je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
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LhaleeTreize
'C.Z.
Etoiles
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je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
bonjour,
je suis née d'une perverse narcissique...je ne dis pas ce mot à la légère.
j'ai découvert la psychologie du pervers narcissique à 21 ans, il y a 6 ans.
j'ai pris alors conscience que ma mère en était une.
elle me poussait au suicide depuis mon enfance, avait même essayé de me tuer physiquement à plusieurs reprises (noyades, étranglements, hache, ect). oui...
de 14 à 21 ans j'ai enchaîné les tentatives de suicides et les médicaments.
j'ai tout cessé à 21 ans quand j'ai pris conscience que le problème n'était pas moi.
bien que je sois sortie de ce cycle infernal suicidaire, je n'arrive pas à me remettre de son influence.
je ne la vois plus, ne lui parle plus. donc, je ne suis plus du tout dépressive, je dirai même qu'après une telle enfance, je ne peux qu'aimer la vie.
néanmoins, je cherche toujours à lui "obéir".
je suis persuadée d'avoir été un bourreau; je n'arrive toujours pas à intégrer que je fus victime. je me dis toujours que j'ai du faire quelquechose de très grave pour mériter cela.
je me débrouille pour me retrouver dans des situations où je suis victime. j'ai une culpabilité de vivre hallucinante. ma mère m'a toujours dit que ma naissance a gâché sa vie. que je suis de trop. que je n'étais pas la bienvenue.
ma mère était aussi très jalouse de moi. elle bloquait et salissait tous mes rêves, mes initiatives. aujourd'hui, si elle n'a plus de pouvoir sur ma vie comme avant, je culpabilise si j'ai du plaisir. et je me débrouille pour me sabotter.
je ne me sens pas en droit de vivre. j'ai pas entendre tous les arguments rationnels, ça ne rentre pas en moi. pas le droit de vivre.
je me sabotte donc toujours, ou laisse les autres me faire du mal, car après tout, je suis coupable d'être là.
certains on-t-ils des solutions? vécu ou assisté à des situations proches?
merci !
je suis née d'une perverse narcissique...je ne dis pas ce mot à la légère.
j'ai découvert la psychologie du pervers narcissique à 21 ans, il y a 6 ans.
j'ai pris alors conscience que ma mère en était une.
elle me poussait au suicide depuis mon enfance, avait même essayé de me tuer physiquement à plusieurs reprises (noyades, étranglements, hache, ect). oui...
de 14 à 21 ans j'ai enchaîné les tentatives de suicides et les médicaments.
j'ai tout cessé à 21 ans quand j'ai pris conscience que le problème n'était pas moi.
bien que je sois sortie de ce cycle infernal suicidaire, je n'arrive pas à me remettre de son influence.
je ne la vois plus, ne lui parle plus. donc, je ne suis plus du tout dépressive, je dirai même qu'après une telle enfance, je ne peux qu'aimer la vie.
néanmoins, je cherche toujours à lui "obéir".
je suis persuadée d'avoir été un bourreau; je n'arrive toujours pas à intégrer que je fus victime. je me dis toujours que j'ai du faire quelquechose de très grave pour mériter cela.
je me débrouille pour me retrouver dans des situations où je suis victime. j'ai une culpabilité de vivre hallucinante. ma mère m'a toujours dit que ma naissance a gâché sa vie. que je suis de trop. que je n'étais pas la bienvenue.
ma mère était aussi très jalouse de moi. elle bloquait et salissait tous mes rêves, mes initiatives. aujourd'hui, si elle n'a plus de pouvoir sur ma vie comme avant, je culpabilise si j'ai du plaisir. et je me débrouille pour me sabotter.
je ne me sens pas en droit de vivre. j'ai pas entendre tous les arguments rationnels, ça ne rentre pas en moi. pas le droit de vivre.
je me sabotte donc toujours, ou laisse les autres me faire du mal, car après tout, je suis coupable d'être là.
certains on-t-ils des solutions? vécu ou assisté à des situations proches?
merci !
