Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
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Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Voilà je veux témoigner de mon expérience récente... depuis Noël 2012, je sais que je fais partie de la famille des zèbres. Je suis arrivé un peu par hasard (je ne crois pas au hasard) sur ZC et j'y suis bien. De février 2013 à la fin 2014, je me suis dit que j'étais bien sur ce site.
Quoique j'ai commencé à douter de ma présence sur les fils que j'ai créés et d'autres dans lesquels j'ai participé. De plus en plus je me suis dit: quelle importance que je sois là sur ZC? J'ai rencontré quelques zèbres et zèbrettes : une seule avec qui j'ai eu une relation amoureuse réelle mais elle est partie, elle a quitté ZC et je l'ai quitté parce que nous n'étions pas dans la même région bien que nous ayons eu une relation très forte, intense, vraie, sensible. Et d'autres zèbres que je n'ai jamais rencontré mais j'ai de bonnes relations épistolaires avec eux-elles.
A partir de mon déménagement dans le sud-ouest de la France (donc cela fera 6 mois tout rond) je suis de plus en plus dans une sorte de désengagement par rapport à la surdouance et de plus en plus dans la VIE: j'ai ainsi rencontré (pas sur ZC, il est rare de rencontrer des zèbrettes avec un objectif - quoique je n'ai pas d'objectif précis- d'aimer, de partager en monogamie ou en polyamour) hors ZC trois zèbrettes dont une qui ne veut pas le savoir (!)... Finalement ZC m'a beaucoup apporté pour "SENTIR" (hors ZC) qui est zèbre et qui ne l'est pas. C'est un AVANTAGE.
L'INCONVENIENT majeur pour moi... c'est de me déclarer Z!!! Mais je ne peux pas le nier.
Comme j'ai su que j'étais Z très tard dans ma vie (à 57 ans), j'ai vécu toutes sortes d'expériences avec cet avantage ou inconvénient de l'être (Z) sans le savoir. Maintenant que je le sais, j'ai tendance à me retirer... à ne pas estimer que cela est un avantage.
Et d'ailleurs un avantage pour quoi? Pour qui? Nombre de personnes dans ma vie (avant 57 ans) on tenté de me casser... mais la souffrance a fait ma personnalité (de zèbre). La douleur mentale est nécessaire je crois à savoir qui l'on est / qui je suis et ce que je suis capable de faire, de faire pour moi-même, pour les autres. Cependant que je sais que chacun, chacune des zèbres a son propre cheminement d'expériences et malheureusement de dogmes et théories, par protection de son soi, sans doute (pour moi il n'y a pas de théorie dans la vie mais de la recherche toujours et tout le temps).
L'inconvénient de se savoir Z (et de le dire, de l'affirmer) suscite bien des jalousies. Alors faut-il se taire?
Force, faiblesse?
Non, je ne me plains pas, j'ai fait beaucoup de choses... Livres, conférences, articles, voyages (en Asie notamment), photographie, céramique, consultant en relatons internationales, et maintenant dans ma province (loin de Paris), beaucoup de marche à pied, des photographies encore, un métier de potier que je prépare... Et puis aimer... Mais aimer je le vois bien des zèbrettes. Je me dis que je ne pourrais aimer et vivre, partager qu'avec des zèbrettes, il n'y a pas vraiment d'autres possibilités...
Quand on est jeune on se trompe... souvent... je me suis trompé (pas de regrets cependant, c'est l'expérience). Mon ex-épouse par exemple - j'ai divorcé en 2001 après 18 ans de vie commune - n'était pas une zèbre. Je l'ai aimé parce que je voulais aimer.
Aujourd'hui j'aime en polyamour. Je ne dis pas que le polyamour est chose facile.
Alors se savoir surdoué(e) est-ce un CHOC? Une CURIOSITé? Une découverte? On est rassuré sur son état et que fait-on pour s'insérer / ne pas s'insérer dans la société pas faite pour ces 2% de la population? En sachant qu'on est surdoué est-ce qu'on AVANCE plus vite? Est-ce que cela consolide son soi et est-ce qu'on se construit plus vite?
