets négatifs.

S’il ne s’intéresse pas à vous, le sentiment de frustration sera, de fait, là et bien là.

Au final, dans ce contexte, que cet Autre s’intéresse à vous ou pas, l’issue sera la même : mal-être général.

Conclusion : si quelqu’un doit s’intéresser à vous, ce n’est pas parce que vous l’attendez, mais parce qu’il le décide en toute autonomie.

Et cet intérêt qu’il vous portera sera proportionnel à l’intérêt que vous vous portez en priorité.

Plus vous serez aligné avec vos valeurs (sans en être prisonnier, nous le verrons la prochaine fois), engagé dans votre vie et relié à un sens global auquel vous contribuez dans ce monde, plus vous serez attractif et susciterez le sain intérêt de vos semblables.

Ça paraît un peu “space” dit comme ça, mais ça vaut vraiment le coup de tester.

Bon, je me rends compte ici que l’inspiration me gagne et que vous n’aurez pas fini de lire ce billet avant la saint Glinglin (j’aimerais quand même bien que quelqu’un me présente un jour le gars ou la fille qui s’appelle Glinglin).

Donc, si vous le voulez bien, je vous invite à rester à l’affût ou vous inscrire via le formulaire qui est apparu à droite de cet article afin de recevoir la deuxième partie de ce billet sur les sept attentes impossibles.
À très vite…

Voici la suite du billet consacré aux sept attentes impossibles qui, malheureusement, viennent parfois polluer nos relations et générer des trucs pas très glamour comme la frustration ou la déception.

Prendre conscience de quelques-unes de ces attentes impossibles vous permettra peut-être dans un premier temps de prendre un peu de recul et de voir par quel autre chemin passer pour, au final, vous sentir un peu mieux.

La dernière fois, nous avons vu ces trois types d’attentes impossibles :

Attendre que l’autre change
Attendre que l’autre devine ce que vous pensez
Attendre que l’autre s’intéresse à vous

Cette semaine, attardons-nous sur quatre autres attentes impossibles.

Attendre que l’autre vous comprenne
Attendre que l’autre soit votre moitié
Attendre que l’autre corresponde à l’image que vous vous faites de lui
Attendre que votre système de valeurs soit universel

Cela fait un bon moment que je n’ai plus écrit d’articles sur la communication.

J’étais plus productif sur le sujet il y a quelques années.

Pour autant, les articles existent toujours et s’il y a bien un fil rouge dédié à cette catégorie, c’est que la communication est loin d’être un long fleuve tranquille.

Vous pourrez trouver certains de ces articles en fouillant dans les années 2011 et 2012 des archives du blog (onglet “tous les articles” du menu)

Attendre de l’autre qu’il vous comprenne revient à vouloir résoudre une équation à dix inconnues, le matin au saut du lit avec un bon syndrome céphalorectal carabiné;

c’est pas gagné d’avance.

Pour résumer le fonctionnement de la communication entre deux personnes, je partage ici une réflexion inspirante du célèbre auteur Bernard Werber :

“Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même…”

Donc, pour essayer quand même, je vous propose ici quelques paramètres indispensables pour maximiser vos chances d’être compris :

Créer un rapport privilégié avec votre interlocuteur (pas de sexe ici SVP)

Préférer un discours détaillé plutôt que flou (n’en déplaise aux adeptes de la langue de bois)

Garder en tête que 93% d’un message se situe en dehors du contenu même du message.

Vos attitudes corporelles, votre ton de voix, son rythme et son volume font partie de ces 93%. (attention, gesticuler et hurler comme un clown ne vous aidera pas non plus)

Demander régulièrement s’il a compris votre message en l’invitant à partager avec vous ce qu’il a effectivement compris (vous pourriez être souvent surpris du décalage)

Observer l’ensemble des signaux non verbaux de votre interlocuteur qui pourraient signifier quelque chose du genre “Mais qu’est-ce qu’il me raconte là ???”.

Souvent, c’est dans le regard que l’incompréhension peut être perçue. (un peu comme le regard d’un basset sous substance illicite)

Aïe ! Je risque, avec cette attente impossible, de titiller la fibre romantique de certains d’entre vous.

Soit, je prends le risque; mais avant de partir, laissez-moi juste quelques lignes pour argumenter ma proposition.

Commençons par une question :

Si vous attendez que l’autre soit votre moitié, cela signifierait-il qu’il vous manque la moitié de vous-même ?

Il se peut que vous ressentiez cela.

En fonction de vos failles, de vos fantômes du placard, vous pouvez en effet ressentir comme un manque, un vide qui ne demande qu’à être rempli.

Pour autant, je ne suis pas sûr que celui ou celle qui partage (ou partagera) votre vie soit le ou la plus à même de remplir cette fonction.

Ce serait une (trop) lourde responsabilité à lui mettre sur les épaules.

De plus, étant donné que cette même personne possède très probablement elle aussi quelques fantômes cachés dans son placard, vous vous apercevrez tôt ou tard que le rôle que vous lui avez confié ne pourra pas être tenu.

D’où, à terme, des déceptions, des frustrations pour tout le monde avec peut-être aussi une dose de culpabilité pour votre “moitié”.

Dans l’arithmétique relationnelle, 1+1 ne fait pas 2, mais 3. Il y a en effet deux individualités à part entière qui entrent en relation et qui, par cette interaction, créent une troisième entité, la relation elle-même. Toutes les autres configurations entraînent un déséquilibre qui viendra faire capoter la relation à un moment donné (½ + 1 ou 1 + ½ ou ½ + ½ )

Conclusion : d’où, à mon sens, la nécessité de se sentir 1 dans toute relation.

Et se sentir 1, entier, unique, autonome, c’est avant tout faire un peu de ménage dans son placard


Dernière édition par Nath le Jeu 27 Aoû 2015 - 16:49, édité 1 fois

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mer 26 Aoû 2015 - 10:57

Nath a écrit:

Résilience.

Emotions positives.

Circuits. Les multiplier. 

On installe la résilience. 

Le cerveau : 

- circuits de tristesse
- circuits de joie.

L'objectif est de dévier l'émotion pour la faire changer de voie.

Les blessures de vie ont souvent imprimer des circuits qui font voir la vie sous un angle pessimiste.

Forcer le cerveau à aller ailleurs que là où il a l'habitude.

L'adulte surdoué, qui, malgré une vie complexe vit une vie qui lui convient, a compris intuitivement que rien n'est irréversible et que l'on peut ajuster le cours de sa vie.

Chopé je sais pas où en je sais plus quelle année.... (c'est le seul truc que j'ai gardé intéressant pour moi dans tout ce que j'avais du lire parce qu'on m'avait dit que je n'étais plus un être humain mais un truc dont il aurait fallu de suite que je sache ce qu'il était.... alors que j'étais depuis 40 ans....  I love you j'en aurai perdu mon coeur... qui suit bien sa  Arrow direction. Je préfère être et avancer, pour chercher qui je suis quand j'ai le temps, plutôt que l'inverse qu'on voulait d'un coup me faire faire.

Journal de bord (mais de quels bords, ça dépend Smile mais je préfère toujours ma base qui me permet de ne jamais me perdre dans tous les bords dans lesquels plus ou moins je dé borde Smile



oh oui oh oui déplaces moi le curseur Smile l'habit parfois éreinte Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Jeu 27 Aoû 2015 - 10:40

JDN Web & Tech Cloud
POURQUOI DOCKERISER SON SITE WEB ?
Pourquoi Dockeriser son site Web?

Adosser un site web aux containers Docker présente plusieurs avantages clés. Une telle architecture a des atouts à de multiples niveaux : développement, test, capacité à monter en charge...

Twitter, Netflix, Groupon... Les plus grands sites web mondiaux sont en train de migrer vers les architectures de type microservices.

Elles seules leur permettent de faire face aux pics d’audience auxquels ils doivent faire face, et d’assurer la très haute disponibilité qu’exigent aujourd’hui les utilisateurs. Elles représentent aussi un moyen d’utiliser les meilleures briques logicielles dans leur infrastructure quelle que soit la technologie utilisée.

Une solution est en train de s’imposer dans cette marche vers les plateformes de micro-services : Docker. L’éditeur créé par le Français Solomon Hykes en 2010 a déjà levé 162 millions de dollars et plus que jamais sa solution est vue comme la plateforme d’avenir pour les grands sites Web, mais pas seulement.

Car outre ses atouts en production, le passage à Docker apporte un certain nombre d’avantages tant en termes de développement que vis-à-vis des hébergeurs et prestataire Cloud. Le Journal du Net vous explique pourquoi vous devez passer à Docker.

http://www.journaldunet.com/solutions/cloud-computing/1159812-.../?een=d4730fdb8bab75fc0ea6fc0167f66034&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml49_dockerisersonsi

Alors ça change tout. Du coup je me dis que lorsque je lui ai dit : je crois que Satan l'habite. Il a compris : "ça tend la bite".

Effectivement y'a eu quiproquo. Faut pas se parler, faut s'écrire, et encore, en mettant bien des parenthèses et beaucoup et des émoticônes.

Bref, je vais plutôt rester moi. Pour être bien comprise.

Si vous me cherchez (on sait pas ça pourrait arriver), je serai en ville et j'ai un panneau : "je cherche un numéro 6" de mon coin.

Satan la perche ? ou ça tend la perche ? vous le saurez dans les prochaines aventures de :

"on m'a cru intelligente "



non pas de rhum, je vais prendre un irish coffee Smile avec une paille bleue Smile et une crêpe choco glace avec supplément crème fouettée à part.

Il faut avoir perdu le monde pour se trouver soi. (oui ben non j'ajoute là où ils font des crèpes).

Un petit 5 assiette ?

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Sam 29 Aoû 2015 - 11:01



Réapprendre à attendre
Habitués à obtenir tout et tout de suite, les enfants rois sont devenus des adultes rois intolérants à la frustration. Un seul remède : rêver ses désirs pour apprendre à les différer.

Didier Pleux

1.1K1819

Mon ordinateur est trop lent ! Ma connexion a échoué ! Je dois patienter au téléphone ! Tout est aujourd'hui si rapide, que nous sommes devenus intolérants à l'attente, ce qui peut déclencher des colères sans cause.

Ollyy / Shutterstock.com
Dans ce numéro

Cerveau et Psycho n°61
Tout va trop vite !
L'essentiel
- La société du « tout, tout de suite » a des effets pernicieux. Nous finissons par croire que tout nous est dû, et ne supportons plus la première des contraintes : l'attente.

- Savoir tolérer la frustration demande un effort, mais est indispensable pour grandir et vivre en société.

- Une génération irascible, composée d'« adultes rois » (les enfants rois d'hier) s'est formée au contact de la grande vitesse.

L'auteur
Didier Pleux, psychologue clinicien et psychothérapeute, dirige l'Institut français de thérapie cognitive, à Caen.


Dans les années 1980, je suivais une formation aux outils de remédiation cognitive à l'Institut de Jérusalem fondé par le pédagogue Reuven Feuerstein. Le leitmotiv de cette approche était : « Une minute, je réfléchis ! » Le fondateur du Programme d'enrichissement instrumental l'avait bien compris : l'impulsivité mentale ou la prise d'information trop rapide sont à l'origine de nombreux dysfonctionnements opératoires ou cognitifs. Celui qui ne prend pas le temps d'évaluer une information et d'y réfléchir risque de commettre de nombreuses erreurs de raisonnement…

Celui qui n'accepte pas le « conflit cognitif » que lui pose un problème nouveau auquel il est confronté manque inéluctablement de critères pertinents d'évaluation et risque de se tromper, d'échouer. C'est donc la lenteur qui est recommandée : il ne s'agit pas de trouver instantanément une solution à toutes les difficultés, mais de chercher à refréner sa propension à réfléchir trop vite, à toujours vouloir synthétiser ou conclure quand le réel exige distance, réflexion et stratégie… A contrario, les stimulations du progrès scientifique, avec l'outil informatique, nous apprennent à penser et agir de plus en plus rapidement. Le « Une seconde et j'obtiens ! » remplace aujourd'hui la devise de Reuven Feuerstein.