Etoiles- Messages : 5
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 36
Localisation : Grand Ouest
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
À défaut d'avoir un conseil à te donner je te fais un câlin.
Bon courage à toi. Bisous
Bon courage à toi. Bisous
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Bonjour Etoiles,
C'est là un témoignage bien difficile que tu nous livres et c'est courageux de ta part.
Tu dis que tu es sortie de ce cycle infernal : comment est-ce arrivé ? As-tu reçu de l'aide de quelqu'un(e) ? Ami(e)s, famille, petit(e)-ami(e), psy ?
Je n'ai pour ma part pas vécu ce type de situation, j'ai cependant travaillé avec des personnes qui se retrouvaient perpétuellement et malgré elles dans un schéma d'échec ou de reproduction de situation de danger/de dévalorisation.
Sortir d'un schéma lié à l'enfance est difficile, c'est un chemin semé d'embuche. Mais ce n'est pas un chemin impossible, heureusement !
Et de mon regard de "professionnelle" (je suis éducatrice spécialisée), les choses n'étaient possible que par une renarcissisation des personnes via un travail d'équipe avec des psychologue, des psychiatres parfois, des thérapeute par l'art ou autre activités manuelles.
Quand tu parles des autres que tu laisses te blesser, de qui parles-tu ?
C'est là un témoignage bien difficile que tu nous livres et c'est courageux de ta part.
Tu dis que tu es sortie de ce cycle infernal : comment est-ce arrivé ? As-tu reçu de l'aide de quelqu'un(e) ? Ami(e)s, famille, petit(e)-ami(e), psy ?
Je n'ai pour ma part pas vécu ce type de situation, j'ai cependant travaillé avec des personnes qui se retrouvaient perpétuellement et malgré elles dans un schéma d'échec ou de reproduction de situation de danger/de dévalorisation.
Sortir d'un schéma lié à l'enfance est difficile, c'est un chemin semé d'embuche. Mais ce n'est pas un chemin impossible, heureusement !
Et de mon regard de "professionnelle" (je suis éducatrice spécialisée), les choses n'étaient possible que par une renarcissisation des personnes via un travail d'équipe avec des psychologue, des psychiatres parfois, des thérapeute par l'art ou autre activités manuelles.
Quand tu parles des autres que tu laisses te blesser, de qui parles-tu ?
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Turritopsis Nutricula
https://fr.wikipedia.org/wiki/Turritopsis_nutricula
LhaleeTreize- Messages : 987
Date d'inscription : 10/10/2014
Age : 36
Localisation : Dans mes chaussures en général.
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Breizh Centaure Z'ailée a écrit:À défaut d'avoir un conseil à te donner je te fais un câlin.
Bon courage à toi. Bisous
Je reçois, merci
Etoiles- Messages : 5
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 36
Localisation : Grand Ouest
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
LhaleeTreize a écrit:Bonjour Etoiles,
C'est là un témoignage bien difficile que tu nous livres et c'est courageux de ta part.
Tu dis que tu es sortie de ce cycle infernal : comment est-ce arrivé ? As-tu reçu de l'aide de quelqu'un(e) ? Ami(e)s, famille, petit(e)-ami(e), psy ?
Je n'ai pour ma part pas vécu ce type de situation, j'ai cependant travaillé avec des personnes qui se retrouvaient perpétuellement et malgré elles dans un schéma d'échec ou de reproduction de situation de danger/de dévalorisation.
Sortir d'un schéma lié à l'enfance est difficile, c'est un chemin semé d'embuche. Mais ce n'est pas un chemin impossible, heureusement !
Et de mon regard de "professionnelle" (je suis éducatrice spécialisée), les choses n'étaient possible que par une renarcissisation des personnes via un travail d'équipe avec des psychologue, des psychiatres parfois, des thérapeute par l'art ou autre activités manuelles.
Quand tu parles des autres que tu laisses te blesser, de qui parles-tu ?
Merci pour ces précisions et tes encouragements.