Quoique j'ai commencé à douter de ma présence sur les fils que j'ai créés et d'autres dans lesquels j'ai participé. De plus en plus je me suis dit: quelle importance que je sois là sur ZC? J'ai rencontré quelques zèbres et zèbrettes : une seule avec qui j'ai eu une relation amoureuse réelle mais elle est partie, elle a quitté ZC et je l'ai quitté parce que nous n'étions pas dans la même région bien que nous ayons eu une relation très forte, intense, vraie, sensible. Et d'autres zèbres que je n'ai jamais rencontré mais j'ai de bonnes relations épistolaires avec eux-elles.
A partir de mon déménagement dans le sud-ouest de la France (donc cela fera 6 mois tout rond) je suis de plus en plus dans une sorte de désengagement par rapport à la surdouance et de plus en plus dans la VIE: j'ai ainsi rencontré (pas sur ZC, il est rare de rencontrer des zèbrettes avec un objectif - quoique je n'ai pas d'objectif précis- d'aimer, de partager en monogamie ou en polyamour) hors ZC trois zèbrettes dont une qui ne veut pas le savoir (!)... Finalement ZC m'a beaucoup apporté pour "SENTIR" (hors ZC) qui est zèbre et qui ne l'est pas. C'est un AVANTAGE.
L'INCONVENIENT majeur pour moi... c'est de me déclarer Z!!! Mais je ne peux pas le nier.
Comme j'ai su que j'étais Z très tard dans ma vie (à 57 ans), j'ai vécu toutes sortes d'expériences avec cet avantage ou inconvénient de l'être (Z) sans le savoir. Maintenant que je le sais, j'ai tendance à me retirer... à ne pas estimer que cela est un avantage.
Et d'ailleurs un avantage pour quoi? Pour qui? Nombre de personnes dans ma vie (avant 57 ans) on tenté de me casser... mais la souffrance a fait ma personnalité (de zèbre). La douleur mentale est nécessaire je crois à savoir qui l'on est / qui je suis et ce que je suis capable de faire, de faire pour moi-même, pour les autres. Cependant que je sais que chacun, chacune des zèbres a son propre cheminement d'expériences et malheureusement de dogmes et théories, par protection de son soi, sans doute (pour moi il n'y a pas de théorie dans la vie mais de la recherche toujours et tout le temps).
L'inconvénient de se savoir Z (et de le dire, de l'affirmer) suscite bien des jalousies. Alors faut-il se taire?
Force, faiblesse?
Non, je ne me plains pas, j'ai fait beaucoup de choses... Livres, conférences, articles, voyages (en Asie notamment), photographie, céramique, consultant en relatons internationales, et maintenant dans ma province (loin de Paris), beaucoup de marche à pied, des photographies encore, un métier de potier que je prépare... Et puis aimer... Mais aimer je le vois bien des zèbrettes. Je me dis que je ne pourrais aimer et vivre, partager qu'avec des zèbrettes, il n'y a pas vraiment d'autres possibilités...
Quand on est jeune on se trompe... souvent... je me suis trompé (pas de regrets cependant, c'est l'expérience). Mon ex-épouse par exemple - j'ai divorcé en 2001 après 18 ans de vie commune - n'était pas une zèbre. Je l'ai aimé parce que je voulais aimer.
Aujourd'hui j'aime en polyamour. Je ne dis pas que le polyamour est chose facile.
Alors se savoir surdoué(e) est-ce un CHOC? Une CURIOSITé? Une découverte? On est rassuré sur son état et que fait-on pour s'insérer / ne pas s'insérer dans la société pas faite pour ces 2% de la population? En sachant qu'on est surdoué est-ce qu'on AVANCE plus vite? Est-ce que cela consolide son soi et est-ce qu'on se construit plus vite?
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Moi je dirais que le savoir, c'est déjà pour soi avant tout. Les autres, qu'ils le sachent ou pas, je ne suis pas sûre que ce soit important. Je dirai que ce n'est ni un avantage, ni un inconvénient, c'est, point. A chacun de voir ce que ça lui apporte. Pour ma part, je n'ai passé aucun test, mais j'ai déculpabilisé en lisant des livres sur le sujet. C'est ce que ça m'a apporté, et à la rigueur que je le sois ou pas, cette culpabilité de la différence, de ne pas réussir à être "comme tout le monde", c'est bien qu'elle se soit barrée.