Pourtant, nombreux sont ceux qui nous livrent « instantanément » leurs commentaires ou leur humeur du jour, tant l'impatience de « dire immédiatement » les submerge, au risque de laisser la nécessaire et patiente réflexion à plus tard… Et nous assistons si souvent aux corrections de nos passionnés de Twitter qui, ici, s'excusent d'une faute de français ou, là, condamnent le contresens d'une formule malheureuse…

Immédiateté et rêve de toute-puissance

Mais le « toujours plus vite » du progrès n'enferme pas seulement l'homme dans un désir d'immédiateté toujours plus prégnant, il le fait aussi dériver vers une sorte de toute-puissance : puisque beaucoup de facilités lui sont données, il en arrive à oublier que tout n'est pas maîtrisable et que la « réalité » et ses adversités demeurent. Et, malheureusement, les sociétés de la « satisfaction immédiate » semblent bien avoir fragilisé l'humain qui devient, progressivement, plus intolérant aux frustrations…

Il y a une quarantaine d'années,

Jacques Brel chantait : « La vie ne fait pas de cadeaux ». Cette génération ne le savait que trop bien.
Que dirait-elle, alors, à nous voir rager de l'inefficacité d'un composteur de tickets de train (qui, d'ailleurs ne dysfonctionne que parce qu'on manœuvre ledit ticket trop rapidement…), de certaines colères devant un bug d'ordinateur, de nos trépidations dans la file d'attente d'une caisse de supermarché, de nos déprimes devant les incertitudes de la météo, des tensions que provoquent les difficultés de trafic routier, de nos angoisses devant des pannes d'électricité ? Pourtant, l'être humain retrouve toute...

http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-reapprendre-a-attendre-32479.php

(chanson pour un champion ?)

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Lun 31 Aoû 2015 - 12:43


Lundi, suis contente, Claude (que je ne connais pas m'a envoyé un mail" :

Objet : Vague d'Amour Galactique
Bonjour,

Vous êtes nombreux à m'avoir fait part des changements énergétiques profonds qui vous affectent en ce moment : plus de tensions, plus de fatigue, d'étranges synchronicités, ...

Vous avez raison car de profonds changements sont en cours.

Vous avez peut-être remarqué que la Terre elle-même est en profonde mutation : tremblements de terre, éruptions, augmentation continue de la résonance de schumann, étranges piliers de lumière visibles à travers la planète, ...

La raison de tous ces changements, c'est que nous rentrons dans une zone énergétique particulièrement puissante, que certains appellent la Vague X. On peut voir ça comme une puissance vague d'amour émise depuis le centre de la Galaxie.

Changer l'énergie, c'est comme changer l'eau d'un poisson. Des changements imperceptibles à l'oeil nu mais qui peuvent faire une profonde différence.

Cette vague a tendance à renforcer les polarisations. Les bonnes énergies sont renforcées. Mais de même, toutes les instabilités, préoccupations, problèmes, etc. prennent plus d'importance.

Cette vague fait partie des importants changements en cours dont je vous parle depuis quelques mois déjà (nous en reparlerons à mesure que les phénomènes se manifestent).

Je considère ce flux d'énergie comme une vague d'Amour car en tant que personne spirituelle, vous pouvez en profiter pour accélérer votre développement vibratoire. Exactement comme un débutant pourra se faire emporter par une forte vague, tandis qu'un surfer expérimenté pourra vivre un moment extraordinaire...

Que devez-vous faire par rapport à cette Vague X ?
1. Restez centré, méditez, promenez-vous dans la nature
2. Prenez soin de vous, reposez-vous, faites-vous plaisir, renforcez le positif dans votre vie.
3. Soyez indulgent avec vous-même. Acceptez que vous êtes 'différent' en ce moment, un peu comme si vous aviez la grippe.

Il est aussi essentiel de vous protéger du négatif, car en ce moment vous êtes plus sensible aux attaques. Un peu comme si vous marchiez sur un terrain instable, il est plus facile de vous faire tomber.

Voici comment faire :

>>> Protégez-vous contre les attaques psychiques, les manipulations et le négatif avec ces puissantes techniques

Ces pratiques de défense sont particulièrement importantes si vous vous sentez tendu, stressé ou anxieux. En particulier si vous avez des changements dans votre vie en ce moment.

J'espère que ces méthodes vous permettront de profiter à plein de cette puissante Vague X !

Amicalement,
Claude

PS : en tant que personne spirituelle, vous êtes une cible pour de nombreuses personnes ou entités. Votre rôle et votre protection sont TRES importants en ce moment, s'il vous plaît prenez soin de vous...

>>> Protégez-vous contre les attaques psychiques, les manipulations et le négatif avec ces puissantes techniques


Citation

"Une fleur ne peut pas éclore sans soleil, l'homme ne peut pas vivre sans amour."
Max Muller


http://www.academie3g.com/autodefense-psychique


J'en ai conclu que je devais aller acheter du Galak, et aller lire Douglas Adams face à la mer pour espérer une entrée à l'académie du point G, j'ai bon ? (H2G2)

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Dame Seli Lun 31 Aoû 2015 - 21:14

Laughing J'adore !
Dame Seli
Dame Seli

Messages : 543
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 57
Localisation : Normandie

Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Lun 31 Aoû 2015 - 23:33

Ah merde, grillé ... C'est mon deuxième prénom... Chut Mesdames, faut pas le dire ! Razz Wink

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 1 Sep 2015 - 7:49



Cure de vitamine c, le coeur à gauche, et toujours anti cons Smile

Si certains certaines ne veulent pas que je fasse, pas de souci, me reste l'option de les faire c........, et comme anti constipation pour vrais trouducs...... je suis méga diplômée et j'ai beaucoup d'expérience Smile










Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 1 Sep 2015 - 13:13


"Suivre son propre chemin"

Vous êtes-vous déjà demandé si le chemin de vie sur lequel vous êtes engagé depuis un an, dix ans, vingt ans, voire plus, était véritablement VOTRE chemin ?

Avez-vous eu, à un moment donné, une sorte de flash vous montrant que le chemin que vous arpentez depuis tant d’années ne vous ressemblait pas ?

Peut-être que ce bref moment fut tellement effrayant que la réaction tout à fait naturelle et légitime qui s’en est suivie a été de vous en détourner; un peu comme quand on ne veut pas voir des choses déplaisantes.

Et si nous nous posions deux secondes aujourd’hui pour faire un état des lieux ?
Ce que j’entends par état des lieux,

c’est prendre un peu de recul sur ce fameux chemin de vie. C’est aussi prendre le temps nécessaire pour distinguer les choix effectués de manière autonome… et les autres. Non que ces autres choix vous aient été imposés, sous la menace de quiconque, mais ceux que vous vous êtes imposés à vous-même… sans réaliser qu’ils viennent quand même de votre entourage.

Du coup, il se peut qu’en ce moment vous arpentiez un chemin qui n’est pas le vôtre, mais pouvant être celui de vos parents, de votre conjoint, de votre patron, de votre meilleur ami, d’un mentor (trop) influent, d’une croyance religieuse lambda, bref de n’importe qui d’autre que vous.

En fait, en terme d’illusion, je crois qu’aucun magicien au monde ne sera aussi doué que chacun d’entre nous pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

J’aime bien cette pensée de l’écrivain irlandais Joseph O’ Connor :

On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix

Si une partie de moi est d’accord avec cette idée, je trouve en revanche qu’elle ne reflète pas assez la dimension des rapports humains et de leurs incontournables influences.

Bien sûr que les gourous du développement personnel vous rabâcheront, à coup de sermons survitaminés et autres séminaires en immersion à 5000 € les trois jours (j’exagère à peine), que si vous le voulez vraiment vous pouvez être en pleine possession des rênes de votre vie; qu’il “suffit” de croire en vous pour vous libérer des influences extérieures;

que la clé du bonheur se situe quelque part dans l’univers et qu’il “suffit” de l’appeler très fort pour qu’elle rapplique fissa, fissa.

Oups! Bonjour le discours culpabilisant pour celles et ceux qui n’y parviennent pas !! Et ils sont nombreux…
J’aurais plutôt envie de reconsidérer cette notion de choix de vie sous un angle plus en phase avec une certaine forme d’écologie de soi.

Imaginez que vous fassiez une sorte de zoom arrière pour prendre de la hauteur et voir votre chemin de vie dans son intégralité (un peu comme un travelling arrière au cinéma); de l’instant (ou de la période) où vous avez débuté votre chemin jusqu’à votre point actuel. Vous pouvez alors observer votre propre image de l’époque. Vous trouvez probablement que cette personne vous ressemble quand même un peu (heureusement !!)
Je vous invite maintenant à vous donner le temps de répondre à ces quelques questions :

Comment avez-vous pris la décision de vous engager sur ce chemin ?
Quels ont été vos critères de choix ?
Qu’attendiez-vous de ce chemin ?
Que représentait-il pour vous ?
En quoi était-il important pour vous de le suivre ?
A quoi (ou à qui) étaient liées les émotions que vous ressentiez ?

Suivant le type de réponses qui vous viendra spontanément en tête, vous pourrez alors commencer à distinguer si le chemin de vie sur lequel vous vous êtes engagé, voilà quelques années, est de votre simple et unique fait ou bien si d’autres personnes apparaissent dans le paysage de vos pensées.

Ces mêmes personnes ayant un lien de près ou de loin avec votre décision.

Attention, la démarche est plus facile à lire (et écrire) qu’à réaliser. Comme je le disais plus haut, nous sommes globalement très doués pour voir uniquement ce que nous voulons bien voir.

Le reste faisant partie des fantômes du placard. Et comme, en général, les fantômes font peur…bref, vous voyez peut-être où je veux en venir.

Quoi qu’il en soit, s’il n’y a qu’une seule chose à retenir de ce petit exercice, c’est qu’il n’y a pas de mauvaises réponses. Un peu comme à l’école des fans à l’époque; “tout le monde a gagné” :-) .

En effet, que vous ayez pris la décision de suivre ce chemin en fonction de vos propres critères ou en fonction de ceux venant d’ailleurs (mais que vous croyez quand même venir de vous) ou d’un mélange des deux, vous avez pris la meilleure décision qu’il soit… pour vous… à ce moment précis de votre vie.

Quelque chose en vous, souhaitant votre bien, répondant à un un besoin fondamental du moment, vous a conduit à prendre cette décision. Et ce quelque chose se nomme l’intention positive.

D’ailleurs, à bien y réfléchir, si vous avez continué sur ce chemin jusqu’ici, c’est que vous y avez trouvé quelque chose qui vous convienne, d’une manière ou d’une autre, n’est-ce pas ?

C’est ce que les psy appellent “le bénéfice secondaire”.

Donc, partant de ce constat, je vous invite à faire preuve d’un peu de tolérance vis-à-vis de vous-même.

Les regrets et l’auto-flagellation sont deux gros boulets empêchant d’avancer sur votre chemin de vie. De toutes façons, il est toujours temps de réagir; il n’est jamais trop tard pour prendre une direction qui n’appartienne qu’à vous, en fonction de vos besoins, valeurs, aspirations personnelles, etc.

Les années passant, vous vous êtes peut-être aperçu que ce fameux chemin que vous avez pris ne vous convenait plus.

Vous aimeriez prendre une autre direction. Le problème, c’est que certains éléments s’étant greffés à votre sac à dos vous ont considérablement alourdi et pèsent lourd dans la décision de quitter ce chemin pour en prendre un autre, le votre en l’occurrence.

Ces éléments peuvent être de tout ordre :

Enfants
Crédits
Salaire confortable
Zone de confort
Habitudes et rituels
Engagements familiaux
Fantômes du placard
etc.