Ma mère étant très séductrice, elle jouait dans mon enfance et mon adolescence le rôle de la pauvre mère de famille sensible débordée par sa fille. Elle a un syndrome Mundchausen par procuration, donc elle a rendu malade psychiatriquement et physiquement mon frère et moi pour recevoir de la pitié, elle la pauvre mère qui devait supporter ses enfants malades. Et ça marchait.
Mon frère passait son temps à accumuler les pathologies respiratoires, jusqu'au coma. Le pire, c'est que parfois il se faisait du mal volontairement (à 8 ans, 10 ans...) pour qu'elle se concentre sur lui et évite de me tuer.
J'ai du voir une centaine de psy, et je suis très sérieuse. Ado, j'y allais avec ma mère.
90% d'entre eux sont tombés dans son piège.
La première à avoir tout compris fut une femme policière. En 10 minutes elle avait tout capter alors que ma mère bernait les plus grands professeurs en médecine depuis des années! Cette femme de la police m'avait incitée à vite partir et tout couper avec ma mère mais j'étais hypnotisée.
L'autre a m'avoir sauvée fut un psychiatre qui m'a suivie 3 ans en psychanalyse. Idem, il avait tout compris en 10 minutes. Sans lui, je serai au cimetière. Il m'a appris à vivre.
Pour les 3/4 de la famille ou de mon entourage, je suis la mauvaise fille instable et capricieuse qui fait souffrir sa mère avec ses maladies et ses problèmes.
Difficile pour les gens de comprendre que ma mère est un "cas". C'est tout sauf une marginale. Elle est élégante, parle bien, polie, attentive aux autres, douce. Mais en privé, c'est Cruella.
Mon père était sa première victime. Il a le profil grande gueule qui cache son hypersensibilité, bosseur, absent (souvent en voyage pour son métier). Donc, pour l'entourage, c'était lui le grand méchant qui faisait souffrir sa pauvre petite femme. Ils ont fini par divorcer. Elle a tellement détruit sa réputation et ses comptes bancaires (!) qu'il est allé vivre à l'étranger.
Mon père, ne se rendait pas compte que moi aussi j'étais victime. Je ne peux plus en parler avec lui car il ne veut rien entendre sur son sujet et le passé.
J'ai eu pas mal d'amis enfants de pervers (il faut croire qu'on sait se reconnaître)
Ils m'ont beaucoup aidée. Comme mon ex avec qui je suis restée longtemps. Comme mon psy.
Mais vient toujours un moment où ils ne peuvent plus rien...et me voient me tuer de façon magistrale.
Je me crée en permanence des maladies. Surtout quand je vais réaliser une bonne chose (stage, métier, voyages, amours...). Pathologies pulmonaires, digestives, neurologiques, j'ai tout eu. Il ne me manque plus qu'un bon cancer pour tout flinguer en beauté. Je ne sais même pas comment mon corps tient encore.
Les gens ont du mal à croire quand je dis tout ça. Je suis sociable, souriante, calme. Il y a même des côtés où j'ai plus confiance en moi que la plupart des gens ("grâce" à mon vécu). Ils ne voient pas combien je souffre. Ils pensent que je fais des chichis. Sauf s'ils sont intimes et voient les maladies et les crises défiler au fil des saisons.
Les gens ne savent pas que je souffre, parce que dans mon enfance, il était vitale de cacher mes souffrances, sinon ma mère s'engouffrait et me déchiquetait davantage. Donc je me cache toujours derrière un façade "optimiste" et "joyeuse".
Et surtout je n'arrive pas à cerner l'origine de ces conduites d'échec. Je lui obéis. Je suis shootée à la violence, au drame, bien malgré moi. Moi qui avait envie de vivre pleins de choses sortie de cette enfance atroce, je n'y arrive pas.
J'ai tout essayé. Sophro, psychiatrie, psychanalyste, sport, danse, zen...rien à faire.
Cette chose me revient dans la vie en permanence, et de plus en plus violente.
Merci à ceux qui m'ont lue.