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Pour moi, l'avantage est d'avoir pu poser un "pourquoi" sur le rejet dont j'ai souvent été victime. Après des années à jouer le caméléon en espérant trouver le bon personnage pour m'intégrer, j'ai compris que ça ne servait à rien et que ce n'est pas grave
L'inconvénient c'est que je culpabilisais déjà beaucoup de ne rien faire, maintenant c'est encore pire :p
L'inconvénient c'est que je culpabilisais déjà beaucoup de ne rien faire, maintenant c'est encore pire :p
Lya- Messages : 60
Date d'inscription : 04/07/2015
Age : 36
Localisation : Liège, Belgique
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Lya a écrit:Pour moi, l'avantage est d'avoir pu poser un "pourquoi" sur le rejet dont j'ai souvent été victime. Après des années à jouer le caméléon en espérant trouver le bon personnage pour m'intégrer, j'ai compris que ça ne servait à rien et que ce n'est pas grave
L'inconvénient c'est que je culpabilisais déjà beaucoup de ne rien faire, maintenant c'est encore pire :p
Ce ne sont pas les facilités (aka surdoués) qui provoquent ça. Ce sont d'autres aspects. J'en sais quelque chose, j'ai pu comparer entre moi (qui part complètement à l'ouest socialement) et d'autres clairement aussi bien dotés (voir mieux peut être), et qui eux s'intègrent parfaitement sur le plan social (après le mec auquel je pense en particulier, fait quand même des crises de paniques parfois dans les foules, il avait parfois quelques hallucination dans la pénombre, peur du noir ... m'enfin sur le plan social, il s'intégrait aussi bien que n'importe qui. )
J'en connaissais un autre qui utilisait le sport / les boums ( enfin il invitait des gens dans la grande baraque familiale) pour s'intégrer. Et ça marchait très bien, il était parfaitement intégré socialement.
A coté de ceux deux là que j'ai fréquenté un moment, y a tous les autres que je connais moins, et qui sont plus ou moins bien inséré dans une structure sociale, mais qui assez nettement ne subissent pas le genre de difficultés que moi je peux avoir.
Ma conclusion est que ce ne sont pas les facilités qui font les difficultés, mais d'autres aspects de la personnalité.
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Je ne sais pas très bien où j'en suis. Une femme m'a aimé, je l'ai aimé. Et puis, une révolution est arrivée. Nous ne nous aimons plus d'amour nous nous aimons d'amitié amoureuse. Au fond, c'est ce que je voulais: ne pas posséder.
Elle est zèbre comme moi. Mais moi j'ai un travail énorme à faire. Mieux me connaître. Moins d'égo. M'oublier plus.
Je suis "tombé" dans l'inconvénient.
Elle est zèbre comme moi. Mais moi j'ai un travail énorme à faire. Mieux me connaître. Moins d'égo. M'oublier plus.
Je suis "tombé" dans l'inconvénient.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
"Connais toi toi même et tu connaitra l'Univers et les Dieux !" kidisait l'autre
L'inconvénient c'est que nous créons notre réalité et nous faisons comme si c'était pas possible, en "tortillant du cul pour marcher droit" comme disait ma mère, en évoquant sûrement autre chose que ce à quoi je pense là maintenant en contemplant mon nombril dans le miroir des z'autres
"Se savoir surdoué(e)" c'est ne rien savoir du tout !
Se co-naître surdoué, est-ce tellement effrayant qu'il faille vite se trouver un troupeau pour se cacher ? Se rassurer : "j'suis comme tout le monde" ? Ou dépenser des sommes d'argent pour se faire raboter la psychée plutôt que de l'élever à la hauteur de son ou ses dons ?
Je me sent heureuse que ma vie m'ait tenue éloignée jusqu'à il y a peu du phénomène de la douance version surdoué pour me plonger la tête dans le guidon, me faire pédaler dans les côtes, lâcher tout dans les descentes en criant "yeppee!" même morte de trouille!
Y'a des cols à passer, sont plus haut que les autres peut être, et alors ? La vue y est plus belle
On peut y descendre du vélo en plus, puisqu'on est pas comme tout le monde : en peloton à maillot derrière des voitures de pub...
Ah ben non loupé ! ça c'était de mon temps
Bon... je vais regarder mon nombril ailleurs
S'kusez moi je fais que passer
Au fond, c'est ce que je voulais: ne pas posséder.