Si on ajoute à ça les nombreuses croyances limitantes issues de ces mêmes fantômes du placard, vous obtenez un état pas très glamour, mélange de frustration, de mal-être diffus et de sensation de stagnation dans une situation qui ne vous convient plus. Un peu comme si vous étiez empêtré dans des sables mouvants.

Voici par exemple quelques signes montrant que le chemin que vous suivez n’est pas véritablement le vôtre :

Quand certains aspects du chemin viennent heurter votre Moi profond (décisions prises, propos tenus, valeurs affichées, etc.)

Quand vous mettez de côté certains de vos besoins fondamentaux pour continuer à avancer sur ce chemin (besoins physiques, psychologiques, relationnels)
Quand un grand nombre d’éléments du chemin ressemblent beaucoup plus à celui ou celle qui vous accompagne sur ce chemin, qu’à vous (style de vie, habitudes, goûts, choix, etc.)

Quand l’idée de quitter le chemin ne génère plus d’émotions négatives (peur, tristesse, colère, dégoût) ou de sentiments négatifs (regrets, nostalgie, amertume, etc.)

Quand l’idée de vous engager sur un nouveau chemin vous rend plutôt enthousiaste, joyeux(se), serein(e), fier(e) ou curieux(se).
Bref, quand c’est l’heure… c’est l’heure.

Je vous laisse sur cette pensée de l’écrivain Paul Carvel, que je ressors un peu à toutes les sauces avec certains clients ayant choisi d’être accompagnés sur cette thématique :

La vie est une seule route derrière nous, mais une multitude devant nous

http://www.leblogdesrapportshumains.fr/suivre-son-propre-chemin/


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 1 Sep 2015 - 13:51

Salut Nath Smile

Tu cherches ton chemin ? ou à en changer ?

En tout cas, merci pour ton partage Smile . J'avais besoin de cela.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 1 Sep 2015 - 14:06

Je sais d'où je viens, je sais où je vais aller, et je suis mon chemin Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mer 2 Sep 2015 - 23:17

http://www.courrierinternational.com/une/pologne-allemagne-quy-t-il-dautre-dans-le-train-nazi-rempli-dor

“Le train secret [bourré] d’or de Hitler”, titre le tabloïd Bild ce lundi 31 août, après que le gouvernement polonais a confirmé le 28 août “à 99 %” la véracité des propos de deux citoyens, l’un polonais et l’autre allemand, sur leur découverte : un train blindé chargé d’or, retrouvé dans un tunnel souterrain entre Wroclaw et la frontière tchèque.

Il pourrait s’agir, précise Bild, d’un train parti de Wroclaw peu avant la fin de la guerre, sous la pression de l’avancée de l’Armée rouge, avec cinquante caisses à bord – dont le contenu fait l’objet de supputations : “Qu’y a-t-il d’autre dans le train d’Hitler ?” s’interroge le tabloïd.

Selon Bild, “c’est un vieux monsieur sur son lit de mort qui aurait révélé la cachette aux deux chercheurs d’or”. Ceux-ci exigent 10 % de la valeur de la cargaison et ont chargé un avocat de les représenter.

“La question sera délicate, conclut Bild, car il pourrait s’agir de trésors spoliés ayant appartenu entre autre aux Juifs déportés.”

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Jeu 3 Sep 2015 - 12:59

http://alteretego.canalblog.com/

04 août 2015
Les envahisseurs

Ils arrivent discrètement, poliment, comme n'importe quel inconnu. Ils s'immiscent aimablement dans la conversation et présentent ce qui les préoccupe. On les accueille, on les écoute, on essaie de répondre à leurs questions, on leur fait part de notre expérience.

Les voilà satisfaits de trouver un auditoire attentif. Alors rapidement ils se sentent à l'aise. Et puis, tant qu'à faire, ils les prennent, leurs aises, et de plus en plus de place avec. Tant et si bien qu’irrésistiblement tout en vient à tourner autour d'eux. Ils alimentent sans cesse les échanges, abondamment. Omniprésents, ils ouvrent en grand les vannes de ce qui apparaît peu à peu comme une obsession. Face aux avis divergents ils balancent leur sauce jusqu'à indigestion, en la chargeant bien de CARACTÈRES GRAS, pour s'assurer qu'on les entende comme ils l'entendent. Car, c'est certain, ils ont raison !

Alors on commence à leur faire remarquer que c'est bon, on a compris, inutile de toujours revenir avec le même discours. Oh la, l'envahisseur se fâche : c'est qu'il est quand même libre de s'exprimer ! Son point de vue en vaut bien un autre et mérite donc d'être entendu ! Et encore plus s'il déplaît, car il ne se laisse pas avoir par la bien-pensance et le politiquement correct, lui !

On le prévient gentiment que ces vociférations commencent à être lassantes. Que le dialogue est devenu impossible. Certains convives commencent à refuser d'alimenter son discours, tandis que lui se saisit de chaque élément nouveau pour revenir à son idée fixe.

Il dérange ? L'envahisseur n'en a cure : maintenant qu'il est dans la place, il ne la quittera plus. Il bouffe l'espace, il marche sur les autres, les prend à partie. Il accapare tout. Ce n'est plus un espace commun, c'est son espace, son histoire, et il entend bien mener les pseudo-débats à sa guise. D'ailleurs il pose les questions et y répond lui-même, ça simplifie la discussion. Ergotant sur des détails, il somme les autres de lui répondre !

On n'est plus dans l'échange de fond : on est passé à une opposition de points de vue sur la forme et la légitimité de chacun. L'envahisseur ne comprend pas qu'il est entré dans un univers qui existait avant lui et qu'on ne le laissera pas venir perturber l'équilibre des lieux. On y prônait plutôt la bienveillance, l'amour d'autrui, mais lui estime que la haine a tout autant droit de cité. Au nom d'un équilibre des forces, sans doute...

Et il la crache sa haine, il la vomit. Il ne se contrôle plus : « Qu'ils crèvent ! », éructe t-il. C'est très violent. Liberté de parole ? Mais jusqu'où ?

Alors l'hôte des lieux, qui essaie d'accueillir chacun quel que soit son point de vue et son mode d'expression, estime que ça va trop loin. Que cet individu qui gesticule tant, qui monopolise l'attention, qui indispose les autres, les juge et les caractérise, qui use et abuse de propos haineux, n'est plus le bienvenu. L'envahisseur est prié de s'adapter aux règles de la maison, faute de quoi il n'aura plus droit à la parole.

Privé de micro ! Réduit au silence !



Et c'est ainsi que ce blog, de temps en temps, passe sous le contrôle tout à fait arbitraire du maître de céans : modération des commentaires jusqu'à nouvel ordre.

09 août 2015
Indélicatesse

Il suffit parfois d'un seul mot, rencontré au moment opportun, pour déclencher une prise de conscience.

Aujourd'hui c'est délicatesse...


Ce mot m'a délicatement percuté, à un moment où j'ai mis en place un moyen de protéger ce blog d'un envahisseur particulièrement indélicat.

Je n'aime pas l'idée de restreindre la liberté d'expression, par principe, mais j'aime encore moins... l'indélicatesse.

Cette façon de se comporter sans se soucier de l'autre me heurte, me fait violence, et peut déclencher chez moi, en retour, des attitudes que je n'aime pas avoir [quoique...].

Oui, car l'indélicatesse d'autrui peut me rendre indélicat ! Parce qu'elle m'agace, elle peut me rendre sarcastique [hyerk hyerk...]... ce qui peut être fâcheux.

Je cite Célestine : « La délicatesse, c'est rechercher un certain raffinement des choses, une élégance de l'être, c'est trouver les mots pour ne pas blesser, c'est une manière délicieuse et subtile de faire sentir aux autres combien ils sont importants ».

Autrement dit, c'est avoir de la considération pour l'autre et le percevoir comme un être aussi sensible que soi [ce qui n'est pas forcément évident]. Cela n'empêchera pas que des maladresses, malentendus et incompréhensions se produisent, parce que les sensibilités sont éminemment variables et imprévisibles, mais pourra éviter que celles-ci prennent de l'ampleur.

Entre personnes soucieuses de délicatesse, suffisamment humbles pour reconnaître leur pouvoir vulnérant et leur propre vulnérabilité, un dialogue sain devrait permettre de rapidement tout arranger.

On sait que les malentendus naissent souvent de sensibilités exacerbées, qu'il suffit d'écouter et de prendre en compte pour les voir s'évaporer. Ce peut même être l'occasion de mieux se comprendre et mieux s'apprécier !

Hélas cette vision d'un dialogue apaisant est probablement un peu trop idéale et la réalité peut se révèler nettement plus décevante.

C'est bien connu, et ceux qui ne veulent pas s'embêter avec ces histoires de sensibilité d'autrui le répètent à l'envi : « on n'est pas dans le monde des Bisounours ! ». Et vlan, prends ça dans les dents !

La délicatesse, la bienveillance, la douceur... ça peut vite paraître mièvre, voire carrément naïf. Du moins quand ça concerne les autres.

Chaque jour, dans mon métier, je suis confronté à la rudesse de quelques uns, prompts à défendre leurs intérêts, leurs "droits", leur liberté égoïste. Adeptes du "chacun pour soi" en ce qui les concerne, ils fustigent sans sourciller les attitudes de ceux qui "se donnent tous les droits".

J'entends énoncer sans beaucoup de délicatesse des formules de rejet de la différence, des appels à la sanction, à une "tolérance zéro", à "arrêter d'être à l'écoute" [authentique !].

Bien qu'elle me heurte je tolère généralement cette libre expression, que je vois comme une soupape d'évacuation. Là encore j'essaie de passer par l'humour et la caricature pour tenter de faire comprendre la bêtise des propos.

Il m'arrive cependant d'exploser - sans délicatesse - devant tant d'incohérences et de repli sur soi. Lorsque je constate que l'égoïsme l'emporte sur la bienveillance, je peux en venir à faire preuve de fermeté en rappelant le cadre de notre mission. Voire, en dernier recours, à user de mon autorité puisque j'ai la chance de pouvoir défendre légitimement un principe de bienveillance à l'égard des personnes accompagnées.

Il en va un peu de même sur ce blog, quand - rarement - certains propos manquent de délicatesse : j'en appelle alors à la bienveillance et au respect des sensibilités de chacun [et en particulier la mienne].

Mais si ce n'est pas entendu - et parce qu'ici je ne suis détenteur d'aucune autorité - je peux en arriver à faire usage de mon pouvoir autocratique de modération, de censure, voire d'exclusion. Ce n'est pas très délicat, j'en conviens, mais à mes yeux nécessaire pour conserver "l'esprit" de ce blog.

Et tant pis si ça vexe que je rappelle [sans assez de délicatesse ?] qu'il y a au moins une limite à la libre expression dans un espace privé ouvert : la capacité de l'accueillant à l'endurer.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Ven 4 Sep 2015 - 23:03

Re: Choses diverses et variées que vous voulez

Aimant a écrit:

Citations de Sun Tzu :

Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie.

Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre

L’invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l’attaque.

Celui qui se défend montre que sa force est inadéquate, celui qui attaque qu’elle est abondante.

Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril.

Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite.

Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Sam 5 Sep 2015 - 10:25

http://www.love-communication.fr/concevoir-un-retro-planning-a76405723

LOL

Le surdoué ne sait pas s'expliquer. ni comment il est arrivé à cette déduction. Il planait ?

Doit il alors rétro planner ? pour pouvoir s'expliquer ?

Bon le temps qu'il bloque sur le mot "rétro" (d'abord je plane pas et je suis retro si je veux de toute façon le monde moderne, et bla bla tout ça ...... )

Mais c'est élaimantaire, mon cher Watt Sonne Wink

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Sam 5 Sep 2015 - 20:49

Alors ça c'est intéressant, très intéressant, surprenant, étonnant, enrichissant et cela donne matières à beaucoup de réflexions.

Chouette chouette Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Dim 6 Sep 2015 - 12:31

Nath a écrit:Alors ça c'est intéressant, très intéressant, surprenant, étonnant, enrichissant et cela donne matières à beaucoup de réflexions.