Etoiles- Messages : 5
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 36
Localisation : Grand Ouest
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Rebonjour Etoiles,
Il est difficile de répondre à tout cela... Je tourne et retourne tes mots dans mon esprit. Et je n'ai hélas pas de "vraie" réponse.
Fort heureusement, tu as réussi à croiser des personnes qui ont su comprendre et voir ta détresse dans ton histoire, qui ont su voir que tu étais la victime de cette relation destructrice. Bien évidemment des psy, ils y en a des bons, et des moins bon, voire des mauvais. Il est certains qu'il font avec ce qu'ils voient. Et si ta mère est manipulatrice comme tu nous l'expliques et qu'elle t'accompagnait enfant, ils sont tombés dans le panneau.
Concernant ta famille, s'ils te pensent "coupable", alors, et c'est difficile, coupe les ponts, si ce n'est déjà fait. Ca sera douloureux, comme une amputation. Car on est finalement ce que notre famille fait de nous, et nous sommes imprégnés de nos cultures familiales. Il est difficile de s'en défaire.
Tu as essayé de changer le cours de ta vie. Et même s'il te semble que ce n'est pas encore le cas, crois-moi, tu as fait déjà une grande partie du voyage. Tu t'es éloignée de l'objet principal de ta souffrance. Et abandonner sa mère, même si elle est si malmenante, maltraitante, est très difficile, parfois impossible. J'ai pu l'observer dans mon travail, avec des enfants, devenus adultes, vouant un quasi culte à des géniteurs maltraitants, violents, qui les avaient parfois abusés. Beaucoup aiment leurs parents (pourquoi pas) mais surtout excusent tout, malgré la conscience aigüe de la violence qu'ils ont subie. On peut appeler ça le syndrome de Stockholm, peu importe le nom, le résultat est dévastateur.
Tu as, semble-t-il, développé une personnalité sociale calme et souriante. Ce n'est pas un tord. On se protège comme on peut. Il est toujours difficile d'être soi. Et là, je peux parler de moi. Être soi, c'est ce qui est le plus difficile dans ce monde. Pour la plupart des êtres humains, en France en tout cas, il me semble que nous avons toujours honte quelque part de qui nous sommes, de ce que nous sommes, de ce que nous pensons et faisons. Nous nous cachons perpétuellement derrière une multitude de masques. Mais tu en as conscience, dans ce que je comprends de tes mots. Et là aussi c'est une force.
Tu as conscience de ce que tu veux changer. Alors continue à essayer. Il faut essayer encore et toujours. Sept fois à terre, huit fois debout. Je crois sincèrement, pour toi comme pour toute les personnes que je croise, qu'un jour quelque chose marchera. Ce sera une rencontre, une découverte, une trouvaille culturelle, musicale ou littéraire... Il faut essayer encore. Le plus dur est de toujours trouver la force d'essayer.
Et si tu as déjà essayé toute ces choses, c'est que tu as déjà trouvé le moyen de "vivre pleins de choses sortie de cette enfance atroce", comme tu le dis.
Il reste un millier de choses à essayer : méditation, yoga, peinture, musique, sport...
Tu n'éviteras pas qui tu es. Mais tu pourras apprendre à vivre à côté de cette tendance à la violence (qu'on te fait), à côté de cette tendance au drame.
Pour finir je crois qu'on ne change pas radicalement. On apprend juste à apprivoiser ce qui ne nous convient plus en nous. On en prend conscience. Et la mission consiste uniquement à trouver le moyen de voir ce qu'on va faire à l'avance, pour mieux le contrôler. Vaste mission. La mission d'une vie en somme.
Il est difficile de répondre à tout cela... Je tourne et retourne tes mots dans mon esprit. Et je n'ai hélas pas de "vraie" réponse.
Fort heureusement, tu as réussi à croiser des personnes qui ont su comprendre et voir ta détresse dans ton histoire, qui ont su voir que tu étais la victime de cette relation destructrice. Bien évidemment des psy, ils y en a des bons, et des moins bon, voire des mauvais. Il est certains qu'il font avec ce qu'ils voient. Et si ta mère est manipulatrice comme tu nous l'expliques et qu'elle t'accompagnait enfant, ils sont tombés dans le panneau.