L'inconvénient c'est que nous créons notre réalité et nous faisons comme si c'était pas possible, en "tortillant du cul pour marcher droit" comme disait ma mère, en évoquant sûrement autre chose que ce à quoi je pense là maintenant en contemplant mon nombril dans le miroir des z'autres
"Se savoir surdoué(e)" c'est ne rien savoir du tout !
Se co-naître surdoué, est-ce tellement effrayant qu'il faille vite se trouver un troupeau pour se cacher ? Se rassurer : "j'suis comme tout le monde" ? Ou dépenser des sommes d'argent pour se faire raboter la psychée plutôt que de l'élever à la hauteur de son ou ses dons ?
Je me sent heureuse que ma vie m'ait tenue éloignée jusqu'à il y a peu du phénomène de la douance version surdoué pour me plonger la tête dans le guidon, me faire pédaler dans les côtes, lâcher tout dans les descentes en criant "yeppee!" même morte de trouille!
Y'a des cols à passer, sont plus haut que les autres peut être, et alors ? La vue y est plus belle
On peut y descendre du vélo en plus, puisqu'on est pas comme tout le monde : en peloton à maillot derrière des voitures de pub...
Ah ben non loupé ! ça c'était de mon temps
Bon... je vais regarder mon nombril ailleurs
S'kusez moi je fais que passer
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Les faiblesses? Je crois en ce qui me concerne qu'elles ont toujours été là et qu'elles n'ont fait que grandir au fur et à mesure de ma prise de confiance en moi donc, pour ma part, je relativise. Mais se savoir "différent", nous amène à un travail d’introspection et à regarder plus en détail les choses ce qui aboutit à moins se voiler la face.
Je crois que c'est quand même un avantage. Depuis que je sais qu'il y a "quelque chose", que je me suis documentée, j'accepte peu à peu ma différence parce que ça m'a donné des réponses. Je ne suis pas juste "originale", j'ai un fonctionnement différent. Ca me permet d'en tenir compte dans certaines situations face à des personnes plus "normales" en étant plus attentive à leur réaction (j'ai tendance à parler vite, utiliser des mots "compliqués" et changer rapidement de sujet. On me dit souvent que je vais trop vite et de revenir en arrière, ce qui est juste une torture car mon esprit est déjà loin... J'ai moins souvent besoin de revenir en arrière maintenant que j'essaie de ralentir). Même sides fois très souvent, je n'ai plus envie de faire d'efforts, je l'avoue.
Après, je n'en parle pas. Seuls mes deux amis potentiellement zèbres le savent et je sais qu'ils ne me jugent pas, que leur regard n'a pas changé.
D'un autre côté, on a un certain fonctionnement, mais on n'est pas que zèbre, on est également artiste, joueur, casse-pieds, sympa ou tout ce qu'on veut. Ca explique une partie de notre fonctionnement certes, mais il y a également une personnalité et une histoire de vie derrière.
Je crois que c'est également à nous d'en décider. En arrivant ici, je voyais ça comme une faiblesse, je pensais "non, je ne veux pas!" et au fil du temps, je le vois comme une force malgré les écueils: je peux en tirer parti pour vivre ma vie sereinement en m'acceptant de mieux en mieux.
Je crois que c'est quand même un avantage. Depuis que je sais qu'il y a "quelque chose", que je me suis documentée, j'accepte peu à peu ma différence parce que ça m'a donné des réponses. Je ne suis pas juste "originale", j'ai un fonctionnement différent. Ca me permet d'en tenir compte dans certaines situations face à des personnes plus "normales" en étant plus attentive à leur réaction (j'ai tendance à parler vite, utiliser des mots "compliqués" et changer rapidement de sujet. On me dit souvent que je vais trop vite et de revenir en arrière, ce qui est juste une torture car mon esprit est déjà loin... J'ai moins souvent besoin de revenir en arrière maintenant que j'essaie de ralentir). Même si
Après, je n'en parle pas. Seuls mes deux amis potentiellement zèbres le savent et je sais qu'ils ne me jugent pas, que leur regard n'a pas changé.
D'un autre côté, on a un certain fonctionnement, mais on n'est pas que zèbre, on est également artiste, joueur, casse-pieds, sympa ou tout ce qu'on veut. Ca explique une partie de notre fonctionnement certes, mais il y a également une personnalité et une histoire de vie derrière.