Chouette chouette Smile

Chouette chouette Smile
et ça me change du y bout avec sa réflexion du fond du trou....

il semble donc y avoir un tunnel et de l'air au bout. je vais peut être m'engager sur une voie où je me laisserais ferrée Wink

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Lun 7 Sep 2015 - 10:43

Les adultes surdoués – comparaison des ouvrages sur le sujet (partie 1)


AZLYGHT ♦ 2 NOVEMBRE 2013 ♦

Partie 1 : présentation des ouvrages et considérations scientifiques et sémantiques
Partie 2 : caractéristiques des surdoué-e-s
Partie 3 : quel ouvrage choisir ?

Entre 2008 et 2012 sont parus au moins quatre ouvrages vulgarisateurs sur les « adultes surdoués »[1]. C’est un sujet qui m’intéresse, je me suis donc précipitée dessus lors de leur parution en librairie. Mais en bonne perfectionniste, j’étais ennuyée : comment en lire un sans les lire tous, de peur de manquer un élément important ? D’un autre côté, est-ce vraiment utile de lire ces quatre ouvrages pour comprendre ce dont il est question ? Pour éviter à quelqu’un d’autre cet effroyable dilemme, j’ai décidé d’établir une petite comparaison de ces quatre ouvrages, afin d’y voir plus clair :

– Siaud-Facchin Jeanne, Trop intelligent pour être heureux ? – l’adulte surdoué, Odile Jacob, 2008 (1)
– de Kermadec Monique, L’adulte surdoué – apprendre à faire simple quand on est compliqué, Albin Michel, 2011 (2)
– Petitcollin Christel, Je pense trop – comment canaliser ce mental envahissant, Guy Trédaniel Editeur, 2012 (3)
– Bost Cécile, Différence & souffrance de l’adulte surdoué, Vuibert pratique, 2011 (4)

Surdoué1

Ces quatre ouvrages ont été écrits par des femmes, les trois premières sont psychologues et la dernière est une adulte surdouée. Leurs livres se basent sur les témoignages de patients pour les premières, et sur les témoignages de chatteurs et l’expérience propre de l’auteur pour la seconde.

1. Présentation de ces ouvrages

Ces ouvrages ont tous un point commun, comme l’indique trois des quatre titres : ils parlent explicitement « d’adultes surdoués ». Je pense trop (3) est le seul à déroger à cette règle : tant le titre que le résumé en quatrième de couverture évitent le terme « surdoué » par des euphémismes : « mental envahissant ; être intelligent ; cerveaux surefficients ». Deux des quatre illustrations font référence au cerveau (2 et 3), les deux autres à la « tête » : ces ouvrages présentent donc le fait d’être surdoué comme quelque chose « dans le crâne ».

Sans surprise, si le livre écrit par Cécile Bost (4) est présenté simplement comme une description de ce qu’est l’adulte surdoué (4ème de couverture : « écrit de l’intérieur, cet ouvrage offre un regard nouveau sur le sujet des adultes surdoués et sur leurs ressentis »), les ouvrages écrits par les trois psychologues se posent en guides pratiques : il s’agit de « de se sentir mieux avec soi et avec les autres, pour se réaliser enfin » (1), d’obtenir les « clés nécessaires pour réapprendre à s’estimer, se construire, trouver l’âme soeur, s’épanouir enfin dans la plénitude de leurs talents et de leur extraordinaire personnalité » (2) ou d’assimiler des « cours de mécanique et de pilotage de ces cerveaux surefficients » (3).

Si on se penche sur les tables des matières, on peut remarquer que ces livres ont des constructions assez similaires, même si le niveau de détails (ou les éléments sur lesquels il est mis l’accent) différent. Ces ouvrages commencent par expliquer pourquoi ils sont intéressants, ce qui est toujours stratégique : ils soulignent ainsi la singularité des adultes surdoués par rapport au reste de la population « normale » (aussi baptisés « normo-pensants » (3), terme que personnellement je trouve

plein de saveur, ou mieux, « neuro-standard » (4)) et leur singularité par rapport aux enfants surdoués (ou enfants précoces), et en profitent généralement pour brosser à grand trait un portrait de l’adulte surdoué. Après quelques considérations sur les termes à employer (voir 2.1), ces ouvrages s’attachent à défaire les mythes qui entourent le terme « surdoué » et les tests de QI, en expliquant la façon dont ils sont construits, leurs apports et leurs limites. Ils s’intéressent ensuite au fonctionnement de la pensée et/ou du cerveau des surdoués.

Vient enfin le moment que nous attendions tous, la description des caractéristiques des surdoués. Dans un dernier temps vient le volet « conseils » : qu’il s’agisse de convaincre les adultes qui se reconnaitraient dans les descriptions de faire le test (parce que savoir c’est toujours mieux), d’entamer une thérapie, ou plus modestement de leurs donner quelques conseils pour se sentir mieux (ou quelques conseils à leur entourage,

puisque bien que l’objectif de ces ouvrages soient en premier lieu que des adultes en souffrance se reconnaissent comme adultes surdoués et interprètent leur malaise par ce prisme, ils se destinent en général également au commun des mortels ou à des thérapeutes, afin qu’ils apprennent à identifier les adultes dans cette situation et à se comporter avec eux en conséquences).

L’ouvrage de Siaud-Facchin (1) est le plus long, et le plus complet : le sommaire à rallonge va des tests de QI aux conseils pour aller bien en tant qu’adulte surdoué, en passant par l’énumération la plus exhaustive des quatre ouvrages des caractéristiques  de la personnalité des adultes surdoués, les enfants précoces, les femmes surdouées, la formation d’un couple quand on est surdoué…

c’est également le livre qui a le ton le plus positif : l’auteur semble assez attendrie par son objet, et elle met davantage l’accent que les autres sur les avantages qu’on peut tirer d’un cerveau surdoué. Le ton est également davantage vulgarisateur, sans être simpliste pour autant.

Le livre de de Kermadec (2) est un livre de psychologue, et elle le fait sentir[2] : elle ne s’attarde pas à des considérations bassement matérielles comme la description du fonctionnement de la pensée ou du cerveau, ni même sur la description de ce qu’est un adulte surdoué, pour aller au plus vite vers le nerf de sa guerre : le faux self.

En feuilletant son ouvrage, on a vraiment le sentiment que ce qui fait la spécificité d’une personne surdouée, et l’origine de tous ses maux, c’est que cette personne ne parvient pas à être elle-même (enfin, c’est également ce que prétendent 90% des guides pratiques). Elle détaille longuement des conseils pour « transformer ses faiblesses en force » mais surtout consulter un thérapeute, seul véritable salut possible (les chapitres 5 et 6 s’intitulent quand même respectivement « les raisons de consulter » et « les bénéfices d’une thérapie », même si ladite thérapie est finalement peu évoquée au sein de ces chapitres).

Cet opuscule met également davantage l’accent sur le surdoué comme un être socialement inadapté que sur le fonctionnement de son intériorité (personnalité, fonctionnement de la pensée).

Christel Petitcollin (3) semble elle aussi assez fascinée par son objet (notamment dans un passage surréaliste où elle met en garde les gentils surefficients qui sont tous pleins d’amour à revendre contre les méchants méchants manipulateurs qui eux sont tous vides et qui veulent les manger… j’exagère à peine).

Comme l’indique le titre, elle pense les surdoués en termes de « trop » ou « d’hyper », qu’elle lie directement à un fonctionnement particulier du cerveau (passage particulièrement intéressant).

Elle dresse une typologie relativement bien construite de « l’organisation mentale » (chapitre 1) et de la « personnalité » (chapitre 2) des personnes surdouées (là où Siaud-Facchin (1) part un peu dans tous les sens). C’est également l’ouvrage qui donne les conseils les plus concrets, en s’appuyant par exemple sur des exercices de type programmation neuro-linguistiques ou des conseils diététiques (pour avoir un sommeil paisible, une denrée rare), et pas de simples recommandations bouleversantes comme « apprendre le goût du bonheur » (2).

Cécile Bost (4) diffère nettement par le ton qu’elle emploie dans son ouvrage : comme l’indique le titre (« souffrance »), il est misérabiliste. Être surdoué, c’est vraiment pas terrible, et elle s’attache à le démontrer (notamment en mettant l’accent sur les risques auxquels les personnes surdouées sont particulièrement vulnérables, comme les comportements addictifs à des drogues ou des comportements dangereux, la dépression, le suicide…).

Elle lie intimement la spécificité neurophysiologique des personnes surdouées à un fonctionnement particulier de la pensée, et ce fonctionnement à une personnalité particulière (caractérisée par sa sensibilité). Là où Siaud-Facchin (1) décrit des traits de personnalités à la chaine et Petitcollin (2) sépare dans sa description le fonctionnement de la pensée et la personnalité, Brost se centre sur le fonctionnement de la pensée et les ressentis, y compris dans leur dimension corporelle. C’est également l’ouvrage le plus illustratif, qui fait le plus appel à des témoignages pour appuyer chacune de ses affirmations.

Voilà donc, à grands traits, l’esprit de ces ouvrages. A présent, je vais m’intéresser aux discours que ces ouvrages mobilisent pour être considérés comme des ouvrages « sérieux » par les lecteurs.

2. Considérations scientifiques et sémantiques

Comme le souligne systématiquement chacune des auteurs, le terme « surdoué » (ou de « QI ») est souvent mal compris et lié à des prénotions fausses. Il s’agit donc de défaire le mythe selon lequel le surdoué, c’est un génie qui éblouit (ou rabaisse) autrui par son intelligence supérieure. Pour ce faire, de nombreuses sources sont mobilisées : l’histoire et la construction des tests de QI, les études concernant le fonctionnement du cerveau, des neurones…

  2.1   Comment les appeler ?

Les quatre livres sur les adultes surdoués critiquent le terme même de surdoué[3]. Ce terme est trompeur pour deux raisons : d’une part, il suggère que les personnes dans cette situation sont plus que les autres (alors qu’il s’agit d’une différence d’intelligence qualitative plus que quantitative) et d’autre part parce qu’il fait prétentieux (Cécile Brost (4) le rapproche même de l’idéologie nazie). Il suscite donc des résistances des personnes qui ne sont pas sensibilisés à cette cause, et même des problèmes d’identification pour les personnes dans cette situation puisque ces personnes sont parfois en échec scolaire ou professionnel ou simplement voient leurs limites et leurs faiblesses avec une grande acuité.

Les termes « intellectuellement précoce », « HP » (haut potentiel) ou « précoce » sont également rejetés, dans la mesure où ils suggèrent que les enfants dans cette situation sont simplement un peu en avance par rapport aux autres et que l’écart se réduira avec le temps/à l’âge adulte, négligeant que ces personnes présentent également des particularités à l’âge adulte (sans compter qu’il n’est pas très réjouissant de se dire qu’on a eu un haut potentiel pendant l’enfance et qu’on ne l’a pas réalisé à l’âge adulte).

Enfin, le terme « HQI » (pour « haut QI ») est mentionné, mais vu les résistances que soulignent la notion de QI, il n’a rien de stratégique (sans compter que l’intelligence n’est pas un nombre, etc.).

A partir de là, chacune y va de sa petite chapelle. Siaud-Facchin (1) a un faible pour le terme « zèbre », suggéré par un de ses jeunes patients : c’est le seul équidé que les humains n’ont pas apprivoisés, il se distingue des autres par sa robe (mais il parvient à se fondre dans le paysage grâce à ses rayures),

il a besoin des autres pour vivre et prend soin de ses petits. Christel Petitcollin (3) approuve ce terme, mais selon elle il manque dans ce terme l’aspect chien (pour sa fidélité, la loyauté, le dévouement, l’attachement), chat (pour sa délicatesse, l’acuité de leurs sens ou sa susceptibilité), chameau (pour son endurance) et hamster (qui tourne en rond à toute vitesse dans sa roue). Personnellement,

j’ai tendance à penser que quand ça tourne à l’animalerie, il est temps d’arrêter. Elle évoque également quelques termes qu’elle a envisagé (ADSL, haut débit, spidermind) ou qui plaisent aux patients (comme « surefficience mentale » ou « cerveau droit dominant ») mais elle leur préfère (heureusement) le terme de « surefficience mentale », qui symbolise bien l’état d’effervescence mentale que ressentent les personnes qui « pensent trop ».