Concernant ta famille, s'ils te pensent "coupable", alors, et c'est difficile, coupe les ponts, si ce n'est déjà fait. Ca sera douloureux, comme une amputation. Car on est finalement ce que notre famille fait de nous, et nous sommes imprégnés de nos cultures familiales. Il est difficile de s'en défaire.
Tu as essayé de changer le cours de ta vie. Et même s'il te semble que ce n'est pas encore le cas, crois-moi, tu as fait déjà une grande partie du voyage. Tu t'es éloignée de l'objet principal de ta souffrance. Et abandonner sa mère, même si elle est si malmenante, maltraitante, est très difficile, parfois impossible. J'ai pu l'observer dans mon travail, avec des enfants, devenus adultes, vouant un quasi culte à des géniteurs maltraitants, violents, qui les avaient parfois abusés. Beaucoup aiment leurs parents (pourquoi pas) mais surtout excusent tout, malgré la conscience aigüe de la violence qu'ils ont subie. On peut appeler ça le syndrome de Stockholm, peu importe le nom, le résultat est dévastateur.
Tu as, semble-t-il, développé une personnalité sociale calme et souriante. Ce n'est pas un tord. On se protège comme on peut. Il est toujours difficile d'être soi. Et là, je peux parler de moi. Être soi, c'est ce qui est le plus difficile dans ce monde. Pour la plupart des êtres humains, en France en tout cas, il me semble que nous avons toujours honte quelque part de qui nous sommes, de ce que nous sommes, de ce que nous pensons et faisons. Nous nous cachons perpétuellement derrière une multitude de masques. Mais tu en as conscience, dans ce que je comprends de tes mots. Et là aussi c'est une force.
Tu as conscience de ce que tu veux changer. Alors continue à essayer. Il faut essayer encore et toujours. Sept fois à terre, huit fois debout. Je crois sincèrement, pour toi comme pour toute les personnes que je croise, qu'un jour quelque chose marchera. Ce sera une rencontre, une découverte, une trouvaille culturelle, musicale ou littéraire... Il faut essayer encore. Le plus dur est de toujours trouver la force d'essayer.
Et si tu as déjà essayé toute ces choses, c'est que tu as déjà trouvé le moyen de "vivre pleins de choses sortie de cette enfance atroce", comme tu le dis.
Il reste un millier de choses à essayer : méditation, yoga, peinture, musique, sport...
Tu n'éviteras pas qui tu es. Mais tu pourras apprendre à vivre à côté de cette tendance à la violence (qu'on te fait), à côté de cette tendance au drame.
Pour finir je crois qu'on ne change pas radicalement. On apprend juste à apprivoiser ce qui ne nous convient plus en nous. On en prend conscience. Et la mission consiste uniquement à trouver le moyen de voir ce qu'on va faire à l'avance, pour mieux le contrôler. Vaste mission. La mission d'une vie en somme.
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Turritopsis Nutricula
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LhaleeTreize- Messages : 987
Date d'inscription : 10/10/2014
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Localisation : Dans mes chaussures en général.
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Bonjour Etoile,
Et puis je suis tombée sur ce fil. Whoooh... C'est vraiment dur ce que tu témoignes...
Comme tu dis, on ne peut qu'aimer la vie après avoir été forcée à incorporer un tel chaos...
Je ne sais pas quoi dire de plus pour aider, car je n'ai pas connu de telle situation. A part peut-être des penchants comme ça chez certains personnes. Qui font en sorte que tu ne puisses avoir aucun désirs, qui t'aspirent ton énergie, te déchiquettent (c'est vraiment le mot) lorsqu'ils te voient à terre, te renvoient toujours la balle et la faute/culpabilité sur toi... je dirais. Eviter ces situations. Apprendre à reconnaitre les personnes qui prennent en considération tes désirs. Les personnes qui ont de l'énergie en eux et donc qui ne vont pas aspirer la tienne, et même qui peuvent t'en donner, les personnes qui tendent la main quand tu te casses la gueule... Peut-être cela laisse des séquelles que d'avoir grandit dans un tel climat. Peut-être il sera nécessaire de vraiment savoir choisir (apprendre à reconnaitre) les bonnes personnes dans la vie, celles qui apportent quelque chose et qui ne marchent pas sur toi, pour se sévrer de ces schéma, comme un alcoolique sevré ne doit plus toucher à l'alcool. Je ne sais pas, et je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais c'est ce qui me vient en lisant...