Je crois que c'est également à nous d'en décider. En arrivant ici, je voyais ça comme une faiblesse, je pensais "non, je ne veux pas!" et au fil du temps, je le vois comme une force malgré les écueils: je peux en tirer parti pour vivre ma vie sereinement en m'acceptant de mieux en mieux.
Invité- Invité
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Pour ma part, c’en est encore au stade du "Je ne sais pas." (Wais IV dans 17 jours.)
A l'heure actuelle, je comprends juste que "Je ne sais pas" ne me suffit plus et ce malgré ma peur à l'idée d'avoir une réponse.
Quand je vois comment mon entourage proche à réagit lorsque j'ai tenté d'en parler me fait uniquement me dire "Qu'est ce que ça va être quand je serais (ou non) diagnostiquée ?"
Vous le mentionnez beaucoup à ceux qui vous entourent ? Il y a de la curiosité à ce sujet ?
A l'heure actuelle, je comprends juste que "Je ne sais pas" ne me suffit plus et ce malgré ma peur à l'idée d'avoir une réponse.
Quand je vois comment mon entourage proche à réagit lorsque j'ai tenté d'en parler me fait uniquement me dire "Qu'est ce que ça va être quand je serais (ou non) diagnostiquée ?"
Vous le mentionnez beaucoup à ceux qui vous entourent ? Il y a de la curiosité à ce sujet ?
Sixtrea- Messages : 5
Date d'inscription : 10/08/2015
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Stauk a écrit:
Ma conclusion est que ce ne sont pas les facilités qui font les difficultés, mais d'autres aspects de la personnalité.
..pourquoi pas ..les 2 ?!
Ces aspects seuls, sans les "particularités/singularités", auraient-ils conduit au même résultat?
non, certainement pas.
Ces particularités sont des "exhausteurs", comme en cuisine, il faut peu parfois de ces épices, de ces condiments, pour rendre un plat savoureux, amer, surprenant, indigeste,.
Pourquoi l'eau serait-elle la seule à faire le potage?
Comment, considérant le niveau de complexité qu'est une personnalité, exclure ces données ?
BouncingPouet- Messages : 322
Date d'inscription : 24/06/2015
Age : 41
Localisation : PACA
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
J'avais toujours refusé (au moins depuis l'âge de 20 ans) de me "confronter" à la psychanalyse. J'ai toujours fui toute ma vie les psychologues. Mais là j'ai décidé le "contraire", aujourd'hui même: je suis allé rencontrer ma future analyste "jungienne" dans un village.
C'est d'ailleurs assez drôle! ma psychothérapeute est à la retraite, elle va travailler au "black"!
Après avoir découvert ma surdouance à Noël 2012, entré sur Zebra Crossing le 12 février 2013, beaucoup travaillé à travers de nombreux fils sur ZC et rencontré quelques zèbres et zèbrettes, je suis à me dire que je ne sais toujours pas (complètement) qui je suis et où je vais.
Je voudrais m'oublier un peu plus.
Pour cela je fais notamment de la poterie; mes mains travaillent ma tête est vide.
C'est d'ailleurs assez drôle! ma psychothérapeute est à la retraite, elle va travailler au "black"!
Après avoir découvert ma surdouance à Noël 2012, entré sur Zebra Crossing le 12 février 2013, beaucoup travaillé à travers de nombreux fils sur ZC et rencontré quelques zèbres et zèbrettes, je suis à me dire que je ne sais toujours pas (complètement) qui je suis et où je vais.
Je voudrais m'oublier un peu plus.
Pour cela je fais notamment de la poterie; mes mains travaillent ma tête est vide.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
dedezhu a écrit:
Après avoir découvert ma surdouance à Noël 2012, entré sur Zebra Crossing le 12 février 2013, beaucoup travaillé à travers de nombreux fils sur ZC et rencontré quelques zèbres et zèbrettes, je suis à me dire que je ne sais toujours pas (complètement) qui je suis et où je vais.
Ah ben s'il suffisait de se savoir zèbre pour savoir qui on est et où on va .... (ça se saurait !)
C'est un travail de longue haleine, les réponses ne viennent pas toutes seules, il faut aller les chercher (pour ça, chacun ses "techniques" : psychothérapie, analyse, méditation, que sais-je encore ....)
dedezhu a écrit:
Je voudrais m'oublier un peu plus.