Cécile Bost (4) quant à elle parle de « polymathe »[4] (mais « ce mot ne fait pas vraiment rêver », sans compter que le fait d’être surdoué n’est pas du tout lié aux connaissances possédées) ou « absurdoué » (car « il y a quelque chose d’absurde dans le surdon »). En pratique, Siaud-Facchin (1), de Kermadec (2) et Bost (4) écrivent « surdoué » ou « adulte surdoué » dans leurs développements, et Petitcollin (3) « surefficients » ou « surefficients mentaux ».

De façon secondaire par rapport à ces considérations sémantiques, ces auteurs tentent également de défaire les mythes qui entourent l’idée de « surdoué », tant pour que les personnes surefficientes puissent se reconnaitre dans ce portrait (or, les quatre ouvrages soulignent que ces personnes ont souvent une faible estime de soi) que pour édifier le lecteur à ce sujet.

Notamment, elles soulignent qu’il n’y a pas de lien systématique entre surdon et réussite (professionnelle ou scolaire), ou que le surdoué n’est ni omniscient, ni performant dans tous les domaines. Et bien que les personnes appartenant à des milieux sociaux favorisés ou les hommes sont plus susceptibles d’être détectés et/ou de réussir les tests, on trouve des personnes surefficientes dans tous les milieux sociaux et des deux sexes.

2.2   La construction des tests de QI

Toujours dans cette optique de déconstruire les mythes autour des personnes surefficientes et des tests de QI, toutes les auteurs évoquent l’origine historique des tests de QI (détecter les personnes « en retard » plutôt que celles qui sont en avance), la façon dont il est calculé (par rapport à une norme statistique afin de répartir la population selon une distribution gaussienne et non de manière absolue), les différents tests et les différents quotients dont le QI est la synthèse… Elles soulignent également les limites de ces tests. Tout d’abord, ils dépendent grandement des conditions de l’évaluation (comme tous les tests) et les personnes surefficientes étant facilement stressées, il est possible que les scores obtenus soient très en-deçà de leurs possibilités, et ce d’autant que certaines épreuves se font en temps limité. Les résultats peuvent être affectés par l’anxiété, la dépression…

De plus, l’étalonnage est réalisé à partir d’une population ayant un même référentiel culturel : les personnes immigrées ou appartenant à un milieu social défavorisé sont moins susceptibles de connaitre les références culturelles qui font partie des tests de mémoire par exemple. Plus largement, ces tests rappellent des épreuves de type scolaire, or l’école a pu être pour certaines personnes un traumatisme. Certains handicaps ou même simplement le fait d’être « cerveau droit dominant » plutôt que « cerveau gauche » peuvent également avoir un impact négatif sur les résultats, notamment les troubles en dys- (comme la dyslexie). Enfin, l’hétérogénéité entre des échelles (par exemple, avoir de très bons scores en intelligence verbale mais mauvais en raisonnement logico-mathématique) peuvent rendre la synthèse (et donc le calcul du score de QI) difficile (1).

De plus, ces auteurs (notamment 1 et 4) soulignent qu’il y a plusieurs sortes d’intelligences, et qu’elles ne sont pas toutes prises en compte par le test de QI : émotionnelle, musicale, sociale… Ainsi, comme l’écrit Siaud-Facchin, le résultat d’un test de QI est moins un diagnostic qu’un indice qui oriente le diagnostic (1), qui doit être pris en compte dans une démarche plus globale (4). Bost (4) reprend une typologie des différentes intelligences, et parle des « hyperexcitabilités ».

 2.3   Le fonctionnement du cerveau des surdoués

Trois des quatre auteurs relient le fait d’être surdoué à des dispositions cérébrales particulières : selon Cécile Bost, « le surdon est une réalité neurophysiologique » (4).

D’une part, les personnes surdouées auraient une architecture cellulaire cérébrale différente, un traitement de l’information différent (mobilisant plus de zones du cerveau simultanément), leurs structure neuronale serait plus dense, leur matière blanche se constituerait plus vite et serait plus dense également, les embryons seraient exposés à un excès de testostérone pendant la gestation, l’activité électrique cérébrale serait plus intense, le cerveau consommerait moins de glucose (4)…

Il y aurait également une plus grande interaction entre les hémisphères (4). Le cerveau des surefficients serait hyperactif par rapport à la normale, la vitesse de transmission de l’information serait plus grande (1). Par ailleurs, leur amygdale[5] serait particulièrement sensible et aurait un seuil de réactivité très bas (c’est-à-dire que les surdoués paniquent rapidement, ils sont constamment sur le qui-vive et perdent facilement leurs moyens) (1, 3 et 4).

Cécile Bost souligne que ce fonctionnement cérébral particulier a des coûts : les surdoués seraient davantage exposés que la moyenne à l’épilepsie, des maladies auto-immunes et des troubles psychiatriques (4).

D’autre part, les surefficients seraient majoritairement « cerveau droit » (leur hémisphère droit serait dominant) dans une population majoritairement « cerveau gauche » (qui représenteraient 70 à 85% de la population) (3). Les personnes « cerveaux droits » ont notamment un traitement global et en image des informations, une capacité de traitement simultané d’un grand nombre de données, un fonctionnement analogique par associations d’idées, une intelligence intuitive, de la créativité, une pensée divergente (« outside the box »), une pensée intuitive et une forte implication émotionnelle (1).

Les auteurs de ces livres tendent donc de donner une image nuancée de ce qu’est être un adulte surdoué, en soulignant d’une part que cela ne signifie pas être plus intelligent mais avoir une intelligence différente (« cerveau droit ») et d’autre part que ce diagnostic n’est pas lié exclusivement lié à un score à un test de QI (qui comporte des biais, comme tous les tests) mais à un fonctionnement de la pensée et des traits de personnalités particuliers, qui constituent le cœur de l’argumentaire de ces livres.

[1] Nul doute que les psychologues qui avaient écrits des ouvrages sur les enfants surdoués avaient désormais à disposition un vivier de patients désormais adultes pour pouvoir écrire la suite.

[2] Par la mobilisation d’études de psychologie sur les adultes surdoués, d’une interprétation des difficultés des surdoués par l’utilisation d’un concept psychologique (faux self/vrai self) et par l’insistance sur le besoin de thérapie de ces individus.

[3] Et ses avatars : douance (qualifié par de Kermadec(2) de « barbarisme à la mode »), surdouance, doué, surdon

[4] Qui a des connaissances variées et approfondies

[5] Glande cérébrale qui met le corps en alerte dans les situations d’agression physique ou psychologique

3. Ce qu’est un-e surdoué-e

Le principal objectif de ces livres est de faire regagner aux adultes surdoués qui s’ignorent le droit chemin de l’auto-identification à cette catégorie de personnes, et éventuellement de permettre à ceux qui le savaient déjà de mieux gérer leurs différences et aux « normo-pensants » de comprendre ce que sont ces créatures étranges et mystérieuses que sont les surdoué-e-s. ils s’attardent donc forcément longuement sur la description des caractéristiques psychiques et émotionnelles de ces personnes[1].

    3.1  Pensée divergente

La principale caractéristique qui différencierait les personnes surdouées des « normo-pensants », c’est le fonctionnement de leur pensée : ils penseraient beaucoup plus vite que la majorité de la population (d’où le « je pense trop » du titre du livre de Christel Petitcollin (3), subtile), en arborescence et divergente. Là où Siaud-Facchin (1) et de Kermadec (2) s’intéressent plutôt à la dimension affective et sociale de la personnalité des personnes surdouées, Petitcollin (3) et Bost (4) en font le cœur de leur démonstration. Plus explicitement, les surdoué-e-s pensent en « feu d’artifice » : « une idée en fait faillir 10, qui à leur tour en font jaillir 10 nouvelles, fonctionnant par association d’idées, dans un foisonnement infini. […] Là où la pensée séquentielle enchaine une idée après l’autre de façon linéaire, cette pensée explore simultanément et parallèlement de nombreuses pistes de réflexion. […] Le travail est extrêmement rapide, au point que la solution semble s’imposer d’elle-même » (3, p.66-67). Cécile Bost l’associe à une pensée divergente, « outside the box » pour reprendre l’expression consacrée, qui permet de « faire apparaitre de nouvelles perspectives, de nouvelles solutions, faire émerger une idée géniale ou révolutionnaire » (4, p.106). Mais pas de pression.

Cette pensée serait un peu le couteau suisse mental, très utile dans certains milieux (création artistique, recherche, création d’entreprise) et elle permet grosso modo d’innover (2, p.38), de voir les choses sous un angle différent par une prise en compte du contexte global, de faire des liens entre des éléments en apparence sans rapport. Cependant, elle présente évidemment des inconvénients, de plusieurs ordres.

Tout d’abord, le surdoué perd facilement le fil : il se laisse entrainer d’une pensée à l’autre et commence soudain à réfléchir avec un problème passionnant mais qui n’a aucun rapport avec la problématique initiale qu’il devait résoudre ou le thème de la discussion[2], ou plus embêtant, vers des pensées/souvenirs négatifs qui lui font dégringoler le thermomètre émotionnel. Résultats, le surdoué se disperse dans son travail ou ne se concentre pas suffisamment pour retenir les informations (lors de l’apprentissage « par cœur » notamment[3]). En effet, les neurones exigeants du surefficient ne se satisfont pas de la facilité et de la médiocrité, qui les incitent plutôt à « décrocher » : ces cerveaux ont besoin de complexité pour fonctionner correctement[4] (3, 4), sinon il sombre dans l’ennui[5] (3).

Cette activité cérébrale rapide et permanente a également pour corolaire l’incapacité des surdoués à s’arrêter de penser, ou du moins à en ralentir l’emballement (3). Cela peut avoir pour conséquence une fatigabilité plus grande que la plupart des gens[6], ou au contraire un excès d’énergie mentale (mais pas physique) en fin de journée si le surdoué n’a pas donné assez de grain à moudre à son cerveau. Notamment, cela peut induire des problèmes de sommeil : le cerveau des surdoués refuse de s’éteindre, de lâcher prise, alors même que le corps est trop fatigué pour faire autre chose que rester allongé sans rien faire (3).

De même, il est difficile pour un surdoué de répondre simplement à un certain nombre de questions, parce qu’un grand nombre d’informations et d’éléments de réponses se chevauchent dans son esprit sans qu’il ait le temps de les organiser et les hiérarchiser. Du coup, soit il bafouille, soit il parle à toute vitesse, soit il donne l’impression de répondre totalement à côté de la plaque (3, 4).

Toujours dans le volet « handicap social », ce mode de pensée va tellement vite que le surdoué ne peut pas toujours prendre conscience des étapes d’un raisonnement : il n’a donc pas toujours les éléments pour en défendre les conclusions face à autrui, ce qui peut conduire à une mise en doute par autrui de leurs propos, voire au discrédit et à l’exclusion (2, 4). De plus, la capacité à prendre en compte un grand nombre d’informations en même temps leur donne une approche extrêmement nuancée d’un problème ou d’une situation, ce qui peut les amener à douter de la fiabilité desdites conclusions. Difficile d’avoir un avis tranché quand on a en tête toutes les circonstances dans lesquelles une affirmation n’est pas valable, ou un certain nombre de contre-exemple (3).