Donc très joli poème, l'image est saisissante, mais un peu triste ! ^^
- Je voulais poster quelque part que j'aimais bien ton poème du topic Bout d'rimes:
- Etoiles a écrit:Notre histoire s'est finie sur un alinéa
Me voilà bien rétamée!
Pleurant dans un cinéma
Dans ma vieille robe élimée...
Et puis je suis tombée sur ce fil. Whoooh... C'est vraiment dur ce que tu témoignes...
Comme tu dis, on ne peut qu'aimer la vie après avoir été forcée à incorporer un tel chaos...
Je ne sais pas quoi dire de plus pour aider, car je n'ai pas connu de telle situation. A part peut-être des penchants comme ça chez certains personnes. Qui font en sorte que tu ne puisses avoir aucun désirs, qui t'aspirent ton énergie, te déchiquettent (c'est vraiment le mot) lorsqu'ils te voient à terre, te renvoient toujours la balle et la faute/culpabilité sur toi... je dirais. Eviter ces situations. Apprendre à reconnaitre les personnes qui prennent en considération tes désirs. Les personnes qui ont de l'énergie en eux et donc qui ne vont pas aspirer la tienne, et même qui peuvent t'en donner, les personnes qui tendent la main quand tu te casses la gueule... Peut-être cela laisse des séquelles que d'avoir grandit dans un tel climat. Peut-être il sera nécessaire de vraiment savoir choisir (apprendre à reconnaitre) les bonnes personnes dans la vie, celles qui apportent quelque chose et qui ne marchent pas sur toi, pour se sévrer de ces schéma, comme un alcoolique sevré ne doit plus toucher à l'alcool. Je ne sais pas, et je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais c'est ce qui me vient en lisant...
Donc très joli poème, l'image est saisissante, mais un peu triste ! ^^
Ereen- Messages : 420
Date d'inscription : 16/05/2015
Localisation : Rhône-Alpes
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Oui. "Fille de... " moi aussi. Mon dieu que la route est longue pour se remettre de ça. C'est vraiment un long chemin. Des fois on se dit que ça ne sert à rien de lutter puisqu'on se sent mort à l'intérieur de toute manière, des fois on est en colère, des fois on se dit qu'on n'y arrivera pas, puis qu'on y arrivera parce qu'on sent bien que la petite flamme n'est pas éteinte dedans, parfois on ne sait même pas comment on peut encore être debout... La route est longue oui. Et puis cela laisse des traces de toute façon, mais il y a des choses qui se réparent, qui s'adoucissent.Etoiles a écrit:
vécu ou assisté à des situations proches?
Si tu veux qu'on en parle un peu, tu peux me contacter par MP. Quoi qu'il en soit, il y a des gens qui savent ce que cela fait de subir des personnalités comme celles-là. On n'est pas seules...
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Bonsoir Etoiles,
Je suis très touché par ce que ce que tu as vécu.
Je suis aussi le fils d'un pervers narcissique, certes il est différent de ta mère car lui c'était rarement le physique par contre c'était surtout psychologique : les regards et les paroles méprisantes, tout le temps à nous rabaisser, à nous reprendre,etc,etc...
Je me suis accroché un sacré paquet de fois avec mon père, une mère comme la tienne, c'est clair que je l'aurai tué, déjà qu'avec mon père, une fois c'est passé limite, ma mère me connaissant très bien m'a arrêté : il faut dire que plus d'une fois avec lui, j'avais l'impression de vivre IRL mes pires cauchemars, je ne te dis pas l'impact que çà a sur ta vie quand ton père se comporte comme un putain de diable.