????
Au contraire (enfin, à mes yeux hein) ; plus on est dans l'introspection, plus on a de "chance" d'être bien avec soi-même.
dedezhu a écrit:
Pour cela je fais notamment de la poterie; mes mains travaillent ma tête est vide.
Moi je colorie des mandalas pour me vider la tête
(quoique, ça permet juste aux pensées de rester en arrière-plan)
Dame Seli- Messages : 543
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 57
Localisation : Normandie
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Personnellement je l'ai toujours su. Mais plus j'y repense ces temps ci et plus j'ai l'impression d'être un ovni, je ne sais pas si ça m'aide vraiment.. Et c'est ce forum qui me le rappelle chaque fois que je le vois dans mes favoris. Pourtant je l'ai marqué d'un discret "ZC"
Dubble- Messages : 128
Date d'inscription : 09/08/2015
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Les caractéristiques qui te définissent, c'est juste qui tu es. Le problème en fait, c'est qu'on passe notre temps à se comparer aux autres. C'est pas seulement un truc de zèbres, c'est général. On voudrait être comme ci, et puis surtout pas comme ça, mais on est juste qui on est, et on ne peut pas comparer deux éléments qui ne sont pas strictement identiques.
Ne pas oser te montrer tel que tu es, c'est comme si tu te mettais constamment un sac sur la tête pour qu'on ne voie pas la couleur de tes cheveux. Ca fait partie de toi, c'est tout, et je suis d'avis qu'à partir du moment où on s'accepte pleinement soi même, on trouvera aussi ceux qui nous accepteront tels que nous sommes.
Certaines personnes vont peut être tourner les talons si on fait tomber le masque, mais si ces personnes s'éloignent parce qu'on est qui on est, est-ce qu'elles étaient là pour de bonnes raisons ? Sans doute que non. Il y en aura d'autres par contre qui resteront, certes moins nombreuses, mais elles seront là quand même, et ces personnes là seront présentes pour des raisons sincères et authentiques.
A mon sens le point de départ c'est simplement de s'accepter et d'assumer sa différence. Peut-être que la majorité des gens ne fonctionnent pas comme ça, mais ce n'est pas pour autant que les uns ont raison et les autres tort
Ne pas oser te montrer tel que tu es, c'est comme si tu te mettais constamment un sac sur la tête pour qu'on ne voie pas la couleur de tes cheveux. Ca fait partie de toi, c'est tout, et je suis d'avis qu'à partir du moment où on s'accepte pleinement soi même, on trouvera aussi ceux qui nous accepteront tels que nous sommes.
Certaines personnes vont peut être tourner les talons si on fait tomber le masque, mais si ces personnes s'éloignent parce qu'on est qui on est, est-ce qu'elles étaient là pour de bonnes raisons ? Sans doute que non. Il y en aura d'autres par contre qui resteront, certes moins nombreuses, mais elles seront là quand même, et ces personnes là seront présentes pour des raisons sincères et authentiques.
A mon sens le point de départ c'est simplement de s'accepter et d'assumer sa différence. Peut-être que la majorité des gens ne fonctionnent pas comme ça, mais ce n'est pas pour autant que les uns ont raison et les autres tort
Invité- Invité
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
@Laurezan : "c'est qu'on passe notre temps à se comparer aux autres"
la question me paraît intéressante. mais je ne crois pas que je me sois comparé à quiconque. je ne peux pas (me) comparer (à) l'incomparable.
être plus être moins : le plus et le moins : des mots que je n'emploie plus guère. avoir des modèles, certes. "prendre" ce qu'il est possible de prendre à des moments donnés de ma vie.
s'accepter, assumer sa différence, bien sûr mais les choses ne sont pas théoriques, les émotions, les avancées, les reculs (constructifs), les échanges, le sens des mots et mon non-intérêt pour la conceptualisation,
"où on s'accepte pleinement soi même, on trouvera aussi ceux qui nous accepteront tels que nous sommes".
ça n'est pas évident. c'est vrai que dans des rencontres irl (j'y vais à Toulouse) les zèbres m'acceptent comme je suis et vice-versa. il n'y pas d' à priori, pas d'implicites, de conventions, quand on est (presque) tous des "trop".