Ce sur quoi ces différents livres ne mettent pas suffisamment l’accent (à part peut-être celui de Bost (4)) ou alors euphémisé sous la formulation « curiosité insatiable », c’est le besoin d’être nourri de l’esprit de ces personnes. Ils pensent vite. Donc ils ont besoin de produire de nouvelles pensées en permanence pour ne pas ressasser et s’ennuyer. C’est particulièrement handicapant dans les conversations, le surdoué s’impatiente pendant que son interlocuteur finit son raisonnement, son exposé, sa phrase (1). Donc ils « zappent »,d’une pensée à l’autre, d’une activité à l’autre, se lancent dans de nouveaux hobbies (et s’en lassent vite), font plusieurs choses en même temps, consomment des énigmes (4)…

De plus, « ils sont préoccupés par les questions mystiques, par la recherche de vérité et la découverte d’un sens à la vie » (2). Le surdoué a besoin de comprendre, de réponses. Le problème, c’est que les réponses aux deux questions « pourquoi on vit ? » et « qu’est-ce qu’il y a après la mort ? » ne peuvent pas vraiment être tranchées. Du coup, soit cela devient un des rares grains aptes à faire mouliner le cerveau du surdoué, soit devient une pierre d’achoppement sur laquelle il bute et qui l’entraine dans des abymes de réflexion vertigineux.

Bref, être surdoué c’est fatigant : on pense à plein de choses, tout le temps, et pas comme les autres.

3.2   Hyperesthésie

La deuxième chose sur laquelle ces ouvrages mettent l’accent[7], c’est l’hyperesthésie des personnes surdouées, c’est-à-dire le fait que leurs sens soient nettement plus développés que la moyenne de la population. Petitcollin (3) souligne ainsi que ces personnes perçoivent plus de choses, tant d’un point de vue quantitatif (ils perçoivent un plus grand nombre de détails d’un environnement donné) que qualitatif (leurs sens sont plus affutés, ils perçoivent davantage les nuances).

Par exemple, un surdoué peut écouter plusieurs choses en même temps, suivre plusieurs conversations. Cependant, cette plus grande acuité va de pair avec une difficulté à discriminer (les sons, les odeurs), c’est-à-dire à ne pas prêter attention aux informations inutiles[8]. Par exemple, les personnes surdouées se fatiguent vite dans les environnements bruyants, parce qu’ils ont du mal à faire abstraction des bruits de fond. Elle va également de pair avec des risques de surréaction, comme le souligne Cécile Bost (4), qui évoque l’hypersensibilité à la lumière ou l’inconfort extrême provoqué par les étiquettes de vêtements que ressentent plusieurs de ses connaissances surdouées.

De plus, un nombre significatif de surdoués sont synesthètes (1, 3, 4). « La synesthésie est définie comme une association involontaire de plusieurs sens, ce qui veut dire que la stimulation d’un sens est perçue simultanément par un autre sens, sans que celui-ci ait été stimulé spécifiquement. […] Par exemple, un synesthète peut non seulement voir la couleur rouge, mais « l’entendre » aussi. L’origine ? Un excès de substance blanche dans le cerveau qui permet la connexion entre les différentes zones du cortex et le transfert des informations. Les surdoués semblent particulièrement concernés par cette prolifération de substance blanche et seraient très fréquemment synesthètes. » (1, p.51).

Cette acuité accrue des sens va de pair avec une hypersensibilité émotionnelle.

3.3 Hypersensibilité

L’expression qui revient à propos du fonctionnement émotionnel des surdoué-e-s est « les montagnes russes » (1, 3, 4). En effet, le cerveau droit serait celui des émotions et des affects (3). Quoi qu’il en soit, les personnes surdouées se caractérisent par l’intensité et la profondeur de leurs émotions[9], mais aussi par une hyper-réactivité émotionnelle. En somme, un rien a le pouvoir de les plonger dans les affres de l’affliction ou dans l’euphorie. Et ce d’autant que du fait de leur excellente mémoire, un détail peut les renvoyer instantanément à un souvenir porteur d’une forte charge émotionnelle. Bref, un-e surdoué-e peut brusquement avoir les larmes aux yeux, sans que son entourage ne comprenne pourquoi, puisqu’il n’a pas suivi la tempête émotionnelle sous le crâne. Et du fait de leur déficit d’inhibition latente, il est difficile pour un surdoué de ne pas se laisser entrainer dans cette tempête, de lâcher prise, de relativiser.

Cette intensité des émotions va de pair avec une grande capacité d’empathie, et une sensibilité exacerbée aux émotions ambiantes. En effet, les surdoué-e-s ressentent intuitivement les émotions des autres, ou qui chargent une atmosphère donnée, et ce d’autant que grâce à leurs sens développés, ils captent souvent des choses que les autres ne perçoivent pas (1, 2, 3).

3.4   Hyperlucidité

Les surdoués se caractériseraient donc par une « hyperlucidité » (3) ou une forme de « clairvoyance » (2). En effet, entre leur capacité à faire spontanément la synthèse d’un grand nombre d’informations, à percevoir plusieurs aspects d’une même situation, leur capacité à repérer de nombreux détails de leur environnement et à décrypter les émotions des personnes qui les entourent… ils ont la capacité d’« estimer très rapidement les gens et les situations » (4, p.91) de façon intuitive ou de « percevoir les « dissonances » entre apparences et réalité, entre ce que les « autres » laissent apparaitre et ce qu’ils sont vraiment, déceler les non-dits » (4, p.92). Résultats, « les adultes surdoués sont souvent perçus comme dotés de pouvoirs surnaturels, d’un don de double vue » (2, p.43).

Christel Petitcollin investit à fond cette idée et brode un petit portrait des surefficients en médiums, en affirmant que « la plupart des surefficients mentaux pratiquent naturellement la télépathie, sans même le savoir. Pour eux, c’est naturel de deviner l’état émotionnel des gens, de connaitre leurs attentes et leurs pensées », grâce à leur capacité à « capter l’information, à lire le langage non-verbal, à détecter le moindre changement d’intonation ou d’expression » (3, p.49). Pour elle, « de la télépathie à l’extralucidité, il n’y a qu’un pas que la plupart des surefficients mentaux ont en général franchi. Extralucide, cela veut juste dire « très lucide ». Ca n’a rien de magique. » (3, p.51).

Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer 4 pages plus loin que « les surefficients mentaux avouent vivre des expériences paranormales : télépathie, états extatiques de paix et d’amour pur, clairvoyance, sensation de communion avec la nature, prémonitions[10], et parfois plus ; capacité à percevoir les auras, à ressentir des présences occultes, à se souvenir de vies antérieures… » (3, p.55). A titre personnel, je veux bien croire la sincérité des expériences vécues par ces personnes, mais je dois avouer que le grand écart entre « ça n’a rien de magique » et « expériences paranormales » me semble légèrement audacieux.

Cette lucidité tournée vers les autres et l’environnement a pour corollaire une grande capacité à s’auto-analyser, à se remettre en question, à prendre conscience de ses propres limites…[11] En effet, le surdoué « ne compare jamais ce qu’il possède et qui lui est facile – son talent propre – avec un autre individu, surdoué ou pas, mais avec ce qu’il ne possède pas » (2, p.89). Le surdoué ne se trouve « jamais assez bien, jamais assez compétent, jamais assez performant. Quel que soit le domaine » (1, p.222).

Le surdoué porte donc un regard très aiguisé sur son environnement et sur autrui (ce qui peut provoquer une réaction de rejet de la part des gens qu’il fréquente) mais aussi sur lui-même (ce qui entame son estime de soi).

    3.5   Hyperaffectivité

Comme l’exposent longuement Petitcollin (3) et Siaud-Facchin (1), les surdoué-e-s sont régi-e-s par l’affectif : ils « pensent avec leur cœur » (1). « Les surefficients ont réellement besoin d’affection, d’encouragements, de chaleur humaine, de contact, et même de câlins, d’un climat relationnel serein et positif. Ayant un égo très faible, ils sont maladivement sensibles au jugement d’autrui, qu’ils ne savent pas relativiser et ont en permanence besoin d’être rassurés sur eux-mêmes » (3, p.41-42).

Petitcollin en déduit que les surdoué-e-s sont du coup des cibles privilégiées pour les manipulateurs, puisque « avides de relations intenses, intimes et chaleureuses, eux-mêmes maladivement sincères, les surefficients mentaux ne voient pas l’entreprise de séduction délibérée ni la flatterie calculée du manipulateur » (3, p.142). Il y aurait ainsi « une redoutable complémentarité entre les pervers narcissiques et les surefficients. Ils sont comme les deux pièces, noire et blanche, d’un même puzzle. C’est pratiquement la rencontre d’un ange et d’un démon. S’en suit un combat inégalitaire et sans merci entre le bien et le mal, la vie et la mort, entre un calculateur et un naïf.  […] Les complémentarités sont innombrables : les manipulateurs sont sournois, menteurs et malveillants.

Les surefficients sont francs, sincères à en être transparents et d’une bienveillance maladive. Les manipulateurs sont sûrs d’eux, péremptoires et accusateurs. Les surefficients doutent d’eux-mêmes, sont peu affirmés et enclin à se remettre systématiquement en cause. Pour un surefficient mental, tout le monde a un bon fond. On ne peut pas être méchant gratuitement. Dans leur monde, la haine, la jalousie, la rancœur n’existent pas. Alors, si on est méchant, c’est forcément parce qu’on est vraiment très malheureux.

Or, ce rapport de cause à effet est faux. […] Les manipulateurs sont très méchants et même cruels. Ils sont surtout très contents de l’être et ils ne sont pas du tout malheureux. La méchanceté et l’illusion de toute-puissance qu’elle donne leur procure au contraire une jouissance aiguë et enivrante.

Quand ils mentent et quand ils blessent, ils se croient très forts et très intelligents, ça les euphorise. » (3, p.143-146). « [les surefficients] ont tellement d’amour à donner et les pervers sont tellement vides. […] comme les pervers narcissiques sont sans affect, il n’y a pas de réservoir à remplir. L’amour se déverse dans le vide. » (3, p.174-175).

Je me suis permise de recopier ce long passage parce qu’il m’a beaucoup énervé, et ce d’autant que je trouve le livre plutôt bon dans l’ensemble, à l’exception notable de ce passage. Tout d’abord, ce ton condescendant-attendri me rend malade.

Si je résume, il y a les gentils bisounours qui risquent de tomber dans les griffes des méchants méchants manipulateurs, mais les surefficients sont trop naïfs pour s’en rendre compte. A la limite, je veux bien, mais pas dans un ton aussi sirupeux.

Par ailleurs, je ne comprends pas comment quelqu’un qui a l’ambition de comprendre les méandres de l’esprit humain peut se permettre d’essentialiser ainsi des personnes. « Rencontre d’un ange et d’un démon », « un combat inégalitaire et sans merci entre le bien et le mal, la vie et la mort »… Vraiment ?… Que le fait de parler de type de personnes oblige à forcer un peu le trait, je veux bien l’admettre, mais je ne vois pas comment on peut affirmer qu’il y a des bons et des méchants, ontologiquement parlant.

Soit on est dans un livre de psychologie et on explique que dans certaines situations, certaines personnes vont tenter de prendre l’ascendant sur d’autres personnes (et éventuellement on peut donner des pistes du pourquoi), ou encore qu’il existe des maladies psychiques ou neurologiques qui empêchent certaines personnes de ressentir de l’empathie et dans ce cas on écrit un passage sur les personnes psychopathes. Soit on est dans un essai de self-help médiocre et on affirme qu’il existe des gens « vides ».

Enfin, je trouve que l’affirmation de Petitcollin que les surefficients ne savent pas que la haine, la jalousie, la rancœur existent est en totale contradiction avec son constat précédent du fait que les surefficients sont hyperlucides et hyperempathiques. Que les surefficients accordent leur confiance trop facilement et qu’ils fassent preuve de cécité sélective face à une personne pour qui ils ont de l’affection, je veux bien le croire.