Pourtant à la base, je suis un garçon très gentil et calme, qui ne dit rien mais arrivé à l'adolescence, j'en avais marre de ramasser parce que je ne disais rien, je me suis rebellé et çà jusqu'à mes 30 ans.
J'étais suivant l'humeur du moment soit en sucre, soit en métal, soit très peureux pour tout, soit une furie qui arrache tout sur son passage qui ne craint rien, mais très rarement dans un état de sérénité et détendu.
J'ai découvert que j'étais HP à 30 ans, des toubibs, des spécialistes, psys, sophro,réflexo, hyponse, etc... sports divers et variés, j'en ai fait plein et çà m'a couté plein d'argent et crois-moi j'ai grave galéré aussi à toujours saboter les affaires en m'énervant de façon extrème.
Au bout de 4 ans, je vois enfin le bout du tunnel grâce à beaucoup de vélo (de façon sportive, car plus c'est intense et plus çà me détend) et du théâtre pour parler plus doucement et gagner en confiance.
Je prends soin de moi et j'ai des projets qui avancent, même si tout n'est pas toujours facile : Vivre la vie de Mr tout le monde, çà n'est pas pour moi, car je veux autre chose : j'adore cultiver cette différence quitte à faire beaucoup d'efforts pour y arriver : rencontrer des personnes que j'apprécie, acheter une maison car là ou j'habite, la plupart des gens louent ou achètent un appartement et j'aime pas les apparts et racheter à nouveau un cabriolet sportif HDG et me faire plaisir à côté.
Je suis sur que tu es une personne géniale, qui est capable d'accomplir de grandes choses aussi, oublies ta mère et ce que tu as vécu : tu as eu la force de résister car tu es toujours en vie et il faut que tu te serves de cette force pour avancer de façon positive dans la vie.
Je suis de tout coeur avec toi en tout cas
Je suis très touché par ce que ce que tu as vécu.
Je suis aussi le fils d'un pervers narcissique, certes il est différent de ta mère car lui c'était rarement le physique par contre c'était surtout psychologique : les regards et les paroles méprisantes, tout le temps à nous rabaisser, à nous reprendre,etc,etc...
Je me suis accroché un sacré paquet de fois avec mon père, une mère comme la tienne, c'est clair que je l'aurai tué, déjà qu'avec mon père, une fois c'est passé limite, ma mère me connaissant très bien m'a arrêté : il faut dire que plus d'une fois avec lui, j'avais l'impression de vivre IRL mes pires cauchemars, je ne te dis pas l'impact que çà a sur ta vie quand ton père se comporte comme un putain de diable.
Pourtant à la base, je suis un garçon très gentil et calme, qui ne dit rien mais arrivé à l'adolescence, j'en avais marre de ramasser parce que je ne disais rien, je me suis rebellé et çà jusqu'à mes 30 ans.
J'étais suivant l'humeur du moment soit en sucre, soit en métal, soit très peureux pour tout, soit une furie qui arrache tout sur son passage qui ne craint rien, mais très rarement dans un état de sérénité et détendu.
J'ai découvert que j'étais HP à 30 ans, des toubibs, des spécialistes, psys, sophro,réflexo, hyponse, etc... sports divers et variés, j'en ai fait plein et çà m'a couté plein d'argent et crois-moi j'ai grave galéré aussi à toujours saboter les affaires en m'énervant de façon extrème.
Au bout de 4 ans, je vois enfin le bout du tunnel grâce à beaucoup de vélo (de façon sportive, car plus c'est intense et plus çà me détend) et du théâtre pour parler plus doucement et gagner en confiance.
Je prends soin de moi et j'ai des projets qui avancent, même si tout n'est pas toujours facile : Vivre la vie de Mr tout le monde, çà n'est pas pour moi, car je veux autre chose : j'adore cultiver cette différence quitte à faire beaucoup d'efforts pour y arriver : rencontrer des personnes que j'apprécie, acheter une maison car là ou j'habite, la plupart des gens louent ou achètent un appartement et j'aime pas les apparts et racheter à nouveau un cabriolet sportif HDG et me faire plaisir à côté.