"tourner les talons si on fait tomber le masque" : si elles font tomber le leur.
le mien de masque je ne le porte pas en permanence et dans les rencontres irl je ne le porte pas
je me suis toujours montré tel que je suis et c'est bien le problème (= ce peut être un inconvénient majeur). ne pas me montrer, me cacher, me cuirasser, m'enfermer... ? Mhh je ne sais pas (encore) faire... pourquoi d'ailleurs...
la question me paraît intéressante. mais je ne crois pas que je me sois comparé à quiconque. je ne peux pas (me) comparer (à) l'incomparable.
être plus être moins : le plus et le moins : des mots que je n'emploie plus guère. avoir des modèles, certes. "prendre" ce qu'il est possible de prendre à des moments donnés de ma vie.
s'accepter, assumer sa différence, bien sûr mais les choses ne sont pas théoriques, les émotions, les avancées, les reculs (constructifs), les échanges, le sens des mots et mon non-intérêt pour la conceptualisation,
"où on s'accepte pleinement soi même, on trouvera aussi ceux qui nous accepteront tels que nous sommes".
ça n'est pas évident. c'est vrai que dans des rencontres irl (j'y vais à Toulouse) les zèbres m'acceptent comme je suis et vice-versa. il n'y pas d' à priori, pas d'implicites, de conventions, quand on est (presque) tous des "trop".
"tourner les talons si on fait tomber le masque" : si elles font tomber le leur.
le mien de masque je ne le porte pas en permanence et dans les rencontres irl je ne le porte pas
je me suis toujours montré tel que je suis et c'est bien le problème (= ce peut être un inconvénient majeur). ne pas me montrer, me cacher, me cuirasser, m'enfermer... ? Mhh je ne sais pas (encore) faire... pourquoi d'ailleurs...
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
Si tu ne sais pas faire, autant ne jamais chercher à apprendre, parce que pour moi, on ne peut pas être heureux en s'empêchant d'être vraiment soi-même ou en faisant semblant d'être qui on n'est pas.
Si ça ne convient pas aux autres, c'est leur problème et leur droit bien sûr. Mais je me dis que parmi ces milliards de gens que nous sommes sur Terre, il y en a quand même un sacré paquet avec qui on pourra bien s'entendre et trouver de nombreuses affinités
Si ça ne convient pas aux autres, c'est leur problème et leur droit bien sûr. Mais je me dis que parmi ces milliards de gens que nous sommes sur Terre, il y en a quand même un sacré paquet avec qui on pourra bien s'entendre et trouver de nombreuses affinités
Invité- Invité
Re: Se savoir surdoué(é), une force, une faiblesse? Un avantage, un inconvénient?
c'est peut - être plus complexe: j'ai appris il y a 20 ans comment je fonctionnais, je l'ai appris par moi-même à travers de très nombreuses expériences, séjours, travail, amitiés, amours en Asie
j'ai appris récemment que je devais rencontrer une psy
j'ai appris que mon relationnel n'était pas très "bon" aussi il y a en moi un désir de "correction"
d'aller vraiment à l'intérieur
mon relationnel notamment amie-amour
suis entièrement en accord avec toi: "on pourra bien s'entendre et trouver de nombreuses affinités".
@Dedezhu: je ne peux pas (me) comparer (à) l'incomparable => cela est dit en relation avec ma vie en/avec/dans (l') ASIE (30 années)
tous les jours j'apprends
être comme ci être comme ça... c'est bien possible... être soi-même c'est déjà beaucoup... et je suis moi-même (ouf)... être des autres non s'adapter oui
j'ai appris récemment que je devais rencontrer une psy
j'ai appris que mon relationnel n'était pas très "bon" aussi il y a en moi un désir de "correction"
d'aller vraiment à l'intérieur
mon relationnel notamment amie-amour
suis entièrement en accord avec toi: "on pourra bien s'entendre et trouver de nombreuses affinités".
@Dedezhu: je ne peux pas (me) comparer (à) l'incomparable => cela est dit en relation avec ma vie en/avec/dans (l') ASIE (30 années)
tous les jours j'apprends
être comme ci être comme ça... c'est bien possible... être soi-même c'est déjà beaucoup... et je suis moi-même (ouf)... être des autres non s'adapter oui
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
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