Mais cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas conscience que ça existe, ou qu’ils n’ont jamais ressentis de telles émotions ou été victimes de personnes qui n’ont pas fait preuve de bienveillance envers eux. Au contraire, c’est bien parce qu’il a pu leur arriver d’être blessés par des personnes désinvoltes ou mal disposées envers eux qu’ils cherchent à se protéger du monde extérieur. Alors, j’ai envie de demander : qui est le bisounours ? Les surefficients ou la psychologue fascinée par son objet d’études ?

Bref, les surdoués manquent de confiance en eux et sont donc avides d’affection et de validation extérieure, ce qui les amènent à se conformer aux attentes d’autrui, parfois au prix de leur bien-être.

    3.6 Le faux self

Les trois ouvrages écrits par des psychologues s’intéressent au « faux self » des surdoué-e-s. le faux self, c’est la personnalité qu’on adopte en société, par opposition au « moi véritable ». Siaud-Facchin ne l’évoque que brièvement et semble considérer que le diagnostic (par le biais d’un test de QI) suffira à dissiper le décalage entre le moi réel et le moi social (1). Elle souligne cependant que « un surdoué est un caméléon. Il peut jouer un registre très large : il ajuste son comportement, sa pensée, ses actes, pour les adapter au plus près des contraintes de l’environnement. D’une certaine façon, le surdoué joue avec son intelligence et sa sensibilité pour déterminer son adéquation au monde. » (1, p.156)[12].

Petitcollin développe plus longuement les mécanismes qui conduisent les surdoué-e-s à adopter un « faux self » (3). Ils ont besoin de validation, d’encouragement, or leur entourage sanctionne leurs différences. De plus, « dans notre société, on relève plus les erreurs qu’on ne valide les progrès » (3, p.110). Ajoutez à tout ça l’hypersensibilité (et l’hyper-susceptibilité) des surdoués, et vous avez des individus qui intériorisent les critiques et adaptent leur comportement dans l’espoir de les prévenir, se mettent en quatre pour satisfaire les désirs et les attentes des autres, même si cela leur en coûte ou si cela étouffe leur « vrai moi ».

De Kermadec (2) consacre à cette question un chapitre entier, en décrivant les théories de psychologie qui conceptualisent la formation du faux self, son impact sur les « adultes à fort potentiel », et ses dangers (perte de contact avec le moi profond par la négation de ses talents, la peur paralysante de prendre des risques et la recherche de l’approbation des autres).

Cependant, et sans que ces auteurs semblent percevoir la contradiction[13], ces auteurs affirment également que les surdoués peuvent paraitre froids aux yeux d’autrui, détachés, manipulateurs (alors qu’ils ont tellement besoin d’amour, comme l’écrit Petitcollin (3)), tentant de mettre de la distance entre autrui et eux-mêmes pour éviter d’être blessés.

A l’inverse, Bost n’emploie pas ce terme (et d’une façon générale évoque peu le décalage perçu par les surdoué-e-s entre le moi social et le moi réel[14]) et parle de « syndrome du falsificateur » et du « syndrome de l’imposteur » (4) sur trois pages.

Plus largement, toutes les auteurs insistent sur le sentiment de décalage que ressentent les surdoué-e-s, et qui peut les amener à se construire un faux self « en béton armé » (3).

  3.7 Sentiment de décalage

Pour toutes les raisons évoquées précédemment et pour d’autres encore, les surdoué-e-s se sentent profondément différents des autres. Ils se sentent rejetés à cause de leur hypersensibilité, leur façon de pensée différente, leur lucidité qui met autrui sur la défensive, les questions existentielles qui ne semblent préoccuper qu’eux, leur fatigue liée au flot de ses pensées et à son hyperesthésie… « Leur précocité a été vécue comme un problème par leurs parents et par leur entourage qui a tenté de les normaliser à tout prix, en les rabrouant à chaque fois que leur différence se manifestait de façon trop flagrante » (2, p.142).

De plus, les surdoué-e-s souffrent d’un décalage de rythme par rapport à autrui. La vitesse de leur pensée fait qu’ils s’ennuient et s’impatientent facilement, ils sont « en avance » (« il a abouti quand les autres démarrent, il a compris quand la formulation de la question n’est pas terminée » (1, p.160)), ils ont l’impression d’être vieux avant l’heure (1, 4). Mais il arrive aussi qu’ils soient en retard, quand ils se « déconnectent », emportés par leurs pensées, emprisonnés dans une émotion, captivés par un détail (1, 4).

Plus largement, « [leur] mode de fonctionnement, sur les versants intellectuel et affectif, [leur] donne une hypermaturité très caractéristique » (1, p.156). Leur hyperconscience de leur environnement, leur bonne mémoire et le fait qu’ils anticipent anxieusement le futur les empêche d’être dans l’instant, ils sont à cheval sur le passé, le présent et le futur quasiment en permanence (1, p.158-159, 2, p.76-77) : « pour le surdoué, être totalement dans l’instant présent, synchronisé avec ses sensations, ses émotions, en prenant le plaisir simple du moment, est une mission quasi-impossible. Le carpe diem des philosophes qui incite à profiter pleinement de ce que l’on vit dans l’ici et maintenant de la situation reste inaccessible. La méta-analyse du surdoué sur tous les moments vécus le prive de la possibilité d’être tranquillement acteur » (1, p.222).

Notamment, comme les surdoués analysent leur environnement en permanence et se laissent facilement entrainer dans des tourbillons de pensées, ils ont tendance à être légèrement anxieux, en permanence, voire carrément paranos. « Toute nouvelle situation génère de l’anxiété : entrer dans un lieu inconnu, rencontrer quelqu’un de nouveau, entamer une nouvelle activité. C’est la peur de ne pas pouvoir tout maitriser qui taraude, insidieuse. » (4, p.57). Le surdoué est sans cesse en mode « hyper-vigilance », en imaginant tout ce qui pourrait tourner mal et le mettre en danger. Cette anticipation anxieuse a pour corollaire la volonté de tout maitriser.

Enfin, les surdoué-e-s ont du mal à saisir les implicites sociaux, les règles tacites qui régissent le monde social. Le monde extérieur est vécu comme frivole et superficiel ; constitué d’un réseau de relations sociales compliquées et hypocrites (2). Ils comprennent mal l’intérêt des conversations ou des soirées qui ne permettent que des échanges superficiels, ils s’y ennuient[15], car ils conçoivent les relations sociales comme impliquant un réel échange entre deux personnes[16].

Bref, les surdoué-e-s se sentent seuls, en dehors du monde, mais souvent sans comprendre pourquoi puisque toujours selon ces auteurs, ils mesurent mal l’écart entre leur mode de fonctionnement et celui du reste des « normo-pensants ».

   3.8 Des idéaux élevés

Les surdoués ont un sens aigu de la justice et de l’injustice (3,4). Plus largement, ils ont un système de valeurs très rigide, avec « une idée très précise de ce doivent être la justice, la franchise, la loyauté, l’honnêteté, l’amitié, l’amour » (3, p.129, 1). Ils « revendiquent leurs critères extrêmes comme étant normaux et évidents » (3, p.129). Cela peut rendre leurs rapports aux lois en vigueur ou à l’autorité difficiles, dans la mesure où ils privilégieraient ce système de valeurs sur les usages courants (3, 4).

Ces idéaux élevés se manifestent également dans les attentes qu’ils ont vis-à-vis des projets qu’ils mènent : ils sont très perfectionnistes. En effet, le fonctionnement de leur pensée les amène à voir les potentialités de perfectionnement d’un objet donné. Avides de précision, d’exactitude et de maitrise, ils aiment ne rien laisser au hasard. Ils ont peur de laisser passer LE détail qui pourrait avoir un impact considérable sur l’ensemble. Ils ont également des difficultés à considérer une tâche donnée comme terminée, ou à déléguer. Ce perfectionnisme est également lié à leur manque d’estime de soi : pour éviter d’être pris en défaut ou de faire une erreur, ils préfèrent tout passer en revue, dans les moindres détails. Cet aspect  de la personnalité des surdoués est également évoqué par les quatre livres.

Bref, les surdoué-e-s sont exigeants, envers les autres mais plus encore envers eux-mêmes, ce qui leur fait dépenser beaucoup d’énergie (ou au contraire se décourager d’avance) dans les relations intimes qu’ils nouent ou les projets qu’ils entreprennent.

Que retenir de ce fatras ? Si on veut résumer ce qu’est un surdoué en quelques mots, disons simplement que c’est une personne dont la pensée va très vite et qui a beaucoup du mal à la contrôler (ce qu’on peut qualifier par le terme pompeux de « déficit d’inhibition latente »). A partir de là, en découle le fait que c’est une personne qui ressent les choses intensément, très stressé, perfectionniste et qui se sent seul. Je ne sais pas si ça suffira à les identifier, mais ça a au moins le mérite d’être synthétique. A présent, abordons la question que vous attendiez tous.


[1] A part de Kermadec (2), qui ne s’attarde pas sur ce genre de considérations bassement matérielles.

[2] Les pensées, ça va. C’est plutôt les gens qui le prennent mal.

[3] Et ce d’autant que les surdoués ont une très bonne mémoire, ils retiennent beaucoup d’informations et de souvenirs, sans effort, ce qui fait que souvent ils ne savent pas comment on apprend.

[4] Voir le récit d’Amélie Nothomb dans Stupeur et tremblement qui recommence encore et encore les mêmes opérations comptables sans parvenir à obtenir deux fois de suite le même résultat : ce n’est pas qu’elle est inapte à compter, c’est que son esprit est incapable de se concentrer suffisamment longtemps sur une tâche aussi inintéressante pour parvenir à la mener à bien.

[5] Et d’expérience, le fait de rester seul avec son cerveau est un des cauchemars du surdoué.

[6] « un cerveau qui tourne à plein régime épuise, moins par l’énergie qu’il consomme que par l’énergie que l’on peut passer à tenter de le maitriser » (4, p. 129)

[7] A part de Kermadec (2), parce que quand même en psychologie le corps on s’en fout un peu.

[8] « Chez la plupart des gens, un tri s’opère automatiquement dans les informations sensorielles disponibles. Les informations inutiles se mettent en veilleuse naturellement. Le cerveau est alors disponible pour se focaliser sur l’essentiel. Cette hiérarchisation automatique des stimuli permet de se concentrer sans effort sur ce qui est pertinent. Chez les surefficients mentaux, ce tri ne se fait pas automatiquement, mais uniquement en mode manuel. C’est à la personne de décider ce qui mérite son attention et de faire l’effort de décider de ce qui mérite son attention et de faire l’effort mental de passer le reste au second plan. Cette hiérarchisation manuelle est difficile. Elle demande un effort conscient. […] Au bout du compte, il est aussi fatigant d’essayer de zapper les stimuli non-pertinents que de les subir. » (3, p.34-35).

[9] « Le mode de fonctionnement émotionnel sacrifie la précision à la vitesse : il saisit les choses dans leur ensemble, d’un seul coup, mais réagit sans être capable de prendre le temps d’analyser complètement la situation. » (4, p.6)

[10] Céclie Bost fait également mention dans son livre d’un-e surdoué-e qui fait des rêves prémonitoires (4).

[11] Ce point est abordé par tous les ouvrages.

[12] Ce passage fait écho à un autre, de Petitcollin : « les surefficients mentaux ne comprenant rien aux implicites sociaux essaient de copier les façons de faire de leur entourage. » (3, p.117-118).

[13] C’est d’ailleurs le défaut de ces livres de vulgarisation, en prenant les surdoué-e-s comme une essence, ils ne prennent pas suffisamment en compte (ou du moins ils ne le traitent pas de façon suffisamment explicite) les différentes façons dont un-e surdoué-e va se comporter en fonction de la relation qu’il entretient avec son interlocuteur ou la situation.

[14] A part dans ce passage « on a le sentiment de porter un masque, de jouer un rôle, de ne pas être vraiment soi-même au contact des autres – simplement pour « faire comme les autres », et surtout se protéger » (4, p.115).