Je suis sur que tu es une personne géniale, qui est capable d'accomplir de grandes choses aussi, oublies ta mère et ce que tu as vécu : tu as eu la force de résister car tu es toujours en vie et il faut que tu te serves de cette force pour avancer de façon positive dans la vie.
Je suis de tout coeur avec toi en tout cas
Invité- Invité
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Tout pareil sauf les tentatives physiques. On pourra en parler si tu veux.
Jalousie aussi je connais. Dommage que tu sois loin de la région parisienne.
Elle n'a jamais supporté que j'ai des amis, un amoureux ou un travail.
Mais elle a réussi à me faire tout perdre, j'ai dû pas mal l'aider en auto-sabotage, mais disons qu'elle m'aidait bien quand je ne sabotais pas assez vite.
J'ai compris d'où sa jalousie venait dans l'histoire familiale.
Jalousie aussi je connais. Dommage que tu sois loin de la région parisienne.
Elle n'a jamais supporté que j'ai des amis, un amoureux ou un travail.
Mais elle a réussi à me faire tout perdre, j'ai dû pas mal l'aider en auto-sabotage, mais disons qu'elle m'aidait bien quand je ne sabotais pas assez vite.
J'ai compris d'où sa jalousie venait dans l'histoire familiale.
Petite Fleur- Messages : 18
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
hello ton histoire petite fleur m'intéresse ici ou en mp
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: je n'arrive pas à me remettre de ma mère perverse
Bonsoir Etoiles,
Pour ma part, je me suis enfin sorti de mes problèmes
Certes, il m'aura fallu 4 ans à essayer plein de choses.
Si çà peut t'aider, voici ce qui à marché pour moi, j'espère que çà marchera :
- Abandonnes ta mère, oublie tous ces mauvais souvenirs et toutes les mauvaises choses en général...
- Essayes plein de choses : fais des activités sympas avec des gens cools, fais du sport : essayes plein d'activités/sports différents, tu finira bien par trouver quel que chose qui te te plaira et dans le quel tu t'investira énormément.
En parler avec des spécialistes, pour ma part, çà m'a aidé un peu, mais ce qui m'a le plus aidé c'est de faire des sports très physiques, de cravacher dur ,c'est çà qui m'a permis d'aller réparer ces blessures si profondes et enterrés depuis si longtemps, même si çà été dur au début, mais crois moi avec le temps, quand tu commences à sentir les effets, de la même manière qu'avec le temps je me suis saboté de plus en plus pendant longtemps, avec le sport j'ai repris le goût à la vie, et je n'ai qu'une envie c'est d'être toujours plus détendu, cool et surtout meilleur et d'apprécier encore plus chaque chose de la vie
Pour ma part, je me suis enfin sorti de mes problèmes
Certes, il m'aura fallu 4 ans à essayer plein de choses.
Si çà peut t'aider, voici ce qui à marché pour moi, j'espère que çà marchera :
- Abandonnes ta mère, oublie tous ces mauvais souvenirs et toutes les mauvaises choses en général...
- Essayes plein de choses : fais des activités sympas avec des gens cools, fais du sport : essayes plein d'activités/sports différents, tu finira bien par trouver quel que chose qui te te plaira et dans le quel tu t'investira énormément.
En parler avec des spécialistes, pour ma part, çà m'a aidé un peu, mais ce qui m'a le plus aidé c'est de faire des sports très physiques, de cravacher dur ,c'est çà qui m'a permis d'aller réparer ces blessures si profondes et enterrés depuis si longtemps, même si çà été dur au début, mais crois moi avec le temps, quand tu commences à sentir les effets, de la même manière qu'avec le temps je me suis saboté de plus en plus pendant longtemps, avec le sport j'ai repris le goût à la vie, et je n'ai qu'une envie c'est d'être toujours plus détendu, cool et surtout meilleur et d'apprécier encore plus chaque chose de la vie
Invité- Invité
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