[15] « les codes sociaux en vigueur les dépassent ou les révoltent : trop de non-dits, d’hypocrisie, de lâcheté, de rituels stupides et hypocrites » (3, p.130).

[16] « je cherche à optimiser le bénéfice d’une relation, pour moi comme pour l’autre. C’est-à-dire sans perte d’énergie. Car lorsqu’on s’engage dans une relation cela crée une énergie importante. » (1, p.203).

Une sociologue chez le coiffeur. https://systemececilia.wordpress.com/

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Lun 7 Sep 2015 - 10:45

Bon je vais chez le coiffeur Smile

(pourquoi 2001 ? et pourquoi toujours des personnes qui coupent les cheveux en 4 ? alors que j'aurai du me faire une crête ?)

Pourquoi ?

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 54737210

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 8 Sep 2015 - 10:01

B) Le tact, la délicatesse et la politesse : pour une éthique de la langue et du langage.







NOTA BENE : Ne pas confondre faire preuve de tact (faire preuve d’une juste attention aux choses et aux autres en prêtant attention aux manières de parler et de s’exprimer) et « faire des manières ou des façons/être maniéré, être précieux ou pédant » c’est-à-dire mimer les codes de la bonne conduite au point de les surjouer sans prêter attention aux situations, parfois même se servir de sa connaissance des codes dans un milieu dans le but de dominer. (Manières bonnes et bonnes manières, la préciosité…).



Qui confond ces sens ? Ceux et celles qui s’attachent à la simple forme et ceux qui ne s’y attachent pas du tout. Les thèses adverses visées par notre critique sont donc les suivantes :



- celle qui affirme que les mots ne sont rien (ex. : ce ne sont « que des mots ») et que, le plus important, « c’est l’intention qui compte » (donc « tu m’as compris » ou « je me comprends »).  



- Les thèses et les discours qui valorisent une certaine vision de la sincérité, du naturel, de la spontanéité ou du « parler vrai » ou de la franchise qui consisterait à « tout dire » (dire tout ce qu’on pense ou tout ce qui nous passe par la tête, ne pas être « hypocrite ») sans avoir à y réfléchir ou à y prêter une attention.







Que nous apprennent du langage (et de sa puissance) les façons d’en user que l’on appelle le tact et la délicatesse ? (pour ceux et celles qui pensent que c ‘est important qu’on doit en faire une valeur)



1)   Le tact nous apprend que parler ou nommer c’est toucher, saisir (ex. des prénoms des élèves en début d’année) ou s’emparer de… ce ou ceux dont on parle. Tact vient du même mot que tactile et désigne le toucher. Sans tact je peux donc salir ce dont je parle (ex. : un souvenir), blesser une personne ou détruire ce dont je m’empare en l’exprimant mal. On parle aussi de la dimension phatique (Jakobson) du langage pour minimiser sa seule fonction référentielle.



2)   Le tact m’apprend que le langage manifeste une certaine façon de se rapporter aux choses, de les approcher et de s’en saisir. Faire preuve de tact c’est faire preuve de délicatesse (entourer de soin ou d’attention) pour ne pas détruire ce qui est visé (parfois la réalité d’une chose ne tient qu’à la façon de l’exprimer. Cf. la poésie, l’amour…). Nous voyons ici que les choses et les êtres ne sont pas dissociables du langage dans lequel nous les insérons (mal approchés, ils peuvent fuir ou disparaître). Ce toucher du langage, comparable à celui d’un bâton (voir le type de monde dans lequel vit ce qu’on appelle en espagnol le « pica mierda ») ou à celui d’une caresse, va remuer la réalité et la faire surgir sous des aspects très différents. On comprend ici que le langage est avant tout un outil et une technique qui forme et transforme la réalité et dont celle-ci dépend intimement. On pourrait faire aussi référence aux paroles bienveillantes et respectueuses qui montrent qu’un discours peut révéler (voir créer) chez une personne ou dans une situation des ressources insoupçonnables.



3)   Avoir du tact c’est faire attention à la façon (façon de parler) ou aux manières (de dire, de faire…) c’est-à-dire à autrui. Pourquoi ? Parce que nos façons c’est ce que nous donnons à voir aux autres. Notre façon de nous exprimer c’est ce que nous présentons à autrui. Se moquer des façons c’est donc mépriser le regard d’autrui, penser qu’il ne nous concerne pas… C’est en plus nier le fait qu’il soit différent (ou nier tout autrui qui serait différent), on dit « on s’est compris ! » quand on ne veut pas préciser pour l’autre). Se moquer des façons c’est donc se moquer non seulement d’autrui lui-même mais aussi de ce qu’il nous apporte (nos relations) en nous offrant son jugement sur ce que nous avons exprimé, et pour terminer c’est se désintéresser du fait que les façons de dire façonnent (sculptent) et influencent ce que nous avons à dire et permettent de le penser (sans façons, une pensée sans forme serait-elle encore digne de ce nom ?).



4)   Si le langage demande du tact (un sens du toucher) c’est également qu’il consiste à aller toucher la personne ou la chose là où elle se trouve et en ce sens à marquer sa distance vis-à-vis de nous (tout en la franchissant). Nous savons alors que nous pouvons, en parlant mal ou sans tact, dépasser certaines limites et ne plus être à notre place. Ce manque de respect manifeste la dimension éminemment morale qui est en jeu dans le langage et l’expression. Cela nous révèle aussi que le langage est aussi un marqueur d’identité et d’espace social. Bien parler à quelqu’un c’est alors le respecter en respectant une certaine distance qui lui assure comme un espace de protection et de liberté. On ne s’empare pas de l’image d’une personne en la manipulant sans dommage pour lui. Respecter cette distance ce n’est pas être hypocrite, au contraire c’est marquer par des mots une attention pour la personne et pour sa différence en refusant d’être familier (ou indifférent). Cet espace qui sépare les êtres tout en les liant existe chez les animaux. En éthologie on l’appelle la distance critique (ex. : voyez les sardines dans un ban, elles régulent l’espace qui les séparent grâce à la petite ligne noire qu’elles ont sur le coté…). Regardez à présent les gens qui sont encore moins sensibles que des sardines (ex. : dans les couloirs du lycée, sur les plages, lors d’un slow avec un séducteur « lourd »…). Même si cela peut changer selon les contextes (heures de pointe dans le métro, sociétés plus ou moins extraverties), il n’en reste pas moins que ne pas avoir de tact consiste toujours à passer en force c’est-à-dire à ne pas tenir compte des situations et des gens présents. Le tact est donc un phénomène essentiellement sensible au double sens de la sensualité qu’il requiert mais aussi de la moralité. En effet, avoir du tact c’est toujours procéder à des évaluations morales avec sa propre sensibilité. Le tact demande à l’individu de faire ses propres dosages et d’être l’auteur responsable de son expression. Le tact nous demande donc d’habiter nos façons de parler et de refuser de déserter le langage en nous confiant à des façons de parler toutes faites.







Conclusion : le tact comme art des distinctions (et des individuations)



(et pas juste comme une manière pour une personne d’être distinguée !).



Cela consiste à la fois à goûter et à respecter les différences (entre les gens et dans les choses) dans le détail (ce « grain du réel » comme l’écrivait Roland Barthes). Mais aussi comme éthique de l’attention (faire ici la différence entre la fausse attention scolaire qui consiste à tout prendre en notes sans investir sa réflexion dans le cours et la belle attention de l’amoureux dont on dit qu’il est « attentionné », à la fois dans la proposition mais aussi dans l’ouverture de l’écoute.







Textes du sémiologue et philosophe Roland Barthes, extraits des leçons au collège de France Comment vivre ensemble et Le Neutre (1977-1978) (de la page 58 à la page 66, donner à écouter à partir de 63min et 37ss).


http://uncoursdephilosophie.eklablog.net/tact-delicatesse-et-politesse-p441883

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mer 9 Sep 2015 - 11:05

Je m'aime Smile

et il est des personnes que j'apprécie.

et si des personnes tentent de crever ma bulle, libre à elles. Chacun a le choix de tenter de crever ou de faire des bulles.

J'ai pris la deuxième option Smile



Celui ou celle qui lutte contre la houle (elle) il gagne ? Wink

Si je préfère la glace pistache chocolat, on pourra me démontrer par A + B que ce n'est pas bon, c'est mon goût. Si on préfère la glace bleue, on prend une glace bleue. et si on veut on peut aller manger une glace, peu importe le parfum choisi par chacun, le but étant de partager un moment ensemble.

Après celui ou celle qui n'aime pas la glace.....il ou elle fait ce qu'il veut. et si des personnes ont du temps pour convaincre celui ou celle qui n'aime pas la glace d'en manger une, ça les regarde.

Je mangerais pour ma part, ma glace quand même Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Jeu 10 Sep 2015 - 10:00

Parfois se poser des questions c'est bien et parfois non.

Et il faut savoir se les poser pas du tout, de suite, mais pas après.

Rester bien connectée, et bien au fait.

cat



Détroit/tout droit/ça vous fait quoi d'être au milieu/DTC ? et comme elle vient,

Je sens la philo/filou à plein nez aujourd'hui je crois bien Smile

(oui mais tu sais ce qu'il a fait, oui oui je sais, Smile

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Photo111

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Si_toi10

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Photo020

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Dim 13 Sep 2015 - 11:12

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 10171810

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Photo032

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Photo033

(au moins je sais que certains n'ont pas de problèmes de starter, créativité ? merci de m'avoir laissé ce message, je reste sage)




Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 15 Sep 2015 - 16:46

http://justinepunkrock.bandcamp.com/album/raret-s-reprises-et-autres-jign-ts-2

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Mar 15 Sep 2015 - 22:27

je transmets ce que je peux d'essentiel à des mômes et à des jeunes.

ça prend encore ça va apparemment on m'écoute encore, je ne dois pas être conne Smile c'est surprenant. et ça m'apaise souvent...

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Jeu 17 Sep 2015 - 12:24

Contente Smile

Tout va bien. et je ne croise que des personnes intéressantes et sympas dans la vraie vie.
Des attentions, du bonheur, des bons moments, de la simplicité.
J'avais des doutes et tant mieux car trop de confiance en soi tue la confiance en soi mais j'ai bel et bien pris les bonnes décisions à un moment donné et avec les bonnes personnes qui me permettent d'aller dans le bon sens avec bon sens.
Je suis enfin débarrassée des personnes qui enfermées dans leur cloison et leur ignorance, auraient fini par penser qu'ils arriveraient à me convaincre de leur espèce de vie virtuelle et fantasmée qui ne dure qu'un temps et n'est qu'une façade qui ne peut durer qu'un temps.
Allez hop encore une petite journée sympa qui s'annonce Smile 
C'est chouette d'avoir l'esprit d'ouverture et de le garder, on a les portes ouvertes partout Smile 
Je suis contente d'être une belle personne qui ne connait que des belles personnes. Wink

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Ven 18 Sep 2015 - 17:54

et mon amoureux Smile!!!!  I love you I love you I love you tongue pirat

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Ven 18 Sep 2015 - 18:36



rugir de plaisir Wink miaou Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par offset Sam 19 Sep 2015 - 10:40

Bonjour Nath





Je te lis très souvent et plus je te lis et plus je pense que tu es une personne sensible qui a beaucoup d'écoute et de patience


Bon samedi   flower
offset
offset

Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle

Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Sam 19 Sep 2015 - 21:07

offset a écrit:Bonjour Nath





Je te lis très souvent et plus je te lis et plus je pense que tu es une personne sensible qui a beaucoup d'écoute et de patience


Bon samedi   flower

J'ai été Numérosisée Wink à mon avis plusieurs fois dans ma vie. (ils sont plusieurs à être plusieurs ? ça doit être un complot, je vais vérifier). merci de ton attention et de ton message Offset Smile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :) - Page 2 Empty Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)

Message par Invité Dim 4 Oct 2015 - 13:45


(inspiration honteusement piqué à Ardel sur le chat Smile)

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 14 Précédent  1, 2, 3 ... 8 ... 14  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum